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"Les cinq accords toltèques sont-ils des règles présentées pour mieux se connaître, des principes de vie profondément positifs et des clefs de psychologie appliquées vers l’accomplissement intérieur personnel ?" par Jacques Hallard

samedi 18 mars 2023, par Hallard Jacques



ISIAS Psychologie appliquée Développement personnel

Les cinq accords toltèques sont-ils des règles présentées pour mieux se connaître, des principes de vie profondément positifs et des clefs de psychologie appliquées vers l’accomplissement intérieur personnel ?

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 16/03/2023

Plan du document : Présentation Préambule Introduction Sommaire Auteur

http://4.bp.blogspot.com/-mNDJ4pRgBFw/UwyqE3cW4vI/AAAAAAAAoTE/yGNzm38OzIY/s1600/201311071123_modifi%C5%BD-1.jpg

Comment vivait-on avant ? Sans ‘coachs’ ? Sans portables ?
Normalement, tout simplement. Source 

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Infor Santé, service de promotion de la santé – Téléchargement > Brochure ’Et psy j’allais consulter ?’ (PDF)– Source : https://www.mc.be/votre-sante/tete/psy-therapies/choix


Préambule

Après ce brin d’humour, ce préambule propose quelques informations détaillées pour bien situer le contenu de ce dossier. On peut soit lire la suite, soit aller directement à l’introduction et/ou au sommaire de ce dernier.

La culture toltèque est une culture mésoaméricaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacan au Mexique, au début de la période post-classique de la chronologie méso-américaine. Le terme Toltèques provient du nahuatl et désigne les « maîtres bâtisseurs »… « Dans les légendes nahuatl, les Toltèques sont censés être à l’origine de toute civilisation (c’est pourquoi on les nomme artistes ou maîtres bâtisseurs). Les Aztèques, pour affirmer leur supériorité, se sont donc prétendus leurs descendants… » Wikipédia

Résultat de recherche d’images pour ’toltèques géographie’

Pyramide toltèque de Tula, dans l’Hidalgo

Les Toltèques sont un peuple qui vivait en Amérique centrale entre 900 et 1200. Leur capitale était Tula, située au Mexique. (Voir sa situation sur la carte du Mexique :

)

(Voir situation sur carte : Mexique)

La Mésoamérique est une super-aire culturelle de l’Amérique précolombienne, c’est-à-dire un ensemble de zones géographiques occupées par des ethnies qui partageaient de nombreux traits culturels communs avant la colonisation espagnole de l’Amérique. Wikipédia

Cultures mésoaméricaines - Art Explora Academy

Les Olmèques : la civilisation-mère de la Mésoamérique

Source : https://www.reseau-canope.fr/cndpfileadmin/pour-memoire/le-mexique-3000-ans-dhistoire/les-civilisations-mesoamericaines-dans-les-programmes-dadaptation/les-olmeques-la-civilisation-mere-de-la-mesoamerique/

Qui étaient les Toltèques au Mexique ?

Les Toltèques ont rayonné entre les années 900 et 1200 et ils durablement marqué de leur empreinte la Méso-Amérique. Ils ont inspiré les Mayas de Chichén Itzá et fasciné les Aztèques. Voici quelques éléments pour mieux aborder et comprendre leur civilisation. Article de Pierre Antilogus publié le 09/10/2018 à 17h52, mis à jour le 07/06/2019, à découvrir sur ce site : https://www.geo.fr/histoire/qui-etaient-les-tolteques-192923

« Les cinq accords Toltèques sont en quelque sorte un « code de conduite » qui permet d’appréhender le monde sereinement, et de façon plus saine. Ce sont des mantras pleins de bon sens, mais surtout d’une très grande puissance… ». Google - 03 juillet 2016

Rappel des 4 premiers ‘Accords Toltèques’ :

1. ’Que votre parole soit impeccable’
2. ’Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle’
3. ’Ne faites pas de suppositions’
4. ’Faites toujours de votre mieux’
et le 5ème accord (ajouté plus tard) : ’Soyez sceptique, mais apprenez à écouter’.

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Introduction

Ce dossier concerne tout spécialement un courant de psychologie appliquée qui a fait florès ces dernières années : les « accords toltèques ».

Les articles sélectionnés en présentent les différences fadettes par divers auteurs, soit par des textes, soit par deux vidéos de RCF consacrées au sujet.

Il a été ajouté une approche plutôt critique, ainsi que des annexes en compléments sur les toltèques et les autres peuples de cette Méso-Amérique.

Ces matériaux à usage didactiques sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

Annexe – Article Wikipédia sur les Toltèques

Annexe - Mayas, Toltèques, Aztèques... Qui étaient les peuples de la Méso-Amérique ? – Par Cyril Guinet - Publié le 19/10/2018 à 17h13 - Mis à jour le 08/08/2022 – Document ‘geo.fr’ Mexique

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  • Les 4 accords toltèques, ces principes de vie profondément positifs qui changent tout - Par Anne-Laure Maire Créé le 30/10/2019 à 11:52, modifié le 30/10/2019 à 11:52 – Document ‘aufeminin.com’
    Quand le médecin et chamane Don Miguel Ruiz définit les 4 ’accords’ à suivre pour une vie meilleure dans un best-seller de développement personnel, nous sommes en 2000. Il rend le message ancestral de la sagesse toltèque (la Toltequilla) accessible à tous, et livre des clés pour vivre mieux. Harmonie, écoute, amour, intelligence sociale et positivisme vont permettre d’améliorer ses rapports à soi et au monde. Voici non pas 4 mais 5 accords toltèques à faire vôtres sans attendre.

Vidéo par Clara Poudevigne

Sommaire :

1. L’histoire des quatre accords toltèques

2. Les ambassadeurs des accords toltèques aujourd’hui

3. Ce que disent les accords toltèques

4. Le cinquième accord toltèque

5. Comment aller plus loin avec les accords toltèques ?

Les accords toltèques, ce sont au départ quatre, puis cinq conseils, à l’image des dix commandements de la Bible, pour guider votre comportement, vos paroles et votre action, afin de vous guider au quotidien sur le chemin du bonheur. Dit comme cela, la promesse peut sembler un peu trop belle pour coller à la réalité. Toutefois, ces principes de vie servent avant tout à nous faire prendre conscience de ce qui entache notre attention envers ce et ceux qui nous entourent, et à amener à réfléchir pour agir mieux.

