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"Une simulation pour comprendre l’impérieuse nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social afin de limiter l’expansion de la pandémie du Covid-19 (Coronavirus)" par Jacques Hallard

mardi 17 mars 2020, par Hallard Jacques


ISIAS Santé

Une simulation pour comprendre l’impérieuse nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social afin de limiter l’expansion de la pandémie du Covid-19 (Coronavirus), sa survie ex vivo  ; comportements irrationnels et ‘fake news’ en France, aux Etats-Unis ; garde des enfants et solutions pratiques disponibles pour les enseignants

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 16/03/2020

Plan : Point/Coronavirus Introduction Sommaire Auteur


Point / Coronavirus – Situation statistique au 16 mars 0h00 GMT Par Dominique Delawarde. Publié par wikistrike.com sur 16 Mars 2020, 09:41am - Catégories : #Santé - psychologie - Voir sur la carte du monde  :

  • 157 pays ont été, à ce jour, affectés par le virus, pour 169 126 cas déclarés
  • 110 pays ne comptent aucun décès
  • 35 pays déclarent entre 1 et 10 décès
  • 7 pays déclarent entre 11 décès et 100 décès
  • 5 pays ont enregistré plus de 100 décès (Chine, Italie, Iran, Espagne, France)
  • Sur les 6.492 décès enregistrés dans le monde, 6.151 l’ont été dans ces 5 pays (94,7%)
    Il y a de bonnes et de moins bonnes nouvelles.

Les bonnes nouvelles

1 – Au niveau de la planète :

Le nombre de personnes déclarées en situation sérieuse ou critique n’augmente pas (5 913).

2 – En Chine

Le nombre de nouveaux cas enregistrés (25) restent très faible à l’échelle du pays, et le nombre de personnes déclarées en situation sérieuse ou critique baissent sensiblement : 3 226 aujourd’hui contre 3 610 hier. Ceci confirme que l’extinction de l’épidémie y est en bonne voie.

Les moins bonnes nouvelles

1 – Pour l’Italie, l’Iran, l’Espagne et la France, la situation reste préoccupante et l’épidémie n’a pas encore atteint son pic. Le nombre des décès par coronavirus de ces 4 pays (613) représente 91,6% des décès de la planète (669) pour la journée d’hier. L’Italie, désormais leader mondial pour le nombre de décès quotidiens, compte, à elle seule, 55 % des décès de la planète par coronavirus des dernières 24 heures.

2- S’agissant de la France, la situation se détériore avec 924 nouveaux cas déclarés contre 808 hier, avec 36 décès contre 12 la veille, et une hausse des situations qualifiées de sérieuses ou critiques qui passe de 154 hier à 400 aujourd’hui.

Pour autant, avec 121 décès à ce jour, la France reste très en deçà des 100.000 morts de 1957 (grippe asiatique) et des 400.000 morts de 1918 (grippe espagnole). Elle reste même très en deçà du bilan de la canicule de 2003 (19 490 morts) et du bilan de la grippe saisonnière de l’hiver 2018-2019 (8 100 décès). Il semble même que la grippe saisonnière 2019-2020 ait été particulièrement clémente avec, au pire, quelques centaines de morts.

Comme hier, les taux de mortalité de l’Italie, de l’Espagne et de la France par rapport au nombre de cas déclarés interrogent quand on les compare à ceux de l’Allemagne, de la Suisse, de l’Autriche, de la Norvège, de la Suède, du Danemark, de l’Autriche, de la Corée du Sud et du Japon.

S’agit-il d’une question d’organisation des systèmes de santé, s’agit-il des traitements appliqués aux malades, s’agit-il d’une question liée à « l’atavisme latin » des populations ? L’avenir nous le dira peut-être. Le fait est qu’avec 5.813 cas déclarés, l’Allemagne n’a enregistré que 11 décès à ce jour, alors que la France avec 5.423 cas déclarés, enregistre 127 décès …… ????

Consulter le tableau pour tous les pays du monde réalisé par Dominique Delawarde

Wikistrike - Rien ni personne n’est supérieur à la vérité

Résultat de recherche d’images pour ’wikistrike.com’

Source : http://www.wikistrike.com/2020/03/coronavirus-situation-statistique-au-16-mars-0h00-gmt.html

Retour au début du Point/Coronavirus 16/03/2020


Introduction

Après ce point sur le coronavirus en date du 16 mars 2020 en guise de préambule, ce dossier d’actualités rassemble une quinzaine de documents et des accès documentaires qui ont été choisis pour informer objectivement , répondre à certaines questions soulevées et rétablir la vérité et l’exactitude à propos de certains ’fake news’ diffusés ces jours passés
. « Les ‘fake news’ (de l’anglais2), en français infox, informations fallacieuses, fausses informations ou fausses nouvelles3,4, qui constituent une information mensongère n 1 délivrée dans le but de manipuler ou tromper un auditoire… » Source Wikipédia.

Un aperçu des sujets abordés figure dans le titre même de ce dossier, constitué à usage didactique, et intitulé « Une simulation pour comprendre l’impérieuse nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social afin de limiter l’expansion de la pandémie du Covid-19 (Coronavirus), sa survie ex vivo  ; comportements irrationnels et ‘fake news’ en France, aux Etats-Unis ; garde des enfants et solutions pratiques disponibles pour les enseignants ».

Les détails de cette documentation est listée dans le sommaire ci-dessous

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Retour au Point / Coronavirus en date du 16/03.2020

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Sommaire

1. Comprendre la nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social à l’ère des coronavirus – Une simulation du Washington Post – Par Harry Stevens - 14/03/2020

2. Quelques définitions selon Wikipédia : isolement, quarantaine, distanciation sociale

3. Coronavirus : pourquoi la distanciation sociale est primordiale Chloé Richard-Le Bris Journaliste publié le 14/03/2020 à 14:54 – Document ‘rtl.fr’

4. Épidémie, nuage radioactif et distanciation sociale - 12 mars 2020 / David – Document ‘sciencetonnante.wordpress.com’

5. Coronavirus : un médecin s’inquiète des ’réactions plus que du virus lui-même’ Publié le 11/03/2020 à 14:40 mis à jour le 11/03/2020 à 16:03 – Document ‘rtl.fr’

6. Face à l’épidémie de coronavirus : multiplions les relations à distance ! 12 mars 2020 – Document ‘monalisa-asso.fr’

7. ’Message d’un ami médecin...’ : ces conseils reçus par WhatsApp sur le coronavirus sont pleins de fake news Par Julien Baldacchino publié le 14 mars 2020 à 19h27 – Document ‘www.franceinter.fr’

8. Etats-Unis -’Nous avons un contrôle énorme sur le virus’ - Traduction de Jacques Hallard 16/03/2020 - Référence : „Wir haben enorme Kontrolle über das Virus“ - Von Daniel Friedrich Sturm USA-Korrespondent , Washington (photo Source : WELT / Steffen Schwarzkopf). Document ‘Die Welt’ (welt.de).

9. Coronavirus : l’Allemagne accuse Trump de vouloir s’approprier un vaccin Par ‘Le Parisien’ - Le 15 mars 2020 à 23h47

10. Ce que vous devez savoir sur le coronavirus - Une illustration du nouveau coronavirus. Par le personnel du Washington Post - 13 mars 2020 – Référence : What you need to know about coronavirus – Traduction partielle de Jacques Hallard

11. Coronavirus combien de temps le coronavirus survit-il dans l’air et sur les surfaces ? Par Jean-Paul Fritz - Publié le 14 mars 2020 à 10h00 Mis à jour le 14 mars 2020 à 10h46 – Document ‘nouvelobs.com’

12. La durée de vie du coronavirus est utile à connaître - D’autres accès possibles

13. Coronavirus : quelles dispositions sont prévues si je dois garder mon enfant à la maison ? Publié le 13 mars 2020 - Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) – Document ‘service-public.fr’

14. Coronavirus - Un outil pour les enseignants – ‘Tilkee’ propose gratuitement sa plateforme aux enseignants face à la fermeture des écoles, lycées et universités - Par Yvonne Gangloff - @yvonne_- Publié le 13 mars 2020 à 16h07

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Retour au Point / Coronavirus en date du 16/03.2020

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1.
Comprendre la nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social à l’ère des coronavirus – Une simulation du Washington Post – Par Harry Stevens - 14/03/2020

Why outbreaks like coronavirus spread exponentially, and how to “flatten the curve” > Pourquoi les épidémies comme le coronavirus se propagent de façon exponentielle et comment « aplatir la courbe »

https://www.washingtonpost.com/resizer/5FYzBRzUsUUePzwzWThh8u8YKlQ=/1248x701/www.washingtonpost.com/rw/2010-2019/WashingtonPost/2020/03/14/Health-Environment-Science/Graphics/promo2-coronavirus-simulator-0313.jpg

Les courbes rouges représentent l’évolution du nombre de personnes malades au cours du temps dans différentes situations sociales de proximité : de gauche à droite et de haut en bas : Evolution - Quarantaine - Distanciation modérée et Distanciation extensive

Alors que le coronavirus continue de se propager, des expressions comme « quarantaine », « isolement » et « distanciation sociale » font l’actualité. Voir les principales différences de chaque situation selon un modèle pédagogique de simulation qui ne se rapporte pas spécialement à la situation précise du coronavirus.

Référence : Understanding isolation, quarantine and social distancing in the coronavirus era – Par Adriana Usero/The Washington Post) – « As the coronavirus continues to spread, phrases like “quarantine,” “isolation” and “social distancing” are making news. Here are the key differences of each… »

Accès au document complet avec animations et à sa version automatique en français sur ce site : https://www.washingtonpost.com/coronavirus/

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2.
Quelques définitions selon Wikipédia : isolement, quarantaine, distanciation sociale

Isolement (extrait)

L’isolement est le constat d’une situation dans laquelle un individu est séparé de gré ou de force du reste de son environnement habituel. Certaines formes d’isolement peuvent être à la source d’un état pathologique de solitude.

Sommaire

Isolement sanitaire - Article connexe : Contrôle des infections.

Centre sportif réquisitionné pour l’isolement et le soin de personnes infectées par la maladie à coronavirus 2019, à Wuhan (Chine). L’isolement de personnes ayant une maladie infectieuse peut correspondre à une nécessité sanitaire pour éviter la propagation de maladies contagieuses. L’isolement est cité dans la Bible, lorsque les lépreux sont mis à l’écart de la population. Au XIXe siècle on a recommandé de placer les patients dans des établissements séparés.

