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"Promesses du numérique, effets et impacts de l’intelligence artificielle sur notre psychologie et enjeux dans l’éducation, les psychothérapies et la communication : la Chine sous emprise et auditions au Sénat sur TikTok" par Jacques Hallard

dimanche 10 septembre 2023, par Hallard Jacques



ISIAS Transitions Numérique IA générative Psychologie Partie 4

Promesses du numérique, effets et impacts de l’intelligence artificielle sur notre psychologie et enjeux dans l’éducation, les psychothérapies et la communication : la Chine sous emprise et auditions au Sénat sur TikTok

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 10/09/2023

Série ‘Transitions Numérique IA générative’

Présentation

Partie 1 - ’La transition écologique sans le capitalisme mondialisé du numérique est-elle possible ? La transition numérique doit s’inscrire dans une exigence écologique, être responsable, admise et partagée – Actions et Conseils - Economie’ par Jacques Hallard - 18 août 2023 - ISIAS Transitions Numérique IA générative

Partie 2 - ’Faire sens avec la rétroprospective face à l’IA générative qui bouleverse le monde et risque « une marginalisation de l’espèce humaine absolument inévitable »(?) – L’IA changera probablement nos vies et les emplois’ par Jacques Hallard - 27 août 2023 - ISIAS Transitions Numérique IA générative

Partie 3 - ’Faire converger les transitions technologique et écologique, mesurer la performance d’un numérique compatible avec les limites planétaires, et qui soit éthique et raisonné pour les ressources humaines et la médecine régénérative’ par Jacques Hallard - 3 septembre 2023 – ISIAS Transitions Numérique IA générative Eco-socio-compatible

Partie 4 - Promesses du numérique, effets et impacts de l’intelligence artificielle sur notre psychologie et enjeux dans l’éducation, les psychothérapies et la communication : la Chine sous emprise et auditions au Sénat sur TikTok

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur

Intelligence artificielle vs Humains - Fix - Le blog du dessinateur Fix

Source : https://www.fix-dessinateur.com/intelligence-artificielle-vs-humains/


Préambule

Quelques définitions préliminaires :

Chatbot - Un chatbot aussi nommé dialogueur ou agent conversationnel, est un agent logiciel qui dialogue avec un utilisateur. La recherche sur cette interface personne-machine est influencée par la compétition sur le test de Turing (1950) : donner l’illusion qu’un programme pense par un dialogue sensé. Un utilisateur est invité à formuler sa demande en langage naturel, elle est affinée par un échange convivial, dont le logiciel interprète une requête opérationnelle pour son système d’information. Les chatbots débordent donc la recherche ou le divertissement, ils mettent en œuvre des connaissances linguistiques, psychologiques, et bien sûr des bases de programmation. Wikipédia

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L’intelligence artificielle générative ou IA générative (ou GenAI) est un type de système d’intelligence artificielle (IA) capable de générer du texte, des images ou d’autres médias en réponse à des invites (ou prompts en anglais)1,2. Les modèles génératifs apprennent les modèles et la structure des données d’entrée, puis génèrent un nouveau contenu similaire aux données d’apprentissage mais avec un certain degré de nouveauté (plutôt que de simplement classer ou prédire les données)3.

L’IA générative peut être unimodale ou multimodale ; les systèmes unimodaux n’acceptent qu’un seul type d’entrée (par exemple, du texte), tandis que les systèmes multimodaux peuvent accepter plusieurs types d’entrée (par exemple, du texte et des images)4.

Les cadres les plus importants pour aborder l’IA générative comprennent les réseaux antagonistes génératifs (GAN) et les transformateurs génératifs pré-entraînés (GPT)5,6. Les GAN se composent de deux parties : un réseau générateur qui crée de nouveaux échantillons de données et un réseau discriminateur qui évalue si les échantillons sont réels ou faux. Les deux réseaux sont formés ensemble dans le cadre d’un processus concurrentiel, le réseau générateur essayant continuellement de produire des échantillons de meilleure qualité et plus réalistes, tandis que le réseau discriminateur s’efforce d’identifier avec précision les faux échantillons. Les GPT sont des réseaux de neurones artificiels fondés sur l’architecture du transformateur, pré-entraînés sur de grands ensembles de données de texte non étiqueté et capables de générer un nouveau texte de type humain7,8. Ils utilisent de grands modèles de langage (abrégés LLM, pour large language model) pour produire des données fondées sur l’ensemble de données d’entraînement qui a été utilisé pour les créer9.

L’IA générative a de nombreuses applications potentielles, notamment dans des domaines créatifs tels que l’art, la musique et l’écriture, ainsi que dans des domaines tels que les soins de santé, la finance et les jeux. Cependant, il existe également des inquiétudes quant à l’utilisation abusive potentielle de l’IA générative, par exemple dans la création de fausses nouvelles (fake news en anglais) ou de deepfakes, qui peuvent être utilisées pour tromper ou manipuler les gens10.

Les systèmes d’IA génératifs notables incluent ChatGPT (et sa variante Bing Chat), un chatbot (agent conversationnel programmable) construit par OpenAI à l’aide de ses grands modèles de langage fondateurs GPT-3 et GPT-411, et Bard, un chatbot construit par Google à l’aide de son modèle fondateur LaMDA. D’autres modèles d’IA générative incluent des systèmes artistiques d’intelligence artificielle tels que Stable Diffusion, Midjourney et DALL-E12.

L’IA générative a des applications potentielles dans un large domaine d’industries, parmi lesquelles le développement de logiciels, le marketing et la mode13,14. L’ investissement dans l’IA générative bondit au début des années 2020, avec de grandes entreprises telles que Microsoft, Google et Baidu ainsi que de nombreuses petites entreprises développant des modèles d’IA générative1,15,16.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle_g%C3%A9n%C3%A9rative

