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"Les effets toujours discutés du café sur la santé, le rôle bénéfique des flavonoïdes dans les aliments et la biodiversité connue chez les caféiers" par Jacques Hallard

mardi 12 avril 2022, par Hallard Jacques


ISIAS Café Santé Climat Biodiversité Flavonoïdes

Les effets toujours discutés du café sur la santé, le rôle bénéfique des flavonoïdes dans les aliments et la biodiversité connue chez les caféiers

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 11/04/2022

Plan du document : Introduction Sommaire#ZUSAMMENFASSUNG Auteur

Mélange de grains de café et fleur de caféier

Différents grains de café et fleurs du caféier (à gauche) - © Adobe stock - Source

Flavonoïdes

Un aperçu sur l’ensemble des composés biochimiques des flavonoïdesTous les détails

Introduction en guise de résumé

Ce dossier est spécialement consacré au café, le fruit du caféier. Tout d’abord la consommation de café et ses effets sur la santé des consommateurs : la prise de café (et de thé) pourrait être liée à une moindre incidence d’accidents vasculaires cérébraux et de démence, d’une part ; la consommation de flavonoïdes et d’aliments riches en flavonoïdes et le moindre risque de mortalités chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d’autre part.

Beaucoup d’études ont été publiées sur ce sujet et il est difficile de s’y faire une idée simple et claire : une longue étude sur la valeur nutritionnelle du café et ses effets sur la santé fournit des informations pratiques et utiles.

Il ressort notamment qu’il y a globalement un intérêt à consommer – avec modération toutefois - des aliments riches en flavonoïdes pour le maintien de la santé cardio-métabolique, en particulier du café ; plusieurs articles sont rapportés pour présenter la nature et les effets d’une large famille de ces composés biochimiques : les Flavonoïdes que l’on retrouve non seulement dans le café, mais aussi dans de nombreux autres produits comestibles, dont beaucoup de fruits et de légumes qui sont tout à fait recommandables dans l’alimentation pour se maintenir en bonne santé.

Ensuite, plusieurs articles ont été sélectionnés sur la biodiversité des différents caféiers, en particulier avec la redécouverte d’une espèce de café au goût subtil et adaptée à un climat plus chaud : le Coffea stenophylla – une espèce depuis longtemps disparue et qui pourrait être le nouvel espoir des producteurs de café en temps de réchauffement climatique. L’espèce méconnue Coffea Liberica et l’espèce sauvage, Coffea humblotiana, ou caféier de Humblot, qui se trouve à l’état endémique aux Comores, sont aussi citées par des chercheurs.

Pour terminer, en termes de recyclage, est rapportée la technique de production de pleurotes de qualité, cultivés sur du marc de café après usage, d’une part, et une astuce efficace, simple et pas cher qui est recommandable pour éloigner les moustiques, d’autre part ! Voir également sur ce dernier sujet : « Anti-moustique naturel : des astuces vraiment efficaces » - Article mis à jour le 12/11/21 12:33 – A consulter sur ce site : https://deco.journaldesfemmes.fr/guide-amenagement-et-travaux/1457838-anti-moustique-naturel-astuces-efficaces/

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Sommaire

Addenda - Les secrets d’un café sauvage naturellement décaféiné - 14 avril 2021 - Document IRD

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  • La consommation de café et de thé pourrait être liée à une moindre incidence d’accidents vasculaires cérébraux et de démence - Traduction du 09 avril 2022 par Jacques Hallard d’une étude intitulée « 喝咖啡和茶可能与降低中风和痴呆的发病率有关 » - 2021-11-17 10:36 - Blog du réseau scientifique Zhu Ping - Photo - Capture d’écran 360 20211113211113171.jpg - Crédit : Pixabay/CC0 Public Domain
    Selon la Public Library of Science(Public Library of Science), une étude conjointe de scientifiques chinois et américains publiée le 16 novembre 2021, a révélé que la consommation de café et de thé peut être associée à une moindre incidence d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de démence ().

Les résultats ont été publiés sur le site web de la revue Science Public Library Medicine le 16 novembre 2021 – Auteurs : Yuan Zhang, Hongxi Yang, Shu Li, Wei-dong Li, Yaogang Wang. La consommation de Consommation de café et de thé et risque de développer un AVC, une démence et une démence post-AVC : une étude de cohorte dans la ‘UK Biobank’. 2021, 18(11) : e1003830. Publié : Le 16 novembre 2021.

Des chercheurs de l’université médicale de Tianjin 参与此项研究的有来自中国天津医科大学(Chine) et de l’école de santé publique de l’université de Yale 和美国耶鲁大学公共卫生学院(États-Unis) ont participé à cette étude. L’étude, qui portait sur des personnes en bonne santé âgées de 50 à 74 ans, a montré que la consommation de café ou de thé peut être associée à un risque moindre d’accident vasculaire cérébral et de démence, et que la consommation de café réduit également le risque de démence après un accident vasculaire cérébral.

L’accident vasculaire cérébral est un événement potentiellement mortel qui cause 10 % des décès dans le monde. La démence est un terme qui désigne les symptômes liés à un déclin des fonctions cérébrales et constitue un problème de santé mondial avec une charge économique et sociale élevée. La démence post-AVC est une affection dans laquelle des symptômes de démence apparaissent après un accident vasculaire cérébral. Yuan Zhang et ses collègues de l’Université médicale de Tianjin, en Chine, ont étudié 365 682 participants de la ‘UK Biobank’, qui ont été recrutés entre 2006 et 2010 et suivis jusqu’en 2020. Au départ, les participants ont déclaré leur consommation de café et la consommation de thé. Au cours de la période d’étude, 5079 participants ont développé une démence et 10.053 ont subi au moins un accident vasculaire cérébral.

[D’après Wikipédia, Un accident vasculaire cérébral (AVC), anciennement accident cérébrovasculaire (ACV) et populairement appelé attaque cérébrale, infarctus cérébral ou congestion cérébrale (AVC et ACV étant tous deux des terminologies acceptées), est un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire causé par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau1. Le terme « accident » souligne l’aspect soudain ou brutal des symptômes, mais dans la plupart des cas les causes de cette affection sont internes (liées à l’âge, l’alimentation ou l’hygiène de vie, notamment). Les symptômes varient beaucoup d’un cas à l’autre selon la nature de l’AVC (ischémique ou hémorragique), l’endroit et la taille de la lésion cérébrale : aucun signe remarquable, perte de la motricité, perte de la sensibilité, trouble du langage, perte de la vue, perte de connaissance, décès. Les symptômes sont brutaux : ils apparaissent en quelques secondes. Ils peuvent disparaître assez rapidement ; s’ils disparaissent dans l’heure on parle d’AIT2, s’ils perdurent plus d’une heure on parle d’AIC3. En cas de survie, le processus de récupération (encore mal compris) passe par une phase de récupération spontanée durant de quelques semaines à quelques mois, suivie d’une période d’évolution plus lente, de plusieurs années. Dans les pays occidentaux — Europe, États-Unis, etc… — un individu sur 200 est atteint d’un accident vasculaire cérébral chaque année. En France en 2019, on dénombre chaque année plus de 140 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires cérébraux, soit un toutes les quatre minutes selon l’INSERM4. 80 % de ces cas sont des ischémies et 20 % des hémorragies. La probabilité d’AVC ischémique augmente avec l’âge, tandis que la probabilité de faire un AVC hémorragique est indépendante de l’âge [réf. nécessaire]. L’AVC est la première cause de handicap physique de l’adulte et la deuxième cause de décès dans la plupart des pays occidentaux5… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_vasculaire_c%C3%A9r%C3%A9bral

Les signes de l’AVC – Publication officielle mise à jour 20.12.21 – « Un accident vasculaire cérébral (AVC), également souvent encore appelé « attaque », survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique le plus fréquent) ou par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique), dans moins de 15% des cas ».

Les différents types d’accidents vasculaires cérébraux :

L’AVC ischémique (ou infarctus cérébral) (85%des cas) - L’artère est bouchée par :

- une plaque riche en cholestérol (athérosclérose), on parle de thrombose cérébrale,

- un caillot de sang, venu obstruer l’artère, il s’agit alors d’une embolie cérébrale.

L’AVC hémorragique (15% des cas) - Il est dû le plus souvent à une rupture d’anévrisme. Les tumeurs, les crises d’hypertension et divers troubles de la coagulation peuvent eux aussi entraîner des hémorragies cérébrales.

L’Accident Ischémique Transitoire (AIT) - Lorsque l’obstruction de l’artère cérébrale se résorbe d’elle-même et ne provoque pas de séquelle, on parle d’accident ischémique transitoire. Ses symptômes sont les mêmes que l’AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes avant le retour à la normale. L’AIT peut donc passer inaperçu et être confondu avec un simple malaise. Il signale pourtant un risque important d’AVC plus grave, c’est une urgence : il faut appeler le 15.

Quels sont les signes d’un accident vasculaire cérébral ? - Les symptômes dépendent de la zone du cerveau qui est atteinte et de l’étendue de la lésion. Certains signes, correspondant aux zones les plus fréquemment touchées, doivent y faire penser :

L’accident vasculaire cérébral se manifeste soudainement par :

- une déformation de la bouche

ex : lorsque la personne sourit le sourire n’est pas symétrique

- une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe

ex : lorsqu’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe

- des troubles de la parole

ex : lorsqu’on demande à la personne de répéter une phrase, elle a des difficultés à parler ou à comprendre.

Si vous êtes témoin d’un de ces 3 signes, réagissez. Appelez immédiatement le SAMU, faites le 15. « AVC, agir vite c’est important » - Ces 3 signes d’alerte peuvent être accompagnés, tout aussi soudainement, de troubles de l’équilibre, de maux de tête intenses ou d’une baisse de vision.Source : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-cardiovasculaires/accident-vasculaire-cerebral-avc/article/les-signes-de-l-avc

Suite du document traduit

Les personnes qui buvaient de 2 à 3 tasses de café ou de 3 à 5 tasses de thé par jour, ou de 4 à 6 tasses de café et de thé en même temps, avaient les plus faibles chances de subir une attaque ou une démence. Les personnes qui buvaient 2 à 3 tasses de café et 2 à 3 tasses de thé par jour présentaient un risque d’accident vasculaire cérébral (HR, 0,68, IC 95 %, 0,59-0,79 ; P < 0,001) et un risque de démence (HR, 0,72, IC 95 %, 0,59-0,89 ; P = 0,002) inférieurs de 32 % à ceux des personnes qui ne buvaient ni café ni thé. La consommation de café seul ou la consommation concomitante de thé a également réduit le risque de démence post-AVC.

Le ‘UK Biosample’ reflète un échantillon relativement sain par rapport à la population générale, ce qui peut limiter la capacité de généraliser ces associations. En outre, le nombre relativement faible de personnes qui développent une démence ou un AVC rend difficile l’extrapolation précise de l’incidence dans une population plus large. Enfin, si la consommation de café et de thé peut contribuer à prévenir les accidents vasculaires cérébraux, la démence et la démence post-AVC, cette relation de cause à effet ne peut pas encore être déduite des associations. Les chercheurs ont ajouté : ’Nos résultats suggèrent qu’une consommation modérée de café et de thé, seuls ou ensemble, peut réduire le risque d’accident vasculaire cérébral et de démence.’

La présentation ci-dessus n’a qu’une valeur informative. Pour plus d’informations, consulter le site suivant : https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1003830

Veuillez contacter l’auteur de l’article d’origine pour obtenir l’autorisation de republier cet article, et veuillez mentionner que cet article provient du ‘blog du réseau scientifique Zhu Ping’.

Quelques commentaires :

Zanzan « En utilisant le langage du ’possible’ pour expliquer la sécurité alimentaire avec l’état d’esprit de la médecine occidentale, les conclusions sont fondamentalement absurdes ». 2021-11-17 22:31

Félicitations - Je me souviens avoir déjà lu sur le wiki : il semble que le thé ne puisse pas réduire le risque de maladie cardio-vasculaire, de cancer, etc… Comme j’aime le thé vert, j’ai été déçue. Re : Continuez comme ça !

Source : https://wap.sciencenet.cn/blog-212210-1312769.html?mobile=1

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  • Consommation de café et de thé et risque de développer un AVC, une démence et une démence post-AVC : une étude de cohorte réalisée par la ‘UK Biobank’ – Traduction du 09 avril,2022 par Jacques Hallard d’une étude intitulée « Consumption of coffee and tea and risk of developing stroke, dementia, and poststroke dementia : A cohort study in the UK Biobank - November 16, 2021 – Document ‘PLOS’ - https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1003830 - Auteurs : Yuan Zhang, Hongxi Yang, Shu Li, Wei-dong Li, Yaogang Wang
    Résumé - Contexte

Des études antérieures ont révélé l’implication du café et du thé dans le développement de l’AVC et de la démence. Cependant, on sait peu de choses sur l’association entre le café et le thé et le risque d’AVC, de démence et de démence post-AVC. Nous avons donc cherché à étudier les associations entre le café et le thé, séparément et en association, et le risque de développer un accident vasculaire cérébral et une démence.

Méthodes et résultats

Cette étude de cohorte prospective a inclus 365 682 participants (âgés de 50 à 74 ans) de la UK Biobank. Les participants ont rejoint l’étude de 2006 à 2010 et ont été suivis jusqu’en 2020. Nous avons utilisé des modèles de risques proportionnels de Cox pour estimer les associations entre la consommation de café/thé et les accidents vasculaires cérébraux et la démence, en tenant compte du sexe, de l’âge, de l’origine ethnique, de la qualification, du revenu, de l’indice de masse corporelle (IMC), de l’activité physique, de la consommation d’alcool, du tabagisme, des habitudes alimentaires, de la consommation de boissons sucrées, des lipoprotéines de haute densité (HDL), des lipoprotéines de basse densité (LDL), des antécédents de cancer, des antécédents de diabète, des antécédents de maladie artérielle cardiovasculaire (MAC) et de l’hypertension.

La consommation de café et de thé a été évaluée au départ. Au cours d’un suivi médian de 11,4 ans pour les nouvelles maladies, 5 079 participants ont développé une démence et 10 053 participants ont subi un accident vasculaire cérébral. Les associations entre le café et le thé, d’une part, et les accidents vasculaires cérébraux et la démence, d’autre part, étaient non linéaires (P pour non linéaire <0,01). Une consommation de café de 2 à 3 tasses par jour, de thé de 3 à 5 tasses par jour ou une consommation combinée de 4 à 6 tasses par jour était liée au plus faible rapport de risque (HR) d’accident vasculaire cérébral et de démence. Par rapport aux personnes qui ne buvaient ni thé ni café, la consommation de 2 à 3 tasses de café et de 2 à 3 tasses de thé par jour était associée à un risque d’AVC inférieur de 32 % (HR 0,68, IC à 95 %, 0,59 à 0,79 ; P < 0,001) et à un risque de démence inférieur de 28 % (HR 0,72, IC à 95 %, 0,59 à 0,89 ; P = 0,002).

En outre, l’association de la consommation de café et de thé était associée à un risque plus faible d’accident vasculaire cérébral ischémique et de démence vasculaire. De plus, la combinaison du thé et du café était associée à un risque plus faible de démence post-AVC, le risque le plus faible de démence post-AVC se situant à un niveau de consommation quotidienne de 3 à 6 tasses de café et de thé (HR, 0,52, IC 95%, 0,32 à 0,83 ; P = 0,007). Les principales limites de l’étude sont les suivantes : la consommation de café et de thé était auto-déclarée au début de l’étude et peut ne pas refléter les habitudes de consommation à long terme, les facteurs de confusion non mesurés dans les études d’observation peuvent entraîner des estimations biaisées de l’effet, et les participants de la UK Biobank ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population du Royaume-Uni.

Conclusions

Nous avons constaté que la consommation de café et de thé, séparément ou en association, était associée à un risque plus faible d’AVC et de démence. La consommation de café seul ou en association avec du thé était associée à un risque plus faible de démence post-AVC.

Résumé de l’auteur - Pourquoi cette étude a-t-elle été réalisée ?

Les accidents vasculaires cérébraux et la démence constituent un problème de santé mondial croissant et représentent un lourd fardeau économique et social dans le monde entier.

L’association entre la consommation de café et de thé et les accidents vasculaires cérébraux et la démence fait l’objet d’une controverse considérable.

On sait peu de choses sur l’association entre la consommation de thé et de café et le risque d’AVC et de démence et de démence post-AVC.

Qu’ont fait et trouvé les chercheurs ?

Cette étude a porté sur 365.682 participants (âgés de 50 à 74 ans) de la UK Biobank qui ont déclaré leur consommation de café et de thé.

Nous avons constaté qu’une consommation de café de 2 à 3 tasses par jour ou de thé de 3 à 5 tasses par jour ou leur combinaison de 4 à 6 tasses par jour était liée au plus faible rapport de risque (RR) d’accident vasculaire cérébral et de démence.

La consommation de 2 à 3 tasses de café et de 2 à 3 tasses de thé par jour était associée à un risque d’accident vasculaire cérébral et à un risque de démence inférieur de 32 % et 28 % respectivement.

La consommation de café seul ou en association avec du thé était associée à un risque plus faible de démence post-AVC.

Que signifient ces résultats ?

Ces résultats mettent en évidence une relation bénéfique potentielle entre la consommation de café et de thé et le risque d’accident vasculaire cérébral, de démence et de démence post-AVC, bien que la causalité ne puisse être déduite.

Ces résultats peuvent intéresser les cliniciens impliqués dans la prévention et le traitement de l’AVC, de la démence et de la démence post-AVC….

Citation : Zhang Y, Yang H, Li S, Li W-d, Wang Y (2021) Consumption of coffee and tea and risk of developing stroke, dementia, and poststroke dementia : A cohort study in the UK Biobank. PLoS Med 18(11) : e1003830. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1003830

Academic Editor : Joshua Z. Willey, Columbia University, UNITED STATES - Received : February 1, 2021 ; Accepted : September 30, 2021 ; Published : November 16, 2021 - Copyright : © 2021 Zhang et al. This is an open access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author and source are credited.

Lire l’article en totalité sur ce site : https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1003830

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  • Une étude de cohorte prospective sur la consommation de flavonoïdes et d’aliments riches en flavonoïdes et le risque de mortalités chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson - Traduction du 09 avril 2022 par Jacques Hallard d’une étude intitulée « Intake of Flavonoids and Flavonoid-Rich Foods and Mortality Risk Among Individuals With Parkinson Disease : A Prospective Cohort Study  » publiée par ‘American Academy of Neurology’ le 08/03/2022 (2022 Mar 8 ;98(10):e1064-e1076). doi : 10.1212/WNL.0000000000013275. Epub 2022 Jan 26.
    Auteurs : Xinyuan Zhang 1Samantha A Molsberry 1Tian-Shin Yeh 1Aedin Cassidy 1Michael A Schwarzschild 1Alberto Ascherio 1Xiang Gao 2

Affiliations : PMID : 35082171 - PMCID : PMC8967390 (available on 2023-03-08) - DOI : 10.1212/WNL.0000000000013275

Résumé

Contexte et objectifs : Bien que les flavonoïdes aient le potentiel d’exercer des effets neuroprotecteurs, les preuves de leur rôle dans l’amélioration des taux de survie chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP) font encore défaut. Notre objectif était d’étudier prospectivement l’association entre les apports en flavonoïdes avant et après le diagnostic et le risque de mortalité chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson identifiées dans deux grandes cohortes d’hommes et de femmes américains.

Méthodes

Ont été inclus dans l’analyse actuelle 599 femmes de la ‘Nurses’ Health Study’ et 652 hommes de la ‘Health Professionals Follow-Up Study’ qui ont été nouvellement diagnostiqués avec la MP pendant le suivi. Les apports alimentaires en flavonoïdes totaux et en leurs sous-classes, ainsi que les principaux aliments riches en flavonoïdes (thé, pommes, baies, orange et jus d’orange, et vin rouge), ont été évalués de manière répétée à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire validé tous les 4 ans. La mortalité a été déterminée à partir de l’index national des décès et des registres de l’état civil.