L’Organisation mondiale de la santé, préconise l’isolement dans ses différentes composantes et notamment le placement en chambres individuelles. L’isolement concerne aussi le port d’équipements de protection, masques, gants, blouses, etcc.1. L’isolement des patients est prescrit comme mesure efficace contre la propagation des maladies infectieuses1. La mise à l’écart de personnes en cas de suspicion de maladies contagieuses, pour empêcher leur propagation, est appelé quarantaine. L’isolement est utilisé en psychiatrie en cas de troubles du comportement entraînent un danger important et imminent pour le patient ou pour autrui2… » - Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Isolement

Quarantaine

Pour l’article concernant les virus informatiques, voir Quarantaine (informatique).

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/76/ICS_Lima.svg/220px-ICS_Lima.svg.png« Lima » est le drapeau actuel international de la quarantaine.

« La quarantaine consiste à isoler des personnes, des animaux, ou des végétaux durant un certain temps, en cas de suspicion de maladies contagieuses, pour empêcher leur propagation. En empêchant les personnes d’avoir des contacts avec des individus sains se trouvant à l’extérieur de la zone de confinement, on rend la contagion impossible et les maladies infectieuses disparaissent d’elles-mêmes. C’est une mesure-barrière ; l’une des méthodes de prévention et de gestion des risques liés aux maladies infectieuses (épidémie, pandémie notamment). S’il s’agit de personnes malades « confirmées », on parle plutôt d’isolement. Au figuré le mot désigne aussi la condition d’une personne mise volontairement à l’écart (ostracisme). Par extension, ce terme est également utilisé dans le domaine de la sécurité informatique… » -

Distanciation sociale

Photo - Le lazaret d’Ancône est un bâtiment du XVIIIe siècle construit sur une île artificielle pour servir de station de quarantaine et de léproserie à la ville portuaire d’Ancône (Italie).

Reproduction - Affiche de l’Office suisse de la santé publique recommandant de « garder ses distances » pendant pandémie de coronavirus de 2019-2020.

« La distanciation sociale désigne certaines mesures non pharmaceutiques de contrôle des infections prises par les responsables de la santé publique pour arrêter ou ralentir la propagation d’une maladie très contagieuse. L’objectif de la distanciation sociale est de réduire la probabilité de contact entre les personnes porteuses d’une infection et d’autres personnes non infectées, de manière à minimiser la transmission de la maladie, la morbidité et la mortalité1,2. Elle participe à la réduction des risques sanitaires ».

« La distanciation sociale est la plus efficace lorsque l’infection peut être transmise par contact de gouttelettes (toux ou éternuements) ; par contact physique direct, y compris sexuel ; par contact physique indirect (par exemple en touchant une surface contaminée ; ou par transmission aérienne (si le micro-organisme peut survivre dans l’air pendant de longues périodes)3 ».

« La distanciation sociale est moins efficace dans les cas où l’infection est transmise principalement par de l’eau ou des aliments contaminés ou par des vecteurs tels que les moustiques ou autres insectes, et moins fréquemment de personne à personne4. Les inconvénients de la distanciation sociale peuvent inclure la solitude, la réduction de la productivité (partiellement compensée par le télétravail et les téléconférences5) et la perte d’autres avantages liés aux interactions humaines. Dans les endroits où l’accès à la technologie est réduit, elle peut également rendre plus difficile le suivi de la santé d’une population ».

« L’une des premières références à la distanciation sociale remonte au VIIe siècle avant J.-C. dans le Livre du Lévitique, 13:46 : « Le lépreux dans lequel se trouve la peste... il habitera seul ; [en dehors] du camp sera sa demeure. »6. Historiquement, les léproseries et les lazarets ont été établis comme un moyen de prévenir la propagation de la lèpre et d’autres maladies contagieuses par la distanciation sociale7, jusqu’à ce que la transmission soit comprise et que des traitements efficaces soient inventés… »

Accès à l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Distanciation_sociale

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3.
Coronavirus : pourquoi la distanciation sociale est primordiale Chloé Richard-Le Bris Journaliste publié le 14/03/2020 à 14:54 – Document ‘rtl.fr’ – Photo Garder une certaine distance avec les autres réduit les risques de propagation du coronavirus. Crédit : AFP

Que ce soit pour soi ou pour les autres, réduire les contacts entre les personnes est nécessaire pour freiner la propagation du coronavirus et ne pas saturer le système de santé.

Parmi les directives vues et revues pour limiter la propagation du coronavirus, il y en a une qui revient sans cesse : la distanciation sociale. Celle-ci revient à du confinement général, de la quarantaine pour certains individus ou encore des mesures responsables prises à l’échelle individuelle et personnelle pour réduire les contacts entre les individus. 

Selon un article du professeur en physiologie intégrative Matthew McQueen publié sur The Conversation, ’20 à 60% des personnes dans le monde peuvent être infectées par le nouveau coronavirus’ et le respect des gestes barrières ainsi que le changement de certaines habitudes de nos modes de vie pourraient sauver des millions de vies. 

Garder une certaine distance avec son entourage et les individus de façon plus générale réduit les risques de contamination et de propagation du coronavirus, tout comme ne plus se serrer la main et ou se faire la bise. 

Mais cette recommandation implique un certain nombre de changements dans les modes de vie des individus, dans la façon dont ils travaillent, se déplacent et interagissent. Dans la pratique, elle peut sembler difficile à appliquer et parfois même être prise à la légère.

Si les personnes jeunes et en bonne santé semblent avoir peu de chances d’être touchées de façon sévère par le coronavirus (même si certains cas semblent de plus en plus prouver le contraire), maintenir une certaine distance sociale reste primordial pour éviter d’être un porteur sain du virus et de contaminer des personnes vulnérables.

Limiter ses déplacements autant que possible

Même si la meilleure solution semble être de rester confiné chez soi, certaines personnes n’ont pas le choix d’y déroger. Dans ce cas, se laver les mains, au moins 20 secondes et avec du savon, se désinfecter avec du gel antibactérien et ne pas se toucher le visage restent les règles d’or. Sans oublier qu’il faut réussir à maintenir son stress. La santé mentale ayant une influence sur le système immunitaire. 

Il est recommandé pour les personnes qui doivent se déplacer en transport en commun de les utiliser, si possible, en heure creuse et en évitant le contact avec les surfaces. Selon certaines études récentes, le virus pourrait survivre plusieurs jours sur des surfaces solides.

Maintenir une distance d’au moins un mètre avec toute autre personne est également nécessaire. Le port du masque reste incertain. Édouard Philippe le rappelait hier, vendredi 13 mars, que celui-ci doit concerner uniquement le personnel soignant et les personnes contaminées. Une fois rentré à la maison, une douche est également conseillée. Certains chercheurs recommandent également, en cas de livraison de colis ou de nourriture, de désinfecter les emballages et d’opter pour de la nourriture cuite plutôt que crue. 

Quant aux sportifs, il est préférable de rester s’exercer chez soi ou bien en extérieur. Mais les salles de sport sont bien sûr à éviter. Cela évite de devoir partager du matériel entré en contact avec d’autres individus qui pourraient être porteur du virus. Même chose, après le sport, une douche est conseillée. Changer de tenue entre dehors et chez soi est également recommandé. S’il est possible, privilégiez un espace chez vous pour vous changer et désinfectez votre téléphone ou encore vos clés.

Toutes ces précautions évitent la propagation et la saturation du système de santé. Les chirurgies non urgentes ont déjà été reportées dans les hôpitaux en France et du personnel soignant a été réquisitionné.

À lire aussi Netflix > Coronavirus : vers un accès limité sur Netflix et YouTube pour le télétravail ?

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Source : https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-pourquoi-la-distanciation-sociale-est-primordiale-7800256555

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4.
Épidémie, nuage radioactif et distanciation sociale - 12 mars 2020 / David – Document ‘sciencetonnante.wordpress.com’ – Avec quelques commentaires exprimés parmi les très nombreuses réactions suite à cette contribution

Le but de ce billet (un peu inhabituel) est d’illustrer de façon simple l’incroyable efficacité potentielle des mesures de distanciation sociale (limiter les rencontres, hygiène, télétravail, fermeture des écoles…) lorsque l’on est face à une épidémie qui vire à la pandémie.

Une épidémie est une réaction en chaîne, et cela change tout sur l’impact potentiel de mesures de ce type, par rapport à d’autres sources de danger.

Pour bien le comprendre, imaginons une autre situation : supposons que l’on ne soit pas face à une épidémie, mais à un danger d’un autre type, disons un nuage radioactif (ou chimique). Du fait de la présence du nuage, imaginons qu’il devienne risqué de sortir, que cela puisse nous rendre malade, voire à terme nous tuer. (Et supposons qu’enfermés chez soi on ne craigne rien).

Le gouvernement décide de prendre des mesures pour confiner les gens chez eux : fermer certaines écoles, encourager le télétravail, inviter les gens à reporter leurs déplacements, les réunions etc.

Dans ce cas, on peut légitimement imaginer que les vies sauvées seront proportionnées à l’intensité des efforts :

  • Si 10% des gens restent chez eux, on évitera 10% des morts ;
  • Si 50% des gens restent chez eux, on évitera 50% des morts ;
  • Si 95% des gens restent chez eux, on évitera 95% des morts.
    L’effet est linéaire.

Une épidémie, ça n’est pas du tout ça. Une épidémie est une réaction en chaîne, cela implique qu’il y a un effet de seuil sur l’efficacité des mesures, et cet effet de seuil est très fortement non-linéaire.

Même quand on est familier avec les mathématiques associées, il est assez difficile de se représenter cet effet de seuil, alors prenons un exemple concret à partir d’un modèle épidémiologique.

Le modèle que je vais utiliser s’appelle le modèle SIR. C’est un des modèles les plus simples, et l’usage que je vais en faire n’est pas prédictif. Je ne cherche pas à prédire réellement le nombre de morts ou d’infectés : Le modèle est trop simple, les paramètres seront trop imprécis.

Je vais en faire un usage pédagogique, pour illustrer cette notion de seuil, et comment les mesures de distanciation sociales peuvent avoir un effet incroyablement efficace, pas du tout proportionné à l’effort comme dans le cas du nuage radioactif.

Dans ce modèle, on considère que l’on a 3 populations : les sains, les infectés, et les remis (ceux qui ont eu le virus et ont guéri). Et on va modéliser deux phénomènes simples :

  • Les gens infectés vont infecter les gens sains.
  • Les gens infectés vont progressivement guérir.
    Pour cela, on a besoin de 3 paramètres :
  • La durée D de la maladie, pendant laquelle on est contagieux.
  • Le nombre moyen C de contacts que l’on a chaque jour avec d’autres gens.
  • La probabilité P qu’un contact entre un infecté et un sain conduise à une transmission du virus.
    Bien souvent, on ne connait pas avec précision ces paramètres, qui d’ailleurs vont dépendre de la définition précise de ce qu’on appelle « un contact ». Mais vous allez voir que ça n’est pas très important.

