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"Les états modifiés de conscience considérés soit comme troubles pathologiques, soit avec des effets positifs, voire thérapeutiques : méthodes et pratiques des relaxations, méditations et hypnoses - Rythmes cérébraux" par Jacques Hallard

jeudi 25 mai 2023, par Rédaction d’ISIAS



ISIAS Neurosciences Conscience Relaxation Méditation Hypnose

Les états modifiés de conscience considérés soit comme troubles pathologiques, soit avec des effets positifs, voire thérapeutiques : méthodes et pratiques des relaxations, méditations et hypnoses - Rythmes cérébraux

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 25/05/2023

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule

Tout d’abord quelques traits d’humour et des définitions de base.

filipe bloc hopital

In Les Idées psy du Bassin : Les thérapies brèves, c’est efficace ! -Source

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In Pensées à effet de stress – 2018 - Ce contenu a été publié dans Divers, Humour par Olivier Lockert, et marqué avec effet de stress, geste pour la planète, pensée. Mettez-le en favori avec son permalien. Source

https://oliviakokoszynski.fr/wp-content/uploads/2018/12/snoopy-1.jpg

In Méditer pour se libérer du stress - Pleine Conscience - Olivia Kokoszynski Psychologue Psychothérapeute - Source

Neurosciences - Les neurosciences sont les études scientifiques du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son fonctionnement, depuis l’échelle moléculaire jusqu’au niveau des organes, comme le cerveau, voire de l’organisme tout entier. Wikipédia - Champs : Neurophysiologie ; neurosciences cognitives - Histoire : Histoire de la connaissance du cerveau.

Conscience - En biologie, la conscience regroupe le sens de l’éveil, la connaissance de soi et la perception de l’environnement. Wikipédia

Etat modifié de conscience - Un état modifié de conscience (EMC), également appelé transe hypnotique, correspond, comme son nom l’indique, à une modification de l’état de conscience ordinaire. Il correspond à un ralentissement de nos ondes cérébrales en comparaison de celles de l’état d’éveil, celui de notre fonctionnement quotidien et rationnel.

Relaxation en psychologie - (Traduit de l’anglais) – La relaxation est l’état émotionnel de basse tension, dans lequel il y a une absence d’excitation, en particulier de sources négatives telles que la colère, l’anxiété ou la peur. La relaxation, c’est quand le corps et l’esprit sont libérés de la tension et de l’anxiété. Wikipédia (anglais)

Méditation - Le principe de la méditation puise sa source dans le rapport entre pensées, émotions et sensations corporelles. Les types de méditations sont variés, mais ils rassemblent tous quatre grands points communs : un lieu calme et silencieux, dans lequel la méditation sera possible puisque les distractions seront minimes.

« Si l’apprentissage de la méditation est un long chemin que même les plus grands sages suivent toute leur vie durant, un exercice quotidien peut déjà transformer notre regard sur nous-mêmes et sur le monde. ... » - Google Books

« L’hypnose est un état modifié de conscience différent de celui produit par la relaxation ou la méditation. Cet état peut être léger (rêverie, transe hypnotique légère, hypnagogique), hypnopompique ou plus profond. « L’hypnose offre tant au patient qu’au thérapeute un accès aisé à l’esprit inconscient du patient… »

Hypnose - En français, le terme hypnose désigne à la fois des états modifiés de conscience, les pratiques thérapeutiques utilisées pendant cet état, et les techniques permettant de créer cet état. Lorsqu’un individu est dans un état d’hypnose, ses perceptions sont modifiées par rapport à son état ordinaire. Wikipédia

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Introduction

Ce dossier aborde un champ de connaissances, de références et de pratiques diversement considérées dans le passé, et examinées aujourd’hui comme des recours thérapeutiques possibles et de soins, de bien-être, qui sont tout à fait recommandables ;

Les documents sélectionnés pour ce dossier précisent la notion des états modifiés de conscience… dont l’hypnose, les psychédéliques, la stimulation cérébrale profonde et l’EMDR, cités dans une mise au point de l’INSERM

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) est un établissement public à caractère scientifique et technologique français spécialisé dans la recherche médicale. Wikipédia

Puis sont ensuite passées en revue les différentes méthodes, techniques, pratiques, - ainsi que les bienfaits sur la santé et le bien-être des êtres humains -, relatives aux relaxations et aux méditations – dont les contributions de Mathieu Ricard, « humanitaire, moine bouddhiste, interprète du dalaï-lama, photographe et écrivain ».

Pour mémoire, « Matthieu Ricard, né le 15 février 1946 à Aix-les-Bains (France)1, est un essayiste et photographe français. Après l’obtention d’un doctorat en génétique, il devient moine bouddhiste tibétain. Il réside principalement au monastère de Shéchèn au Népal. Traducteur depuis le tibétain vers le français et l’anglais, il est depuis 1989 l’interprète en français du dalaï-lama. En 2000, il fonde l’association humanitaire Karuna-Shechen. Depuis cette même année, il fait partie du Mind and Life Institute, association qui facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme…. » - Source

Portrait de Matthieu Ricard.jpgMatthieu Ricard au Népal, en 2017 - Wikipédia

Son site peut être consulté ici : Matthieu Ricard : Accueil - https://www.matthieuricard.org/

Ensuite, sont décrites en détail les diverses formes d’hypnose, y compris les bienfaits et le fonctionnement de l’hypnothérapie, avec cependant certaines mises en garde …

L’hypnothérapie est l’utilisation de l’hypnose à des fins voulues thérapeutiques. Elle est pratiquée par un hypno-thérapeute et plus largement par des psychothérapeutes pratiquant l’hypnose. Wikipédia

Ce dossier se termine par la traduction d’un article scientifique de Meike Drießen , intitulé « Nos pensées modifient notre perception tactile » et publié le 22 mai 2023…

Il a été ajouté une annexe sur rythmes cérébraux et le ‘New age’ (et ses musiques), « un courant spirituel occidental des XXème et XXIème siècles, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité… », qui a été souvent concerné par ces pratiques… - Wikipédia

Les documents choisis pour réaliser ce dossier sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

6.ter - Podcasts - Méditation et neurosciences – Document ‘France Inter’

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  • À méditer – C’est quoi un état de conscience modifié ? - Publié le : 25/09/2022 – Document ‘inserm.fr’ C’est quoi
    Une petite « absence », une rêverie intense ou encore une hallucination : presque tout le monde a déjà vécu un état de conscience modifié. De manière spontanée ou provoquée, l’activité de notre cerveau peut en effet nous placer dans un état mental différent de l’éveil ordinaire. Et si certains de ces états sont pathologiques, d’autres ont des effets positifs, voire thérapeutiques !

Pas facile de définir la notion de « conscience ». Toutefois, les neuroscientifiques s’accordent à en distinguer trois aspects essentiels : l’éveil (par opposition au sommeil au cours duquel on « perd conscience »), la perception réaliste de son environnement, et celle de soi-même. En temps normal, dès lors qu’on est complètement sorti du sommeil, ces trois composantes sont actives et associées : nous sommes « normalement » conscients ! Mais si l’une ou l’autre est diminuée, éteinte ou dissociée, on bascule dans un état de conscience modifié.

https://www.inserm.fr/wp-content/uploads/inserm-cestquoi-etatconsciencemodifie-fb.jpg

Parfois, l’altération de la conscience de soi et du monde environnant s’avère préjudiciable et pathologique, comme dans la schizophrénie. Mais certains états de conscience modifiés peuvent au contraire soulager des symptômes ou des maladies. Pour les induire, de nombreuses techniques sont connues et utilisées depuis la nuit des temps : hypnose, méditation, transe chamanique ou encore substances psychédéliques… La nouveauté est que l’on commence à comprendre comment ça marche.

Il a par exemple été montré que l’hypnose, un état qui nous place à mi-chemin entre l’éveil et le sommeil, est associée à une diminution de l’activité des régions du cerveau impliquées dans la perception subjective de la douleur : un effet sur lequel s’appuie l’hypnosédation pour augmenter le confort de patients lors d’interventions chirurgicales ou endoscopiques.

Chez les personnes qui méditent, des chercheurs ont observé une modulation de l’activité cérébrale qui rend la douleur moins dérangeante, même si son intensité ne diminue pas. Quant aux personnes entrées en transe après l’écoute d’une boucle de son, il apparaît que leur activité cérébrale dominante passe de l’hémisphère gauche (associé à la logique et à l’analyse) à l’hémisphère droit (associé à l’imagination, l’intuition et le rêve). Enfin, les psychédéliques semblent agir sur les récepteurs à la sérotonine pour moduler l’activité et la connectivité du cerveau.

Autre nouveauté, ces pratiques anciennes sont désormais l’objet d’études qui permettent de définir scientifiquement leurs intérêts thérapeutiques respectifs. Ainsi, il est aujourd’hui clairement démontré que l’hypnose soulage certaines douleurs, toute comme la méditation pleine conscience. Cette dernière apporte également un bénéfice aux personnes qui souffrent d’anxiété ou de symptômes dépressifs. Concernant la transe et les psychédéliques, les données disponibles sont moins solides, mais les recherches sont actives !

Pour en savoir plus et découvrir ce que l’on sait aussi au sujet de pratiques plus récentes, comme l’EMDR ou la stimulation cérébrale profonde, consultez le Grand angle du dernier numéro du magazine de l’Inserm.

Nos contenus sur le même sujet >

Sur l’hypnose :

Coma

Troubles du stress post-traumatique

Dérives sectaires en santé : une période de crise ?

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Source : https://www.inserm.fr/c-est-quoi/a-mediter-cest-quoi-un-etat-de-conscience-modifie/

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  • Les états de conscience modifiés – Vidéo 14:53 - Hopitaux Universitaires de Genève - 14 décembre 2011
    Les états de conscience modifiés. Anesthésie - Coma - Hypnose - Toujours en activité et centre de notre conscience, le cerveau est responsable de nos états de conscience, normaux comme le sommeil, ou modifiés. Pour aller plus loin dans son efficacité et grâce à des équipements performants, la médecine se sert de différentes formes de conscience. L’état de conscience modifié est alors choisi. C’est le cas dans de nombreuses situations, le coma artificiel, l’anesthésie ou encore l’hypnose médicale. Avec les témoignages d’Alexandrine et de Sarah.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=w5xmPVs-_cE

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  • État modifié de conscience d’après Wikipédia
    Pour les articles homonymes, voir EMC et ECM.

Selon l’état et le paradigme de la recherche scientifique, un état modifié de conscience ou EMC (aussi appelé état de conscience modifié ou ECM) est un état mental différent de l’état de conscience ordinaire, « représentant une déviation dans l’expérience subjective ou dans le fonctionnement psychologique par rapport à certaines normes générales de la conscience à l’état de veille »1. Ainsi en est-il des rêves, états hypnotiques, hallucinations, transe, méditation, états mystiques, etc.2.

Selon l’ethnologue Georges Lapassade, les EMC « rassemblent un certain nombre d’expériences au cours desquelles le sujet a l’impression que le fonctionnement habituel de sa conscience se dérègle et qu’il vit un autre rapport au monde, à lui-même, à son corps, à son identité »3.

Par opposition aux maladies mentales, les états altérés sont transitoires. Ils sont le plus souvent auto-induits, mais peuvent apparaître spontanément dans certains cas4.

Investigations scientifiques

Travaux précurseurs au début du XXème siècle

Parmi les précurseurs, il faut citer le travail de William James au début du XXe siècle sur les expériences religieuses, le mysticisme et les conversions5.

Dé-légitimation par la communauté scientifique des psychologues

Par la suite, les courants dominants de recherche en psychologie, au premier lieu desquels le behaviorisme qui considérait que seul le comportement pouvait faire l’objet d’investigations sérieuses, ont eu un effet dissuasif sur les investigations scientifiques de ces phénomènes6. L’intérêt pour une étude scientifique des états modifiés de conscience n’est pas nouveau, comme en témoignent les travaux de pionnier tel William James à la fin du 19ème siècle.

Plusieurs arguments ont été longtemps opposés à la possibilité d’étude rigoureuse de ces phénomènes7 :

  • Le caractère hautement subjectif de ces expériences qui rend difficile leur étude systématique et leur mesure. Cet argument est lié au rejet de l’introspection dans la psychologie dominante du 20ème siècle notamment au travers du manifeste de Watson. La centration exclusive sur des méthodes objectives et le rejet de l’introspection ont changé la manière de voir le sujet humain dans le laboratoire. Le sujet devient objet d’une observation, son point de vue subjectif sur ce qui lui arrive est délégitimé. les Sciences Cognitives modernes, notamment les approches émotivistes et enactives, ont réintroduit la léqitimité d’un observateur incarné, agissant dans un univers intersubjectif. Ce changement de point de vue est, dans les approches contemporaines illustrées par la démarche neuro‐phénoménologique : l’expérience subjective n’est plus une donnée accessoire et non fiable ; au contraire des techniques originales de mesure subjective sont développées et corrélées aux résultats objectifs.
  • Un second argument est le manque de reproductibilité des effets obtenus dans l’étude de ces phénomènes et le nombre trop important de facteurs explicatifs potentiels. Une variabilité individuelle élevée est en effet problématique pour obtenir des résultats statistiquement. C’est toutefois un problème général dans les approches cognitives ciblées sur l’étude de processus élaborés comme la conscience et les émotions. Un paradigme expérimental adéquatement contrôlé peut partiellement résoudre ce problème. D’un point de vue théorique cependant il ne faut pas oublier qu’une grande partie de la littérature en neuropsychologie est basée sur l’étude de cas unique. Enfin, l’étude de cas uniques de la variabilité interindividuelle est en train de prendre une nouvelle légitimité dans les STC grâce à l’émergence de puissantes techniques d’analyse.
  • Un dernier argument est le manque d’écologie inhérent à l’étude en laboratoire de ces différentes pratiques. C’est par exemple le cas lorsque des tâches de laboratoires sont effectuées en quelques minutes allongé dans IRM. Des avancées récentes en imagerie cérébrale, informatique embarquée et analyse temps‐réel permettent de s’affranchir de certaines limitations.
    Étude en marge par quelques précurseurs

Leur étude scientifique a repris, puis connu un certain succès à partir du moment où ont été conduites des investigations d’universitaires sur les effets psychogènes du LSD dans les années 60. Parmi les chercheurs influents de cette époque qui ont traité du sujet, on compte Stanislav Grof, Abraham Maslow et Charles Tart.

Les EMC sont un sujet d’étude important du courant de la psychologie transpersonnelle, un courant de la psychologie absent du monde universitaire français. Ce courant s’intéresse au développement de l’égo8,9, considéré comme une voie de transcendance.

En Europe, la communauté intégrale consacre une part importante de son attention aux états modifiés de conscience, notamment à l’occasion de sa conférence biannuelle10.

Retour en légitimité lié aux avancées des méthodes en sciences cognitives

Très récemment, les avancées des sciences cognitives et de l’imagerie cérébrale ont remis le sujet à l’agenda des scientifiques, notamment avec des investigations des corrélats physiologiques des états méditatifs et de la transe chamanique11.

En France, en 2009, une association a été créée dans le but a été de porter un regard transdisciplinaire, critique et rigoureux sur les phénomènes de modification de la conscience et de la cognition « non ordinaire », ainsi que de soutenir et développer la recherche dans ces domaines12.

