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"En Chine, le ’riz d’eau de mer’ tant vanté est un autre succès génétique : ce riz n’est pas génétiquement modifié (non-OGM, ni par transgénèse ni avec CRISPR)" par Claire Robinson

Traduction et compléments de Jacques Hallard

samedi 19 mars 2022, par Robinson Claire


ISIAS Génétique Salinité Riz SRI Cultures Rendements Chine Afrique Inde

En Chine, le ’riz d’eau de mer’ tant vanté est un autre succès génétique : ce riz n’est pas génétiquement modifié (non-OGM, ni par transgénèse ni avec CRISPR)

Ajout de documents choisis sur la culture et le rendement du riz en Afrique et en Asie

Pendant ce temps, certains chercheurs tentent d’introduire des caractères génétiques du riz, provenant d’OGM, dans les programmes de sélection conventionnels qui ont, par ailleurs, fait leurs preuves atérieurement dans de très nombreux cas.

Traduction du 27 février 2022 – avec ajout de documents choisis sur la culture et le rendement du riz dans quelques pays - par Jacques Hallard, d’un rapport de Claire Robinson en date du 25/02/2022, diffusé par ‘gmwatch.org’ sous le titre « Much hyped “seawater rice” is yet another non-GM success »  ; accessible sur ce site : https://www.gmwatch.org/en/106-news/latest-news/19998-much-hyped-seawater-rice-is-yet-another-non-gm-success

[Voir aussi cet article : ’Un ‘super-riz’ sans avoir recours aux OGM : le rêve de la Chine devient réalité’ par le Professeur Li Kangmin ].

Farmers transplant rice seedlings in paddy field

Le ’riz d’eau de mer’ chinois tolérant au sel (ou à la salinité) a une fois de plus fait les gros titres dans les médias, avec des affirmations selon lesquelles il pourrait nourrir 80 millions de personnes. Selon un rapport, ’le type de riz tolérant au sel développé dans des champs d’essai à Tianjin devrait contribuer à assurer la sécurité alimentaire. Il a enregistré un rendement de 4,6 tonnes métriques par acre [environ 113 Quintaux/hectare ou plus de 1 tonnes/ha] l’année dernière, ce qui est supérieur à la moyenne nationale chinoise pour la production de variétés de riz standard.’

[Selon Wikipédia, « Tianjin, ou Tientsin en français3 (en chinois : 天津 ; pinyin : tiānjīn ; EFEO : T’ien-Tsin), est une municipalité autonome du nord-est de la république populaire de Chine. Avec près de 14 millions d’habitants en 2020, il s’agit de la quatrième ville de Chine en nombre d’habitants, après Shanghai, Pékin et Canton. Tianjin est également l’une des quatre municipalités du pays qui sont directement gouvernées par le pouvoir central. Elle fait partie de la région Jing-Jin-Ji. Située sur les rives du golfe de Bohai — un bras de la mer Jaune — la municipalité de Tianjin est frontalière de la province Hebei et de la municipalité de Pékin. Elle se divise en deux ensembles urbains adjacents : la ville de Tianjin proprement dite, avec le centre historique, située sur les rives du fleuve Hai He – qui rejoint le fleuve Jaune (Huang He) et le Yang-Tsé via le Grand Canal – ; et Binhai, une ville nouvelle située à l’est du centre historique, sur les rives de la mer de Bohai. Cette dernière, ainsi que le district de Tanggu voisin, est une zone économique spéciale destinée à accueillir de nombreuses entreprises chinoises et internationales. Sa croissance économique est l’une des plus importantes de Chine : le PIB de Binhai a dépassé en 2010 celui de Pudong à Shanghai4. Symbole de ce récent développement économique - autour de l’aéronautique et de l’électronique notamment -, plusieurs gratte-ciels sont actuellement en construction, comme la China 117 Tower ou le Tianjin International Trade Centre. La ville abrite également un musée d’art chinois, le mémorial dédié à Zhou Enlai (le Premier ministre de Mao Zedong), le Temple de la Grande Compassion, ainsi que l’ancienne cathédrale de l’ex-concession française, l’Église Notre-Dame des Victoires. Plus récemment, la ville a accueilli des compétitions sportives dans son centre olympique, construit à l’occasion des Jeux olympiques de 2008 à Pékin... » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tianjin ].

[Voir l’ ajout de comparaisons des rendements du riz dans le monde in fine]

Un rapport de Bloomberg indique que ’les souches ont été créées en sur-exprimant un gène provenant d’un riz sauvage sélectionné, qui est plus résistant au sel (ou à la salinité) et à l’alcalinité’.

[Le pH du sol - Dans une échelle de 1 à 14, un milieu est neutre quand son pH est de 7. En dessous, il est acide, au-dessus, il est basique ou alcalin. Les sols calcaires sont en général basiques, alors que les sols sableux ou très riches en matière organique (voir humus) sont plutôt acides. 04 février 2021].

Les lecteurs de GMWatch nous ont demandé si ce riz tolérant au sel était génétiquement modifié (OGM). En fait, il est le produit d’un programme de sélection conventionnel réussi, dirigé par l’agronome Yuan Longping du Centre de R&D du riz marin de Qingdao, décédé en 2021. Le programme est en cours depuis au moins 2014.