Prenons un infecté : chaque jour il va croiser C personnes, qu’il contaminera avec une probabilité P. Et cela se produira pendant chacun des D jours que durera sa maladie.

Le nombre total de personne qu’il contaminera sera donc le produit de ces trois termes, que l’on note traditionnellement

R0

R_0 = C \times P \times D .

On appelle ce paramètre le taux de reproduction, et même sans faire tourner le modèle mathématique, il n’est pas très compliqué de se convaincre qu’il a une influence déterminante sur le devenir de l’épidémie.

S’il vaut disons 2 : chaque infecté contaminera 2 personnes, qui elles-même contamineront 2 personnes, qui elles-même contamineront 2 personnes etc. On a une réaction en chaîne, le nombre de malades augmente de façon exponentielle, l’épidémie explose.

Maintenant si ce coefficient est inférieur à 1 : chaque infecté refilera la maladie à moins d’une personne, donc le nombre net de malade diminuera et progressivement l’épidémie s’éteindra.

Il y a un effet de seuil monstrueux. Pour éteindre une épidémie de façon « naturelle », il faut que le R0 soit sous le seuil fatidique de 1. Alors combien vaut le R0 dans le cas du Covid-19 ? On n’en sait rien exactement. Probablement entre 2 et 4.

Mais comme vous le voyez, cette valeur n’est pas intrinsèque à la maladie, elle dépend de facteurs comportementaux : combien de contacts quotidiens, quelle probabilité qu’une transmission ait lieu.

En adoptant des mesures de distanciation sociale (moins de contacts, se tenir plus loin, hygiène, suppressions des rassemblements et réunions inutiles, fermeture des établissements scolaires, télétravail, etc.), on peut très facilement faire baisser le R0.

Et le point clé ici, est que le bénéfice ne sera pas du tout proportionné à l’effort. Si on en fait suffisamment pour passer rapidement sous le seuil, c’est gagné. 

Imaginons que le R0 soit initialement de 2,5. C’est une hypothèse raisonnable pour le Covid-19. Si on arrive à le diviser par 4 on bloque très très vite la propagation de l’épidémie.

Diviser le R0 par 4 est loin d’être inaccessible : cela peut vouloir dire par exemple avoir 2 fois moins de contacts, et faire en sorte que la probabilité de transmission soit divisée par 2 (par une distance plus importante et une attention particulière à l’hygiène.)

Pour bien illustrer ce point, je me suis amusé à mettre un modèle de type SIR dans Excel (TELECHARGEABLE ICI,sinon voir la fin du billet) , en prenant comme point de départ la situation approximative en France au 11/03/2020.

Encore une fois, le but n’est pas de faire de la prédiction, c’est que vous puissiez voir par vous-même, par l’expérimentation « numérique », que cet effet de seuil du R0 est monstrueux. Ceci est donc un « modèle-jouet ».

Prenons un R0 de 2,5. On peut l’obtenir en disant que la maladie dure 10 jours, et que chaque jour on a 50 contacts avec une probabilité de transmission de 0,5%. Ces deux derniers chiffres ne sont pas importants, c’est le produit des deux qui compte.

Consulter en détail le tableau

Le graphique ci-dessous représente le nombre cumulé de cas en fonction du temps (en jours à partir d’aujourd’hui) en France, si on reste à un R0 de 2,5. (Ca n’est pas une prédiction, c’est un « modèle-jouet » !)

https://sciencetonnante.files.wordpress.com/2020/03/capture-de28099c3a9cran-2020-03-12-c3a0-12.37.55.png?w=676&h=384

On voit qu’en 6 mois, quasi tout le monde aura chopé la maladie. Avec un taux de mortalité de 3%, on est quasi 2 millions de morts (Ca n’est pas une prédiction, c’est un « modèle-jouet » !)

Maintenant imaginons que l’on arrive tout de suite maintenant à diviser par 4 le R0 : deux fois moins de contacts, et des contacts plus distants qui divisent par 2 la probabilité de transmission. Ca parait pas inatteignable, non ? Le R0 sera alors de 0,62. Et voici le résultat

https://sciencetonnante.files.wordpress.com/2020/03/capture-de28099c3a9cran-2020-03-12-c3a0-12.43.19.png?w=676&h=384

On plafonne à 6.000 cas cumulés, et donc 180 morts avec un taux de mortalité de 3% (Ca n’est pas une prédiction, c’est un « modèle-jouet » !)

Une différence monstrueuse, énorme. Totalement disproportionnée par rapport au changement initial qu’on a fait (des « simples » divisions par 2 des contacts et des transmissions).

Une épidémie est une réaction en chaîne. Les mesures de distanciation sociale peuvent avoir un effet totalement disproportionné. C’est très très très différent du cas du nuage radioactif, où les mesures de confinement auraient un effet essentiellement linéaire.

Et c’est évidemment lié au fait que dans le cas du nuage, en faisant attention on ne protège que soi. Ici on protège tout le monde.

C’est tout ce que je voulais illustrer. Prenez le modèle Excel, jouez avec. Ca n’est qu’un modèle, le plus simple de tous en épidémiologie. Il n’a AUCUNE valeur prédictive sur les détails des chiffres. Il est là pour illustrer le principe de réaction en chaîne, qui est au coeur de la notion d’épidémie. Les détails du modèle ne sont pas important, cet effet de réaction en chaine existe dans tous les modèles.

Faire baisser rapidement le R0 est très accessible, sans forcément tomber dans une situation de « pays mort » ou de « loi martiale ». Je pense que fermer les écoles et les établissement d’enseignement pourrait créer le signal nécessaire pour que tout le monde y mette du sien. Et en quelques semaines ce serait plié.

Téléchargez le modèle-jouet. Jouez avec. Voyez par vous même.

Edit du 13/03/2020 : Pas mal de gens ont fait des petites applis qui illustrent le modèle de façon interactive :

https://jflorian.shinyapps.io/SIRmodel/

https://sciencetonnante-epidemie.netlify.com

https://epidemic.phoenix-it-services.com

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Navigation des articles - Le paradoxe des jumeaux

130 réflexions sur “Épidémie, nuage radioactif et distanciation sociale”

Navigation des commentaires

Si ce modèle tient la route, ça veut dire que de laisser les citoyens aller voter est une folie politique. Patrice

Réponse

C’est une évidence… Mais on s’excusera et puis tout ira bien comme d’habitude…

Réponse

Tant qu’ils peuvent envoyer les retraités au cimetière, avec l’augmentation de l’âge de départ a la retraite, c’est du pain béni pour eux.

Réponse

Ridicule

En allant voter il me semble qu’il y a moins de risques (car mesure de protection) que dans les magasins, non (combien de choses touchées etc…) ?

Réponse

Beaucoup moins de risques a voter qu’à faire ses achats un conseil privilégiez les rayons traditionnels les barquettes des rayons libre-service ont pu être manipulées par beaucoup de personnes a l’hygiène aléatoire.

En plus c c’est un coeff 3 en propagation….🙄😳

15 mars 2020 à 10:38

En effet, il est fort possible que plusieurs vagues se produisent dès que les mesures seront relâchées. Cela a d’ailleurs été le cas lors de la pandémie de grippe en 1918 où trois vagues successives se sont produites. Il faut donc s’attendre à des changements dans les instructions gouvernementales, ce qui donnera l’impression de ne jamais avoir la bonne décision au bon moment. Mais d’un autre côté, bloquer complètement l’économie d’un pays risque de générer des problèmes aussi graves.

Le grand avantage des mesures « R0 petit » est de lisser dans le temps le nombre de malades nécessitant une hospitalisation et donc de réduire le nombre de décès. Cela prendra un temps fou (ordre de grandeur : 20 000 lits, 5% d’hospitalisation pendant 10 jours, 70 millions de personnes, soit 70 000 000 / (20 000 / 5%) = 175 périodes de 10 jours = 1 750 jours = 5 ans) MAIS il faut espérer qu’un vaccin sera disponible d’ici un an ou deux. Et si 80% des hospitalisations guérissent le malade, ce sont 16 000 morts par période de 10 jours qui seront évités, donc environ 2 800 000 morts en moins par rapport à un pic catastrophique où tous les gens seraient atteints sur une période d’un ou deux mois. (Si mes calculs sont faux, merci de les corriger !!!)

Réponse Xavier Chauvin - 15 mars 2020 à 10:54

En « jouant » avec ce modèle, on constate que l’épidémie s’arrête parce que le nombre de « remis » fait chuter le taux de contamination… C’est donc le fait que la population est immunisée qui fait chuter le R0… tout le principe des vaccins !

Merci David. Il me semble que vous faites, ici, un travail exemplaire de service public. Je m’en vais donc partager ce billet derechef. Après le billet sur parcoursup, vous allez finir par vous retrouver en prime sur France 2 ou 3 ! …etc…

Tous les autres commentaires sont à lire à la source : https://sciencetonnante.wordpress.com/2020/03/12/epidemie-nuage-radioactif-et-distanciation-sociale/

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5.
Coronavirus : un médecin s’inquiète des ’réactions plus que du virus lui-même’ Publié le 11/03/2020 à 14:40 mis à jour le 11/03/2020 à 16:03 – Document ‘rtl.fr’

INVITÉ RTL - Le professeur Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière, craint que l’épidémie de COVID-19 ne conduise à ’l’affrontement de l’individu dans l’indifférence de l’intérêt collectif’.

L’invité de RTL Midi Christelle Rebière iTunes RSS

Coronavirus : un médecin s’inquiète des ’réactions plus que du virus lui-même’ 04:13

Coronavirus : un médecin s’inquiète des ’réactions plus que du virus lui-même’

La page de l’émission - Agnès Bonfillon édité par Youen Tanguy

’La peur du coronavirus devient beaucoup plus importante dans ce qu’elle va générer comme réactions que le virus lui-même.’ C’est ce qu’a déclaré le professeur Gilbert Deray ce mercredi 11 mars au micro de RTL.

Le chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière, auteur d’une lettre ouverte publiée sur Facebook mardi 10 mars 2020, a fait part de ses inquiétudes alors que des mesures ont été prises en France pour tenter d’enrayer l’épidémie de COVID-19.

’Je suis inquiet des vols de masques ou de gels nettoyants dans les hôpitaux, a-t-il confié. Inquiet que nos malades, nos anciens ou personnels sanitaires ne puissent plus en avoir (...) Inquiet des rixes pour acheter du papier toilette ou des boites de riz et de pâtes et de cette terreur qui conduit à faire des stocks, que je qualifie d’obscènes, de nourriture (...).’

Et d’ajouter : ’Je crains que ce virus ne soit le miroir d’une société complètement fracturée qui conduise à l’affrontement de l’individu dans indifférence de l’intérêt collectif. Il faut que l’on fasse très attention à ça’.

’Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls’

Le médecin a également fait part de ses craintes quant à la solitude des personnes âgées. ’Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu’il ne faut plus ni voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite, mais seulement de solitude

Il a toutefois terminé son entretien sur un note positive : ’On a connu le VIH, le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère), l’Ebola... J’ai vécu de près la résurgence de la tuberculose... nous les avons gérés dans le calme (...) et très efficacement. J’ai une grande confiance dans le système sanitaire européen et français en particulier.’

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Source : https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/coronavirus-un-medecin-s-inquiete-des-reactions-plus-que-du-virus-lui-meme-7800236689#

Coronavirus, attention danger, mais pas celui que vous croyez. Extrait de ‘www.doctolib.fr’
Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires, HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multi-résistantes, nous les avons gérées dans le calme et très efficacement. Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle. Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre. Et pourtant, Je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du Coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique.
Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie. C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, ou l’épidémie est en train de s’éteindre.
L’avenir proche dira si je me suis trompé.

Par contre,
• Je suis inquiet des vols de masques et que ceux nécessaires à la protection des personnels soignants et des personnes à risque, nos anciens et celles déjà malades, en particulier les patients immunodéprimés, soient distribués pour une efficacité nulle dans les aéroports, les cafés et les centres commerciaux.
• Je suis inquiet des vols de gels nettoyants.
• Je suis inquiet de ces rixes pour acheter du papier toilette et des boîtes de riz et de pates.
• Je suis inquiet de cette terreur qui conduit à faire des stocks obscènes de nourriture dans des pays où elle est disponible dans une abondance tout aussi obscène.
• Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu’il ne faut plus ni voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite mais « seulement « de solitude. Nous avions l’habitude de ne pas rendre visite à nos parents et grands-parents si nous avions la grippe, pas de les éviter « au cas où » et pour une durée indéterminée, ce n’est en rien différent pour le coronavirus
• Je suis inquiet que la santé ne devienne un objet de communication belliqueuse et de conflit comme un autre, alors qu’elle devrait être une cause ultime de lutte dans le rassemblement.
• Je suis inquiet que notre système de santé, déjà en grandes difficultés, soit prochainement débordé par un afflux de malades au moindre signe de syndrome grippal. Ce sont alors toutes les autres maladies que nous ne pourrons prendre en charge. Un infarctus du myocarde ou une appendicite ce sont toujours des urgences, un virus rarement.
La couverture médiatique sur le coronavirus est très anxiogène et elle participe à l’affolement de chacun.
Cela conduit aux théories du complot les plus folles du genre, « ils nous cachent quelque chose ». Rien n’est obscur, c’est impossible en médecine dans ce monde du numérique ou la connaissance scientifique est immédiate et sans filtre.
Le coronavirus ne tue (presque) que les organismes déjà fragiles.
Je suis inquiet que ce minuscule être vivant ne fasse que dévoiler les immenses fractures et fragilités de nos sociétés. Les morts qui se compteront alors par millions seront ceux de l’affrontement des individus dans l’indifférence totale de l’intérêt collectif.’
Professuer Gilbert DERAY, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris.

Accédez à toutes les informations officielles sur le site du gouvernement ou au 0 800 130 000 (numéro gratuit et officiel d’informations)

En cas de signes d’infection respiratoire (fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés respiratoires) :

  • Restez à la maison, confiné 7 jours et appelez votre médecin traitant ou un pharmacien pour un avis adapté à votre situation
  • Si votre médecin traitant le propose, effectuez une vidéo consultation
  • Évitez tout contact avec votre entourage
  • Ne vous rendez pas chez votre médecin traitant ou aux urgences
  • Si vous avez du mal à respirer et dans ce cas uniquement faites le 15
    Présentation du professionnel de santé

Le professeur Gilbert Deray vous reçoit dans son cabinet à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Vous pouvez être reçu en consultation publique ou dans le cadre de son activité libérale au sein de l’hôpital. Pour prendre un rendez-vous en consultation publique vous devez cliquer sur le site 1. Pour prendre un rendez-vous en consultation d’activité libérale vous devez cliquer sur site 2. Néphrologue et pharmacologue, le professeur Deray dirige le service de Néphrologie à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière depuis 1998. Sa formation s’est faite à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris et aux Etats-Unis. Spécialisé en néphrologie, pharmacologie et hypertension artérielle, il prend en charge le diagnostic et le traitement de l’ensemble des maladies rénales (appelées néphropathies). Cette prise en charge concerne toutes les formes de maladies rénales : infection urinaire, lithiases (pierre), hypertension artérielle, présence de sang ou de protéines dans les urines, insuffisance rénale chronique (marquée par une élévation de la créatinine qui est dosée dans le sang). Ces anomalies rénales peuvent être liées à des maladies générales (inflammation, immunitaires, cancers, virus) ou secondaires à la prise de médicaments. L’objectif de cette prise en charge est de détecter les anomalies et leurs causes, de les supprimer, de protéger la fonction rénale et de coordonner la prise en charge avec les autres médecins (en premier lieu le médecin généraliste).

Consultez notre aide en ligne ou contactez-nous

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Source : https://www.doctolib.fr/nephrologue/paris/gilbert-deray

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6.
Face à l’épidémie de coronavirus : multiplions les relations à distance ! 12 mars 2020 – Document ‘monalisa-asso.fr’

Le gouvernement a donné la consigne d’éviter les visites aux personnes âgées isolées, elles sont même interdites dans les EHPAD. Il est essentiel de respecter ces consignes, ainsi que les mesures barrières, pour freiner au maximum la contagion et protéger le mieux possible les personnes les plus fragiles. Les personnes âgées, qu’elles vivent en établissement ou à domicile, risquent donc de vivre un isolement profond dans cette période particulièrement anxiogène. 

C’est pourquoi nous appelons à la mobilisation de tous les acteurs pour renforcer les relations avec les personnes âgées isolées tout en évitant la présence ou le contact physique. Il est tout à fait possible de maintenir le lien, ou d’entrer en relation, avec une personne isolée par des conversations téléphoniques, des échanges de courriers ou de mails, des « appels visio », etc. Multiplions les relations à distance !

Il est nécessaire tout d’abord de remplacer les contacts habituels entre les personnes déjà connues et les bénévoles par des relations à distance. Il s’agira de les maintenir ensuite régulièrement, car la durée de cette période de confinement n’est pas encore connue. 

Les coopérations territoriales et les équipes citoyennes forment un réseau qui a fait la preuve de ses capacités de maillage depuis plusieurs années. Notre réseau peut renforcer les actions d’identification des situations de personnes isolées et trouver les façons d’entrer en relation avec elles à distance pour assurer une veille, en s’inspirant des dispositifs mis en place habituellement lors des épisodes de fortes chaleurs. Il peut aussi accueillir les nouvelles volontés d’agir des citoyens ou, par exemple, de jeunes volontaires du service civique.

L’épidémie ne peut pas signer le « black-out » de la vie sociale des personnes âgées, qui sont déjà les plus frappées par l’isolement en temps normal. La qualité des relations, leur durabilité et leur nombre ne doivent pas s’arrêter à la porte de leur logement.

Les personnes âgées doivent pouvoir continuer à compter sur un entourage qui les sécurise, qui les reconnait et qui leur permet de participer à la vie sociale et citoyenne notamment en cette période d’élection locale. « Même si je ne te vois pas, tu peux compter sur moi » sera notre mot d’ordre durant les prochaines semaines.

Protéger les personnes âgées isolées de l’épidémie ne doit pas se solder par un abandon plus grand encore dans l’isolement social !  

Association MONALISA-https://www.google.fr/url?sa=t&...MONALISA est un aussi un centre de ressources pour tous les acteurs engagés dans la lutte contre l’isolement social. Chartes, affiches, fiches repères, films... sont à la disposition de tous pour lancer et développer la Mobilisation. Les équipes citoyennes - Monalisa

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Source : https://www.monalisa-asso.fr/actualites/item/face-a-l-epidemie-de-coronavirus-multiplions-les-relations-a-distance

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7.
’Message d’un ami médecin...’ : ces conseils reçus par WhatsApp sur le coronavirus sont pleins de ‘fake news’ Par Julien Baldacchinohttp://twitter.com/Gubaldapublié le 14 mars 2020 à 19h27 – Document ‘www.franceinter.fr’

Avec l’augmentation des cas de coronavirus en France et les mesures de protection annoncées ces derniers jours, de nombreux soi-disant messages d’information circulent sur les applications de messagerie. Pourtant, une grande partie des informations qu’ils relaient sont fausses.

Photo - Les messages de conseils sur le coronavirus sont de plus en plus nombreux, mais ils sont truffés de fake news. © Radio France / JB

Ce sont toujours des conseils qui viennent d’un médecin, d’une amie pneumologue qui a travaillé dans un hôpital auprès de patients atteints de Covid-19 ou, plus impressionnant encore, de chercheurs issus des groupes de travail sur les remèdes au nouveau coronavirus. Mais la plupart du temps, ces messages, transmis massivement sur WhatsApp ou Messenger - et de plus en plus viraux, eux aussi - sont truffés de fausses informations. On les retrouve aussi massivement partagés sur Facebook, souvent copiés-collés et partagés des centaines de fois. Pourtant, ils sont bourrés de sottises, faciles à faire taire avec quelques recherches, notamment sur les très fiables sites de vérification Les Décodeurs et AFP Factuel

Comment les reconnaître ? La plupart d’entre eux commence par un argument d’autorité comme ceux évoqués plus haut : c’est toujours la recommandation d’un professionnel de santé. Sur les messages reçus sur les smartphones de la rédaction France Inter, tous ont une source différente mais présentée comme fiable (et souvent proche de l’expéditeur... mais quel expéditeur ?) : 

  • Le Dr Gonzalez a donné une conférence aux enfants... en voici le résumé
  • Message d’un médecin que je connais (...)
  • Information d’un chercheur collaborant avec le groupe de travail qui lutte contre l’épidémie de coronavirus (...)
    Si le début du texte change à chaque fois, on retrouve des formules quasi-identiques par la suite, attestant l’hypothèse d’un message viral se transformant régulièrement, à la façon des chaînes d’e-mails ou des légendes urbaines. 

