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"Des virus et des acides nucléiques de virus contaminent de nombreux vaccins" par le Prof. Joe Cummins

Traduction et compléments de Jacques Hallard

lundi 13 décembre 2010, par Cummins Professeur Joe

ISIS Santé
Des virus et des acides nucléiques de virus contaminent de nombreux vaccins
Viruses and Virus Nucleic Acid Contaminate Many Vaccines
Les risques de cancer et la création de nouveaux agents pathogènes ne doivent pas être sous-estimés par les autorités chargées de la réglementation, de la vigilance et des contrôles sanitaires.
Prof. Joe Cummins

Rapport ISIS 13/12/2010
La version originale en anglais, avec réérences et illustrations, s’intitule Viruses and Virus Nucleic Acid Contaminate Many Vaccines ; elle est accessible par les membres de l’ISIS sur le site suivant http://www.i-sis.org.uk/Viruses_and_Virus_Nucleic_Acid_Contaminate_Vaccines.php
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Des débris de virus et d’ADN dans les vaccins

Les vaccins sont actuellement fabriqués à partir des œufs de poule fécondés, de cultures cellulaires ou par une combinaison des oeufs et de la culture cellulaire. Un vaccin ‘atténué’ est créé à partir d’un agent pathogène dont on réduit la virulence, mais en le gardant toujours viable, contrairement aux vaccins produits par un virus ‘tué’ (vaccin inactivé). L’inactivation se fait en sélectionnant les souches non pathogènes de l’agent pathogène après un traitement, comme une culture soumise à la chaleur ou au froid, ou par la suppression ciblée des gènes de virulence.

Beaucoup de vaccins vivants atténués sont produits par culture cellulaire. Un certain nombre de ces vaccins se sont révélés contenir non seulement le pathogène viral atténué, mais aussi des virus contaminants ou des acides nucléiques viraux [1].

Ces contaminants sont des déchets résiduels et les personnes qui administrent ces vaccins devraient informer les patients des risques potentiels qui sont associés à ces déchets résiduels. Récemment, la Food and Drug Administration (FDA), l’Administration de l’alimentation et des médicaments aux États-Unis a reconnu la contamination du vaccin vivant atténué rotavirus (pour prévenir la diarrhée du voyageur) et elle a suspendu la diffusion du vaccin, mais elle a aussi décidé par la suite que les avantages de la vaccination l’emportent sur les risques potentiels de contamination [2].

L’avis de la FDA est prématuré parce que le circovirus qui contamine le vaccin est actif dans la réplication, la transcription et la traduction des gènes viraux et il est capable de synthétiser des produits toxiques. Les vaccins contaminés ne sont pas des cas isolés : ils sont en fait très communs et répandus.

Les leçons des vaccins contaminés par le virus simien 40 SV40

Le virus simien 40 (SV40) est un virus de singe qui avait été administré par inadvertance dans des populations humaines à partir de vaccins contaminés, produits dans des cellules de singe infectées par le SV40. La biologie moléculaire et des études épidémiologiques suggèrent que le SV40 peut être transmis de manière contagieuse chez les êtres humains par une infection horizontale, indépendamment de l’administration antérieure de vaccins contaminés par le SV40.

Chez l’homme, SV40 a été trouvé associé à une prévalence élevée des types spécifiques de tumeurs comme les tumeurs du cerveau et des os, les mésothéliomes, les lymphomes et des maladies rénales [3].

SV40 a été découvert en tant que contaminant des lots de vaccin
antipoliomyélitique distribués à des millions de personnes aux États-Unis entre 1955 et 1963, et les lots de vaccins contaminés ont ensuite été distribués à travers le monde. Après que le SV40 ait été observé et reconnu comme étant la cause de transformations de cellules humaines et animales en culture, ainsi que des formations tumorales chez les animaux, les chercheurs ont commencé à rechercher le SV40 dans les cancers humains [4].

