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"Arts martiaux internes Le Chi Gong chinois (Qi Gong 气功 ou 氣功) des huit trigrammes" par Jacques Hallard

lundi 13 août 2018, par Hallard Jacques



ISIAS Créations artistiques
Arts martiaux internes Le Chi Gong chinois (Qi Gong 气功 ou 氣功) des huit trigrammes (八卦, pīnyīn : bā guà)
{{}}内部武术赤 中国气功 的八卦
ISIAS Artistic Creations
Internal Martial Arts Chi Gong (Qi Gong) of the 8 trigrams

ISIAS künstlerische Kreationen
Innere Kampfkünste Chi Gong (Qi Gong) der 8 Trigramme

Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 13/08/2018

Avant-propos - Les quatre peintures reproduites ci-après sont inspirées de la représentation des huit trigrammes qui font référence aux pratiques d’un art martial d’origine chinoise : le Chi Gong ou Qi Gong. Dans la culture chinoise, un trigramme est une figure de divination ( (guà)) formée par la superposition de trois lignes (pleines ou brisées). Voir la construction progressive des trigrammes. Les huit trigrammes forment le Bāguà. Ce dernier terme désigne un concept philosophique essentiel de la Chine ancienne qui est utilisé dans le Taoïsme et le Yi Jing, mais également dans d’autres domaines de la culture chinoise tels que le fengshui, les arts martiaux en général, ou encore dans la navigation. Le contexte et les significations symboliques sont explicitées dans l’introduction ci-dessous et plus de détails ont été réunis : ils figurent dans le sommaire qui suit.

PLAN Peintures représentant les 8 trigrammes {{}}Inroduction Sommaire Auteur


Peintures au pinceau chinois représentant les 8 trigrammes

C :\Users\Jacques\Documents\Photo peintures et autres 22 mai 2018\DCIM\100OLYMP\P1010073 (2).JPG

Peinture représentant le Ciel

Trigramme qián du Yi Jing{{}}qián et la Terre

Trigramme kūn du Yi Jing{{}}kūn

C :\Users\Jacques\Documents\Photo peintures et autres 22 mai 2018\DCIM\100OLYMP\P1010071 (4).JPG

Peinture représentant l’Eau (une cascade)

Trigramme kǎn du Yi Jing{{}}kǎn et le Feu (incendie de forêt)

Trigramme lí du Yi Jing{{}}

C :\Users\Jacques\Documents\Photo peintures et autres 22 mai 2018\DCIM\100OLYMP\P1010069 (3).JPG

Peinture représentant le Tonnerre (ou la foudre)

Trigramme zhèn du Yi Jingzhèn et le Vent

Trigramme xùn du Yi Jing{{}}xùn

C :\Users\Jacques\Documents\Photo peintures et autres 22 mai 2018\DCIM\100OLYMP\P1010066 (3).JPG

Peinture représentant la Montagne

Trigramme gèn du Yi Jing{{}}gèn et le Lac (ou le marais)

Trigramme duì du Yi Jing{{}}duì

Travaux réalisés sous l’égide de l’Association Mollégès Group’Art 13940 2017-2018 - Activité : Cours de peinture au pinceau chinois - Maître : F.T. – Apprenti : Jacques Hallard.

PLAN Inroduction Sommaire Auteur


Introduction

Les quatre reproductions présentées ci-dessus ont été réalisées avec les techniques manuelles du pinceau chinois et elles se rapportent à des pratiques d’arts martiaux dits ‘internes’ : le ‘Qi Gong’.

Une quinzaine de documents sélectionnés figurent dans le sommaire ci-après et donnent une idée des divers aspects, notamment du Qi Gpng, en Chine, dans le monde asiatique et au-delà, de ses racines historiques, de la symbolique et de la philosophie qui lui sont attachées, ainsi que la nature des diverses pratiques, au plan individuel et social et des usages thérapeutiques du ‘Qi Gong’, mais aussi du ‘Taï Chi Chuan’, dans le cadre de la médecine traditionnelle chinoise, toujours active de nos jours.

Les éléments rapportés à la suite sont une porte d’entrée pour la découverte de la culture chinoise, notamment avec des descriptions des huit trigrammes, de la présentation du Yi King, du Tao et du Pa Kua ou Ba Gua. Un petit lexique final permet de se familiariser avec des termes de la pensée chinoise traditionnelle.

On peut également se tourner vers un dossier paru sur ISIAS Arts martiaux internes :
Initiation aux pratiques du Chi-Gong et du Taï-chi-Chuan ainsi qu’à la philosophiechinoise à partager en famille, entre amis et entre voisins
Jacques Hallard, Ing. CNAM et Laure Roux Lodreulamo – Site ISIAS – 28/08/2017

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Sommaire

1. Divers aspects du Qi Gong et illustrations pour se familiariser avec cette pratique d’origine chinoise

2. Petite sélection de vidéos montrant la diversité des pratiques du Qi Gong

3. Introduction à la définition duqi gong d’après Wikipédia

4. Le qigong chinois -Enjeux économiques et trans-nationalisation des réseaux, pratiques et croyances Auteure Évelyne Micollier

5. La Médecine Traditionnelle Chinoise - Une voie naturelle vieille de 3000 ans vers la guérison et le bien être… Le Qi Gong & le Tai Chi

6. Qi gong et médecine chinoise à l’hôpital la Pitiè-Salpétrière, Paris. Professeur Alain Baumelou néphrologue - Vidéo

7. Historique du Qi Gong selon un document de ‘medecinechinoise-cmc’ - Ecrit par Thierry Lautard 29 juin 2016

8. ‘Livre des Mutations’ ou ‘Livre des Transformations’ Yi Jing

Table des matières– Yi King, est la source d’une représentation des huit trigrammes – Extrait d’un document Wengu Tartarie.

9. Le concept de Tao dans la culture chinoise d’après Wikipédia

10. Le tao (ou dao) est un terme de philosophie chinoise (également en coréen).

11. Tao-Yin-Yang-Trigrammes - Trigrammes mode d’emploi

12. Explication des Trigrammes du Tao - Vidéo

13. Les grands fondements de la Médecine traditionnelle Chinoise (MTC) - association QIAOLIANG

14. Le Pa Kua – D’après « Le Qi Gong avec Guy et Eliza » 

15. Petit lexique des termes chinois concernant le Tai Chi Chuan, les Qi Gong, les arts martiaux et énergétiques, et la pensée chinoise traditionnelle. 18 février 2016 Christian Renard

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1.
Divers aspects du Qi Gong et illustrations pour se familiariser avec cette pratique d’origine chinoise

Photo : Le Qigong est originaire de Chine et il a une longue histoire dans l’Empire du Milieu. 气功发源于中国,气功在中国有悠久的历史 2017-8 - Source : https://gpic.qpic.cn/gbar_pic/PjrNbRuOa98Xjgb3BiaVicKAA5kp3osbr3NbkzONeW78D2mWBEP3qYgKajkCPZ3pPt/1000

Pourquoi la Chine s’appelle l’Empire du Milieu ? Par CNEWS - Mis à jour le 06/11/2013 à 07:42 Publié le 06/11/2013 à 07:00 - Reproduction - Le drapeau chinois.[ARCHIVES AFP]

La Chine est souvent appelée l’Empire du Milieu (中國 ou en chinois simplifié 中国)par les géographes et les historiens. Cette dénomination est née au VIII e siècle av. J.-C. sous l’ère de la dynastie Zhou. Celle-ci est la plus longue de l’histoire du pays, qui s’étale sur huit siècles, allant de -1045 à -256 av. J.-C. Les Chinois appelaient alors leurs contrées « Zhongguo », littéralement « le royaume du milieu ». A l’époque, les dirigeants utilisaient ce terme car ils se considéraient comme le centre de la civilisation. Plus tard, toujours sous cette dynastie, c’est après une série de batailles et de luttes intestines que plusieurs royaumes du centre du pays basés sur le fleuve Jaune, Huang He, revendiqueront leur légitimité comme étant les Etats du milieu, le centre du pouvoir. Source : http://www.cnews.fr/culture/2013-11-06/pourquoi-la-chine-sappelle-lempire-du-milieu-600491

Photo : 3.500 personnes faisant une démonstration de Qigong dans la province du Hebei - 河北3500人同时展示中国气功 - Autres photos – « La monographie de la médecine chinoise », de Huang Di Nei Jing, décrit les méthodes culturelles « Classique interne de l’empereur jaune » : « soulever le ciel et la terre, saisir le yin et le yang, respirer avec les bons esprits, être indépendant et conserver ses forces musculaires si la musculature est puissante » et « rassembler et réunir tous les bons esprits et toutes les pensées », selon la technique enseignée par Lao Tzu. 中医专著《黄帝内经》记载“提挈天地,把握阴阳,呼吸精气,独立守神,肌肉若一”、“积精全神”、“精神不散”等修炼方法。《老子》中提到“或嘘或吹”的吐纳功法 – Source : https://buluo.qq.com/p/detail.html?bid=284095&pid=8348655-1502650652

Selon Wikipédia : « Le Huangdi Nei Jing (黄帝内经) ou Classique interne de l’empereur Jaune est le plus ancien ouvrage de médecine chinoise traditionnelle. Il se divise en deux parties : le Su Wen et le Ling Shu. Tous les aspects de la médecine y sont abordés, avec leur traitement, et plus particulièrement le traitement par acupuncture. Il y est fait allusion à l’usage de poinçons de pierre qui auraient pu être utilisés avant l’apparition des aiguilles en métal : « Mon désir est […] qu’on ne se serve plus des antiques poinçons de pierre ». Cette méthode était appelée bian jiu1… » Article à lire sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Huangdi_Nei_Jing

Le Qi Gong come discipline sportive et de santé

Photo 1 - 以体育运动来讲,中国人很早就认识到肢体与气息的调节对于改善人身体健康状况的功效,我国第一部医书《黄帝内经》即记载了人们运用导引之法祛除疾患的行为,在以后各朝各代的养生专著中,基本都包含以导引吐纳为主的气功内容。- En ce qui concerne les sports, les Chinois se sont rendu compte depuis longtemps que l’ajustement des membres et de la respiration est efficace pour améliorer la santé physique des personnes. Le premier livre médical en Chine, ’Huang di Nei Jing’, relate l’utilisation des conseils pour éliminer les maladies. Dans les monographies ultérieures de diverses générations, le contenu du qigong a été principalement guidé par l’évacuation qui y était essentiellement incluse.

中国健身气功协会 - Association chinoise de Qigong de la santé -明确的养生旨向 中国人自古就有贵生的思想,涉及饮食、医药、运动等多种方法。- Définir l’objectif clair d’une bonne santé : depuis les temps anciens, les Chinois ont conservé l’idée d’une pratique bénéfique et noble qui implique à la fois l’alimentation, la médecine et le sport.

Photo 2 –正如有学者指出:“我国的气功学术,从萌芽起就与人类跟疾病所做的斗争紧密联系着。在医学领域,气功经过长期的养生与防治疾病的实践,吸取诸家之长,不断发展和积累经验,到隋代堪称为中医的一门分支科学”,与其他助益于人体健康的运动形式相比较,气功的养生旨向更加明确并且清晰,并且已然成为一门运动医学学科。- Comme certains chercheurs l’ont souligné : « Les universitaires du qigong dans notre pays sont étroitement concernés par certaines pathologies affectant les êtres humains » Dans le domaine de la médecine, le qigong a proposé des soins de santé appliqués sur le long terme. Et pour accumuler de l’expérience, le Qi Gong a été considéré comme une branche de la science sous la dynastie Sui ». Comparé à d’autres formes d’exercice bénéfiques pour la santé humaine, le Qigong est plus évident et il est devenu une discipline de médecine du sport. Source : http://www.sohu.com/a/190407157_808572

Rappel - La dynastie Sui (chinois : 隋朝 ; pinyin : Suí cháo) (581-6181), selon Wikipédia, « elle succède aux dynasties du Nord et du Sud et précède la dynastie Tang, en Chine. La dynastie Sui est une dynastie pivot dans l’histoire de la Chine dans la mesure où elle met fin à quatre siècles de division, et impose par ses réformes et ses grands travaux une unité qui sera à partir d’elle vue comme naturelle ».

« La dynastie Sui est fondée par Yang Jian, le puissant général semi-barbare des Zhou du Nord. Devenant dès lors l’empereur Wendi des Sui, il soumet la Chine du sud, puis impose comme capitale Daxing (大興, plus tard renommée Chang’an, actuelle Xi’an). En dépit de sa faible durée de vie, cette dynastie se caractérise par l’importante réunification du Nord et du Sud, par les immenses tâches de construction du Grand Canal et de reconstruction-expansion de la Grande Muraille de Chine. Les empereurs Wendi et Yangdi formulent de nombreuses et importantes réformes : le système de répartition égale des terres agricoles, dans le but de réduire le fossé riches/pauvres et aboutissant à l’augmentation de la production agricole ; le pouvoir de gouvernance est centralisé et le système des Trois départements et six ministères est officiellement institué ; les pièces de monnaie sont standardisées pour tout l’Empire ; la défense des marges est améliorée, et la Grande Muraille est étendue. Le bouddhisme se diffuse avec le soutien du gouvernement ; cette facilité nouvelle des échanges et cette diffusion d’une religion et d’usages communs est un pas majeur dans le travail artificiel d’unification de la multitude de peuples et de cultures alors présents en Chine ».