Exemple. On peut lire dans l’un : ’L’infection par le virus ne provoque pas un rhume avec écoulement nasal ou une toux grasse, mais une toux sèche, c’est la chose la plus facile à reconnaître’ et dans l’autre : ’L’infection à coronavirus ne provoque pas un rhume avec un nez mouillé ou une toux avec un rhume, mais une toux sèche et rude, c’est la chose la plus simple à distinguer’. La formulation change, le fond reste quasiment le même d’un message à l’autre. Voici les principales fausses informations relayées dans ces messages :

’L’infection ne provoque pas d’écoulement nasal’

Première fausse information : si la toux sèche est l’un des symptômes du Covid-19, ce n’est pas le seul. Et si effectivement, la toux est plutôt sèche que grasse, l’écoulement nasal aussi est l’un de ces symptômes. Les symptômes les plus fréquents, on le rappelle, sont ceux des syndromes grippaux : fièvre, nez qui coule, fatigue. 

Le virus ne résiste pas à la chaleur et meurt s’il est exposé à des températures supérieures à 26-27 degrés, il doit donc être consommé pendant la journée des boissons chaudes comme des infusions, des bouillons ou simplement de l’eau chaude.

C’est doublement faux : d’abord, on ne connait pas la résistance du virus à la chaleur. C’est pour cette raison qu’à l’heure actuelle, on ne sait pas encore si le coronavirus passera le cap du printemps ou non. Il est donc inutile également de ’prendre des bains de soleil’. Et donc, de façon plus particulière, ingérer des boissons chaudes toute la journée n’a aucune utilité. Pour les mêmes raisons, il ne sert à rien ’d’éviter de boire de l’eau glacée ou des boissons avec de la glace’, on ne sait pas plus si elles favorisent ou non le virus. 

Plus globalement, il n’existe aucun remède naturel contre le coronavirus, pour l’instant : ni les boissons chaudes, ni l’eau mêlée à de l’ail, ni même des solutions salines, ne permettent d’endiguer la contamination, contrairement à ce qui a été dit ou écrit à plusieurs reprises. Pas besoin, non plus de faire ’des gargarismes avec une solution désinfectante’. Ce sera peut-être efficace contre le symptôme (le mal de gorge), mais pas contre le virus.

Autre conseil simple, on doit s’assurer de garder la gorge humide, au moins la moins sèche possible. Buvez quelques gorgées d’eau au moins toutes les 15 à 20 minutes.

Faites-le, mais pas pour éliminer le coronavirus ! Boire de l’eau régulièrement est important pour la santé, il est notamment important de boire souvent lorsqu’on présente des symptômes comme la fièvre. Mais la justification donnée dans les messages est, elle, complètement fausse : ’Même si le virus pénètre dans votre bouche, l’eau ou d’autres liquides l’emporteront dans l’estomac (...), l’acide gastrique va tuer le virus’. Un virus n’est pas un aliment : il se déplace de cellule en cellule. Boire de l’eau n’empêchera pas le coronavirus de se développer. Boire de l’alcool non plus, d’ailleurs, contrairement à ce qu’on a aussi pu lire sur certaines publications. 

Même erreur sur la prétendue ’installation’ du virus dans le corps, comme s’il était une bactérie qui se déplace seule. ’Le virus s’installe d’abord dans la gorge, provoquant une inflammation et une sensation de sécheresse ; ce symptôme peut durer entre 3 et 4 jours ; le virus voyage à travers l’humidité présente dans les voies respiratoires, descend dans la trachée et s’installe dans les poumons, provoquant une pneumonie qui dure environ 5 ou 6 jours’. Précisons que d’emblée que le virus peut entrer dans l’organisme par les yeux ou le nez, pas forcément par la gorge.

Par un confrère qui vient d’avoir sa greffe de moelle et qui est donc la cible la plus fragile de ce virus, à l’hôpital Saint Louis, son hématologue vient de lui dire qu’on attendait un pic de patients le 30 mars.

C’est faux (ou au moins incertain) : On n’a aucun moyen de connaître la date exacte du pic épidémique. La seule chose que l’on sait, c’est que c’est plutôt une question de semaines. L’Organisation mondiale de la santé a rappelé ce samedi qu’il était impossible de savoir quand le pic aurait lieu au niveau mondial. D’autant plus qu’en France, la stratégie d’éloignement social menée actuellement a justement pour but de reculer le pic pour le rendre moins violent, en étalant le nombre de contaminations dans le temps, pour que le système médical ne soit pas saturé. 

Lorsque le virus se trouve sur des surfaces métalliques, il survit pendant environ 12 heures.

C’est faux : Là encore, ces chiffres avancés ne se basent sur aucune étude solide. Selon la radio nationale américaine NPR, une étude sortie cette semaine évoque une durée de vie du virus plus importante, qui pourrait aller jusqu’à 72 heures sur le métal et le plastique, et 24 heures sur le papier et le carton. 

La taille du virus est assez grande (diamètre d’environ 400-500 nanomètres), donc n’importe quel type de masque peut l’arrêter.

C’est faux également : le diamètre du nouveau coronavirus est beaucoup plus petit, entre 60 et 140 nanomètres. Par ailleurs, le gouvernement français comme l’OMS expliquent que le port d’un masque chirurgical n’est pas utile si vous n’êtes pas malade. En revanche, il est vrai que les personnes malades sont invitées à porter ’des masques anti-projections, dits chirurgicaux’. 

Les experts suggèrent donc de faire une simple vérification que l’on peut faire soi-même tous les matins : prenez une grande respiration et retenez votre souffle pendant plus de 10 secondes. Si vous y parvenez sans tousser, sans sentiment d’oppression, etc., cela montre qu’il n’y a pas de fibrose dans les poumons, ce qui indique essentiellement l’absence d’infection.

On ne sait pas à quoi ça sert : aucune autorité médicale n’affirme que ce ’test’ permette de prouver quoi que soit. L’AFP Factuel a interrogé un médecin de l’OMS, qui affirme qu’il n’existe aucune preuve que cette expérience fonctionne. La prise de température, au moins deux fois par jour, est un bien meilleur témoin d’une possible infection, car la fièvre est l’une de ses premières manifestations - mais elle n’est pas non plus un test totalement fiable de la présence du coronavirus dans l’organisme, car le virus a aussi des ’porteurs sains’, qui peuvent le transmettre sans toutefois présenter de symptôme.

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Source : https://www.franceinter.fr/societe/message-d-un-ami-medecin-ces-conseils-recus-par-whatsapp-sur-le-coronavirus-sont-pleins-de-fake-news

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8.
Etats-Unis -’Nous avons un contrôle énorme sur le virus’ - Traduction de Jacques Hallard 16/03/2020 - Référence : „Wir haben enorme Kontrolle über das Virus“ - Von Daniel Friedrich Sturm USA-Korrespondent , Washington (photo Source : WELT / Steffen Schwarzkopf). Document ‘Die Welt’ (welt.de).

Le coronavirus frappe désormais plus durement les États-Unis. Si le gouvernement a longtemps traversé la crise, les premières mesures sont désormais prises. Le journaliste de WELT, Steffen Schwarzkopf, rapporte de Washington. Donald Trump célèbre la baisse des taux aux États-Unis. Il relativise la crise coronavirus contrairement à son propre peuple. Le chef du Centre des maladies infectieuses déclare : ’Le pire reste à venir.’

Depuis la salle de presse de la Maison Blanche, le dimanche (15/03/2020) en début de soirée - un moment insolite pour une conférence de presse. Le groupe de travail Corona est présent, dirigé par le vice-président Mike Pence. Le président Donald Trump prend également quelques minutes. Son gouvernement veut prouver sa capacité à agir alors que le coronavirus se propage dans son propre pays, le nombre de cas et de décès augmente ainsi que la pression pour enfin agir plus vite. Mais le président et ses experts envoient des signaux complètement opposés. Sept questions et réponses sur la situation actuelle aux États-Unis

Quelle est la situation du coronavirus aux Etats-Unis ?

Jusqu’à présent, 2.815 personnes ont été testées positives pour le Coronavirus, 59 en sont mortes. Le nombre de cas non signalés devrait être beaucoup plus élevé. Jusqu’à présent, seulement environ 16.000 tests ont été effectués, selon l’agence américaine. Ce sont moins de tests que ceux qui ont été effectués en Corée du Sud en deux jours.

Quel était le principal message de Trump ?

Le président a tenté d’apaiser, se repliant sur son ancien schéma de réduction de la menace du coronavirus. Contrairement à il y a quelques semaines, le virus n’est plus un ’vertige’ pour lui. Mais Trump a faussement affirmé : ’Nous avons un contrôle énorme sur le virus’. Birx, coordinateur pour le coronavirus à la Maison-Blanche, a annoncé que la courbe des cas enregistrés augmenterait fortement à l’avenir - parce que les États-Unis essaient maintenant de tester davantage.

Que signifie la baisse des taux de la Fed ?

’Je suis très heureux’, a déclaré Trump à propos de la récente décision de la Réserve fédérale de réduire les taux d’intérêt de 1 - 1,25% à 0 - 0,25%. Les baisses de taux et les conditions du marché étaient les principales préoccupations pour Trump. Essayer également d’empêcher les Américains d’acheter des hamsters (’Vous n’avez pas à acheter autant. Détendez-vous, détendez-vous !’). Pendant cinq minutes, il a parlé de ces sujets, du virus lui-même, quelques secondes avant de célébrer enfin la baisse des taux : ’Je ne savais pas que quelque chose comme ça pouvait arriver un dimanche ... j’aime ça. Le fait d’être surpris. »Quelques jours plus tôt, Trump avait de nouveau attaqué la Fed et son président Jerome Powell. La Fed n’est pas en tête, il l’a accusée. Il a maintenant décrit leur hausse rapide des taux comme « excellente ».

Quelle est la prochaine étape des tests pour le coronavirus ?

Dimanche, le vice-président Mike Pence s’est efforcé d’être le moins concret possible. En fait, cependant, cela a atténué les attentes du public pour des tests rapides et facilement accessibles. Les tests seront ’étendus’, a déclaré Pence. Eh bien, tout le reste ferait sensation dans cette situation. Vous pourriez en dire plus lundi. À l’avenir, on connaîtrait une « vitesse sans précédent ». Déjà 2.000 laboratoires sont équipés en conséquence. Le site Internet, qui est censé être la clé du test, sera en ligne dès lundi. Vendredi, la Maison-Blanche avait promis cela pour dimanche.

Pence a indirectement appelé les Américains à ne permettre au départ qu’à certains groupes d’accéder aux tests. Les travailleurs de la santé, les secouristes et les personnes âgées sont prioritaires. Pence n’a pas mentionné combien de tests sont disponibles et quand ils le seront. Le vice-ministre de la Santé, Brett Giroir, a parlé de 1,9 million de tests au cours de la semaine à venir et les a qualifiés de ’changeur de jeu’. Le ministère de la Santé veut commencer à expédier des vêtements de protection lundi.

Qui peut passer un test pour détecter le coronavirus ?