Par exemple, une étude de 2005 menée au Costa-Rica a montré que le SV40 est significativement associé aux cancers du système immunitaire [5]. Aux Etats-Unis, la FDA reconnaît que le virus SV 40 (virus simien 40 à partir de cellules de rein de singe) se trouvait dans le vaccin contre la polio et qu’il était la cause des risques [6] : « L’expérience vécue au début des années 1960 avec la contamination par le SV40 du poliovirus et de vaccins à adénovirus, d’une part, et les questions persistantes concernant le fait de savoir si le SV40 pourrait être tenu comme responsable de certains néoplasmes humains [cancers], d’autre part, souligne l’importance de garder les vaccins viraux exempts d’agents adventices ». (Voir aussi Flu Vaccines and the Risk of Cancer,SiS 44 [7]). La contamination des vaccins contre la polio par le SV40 est une vieille leçon qui semble avoir été ignorée dans la course actuelle au profit résultant de la fabrication et de l’administration des vaccins.

De nombreux vaccins fabriqués pour les humains sont contaminés

Il y a de nombreux cas bien documentés de vaccins destinés aux êtres humains qui sont contaminés [1]. ‘Attenuvax’, le vaccin contre la rougeole, cultivé dans des cellules de fibroblastes d’embryon de poulet, était contaminé par la leucose aviaire (virus du cancer de la leucose myéloïde) et par un rétrovirus endogène aviaire.
Le vaccin ‘Yfvax’ contre la fièvre jaune, cultivé également dans des cellules de fibroblastes d’embryon de poulet, était aussi contaminé avec un rétrovirus endogène aviaire. Le ‘Varivax’, un vaccin contre l’Herpès 3, qui avait été cultivé sur des cellules MRC-5 provenant de fœtus avortés, était contaminé par le rétrovirus endogène humain K.
Le vaccin ‘Rotateq Rotavirus’ cultivé chez des cellules Vero E6 (singe vert africain) a été contaminé par les circovirus porcins 1 et 2. Le vaccin ‘Rotateq Rotavirus’’ cultivé sur des cellules Vero (singe africain) avait une contamination de rétrovirus endogène du babouin. Le vaccin MMR-II contre rougeole et oreillons, cultivé dans des cellules de fibroblastes de poulet, avait comme contaminants un rétrovirus endogène aviaire et le rétrovirus endogène humain K, et le vaccin contre la rubéole, cultivé dans des cellules WI-38 de fibroblastes diploïdes de poumon humain, avait été contaminé par le rétrovirus humain endogène K. Le vaccin ‘Meruvax II’ contre la rubéole, cultivé sur des cellules WI -38 de fibroblastes pulmonaires humains contenait le rétrovirus humain endogène-K.

Les vaccins vétérinaires sont également contaminés. Les génomes de toutes les espèces animales sont colonisés par des rétrovirus endogènes (RVE). Bien que la plupart des RVE aient accumulé les défauts qui les rendent incapables de réplication, des rétrovirus endogènes parfaitement infectieux ont été identifiés chez différents mammifères.

Un rétrovirus endogène félin (RD-114W) a été isolé à partir de nombreux vaccins vivants atténués fabriqués pour des animaux de compagnie. L’isolement de RD-114 a été effectué de façon indépendante dans deux laboratoires qui utilisaient des stratégies de détection et des vaccins différents, destinés aux chats et aux chiens et disponibles dans le commerce au Japon ou au Royaume-Uni. L’étude montre que les méthodes actuellement employées pour tester les vaccins vétérinaires afin d’y détecter les rétrovirus sont insuffisants et elles devraient être réévaluées [8].

Des tests pour détecter des contaminations virales ont permis de constater en Hongrie qu’un torque teno virus (TTV), un très petit virus à ADN circulaire monocaténaire, était présent dans de nombreux vaccins, y compris dans les vaccins aviaires. La présence d’un agent étranger quelconque peut avoir un impact significatif sur la sécurité du vaccin [9].