« Cette dynastie fut souvent comparée à la dynastie Qin du fait de leurs brèves durées de vie, de leur sévérité excessive, et de leurs accomplissements décisifs. Les premières insurrections furent considérées comme étant la conséquence des demandes tyranniques du gouvernement envers son peuple, qui porta le poids d’énormes taxes et travaux obligatoires. Les ressources humaines furent surexploitées par les excès Sui, notamment dans leur impétueux engagement dans de gigantesques travaux tels que le Grand Canal -un monumental exploit d’ingénierie- et dans d’autres projets de construction (reconstruction de la Grande Muraille et plusieurs palais gigantesques). Affaiblie et discréditée par les coûteuses et désastreuses campagnes militaires contre Goguryeo du début du VIIe siècle, ayant épuisé le peuple, répandu l’insatisfaction, et entraîné la mort de tant de paysans conscrits, la dynastie s’effondre finalement dans une combinaison de révoltes populaires, de trahisons, et d’assassinats ( 611-618)… » Article complet sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Sui

Une reconversion à travers la pratique du Qi Gong

Photo - 他曾经是一名乡党委书记,长期的基层工作,繁重的压力使他羸弱多病,曾一度卧病在床。后来,他下决心练习太极拳和健身气功,不但让自己重获健康,而且带动周围很多人练上了健身气功。如今,“练功生活化”已成为他身体力行的健身理念,弘扬祖国的健身气功养生文化成为他的使命。他,就是宁波市健身气功协会副秘书长方德定。Auparavant, il (Fang Deding) était secrétaire du comité du parti du canton : il avait un travail de longue haleine au niveau de la base, ce qui le rendait faible et malade, souvent alité. Plus tard, il a décidé de pratiquer le Tai Chi et le Qigong de santé : non seulement il a retrouvé une bonne santé, mais il a aussi amené beaucoup de gens autour de lui à pratiquer le Qigong. Aujourd’hui, la « pratique orientée vers la vie » est devenue le concept de remise en forme qu’il a suivi, et la poursuite de la culture de santé du qigong est devenue sa mission. Il est le secrétaire général adjoint de l’association de Qigong de santé de Ningbo. Source : http://www.kaixian.tv/gd/2018/0511/50392.html

D’après Wikipédia, « Ningbo (chinois simplifié : 宁波 ; chinois traditionnel : 寧波 ; pinyin : Níngbō, parfois transcrit Ningpo ou Ning Po, en ancien portugais Liampo) est une ville portuaire située au nord-est de la province du Zhejiang en Chine. Elle a le statut de ville sous-provinciale. Situé au sud de la baie de Hangzhou, le port donne sur la mer de Chine orientale. La population atteint 7,6 millions d’habitants en 2010, dont 68,3 % vivent en ville2. Ningbo est le centre économique de la province de Zhejiang et attire un nombre considérable de travailleurs migrants des autres provinces chinoises, principalement du Dongbei, du Sichuan et de l’Anhui. Un pont trans-océanique reliant Ningbo à Shanghaï et enjambant la baie de Hangzhou a été mis en service en mai 20083 (les camions y sont interdits pour le moment). Il s’agit du deuxième plus long pont du monde (36 km), le premier étant celui du lac Pontchartrain en Louisiane. Ce pont permet de réduire de moitié le temps de trajet entre les deux capitales économiques, évitant le détour par la ville de Hangzhou. Le maire de Shanghaï, Chen Liangyu, qui appartient au bureau politique du comité central du parti, y est né. Ningbo est le siège d’une préfecture de 9 397 km2. On y parle le dialecte de Ningbo du groupe des dialectes de Taihu du wu… » Article complet sur le site suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ningbo

L’essor des arts martiaux à travers le mondeHaut du formulaire

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Historiquement, le « Kung Fu », unique et originaire de Chine pour les soins de santé et les traitements médicaux, a contribué au développement de la médecine et du sport dans le monde. En 1779, le missionnaire français J.M. Amiot, dans ses mémoires sur ’Le Kung Fu à propos du taoïsme’, introduisit l’ancien qi-gong chinois et joua un rôle exemplaire dans l’essor de la gymnastique suédoise. À la fin du 19ème siècle, le docteur britannique J.Dudgeon a écrit un livre intitulé « Kung Fu, ou Gymnastique médicale », présentant en détail le qigong traditionnel chinois et le Ba Duanjin, qui a attiré l’attention de la communauté médicale occidentale. -在历史上,中国独特的保健和治疗的“功夫”曾经对世界医学和体育的发展作出过贡献。1779年 ,法国传教士J.M. Amiot在一篇《关于道士的功夫》的回忆录中,介绍了我国古代的坐功,对后来瑞典体操的兴起具有示范作用。十九世纪末,英医J.Dudgeon著《功夫,或医疗体操》一书,详细介绍我国传统气功及八段锦等,引起了西方医学界的重视。

Musique typique chinoise - On peut écouter une vidéo 1:23:48 « Trois divertissements chinois de J-M Amiot  » - Ensemble Le Baroque Nomade, dirigé par Jean-Christophe Frisch - Concert du 14 avril 2015

Photo - 让气功走向世界- 广州一康医疗Yikang Medical Equipment 广州医疗|康复 ... 广州一康医疗Yikang Medical Equipment 广州医疗 第六:学术交流国际化:在国内举办面向世界的国际气功培训和研究中心,接受世界各国人士来华学习和考察气功,交流学术经验,同事也在国内举办国际气功研讨会,交流 中国 ... – Le Qigong se diffuse dans le monde - Guangzhou Medical Yikang médicale Yikang Medical Equipment - L’internationalisation des échanges académiques : Le Centre international de formation et de recherche sur le Qigong se réunit dans le pays et des gens du monde entier viennent en Chine pour étudier et découvrir le Qigong afin d’échanger leurs expériences académiques…

为了做到上述六点,国内气功界人士应加强团队协作,加强气功的科学研究和对气功遗产的整理提高,并建议中央有关部门如卫生部中医司、中医研究院、中华全国中医学会等加强对气功研究和推广的统一领导。可以预期,随着我国的对外开放政策的进一步贯彻和气功学术的进一步繁荣,我国气功走向世界这一目标必将实现,中华民族的健身瑰宝将造福于人类,为增进人类的健康服务。- La communauté Qigong devrait renforcer le travail d’équipe, renforcer la recherche scientifique sur le qigong, améliorer l’héritage du qigong et recommander le renforcement des départements concernés du gouvernement central tels que le département de médecine chinoise du ministère de la Santé, l’Institut de médecine traditionnelle chinoise et l’Association panchinoise de médecine traditionnelle chinoise. Vers un leadership unifié dans la recherche et la promotion du Qigong. Avec la poursuite de la politique d’ouverture de la Chine et la plus grande prospérité des universitaires qigong, l’objectif du qigong chinois dans le monde sera certainement atteint : les trésors de la nation chinoise profiteront à l’humanité et serviront la santé humaine. Haut du formulaire

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Source : http://www.yikangshiye.com/index.php/model-view-id-329.html?l=ch

Les avantages du Qigong pour la santé - Site d’origine de l’article de 2017-05-06 10:05 - Photo 

Ces dernières années, avec la diffusion généralisée du qigong, la pratique de millions de personnes a confirmé le résumé des prédécesseurs sur la prévention et le traitement par le qigong. Voici quelques-uns des avantages pour la santé de la pratique du qigong ...
Voici quelques-uns des avantages pour la santé du Qigong.

Les soins de santé préventifs

Le ’Classique interne de l’Empereur Jaune’ a dit : ’Avec une bonne mémoire, le mal ne peut pas survenir’ ; ’à l’intérieur de l’esprit, la sécurité envers les maladies n’a jamais existé’. Cela montre que la pratique du qigong a pour effet de prévenir les maladies et de renforcer la santé. La recherche moderne a prouvé que la pratique du qigong a des effets évidents en éliminant la fatigue psychosomatique, en rétablissant la force physique, en augmentant l’efficacité au travail, en renforçant l’immunité et en prévenant les maladies d’une manière générle. Avec le développement de la société, le rythme quotidien de la vie quotidienne des gens deviennent de plus en plus agités et le degré de stress psychologique augmente également. Le stress psychologique à long terme réduit le système immunitaire du corps, causant un dysfonctionnement physiologique du corps, conduisant à une maladie fonctionnelle ou même organique.

Par conséquent, apprendre à se détendre à partir un rythme stressant est essentiel pour la forme physique et la prévention des maladies. L’exercice du Qigong peut effectivement jouer ce rôle. La pratique a prouvé que les personnes qui pratiquent depuis longtemps ne sont pas sujettes à la fatigue, et qu’elles se sentent toujours énergiques et souffrent rarement de rhumes et d’autres maladies.

练气功对健康的益处 - 本站原创 2017-05-06 10:05 - 近年来随着气功的广泛传播,数百万人的练功实践进一步证实前人对气功防病与治病作用的总结概括。下面介绍一下练气功对健康的益处…… “有病治病,无病强身”,这是前人对气功作用的总结概括。近年来随着气功的广泛传播,数百万人的练功实践进一步证实前人对气功防病与治病作用的总结概括。下面介绍一下练气功对健康的益处。

预防保健 - 《黄帝内经》讲:“正气内存,邪不可干”,“精神内守,病安从来”。这表明练气功具有预防疾病、保健强身的作用。现代研究证明,练气功具有明显的消除心身疲劳,恢复体力和精力,提高工作效率,增强机体免疫力,预防疾病等作用。随着社会的发展,人们日常生活节奏越来越快,心理紧张程度也随之越来越高。长期的心理紧张会降低机体的免疫力,引起机体生理功能失调,导致功能性甚至器质性病变。 因此,善于在紧张的节奏中学会适时地松弛,对健身和防病都是非常必要的。气功锻炼恰好能有效地起到这个作用。实践证明,长期练功的人不容易疲劳,平时总感到精力充沛,很少患感冒等病。

Source : http://m.zhengjia.com/yundongyangsheng/qigongyangsheng/46792.shtml

Le moyen d’améliorer la vitalité et la santé - Loi sur les soins de santé 2017-04-26 19:45 – Photo de pratiquants du Qi Gong

Renforcer la forme physique est la première étape de la culture de la vitalité de Wudang, et c’est aussi la méthode de départ du Wudang Qigong. La méthode d’exercice est simple et pratique, en apprenant, la pratique sera efficace. Il peut être pratiqué par une seulepersonne ou pratiqué avec d’autres, peu importe à quelle heure ou à quel endroit, vous pouvez pratiquer s’il y a suffisamment de temps pour pratiquer et recommencer à nouveau : vous pouvez choisir une partie ou une autre dans votre pratique.
Tant que nous pouvons combiner notre corps, notre esprit et notre cœur dans un environnement calme et dans une atmosphère de Mu, et faire de l’exercice avec précaution, nous pouvons pratiquer le Qigong et promouvoir notre santé physique.

养生气功功法 武当养生气功的强身健体功 - 养生气功功法 2017-04-26 19:45 -

强身健体功是武当养生气功的第一步功法,也是武当气功的入门功法。该功法简单方便,一学就会,一练就见效,有病治病,无病强身。可以一个人练,也可以和别人一起练,不论什么时间,不论什么地方都可以练,有充裕的时间可以全套练、多练,时间紧促可以拣一部分练,或者单练一节。 只要能在安静的环境中、和穆的气氛中,把身、心、息结合起来,认真锻炼,就能把气功练好,增进身体的健康。

Source : http://m.zhengjia.com/yundongyangsheng/qigongyangsheng/24915.shtml

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2.
Petite sélection de vidéos montrant la diversité des pratiques du Qi Gong

Maître Ke wen, les 20 mouvements essentiels du Qi Gong - Vidéo 11:40 ajoutée le 6 janvier 2017 - Maître Ke Wen présente quelques postures pour débuter les 20 mouvements essentiels du Qi Gong. Pour plus d’informations visitez le site web http://tempsducorps.org/ - Source : https://www.youtube.com/watch?v=DQK67MHMHoc

Démonstration de Qi Gong par Maître Ke Wen et l’équipe des Temps du Corps pour ’C’est au programme’ – Vidéo 3:01 ajoutée le 29 juin 2017 - Extrait de l’émission ’C’est au programme’ du 27 juin 2017 sur France 2. Invités par Christelle Ballestrero, Maître Ke Wen et son équipe des Temps du Corps ont réalisé une démonstration de Qi Gong. Pour revoir en replay l’intégralité du programme cliquez sur le lien suivant : https://www.france.tv/france-2/c-est-...

https://yt3.ggpht.com/a-/AJLlDp1d0yVoJrF7uKd4dOeQ3R0gMvDlc932_RCMIQ=s88-mo-c-c0xffffffff-rj-k-noLes Temps du Corps

Source : https://www.youtube.com/watch?v=Eh6FHj-5vLc

Qi Gong pour s’assouplir : Etirements dynamiques (séniors) – Vidéo 2:07:05 ajoutée le 6 mars 2017 - Le Qi Gong pour s’assouplir est une méthode complète de bien-être agissant sur le corps, l’énergie et le mental … - Série Séniors ! – Source : https://www.youtube.com/watch?v=G1z-8bSp8dI

Cours de qi gong pour débutants - David Maréchal – Vidéo 22:44 ajoutée le 18 décembre 2016 - Envie de pratiquer ? Cliquez vite ici : https://vitalite-energie-longevite.kn... – Source : https://www.youtube.com/watch?v=Vi607B_6WIo

On peut également visionner une pratique individuelle commentée sur Wu Dang Qi GongLes mouvements - YouTube  47:38 https://www.youtube.com/watch?v=ZSS-z0gc0tY - 30 nov. 2016 - Ajouté par Sylvie Harvey – Source : https://www.youtube.com/watch?v=ZSS-z0gc0tY

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3.
Intoduction à la définition du qi gong d’après Wikipédia

« Le qi gong, qigong, chi gong ou chi kung (chinois simplifié : 气功 ; chinois traditionnel : 氣功 ; pinyin : qìgōng ; Wade : ch’igong¹) est une gymnastique traditionnelle chinoise et une science de la respiration qui est fondée sur la connaissance et la maîtrise du souffle et qui associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration1. Le terme signifie littéralement « réalisation ou accomplissement (gong) relatif au qi », ou « maîtrise du souffle ». La transcription habituelle en Français du caractère 氣 par ’énergie’ est erronée car l’énergie se traduit par 能量 en Chinois2 (voir page au sujet de l’origine de ces caractères dans le ’Wiktionnaire’). Par ailleurs le terme d’’énergie vitale’ recouvre une notion corporelle ou un flux qui n’a jamais pu être scientifiquement prouvé à ce jour ».