Personne n’a autant de facilité que Donald Trump. Daniel Goldman, 44 ans, un avocat de New York et père de trois enfants, décrit son errance sur Twitter jusqu’à ce qu’il puisse subir un texto. Sauf si vous avez une pneumonie ou que vous avez voyagé dans l’un des cinq pays à haut risque, ’vous ne pouvez pas passer un test # Covid 19 à New York’. Malgré de la fièvre, des maux de tête et un test de grippe négatif, il n’a pas réussi : ’Honteux !’

Ce n’est pas la faute de la ville de New York, il y a tout simplement trop peu de tests, c’est pourquoi ils sont rationnés. Son médecin de famille, Goldman, a écrit le lendemain, mercredi, lui a dit qu’il pouvait passer un test. Mais il serait envoyé en Californie, les résultats auraient besoin ’d’au moins quatre jours’.

Goldman est allé à l’hôpital, a obtenu un lit, en attendant un autre test de grippe, ’parce que mes symptômes ne sont pas assez mauvais, je ne suis pas éligible pour un test du # Covid-19.’ Alors, mettez-le en quarantaine. Goldman a finalement été testé vendredi dans le Connecticut. Résultat dimanche : positif, c’est-à-dire infecté par le coronavirus. ’Un échec administratif’, conclut-il : ’La seule façon d’y mettre fin est de tester !’

Quelles autres mesures peuvent être attendues aux États-Unis ?

« Distanciation sociale » est un slogan en vigueur aux États-Unis. Mais dans de nombreuses villes, « la fête continue ». Il est fort possible que les voyages aux États-Unis soient bientôt limités. Fauci nécessite de nouvelles mesures. Il apprécie les restrictions de voyage existantes, y compris celles pour l’Europe, comme ’très, très positives’. Vous êtes maintenant à un « point très, très critique ». Il est fort possible que la vie publique aux USA soit déjà restreinte lundi. Il est tout à fait possible que moins de vols soient effectués, que les pubs et les bars soient fermés (jusqu’à présent, seuls les États les ont utilisés). Le ministre de la sécurité intérieure par intérim, Chad Wolf, a qualifié le chaos à l’aéroport de Chicago, où les gens ont dû attendre des heures et des heures samedi, ’totalement inacceptable’.

Les militaires entreront-ils en jeu ?

Jusqu’à présent, on n’en parle pas. Le ministre de la défense a disparu. Si l’on regarde le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, alors l’armée américaine doit apporter une aide urgente. Ce qu’il faut, c’est une réponse sans précédent de Washington à la crise. ’J’ai dit au président que ce n’était pas le moment de faire de la politique. Je me fiche que vous soyez démocrate ou républicain. Il s’agit de sauver des vies », a tweeté Cuomo.

’Mobilisez l’armée’, a écrit Cuomo dans une lettre d’incendie à Trump. Peut-être 21 millions d’Américains auraient besoin de soins hospitaliers pendant la crise. L’État de New York (19,3 millions d’habitants) ne compte que 53 470 lits d’hôpital. A titre de comparaison : le Bade-Wurtemberg compte 55 780 lits d’hôpital un peu plus - avec seulement onze millions d’habitants. Un autre problème flagrant : dans les régions rurales de l’Amérique, il faut de longs trajets vers un hôpital ou un médecin. Les longs trajets en voiture ne sont pas rares.

’Les États ne peuvent pas construire d’hôpitaux et ni acheter des respirateurs assez rapidement’, a écrit Cuomo. Les militaires doivent agir ici. ’Travaillons ensemble en tant qu’Américains’, lance le gouverneur à Trump : ’Le temps presse.’

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9.
Coronavirus : l’Allemagne accuse Trump de vouloir s’approprier un vaccin Par ‘Le Parisien’ - Le 15 mars 2020 à 23h47

Selon le journal allemand Die Welt, le président américain a essayé d’attirer à coups de millions de dollars des scientifiques allemands travaillant sur ce potentiel vaccin.

Photo - Le gouvernement allemand souhaite que ces recherches soient effectuées en Allemagne et en Europe. REUTERS/Jonathan Ernst

La solidarité internationale contre le coronavirus semble encore perfectible. Le gouvernement d’Angela Merkel a accusé dimanche soir les Etats-Unis de Donald Trump d’avoir tenté de s’approprier un projet de vaccin contre le coronavirus développé par un laboratoire allemand.

Deux ministres allemands ont confirmé la véracité des informations publiées le même jour par le quotidien allemand Die Welt. Le sujet doit être abordé lundi par le « comité de crise » du gouvernement chargé de piloter la lutte contre l’épidémie de coronavirus, qui a touché à ce jour en Allemagne près de 5000 personnes et fait 12 morts.

« Le gouvernement allemand est très intéressé à ce que le développement de vaccins et de substances actives contre le nouveau coronavirus soit effectué en Allemagne et en Europe », a confirmé un porte-parole du ministère de la Santé à die Welt.

Trump voudrait l’exclusivité

Au centre du bras de fer, on retrouve le laboratoire allemand CureVac, situé à Tübingen dans le sud-ouest du pays. Il est un de ceux dans le monde qui travaillent sur un vaccin contre le Covid-19, en bénéficiant de subventions du gouvernement allemand. Il affirme être « à quelques mois » de pouvoir présenter un projet pour validation clinique.

Mais selon le journal allemand, le président américain, Donald Trump, essaie d’attirer à coups de millions de dollars des scientifiques allemands travaillant sur ce potentiel vaccin ou d’en obtenir l’exclusivité pour son pays en investissant dans l’entreprise. Ce vaccin serait alors « seulement pour les Etats-Unis », a affirmé au journal une source proche du gouvernement allemand.

Un représentant gouvernemental américain, interrogé dimanche par l’AFP, a estimé que cette affaire était « grandement exagérée ». Parlant sous couvert de l’anonymat, il a indiqué que Washington avait parlé à plus de 25 laboratoires pharmaceutiques et assuré que « toute solution qui viendrait à être trouvée serait partagée avec le reste du monde ».

Une rivalité mais pas d’« offre d’achat », selon l’entreprise

Seulement, le départ surprise du PDG de la société CureVac la semaine dernière sème la confusion. Cet homme avait été personnellement invité par le président américain le 3 mars à la Maison Blanche pour discuter d’ « un développement rapide d’un vaccin contre le coronavirus », selon un communiqué de ce laboratoire. La résistance semble s’être organisée côté allemand, et notamment au sein de l’entreprise concernée, face aux velléités américaines.

Lire aussi > Suivez en direct l’évolution de la crise du coronavirus en France et dans le monde

Lire aussi > Coronavirus : guérison, traitement, vaccin… où en est-on dans la lutte contre le Covid-19 ?

Actualités en direct et info en continu - Le Parisien

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Source : http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-l-allemagne-accuse-trump-de-vouloir-s-approprier-un-vaccin-15-03-2020-8280753.php

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10.
Ce que vous devez savoir sur le coronavirus - Une illustration du nouveau coronavirus. Par le personnel du Washington Post - 13 mars 2020 – Référence : What you need to know about coronavirus – Traduction partielle de Jacques Hallard

« Le Washington Post fournit cette histoire gratuitement afin que tous les lecteurs aient accès à ces informations importantes sur le coronavirus. Pour plus d’histoires gratuites, inscrivez-vous à notre newsletter quotidienne Coronavirus Updates. Ce qui a commencé par une poignée de maladies mystérieuses dans une vaste ville du centre de la Chine a parcouru le monde, passant des animaux aux humains et de l’obscurité aux gros titres internationaux. Détecté pour la première fois le dernier jour de 2019, le nouveau coronavirus a infecté des dizaines de milliers de personnes - à l’intérieur des frontières de la Chine et au-delà - et en a tué plus de 4000. Elle a déclenché des quarantaines sans précédent, des bouleversements boursiers et de dangereuses théories du complot. La plupart des cas sont bénins, mais les responsables de la santé affirment que la propagation du virus aux États-Unis semble inévitable. Alors que le pays et son système de santé se préparent, on ignore encore beaucoup de choses sur le virus à l’origine de la maladie désormais appelée covid-19. Le Washington Post a parlé à des dizaines de médecins, de fonctionnaires et d’experts pour répondre à autant de vos questions que possible sur la toute dernière urgence sanitaire mondiale. Voici ce que nous savons jusqu’à présent ».

Contenu du document (exprimé en anglais)

 Qu’est-ce que c’est ?

 À quel point est-il mortel et qui est le plus à risque ?

 Où s’est-il propagé aux États-Unis ?

 Comment dois-je me préparer ?

 Où s’est-il propagé dans le monde ?

 Qu’est-ce que ça fait d’avoir Covid-19 ?

 C’est officiellement une pandémie. Qu’est-ce que ça veut dire ?

 Dois-je voir un médecin ?

 Comment puis-je me faire tester ?

 Quand cela se finira-t-il ?

 Plus de questions, réponses

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Coronavirus : This term refers to a family of seven known viruses that can infect people, ranging from the common cold to severe acute respiratory syndrome (SARS) and the even deadlier Middle East respiratory syndrome (MERS). The name comes from the virus’s shape, which under a microscopelooks like a blob surrounded by crown-like spikes.

Covid-19 : Sometimes used interchangeably with coronavirus and the official name SARS-CoV-2, covid-19 refers to the disease the virus causes. So SARS-CoV-2 causes covid-19, just as HIV causes AIDS.

Community transmission : This happens when a disease circulates among people in a certain area who did not travel to an affected location and have no close link to other confirmed cases. To date, almost all cases in the United States have been imported by Americans infected abroad or by a spouse or close contact with the virus. But U.S. officials have identified at least one case in California that is being called the first known instance of community transmission.

Asymptomatic transmission : Asymptomatic carriers of the virus are people who show no signs of being sick but have the virus and can spread it to others. It is unclear how common asymptomatic transmissions are with the new coronavirus.

Outbreak : A sudden increase in the number of cases of a disease in a particular place and time.

Epidemic : Alarge outbreak that spreads among a population or in a region.

Pandemic : An epidemic that has become rampant in multiple countries and continents simultaneously.

“Flattening the curve” : A phrase that experts use when talking about the need to use protective measures to slow the spread of new cases. It refers to the powerful visual illustration seen on a statistical chart. A flattened curve is the difference between a viral outbreak that has the profile of Mount Everest, exploding vertically, and one that slowly unfolds over time — a long, low hill.

Containment : In the early phases of an epidemic, countries often use this strategy of trying to corral and beat back the advance of a virus in hopes of limiting its spread and possibly stamping it out. They restrict movement of people, enact travel bans and quarantine. To use a military analogy, it is treating new cases like a beachhead invasion and surrounding and beating back each new beachhead.