Les attentes relationnelles

L’engagement dans sa destinée sociale éveille chez l’individu des attentes relationnelles : certaines sont bien satisfaites, d’autres le sont moins ou pas du tout.
Avec bonne volonté ou contraints par les autres (proches et lointains), ces individus se sont donc préparés à accomplir leur destinée sociale. Cet engagement a éveillé en eux des attentes relationnelles, définies par la culture ambiante : ils ont poursuivi des finalités dans leurs relations sociales et, en échange de leur contribution, ils ont espéré des rétributions : de la reconnaissance sociale surtout, mais aussi de l’épanouissement personnel. Celles qu’ils ont obtenues n’ont pas toujours été à la hauteur de leurs espérances, mais surtout, en se préparant à leur destinée, ils ont été amenés à pratiquer d’autres relations, souvent dues au hasard, qui ont fait naître en eux des attentes nouvelles. Ce sont ces deux attentes (la reconnaissance sociale et l’épanouissement personnel), que je définirai plus loin, et les rapports entre elles, qui vont nous occuper dans ce chapitre. Il était bon élève, très performant dans la compétition avec les autres, reconnu par ses maîtres, épanoui par ses apprentissages : il était le meilleur. C’était sa fierté, sa principale – son unique – source de satisfaction. Il persévéra donc, avec application, avec zèle même, stimulé par l’angoisse de se voir devancé par l’un ou l’autre de ses compagnons d’étude. Tout au long de son parcours, son attente de reconnaissance…

Lire la suite de cette contribution de Guy Bajoit dans L’individu sujet de lui-même (2013), pages 189 à 210 > sur ce site : https://www.cairn.info/l-individu-sujet-de-lui-meme—9782200285395-page-189.htm

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Introduction

Ce dossier est la Partie 4 de la Série ‘Transitions Numérique IA générative’ : constitué à des fins didactiques, il est spécialement consacré aux rapports entre l’Intelligence Artificielle (IA) et ses usages et conséquences dans le domaine de la psychologie, de la psychanalyse et des psychothérapies.

Encore quelques sources d’informations complémentaires :

La psychologie, est une discipline scientifique qui s’intéresse à l’étude du corpus des connaissances sur les faits psychiques, les comportements et les processus mentaux. Wikipédia

La psychanalyse est une discipline fondée par Sigmund Freud qui, en 1922, en a donné la définition suivante : « Psychanalyse est le nom : d’un procédé pour l’investigation de processus mentaux à peu près inaccessibles autrement ; Wikipédia

Une psychothérapie est un traitement par des moyens psychologiques. Celui-ci se fait par des entretiens réguliers avec un ou une psychothérapeute. Ces entretiens peuvent être individuels ou en groupe. La durée du traitement varie de quelques mois à quelques années…

La psychothérapie comprend les soins ou l’accompagnement qui sont prodigués par une personne formée à cela, à une ou plusieurs autres personnes souffrant de problèmes psychologiques, parfois en complément d’autres types d’interventions à visée thérapeutique. Wikipédia

Cette approche est aussi reliée aux questions d’éducation et formation, de communications interpersonnelles et de psychosociologie qui sont évoquées dans certains des articles choisies pour ce dossier

Éducation et formation : c’est “l’ensemble des pratiques formalisées tendant à favoriser l’acquisition ou l’adaptation de compétences à visées fonctionnelles, en vue de préparer, d’adapter ou de convertir à un métier, à une profession ou à un emploi”. (Obin, 1995).

Pour approfondir > :

‘Éducation & formations’ : une revue scientifique institutionnelle publiée et éditée depuis 1982 par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère chargé de l’éducation nationale… - Source : https://www.education.gouv.fr/revue-education-formations-89606

Éducation et formation – Selon l’AFD (L’Agence Française de Développement) - Pour accompagner les mutations profondes de nos sociétés, l’éducation et la formation tout au long de la vie ont un rôle clé à jouer. Elles permettent non seulement de réduire les inégalités et les vulnérabilités, mais aussi de stimuler les opportunités nécessaires à l’émancipation, la mobilité et l’insertion sociale, citoyenne et économique de toutes et de tous. L’AFD soutient l’accès équitable à une éducation et une formation de qualité, de l’école primaire à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle… - Source : https://www.afd.fr/fr/page-thematique-axe/education-et-formation

Communication interpersonnelle, appelée aussi comportementale, se définit par l’échange de messages et de codes entre deux individus. La notion de distance constitue un vecteur très important de la communication, car elle permet d’identifier quel genre de communication les interlocuteurs s’octroient. La notion de proxémie fait référence à cette distance interpersonnelle entre deux personnes. Le modèle de Shannon est un modèle linéaire de communication. Il s’appuie sur l’étude de la problématique de la transmission de l’information, visant à l’époque (fin des années 1940) à améliorer l’efficacité du télégraphe. Le message, codé, produit par la source d’informations (émetteur) est envoyé au transmetteur qui transforme le message en signal (acoustique) transmis sur le canal (fil électrique). Le récepteur décode le message reçu par le destinataire. Les bruits correspondent à toute altération ou perte d’informations (parasites, défauts de transmission...). Lire l’article complet sur ce site : https://www.cairn.info/la-communication—9782804159740-page-11.htm

La proxémie ou proxémique est une approche du rapport à l’espace matériel introduite par l’anthropologue américain Edward T. Hall à partir de 1963. Ce néologisme désigne d’après lui « l’ensemble des observations et théories que l’Homme fait de l’espace en tant que produit culturel spécifique ». Wikipédia

Le modèle de communication de Shannon et Weaver a été appelé « la mère de tous les modèles »1. Les chercheurs en sciences humaines et sociales utilisent ce terme pour désigner un modèle intégrant diverses notions : source d’information, message, émetteur, signal, canal, bruit, récepteur, destination de l’information, probabilité d’erreur, codage, décodage, entropie moyenne, débit d’un canal, etc… - Wikipédia

La psychosociologie est l’étude des problèmes communs à la psychologie et à la sociologie, s’intéressant en particulier à la façon dont le comportement individuel est influencé par les groupes auxquels appartient l’individu. Wikipédia

Ce dossier se termine par 2 autres documents :

D’une part, « La Chine sous l’emprise de l’intelligence artificielle  »,

D’autre part, les accès à l’ensemble des travaux parlementaires réalisés en France au Sénat en 2023 : « Effets psychologiques de Tiktok et enjeux de l’éducation numérique » - Possibilité d’écouter les enregistrements complets répartis sur plusieurs heures

TikTok - Informations de Wikipédia

Créateur ByteDance
Première version 20 octobre 2016
Dernière version 26.2.3 (16 septembre 2022)
Environnement Android, iOS, Windows
Langues Multilingue et anglais
Type Partage de vidéo