Les voici :
1. ’Que votre parole soit impeccable..’
2. ’Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle’
3. ’Ne faites pas de suppositions’
4. ’Faites toujours de votre mieux’
et le 5ème accord (ajouté plus tard) : ’Soyez sceptique, mais apprenez à écouter’.

  • L’histoire des quatre accords toltèques
    D’origine mexicaine, Miguel Ruiz n’a jamais renié ses racines. Ce sont ses croyances spirituelles, puisées dans la philosophie de ses ancêtres les Toltèques (civilisation située au sud-est du Mexique, à Teotihuacan, et qui date d’avant les Aztèques), qui vont changer son destin, et qu’il va ériger en véritables principes de vie.

Comment se libérer de sa peur ? Comment mieux communiquer avec autrui ? Eviter le jugement ? Et plus largement, comment modifier son rapport personnel au monde qui nous entoure ?

Pourtant Don Miguel Ruiz n’a rien inventé. Il a simplement divulgué au grand public des préceptes déjà mis en lumière quelques décennies avant lui par son mentor Carlos Castenada. Ces préceptes, il les a formalisés dans un style accessible au sein d’un livre devenu mondialement connu, qui porte pour ‘baseline’ ’La voie de la liberté personnelle’.

Et c’est bien sur cette idée de liberté, de savoir se défaire de ses freins, que l’auteur va bâtir sa renommée. Parallèlement, il étudiera la médecine aux Etats-Unis, et diplôme en poche, il conjuguera à la fois sa spiritualité en exerçant le chamanisme, et la médecine de manière conventionnelle. Dans les années 2000, il doit surtout une fière chandelle à Oprah Winfrey qui sera à l’origine du succès du livre. Elle en parlera dans son talk-show, évoquant les mots simples que Don Miguel Ruiz utilise pour toucher ses lecteurs.

Vous pouvez trouver ce livre intitulé Les 4 accords toltèques, aux éditions Jouvence, à commander sur Amazon ici. Sorti en 1997, et vendu en France à plus d’un million d’exemplaires, il explique sur 144 pages, comment aligner son comportement. L’auteur Miguel Ruiz a vite compris l’enjeu et surtout le bénéfice qu’il pouvait en tirer, en déposant le concept. CQFD.

  • Les ambassadeurs des accords toltèques aujourd’hui
    Par la suite, c’est le fils de Miguel Ruiz, Don José Ruiz, qui poursuivra l’oeuvre de vulgarisation de son père en inscrivant un cinquième accord à mettre en application (cf ci-dessus).

Moult livres, cahiers pratiques et guides permettent d’apprivoiser les principes que traduisent les accords toltèques à travers des axes de réflexion, des jeux et même des exercices.

La sagesse des Toltèques, relayée par Ruiz fut l’objet de nombreuses traductions et d’ouvrages sur le même thème, avec toujours pour objectif de donner la possibilité de ’vivre la vie de ses rêves’.

Parmi les autres auteurs référents, notons : Janet Mills, qui traduisit les ouvrages fondateurs pour le lectorat américain et dont la maîtrise du sujet n’est plus à prouver, Olivier Clerc, écrivain suisse et spécialiste du pardon, ou encore en France, Patrice Ras, formateur et conférencier, passionné par le sujet. Certain.e.s, à l’instar de la Québécoise Lise Bourbeau, seront parfois la cible de virulentes critiques quant au traitement limite sectaire de la chose (voir les commentaires sur le site Babelio).

Bibliographie :

  • Le livre fondateur intitulé Les 4 accords toltèques, la voie de la liberté personnelle, avec pour auteur Miguel Ruiz lui-même, aux éditions Jouvence, sur Amazon. (existe aussi sous format audio sur Audible)
  • Le livre d’Olivier Clerc Le Don du pardon, un cadeau toltèque de Don Miguel Ruiz, aux éditions Guy Trédaniel, Collection ’articles sans C’, a contribué à faire de son auteur un spécialiste du pardon : à commander ici.

3. Ce que disent les accords toltèques

1. Le premier accord, ’Que votre parole soit impeccable’, implique la ou plutôt les paroles, que l’on nous enjoint à utiliser de façon positive. Sans sarcasme, sans ironie, sans critique, et avec vérité et sincérité.
Il s’agit alors de tenir parole, de parler avec respect, bienveillance et honnêteté, sans blesser l’interlocuteur, sans peur de dire une bêtise.

Pour vous exercer : Apprenez à dire non sans blesser. Tournez vos phrases dans un esprit plus positif : ’c’est pas mal’ deviendrait ainsi ’c’est plutôt bien’. Corrigez vos interlocuteurs quand vous sentez qu’ils diffusent de la négativité, et demandez-leur de vous reprendre quand vous-même sortez du droit chemin.

2. Le deuxième accord toltèque, ’Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une histoire personnelle’, touche à l’ego et à la manière dont on se perçoit soi-même. Dans la philosophie toltèque, légo est considéré comme un parasite dans les relations entre les gens.
Ici, voici comment chaque personne doit comprendre la phrase : en laissant une parole nous atteindre en plein coeur, on tend à penser que l’on puisse être au centre de la pensée d’autrui.

Pour vous exercer : Une critique vous touche ? Réfléchissez à la place que vous y accordez vous-même. Puis à la place que cherche à obtenir autrui. Et en quoi, e prenant ombrage, vous jouez le jeu de votre interlocuteur. Revenez sur la situation à froid, et les choses vous apparaîtront sans doute sous un jour tout autre.

3. Le troisième accord, ’Ne faites pas de supposition’, semble simple et pourtant... Patrice Ras dans son livre dit que cet accord se révèle finalement le plus complexe à mettre en oeuvre, car notre éducation, notre manière de réfléchir sont fondées sur le savoir, un terreau fertile pour nos suppositions. On pense savoir parce qu’on a appris.
Or, il s’agit d’apprendre à se remettre en question, à questionner même la plus rationnelle explication, en bref à lâcher prise !

Pour vous exercer : Ne vous mettez plus à la place des autres en présupposant ceci ou cela. Mais revenez sur vos suppositions et questionnez-les directement autant que faire se peut. Essayez de distinguer l’intention qui motive un geste, le résultat rêvé qui brouille notre libre arbitre, ou le réel besoin de le savoir. On vous avait prévenu, ce n’est pas simple !

