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"La sieste d’un point de vue scientifique : une nouvelle recherche révèle les bases génétiques de la sieste diurne" par Massachusetts General Hospital

Traduction et Compléments de Jacques Hallard

dimanche 21 février 2021, par Massachusetts General Hospital


ISIAS Biologie

La sieste d’un point de vue scientifique : une nouvelle recherche révèle les bases génétiques de la sieste diurne

Traduction du 20 février 2021 avec ajouts de compléments par Jacques Hallard d’un article publié par ‘sciencedaily.com’ en date du 10/02/2021, sous le titre «  The science of siestas : New research reveals the genetic basis for daytime napping » ; accessible sur ce site : https://www.sciencedaily.com/releases/2021/02/210210133305.htm

Source de l’information : Massachusetts General Hospital (MGH)
– Résumé :

Les chercheurs ont identifié 123 régions du génome humain qui sont associées à la sieste pendant la journée et trois mécanismes distincts qui favorisent la sieste. De nombreux gènes liés à la sieste régulent également d’autres aspects du sommeil.

Faire la sieste dans un hamac (image d’archives). Crédit : © estradaanton / stock.adobe.com

La fréquence des siestes diurnes, si elle existe, est en partie régulée par des gènes, selon une nouvelle recherche menée par des chercheurs du ‘Massachusetts General Hospital‘ (MGH) et publiée dans la revue ‘Nature Communications’. Dans cette étude, la plus importante de ce type jamais réalisée, l’équipe du MGH a collaboré avec des collègues de l’université de Murcie en Espagne et plusieurs autres institutions pour identifier des dizaines de régions génétiques qui régissent la tendance à faire des siestes pendant la journée. Ils ont également découvert des preuves préliminaires reliant les habitudes de sieste à une bonne santé cardio-métabolique.

’Les siestes sont quelque peu controversées’, déclare Hassan Saeed Dashti, PhD, RD, du Centre de médecine génomique du MGH, co-auteur du rapport avec Iyas Daghlas, étudiant en médecine à la Harvard Medical School (HMS). Dashti note que certains pays où les siestes diurnes font depuis longtemps partie de la culture (comme en Espagne) découragent désormais cette habitude. Parallèlement, certaines entreprises aux États-Unis encouragent désormais les siestes comme moyen d’accroître la productivité. ’Il était important d’essayer de démêler les voies biologiques qui contribuent à la raison pour laquelle nous faisons la sieste’, explique M. Dashti.

Auparavant, la coauteure Richa Saxena, PhD, chercheuse principale au laboratoire Saxena du MGH, et ses collègues utilisaient d’énormes bases de données d’informations génétiques et sur le mode de vie pour étudier d’autres aspects du sommeil. L’équipe a notamment identifié des gènes associés à la durée du sommeil, à l’insomnie et à la tendance à être un lève-tôt ou un ’oiseau de nuit’. Pour mieux comprendre la génétique de la sieste, l’équipe de Saxena et sa coauteure Marta Garaulet, PhD, du département de physiologie de l’université de Murcie, ont réalisé une étude d’association pangénomique (GWAS), qui consiste à scanner rapidement des ensembles complets d’ADN, ou génomes, d’un grand nombre de personnes. L’objectif d’une GWAS est d’identifier les variations génétiques qui sont associées à une maladie spécifique ou, dans ce cas, à une habitude.

[Étude d’association pangénomique - D’après Wikipédia, «  Une étude d’association pangénomique (en anglais genome-wide association study, GWAS) est une analyse de nombreuses variations génétiques chez de nombreux individus, afin d’étudier leurs corrélations avec des traits phénotypiques1. Ces études se concentrent généralement sur les associations entre les polymorphismes nucléotidiques (SNP) et des phénotypes tels que les maladies humaines majeures. En effet, quand elle est appliquée sur des données humaines, une comparaison de séquences d’ADN se fait entre individus ayants plusieurs phénotypes différents pour un même caractère, la taille par exemple. Cette comparaison a pour but d’identifier les variants génétiques les plus fréquemment associés avec le phénotype observé, on parle alors d’une approche « phénotype en premier ». Cette approche consiste à catégoriser les patients selon leur signes cliniques, et de les corréler avec des SNP à l’inverse de l’approche « génotype en premier ».