Réseautage social

Licence Gratuiciel

TikTok est une application mobile de partage de courtes vidéos (verticales et de quelques secondes à quelques minutes), et de réseautage social, lancée en septembre 2016. Développée par l’entreprise chinoise ByteDance pour le marché non chinois et porte en Chine le nom de Douyin (chinois : 抖音 ; pinyin : dǒuyīn ; litt. « vibrato » ou « note vibrante »)1,2,3, elle est rapidement devenue populaire chez les jeunes internautes, atteignant selon la plate-forme environ un milliard d’utilisateurs au troisième trimestre 20214 et plus de 22 millions en France fin 20225. Il est reproché à son algorithme de flux de favoriser l’« exposition sélective » et l’homophilie, de susciter une forte addiction de l’usager, d’être un « puissant moteur de polarisation de groupe, très susceptible de conduire à la formation de chambres d’écho » (phénomène encore difficile à évaluer faute de données transparentes pour les vidéos, mais apparemment non significative dans les commentaires étudiés sur 30 jours dans TikTok (et comparés à ceux faits dans Douyin ou Bilibili par une étude récente publiée dans Nature)6, et il est reproché à la plate-forme d’être encore sous le contrôle de la Chine et d’espionner et profiler ses utilisateurs dans le monde (usagers mineurs y compris, qui sont les plus nombreux)… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/TikTok

Les articles sélectionnés pour ce dossier sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire

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  • Rétrospective - Quel sera l’impact de l’intelligence artificielle sur notre psychologie ? - Publié le 16 Juillet 2018 – Document ‘genethique.org’ Synthèses de presse - Transhumanisme
    Selon le psychiatre Serge Tisseron, docteur en psychologie, co-fondateur en 2013 de l’Institut pour l’Etude des Relations Homme/Robots (IERHR), et depuis 2015, membre de l’Académie des Technologies, les robots dotés d’intelligence artificielle (IA) vont modifier profondément le psychisme humain.

Cette évolution se retrouvera dans quatre domaines :

  • notre capacité à différer la satisfaction de nos désirs,
  • notre rapport à la solitude et au discours intérieur,
  • notre mémoire et
  • notre relation à l’espace.
    Notre capacité à attendre la satisfaction de nos désirs a déjà été altérée par des objets de la vie courante comme le téléphone, le courriel. Leur utilisation a entamé notre résistance à l’attente relationnelle. Avec les livraisons à venir par drones, nous allons devenir intolérants à l’attente des objets. Enfin, notre degré ultime d’intolérance sera sans doute celui de nos attentes de reconnaissance, nos robots n’étant pas avares de « quantité de félicitations et gentillesses. Dès lors, serons-nous capables de supporter que la société humaine qui nous entoure soit moins aimable avec nous ? Aurons-nous seulement envie de continuer à la fréquenter ? ».

En ce qui concerne le rapport à la solitude et au discours intérieur, « nous allons développer une tendance à nous raconter en permanence ». Nos machines entretiendront des conversations dans le but de recueillir nos données personnelles. Elles vont changer notre rapport à la solitude, une compagnie pourra aussi bien être une personne qu’une machine. « Que deviendra la possibilité de se tenir à soi-même un discours intérieur, sans interlocuteur, lorsque nous serons habitués à en avoir un à demeure, prêt à nous écouter aussi longtemps que nous le voudrons ? ».

La mémoire sera aussi touchée : notre smartphone stockera nos données personnelles et les classera à notre place.

Les outils de géolocalisation permettront des déplacements dans l’espace sans réelle compréhension de notre environnement. Quant à la téléportation, si elle « existe un jour dans le monde réel, elle sera perçue comme totalement naturelle ».

Serge Tisseron explique : « Dans toutes les technologies inventées jusqu’alors, les objets étaient à mon service : je les mettais en route quand j’en avais besoin, comme un chef d’orchestre. Ce qui sera nouveau avec les objets dotés d’IA, c’est qu’ils pourront m’interpeller et me proposer leurs services comme des partenaires à part entière ».

Jusqu’ici, notre santé mentale était bonne selon certains critères : un bon réseau social, une sexualité satisfaisante, un travail à peu près stable… Il va falloir rajouter notre relation aux objets comme nouvel élément d’évaluation. Avec la prise en compte « d’une dépendance affective saine aux objets ». On a déjà détecté des dépendances pathologiques, car « on a beau savoir que ce sont des machines, on ne peut pas s’empêcher de développer avec elles la même relation qu’avec des humains, et croire qu’elles ont des émotions ».

Le risque de basculer « de l’anthropomorphisme (je projette mes émotions et mes pensées sur un objet ou un animal, mais je sais qu’il s’agit d’une projection) aux illusions de l’animisme (je prête à l’objet en question des capacités cognitives et émotionnelles identiques aux miennes) » est réel et peut enfermer dans une dépendance affective croissante vis-à-vis de nos robots.

« Il n’y a aucune raison de donner des émotions aux robots, bien au contraire. (…) Si j’étais plus jeune, je créerais un laboratoire d’étude de la psychologie des IA », afin d’étudier la façon dont les « IA se transformeront au fil des inter­actions avec les humains. Et aussi au fil de leurs propres interactions ! ».

Le Monde, Catherine Vincent (13/07/2018), Serge Tisseron : « Lesrobots vont modifier la psychologie humaine »

Accueil – Genethique

Qui sommes-nous ? - Quel monde voulons-nous pour demain ? C’est par ces questions que le Comité consultatif national d’éthique avait ouvert les Etats généraux de la bioéthique en 2018. Cette question nous concerne parce qu’elle nous oblige à penser les bases du monde qui sera légué aux générations futures. Quel témoignage laisser de ce qu’est l’homme ? De la façon dont il vient au monde ? De sa manière de vivre et de mourir ? Faut-il “traquer” les plus fragiles dès le sein maternel pour créer une humanité d’élite ? Le transhumanisme serait-il un nouvel eugénisme ? Quelle place faire à la fragilité ? L’embryon est-il l’in de nous ? Le corps de l’homme est-il un simple gisement à exploiter ? Une machine à augmenter ? Ou bien une dignité à retrouver et à préserver ?

Si les réponses à ces questions sont loin d’être évidentes, les citoyens ne peuvent s’affranchir de leurs responsabilités en abandonnant le débat aux scientifiques, aux politiques ou aux lois du marché. Chaque génération a la tâche de construire ce qu’elle veut transmettre.

Un site pour s’informer et se former

A la croisée de la science et de la médecine, du droit et des lois, de la philosophie et de l’éthique, les questions bioéthiques sont complexes. Il y a 18 ans, le site d’actualité bioéthique genethique.org, label de la Fondation Lejeune, est né de l’évidence : pour intervenir dans les débats, il faut à la fois avoir connaissance des grands enjeux (questions de société, sujets d’étude, recherche médicale, etc…) qui font l’actualité et avoir en main des éléments de réflexion. Il est nécessaire de s’informer, de comprendre et d’approfondir ces questions. Trois missions que s’est donné Gènéthique au service de ses lecteurs.