4. Le quatrième accord, ’Faites de votre mieux’, insiste davantage sur le faire, soit l’action, que sur le dire, soit la parole. Et implique plusieurs notions. D’abord celle de l’instantanéité préférable à la procrastination, à moins de bien planifier pour faire de son mieux justement. Mais ne vous freinez en aucun cas. Pensez à toutes ces peurs qui vous limitent dans l’action.

Ensuite, cet accord toltèque implique de réfléchir aux raisons pour lesquelles il se peut que l’on n’ait pas forcément mis tout son coeur à l’ouvrage ?

Enfin apprenez l’indulgence, en ne vous mettant aucune pression sur le résultat ni sur ce qui s’ensuivra. Et, imaginez que les autres aussi ont tenté d’agir du mieux qu’ils pouvaient.

Pour vous exercer : Durant une demi-journée, faites tout à fond, sans arrière-pensée, avec du coeur à l’ouvrage quelle que soit la tâche à accomplir (oui, même la corvée de vaisselle !). Vous constaterez rapidement que le temps passe plus vite quand on est positif.

5. Le cinquième accord toltèque

Même si les Ruiz, père et fils, ont co-écrit ce cinquième accord qui fait l’objet d’un livre entier, on continue de parler des ’4 accords toltèques’ en général.

Cependant, ’Soyez sceptique, mais apprenez à écouter’ mérite que l’on s’y attarde aussi. En effet, dans notre quotidien fait de rapidité et d’efficacité, de diktats et de fake news, cet accord revêt une dimension de première importance.

Il incite à ’nettoyer notre système de croyances’ comme le dit Patrice Ras, en réfléchissant toujours à la notion de relativité de ce qu’on l’assène. Selon notre culture, notre apprentissage, nos références familiales, nos influences, nos vérités peuvent tout à fait différer de celles de nos voisins.

Il s’agit alors de questionner nos acquis, et de vraiment écouter les autres. De faire preuve de curiosité, d’empathie, d’ouverture, afin de comprendre les différences. C’est à dire apprendre l’art des relations.

Pour vous exercer : Prenez une vérité dont vous êtes plus que convaincu. Puis efforcez-vous de lire sur le sujet, sans contourner tout ce que vous pouvez identifier comme étant opposé à votre pensée. Contraignez-vous à fouiner du côté des opinions politiquement opposées aux vôtres, par exemple. Cherchez sans cesse à comprendre pourquoi des avis contraires peuvent aussi valoir la peine d’être entendus.

Voir aussi : Mieux vivre avec les Accords Toltèques, 5 voies pour améliorer sa relation à soi, par Patrice Ras

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Source : https://www.aufeminin.com/relations-aux-autres/4-accords-tolteques-s4006424.html

Selon Wikipédia : « aufeminin est un groupe de média mondial fondé en 1999, qui est détenu en 2019 à 100 % par le groupe TF1… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aufeminin

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Biographie

Naissance 27 août 1952

(70 ans)
Guadalajara

Pseudonyme

Don Miguel Ruiz
Nationalité mexicaine
Activités Motivateur, écrivain, chirurgien
Autres informations :
Site web www.miguelruiz.com

Miguel Ángel Ruiz (ou Don Miguel Ruiz) est un auteur mexicain, chamane (se disant nagual) et enseignant, né en 1952. Son ouvrage Les Quatre Accords Toltèques est un succès d’édition de la littérature sur le développement personnel.

Biographie

Né d’une mère curandera (guérisseuse) et d’un père nagual (chaman toltèque), il fait des études de médecine pour devenir chirurgien. Sa vie bascule lors d’une expérience de mort imminente qui l’aurait inspiré à chercher des réponses aux questions de l’existence dans la tradition toltèque.

Son livre Les Quatre Accords Toltèques, publié en 1997, s’est vendu à environ 9 millions d’exemplaires, dont 8,5 millions aux États-Unis, et a été traduit en 46 langues1.

Œuvres

  • Les Quatre Accords Toltèques, Éditions Jouvence, traduit par Olivier Clerc, 1999 (réédition en 2012, et en Poche en 2005), paru également aux Éditions Guy Trédaniel en 2011.
  • la Maîtrise de l’Amour, Éditions Jouvence, traduit par Olivier Clerc, 1999 (réédition en Poche en 2009), paru également aux Éditions Guy Trédaniel en 2011.
  • Vivre les quatre accords toltèques au quotidien, Éditions Jouvence, 2001 (réédition en 2018).
  • Pratique de la voie toltèque, Éditions Jouvence, traduit par Olivier Clerc, 2010 (épuisé).
  • S’ouvrir à l’amour et au bonheur Éditions Jouvence, traduit par Olivier Clerc, 2003 (réédition en 2018).
  • Au-delà de la peur, Éditions Jouvence, traduit par Olivier Clerc, 2004
  • Les croyances fondamentales des toltèques, Éditions Jouvence, 2004.
  • La voix de la connaissance, Éditions Guy Trédaniel, 2009.
  • Le Cinquième Accord Toltèque, Éditions Guy Trédaniel, traduit par Olivier Clerc, 2010.
  • Sagesse et magie de la Maîtrise de l’Amour, Éditions Jouvence, 2013.
  • Sagesse et magie des Quatre Accords Toltèques, Éditions Jouvence, 2014.
  • L’art de vivre et de mourir des toltèques, Éditions Guy Trédaniel, coécrit avec Barbara Emrys, 2015.
  • Les trois questions, Éditions Guy Trédaniel, 2018.
    Notes et références
  • Mary-Carroll Nelson, Prophéties toltèques de Don Miguel Ruiz, traduit par Olivier Clerc, Éditions Jouvence.
    Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

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  • Accords toltèques : les 4 règles pour mieux se connaître - Mis à jour le 12 septembre 2022 à 10:24 - Par Aurore Aimelet – Document ‘psychologies.com’
    C’est l’histoire d’un livre devenu culte. Quatre règles de vie - ou 4 accords toltèques - à appliquer pour une promesse « de liberté, de bonheur et d’amour ». Philosophie à bon marché ou méthode efficace pour mieux se connaître et s’aimer ? Enquête chez les Toltèques.