[Selon Wikipédia, «  Yuan Longping (chinois : 袁隆平 ; pinyin : yuán lóngpíng), né à Pékin le 7 septembre 1930 et mort à Changsha le 22 mai 20211, est un professeur et agronome chinois de l’université agronomique de Changsha (Hunan) spécialisé dans la culture du riz. Il est également directeur-général du Centre national chinois de recherche et développement du riz hybride - En 2004, il reçoit le Prix Wolf (agriculture)… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yuan_Longping ]

[Qingdao, ou Tsingtao (chinois simplifié : 青岛 ; chinois traditionnel : 青島 ; pinyin : Qīngdǎo ; Wade : Ch’ing-Tao ; EFEO : Ts’ing Tao ; litt. « l’île verte »), est une ville de la province du Shandong en Chine. Elle a le statut de ville sous-provinciale. C’est aussi le nom d’une bière courante, la Tsingtao, brassée dans cette ville, et exportée dans le monde entier. On y parle le dialecte de Qingdao (en) du mandarin jiaoliao... – 8.715.100 habitants (2010) - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Qingdao ] {{}}

[Qingdao - Ville en Chine - Dans la province du Shandong, à l’est de la Chine, Qingdao est une ville portuaire composée de gratte-ciels, de parcs et de plages au bord de la mer Jaune. Elle est réputée pour sa bière, vestige de l’occupation allemande (1898-1914). Le musée de la Bière de Tsingtao est consacré à la brasserie du même nom qui a été fondée dans la ville en 1903 par les Allemands. Le festival international de la bière de Qingdao est un événement majeur. Le centre de la vieille ville compte des bâtiments à l’architecture allemande… ― Google].

Suite de l’article traduit

On cherche aussi à utiliser les OGM

Une mise en garde importante s’impose toutefois : les chercheurs tenteraient d’introduire des OGM dans le programme de sélection du riz tolérant au sel. Un rapport indique : ’En plus de travailler avec les 176 souches sélectionnées, les chercheurs de Hainan s’efforcent également d’utiliser les technologies hybrides et le génie génétique pour sélectionner davantage de souches de riz résistant au sel et à l’alcali en vue d’autres expérimentations.’

Cela s’explique sans doute par le fait que les OGM peuvent être brevetés, alors que les obtentions végétales provenant d’une sélection conventionnelle et non-OGM présentent beaucoup plus de difficultés en matière de brevets.

Cependant, les chercheurs auront du mal à utiliser le génie génétique pour produire du riz tolérant au sel. En effet, la tolérance au sel est un trait génétique complexe [multifactoriel] - le produit de nombreux gènes travaillant ensemble - alors que les OGM (y compris l’édition de gènes avec CRISPR) ne peuvent manipuler qu’un ou quelques gènes seulement à la fois. La façon dont les développeurs d’OGM contournent souvent ce problème est de sélectionner (certains diraient ’pirater’) une plante issue d’une amélioration génétique par voie classique ou conventionnelle, qui possède déjà les caractéristiques qu’ils souhaitent et d’y ajouter un gène de tolérance aux insecticides Bt ou aux herbicides, afin de revendiquer le droit des brevets et de faire les gros titres sur le succès supposé des OGM. On ne peut pas exclure qu’ils utilisent cette tactique avec le riz tolérant au sel.

Alors que les OGM peinent à sortir des ‘starting-blocks’ pour produire des cultures de riz tolérantes au sel, la sélection conventionnelle va de l’avant. Le riz tolérant au sel est l’un des nombreux exemples de sélection conventionnelle utilisée avec succès pour développer des plantes cultivées présentant cette caractéristique - d’autres cultures de ce type comprennent les pommes de terre, le soja et le blé.

Autres succès du riz non génétiquement modifié en Chine

La tolérance au sel ou à la salinité n’est pas la seule caractéristique que les chercheurs chinois ont développée dans le riz en appliquant la sélection conventionnelle. Dans un article publié dans ‘Nature Reviews Genetics’ en 2021, le chercheur Qifa Zhang, spécialiste du riz, a indiqué qu’il avait décidé de changer l’orientation de ses recherches, passant de l’amélioration des rendements à l’amélioration de la valeur nutritionnelle.

Il écrit que ’les progrès de la recherche génomique ont rendu possible la sélection de variétés de riz noir à texture et saveur améliorées. En particulier, mon groupe de recherche a trouvé des variétés de riz noir de type landrace [populations dites ‘de pays’] ayant une bonne qualité lors de la cuisson et une bonne appétence pour les consommateurs, et nous avons appliqué des technologies de sélection génomique pour augmenter leur rendement et leur résistance aux maladies et aux insectes. Ces lignées de riz améliorées ont été soumises à des essais sur le terrain dans de nombreux endroits et les résultats sont prometteurs.’

Bien que l’expression ’technologies de sélection génomique’ soit vague, nous l’interprétons comme signifiant la sélection conventionnelle assistée par les biotechnologies modernes qui permettent de connaître le génome en général et les gènes d’intérêt en particulier. Cette interprétation est étayée par un article scientifique rédigé par Zhang, dans lequel il décrit le développement par son équipe du ’Super-Riz Vert’ par le biais de la ’sélection génomique’, définie comme impliquant une série de techniques, y compris la sélection assistée par marqueurs, mais n’incluant pas les OGM. Un article de presse rapporte également que les OGM n’ont pas été utilisés.

[Selon Wikipédia, « La sélection assistée par marqueurs est une méthode de sélection des animaux d’élevage ou des végétaux qui s’appuie sur la recherche de marqueurs moléculaires associés à des gènes d’intérêts. Elle consiste à repérer des marqueurs dont la présence chez un individu peut être associé à la présence d’un gène. Ces gènes permettent ensuite de faciliter la pratique des rétrocroisements, de mieux connaître le potentiel génétique de l’individu (prédit par exemple par un modèle de sélection génomique) ou encore de mieux prédire le résultat d’un croisement. Les marqueurs les plus couramment utilisés sont les SNPs et dans une moindre mesure, les SSRs. Les gènes marqueurs peuvent servir à repérer la présence de certains gènes ayant un impact significatif sur les performances de l’animal, ou d’u végétal, appelés QTL (quantitative trait locus). L’utilisation de ces marqueurs permet d’avoir une bonne idée de la valeur génétique d’individus sans avoir à appliquer de schémas de sélection coûteux en temps et en argent… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9lection_assist%C3%A9e_par_marqueurs ].