Résultats

Nous avons documenté 944 décès au cours des 32 à 34 années de suivi. Un apport total en flavonoïdes plus élevé avant le diagnostic de la maladie de Parkinson a été associé à un risque futur plus faible de mortalité toutes causes confondues chez les hommes (hazard ratio [HR] comparant les 2 quartiles extrêmes 0,53, intervalle de confiance à 95% [CI] 0,39, 0,71 ; p pour la tendance < 0,001) mais pas chez les femmes (HR 0,93, CI à 95% 0,68, 1,28 ; p pour la tendance = 0,69) après ajustement pour l’âge, le tabagisme, l’apport énergétique total et d’autres co-variables. Le HR groupé comparant les quartiles extrêmes était de 0,70 (IC 95 % : 0,40, 1,22 ; p pour la tendance = 0,25) avec une hétérogénéité significative (p = 0,01). En ce qui concerne les sous-classes de flavonoïdes, le quartile le plus élevé de consommation d’anthocyanines, de flavones et de flavan-3-ols avant le diagnostic présentait un risque de mortalité inférieur à celui du quartile le plus bas (HR groupé de 0,66, 0,78 et 0,69, respectivement ; p < 0. 05 pour tous) ; pour les baies et le vin rouge, les participants consommant ≥3 portions par semaine présentaient un risque plus faible (HR groupé 0,77, IC 95 % 0,58, 1,02 ; et HR groupé 0,68, IC 95 % 0,51, 0,91, respectivement) par rapport à <1 portion par mois. Après le diagnostic de MP, une plus grande consommation de flavonoïdes totaux, de sous-classes comprenant les flavonols, les anthocyanines, les flavan-3-ols et les polymères, ainsi que de baies et de vin rouge était associée à un risque de mortalité plus faible (p < 0,05 pour tous).

Discussion

Chez les personnes atteintes de la MP, une consommation plus élevée de flavonoïdes, en particulier d’anthocyanines et de flavan-3-ols, et d’aliments riches en flavonoïdes tels que les baies et le vin rouge était susceptible d’être associée à un risque de mortalité plus faible.

Articles similaires :

Habitual intake of dietary flavonoids and risk of Parkinson disease.

Gao X, Cassidy A, Schwarzschild MA, Rimm EB, Ascherio A. Neurology. 2012 Apr 10 ;78(15):1138-45. doi : 10.1212/WNL.0b013e31824f7fc4. Epub 2012 Apr 4. PMID : 22491871 Free PMC article.

Association of flavonoid-rich foods and flavonoids with risk of all-cause mortality.

Ivey KL, Jensen MK, Hodgson JM, Eliassen AH, Cassidy A, Rimm EB. Br J Nutr. 2017 May ;117(10):1470-1477. doi : 10.1017/S0007114517001325. Epub 2017 Jun 13. PMID : 28606222 Free PMC article.

Dietary flavonoid intakes and risk of type 2 diabetes in US men and women.

Wedick NM, Pan A, Cassidy A, Rimm EB, Sampson L, Rosner B, Willett W, Hu FB, Sun Q, van Dam RM. Am J Clin Nutr. 2012 Apr ;95(4):925-33. doi : 10.3945/ajcn.111.028894. Epub 2012 Feb 22. PMID : 22357723 Free PMC article.

Flavonoid subclasses and type 2 diabetes mellitus risk : a meta-analysis of prospective cohort studies.

Guo XF, Ruan Y, Li ZH, Li D. Crit Rev Food Sci Nutr. 2019 ;59(17):2850-2862. doi : 10.1080/10408398.2018.1476964. Epub 2019 Jan 21. PMID : 29768032 Review.

Dietary intakes of flavan-3-ols and cardiovascular health : a field synopsis using evidence mapping of randomized trials and prospective cohort studies.

Raman G, Shams-White M, Avendano EE, Chen F, Novotny JA, Cassidy A. Syst Rev. 2018 Jul 18 ;7(1):100. doi : 10.1186/s13643-018-0764-z. PMID : 30021626 Free PMC article. Review.

Related information : MedGen- LinkOut - more resources - Full Text Sources : HighWireIngenta plcOvid Technologies, Inc.– Medical : Genetic AllianceMedlinePlus Health Information- NCBI Literature Resources : MeSH PMC Bookshelf Disclaimer - Follow NCBI : Connect with NLM - National Library of Medicine 8600 Rockville Pike Bethesda, MD 20894 - Web Policies - FOIA - HHS Vulnerability Disclosure - Help Accessibility Careers NLM NIH HHS USA.gov

Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35082171/

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  • Il y a tellement d’études sur la santé du café. Laquelle faut-il croire ? – Traduction du 10 avril 2022 par Jacques Hallard d’un article intitulé There Are So Many Health Studies on Coffee. Which One Should You Trust ? » - Autrice : Stephanie Brown - - Publié le 20 décembre 2021- Vérification des faits par Angela Underwood – Document ‘verywellhealth.com’
    Une nouvelle étude de l’Université médicale de Tianjin a établi un lien entre le café et un risque moindre d’accident vasculaire cérébral et de démence.

Cette étude est l’une des nombreuses études d’observation sur le café. Les experts notent que les études d’observation ne peuvent pas être utilisées pour établir une relation de cause à effet. Pour déterminer si les études nutritionnelles sont dignes de confiance, il faut tenir compte du nombre de participants, des motivations de l’auteur, de la revue de publication et de la manière dont l’étude s’inscrit dans un ensemble plus vaste de recherches. Les études qui présentent des affirmations contradictoires sur les avantages et les risques du café pour la santé ne manquent pas.

Alors qu’une étude a montré qu’une consommation excessive de café pouvait entraîner une démence et une attaque cérébrale 1, d’autres ont suggéré le contraire. Une étude plus récente menée par l’Université médicale de Tianjin a révélé que la consommation de deux à trois tasses de café par jour était liée à une diminution de 28 % du risque de démence 2.

Cette nouvelle étude n’est que l’une des nombreuses études axées sur le café publiées cette année. D’autres études ont affirmé que le café pouvait réduire le risque de maladies cardiaques3 et même de COVID-19.

Les Américains boivent plus de café que jamais. Environ 62% des Américains boivent du café quotidiennement et la moyenne consomme trois tasses par jour, selon l’Association nationale du café. Avec une telle demande de caféine, il n’est pas surprenant que le café fasse l’objet de nombreuses recherches en nutrition.

Mais avec toutes ces études sur le café, comment savoir à quoi se fier ?

Whitney Linsenmeyer, PhD, RD, LD, professeur adjoint en nutrition et diététique à l’université de Saint Louis, a déclaré à Verywell que le café ’fait partie intégrante des cultures alimentaires de nombreux pays depuis le 15e siècle’ et qu’il existe un fort intérêt pour la recherche sur cette boisson de base.

De nombreuses études nutritionnelles sont basées sur l’observation, plutôt que sur l’expérimentation, ce qui signifie qu’elles montrent une corrélation mais ne peuvent pas prouver directement la cause et l’effet. ’Elles nous permettent d’étudier les tendances ou les schémas alimentaires au sein de grandes populations’, a déclaré M. Linsenmeyer.

Les études d’observation peuvent établir un lien entre le café et la santé cognitive en se basant sur la fréquence à laquelle les gens boivent du café. Bien qu’elles ne soient pas aussi précises que les études expérimentales, elles peuvent montrer que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer une association.

À quelles études sur le café peut-on se fier ?

Les études d’observation peuvent être fiables, mais il est préférable d’apprendre à interpréter les nombreuses études d’observation sur le café qui existent.

Nurgül Fitzgerald, PhD, MS, RD, professeur associé de sciences nutritionnelles à l’université Rutgers, a déclaré à Verywell que nous pouvons juger de la force d’une étude en posant quelques questions.

Par exemple, évaluez les auteurs de l’étude pour voir s’ils sont formés dans un domaine pertinent et s’ils cherchent à tirer des avantages financiers de la publication de l’étude, a déclaré Fitzgerald. Les études publiées dans des revues évaluées par des pairs et respectées sont généralement les plus fiables.

Elle ajoute qu’il est également important de prendre en compte le nombre de participants, la manière dont les chercheurs contrôlent les biais potentiels et la fiabilité de leurs instruments de mesure. Certaines de ces limites sont souvent abordées dans la section discussion des publications évaluées par les pairs.

Les études sur le café sont constamment mises en avant dans les médias, a déclaré Mme Fitzgerald, et il est important de penser à l’ensemble des résultats au lieu de se concentrer sur une étude individuelle.

’Si les résultats d’une étude d’observation peuvent être répétés dans de nombreuses populations différentes, dans des conditions différentes et au fil du temps, cela donne un niveau de confiance beaucoup plus élevé dans la fiabilité des résultats’, a-t-elle déclaré.

Le café est-il bon pour le cerveau ?

Sherri M. Cirignano, MS, RDN, LDN, professeur associé et directeur du département des sciences de la santé familiale et communautaire de l’université Rutgers, a déclaré à Verywell que ces dernières années, les recherches ont montré que le café pouvait être bénéfique pour la santé cognitive.

Les nouvelles conclusions de l’université médicale de Tianjin ont contribué à cet ensemble croissant de preuves en examinant les données de plus de 360.000 participants à la UK Biobank. Les chercheurs ont souligné que les propriétés antioxydantes de la caféine pouvaient être bénéfiques pour la santé du cerveau2.

Mais une autre étude évaluant les données de la même bio-banque a averti que la consommation de six tasses de café ou plus par jour était associée à une augmentation de 53 % des risques de démence1.

Ces études ne s’excluent pas nécessairement les unes les autres. Ces études ne s’excluent pas nécessairement les unes les autres, mais elles doivent être considérées ensemble, avec les autres recherches disponibles.

’Les individus devraient considérer toutes les études comme les pièces d’un grand puzzle qui ne peut être complété sans l’inclusion de nombreuses pièces provenant de nombreuses autres études’, a déclaré Cirignano.

Les recommandations diététiques mettent l’accent sur la consommation de caféine plutôt que sur le café lui-même, a-t-elle ajouté. Cela signifie que l’apport en caféine peut provenir de boissons gazeuses, de thé ou de boissons énergisantes.

La ‘Food and Drugs Administration’ a déclaré que la caféine peut faire partie d’un régime alimentaire sain pour la plupart des gens. Pour la plupart des adultes, la consommation de 400 milligrammes par jour, soit environ quatre ou cinq tasses de café, n’est généralement pas associée à des effets négatifs sur la santé 4.

Ce que cela signifie pour vous

Des études ont associé le café à la fois à des avantages et à des risques pour la santé. Avant de modifier vos habitudes en matière de caféine, consultez votre médecin ou votre diététicien pour déterminer ce qui vous convient le mieux. Des recherches de plus en plus nombreuses suggèrent qu’une certaine quantité de caféine, mais pas trop, pourrait être associée à la santé cognitive.

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Traduit de l’anglais - Verywell est un site Web fournissant des informations sur la santé et le bien-être par des professionnels de la santé. Il a été lancé le 26 avril 2016 en tant que propriété média d’About.com et de sa première marque autonome. Wikipédia (anglais)

Verywell Launches Health Divide Series : Reducing Health Disparities Faced By People of Color

Source : https://www.verywellhealth.com/which-coffee-studies-can-you-trust-5213288

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  • Valeurs nutritionnelle du café, effets sur la santé et informations diverses - Rédaction : Léa ZubiriaDiététicienne Nutritionniste - 25 février 2021, à 09h22 – Un long document de ‘passeportsante.net’
    Résumé - Le café est l’une des boissons les plus consommées dans le monde. On le cultive dans plus de 70 pays, les deux principaux producteurs mondiaux étant le Brésil et la Colombie. Le consommateur de café moyen en boit trois tasses par jour. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le café contient des vitamines et des minéraux ainsi que des composés antioxydants particulièrement intéressants pour la santé.

Caractéristiques du café :

  • Riche en antioxydants ;
  • Source de vitamines et minéraux ;
  • Favorise le transit intestinal ;
  • Contient de la caféine stimulante.
    Valeurs nutritionnelles et caloriques du café

Que vaut une « portion » de café ?

Volume / poids Café infusé, 250 ml Café expresso, préparation restaurant, 100 ml Café soluble ordinaire, 250 ml
Calories 3,0 2,0 5,0
Protéines 0,3 g 0,1 g 0,3 g
Glucides 0,0 g 0,0 g 0,9 g
Lipides 0,0 g 0,2 g 0,0 g
Fibres alimentaires 0,0 g 0,0 g 0,0 g

Zoom sur les micronutriments contenus dans le café

Contrairement aux idées reçues, les apports d’une tasse de café ne se limitent pas à la seule présence de caféine. Au contraire, le café renferme une quantité importante de vitamines, minéraux, antioxydants et substances bio actives. Parmi ces micronutriments, nous pouvons citer : 

  • Magnésium  : le café expresso est une excellente source de magnésium pour la femme et une bonne source pour l’homme (les besoins en magnésium de l’homme étant supérieurs à ceux de la femme). Le magnésium participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et dans la transmission de l’influx nerveux ;
  • Vitamine B3 : le café expresso est une excellente source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, la vitamine B3 participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d’énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l’alcool que nous ingérons. Elle collabore aussi au processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux ;
  • Vitamine B2 : le café infusé et le café expresso sont de bonnes sources de vitamine B2 pour la femme et des sources pour l’homme (les besoins en vitamine B2 de l’homme étant supérieurs à ceux de la femme). La vitamine B2 est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges ;
  • Cuivre  : le café expresso est une source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus). Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres ;
  • Acide pantothénique : le café infusé est une source d’acide pantothénique. Aussi appelé vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé permettant à l’organisme d’utiliser de façon adéquate l’énergie issue des aliments ingérés. Il participe aussi à plusieurs étapes de la fabrication des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs et de l’hémoglobine ;
  • Composés bioactifs  : le café contient plus d’une douzaine de composés bioactifs, la plupart formés durant le processus de torréfaction (rôtissage) du grain. Trois d’entre eux s’y trouvent en grande concentration et sont importants d’un point de vue physiologique. Il s’agit de la caféine, des alcools diterpènes et des composés phénoliques connus pour leurs effets antioxydants ;
  • Caféine. Ce composé est de loin celui qui a été le mieux caractérisé jusqu’à maintenant dans le café. Aux États-Unis, on estime que 75 % de la caféine consommée provient du café. Au Canada, cette quantité a été évaluée à 60 %. Le reste provient du thé, du chocolat, des boissons énergisantes, etc. Toutefois, la teneur en caféine du café varie en fonction du type de grains, du mode de torréfaction et de la méthode de préparation du café (pour plus de détails, voir notre fiche Caféine). La caféine est connue principalement pour ses effets stimulants. Chez l’adulte en bonne santé, une petite quantité peut augmenter la vigilance et la concentration. Chez d’autres personnes, elle peut par contre entraîner des effets biologiques indésirables tels que de l’insomnie, des maux de tête, de l’irritabilité et de la nervosité. Selon Santé Canada, chez l’adulte, la caféine consommée modérément (trois tasses de café par jour) n’entraîne pas d’effets indésirables notamment en ce qui concerne le comportement (anxiété, capacité d’attention), la santé cardiovasculaire ou le cancer ;
  • Alcools diterpènes : le grain de café contient naturellement et en quantité significative des alcools diterpènes, dont le cafestol et le kahweol. Ces composés, présents dans les huiles des grains de café, sont libérés au contact de l’eau chaude. Ils feraient augmenter les taux de cholestérol. Selon le mode de préparation, le café contiendra plus ou moins de diterpènes. Par exemple, le café bouilli contient de 1,2 mg à 18 mg de cafestol et de kahweol par 100 ml tandis que le café expresso en contient de 0,2 mg à 4,5 mg. Le café filtre, quant à lui, n’en contient pratiquement pas (de 0 mg à 0,1 mg) ;
  • Antioxydants  : le café contient plusieurs composés antioxydants. Étant donné la fréquence de sa consommation, il peut contribuer de façon importante à la capacité antioxydante du régime alimentaire. À ce sujet, une étude norvégienne montre que le café est l’aliment du régime alimentaire qui contribue le plus à l’apport total en antioxydant chez cette population. Une étude a démontré que la capacité antioxydante du plasma augmente significativement à la suite de l’ingestion d’une seule tasse de café filtre (200 ml). Ceci porte à croire que le café exercerait probablement son effet préventif sur certaines maladies grâce à son pouvoir antioxydant. Parmi les composés antioxydants du café, on retrouve des composés phénoliques, dont certaines substances volatiles produites durant la torréfaction. On attribue à ces substances volatiles l’odeur caractéristique du café ;
  • Composés phénoliques : le café contient de grandes quantités d’acides phénoliques, dont les acides caféique et chlorogénique. Une tasse de 200 ml de café fournit de 70 mg à 350 mg d’acide phénolique. À titre de comparaison, le bleuet, la cerise, la prune, la pomme et le kiwi, qui sont les fruits les plus riches en acides phénoliques de la même famille que ceux du café, en contiennent de 10 mg à 230 mg par portion de 100 g à 200 g. Plusieurs chercheurs croient que les acides caféique et chlorogénique seraient en grande partie responsables de l’effet antioxydant du café ;
  • Lignanes  : enfin, le café contient des quantités appréciables de lignanes, des composés phénoliques très répandus dans les végétaux. Les lignanes sont converties en entérolignanes par les bactéries intestinales pour ensuite entrer dans la circulation sanguine. Les lignanes agissent comme antioxydants et seraient associées, chez l’humain, à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers.
    Les bienfaits du café

La plupart des données sur le lien entre la consommation de café et la réduction des maladies chroniques ont été obtenues à partir d’études épidémiologiques. Selon certains chercheurs, il faut interpréter ces résultats avec prudence, car ils peuvent comporter des biais méthodologiques. Par exemple, la façon de calculer la quantité de café et de caféine consommés quotidiennement peut varier grandement d’une étude à l’autre (variation dans la grosseur d’une tasse de café, la durée d’infusion, le type de grains utilisé, etc…). 

De plus, certains facteurs « confondants » comme la consommation d’alcool et l’usage de la cigarette, souvent associés à une grande consommation de café, ne sont pas toujours bien évalués.

Il faut garder à l’esprit que le café n’est qu’un des modulateurs du risque de certaines maladies. Malgré certains bénéfices liés à sa consommation, il demeure prudent, dans un contexte de santé publique, de recommander la modération. Ce qui signifie, en termes plus concrets, une consommation de trois tasses de café par jour ou de 400 mg à 450 mg de caféine quotidiennement.

Diabète de type 2

La majorité des études épidémiologiques publiées à ce jour indiquent que le café, consommé en grande quantité, réduirait le risque de souffrir de diabète de type 2. Une méta-analyse a recensé les données de neuf études prospectives regroupant tout près de 200 000 participants. Elle montre que la consommation de six tasses de café par jour et plus réduit de 35% le risque de diabète de type 2, comparativement à moins de deux tasses par jour. Une consommation de quatre à six tasses diminue le risque de 28%.

De plus, une récente revue de littérature doublée d’une méta-analyse a démontré que le risque de diabète de type 2 diminuait jusqu’à atteindre un maximum de protection à 6 tasses de café par jour.

Il n’est pas possible, à partir des données provenant de ce type d’études, de proposer un mécanisme d’action, ni d’établir un lien de cause à effet. Cependant, il a été supposé que l’acide chlorogénique présent dans le café pourrait interférer avec l’action d’un enzyme dont la fonction est de libérer du glucose dans le sang. L’acide chlorogénique pourrait aussi diminuer l’absorption intestinale du glucose en bloquant son transport à la membrane de l’intestin. Quant à la caféine, elle ne serait pas responsable de l’effet bénéfique que procure le café puisque le café décaféiné diminue également le risque de diabète de type 2.