Les chercheurs considèrent que les EMCs peuvent désigner quatre dimensions distinctes de toute expérience consciente : (1) le contenu ; (2) le caractère qualitatif ; (3) le mode ; et enfin (4) le niveau.

Première définition

Arnold M. Ludwig a proposé une première définition en 1966. « Un état modifié de conscience est tout état mental, induit par différentes procédures ou des agents physiologiques, psychologiques ou pharmacologiques, qui peut être reconnu subjectivement par l’individu lui-même (ou par un observateur objectif de l’individu) comme représentant un écart suffisant à l’expérience subjective ou au fonctionnement psychologique [habituel], en référence à certaines normes générales pour cet individu dans son état d’éveil alerte’13.

Types d’EMC

Roland L. Fischer est un neuro-pharmacologue spécialiste des effets des hallucinogènes (LSD, psilocybine) et des études de la schizophrénie. Il écrit sur l’état modifié de conscience dans sa revue de 1971 parue dans Science14 et ses articles suivants15,16.

Le chercheur Pierre Etevenon17,18,19 distingue trois types d’états de conscience20,21 :

  • les états de conscience naturels désignant notamment le sommeil paradoxal qui correspond le plus souvent à un vécu de rêve ;
  • les états de conscience altérés, regroupant les pathologies mentales et neurologiques, ainsi que les intoxications sous substances psychotropes22 ;
  • les états de conscience modifiés21 volontairement23,24 lors de méditations, relaxations, hypnose, yoga, transe chamanique ou mystique, etc… Dans les cas de pratiques spirituelles et corporelles, les pratiquants parlent couramment d’états de conscience « supérieurs »25,26. Pour l’anthropologue Fernand Schwarz, l’état modifié de conscience n’est qu’un moyen pour changer de plan de réalité, il est un outil et pas un état spirituel supérieur27 mais cela reste une question ouverte tout comme la définition de la conscience.
    On peut également citer les EMC provoqués à la suite de traumatismes physiques (accidents, pertes de conscience, fièvres, fatigue extrême, expérience de mort imminente).

Michael Winkelman identifie quatre « modes de conscience » différents : (1) le mode de veille (2) le mode de sommeil profond (3) le mode sommeil / rêve REM (4) le mode d’intégration.

Selon ce cadre, de nombreux états modifiés de consciences (psychédéliques, hypnose, méditation, sophrologie etc…) sont considérés comme appartenant au mode intégratif28. Pour Winkelman, le mode intégratif signifie que ces états ont un effet « intégrateur » sur la cognition, c’est-à-dire qu’ils permettent une meilleure communication entre les systèmes mentaux spécialisés par exemple dans la théorie de l’esprit, dans l’intelligence sociale ou l’histoire naturelle, etc.29. Grâce à cette intégration cognitive, l’état de conscience peut permettre à celui qui y accède de résoudre des problèmes sociaux complexes ou de mieux comprendre des phénomènes naturels par exemple.

Si les premiers modèles des EMC (par exemple, celui de Ludwig ou Tart) étaient « unidimensionnels » et opposaient simplement les états de conscience « normaux » aux états de conscience « modifiés », les modèles les plus récents (par exemple, celui de Lutz ou Hobson) sont « multidimensionnels », c’est-à-dire qu’ils considèrent qu’un état de conscience modifié peut être modifié d’une multitude de manières (à travers une multitude de dimensions)30.

Selon ces derniers modèles, plutôt que d’opposer la conscience « normale » à la conscience « modifiée » il conviendrait donc plutôt de reconnaître que la conscience est caractérisée par une multitude de dimensions et que les états de conscience sont susceptibles d’avoir différentes valeurs sur chacune de ces dimensions.

Exemples - Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ? - Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020). 

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  • Les états modifiés de conscience sont-ils sans dangers ? - Le 18/11/2022 – Blog Sarra Saïdi (Reprise du texte par JH avec des modifications orthographiques mineures)
    L’expression « état modifié de conscience » en elle-même peut faire peur. Elle interroge et embarque dans un spectre qui n’est en apparence pas rationnel et qui peut suggérer une perte de contrôle. Autant vous dire que cela intrigue 99% des gens.

Pourtant, ces états s’expliquent et sont naturellement vécus puisque le fonctionnement propre du cerveau implique une variation dans les niveaux de conscience tout au long de la journée, de l’éveil jusqu’au sommeil.

Dans cet article, je décortique, explique ce que c’est, aborde les méthodes concrètes pour atteindre ces états et vous parle également des contre-indications.

L’objectif étant de vous donner les outils nécessaires pour mieux saisir, et les précautions à prendre pour un travail sans risques. C’est parti ! Levons les mystères !

Qu’est-ce qu’un état de conscience ? - Repartons de la base.

Définition du conscient et de l’inconscient

Le conscient est souvent assimilé à la connaissance et il peut être de deux types : la conscience immédiate et la conscience réfléchie.

Au contraire, l’inconscient est une notion psychologique et psychanalytique, regroupant tout ce qui échappe à la sphère consciente.

L’inconscient alongtemps intrigué et deux figures éminentes ont été d’un grand apport sur le sujet : 

Freud : l’inconscient appartient aux trois systèmes avec le pré-conscient et le conscient et constituerait les contenus refoulés. Lui-même a évolué avec le temps et l’a finalement raccordé à une part entière du ça, du moi et du surmoi. 

Jung : avec la psychologie analytique, il introduit, en plus d’un inconscient individuel, un inconscient collectif et un inconscient spirituel 

Pourquoi parle-t-on d’état modifié de conscience (EMC) ? - Mettre cette expression au singulier en soit n’est pas juste.

Il y a différents états de conscience et ils se modifient constamment : de la pleine conscience qui invite le sujet à pleinement observer ses sensations, au sommeil profond, à la relaxation, aux hallucinations, aux transes hypnotiques, à la rêverie

Un monde illimité est possible dès lors que la fréquence des ondes cérébrales diminuent. 

Quels sont les différents états de conscience ?

Le lien entre état de conscience et ondes dans le cerveau

Le cerveau fonctionne sur un système d’ondes et de fréquences. L’activité de nos neurones et avant tout une activité électrique. Tout au long de la journée ces ondes varient naturellement. La variation de la fréquence induit des modifications dans les états de conscience. Les voici : 

– L’état Bêta : c’est l’état d’éveil, ou état « normal » (entre 12 et 30 Hertz). Ce sont des ondes « rapides ».

– L’état Gamma : c’est un état d’activité intense (entre 40 Hertz). Ce sont des ondes qui apparaissent lors d’une activité intellectuelle et mentale intense.

– L’état Alpha : c’est l’état de calme, ou de relaxation légère (entre 8 et 12 Hertz). Ces ondes apparaissent quand vous prenez un petit moment pour fermer les yeux par exemple.

– L’état Thêta : c’est l’état de méditation, ou dans le jargon habituel état modifié de conscience qui est recherché sous hypnose par exemple (entre 4 et 8 Hertz). Ces ondes apparaissent aussi pendant le sommeil paradoxal, ou un exercice de relaxation profonde.

– L’état Delta : c’est l’état de sommeil profond, en dessous de 4 Hertz.

Ainsi, en fonction de ces variations, la perception du monde varie. Plus la fréquence baisse, moins le « mental conscient » est présent, et plus des ressources inconscientes peuvent se manifester.

Pourquoi volontairement reconstituer un état modifié de conscience ?

En ayant compris ce fonctionnement « par ondes », vous devinez donc qu’en fonction de l’activité du cerveau, vous modifiez directement votre état de conscience. Si vous passez déjà naturellement entre les différentes gammes de fréquence, alors il est aussi possible de les reconstituer pour amener ces mêmes états.

La reconstitution d’états modifiés de conscience, permet de ralentir les activités d’éveil, et de laisser place à l’expression du corps et à l’accès aux programmes inconscients par le biais notamment du langage.

Cette possibilité est fascinante, et les thérapies brèves ont développé des outils pour travailler à des niveaux moins « dirigés par le mental » pour justement accéder à des fréquences de calme, de relaxation, de méditation, d’hypnose et de proposer des suggestions qui visent à accompagner le sujet vers l’atteinte de ses objectifs.

Ainsi, des bénéfices thérapeutiques et sur le bien-être se font ressentir.

Quels en sont les bénéfices ?

Il est aujourd’hui connu que la conscience ordinaire ne représente qu’un faible pourcentage de tout ce que l’on a réellement comme ressources mentales. Plus de 90% de nos décisions sont prises à une échelle inconsciente. Sachant cela, des disciplines comme l’hypnose, la méditation active, la sophrologie ou le breathworkcherchent à éveiller des ressources existantes.

Il est ainsi possible d’engager deux grands types d’accompagnements : 

– A un niveau thérapeutique : pour travailler la gestion du stress, de l’anxiété, des blessures émotionnelles, un deuil, un traumatisme, une phobie, un ancrage négatif.

– A un niveau de développement personnel  : pour augmenter le niveau de confiance, développer la créativité, préparer une épreuve.

La science montre de plus en plus que ces moments d’évasion sont précieux et permettent de sortir du stress d’un mental rationnel présent qui lui-même entraine des ruminations et bouffe votre énergie.

Pour obtenir la liste complète des bienfaits, c’est juste ici !

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Comment savoir dans quel état de conscience l’on se trouve ?

Comment savoir si on est en pleine conscience ?

La pleine conscience propose de poser son attention sur le moment présent, à l’aide de deux outils : 

– Le retour à ses 5 sens (le goût, l’odorat, l’ouïe, le toucher, la vue)

– Le retour à sa respiration (ressentir les inspirations, relâcher les expirations)

Dans une posture d’observation, l’enjeu est de se reconnecter à ses ressentis, à ses pensées, à ses sentiments, et de simplement observer, sans juger.

Cet exercice est d’ailleurs excellent pour gérer le stress et limiter les pensées parasites qui peuvent constituer une boucle de ruminations et mener vers un inconfort voire, un état d’anxiété ou des crises de panique.

Cette faculté à revenir dans le présent permet donc de développer son ancrage et sa résilience. 

Vous savez que vous êtes en pleine conscience quand vous réalisez cet exercice de retour à vous-même et à vos sensations.

Comment savoir si vous êtes en transe ?

La transe (notamment la transe hypnotique) est reconnaissable grâce à plusieurs effets :

– La perte de la notion d’espace : l’impression d’être ici, et en même temps là-bas

– La perte de la notion de temps : l’impression que le temps est suspendu

– Des signes physiologiques peuvent également apparaître, comme un battement de paupières, des larmes physiologiques, des réflexes involontaires

C’est la sensation que vous auriez par exemple dans un train qui défile à grande vitesse, pendant que vous regardez le paysage par la fenêtre et que vous avez l’impression d’avoir « vos pensées qui partent ».

Autre exemple : vous lisez un livre en enchaînant les phrases, et vos pensées partent et reviennent, et vous ne vous souvenez plus de ce que vous venez de lire. Les pensées qui vagabondent lors d’une activité répétitive sont en soi un état modifié de conscience totalement naturel.

D’ailleurs, cet état de transe serait vécu spontanément toutes les heures. 

Comme si le cerveau diminuait ses fréquences naturellement pour sortir de l’activité d’éveil et du rationnel. Évidemment, j’évoque ici les transes naturelles, sans l’utilisation de substances, qui sont, elles, davantage du ressort des expériences chamaniques et psychédéliques, qui existent depuis des millénaires et qui reviennent à la mode vu l’engouement autour de ces sujets.

Pour en savoir plus, découvrez l’article complet : Comment savoir si on est en transe ? Les symptômes

Est-il possible de rester ’bloqué’ en état modifié de conscience ou en transe ?

Cette question m’a été posée plusieurs fois, et je comprends tout à fait la crainte qu’il y a derrière. Cela peut déjà paraître assez perché d’accéder à différents niveaux de conscience, si en plus on y reste, vous imaginez le bazar ! Alors pas du tout.

Avec toutes les informations que vous avez eues jusqu’ici , vous avez compris que l’on passe déjà naturellement entre les différentes gammes de fréquences, et qu’il suffit de reprendre le contrôle de ses pensées et de se remette dans son corps en ressentant les points d’appuis pour revenir.

L’ancrage par les 5 sens et le retour dans la pleine conscience fait revenir au présent, et le mental peut progressivement reprendre le dessus.

Même en transe hypnotique, vous gardez en réalité le contrôle, et nous sommes loin des spectacles théâtralisés qui suggèrent qu’il est possible d’amener une personne à faire n’importe quoi sous un état d’hypnose. 

Loin des spectacles de Messmer, l’objectif ici n’est pas un divertissement, mais une exploration de ses ressources pour un mieux-être au quotidien.

Encore une fois, il s’agit ici des transes sans substances. Les états modifiés de conscience sous hallucinogènes ou autres substances sont évidemment dépendants de ce qui est absorbé. Chimiquement, le corps réagit et même si vous avez la volonté rationnelle de « revenir », la chimie peut l’emporter. Cela va au-delà de mon domaine d’expertise, et constitue un cas particulier d’états modifiés de conscience qui ne sont finalement pas « naturels ».

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Quelles sont les méthodes pour atteindre un état modifié de conscience ?

La méditation - La méditation laïque et occidentale a explosé ces dernières années, étant donné que le besoin de déconnexion (du travail, des réseaux) et de reconnexion (à soi, à ses ressources) se fait de plus en plus sentir. Ce sont des formes de « pauses » que le cerveau prend pour se régénérer.

L’hypnose - J’évoque ici l’hypnose comme thérapie brève, par le langage, qui vise à accéder un état hypnotique.

Cet état hypnotique est à plus forte suggestibilité, et il est possible de réactiver des ressources, des capacités de gestion de la douleur, de déconnecter un lien émotionnel avec un souvenir traumatisant, etc.

Il ne s’agit ici en aucun cas de « recherches dans le passé » comme beaucoup le disent. C’est simplement un état retrouvé pour favoriser une transformation. Les utilisations les plus connues sont pour la gestion du poids (souvent à forte composante émotionnelle), l’arrêt du tabac, les phobies, la gestion de la douleur, le deuil et les traumatismes. 

La sophrologie ou la relaxation - On parle d’état ‘sophroliminal’. 

Dans cet état, vous êtes parfaitement conscients, vous entendez tous les bruits qui vous entourent, mais simplement dans un état de calme et d’apaisement. C’est ce que vous pourriez ressentir lors d’une relaxation ou du fameux exercice de scan corporel (ou body scan).

Le Breathwork ou la respiration holotropique

Le travail de la respiration associé à la musique, à des mots et à des rythmes reconstitue une expérience qui fait varier le niveau de concentration, de présence et également faire partir en transe.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que ce type de musique existe et qu’il s’appelle… Transe !

Les rythmes qui suivent un pattern (ou un schéma) répétitif constituent un envoi de vibrations répétées au niveau de nos sens, ce qui induit un ‘état de flow’

Ce vocabulaire musical se retrouve et les personnes absorbées dans la musique sont en réalité totalement dans un état de conscience modifié puisqu’ils font corps avec leur instrument et laissent dérouler les automatismes. 

Passionnant, le Dr Stanislav Grof c’est intéressé à ce phénomène et il a remarqué, que la musique accompagnée de respirations reconstituait un équivalent d’expérience psychédélique totalement naturelle.

état modifié de conscience sarra saidi sophrologie hypnose breathwork respiration relaxation méditation sérénité

Existe-t-il des dangers, des risques ou des contre-indications ?