Le parcours d’un chercheur promoteur des OGM

Dans une tournure ironique, Qifa Zhang était un promoteur d’OGM notoire en Chine qui, en 2014, a été soupçonné d’être impliqué dans la propagation illégale et délibérée du riz Bt génétiquement modifié (OGM), qu’il a développé mais qui n’a pas été approuvé pour la culture commerciale ou la consommation. Dans son article paru dans ‘Nature Reviews Genetics’, Qifa Zhang affirme s’être inspiré, pour son programme de sélection de riz nutritionnel, d’un article sur la tomate violette OGM ’anticancéreuse’ de Cathie Martin.

Pourtant, tout en faisant la référence publique obligatoire au pouvoir supposé des OGM de conférer des caractéristiques saines aux plantes cultivées, Qifa Zhang semble être revenu à l’approche beaucoup plus prometteuse de la sélection conventionnelle pour son programme de riz.

L’e-mail de GMWatch à Qifa Zhang, dans lequel nous lui demandions de confirmer s’il utilisait des OGM dans la recherche qu’il a rapportée dans ‘Nature Reviews Genetics’, est resté sans réponse. Étant donné son enthousiasme historique pour les OGM, il est probable que s’il utilisait cette technologie, il saisirait cette occasion pour le dire.

Compte tenu du succès spectaculaire des programmes chinois de sélection du riz non génétiquement modifié, la Chine devrait résister aux tentatives d’introduire la technologie risquée et de qualité inférieure du génie génétique dans cette culture de base.

Source du rapport traduit : https://www.gmwatch.org/en/106-news/latest-news/19998-much-hyped-seawater-rice-is-yet-another-non-gm-success

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Ajout de documents choisis sur la culture et le rendement du riz dans quelques pays

Récolte du riz, rendement par hectare et stockage – Par Equipe éditoriale Wikifarmer - Photo

Récolter à temps : pourquoi est-ce important ?

Le cycle biologique du riz (du semis à la récolte) varie de 95 jours (variétés très précoces) à presque 250 jours (variétés très tardives). Les variétés à maturité moyenne peuvent être récoltées 120-150 jours après le semis. Les grains sont prêts à être récoltés quand ils commencent à avoir une couleur jaune, et deviennent durs.

Il est très important de récolter le riz à temps, pour maximiser la qualité et le rendement des grains. Si elles sont récoltées trop tôt, les céréales récoltées seront immatures et ainsi, la récupération à la mouture sera médiocre, et elles se casseront facilement. D’autre part, quand les récoltes sont tardives, le grain peut tomber de la panicule et entraîner de lourdes pertes. D’habitude, la récolte ne peut débuter que lorsque les grains sont mûrs à un pourcentage de 80-85% ou ont une couleur jaune doré.

La récolte peut se faire manuellement ou mécaniquement. Dans le cas de la récolte manuelle, les ouvriers collectent les plants de riz dans les rizières à l’aide de couteaux aiguisés. Puis, ils les nettoient soigneusement et séparent ceux qui sont endommagés. La récolte mécanique peut être réalisée à l’aide de machines qui combinent toutes les opérations, telles que la coupe, le battage et le nettoyage.

Manipulation après récolte

Après la récolte, les grains de riz doivent normalement être stockées dans des silos et séchées artificiellement, pour que la teneur en eau des grains puisse diminuer à 13-14%.

Processus de séchage du riz

Le séchage est un procédé important pour réduire l’humidité du grain. Après la récolte, les grains contiennent normalement environ 25 % d’humidité. Si on les laisse sans rien faire, cela peut provoquer une décoloration du grain et des attaques potentielles de ravageurs. Ainsi, avant de stocker les grains, dans la plupart des cas, les cultivateurs les font sécher. Il y a deux façons de séchage. Les méthodes traditionnelle et mécanique. Le plus souvent, il est essentiel de sécher les grains dans les 24 heures suivant la récolte.

Séchage traditionnel

Grâce à son coût faible ou presque nul, le séchage traditionnel est privilégié et pratiqué dans de nombreux pays. On sèche le grain de riz en l’exposant à la lumière du soleil. Les travailleurs peuvent étaler les grains sur des tapis ou sur le trottoir jusqu’à ce qu’ils sèchent.

Séchage mécanique

Cette méthode est basée sur l’élimination de l’eau des grains avec de l’air chauffé. Ceci peut être fait avec différents types de séchoirs.

Le rendement moyen du riz (semis) par hectare est de 3 à 6 tonnes. Dans certains pays, comme l’Australie et l’Égypte, le rendement peut atteindre 10 à 12 tonnes ou plus par hectare (1 tonne = 1000 kg = 2200 lbs. et 1 hectare = 2,47 acres = 10 000 mètres carrés). Bien sûr, de tels rendements élevés peuvent être obtenus par des riziculteurs expérimentés, après des années de pratique.

Autres lectures :

Wiki – Le RIZ – Infos & utilisations

Comment cultiver du riz : Pas à pas

Rizière et préparation du sol

Plantation du riz, exigences de semis – Taux de semis du riz

Gestion des nutriments dans la riziculture – Fertilisation des plants de riz

Ravageurs et maladies du riz

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Le système bio ‘SRI’ qui est capable de quadrupler les rendements du riz - Article rédigé par Titouan Lemoine France Télévisions Rédaction Afrique - Publié le 29/08/2014 11:39

Est-ce la prochaine révolution agricole ? Le « Système de riziculture intensive » (SRI), inventé à Madagascar par un prêtre jésuite français, est en train de se propager au reste du monde. Ses défenseurs promettent des rendements près de quatre fois supérieurs aux méthodes de riziculture traditionnelle, le tout entièrement bio.

Photo - Des rizières à Madagascar, pays où est née la technique SRI.