« Dans une perspective plus large, « qi gong » signifie « méthode et efficience du souffle » et regroupe des techniques traditionnelles de gymnastique, de respiration, de méditation, de visualisation, de transe, de guérison charismatique et de combat qui proviennent de contextes taoïstes, bouddhiques, néoconfucéens, savants ou populaires. Les effets allégués d’une pratique régulière du qi gong vont de l’augmentation de la capacité de prévention et de guérison des maladies et des blessures, du maintien en bonne santé, de l’augmentation de la qualité de vie, de la longévité, du développement de soi, voire jusqu’au développement de dons de guérison et d’autoguérison, d’une force surhumaine et de pouvoirs surnaturels3. Le qi gong compte plusieurs branches, lesquelles recouvrent des centaines de styles différents : le qi gong santé et bien-être (préventif), le qi gong martial, le qi gong médical (curatif), le qi gong sexuel et le qi gong spirituel… »

Article complet à retrouver sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Qi_gong

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4.
Le qigong chinois - Enjeux économiques et trans-nationalisation des réseaux, pratiques et croyances - Chinese Qigong Economic Stakes and the Trans‑nationalisation of Networks Practices and Beliefs – Auteure : Évelyne Micollier IRSEA (Université de Provence) p. 107-146

Résumé | Index | Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Citation | Auteur

Résumés Français English

« L’engouement pour le qigong en Chine populaire relève du foisonnement des « marchés identitaires et religieux » observé à un niveau global. Il est concomitant à la mise en place de la réforme économique dans les années 1980, dont l’objectif est d’accompagner la transition d’une société socia­liste à économie planifiée vers une société capitaliste à économie de marché. Des enjeux économiques et un processus de marchandisation sont à l’œuvre autour de ces groupes de pratiquants de qigong ».

« Dans une première partie, des facettes du qigong chinois considéré comme un syn­crétisme religieux ou une configuration religieuse néo-traditionnelle sont mises en évidence. La seconde partie porte sur des aspects de la marchan­disation de la pratique et des idées. Le processus de trans-nationalisation du qigong fait l’objet de la troisième partie avec des références à son dévelop­pement à Taiwan, au Japon, en France et aux États‑Unis et à l’avènement d’un qigong médiatique et virtuel ».

Mots-clés : Chine, globalisation culturelle, marchandisation, qigong, religion, réseaux, thérapie, transnationalisation

Keywords : China, commodification, cultural globalisation, networks, Qigong, religion, therapy, trans‑nationalisation

Plan

Le qigong dans le monde chinois : aspects d’un syncrétisme religieux ou pratiques religieuses néotraditionnelles

Rituels « intérieurs »

Motivations et tendances idéologiques des pratiquants

Aspects de la marchandisation de la pratique et des idées

Pratiques officielles et clandestines

Marché aux thérapies à dimension religieuse dans une foire culturelle et commerciale

Des pratiques et des idéologies du marché au sein des institutions publiques

Le qigong transnational

Organisation en réseaux, formes socioculturelles (religieuses), formes socioéconomiques

Le qigong médiatique et virtuel

Signification sociale des pratiques en Occident : le discours des pratiquants occidentaux

Texte intégral à lire à partir de ce PDF - ISSN électronique 2114-2203 Plan du site – Contacts – Crédits – Flux de syndication - Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel - Droits d‘auteur ‘Journal des anthropologues’ - Source : https://journals.openedition.org/jda/1684#tocto2n3

Voir aussi cette publication PDF : « Evelyne Micollier. Un maître ” ordinaire ” de qigong en Chine. Entre innovation et transmission ». Emmanuelle Simon et Laurent Pordié. Les nouveaux guérisseurs. Biographies de thérapeutes au temps de la globalisation, EHESS, pp.131-155, 2013. <halshs-01069151> ource : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01069151/document

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5.
La Médecine Traditionnelle Chinoise - Une voie naturelle vieille de 3.000 ans vers la guérison et le bien être… Le Qi Gong & le Tai Chi

LE QI GONG

Dans les parcs, sur le pas de leur porte, ou même à l’usine, les Chinois sont des millions à pratiquer quotidiennement des exercices physiques qui ressemblent à une gymnastique douce. De plus en plus d’Occidentaux suivent leur exemple et pratiquent le tai-chi (Tai Ji Quan) ou le Qi Gong (se prononce tchi koung). Ensemble, ces 2 approches sont considérées comme étant de l’« entraînement énergétique », selon les principes de la Médecine traditionnelle chinoise(MTC).

Le Qi Gong se différencie principalement du tai-chi par la place prépondérante qu’il accorde à la maîtrise de « l’énergie vitale ». En effet, le mot Qi, dans Qi Gong, désigne le flux énergétique omniprésent qui anime toute chose, et qui est l’un des concepts fondamentaux de la Médecine traditionnelle chinoise. Gong voulant dire travail ou entraînement, le Qi Gong est une pratique qui consiste à entraîner le Qi, c’est-à-dire le mobiliser, le renforcer, l’accroître, l’épurer, l’équilibrer et le faire circuler harmonieusement dans le corps et l’esprit.

Rappelons qu’outre l’entraînement énergétique constitué du tai-chi et du Qi Gong, la MTC comprend 4 autres pratiques : la diététique chinoise, l’acupuncture, la pharmacopée chinoise et le massage Tui Na. Notre fiche Médecine traditionnelle chinoise donne plus de détails sur le Qi et la MTC en général.

Maîtriser le Qi par le corps Voir photo

La pratique régulière du Qi Gong est destinée à renforcer et assouplir la structure musculosquelettique du corps et à optimiser les fonctions de l’organisme, dans le but d’entretenir la santé et de promouvoir la longévité. Dans le cas de maladies, elle peut participer à la guérison. En favorisant la concentration, le Qi Gong serait aussi bénéfique dans de multiples domaines : professionnel, sportif, artistique ou éducatif. Il existe également des exercices conçus spécifiquement pour préserver et renforcer l’énergie sexuelle.

Par le contrôle du corps, de la respiration et de la pensée, les adeptes du Qi Gong peuvent aussi apprendre à percevoir leur énergie vitale, à la concentrer et à la diriger le long des trajets d’énergie (les méridiens de l’acupuncture). Ils pourraient même en venir à absorber directement le Qi de la terre, du ciel ou de la nature. Pour pratiquer le Qi Gong, on utilise :

  • Des mouvements très diversifiés et généralement très lents, ou des enchaînements de mouvements.
  • Des postures immobiles, tenues un certain temps.
  • Des étirements et des ondulations.
  • Des exercices respiratoires, entre autres par la récitation continue de sons sans signification, comme Soo Soo Ma Di Di Di Si ou Wa Na Wat Da Wa Si1.
  • Une grande attention mentale.
  • La visualisation et la méditation.
    Mentionnons que les exercices de Qi Gong sont composés de mouvements plus courts et isolés que ceux du tai-chi. De plus, ils peuvent parfois être exécutés en position couchée, tandis que le tai-chi est essentiellement pratiqué à la verticale.

Une connaissance approfondie de la Médecine traditionnelle chinoise n’est pas indispensable à la pratique du Qi Gong, mais certaines notions sont utiles pour une pratique personnelle avertie.

On peut s’en tenir à considérer le Qi Gong comme unegymnastique, et en retirer de nombreux bénéfices ; mais ce serait passer à côté de beaucoup de ses vastes possibilités. Les enseignants de Qi Gong, par contre, doivent avoir une excellente compréhension de la MTC afin d’orienter les pratiquants vers les exercices appropriés à leur état.

Une marche vers la santé, pas un traitement miraculeux

Le Qi Gong n’est pas constitué de recettes miracles susceptibles de guérir spécifiquement telle ou telle maladie. Mais une pratique assidue permettrait d’activer la puissante force soutenant les mécanismes autonomes de guérison de l’individu. Ainsi, une même classe de Qi Gong pourrait regrouper des personnes qui veulent se maintenir en forme, d’autres qui cherchent à se libérer du stress et d’autres encore qui souffrent d’une maladie particulière.

Selon ses praticiens, la pratique régulière permettrait entre autres les applications suivantes :

Prévention. Promouvoir la souplesse, la détente, la relaxation, la gestion du stress, l’équilibre psychosomatique, une meilleure vitalité, la prévention des maladies, l’entretien de la mémoire et un meilleur sommeil.

Approche curative. Améliorer la santé des personnes souffrant, entre autres, de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, d’insomnie, de déficit oculaire, de diabète, de paralysie, de maladies dégénératives, de déficit profond de l’immunité, d’asthme et d’hypercholestérolémie.

Épanouissement sportif. Augmenter la qualité du contrôle, l’endurance, la respiration et la capacité de propulsion soudaine.

Développement personnel. Moduler la réponse émotionnelle et l’adaptation au stress psycho-émotionnel ou affectif. Favoriser, tant chez l’adulte que chez l’enfant, la mémorisation, l’effort intellectuel, l’imagination et la créativité.

Ouverture spirituelle. Favoriser le développement de certaines qualités, comme le calme, la sérénité et le lâcher-prise.

Émettre du Qi pour guérir des malades

Dans son application médicale, le Qi Gong est de deux natures : il y a celui que l’on pratique soi-même sous forme d’exercices (Qi Gong Yang Sheng) et celui qui peut être appliqué sur un malade par un praticien (Qi Gong Waiqi). Dans ce cas, un maître ayant atteint une très grande expertise pourrait non seulement émettre du Qi, mais l’orienter spécifiquement sur un organe malade. Des récits rapportent que de telles personnes peuvent anesthésier des patients pour une chirurgie, réparer des blessures et même soigner un cancer.

Des chercheurs ont d’ailleurs mesuré un champ magnétique jusqu’à 1 000 fois supérieur à la normale au bout des doigts des intervenants, au moment de l’émission du Qi2,3. Dans une étude publiée en 20044, les auteurs mentionnent que même s’il y a encore des gens qui nient la possibilité que du « Qi » puisse être émis par un humain, la plupart des scientifiques impliqués dans ce domaine considèrent qu’il s’agit désormais bel et bien d’une réalité. Selon eux, il est clair que des gens expérimentés peuvent émettre une forme de bioénergie (qu’on peut appeler Qi) produisant des effets physiques, chimiques et biologiques mesurables. Par exemple, dans une étude en laboratoire effectuée en 20095, des praticiens ont projeté du Qi sur des cultures de bactéries E. Coli. Ils ont faut augmenter ou diminuer, selon leur intention, la croissance des bactéries comparativement aux échantillons témoins.

De plus en plus de chercheurs tentent de percer de manière scientifique les mystères du Qi6. Certains ont constaté qu’il pourrait être perçu par des gens entraînés, jusqu’à 100 m de distance8. Ils ont même suggéré quelle pourrait être la longueur d’onde d’un « faisceau » de Qi. Pour d’autres détails au sujet du Qi émis pour guérir, voir l’entrevue Le Qi Gong, un allié de la médecine moderne ? dans la section Plus d’info.

Selon la perspective de l’énergétique chinoise, tous les « guérisseurs » émettent du Qi, quel que soit le nom qu’on donne à leur approche. Les pratiques des guérisseurs sont théoriquement interdites en Occident, mais elles sont plus ou moins tolérées parce que considérées comme anodines ou fantaisistes (puisque le praticien ne touche même pas son patient). Il importe toutefois que les guérisseurs n’incitent pas leurs patients à refuser les traitements médicaux classiques.

Une science venue du Tao

Il existe 3 principales écoles de Qi Gong. Elles ont des pratiques similaires et partagent une base commune, la conception taoïste de l’équilibre du Yin et du Yang. Elles se distinguent toutefois par l’accent qu’elles mettent soit sur l’aspect :
– spirituel, l’objectif étant surtout de libérer l’esprit ;
– martial, dont certaines pratiques, plus proches du tai-chi, sont appelées « boxe avec l’ombre » ;
– ou médical.

Le Qi et ses innombrables manifestations sont étudiés en Chine depuis au moins 3 000 ans. Les personnes ayant acquis une grande maîtrise martiale du Qi seraient capables, semble-t-il, de terrasser un adversaire sans le toucher ou posséderaient une résistance physique hors du commun. En Chine, il arrive de voir certains « maîtres » monnayer ces capacités inhabituelles dans des foires… D’autres auraient développé une maîtrise médicale et seraient capables de guérir des personnes gravement malades. Après plusieurs années d’interdiction de toute forme de Qi Gong par le régime communiste, la Chine fait aujourd’hui la promotion de ces exercices de santé auprès de sa population et dans les hôpitaux. C’est grâce, en bonne partie, aux moines taoïstes que la connaissance profonde du Qi aurait été maintenue vivante et pourrait encore être apprise.