Mitigation : Once it’s clear you’re dealing with widespread transmission that will be difficult if not impossible to contain, authorities begin focusing instead on wider preparations like getting hospitals ready to handle influx of patients, stockpiling materials and enacting social distancing policies.

Isolation : Keeping those who are sick and infected away from those who aren’t is referred to as isolation. Hospitals have taken strict measures to isolate coronavirus patients using isolation wards, ventilators that prevent air from circulating more widely and heavy protective gear for health workers.

Quarantine : Restricting the movement of people who seem healthy but may have been exposed to the virus is known as a quarantine. Americans who were evacuated from Wuhan and cruise ships, for example, have been kept in strict quarantine on military bases for 14 days, which is what experts believe is the virus’s incubation period.

Zoonotic : The new coronavirus was transmitted from animals to people, making it zoonotic. SARS came from civets, which are like cats, and MERS came from camels, but it’s not yet known what animal caused the current coronavirus outbreak. The prime suspect so far is the pangolin.

Read more about these terms here.

Washington Post : Breaking News, World, US, DC News ...

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Source :https://www.washingtonpost.com/health/2020/02/28/what-you-need-know-about-coronavirus/?arc404=true

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11.
Coronavirus combien de temps le coronavirus survit-il dans l’air et sur les surfaces ? Par Jean-Paul Fritz - Publié le 14 mars 2020 à 10h00 Mis à jour le 14 mars 2020 à 10h46 – Document ‘nouvelobs.com’

Il pourrait survivre dans l’air, sur du plastique, du carton et dans nos intestins. Mais la contamination principale demeure le contact entre humains.

Les spécialistes l’ont répété à de nombreuses reprises : le moyen de transmission principal du coronavirus Sars-COV-2 à l’origine du Covid-19 se fait d’humain à humain par l’intermédiaire des expectorations ou postillons, ces (micro) gouttelettes provenant des foyers infectieux dans les voies respiratoires des personnes contaminées. Des gouttelettes propulsées sur des interlocuteurs qui se trouvent trop près - d’où la « distance de sécurité » d’un mètre - ou qui peuvent se retrouver sur les mains ou le visage et se transmettre par les poignées de mains ou les bises.

Trois heures dans l’air

Peut-on respirer des gouttelettes de coronavirus Sars-COV-2 sans être à proximité d’un porteur du virus ? Se trouver infecté simplement en touchant un objet contaminé par un malade ? Ces questions sont liées à la survie du virus hors du cocon que représentent pour lui les fameuses expectorations. Une étude publiée sur le serveur médical MedRxiv nous éclaire en partie sur la question.

L’équipe emmenée par la docteure Neeltje van Doremalen, du laboratoire de virologie de l’institut national américain de recherche sur les allergies et maladies infectieuses (NIAID), s’est intéressée aux survies comparées du virus du SRAS et de celui du Covid-19 sur différents supports. Ce faisant, ces scientifiques ont pu déterminer que le virus du Covid-19 pouvait être détecté dans des aérosols (micro-gouttelettes de moins de 5 microns en suspension dans l’air) jusqu’à 3 heures après avoir été projeté.

Concernant les surfaces, l’étude mentionne une survie d’un maximum de 4 heures sur du cuivre, 24 heures sur du carton et jusqu’à deux à trois jours sur du plastique ou de l’acier inoxydable. Des précisions intéressantes, étant donné que jusqu’ici nous ne disposions que de données générales sur les autres coronavirus connus du SRAS, du MERS ou ceux qui provoquent de simples rhumes. Une étude précédente indiquait en effet qu’ils pouvaient survivre jusqu’à neuf jours sur des surfaces inanimées (métal, verre ou plastique). Les travaux menés par l’équipe de la docteure van Doremalen sont donc plus précis sur ce sujet.

Mais le plus important est sans doute dans la comparaison : la survie des deux virus, celui du SRAS et du Covid, est similaire, que ce soit dans les aérosols ou sur les surfaces (à l’exception du carton pour lequel la contamination au Covid-19 est plus longue). Or, lors de l’épidémie de SRAS de 2002-2003, la transmission de la maladie avait principalement eu lieu entre humains via les expectorations, mais aussi dans quelques cas (à Hong-Kong) par voie fécale. La contamination par objets ne semblait pas être un vecteur important.

« Nous courons après l’épidémie de coronavirus au lieu d’avoir une longueur d’avance sur elle »

Le Covid-19 est plus contagieux, comme le démontre l’étendue de l’épidémie aujourd’hui. Cela proviendrait-il d’autres modes de transmission que les simples expectorations ? Pour la docteure van Doremalen et ses collègues, ce n’est probablement pas le cas, même si leurs résultats « indiquent que la transmission par aérosols et par fomites [des objets contaminés] du virus du Covid-19 sont plausibles, vu que le virus peut rester viable dans les aérosols pendant plusieurs heures et sur les surfaces jusqu’à quelques jours. »

Pour l’équipe américaine, ces « résultats indiquent que la transmissibilité plus grande observée [pour le virus du Covid-19] n’est probablement pas due à une plus grande viabilité environnementale de ce virus comparé au SARS-CoV-1 » (le virus du SRAS). Ce qui veut dire qu’il ne devrait pas y avoir une contamination par objets plus importante que lors de l’épidémie de 2002-2003.

Elle assure également que si les mesures ont montré que le virus du Covid-19 survivait jusqu’à 3 heures en aérosol, « nous ne disons en aucun cas qu’il y a une transmission par aérosol du virus ». En résumé, ce n’est pas parce que le virus peut survivre dans des aérosols à l’air ambiant qu’il y a des aérosols contaminés tout autour de nous. Et survie ne signifierait pas transmission.

On précisera également que cette étude, qui ne concerne pas la contamination des humains par l’air ou par les objets mais bien la survie du coronavirus du Covid-19 dans différents milieux, n’a pas encore fait l’objet d’évaluation par d’autres scientifiques : ses conclusions méritent donc d’être vérifiées.

Des transmissions par objets en Chine ?

Une étude chinoise qui vient d’être publiée dans la revue Emerging Infectious Diseases nous apporte d’autres éléments sur la contamination par l’intermédiaire d’objets. La docteure Jing Cai, directrice adjointe du département de médecine interne globale des hôpitaux de Wenzhou, et ses collègues ont étudié un groupe de personnes touchées par le Covid-19 dans un immeuble abritant un centre commercial situé dans cette ville de 9 millions d’habitants sur la côte est du pays.

Photo - Virus SARS-CoV-2, le virus du Covid-19 (en jaune) émergeant de cellules de culture (NIAID-RML)

Ces scientifiques ont tout d’abord constaté que sept personnes travaillant dans des bureaux du septième étage de l’immeuble avaient été contaminées au Covid-19. Ils ont ensuite découvert d’autres cas dans le même bâtiment : des employés dont les bureaux étaient situés à d’autres étages et des clients des boutiques au niveau du centre commercial.

« Excepté pour ceux qui ont été au septième étage, tous les autres patients ont nié un contact direct avec les autres cas », affirme l’étude.

Coronavirus : une étude nous en apprend plus sur les personnes à risque

Comment la contamination a-t-elle pu progresser en différents endroits du même bâtiment mais sans contact humain en commun ?

« La possibilité que des clients aient été infectés par d’autres sources [humaines] ne peut pas être exclue », reconnaissent la docteure Cai et ses collègues. Mais ils auraient alors été contaminés quasiment tous en même temps, ce qui rend l’hypothèse moins probable.

Les auteurs ont aussi noté que l’ensemble des usagers de l’immeuble avaient accès à des équipements communs (toilettes, ascenseurs), et que les employés du niveau 7 se rendaient quotidiennement dans les boutiques. Une personne en charge du nettoyage des toilettes a aussi été atteinte par le coronavirus.

Face à tous ces éléments, l’équipe de la docteure Cai a pu émettre des hypothèses sur la contamination de l’ensemble des malades de l’immeuble. Selon leur étude, « les toilettes communes pourraient être la source d’infection », même si certains clients ne les ont pas utilisées. Pour ces derniers, les boutons ou parois d’ascenseurs sont soupçonnés, même si les prélèvements s’y sont avérés négatifs. On notera au passage que la transmission fécale est également une source de contamination selon plusieurs études.

« Nous ne pouvons exclure la possibilité de personnes infectées inconnues (des porteurs asymptomatiques) qui auraient répandu le virus », concluent ces scientifiques. Ils estiment cependant que leurs « découvertes semblent indiquer qu’une transmission à basse intensité s’est produite sans contact proche prolongé dans ce centre commercial, c’est-à-dire que le virus s’est propagé par transmission indirecte ». Par l’intermédiaire d’objets, donc.

On l’aura remarqué, il y a une présomption mais pas de certitude absolue.

Toilettes et ventilation contaminées dans une chambre d’hôpital

Une autre étude publiée le 4 mars dans la revue médicale « JAMA » s’est intéressée à la contamination du mobilier en milieu hospitalier. Selon Sean Wei Xiang Ong, du centre national des maladies infectieuses de Singapour et ses collègues, ont déterminé que la chambre d’un patient dans un centre de soins dédié aux malades du Covid-19 avait été contaminée en plusieurs endroits, dont les orifices de ventilation et les toilettes (y compris les poignées de porte).

« Il y a eu une contamination environnementale extensive » par un patient atteint du Covid-19, assurent les auteurs. « Les échantillons de la cuvette des toilettes et du lavabo étaient positifs, ce qui suggère qu’une excrétion virale dans les selles pourrait être un chemin de transmission potentiel. » Bonne nouvelle, après nettoyage, plus de traces du virus, « ce qui suggère que les mesures actuelles de décontamination sont suffisantes », selon ces chercheurs.

Le Covid-19 épargne-t-il vraiment les enfants ?

Ils reconnaissent cependant les limites de leurs travaux : ils n’ont pas cultivé les virus recueillis pour démontrer qu’ils étaient encore actifs, et l’échantillon de malades étudiés était petit. Ils recommandent donc davantage d’études sur le sujet.

Le grand nettoyage est-il une solution ?

Si le virus pouvait régulièrement se transmettre par l’intermédiaire des objets courants comme un robinet de salle de bains ou une barre d’appui dans un métro, on pourrait alors s’interroger sur la validité de la stratégie de désinfection massive utilisée notamment en Corée du Sud. Après tout, les établissements publics comme les hôpitaux, centres de santé et maisons de retraite ne sont-ils pas désinfectés très régulièrement pour éviter les infections de toutes sortes ? Le virus du Covid-19 ne ferait donc pas exception à la règle. L’agence pour la protection de l’environnement (EPA) américaine a même publié une liste des désinfectants susceptibles d’éliminer le virus (pdf, en anglais).