Par exemple, l’étude d’association pangénomique « CoLaus » (cohorte lausannoise) cherche des associations entre les données médicales et génétiques d’une cohorte de plus de 6 000 personnes2,3,4. Les échantillons d’ADN de chaque personne sont alors collectés et déposés sur des puces à ADN contenant des millions de sondes auxquelles les variants génétiques vont s’hybrider et être détectés par fluorescence. Une GWAS est appliquée sur l’entièreté du génome, ce qui permet d’obtenir un pourcentage plus élevé de variance expliquée pour des traits quantitatifs contrôlés par plusieurs gènes. Néanmoins, les GWAS ne donnent pas une relation de causalité du SNP à son caractère mais renseigne plutôt sur les variants corrélés avec ce trait5,6,7…. » - Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tude_d%27association_pang%C3%A9nomique].

Suite de l’article traduit

Pour cette étude, les chercheurs du MGH et leurs collègues ont utilisé les données de la ‘Biobank’ britannique, qui comprend les informations génétiques de 452.633 personnes. Il a été demandé à tous les participants s’ils faisaient une sieste pendant la journée ’jamais/rarement’, ’parfois’ ou ’habituellement’.

La GWAS a identifié 123 régions du génome humain qui sont associées à la sieste diurne. Un sous-ensemble de participants portait des moniteurs d’activité appelés accéléromètres, qui fournissent des données sur le comportement sédentaire pendant la journée, ce qui peut être un indicateur de sieste. Ces données objectives ont indiqué que les auto-évaluations concernant les siestes étaient exactes. ’Cela nous a donné un degré de confiance supplémentaire dans le fait que ce que nous avons trouvé est réel et non un artefact’, explique M. Dashti.

Plusieurs autres caractéristiques de l’étude renforcent ses résultats. Par exemple, les chercheurs ont reproduit de manière indépendante leurs conclusions dans une analyse des génomes de 541.333 personnes recueillis par ‘23andMe’, la société de tests génétiques sur les consommateurs. En outre, un nombre important de gènes situés à proximité ou dans des régions identifiées par l’étude GWAS sont déjà connus pour jouer un rôle dans le sommeil. Un exemple est le gène ‘KSR2’, un gène dont l’équipe et les collaborateurs de la MGH avaient précédemment découvert qu’il jouait un rôle dans la régulation du sommeil.

En approfondissant les données, l’équipe a identifié au moins trois mécanismes potentiels qui favorisent la sieste :

  • La propension au sommeil : certaines personnes ont besoin de plus de sommeil que d’autres.
  • Le sommeil perturbé : une sieste de jour peut aider à compenser un sommeil de mauvaise qualité la veille.
  • Le réveil matinal : les personnes qui se lèvent tôt peuvent ’rattraper’ leur sommeil en faisant une sieste.
    ’Cela nous indique que la sieste de jour est une question de biologie et non pas seulement un choix environnemental ou comportemental’, explique M. Dashti. Certains de ces sous-types sont liés à des problèmes de santé cardio-métabolique, tels qu’un tour de taille important et une pression artérielle élevée, bien que des recherches supplémentaires sur ces associations soient nécessaires. ’Des travaux futurs pourraient permettre de développer des recommandations personnalisées pour la sieste’, dit M. Garaulet.

En outre, plusieurs variantes de gènes liées à la sieste étaient déjà associées à la signalisation par un neuropeptide appelé orexine, qui joue un rôle dans l’éveil. ’Cette voie est connue pour être impliquée dans de rares troubles du sommeil comme la narcolepsie, mais nos découvertes montrent que de plus petites perturbations dans la voie peuvent expliquer pourquoi certaines personnes font plus de sieste que d’autres’, déclare M. Daghlas.