Gènéthiqueest aujourd’hui un site expert d’information pour tous. Il s’attache aux faits, de façon dépassionnée, dans le respect de la dignité intrinsèque de l’homme, de sa conception à sa mort naturelle, et en cohérence avec l’écologie humaine. Gènéthique vise à informer de façon objective et porte un regard critique sur l’actualité. Les arguments sont présentés de façon à susciter la réflexion, tout en alertant et en donnant des clés de compréhension quand celles-ci s’imposent…

Généthique - Révisions des lois de bioéthique : les prochaines dates clés – La Manif Pour Tous – La Manif Pour Tous

Source : https://www.genethique.org/quel-sera-limpact-de-lintelligence-artificielle-sur-notre-psychologie/

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  • Psychologie : les promesses du numérique - Par Bertrand Jouvenot- 24 novembre 2020 – Document ‘usbeketrica.com’

Nous pourrions bientôt utiliser nos outils numériques pour traiter la dépression. Des applications traquent déjà notre humeur, tandis que les smartphones peuvent identifier certains symptômes. Dans cet article, Bertrand Jouvenot, lecteur d’Usbek & Rica, se penche sur les promesses (et les limites) de la psychologie numériquement assistée.

Le soin psychologique doit s’adapter à son époque. Des centaines de milliers d’individus souffriraient aujourd’hui de troubles dépressifs majeurs mais, d’après plusieurs études concordantes, seulement une partie de ces personnes reçoivent des soins adéquats. Les applications téléchargeables sur nos smartphones s’invitent alors comme palliatifs.

Aujourd’hui encore, la principale difficulté réside dans le fait que la psychothérapie, fondée sur des données probantes, est encore difficile d’accès. Crainte du psy, assimilation de son mal-être à un trouble mental (suis-je fou  ?), peur d’une pratique mal comprise, difficulté à trouver un praticien proche de chez soi, crainte du jugement de l’entourage, aveu d’une forme de faiblesse, coût des séances… Les explications sont multiples. Par conséquent, le nombre de personnes souffrant de dépression et ayant recours à une psychothérapie reste faible. Pourtant, la thérapie cognitivo—comportementale, un type de thérapie qui se concentre sur la façon dont les pensées d’une personne peuvent affecter son comportement et son humeur, peut s’avérer aussi efficace que des médicaments dont nous savons désormais qu’ils ne sont pas toujours bien maîtrisés, souvent instables, et généralement à l’origine d’effets secondaires importants.

Pendant ce temps, la technologie a déjà transformé bien des aspects de nos vies. D’après les médecins eux-mêmes, les gens recourent de plus en plus à des applications ou des sites pour leurs besoins de santé. Il existe aujourd’hui plus de 315 000 applications mobiles de santé. Bon nombre de patients utilisent des applications pour obtenir de l’information sur leurs maladies.

Certains téléchargent des applications spécifiques à leurs pathologies. Celles-ci les aident à se rappeler quand prendre leurs médicaments, ou à suivre leur humeur au fil du temps, par exemple. De plus en plus de personnes cherchent aussi une thérapie en ligne. Et les toutes premières études réalisées à ce sujet montrent que si la thérapie est bien menée dans ces conditions (avec un thérapeute qui guide le processus), les gens peuvent en tirer les mêmes bénéfices que dans le cadre d’une série de consultations en face à face, largement plus onéreuse.

Pour la mère de trois enfants ou la personne âgée qui hésite à se rendre dans une clinique en plein hiver, la thérapie en ligne est le seul soin possible

Les avantages de la thérapie numériquement assistée vont au-delà de l’aspect purement économique. Pour la mère célibataire avec trois enfants ou la personne âgée qui hésite à se rendre dans une clinique en plein hiver, la thérapie en ligne n’est pas un meilleur soin, c’est le seul soin possible. Il n’est donc pas surprenant que cette option ait rencontré un certain succès dans le secteur privé ainsi qu’auprès de gouvernements, notamment en Norvège et en Suède.

En examinant nos schémas d’élocution et nos mouvements, les smartphones pourraient par exemple détecter des changements subtils indiquant le début ou l’aggravation de certains symptômes. De tels dispositifs apporteraient alors des données objectives et en temps réel.

Inutile de dire que la recherche dans le domaine est active. Une équipe de chercheurs du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto travaille sur la comparaison entre les données sur la dépression et celles collectées grâce aux bracelets Fitbit pour tenter de repérer les tendances qui pourraient ensuite permettre de détecter plus tôt l’apparition de la dépression.

La grande majorité des applications de thérapie en ligne ne sont pas encore fiables et donc pas utilisables dans une logique thérapeutique

Naturellement, la plus grande prudence s’impose. S’il existe déjà des centaines d’applications dédiées à la dépression, quantité ne rime pas nécessairement avec qualité. Les premiers tests sérieux, effectués par le corps médical, ont montré que la grande majorité des applications n’étaient pas encore fiables, et donc pas utilisables dans une logique thérapeutique.

La gestion numérique de la santé psychologique doit également tenir compte de la vie privée. Tout comme des informations bancaires, qui ne doivent pas être partagées de manière imprudente, les informations médicales transportées sur un smartphone doivent être impérativement sécurisées pour l’utilisateur. 

Enfin les conflits d’intérêts doivent être évacués. Une application mobile ne devrait pas être une publicité cachée pour une entreprise privée comme une clinique ou un laboratoire pharmaceutique.

L’automédication a ses limites, que son amplification par la technologie ne résoudra sans doute pas, bien au contraire. Le rôle du médecin s’en voit changé, redonnant à la parole un rôle de premier plan. Charge aux psychothérapeutes, porteurs de cette parole, d’en user à bon escient, avec bienveillance, vigilance, et en âme et conscience. Autant de qualités qui ne se téléchargeront jamais sur un smartphone.