La création du SRI remonte à 1984. Il a été créé par Henri de Laulanié dans une mission jésuite à Madagascar. Le principe de base consiste à transplanter les plants de riz plus jeunes (moins de 15 jours contre 30 dans les techniques normales), à leur laisser plus d’espace et limiter au maximum les apports en eau. En alternant irrigation et périodes plus sèches, le SRI favorise l’apparition d’organismes aérobies (ne se développant qu’en présence d’air), qui favorisent à leur tour la croissance des plants. La présence nécessaire de ces micro-organismes empêche également toute utilisation de pesticides artificiels.

A Madagascar, cette technique a permis de multiplier la production par quatre, atteignant des rendements moyens sur les exploitations concernées de 8 tonnes de riz par hectare. Le SRI est plus économe pour les fermiers, qui utilisent 10 fois moins de plants et 100 fois moins d’eau que les fermiers traditionnels. Une évolution spectaculaire dans un pays où le riz reste l’aliment de base pour une grande partie de la population.

Après de nombreuses années cantonné uniquement à Madagascar, le SRI a été repris par les agronomes de l’Université américaine de Cornell, qui l’ont propagé vers l’Asie, et notamment l’Inde. Là aussi, la technique a remporté un franc succès, invalidant les théories attribuant le succès de la méthode à des conditions particulières des sols malgaches.

Le record mondial de la production de riz a été atteint par un Indien en 2011 dans l’Etat du Bihar (nord-est), l’un des plus pauvres de l’Inde, grâce au SRI, avec 22,4 tonnes par hectare.

Néanmoins, le système n’est pas une solution miracle. La nécessité de contrôler étroitement les apports en eau, plutôt que d’irriguer constamment les plants, demande beaucoup plus de travail de la part des fermiers. En Inde, cela rend les fermiers plus vulnérables à la mousson. De plus, le SRI est un ensemble de techniques complexes, qui demandent un long travail d’éducation pour être pratiqué efficacement. Le long apprentissage nécessaire avant d’être en mesure de mettre en place le SRI, a freiné de nombreux fermiers.

L’Université de Cornell estime que la pratique du SRI se propage à un bon rythme, grâce à des structures d’apprentissage mises en place au niveau local à Madagascar et en Inde. Aujourd’hui, entre 4 et 5 millions de fermiers indépendants pratiqueraient le SRI. 

Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/madagascar/le-systeme-bio-qui-quadruple-les-rendements-du-riz_3068303.html

Madagascar - Vidéo exceptionnelle à ne pas manquer 7 :57 - Système de riziculture Irrigué (SRI) - Reportage sur le système de riziculture irriguée - 2 juin 2011 - Avenir En Héritage

Source : https://www.youtube.com/watch?v=-qlG9fo0Me8

Niger - SRI /Système de Riziculture Intensive – Document ‘reca-niger.org’ - Août 2014- Photo

Manuel Technique sur le SRI en Afrique de l’Ouest. Amélioration et mise à échelle du Système de Riziculture Intensive en Afrique de l’Ouest – Août 2014. Version 2.

1. Introduction

Le Système de Riziculture Intensive ou SRI est une méthode agro-écologique et intelligente face au climat qui permet aux agriculteurs de produire plus de riz en utilisant moins de semences et d’eau, et moins d’intrants achetés.

Contrairement à d’autres stratégies agricoles, le SRI ne repose pas sur des projets d’infrastructures, de nouvelles variétés ou d’engrais, d’herbicides ou de pesticides pour augmenter les rendements. Le SRI est plutôt une approche de gestion des cultures basée sur la connaissance conduisant à l’amélioration de la croissance et de la productivité des plantes. Ce résultat est obtenu en augmentant l’expression du potentiel génétique des plants de riz pour une meilleure productivité.

Dans le cadre de Programme de Productivité Agricole de l’Afrique de l’Ouest (PPAAO) projet Amélioration et mise à échelle du Système de Riziculture Intensive en Afrique de l’Ouest, ce manuel technique est conçu pour aider les formateurs techniques dans les 13 pays participants dans l’élaboration de leurs programmes de formation des agriculteurs. Il s’agit d’un document vivant qui sera amendé et adapté en fonction du feedback des formations, des tests et des résultats sur le terrain. Pour ceux qui utilisent le présent manuel, nous attendons vos commentaires pour rendre ce document aussi utile que possible à un public aussi large que possible à travers l’Afrique de l’Ouest.

2. Origines et Évolution du SRI

L’origine du SRI remonte au début des années 1980, après que le Père Henri de Laulanié, un prêtre jésuite français et agronome, vivant à Madagascar, ait conduit sur plusieurs années, des expériences avec différents aspects du système de production de riz, y compris l’application réduite d’eau d’irrigation, le semis de plants uniques et jeunes avec un espacement plus large, entre autres.

En 2010, le SRI ‘International Network and Resources Center’ (en abrégé SRI-Rice) a été créé à l’Université de Cornell, état de New York aux Etats-Unis, pour améliorer l’efficacité de la promotion et du partage des connaissances scientifiques et pratiques sur le SRI et soutenir la mise en réseau dans le monde.

En janvier 2014, le SRI a été validé dans plus de 50 pays en Afrique, en Asie, au
Moyen-Orient, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, avec une estimation de huit à dix millions d’agriculteurs utilisant et bénéficiant de la méthodologie SRI.

Table des Matières :

1ère Partie : Comprendre le SRI

- Section 1. Contexte

- Section 2. Systèmes de Riziculture en Afrique de l’Ouest

- Section 3. Développer une Compréhension Commune du SRI

2ème Partie. Planification d’un test SRI

- Section 1. De l’introduction à la mise à échelle du SRI

- Section 2. Planification d’un test de comparaison

3ème Partie. Guide de mise en œuvre du SRI

- Section 1. Préparation du terrain

- Section 2. Mise en place de la culture

- Section 3. SRI Semis Direct

- Section 4. Pépinières

- Section 5. Repiquage

- Section 6. Établissement des plantes (après repiquage ou semis direct)

- Section 7. Étape de croissance végétative

- Section 8. Fertilisation

- Section 9. Floraison, remplissage des graines et maturation

- Section 10. Guide technique de récolte de riz pour l’évaluation de rendement

- Section 11. Ressources

Cliquer ici > Télécharger le manuel sur le site du CORAF, 59 pages, 1,9 Ko.