[Selon Wikipédia, « Les orexines ou hypocrétines sont des neurotransmetteurs polypeptidiques de 30 acides aminés synthétisés par une population de neurones anatomiquement restreinte. Les neurones orexinergiques sont localisés dans l’hypothalamus latéral et dorso-médian ainsi que dans l’aire péri-fornicale. Elles stimulent l’appétit et l’état d’éveil et sont suspectées d’être impliquées dans la narcolepsie1 ainsi que dans l’addiction2. Ce sont donc des neurotransmetteurs excitateurs. Les neurones à orexines seraient inhibés par le glucose alimentaire3, ce qui pourrait expliquer l’envie de faire la sieste après le repas. Le nom d’hypocrétine vient de la combinaison de hypothalamus, lieu de sa synthèse, et sécrétine, molécule proche dans sa structure. Les récepteurs des orexines sont des récepteurs couplés aux protéines G de type Gq/11. Le récepteur OX2R a une forte affinité pour l’orexine B tandis que le récepteur OX1R a une affinité similaire pour l’orexine A et l’orexine B… - Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orexine ].

Suite de l’article traduit

Richa Saxena est la chercheuse de Phyllis et Jerome Lyle Rappaport au Centre de médecine génomique du MGH et professeur associé d’anesthésie au HMS.

Ses travaux ont été soutenus par l’Institut national du diabète et des maladies digestives et rénales, l’Institut national du cœur, des poumons et du sang, le Fonds de recherche de l’HGM, le gouvernement espagnol de la recherche, du développement et de l’innovation, la Communauté autonome de la région de Murcie par l’intermédiaire de la Fondation Seneca, l’Académie de Finlande, la Fondation scientifique Instrumentarium, la Fondation Yrjö Jahnsson et le Conseil de la recherche médicale.

Référence de la revue : Hassan S. Dashti, Iyas Daghlas, Jacqueline M. Lane, Yunru Huang, Miriam S. Udler, Heming Wang, Hanna M. Ollila, Samuel E. Jones, Jaegil Kim, Andrew R. Wood, Michael N. Weedon, Stella Aslibekyan, Marta Garaulet, Richa Saxena. Genetic determinants of daytime napping and effects on cardiometabolic health. Nature Communications, 2021 ; 12 (1) DOI : 10.1038/s41467-020-20585-3

Pour citer cette page : MLA APA Chicago - Massachusetts General Hospital. ’The science of siestas : New research reveals the genetic basis for daytime napping.’ - ScienceDaily, 10 February 2021. www.sciencedaily.com/releases/2021/02/210210133305.htm

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Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2021/02/210210133305.htm

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Article ajouté : « La sieste pour tous » par Françoise Delormas Médecin Directeur de Prosom, Grenoble

Le caractère universel de la sieste a poussé des chercheurs à réunir ces dernières années, dans un ouvrage (1), les résultats les plus pertinents. Toutes les évaluations, qu’elles soient objectives (TLME) ** ou résultant de témoignages, indiquent une baisse de vigilance en début d’après-midi. Cette baisse de vigilance n’est pas due à la digestion, bien qu’elle soit majorée en cas de repas copieux, gras, et bien arrosé. De même, un déficit de sommeil préalable ou une tendance narcoleptique intensifient ce phénomène.

On peut considérer la sieste de l’après-midi comme provenant de mécanismes endogènes, régulés par l’horloge biologique (2).

La sieste réhabilitée

La réhabilitation de la sieste est prônée par de nombreux spécialistes du sommeil. Elle permettrait de réduire les risques d’accidents de la circulation - les statistiques nationales indiquent que la majorité des accidents se produisent au cours de périodes chronobiologiques de somnolence maximale (entre 2 et 5 heures du matin, entre 13 et 15 heures).

Et c’est pendant ces périodes que se comptent les accidents les plus sévères. Pour toute tâche qui exige une grande vigilance et une grande efficacité, une prise en compte et une organisation adaptée à ces périodes de somnolence devraient être mises en oeuvre.