Source : https://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Accords-tolteques-les-4-regles-pour-mieux-se-connaitre

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Accords toltèques : origine, les 4 (ou 5) principes à se dire - Article mis à jour le 07/07/22 11:16 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’

’Que votre parole soit impeccable’, ’Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle’... Plus qu’une philosophie, les accords toltèques sont des principes qui invitent à nous libérer. Découverte avec Christine Magat, psychologue du travail et hypno-thérapeute….

Sommaire

•Définition et origine

•Les 4 accords

•Bienfaits

•Appliquer

Définition et origine : c’est quoi les accords toltèques ? 

Les accords toltèques sont des principes posés par le chamane mexicain Don Miguel Ruiz. ’Cet homme, autrefois chirurgien, a connu une expérience de mort imminente. A son ’ retour ’, il a partagé avec le monde la sagesse ainsi que la connaissance de toute une lignée d’hommes et de femmes médecins qu’on appelle les Nagual’ explique Christine Magat, psychologue et hypnothérapeute. Ces principes simples sont des règles de vie visant à nous exempter de croyances adoptées dès l’enfance. ’Nous sommes des êtres vivants dans un environnement social (familial, amical, communautaire, national, culturel...). Très tôt, nous sommes domestiqués et nous allons donner notre accord à tout un tas de pensées et de croyances’ détaille la psychologue. ’Nous allons, par exemple, apprendre ce qu’il est bon de rêver et de fantasmer ou pas. Ces croyances – parfois inconscientes - peuvent être à l’origine de nos souffrances’ poursuit la spécialiste avant d’ajouter Les cinq accords toltèques proposent de nous libérer de cette toile et d’être nous-même’. Ils ont une résonance assez puissante afin de nous aider à nous affranchir de tous les accords précédemment contractés. 

Quels sont les 4 accords toltèques ? 

► Le premier accord est ’Que votre parole soit impeccable’. L’idée est d’être conscient que notre parole à une puissance extraordinaire. ’Olivier Clerc – le traducteur des livres de Don Miguel Ruiz en français- fait une analogie entre les accords toltèques et la chevalerie. Il considère que la parole est comme une épée’ indique la psychologue. Avec notre parole, nous pouvons ainsi bien faire du mal ou du bien. ’Il y a des phrases qui blessent et qui restent en nous ou au contraire des phrases d’un enseignant ou d’un professeur, par exemple, qui nous ont galvanisé, influencé et inspiré au point d’avoir un impact sur notre parcours’ pointe Christine Magat. Cet accord pousse à prendre conscience de la puissance de nos mots et à être attentif à la façon de les utiliser. ’La parole est un outil que nous utilisons dans le contact avec l’autre mais aussi pour notre dialogue intérieur. Il est important de le garder à l’esprit lorsqu’on communique avec les gens ou avec soi-même’. 

► Le deuxième accord est ’Quoi qu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle’. Il s’agit d’une disposition d’esprit qui permet de nous protéger et d’être en sécurité en ne faisant pas une affaire personnelle d’une critique. ’Si la parole c’est l’épée, ’’n’en faites pas une affaire personnelle’’ est le bouclier’ détaille la professionnelle. ’Quand quelqu’un me parle - même s’il prononce mon prénom – que ce soit pour me critiquer et me dévaloriser ou pour me dire que je suis géniale, dans les deux cas, il ne parle que de son monde’ note la psychologue. ’Si je fais une affaire personnelle du commentaire d’un ami ou d’un collègue, c’est qu’il y a des perforations dans mon bouclier. Ce deuxième accord propose de développer une certaine immunité au poison émotionnel que certaines personnes peuvent répandre. ’Face à ce genre de personnes, il est important de tenir fermement son bouclier’. 

► Le troisième accord est ’Ne faites pas de supposition’ car cela peut être à l’origine de souffrances. ’Notre cerveau est une machine à suppositions. Si j’appelle une personne et qu’elle ne répond pas, c’est un fait mais il est difficile de le laisser tel quel. Je vais tout de suite imaginer qu’elle ne répond pas parce qu’elle n’a pas envie de me parler. Et je vais m’arrêter à cette supposition qui va probablement me rendre triste’ souligne Christine Magat. Cette supposition est le reflet de notre façon de penser et de notre histoire. Il ne s’agit pas de la réalité.

Notre cerveau est une machine à suppositions

► Le quatrième accord, ’Faites toujours de votre mieux’, propose de poser un regard bienveillant sur soi en composant avec l’énergie du moment et son environnement. ’Il s’agit d’un accord qui préserve de l’épuisement - notamment parental et professionnel- mais aussi de la procrastination pour être dans un juste équilibre. Tant que je fais de mon mieux, c’est OK’ conseille l’hypnothérapeute.

► En 2010 avec son fils Don José Ruiz, Don Miguel Ruiz a ajouté un cinquième accord à la liste : ’Soyez sceptiques, mais apprenez à écouter’. Cet accord préconise de prendre les informations et d’écouter tout en conservant nos filtres. ’Nos différences et nos divergences sont une nourriture extraordinaire. Il est donc important de cultiver cette ouverture. Il faut néanmoins cultiver le doute. Quoiqu’on nous dise, que cela vienne d’un professeur ou de tout autre personne ayant une position d’autorité. Nous ne sommes pas des oisillons avec le bec ouvert qui attendent de boire des paroles !’. 

Les quatre accords toltèques

Les quatre accords toltèques …..

Quels sont les bienfaits des accords toltèques ? 

Les accords toltèques invitent à observer une hygiène de vie et à faire le ménage dans notre façon de penser. Ils nous aident à développer de l’écologie interne (dans notre monde intérieur) et dans nos relations. Ils libèrent la communication de biais émotionnels qui pourraient l’encrasser’ détaille Christine Magat. La pratique des accords toltèques est donc bénéfique dans le cadre familial, personnel ou professionnel car ils harmonisent les contacts sociaux. ’Cela permet de se libérer d’émotions polluantes pour soi et pour son rapport aux autres’. 

Comment appliquer les accords toltèques au quotidien ?