Photo

https://reca-niger.org/IMG/jpg/CaptureSRI2.jpg

Fiche n°2 sur les techniques d’agriculture climato-intelligente : Diffusion du système de riziculture intensive pour l’amélioration de la production agricole au Sud Bénin. Auteurs : BILGO Ablassé, BAZIE Pibgnina, SUBSOL Sebastien.

Cette fiche technique est réalisée dans le cadre du projet « intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en œuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l’appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d’adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en œuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d’améliorer la résilience des producteurs à l’insécurité alimentaire.

Photo -

https://reca-niger.org/IMG/jpg/DSC_0763.jpg

Fiche technique - Parcelle en SRI à Karey Gorou (Niamey). Cette fiche technique montre comment le système de riziculture intensive (SRI) permet d’améliorer la production agricole au Benin. Le SRI optimise le fort pouvoir de tallage du riz en créant des conditions favorables avec très peu de semences (1 plant par poquet par repiquage), d’eau (immersion non permanente) et d’engrais chimique. Il nécessite cependant un enrichissement organique du sol et un entretien (désherbage pour réduire les compétitions avec les mauvaises herbes) permettant un bon développement végétatif.

Principes de la technique
Impacts de la mise à l’échelle de la technique au Bénin
Retours sur investissement

http://www.agrhymet.ne/portailCC/images/pdf/fiche_Innovantion_SRI.pdf

4 pages – Document joint : Fiche_SRI– 865.9 ko – Format : PDF

https://reca-niger.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-39070.png?1568392169

Niger - Réseau national des Chambres d’Agriculture du Niger - Rue de la Grande Chancellerie BP : 686 Niamey - (+227) 92 24 24 24 - recaniger@yahoo.fr
www.facebook.com/recaniger www.instagram.com/reca_niger www.twitter.com/Reca_Niger

RECA-Niger : Accueil

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Source : https://reca-niger.org/spip.php?article870

Système de riziculture intensive (SRI) d’après Wikipédia

Photo - Rizière SRI dans l’État du Chhattisgarh (Inde).

Le système de riziculture intensive (SRI) est une technique de culture du riz inventée à Antsirabe (Madagascar) en 1983 par le père jésuite Henri de Laulanié, ingénieur agronome de formation. Elle permet d’augmenter les rendements de façon naturelle en repiquant un par un les plants jeunes au bout de 8 jours au lieu de 30 et en asséchant la rizière régulièrement.

Sommaire

L’assemblage des pratiques qui ont conduit au concept de SRI a commencé dans les années 1960 sur la base des observations de Henri de Laulanié. Les principes comprenaient l’application d’une quantité minimale d’eau et la transplantation individuelle de plantules très jeunes selon un motif de grille carrée1

Les concepts et les pratiques en matière de SRI ont évolué au fur et à mesure de leur adaptation à des conditions pluviales (non irriguées) et parfois du remplacement du repiquage par le semis direct.

Principes

Les principes centraux du SRI, selon l’université Cornell de New York, sont les suivants2 :

  • Le sol des rizières doit être maintenu humide plutôt que continuellement saturé, de façon à minimiser les conditions anaérobies, car cela favorise la croissance des racines et celles des organismes aérobies du sol ainsi que leur diversité ;
  • Les plants de riz doivent être plantés isolément et espacés de façon optimale, assez largement pour permettre une plus grande croissance des racines et du feuillage et pour que toutes les feuilles soient actives sur le plan de la photosynthèse ;
  • Les plants de riz doivent être transplantés dès l’âge de 15 jours au stade deux feuilles, rapidement, à faible profondeur et soigneusement, pour éviter de blesser les racines et pour minimiser le choc de transplantation.
    Article complet avec notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_riziculture_intensive

Burkina - De nouvelles variétés de riz pour booster la production - Par Abdel Aziz Nabaloum - 15/01/20 - Document ‘scidev.net’

Photo - Les nouvelles variétés de riz sont disponibles pour les producteurs. Crédit image : SDN/Abdel Aziz Nabaloum

Lecture rapide :

  • Les quatre nouvelles variétés requièrent moins d’eau pour leur culture et résistent mieux aux maladies
  • Elles ont un cycle plus court et ont un plus fort rendement qui va de 5 à 7 tonnes à l’hectare
  • Le pays compte sur ces variétés pour produire un million de tonnes de riz par an et stopper l’importation
    Quatre nouvelles variétés de riz viennent d’être mises au point par des chercheurs de l’Institut national de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) au Burkina Faso.

    Fruit de travaux qui ont duré environ trois années, elles sont respectivement baptisées Orylux6, TS2, FKR60N et FKR62N.

    D’après les chercheurs qui les ont développées, ces nouvelles variétés de riz se caractérisent d’une manière générale par un cycle de production plus court variant entre 100 et 120 jours et un meilleur rendement allant de 5 à 7 tonnes à l’hectare (ha). 

“Nous avons sélectionné ces variétés pendant trois ans pour obtenir aujourd’hui une lignée plus stable et beaucoup plus rentable en termes de productivité” - Edgard Traoré, généticien, INERA

De façon spécifique, l’Orylux6 produit 6 à 7 tonnes à l’hectare, entre 100 à 105 jours. Quant au TS2, il a un cycle de 120 jours pour un rendement de l’ordre de 7 tonnes à l’hectare. Pour sa part, le FKR60N a un cycle compris entre 100 à 105 jours avec un rendement de 5 à 6 tonnes par hectare. De son côté, le FKR62N produit 7 tonnes à l’hectare pour un cycle de 115 à 120 jours.