Une longue série du vaccins contaminés par des virus et de l’ADN

Leucose aviaire (virus du cancer de la leucose myéloïde)

Le virus de la leucose aviaire (ALV-J) semble être un recombinant du virus de la leucose aviaire exogène (ALV) avec une enveloppe (env) du gène provenant probablement d’un ALV endogène (sous-groupe E). Le virus ALV-J peut infecter des cultures de cellules provenant d’autres espèces aviaires, mais pas les cellules de mammifères. Aucune souche génétiquement résistante de poulets de chair n’a été constatée à ce jour. Les poules Leghorn semblent être résistantes au développement tumoral, mais elles peuvent être sensibles à l’infection. La plupart des tumeurs associées à l’infection par le virus ALV-J sont exprimées par des myéloblastomes ou des myélocytomes [10].

Même si le virus du cancer aviaire ne semble pas infecter les mammifères, l’exposition persistante de jeunes êtres humains peut sélectionner des mutations du virus qui sont virulentes chez les personnes et des recombinants virulents peuvent toujours être créés avec des virus endogènes de l’homme.

Rétrovirus endogènes aviaires

Les rétrovirus endogènes aviaires (AER) constituent un groupe très diversifié comprenant de nombreux inserts dans le génome du poulet. Il y a trois familles de ces rétrovirus endogènes, liées respectivement au sarcome aviaire ou virus de la leucose cancéreuse, au virus de la leucémie des souris et à des rétrovirus endogènes humains.

La plupart des rétrovirus endogènes aviaires (AER) sont en dormance dans les chromosomes de poulet, mais plusieurs sont actifs et capables d’accepter des transcrits d’ARN [11]. Les transcriptions actives peuvent se répliquer par transcription inverse et se recombiner avec des virus apparentés.

Rétrovirus endogène humain K

Les rétrovirus endogènes humains (HERV) sont suspectés d’intervenir dans certaines maladies auto-immunes, en particulier la sclérose en plaques ; un membre de la famille des rétrovirus endogènes humains a été identifié comme ‘MS-rétrovirus associé’ (MSRV). Ces HERV représentent près de 8 pour cent du génome humain, avec 98.000 éléments et fragments [11] ; tous semblent être défectueux, contenant des mutations non-sens ou des délétions importantes, et ils ne peuvent pas produire des particules virales infectieuses.

La plupart sont des restes de ces virus qui ont été intégré il y a des millions d’années. Cependant, une seule famille - HERV-K (comprenant moins de 1 pour cent des éléments HERV) - ont été actifs depuis la divergence des humains et des chimpanzés, et elle est l’une des plus étudiées. Il y a des indications selon lesquelles elle a même joué un rôle actif dans le passé, voici quelques 100.000 ans, car certains individus humains transportent plus de copies du virus en question.

L’absence d’éléments avec un potentiel de codage complet au sein de la séquence publiée du génome humain, suggère que la famille est moins susceptible d’être active à l’heure actuelle [6]. Les contaminants HERV-K dans les vaccins ne devraient pas être considérés comme inoffensifs, car ils peuvent se recombiner avec des virus apparentés ou avec des séquences virales dans les chromosomes humains.

Rétrovirus endogène des babouins

Les rétrovirus endogènes des babouins (BERV) sont une séquence rétrovirale inactivée. Ces BERV se trouvent aussi chez le singe vert africain [12]. Il est tout à fait concevable que les BERV circulant dans le sang des humains puissent éventuellement subir une mutation et se recombiner pour former un virus qui pourrait se propager rapidement dans les populations humaines car ces virus sont nouveaux dans le répertoire immunitaire des êtres humains.

Rétrovirus endogène félin infectieux ERV (RD-114)

Un rétrovirus infectieux endogène a été découvert dans le vaccin vivant atténué pour soigner les chats et les chiens. L’EVR RD-114 est lié à d’autres virus oncogènes tels que le virus de la leucémie féline et le virus 83 de la leucémie de la souris [12].