Les études cliniques sont plutôt partagées quant à l’effet que procure la consommation de café sur certains indicateurs du diabète. C’est ce que rapportent les auteurs d’un article de synthèse publié en 2006. Ainsi, certaines données montrent que le café améliorerait la sensibilité des cellules à l’insuline et le métabolisme du glucose à la suite de la prise d’un repas ou d’un breuvage sucré. D’autres données indiquent plutôt que la consommation de café n’aurait pas d’effet sur les concentrations de glucose ou d’insuline à jeun et même sur des marqueurs de la sensibilité à l’insuline. La plupart de ces études ont été effectuées sur une courte période (soit une journée). Seules des études cliniques contrôlées et randomisées, effectuées sur de plus longues périodes, permettront d’établir clairement le lien entre la consommation de café et le diabète de type 2.

Maladies cardiovasculaires

L’effet de la consommation de café sur le risque de maladies cardiovasculaires a fait l’objet d’un très grand nombre d’études depuis les quarante dernières années, mais le sujet demeure controversé. Il est encore difficile d’établir clairement si le café est néfaste ou bénéfique pour la santé cardiaque.

Le café contient une multitude de composés chimiques dont les effets peuvent être opposés. Les études semblent démontrer que la présence ou non d’un effet protecteur pourrait dépendre de la quantité consommée. De plus, le mode de préparation du café (filtre ou bouilli) aurait une influence sur le risque cardiovasculaire. Les résultats d’une méta-analyse regroupant 14 études montrent que le café bouilli, comparativement au café filtre, augmente les taux de cholestérol total et de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol). Cette augmentation est davantage significative chez les personnes dont le cholestérol est déjà élevé. Le café bouilli contient des quantités élevées de cafestol et de kahweol. Ces deux composés seraient responsables de l’augmentation du cholestérol dans le sang. L’utilisation d’un papier filtre durant la préparation du café permet d’en diminuer significativement les concentrations, puisque le filtre capte la majorité du cafestol et du kahweol.

Le café contient des antioxydants et d’autres substances qui contribueraient à réduire le risque de maladies cardiovasculaires chez les personnes qui consomment du café filtre de façon modérée. C’est du moins ce que rapportent les auteurs d’un article de synthèse publié en 2007. Une récente méta-analyse réalisée en 2014 a encore une fois démontré qu’une consommation modérée de café (3 à 5 tasses par jour) était inversement associée au risque cardiovasculaire. Ce seraient principalement les polyphénols du café qui auraient un effet bénéfique à la santé cardiovasculaire.

La caféine, quant à elle, n’apporterait aucun bénéfice sur ce plan. Elle aurait même des effets délétères, selon certains chercheurs. Une étude récente a permis de mettre en évidence le rôle majeur de la caféine dans l’augmentation du risque cardiovasculaire. La caféine serait également associée à une augmentation de la tension artérielle, un facteur de risque cardiovasculaire. Toutefois, la consommation de café (qui ne contient pas que de la caféine) n’aurait pas d’impact négatif, probablement à cause de l’effet protecteur de ses autres composés.

En conclusion, il semble de plus en plus clair qu’une grande consommation de café non filtré (plus de six tasses par jour) est néfaste pour le cœur. Cependant, une consommation modérée de café, principalement de café filtre, pourrait entraîner certains bénéfices. Cela serait dû, entre autres, à la présence de composés antioxydants comme les polyphénols. Ces derniers contrecarreraient les effets néfastes de la caféine et des composés présents dans l’huile de café (cafestol et kahweol).

Cancer

D’après des données épidémiologiques, la consommation de café serait liée à une réduction du risque de certains types de cancers, dont le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer gastrique.

Les données sur le cancer du sein montrent que, chez les femmes non ménopausées, la consommation de quatre tasses et plus de café par jour diminue de 40% le risque de souffrir de ce type de cancer. Dans cette étude, la même association n’a toutefois pas été démontrée chez les femmes ménopausées ni chez les femmes consommant moins de quatre tasses de café par jour. 

Une étude génétique publiée en 2006 montre que les femmes porteuses de l’une des deux mutations génétiques qui prédisposent au cancer du sein et qui consomment six tasses et plus de café par jour ont significativement moins de risque de souffrir d’un cancer du sein que celles qui ne consomment pas de café. Par contre, une récente méta-analyse portant sur la relation entre la consommation de café et le risque de cancer du sein n’a démontré aucun lien sauf chez les femmes avec un cancer du sein non hormono-dépendant où la consommation de café diminuait le risque.

Au sujet de la relation entre le café et le risque de cancer colorectal, les auteurs d’une méta-analyse mentionnent que les données semblent indiquer que la consommation de café diminue ce risque. Ils préviennent toutefois que le manque de consensus entre les diverses études épidémiologiques ne permet pas d’établir un tel lien avec certitude. Finalement, une récente méta-analyse publiée en 2013 a démontré que la consommation de café était inversement liée au risque de cancer de l’endomètre.

Maladies du foie

Plusieurs études démontrent que la consommation de café est associée à une diminution du risque de dommages au foie, particulièrement de cirrhose et de cirrhose hépatique alcoolique. Selon certains auteurs, cet effet serait attribuable à la caféine. D’autres associent l’effet protecteur du café à son contenu en acides phénoliques, des composés antioxydants qui agiraient de concert avec la caféine.

Une étude prospective d’envergure, réalisée sur une cohorte de plus de 125.000 sujets, montre que le risque d’être atteint d’une cirrhose hépatique alcoolique est inversement lié à la consommation de café. Les gros buveurs de café (quatre tasses et plus par jour) seraient davantage protégés que les petits buveurs (trois tasses et moins par jour). Dans cette étude, la consommation de café a aussi été reliée à une plus faible prévalence d’enzymes hépatiques élevés (marqueurs de dommages au foie) dans le sang. Dans une étude antérieure, les mêmes auteurs avaient mis en évidence une diminution du risque de mortalité par cirrhose hépatique chez les buveurs de café. Le risque était diminué de 22% par tasse de café consommée par jour.

Des données provenant d’une enquête nationale américaine, la ‘National Health and Nutrition Examination Survey’, ont permis d’associer une consommation élevée de café (plus de deux tasses par jour) à un risque plus faible de maladies hépatiques chroniques chez les personnes à risque de problèmes au foie. 

Finalement, les résultats d’une méta-analyse de neuf études publiées entre 2002 et 2007 montrent que la consommation de café (une augmentation de deux tasses par jour) est associée à une réduction de 43 % du risque de cancer du foie. Il est important de mentionner qu’il s’agit d’études épidémiologiques et qu’aucun mécanisme d’action n’a pu être découvert dans ces études, ce qui limite l’interprétation des résultats. De plus, même si le café était protecteur sur le plan hépatique, la meilleure approche pour diminuer le risque de cirrhose du foie de type alcoolique demeure la réduction de la consommation d’alcool.

Calculs biliaires

Le café agit sur plusieurs processus impliqués dans la formation des lithiases ou calculs biliaires (communément appelés « pierres »). Les données épidémiologiques montrent que le café et la caféine auraient des effets protecteurs contre la formation de calculs biliaires, mais ces résultats ne font pas l’unanimité dans la communauté scientifique. Tandis que certains auteurs rapportent qu’une consommation élevée de café diminue le risque de calculs biliaires, d’autres observent plutôt un risque accru avec une consommation élevée.

Une enquête prospective réalisée sur une cohorte de près de 81.000 femmes suivies pendant une période 20 ans a démontré que la consommation de quatre tasses ou plus de café par jour est associée à une diminution de 25% du risque de cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire). Dans cette étude, une diminution du risque de cholécystectomie a aussi été observée avec la consommation de caféine, mais non avec la consommation de café décaféiné.

Une étude prospective effectuée chez plus de 46.000 hommes montre une diminution significative du risque de calculs biliaires chez ceux qui consomment quatre tasses et plus de café par jour. Ce rôle protecteur du café n’a cependant pas été observé dans toutes les études. Ainsi, une recherche effectuée chez des hommes japonais montre une prévalence environ deux fois plus grande de troubles de la vésicule biliaire chez les grands consommateurs de café (plus de cinq tasses par jour) ou de caféine (plus de 300 mg par jour), comparativement à ceux qui en consomment moins de 100 mg par jour. Les données d’une étude réalisée aux États-Unis, de 1988 à 1994, chez près de 14 000 sujets, montrent que la prévalence de troubles de la vésicule biliaire n’est pas associée à la consommation de café, autant chez l’homme que la femme.

Plusieurs facteurs tant génétiques qu’environnementaux peuvent être associés à la formation de lithiases biliaires. Le rôle du café ou de la caféine devra être davantage analysé afin de mieux évaluer son importance dans l’incidence de ce problème de santé.

Maladie de Parkinson

La plupart des grandes études épidémiologiques montrent que la consommation de café est associée à une diminution du risque de maladie de Parkinson, particulièrement chez l’homme. Les résultats d’une importante méta-analyse vont dans le même sens. 

Récemment, des chercheurs ont analysé les données d’environ 6 700 sujets ayant participé à une étude prospective et dont le suivi s’est échelonné sur une période de 22 ans. Ils ont observé qu’une consommation de dix tasses de café et plus par jour diminuait le risque de maladie de Parkinson de 74%. Cette diminution était de 38% chez les personnes consommant de quatre à neuf tasses de café par jour, comparativement à celles qui n’en consommaient pas. Cette association était encore plus forte chez les personnes obèses.

Une récente revue de littérature réalisée en 2013 a démontré que la consommation de café diminuait le risque de maladie de Parkinson. Cet effet était à son maximum à 3 tasses par jour. Il semble que des facteurs à la fois génétiques et environnementaux soient associés à l’apparition de la maladie de Parkinson. Le stress oxydatif pourrait être l’un des mécanismes impliqués dans l’évolution de la maladie. Le café, grâce à son contenu en antioxydants, fournirait une certaine protection.

Goutte

La consommation de café régulier et de café décaféiné serait associée à une diminution de l’incidence de la goutte. La goutte est la forme d’arthrite inflammatoire la plus répandue chez l’homme adulte. Elle est caractérisée par une augmentation des concentrations d’acide urique dans le sang et se manifeste par des accès inflammatoires aigus, souvent au gros orteil. 

Une étude prospective récente, effectuée sur une période de 12 ans chez plus de 45 000 hommes nord-américains, montre que l’augmentation de la consommation de café réduit le risque de goutte. Ainsi, les personnes qui consomment de quatre à cinq tasses de café par jour et celles qui en consomment plus de six tasses réduisent respectivement leur risque de souffrir de la goutte de 40% et de 59%, comparativement à celles qui n’en consomment pas.

Une diminution du risque a aussi été observée avec le café décaféiné, mais pas avec la caféine. Cela permet de croire qu’une substance autre que la caféine (peut-être un ou plusieurs composés antioxydants) jouerait un rôle dans l’effet observé. Une seconde étude prospective, effectuée à partir des données de 14 000 participants représentatifs de la population américaine adulte, montre que la consommation de café et de café décaféiné, mais non de caféine, est associée à une diminution significative de la concentration d’acide urique dans le sang. Ces résultats sont fort intéressants, mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’études épidémiologiques et que plusieurs variables importantes, connues pour influencer l’apparition de la goutte, n’ont pu être contrôlées. Seules des études cliniques randomisées et bien contrôlées permettront de déterminer si effectivement, le café diminue le risque de la goutte.

Des effets positifs sur la performance sportive ?

La caféine a démontré des effets bénéfiques sur la performance sportive notamment en augmentant la lipolyse et en préservant les réserves de glycogène durant l’effort. La caféine aurait également des effets possibles sur l’adrénaline, la contraction musculaire et sur le système nerveux central en diminuant la sensation de fatigue et en augmentant l’endurance. 

La caféine serait efficace lors d’efforts courts de très haute intensité ou d’endurance. L’impact se fait ressentir dans l’heure qui suit l’ingestion. Il est bien important de vérifier sa tolérance avant d’en consommer car chaque personne peut réagir différemment. En effet, certains effets secondaires tels que l’irritabilité, des tremblements, des malaises gastro-intestinaux peuvent se produire chez les gens qui n’ont pas une bonne tolérance à la caféine. Une consommation moyenne de 3 mg de caféine par kg de poids corporel serait la dose optimale pour obtenir les effets escomptés.

Des fibres dans le café ?

Les grains de café sont riches en fibres alimentaires. Une certaine quantité se retrouverait dans le café préparé. C’est du moins ce que rapporte un groupe de chercheurs espagnols qui a évalué le contenu en fibres solubles de différents cafés. La plupart des tables de valeurs nutritives indiquent que le café ne contient pas de fibres. Les données de cette étude montrent plutôt que le café expresso, le café filtre et le café soluble contiennent respectivement 0,65 g, 0,47 g et 0,75 g de fibres solubles par 100 ml. Il est à noter que la méthode de dosage utilisée dans l’étude (méthode enzymatique suivie d’une dialyse) n’est pas la méthode courante utilisée pour doser les fibres dans les aliments.

Selon cette étude, le café serait donc l’une des rares boissons à contenir des fibres alimentaires. Puisqu’on le consomme fréquemment et en quantité relativement importante (de deux à trois tasses par jour), le café pourrait ainsi contribuer à l’apport quotidien en fibres.

En effet, le café contient des fibres solubles. Son contenu variant entre 1.5 à 2.3 g par tasse (250 ml). Les fibres solubles peuvent contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires en diminuant notamment l’absorption des acides biliaires. Elles peuvent également aider au contrôle du diabète de type 2, grâce entre autres à un ralentissement de la digestion du glucose des aliments.

Le mot du nutritionniste

Le café filtre régulier, sans ajout de sucre, de lait ou de crème, fournit à peine trois calories par tasse et aucun glucide. Ce qui n’est pas le cas de certains cafés spécialisés, dont la teneur en calories et en sucre varie en fonction des ingrédients qui les composent. Ainsi, un café moka, préparé avec du sirop de chocolat, contiendra jusqu’à 140 calories et 20 g de glucides par tasse. Une tasse de café au lait et une tasse de café latté, préparés avec du lait 2%, contiendront respectivement 67 et 97 calories de même que 7 g et 9 g de glucides (sucres provenant du lait). Ces types de cafés fournissent au moins une demi-portion de produits laitiers.

Comment bien choisir le café ?

Le café est une boisson stimulante contenant de la caféine. Il fait partie, avec le thé et le maté, des boissons caféine les plus consommées au monde. D’ailleurs, le café représente une source de revenus majeurs pour les pays producteurs. La consommation de café se développe en Europe dans les années 1600, quelques centaines d’années après sa découverte au Yémen. 

Carte d’identité du café produit par l’arbuste caféier :

  • Famille : Rubiacées
  • Origine : Yémen
  • Saison : disponible toute l’année
  • Couleur : verte à brune
  • Saveur : puissante et amère
    Des cafés pour tous les goûts 

En Amérique du Nord, le type de café le plus consommé demeure le café infusé régulier ou « traditionnel ». Toutefois, les habitudes de consommation évoluent rapidement et de plus en plus d’amateurs découvrent de nouveaux types de café dit « spécialisés ». En voici quelques exemples : 

  • Expresso  : café préparé selon un procédé de percolation sous très haute pression à partir d’une mouture fine très torréfiée. La formation d’une crème opaque de couleur noisette qui adhère aux parois de la tasse est une caractéristique d’un expresso réussi ;
  • Cappuccino  : café composé d’un tiers d’expresso, d’un tiers de lait chauffé et d’un tiers de mousse de lait que l’on saupoudre parfois de cacao ou de cannelle ;
  • Café au lait  : café auquel on ajoute une portion égale de lait chaud et un peu de mousse de lait. Il est généralement servi dans une grande tasse ou dans un bol et préparé à partir d’un expresso allongé ou double, parfois avec un café filtre fort ;
  • Café latté : le café latté est la variante italienne du café au lait. Il est fait de la même manière que le café au lait, mais en utilisant ¼ d’expresso et ¾ de lait chaud. L’élément de base du café latté est toujours un expresso ;
  • Expresso Macchiato : c’est un expresso avec un soupçon de mousse de lait sur le dessus ;
  • Latté Macchiato. Café préparé en versant du lait chaud suivi de mousse de lait, dans un verre haut, étroit et transparent. De l’expresso est par la suite versé doucement afin qu’il se place entre le lait et la mousse. Les ingrédients ne doivent pas se mélanger. Ce café peut se servir saupoudré de cacao, de cannelle ou d’autres épices ;
  • Café moka : boisson préparée à partir d’un mélange d’expresso, de poudre de cacao ou de sirop de chocolat et de lait chaud mousseux. Pour servir, on garnit de crème fouettée et de flocons de chocolat.
    Qu’en-est-il du café décaféiné ?

Environ 10% de la production mondiale est décaféinée. Au Canada, la teneur maximale en caféine doit être de 0,1% pour le café torréfié et de 0,3% pour le café soluble. Il existe deux procédés principaux pour décaféiner les grains de café. 

Le procédé mécanique emploie de l’eau, du dioxyde de carbone (CO2) ou de l’huile de café pour retirer la caféine. Cela permettrait de conserver l’arôme et la saveur du grain et de produire du café décaféiné de meilleure qualité. La caféine peut aussi être extraite à l’aide de solvants, comme l’acétate d’éthyle ou le chlorure de méthylène. Ces méthodes chimiques sont toutefois de moins en moins utilisées. Le type de procédé utilisé doit être indiqué sur l’emballage. 

La recherche s’oriente présentement vers le développement de variétés de café contenant peu de caféine. Ces variétés peuvent être produites de façon traditionnelle, par sélection naturelle et croisements, ou par des modifications génétiques. On éviterait ainsi toutes les étapes nécessaires à l’extraction de la caféine et on obtiendrait un « déca » de qualité supérieure, dont l’arôme et la saveur seraient mieux conservés. À l’heure actuelle, les chercheurs ont réussi à produire en laboratoire des plants contenant de 50% à 94% moins de caféine. En 2004, des chercheurs ont découvert, en Éthiopie, un caféier dont la teneur en caféine était pratiquement nulle (moins que dans le café décaféiné soluble). Cette découverte devrait conduire à la sélection de nouveaux cultivars produisant un café qui ne nécessitera aucune décaféination.

Bien choisir son café

Selon la durée de la torréfaction, le café sera doux, velouté ou corsé. Une torréfaction légère donne un grain brun rougeâtre, de saveur douce. Une torréfaction moyenne produit un grain plus foncé, de saveur plus marquée (velouté). Enfin, une torréfaction plus longue donne un grain nettement plus foncé, de saveur corsée rappelant le charbon et le caramel. En Europe, il peut s’ajouter une ou deux autres catégories. Le degré de torréfaction est une affaire de goût. Il ne modifie en rien la teneur en caféine de la boisson préparée, ni sa force, qui dépend du rapport entre la quantité d’eau et de café.

Bien conserver le café

Conserver le café dans un contenant étanche, à l’abri des odeurs fortes, car il les absorbe facilement. Moulu ou en grains, le café peut se conserver au congélateur.

  • Moulu : au contact de l’air, le café moulu s’oxyde en quelques jours. On recommande donc de conserver au réfrigérateur seulement la quantité que l’on consommera en cinq ou sept jours. Par contre, le café emballé sous vide se conservera beaucoup plus longtemps ;
  • Grains entiers torréfiés : environ 4 semaines à la température de la pièce ;
  • Grains verts : quelques années.
    Comment préparer le café

La qualité du café varie en fonction de l’espèce, mais aussi du sol, de l’altitude, du climat et de la transformation. Les meilleurs cafés seraient ceux qui proviendraient de caféiers cultivés à plus de 1 000 m d’altitude dans un sol volcanique. De nombreux cultivars ont été sélectionnés au fil des siècles.