« Nous avons sélectionné ces variétés pendant trois ans pour obtenir aujourd’hui une lignée plus stable et beaucoup plus rentable en termes de productivité », confie Edgard Traoré, généticien et spécialiste en amélioration variétale du riz à l’INERA.

Ce dernier explique en outre que contrairement à d’autres variétés de riz cultivées dans le pays, la production de ces quatre nouvelles variétés ne nécessite pas beaucoup d’eau ; parce que « la source de la gêne est de type pluvial ».

Les chercheurs ont également voulu que ces nouvelles variétés apportent une réponse aux maladies du riz et aux aléas climatiques qui occasionnent des pertes de récoltes pour des milliers de producteurs.

C’est ainsi qu’elles sont résistantes aux maladies telles que à la panachure jaune, appelée couramment « le sida du riz » et la pyriculariose du riz, causée par un champignon. Les travaux ont consisté à neutraliser ces pathologies à travers l’amélioration variétale depuis la pépinière pour que les plants ne soient pas infectés.

Pertes de récoltes

« Ces maladies peuvent occasionner des pertes de récolte allant de 25 à 100% de la production. Car, si l’attaque est sévère et précoce, le producteur peut ne rien récolter ; surtout que la contamination au niveau du champ progresse très vite », indique Edgard Traoré.

Dans diverses localités du Burkina Faso, les producteurs manifestent d’ores et déjà leur intérêt pour ces nouvelles variétés améliorées de riz.

A Bagré au centre-est du pays, les producteurs sont régulièrement sensibilisés à l’utilisation de cette semence améliorée, souvent par des ONG comme Santé et promotion humaine (SAPHE) qui montre l’exemple sur une parcelle de 14 ha.

Ils ont été initiés aux nouvelles techniques agricoles qui portent sur le placement profond de l’urée qui est une nouvelle approche, la réduction de la quantité de semences à utiliser et la quantité des engrais, soutient Jules Somé, représentant pays de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, autre ONG impliquée dans la vulgarisation de ces nouvelles variétés de riz.

Kadidiata Korogo est une productrice de riz et mère de cinq enfants. 47 jours après les semis sur sa parcelle d’environ un hectare et demi, les plants sont au stade de montaison. De plus, l’état de son champ montre qu’il y a eu un labour profond du sol, si bien que le terrain a été rendu homogène.

« Grâce aux conseils des agents de l’agriculture, mon champ ne connaît pas d’attaques de chenilles », confie-t-elle tout sourire, caressant l’espoir de récolter environ sept tonnes de riz et de pouvoir en vendre une partie pour satisfaire les besoins de sa famille.

Importation

Selon son ministère du Commerce, le Burkina Faso consomme chaque année 650 000 tonnes de riz dont 400 000 tonnes viennent de l’importation. « Ce qui montre qu’il y a un marché très important et une opportunité à saisir pour les producteurs locaux », analyse Jules Somé.

Pour inverser la tendance, le pays veut miser sur les nouvelles variétés de riz à haut rendement. A terme, elles sont censées permettre d’assurer l’autosuffisance en matière de riz dans ce pays sahélien.

« Cela permettra également de renforcer la compétitivité du riz produit localement et de s’assurer qu’il répond aux attentes des consommateurs et reste compétitif face au riz importé », espère Rachid Simboro, technicien supérieur au programme riz et riziculture de l’INERA.

Au total, avec les résultats de cette recherche scientifique, le gouvernement burkinabè vise la production d’un million de tonnes de riz par an. Pour atteindre cet objectif, confie Salifou Ouédraogo, le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydroagricoles, 50.000 hectares de terres irrigables doivent être aménagées.

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Source : https://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/news/nouvelles-varietes-riz-burkina-faso-15012020/

Sénégal - Riz - Guide du producteur de riz - Date de création : 1er janvier 2001 - Dernière mise à jour : 1er février 2016 – Document ‘agrisenegal.com’

Introduction 

Photo - Culture de riz © Jiew Wan Tan - Fotolia.com

Le riz irrigué est une culture d’avenir pour la vallée du fleuve Sénégal. Le climat sahélien est particulièrement adapté à une production de qualité, avec un rendement potentiel des variétés disponibles de 13 tonnes par hectare 1, et la possibilité de réaliser 2 cultures par an.

Le rendement moyen de l’ordre de 5 à 6 t/ha de riz paddy est l’un des meilleurs d’Afrique après l’Egypte.

Cependant, les importations du Sénégal ne cessent de croitre pour dépasser 1 100 000 t/an en 2014. Les surfaces cultivées atteignent péniblement 60 000 ha par an, pour une production de 240 000 t par an de riz blanc, alors que le potentiel de terres cultivable est de 255 000 ha. La pratique de deux cultures par an reste peu développée (environ 25 % des surfaces).

Depuis la libéralisation de la filière au cours des années 90, la riziculture de la vallée a certes évoluée. Les grands périmètres publics, exploités par des milliers de paysans avec des surfaces unitaires de 0,5 à 1 ha, ont montré leur limite.

Dans les années 2000, des privés se sont installés sur des rizières de quelques hectares à quelques dizaines d’hectares, quelques-uns exploitant aujourd’hui plus de 100 ha.
Le développement de la mécanisation des opérations culturales tarde cependant à se développer, du notamment à une conception des aménagements des rizières inadaptée (parcelles trop petites et mal aplanies) et à l’absence de formation professionnelle dans le domaine du machinisme agricole (un centre de formation en cours de construction devrait y remédier en partie en 2016).

Quelques entrepreneurs et entreprises agro-industrielles ont investi dans l’usinage du riz avec des rizeries qui traitent 5 à 15 000 t de riz paddy par an. En l’absence d’une maitrise des conditions de récolte, de séchage et de stockage, la proportion de brisures en sortie usine reste très élevée.