Dans tous les cas, le respect de cette période de moindre vigilance est recommandé que ce soit sous forme de sieste avec sommeil, de pause, même brève, de relaxation, selon l’âge, les activités ou les goûts de chacun (3-6). L’important est de ’débrayer’ au bon moment !

Applications pratiques et propositions

Le début de l’après-midi est le moment de la journée ou presque tous les êtres humains présentent le minimum de performances intellectuelles et physiques. Cette fatigue ’universelle’ ne demande pas le même type de récupération selon l’âge et selon les personnes.

Chez les moins de 4 ans

La sieste est pratiquement physiologique. Une tranche de sommeil est un complément pratiquement indispensable au sommeil de nuit. Chez le tout-petit, le sommeil est polyphasique (il se répartit en plages tout au long des 24 heures). Entre 1 et 4 mois, la périodicité jour/nuit se met en place. Les périodes de sieste dans la journée sont encore de trois a quatre vers 6 mois. A 12 mois, l’enfant a encore deux siestes. En général vers 18 mois, ne subsiste qu’une sieste l’après-midi. Ce besoin de sieste, chez la plupart des enfants continue à être réel jusqu’à 4 ans.

L’organisation des locaux et du temps de sommeil est à prévoir pour tous les enfants de cet âge aussitôt après le repas, et il faudrait que la sieste ne se poursuive pas trop tard dans l’après-midi. En collectivité, l’idéal serait qu’il y ait deux locaux de sieste : un pour ceux qui mangent au restaurant scolaire, et un autre pour ceux qui ayant mangé à la maison, mais n’ayant pas pu faire la sieste puissent avoir la possibilité d’un petit temps de repos.

Des études de Hubert Montagner (7) ont montré que pour les 3-4 ans, la durée de la sieste varie de 4-5 minutes à 130 minutes environ ! L’idéal serait pour les enfants de se réveiller presque spontanément, grâce à des bruits ambiants non agressifs qui leur permettent de sortir du sommeil lorsqu’il redevient léger. Quelques enfants de cet âge n’ont plus besoin de dormir : ils sont rares, mais il faut respecter leur différence !

Chez les 4-6 ans

Certains ont conservé le besoin physiologique de la sieste, d’autres n’ont plus besoin ni envie de dormir ; ils ont cependant besoin de récupérer. Leur proposer avec insistance et conviction de se reposer. Mais ne pas les forcer - certaines difficultés du sommeil chez l’adulte peuvent avoir leurs racines dans un mauvais vécu du sommeil imposé avec contrainte dans l’enfance. Des exercices de relaxation adaptés à leur âge sont souvent très efficaces.

Chez les 6-12 ans

La récupération de la fatigue chez ces enfants ne passe pas forcément par une demande de sommeil ou de repos, mais plutôt par un besoin de mouvements libres. Chez l’enfant d’âge scolaire, les travaux et les observations faites en chronopsychologie et en chronobiologie donnent des conclusions convergentes ’le début de l’après-midi se caractérise par un pourcentage élevé d’enfants somnolents ou en tout cas ayant un faible niveau de vigilance’ (7).

’Le niveau des performances chute au début de l’après-midi et augmente ensuite pour atteindre des valeurs relativement élevées vers 15-16 heures’ (8) Après le repas et jusque vers 14 heures-14 heures 30, il serait bon de les laisser libres de créer en toute liberté dans des ateliers par exemple, ou de leur permettre de se ’défouler’ par des jeux de plein air.

Chez les adolescents

Les caractéristiques du sommeil se modifient peu, de même que les besoins réels de sommeil qu’ils manifestent quand ils peuvent dormir sans contrainte. Mais apparaît une tendance significative à la somnolence diurne, mise en évidence par des tests de latences multiples d’endormissement (TLME) et par leurs témoignages. Il est vrai qu’ils accumulent les risques d’un mauvais endormissement : excitation intellectuelle, anxiété propre à leur état d’adolescent, sédentarité dans la journée, refus de l’heure du coucher imposée. lls sont le plus souvent en dette de sommeil une enquête chez des lycéens de l’académie de Lyon a montré que la différence entre les durées de sommeil en période scolaire et en vacances est supérieure a trois heures pour 24 % d’entre eux (9).