Selon la durée de torréfaction, les grains de café perdront leur couleur verte pour prendre une teinte blonde, brune ou noire. En outre, selon le mode de préparation du café, on utilisera une mouture plus ou moins fine : ultra-fine pour le café turc, très fine pour le café expresso, fine pour la cafetière à filtre manuelle, un peu moins fine pour la cafetière à filtre électrique, et moyennement fine ou grossière pour le percolateur. Tout comme pour le vin et le thé, il existe de grands crus liés à des terroirs spécifiques, les plus connus étant le Blue Mountain (Jamaïque), le Kona (Hawaï), le Moka (Éthiopie) et le Java (île de Java).

Préparer des boissons à base de café

  • Pour préparer une bonne tasse de café, on recommande d’utiliser environ 2 c. à soupe pour 180 ml d’eau. On peut remplacer le lait de vache dans le café par du lait de soja. Certains détestent, mais d’autres s’en accommodent très bien. Le miel et le sirop d’érable peuvent très bien remplacer le sucre, mais la saveur du café en sera passablement modifiée ;
  • Cafés aromatisés : il existe des dizaines de cafés pré-aromatisés, mais les fins gourmets soutiennent qu’il est préférable d’aromatiser soi-même son café. On peut, par exemple, ajouter de l’extrait d’amande ou de vanille à du café fraîchement préparé. On peut aussi, avant d’y verser l’eau, ajouter au café moulu une gousse de vanille, des gousses de cardamome, des clous de girofle, des graines de fenouil ou d’anis. Ou encore, saupoudrer le café chaud de cannelle ou de muscade moulue ;
  • Café glacé : aromatiser du café fraîchement préparé avec quelques gouttes d’extrait de vanille ou d’amande, mélanger en parts égales avec du lait et verser dans un verre rempli de cubes de glace ;
  • Café moka : mélanger chocolat chaud et café chaud à parts égales. Ajouter lait ou crème, poudre de cacao et cannelle moulue. À la diable : ajouter un peu de piment fort ;
  • Café frappé. Laisser refroidir du café bien fort puis lui ajouter de la glace et, au goût, du sucre, du lait ou de la crème. Ou passer au mélangeur une demi-tasse de café froid ou à la température de la pièce avec un morceau de banane, du yogourt, un ou deux cubes de glace et, si désiré, une cuillerée de germes de blé.
    Quelques astuces pour cuisiner avec le café 
  • Ajouter quelques cuillerées de café moulu à une sauce ou marinade thaïlandaise ; y faire mariner quelques heures ou toute une nuit des morceaux de poitrine de poulet. Égoutter le poulet et faire cuire sur le grill. Réchauffer la marinade et la verser sur le poulet ;
  • Ajouter quelques cuillerées de café finement moulu à une sauce à spaghetti ou incorporer une tasse de café dans une sauce à la viande et aux tomates ;
  • Rouler un poisson entier ou des filets dans du café grossièrement moulu avant de le faire griller. On peut faire la même chose avec des steaks ou des côtelettes d’agneau, de veau, de bœuf, etc. Ou mélanger une partie de café grossièrement moulu, une partie de noix hachées et une partie de chapelure. Ou encore, enrober des poitrines de poulet d’un mélange de café moulu et d’épices (graines de cardamome, de coriandre, de cumin, etc.), et cuire au four ;
  • Pour déglacer un poêlon dans lequel a cuit une viande, remplacer le vinaigre ou le vin par du café ;
  • Ajouter environ une tasse de café à l’eau du pot-au-feu ou du bouilli avant de le cuire ; ou en ajouter à une préparation de chili con carne ou sin carne ;
  • Remplacer par du café une partie ou la totalité de l’eau ou du lait dans la préparation de gâteaux, biscuits, muffins, etc. Le café peut entrer dans la préparation d’innombrables desserts : mousses, crèmes, crèmes pâtissières, glaces ou sorbets. C’est un élément essentiel du célèbre tiramisu ;
  • Pour rafraîchir l’haleine, croquer un ou deux grains de café.
    Découvrir le kopi luak 

En Indonésie, on produit un café très particulier, le kopi luak, qui provient de fèves consommées par un petit animal, la civette. Après avoir mangé les fèves les plus saines et les plus mûres, la civette évacue les grains partiellement digérés et fermentés dans ses excréments. Récoltés et nettoyés par les producteurs, ils prennent, paraît-il, une saveur particulière, très appréciée des Indonésiens. S’agit-il d’une légende urbaine ? Chose certaine, ce café se vend une petite fortune.

Contre-indications et allergies au café

Si une consommation modérée de café ne semble pas poser de problème pour une majeure partie de la population, elle peut toutefois l’être chez certaines personnes sensibles. En effet, le café pourrait favoriser le reflux gastrique, exacerber les symptômes liés au syndrome de l’intestin irritable ou encore gêner l’absorption du fer héminique.

Reflux gastro-oesophagien et hernie 

Ces troubles de l’oesophage sont caractérisés par des sensations de brûlure au thorax (brûlures rétrosternales) et par des régurgitations acides causées par la remontée du contenu acide de l’estomac dans la bouche. Ces symptômes apparaissent généralement après un repas. Certains aliments peuvent jouer un rôle dans l’amélioration de la sensation de bien-être et de la qualité de vie des personnes aux prises avec ces problèmes. On conseille entre autres à ces personnes d’éviter la consommation d’aliments riches en méthylxanthines, comme le café, le chocolat, le thé et le cola. Ces aliments diminuent la tension de repos du sphincter oesophagien inférieur et contribuent ainsi au reflux du contenu gastrique dans l’oesophage. De plus, afin de prévenir l’irritation de la muqueuse oesophagienne, il est recommandé d’éviter de consommer du café ordinaire et du café décaféiné qui peuvent causer des brûlures épigastriques.

Ulcères 

Un ulcère gastroduodénal est une lésion ouverte de la muqueuse de l’estomac. Cette lésion est souvent accompagnée d’une inflammation et de la destruction de cette muqueuse. Les personnes atteintes d’un ulcère gastroduodénal devraient prendre du café avec modération puisqu’il contient des méthylxanthines. Celles-ci peuvent provoquer de fortes douleurs, surtout lorsque le café est consommé à jeun ou juste avant le coucher. Enfin, il paraît raisonnable de recommander de consommer avec modération les aliments qui, à tout le moins expérimentalement, augmentent l’acidité gastrique. C’est le cas des aliments qui contiennent des méthylxanthines (café, thé, chocolat, cacao, cola) et des boissons décaféinées.

Syndrome de l’intestin irritable

La caféine peut exacerber les symptômes des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable. Il est prudent d’en vérifier les effets et d’en limiter la consommation, au besoin.

Absorption du fer

L’acide chlorogénique, le principal composé phénolique du café, serait un puissant inhibiteur de l’absorption intestinale du fer non hémique, c’est-à-dire le fer présent dans les produits végétaux. Les résultats d’une étude d’intervention, effectuée chez des hommes en bonne santé, montrent que la quantité de composés phénoliques contenue dans une tasse de café soluble (instantané) diminue l’absorption du fer de 60% à 90%. D’après une synthèse d’études recensant différentes recherches chez l’humain, la consommation de 150 ml à 250 ml de café pris durant un repas diminuerait l’absorption du fer de 24% à 73%. Une étude abondamment citée, la ‘Framingham Heart Study’, montre que, chez les personnes âgées, chaque tasse de café consommée par semaine est associée à une diminution de 1% des réserves de fer dans le sang.

Attention aux excès

Le café et le thé sont les principales sources de caféine chez l’adulte. Selon certaines données, les enfants, les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et celles qui allaitent pourraient être plus vulnérables aux effets de la caféine. Celle-ci, consommée en grande quantité, aurait possiblement des effets indésirables, entre autres sur certains facteurs de reproduction et de développement. Une consommation de caféine de plus de 300 mg par jour a été associée, dans quelques études, à une diminution de la fertilité. De plus, il existe possiblement un lien entre une consommation élevée de caféine et un risque d’avortement spontané. Il n’y a cependant pas de consensus à ce sujet dans la littérature scientifique.

Les données provenant d’études épidémiologiques sont contradictoires, mais tout porte à croire qu’une consommation modérée de caféine ne soit généralement pas nuisible. Toutefois, par mesure de précaution, ‘Santé Canada’ recommande aux femmes en âge de procréer et aux femmes enceintes de limiter leur apport en caféine à un maximum de 300 mg par jour, soit l’équivalent d’environ deux tasses de 8 oz (250 ml) de café régulier. Cette recommandation s’applique également aux femmes qui allaitent puisque la caféine peut passer dans le lait maternel, ce qui peut causer de l’irritabilité chez le bébé et perturber son sommeil.

Quant aux enfants, ‘Santé Canada’ recommande de ne pas dépasser 45 mg de caféine par jour chez les 4 ans à 6 ans, 62,5 mg par jour chez les 7 ans à 9 ans, et 85 mg par jour chez les 10 ans à 12 ans. Ces recommandations ont été formulées à la suite de certaines inquiétudes en regard des effets possibles de la caféine sur le développement du système nerveux. D’après les résultats d’études cliniques contrôlées, il semble qu’une consommation de caféine inférieure à 3 mg/kg de poids corporel n’entraîne pas d’effet négatif sur le comportement de l’enfant (hyperactivité, déficit d’attention). Au Canada, un apport de 2,5 mg/kg de poids corporel a servi de référence pour le calcul de l’apport maximal recommandé.

Histoire et anecdotes

D’où viennent tous ces noms ?

« Café » est apparu dans la langue française en 1610. Il dérive de l’italien caffè, qui l’a emprunté à l’arabe qahwah, prononcé à la turque kahvé. On prête à ce mot diverses significations, dont « ce qui garde éveillé » et « vin », boisson interdite dans l’Islam et que le café remplaça. En France, on emploie familièrement la forme caoua, dérivée de l’arabe d’Algérie et reprise par les militaires au XIXe siècle.

Dans plusieurs langues, « café » désigne autant la boisson que l’établissement où on le sert, ce qui témoigne de l’immense importance qu’il a pris dans la vie sociale. « Cafétéria », dérivé de l’anglais, renvoie à la même réalité.

Des origines multiples

On s’entend habituellement pour dire que le Coffea arabica vient de l’Abyssinie sur le bord de la Mer Rouge (l’actuelle Éthiopie). On a trouvé des traces de sa présence datant du VIIe siècle. La légende la plus connue veut qu’un berger ait découvert les propriétés stimulantes du café après avoir constaté que ses chèvres étaient plus fringantes quand elles mangeaient les petites baies sauvages.

Domestiqué au Yémen, le café s’est répandu dans tout le monde arabe, grâce aux soufis, pense-t-on, qui appréciaient ses effets excitants. La boisson leur permettait en effet de rester éveillés durant leurs longues heures de pratique. On pense que c’est d’ailleurs un scheik soufi qui aurait le premier pensé à faire rôtir les grains avant de les faire bouillir. Jusque-là, on utilisait le grain vert pour faire le café.

Du fait de l’interdit frappant l’alcool, le café deviendra la boisson de prédilection des Arabes. Pendant plus de deux siècles, ils garderont l’exclusivité de sa culture et de son commerce, faisant bouillir ou sécher au soleil les grains afin de tuer le germe. Avant le XVIe siècle, aucun caféier ne poussait en dehors de cette région du globe. Puis, des voyageurs téméraires réussiront à sortir du Yémen quelques grains fertiles pour les semer en terre étrangère. C’est ainsi qu’il sera introduit en Europe au XVIe siècle et en Amérique au début du XVIIe siècle.

Consommation mondiale de café

Avec le thé, le chocolat et le maté, le café est l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Et tout comme eux, son histoire est liée à des empires, des guerres et des révolutions. Dès 1511, les autorités de La Mecque entreprirent de brûler des sacs de café dans les rues de la ville, en signe de protestation contre la popularité des cafés des grandes villes comme Le Caire, Istanbul, Damas et Alger, lieux, selon eux, de débauche et d’intrigue politique. En 1600, des prêtres italiens tenteront de le faire interdire par le pape Clément VIII du fait que c’était la boisson des infidèles. Toutefois, après en avoir pris une tasse, le pape décréta qu’il l’aimait. Pour contrer les objections des prêtres, il entreprit d’administrer le sacrement du baptême au café pour le légaliser…

À Londres, en 1674, des femmes signèrent une pétition pour interdire le café. Elles arguaient qu’il éloignait leurs maris, qui préféraient se tenir dans les établissements où on le servait plutôt que de rester à la maison. Elles firent aussi valoir qu’il amoindrissait leur ardeur virile. Un an plus tard, le roi Charles II voulut fermer les cafés sous prétexte que ces établissements étaient des lieux où se fomentait la révolution. Mais la réaction du public fut telle qu’il dut abandonner rapidement son projet.

En Allemagne, on a voulu l’interdire aux femmes, prétendant qu’il les rendait stériles, ce qui a poussé Jean-Sébastien Bach à écrire une cantate tournant en dérision les autorités allemandes. En Prusse, le roi Frédéric le Grand voulut l’interdire, en 1775, car il nuisait au commerce de la bière produite au pays. Aux États-Unis, il a remplacé le thé après l’événement du ‘Boston Tea Party’ où, excédés par les taxes excessives imposées sur le thé par les Anglais, les Bostonnais jetèrent à l’eau les cargaisons de thé des navires anglais ancrés dans le port.

Une seule boisson, différentes cultures

Deux espèces sont cultivées à grande échelle, soit Coffea arabica et Coffea canephora (souvent appelé Coffea robusta, car c’est la variété la plus productive de cette espèce). Les grains de C. arabica ont une saveur plus prononcée et plus riche, une teneur plus faible en caféine. Mais cette espèce est moins productive et moins résistante aux variations climatiques ainsi qu’aux insectes et aux maladies. Malgré cela, 75% de la production mondiale est assurée par C. arabica.

Les grains de C. canephora sont surtout utilisés pour la production de café de moindre qualité, notamment pour le café soluble. Mais cette espèce fournit de très bons Robusta. Il en faut d’ailleurs une certaine proportion dans le café expresso, car c’est le Robusta qui donne à ce café sa crema, cette mousse de couleur dorée qui le recouvre et qui est signe de qualité.

Bien que l’on cultive le caféier dans plus de 100 pays, 80% de la production globale est assurée par 13 pays, soit le Brésil - le plus grand producteur mondial -, la Colombie, l’Indonésie, le Mexique, l’Inde, l’Éthiopie, le Guatemala, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire, le Costa Rica, le Vietnam, le Salvador et le Kenya.

Connaissez-vous le café à la sultane ? Peu connaissent aujourd’hui cette façon de faire qui consiste à infuser les coques enveloppant les grains de café. Elle était en usage en Turquie où les sultanes en auraient introduit la mode. Elle figure dans divers ouvrages anciens, dont le Dictionnaire de Trévoux (1704), l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1758) et le Grand dictionnaire de cuisine (1873) d’Alexandre Dumas père. Contrairement aux grains, les coques auraient des effets calmants, mais il n’existe à notre connaissance aucune étude ayant porté sur ces effets. Quelques producteurs de café en vendent à l’occasion.

Jardinage biologique

Pour le plaisir, on peut cultiver un caféier en pot, que l’on rentrera à l’intérieur à l’automne, mais il y a peu de chances que la plante produise des fruits. Utiliser des grains verts pour les semis, les grains torréfiés étant stériles.

Écologie et environnement

Bio, équitable et rentable. Le logo « certifié équitable » apposé sur les emballages garantit que le café a été produit et commercialisé dans le respect de certaines normes relatives à la qualité du café, aux conditions de travail des paysans et au respect de l’environnement. L’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières a publié en janvier 2007 une étude sur l’effet du commerce équitable sur les producteurs de café du sud de l’Équateur. Elle révèle que les producteurs de café certifiés équitables et biologiques ont réussi mieux que les autres à traverser la crise internationale des prix qu’a connue cette industrie de 2000 à 2003. Tandis que beaucoup d’autres producteurs ont dû abandonner leurs terres, de façon temporaire ou définitive, ils ont pu rester sur leurs terres grâce à un revenu adéquat.

De plus, les familles inscrites au programme sont en mesure de payer adéquatement la main-d’œuvre temporaire qui, sinon, doit aller offrir ses services dans les bananeraies ou les élevages de crevettes. Le commerce équitable permet donc d’arrêter la migration temporaire et de maintenir l’agriculture paysanne. L’auteur du rapport conclut : « En lien avec le processus de certification biologique, les associations jouent un rôle moteur dans la gestion durable des ressources naturelles ».

Recycler le marc de café

Le marc de café (résidu après infusion) est une ressource exceptionnelle largement sous-utilisée. Des milliers de tonnes sont générées chaque année à travers la planète. Il peut être mis au compost ou être appliqué comme paillis dans le jardin. On étudie également son potentiel dans la lutte contre certains indésirables, notamment les limaces. Enfin, un ingénieur canadien a mis au point le Java log, une bûchette destinée à ceux qui possèdent un foyer. Cette bûchette est distribuée dans toute l’Amérique du Nord et permet de recycler plus de 42 millions de kilos de marc de café par année.

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L’alimentation qui soigne - de Claire Andréewitch - Voir un extrait

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  • Intérêt des aliments riches en flavonoïdes pour le maintien de la santé cardio-métabolique - 24/11/14 - C. Morand ⁎ Directeur de recherche INRA, UMR 1019-Unité de nutrition humaine (UNH), Équipe Micronutriments et santé cardiovasculaire (MicroCard), Centre de recherche en nutrition humaine d’Auvergne, Saint-Genès-Champanelle - Doi : 10.1016/S1957-2557(14)70860-0 

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Cette revue rassemble les données épidémiologiques et cliniques récentes sur l’intérêt des flavonoïdes apportés par l’alimentation pour la prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2. Les flavonoïdes constituent un grand groupe de composés bioactifs végétaux, très abondants dans nos aliments, et qui pourraient exercer au niveau de l’organisme des effets biologiques bénéfiques, notamment pour la santé cardio-métabolique. Les données des études de cohortes et des essais randomisés de court terme suggèrent des effets bénéfiques de sources alimentaires de flavan-3-ols (thé et cacao), d’anthocyanes (baies) et de flavanones (agrumes), sur la santé cardiovasculaire.

Ces résultats doivent être confirmés dans des essais randomisés de long terme, et l’évaluation des composés purifiés est importante afin de déterminer spécifiquement les flavonoïdes et les doses efficaces. Il existe un faisceau de preuves convaincantes d’un effet bénéfique des flavan-3-ols du cacao sur la fonction endothéliale et sur la sensibilité à l’insuline, et des flavan-3-ols du thé vert sur le LDL-cholestérol. En ce qui concerne les anthocyanes et les flavanones, davantage de données cliniques sont encore nécessaires pour étayer les associations entre leur niveau de consommation et la faible incidence des maladies cardio-métaboliques rapportées dans les études sur cohortes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

*Correspondance avec l’auteur : UMR 1019-Unité de nutrition humaine, Équipe Micronutriments et santé cardiovasculaire (MicroCard), Centre de recherche INRA Clermont-Ferrand/Theix, 63122 Saint-Genès-Champanelle - PDF Article Résumé Mots clés Tableaux Références

Plan

Introduction

Anthocyanes

Flavanols

Flavanols du thé

Flavanols de cacao

Flavanones

Déclaration d’intérêt - © 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Vol 8 - N° 5 - P. 477-482 - octobre 2014

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Source : https://www.em-consulte.com/article/939566/interet-des-aliments-riches-en-flavonoides-pour-le

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Bienfaits des flavonoïdes

Les bienfaits des flavonoïdes seraient nombreux. Ils sont connus pour :

  • leurs propriétés antioxydantes ;
  • leurs propriétés anticancéreuses ;
  • ils permettraient aussi de lutter contre les maladies cardiovasculaires. Par exemple, les flavanols du cacao favorisent une bonne santé des vaisseaux sanguins.
    Aliments riches en flavonoïdes

Les flavonoïdes sont présents dans de nombreuses plantes comme :

Parmi ces flavonoïdes se trouvent, par exemple :

https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/nutrition-flavonoide-15856/

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  • Complément alimentaire : Flavonoïdes - Mis à jour : Vendredi 26 février 2016 – Document ‘vidal.fr’
    Cet article, destiné au grand public et rédigé par un rédacteur scientifique, reflète l’état des connaissances sur le sujet traité à sa date de mise à jour. L’évolution ultérieure des connaissances scientifiques peut le rendre en tout ou partie caduc. Il n’a pas vocation à se substituer aux recommandations et préconisations de votre médecin ou de votre pharmacien.