Photo - Drones désinfectants à Seongnam (Corée) (Seongnam City / Wikimedia Commons)

On sait déjà que l’eau de Javel ou le savon peuvent être efficaces sur les coronavirus en intérieur. « Les coronavirus sont des virus enveloppés d’une couche de graisse protectrice », explique au magazine « Science » Juan Leon, spécialiste de sciences environnementales à l’université Emory (Etats-Unis). Les désinfectants vont dissoudre cette couche et rendre les coronavirus vulnérables.

De manière générale, on peut appliquer les recommandations de précaution tels qu’ils sont par exemple exposés par le CDC américain. « Nettoyer les surfaces visiblement sales suivi d’une désinfection est une bonne mesure pratique pour la prévention du Covid-19 et d’autres maladies respiratoires virales », explique l’organisme, qui cite notamment les endroits les plus fréquemment touchés comme les tables, les poignées de porte, les interrupteurs, bureaux, toilettes, robinets et lavabos. Le tout est d’utiliser ces désinfectants en accord avec leur mode d’emploi et de le faire dans un lieu bien ventilé.

Qui est le « patient zéro » chinois du coronavirus ?

De là à vouloir tout désinfecter y compris nos rues, il n’y aurait qu’un pas à franchir… mais les désinfectants d’intérieur, pour la plupart basés sur l’eau de javel, ne sont peut-être pas aussi efficaces dehors que dedans. La javel se décompose sous l’action des rayons ultraviolets du soleil, mais ces rayons ont aussi des effets destructeurs… sur les coronavirus, comme le souligne Juan Leon. De plus, que va-t-on décontaminer dehors ? « Personne ne se promène en léchant les trottoirs ou les arbres », remarque-t-il.

Les désinfectants ont également des effets secondaires : les utiliser à tort et à travers pourrait devenir pire que le mal en provoquant des irritations des voies respiratoires chez les personnes exposées. Sans parler du coût de désinfections massives pour des résultats dont la validité scientifique reste à démontrer.

Il faut aussi faire preuve de bon sens. Pourquoi nettoyer toutes les heures l’interrupteur d’une chambre occupée par une seule personne (vous) ? Qui d’autre va le contaminer ? La désinfection hors du milieu hospitalier, si elle devenait vraiment nécessaire, ne devrait concerner que les surfaces sur lesquelles de nombreuses mains se posent régulièrement.

On rappellera cependant qu’à l’heure actuelle, le moyen de transmission le plus largement constaté du Covid-19 est le contact entre humains, que ce soit par les mains ou les expectorations. Les mesures d’hygiène corporelle sont donc la toute première barrière contre le virus. Elles ont le mérite de nous protéger à la fois contre les contacts directs avec des porteurs de la maladie et contre d’éventuels virus qui auraient survécu sur des surfaces et seraient encore assez virulents pour être actifs. Une seule méthode pour deux dangers potentiels, c’est plutôt une bonne nouvelle. Auteur : Jean-Paul Fritz

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200314.OBS26035/combien-de-temps-le-coronavirus-survit-il-dans-l-air-et-sur-les-surfaces.html

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12.
La durée de vie du coronavirus est utile à connaître - D’autres accès possibles

La durée de vie du coronavirus varie-t-elle en fonction des ... www.lci.fr › Santé – 15/03/2020 - C’EST VRAI ! Le coronavirus peut rester sur des surfaces inertes de quelques heures à quelques jours. Une récente étude scientifique affirme ...

Combien de temps le coronavirus survit-il en fonction des ... www.rtl.fr › actu › bien-etre › combien-de-temps-le-coronavirus-surv... 14/03/2020 - Selon les surfaces, la durée de vie du coronavirus varie. Il est recommandé de désinfecter les objets potentiellement infectés

Combien de temps le coronavirus peut-il contaminer les ... www.bfmtv.com › sante › combien-de-temps-le-coronavirus-peut-il-con... 14/03/2020 - Le virus peut survivre 24 heures sur le carton et 2 à 3 jours sur l’acier et le plastique,

http://Mouchoirs, barres de métro,...

Mouchoirs, barres de métro, boutons d’ascenseurs ...www.cnews.fr › France

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13.
Coronavirus : quelles dispositions sont prévues si je dois garder mon enfant à la maison ? Publié le 13 mars 2020 - Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre) – Document ‘service-public.fr’ - Illustration © PHILETDOM - Fotolia.com

Les crèches et les écoles étant fermées à compter du lundi 16 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre, les parents peuvent être contraints de rester chez eux pour garder leurs enfants. Il leur sera alors possible de bénéficier d’un arrêt de travail indemnisé. L’Assurance maladie a mis en place le télé-service declare.ameli.fr pour permettre aux employeurs de déclarer un arrêt de travail en ligne pour ces salariés. Comment ça marche ?

Le parent concerné contacte son employeur et envisage avec lui les modalités de télétravail qui pourraient être mises en place. Si aucun aménagement de ses conditions de travail ne peut lui permettre de rester chez lui pour garder son enfant, c’est l’employeur qui doit via la page employeur du site ameli.fr déclarer l’arrêt de travail de son salarié (le parent n’a pas besoin d’entrer en contact avec sa caisse d’assurance maladie).

Cet arrêt est accordé pour toute la durée de fermeture de l’établissement accueillant l’enfant. Pour en bénéficier, l’employé doit remplir certaines conditions :

  • Les enfants doivent avoir moins de 16 ans le jour du début de l’arrêt ;
  • Les enfants doivent être scolarisés dans un établissement fermé ou être domiciliés dans une des communes concernées (les listes des communes sont régulièrement mises à jour sur les sites internet des rectorats) ;
  • Un seul parent (ou détenteur de l’autorité parentale) peut se voir délivrer un arrêt de travail (le salarié doit fournir à son employeur une attestation sur l’honneur certifiant qu’il est le seul à le demander à cette occasion) ;
  • L’entreprise ne doit pas pouvoir mettre l’employé en télétravail (l’arrêt de travail doit être la seule solution possible sur cette période).
    L’indemnisation est enclenchée à partir de cette déclaration. Le salarié percevra les indemnités journalières et, le cas échéant, le complément de salaire de son employeur dès le 1er jour d’arrêt (sans délai de carence).

Si vous êtes non-salarié (travailleur indépendant ou exploitant agricole), vous devez déclarer directement votre arrêt sur la page ameli.fr mentionnée plus haut.

Ces dispositions peuvent être mises en place jusqu’au 30 avril 2020.

Textes de référence

Et aussi - À la une École à la maison Coronavirus (Covid-19) : comment mon enfant continue-t-il à apprendre si son école est fermée ? Publié le 13 mars 2020

Nous connaître : À propos Plan du site Aide Contact 3939 Allo Service Public Vie-publique.fr Legifrance.gouv.fr Data.gouv.fr Gouvernement.fr France.fr Direction de l’information légale et administrative Mentions légales Conditions générales d’utilisation

Source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13890

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14.
Coronavirus - Un outil pour les enseignants – ‘Tilkee’ propose gratuitement sa plateforme aux enseignants face à la fermeture des écoles, lycées et universités - Par Yvonne Gangloff - @yvonne_gangloff
Publié le 13 mars 2020 à 16h07 - Mis à jour le 13 mars 2020 à 16h34 - Photo © Pixabay

Une solution qui permet de voir que les élèves ont fait leur travail depuis leur domicile.

Jeudi soir (12/03/2020), le président Macron a pris la parole à la télévision pour annoncer des mesures de confinement suite à la pandémie du Covid-19 (Coronavirus). La fermeture des écoles, lycées et universités jusqu’à nouvel ordre pousse les enseignements à déposer des cours en ligne. C’est là qu’intervient Tilkee qui met dès aujourd’huisa plateforme à disposition de façon totalement gratuite.

‘Tilkee’ est un spécialiste de la surveillance de documents

L’entreprise lyonnaise a été fondée il y a maintenant 5 ans. Utilisé principalement par des équipes commerciales et marketing, Tilkee est un outil qui permet de partager des documents, sous format Word, PDF, et de suivre les interactions des lecteurs des documents. La démarche de Tilkee est, aujourd’hui, une réponse aux demandes émises par les parents d’élèves.

Dans le cadre des cours en ligne assurés par les professeurs, l’usage de cet outil permettrait de vérifier l’assiduité des élèves. Cela comprendra notamment le temps passé sur chaque document, le taux de lecture de celui-ci et cela indiquerait aussi si la personne a téléchargé le document ou si elle n’a fait que le consulter.

Un outil français qui respecte le RGPD

Tilkee est une solution certifiée AFAQ (c’est-à-dire qu’elle est certifiée par l’association française pour l’assurance de la qualité) car elle respecte, entre autres, le RGPD. Les documents déposés en ligne sont hébergés uniquement en France, et un autre élément devrait simplifier les choses pour ceux qui ne sont pas anglophones : l’outil est en français.

Voilà donc une nouvelle branche d’activité à exploiter pour Tilkee. D’ici dimanche, l’entreprise mettra en ligne un lien d’inscription à sa plateforme qui permettra le dépôt de cours en ligne. Ces derniers pourront ensuite être consultés par les élèves, toujours sous la supervision des enseignants.

En plus de cela, le CNED déploie également “Ma classe à la maison”, un outil qui a d’ores et déjà été testé par les expatriés français en Chine. Chaque élève recevra les accès à son compte et pourra s’y connecter depuis une tablette ou un ordinateur, il accèdera donc à une partie “cours théoriques” et une autre où il verra son professeur et suivra un cours en direct derrière son écran. L’enseignant sera en mesure d’échanger avec les élèves, de les interroger et les élèves de poser des questions à leur professeur. En complément, Tilkee semble donc être une solution permettant de s’assurer du respect des consignes de travail par les élèves. Se posera cependant la problématique de l’inclusion numérique de telles solutions pour les foyers les plus modestes. L’État prêtera-t-il du matériel aux élèves n’en n’ayant pas ?

L’avenir et la réouverture des établissements dépendront de la maîtrse de la propagation du coronavirus. À ce rythme-là, peut-être que certains doivent prendre en considération le possible passage des examens de manière numérique, et à ce propos une chose est sûre, la technique a des avantages.

Dans la même catégorie : Huawei : les USA accordent un nouveau sursis au fabricant chinois

Plus d’informations sur : école

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Remerciements - Pour l’échange d’informations et de documents, remerciements à Richard Brand, Anne Hallard, Christiane Hallard-Lauffenburger, Frédérique Maleplate-Hallard, Célia Raïs, Alain Roussel, Renée Zinck-Lauffenburger.

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Retour au Point / Coronavirus en date du 16/03.2020

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 16/03/2020

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Santé Une simulation pour comprendre Covid-19 (Coronavirus) sa survie ex vivo, des comportements irrationnels et des solutions pratiques disponibles pour les enseignants

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

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