Bertrand Jouvenot- - 24 novembre 2020

Source : https://usbeketrica.com/fr/psychologie-les-promesses-du-numerique

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  • Les psys bientôt remplacés par l’Intelligence artificielle ? - Par Vincent Martin et Christophe Gauld, respectivement Docteur en informatique, Université de Bordeaux — et — Pédopsychiatre et médecin du sommeil, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne — The Conversation le 14 août 2022 - Document ‘futura-sciences.com’ {{}}Intelligence artificielleMédecine
    L’IA, l’intelligence artificielle, a investi de nombreux champs de la médecine, y compris le domaine de la psychiatrie. Les applications sur smartphone ainsi que les agents conversationnels sont légion mais sont-ils aussi efficaces que le jugement d’un professionnel de cette discipline doté d’empathie et de raisonnement ? Pourquoi le jugement clinique du psy surpasse-t-il encore l’IA ? Pour autant, la psychiatrie a beaucoup à attendre des nouvelles technologies.

Cela vous intéressera aussi :

[EN VIDÉO] Comment soigne-t-on les troubles psychiques ? Dans cette vidéo, Virginie Lacombe, muséographe et chef de projet à la Cité des Sciences...

« Bonjour Monsieur. Je vous en prie, installez-vous. Alors... comment allez-vous depuis la dernière fois ?  »

Et si, dans quelques années, cette phrase anodine n’était plus prononcée par un psychiatre en chair et en os mais par une IA, une Intelligence artificielle ? Avec la résurgence récente de la psychiatrie dans le débat public, notamment en raison de la crise sanitaire, l’idée de proposer des systèmes de suivi de la santé mentale intégrant des IAs a ressurgi.

Elle est, soyons honnête, loin d’être nouvelle puisqu’on trouve la première trace d’un chatbot (programme de dialogue) dédié à la psychiatrie, nommé Eliza, dès 1966. Ces dernières décennies, les avancées en Intelligence artificielle ont permis la montée en puissance des chatbots, « robots thérapeutes » ou autres systèmes de détection de l’état de santé à travers la voix.

Il existe aujourd’hui plus d’une vingtaine de robots-thérapeutes validés par des études scientifiques en psychiatrie. Plusieurs de ces travaux avancent que les patients pourraient développer de véritables relations thérapeutiques avec ces technologies, voire que certains d’entre eux se sentiraient même plus à l’aise avec un chatbot qu’avec un psychiatre humain.

Les ambitions sont donc grandes... D’autant que, contrairement à leurs homologues humains, ces « professionnels » numériques promettraient des décisions objectives, réplicables et dénuées de tout jugement — et d’être disponibles à toute heure.

Le premier logiciel de dialogue ou chatbot est Eliza, conçu en 1966 pour simuler un psychothérapeute. © DR

Le premier logiciel de dialogue ou chatbot est Eliza, conçu en 1966 pour simuler un psychothérapeute. © DR

Il faut cependant noter que, même si le nom de « robot-thérapeute » évoque l’image d’un robot physique, la plupart sont basés sur du texte, éventuellement des vidéos animées. En plus de cette absence de présence physique, importante pour la majorité des patients, beaucoup ne parviennent pas à reconnaître toutes les difficultés vécues par les personnes avec qui ils conversent. Comment, alors, fournir des réponses appropriées, comme l’orientation vers un service d’assistance dédié ?

Diagnostic et modèle interne chez le psychiatre

Le psychiatre, dans son entretien avec son patient, est, lui, capable de percevoir des signaux importants trahissant l’existence d’idées suicidaires ou de violences domestiques à côté desquels peuvent passer les chatbots actuels.

Pourquoi le psychiatre surpasse-t-il encore sa version électronique ? Lorsque ce spécialiste annonce « Vous avez un trouble déficit de l’attention », ou « Votre fille présente une anorexie mentale », le processus qui l’a conduit à poser ces diagnostics dépend de son « modèle interne » : un ensemble de processus mentaux, explicites ou implicites, qui lui permettent de poser son diagnostic.

De même que l’ingénierie s’inspire de la nature pour concevoir des systèmes performants, il peut être pertinent d’analyser ce qu’il se passe dans la tête d’un psychiatre (la façon dont il conçoit et utilise son modèle interne) lorsqu’il pose son diagnostic pour ensuite mieux entraîner l’IA chargée de l’imiter... Mais dans quelle mesure un « modèle interne » humain et celui d’un programme sont-ils similaires ?

C’est ce que nous nous sommes demandé dans notre article récemment paru dans la revueFrontiers in Psychiatry.

Comparaison Homme-Machine

En nous appuyant sur de précédentes études sur le raisonnement diagnostic en psychiatrie, nous avons établi une comparaison entre le modèle interne du psychiatre et celui des IAs. La formulation d’un diagnostic passe par trois grandes étapes :

  • La collecte d’informations et leur organisation
    Lors de son entretien avec un patient, le psychiatre assemble de nombreuses informations (à partir de son dossier médical, de ses comportements, de ce qui est dit, etc.), qu’il sélectionne dans un second temps selon leur pertinence. Ces informations peuvent ensuite être associées à des profils préexistants, aux caractéristiques similaires.

Les systèmes d’IA font de même : se basant sur les données avec lesquelles ils ont été entraînés, ils extraient de leur échange avec le patient des caractéristiques (en anglais features) qu’ils sélectionnent et organisent suivant leur importance (feature selection). Ils peuvent ensuite les regrouper en profils et, ainsi, poser un diagnostic.

  • La construction du modèle
    Lors de leur cursus de médecine, puis tout au long de leur carrière (pratique clinique, lecture de rapports de cas, etc.), les psychiatres formulent des diagnostics dont ils connaissent l’issue. Cette formation continue renforce, dans leur modèle, les associations entre les décisions qu’ils prennent et leurs conséquences.

Ici encore, les modèles d’IA sont entraînés de la même manière : que ce soit lors de leur entraînement initial ou leur apprentissage, ils renforcent en permanence, dans leur modèle interne, les relations entre les descripteurs extraits de leurs bases de données et l’issue diagnostique. Ces bases de données peuvent être très importantes, voire contenir plus de cas qu’un clinicien n’en verra au cours de sa carrière.

  • Utilisation du modèle
    Au terme des deux précédentes étapes, le modèle interne du psychiatre est prêt à être utilisé pour prendre en charge de nouveaux patients. Divers facteurs extérieurs peuvent influencer la façon dont il va le faire, - comme son salaire ou sa charge de travail - qui trouvent leurs équivalents dans le coût du matériel et le temps nécessaire à l’entraînement ou l’utilisation d’une IA.