Les circovirus porcins 1 et 2

Les circovirus porcins sont de petits virus à ADN circulaire simple brin. Le virus de type 1 ne cause pas de maladie chez les porcs, tandis que le virus de type 3 provoque une maladie du dépérissement grave chez les jeunes porcs.
Il a été démontré que ces virus peuvent souvent infecter des lignées cellulaires de mammifères. Les circovirus de types 1 et 2 infectent de nombreux types de cellules humaines. Le virus de type 1 prolifère sans causer de dommages cellulaires distincts, tandis que le virus de type 2 est virulent et grave [13]. Le virus de type 2 provoque des réarrangements du cytosquelette dans les cellules dendritiques, conduisant à une immunosuppression [14].

Le circovirus porcin est introduit dans le noyau cellulaire où il est répliqué. La réplication est réalisée par un mécanisme d’enroulement circulaire où le simple brin du chromosome viral est répliqué en un cercle double brin. Le virus est si petit qu’il n’a de place que pour quelques gènes, dont deux gènes pour initier la réplication de l’ADN avec des gènes de localisation nucléaire et de la protéine d’enveloppe virale, d’une part, et un petit nombre de gènes de virulence, d’autre part [15]. C’est le noyau de la cellule hôte qui fournit les enzymes de réplication de l’ADN [16].

Torque Teno Virus (TTV)

Les Torque Teno Virus (TTV) sont des virus à ADN circulaire, simple brin - ou monocaténaires -, capables d’infecter les espèces de vertébrés. Deux groupes distincts génétiquement de ces TTV porcins (TTV1 et TTV2) infectent les porcs dans le monde entier avec une forte prévalence. Actuellement, les TTV porcins sont considérés comme non pathogènes, bien que TTV2 ait été trouvé comme étant lié à un syndrome de dépérissement post-sevrage ; une maladie porcine à TTV se réplique de la même façon que le circovirus, mais le virus TTV est beaucoup plus petit que le circovirus [17].

Les Torque Teno Virus (TTV) sont souvent présumés comme n’étant pas pathogènes, mais ils sont largement distribués et présents chez les mammifères, y compris ches les êtres humains.

Les infections par les TTV sont largement répandues dans les populations humaines et il a été démontré que ces virus TTV peuvent s’accumuler dans le système nerveux central et être impliqués dans des cas de démence [18].
Enfin, il a été démontré que des enfants atteints de pneumonies récurrentes, présentent un manque de mobilité ciliaire, qui est associé à un taux élevé d’infection avec des Torque Teno Virus (TTV) dans les cellules ciliaires [19].

Pour conclure

Il a été démontré et rappelé que des vaccins fabriqués pour les êtres humains, ainsi que des vaccins vétérinaires, étaient contaminés par un large éventail de virus qui sont réputés comme étant inoffensifs ou moins risqués que le virus vivant atténué des vaccins. Mais ces déchets résiduels de virus contaminants sont loin d’être aussi bien étudiés qu’ils auraient dû l’être préalablement à la commercialisation des vaccins.

Les déchets résiduels de virus contaminants sont considérés comme sans danger parce qu’ils n’ont pas provoqué la conversion du sérum (production d’anticorps), même si ces déchets viraux peuvent souvent produire des protéines qui sont toxiques dans des tissus spécifiques.

Les vaccins contaminés par des déchets résiduels viraux sont activement cytotoxiques dans certains cas et ils sont aussi, dans d’autres cas, potentiellement capables de créer, par mutation ou par recombinaison, de nouveaux rétrovirus qui mettent la vie en danger.

Parmi les résidus viraux des vaccins, les petits virus à ADN circulaire simple brin méritent une attention particulière par le fait qu’ils sont très répandus dans les populations humaines et animales. Ces dispersions généralisées des TTV et des circovirus pourraient bien provoquer des catastrophes sanitaires.

La première étape dans la façon de gérer les déchets viraux résiduels dans les vaccins exige de proposer un consentement éclairé à ceux qui sont vaccinés avec des vaccins contaminés. La seconde étape consiste à effectuer un suivi, à exercer une vigilance rigoureuse après la libération et la dissémination des vaccins contaminés, face aux dangers potentiels des mutations et des recombinaisons génétiques, et de leurs conséquences sur la santé publique, comme nous l’avons souligné dans cet article.

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Définitions et compléments en français :

Traduction, définitions et compléments :


Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles
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