Il existe des EMC non ordinaires qui peuvent devenir dangereuses

Deux cas non ordinaires qui ne font pas partie des transes naturelles et normales du quotidien :

1. La transe sous substances : des « voyages initiatiques », des « expériences chamaniques », proposent ce type de « déconnexions » qui ne sont pas « naturelles » (dans le sens pas provoquées par la simple action du cerveau). 

2. L’expérience de mort imminente (EMI) ou near death experience (NDE) est un état qui peut par exemple se produire dans les réanimations. Le sujet n’est pas mort mais revient à la vie avec une expérience « hors de la vie ». Cette expérience est souvent bouleversante et peut nécessiter un suivi psychologique, un soutien et un recours au corps médical présent.

Parmi les méthodes naturelles, il existe des contre-indications à la pratique de l’hypnose et du breathwork

Une règle de base s’applique : si des contre-indications ne sont pas respectées, alors un risque est pris

C’est pour cela qu’il est très important d’échanger avec la personne qui vous accompagne si vous souhaitez tester une pratique amenant un état de conscience modifié.

En particulier, il y a des contre-indications pour deux disciplines, et qui sont l’hypnose et le breathwork.

La méditation, la relaxation et la sophrologie ne comprennent généralement pas de contre-indications. 

En revanche, l’hypnose est une pratique qui repose sur la dissociation et il n’est pas recommandé d’accompagner des personnes qui souffrent de troubles psychiatriques dissociatifs (comme la schizophrénie, les troubles bipolaires, les troubles de la personnalité multiple…). En effet, ces troubles impliquent déjà des états modifiés de conscience chez le sujet. 

Le breathwork quand a lui est une forme de respiration intense et circulaire qui peut amener un état modifié de conscience sous l’effet de l’hyperventilation, qui diminue l’activité du cortex préfrontal au profit d’une plus grande sollicitation du cerveau limbique (de l’amygdale), responsable des émotions. Cet état est physiquement provoqué, et les contre-indications à la pratique s’appliquent également :

Une opération chirurgicale récente, l’épilepsie, les glaucomes, les grossesses, les antécédents cardiaques, et toute autre affection empêchant l’exercice d’un sport à haute intensité figurent parmi les contre-indications. 

Ainsi, la règle consiste à ne jamais se mettre en danger. Au moindre doute, consultez votre médecin et/ou votre thérapeute de confiance qui saura vous aiguiller et vous recommander la meilleure option pour vous.

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  • Cinq méthodes efficaces de relaxation - Vendredi 31 mai 2019 - Rédaction : L’équipe PasseportSanté– Rédactrice Stéphanie Haerts
    Nous sommes tous confrontés à des situations stressantes que ce soit au travail ou dans notre quotidien. Ce peut être des petits désagréments tels que des embouteillages ou des soucis plus graves comme la maladie d’un proche. Quelle que soit la cause, la manifestation d’un stress est le déclencheur d’hormones nocives pour notre corps. Si votre cœur bat la chamade, votre respiration s’accélère et vos muscles se contractent, voici 5 méthodes efficaces de relaxation qui pourraient vous aider à retrouver le calme intérieur. 

Des exercices de respiration

Bien que la respiration soit innée, nous respirons différemment lorsque notre corps est soumis à un stress. La respiration est généralement rapide, resserrée à la poitrine et le diaphragme est contracté. Les poumons ne sont pas complétement remplis d’air. 

L’apprentissage d’exercices de respiration permet de sortir de cet état et de parvenir à détendre votre corps où que vous soyez. L’un des exercices consiste à prendre de longues respirations abdominales lentes et profondes. Pour cet exercice, vous vous focalisez sur vos inspirations et vos expirations tout en essayant de les allonger d’une seconde à chaque fois. Cette pratique vous aidera à vous sentir plus détendu et à prendre des décisions calmement. 

La méditation de pleine conscience

La méditation de pleine conscience est très prisée ces dernières années. De plus en plus de personnes souffrant d’anxiété, de dépression et de douleurs essaient ces techniques pour améliorer leur bien-être. Pour cette pratique, commencez par vous asseoir confortablement et concentrez-vous sur votre respiration. Attirez l’attention sur votre esprit et le moment présent afin de lâcher prise.

La méditation peut détendre le corps et l’esprit en un laps de temps relativement court. En plus d’apaiser la physiologie du corps et d’aider l’esprit à démêler son emprise sur les pensées négatives induisant le stress, la méditation apporte des avantages à long terme aux personnes qui la pratiquent régulièrement.

Les postures de yoga

Le yoga, tout comme le tai-chi ou le qigong, combine une respiration rythmique avec une série de postures et de mouvements fluides. Les aspects physiques de ces pratiques offrent une concentration mentale qui peut aider à vous détourner des pensées négatives. Le yoga peut également améliorer votre flexibilité et votre équilibre en général. 

Le yoga combine la méditation, les exercices de respiration, les exercices physiques et les étirements afin de détendre tout le corps et l’esprit. En raison des nombreuses techniques de réduction du stress impliquées dans le yoga, il est devenu l’une des pratiques les plus populaires car il apporte un bien-être immédiat et permet d’attaquer le stress sur plusieurs fronts.

Le scan corporel

Cette technique associe une relaxation musculaire progressive à une concentration sur la respiration. Pour débuter le scan corporel, choisissez un endroit calme où vous pouvez vous allonger. Après quelques minutes de respiration profonde, concentrez-vous sur une partie de votre corps ou un groupe de muscles à la fois que ce soit les pieds et les jambes ou le cou et les épaules. Relâchez mentalement toute tension physique que vous ressentez à cet endroit précis de votre corps. Une analyse corporelle peut vous aider à prendre conscience de la connexion entre votre corps et votre esprit.

L’imagerie mentale

Cette technique de relaxation vous invite à créer des scènes apaisantes dans votre esprit. Ce peut également être des lieux ou des expériences qui vont vous aider à vous détendre. Assurez-vous simplement de choisir des images que vous trouvez apaisantes et qui ont une signification personnelle. Vous pouvez trouver des applications gratuites et des enregistrements en ligne de scènes agréables. Les images guidées peuvent vous aider à renforcer une vision positive du monde et de vous-même. Cette technique peut être plus difficile pour ceux qui ont des pensées intrusives ou qui ont du mal à créer des images mentales. Toutefois, c’est au fil des exercices que vous parviendrez à conduire votre esprit vers ces images apaisantes. 

Plutôt que de choisir une seule technique, il est recommandé d’en combiner plusieurs. Essayez de vous entraîner au moins 20 minutes par jour, bien que quelques minutes suffisent. Plus vous pratiquez ces techniques de relaxation de façon régulière, plus vous en retirerez des avantages afin d’augmenter votre résistance au stress et d’atteindre la sérénité. 

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PasseportSanté : Actualité Santé, Alimentation, Exercice, Gestion Du Stress

Source : https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=5-methodes-efficaces-de-relaxation

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  • La Méditation d’après Wikipédia
    Le terme méditation désigne une pratique mentale qui consiste généralement en une attention portée sur un certain objet, au niveau de la pensée, des émotions, du corps. Par exemple méditer un principe philosophique, dans le but d’en approfondir le sens. Dans une approche spirituelle, elle peut être un exercice, voire une voie de réalisation du Soi et d’éveil.

La méditation est au cœur de nombreuses pratiques spirituelles ou religieuses comme celles du bouddhisme, de l’hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du taoïsme, du yoga, ainsi que d’autres formes plus récentes de spiritualité, ou encore de mouvements qualifiés parfois de sectaires comme la méditation transcendantale.

Cette pratique peut chercher à produire une paix intérieure, la vacuité de l’esprit, des états de conscience modifiés, l’apaisement progressif du mental ou encore une simple relaxation. Certaines techniques de méditation, telles que la pleine conscience, peuvent être utilisées dans un cadre thérapeutique ou laïc.

Étymologie et lexique

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/The_Thinker%2C_Auguste_Rodin.jpg/170px-The_Thinker%2C_Auguste_Rodin.jpg

Le Penseur.

Le terme « méditation » est issu du latin meditatio dérivé de meditari (« préparation (à un discours, à écrire) », « réflexion »), sens très fréquent chez les auteurs chrétiens d’où l’évolution du sens dans la langue religieuse1. Le terme est attesté en ancien français en 1250 (meditatiun, « contemplation », en contexte religieux2) qui en 1380 devient meditacion (« action de réfléchir profondément »3) puis finalement en 1626 « méditation » (« écrit sur un sujet religieux (ou philosophique) »4). Le terme, s’il conserve une connotation spirituelle, s’écarte alors progressivement de sa spécificité chrétienne : d’après le TLFi, la méditation, dans un sens commun, est aujourd’hui « l’action de penser avec une grande concentration d’esprit pour approfondir sa réflexion1. » Par métonymie, c’est la « pensée réfléchie et concentrée sur un sujet particulier1. » L’acte de méditer associe l’attention (être pleinement présent) et l’intention, soit à visée personnelle (l’éveil, accéder au nirvāa, s’affranchir du samsara) soit principalement au bénéfice d’autrui (l’amour-compassion dans le christianisme ou le Mahāyāna).

Les « méditations » deviennent à partir du XVIIe siècle un genre littéraire, titrant de nombreuses œuvres autant philosophiques que poétiques comme les Méditations métaphysiques de René Descartes (1641), les Méditations cartésiennes d’Edmund Husserl (1929), les Méditations poétiques de Lamartine (1820), et jusqu’aux Méditations pascaliennes de Pierre Bourdieu (1997). On retrouve également cette expression en musique, avec l’œuvre religieuse Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité d’Olivier Messiaen (1969).

Dans un sens religieux c’est un exercice spirituel préparant à la contemplation5. La méditation désigne alors un fervent recueillement, synonyme de prière. Par exemple : « Votre état d’avancement spirituel m’a paru nécessiter une direction spéciale. Suivez les divers exercices comme vos camarades : voici, en outre, de quoi alimenter vos méditations »6. Dans une attitude caractérisée par l’application à la réflexion contemplative ; entrer, rester en méditation. Par exemple : « Depuis ce matin un grand calme. Passé presque toute la nuit en méditation, en prière. Soudain il m’a semblé que m’entourait, que descendait en moi une sorte de paix lumineuse, pareille à l’imagination qu’enfant je me faisais du Saint-Esprit »7.

Principes généraux

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ac/Kyoto_Meditation_Room.jpg/170px-Kyoto_Meditation_Room.jpg

Salle de méditation au Japon.

Les techniques de méditation sont très diverses, elles peuvent cependant être classées selon leur foyer d’attention : une zone corporelle spécifique ou le déplacement d’une zone à une autre ; une perception précise ; le souffle ; un son ; les pensées ; le vide de tout concept ou vacuité ; l’image physique ou mentale (visualisation) d’un objet spécifique présélectionné profane ou religieux ; un kōan ou énigme évoquant des interrogations ; un exercice mental8 ; une incantation, l’invocation du nom d’une déité, d’un bodhisattva, d’un bouddha, ou d’un concept inspirant la paix (mantra).

Certaines pratiques méditatives, comme celles du yoga ou du tantra, peuvent être rattachées à des religions, d’autres sont indépendantes de tout contexte religieux9 comme la méditation philosophique10. La méditation peut être désignée par d’autres appellations : relaxation ; concentration ; état modifié de conscience ; suspension des processus de la pensée rationnelle et logique ; maintien de l’observation de soi8.

Dans la méditation dite de « pleine conscience », par exemple, le méditant se repose confortablement et silencieusement, centrant l’attention sur un objet ou un processus tel que la respiration8. Dans la méditation transcendantale, un mantra est utilisé comme support de la méditation.

Méditation philosophique - Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Selon Xavier Pavie, « fondée sur diverses techniques, la méditation fait partie des célèbres exercices spirituels mis en œuvre par les Anciens dont l’enjeu est l’amélioration et la transformation de soi. Loin d’être le moment d’un recueillement, la méditation dans la philosophie recouvre une pluralité d’activités comme le bilan de soi, la préméditation des maux, etc. Elle se pratique à l’occasion d’un dialogue avec autrui, d’une promenade méditative ou encore d’une certaine pratique de l’écriture »10.

Méditation religieuse ou mystique

Hindouisme - Article détaillé : Méditation hindoue.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d4/Early_Morning_Meditation.jpg/220px-Early_Morning_Meditation.jpgUne méditation collective au Sri Lanka

Il y a plusieurs types de méditation dans l’hindouisme et dans la philosophie indienne :

  • Dans le Védanta, le Jñâna-Yoga a pour méthode principale l’investigation du Soi (âtma vichâra), qui retourne à la source des pensées jusqu’à la réalité transcendantale11.
  • Dans le Yoga, la méditation relève du Raja yoga qui fait référence au Yoga-Sûtra12,13 de Patañjali (IIe s. av. J.-C. ?) ; la méditation (dhyâna) est une pratique spirituelle pour résorber les fluctuations de l’esprit (vritti)14. L’étape de la méditation profonde dans le yoga, est l’avant dernière des « huit membres » appelés l’ashtânga-yoga ; elle se place après la concentration (dhâranâ, fixation de l’esprit sur un seul point) et avant la contemplation (samâdhi, état d’union avec le Dieu personnel ou d’absorption dans l’Absolu) mais aussi par le biais des chakra ; la visualisation d’une forme, d’une image ; la dévotion à une déité (Bhakti-Yoga) ; la production de son par la répétition d’un mantra (Japa yoga).
  • Le (Hatha-Yoga) qui ne fait pas partie des quatre yogas traditionnels est une pratique physique harmonisant le (Ha) signifiant le Soleil aussi dénommé comme le masculin et le (Tha) la lune ou le féminin sert à tranquilliser le corps physique et permet ainsi d’accéder plus facilement à l’état méditatif ouvrant l’axe de l’Esprit vers la matière.
  • La kundalinî est une technique de visualisation qui depuis son origine a pour but de faire descendre l’énergie spirituelle du Soi jusqu’au chakra racine (Muladhara) afin de la faire ensuite remonter par des centres d’énergie.
  • Méditation avec support : il existe de nombreuses propositions de méditation avec support15 :
    • observer la lumière d’une bougie et l’imaginer yeux fermés : il s’agit de trataka issu du kriya yoga16 ;
    • écouter le son dans l’oreille interne (nâda) ;
    • parcourir l’intérieur du corps par la sensation afin d’obtenir un état de relaxation ;
    • rester dans une posture avec une position de main codifiée (mudrâ).
  • Méditation sans support : pour que l’esprit parvienne au calme et au détachement des désirs du monde et cesse de vagabonder ; il s’agit alors, selon cette méthode, d’être présent et de rester conscient et disponible à l’épanouissement spontané du silence.
    Bahaïsme

Bien que le fondateur de la foi bahá’íe n’ait jamais indiqué aucune forme particulière de méditation, certaines pratiques sont méditatives : La méditation est la clé pour ouvrir les portes des mystères à votre esprit. L’homme s’abstrait lui-même, dans cet état il se retire de tous les objets extérieurs ; il est immergé dans l’océan de la vie spirituelle et peut dévoiler les secrets des choses en elles-mêmes17. Une d’entre elles est le dhikr, la répétition quotidienne de : Dieu est le plus glorieux, en arabe : الله ابهى18.

Bouddhisme - Article détaillé : Méditation bouddhique.

La méditation est une pratique centrale du bouddhisme, son but est l’atteinte du nirvāa. Le mot le plus proche pour « méditation » dans les langues classiques du bouddhisme, comme le sanskrit et le pali, est bhāvanā, qui signifie « développement mental ».