LE TAI-CHI

Dérivé des arts martiaux, le tai-chi est une discipline corporelle d’origine chinoise comportant un ensemble de mouvements continus et circulaires exécutés avec lenteur et précision dans un ordre préétabli. Il met aussi l’accent sur la maîtrise de la respiration. La pratique vise entre autres à améliorer la souplesse, à renforcer le système musculosquelettique et à maintenir une bonne santé physique, mentale et spirituelle. Selon ses adeptes, grâce à son côté méditatif et à l’extrême précision des gestes, le tai-chi permettrait d’apaiser le mental et d’améliorer la concentration, la vivacité d’esprit et la mémoire. Il favoriserait aussi une meilleure prise de conscience de soi et de son environnement et contribuerait à harmoniser le Qi. Voir photo

Une branche de la médecine chinoise

Le tai-chi est aujourd’hui considéré comme une « gymnastique énergétique globale ». Notons que le Qi Gong se distingue du tai-chi par ses mouvements plus courts et isolés qui peuvent parfois être exécutés en position couchée, tandis que le tai-chi est essentiellement pratiqué enposture verticale.Pour bien saisir ce qu’est le tai-chi, il faut savoir qu’il forme, avec le Qi Gong, l’une des 5 branches de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) : celle des exercices énergétiques. Les 4 autres branches sont l’acupuncture, la diététique chinoise, la pharmacopée chinoise (herbes médicinales) et le massage Tui Na. Il faut donc aborder le tai-chi dans le contexte plus large de la MTC qui est présentée dans la fiche du même nom.

Une technique de combat secrète

Au cours des siècles, la société chinoise, régulièrement menacée par des guerres frontalières et intérieures, a développé une solide tradition martiale. Le tai-chi était au départ une technique de combat transmise oralement, de maître à élève, dans le plus grand secret au sein de familles de paysans. Son origine demeure difficile à déterminer, histoire et mythe étant inextricablement liés. Toutefois, plusieurs auteurs accordent à Zhang Sanfeng, un moine chinois ayant vécu au XVIe siècle (ou peut-être au XIIe siècle), d’avoir créé les 13 postures de base du tai-chi. On dit que Sanfeng se serait inspiré d’un combat entre un oiseau et un serpent pour concevoir les enchaînements. Le serpent aurait triomphé grâce à sa lenteur, à sa souplesse et à ses mouvements arrondis qui donnèrent peu d’emprise à son adversaire.

De technique de combat à gymnastique

Au fil des années, la technique du tai-chi s’est beaucoup simplifiée et adoucie, même si certains maîtres ont continué à transmettre les notions martiales traditionnelles (par exemple, la connaissance des points vitaux mortels). En 1976, lors de la réouverture des universités en Chine, on a assisté à un changement majeur. Le tai-chi est alors devenu une discipline accessible à la masse et enseignée dans les programmes d’éducation physique universitaires. Il a perdu en grande partie sa composante énergétique (travail du Qi). Pour sa part, le Qi Gong s’est intégré aux programmes de médecine. Les 2 disciplines ont cependant conservé une visée thérapeutique. De nos jours, des millions de Chinois pratiquent quotidiennement le tai-chi, en particulier les aînés, mais plusieurs s’y adonnent pour des raisons de développement intérieur, qui vont bien au-delà de l’entraînement physique. Il a été introduit en Amérique du Nord au début des années 1970.

Ralentir avant tout

Le tai-chi ne s’apprend pas en deux temps, trois mouvements… Il nécessite persévérance, rigueur et assiduité si l’on veut bénéficier de ses effets positifs. On recommande de s’exercer de 15 à 20 minutes, 2 fois par jour. Selon Francine Tellier1, une maître de tai-chi formée en Chine, la difficulté initiale pour les débutants est d’apprendre à ralentir. En effet, c’est l’extrême lenteur d’exécution qui permet de déceler les blocages et de sentir le courant énergétique. De plus, la prise de conscience du transfert, lent et précis, du poids du corps d’une jambe à l’autre et le jeu d’alternance des bras et des jambes concrétisent parfaitement la pensée chinoise basée sur l’équilibre dynamique des forces du Yin et du Yang.

Vlady Stévanovitch2, qui a élaboré sa propre méthode, affirme que c’est en observant la position des mains que l’on peut déterminer la qualité des mouvements du pratiquant. Durant les enchaînements, ce sont les mains qui guident les déplacements et qui captent et dirigent l’énergie afin que le corps trouve son appui dans le Tan Tien, le centre de gravité situé un peu en bas du nombril. L’essence du tai-chi réside dans la recherche de l’équilibre des deux pôles de l’énergie, le Yin, issu de la terre, et le Yang, issu du ciel.

Tai Ji, Tai Chi, Taichi, Quan, Chuan ?

En 1958, lors de l’instauration du pinyin (le système de transcription phonétique de la langue chinoise), c’est la graphie Tai Ji Quan qui a été adoptée. Depuis, plusieurs autres ont été approuvées, par exemple tai-chi, taï chi, taichi et tai-chi-chuan.

L’expression Tai Ji Quan se compose de 3 idéogrammes, dont les deux premiers signifient littéralement « faîte suprême » et incluent à la fois des notions d’équilibre dynamique et de but à atteindre. Le troisième caractère, Quan, signifie « poing » ou « combat à mains nues », et incorpore la dimension des arts martiaux. Les 3 caractères peuvent donc se traduire par combat suprême avec un adversaire ou avec soi-même.

La pratique du Tai Chi

Il existe plusieurs styles de tai-chi et plusieurs variations à l’intérieur de chacun d’eux. Certaines écoles visent surtout la prise de conscience de soi par une approche intérieure, tandis que d’autres favorisent les techniques de combat. La plupart des écoles ont toutefois abandonné leur intention martiale au profit du développement de la souplesse et de l’éveil du Qi.

Le nombre de mouvements dans un enchaînement complet varie de 24 à 48, et peut même atteindre 108, ce qui correspond à la forme originale du tai-chi. Il est cependant plutôt rare de trouver des maîtres qui enseignent selon les règles anciennes. La plupart ont réduit le nombre de figures afin de rendre l’entraînement plus accessible.

Aucun organisme officiel ne réglemente l’enseignement du tai-chi en Occident. Bien qu’il existe des associations (voir Sites d’intérêt) qui veillent à transmettre l’enseignement des différents styles selon les règles de la tradition, de nouvelles techniques adaptées à la modernité continuent d’émerger.

S’initier

Les cours de tai-chi se donnent individuellement ou en groupe, généralement sur une base hebdomadaire, dans des centres spécialisés, des clubs sportifs, des YMCA ou des centres de loisirs.

En raison de la multiplicité des styles de tai-chi, il est conseillé de « magasiner » en posant beaucoup de questions ou en assistant à une séance à titre d’observateur afin de déterminer si le style (plus intérieur ou plus martial, par exemple) correspond à ce que l’on recherche.

Il est aussi possible de s’initier au tai-chi en consultant un livre ou une vidéo, mais c’est loin d’être l’idéal puisque, sans instructeur, il est difficile de vérifier l’alignement de la posture ou la justesse des mouvements.

Les principaux styles

En Chine, on reconnaît 5 grandes écoles, dont voici les 3 plus importantes.

L’école Chen. Cette école, qui est la plus proche des techniques de défense traditionnelles, est très présente en Chine, contrairement à l’Occident où elle est encore méconnue. Elle a été fondée au début du XVIIe siècle par Chen Wan Ting, un militaire. Les mouvements combinent une force explosive qui vient de l’intérieur et qui rappelle le tonnerre, à un style extrêmement fluide, souple et mouvant.

L’école Yang. Elle est issue de l’école Chen et est la plus populaire en Occident. Son créateur Yang Lu Chan (1789-1872) a mis au point des mouvements beaucoup plus amples que ceux de l’école Chen.

L’école Wu. Elle est également peu connue en Occident. Wu Jian Quan (1870-1942), son créateur, a enseigné la technique à l’École militaire, puis à la Grande école d’éducation physique de Pékin. Son programme d’entraînement comporte des mouvements plus serrés et nécessite d’adopter un angle oblique tandis que les styles Chen et Yang se pratiquent le tronc droit.

Aller au contenu principal Accueil La Médecine Traditionnelle Chinoise Champs d’action Consulter Livre d’or Aller plus loin FAQ – Source : http://www.medecine-traditionnelle-chinoise.net/aller-plus-loin/qi-gong/

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6.
Qi gong et médecine chinoise à l’hôpital la Pitiè-Salpétrière, Paris. Professeur Alain Baumelou néphrologue - Vidéo 9:28 ajoutée le 24 décembre 2015

https://yt3.ggpht.com/a-/AJLlDp1lWvy48FJJ7RbuBy0P7zUGo2OvzpE4NzBsuQ=s88-mo-c-c0xffffffff-rj-k-noSource : https://www.youtube.com/watch?v=5UheCoWgXuQ

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7. Historique du Qi Gong氣功 selon un document de ‘medecinechinoise-cmc’ - Ecrit par Thierry Lautard 29 juin 2016

QI GONG « Exercices et maîtrise (Gong) du souffle (Qi) ». Le qi gong, qigong, chi gong ou chi kung (chinois simplifié : 气功 ; chinois traditionnel : 氣功  ; pinyin : qìgōng

Les cinq grandes périodes dans l’histoire du qi gong :

1. De l’antiquité à 1949 : les pratiques ancestrales
2. De 1949 à 1964 : création du Qi Gong moderne
3. De 1964 à 1978 : répression et clandestinité
4. De 1978 à 1999 : renouveau du Qi Gong
5. De 1999 à 2007 : réglementation de la pratique publique

I.
De l’antiquité à 1949 : les pratiques ancestrales 2690-2590 av. JC

Dans le Huang Di Nei Jing, il est question du Tu Na Qi Gong en ces termes : « Inspirez et expirez le Subtil de l’air, gardez uniquement l’Esprit, soyez exempt de toute pensée ».
On parle dans cet ouvrage du Dao Yin (conduire et étirer) comme l’une des cinq méthodes pour nourrir le corps et traiter les maladies. Aujourd’hui, ces termes sont utilisés pour désigner des exercices physiques ou la gymnastique corporelle chinoise.

VIème siècle av. JC

Le philosophe Lao Tseu décrit dans le « Tao Te Ching » différentes techniques de respiration permettant d’augmenter la circulation du Qi pour accroître la longévité.

IIIème siècle av. JC

Le philosophe Tchouang Tseu note dans le « Nan Hua Ching » les relations entre la respiration et la santé et indique que « Les anciens respiraient aisément jusqu’à leurs talons ».

206 av. JC - 220 ap. JC : dynastie des Han

En 1972, des archéologues chinois découvrent à Mawangdui près de Changsha, dans la province de Hunan, un tombeau contenant les momies du marquis de Dai, de sa femme Xin Zhui (marquise de Dai) et de son fils.

Dans le cercueil de Xin Zhui se trouve un rouleau de soie en couleurs représentant 44 personnages, hommes et femmes de tous âges, pratiquant le Dao Yin, exercices taoïste du deuxième siècle avant notre ère (190-168 av. JC : dynastie des Han Occidentaux). Parfois, l’organe ou le viscère concerné par l’exercice est indiqué, le son à émettre pour les stimuler également.

Rouleau de soie retrouvé dans le cercueil de la marquise de Dai représentant 44 personnages pratiquant le Dao Yin

Représentation du document ci-dessus

Rouleau de soie retrouvé dans le cercueil de la marquise de Dai représentant 44 personnages pratiquant le Dao Yin.

Dans le Liu Qing Xi, datant certainement d’une époque antérieure à la dynastie Han, apparaît la première synthèse complète d’une forme de Qi Gong basée sur l’imitation des mouvements de six animaux :

  • l’oiseau étend ses ailes
  • le canard sauvage nage
  • le hibou regarde dans la nuit
  • l’ours marche
  • le singe saute
  • le tigre tourne la tête
    25 - 220 ap. JC : dynastie des Han postérieurs

Le célèbre médecin Hua Tuo (141-208) développe un enchainement d’exercices de Qi Gong élaboré à partir de l’observation de mouvements de 5 animaux (l’ours, le tigre, le cerf, le singe, la grue) et nommé ’Le jeu des cinq animaux » (Wu Qin Xi).

Reproduction - Wu Qin Xi ’Le jeu des cinq animaux’ de Hua Tuo

Des lettrés taoïstes de cette période, sur les fondements de la pensée de Lao Zi et de Zhuang Zi (vers 370 - 300 av. JC), ont écrit des essais sur l’art de nourrir la vie ou de préserver la santé.

220 - 265 : dynastie des Trois Royaumes

Xi Kang (223-262 ap. J-C), poète, musicien et taoïste célèbre, écrit le Yang Sheng Lu (Traiter pour nourrir la vie) comprenant la notion d’hygiène, exercices de gymnastique, techniques de massage, de respiration, de diététique, et de règles de vie.

420 – 589 : dynasties du Nord et du Sud

Avec l’introduction du bouddhisme en Chine et son développement entre le Vème et Xème siècle, les pratiques corporelles (exercices physiques et arts de combats) se développent dans les monastères.

D’après la légende, le Yi Jin Jing fut introduit par Bodhidharma dans le temple Shaolin sur le mont Tsongchan, dans la province du Henan, au Vème siècle. Ces exercices constitués d’étirements et de renforcement des muscles et des tendons étaient pratiqués par les moines pour éliminer la fatigue et garder une bonne condition physique après de longues prières et séances de travail.