Chez les personnes âgées

Les siestes sont plus fréquentes chez les personnes âgées, surtout chez les hommes. La réapparition du phénomène de sieste chez les personnes âgées correspond à la grande facilité que celles-ci ont à s’endormir le jour. Grâce à des tests itératifs d’endormissement, Carskadon et al ont trouvé que la moitié des personnes âgées de 60 ans à plus de 80 ans s’endorment en moins de 10 minutes contre un quart seulement des personnes âgées d’une vingtaine d’années. Par ailleurs, des réveils nocturnes parfois nombreux liés à des altérations progressives des régulations physiologiques et parfois aussi à une pathologie de type ’syndrome des apnées du sommeil’ ou ’mouvements périodiques des jambes’, créent une dette de sommeil. Cette dette sera récupérée dans la journée, et la somnolence diurne chez la personne âgée risque de se traduire par plusieurs siestes dans la journée, d’autant plus si elle est alitée ou peu active en raison de handicaps mentaux, moteurs et sensoriels.

Certains comportements peuvent améliorer la qualité de la nuit et de la vie :

  • se lever à heure fixe, même si la nuit n’a pas été ’bonne’ ;
  • se coucher tard, pour éviter de finir son temps de sommeil au milieu de la nuit ;
  • lutter contre la somnolence de jour, ne se permettre qu’une sieste dans la journée, pas plus ;
  • conserver ses activités sociales, mentales et physiques permet d’accentuer le contraste jour/nuit c’est une bonne prévention des insomnies et des périodes de somnolence diurne.
  • Références bibliographiques

  • (1) Dinges D.F., Broughton R.J.
    Sleep and alterness Chronobiological, behavorial and medical aspects of napping.
    New York : Raven Presse, 1989.

  • (2) Benoît O., Foret J. et al
    Le sommeil humain.
    Paris : Masson, 1991 : 232 p

  • (3) Bouton J.
    Réapprendre a dormir.
    Paris : ESF, 1991 : 136 p. Bons et mauvais dormeurs. Paris : Gamma, coll. ’Sciences de l’éducation’, 1971.

  • (4) Fluchaire P.
    La révolution du sommeil
    Paris : Laffont, 1984 : 300 p.

  • (5) Challamel M.J., Thirion M.
    Le sommeil, le rêve et l’enfant.
    Paris : Albin Michel, 1995 : 368 p.

  • (6) Comby B.
    Eloge de la sieste
    Paris : F.X. de Guibert, Ecologie humaine, 1992 : 251 p.

  • (7) Montagner H., Restoin A., de Roquefeuil G., Djakovic H.
    Les fluctuations des rythmes biologiques, des comportements et de l’activité intellectuelle de l’enfant dans ses différents environnements.
    Pédiatrie, 1992 ; 47 : 85-104.

  • (8) Fotinos G., Testu F.
    Aménager les temps scolaires.
    Paris : Hachette, 1996 : 288 p.

  • (9) Patois E., Valatx J.L., Alperovitch A.
    Prévalence des troubles du sommeil et de la vigilance chez les lycéens de l’académie de Lyon.
    Rev epidem. et santé publique, 1993 ; 41 : 383-88.

    ** Tests de latences multiples d’endormissement. Tests standardisés, répétés toutes les 2 h au cours de la journée et destinés à mesurer chez le sujet allongé dans l’obscurité pendant 20 mn au maximum la latence d’entrée en stade II (Neurophysiol. Clin. 1988)

Troubles du sommeil : insomnies et hypersomnies

Source : http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/cfes/sante/sieste.php

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Traduction, compléments et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 20/02/2020

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