Les flavonoïdes sont des substances présentes dans les plantes. Ils sont à l’origine des teintes brunes, rouges et bleues des fleurs et des fruits. Certaines plantes sont réputées pour leur richesse en flavonoïdes : par exemple, le thé, le raisin, les oignons, les pommes, le cacao, la grenade, le cassis et les myrtilles ou encore le café).

Certains flavonoïdes protègent les végétaux des bactéries, des virus et des moisissures. Les flavonoïdes ont d’abord été appelés, à tort, vitamine P. Ils sont également connus sous de nombreux autres noms, tels que bioflavonoïdes, polyphénols, proanthocyanidines, catéchines ou flavonols. Les isoflavones du soja en font partie.

Décision des autorités de santé européennes

Depuis 2012, les autorités de santé européennes (EFSA, European Food Safety Authority et la Commission européenne) se sont prononcées sur certaines allégations santé des aliments et des compléments alimentaires contenant des flavonoïdes (toutes substances confondues). Après examen des données scientifiques, elles ont estimé que ces produits ne peuvent PAS prétendre :

  • protéger les cellules et les organes des radicaux libres (effet antioxydant) ;
  • protéger la peau des effets délétères du vieillissement ;
  • maintenir la souplesse, l’hydratation ou le bon état de la peau ;
  • contribuer au fonctionnement du système immunitaire ;
  • aider à contrôler son poids ;
  • participer à la santé du cœur et des vaisseaux sanguins ;
  • contribuer à maintenir des taux sanguins de cholestérol normaux ;
  • contribuer à maintenir une glycémie (taux sanguin de sucre) normale, en particulier après les repas.
    De plus :
  • les compléments alimentaires contenant des flavanols du cacao peuvent prétendre améliorer l’élasticité des vaisseaux sanguins (et ainsi contribuer à maintenir une circulation sanguine normale) s’ils apportent au moins 200 mg de ces flavanols par jour (allégation valable uniquement pour les cacaos en poudre et les chocolats noirs contenant au moins 200 mg de flavanols par portion).
  • les compléments alimentaires contenant des proanthocyanidines ne peuvent PAS prétendre améliorer les défenses naturelles contre les infections urinaires ;
  • les produits contenant des catéchines (du thé vert ou autres) ne peuvent PAS prétendre contribuer à la circulation sanguine ou au maintien du poids par augmentation du métabolisme ;
  • les compléments alimentaires contenant des extraits de pépins de raisin (Vitis vinifera) ne peuvent PAS prétendre faciliter la circulation veineuse dans les jambes, réduire les gonflements des jambes, ni drainer les accumulations d’eau dans le corps.
  • les produits contenant des oligoproanthocyanidines (OPC) ne peuvent PAS prétendre renforcer les performances visuelles (en particulier dans le noir), ni améliorer la microcirculation sanguine et prévenir l’insuffisance veineuse chronique, ni réduire les taux sanguins de cholestérol et diminuer ainsi le risque cardiovasculaire ;
  • les produits contenant de la rutine ne peuvent PAS prétendre contribuer au maintien du fonctionnement normal des veines ou autres vaisseaux sanguins ;
  • les produits contenant de la quercétine ne peuvent PAS prétendre améliorer la santé du foie, des reins, du système nerveux ou du cerveau ;
  • les produits contenant de la diosmine, de la troxérutine et de l’hespéridine ne peuvent PAS prétendre maintenir le tonus veineux ou la perméabilité des capillaires veineux ;
  • les produits contenant des citroflavonoïdes ne peuvent PAS prétendre protéger les articulations, ni maintenir l’équilibre microbien des organes (action antibiotique), ni protéger la santé des vaisseaux sanguins (diosmine), ni contribuer à la santé des os (naringine et hespéridine) ;
  • les produits contenant de l’acide chlorogénique (le plus souvent extrait du café vert) ne peuvent PAS prétendre diminuer l’absorption des sucres par l’intestin, ni maintenir une glycémie normale, ni aider à contrôler son poids.

Usages et propriétés supposées des flavonoïdes

Les flavonoïdes font l’objet d’allégations très variées. Ces dernières années, ils sont devenus l’objet de nombreuses études… et d’un commerce florissant ! Ces substances sont vantées dans la prévention de maladies liées à l’âge, et en particulier des maladies cardiovasculaires : athérosclérose, maladies coronariennes, hypertension, varices, hémorroïdes, etc.

Les recherches sur les habitudes alimentaires liées à une fréquence plus faible de ces maladies (régimes crétois et japonais, « paradoxe français », etc.) pointent systématiquement vers des apports plus élevés en flavonoïdes issus, entre autres, du vin rouge, des fruits ou du thé vert. Ces observations sont à l’origine de ces allégations.

D’autres bénéfices sont attribués aux flavonoïdes : protection et dilatation des vaisseaux sanguins, action antiallergique et anticoagulante, aide à la perte de poids, et même protection contre les cancers.

Les flavonoïdes les plus connus

Les chimistes ont déjà identifié plus de huit mille flavonoïdes. Parmi eux, certains se retrouvent plus fréquemment dans les compléments alimentaires.

Les catéchines du thé vert

Les catéchines sont les principaux flavonoïdes du thé vert. Une tasse de thé vert contient au plus 14 mg de catéchines.

La consommation régulière de thé vert a été évoquée pour expliquer la fréquence relativement faible des maladies cardiovasculaires et du cancer de la prostate en Chine et au Japon. Cet effet semble n’être observé qu’à des doses de catéchines équivalentes à au moins quatre tasses de thé vert par jour. Le thé vert est également riche en caféine. Il est présent dans de nombreux compléments alimentaires destinés à perdre du poids, sans aucune preuve convaincante.

Certaines catéchines (gallate d’épigallocatéchine par exemple) ont montré un effet protecteur intéressant chez les personnes dialysées, ayant recours à un « rein artificiel » : elles protégeraient leur organisme du stress chimique provoqué par la dialyse.

Les oligoproanthocyanidines (OPC)

Les oligoproanthocyanidines (OPC) sont présentes en grande quantité dans les pépins de raisin et dans l’écorce de pin maritime. Les OPC tirées de l’écorce de pin maritime sont aussi connues sous le nom de pycnogénol. Certaines OPC sont employées sous la forme d’un médicament dans le traitement de l’insuffisance veineuse et des œdèmes (gonflements) des bras à la suite de radiothérapie anticancéreuse. Elles ont été proposées dans le traitement des douleurs et des troubles des règles liés à l’endométriose (développement anormal de tissu utérin dans l’abdomen). Peu d’études cliniques convaincantes ont confirmé les très nombreuses allégations faites à propos des OPC.

Récemment, une étude en double aveugle avec placebo a suggéré une efficacité du pycnogénol dans l’amélioration de la vascularisation de la rétine chez les personnes diabétiques. Ce résultat reste à confirmer et les autorités sanitaires européennes se sont prononcées contre une allégation de santé relative à l’amélioration de la vision (voir encadré ci-dessus).

La rutine et ses dérivés

La rutine est un flavonoïde contenu en grande quantité dans le sarrasin, mais aussi les raisins, le vin rouge, le thé noir, les abricots, l’écorce des agrumes et la peau des pommes. On trouve la rutine et ses dérivés synthétiques (la troxérutine par exemple) comme principes actifs de plusieurs médicaments veinotoniques, prescrits en cas de jambes lourdes, de varices, d’hémorroïdes, mais aussi de baisse d’acuité visuelle liée à une fragilité des petits vaisseaux de la rétine. L’efficacité de ces médicaments est actuellement remise en cause.

La quercétine

La quercétine est un dérivé naturel de la rutine que l’on trouve en grande quantité dans le vin rouge, le thé vert, les oignons rouges, la peau des pommes, le ginkgo, la propolis, etc. Dans certaines études épidémiologiques d’observation, il a été noté qu’une alimentation riche en quercétine pourrait réduire le risque de cancer du poumon.

Très peu d’études ont évalué les propriétés de la quercétine. Elle est souvent présente dans les compléments dits « antivieillissement ». La quercétine est fréquemment associée à la vitamine C dont elle favoriserait l’absorption, bien qu’une étude récente semble démontrer le contraire. La quercétine pourrait interagir avec les quinolones (des antibiotiques) et le cisplatine (un traitement contre le cancer).

Les citroflavonoïdes

Les citroflavonoïdes sont présents dans les agrumes, et en particulier dans leur écorce. Dans cette famille, les substances les plus utilisées sont l’hespéridine, la diosmine et la naringine. Ces citroflavonoïdes sont les principes actifs de plusieurs médicaments veinotoniques. Les flavonoïdes de la myrtille sont proches des citroflavonoïdes et constituent le principe actif de médicaments similaires.

Le resvératrol

Le resvératrol est un flavonoïde proche des OPC. On le trouve en grande quantité dans la peau des raisins noirs adaptés aux climats humides, comme le pinot noir ou le cabernet sauvignon, car il protège ceux-ci des attaques des moisissures. Il est présent dans les vins rouges issus de ces cépages, les jus de ces raisins broyés avec la peau, mais aussi dans les arachides et les myrtilles. Dans le cadre industriel, il est souvent extrait d’une plante, la renouée du Japon.

Aucune étude sérieuse n’a évalué son absorption, son efficacité ni sa toxicité. Le resvératrol possède une activité phytoestrogénique (il agit comme une hormone de la famille des estrogènes) et son usage est déconseillé chez les femmes présentant des antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein ou des organes de la reproduction.

L’acide chlorogénique

L’acide chlorogénique protège de nombreuses plantes contre les moisissures. Il est présent dans les carottes, les tomates, les feuilles de cassis, le café et les pommes de terre, en particulier celles qui ont une peau ou une chair colorée et celles qui ont été exposées au froid.

L’acide chlorogénique est une substance stimulante similaire à la caféine. Elle est présente dans de nombreux compléments alimentaires destinés à faire perdre du poids. En 2012, les autorités sanitaires européennes ont interdit cette allégation de santé aux compléments alimentaires contenant de l’acide chlorogénique (voir encadré ci-dessus).

Quelle efficacité pour les flavonoïdes ?

Les allégations des flavonoïdes sur la prévention des maladies cardiovasculaires n’ont jamais fait l’objet d’essais cliniques convaincants. Leur action antiallergique et leurs effets protecteurs vis-à-vis du cancer n’ont été étudiés que sur des cellules en culture et chez des rats. Enfin, les allégations sur la perte de poids reposent sur des études peu convaincantes.

Plusieurs dizaines de médicaments contre l’insuffisance veineuse et les hémorroïdes (veinotoniques) contiennent des flavonoïdes. Aujourd’hui, l’efficacité de ces médicaments est largement remise en cause. Depuis peu, de nombreux médicaments de cette famille ne sont plus remboursés par manque de preuves concernant leur efficacité.

Les avis négatifs émis en 2012 par l’EFSA et la Commission européenne (voir encadré en début de fiche) reflètent l’absence d’études cliniques convaincantes sur l’efficacité des flavonoïdes.

Précautions à prendre avec les flavonoïdes

L’usage des flavonoïdes est à éviter chez les femmes enceintes et celles qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants ou qui souffrent d’hypotension (pression artérielle faible).

En 2014, une étude australienne a mis en garde les personnes souffrant d’hypertension artérielle contre la prise simultanée de vitamine C et de flavonoïdes (polyphénols). Si la prise de 500 mg/jour de vitamine C semble réduire la pression artérielle des personnes hypertendues, et la prise de 1000 mg/jour de polyphénols extraits des pépins de raisin être sans effet sur leur tension artérielle, la prise concomitante de ces deux substances a provoqué une augmentation significative de la tension artérielle de ces patients hypertendus. La prudence est donc de mise.

Certaines plantes très riches en flavonoïdes, comme le thé, le café ou le cacao, contiennent de la caféine. Une consommation trop élevée de ces aliments expose aux effets indésirables de la caféine, tels que palpitations, insomnie ou nervosité. Enfin, la richesse du vin rouge en flavonoïdes ne doit pas faire oublier la toxicité de l’alcool...

Origine, formes et dosage des flavonoïdes

De très nombreux végétaux contiennent des flavonoïdes. Lorsque l’on suit les recommandations officielles du Programme national nutrition santé préconisant cinq portions de fruits et légumes chaque jour, on ingère entre 150 et 300 mg de flavonoïdes. La quantité présente dans un aliment varie selon le mode de récolte et de préparation : le thé noir est beaucoup moins riche en flavonoïdes que le thé vert, pourtant issu de la même plante. L’absorption des flavonoïdes par l’intestin varie selon l’aliment mais également selon la personne.

L’avis du spécialiste sur les flavonoïdes

Malgré l’absence de preuves formelles, un apport régulier de flavonoïdes peut être intéressant pour rester en bonne santé. Mais, avant de recourir à des compléments, cet apport doit provenir d’une alimentation riche en fruits et légumes frais.La consommation occasionnelle de vin rouge peut être une bonne source de flavonoïdes, mais elle doit rester dans le cadre des recommandations officielles : pas plus de trois verres par jour pour un homme, deux verres pour une femme.

Sources et références

VIDAL, L’intelligence médicale au service du soin - VIDAL

VIDAL Group REST API | ProgrammableWeb

Source : https://www.vidal.fr/parapharmacie/complements-alimentaires/flavonoides-polyphenols.html

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  • Alimentation, Microbiote et santé - Les flavonoïdes des fruits et légumes améliorent la santé intestinale – Document ‘aprifel.com/fr’
    Les flavonoïdes sont une classe spécifique de polyphénols d’origine végétale, parmi lesquels figurent les anthocyanes, les flavonols, les flavones, les isoflavones, les flavan-3-ols et les flavanones. Ils ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Les flavonoïdes inhibent le processus inflammatoire associé aux maladies chroniques. De nombreuses études ont décrit leur capacité à inhiber l’inflammation intestinale, avec des implications importantes pour la prévention et le traitement des maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, la maladie d’Alzheimer, les maladies inflammatoires de l’intestin et le cancer du côlon.

Cette étude vise à faire le point sur les bienfaits de la consommation de flavonoïdes pour la santé intestinale en décrivant leur distribution dans les aliments, leur métabolisme et leur biodisponibilité, et à examiner le mécanisme à l’origine de leur action anti-inflammatoire.

Les flavonoïdes dans les fruits et légumes
Les fruits et légumes (F&L) sont d’importantes sources de substances bioactives, dont les flavonoïdes. La figure 1 présente des exemples de flavonoïdes présents dans les F&L. Dans ces derniers, la distribution et le profil des flavonoïdes et d’autres polyphénols varient considérablement. Des facteurs intervenant avant et après la récolte (par exemple, le génotype de la plante, la transformation alimentaire, le stockage) ont une influence considérable sur la teneur en flavonoïdes des aliments. Une alimentation variée avec des quantités suffisantes de F&L contribue donc largement à l’apport en flavonoïdes.

Comment les flavonoïdes des F&L améliorent-ils la santé intestinale ?
Il est important de s’intéresser au devenir métabolique des flavonoïdes, après leur consommation, afin de comprendre comment les F&L améliorent la santé intestinale. Ces composés doivent d’abord être libérés de la matrice végétale, avant d’être absorbés ou métabolisés par l’hôte ou le microbiote. Une partie de ces catabolites microbiens et de l’hôte peut être absorbée dans l’intestin grêle et le côlon. L’examen de la biodisponibilité des flavonoïdes révèle que la proportion de métabolites peut dépasser celle des composés flavonoïdes parents.

Les flavonoïdes et leurs métabolites exercent à leur tour un impact sur le microbiote, le système immunitaire et la barrière intestinale. Une fois arrivés dans les cellules, ces composés peuvent altérer les voies de signalisation cellulaire qui réduisent le stress oxydatif et l’inflammation. De plus, les flavonoïdes et leurs métabolites
peuvent contribuer à réguler, directement ou indirectement, la différenciation des cellules immunitaires en agissant sur le microbiote. Dans des modèles d’inflammation intestinale chez les rongeurs, les flavonoïdes inhibent l’apparition de l’inflammation chronique induite par l’érosion chimique ou par l’activation de cellules T pro-inflammatoires.

Les travaux sont toujours en cours dans ce domaine, mais de récentes données provenant d’études menées chez l’homme ont corroboré l’activité anti-inflammatoire des polyphénols dans l’intestin. Le profil des flavonoïdes variant en fonction des fruits et légumes, une large base de données doit être constituée pour déterminer les doses et les conditions spécifiques dans lesquelles les flavonoïdes des F&L améliorent la santé intestinale.

https://www.aprifel.com/wp-content/uploads/2020/10/Flavonoïdesbis-251x300.png

Figure 1. Exemples de flavonoïdes présents dans les fruits et légumes. Ces composés sont ensuite métabolisés dans l’intestin où ils peuvent contribuer à inhiber l’inflammation chronique. Bradley Bolling - Université de Wisconsin-Madison, Department of Food Science, ETATS-UNIS - Basé sur : Pei R, Liu X, and Bolling B. Flavonoids and gut health. Current Opinion in Biotechnology. 2020, 61:153-159.

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Source : https://www.aprifel.com/fr/article-revue-equation-nutrition/benefices-flavonoides-fruits-legumes-sur-sante-intestinale/

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  • Tout savoir sur les flavonoïdes - Publié le 22 octobre 2020 – Document ‘toutelanutrition.com’ – Photo
    Les flavonoïdes sont divers composés naturellement présents dans de nombreux fruits et légumes, le vin, le thé et le chocolat.

Il existe six types différents de flavonoïdes dans les aliments, utilisés de manière spécifique par notre corps. 

Les flavonoïdes ont une activité antioxydante élevée et peuvent nous aider à écarter les toxines quotidiennes. Inclure plus de flavonoïdes dans notre alimentation est un excellent moyen d’aider notre corps à rester en bonne santé et diminuer les risques de développer certaines maladies chroniques.

Nous allons donc énumérer dans cet article les différents types de flavonoïdes et leurs sources, leur rôle, mais aussi leurs bénéfices.

Que font les flavonoïdes ?

Les flavonoïdes aident à réguler l’activité cellulaire et à combattre les radicaux libres qui provoquent un stress oxydatif. En termes plus simples, ils aident notre corps à fonctionner plus efficacement tout en le protégeant contre les toxines et les facteurs de stress quotidiens.

Les flavonoïdes sont aussi de puissants agents antioxydants. Les antioxydants aident notre corps à combattre les molécules potentiellement dangereuses qui peuvent être introduites dans le corps. Ce dernier produit des antioxydants naturellement, mais on les trouve également dans le chocolat noir, les légumineuses et de nombreux fruits et légumes.

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L’inflammation est l’une des réponses immunitaires de l’organisme. Les allergènes, les germes, les toxines et autres irritants peuvent déclencher une inflammation qui entraîne des symptômes inconfortables. Les flavonoïdes peuvent aider notre corps à écarter cette réaction inflammatoire afin que ces symptômes soient réduits.

Quels sont les bienfaits des flavonoïdes pour la santé ?

Diminution de la pression artérielle

Différents flavonoïdes peuvent aider le corps de différentes façons. D’une part, inclure des aliments avec des flavonoïdes dans votre alimentation peut être un moyen efficace pour aider à gérer l’hypertension artérielle. Au moins cinq sous-types de flavonoïdes ont un effet démontrable sur la baisse de la pression artérielle.