Comme indiqué précédemment, il est souvent tentant de penser que le psychiatre est influencé dans sa pratique professionnelle par tout un ensemble de facteurs subjectifs, fluctuants et incertains : la qualité de sa formation, son état émotionnel, le café du matin, etc. Et qu’une IA, étant une « machine », serait débarrassée de tous ces aléas humains... C’est une erreur ! Car l’IA comporte, elle aussi, une part de subjectivité importante ; elle est simplement moins immédiatement perceptible.

Le « robot-thérapeute » est-il capable de percevoir les signes de la communication non verbale ? Quid du fameux transfert avec un agent conversationnel ? © Viacheslav Yakobchuk, Adobe Stock

Le « robot-thérapeute » est-il capable de percevoir les signes de la communication non verbale ? Quid du fameux transfert avec un agent conversationnel ? © Viacheslav Yakobchuk, Adobe Stock

L’IA, vraiment neutre et objective ?

En effet, toute IA a été conçue par un ingénieur humain. Ainsi, si l’on veut comparer les processus de réflexion du psychiatre (et donc la conception et l’utilisation de son modèle interne) et ceux de l’IA, il faut considérer l’influence du codeur qui l’a créée. Celui-ci possède son propre modèle interne, dans ce cas non pas pour associer données cliniques et diagnostic mais type d’IA et problème à automatiser. Et là aussi, de nombreux choix techniques mais reposant sur de l’humain entrent en compte (quel système, quel algorithme de classification, etc.)

“Si l’on veut comparer les processus de réflexion du psychiatre et ceux de l’IA, il faut considérer l’influence du codeur qui l’a créée”

Le modèle interne de ce codeur est nécessairement influencé par les mêmes facteurs que celui du psychiatre : son expérience, la qualité de sa formation, son salaire, le temps de travail pour écrire son code, son café du matin, etc. Tous vont se répercuter sur les paramètres de conception de l’IA et donc, indirectement, sur les prises de décision de l’IA, c’est-à-dire sur les diagnostics qu’elle fera.

L’autre subjectivité qui influe sur le modèle interne des IAs est celle associée aux bases de données sur laquelle celle-ci est entraînée. Ces bases de données sont en effet conçues, collectées et annotées par une ou plusieurs autres personnes ayant leurs propres subjectivités - subjectivité qui va jouer dans le choix des types de données collectées, du matériel impliqué, de la mesure choisie pour annoter la base de données, etc.

Alors que les IAs sont présentées comme objectives, elles reproduisent en fait les biais présents dans les bases de données sur lesquelles elles sont entraînées.

La subjectivité intervient non seulement chez le psychiatre humain, mais aussi chez les IAs thérapeutiques à travers les choix faits par les ingénieurs, codeurs… qui les ont conçues. © Vincent Martin

La subjectivité intervient non seulement chez le psychiatre humain, mais aussi chez les IAs thérapeutiques à travers les choix faits par les ingénieurs, codeurs… qui les ont conçues. © Vincent Martin

Les limites de l’IA en psychiatrie

Il ressort de ces comparaisons que l’IA n’est pas exempte de facteurs subjectifs et, de ce fait notamment, n’est pas encore prête à remplacer un « vrai » psychiatre. Ce dernier dispose, lui, d’autres qualités relationnelles et empathiques pour adapter l’utilisation de son modèle à la réalité qu’il rencontre... ce que l’IA peine encore à faire.

Le psychiatre est ainsi capable de souplesse de la collecte d’informations lors de son entretien clinique, ce qui lui permet d’accéder à des informations de temporalité très différentes : il peut par exemple interroger le patient sur un symptôme survenu des semaines auparavant ou faire évoluer son échange en temps réel en fonction des réponses obtenues. Les IAs restent pour l’heure limitées à un schéma préétabli et donc rigide.

Une autre limite forte des IAs est leur manque de corporéité, un facteur très important en psychiatrie. En effet, toute situation clinique est basée sur une rencontre entre deux personnes - et cette rencontre passe par la parole et la communication non verbale : gestes, position des corps dans l’espace, lecture des émotions sur le visage ou reconnaissance de signaux sociaux non explicites... En d’autres termes, la présence physique d’un psychiatre constitue une part importante de la relation patient-soignant, qui elle-même constitue une part importante du soin.

“La comparaison entre le raisonnement du psychiatre et celui de l’IA est malgré tout intéressante dans une perspective de pédagogie croisée”

Tout progrès des IAs dans ce domaine est dépendant des avancées en robotique, là où le modèle interne du psychiatre est déjà incarné dans celui-ci.

Est-ce à dire qu’il faut oublier l’idée d’un psy virtuel ? La comparaison entre le raisonnement du psychiatre et celui de l’IA est malgré tout intéressante dans une perspective de pédagogie croisée. En effet, bien comprendre la façon dont les psychiatres raisonnent permettra de mieux prendre en compte les facteurs intervenant dans la construction et l’utilisation des IAs dans la pratique clinique. Cette comparaison éclaire également le fait que le codeur amène lui aussi son lot de subjectivité dans les algorithmes d’IA... qui ne sont ainsi pas à même de tenir les promesses qu’on leur prête.

Ce n’est qu’à travers ce genre d’analyses qu’une véritable pratique interdisciplinaire, permettant d’hybrider l’IA et la médecine, pourra se développer à l’avenir pour le bénéfice du plus grand nombre.

Image du site Futura Sciences

Source : https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/intelligence-artificielle-psys-bientot-remplaces-intelligence-artificielle-100178/

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  • Intelligence artificielle et psychologie, quel est leur lien ? – Rédigé et vérifié par Psychologue María Alejandra Castro Arbeláez. Dernière mise à jour 27 janvier, 2023 - Documents ‘nospensees.fr’
    L’intelligence artificielle et la psychologie commencent à former une symbiose très productive. Cependant, leur développement ne cesse d’entraîner des défis complexes, tels que la définition des normes qui régissent leur servitude sociale.

Intelligence artificielle et psychologie, quel est leur lien ?

L’intelligence artificielle et la psychologie sont étroitement liées. Tout au long de cet article, nous nous pencherons sur la définition et les conséquences de cette relation. Rejoignez-nous dans ce voyage !

Commençons par définir chacune de ces disciplines. La psychologie, c’est la science ou l’étude de l’esprit et du comportement chez l’homme ou l’animal. Quant à l’intelligence artificielle, il s’agit d’une discipline scientifique qui s’occupe de créer des programmes informatiques qui exécutent des opérations comparables à celles effectuées par l’esprit humain, comme l’apprentissage ou le raisonnement logique.