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/48/Buddha.jpg/220px-Buddha.jpgGautama Bouddha en méditation.

Le Bouddha historique a obtenu son éveil spirituel en méditant sous « l’arbre de la Bodhi ».

Le bouddhisme s’étendant sur une période du Ve siècle av. J.-C. à nos jours, sur une large zone géographique, il existe plusieurs formes de bouddhisme comme le bouddhisme hīnayāna, mahāyāna ou vajrayāna, celles-ci ayant différentes pratiques méditatives.

La plupart des formes de bouddhisme distinguent deux classes de pratique en matière de méditation pour atteindre l’illumination :

  • samatha en pali, chiné en tibétain : l’objectif est de développer la tranquillité de l’esprit ;
  • vipassana en pali, lhaktong en tibétain : l’objectif est de développer la perspicacité et la sagesse en voyant la vraie nature de la réalité.
    Le bouddhisme est une tradition religieuse vieille de plusieurs millénaires et riche de nombreux courants différents les uns des autres : la méditation n’en est qu’un élément, à l’importance très variable suivant les écoles, contrairement à l’image biaisée qui en est souvent perçue en Occident. Ainsi, pour la plupart des traditions bouddhiques, l’étude des textes sacrés a plus de valeur que la seule méditation pour accomplir une profonde transformation personnelle19. La méditation peut également nécessiter un apprentissage conceptuel préalable avant d’être utilisée avec profit. Par exemple, « la tradition indo-tibétaine accorde une grande importance à l’étude de la philosophie : les moines peuvent parfois consacrer de très nombreuses années à étudier auprès d’un enseignant ou dans une université bouddhique (shedra (en)) avant d’être introduit plus sérieusement aux pratiques de méditation20. » La tradition zen, en revanche, surtout sous la forme qui a été largement diffusée en Occident dans la deuxième moitié du XXe siècle se focalise sur l’assise silencieuse (zazen)21. De manière générale, on peut constater que les pratiques de méditation ont été adaptées et transformées pour répondre au contexte culturel occidental, avec la création par exemple d’exercices méditatifs « laïcisés » tels que la pleine conscience ou la méditation vipassana20.

Christianisme

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ed/Francisco_de_Zurbar%C3%A1n_053.jpg/190px-Francisco_de_Zurbar%C3%A1n_053.jpgMéditation de Saint François par Francisco de Zurbarán.

Il existe plusieurs conceptions de la méditation dans le christianisme.

Chez les moines orthodoxes l’hésychasme ou « prière du cœur » est une prière silencieuse invoquant le nom de Jésus au rythme de la respiration. Par son rapport au corps, il est l’équivalent chrétien de certaines techniques de méditations orientales22.

L’oraison silencieuse est la pratique de l’Ordre du Carmel.

Les Exercices spirituels sont un ensemble d’exercices de méditation et de prière développés et mis en forme par Ignace de Loyola. Ces exercices sont considérés par certains comme son chef-d’œuvre spirituel. L’auteur assure qu’il existe une stratégie divine pour le salut de qui médite, et que la méditation permet de la découvrir et de l’adorer ; la méditation devient ainsi une réorganisation, un bouleversement de sa vie. Le lieu, le temps, se recomposent, et deviennent multi-fonctionnels. Le temps ne fait plus seulement que passer, mais il devient un principe réparateur. La méditation est un travail sur soi, qui rend fier de soi, et ouvre à une évangélisation de conquête, où le Christ se redécouvre23.

Jacques-Bénigne Bossuet, à la fin du XVIIe siècle, détache la méditation d’un trop grand rapport avec une performance de la volonté. Il n’y a pas de rendement spirituel, mais seulement - si l’on peut dire - une éducation du regard contemplatif : « Apprenons à regarder toutes choses en ce bel endroit où tout est vie. Accoutumons-nous à rapporter tout ce qui arrive à sa source […]. Tout est animé par la sagesse de Dieu ; rien ne vient au hasard. » Il comprend, dans son ouvrage Élévations à Dieu sur tous les mystères de la religion chrétienne, la méditation comme une répétition de l’histoire du Salut. Bossuet la refait sans cesse, en s’émerveillant de son harmonie secrète. Mais, alors que pour Ignace de Loyola une méditante pourra y entrer, pour Bossuet un méditant en restera spectateur. Dans une étude sur l’Eucharistie, Bossuet affirme que Dieu est en représentation. Son modèle est la première semaine de l’univers telle qu’elle est rapportée dans le Genèse, infiniment revue et contemplée dans une oraison23 .

La lectio divina est une expression latine qui signifie lecture des textes divins, spirituels, ou des Saintes Écritures, et qui représente une méthode de prière et de lecture des Écritures. L’oraison de simple présence, très pratiquée au XVIIe siècle dans les milieux marqués par la lecture des mystiques rhéno-flamands est une forme d’assise silencieuse chrétienne dans laquelle la prière se résume à se tenir en présence de Dieu.

Le rosaire est une dévotion pour la méditation des mystères de Jésus et Marie. Selon Jean-Paul II : « Le Rosaire se situe dans la meilleure et dans la plus pure tradition de la contemplation chrétienne. Développé en Occident, il est une prière typiquement méditative »24.

Aux XVIe et XVIIe siècles, les catholiques cherchent à accompagner l’expansion européenne en insistant sur l’importance de la valeur du temps dans la pratique méditative. Sortant des cloîtres, la Contre-Réforme demande un investissement beaucoup plus fort de qui médite au regard du temps de son salut. L’exercice méditatif est proposé comme moyen de construire son existence en restituant à Dieu ce qui lui appartient, car, selon cette approche, le temps est sacré. Le méditant, la méditante, découvre les signes de Dieu dans ce qui s’est passé, et la spiritualité devient une offrande23.

Islam

Les cinq prières quotidiennes en Islam sont une méditation. Ainsi, tout musulman médite au moins 5 fois par jour à travers ses prières.

Il existe deux autres conceptions de la méditation en islam.

La première conception est issue du Coran, l’autre est celle développée par les Soufis. La première est appelée taffakur, c’est-à-dire la réflexion sur les sourates du Coran ou la contemplation de la création d’Allah (Méditez sur la création d’Allah et ne méditez pas sur Allah car vous ne l’apprécierez pas à sa juste valeur. (Ibn’ Abbas)). La seconde est une pratique mystique du soufisme appelée Mouraqaba25.

Jaïnisme

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/42/Jain_meditation.jpg/220px-Jain_meditation.jpgMéditation Jaïne. Article détaillé : Méditation jaïne.

La méditation jaïne prend à l’heure actuelle plusieurs formes. Elle se pratique dans la position du lotus mais d’autres postures sont également possibles. Elle permet de brûler du karma afin d’atteindre plus rapidement l’éveil26. Elle fait partie des devoirs du moine-ascète, et des tapas c’est-à-dire des devoirs d’austérités des laïcs.

Judaïsme - Article principal : méditation hébraïque (en) (en)

Bien que d’une nature un peu différente des méditations orientales, il existe une méditation hébraïque (en) (en) transmise de maître à disciple. Issue de la mystique juive, le hassidisme, elle est fondée sur une interprétation des textes par laquelle la transformation intérieure serait parallèle à la découverte de nouveaux sens. Cette approche du texte pourrait conduire à se retirer en soi, Tsimtsoum27.

Dans Le Juif dans le Lotus, ouvrage écrit par Rodger Kamenetz à la suite de la rencontre en 1990 à Dharamsala en Inde, de rabbins américains et du dalaï-lama, ce dernier fait part de son souhait d’en savoir plus sur la méditation hébraïque28.

Sikhisme - Il est dit qu’un Sikh devrait se lever trois heures avant l’aube, prendre un bain et concentrer ses pensées sur l’Être immortel et répéter le nom Waheguru (un nom de dieu, le maître suprême). Cette pratique précède la récitation des écritures29. Naam Japna et Simran sont deux des méditations sikhes les plus courantes : la première invite à chanter des hymnes, la deuxième à réciter des mantras, des prières avec un chapelet indien : une Mâlâ. Ces deux méditations du sikhisme peuvent être réalisées en communauté ou individuellement. Naam est aussi une mantra sikhe, au même titre que la Mul Mantra. Ces méditations où l’esprit est tourné vers dieu ont pour but de stopper l’ego démoniaque et cupide du croyant au profit de pensées orientées vers l’Entité suprême ou au moins l’autre30.

Taoïsme - Article détaillé : Méditation taoïste. Il existe différentes formes de méditations dans le taoïsme qui peuvent varier en fonctions des auteurs et des écoles.

Recherches scientifiques

Approche des neurosciences

La bibliographie américaine de l’Institute of Noetic Sciences sur la méditation, comporte en 2018 plus de 6 000 références31 dont la majorité est anglo-saxonne. Il convient de mettre méditation au pluriel et parler de méditations, car il y a par exemple près de 40 écoles de yoga dont les pratiques diffèrent entre elles et aussi selon le niveau débutant ou avancé des méditants, comme encore la méditation zazen, ou les méditations religieuses, et plus récemment la méditation de pleine conscience qui se veut laïque.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/91/Grand_alpha_EEG_de_Taisen_Deshimaru_en_zazen.jpg/220px-Grand_alpha_EEG_de_Taisen_Deshimaru_en_zazen.jpg

Grand alpha EEG de Taisen Deshimaru en zazen

Les premiers articles en France datent des années 1970, dont ceux du chercheur Pierre Etevenon32,33 et collaborateurs qui étudient en électroencéphalographie quantitative les effets sur l’EEG de la posture de méditation zazen en enregistrant Taisen Deshimaru. Ils confirment les premiers articles japonais34,35 qui montrent un rythme alpha ralenti en fréquence, de grande amplitude, stable dans le temps et d’activité hypovariable ; ce qui est précisé ensuite par une analyse spectrale où l’activité alpha présente un pic étroit de résonance. Pour Pierre Etevenon36 la méditation est un état modifié de conscience qui est différent des états pathologiques et aussi des états naturels de veille et de sommeil37. En 1973, J.-P. Banquet38 étudie encore par électroencéphalographie quantitative les effets sur l’EEG de la pratique des mantras pendant la méditation transcendentale.

Du 8 au 10 novembre 2005, le « Mind and Life Institute » a organisé à Washington, aux États-Unis, une rencontre entre le dalaï-lama, des chercheurs et d’autres personnalités du monde spirituel pour discuter des bases scientifiques et des applications cliniques de la méditation. Ces trois journées se déroulaient avant l’ouverture du Congrès annuel de la « Society for Neuroscience » où le dalaï-lama était invité à prendre la parole39.

Antoine Lutz, chercheur à l’Inserm, a participé à plusieurs expériences menées en France et aux États-Unis. En 2014, il s’exprimait dans Le Point concernant les résultats de ces recherches : « nous avons constaté l’amélioration de certaines fonctions cérébrales. Plusieurs études, dont certaines menées par l’équipe de Richard Davidson, à Madison, dans le Wisconsin, dont j’ai aussi fait partie, ont montré qu’un entraînement soutenu à la méditation de « pleine conscience » accroît les capacités à maintenir son attention sur un objet sans être distrait. Une autre montre que la pratique de la compassion chez des méditants très avancés augmente la synchronisation des ondes cérébrales entre des parties très éloignées du cerveau »40. Selon lui, « certains neuroscientifiques y voient un modèle prometteur pour explorer la neuroplasticité du cerveau »40. En effet, des chercheurs d’Harvard ont pratiqué une expérience sur 16 personnes ayant suivi un programme de méditation de pleine conscience de huit semaines, et ont comparé leur IRM avec celles d’un groupe de 17 témoins. Ces IRM démontrent l’accroissement de matière grise dans les zones cérébrales dédiées à l’apprentissage, aux contrôles des émotions, et à la mémoire41.

Des chercheurs ont publié un article dans Perspectives on Psychological Science (en) dans lequel ils invitent à rester prudent quant aux évaluations et résultats avancés par certaines études : « Les neurosciences de la contemplation ont souvent mené à des interprétations trop simplistes de phénomènes neurocognitifs et affectifs. Les effets de la méditation sont sans doute exagérés, en raison de la pression sociale à implanter la pleine conscience. » Ils ont annoncé la création d’un centre de recherche à l’université Brown sur le sujet42.

Effets sur la santé

Certains promoteurs des pratiques de méditation ont choisi d’en démontrer l’intérêt dans le domaine de la santé par le biais de publications scientifiques de qualité inégale43. Un écueil possible est d’utiliser des résultats scientifiques incomplets pour faire la promotion d’une pratique de méditation en particulier, notamment pour une utilisation commerciale. Les effets secondaires ne sont pas assez évalués en comparaison des effets positifs et seules 25 % des études publiées jusqu’en 2015 évaluaient les effets indésirables de la méditation42.

Le documentaire Les étonnantes vertus de la méditation de Benoît Laborde (2017) diffusé sur Arte en octobre 2018 fait le bilan de recherches scientifiques concernant les « bienfaits sur la santé » de certaines techniques de méditation, et de leur usage dans des hôpitaux à travers le monde où « elles sont utilisées, en accompagnement thérapeutique, pour réduire, notamment, les douleurs chroniques et le stress lié à de nombreuses pathologies44. » Cette réduction du stress est liée à la diminution d’expression des gènes pro-inflammatoires41.

Selon un article du Monde sur ce documentaire, « ce qui était considéré il y a quelques décennies comme une médecine alternative devient médecine à part entière. Il y a près de quarante ans, les premières recherches poussées sur la méditation n’intéressaient que les psychiatres et les psychologues. Au fil du temps, cardiologues, neuroscientifiques, immunologues et endocrinologues se sont intéressés aux bienfaits de la méditation sur leurs patients. […] Les techniques de méditation sont désormais utilisées en accompagnement thérapeutique dans de nombreux hôpitaux américains et européens45. » (Ce qui ne revient pour autant pas à une reconnaissance d’efficacité de la part des autorités médicales).

Certains psychothérapeutes ou scientifiques tels que Jon Kabat-Zinn s’intéressent à la méditation, dans ces applications psychothérapeutiques éventuelles comme : la MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) ou la MBCT (thérapie cognitive par la pleine conscience). La psychothérapie cognitivo-comportementale propose ainsi aux personnes souffrant de ruminations mentales, de stress ou d’anxiété46, par exemple lors d’une dépression, une forme de méditation qui se rapproche du Zen, mais dont les éléments typiques d’une spiritualité ont été supprimés, cette technique favoriserait la diminution de ces troubles et augmenterait le « bien-être », l’humeur, la « capacité à faire face », l’implication du patient dans sa thérapie et améliorerait le sommeil. La MBCT réduit en outre le risque de rechute dépressive47. Une méta-étude publiée en 2014 dans le JAMA Internal Medicine (en) concernant des programmes thérapeutiques de méditation mindfulness a montré des effets faibles à modérés sur le stress psychologique (anxiété, dépression, douleur) mais aucun effet significatif sur plusieurs aspects tels que l’humeur, l’attention, et le sommeil48. Une étude de l’université d’Oxford publiée en avril 2015 par The Lancet démontre qu’une thérapie basée sur la méditation pleine conscience est une alternative aussi efficace qu’un traitement par antidépresseurs dans la prévention de rechute dépressive49,50.