Avant toute chose, il est important de les connaître et de les comprendre. Il existe aussi des exercices qui permettent de les pratiquer. Pour expérimenter l’accord ’Ne faites pas de suppositions’, par exemple, la psychologue conseille d’identifier dans un premier temps le moment où nous faisons des suppositions. ’Par exemple, lorsque nous pensons ’’Il n’a pas dit bonjour, c’est qu’il me fait la gueule’’, la supposition va probablement générer des sentiments qui vont s’inviter à l’avenir dans cette relation alors qu’il ne s’agit que de supposition ’ indique la professionnelle. ’L’idée est de vider immédiatement cette supposition de son énergie en faisant tout de suite une deuxième supposition telle que ’’Il ne m’a pas dit bonjour. Peut-être que c’est parce qu’il ne m’a pas vue’’ ’. Pour elle, ’cela recadre’. ’Si je reste sur ma première supposition, je vais l’épouser telle une réalité et multiplier les suppositions’. 

Merci à Christine Magat, psychologue du travail et hypnothérapeute.

Sandrine Laure Dippa Mis à jour le 07/07/22 11:16

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Journal des Femmes Santé - Actualités et magazine santé

Journal des Femmes : Magazine féminin mode, beauté, déco, cuisine...

Source : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2814609-accords-tolteques-origine-4-5-principe-phrase/

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    • Les cinq accords toltèques, des clefs vers l’accomplissement intérieur – Par Laurette Duranel avec Anne-Laure Drouard-Chanel - RCF, le 01/03/2023 à 14:57 - Modifié le 07/03/2023 à 14:09
      On le trouve dans tous les rayons de développement personnel des librairies. ’Les quatre accords toltèques - La voie de la liberté personnelle’ est devenu un véritable best-seller partout dans le monde depuis sa publication en 1997. Écrit par Don Miguel Ruiz, un neurochirurgien mexicain devenu chamane, il est le livre de chevet de nombreuses personnes en quête d’accomplissement personnel et de bonheur. En quoi consistent ces accords toltèques, désormais au nombre de cinq ? Et comment les mobiliser dans nos vies ? L’essayiste Olivier Clerc, traducteur officiel de Miguel Ruiz, nous donne quelques pistes.

’Que ta parole soit impeccable’ est le premier des cinq accords toltèques. Crédit : Pexels/ Christina Morillo

’Que ta parole soit impeccable’ est le premier des cinq accords toltèques. Crédit : Pexels/ Christina Morillo

Les accords toltèques, un outil de développement personnel accessible à tous

C’est un héritage ancestral, que certains connaissaient déjà par d’autres livres mais qui pouvait sembler ’obscur pour la mentalité occidentale’. Miguel Ruiz, lui, est parvenu à ’distiller cette tradition et à en sortir quelque chose de simple, d’universel synthétisé en quatre accord’, explique Olivier Clerc. Des accords tellement universels qu’il n’y a pas besoin d’adhérer à une vision du monde pour adopter ce ’code de bonne conduite’. Chrétiens, musulmans, bouddhistes ou même athées peuvent l’appliquer selon l’essayiste. 

Le chamane mexicain est parti du principe que dès l’enfance, nous concluons des milliers ’d’accords’ concernant notre identité et la réalité dans laquelle nous vivons. Par exemple, si nos parents, nos professeurs nous disent : ’tu es bon en sport, mais mauvais en maths’, ce sont des croyances que nous allons intégrer comme vraies.

Mais cette conception de la vie et de soi peut conduire certains à se créer progressivement ’une vie cauchemardesque, où on va croire toute sorte de choses épouvantables sur nous-mêmes, qui vont nous limiter et nous empêcher le plein développement de cette nature spirituelle qui est en nous’, résume Olivier Clerc. 

Qu’est-ce que les accords toltèques ?

C’est donc pour briser tous ces ’accords’ qui nous enferment, que les accords toltèques peuvent être utiles. On signe alors avec soi-même une sorte de contrat avec quatre principes à essayer de mettre en place dans son quotidien. 

 Le premier des cinq accords toltèques dit : ’Que votre parole soit impeccable’. Cette parole, l’essayiste français spécialisé dans le développement personnel et la spiritualité, la compare à une épée. L’une comme l’autre peut aussi bien défendre et protéger le bien, que blesser, tuer et faire beaucoup de dégâts. ’Nous avons ce pouvoir de la parole, dit-il, c’est comme si quand je parle, je sème des graines dans mon interlocuteur.’ Des graines qui peuvent être bonnes ou mauvaises. D’où l’intérêt d’avoir une parole impeccable. Pour cela, il faut d’abord en prendre conscience et y faire attention jusqu’à cela devienne une habitude. 

On ne devient pas ’chevalier’ du jour au lendemain ! Atteindre une parfaite maîtrise de soi, de sa parole et de ses actes pour atteindre l’accomplissement personnel, n’est pas inné non plus. C’est un travail quotidien à faire, mais dont on voit les bénéfices au moins de quelques mois déjà, assure Olivier Clerc. 

*La liste de tous les accords toltèques est à découvrir dans un prochain article

Pour aller plus loin - Podcasts les plus écoutés - voir tout

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Annexe – Article Wikipédia sur les Toltèques

La culture toltèque est une culture mésoaméricaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacan au Mexique, au début de la période post-classique de la chronologie méso-américaine (entre 900 et 1200 de notre ère). Le terme Toltèques provient du nahuatl et désigne les « maîtres bâtisseurs ». Dans les légendes nahuatl, les Toltèques sont censés être à l’origine de toute civilisation (c’est pourquoi on les nomme artistes ou maîtres bâtisseurs). Les Aztèques, pour affirmer leur supériorité, se sont donc prétendus leurs descendants.

Les Toltèques ont pour origine un peuple nomade, dont sont également issus les Chichimèques. Ce peuple a d’ailleurs pillé Teotihuacan vers l’an 750 ; dans les décennies suivantes, il s’est sédentarisé sur le plateau central (dans la zone que recouvrent aujourd’hui les États mexicains de Tlaxcala, Hidalgo, Mexico, Morelos et Puebla). Leur capitale, Tula, a été conquise par les Chichimèques en 1168.