Baisse des risques cardiovasculaires

Photo - Les flavonoïdes présents dans le thé, le café et le soja peuvent aider à réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral.

Une étude publiée dans le ‘Journal of Translational Medicine’ a révélé que les personnes qui consommaient des niveaux plus élevés de flavonoïdes dans le cadre de leur alimentation présentaient un risque moins important de subir un événement cardiovasculaire.

Réduction du risque de diabète

Une alimentation riche en flavonoïdes peut également réduire votre risque de diabète de type 2. Les résultats d’une méta-analyse réalisée en 2018 suggèrent qu’un apport élevé de flavonoïdes alimentaires est corrélé à un risque plus faible de diabète de type 2.

Augmentation de la longévité et effet anti-cancer

Les effets anti-inflammatoires et antioxydants des flavonoïdes ont également encouragé les chercheurs à étudier leur potentiel en tant que médicaments anticancéreux. La recherche a démontré que certains flavonoïdes peuvent aider à empêcher les cellules cancéreuses de se multiplier. L’inclusion d’aliments contenant des flavonoïdes et une alimentation saine peut réduire le risque de certains cancers.

Les aliments les plus riches en flavonoïdes

De nombreux produits végétaux contiennent des flavonoïdes alimentaires. Voici les six sous-types de flavonoïdes et les aliments qui en contiennent.

Les flavanols (quercétine)

Ces types de flavonoïdes sont connus pour leurs propriétés antioxydantes. Ils peuvent aider à gérer les symptômes des maladies cardiovasculaires. On trouve des flavanols dans ces aliments :

  • Oignons
  • Kale (feuilles consommées)
  • Raisin et vin rouge
  • Thé
  • Pêches
  • Baies
  • Tomates
  • Laitue
  • Échalotes
  • Brocolis
    Les flavan-3-ols (catéchines)

Les aliments contenant ces types de flavonoïdes sont très riches en nutriments. Ils comprennent :

  • Le thé blanc
  • Le thé vert
  • Le thé noir
  • Les pommes
  • Raisin violet et rouge
  • Bleuets
  • Fraises
  • Cacao et produits du chocolat
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Les flavones

Les flavones sont les pigments des plantes à fleurs bleues et blanches. Ils agissent également comme un pesticide naturel, protégeant les feuilles des insectes nuisibles.

Les flavones peuvent également aider à réduire l’inflammation dans le corps. Vous pouvez les trouver dans :

  • Le persil
  • Les poivrons rouges
  • Le céleri
  • La camomille
  • La menthe poivrée
    Les flavanones

Les flavanones sont connus pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Ils peuvent également vous aider à gérer votre poids et votre cholestérol. On trouve des flavanones dans ces aliments :

  • Le citron
  • L’orange
  • Le pamplemousse
    Les isoflavones (phytoestrogènes)

Les isoflavones peuvent aider à maintenir l’équilibre hormonal. Les isoflavonoïdes se trouvent principalement dans le soja, les produits de soja et d’autres légumineuses comme les fèves.

Les anthocyanes

Les anthocyanes sont des pigments qui donnent aux fleurs leur couleur rouge, violette et bleue. Ils se trouvent principalement dans la peau externe des baies et des produits de baies comme :

  • Le raisin rouge et violet
  • Le vin rouge
  • La canneberge
  • Le bleuet
  • Les fraises
  • Les mûres
  • La spiruline (une algue)
    Le mot de la fin

Les flavonoïdes ont de nombreux bienfaits pour la santé et sont faciles à inclure dans votre alimentation. Ils ont de puissantes propriétés antioxydantes et peuvent aider à gérer les symptômes de l’inflammation. Les chercheurs commencent seulement à apprendre le potentiel des flavonoïdes en tant que médicaments, mais cela semble prometteur.

À lire également : Les antioxydants Le point sur la spiruline Alcool et musculation Quels compléments alimentaires pour les seniors ?

Sources :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26491142/
https://translational-medicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12967-015-0573-2
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3210013/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5959406/

Toutelanutrition.com : Compléments alimentaires et nutrition ...

Compléments alimentaires et nutrition sportive | Toutelanutrition.com

Référence : https://www.toutelanutrition.com/wikifit/sante/conseil/tout-savoir-sur-les-flavonoides

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    Les aliments les plus riches en flavonoïdes - Publié le 16 novembre 2020 – Communiqué par ‘Toutelanutrition.com’ – Photo
    Les flavonoïdes sont un groupe diversifié de phytonutriments (produits chimiques végétaux) que l’on trouve dans presque tous les fruits et légumes. Avec les caroténoïdes, ce sont eux qui colorent leur peau. Les flavonoïdes sont le plus grand groupe de phytonutriments ; on en dénombre plus de 6.000 ! Certains des flavonoïdes les plus connus sont la quercétine et le kaempférol.

Ces dernières années, les scientifiques se sont tournés vers divers flavonoïdes pour expliquer les bienfaits d’un régime alimentaire riche en fruits et légumes. Mais que sont ces fameux flavonoïdes et dans quels aliments les trouve-t-on ?

Les groupes de flavonoïdes et leurs sources alimentaires

Il existe plusieurs groupes significatifs de flavonoïdes dont les anthocyanidines, les flavanols, les flavones, les flavonols, les flavonones et les isoflavones. Dans le sous-groupe du flavanol, il y a encore plus de sous-groupes. Chacun de ces sous-groupes et chaque type de flavonoïde comporte son propre ensemble d’actions et de bénéfices.

Les flavones

Ceux-ci comprennent la lutéoline et l’apigénine. Les bonnes sources de flavones sont le céleri, le persil, diverses herbes et les piments forts. Les flavones sont associées à des avantages antioxydants globaux et retardent le métabolisme des médicaments.

Les anthocyanidines

Il s’agit notamment de la malvidine, de la pélargonidine, de la peonidine et de la cyanidine. Les bonnes sources d’anthocyanidines comprennent les baies rouges, violettes et bleues, les grenades, les prunes, le vin rouge et les raisins rouges et violets. Les anthocyanidines sont associées à la santé cardiaque, aux effets antioxydants et à la prévention de l’obésité et du diabète.

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Les flavolones

Il s’agit de l’hespérétine, de l’ériodictyol et de la naringinine. Les flavonones se trouvent en abondance dans les agrumes. Ils sont associés à la santé cardiovasculaire, à la relaxation et à l’activité antioxydante et anti-inflammatoire globale.

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Les isoflavones

Ce sous-groupe comprend la génistéine, la glycitéine et la daidzéine. Les isoflavones sont très concentrés dans le soja et les produits à base de soja, ainsi que dans les légumineuses. Ce sont des phytoestrogènes, c’est-à-dire des substances chimiques qui agissent comme l’hormone œstrogène.

Les scientifiques suggèrent qu’ils peuvent être bénéfiques pour réduire le risque de cancers hormonaux tels que les cancers du sein, de l’endomètre et de la prostate, bien que les résultats des études soient actuellement mitigés.

Ils sont également étudiés comme un moyen de traiter les symptômes de la ménopause

Les flavonols

Ce sous-groupe de flavonoïdes largement répandu comprend la quercétine et le kaempférol. On les trouve dans les oignons, les poireaux, les choux de Bruxelles, le chou frisé, le brocoli, le thé, les baies, les haricots et les pommes.

La quercétine est un antihistaminique associé au soulagement du rhume des foins et de l’urticaire. Elle est également connue pour ses bienfaits anti-inflammatoires. Le kaempférol et d’autres flavonols sont associés à de puissantes activités anti-inflammatoires et antioxydantes menant à la prévention des maladies chroniques.

Les flavanols

Il existe trois principaux types de flavanols : les monomères (plus connus sous le nom de catéchines), les dimères et les polymères. Les flavanols se trouvent dans les thés, le cacao, les raisins, les pommes, les baies, les fèves et le vin rouge. Les catéchines sont particulièrement présentes dans les thés verts et blancs, tandis que les dimères, qui sont associées à la baisse du cholestérol, se trouvent dans le thé noir.

Les scientifiques pensent que les catéchines pourraient aider à soulager les symptômes du syndrome de fatigue chronique. Les catéchines sont également associées à la santé cardiovasculaire et neurologique.

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En conclusion - Les flavonoïdes disposent de nombreux bienfaits pour la santé et sont faciles à inclure dans notre alimentation. Ils ont de puissantes propriétés antioxydantes et peuvent aider à gérer les symptômes de l’inflammation, renforcer le système immunitaire et améliorer la récupération chez les sportifs.

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Source : https://www.toutelanutrition.com/wikifit/nutrition/alimentation/les-aliments-les-plus-riches-en-flavonoides

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    Redécouverte d’une espèce de café au goût subtil et adaptée à un climat plus chaud - 19/04/2021 - Communiqué de presse CIRAD
    D’une qualité gustative comparable aux meilleurs Arabica, Coffea stenophylla supporte des températures de 6°C supérieures. Cette espèce de caféier sauvage et menacée d’Afrique de l’Ouest vient d’être redécouverte par une équipe de scientifiques. Ils publient leurs résultats le 19 avril 2021 dans la revue ‘Nature Plants’. Face au réchauffement climatique, cette découverte pourrait s’avérer cruciale pour le marché du café. Celui-ci repose actuellement sur deux espèces seulement : l’Arabica et le Robusta.

« Une saveur comparable à de l’Arabica haut de gamme » : c’est la conclusion d’un jury de professionnels du café à propos de Coffea stenophylla . Cette espèce de caféier se cultive à une température annuelle moyenne de 25°C : soit environ 2°C de plus que le Robusta, et 6°C de plus que l’Arabica ! Une adéquation aux exigences gustatives des consommateurs, doublée d’une agronomie intéressante face au réchauffement climatique : l’espèce pourrait bien rebattre les cartes du marché mondial du café … Ces résultats viennent d’être publiés par le Royal Botanic Gardens, Kew (RBG Kew), le Cirad, l’ONG Welthungerhilfe, le département des forêts du Sierra Leone et l’Université de Greenwich dans Nature Plants .


Les « nez » européens du café jugent C. stenophylla digne d’un Arabica haut-de-gamme

En décembre 2020, un jury composé de professionnels de Jacobs Douwe Egberts, Nespresso, Starbucks, Supremo, Belco, AST Sensory Skills, La Claque Café et l’Arbre à Café ont dégusté à l’aveugle plusieurs échantillons d’Arabica, Robusta et Stenophylla.

A la question « est-ce que ce café est un Arabica ? », 81 % des juges ont répondu par l’affirmative pour le Coffea stenophylla . Malgré ce score de « ressemblance avec un Arabica » élevé, 42 % des juges ont identifié l’échantillon de Stenophylla comme une nouveauté, suggérant une niche de marché pour ce café. Organisée par le laboratoire d’analyses sensorielles du Cirad, cette dégustation a révélé la douceur naturelle de Coffea stenophylla, son acidité moyenne, son fruité et une texture en bouche agréable. Parmi les arômes cités, recherchés également dans un Arabica de haute qualité : des notes fruitées et florales de jasmin, fleur de sureau ou rose. « Son originalité repose notamment sur ses notes végétales », précise Delphine Mieulet, scientifique au CIRAD, qui a coordonné la dégustation.

« Ces résultats fournissent la première évaluation sensorielle scientifique de C. stenophylla. Les juges lui ont trouvé un profil aromatique complexe, inhabituel et digne d’intérêt pour les consommateurs. Pour moi, cette nouvelle espèce est prometteuse pour le café de qualité  », complète Delphine Mieulet.


Un atout face au réchauffement climatique et à la faible diversité génétique des cultivars de café

L’Arabica représente 56 % du marché mondial de café et le Robusta 43 %. L’Arabica, qui se cultive à une température annuelle moyenne d’environ 19°C, s’avère vulnérable à la hausse des températures. Le Robusta, lui, pousse à 23°C, mais présente des qualités gustatives bien inférieures à l’Arabica. Endémique de l’Afrique de l’Ouest, Coffea stenophylla s’adapte quant à elle à une température annuelle moyenne d’environ 25°C. L’espèce pourrait donc être cultivée à des endroits beaucoup plus chauds que l’Arabica.

Pour Aaron Davis, directeur du département de recherche sur le café du Royal Botanic Gardens, Kew (RBG Kew), premier auteur de l’étude, ces résultats sont remarquables : « Il est vital de pérenniser la chaîne d’approvisionnement du café pour faire face au changement climatique - le café est le moteur d’une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars, soutient l’économie de plusieurs pays tropicaux et fournit des moyens de subsistance à plus de 100 millions de producteurs de café. Trouver une espèce de café qui se développe à des températures plus élevées et qui a une excellente saveur est une découverte scientifique unique - cette espèce pourrait être essentielle pour l’avenir d’un café de haute qualité. » *

Cette année de nouvelles plantations de C. stenophylla vont être mises en place en Sierra Leone. Le Cirad prévoit également de tester l’espèce dans différents environnements afin d’évaluer son potentiel agronomique.


Caféiers : une biodiversité menacée dans ses zones d’origine Le genre Coffea dénombre plus de 124 espèces de caféiers. Pourtant seules deux d’entre elles côtoient quotidiennement nos tasses : l’Arabica et le Robusta. A l’état sauvage, ces espèces non exploitées commercialement sont souvent menacées d’extinction. En témoigne la situation de l’espèce Coffea stenophylla qui, jusqu’en 2018, n’avait pas été aperçu à l’état sauvage depuis 1954. Stenophylla est aujourd’hui quasiment disparue et inscrite à la liste rouge de l’UICN des espèces menacées. Pour empêcher la disparition de ces espèces végétales et appuyer les programmes d’amélioration variétale du caféier, le CRB Coffea préserve plus de 700 génotypes de caféiers. Ce centre de ressources biologiques dédié aux caféiers sauvages regroupe 35 espèces de caféiers (genre Coffea ), principalement originaires d’Afrique. Les espèces sont conservées à travers une cryobanque de semences hébergée par l’IRD à Montpellier et une collection au champ dans le sud de l’île de la Réunion cogérée par l’IRD et le Cirad.

*Citation en anglais d’Aaron Davis : “Future-proofing the coffee supply chain to deal with climate change is vital – coffee drives a multibillion dollar global industry, supports the economy of several tropical countries, and provides livelihoods for more than 100 million coffee farmers. To find a coffee species that flourishes at higher temperatures and has an excellent flavour is a once in a lifetime scientific discovery – this species could be essential for the future of high-quality coffee.”


Référence : Aaron P. Davis, Delphine Mieulet, Justin Moat, Daniel Sarmu, and Jeremy Haggar. Arabica-like flavour in a heat tolerant wild coffee species. Nature Plants -19 avril 2021 - Des photos de la dégustation sont disponibles sur demande : presse@cirad.fr - Catégories : Science

Référence : Arabica-like flavour in a heat tolerant wild coffee species


Lire aussi :

Des espèces sauvages de caféiers oubliées, évaluées par des experts de la dégustation

L’industrie et la recherche s’associent pour réduire l’utilisation des pesticides dans la culture du café

Unités de recherche : Diversité, adaptation et développement des plantes – Contacts : Service presse du Cirad presse@cirad.fr - Tél. : +33 7 88 46 82 85 - Service presse RBG Kew Heather McLeod h.mcleod@kew.org – Tél. : +44 (0)20 8332 3703

Scientifiques : Aaron Davis RBG Kew, Londres - Delphine Mieulet Cirad, Montpellier
Courriel

CIRADla recherche agronomique pour le développement ... -Plan du site Réseaux ociaux / Flux RSS Mentions légales Marchés publics

TerrAmaz : un partenariat inédit qui concilie lutte contre la déforestation et développement en Amazonie | Land Portal

© Cirad 2009-2019 - Source : https://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/communiques-de-presse/2021/coffea-stenophylla-cafe-changement-climatique

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    Le Café des hautes terres Coffea stenophylla d’après Wikipédia

    Description de l’image Coffea stenophylla-Jardin botanique de Berlin (1).jpg.

Photo - Classification APG III (2009)

Le Coffea stenophylla, nommé aussi Highland Coffee ou « café des hautes terres », ou encore « café à petites feuilles et petits grains de l’Indénié[réf. nécessaire] », est une espèce de caféiers1 qui pousse au Sierra Leone, en Guinée et en Côte d’Ivoire à l’état sauvage2, et qui a contribué à l’élaboration du caféier robusta[réf. nécessaire], présent au XXIe siècle dans quatre tasses de café sur dix sur la planète.

Distribution

Cette espèce se rencontre naturellement dans les galeries forestières bordant les rivières torrentielles et sous les grands arbres des lieux frais, mais non marécageux, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Sierra Leone. Elle se rencontre également dans d’autres types de milieux via les cultures humaines, que ce soit dans ces pays ou à Java où elle a été introduite.

Histoire

L’espèce Coffea stenophylla a d’abord été connue comme plante cultivée à Sierra-Leone, où était connue comme vivant à l’état sauvage, dans la région de Free-Town, à la fin du XVIIIe siècle, mais elle ne fut décrite qu’en 1834, d’après des spécimens cultivés2.

Le Coffea stenophylla pousse à l’état spontané dans les galeries forestières bordant les rivières. Près de la côte, l’espèce n’existe plus mais sa culture avait été introduite par les Portugais à la fin du Moyen Âge2. Elle a ensuite été introduite à Java, en trois vagues, à partir de 1896 en 1901 et en 19073.

Ce caféier a été redécouvert vers 1914, dans la forêt dense de la Côte d’Ivoire, à 1 000 km environ de l’aire guinéenne2. En 1930, elle existait en Guinée le long de petites vallées vers 1 000 mètres d’altitude dans la région du Fouta-Djalo, sur les contreforts occidentaux du plateau, et dans la région de Timbi Medina. Elle fournissait le café dit « du Rio Nunez2 », fleuve côtier de Guinée.

Article complet avec notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coffea_stenophylla

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    Changement climatique : Pourquoi nous pourrions tous boire un autre type de café à l’avenir – 22 avril 2021 Par Helen Briggs - Environment correspondent
    Photo - Coffea stenophylla : Le grain est réputé avoir une excellente saveur. Crédit photo, RBG Kew

Selon les scientifiques, un caféier ’oublié’, capable de pousser dans des conditions plus chaudes, pourrait aider à protéger la boisson contre le changement climatique.

Ils prévoient que nous pourrons bientôt siroter du Stenophylla, un café sauvage rare d’Afrique de l’Ouest qui a le même goût que l’Arabica, mais qui pousse dans des conditions plus chaudes. Avec la hausse des températures, il sera de plus en plus difficile de cultiver du bon café. Des études suggèrent que d’ici 2050, environ la moitié des terres utilisées pour le café de qualité seront improductives.

Trouver un café sauvage qui a bon goût et qui tolère la chaleur et la sécheresse est ’le Saint Graal de la sélection du café’, a déclaré le Dr Aaron Davis, responsable de la recherche sur le café aux Royal Botanic Gardens de Kew.

’Pour quelqu’un qui a goûté beaucoup de cafés sauvages, ils ne sont pas géniaux, ils n’ont pas le goût de l’Arabica, donc nos attentes étaient assez faibles’, a-t-il déclaré à BBC News.

’Et nous avons été complètement soufflés par le fait que ce café avait un goût incroyable. Il a ces autres attributs liés à sa tolérance au climat : il poussera et se récoltera dans des conditions beaucoup plus chaudes que le café Arabica.’

Coffea stenophylla est une espèce de café sauvage d’Afrique de l’Ouest qui, jusqu’à récemment, était considérée comme éteinte en dehors de la Côte d’Ivoire.

La plante a récemment été redécouverte poussant à l’état sauvage en Sierra Leone, où elle était historiquement cultivée comme caféier il y a environ un siècle.

Un petit échantillon de grains de café de Sierra Leone et de Côte d’Ivoire a été torréfié et transformé en café, qui a ensuite été dégusté par un panel de connaisseurs.