Certaines études isolées et pas encore consensuelles montreraient également une efficacité de la méditation comme complément d’un traitement médical classique dans la guérison de certaines maladies : diminution des douleurs chroniques51, amélioration des défenses immunitaires et des effets du traitement thérapeutique classique dans les cas de cancer52, de troubles gastriques et intestinaux ou même de fibromyalgie53 et de sida54.

Certaines études médicales ont été mises en place afin de déterminer si certaines pratiques méditatives pouvaient être associées à la psychothérapie. Dans la plupart des cas, les conclusions étaient positives, sous condition d’un encadrement strict et que les objectifs de la thérapie soient en accord avec les effets de la méditation proposée55[source insuffisante]. Le biostatisticien Bruno Falissard considère que les études cliniques sur la méditation pleine conscience sont « aujourd’hui [en 2019] suffisamment bien faites pour reconnaître qu’il s’agit d’un soin psychothérapeutique avec des résultats convaincants56 ».

Effets sur le comportement pro-social

Des études sont parfois lancées par des promoteurs de la méditation dans le but d’en démontrer toutes sortes d’effets bénéfiques sur l’esprit et la santé43. La plupart d’entre elles ont porté sur les effets psychologiques et physiques de la méditation au niveau individuel, tout en abordant le parallèle avec des effets collectifs, et avec un intérêt tout particulier sur le comportement prosocial57 (la compassion, l’empathie, l’agressivité, la connexion sociale et les préjugés), et sont abondamment relayées dans les médias spécialisés et les réseaux sociaux43. Cependant, une équipe de chercheurs a publié en février 2018 dans la revue Scientific Reports, une méta-étude visant à vérifier le degré de fiabilité de ces publications concernant les effets prosociaux de la méditation sur des adultes en bonne santé58. Leur conclusion est que lesdits effets sont en réalité limités et surdéterminés par la méthode employée, et que les études qui les avaient mis en avant avaient toutes deux points communs : des biais méthodologiques, et la présence, parmi les auteurs, de professionnels de la méditation appliquant leur propre méthode dans l’étude, donc avec un risque de conflit d’intérêts43. Les auteurs mettent en garde contre cette littérature présentant de nombreuses lacunes méthodologiques, tout en reconnaissant que la majorité des méta-analyses concernant les autres effets positifs de la méditation (notamment sur le stress psychologique) suggèrent malgré cela que ces résultats sont « prometteurs »59.

La méditation transcendantale : de nombreuses études autofinancées, à la rigueur scientifique souvent discutable

Article connexe : Méditation transcendantale#Les effets de la méditation transcendantale.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cd/1590-MT-au-Peru-2011-Consciousness-Based-Education.JPG/280px-1590-MT-au-Peru-2011-Consciousness-Based-Education.JPG

Des enfants pratiquent la méditation transcendantale dans une école du Pérou.

Parmi les nombreuses formes de méditation, le mouvement de la méditation transcendantale60, apparu dans les années 1970 a fait l’objet d’une communication intense, accompagnée par la publication de très nombreuses études scientifiques, visant à mettre en évidence toutes sortes de bienfaits physiques ou mentaux de la méditation transcendantale61. Le gourou milliardaire Maharishi Mahesh Yogi, fondateur de la méditation transcendantale, en finança lui-même un grand nombre par le biais de son « programme de Méditation transcendantale »62. Cependant, l’essentiel des articles publiés depuis, généralement édités dans des revues plus ou moins confidentielles avec un faible filtrage scientifique63, révèlent des failles méthodologiques importantes : plusieurs méta-études ayant visé à évaluer la crédibilité d’études scientifiques portant sur la méditation transcendantale ont montré que plus de 90 % d’entre elles étaient biaisées ou victimes de failles méthodologiques nuisant gravement à leur crédibilité64.

Concernant la méditation transcendantale, il est fait état de 341 publications évaluées par des pairs et publiées dans plus de 160 revues scientifiques telles que Science, The Lancet, Scientific American, American Journal of Physiology, Electroencephalography, Clinical Neurophysiology, Hypertension (de l’American Heart Association), American Psychologist, le Journal of Personality et Social Psychology (publications officielles de l’American Psychological Association), Intelligence, et le Journal of Conflict Resolution61[évasif]. Cependant, une méta-étude de 2003 concernant l’impact sur les fonctions cognitives de la pratique régulière de la MT indique que sur 107 études considérées, 97 ont été rejetées à cause de leur méthodologie (la plupart n’étaient même pas randomisées). Parmi les 10 autres, seules 4 rapportaient des effets positifs mais ce résultat semblait également découler d’une sélection de sujets favorables à la MT64.

Des méta-analyses sur les effets respectifs de différentes techniques de méditation ont été publiées. Celle menée par Sedlmeier et publiée en 2012 semble montrer que les différentes techniques de méditation étudiées ont des effets globaux similaires. Plus précisément la méditation de pleine conscience serait la technique la plus efficace pour réduire les traits de personnalité négatifs et pour améliorer l’image de soi alors que la méditation transcendantale aurait les effets les plus importants pour diminuer les émotions négatives, réduire l’anxiété réactionnelle, diminuer les tendances névrotiques et améliorer la réalisation de soi65. Toutefois cette méta-étude a été remise en cause sur la méthodologie de sélection des études précisément sur la méditation transcendentale. Les auteurs répondent que les oublis recensés ne devraient pas changer les résultats66.

Critiques sur l’utilisation de la méditation

Risques de déviance sectaire

Le Centre d’information et de prévention sur les psychothérapies abusives et déviantes met en garde contre le risque de déviance sectaire de certains gourous, pointant notamment « des modifications des traits comportementaux, avec une dépersonnalisation, une perception de la réalité basée sur les théories de la méditation transcendantale, une altération du sens critique, une régression du libre arbitre et de la concentration »67.

En France, le rapport no 24568 de la Commission d’enquête sur les sectes de l’Assemblée Nationale cite souvent la méditation transcendantale comme un vecteur de recrutement utilisé par des sectes et fait également mention d’un mouvement sectaire nommé « Méditation transcendantale »68.

L’Unadfi publie fin 2017 un numéro de son journal BulleS consacré à la méditation et au yoga69, indiquant que « même si ces deux pratiques sont indubitablement inoffensives en elles-mêmes et exercées, la plupart du temps, dans de bonnes conditions, force est de constater qu’elles peuvent aussi être des portes d’entrée efficaces vers des mouvements à caractère sectaire. Ceci tient entre autres à une surmédiatisation et à une « sur-appréciation » de ces disciplines qui sous-entend une totale innocuité70. »

Utilisation commerciale

La méditation est depuis les années 2010 au centre d’un important effet de mode, et un grand nombre de personnages médiatiques tels que Christophe André ou Fabrice Midal remplissent les rayons « développement personnel » des librairies de best-sellers prêtant à la méditation toutes sortes de vertus spectaculaires71. Plus de 1 000 applications pour méditer sont disponibles sur Android dont 203 dédiées à la pleine conscience72. Des réseaux sociaux et forums relayent certaines de leurs déclarations, véhiculant des attentes et croyances communes, qui vont d’un meilleur équilibre psychologique à des « aptitudes surnaturelles » telles que la télépathie73.

Utilisation prolongée : effets sur le psychisme et la mémoire

La méditation pratiquée trop longtemps ou trop intensément peut conduire à des problèmes psychologiques. Nicholas Van Dam, psychologue, indique que « la pratique de la méditation [de pleine conscience] nécessite un ego solide. S’il est altéré par un trauma ou par une psychose, alors la méditation est contre-indiquée42 ».

L’apport des pratiques méditatives orientales au milieu du XXe siècle en Occident n’a pas toujours tenu compte de la différence de contexte culturel et social ; des études ont été menées afin de déterminer les effets secondaires indésirables de la pratique de la méditation74 ; des symptômes de l’ordre de sensations inconfortables dans le corps ou de dissociation mentale ont pu apparaître ; lors d’une étude clinique sur 27 sujets pratiquant la méditation depuis de nombreuses années, des phénomènes de désorientation, de confusion mentale, ou le sentiment de « planer » ont été identifiés chez quelques-uns des sujets75 ; lorsque l’objectif recherché d’une thérapie est de renforcer l’identité (l’ego), la méditation serait alors déconseillée76.

Une enquête publiée dans la revue PLOS One menée auprès de 342 personnes ayant une pratique quotidienne de méditation rapporte que 25 % ont déclaré ressentir des effets inconfortables, d’autant plus importants que leur pratique est plus longue. Toutefois ces effets étaient transitoires et n’ont pas découragé les pratiquants42.

La méditation de pleine conscience pourrait favoriser la création de faux souvenirs et avoir un effet négatif sur des tests de mémoire. Le chercheur Brent Wilson de l’université de San Diego en Californie a en effet démontré que 39 % des pratiquants de la MdPC à qui l’on avait donné à mémoriser des mots situés dans une liste croyaient mordicus avoir entendu un autre mot du même champ sémantique, absent de cette liste, contre 20 % seulement du groupe témoin ne pratiquant pas la MdPC77.

Bibliographie – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9ditation

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6.bis –
Ecoutes suggérées à propos de la méditation avec Matthieu Ricard

CHAPITRE 1 : Découvrez la méditation avec Matthieu Ricard YouTubehttps://www.youtube.com › watch - 11:22 –« Depuis 2020, Karuna se propose de partager des contenus pour s’inspirer, pour s’entraîner et pour s’engager…. ’ - YouTube · Karuna- Shechen · 28 novebre 2021

Source : https://www.youtube.com/watch?v=f_G7Z97l-FQ

Vidéo 20:39 - Meditation En Direct - Voici le replay de la méditation guidée par Matthieu Ricard, ce dimanche 13 octobre sur Facebook.YouTube · Matthieu Ricard · 14 oct. 2019

L’art de la méditation - Matthieu Ricard -https://www.matthieuricard.org › l-art-de-la-meditation-Méditation et entraînement de l’esprit ... Conférence de Matthieu Ricard au profit de ‘La Maison 24’ donnée à Périgueux le 3 février 2017.

Méditer sur le stress avec Matthieu Ricard sur ‘Les Praticiens’ - Les praticiens .frhttps://www.lespraticiens.fr › Vidéos -Vidéo 6:34 -Réfléchir à tout cela en compagnie de Matthieu Ricard, moine bouddhiste et interprète du dalaï-lama. Partagez avec vos amis & connaissances via. Les praticiens .fr · Radio Canada · 08 juin 2018

Matthieu Ricard : ’La méditation sert à se débarrasser de l’ego’ - Femme Actuelle -https://www.femmeactuelle.fr › Actu › News actu-05 juil. 2022 — Matthieu Ricard : ’La méditation sert à se débarrasser de l’ego’

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6.ter
-Podcasts - Méditation et neurosciences – Document ‘France Inter’

Moine bouddhiste depuis quarante ans, Matthieu Ricard est un méditant chevronné, régulièrement sollicité par les universités du monde entier pour se prêter à des expériences sur le cerveau.

Neurobiologiste, directeur émérite du ‘Max Planck Institute for Brain Research’, Wolf Singer est l’un des plus grands spécialistes mondiaux du cerveau.

Wolf Joachim Singer est un neurophysiologiste allemand. Il a été directeur de l’Institut Max Planck pour la recherche sur le cerveau de 1981 à 2011. Wikipédia

Pendant huit ans, ils ont partagé leurs savoirs et se sont interrogés ensemble sur le fonctionnement de l’esprit. La méditation modifie-t-elle les circuits neuronaux ? Comment les émotions se forment-elles ? Quels sont les différents états modifiés de la conscience ? Qu’est-ce que le « moi » ? Le libre arbitre existe-t-il ? Que peut-on dire de la nature de la conscience ?...

Bouddhisme et neurosciences - Sur chaque thème, Matthieu Ricard et Wolf Singer confrontent deux traditions de pensée. L’une, la philosophie bouddhiste, est une connaissance à la première personne, résultat des pratiques millénaires des moines tibétains. L’autre, les neurosciences, est une connaissance à la troisième personne, issue d’expérimentations en laboratoire. Les deux approches sont radicalement différentes, mais elles aboutissent souvent aux mêmes conclusions.

Pour développer une véritable « science de l’esprit », leur rapprochement, esquissé depuis quelques années, est indispensable.

Avec :

  • Matthieu Ricard, moine bouddhiste
  • et Wolf Singer, neurobiologiste, directeur émérite du Max Planck Institute for Brain Research
    Tous les podcasts

L’égoïsme ne peut résoudre aucun des défis du 21è siècle 15 juillet 2022

Podcast : Un été avec Matthieu Ricard 14 juillet 2022

Matthieu Ricard : “La paix intérieure, c’est une chose qui s’apprend tout comme on apprend à lire et à écrire” 15 mai 2022

Matthieu Ricard : ’Il faut une révolution altruiste !’ 13 janvier 2022

Podcast Vlan ! : 30 ans de sagesse auprès du Dalaï Lama avec Matthieu Ricard 11 janvier 2022

’Sur les pas’ de Matthieu Ricard - 08 novembre 2021

La quête spirituelle de Matthieu Ricard en Himalaya 23 octobre 2021

’On est dans le règne de l’inconnaissance’7 octobre 2021

A Plea for the Animals : The Moral, Philosophical, and Evolutionary Imperative to Treat All Beings with Compassion 05 février 2021

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  • L’hypnose : les bienfaits et fonctionnement de l’hypnothérapie - Rédaction : Laurence MessierHypno-thérapeute 26 janvier 2022, à 19h46 - Vérifié et diffusé le 10/02/2022 par ‘PasseportSanté’
    Sommaire

L’hypnose désigne à la fois une technique thérapeutique et un état modifié de conscience.

Dans cet article, découvrez les différents types d’hypnoses, ses bienfaits, comment travaille un hypno-thérapeute durant une séance, ainsi que les dangers et les controverses autour de cette pratique.

L’hypnose comme thérapie, qu’est-ce que c’est ?

Le terme « hypnose » vient du mot grec « hupnoein » qui signifie endormir. L’hypnose désigne un état modifié de conscience également appelé « transe », au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et de sommeil.

Cet état est naturel et expérimenté chaque jour lorsque :

  • On lit un bon livre ;
  • on regarde un film qui nous transporte ;
  • on regarde un feu attentivement ;
  • on perd temporairement la notion du temps au volant d’une voiture ;
  • on est “dans la Lune’.
    La thérapie par l’hypnose vise à rendre accessibles au sujet des ressources peu exploitées de son cerveau et à activer ses pouvoirs d’auto-guérison à l’aide de suggestions réalisées durant cet état modifié de conscience.

Les principes de l’hypnothérapie

La plupart des théories psychologiques considèrent que de nombreux problèmes personnels et relationnels ont leur source dans l’inconscient. C’est dans l’inconscient que sont stockées des centaines de milliers de données qui contrôlent une grande partie de nos existences.

Des diktats familiaux ou culturels, par exemple, peuvent avoir été tellement assimilés par l’inconscient qu’ils entrainent des « comportements appris » si intégrés qu’ils orientent nos choix de vie pendant des années sans que nous en soyons vraiment « conscients ».

L’hypno-thérapeute invite donc l’inconscient du sujet à se défaire de ses idées nuisibles et à les remplacer par des idées plus justes ou qui correspondent mieux à ses valeurs.

En hypnose, la motivation du sujet est primordiale. Sans cette motivation, les suggestions mentales n’auront aucun effet.

Les différents types d’hypnose

Tous les types d’hypnose sont des systèmes d’induction qui véhiculent des images et des mythes sociaux. Ils ne diffèrent que très peu.