Reproduction - Yi Jin Jing ’Principe de transformation et de nettoyage des muscles/tendons » de Bodhidharma

618 – 907 : dynastie des Tang

La conception taoïste du corps et du monde a influencé considérablement les pratiques corporelles chinoises. Les techniques respiratoires avaient pour but d’assurer la libre circulation du souffle, des fluides et du sang dans les vaisseaux. Le Nei Gong, exercices et maîtrise (Gong) de l’interne (Nei), prend un essor important durant cette période. Pour la première fois apparaît le terme Qi Gong dans un texte taoïste avec le sens de ’procédés du souffle’ :

  • souffle externe dans les exercices respiratoires et gymniques
  • souffle interne dans les procédés de visualisation et de concentration
    Dans le Chen Gin Fan, Sun Si Miao (581 - 682) décrit une méthode pour contrôler le flux du Qi. Il y introduit l’utilisation de six sons (chap 4) et précise leur relation avec les divers organes internes.

Un Qi Gong taoïste, le « Zhou Tian Gong », commence à prendre son essor sous la dynastie des Tang.

960-1279 : dynastie des Song

Zhu Xi, maître confucianiste, rédige un ouvrage intitulé « L’art d’harmoniser la respiration ». On y trouve notamment la phrase suivante : « Ce livre que j’ai écrit ne sert pas uniquement à harmoniser la respiration, c’est aussi une méthode pour nourrir le cœur. Généralement les gens qui ont le cœur agité expirent trop longuement et inspirent trop rapidement ; c’est pourquoi il faut disposer d’une méthode qui permette de régulariser la respiration. Quand les pauses respiratoires et la respiration deviennent régulières, le cœur se calme ; c’est pourquoi il est dit que lorsque l’on contrôle bien la pensée active (Zhi) le Qi ne peut se gaspiller ».

Du sens « procédés du souffle » apparut sous les Tang (618-907) le terme de Qi Gong prends un sens différent, celui d’ « efficience du souffle ».

Cette période est prolifique en documents sur les arts corporels chinois. Les exercices en position assise selon les 24 périodes de l’année et les exercices en position couchée auraient été inventés par le légendaire Chen Tuan (Chen Xi Yi) maître taoïste dans l’art de préserver la santé.

Reproduction - Le Général Yue Fei (1103-1141) créa les Ba Duan Jin (huit pièces de brocart) pour améliorer la santé de ses soldats.

1368 – 1644 : dynastie des Ming

’ La moelle du phénix rouge’ (Chifeng Sui), ouvrage rédigé en 1579 par le taoïste Zhou Lujing, représente une compilation de textes les plus représentatifs sur les techniques du corps, du souffle et méditatives, datant des dynasties Tang (618 – 907), Song (960 – 1278), Yuan (1279 – 1368) et Ming (1368 – 1644). Les illustrations sont les plus anciennes à nous être parvenues. Divers thèmes sont abordés notamment la santé avec douze textes. A la même époque Luo Hongxian, lettré taoïste, publie deux ouvrages de référence comportant des exercices respiratoires taoïstes des anciens immortels ainsi que des prescriptions médicales.

  • Weisheng Zhenjue (« Formules pour se maintenir en bonne santé »)
  • Wanshou xian shu (« Livre des immortels »)
    1644 – 1911 : dynastie des Qing

Les pratiques de Dao Yin Qi Gong et d’alchimie interne taoïstes ont été présentées pour la première fois en France par le père jésuite Jean-Joseph Amiot (1718-1793) qui vécu à Pékin de 175 à1793 année de son décès.

La principale source d’inspiration pour le qi gong moderne demeure le traité illustré ’Nei Gong Tu Shuo’ (Explications du travail interne), préfacé par Wang Zuyuan. En 1854, il séjourna pendant 3 mois au temple Shaolin. Un des chapitres important est consacré à la ’Méthode des douze trésors’ (Shi Er Duan Fa).

Entre 1800 et 1900, plusieurs auteurs firent des compilations et révisions des traités anciens, ainsi que des rajouts. Un grand nombre de documents illustrés expliquant les différentes techniques date de cette époque.

En 1832, une édition complétée en quatre volumes de Cao Ruoshui recense des techniques anciennes de longévité.

En 1895, John Dudgeon, médecin écossais, écrit « Kung Fu or Medical Gymnastics » après avoir constaté que les pratiques chinoises avaient une valeur hygiénique.

A cette époque, la transmission du savoir commence à se faire auprès des laïcs, de maître à disciple, au sein de petits groupes ou dans la famille selon l’école et le courant d’origine.

Les différents courants ancestraux : le confucianisme, le taoïsme, le bouddhisme, les arts martiaux et les médecins et autres guérisseurs (ou thérapeutes).

Au cours des siècles, ces cinq grands courants se sont influencés et mélangés mutuellement. Ils avaient en commun le souhait de préserver la santé, l’intégrité physique et mentale, pour vivre en harmonie avec la nature, se connaître et se contrôler, servir le bien commun, sa famille ou son clan.

II. Création du Qi Gong moderne

De nos jours, la pratique du Qi Gong est extraite du contexte taoïste et englobe l’ensemble des pratiques.

Deux ouvrages rédigés respectivement en 1915 et 1929 utilisent ces termes pour désigner la force issue de ces exercices et son utilisation dans les arts de combats. L’emploi de ces termes comme méthode de soins est attesté seulement en 1934 dans un ouvrage de Dong Hao dédié au traitement de la tuberculose par le Qi Gong.

1947

Liu Guizhen (1920-1983), jeune cadre du parti, est traité pour un ulcère par son oncle Liu Duzhou qui lui apprend le travail de la force intérieure (neiyanggong). Le parti le pousse à approfondir cette pratique. Le secrétaire du parti, Cheng Yulin, l’assigna à l’enseignement dans le sanatorium des cadres du Hebei méridional et l’entoura d’un groupe de chercheurs.


2.
De 1949 à 1954

Le 3 mars 1949, lors d’une réunion de travail sur la santé, Huang Yueting, chef des chercheurs au sanatorium, proclame officiellement l’adoption des termes ’méthode thérapeutique de qigong’ Qi Gong Liao Fa.

Le terme Qi ayant de multiples significations, de nombreux spécialistes le trouveront inapproprié.Chen shou, fondateur du sanatorium de shanghaï, dira : ’ Si on considère le qi comme signifiant certains phénomènes de l’activité du système nerveux, on peut facilement le comprendre, mais si on insiste en disant que c’est l’effet dans le corps humain du mystérieux qi cosmique, il sera impossible de se libérer d’un revêtement mystique’.

De nombreux courants préférerons garder le terme ancien :’ méthode pour nourrir la vie’ (yangsheng fa).

3.
De 1954 à 1978

1954 à 1961

L’originalité de Liu Guizhen et de son équipe de chercheurs est de regrouper de nombreuses pratiques qui se complètent en créant une théorie qui est la base du qi gong d’aujourd’hui. Il insiste sur les trois fondements de la pratique : la technique, le souffle et l’intention. Au départ, Liu Guizhen enseignait 4 méthodes au sanatorium de Beidahe :

  • Neiyanggong : méditation en position assise (voire sur une chaise) ou allongée, avec concentration sur certaines zones du corps
  • Qiangzhuanggong : méditation en différentes postures (debout, assise, libre)
  • Xingbugong : mouvements gymniques ambulatoires
  • Baojiangong : auto massages en position assise
    De nombreux sanatoriums ou cliniques vont introduire ’la méthode qi gong’ dans les traitements avec exercices spécifiques selon les maladies.

Plus de 70 unités thérapeutiques de qi gong voient le jour dans toute la Chine.

A Pékin, les méthodes les plus répandues sont le zhanzhuangong (méditation en posture du pieu) et le jeu des cinq animaux de Hua Tuo.

Dans le sanatorium de Shanghai est créé le qi gong de relaxation (fangsonggong) tiré des techniques de méditation de Jiang Weiqiao (1873-1958) car on s’est aperçu que la tension nerveuse est un obstacle à la pratique efficace du qi gong.

Reproduction - Techniques de relaxation de Jiang Weiqiao

Décembre 1955

Reconnaissance officielle par le ministère chinois de la santé de l’intérêt thérapeutique du Qi Gong.

Tiré de son contexte religieux, la pratique du Qi Gong prend un aspect quasi scientifique.

Cette pratique fut encouragée et enseignée officiellement dans un certain nombre d’universités en Chine.

1957

Publication du livre de Liu Guizhen « qigong liafo shixian » (application de la thérapie par le qi gong) qui devient la référence. Depuis ce temps, sa méthode est reproduite dans de nombreux ouvrages.

Ce fut l’âge d’or du Qi Gong. Grâce au mot d’ordre : ’le médecin doit étudier le savoir du peuple pour servir la nation’, les échanges entre les experts populaires, les hôpitaux et les facultés de médecine se développent.

1960

De nombreux fondateurs du Qi Gong moderne, membres du parti communiste, et la médecine traditionnelle sont la cible de Mao Zedong qui fait progressivement fermer les établissements dédiés à la pratique et à l’enseignement de la discipline.

Répression et clandestinité

1966 – 1976 : révolution culturelle

Toutes les institutions d’état sont fermées, les praticiens envoyés en camp de rééducation. Les pratiques familiales et populaires continuent dans la clandestinité.

Malgré la pression du pouvoir, Guo Lin, artiste peintre, continue à pratiquer et à enseigner le Qi Gong dans les parcs publics jusqu’à la fin de la révolution culturelle.

Elle-même soigne son cancer par le Qi Gong avec l’aide de son grand-père maître taoïste.

1977

Forte de son expérience de sept années d’enseignement et de soins Guo Lin envoie un rapport sur sa méthode au ministère de la santé qui reconnaît sa ’Nouvelle méthode thérapeutique de Qi Gong’ et favorise sa promotion et son développement.

4.
Renouveau du qi gong – De 1978 à 1989

La particularité de Guo Lin est l’enseignement dans les parcs hors des institutions des années 50. Avec la diffusion de masse, la formation de nombreux groupes, le qi gong devient populaire.

A 70 ans, Guo Lin est donc à l’origine du développement du qi gong durant les années 80.

Suite à cette pratique de masse, certains Qi Gong ont un grand développement :

’ Le qi gong de la grande oie’ de Yang Meijun qui en 1978 décide d’enseigner au plus grand nombre ce Qi Gong taoïste jusqu’alors transmis dans la famille de génération en génération.

’L’envol de la grue’ de Zhao jingxiang, forme de qi gong des années 80 basée sur les mouvements spontanés à partir de la méditation et de l’imitation de la grue.

’ Qi gong nourrissant’ de Ma Litang issu du Wu Shu (arts de combat) adapté à tous. Egalement création de formes spécifiques pour les personnes âgées.

Pendant cette période émergent de nouveaux qi gong avec Liang Shifeng (mouvements spontanés du jeu des cinq animaux), Pang Heming (qigong de la sagesse…

Le développement du qi gong engendre des abus avec l’émergence de nouveaux concepts comme la transmission de pouvoirs surnaturels et de nouvelles pratiques incontrôlées avec transes et délires. Pour certains adeptes, cette pratique aboutira à de sérieux problèmes de santé.

1989 à 1999

L’état tente de contrôler le développement du Qi Gong en publiant la liste des personnes autorisées à l’enseigner.

En 1995, suite à de nombreuses escroqueries et au développement de groupes à caractère sectaire, un vent de critiques s’élève contre certaines pratiques du Qi Gong. De nombreuses associations sont démantelées et en 1999, des groupements comme le Falun Gong et le Zhong Gong sont démantelés.

5.
Règlementation de la pratique publique – De 1999 à 2007

L’état valorise les techniques ancestrales qui ont fait leurs preuves et a règlementé la pratique et l’enseignement du Qi Gong.

Le Qi Gong est scindé en 2 pôles :

 le Qi Gong thérapeutique enseigné et pratiqué dans les cliniques, hôpitaux et sanatoriums

 le Qi Gong hygiéniste, de bien-être, enseigné dans les parcs et dans les centres sportifs.

La majorité des hôpitaux de médecine traditionnelle emplois des médecins soignant par le Qi Gong et enseignant ces techniques. Le Qi Gong est enseigné dans les universités de médecine traditionnelle.

Archives

Les pathologies de la thyroïdeLes pathologies de la thyroïde

Les pouls selon Li Shi ZhenLes pouls selon Li Shi Zhen

Medecine Chinoise CMC Toulouse

Médecine Chinoise à Toulouse - Archives Cas Cliniques Formations – Source : http://medecinechinoise-cmc.com/archives/historique-du-qi-gong/

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8.
‘Livre des Mutations’ ou ‘Livre des Transformations’ Yi Jing

Table des matières– Yi King, est la source d’une représentation des huit trigrammes – Extrait d’un document Wengu Tartarie.

Le symbole des trigrammes

« Ces huit signes furent conçus comme les images de ce qui se passe dans le ciel et sur la terre. Cette manière de voir était gouvernée par la pensée d’une transformation incessante des signes l’un dans l’autre, tout comme on voit, dans l’univers, les phénomènes passer constamment d’une forme dans une autre. Nous tenons là l’idée fondamentale et décisive du Livre des Transformations. Les huit trigrammes sont des signes d’états de passage changeants, des images qui se transforment continuellement.