Plus de 80 % des juges n’ont pas pu faire la différence entre le Stenophylla et le café le plus populaire au monde, l’Arabica, lors de dégustations à l’aveugle, ont rapporté les chercheurs dans la revue Nature Plants.

Ils ont également modélisé les données climatiques de la plante, ce qui suggère qu’elle peut potentiellement tolérer des températures supérieures d’au moins 6°C à celles de l’Arabica.

Des semis seront plantés cette année afin de commencer à évaluer le potentiel de ce café sauvage pour préserver l’avenir du café de haute qualité.

Le Dr Davis espère que le Stenophylla sera un jour cultivé à nouveau en Sierra Leone à grande échelle.

’Il ne sera pas présent dans les cafés dans les deux prochaines années, mais je pense que d’ici cinq à sept ans, il entrera sur le marché comme café de niche, comme café de grande valeur, et ensuite, je pense qu’il sera plus courant’, a-t-il déclaré.

Photo - Stenophylla est naturellement doux et fruité - Crédit photo, Cirad

Qu’est-ce que le café Arabica ?

Les grains d’arabica sont réputés avoir un goût supérieur. Il est cultivé dans les montagnes et représente plus de 60 % de la production mondiale de café.

L’arabica a une résilience limitée au changement climatique ; les agriculteurs subissent déjà les effets des températures élevées et des précipitations faibles ou irrégulières.

Les autres menaces qui pèsent sur la production de café sont les fluctuations de prix, les parasites et les maladies, ainsi que les conditions météorologiques extrêmes.

Les recherches ont été menées en collaboration avec l’institut de recherche français Cirad et l’université de Greenwich.

Où trouve-t-on le café sauvage ?

La grande majorité du café sauvage pousse dans les forêts reculées d’Afrique et sur l’île de Madagascar. Au-delà de l’Afrique, on trouve le café sauvage dans d’autres climats tropicaux, notamment dans certaines régions de l’Inde, du Sri Lanka et de l’Australie.

Quels types de café buvons-nous ?

Plus de 100 types de caféiers poussent naturellement dans les forêts, mais seuls quelques-uns sont utilisés pour la consommation.

L’industrie mondiale du café est dominée par deux espèces principales : l’Arabica (Coffea arabica) et le Robusta (Coffeea canephora).

Une troisième espèce - Liberica (Coffea liberica) est cultivée dans le monde entier, mais elle est rarement utilisée pour les boissons à base de café.

Voir aussi : Congo - Sindika Dokolo : ’Le climat a changé puisque je peux rentrer dans mon pays’ – A consulter à la source

Lire aussi :

© 2021 BBC. La BBC n’est pas responsable du contenu des sites externes. Découvrez notre approche en matière de liens externes. Source : https://www.bbc.com/afrique/region-56833846

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    Depuis longtemps disparu, Coffea stenophylla pourrait être le nouvel espoir des producteurs de café - 25 avril 2021 16:00 | Équipe éditoriale[https://voi.id/kanal/15/aktual]
    Photo - Ilustrasi Kopi. (Wikimedia Commons. Matthew Henry, via Burst by Shopify)

JAKARTA - Coffea Stenophylla n’a pas été vu à l’état sauvage depuis 1954 et n’a pas été largement cultivé depuis près d’un siècle. Jusqu’à ce qu’une équipe de chercheurs trouve un spécimen de cette plante dans une forêt d’Afrique de l’Ouest en 2018.

Depuis longtemps, cette plante de café a été redécouverte lors d’une expédition en Sierra Leone par le chercheur Dr Davis et professeur d’agroécologie à l’Université de Greenwich Dr Jeremy Haggar. Tous deux ont été aidés par l’ong Welthungerhilfe, le spécialiste sierra-léonais du développement du ministère des Forêts Daniel Sarmu.

La recherche paraît dans un nouvel article publié le 20 avril 2021 par des scientifiques des Jardins botaniques royaux de Kew, de l’Université de Greenwich, du CIRAD (Français Agricultural Research Centre for International Development) et de la Sierra Leone.

La plupart des meilleurs amateurs de café au monde aiment boire de l’arabica qui est menacé par la hausse des températures mondiales. Cependant, Stenophylla peut se développer à 6C au-dessus de la température moyenne que les usines de café préfèrent.

La hausse des températures mondiales et les conditions météorologiques extrêmes menacent la culture du café dans un certain nombre de régions. Cependant, le « retour » de Stenophylla est censé affecter l’industrie du café résiliente avec des saveurs supérieures.

Stenophylla se développe sous les tropiques chauds, à seulement 400 mètres au-dessus du niveau de la mer, originaire de Guinée, de Sierra Leone et de Côte d’Ivoire. Plantes fortes, considérées comme résistantes à la sécheresse.

« Il est essentiel d’assurer la chaîne d’approvisionnement du café pour faire face au changement climatique. Le café est le moteur d’une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars, soutient les économies de plusieurs pays tropicaux et fournit des moyens de subsistance à plus de 100 millions de producteurs de café », a déclaré à Euronews le Dr Aaron Davis, auteur principal du rapport.

« Trouver une espèce de café qui prospère à des températures plus élevées et qui a un goût exceptionnel est une découverte scientifique unique dans sa vie, cette espèce pourrait être essentielle à l’avenir du café de haute qualité », a-t-il poursuivi.

Le café est en train de devenir l’un des produits du commerce mondial. 125 millions de personnes dépendent du café pour leur subsistance dans le monde. Pendant ce temps, 80 pour cent du café vendu est cultivé dans des fermes de moins de deux hectares à travers l’Afrique. À l’autre côté du monde, l’avenir de la culture du café est sérieusement menacé.

Avec des cultures menacées par le changement climatique, cette réinvention de Coffea Stenophylla soulagera de nombreux producteurs de café de plus d’un an.

« En moyenne, les petits exploitants agricoles sierra-léonais gagnent moins de 100 livres par an de la production de café. Ainsi, la réinvention de cette espèce de café indigène pourrait à terme offrir l’occasion à certains des agriculteurs les plus pauvres du monde de cultiver à un prix raisonnable », a conclu M. Haggar.

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15bis.
Redécouverte d’une espèce de café au goût subtil et adaptée à un climat plus chaud - Résultats & impact 19 avril 2021 – Document CIRAD - Photo - Coffea stenophylla a la particularité d’avoir des grains noirs. L’espèce est aujourd’hui quasiment disparue et est inscrite à la liste rouge de l’UICN © CRB Coffea, IRD-CIRAD

Sommaire

Référence : Arabica-like flavour in a heat tolerant wild coffee species

Lire aussi :

Des espèces sauvages de caféiers oubliées, évaluées par des experts de la dégustation

L’industrie et la recherche s’associent pour réduire l’utilisation des pesticides dans la culture du café

Unités de recherche : Diversité, adaptation et développement des plantes

Dans les médias :

La Croix

France Inter

RTL

Le Figaro

The Conversation

BBC

The Guardian

National Post

Contact - Service presse du Cirad - presse@cirad.fr - Tél. : +33 7 88 46 82 85 - Service presse RBG Kew Heather McLeod h.mcleod@kew.org – Tél. : +44 (0)20 8332 3703 – Scientifiques : Aaron Davis RBG Kew, Londres ; Delphine Mieulet Cirad, Montpellier Courriel

« Une saveur comparable à de l’Arabica haut de gamme  » : c’est la conclusion d’un jury de professionnels du café à propos de Coffea stenophylla. Cette espèce de caféier se cultive à une température annuelle moyenne de 25°C  : soit environ 2°C de plus que le Robusta, et 6°C de plus que l’Arabica ! Une adéquation aux exigences gustatives des consommateurs, doublée d’une agronomie intéressante face au réchauffement climatique : l’espèce pourrait bien rebattre les cartes du marché mondial du café … Ces résultats viennent d’être publiés par le Royal Botanic Gardens, Kew (RBG Kew), le Cirad, l’ONG ‘Welthungerhilfe’, le département des forêts du Sierra Leone et l’Université de Greenwich dans ‘Nature Plants’.

Les « nez » européens du café jugent C. stenophylla digne d’un Arabica haut-de-gamme

En décembre 2020, un jury composé de professionnels de Jacobs Douwe Egberts, Nespresso, Starbucks, Supremo, Belco, AST Sensory Skills, La Claque Café et l’Arbre à Café ont dégusté à l’aveugle plusieurs échantillons d’Arabica, Robusta et Stenophylla.

Photo - Une dégustation inédite de cafés s’est déroulée le 10 décembre 2020, au laboratoire d’analyses sensorielles du Cirad à Montpellier © D. Mieulet, Cirad

A la question « est-ce que ce café est un Arabica ? », 81 % des juges ont répondu par l’affirmative pour le Coffea stenophylla. Malgré ce score de « ressemblance avec un Arabica » élevé, 42 % des juges ont identifié l’échantillon de Stenophylla comme une nouveauté, suggérant une niche de marché pour ce café. Organisée par le laboratoire d’analyses sensorielles du Cirad, cette dégustation a révélé la douceur naturelle de Coffea stenophylla, son acidité moyenne, son fruité et une texture en bouche agréable. Parmi les arômes cités, recherchés également dans un Arabica de haute qualité : des notes fruitées et florales de jasmin, fleur de sureau ou rose. « Son originalité repose notamment sur ses notes végétales  », précise Delphine Mieulet, scientifique au Cirad, qui a coordonné la dégustation.

« Ces résultats fournissent la première évaluation sensorielle scientifique de C. stenophylla. Les juges lui ont trouvé un profil aromatique complexe, inhabituel et digne d’intérêt pour les consommateurs. Pour moi, cette nouvelle espèce est prometteuse pour le café de qualité », complète Delphine Mieulet.

Un atout face au réchauffement climatique et à la faible diversité génétique des cultivars de café

L’Arabica représente 56 % du marché mondial de café et le Robusta 43 %. L’Arabica, qui se cultive à une température annuelle moyenne d’environ 19°C, s’avère vulnérable à la hausse des températures. Le Robusta, lui, pousse à 23°C, mais présente des qualités gustatives bien inférieures à l’Arabica. Endémique de l’Afrique de l’Ouest, Coffea stenophylla s’adapte quant à elle à une température annuelle moyenne d’environ 25°C. L’espèce pourrait donc être cultivée à des endroits beaucoup plus chauds que l’Arabica.

Pour Aaron Davis, directeur du département de recherche sur le café du Royal Botanic Gardens, Kew (RBG Kew), premier auteur de l’étude, ces résultats sont remarquables : « Il est vital de pérenniser la chaîne d’approvisionnement du café pour faire face au changement climatique - le café est le moteur d’une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars, soutient l’économie de plusieurs pays tropicaux et fournit des moyens de subsistance à plus de 100 millions de producteurs de café. Trouver une espèce de café qui se développe à des températures plus élevées et qui a une excellente saveur est une découverte scientifique unique - cette espèce pourrait être essentielle pour l’avenir d’un café de haute qualité. » *

Cette année de nouvelles plantations de C. stenophylla vont être mises en place en Sierra Leone. Le Cirad prévoit également de tester l’espèce dans différents environnements afin d’évaluer son potentiel agronomique.

Caféiers : une biodiversité menacée dans ses zones d’origine

Le genre Coffea dénombre plus de 124 espèces de caféiers. Pourtant seules deux d’entre elles côtoient quotidiennement nos tasses : l’Arabica et le Robusta. A l’état sauvage, ces espèces non exploitées commercialement sont souvent menacées d’extinction. En témoigne la situation de l’espèce Coffea stenophylla qui, jusqu’en 2018, n’avait pas été aperçu à l’état sauvage depuis 1954. Stenophylla est aujourd’hui quasiment disparue et inscrite à la liste rouge de l’UICN des espèces menacées.

Pour empêcher la disparition de ces espèces végétales et appuyer les programmes d’amélioration variétale du caféier, le CRB Coffea préserve plus de 700 génotypes de caféiers. Ce centre de ressources biologiques dédié aux caféiers sauvages regroupe 35 espèces de caféiers (genre Coffea), principalement originaires d’Afrique. Les espèces sont conservées à travers une cryobanque de semences hébergée par l’IRD à Montpellier et une collection au champ dans le sud de l’île de la Réunion cogérée par l’IRD et le Cirad.

*Citation en anglais d’Aaron Davis :
Future-proofing the coffee supply chain to deal with climate change is vital – coffee drives a multibillion dollar global industry, supports the economy of several tropical countries, and provides livelihoods for more than 100 million coffee farmers. To find a coffee species that flourishes at higher temperatures and has an excellent flavour is a once in a lifetime scientific discovery – this species could be essential for the future of high-quality coffee.

Référence : Aaron P. Davis, Delphine Mieulet, Justin Moat, Daniel Sarmu, and Jeremy Haggar. Arabica-like flavour in a heat tolerant wild coffee species. Nature Plants -19 avril 2021 - Des photos de la dégustation sont disponibles sur demande : presse@cirad.fr

Source : https://www.cirad.fr/espace-presse/communiques-de-presse/2021/coffea-stenophylla-cafe-changement-climatique

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Photo - Après le café racemosa, espèce de café assez rare, voici le café liberica (Coffea Liberica), espèce de café dont les cultures se développent surtout en Asie dans la région de l’Indonésie et la Malaise. Le Dr. Steffen Schwarz de Coffee Consulate à Mannheim en Allemagne fait une promotion active de cette espèce spécifique. Il a même organisé un séminaire dédié au C. Liberica, l’année dernière à Borneo. Cet article est inspiré d’une publication du Dr. Steffen SChwarz paru dans Crema Magazin en avril 2019.

Un peu d’histoire

Parmi la centaine d’espèces du genre Coffea, il paraît incroyable que seulement 2 d’entre elles monopolisent 98% du marché mondial. La troisième espèce cultivée en volume, après C. arabica et C. canephora, est C. Liberica avec environ 1% de la production mondiale…

Découverte en 1872 en Sierra Leone, C. Liberica est décrit en 1874 avant C. Canephora (décrit en 1895). Son profil aromatique n’a pas été souvent décrit contrairement aux 2 autres espèces répandues. De l’Afrique (Liberia), ce café s’est répandu en Asie et Amérique Centrale et du Sud afin de tenter quelques expériences de cultures de café. C’est en Asie que ce café s’est implanté durablement, spécifiquement en Malaisie, Philippines et Indonésie.

Taxonomie

C. liberica Hiern inclus C. liberica var. liberica de l’Afrique de l’Ouest et C. liberica var. dewevrei de l’Afrique Centrale. C. dewevrei, C. dybowskii et C. excelsa étaient considérées des espèces séparées, mais en 2006, elles ont été reclassées comme synonymes pour C. liberica var. dewevrei. La taxonomie du genre Coffea n’est pas très simple, essayons quand même de comprendre un peu quelles sont les espèces originelles du genre Coffea. Les caféiers sont divisés en 2 sections : Mascaracoffea et Eucoffea, ce dernier contenant 5 sous-sections :
– Erythrocoffea (C. arabica et C. canephora Pierre, entre autres)
– Pachycoffea (C. liberica Hiern, entre autres)
– Nanacoffea
– Melanocoffea
– Mozambicoffea (C. racemosa Lour)

https://swisscoffeeguide.ch/wp-content/uploads/2020/05/map.jpg

Description

Le caféier C. Liberica peut réellement être appelé arbre à café car il peut atteindre 15-20m de haut avec des feuilles de 35 cm de long. Il faut donc beaucoup d’espaces entre 2 arbres de cette espèce (5x5m) contre (2x2m) pour C. arabica et C. canephora. Le rendement lié à la culture de C. Liberica est donc faible. La cerise de café est énorme et son rendement est donc faible. Le ratio est de 1:10 (1kg de café vert pour 10kg de cerises entières) pour le C. Liberica. Pour rappel, ce ratio est de 1:4 pour l’arabica et 1:2.5 pour le canephora.

Sa cerise très charnue est très riche en pulpe et donc en sucres. Il semblerait que le C. Liberica ait la concentration en sucres la plus élevés de toutes les espèces de café, ce qui lui confère une douceur exceptionnelle, mais un risque de fermentation tout aussi exceptionnel ! Cette caractéristique attire beaucoup de parasites dont le célèbre “Broca” (Coffee Borer Disease). Cette particularité a permis à certains fermiers d’Amérique Latine et Centrale d’utiliser des caféiers Liberica afin d’attirer ces parasites. Il les ont appelés les “Broca Hotels”. S’il est très susceptible au “Broca”, il est totalement immunisé contre Hemileia Vastatrix, la rouille du caféier.

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C. Liberica et Kopi Luwak

Le profil aromatique particulier du Kopi Luwak serait plus en relation avec la fermentation des cerises de C. Liberica que des processus de digestion de l’animal. En effet, la cerise charnue et pulpeuse de C. Liberica serait beaucoup plus appétissante que les cerises des autres caféiers. Ceci est une hypothèse qui mériterait d’être investiguée plus profondément.

Illustration

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Arômes et saveurs – Photo

C. Liberica n’est pas comparable aux autres cafés en termes de saveur. Le café vert est très doux, sucré ce qui se retrouve dans la tasse après torréfaction. Selon le Dr. Schwarz, le profil de torréfaction doit être plutôt développé pour les méthodes douces, donc pour une torréfaction claire. Une torréfaction plus foncée, du type espresso pourrait décevoir les amateurs d’espresso.

Les arômes décrivent des notes fruitées (fraise, jackfruit, durian, mague, banane) et florales ainsi que des notes lactiques (mascarpone, crème fraîche, crème). Si la torréfaction est plus poussée, des arômes plus bizarres encore peuvent se développer (fromages persillés et cheddar). Bon appétit !

En résumé :

Cette espèce de café est très intéressante de par son histoire, sa botanique et ses propriétés agronomiques. C’est un café qui se torréfie plutôt “light” et se prépare plutôt en méthode douce. Ce café est clivant et il n’y a pas ou peu de consensus à son sujet : on aime ou on n’aime pas !

Néanmoins, après les notes de sauges du café racemosa, pourquoi ne pas essayer les notes lactiques du café liberica ?

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©Swiss Coffee Guide - Créé par Com Concept - Source : https://swisscoffeeguide.ch/coffea-liberica-une-autre-espece-meconnue/

Voir également : Le café produit par Coffea canephora - Plantations, recherche, développement chez de caféier - Janvier - Février 1998 – Document ‘supagro.fr’

Cette première partie comporte, d’abord, un rappel des modes de distribution des variétés de caféiers, un bref historique des débuts de la sélection et une caractérisation
du matériel végétal disponible. Les aspects théoriques de la sélection et la description des variétés attendues donnent la clé des choix pour le type de schéma et les critères de
sélection à mettre en œuvre.

Le café produit par Coffea canephora est d’une importance économique majeure pour bon nombre de pays de la zone intertropicale. La culture de C. canephora à grande échelle a tout juste 100 ans. En un siècle, de nombreux travaux en agronomie et en amélioration variétale ont augmenté son potentiel de production. Toutefois, ces dernières décennies, l’amélioration variétale a été délaissée, sauf dans quelques pays comme la Côte d’Ivoire. L’amélioration variétale pourrait résoudre certains problèmes que pose cette culture : amélioration de la rentabilité, résistance aux aléas parasitaires, amélioration de la qualité à la tasse, adaptation aux débouchés spécifiques tel le soluble, respect de l’environnement...
Cet article fait le point sur les méthodes d’amélioration possibles de C. canephora en proposant des éléments de choix et des aides à la décision pour un programme à
mettre en œuvre….

Lire cet article sur ce site : https://www.supagro.fr/ress-tice/ue1-ue2_auto/Etude%20cas%20cafeier/Montagnon-Leroy-Amlioration-Canephora-1.pdf

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    Recyclage - Cultivez en 1 mois des pleurotes de qualité, cultivés sur du marc de café et cuisinés par les plus grands chefs étoilés ! - Communiqué ‘laboiteachampignons.com’
    Présentation :

– Première pousse en 1 mois = un repas pour 8 personnes par sac

– Simplissime ! Remplissez, accrochez, arrosez, récoltez puis dégustez en famille ou entre amis (nous avons de délicieuses recettes pour vous)

– Plusieurs cueillettes ! Un sac cultivé dans de bonnes conditions (lieu sombre et humide) permet 3 à 4 récoltes, jusqu’à 2 kg de champignons par sac !