L’hypnose classique

L’hypnose classique date de 1841 et fonctionne avec des suggestions directes (« les araignées sont des bêtes inoffensives », par exemple) qui sont les mêmes pour tous les sujets ayant le même objectif.

Autoritaire et directe, l’hypnose classique est la plus utilisée. Son utilité est reconnue pour une multitude de problèmes comportementaux, comme les phobies, et pour modifier le ressenti corporel.

L’hypnose Ericksonienne

Développée au milieu du 20ème siècle (?) par le psychiatre et psychologue américain Milton Erickson, l’hypnose Eriksonienne comprend de l’hypnose classique, mais ne fonctionne pas de façon linéaire.

Pour son créateur, une structure psychophysique est beaucoup trop complexe pour que quiconque puisse décider comment intervenir avec un symptôme. Il proposait donc de solliciter la créativité de l’inconscient et de l’inviter à exprimer ce qui pourrait être changé pour rendre une certaine situation moins difficile.

Ce type d’hypnose suit le cheminement « erratique » de l’inconscient. De plus, elle puise parmi plusieurs techniques de communication afin de provoquer un dialogue entre celui-ci et le conscient :

  • Métaphores ;
  • recadrage ;
  • activation de rêves ;
  • suggestions indirectes ou composées ;
  • altération sensorielle.
    L’hypnose humaniste

L’hypnose humaniste est une forme d’hypnose qui n’utilise pas de suggestions directes et permet à l’individu d’accéder à son inconscient, mais également à sa conscience supérieure. Ici, le thérapeute est un guide qui aide le patient à cheminer et à donner du sens à ses troubles.

La nouvelle hypnose

Le terme ’Nouvelle Hypnose’ a été créé en 1979 par Daniel Azaoz. Cette forme d’hypnose utilise certains outils de l’hypnose Ericksonienne, classique, ainsi que certains éléments issus de la PNL.

L’hypnose de spectacle/de rue

Comme son nom l’indique, ce type d’hypnose est utilisé pour faire du spectacle et ne possède pas de but thérapeutique. L’hypnose de spectacle est seulement récréative.

Les bienfaits et mécanique de l’hypnose

L’hypnose est efficace dans de nombreuses problématiques, nous présenterons ci-dessous celles qui ont fait l’objet d’études scientifiques.

L’hypnose pour perdre du poids

Une étude a montré les effets positifs de l’hypnose sur la perte de poids chez des individus obèses. Les suggestions hypnotiques avaient aidé à modifier les habitudes alimentaires des personnes obèses. L’hypnose fut la source de la perte de poids, mais également à l’amélioration de leur image corporelle.

L’hypnose pour soigner le stress

En s’attaquant à la cause sous-jacente du stress et en modifiant ses perceptions, l’hypnose permet de réévaluer avec peu d’efforts ses automatismes et sa vision du monde. Grâce à l’hypnose, il devient alors facile d’apprendre à bien vivre les stress normaux et à se libérer des stress superflus.

L’hypnose pour arrêter de fumer

De multiples études ont démontré que 6 mois après une séance, le taux d’abandon du tabagisme se situait entre 30 % et 40 %. Une étude plus récente a montré que des séances d’hypnose seraient plus efficaces que des substituts nicotiniques pour traiter la dépendance à la cigarette.

L’hypnose pour faciliter la grossesse et l’accouchement

Pendant la grossesse, l’hypnose peut contribuer à réduire petit à petit l’anxiété vis-à-vis de l’accouchement, et ainsi créer un climat de confiance favorable au travail et à l’accouchement. L’hypnose permet également de modifier et d’améliorer les perceptions corporelles de la femme enceinte.

L’hypnose pour traiter le syndrome de l’intestin irritable

Certaines études ont montré que l’hypnose aidait à améliorer de façon significative les douleurs abdominales, les habitudes de défécation, la distension abdominale, l’anxiété et la dépression associée à ce syndrome. De plus, il semble que ces bénéfices persistent à moyen terme (2 ans et plus). À plus long terme (5 ans), la pratique de l’hypnose contribuerait à une amélioration des symptômes et à une diminution de la consommation de médicaments.

Le travail de l’hypno-thérapeute

Comment se déroule une séance avec un hypno-thérapeute ?

Chaque praticien a établi sa propre méthode, ses propres protocoles et sa façon d’accueillir son client. Généralement, la première séance débute par un entretien avec le consultant afin de définir ses besoins, et de déterminer l’approche et les méthodes à utiliser. Cette toute première séance est en général plus longue que les suivantes et chaque technique est adaptée aux besoins du client.

Combien de temps dure une séance ?

Une séance typique d’hypnose dure 50 ou 60 minutes. La plupart des personnes commencent à obtenir des résultats au bout de 4 rencontres. L’hypnose est reconnue comme une thérapie brève. Une dizaine de rencontres suffisent habituellement, du moins pour les problèmes bien circonscrits. Chez les enfants, souvent plus faciles à hypnotiser, on constate souvent des changements après seulement 1 ou 2 visites.

Comment choisir son hypno-thérapeute ?

Ne vous fiez pas qu’au bouche-à-oreille. Il est utile de se renseigner sur internet et de prendre le temps de lire les avis et les renseignements apportés par le praticien. Ceux-ci sont importants et aident à se faire une idée de son style et de son approche.

Vous pouvez appeler le praticien afin de discuter de vos besoins et de vos attentes. Par ailleurs, vous devez aller vers un professionnel ayant une excellente formation en psychothérapie ou en santé, selon le cas à traiter. L’hypnothérapeute doit idéalement connaître les mécanismes de la problématique en cause, quelle qu’elle soit (physique, psychologique, relationnelle, etc.).

Toutefois, davantage que les techniques utilisées par un thérapeute donné, nous sommes d’avis que la qualité de la relation et le plaisir que vous prendrez à changer seront les facteurs les plus importants à considérer dans le choix d’un praticien.

Hypno-thérapeute, hypnotiseur, quelles différences ?

L’hypno-thérapeute est un spécialiste qui utilise l’hypnose afin de soigner et d’accompagner son patient vers un mieux-être, tandis que l’hypnotiseur désigne un individu qui sait provoquer l’état d’hypnose. Alors que le premier doit disposer d’une formation et exerce dans le domaine de la santé, le second évolue plutôt dans le secteur du spectacle. Même si l’hypno-thérapeute et l’hypnotiseur utilisent tous les deux l’hypnose, le but final et le contexte sont totalement différents.

Dangers et controverses autour de l’hypnose

Aucun règlement ou organisme ne contrôle la pratique de l’hypnose, la prudence est donc de rigueur. Il convient de mentionner que lors d’une séance d’hypnose, l’individu reste conscient de ses actes et de ses paroles.

Est-ce que l’hypnose fonctionne ?

De nombreuses études, dont plusieurs sont récentes, ont évalué les applications de l’hypnose en médecine. Il est parfois difficile de déterminer dans quelle proportion les bénéfices proviennent de l’effet hypnotique lui-même ou du contexte général des interventions. De plus, le manque de constance dans les termes employés (hypnose, autohypnose, imagerie, hypnothérapie, etc…) augmente la difficulté d’évaluer la littérature scientifique sur l’hypnose. De nos jours, l’hypnose est enseignée en faculté de médecine et de plus en plus employée dans les hôpitaux.

Les contre-indications de l’hypnose

Chez les sujets psychotiques où le rapport à la réalité est altéré, l’hypnose ne doit être pratiquée que par des médecins spécialisés. Pour la même raison, bien que l’efficacité de l’hypnose dans le traitement des addictions soit prouvée, elle est déconseillée aux sujets ayant consommé des drogues ou de l’alcool peu de temps avant la séance.

Histoire de l’Hypnothérapie

Dans les traditions anciennes, des guérisseurs ou des chamans ont toujours utilisé des techniques de mise en transe comme outils de guérison. Dans la société occidentale, c’est seulement depuis le XVIIIème siècle,JH, que l’on expérimente le potentiel thérapeutique de l’hypnose. Elle aurait été « redécouverte » à cette époque par le médecin autrichien Anton Mesmer.

[Franz Anton Mesmer, né le 23 mai 1734 à Moos et mort le 5 mars 1815 à Meersburg, est un médecin allemand du Pays de Bade, fondateur de la théorie du magnétisme animal ou mesmérisme. Wikipédia ]

C’est à un autre médecin, le Britannique James Braid (1837-1910), que l’on reconnaît d’en avoir établi un usage médical fiable. Après sa mort, le flambeau a été repris par des Français, dont les neurologues Hyppolite Bernheim et Jean Charcot. Dès 1923, Milton Erikson commença à étudier l’hypnose et à instaurer l’hypnose Eriksonienne, qui est la forme d’hypnose la plus pratiquée de nos jours.

Addenda :

James Braid, né dans le district de Fife en Écosse le 19 juin et mort à Manchester le 25 mars 1860, est un chirurgien écossais, connu pour ses travaux sur l’hypnose. Wikipédia

Hippolyte Bernheim, né à Mulhouse le 17 avril 1840 et mort à Paris le 2 février 1919, est un professeur de médecine et neurologue français, célèbre dans le cadre de l’histoire de l’hypnose et de la psychothérapie. Wikipédia

Jean-Baptiste Étienne Auguste Charcot, souvent appelé Commandant Charcot, né le 15 juillet 1867 à Neuilly-sur-Seine et mort le 16 septembre 1936 en mer, est un médecin, explorateur polaire français et un officier de la marine française. Wikipédia

Milton Hyland Erickson, né le 5 décembre 1901 à Aurum et mort le 25 mars 1980 à Phoenix, est un psychiatre et psychologue américain qui a joué un rôle important dans le renouvellement de l’hypnose clinique et a consacré de nombreux travaux à l’hypnose thérapeutique. Wikipédia

Suite de l’article rapporté >

En 1955, la ‘British Medical Society’ reconnaissait à l’hypnose un rôle de procédure médicale. L’’American Medical Association’ faisait de même quelques années plus tard.

L’avis du spécialiste

Arriver à dormir, se nourrir correctement, gérer son stress, ses colères. À travers la pratique de l’hypnose, souvent associée à l’acupuncture et d’autres techniques, je vous aide depuis plus de 10 ans à atteindre un véritable apaisement et retrouver une énergie qui se déploie davantage de jour en jour.

Cette énergie qui auparavant était utilisée à compenser, gérer, résoudre les problèmes pourra être utilisée à bon escient, pour un véritable développement personnel. La transmission de techniques afin de vous rendre autonome et vous aider à continuer à avancer seul, est pour moi essentielle.

Par ailleurs, le travail sur le corps est primordial, car celui-ci ne ment jamais et nous rappelle régulièrement à l’ordre et nous apprenons ensemble à l’écouter, répondre à ses besoins physiques, psychiques et émotionnels.

Références

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  • Hypnose : techniques, bienfaits, comment ça marche ? - Article mis à jour le 03/01/20 15:23 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’ - Samantha Pagès - Mis à jour le 03/01/20 15:23
    L’hypnose est un état naturel au cours duquel l’attention au monde extérieur est diminuée pour permettre à l’inconscient d’être plus présent et de percevoir de nouvelles ressources. Sous hypnose, il va être possible de gérer la douleur, la dépression, le stress, améliorer la confiance en soi...

Hypnose : techniques, bienfaits, comment ça marche ?https://img-3.journaldesfemmes.fr/f...© 123RF-lightfieldstudios

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•Principes

•Hypnose Ericksonienne

•Origines

•Techniques

•Auto-hypnose

•Pour soigner quoi ?

•Déroulé d’une séance

•Précautions

•Formation d’hypno-thérapeute

•Trouver un hypno-thérapeute sérieux

•Prix, remboursement, durée


Les principes de l’hypnose

Il existe plusieurs types d’hypnose selon leur application médicale :

  • l’hypnosédation (à visée sédative, utilisée en anesthésie),
  • l’hypnoanalgésie (contre la douleur),
  • l’hypnothérapie (à visée psychothérapeutique).
    L’hypnose est une thérapeutique composée de suggestions directes ou indirectes, de métaphores, de symboles. Cette technique permet à une personne d’entrer dans un état de conscience modifiée. Cet état ’second’ offre à la personne d’aller transformer sa façon de percevoir une situation et d’en modifier certaines perceptions comme la douleur ou la peur. La durée de la séance d’hypnose peut aller de quelques minutes à près d’une heure, en fonction des techniques utilisées et des besoins de la personne.


Qu’est-ce que l’hypnose Ericksonienne ?

Développée par le célèbre psychiatre et psychologue américain, Milton Erickson, l’hypnose Ericksonienne est une forme particulière d’hypnose. Elle utilise la suggestion mentale d’images rassurantes grâce à l’usage d’un vocabulaire symbolique. Tout simplement le praticien parle au patient, dont l’attention est focalisée sur un stimulus : par exemple une image mentale d’un paysage, et le dirige vers un état de conscience modifiée. ’Dés que la personne est connectée à son imaginaire et/ou à ses émotions, elle est en hypnose’, explique Virginie Vialade, praticienne en hypnose Ericksonnienne. Et plus naturellement ’c’est comme si une personne était plongée dans la lecture d’un livre ou la contemplation d’une œuvre d’art, ou encore transportée par une musique, son attention au monde se trouve alors décalée, modifiée. La personne est à la fois ailleurs et plus présente que jamais à vivre son instant’. L’hypnose Ericksonienne permet de diminuer les douleurs, aide à gérer les émotions ou encore à arrêter de fumer.


Origines de l’hypnose

L’invention du terme ’hypnose’ est souvent attribuée à James Braid, médecin écossais, qui aurait créé ce terme en 1843, en référence à Hypnos, le dieu grec du sommeil. Il semble en réalité que ce soit le baron Etienne Felix d’Hénin de Cuvillers qui ait le premier commencé à utiliser le préfixe ’hypn’ dès 1819 (Gravitz 1993). Toutefois l’histoire de l’hypnose commence avec Franz Anton Mesmer à la fin du XVIIIe siècle, médecin qui pratiquait la magnétothérapie : les aimants posés sur le corps du patient étaient supposés avoir une action sur ses maux. En définitive il met en lumière les principes de l’hypnose : l’utilisation de la suggestion, le pouvoir de l’imaginaire, et surtout l’importance d’un état de conscience modifié pour faciliter les effets thérapeutiques. Le marquis de Puységur prend la suite et décrit l’état d’hypnose comme un ’somnambulisme’ donnant accès à des ressources internes, grâce au lien humain (entre le praticien et le patient) qui révèle une potentialité d’autoguérison, ou de mieux-être.

L’importance de la suggestion dans les phénomènes hypnotiques est démontrée par Hippolyte Bernheim vers la fin du XIXe siècle, tandis que Sigmund Freud souligne l’importance de la relation patient / praticien dans les effets thérapeutiques obtenus. Et enfin, dans la seconde moitié du XXe siècle le psychiatre américain Milton Erickson propose de comprendre l’hypnose comme une invitation à assouplir ses mécanismes psychologiques et à réveiller ses ressources propres. Au cours des années 1990, les neurosciences démontrent que l’état hypnotique correspond à une activité cérébrale singulière, qui n’est ni de la veille, ni de la somnolence, ni de la distraction, mais un état de conscience modifié. La première application de l’hypnose, reste les fondements, la gestion de la douleur.


Techniques : comment ça marche ?