Leur religion paraît avoir été de type chamanique, ne nécessitant pas de lieux de culte permanents. Les dieux étaient cosmiques et représentaient le ciel, l’eau, la terre. Cependant leur monde religieux a généré la grande figure de Quetzalcoatl. Les Toltèques avaient mis en place un système de croyance dualiste. L’opposé de Quetzalcoatl était Tezcatlipoca, supposé avoir envoyé Quetzalcoatl en exil. Une autre tradition affirmait qu’il s’en était allé volontairement sur un radeau de serpents, promettant son retour prochain.

La culture plus tardive des Aztèques considérait les Toltèques comme leurs prédécesseurs sur le plan intellectuel et culturel et décrivait la culture toltèque émanant de Tollan (nom désignant Tula en nahuatl) comme représentant la quintessence de la civilisation : en effet en langue nahuatl le mot toltèque prenait le sens d’artisan. La tradition orale et pictographique aztèque a également décrit l’histoire de l’empire toltèque en donnant la liste de leurs dirigeants et en énumérant leurs exploits. Parmi les universitaires de notre époque, une question prête à débat, celle de savoir s’il faut accorder du crédit aux récits aztèques de l’histoire toltèque en tant que description d’événements historiques réels.

Bien que tous les chercheurs reconnaissent qu’il existe une grande part de mythologie dans le récit, certains affirment qu’à l’aide d’une méthode critique comparative, un certain niveau de vérité historique peut être extrait des sources, tandis que d’autres soutiennent que l’analyse des récits comme sources d’histoire réelle est futile et entrave l’accès à une véritable connaissance de la culture de Tula, dans l’état d’Hidalgo.

Une autre controverse à propos des Toltèques concerne la meilleure façon de comprendre les raisons des similitudes perçues dans l’architecture et l’iconographie entre le site archéologique de Tula et le site maya de Chichén Itzá - pour l’instant aucun consensus n’a émergé sur le degré ou le sens de l’influence entre les deux sites. Par ailleurs, les empereurs aztèques successifs sont issus d’une lignée toltèque.

Point de vue des Aztèques…. – Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tolt%C3%A8ques

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Annexe - Mayas, Toltèques, Aztèques... Qui étaient les peuples de la Méso-Amérique ? – Par Cyril Guinet - Publié le 19/10/2018 à 17h13 - Mis à jour le 08/08/2022 – Document ‘geo.fr’ Mexique

Illustration - Dans le monde préhispanique, l’homme est le créateur de l’ordre terrestre et il en est responsable. © Pixabay

Pourquoi est-il si difficile d’appréhender les sociétés préhispaniques ? Parce qu’on a trop longtemps cherché à analyser leur monde à partir du nôtre, explique Christian Duverger, archéologue et spécialiste de l’ancien Mexique. C’est pour cela qu’il nous reste encore tant à découvrir. Et à comprendre.

GEO Histoire : Mayas, Aztèques, Toltèques... On regroupe aujourd’hui ces civilisations sous l’appellation de peuples de la « Méso-Amérique ». Pourquoi ? De quoi s’agit-il ?

Christian Duverger : Le terme a été inventé par l’anthropologue allemand Paul Kirchhoff en 1943. La Méso-Amérique est un territoire qui s’étend du tropique du Cancer, au nord, jusqu’à l’isthme de Panama, au sud. Dans cette zone géographique cohabitaient des peuples qui s’exprimaient en nahuatl, en maya ou encore en otomi… Ils circulaient librement, sans contrainte de frontières, et partageaient une culture commune. Ils avaient, en effet, des pratiques sociales, religieuses et cultuelles identiques. Une des conditions de cette convivialité était que tout le monde parlait les langues les plus importantes de la Méso-Amérique. Il est illusoire de vouloir dresser une carte linguistique de cette région, parce qu’en un même endroit on utilisait plusieurs idiomes.

Quiz de culture générale : connaissez-vous la mythologie maya ?

Notre méconnaissance et notre incompréhension de ce monde viennent du XIXe siècle. Les premières études américanistes sérieuses sont postérieures à 1875. A cette époque, l’Europe se constituait en Etats-nations. Et les chercheurs ont voulu à tout prix transposer le modèle occidental à la Méso-Amérique. Dans une vision « balkanisée » du monde, ils ont défini un peuple en fonction d’un territoire et d’une langue.

Pour ajouter à la confusion, la réflexion sur ces sociétés anciennes s’est également confondue avec le commerce de l’art. Les marchands d’exotisme, à la suite de quelques scientifiques qui s’étaient déjà aventurés sur ce terrain, ont inventé la « mosaïque des cultures ». Pour eux, à chaque vallée correspondait une civilisation. Et comme on a une vallée tous les 50 kilomètres, on s’est retrouvé avec un catalogue de cultures fantaisistes : Tépanèques, Zapotèques, Mixtèques, Mazatèques... Alors que partout, chez les Mayas, les Aztèques ou les Toltèques, le nom importait peu. N’avait de sens, dans le monde préhispanique, que le nom de la ville que vous habitiez : si vous habitiez Cacaxtla, vous étiez un Cacaxteca, si vous viviez à Mexico, un Mexica.

Tous ces peuples étaient, à l’origine, des tribus nomades. Sait-on à quel moment elles se sont fixées, pour fonder les grandes cités-Etats ?

Il est difficile de répondre avec une grande précision à cette question. Avec prudence, je dirais que les tribus se sont sédentarisées vers 1500 ans avant notre ère. C’est-à-dire trois siècles avant l’apparition de l’écriture en Méso-Amérique. Les premiers glyphes connus à ce jour remontent à 1200 ans avant Jésus-Christ. Entre ces deux dates, on ne sait pas comment cela s’est passé. Y a-t-il des tentatives, des tâtonnements ? Rien ne nous permet de le savoir avec certitude. Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’auparavant il s’agissait de groupes nomades, moyennement nombreux pour des raisons logistiques : de 30 à 80 personnes, c’est-à-dire juste au-dessus du niveau familial. Au moment où apparaissent les premiers écrits, on s’aperçoit qu’ils étaient constitués en sociétés déjà très développées et hiérarchisées, avec des savoir-faire et des connaissances : ils savaient chasser, pêcher, et ils maîtrisaient l’agriculture.

Quatre-vingt-quinze pour cent des glyphes ont été déchiffrés. Que racontent les premières écritures ?