Ce que le Yi King a en vue, ce ne sont pas les choses dans leur essence – comme ce fut principalement le cas en Occident –, mais les mouvements des choses dans leur transformation. Ainsi les huit trigrammes ne sont pas les figures des choses, mais celles des tendances de leur mouvement. Ces huit images ont pu recevoir en outre de multiples interprétations. Elles ont représenté certains phénomènes dont la nature correspondait à leur propre essence. Elles ont également formé une famille composée du père, de la mère, de trois fils et de trois filles, non au sens mythologique, comme, si l’on veut, l’Olympe est peuplé de dieux, mais dans un sens en quelque sorte abstrait où elles représentaient non des choses, mais des fonctions ». Cf. Wilhelm (Perrot) p. 3-6. Source : http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?lang=fr&l=Yijing

Wengu, base multilingue de textes classiques chinois

CLASSIQUES CHINOIS & TRADUCTIONS - Bienvenue, aide, notes, introduction, table.
IndexContact] – Source : http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?lang=fr&l=Yijing

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9.
Le concept de Tao dans la culture chinoise d’après Wikipédia

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ed/Dao-character.svg/150px-Dao-character.svg.pngCaractère chinois dào

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b7/Dao-caoshu.png/150px-Dao-caoshu.png{{道 dào, calligraphié en écriture cursive

« Tao est un terme de philosophie chinoise (en caractère chinois 道, dào signifiant « voie, chemin » ; prononciation en pinyin de mandarin : dào, en shanghaien : do ; prononcé ou en japonais et do (도) en coréen). Le tao est la « Mère du monde »1, le principe qui engendre tout ce qui existe, la force fondamentale qui coule en toutes choses de l’univers. C’est l’essence même de la réalité et par nature ineffable et indescriptible. Il est représenté par le taìjítú, symbole représentant l’unité au-delà de la dualité yin-yang. Le Tao a été édifié ou systématisé dans le texte Tao Tö King attribué à Lao Tseu ».

« Le tao peut être considéré comme la matrice préalable au sein de l’univers au passage du qi ou souffle originel, précédant la parité binaire du yin-yang. Il est au cœur des conceptions éthiques chinoises (le mot ’daode’, morale, en est issu)n 1, généralement considérées comme une pragmatique du juste milieu, ou du choix propice. La participation individuelle au tao se fait par le wuwei (« non-agir »)1. »

« Le tao est la notion maîtresse à l’œuvre dans le taoïsme, philosophie et voie spirituelle chinoise. Le confucianisme y fait référence aussi mais dans un sens souvent plus moral2 (on utilise parfois abusivement le terme Tao pour dénommer le livre de Lao Zi, le Dao De Jing ou Classique du Dao). Il est souvent traduit par « le principe » et par extension, un grand nombre de pratiques et d’arts ou artisanats orientaux ont comme suffixe le mot dao, « l’art de » : cha dao, « l’art du thé », kongshoudao ou karaté-do, « l’art de la main vide », et ainsi de suite ».

« Lao Tseu disait : « Le Tao que l’on peut nommer n’est pas le Tao »3. Le taoïsme est avec le confucianisme la forme de pensée la plus originale en Chine et dans certains pays d’Asie. Les concepts qui y sont reliés ont joué un rôle central dans le développement des sciences chinoises. Il met en évidence un choix de pensée non-discursif et non-analytique qui peut paraître obscur aux modes de pensées occidentaux plus cartésiens : exactement à l’instar de la critique que Bergson élabore sur le langage, qui par son caractère quantifiant, abstrait et cursif ne permet pas d’accéder à l’objectivité du monde. Objectivité atteignable par le dépassement du langage au travers de l’intuition de la Durée du monde…. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tao_(culture)

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10.
Le tao (ou dao) est un terme de philosophie chinoise (également en coréen).

Le Tao -tö king, « livre sacré de la Voie et de la Vertu » réconcilie les deux principes.... 5.0 étoiles sur 5 philosophie ou art de vivre ?... Le tao est pour moi, un guide spirituel qui peut accompagner chacun tout au long de sa vie.... (source : amazon)

Philosophie de la sagesse, le tao est basé sur une observation fine de la nature... Xiao Min FENG a étudié en Chine les arts et la philosophie de LAO TSEU.... (source : cooworld)

Il représente la Grande Voie de l’Univers. Le Tao est la force principale... La sexualité taoïste est aussi nommée « art de la chambre à coucher » ou... (source : l-art-du-tao-amoureux)

http://www.histophilo.com/illustrations/180px-daotao.pngTao/Dao, la voie

Le tao ou dao est un terme de philosophie chinoise (en chinois ?, dao signifiant : « la voie », « le chemin » ; prononcé en japonais et ’do’ (?) en coréen).

Le tao est la force principale qui coule en toutes choses dans l’univers, vivantes ou inertes. C’est l’essence même de la réalité et par nature ineffable et indescriptible. Il est représenté par le tàijítú, symbole représentant l’unité au-delà du dualisme yin-yang soit respectivement l’entropie positive et négative.

Le tao peut être reconnu comme la matrice préalable au sein de l’univers au passage du qi ou souffle originel, précédant la parité binaire du yin-yang. Il est au cœur des conceptions éthiques chinoises (le mot ’daode’, morale, en est issu), le plus souvent reconnues comme une pragmatique du juste milieu, ou du choix propice.

Le tao est la notion maîtresse à l’œuvre dans le taoïsme, philosophie et voie spirituelle chinoise, le confucianisme y fait référence aussi (on utilise quelquefois abusivement le terme Tao pour dénommer le livre de Lao Zi, le Dao De Jing ou ’classique du Dao’). Il est fréquemment traduit par « le principe ». Par extension, la plupart de pratiques et d’arts ou artisanats orientaux ont comme suffixe le mot ’dao’, ’l’art de’ : ’cha dao’, l’art du thé, ’kongshoudao’ ou ’karaté-do’, ’l’art de la main vide’ et ainsi de suite.

Les arts martiaux chinois sont un moyen pour parvenir à cette unité entre les deux principes et avancer sur le tao. Par métonymie un tao est un enchaînement de mouvements, le chemin menant à la maîtrise de l’art et par conséquent vers l’unité. En chinois, on nomme aussi lu ce type d’exercice (voir aussi le mot japonais kata).

Le terme tao peut aussi désigner la voie des mercenaires ou voie du guerrier, le wushutao, plus connu sous son nom japonais en Occident, bushido.

Au Japon, sur le même principe d’origine, c’est aussi la « voie » à suivre pour maîtriser un art qui mène vers l’unité. Le même idéogramme, le kanji (), est le plus souvent utilisé en suffixe dans les nom d’arts martiaux japonais : karatedō, aikidō, kendō, jūdō, budō, iaidō, kyūdō, etc., mais également le kadō « voie des fleurs », autre nom de l’ikebana, l’art de l’arrangement floral nippon, ou le shodō « voie de l’écriture », la calligraphie japonaise.

Lao tseu disait : ’Le Tao qu’on peut nommer n’est pas le Tao’. Le taoïsme est avec le confucianisme la forme de pensée la plus originale en Chine et dans certains pays d’Asie. Les concepts qui y sont reliés ont joué un rôle central dans le développement des sciences chinoises. Il met en évidence un choix de pensée non-discursif et non-analytique qui peut paraître obscur aux modes de pensées occidentaux plus cartésiens : précisément à l’opposé du point analytique parfait proposé par Bergson, qui conférerait au langage un angle objectif sur le réel.

Le mot

Sens courant et Livre des odes

http://www.histophilo.com/illustrations/180px-yin_yang.svg.pngLe tàijítú : symbole du yin-yang

Dào est un mot de langue courante. Il veut dire « route, voie, chemin... » tout autant que « dire, expliquer, ordre, règle, doctrine... ». Ces deux sens se retrouvent déjà dans le shījīng (ou Livre des odes) [1] « le classiques des vers » (-1000∼-500). Ce livre connu le plus ancien a bien résisté aux copistes car ce ne sont que des poèmes. C’est à dire, si dès cette époque, le nom « voie » et le verbe « expliquer » correspondent au même caractère[1], il faut accepter les deux sens, en même temps, sans en choisir un dont se déduirait l’autre. Un matérialisme pourrait dire que le nom chemin devient doctrine par métaphore, un idéalisme pourrait rappeler qu’à cette époque une route est un acte civilisateur, c’est sans doute intéressant pour enrichir le sens, pourvu qu’une direction ne prime pas sur l’autre.

Le particulièrement attentif Marcel Granet a repéré un usage légèrement spécifique dans le poème 245, ??, Sheng Min. Hòujì ??[2], de jì « millet » est un enfant de naissance merveilleuse, qui résista à l’ensemble des périls où il fut exposé[3]. Au paragraphe 5, le vers 1 donne du mal aux traducteurs, on y trouve la caractère ? Dào, dans une phrase disant environ : sait « aider la nature » à pousser.

Étymologie

Pour approfondir un concept chinois, il est indispensable d’en passer par l’analyse du caractère. Avec les récentes découvertes archéologiques, il est envisageable de tracer des généalogies plus sûres, d’éviter d’interpréter ce qui n’est par exemple, qu’une clé phonétique. Chaque époque est reconnaissable à un style graphique, en particulier dû à une technique d’écriture. Pour la recherche de sens, on simplifiera les périodes ainsi[2] :

  •  ??? jiǎgǔwén, oracles sur écailles et os, Dynastie Shang (-1500∼-1000)
  •  ?? jīnwén, écritures sur bronze, Dynastie Zhou (-1000∼-200)
  •  ?? zhuànshū, caractères officiels en style sceau, fin des Zhou, Dynastie Qin (-221∼-206) et Han (-200 à 200) avant la généralisation du papier.
    Le caractère dào est retrouvé sur des vases en bronze, ce qui suppose un sens religieux avant qu’il ne soit employé par les penseurs des cent écoles (-500 à -220, Royaumes combattants). Il n’en a pas encore été découvert de versions dans l’écriture oraculaire sur os, ce qui permet au moins de dire, que le tao n’est pas connu de toute éternité, et qu’il est attaché au sens religieux de ces vases.

Selon l’écriture actuelle, le caractère assemble deux clés, une sorte de pied, ? chuò, qui supporte comme un joyau orné, ? shǒu. Les formes plus anciennes sont bien plus variables, elles ne contredisent pas cette simplification, elles aident même à la préciser.

_ ? chuò « mouvement », est une clé qui n’apparaît que particulièrement rarement seule. Elle se combine dans d’autres caractères, où elle apporte le sens à la fois de départ et d’arrêt. On se l’imagine dans zhú ? « poursuivre, chasser ». On y retrouve shǐ ?, traduit désormais par « porc », mais dont le dessin sur os est un animal à quatre pattes. La chasse, des courses, des affûts, un mouvement concret, qui n’est pas le contraire du repos. Ce qui s’écrit désormais  ?, chuò, unifié par le mouvement du pinceau et la typographie actuelle, a été un assemblage de : « le pas », chì, ?, et « l’arrêt », zhǐ, ?. Les deux pieds symétriques paraissent particulièrement clairement dans de nombreuses versions anciennes du caractère dào. Le mouvement du Tao est déjà une alternance, une marche.

 ? Shǒu, veut dire « tête, chef ». Dans les inscriptions oraculaires, le caractère est comparable à une tête de singe, avec l’œil et les cheveux marqués. Sur les vases de bronze, il reste en particulier des cheveux sur un œil, ?, . Dans le shījīng, le caractère veut dire surtout tête, avec un occurrence traduisible par chef de clan, mais les mots pour rois ou empereurs sont différents. Des lectures chamaniques insistent sur cette tête de singe, ce n’est pas impossible, mais c’est toujours hasardeux sans plus d’indices.

Une tête, des pieds, l’image semble bien organiser la distinction précédente : le « chemin » ou ce que tracent les pieds conduits par une tête, « dire, expliquer » : les pas qui mènent à une idée. Cependant, des significations ne sont pas rassemblées, le vase de bronze, la tête de singe, le dieu de la végétation. Un dernier peut apparemment compliquer. Dans les arts martiaux chinois, en kung fu ou plus précisément en Wushu, un tao sert à désigner un enchainement de mouvements à valeur pédagogique, qui définissent un style. Cet usage est intéressant parce qu’il vient du sud de la Chine et de traditions orales indépendantes de la littérature.

Philosophie du Dào

Sur la Voie [Dào], il n’y a aucune question à poser, aucune réponse à donner. celui qui pose malgré cela des questions, pose des questions spécieuses, et celui qui répond quand même se place hors d’elle. Celui qui se place en dehors pour répondre à des questions spécieuses, celui-là ne verra pas l’univers qui est autour de lui, il ne connaîtra pas la grande Source qui est au dedans. (Tchwang-Tseu)

Sens religieux

Dans Remarques sur le Taoïsme ancien (1925), Marcel Granet donne la clé : le pas de Yu. Cette danse, toujours pratiqué disait-il par les ?? dàoshì « prêtres taoïstes », est autant décrite dans le taoïsme des six dynasties (200∼400) que pendant les Royaumes combattants (-500∼-220). Peu importe le pas, cette pratique chamanique a pour but d’amener à l’extase, une sorte de danse de la pluie ayant aussi un pouvoir sur les esprits de la nature, et en particulier des hommes. Au cœur du mythe politique, les héros fondateurs exécutent des danses, les souverains Zhou les imitent pour recevoir leur investiture.

Références

  • Toujours dans le chinois actuel, la distinction nom et verbe se fait par l’usage, le contexte, des marqueurs, mais elle n’est pas inscrite dans le mot-syllabe.
  • Au moins cinq siècles après ce vers, l’historien Sima Qian (-145∼-86) attribue le titre de Hòujì « maître des moissons », à Xie ?, le ministre de Yu le Grand qui faisait face au ’grand forestier’, selon une symétrie champ cultivé et nature sauvage.
  • Marcel Granet, Le dépôt de l’enfant sur le sol, Rites anciens et ordalies mythiques, 1940 [lire en ligne].
    Voir aussi : Taoïsme Confucianisme Chi kung Yi Jing

Ce texte est issu de l’encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l’adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Tao. Voir la liste des contributeurs. La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/03/2010.
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La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l’aide de la commande ’define :’ de Google. Cette page fait partie du projet Wikibis. Source : http://www.histophilo.com/tao.php

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11.
Tao-Yin-Yang-Trigrammes - Trigrammes mode d’emploi

Si le symbole du Tao, le Yin entrelacé avec le Yang est maintenant connu de toutes et tous dans la quasi totalité du monde, le symbole des trigrammes est bien moins connu. Nous vous proposons une (re)découverte en image des différents symboles Taoïste.