L’Etat s’est engagé dans un programme de développement de la riziculture avec un objectif d’autosuffisance en 2017. Cependant, l’environnement des affaires y est toujours aussi peu attractif, avec des régimes d’exonérations partiels et des procédures administratives chronophages.

Pendant que les importations de riz sont exonérées de TVA, les producteurs locaux ne peuvent toujours pas récupérer la TVA sur leurs investissements, les prestations de services et l’énergie, alors que les gouvernements successifs promettent de régler cette aberration depuis maintenant près de 15 ans.

Le nouveau code des impôts depuis 2013 prévoit une exonération de TVA sur le matériel agricole dont les décrets d’application tardent à être publiés. En l’absence de réforme foncière et de plan cadastrale, l’accès à la terre est ardu dans le delta et quasi impossible dans la vallée du fait d’une noblesse dont la légitimité traditionnelle est basée sur sa main mise sur le foncier.

La filière souffre donc d’un sous-investissement chronique, d’un manque de personnel qualifié et de coût des facteurs de production plus élevés que dans la plupart des pays asiatiques notamment pour les entreprises produisant pour le marché local. Les entreprises assurant plus de 80 % de leur chiffre d’affaires à l’exportation disposent par contre encore pour quelques années d’un statut d’entreprise franche d’exportation attractif.

Ce ’Guide du producteur’ est destiné aux riziculteurs soucieux d’améliorer leur compétitivité, aux étudiants désireux de maîtriser les techniques rizicoles et de gestion des exploitations agricoles, et à tous les intervenants de la filière riz dans les pays de la sous-région.

Sommaire

AgriSénégal 

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 Accueil - Références de l’éditeur | Informations Légales | © AgriSénégal 2017 Tous droits réservés – Source : https://www.agrisenegal.com/riz.php

Togo - Cinq tonnes de riz récoltés à l’hectare à Agomé-Glozou – Par Sandali P. de retour d’Agome-glozou pour Agridigitale - Publié le : 20 Sept 2019 - Mise à jour le : 20 Sept 2019

[« Lomé (autrefois en allemand : Lome)1 est la capitale et la principale ville du Togo. Elle se situe dans l’extrême sud-ouest du pays, le long du littoral du golfe de Guinée. Officiellement, l’agglomération comptait 1 477 660 habitants et la ville 837 437 habitants selon le recensement de 2010. Son agglomération se développe jusqu’à la frontière avec le Ghana, située à quelques centaines de mètres à l’ouest du centre-ville, jusqu’à la ville ghanéenne d’Aflao et le district de Ketu sud, qui comptait 160 756 habitants en 2010. L’agglomération transfrontalière dont Lomé est le cœur compte donc environ 1,8 million d’habitants en 2020. Lomé n’est ni une ville « coloniale » construite et établie par les puissances coloniales, ni une « ville traditionnelle », dont les racines villageoises seraient encore inscrites dans les structures et les processus urbains. Elle fut fondée par les Ewes à la fin du XIXe siècle pour le commerce. Lomé mêle la tradition avec l’animisme (marché des féticheurs) et la modernité, illustrée par les hôtels de luxe et des bâtiments bancaires… » -

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lom%C3%A9 ].

[« Le Mono est un fleuve du Togo et du Bénin. Il coule du département portant le même nom en République du Bénin, vers la République Togolaise. C’est par l’historique ville d’Aného que cette rivière entre dans le Togo. En 2017, l’estuaire du fleuve a été classé réserve de biosphère transfrontière entre les deux pays par l’Unesco1… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mono_(fleuve) ].

Dans la basse vallée du fleuve Mono (à 100 km de Lomé), les riziculteurs saluent la croissance du rendement à l’hectare du riz paddy, 2 à 5 tonnes, soit un taux de 40%.

Photo - Baba Kakabou, coordonnateur du PBVM

Si certaines variétés hybrides peuvent aller jusqu’à 8 voire 10 à 11 tonnes à l’hectare, l’amélioration de la production dans la vallée s’explique par un projet exécuté qui a tout changé, presque !

Il s’agit du Projet d’aménagement hydro-agricole de la Basse Vallée du fleuve Mono (PBVM) dont l’investissement a coûté 14 milliards F.cfa en 10 ans.

La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le gouvernement ont été les principaux bailleurs.

Entre satisfaction des riziculteurs et les défis qui restent à relever, un pas a été tout de même franchi.

Système d’irrigation et l’agrandissement des surfaces

Pour la plupart des producteurs rencontrés dans la préfecture du bas-mono, le projet leur a permis de prendre goût à la riziculture et a même agrandir leurs surfaces cultivables.

’Initialement, on dépendait beaucoup plus de la pluie ; mais avec le système d’irrigation mis en place, nous produisons en plein temps’, témoigne Ablavi Bossou, productrice sur le site.

Mme Bossou et d’autres riverains ont souligné à ‘agridigitale’ que l’implantation d’une unité de transformation du riz dans la région a été une bonne chose mais…

’Chacun arrive à tirer son épingle du jeu. Ce que nous déplorons par contre, c’est le prix dérisoire auquel nous vendons le sac. Nous voulons passer de 14.000F le sac de 50kg à 20.000frs’, plaident-ils.

D’après divers témoignages, l’Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSAT) qui venait acheter la production aux prix intéressants, se fait depuis 03 ans désirer.

’La production du riz est très rentable s’il y a des mesures d’accompagnement et un très bon suivi’, soulignent –ils.

L’unité de transformation, un coup de pouce

Pour donner de la valeur ajoutée à la matière brute, une unité de transformation installée depuis août 2018 dans la région, achète du riz auprès des groupements de producteurs.

’Avant l’installation de l’usine, les producteurs bradaient leur récolte. L’usine a été une opportunité pour ces derniers. Elle achète la matière première au kilo à 160F, ce qui est avantageux’, se félicite Pidemnèwè Gassabou, chargé de transformation à OPHIR-MIMOSA.