– Livraison : Envoi le mardi par Colis Privé 2 à 5 jours ouvrés (offerte). Plus pressé ? Optez pour livraison le lendemain avec Chronopost (9,90€). 69,90€ - Haut du formulaire

100% satisfait ! Si votre boîte ne pousse pas, nous vous en renvoyons une ! -   {{}}    

Description - La Boîte à Champignons, c’est la rencontre de passionnés d’agriculture urbaine et d’économie circulaire. Notre défi : permettre aux villes et aux particuliers de cultiver, travailler, penser de manière plus… circulaire.

Sur notre site, vous trouverez tout pour produire, à partir de vos résidus, des champignons et notamment des pleurotes. Apprenez à recycler votre marc de café pour créer un substrat de culture et cultiver vos propres champignons chez vous. Découvrez toutes les saveurs du pleurote cultivé sur marc de café, cuisinez des recettes dignes des grands chefs étoilés qui nous ont mis à leurs cartes ! Après votre culture, conservez votre sac de substrat et utilisez-le pour fertiliser vos cultures, comme le font les maraîchers avec nos sacs. En entrant dans cette démarche, vous sensibiliserez votre entourage à l’économie circulaire.

Tout cela, nous le faisons au quotidien depuis 2012 à grande échelle en Ile-de-France : nous sommes producteurs – récolteurs. Nous récupérons le marc de café, nous le transformons avec une association d’insertion professionnelle en délicieux pleurotes Monte Cristo, reconnus et cuisinés par les grands chefs étoilés parisiens. Nous avons également été distingués par le Collège Culinaire de France. Une fois que nous avons récoltés nos pleurotes, nous confions le marc de café enrichi par la culture à des maraîchers de la région. Nos kits à champignons et nos pleurotes sont produits en Ile-de-France, dans les Yvelines. Aucune sous-traitance ! Nous récoltons chaque jour à la main, avec le plus grand soin, nos pleurotes Monte Cristo, livrés chez vous par Chronofresh.

Vous souhaitez cultiver des champignons à la maison, mais vous n’avez pas la main verte ? La Boîte à Champignons vous propose de découvrir ses kits de culture ludiques et simples à utiliser : les Boîtes à Champignons prêtes à cultiver. Faire pousser des pleurotes gris ou jaunes devient un jeu d’enfant.

La Boîte à Champignons est un kit de culture de champignons fabriqué à la main en Île-de-France par des personnes en insertion professionnelle, à partir de marc de café recyclé. Votre seule mission : lui trouver une place idéale dans votre intérieur et l’arroser chaque jour.

Comment poussent les pleurotes avec le kit ?

Pour déclencher la pousse des pleurotes, il faut de l’air, de la lumière, de l’humidité et du froid. En somme, il faut recréer des conditions semblables aux nuits fraîches d’automne. La fenêtre prédécoupée sur l’emballage permet de vaporiser le substrat, au minimum deux fois par jour. Une dizaine de jours plus tard, vos champignons commencent à pousser et leur taille double chaque jour.

Qu’est-ce le pleurote ?

Le pleurote est un genre de champignon basidiomycète comestible. Il est cultivé en Europe, en Amérique et en Asie. Sa culture se réalise sur un substrat stérile de déchets végétaux. Nous réalisons notre substrat à partir de marc de café recyclé. Il confère un goût unique à nos pleurotes, sans pour autant prendre le goût du café. Plus fermes et plus élégants, ils sont à la carte des grands chefs étoilés parisiens.

Source : https://www.laboiteachampignons.com/accueil/boutique?product_cat=bac,maxi-sac,monte-cristo

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    Moustiques : la meilleure méthode pour s’en débarrasser, avec du marc de café – Une petite astuce efficace, simple et pas cher - Par Valerie Hommez - 3 juin 2020 – Document ‘offside.fr’
    Débarrassez-vous des moustiques en brûlant du marc de café ! Avec l’arrivée des beaux jours, des apéros au soleil et des barbecues avec les amis dans le jardin, ces beaux moments s’accompagnent malheureusement aussi de l’arrivée des moustiques. Et, quoi de plus désagréable que d’être entouré de ces nuées d’insectes qui viennent gâcher de jolis moments à l’extérieur ?

En plus de vous piquer, ce qui entraîne de désagréables démangeaisons, les moustiques sont porteurs de nombreuses maladies.

Très toxiques et souvent incommodants par leur odeur désagréable, les répulsifs chimiques ne sont heureusement pas la seule solution pour venir à bout de ces nuisibles.

Voici une astuce naturelle, simple et économique pour éloigner de manière définitive ces désagréables insectes. Si nos grand-mères utilisaient par exemple, la citronnelle pour se protéger des attaques de ces suceurs de sang, il existe un autre moyen fait maison beaucoup plus efficace. Et pour ça, direction la cuisine.

Après avoir dégusté votre petit café du matin, prenez l’habitude de ne plus jeter votre marc de café, car celui-ci peut se révéler d’un très grand secours. Il vous suffit de vous munir, soit de papier d’aluminium, soit d’une boîte de conserve vide pour avoir un contenant qui vous permettra d’y déposer vos marcs de café. Assurez-vous qu’ils ne contiennent pas trop d’humidité comme par exemple, en les faisant sécher quelques jours, et une fois déposés dans leur nouveau réceptacle, mettez-y le feu à l’aide d’un briquet ou d’une allumette. De cette préparation, se dégagera immédiatement une fumée qui en plus de propager une odeur qui n’est pas désagréable, vous permettra d’éloigner de manière efficace tous les moustiques. En effet, ces derniers détestent l’odeur si particulière, dégagée par le divin breuvage.

Vous pouvez également réaliser la même opération avec du café fraîchement moulu, mais, évidemment cela vous coûtera plus cher puisque vous ne l’aurez pas utilisé au préalable. Cette astuce est un répulsif des plus efficace contre les moustiques, mais aussi contre tous les insectes volants en général. Parfaitement écologique, il ne vous coûtera en plus que quelques centimes d’euro et il pourra être renouvelé chaque jour.

Si de nombreuses plantes naturelles sont un bon moyen pour éloigner ses insectes comme la lavande, le basilic, l’herbe à chat, l’ail ou encore le romarin, le café fumant semble être la méthode la plus efficace et la plus facile à mettre en application. En effet, la fumée ainsi dégagée couvrira une plus grande superficie et un plus grand volume, autour de vous, comme à une moustiquaire naturelle qui vous mettra à l’abri des piqûres.

Si ce stratagème fonctionne parfaitement à l’extérieur, il est bien évident que si l’odeur de café ne vous dérange pas dans votre maison, vous pouvez aussi l’appliquer à votre intérieur.

En France, 65 espèces différentes de moustiques sont recensées, mais rassurez-vous tous ne sont pas nocifs ou gênants. Quoi qu’il en soit qu’il vienne de n’importe quelle famille, le moustique qui aura l’idée de squatter votre jardin n’appréciera pas du tout votre petit feu de camp improvisé, et s’éloignera immédiatement de vous. Si vous avez une grande superficie, rien ne vous empêche de créer plusieurs petits encensoirs, que vous répartirez aux quatre coins de votre jardin, comme par exemple dans les endroits où se trouvent vos enfants.

Tags : Moustiques

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Source : https://www.offside.fr/moustiques-la-meilleure-methode-pour-sen-debarrasser-avec-du-marc-de-cafe/

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Addenda - Une histoire complexe enfin élucidée des caféiers – 19 novembre 2020- Document IRD

L’histoire évolutive des génomes du caféier indique des mécanismes d’hybridation et/ou une séparation incomplète des lignées dès leur origine, il y a plus de 20 millions d’années. Une équipe internationale impliquant des chercheurs de l’UMR DIADE a montré que ces mécanismes pourraient être à l’origine de la grande diversité d’espèces de caféiers et de leur adaptation à des conditions environnementales diversifiées. Ces données issues de 140 espèces de caféiers sont aujourd’hui en ligne sur la plateforme Pl@ntnet.

Boisson appréciée par des millions de personnes, le café représente aussi une source de revenu d’importance économique pour autant de petits producteurs des pays du sud. Outre les deux espèces cultivées (Coffea arabica ou Arabica et Coffea canephora ou Robusta), il existe 140 espèces sauvages de caféiers appartenant au genre Coffea. Ce genre végétal présente une diversité phénotypique et génétique exceptionnelle mais largement méconnue par le public et encore inexplorée par le secteur industriel mondial du café.

Photo - Vue transversale de la collection de caféiers à la Réunion - © IRD - Romain Guyot

Un genre botanique en danger

Ces espèces sauvages sont des ressources génétiques incontournables pour les scientifiques en quête de la compréhension de la diversité et de l’amélioration des espèces cultivées, tant en matière de qualités gustatives liées à la composition biochimique du grain de café qu’en termes de tolérance aux maladies et d’adaptation aux changements climatiques. Malheureusement, 60 % de ces espèces de caféiers sauvages sont en danger d’extinction du fait notamment des activités humaines. Malgré l’existence de grandes collections vivantes à La Réunion et à Madagascar, constituées par et entretenues par l’IRD et le FOFIFA ?, respectivement, seules 55 % des espèces sauvages y sont représentées. Les autres ne figurent dans aucune collection vivante et 28 % d’entre elles ne vivent pas dans une aire protégée. Une situation préoccupante pour les sélectionneurs… et les consommateurs !

Photo - Coffea macrocarpa Île Maurice - © IRD - Romain Guyot

Une histoire évolutive complexe révélée par le séquençage massif des génomes

D’où l’intérêt d’y voir un peu plus clair dans l’évolution de leurs génomes mais chez les plantes, c’est un processus complexe. L’histoire évolutive des caféiers est longtemps restée mal définie : la complexité des relations entre les espèces présentes sur deux continents et à Madagascar compliquait la tâche.

Afin d’élucider cette histoire, des chercheurs de l’IRD, de l’Université de Franche-Comté, du jardin botanique de Meise en Belgique et du FOFIFA à Madagascar, avec la collaboration des centres de recherche de Nestlé à Tours et à Lausanne, ont séquencé les génomes de 52 espèces de caféiers sauvages et cultivés afin de réaliser des analyses phylogénomiques.

Celles-ci ont révélé des histoires évolutives discordantes entre l’information génétique nucléaire (c’est-à-dire du noyau) et celui des organites de la cellule (mitochondrie et chloroplaste) suggérant des mécanismes ancestraux d’hybridation entre espèces différentes et des mécanismes dits de « tri incomplet de lignées ». Ces derniers permettent la coexistence - dans des populations d’espèces ancestrales - d’allèles ou de génomes chloroplastiques différents, lesquels ont ensuite été redistribué de manière différente dans les espèces ou les populations qui en résultent et cela, de manière discordante avec la phylogénie globale. « Cela fait près de 25 ans que ce type d’étude est mené à l’IRD et avec cette analyse nous commençons enfin à comprendre l’évolution du genre Coffea et particulièrement l’espèce qui donne le café Robusta », livre Romain Guyot, généticien à l’UMR DIADE. 

A partir des résultats obtenus, les chercheurs ont pu retracer l’histoire évolutive des génomes nucléaires et des génomes chloroplastiques, ces derniers transmis uniquement par l’hérédité maternelle. Il apparait que l’histoire évolutive du génome nucléaire est en désaccord avec celui du génome chloroplastique, indiquant des mécanismes d’hybridation interspécifiques et/ou un tri de lignées incomplet dès l’origine du genre Coffea il y a plus de 20 millions d’années. Ces mécanismes pourraient être à l’origine de la grande diversité observée et de la grande capacité d’adaptation du caféier Robusta (Coffea canephora) à des conditions environnementales variées en Afrique.

Photo - Pl@ntNet caféiers La Réunion - © Pl@ntNet

Pl@ntnet : mise en lumière des connaissances sur la diversité des caféiers sauvages

Les données de séquençage des génomes représentent une source originale et inestimable pour comprendre la diversité moléculaire des espèces de caféiers. Elle s’ajoute à une base de connaissances botaniques, morphologiques et biochimiques acquises notamment par l’IRD depuis plus de 40 ans. Cependant, jusqu’à aujourd’hui, cette diversité n’était pas accessible de façon globale. Des chercheurs de l’IRD, du CIRAD et du FOFIFA ont réalisé un site web et une base de données sur les espèces sauvages de caféiers, tous deux hébergés par la plateforme numérique Pl@ntNet. Celle-ci fournit ainsi des informations sur 140 espèces de caféiers (identification, morphologie, composés biochimiques) dont 84 sont illustrées par une galerie de photos et 82 renseignées pour des données génétiques ou génomiques. Les ressources génétiques naturelles décrites dans cette base de données, associées au séquençage des génomes, sont en partie conservées par le centre de ressources biologiques localisé à La Réunion et mis en place par l’IRD entre 2004 et 2010. L’ensemble aidera à mieux comprendre et caractériser les espèces de caféiers sauvages, afin de les promouvoir et les protéger plus efficacement ainsi que de les utiliser au sein de programmes d’amélioration visant à répondre aux challenges actuels de la caféiculture que sont l’adaptation aux changements climatiques et la tolérance aux maladies.

Publications : 

1. Charr JC, Garavito A, Guyeux C, Crouzillat D, Descombes P, Fournier C, Ly SN, Raharimalala EN, Rakotomalala JJ, Stoffelen P, Janssens S, Hamon P, Guyot R. Complex evolutionary history of coffees revealed by full plastid genomes and 28,800 nuclear SNP analyses, with particular emphasis on Coffea canephora (Robusta coffee). Mol Phylogenet Evol. 2020 Oct ;151:106906. https://doi.org/10.1016/j.ympev.2020.106906 

2. Guyot R., Hamon P., Couturon E., Raharimalala N., Rakotomalala J.J., Sreenath L., Sabatier S., Affouard A., Bonnet P.. WCSdb : A database of Wild Coffea Species. Database. 2020 (En cours d’impression)

Aller plus loin : Actualité IRD : CAFEDIV – Caractérisation et valorisation du caféier marron- Expo : Les caféiers, des espèces sauvages aux variétés cultivées - Contact scientifique : Romain Guyot IRD, UMR DIADE romain.guyot@ird.fr - Contacts communication : Fabienne Doumenge, Julie Sansoulet communication.occitanie@ird.fr

Source : https://www.ird.fr/cafeiers-une-histoire-complexe-enfin-elucidee


Addenda - Les secrets d’un café sauvage naturellement décaféiné - 14 avril 2021 - Document IRD

Le caféier de Humblot, originaire de l’archipel des Comores, produit des graines naturellement décaféinées. Pour comprendre l’absence de caféine, l’UMR DIADE, le centre de recherche ‘Nestlé Research’ en Suisse et une équipe de recherche internationale regroupant des botanistes, des biologistes, des bio-informaticiens et des biochimistes, ont participé au séquençage de son génome et identifié les mécanismes impliqués.

Il existe plus de 124 espèces de caféiers. Seulement deux sont actuellement cultivées tandis que plus d’une dizaine d’espèces sauvages consommées par le passé ont été finalement abandonnées. Parmi celles-ci, le caféier de Humblot est dépourvu de caféine. Enquête multi-acteurs pour comprendre cette particularité.

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Photo - - © IRD

Une espèce sauvage, résiliente et sans caféine

Le café est produit par deux espèces originaires d’Afrique, l’Arabica et le Robusta. Leur culture fait vivre plus de 100 millions de personnes dans le monde. Non seulement les changements globaux menacent leurs zones de culture mais les activités humaines bouleversent les habitats des espèces sauvages. La majorité d’entre elles sont maintenant menacées. Pourtant ces espèces sauvages, parfois cultivées par le passé, constituent une source potentielle de grande diversité d’adaptation ainsi qu’une réserve étonnante de caractères d’intérêt. Un exemple singulier est l’espèce sauvage, Coffea humblotiana, ou caféier de Humblot endémique des Comores.

Découverte à la fin du 19ème siècle, sa culture a été encouragée par le naturaliste Léon Humblot. Elle a été retrouvée en 2010 par une mission de prospection à Mayotte de l’IRD et du Conservatoire Botanique National de Mascarin, mais moins de 100 arbres sont encore présents sur l’île. «  La caractéristique de cette espèce sauvage ? C’est l’absence naturelle de caféine dans les feuilles et les graines de la plante  », affirme Romain Guyot, généticien à l’UMR DIADE. Bien que cet alcaloïde soit recherché par le consommateur pour son action stimulante sur le système nerveux, il influe négativement sur la qualité de la boisson en participant à l’amertume.

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Schémas - Représentation de la voie de biosynthèse de la caféine. En rouge les enzymes N-methyltransférases impliquées pour la synthèse. L’étape où la voie est bloquée chez Coffea humblotiana est indiquée. © IRD - Romain Guyot

Un gène disparu, cela change tout !

Pour comprendre l’absence de caféine chez le caféier de Humblot, une approche interdisciplinaire et internationale a été mise en œuvre dans le cadre d’une collaboration avec Nestlé Research, regroupant des chercheurs d’instituts de recherche fondamentale et appliquée. Cette collaboration a permis, grâce à un séquençage de très haute qualité, d’assembler et d’annoter le génome de C. humblotiana, et d’identifier 32874 gènes. Parmi ceux-ci, une famille de gènes appelés N-methyltransférases et impliqués dans la biosynthèse de la caféine, ont été identifiés. « Les produits de ces gènes ont pour fonction de transférer successivement des groupements méthyl  ?à partir de la xanthosine ? comme précurseur pour aboutir en 4 étapes à la synthèse de la caféine  », explique Romain Guyot. Or, chez le caféier de Humblot, le dernier gène de cette voie, en charge d’ajouter un groupement méthyl à la théobromine ? a complétement disparu, et avec lui une petite portion du chromosome qui le porte ! L’absence de ce gène est suffisante pour bloquer la synthèse de la caféine, sans provoquer une accumulation de la théobromine, un composé au goût amer que l’on retrouve dans les graines du cacaoyer.

Photo - Mission de prospection de Coffea humblotiana dans la forêt primaire du Mont Bénara, au centre de Mayotte - © IRD

Un pas essentiel vers la culture du décaféiné au naturel

D’autres espèces sauvages de caféiers, eux aussi dépourvus de caféine et de théobromine, devront être analysées pour comparer les mécanismes moléculaires mis en œuvre. Toutefois la découverte de ce processus biochimique chez le caféier de Humblot est déjà un pas essentiel : ces connaissances fondamentales seront valorisées par le développement d’un café naturellement décaféiné. Mais ces travaux doivent surtout promouvoir la protection et la conservation des espèces sauvages de caféiers. Celles-ci offrent des solutions originales face aux problèmes tels que les changements climatiques ou la tolérance à certaines maladies.

Publication : Raharimalala, N., Rombauts, S., McCarthy, A. et al. L’absence du gène de la caféine synthase est impliquée dans le statut naturellement décaféiné de Coffea humblotiana, une espèce sauvage de l’archipel des Comores. Sci Rep 11, 8119 (2021). https://doi.org/10.1038/s41598-021-87419-0

Aller plus loin : 

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21/12/21 - Planet@liment : médiation interactive autour de l’alimentation durable- Multi acteurs et multi supports, planet@liment est un projet de sensibilisation scientifique sur l’alimentation du monde au service du développement durable. Porté par l’IRD Occitanie pendant 2 ans, il a comme partenaires la Chaire UNESCO Alimentations du Monde, l’Académie de Montpellier, deux...

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Source : https://www.ird.fr/les-secrets-dun-cafe-sauvage-naturellement-decafeine

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Traductions, recherche de documents et agencement, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 11/04/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Café Santé Climat Biodiversité Flavonoïdes.2.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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