Le Taiji (Tao ou Dao)

Le taiji est une notion essentielle de la cosmogonie et de la philosophie chinoise. Il évoque l’idée de la clef de voûte la structure de l’univers d’où apparaissent le Yin et le Yang. C’est un des principaux symboles taoïstes et confucianistes. Voici une animation qui montre l’inter-relation du Yin et du Yang et comment, l’un peut se transformer en l’autre et vice-et-versa :

Le Yin et le Yang, c’est comme le flux et le reflux, l’inspire et l’expire c’est complémentaire au point que l’un sans l’autre n’a pas de sens. Ou encore si manger c’est Yang, digérer c’est Yin et… c’est bien une complétude.

Les trigrammes

Les trigrammes sont ces symboles composés de trois traits superposés. Issus du Yin et du Yang originel, il décline les 8 facettes, les 8 énergies de base. La vidéo suivante explique comment se forme ses trigrammes à partir du Yin et du Yang :

Explications des « sphères trigrammes »

Si la forme 2D en Pakua des 8 énergies est la plus courante, il existe une forme 3D qui met l’homme au centre et permet de mieux saisir l’espace en Taïchi, en Art martial ou en Feng-shui. La vidéo suivante explique en détail cette approche pédagogiquement très intéressante. Si vous avez bien suivit la vidéo ci-dessous ou si vous connaissez déjà la construction 3D des 8 sphères du Tao, voici une vidéo plus courte avec une démonstration suivie d’une synthèse.

Et les hexagrammes ?

Pour aller plus loin dans la finesse de l’organisation des énergies, on passe ensuite à la synergie de 2 trigrammes, ce qui donne un hexagramme (6 traits). C’est le Yi-King (ou Yi Jing) qui utilise ces 64 hexagrammes ou 64 étapes de vie. Le Yi-King, ou livre des transformations, va même plus loin, puisque pour chaque hexagramme – donc situation de vie – il propose 6 mutations, 6 façons de vivre cette situation et de la résoudre au mieux.

Hexagramme = Synergie de 2 trigrammes

D’un point de vue construction, un hexagramme s’obtient simplement par la superposition de 2 trigrammes comme nous avons vu plus haut. La aussi la construction se fait du bas vers le haut.

Conclusion

On le voit, on peut partir du plus simple, le Yin et le Yang, vers le plus complexe, les 64 hexagrammes en passant par les 8 trigrammes. Suivant l’objectif de notre pratique, thérapeutique, martial, coaching, bien-être, … on utilisera le degré de finesse le plus adapté ou/et le plus documenté. Dans tous les cas l’utilisation de ces symboles demande une grande expérience, voire une bonne intuition : la simple lecture et compréhension cognitive ne suffit pas ! Alors bonne application à vos pratiques.

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12.
Explication des Trigrammes du Tao - Vidéo 3:38 ajoutée le 13 juil. 2016 - Article complet https://passeport-no-stress.fr/2016/0... - Source : https://www.youtube.com/watch?v=aj34MbA-uLU

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13.
Les grands fondements de la Médecine traditionnelle Chinoise (MTC) - association QIAOLIANG - Vidéo 1:04:09 ajoutée le 22 novembre 2016 - Sophie Dufournet, Praticienne en Médecine Traditionnelle Chinoise, de l’association Qiàoliàng (Chine Provence) présente le plus simplement possible les 3 fondements de la MTC, le concept de Yin et de Yang, La roue des cinq mouvements et la carte des méridiens énergétiques. Conférence enregistrée (à l’improviste) à La Gazette Café (Montpellier), le 11 Novembre 2016. https://www.medecinechinoisemontpelli... https://www.facebook.com/sophiedufounet/ - Source : https://www.youtube.com/watch?v=XU03avKZrag

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14.
Le Pa Kua – D’après « Le QI GONG avec Guy et Eliza » - Postures statiques du Ba gua ; dimanche 25 septembre 2016

Le Pa Kua est un art martial chinois interne associé au Yi-Jing, livre des mutations, l’un des plus anciens livres philosophiques du monde. C’est la représentation de l’espace divisé en huit secteurs, auxquels seront associés les huit trigrammes, les orientations cardinales et leurs relations avec les huit aspirations vitales de l’existence :

La Renommée et la Vie Sociale (Sud)
Les Relations et le Couple (Sud Ouest)
L’Avenir et les Enfants (Ouest)
La Chance et la Communication (Nord Ouest)
Le Parcours Professionnel (Nord)
La Connaissance (Nord Est)
La Santé et la Famille (Est)
La Prospérité (Sud Est)

Voir la représentation en couleursLes 8 trigrammes, représentation du mouvement du Yin / Yang sont figurés par 8 séries de 3 traits brisés ou continus, déjà formulée dans le Yi-Jing.

Ce qi gong dynamique ou statique évoque le changement perpétuel ; fait de façon statique, il se veut méditatif.

LA TERRE

Mise en place :

Les pieds parallèles sont écartés d’une largeur comprise entre celle des hanches et des épaules, le poids du corps repose sur le tiers avant du pied (Yong Quan :1er point du méridien du Rein)

Les genoux sont un peu fléchis.

Le bassin est neutre (équilibre pubis-sacrum)

La colonne est étirée par le retrait du menton

La tête soutient le ciel

La poitrine (sternum) effacée

Les omoplates arrondies, les épaules basses

Le regard à quelques mètres devant soi

L’ensemble est gainé (force-contre force, étirement-contre étirement, torsion-contre torsion, intention, détente)

Respiration :

Naturelle bouddhiste

Caractéristiques :

Les bras sont ouverts sans être sur la ligne des épaules. Les coudes sont plus bas que les mains, à hauteur des dernières côtes. Ils ne se situent pas en arrière et gainent les bras (voir plus haut). Les mains sont un peu plus hautes que les épaules, en léger oblique, les paumes vers la terre.

Indications :

Terre yin, enracinement, axe, ouverture, centre, équilibre, nourriture, chair, rate-estomac, transformation…

LE CIEL

Mise en place :

Idem N° + les genoux moins fléchis

Respiration :

Naturelle bouddhiste

Caractéristiques :

Les bras conservent la même ouverture mais s’étirent un peu.

Les mains montent, se tournent, paumes vers le ciel avec une accentuation de la torsion (le pouce se dirige vers la terre)

Indications :

Ciel yang, enracinement, axe, ouverture.

LE FEU

Mise en place :

Idem N° 

Respiration :

Naturelle bouddhiste

Caractéristiques :

Les bras se placent, légèrement arrondis et justement étirés, à la hauteur du ventre (coudes ouverts, aisselles libres).

Les paumes de mains se font face et sont légèrement creusées.

Les doigts sont en oblique vers le ciel, un peu arrondis 

Indications :

Feu, été, cœur, mouvement ascendant, projection… 

L’EAU

Mise en place :

Idem N°1

Respiration :

Naturelle bouddhiste

Caractéristiques :

Piquer les doigts vers la terre en cassant les poignets.

Les paumes sont parallèles, les doigts justement étirés.

Les bras s’allongent un peu mais les coudes sont ouverts, les aisselles libres.

L’écart entre les paumes de mains doit être équilibré.

Indications :

Eau, hiver, reins, volonté, puissance, fraîcheur, fluidité

LA MONTAGNE

Mise en place :

Idem N°1 + augmenter l’écart entre les pieds pour se retrouver en position du cavalier (descendre dans les jambes)

Respiration :

Naturelle bouddhiste

Caractéristiques :

Les doigts sont à hauteur du menton à quelques centimètres. Leur extrémité est rapprochée puis l’écart augmente jusqu’aux coudes.

Indications :

La montagne, enracinement, densité, poids – être la montagne et s’adosser à une montagne.

LES NUAGES/LE LAC

Mise en place :

Les mains piquent jusqu’à hauteur du ventre, tandis que les pointes de pieds se rapprochent (genoux face à face).

Chaque main décrit un demi-cercle face au ventre.

Remonter les bras devant l’axe du corps, dos des mains en contact.

Les mains (poignets) se séparent, les coudes sont rapprochés, la torsion est forte pour les avant-bras.

Les coudes sont plus proches du corps que les mains.

L’ensemble se situe devant la poitrine et le visage.

Respiration :

Taoïste (inversée)

Caractéristiques :

L’ensemble du corps est très gainé.

La rotation imprimée aux hanches et aux omoplates permet l’ouverture de l’axe cranio-sacré.

A l’inspiration : contraction du ventre et du périnée (montée dans la colonne vertébrale) 

A l’expiration : détente du ventre et du périnée. La pointe de la langue s’applique au palais durant cette respiration.

Indications :

C’est une posture pour stimuler le yang à partir de la fonction énergétique du rein.

L’oppression créée dans les membres, le ventre et la poitrine permet l’accumulation de l’énergie.

LE TONNERRE

Mise en place :

Les pieds se replacent parallèles tandis que les coudes montent et que les bras forment un cercle, mains au niveau du front, paumes vers celui-ci.

Les jambes sont assez tendues.

Respiration :

Naturelle bouddhiste ou inversée

Caractéristiques :

Les doigts sont très rapprochés.

Le cercle formé par les bras est étiré (les mains sont assez éloignées du corps).

C’est une posture haute.

Indications :

C’est l’explosion après le maintien et l’accumulation de la posture précédente.

La mise en mouvement de l’énergie, son expansion nous relient à la fonction énergétique du foie.

LE VENT

Mise en place :

Les paumes de mains se tournent vers l’extérieur tandis qu’elles montent puis redescendent latéralement un peu sur l’arrière.

Elles passent de chaque côté de la taille et s’allongent devant en parallèle.

Respiration : naturelle bouddhiste

Caractéristiques :

Le poids du corps est plutôt sur l’avant du pied.

L’étirement fort des bras ne sacrifie pas à l’ouverture des coudes.

Indications :

C’est la fonction énergétique du foie qui est concernée.

Mouvement, circulation de l’énergie, aspect tendino-musculaire…

Source : http://qi.gong.guy.eliza.over-blog.com/pages/Le_pakua-8444361.html

Bien être et Santé - association ’Le souffle du Menhir’ - Accueil Agenda Reiki Méditations ; dimanche 25 septembre 2016


Postures statiques du Ba gua

Le Ba Gua est un art énergétique chinois interne associé au Yi-Jing, livre des mutations, l’un des plus anciens livres philosophiques du monde.

Ce qi gong dynamique ou statique évoque le changement perpétuel ; fait de façon statique, il se veut méditatif. Les 8 mouvements correspondent aux 8 trigrammes qui manifestent les mouvements dans l’univers. Cette série, outre dynamiser l’énergie, dans tout le corps, stimule particulièrement l’énergie dans les paumes des mains. Pratiquer les 8 paumes du Ba Gua nous permet de créer l’ harmonise en nous et avec notre environnement, en connexion avec les éléments. Se relier à l’univers nous relie à notre source profonde.


La pratique des postures statiques présente habituellement des difficultés d’endurance pour les débutants. Grâce à l’enchaînement des huit postures, cette difficulté est amoindrie. Il convient de tenir un temps minimum égal pour chaque posture en respectant l’ordre et l’enchaînement de 1 à 5 minutes. En partant d’un temps minimum de deux minutes multiplié par huit, on parvient déjà à une pratique honorable et efficace de 16 minutes. Chaque posture peut également être pratiquée seule pendant une durée de 5 à 15 minutes.

Dans chaque posture, il est suggéré d’évoquer le symbole correspondant. Il est également intéressant d’évoquer mentalement le trajet du méridien curieux correspondant. Evoquer seulement sans rentrer dans le détail, puis ramener l’esprit au ressenti intérieur. Les postures statiques renforcent le potentiel vital et la ’compression’ du Qi dans le corps pour permettre ensuite une plus puissante action d’ouverture des 12 méridiens.

https://3.bp.blogspot.com/-sHqQp4z0SMA/V-fLwqrejxI/AAAAAAAACHk/dCfX8K-dn_Enp93nTwW8l4M41xathGVHACLcB/s1600/kun-trigramme.pngLA TERRE

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Naturelle bouddhiste

Terre

Ouvrir Dai Mai. Tourner les paumes vers la terre.

Les bras sont ouverts sans être sur la ligne des épaules. Les coudes sont plus serrés et plus bas que les mains, à hauteur des dernières côtes.

Les mains sont un peu plus hautes que les épaules, en léger oblique, les paumes vers la terre. Les doigts sont écartés et les gueules de tigre (région entre pouce et index) sont bien ouvertes. Les poignets ne sont pas cassés, les mains sont dans l’alignement des avant-bras.

Intention : Capter l’énergie de la terre avec les lao Gong et le bout des doigts

https://1.bp.blogspot.com/-SdZxTlVhT1s/V-fMTmJ5-DI/AAAAAAAACHo/Rh90Sdc7dOcHxBu3vtmfKuYwYKIkGwYhACLcB/s1600/qian-trigramme.png  LE CIEL

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Naturelle bouddhiste

Ciel :

Ouvrir Dai Mai.

Les mains montent, se tournent, paumes vers le ciel en offrande avec une accentuation de la torsion (le pouce se dirige vers la terre). Les poignets ne sont pas cassés. Les bras conservent la même ouverture mais s’étirent un peu.