Même si le prix au kilo est loin de satisfaire certains producteurs, l’unité réclame le mérite d’avoir créé 07 emplois permanents et plus de 20 emplois temporaires.

En 10 ans, 70 ha exploités et 375 ha aménagés

Selon Baba Kakabou, coordonnateur du projet, Agome-Glozo est devenue l’une des importantes zones de production du riz grâce au PBVM qui boucle 10 ans d’existence.

’À ce jour, 70 ha sont exploités et 375 ha bien aménagés seront mis en activité très bientôt. Depuis 2011, le premier périmètre aménagé (70ha) a permis d’obtenir un rendement autour de 350 tonnes par campagne et les producteurs ont la capacité de faire jusqu’a 03 campagnes annuelles’, indique M. Kakabou.

Il ajoute qu’en termes de perspectives, ’le projet prévoit avec le nouveau site qui se prépare de produire 4.000 tonnes de riz par campagne’.

Ces résultats sont le fruit d’importantes réalisations, surtout le déploiement des meilleures techniques d’irrigation et des fonds alloués aux producteurs.

A cela s’ajoutent, d’autres mesures prises au niveau communautaire (construction des pistes, château d’eau, électricité, magasin de stockage etc.) et qui impacteront durablement la vie des communautés.

Et comme tout fini en décembre prochain, l’espoir de ces producteurs est que le gouvernement prête oreille attentive à leurs préoccupations. L’accès au financement et aux marchés encore plus juteux.

Lire aussi : Tous à Kovié pour cultiver le riz Lire aussi : Facilement, je me fais des sacs de riz

Mots-clés : TOGO RIZ PBVM AGOME-GLOZO AGRICULTURE

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Source : https://agridigitale.net/art-5_tonnes_de_riz__l_hectare__agom_glozou.html

Le riz en Thaïlande – Nouvelles - Une stratégie rizicole axée sur le rendement et la variété et un budget de R&D plus important sont nécessaires - Mardi 1 septembre 2020 – Document ‘businessfrance.fr’

Le gouvernement veut augmenter le rendement moyen de la production nationale de paddy à 600 kg par rai (0,16 ha) [ou 3,750 tonnes/ha] d’ici 2024 et se concentrer davantage sur les céréales de qualité supérieure en développant la R&D pour les semences et les variétés de riz. La Thaïlande n’alloue que 200 M THB (5,4 M EUR) par an à la R&D sur le développement des semences de riz, ce qui est considérablement moins que le Vietnam, qui consacre jusqu’à 3 Mds THB (81 M EUR).

La Thaïlande devrait produire 20 millions de tonnes de riz pendant la saison 2020/21, avec un rendement moyen de seulement 450 kg par rai. La productivité de la Thaïlande est bien inférieure à celle des autres pays producteurs de riz. Le plan stratégique du pays pour le riz entre 2020 et 2024 devrait se concentrer sur 7 types de riz : le riz hom mali thaïlandais ; le riz parfumé thaïlandais ; le riz blanc à texture douce ; le riz blanc à texture dure ; le riz étuvé ; le riz gluant ; et le riz de spécialité.

Le ministère du Commerce veut faire équipe avec le ministère de l’Agriculture et des Coopératives pour conseiller les agriculteurs sur la manière de cultiver le riz en fonction de la demande du marché et créer un lien avec les acheteurs potentiels afin de garantir la stabilité des prix. Aussi, le gouvernement doit investir davantage dans le développement des systèmes d’irrigation et dans l’amélioration de l’après-récolte. La production annuelle de riz et la culture doivent être gérées avec prudence pour éviter une surabondance.

Source : https://www.businessfrance.fr/thailande-une-strategie-rizicole-axee-sur-le-rendement-et-la-variete-et-un-budget-de-r-d-plus-important-sont-necessaires

Thaïlande - Une nouvelle variété de riz Thaï pour le marché asiatique - Jeudi 3 décembre 2020

Cette année, la Thaïlande développe une nouvelle variété de riz moelleux pour le marché asiatique, la variété Kor Khor 79.

Pour commencer, 8 km² seront alloués pour une production d’environ 2 500 tonnes. Cette nouvelle variété sera introduite sur le marché international et plus spécialement vers la Chine, la Malaisie et les Philippines, où le riz moelleux est plus populaire. L’objectif est de concurrencer les exportations de riz moelleux du Vietnam qui ont de bonnes performances en Asie. Le prix devrait être autour de 9 500 THB/Tonne soit un prix de vente inferieur au riz jasmin Hom Mali, mais plus élevé que le riz blanc.

Source : https://www.businessfrance.fr/thailande-une-nouvelle-variete-de-riz-thai-pour-le-marche-asiatique

Business France : l’internationalisation de la France ...

Business France - La France en Ouganda

Riziculture : le Vietnam doit changer ses pratiques d’urgence - Par Sciences et Avenir avec AFP le 31.03.2015 à 08h00, mis à jour le 31.03.2015 à 08h00 – Source de l’article complet : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/riziculture-le-vietnam-doit-changer-ses-pratiques-d-urgence_15806

Vietnam : Le changement climatique menace la production de riz – Vidéo 4:16 - 29 mai 2015 - Nations Unies - United Nations - Le Vietnam est le deuxième plus grand exportateur mondial de riz et 80 pour cent est cultivé dans le delta du Mékong, une vaste plaine inondable et une des zones agricoles les plus fertiles de l’Asie. Mais les riziculteurs vietnamien estiment que le l’avenir de la riziculture est maintenant menacée à cause de l’élévation du niveau de la mer et la hausse des températures attribuées au changement climatique. UN in Action, Episode #1452 Script (Pdf) : http://www.un.org/webcast/pdfs/unia.f... -

Source : https://www.youtube.com/watch?v=o_jSioCgahI

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Traduction, ajout d’articles choisis, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 03/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

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Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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