L’hypnose médicale se définit par un état de conscience particulier, qui n’est ni un état de sommeil, ni un état de veille. C’est par la parole que le praticien induit l’hypnose chez son patient. Celui-ci devient alors indifférent à l’extérieur. ’L’hypnose travaille avec l’inconscient, détaille la praticienne. L’inconscient est particulièrement puissant et permet de trouver de nouvelles solutions, comportements, là où le conscient est parfois très limité. C’est lui qui gère les fonctions de l’organisme (la respiration, le système digestif et cardiaque, l’équilibre lors de la marche...) et qui coordonne les apprentissages et les émotions sans même y penser. Il met en œuvre les comportements automatiques : c’est grâce à lui que l’on approche plus la main du feu.’

En état d’hypnose, la personne ressent souvent de la détente, du bien-être.

L’hypnose induit une modification de la perception du temps et de l’espace : les ressentis corporels, la perception de la durée sont modifiés. Que ressent-on ? En état d’hypnose, la personne ressent souvent de la détente, du bien-être, elle entre alors en état de conscience élargi, soit dans son univers de perceptions qui peuvent être olfactives, auditives, visuelles... A ce stade l’attention de la personne peut se focaliser sur un élément donné, sa douleur par exemple. L’état d’hypnose est alors proche des rêves et quitte la logique rationnelle. Le praticien peut ensuite suggérer à son patient de se passer une pommade imaginaire sur la zone douloureuse pour la voir diminuer d’intensité, s’il ressent cette suggestion comme pertinente et adaptée. Dans cette dernière étape le patient a accepté la suggestion et va ressentir une amélioration de son état sur la zone douloureuse, il est alors dans une réalité perceptive.


Auto-hypnose : comment ça marche ?

L’auto-hypnose est un outil pour pratiquer seul, en autonomie et n’importe où. Elle peut être utilisée au quotidien, 10 minutes suffisent pour ’se centrer’, se poser durablement. L’auto-hypnose peut également se pratiquer lorsque qu’un besoin se fait sentir. En cas de stress par exemple ou de maux de tête, l’auto-hypnose permet de se libérer du carcan de sa douleur. ’L’auto-hypnose est un peu différente de l’hypnose dirigée par un praticien, elle permet de gérer le quotidien. Par exemple : elle développe la confiance en soi, apaise une tension, est utile pour se préparer à un examen, ou développer ses ressources, souligne la praticienne. Pour y parvenir la personne peut partir d’un point qu’elle fixe ou de l’évocation mentale d’un souvenir agréable. L’important est d’aller fixer son attention sur un lien ressource rassurant.’ La durée de l’auto-hypnose est variable selon le besoin et les possibilités de chacun, de quelques minutes à une vingtaine de minutes.

’L’état d’hypnose favorise le changement.’


Que soigne l’hypnose ? 

’L’état d’hypnose favorise le changement. Sous hypnose, il est possible de modifier des comportements qui ne sont pas ou plus adaptés et dépasser ses limites habituelles.’ Virginie Vialade détaille l’usage de l’hypnose pour :

Vous avez essayé de nombreux régimes restrictifs, mais sans succès ? En agissant sur la perception alimentaire, l’hypnose aide à réfréner les envies de grignotages et à modifier ses habitudes alimentaires. Comment se déroule une séance ? Quel est le prix ? Le point avec Carine Grzesiak, psychologue, hypnothérapeute et coach à Paris.

Son efficacité a été validée par l’Inserm en juin 2015.


Comment se passe une séance d’hypnose ?

  • La prise de contact : la séance type démarre par un échange verbal patient / patricien où se construit un lien de collaboration nommé ’ alliance thérapeutique ’. Cette alliance est la base pour définir le type de travail à réaliser sous hypnose, mieux connaitre la personne, entrevoir l’objectif à atteindre et vérifier qu’il soit adapté ’ écologique pour elle’.
  • L’induction : le praticien propose au patient le choix d’un environnement qui permettra de susciter intentionnellement l’état hypnotique. Pour commencer à rendre les perceptions plus flexibles, à les élargir et percevoir ce qui est dans l’instant.
  • La phase thérapeutique : à l’aide de suggestions et d’images métaphoriques, le praticien propose progressivement au patient de commencer à modifier la façon dont il perçoit sa réalité douloureuse. Il lui permet de vivre un autre possible. Le patient quitte alors ses certitudes, cesse de penser que la douleur sera constante.
  • Le retour à l’état de conscience ordinaire  : le patient reprend contact avec les éléments qui l’entourent. Séance après séance, le patient s’installe dans une nouvelle façon de vivre sa réalité et sa vie. Le vécu hypnotique continu d’être là. Le patient pourra retrouver ces sensations par lui même, en autohypnose.

    Quelles précautions prendre quand on veut faire de l’hypnose ?

’Toutes les personnes sont hypnotisables puisque c’est un état naturel. Cependant comme chaque personne est unique il faut parfois du temps et trouver la technique adaptée. On est bien loin de l’hypnose de spectacle ! Et l’ingrédient essentiel c’est vous, souligne Virginie Vialade. L’hypnose est déconseillée aux personnes atteintes de troubles psychotiques graves : schizophrénie, paranoïa, maniaco-dépression.’

Le terme d’hypno-thérapeute est protégé, seul le corps médical peut avoir ce titre.


Hypno-thérapeute : quelle formation ?

En France, la pratique de l’hypnose est très hétérogène. Le terme d’hypno-thérapeute est protégé, seul le corps médical peut avoir ce titre. Les termes ’praticien en hypnose’, ’hypnologue’, ’hypnotiseur’ sont utilisés par les autres professionnels. Les formations à l’hypnose sont dispensées autant par les universités que par des associations ou des organismes privés. Elles sont pour certaines réservées aux professionnels de santé alors que d’autres sont ouvertes à un public plus large.

  • L’Institut français d’hypnose est le plus ancien centre de formation des professionnels de la santé, en France.
  • L’IFHE, l’ARCHE sont des écoles privés reconnues.
  • La confédération francophone d’hypnose et de thérapies brèves regroupe plusieurs centres de formations (instituts privés) en France et en Belgique.

    Comment trouver un hypno-thérapeute sérieux ?

Le critère important à prendre en compte dans le choix de son hypno-thérapeute ou de son praticien en hypnose est la qualité du lien que la personne établit avec le praticien. ’Il est essentiel de tenir compte de son ressenti. Il faut se sentir à l’aise et en confiance, souligne Virginie Vialade. ’Le bouche-à-oreille’ demeure efficace pour cette rencontre.’ Elle préconise également de ’vérifier que le praticien continue à travailler sur lui et/ou à être supervisé’. 

Il convient de se méfier des discours qui interdiraient l’usage de l’allopathie, qui dénigreraient les autres formes de prises en charge, ou qui prétendraient la méthode hypnotique comme miraculeuse.

Il existe un annuaire d’hypno-thérapeutes (des professionnel de santé : médecin, kiné, psychologues, infirmières, sages-femmes...) sur le site internet de l’Institut français d’hypnose et des annuaires d’hypno-praticiens sur les sites internet des écoles reconnus comme l’ARCHE, l’IFHE. Le choix devra tenir compte de l’orientation de la formation suivie par le praticien : certaines sont orientées vers la prise en charge de la douleur, d’autres vers les prises en charge en psychothérapie.


Prix, remboursement et durée des séances

En général le prix d’une séance varie de 55 à 70 euros hors métropoles et de 70 à 100 euros dans les métropoles, et variable d’un thérapeute à l’autre. La durée des séances est en moyenne une heure et souvent plus longue pour le premier rendez-vous. Le remboursement partiel des séances est possible si le praticien est un médecin ou un psychiatre, et complété par la mutuelle comme pour une consultation classique. Certaines mutuelles remboursent également en partie les consultations auprès des psychologues et hypno-praticiens.

Merci à Virginie Vialade, praticienne en hypnose Ericksonienne, à Villeurbanne (69).

Autour du même sujet :

https://amadys.fr/wp-content/uploads/2021/02/journal-des-femmes-sante.png?is-pending-load=1

Source : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2600706-hypnose-techniques-bienfaits-comment-ca-marche/

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  • Article scientifique - Nos pensées modifient notre perception tactile – Traduction du 22 mai 2023 par Jacques Hallard d’un article de Meike Drießen.en date du 11 Mai 2023, publiée par ‘sciencedaily.com’ sous le titre ‘Our thoughts alter our tactile perception’ ; référence :ScienceDaily : Your source for the latest research news

    dez8_portraits-23.jpg[Meike Drießen (md) – Redaktionsleitung - Ressort : Wissenschaft - Raum : UV 0/32 - Tel. : +49 234 32 26952 - E-Mail : meike.driessen@ruhr-uni-bochum.deSource ]

Source de l’information : Université de la Ruhr à Bochum en Allemagne [L’université de la Ruhr à Bochum (Ruhr-Universität Bochum, RUB) est une université allemande située à Bochum, dans le quartier de Querenburg. L’université est aujourd’hui l’une des plus grandes d’Allemagne, avec environ 38 700 étudiants. Elle participe à des coopérations inter-universitaires et des échanges d’étudiants au travers du Réseaud’Utrecht… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_la_Ruhr_%C3%A0_Bochum

Résumé :

Si nous croyons sincèrement que notre index est cinq fois plus gros qu’il ne l’est réellement, notre sens du toucher s’améliore. Les chercheurs ont démontré que c’est le cas dans une expérience dans laquelle les participants ont été mis sous hypnose professionnelle.

Lorsque les participants ont signalé qu’ils comprenaient la suggestion hypnotique opposée selon laquelle leur index était cinq fois plus petit qu’il ne l’était en réalité, leur sens du toucher s’est détérioré en conséquence. L’étude montre que notre perception tactile est affectée et peut être altérée par nos processus mentaux.

Texte complet

Percevons-nous toujours le monde de la même manière ? Une expérience d’hypnose prouve que ce n’est certainement pas le cas.

Si nous croyons sincèrement que notre index est cinq fois plus gros qu’il ne l’est réellement, notre sens du toucher s’améliore. Des chercheurs de l’Université de la Ruhr à Bochum ont démontré que c’était le cas dans une expérience dans laquelle les participants étaient soumis à une hypnose professionnelle. Lorsque les participants ont signalé qu’ils comprenaient la suggestion hypnotique opposée selon laquelle leur index était cinq fois plus petit qu’il ne l’était en réalité, leur sens du toucher s’est détérioré en conséquence. L’étude montre que notre perception tactile est affectée et peut être altérée par nos processus mentaux. La communauté scientifique est divisée sur cette question. Dirigés par le PD Dr Hubert Dinse, le professeur Albert Newen et le professeur Martin Tegenthoff, les chercheurs ont publié leurs résultats dans la revue Scientific Reports le 21 avril 2023.

Deux aiguilles sont ressenties comme une seule

Les chercheurs ont mesuré la perception tactile de leurs 24 participants au test en utilisant la méthode de discrimination en deux points. Cela implique que l’index soit allongé détendu sur un appareil avec deux aiguilles touchant le doigt à plusieurs reprises sans douleur mais de manière perceptible. ’Si les aiguilles sont suffisamment éloignées, nous pouvons facilement distinguer deux points de contact’, explique Hubert Dinse de la clinique neurologique de ‘Berufsgenossenschaftliches Universitätsklinikum Bergmannsheil’. ’Mais si les aiguilles sont très rapprochées, nous ne ressentons le toucher qu’à un seul endroit’. À une certaine distance entre les aiguilles, la sensation passe de la sensation de deux aiguilles à la sensation d’une seule, bien que deux soient présentées. Ce seuil de discrimination est stable pour chaque personne ayant une conscience quotidienne normale.

Si le doigt était cinq fois plus gros

’Nous voulions savoir s’il était possible de modifier ce seuil de sensation en activant une pensée articulée verbalement chez une personne’, explique Albert Newen de l’Institut de philosophie II de l’Université de la Ruhr à Bochum. L’équipe de recherche a choisi deux indices de pensée : ’Imaginez que votre index est cinq fois plus petit’ et ’ Imaginez que votre index est cinq fois plus gros’. Pour activer spécifiquement ces contenus sémantiques, les chercheurs ont utilisé la suggestion hypnotique. Lors d’un état d’hypnose contrôlé induit par un hypnotiseur professionnel, il a été demandé au participant d’accepter sincèrement la première croyance pour une série de tests puis la seconde.

Les sujets ont participé à un total de quatre expériences pour déterminer le seuil de sensation dans chaque cas : sous conscience quotidienne normale, sous hypnose sans suggestion et sous deux conditions hypnotiques avec les suggestions d’un index plus grand ou plus petit.

Changements dans le sens du toucher

’Les seuils de discrimination ne différaient pas lorsqu’ils étaient mesurés pendant la conscience normale et l’hypnose sans suggestion. Cela confirme notre hypothèse préliminaire selon laquelle l’hypnose seule ne conduit pas à des changements’, explique Martin Tegenthoff. ’Cependant, si les croyances sont induites sous forme de suggestions sous hypnose, on observe un changement systématique du seuil de discrimination tactile’. Lorsqu’une personne testée imaginait que son index était cinq fois plus gros qu’il ne l’était en réalité, son seuil de discrimination s’améliorait et elle pouvait sentir deux aiguilles, même lorsqu’elles étaient plus rapprochées. Lorsque la suggestion était que leur index était cinq fois plus petit, le seuil de discrimination s’est aggravé. Cela signifie que ce sont les croyances qui changent la perception. Les résultats comportementaux ont été étayés par des enregistrements parallèles de l’activité cérébrale tels que l’EEG spontané et les potentiels évoqués sensoriels.

La communauté scientifique est divisée sur la question de savoir si les processus perceptifs peuvent ou non être influencés par le seul contenu sémantique-les experts appellent cela la question de la pénétrabilité cognitive de la perception. ’Notre étude fournit une autre pierre angulaire soutenant l’idée que de telles influences descendantes des croyances sur la perception existent bel et bien’, souligne Hubert Dinse. ’Les croyances que nous avons changent en effet la façon dont nous vivons le monde.’

Origine de l’information : matériel fourni par la Ruhr-University Bochum (l’Université de la Ruhr) à Bochum, en Allemagne. Texte original écrit par Meike Drießen. Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur.

Référence de la Revue : Marius Markmann, Melanie Lenz, Oliver Höffken, Agnė Steponavičiūtė, Martin Brüne, Martin Tegenthoff, Hubert R. Dinse, Albert Newen. Hypnotic suggestions cognitively penetrate tactile perception through top-down modulation of semantic contents (Les suggestions hypnotiques pénètrent cognitivement la perception tactile par modulation descendante du contenu sémantique) Scientific Reports, 2023 ; 13 (1) DOI : 10.1038/s41598-023-33108-z

Citer Cette Page : MLA APA Chicago : Ruhr-University Bochum. ’Our thoughts alter our tactile perception : Neuroscience.’ ScienceDaily. ScienceDaily, 11 May 2023. www.sciencedaily.com/releases/2023/05/230511164605.htm .

Articles apparentés :

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Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2023/05/230511164605.htm

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  • L’hypnose est-elle dangereuse ? – Documentation sur le Blog ‘hypnose-experts.fr‘
    L’hypnose est-elle vraiment dangereuse ? Voici une question qui fait parfois l’actualité ces dernières années. Si cette question taraude tant de personnes, c’est précisément parce que l’hypnose est un traitement puissant qu’elle peut s’avérer contraignante pour les patients qui se retrouvent avec un praticien non-professionnel. C’est pourquoi il est nécessaire de toujours s’approcher d’un hypnothérapeute certifié pour solliciter son expertise.