Chez les peuples précolombiens, l’écriture sert d’abord à rédiger le pacte « juridique » – pour utiliser un terme anachronique –, qui légitime la présence d’un clan sur un territoire. La prise de possession, pour ces anciens nomades, est essentielle. L’implantation se déroule toujours selon le même processus. Ils commençaient par creuser un trou dans la terre pour y déposer des offrandes, suivant une codification précise. Au-dessus de l’offrande, ils construisaient un « marqueur », c’est-à-dire une construction qui servait à rappeler leur arrivée à cet endroit aux générations futures.

Au départ, il s’agissait d’un tumulus, sur lequel serait ensuite érigée une pyramide. Celle-ci recevait des inscriptions disant, en substance : « Nous, peuple Untel, nous nous sommes installés à cet endroit, en telle année, et nous avons décidé de l’appeler ainsi. » Grâce à ces inscriptions, tout le monde connaissait l’histoire de la cité. Elles relatent également les récits légendaires, comme la création du monde. Enfin, on y trouve les acteurs de la fondation de la ville, des listes de souverains ou de rois-prêtres.

Comment les cités-Etats se sont-elles organisées ? Leurs structures sont-elles comparables à celles de l’Antiquité grecque ?

Il faut bien garder en tête que le monde préhispanique est unique. Les Méso-Américains ont quelque chose d’à la fois très beau et très particulier : ce sont des sédentaires qui n’ont pas oublié qu’ils ont été nomades. Et ils ont organisé leur société de façon à conserver un peu de nomadisme dans leur vie. On le constate en observant les plans de leurs villes : au centre, il y a toujours une pyramide, qui rappelle l’offrande faite aux dieux au moment de leur installation. Autour de celle-ci, s’organisent d’autres pyramides, des temples, des sanctuaires et des palais. Viennent ensuite les quartiers d’habitation. Ces derniers ne sont pas forcément proches les uns des autres. Contrairement à nos cités médiévales, où les maisons étaient agglutinées, les villes précolombiennes utilisaient beaucoup l’espace. Enfin, au-delà des quartiers résidentiels, les Méso-Américains conservaient un espace de nature à l’état sauvage. On y trouvait ni habitation ni culture. Quant aux champs, ils se situaient au-delà de ce no man’s land.

Le paysan aztèque devait marcher pendant une demi-heure pour se rendre à son champ – c’est le cas minimal qu’on puisse observer, le maximum étant une heure et demie. Obligé de traverser cette zone à l’état sauvage, l’homme – seuls les hommes travaillaient la terre, les femmes restaient au foyer pouvait chasser, faire de la cueillette et retrouver des pulsions de son passé migratoire. Cette persistance du nomadisme dans l’imaginaire des Méso- Américains se retrouve aussi dans leurs rites funéraires. Ils enterraient leurs morts avec de la boisson et de la nourriture. Ils croyaient en effet que le défunt avait besoin de provisions pour migrer jusqu’au pays des morts. Son voyage sous terre durait quatre ans. C’est un au-delà de nomades.

Maïs, avocat, pomme de terre, ou encore tomate (qui vient du mot nahuatl tomatl), courants sur nos tables aujourd’hui, n’ont pas seulement été cultivés, mais aussi élaborés par les Méso-Américains. Etaient-ils des maîtres en agriculture ?

Leur agriculture est, en tout cas, remarquable en ce sens que tout a été prévu pour éviter l’effort aux hommes. Le maïs, par exemple, la base de l’alimentation chez eux, demande un minimum de travail au paysan. Pour ensemencer sa milpa, son champ, le cultivateur précolombien fait un trou dans la terre avec un bâton. Il y jette la graine. Et c’est tout ! Ensuite, le maïs se débrouille. On ne le repique pas. On ne désherbe pas, puisque les mauvaises herbes ne dépassent pas 40 centimètres. On ne se baisse pas pour récolter, l’épi poussant à hauteur d’homme. Enfin, vous obtenez une productivité extraordinaire : pour un grain semé, vous récoltez 80 graines ! Or le maïs n’est pas un don de la nature, c’est le résultat d’un travail de sélection des plants, une construction « génétique », comme on dirait aujourd’hui, des Méso-Américains. Même chose pour la tomate qui a été travaillée pour obtenir, à partir de la même souche végétale, deux autres plantes.

La pomme de terre, qui n’existait pas à l’état naturel et qui a été obtenue en développant la partie radiculaire de cette solanacée. Le tabac : ils ont modifié la plante pour qu’elle produise des feuilles pouvant être séchées et fumées.

Le cacao occupait aussi une place particulière dans leur société. Pourquoi ?

Selon leurs légendes, le cacao était un don des dieux. Dans certaines traditions, Quetzacóatl, le « serpent à plumes », a enseigné aux femmes comment moudre les fèves. Contrairement aux populations amazoniennes qui mangent le cacao à l’état de fruit – le cupuaçu, c’est délicieux –, les Méso-Américains attendaient que la gousse mûrisse pour récolter les fèves. C’était une boisson de luxe, réservée aux classes dirigeantes. Le cacaoyer pousse en effet dans les terres basses, et l’importer jusque dans les terres hautes, comme à Mexico (2 200 mètres), stocker les fèves, les traiter, était assez onéreux. Les Aztèques l’appelaient xocoatl (« eau amère »). Il était consommé sans sucre. On y rajoutait du piment, pour obtenir une boisson exclusivement virile, censée être aphrodisiaque. Les fèves, qui se conservaient longtemps, servaient également de monnaie.

Sacrifices humains, rituels sanglants, polygamie, bien des aspects de la société précolombienne ont choqué les conquistadors du XVIe siècle. Aujourd’hui, les travaux des archéologues permettent-ils de mieux comprendre ces pratiques ?

Oui, mais le malentendu risque de durer encore longtemps, parce que le monde méso-américain est un contre-modèle du nôtre. Dans le modèle occidental, vous avez une cosmogonie de nature divine et transcendantale. La question de la création du monde a été résolue assez simplement : c’est un dieu – quelquefois, ils s’y sont mis à plusieurs – qui a créé l’univers. Le travail de l’homme consiste à chercher à comprendre ce monde qui s’impose à lui et dont il n’est pas en mesure de changer les règles. Dans le monde préhispanique, l’homme est le créateur de l’ordre terrestre et il en est le responsable. Tous les jours, il doit accomplir un certain nombre d’actions pour sauvegarder l’univers. D’où une série de rites, d’obligations cérémonielles, parmi lesquelles se trouve le sacrifice humain.