“Le plus triste aspect de notre vie moderne c’est que la science rassemble plus vite les connaissances que la société ne rassemble la sagesse.” - Isaac Asimov -

L’intelligence artificielle matérialisée sur le visage d’une femme

Les branches de la psychologie associées à l’intelligence artificielle

La psychologie et l’intelligence artificielle sont liées. Toutes deux mettent en évidence les processus mentaux, le comportement et les émotions. Cependant, il s’agit de disciplines distinctes, ce qui ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas être interpénétrées.

Observons les branches de la psychologie associées à l’intelligence artificielle :

  • Psychologie de l’éducation : l’innovation pédagogique est présentée pour aborder l’apprentissage d’une manière différente mais efficace. Pour cela, des éléments d’intelligence artificielle sont utilisés, par exemple, des systèmes de tuteurs intelligents, la robotique éducative et la neuroéducation
  • Neurosciences : l’intelligence artificielle stimule la recherche dans ce domaine
  • Clinique : les robots remplaceront-ils le psychologue ?
  • Psychologie cognitive : son origine a été influencée par les paradigmes cybernétiques. De plus, elle a influencé la compréhension des capacités humaines. En réalité, à l’heure actuelle, la recherche génère diverses contributions à cet égard. Par exemple, Ramos Franco dans son article “Psychologie cognitive et intelligence artificielle : mythes et vérités” nous montre les processus par lesquels la psychologie en tant que science est passée, et sa connexion avec le contexte du travail interdisciplinaire avec l’intelligence artificielle, sciences qui selon l’auteur se sont influencées mutuellement
  • Organisationnel : l’un des défis de cette branche de la psychologie est d’améliorer le processus de sélection grâce à des systèmes d’intelligence artificielle
  • Médecine légale : l’intelligence artificielle peut être favorisée par des simulations de crimes
    Comme vous pouvez le voir, il existe de nombreux domaines de la psychologie qui peuvent être nourris par l’intelligence artificielle. D’autre part, nous pouvons voir les contributions des deux à d’autres domaines de la recherche. Carlos González Tardón, diplômé en psychologie nous montre dans son article comment intervenir en psychologie et en psychothérapie avec des êtres simulés, en nous fournissant des informations sur les nouveaux outils en psychologie expérimentale.

Intelligence artificielle et psychologie dans la psychothérapie actuelle et future

Les progrès de l’intelligence artificielle utilisée pour promouvoir les processus thérapeutiques sont déjà visibles. Merveilleux, n’est-ce pas ? Des idées qui n’avaient auparavant trouvé leur place que dans notre imagination commencent maintenant à entrer en contact avec la réalité.

D’une part, il existe des projets de robots capables de reconnaître les émotions qui facilitent la vie de certaines personnes. Il s’agit de robots d’assistance capables, par exemple, d’accompagner des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. De plus, il existe d’autres projets pour faciliter la vie de ceux qui ont besoin d’aide à la mobilité : incroyable !

Cependant, il ne s’agit pas seulement de robots à caractéristiques humaines. Les systèmes d’intelligence artificielle sont également utilisés pour les processus psychothérapeutiques. Par exemple, nous travaillons en réalité virtuelle avec des personnes souffrant de stress post-traumatique.

L’intelligence artificielle

Questions éthiques

L’idée d’avoir des méthodes révolutionnaires, qui favorisent notre bien-être, peut sembler merveilleuse. Mais elle implique aussi des problèmes éthiques que nous devons résoudre si nous voulons qu’ils s’intègrent encore plus dans le paysage quotidien.

Il ne fait aucun doute que l’assistance technologique peut améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes. Nous vivons de plus en plus longtemps et les familles sont de plus en plus fragmentées, tandis que le temps semble être comprimé par le nombre croissant de fronts ouverts que nous avons.

Ainsi, par exemple, lorsque nous installons un programme sur notre ordinateur ou une application sur notre mobile, nous nous entendons sur des conditions que nous lisons rarement. Nous pensons que si la majorité les accepte, ce sera que nous pourrons les assumer. C’est ainsi que nous accordons souvent des privilèges qui nous échappent.

D’une manière ou d’une autre, nous déléguons aux autres une révision que nous devrions faire nous-mêmes. Sur un autre plan, nous voyons comment fonctionnent les réseaux sociaux. Les murs de publication de nos amis entourés d’intérêts publicitaires et commerciaux. Des lieux de rencontre gérés par des initiatives économiques désireuses de connaître nos goûts et nos intérêts afin de rentabiliser leurs produits.

D’autre part, chaque psychologue de sa profession est régi par un code de déontologie. Ils sont conscients qu’il existe des règles et que, en cas de violation de ces dernières, ils devront répondre de leurs actes devant les autorités compétentes. Nous parlons d’une conscience qui peut difficilement atteindre une machine.

Conclusion

Bref, dans l’association entre l’intelligence artificielle et la psychologie, les deux grands dangers sont peut-être : le partage de données trop sensibles avec une machine programmée dans un langage que l’utilisateur ne connaît pas et le manque de connaissance des règles – code de déontologie – qui doivent régir certains services, bénéfices ou activités.

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L’intelligence artificielle, juste au coin de la rue

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L’intelligence artificielle est un domaine dans lequel de plus en plus de personnes qualifiées travaillent....

Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique

  • Franco, L.A.R. (2014). Psicología cognitiva e inteligencia artificial : mitos y verdades. Avances en psicología, 22 (1), 21-27.
  • González Tardón, C.G. (2006). Interacción con Seres Simuladas. Nuevas Herramientas en Psicología Experiemental. En Una perspectiva de la inteligencia artificial en su 50 aniversario : Campus Multidisciplinar en Percepción e Inteligencia, CMPI 2006, Albacete, España, 10-14 de Julio del 2006 actas. Universidad de Castilla y la Mancha, pp. 438-449.
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  • Les avantages de l’intelligence artificielle en psychologie - Document ‘omagazine.fr’
    L’intelligence artificielle (IA) transforme notre quotidien à une vitesse fulgurante, bouleversant les codes de nombreux secteurs. Et si nous vous disions que même notre bien-être mental n’échappe pas à cette révolution ? C’est le cas de l’intelligence artificielle en psychologie. Découvrons ensemble les avantages et les limites de cette nouvelle approche pour vous aider à mieux comprendre ses implications dans votre vie.