Les idées reçues sur l’hypnose

Plusieurs professionnels du corps médical conçoivent l’hypnose sous un angle positif, résumant ses bienfaits. Ceci est favorisé par le fait que les professionnels de la santé s’approprient de plus en plus l’hypnose.

À cela, il faut ajouter les nouvelles méthodes récemment découvertes qui suscitent des résultats satisfaisants chez les patients souffrants d’un traumatisme.

D’un autre côté, on montre l’hypnose comme une façon de prendre le contrôle du corps de l’autre. Ceci est favorisé par l’usage de la discipline dans des spectacles ou bien à des fins de charlatanisme. La presse diffuse les témoignages des personnes qui disent avoir été escroqué pas des hypnotiseurs mal intentionnés. Tout ceci contribue à créer des fantasmes sur l’hypnose qui est déjà vue comme une discipline ésotérique et surnaturelle. Certains parlent même de « magie des temps modernes ». Cela peut susciter des controverses dont certains peuvent les considérer comme des effets secondaires de l’hypnose.

L’hypnose a-t-elle des effets secondaires ?

Le corps médical est conscient des effets de l’hypnose sur la santé. Même si certains médecins ne montrent pas leur hostilité vis-à-vis de la pratique de l’hypnose, beaucoup suggèrent de limiter l’hypnose au simple usage médical. Mais, ils oublient que cette discipline ne sert pas qu’à traiter des maladies. Elle intervient aussi sur le psychisme et l’esprit de l’homme.

Il ne serait donc pas très judicieux de restreindre cela au simple usage médical. En réalité, s’ils sont méfiants vis-à-vis d’une utilisation abusive de l’hypnose, c’est bien parce qu’ils craignent les effets secondaires.

Pourtant, l’hypnose en elle-même n’a pas d’effet secondaire. Par contre, un hypnotiseur mal formé ou incompétent présente un risque pour son patient, surtout lorsqu’on sait qu’il a des limites techniques. Très souvent, ce dernier confond la technique hypnotique avec l’ésotérisme, voire même le paranormal. Dans une telle situation, le « client » (puisqu’il convient de l’appeler ainsi dans ce genre de cas) va ressentir un mal-être profond.

Il ne serait donc pas abusé de penser aux dangers de l’hypnose. D’ailleurs, certains hypnotiseurs affirment qu’il n’y a pas de dangers à pratiquer une séance d’hypnose. Cela vient de ceux qui vont au-delà des limites éthiques. Il convient donc d’éviter de se laisser hypnotiser par un hypnotiseur qui prétend avoir des pouvoirs sur vous.
À ce moment, vous n’êtes plus en sécurité puisque ce qui retient son attention c’est l’outil d’hypnose ; il s’agit d’une aberration puisque c’est le sujet qui doit être au centre de la pratique. De cette manière, on contrôle facilement l’évolution de sa situation s’il souffrait d’une affection particulière ou d’une phobie qui affecte sa vie.
Il faut aussi préciser que l’hypnose est un outil d’aide qui accompagne le patient à pouvoir dépasser ses propres limites. Il est conseillé d’éviter de se prêter à l’hypnose de spectacle qui sert plus de divertissement que de thérapie.

Quelles sont les sensations ressenties après une séance d’hypnose ?

Les sensations ressenties après une séance d’hypnose peuvent varier en fonction de la personne. Certaines personnes se sentent très détendues et calmes, tandis que d’autres peuvent se sentir plus énergiques. Certaines personnes ressentent des changements dans leur perception, comme l’impression que le temps s’est ralenti ou qu’elles sont plus conscientes de leur environnement.

Quelle est l’efficacité de l’hypnose pour changer une mauvaise habitude ?

L’hypnose est un moyen efficace de changer une mauvaise habitude. En effet, elle permet de modifier la façon dont une personne pense et se comporte. Elle aide également à renforcer les comportements positifs et à se débarrasser des pensées et des croyances négatives. Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont recours à l’hypnose pour les aider à changer une mauvaise habitude.

Il peut s’agir de problème de :

  • dépendance au tabac, à l’alcool, la drogue
  • troubles alimentaires
  • trouble du sommeil
  • troubles du comportement 
  • comprendre et apaiser des peurs ou phobies (stress, crise de panique..)
  • etc..
    Le but est d’identifier le besoin ou l’envie qui conduit à la mauvaise habitude, puis de lui substituer par un nouveau comportement. Pour que cela fonctionne, le thérapeute doit alors trouver quelque chose que la personne apprécie pour pouvoir la remplacer par cette mauvaise habitude.

Prenons un exemple : le tabagisme.

Fumer satisfait l’envie de nicotine, mais présente en même temps un certain nombre de risque et de problème pour la santé. Lorsque vous arrêtez de fumer, votre corps a besoin de nicotine et n’en reçoit pas. Cela entraîne une certaine anxiété au début, jusqu’à ce qu’un autre comportement plus agréable puisse être substitué. Ce nouveau comportement permettra de satisfaire le besoin de nicotine, mais sans aucun risque pour la santé. L’hypnose peut vous aider à identifier ce que devrait être ce nouveau comportement, et à apprendre à l’associer au besoin.

Quels sont les effets de l’hypnose sur le cerveau ?

L’hypnose est un traitement qui utilise le pouvoir des suggestions pour influencer le comportement d’une personne. Elle peut être utilisée pour aider les gens à résoudre divers problèmes tels que le tabagisme, la perte de poids, trouble du sommeil ou les phobies, mais aussi de les aider à gérer la douleur, le stress et l’anxiété. Les effets de l’hypnose sur le cerveau ont été étudiés pendant de nombreuses années et il s’est avéré que c’est un traitement sûr et efficace  !

Une augmentation des connexions dans certaines zones du cerveau ?

Certaines demandes ou questions posées au sujet en état hypnotique, suggèrent une augmentation des connexions dans certaines zones de son cerveau. C’est notamment le cas lors de l’hypnose de spectacle que l’on observe cela car les personnes hypnotisées peuvent effectuer une action ou une demande qu’elles n’accepteront jamais dans un état conscient.

En effet, lors des séances réalisées par de véritable hypnothérapeute, la connexion entre les zones du cerveau reste faible car le sujet n’est pas encouragé à effectuer des actions contre sa volonté. La confiance entre le praticien et son patient est très importante.

Seulement deux parties du cerveau qui sont impliquées dans les séances d’hypnose thérapeutique sont les lobes frontaux et le système limbique. Les lobes frontaux sont responsables de la prise de décision, du jugement, de la concentration. Et le système limbique stimule les émotions et les souvenirs.

Applications de l’Hypnose

Hypnose Expert - Le blog sur les bienfaits de l’hypnose

Source : https://www.hypnose-experts.fr/hypnose-quelles-dangers/

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Annexe sur les rythmes cérébraux

Le rythme cérébral selon Wikipédia

Un rythme cérébral (appelé aussi activité neuro-électrique) désigne l’oscillation électromagnétique émise par le cerveau des êtres humains, mais également de tout être vivant. Le cortex frontal qui permet la cognition, la logique et le raisonnement est composé de neurones qui sont reliés entre eux par des synapses permettant la neurotransmission. Mesurables en volt et en hertz, ces ondes sont de très faible amplitude : de l’ordre du microvolt (chez l’être humain), elles ne suivent pas toujours une sinusoïde régulière.

L’activité neuro-électrique caractérise l’état physiologique et psychologique des êtres humains. La neurologie utilise un EEG (electro-encéphalogramme) pour mesurer cette activité et ainsi déceler d’éventuelles pathologies comme l’épilepsie, ou encore mesurer une activité nocturne. L’usage de substances psychotropes (drogues ou médicaments) permet de modifier temporairement l’activité neuro-électrique, tout comme certaines techniques telles que la méditation. Les individus ayant vécu une expérience de mort imminente ont expérimenté pendant leur mort clinique une modification de cette activité1.

Un exemple d’oscillation neurale est celle des félins, et particulièrement celle des chats : une oscillation neurale située proche de l’hypothalamus2 entraîne la contraction du larynx et provoque, par voie de conséquence, le ronronnement3.

Principaux rythmes cérébraux observés chez l’être humain

L’activité neuro-électrique rythmique chez l’être humain est classée selon 5 gammes de fréquence :

  • Les ondes Delta : comprises entre 1 Hz et 4 Hz correspondent à un état de sommeil profond, de méditation profonde ;
  • Les ondes Thêta : comprises entre 4 Hz et 8 Hz caractérisent certains états de somnolence, d’hypnose ou de méditation, ainsi que la mémorisation d’informations. Le rythme thêta est présent dans la phase de sommeil paradoxal, qui s’accompagne souvent d’un rêve4 ;
  • Les ondes Alpha : comprises entre 8 Hz et 12 Hz caractérisent un état de conscience apaisé, et sont principalement émises lorsque le sujet a les yeux fermés ;
  • Les ondes Bêta : comprises entre 12 Hz et généralement inférieures à 35 Hz caractérisent notre état au quotidien, lors d’une conversation, lors d’une activité mentale modérée. Le sujet peut être aussi en période d’activité intense, de concentration ou d’anxiété, et le rythme bêta est d’amplitudes faibles et de fréquences rapides, qui se divisent en bandes de fréquences Bêta 1 et Bêta 25  ;
  • Les ondes Gamma : supérieures à 35 Hz, pouvant aller jusqu’à 80 Hz. Elles ont récemment été impliquées dans les processus de liage perceptif6 et se caractérisent par une activité mentale intense (partie d’échecs, calculs mathématiques ou physiques complexes).
    Diagrammes représentatifs - Représentation des différentes ondes EEG sur une période d’une seconde à voir à la source

Rythmes cérébraux et stades du sommeil - Un adulte éveillé émet habituellement des ondes Alpha et Bêta. En phase d’endormissement (stade 1), l’activité alpha diminue et s’évanouit. Le sommeil léger (stade 2) est marqué par l’apparition de pics d’activité bêta et des formes d’ondes complexes (fuseaux et complexes K). Le sommeil profond (stades 3 et 4) est caractérisé par une activité cérébrale de faible fréquence (Delta). Lors du sommeil paradoxal, associé aux rêves et aux mouvements oculaires rapides, on retrouve un pic d’activité bêta.

Synchronisation neuronale - Le problème de liaison pose la question de savoir comment le cerveau réussit à rassembler les différentes caractéristiques d’un objet. Par exemple, lorsqu’on voit un chapeau rouge, la forme chapeau et la couleur rouge sont traitées par des aires différentes du cerveau, et pourtant, nous n’avons aucune difficulté à comprendre que le chapeau est rouge. Une hypothèse pour expliquer cette capacité consiste à considérer que les neurones qui traitent un même objet sont synchronisés7,8. La phase commune à ces neurones lors de leur oscillation constitue donc le moyen de savoir qu’ils représentent le même objet.

L’épilepsie est une conséquence d’un emballement de cette synchronisation neuronale.

Article complet avec notes et références sont à lire sur ce site :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rythme_c%C3%A9r%C3%A9bral

La synchronisation des ondes cérébrales exposée par Wikipédia

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Phénomène neurologique

La synchronisation des ondes cérébrales est le phénomène observé lorsqu’un stimulus (auditif ou visuel) augmente la puissance d’un rythme cérébral souhaité.

La synchronisation par stimulation auditive a été démontrée par de nombreuses études scientifiques1. En 2018, une étude parue dans ‘Biomedical Signal Processing and Control’ a démontré par électroencéphalogramme que la puissance relative du rythme thêta dans les lobes temporal gauche et pariétal gauche augmente à partir de 6 minutes de stimulation par battement binaural2. Prolonger la stimulation résulte en une synchronisation plus importante. Celle-ci commence à diminuer après 15 minutes d’écoute3. Une étude des universités de Stanford, Montréal et Toronto a également observé que la synchronisation par battement acoustic/binaural est plus importante dans les bandes de fréquences inférieures à 10Hz (alpha, thêta et delta) et supérieures à 30Hz (gamma)4.

Réduction de l’anxiété

La stimulation auditive des rythmes alpha, thêta et delta résulte en une réduction significative de l’anxiété5,6,7,8,9,10,11. Elle permet d’apaiser l’anxiété au quotidien et en situation pré-chirurgicale. Cet effet a été observé via des questionnaires psychologiques, ainsi que par des indicateurs psychophysiologiques tels que la variabilité cardiaque et l’activation du système nerveux parasympathique.

Autres effets

Certaines études ont démontré d’autres effets de la synchronisation cérébrale :

  • diminution de la fatigue mentale12.
  • amélioration des performances cognitives13,14,15.
  • diminution de la perception de la douleur chronique16.
    Mythes

Certains créateurs de ‘streams audio’ revendiquent des effets mystiques tels que l’induction de rêves lucides et la projection astrale. Ces effets n’ont été démontrés par aucune étude. L’apanage mystique de la synchronisation des ondes cérébrale est possiblement dû à son effet relaxant. En effet l’induction du rythme thêta réplique l’activité cérébrale observée lors de la méditation bouddhiste traditionnelle, ce qui l’a rendue populaire auprès du public ‘new age’ avant que ces effets ne soient vérifiés de manière rigoureuse…

Lire l’article en entier avec les références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronisation_des_ondes_c%C3%A9r%C3%A9brales

Le ‘New Age’ est un courant spirituel occidental des XXᵉ et XXIᵉ siècles, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Wikipédia

‘New age’ en musique d’après Wikipédia - Ne doit pas être confondu avec New wave.

New age

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Détails
Origines stylistiques Musique électronique, folk, ambient, rock progressif, world music, musique minimale
Origines culturelles Fin des années 1960 ; Europe et États-Unis
Instruments typiques Piano, synthétiseur, échantillonneur, séquenceur, instruments à cordes, bruits de fond, instruments folk, guitare acoustique, guitare électrique, batterie, flute, harpe, sitar, tambour, tabla
Popularité Élevée
Voir aussi Nu jazz
Genres dérivés
Post-rock, trance
Genres associés :
Musique planante

La new age (littéralement « nouvel âge ») est un genre musical souvent associé à l’environnementalisme et à la spiritualité New Age qui véhicule une ambiance relaxante et plutôt optimiste. La musique new age, dont certains morceaux sont spécifiquement conçus par leurs auteurs pour la relaxation, afin d’évacuer le stress1, est souvent jouée lors de séances de yoga, de massage, de méditation2,3, diffusant ainsi une atmosphère apaisante. Les harmonies qui caractérisent la new age impliquent généralement une basse bourdon et varient selon les thèmes qui leur sont associés. La musique contient souvent des bruits issus de la nature, parfois utilisés en guise d’introduction d’un morceau ou pendant un passage.

La new age peut se présenter soit sous forme de musique électronique, fréquemment caractérisée par des morceaux soutenus de synthétiseur ou de séquenceur, soit sous forme acoustique, caractérisée par des instruments comme la flute, le piano, la guitare acoustique et une large variété d’instruments acoustiques non-occidentaux, soit sous forme de combinaison d’instruments électroniques et acoustiques. L’arrangement vocal est rare dans la new age et peut lorsqu’il est présent comprendre des chants inspirés par les natifs américains ou les tibétains, ou de paroles inspirées de la mythologie. Les limites du genre ne sont pas correctement établies ; de ce fait, quelques termes alternatifs sont utilisés pour sa catégorisation.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/New_age_(musique)

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