Il y a d’autres différences majeures. Prenons le temps : l’Ancien Monde a établi son calendrier en fonction de la création divine. Le calcul des jours se base sur des observations astronomiques liées au mouvement du soleil. Dans le monde méso-américain, l’homme crée ses propres rythmes calendaires : leur cycle de 260 jours, par exemple. Tout le monde a cherché à quelle planète cela pouvait correspondre. Or c’est une approximation du temps de la gestation humaine. Il n’y a pas d’astronomie ici, tant pis pour le mythe romantique. Les Méso-Américains se contrefichent du mouvement des étoiles, pour la bonne raison que ce sont eux qui font marcher les étoiles.

Autre exemple d’incompréhension : la polygamie. On ne peut pas la réduire, chez eux, au plaisir masculin. La femme, dans la société méso-américaine, est liée au territoire. Elle représente la maison, qui s’inscrit dans un quartier, puis dans une cité, laquelle appartient finalement à une géographie cosmique. Selon la logique de ces peuples, un chef ne peut pas revendiquer l’autorité sur un territoire s’il n’est pas marié à une femme de ce territoire. Moctezuma, le souverain de Mexico, avait 150 épouses afin de pouvoir régner sur tout l’Empire aztèque. Il y a eu énormément de malentendus, parce que, objectivement, c’est compliqué. Pour chaque détail, pour chaque élément, les chercheurs doivent, à chaque fois, se poser la question : n’est-on pas en train, en faisant telle ou telle interprétation, de plaquer une idée européenne ?

L’histoire est souvent racontée par les vainqueurs. Les conquistadors du XVIe siècle, et les religieux qui les ont suivis pour évangéliser les populations, n’ont-ils pas présenté ces peuples comme des barbares pour justifier leur conquête ?

Pour répondre à cette question, il faut bien comprendre qui est le vainqueur des Aztèques. Après quinze années passées dans les Antilles, Hernán Cortés a constaté le désastre de la présence espagnole. Il ne souhaitait pas laisser le scénario de destruction et d’esclavagisme se répéter au Mexique. Puisque, de toute façon, ces peuples se sont rencontrés, pensait-il, il fallait qu’ils cohabitent. Son grand projet, c’était le métissage. Lui-même liera son destin à une femme nahua, la Malinche, qui lui donnera un fils. Après s’être rendu maître de Mexico, se méfiant de l’Eglise catholique, Cortés a fait venir des missionnaires franciscains, un ordre qui prône une vie simple, la pauvreté et la fraternité.

Au Mexique, il leur a demandé de convertir les Indiens sans les déposséder de leur identité. Le baptême dans la foi catholique devait les sauver de l’esclavage, sans les empêcher de vivre selon leurs traditions, à l’exception des sacrifices humains. Ces franciscains se sont intégrés aux populations indigènes et ont appris leurs langues. Ils ont recueilli des renseignements sur la religion, les pratiques sociales, la politique, les rituels... Est-ce une source fiable ? Absolument ! Dans la mesure où l’objectif de Cortés et des franciscains était de constituer un corpus historique national de façon à rendre, à terme, le Mexique indépendant. Car Cortés était un indépendantiste. Le Mexique que nous connaissons aujourd’hui est le produit de la vision qu’il a eue il y a 500 ans.

Reste-t-il des « cités perdues » à découvrir ? Quels mystères les archéologues peuvent-ils encore espérer lever ?

Depuis l’an 2000, il n’y a plus, au Mexique, de politique officielle en faveur de l’archéologie. Le pays n’a plus d’intérêt majeur pour cette partie de son histoire. Ce n’est pas très grave. Car, entre-temps, les méthodes de fouilles ont évolué. Elles sont moins destructives et permettent de récupérer davantage d’informations. L’état d’esprit des chercheurs a également beaucoup changé. Autrefois, ils avaient tendance à interpréter leurs découvertes à travers des prismes idéologiques qui allaient du marxisme à la morale judéo-chrétienne, en passant par des systèmes de pensée nord-américains comme le « développementalisme », décrivant une sorte de progression de l’humanité vers la complexité. Ces lectures orientées étaient la contrepartie de l’engagement des politiques. Aujourd’hui, on constate une bascule vers le camp des scientifiques, des chercheurs et des universitaires. Les archéologues reviennent à de nouvelles explications et à une réévaluation de ce qui a été dit dans le passé. En ce sens, il y a beaucoup de choses à faire. Cela ne passera pas par l’ouverture de grands chantiers de fouilles, mais par une nouvelle étude des documents, des objets et des échantillons qui sont dans des tiroirs.

Il existe plusieurs hypothèses pour expliquer la disparition des Mayas. Saura-t-on un jour ce qui a provoqué l’effondrement de leur civilisation ?

Mais les Mayas n’ont pas disparu ! D’une part, plus de 6 millions de Mayas vivent aujourd’hui dans le sud du Mexique et en Amérique centrale (au Guatemala, au Belize, avec de petites minorités au Honduras et au Salvador). Certains sont plutôt assez intégrés dans les cultures modernes des pays dans lesquels ils résident, d’autres continuent à mener une vie plus traditionnelle et se différencient, notamment en utilisant le maya comme langue principale. D’autre part, entre 7 et 8 millions de locuteurs parlent encore la langue des Aztèques. Des émissions de radio en nahuatl sont diffusées jusqu’aux Etats-Unis ! Il en existe même en otomi, la langue d’un groupe du Mexique central, pourtant extrêmement difficile à parler. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il y a beaucoup plus d’Indiens qui parlent aujourd’hui leur langue ancestrale qu’il n’y en avait à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La globalisation récente, non plus, n’a pas provoqué la disparition de ces mondes amérindiens. Les travailleurs d’origine indigène qui ont immigré aux Etats-Unis ont eu à coeur de garder leurs racines et de faire vivre leurs traditions. Pour terminer sur une note plus personnelle, je dirais que je considère que le Mexique est un pays plus indigène qu’occidental. C’est pour cela qu’il y a si peu de gens qui le comprennent.

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Article paru dans le magazine GEO Histoire n° 40 (Mayas, Toltèques, Aztèques), août - septembre 2018.

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