Des thérapies plus accessibles

Le premier atout de l’intelligence artificielle en psychologie est l’amélioration de l’accès aux soins. En effet, les applications et plateformes basées sur l’IA permettent de proposer des séances de thérapie à distance, facilitant ainsi l’accès aux personnes vivant dans des zones isolées ou ayant des contraintes d’horaires. De plus, les coûts réduits de ces services rendent les soins psychologiques plus abordables pour un plus grand nombre d’individus.

Un suivi personnalisé

L’intelligence artificielle en psychologie offre également l’avantage de fournir un suivi personnalisé. Grâce aux algorithmes qui analysent les données et le comportement de l’utilisateur, les IA sont capables de proposer des conseils et des exercices adaptés aux besoins spécifiques de chaque personne. Ainsi, l’intervention de l’IA en complément d’un suivi traditionnel peut optimiser les résultats obtenus en thérapie.

Un soutien en continu

L’un des principaux atouts de l‘intelligence artificielle en psychologie est la disponibilité constante des services. Les chatbots et autres assistants virtuels peuvent être sollicités à tout moment pour apporter un soutien émotionnel, ce qui peut s’avérer particulièrement précieux en cas de crise ou de besoin immédiat d’aide.

Les limites de l’intelligence artificielle en psychologie

Le manque d’empathie et de compréhension

Malgré les progrès réalisés, l’intelligence artificielle en psychologie ne peut pas encore égaler l’empathie et la compréhension profonde qu’un psychologue humain est capable d’apporter à ses patients. En effet, l’IA peut parfois mal interpréter les émotions ou ne pas saisir les nuances de la communication non verbale, ce qui peut limiter son efficacité.

Les problèmes de confidentialité

La protection des données est une préoccupation majeure lorsque l’on parle d’intelligence artificielle en psychologie. Les informations sensibles partagées par les utilisateurs sont souvent stockées sur des serveurs, ce qui peut engendrer des risques de piratage ou de fuites de données. Il est donc essentiel de choisir des services qui respectent les normes de sécurité et de confidentialité.

L’absence d’encadrement réglementaire

Enfin, l’intelligence artificielle en psychologie est encore un domaine jeune, et il manque un encadrement réglementaire strict pour garantir la qualité et l’efficacité des services proposés. Cela peut entraîner des différences significatives entre les diverses applications et plateformes, certaines offrant un soutien de qualité tandis que d’autres peuvent s’avérer moins fiables. Il est donc crucial de se renseigner et de consulter des avis avant de choisir un service basé sur l’IA pour votre bien-être mental.

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L’intelligence artificielle en psychologie, une aide précieuse mais à utiliser avec discernement

L’intelligence artificielle en psychologie présente des avantages indéniables, tels que l’accessibilité, la personnalisation et la disponibilité continue des services. Néanmoins, il est important de garder à l’esprit les limites de cette approche, notamment le manque d’empathie, les problèmes de confidentialité et l’absence d’encadrement réglementaire.

Il est donc essentiel de bien peser les avantages et les inconvénients avant de décider d’intégrer l’intelligence artificielle en psychologie dans votre parcours de bien-être mental. N’hésitez pas à en parler avec votre psychologue ou un professionnel de la santé pour vous assurer que cette approche correspond à vos besoins et vous permettra d’atteindre vos objectifs en matière de santé mentale.

Dans tous les cas, l’intelligence artificielle en psychologie représente une tendance passionnante et prometteuse qui pourrait, à terme, révolutionner notre manière d’aborder la prise en charge des troubles psychologiques et du bien-être mental.

Qui sommes-nous ?

O Magazine | Tanisa Cosmétique

Copyright 2023 – Omagazine - Source : https://omagazine.fr/lintelligence-artificielle-en-psychologie-une-aide-precieuse/

O, The Oprah Magazine - Traduit de l’anglais - O, The Oprah Magazine, également connu simplement sous le nom de O, est un magazine mensuel américain fondé par l’animatrice de talk-show Oprah Winfrey et Hearst Communications. En 2021, Winfrey et Hearst l’ont renommé Oprah Daily. Wikipédia (anglais) – [Similitude à vérifier JH]

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  • La Chine sous l’emprise de l’intelligence artificielle - Publié le 01/09/2023 - 12:49 - Par : Lou KISIELA| Antoine MOREL| Yan CHEN
    L’intelligence artificielle pèse en Chine déjà 20 milliards d’euros, un chiffre qui pourrait plus que doubler d’ici deux ans.

Pékin ambitionne de dépasser les États-Unis, pour devenir numéro un mondial dans ce domaine, d’ici 2030. Cette technologie, qui simule l’intelligence humaine, est capable de générer des textes, des images, des vidéos et des créations originales dans le domaine de l’art ou du design par exemple. Son arrivée bouleverse le marché du travail et même les relations humaines. Un reportage de Lou Kisiela, Antoine Morel et Yan Chen. Avec 5 images à visionner à la source …

Dont : Pékin - XU Tong discute avec son compagnon IA. Elle a façonné cet avatar dans les moindres détails. Prénom, couleur des yeux, vêtements, goûts musicaux, personnalité… C’est l’homme idéal… selon elle. © Antoine Morel, France 24

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France 24 - International breaking news, top stories and ...

Fichier:FRANCE24.svg — Wikipédia

Source : https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/reporters/20230901-la-chine-sous-l-emprise-de-l-intelligence-artificielle

France 24 est une chaîne de télévision française d’information internationale en continu, lancée le 6 décembre 2006. Elle est, depuis 2012, une chaîne de la société nationale de programme France Médias Monde, qui supervise l’audiovisuel extérieur de la France. Wikipédia

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  • France - Effets psychologiques de Tiktok et enjeux de l’éducation numérique - CE Tiktok - Jeudi 11 mai 2023 – Travaux du Sénat – Enregistrements 12:13:54

    http://videos.senat.fr/img/list_arrow_down0.pngAudition de M. Thomas Rohmer, directeur-fondateur de l’observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (OPEN), de Mme Angélique Gozlan, docteur en psychopathologie, psychologue clinicienne et de Mme Milan Hung, psychologue clinicienne spécialisée dans les problématiques du numérique et des usages du jeu vidéo…

Durée : 11:37:54 - Langue : Français - Instance(s) : CE Tiktok - Sénateur(s) : MALHURET Claude - Compte rendu : lire le compte rendu

Thème(s) : Affaires étrangères et coopérationQuestions sociales et santéRecherche, sciences et techniquesSociété

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Collecte de documents et agencement, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 10/09/2023

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

Site : https://isias.info/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

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