Intention : Capter l’énergie du ciel avec les lao Gong et le bout des doigts

https://1.bp.blogspot.com/-uEIvTEZxHqs/V-fMkkMBkEI/AAAAAAAACHs/_m8txXxhgnsJ53y7XUIsX75XOly8WA-WQCLcB/s1600/li-trigramme.pngLE FEU

 Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Naturelle bouddhiste

Feu :

Ouvrir Dai Mai. Tourner les paumes aux 3/4 vers l’avant, comme si on se chauffait devant le feu. Pouces dans le plan horizontal, doigts médians vers le haut, tendre l’auriculaire dans le plan horizontal, vers le feu. Les coudes sont ouverts, les aisselles libres.

Les paumes de mains se font face et sont légèrement creusées.

Intention : L’énergie monte vers la partie haute du corps.

https://3.bp.blogspot.com/--QxpXLs2ShM/V-fM0KViEDI/AAAAAAAACHw/FO4egunjWOcaGIGf36zIM2IHHoNAvomLgCLcB/s1600/kan-trigramme.pngL’EAU

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Naturelle bouddhiste

Eau :

Ouvrir Dai Mai. Les mains se rapprochent du corps, les doigts plongent vers la terre en cassant les poignets. Les paumes sont parallèles, les doigts justement étirés, pouces horizontaux. Les mains sont à hauteur des reins.

Les bras, qui ne sont pas tendus, s’allongent un peu mais les coudes sont ouverts, les aisselles libres.

Intention : L’énergie descend vers la partie basse du corps

https://3.bp.blogspot.com/-RDlCOyfaedI/V-fNP92MvfI/AAAAAAAACH0/GtWVIPyvq2c28dy-ZWSfTZ28ms1o_4ASwCLcB/s1600/gen-trigramme.pngLA MONTAGNE

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol. Augmenter l’écart entre les pieds pour se retrouver en position du cavalier (descendre dans les jambes).

Respiration : Naturelle bouddhiste

Montagne :

Remonter les mains à la hauteur de la base de la gorge et les placer en forme de montagne, les majeurs se font face sans se toucher. Les doigts sont à hauteur du menton à quelques centimètres. Leur extrémité est rapprochée puis l’écart augmente jusqu’aux coudes.

Intention : Etablir une ferme solidité de tout son corps

https://3.bp.blogspot.com/-jpp4jP0ioQ0/V-fN3XG30ZI/AAAAAAAACH4/w1KrLrfILDAg0JtauAZXGVneKwdoUYgJwCLcB/s1600/dui-trigramme.pngLE LAC

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Taoïste (inversée)

Lac :

Les mains plongent en arc de cercle jusqu’à hauteur du ventre, tandis que les pointes de pieds se rapprochent (genoux face à face).

Remonter les bras l’un après l’autre devant l’axe du corps, dos des mains face à face en formant un V ouvert : coudes rapprochées, avant bras (et mains dans l’axe) écartés, paumes vers l’extérieur. La torsion est forte pour les avant-bras. Les coudes sont plus proches du corps que les mains .L’ensemble se situe devant la poitrine et le visage.

Simultanément, rentrer les pointes de pieds et serrer les genoux.

Indications :

La rotation imprimée aux hanches et aux omoplates permet l’ouverture de l’axe cranio-sacré.

· A l’inspiration : contraction du ventre et du périnée (montée dans la colonne vertébrale) 

· A l’expiration : détente du ventre et du périnée. La pointe de la langue s’applique au palais durant cette respiration.

C’est une posture pour stimuler le yang à partir de la fonction énergétique du rein. L’oppression créée dans les membres, le ventre et la poitrine permet l’accumulation de l’énergie.

Intention : Equilibre intérieur

https://1.bp.blogspot.com/-XX7MpWvM42E/V-fOTH7XvrI/AAAAAAAACH8/Q8kdwvh6N2I8u8bMd4vNYKiBnpv8hv1ygCLcB/s1600/Tchen.jpgLE TONNERRE

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Naturelle bouddhiste

Tonnerre :

Replacer les pieds parallèles tandis que les coudes montent et que les bras forment un cercle, mains au niveau du front, paumes vers celui-ci, doigts très ouverts (éclairs), lao gong de chaque main pointant vers le 3ème ciel.

Le cercle formé par les bras est étiré (les mains sont assez éloignées du corps).

C’est une posture haute.

Indications :

C’est l’explosion après le maintien et l’accumulation de la posture précédente. La mise en mouvement de l’énergie, son expansion nous relient à la fonction énergétique du foie.

Intention : Créer la force créatrice 

https://3.bp.blogspot.com/-IdLUEQal4Iw/V-fOtrRhi3I/AAAAAAAACIA/tPF36xnuQEkzQkP59dkwS3_ZgJvIH8kAQCLcB/s1600/xun-trigramme.pngLE VENT

Préparation :

Pieds joints, langue au palais

Ouvrir le pied gauche de la largeur des épaules, pieds parallèles ;

S’enraciner dans le sol.

Respiration : Naturelle bouddhiste

Vent

Comme le vent qui file,. Les paumes de mains se tournent vers l’extérieur tandis qu’elles montent puis redescendent latéralement un peu sur l’arrière.

Elles passent de chaque côté de la taille et s’allongent devant en parallèle à la hauteur de l’estomac, paumes face à face, doigts horizontaux.

Le poids du corps est plutôt sur l’avant du pied. L’étirement fort des bras ne sacrifie pas à l’ouverture des coudes.

Indications :

C’est la fonction énergétique du foie qui est concernée. Mouvement, circulation de l’énergie, aspect tendino-musculaire

Intention :Créer la libre fluidité

Présentation - L’association « Le souffle du menhir » se propose de « vulgariser toutes les techniques qui ont pour but le bien-être, l’épanouissement personnel et la préservation de la santé de chacun dans son environnement, tant dans le domaine corporel, culturel, énergétique, ésotérique, thérapeutique que spirituel ». L’association est un espace de partage pour tous ceux qui partagent cet objectif et souhaitent faire partager leur expérience. Contact : 07 85 40 50 49 ou e-mail : lesouffledumenhir@gmail.com - Le site web est accessible à l’Url suivante : https://sites.google.com/site/lesouffledumenhir/ - Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

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15.
Petit lexique des termes chinois concernant le Tai Chi Chuan, les Qi Gong, les arts martiaux et énergétiques, et la pensée chinoise traditionnelle. 18 février 2016 Christian Renard

Comment prononcer le chinois ?

Termes en écriture Pinyin équivalent, prononciation Signification
An  Pousser, un des 8 potentiels techniques de combat (8 portes)
Ba Duan Jin   Les 8 pièces de Brocart, ou les 8 Trésors, série de Qi Gong attribuée au maréchal Yue-Fei
Bagua Pa Kua Les 8 trigrammes, représentation du mouvement du Yin / Yang par 8 séries de 3 traits brisés ou continus, déjà formulée dans le Yi-Jing, le livre des mutations, l’un des plus anciens livre philosophique du monde.
Bagua Zhang Pa Kua Chuan Paume des 8 trigrammes, un des styles d’arts martiaux internes chinois privilégiant les mouvements circulaires et la technique de la paume
Baihui Paé Roé,VG20 « cent réunions » = point d’acupuncture situé au sommet du crâne (méridien vaisseau gouverneur)
Beijing Pékin Nom de la capitale de la Chine
Cai tsaï Cueillir, saisir, tordre, tirer vers le bas un des 8 poteniels techniques de combat, pour déséquilibrer l’adversaire
Dacheng quan  style de wushu créé à Pékin en 1941 privilegiant la posture de l’arbre et l’aspect explosif Fajing
Du Mai VG Méridien de la ligne médiane postérieure nommé « vaisseau gouverneur », le long de la colonne vertébrale
Dao Tao Voie, mouvement : le un se divise en deux : le Yin et le Yang
Dao De Jing Tao To King Ouvrage classique du taoïsme initial attribué à Lao Zi datant du 5° siécle avant JC
Dao Sabre, une des armes du Taiji Quan
Dao Yin Littéralement : guider et étirer
Da Lü Da Loï Dévier, attirer, une technique de combat et une forme d’exercice à 2 dans les 4 coins
Dan Tian Tan Tien Centre énergétique, foyer, « champ de cinabre », il y en a trois, le principal est l’inférieur situé dans l’abdomen en dessous du nombril
Fa  Loi, droit Fa Guo = pays des droits = la France
Gongfu Kung-fu Littéralement travail approfondi. Art martial externe chinois popularisé par les moines de Shaolin
Gun Le bâton, arme traditionnelle populaire, une des armes du Taiji Quan
Huang Di Wang Ti L’empereur jaune, empereur légendaire qui aurait découvert les méridiens et les principes de l’acupuncture vers 2500 ans avant JC
Hua Tuo Hua To médecin du 3° siècle qui aurait créé le QiGong des 5 animaux (ours, tigre, singe, cerf, oiseau)
Hui Yin VC1 Réunion des Yin = point d’acupuncture situé au périnée, le fond de la mer, début du méridien vaisseau conception
Ji Chi, Ze Presser, pour propulser l’adversaire, un des 8 potentiels techniques de combat
Jian Epée, une des armes du Taiji Quan
Jing Li Ching Li Salut en s’inclinant et en plaçant le poing droit (Yang) dans la paume gauche (Yin)
Kao Coup d’épaule, un des 8 potentiels techniques de combat
Kua kwa   traduit parfois par hanche ou bassin, relâcher les kuas se manifeste par le pli de l’aine bien marqué des deux côtés
Laogong CS8 Point d’acupuncture situé sur la paume, « palais du labeur »
Lao Zi Lao Tseu, Li Er Li Er qualifié de vieux sage (Lao Zi) est un philosophe du 5 ° siécle avant JC, considéré comme le fondateur du taoïsme. Il fut contemporain et rival de Confucius
Liè séparer, fendre, exercer deux forces opposées, un des 8 potentiels techniques de combat
Cheval : Dans la forme du Tai Ji on sépare la crinière et on caresse l’encolure du cheval : les mains se séparent
Mingmen VG4 porte de vie = point d’acupuncture situé dans le dos, dans le creux des reins, au niveau de la deuxième vertèbre lombaire (méridien vaisseau gouverneur)
Nei Gong Travail interne
Peng Parer, créer de l’espace, pour repousser, un des 8 potentiels techniques de combat
Qi Chi L’énergie, qui circule dans tout être vivant, le souffle
Qi Gong Chi Kung Le travail du souffle, de l’énergie, exercices énergétiques
Qin Na Chin-na Saisir, contrôler, technique de contrôle des articulations (clés)
Quan Chuan Le poing, la boxe
Ren Mai VC Méridien de la ligne médiane antérieure nommé « vaisseau conception »
San Jiao Le triple réchauffeur est considéré par la médecine chinoise comme un organe yang, il évoque 3 zones du tronc : entre le périnée et le nombril, entre le nombril et le plexus solaire, et du plexus solaire à la gorge
San Shou « Dispersion des mains », forme de Taiji à deux, 88 mouvements de défense et contre attaque
Shan  Eventail, arme utilisée en Taiji Quan
Shaolin Nom d’un monastère boudhiste, et d’un style martial chinois externe
Shi Li  Entraîner la force, essayer la force
Shui Soui L’eau, l’un des 5 éléments, associé à la saison d’hiver et aux reins, dont la douceur et la force (tsunami) est un symbole du Taiji Quan. C’est aussi un des 6 sons de QiGong de santé
Song Relâcher
Taiji Quan Tai Chi Chuan Littéralement : boxe du faîte suprême, art martial et énergétique interne.
Tui Na An Mo Techniques de massage qui ont été reprises par les Japonais sous le nom de Shiatsu
Tui Shou Poussée des mains, mains collantes, exercices de Taiji à deux, plus ou moins codifiés
Wing chun Style de Kungfu fondé au 15° par une nonne boudhiste et popularisée par Bruce Lee au 20 °
Wu Chi Posture d’ouverture, relaxée, avec sourire intérieur, le poids réparti également sur les 2 pieds, contrairement au reste du Taiji
Wudang  Nom d’une montagne célèbre, située dans le Hubei, à l’origine de l’art martial interne taoïste
Wushu wou chou Les arts martiaux chinois
Wu wei Principe fondamental taoïste du « non-agir », qui se traduit dans le Taiji, par un « lâcher prise », un accueil de la force de l’adversaire sans résistance frontale. Cela ne signifie pas le laisser faire !
Xiao Zhou Tian circulation microcosmique du Qi dans la boucle constituée par les 2 méridiens médians : Vaisseau gouverneur (Du Mai ) et vaisseau conception (Ren mai)
Yang Le pôle positif du Taiji, la contrepartie du Yin,
Yang Lu-Chan Fondateur du style Yang du Taiji Quan (1799-1872) inspiré du style de la famille Chen
Yang Chengfu (1883-1935) petit fils de Yang Lu chan, a popularisé largement le Taiji
Yi L’esprit, le mental, l’intention : selon les arts internes, le Yi doit guider le Qi
Yin Tang HM1  » Troisième oeil », point d’acupuncture (hors méridien) situé entre les sourcils
Yongquan R1 Point d’acupuncture situé sous la plante du pied « source jaillissante » (méridien du rein)
Zhang San-feng Chang San-Feng Nom légendaire d’un ermite taoiste sur le mont Wudang, qui aurait inventé le Taiji Quan, au 13-14°, en observant le combat d’un serpent et d’un oiseau (une grue) : d’où les mouvements circulaires et en spirale
Zhan Zhuang Posture de l’arbre, Qi Gong d’enracinement, mouvement interne avec immobilité apparente
Zhi Neng Qigong « Qi Gong de la sagesse », exercices de santé de Pang He Ming
Zhou Chou Coup de coude, pour percuter l’adversaire, un des 8 potentiels techniques de combat

Symbolique des animaux

Forme longue du Tai Ji Quan

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 13/08/2018


Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Arts martiaux internes Le Chi Gong (Qi Gong) des 8 trigrammes.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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