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Conférence avec débat « La tolérance, la laïcité et la foi » avec Jacques HALLARD, Ing. CNAM, le jeudi 19 novembre 2015 à 18 heures
vendredi 30 octobre 2015, par
ISIAS
Conférence avec débat « La tolérance, la laïcité et la foi »
avec Jacques HALLARD, Ing. CNAM,
le jeudi 19 novembre 2015 à 18 heures
Au Restaurant La Case à Palabres 44 rue Pontis 13300 Salon de Provence Informations : 04 90 56 43 21 {{}}lacaseapalabres@free.fr www.lacaseapalabres.fr
L’esprit de la ‘Case à Palabres’ : offrir un lieu de convivialité ; participer à un commerce plus équitable ; proposer des produits de qualité ; propager et amplifier les initiatives associatives. Source : http://www.lacaseapalabres.fr/esprit.php
Aperçu du contenu de la conférence :
Où placer le curseur entre tolérance et intolérance ?
Quelques expressions glanées au cours de notre Histoire humaine
Comment faire face à la violence ? Peut-on tolérer l’intolérable ?
Rituels traditionnels, croyances, foi et pratiques religieuses
Cultures : multi-culturalité et inter-culturalité comme perspectives ?
La devise républicaine : la laïcité à la française est-elle extensible ?
Comment faire cohabiter religions, démocratie et république ?
La non-violence : une utopie ou une solution pour demain ?
Ecoute suggérée en guise d’introduction :
Un face à face a opposé Malek Boutih, député PS de l’Essonne et ancien président de SOS Racisme, à Alain Finkielkraut, philosophe et essayiste. Produit par BFM Politique, le dimanche 25 octobre 2015, et présenté par Apolline de Malherbe, sur BFMTV. Source :
Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 29/10/2015
Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales
Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIAS Conférence de Jacques Hallard avec débat à la ‘Case à Palabres’ Salon de Provence 16 novembre 2015.2
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Appels à contribution
Rhétoriques de la tolérance dans les littératures et le cinéma francophones
Information publiée le 23 octobre 2015 par Marie Minger (source : Komi E. Akpemado)
Le 15 janvier 2016 Université du Québec à Montréal Appel à communications
Colloque au 84e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS)
Rhétoriques de la tolérance dans les littératures et le cinéma francophones
9 – 10 mai 2016
Université du Québec à Montréal, Montréal, QC, Canada
« Tolérance zéro » - « Seuil de tolérance » - « Manque de tolérance ». Déclinée de différentes manières, la notion de tolérance est convoquée de nos jours dans des contextes très variés, et avec une facilité qui cultive l’illusion d’un consensus large sur ce qu’elle signifie. Ces références à une notion qui structurent les agissements individuels et collectifs, le politique et le culturel, connotent dans une certaine mesure une compréhension de la tolérance comme phénomène mesurable, sur une échelle allant de zéro au point de l’absolue acceptation de l’autre.
Les rhétoriques de la tolérance se sont multipliées ces dernières décennies, en raison du choc en retour qui accompagne les discours apologétiques sur la traversée des frontières, la mondialisation et les questions complexes relatives au vivre-ensemble ; par ailleurs, elles se sont également formulées de manière récurrente et insistante dans l’aposteriori des violences collectives et la gestion des fractures au sein des collectivités (Conférences nationales, Commissions Vérité et Réconciliation, etc.). D’un point de vue historique, la réflexion sur la tolérance apparaît cependant comme un vieux phénomène (John Locke, Lettre sur la tolérance, 1689 ; Charles de Montesquieu, De l’esprit des lois, 1748 ; Gotthold E. Lessing, Die Juden. Ein Lustspiel in einem Aufzuge, 1749 ; Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, 1762 ; Norbert Waszek, La tolérance chez Lessing : ses rapports au déisme anglais et aux Lumières écossaises, 2012).
La diversité des réflexions d’une part, et d’autre part les multiples formes d’expression et de récupération critique relatives à cette notion de tolérance sont à l’origine du présent colloque. Interrogeant particulièrement les champs de la littérature et du cinéma francophones – dans l’acception pleine du mot, à savoir « de langue française » – la réflexion sur la rhétorique de la tolérance pourra couvrir ses rapports avec la poétique. En effet, si, comme le suggère Ricœur, la poétique a pour visée « la conversion de l’imaginaire » (Ricœur, Lectures 2), elle implique une rhétorique susceptible d’agir non seulement sur des pratiques et valeurs individuelles, mais également sur les représentations et les axiologies collectives. Dans cette perspective, il y a lieu d’analyser le discours et la posture du sujet « tolérant » et de faire éventuellement la critique de la tolérance en tant que valeur supposant, dans certains cas et de façon implicite, une inégalité des rapports. Nous souhaitons ainsi des contributions qui mettent en évidence la problématique de la tolérance sous diverses formes dans les littératures et le cinéma de langue française. Les questions abordées pourraient s’inscrire dans l’un des axes suivants (liste non exhaustive) :
1. Scènes de la tolérance : Analyse des formes de représentation de la tolérance dans différentes pratiques artistiques, en particulier la littérature.
2. Enjeux et discours de la tolérance : Analyse des discours sur la tolérance (médias, politiques, etc.)
3. Tolérance en théories : Approches de la notion de tolérance du point de vue des disciplines dans lesquelles elle apparaît de manière déterminante et leurs applications aux domaines particuliers de la littérature et du cinéma.
4. Tolérance, violence, confrontation des valeurs
5. Tolérance, intersubjectivité, interculturalité, migration
Dates importantes :
15 janvier 2016 : Date limite de réception des propositions de communication
Les propositions de communication, d’une vingtaine de lignes, en français, doivent être envoyées par courriel avant le 15 janvier 2016 aux responsables du colloque, à l’adresse suivante : colloquetolerance@gmail.com
1er février 2016 : Avis du comité scientifique
31 juillet 2016 : Date limite d’envoi des textes au comité scientifique. Les auteurs intéressés à publier leurs contributions sont priés de les envoyer aux organisateurs du colloque au plus tard le 31 juillet 2016. Celles-ci devront avoir été remaniées et enrichies aux fins de la publication envisagée. Le protocole de rédaction sera envoyé au début de mai 2016.
31 août 2016 : Avis du comité scientifiques sur les articles reçus
Organisateurs :
Komi E. Akpemado, PhD., chercheur, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
Isaac Bazié, professeur titulaire, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
Christian Uwe, Maître de conférences, Département de Lettres modernes, Pôle Lettres et Langues, Université Catholique de Lyon
Responsable :
Komi E. Akpemado/ Isaac Bazié/ Christian Uwe
adresse
Université du Québec à Montréal
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Aux frontières du tolérable
Information publiée le 28 octobre 2015 par Marie Minger (source : Dr. Lena Seauve)
Le 31 décembre 2015 Saarbrücken, Allemagne
10. Kongress des Frankoromanistenverbandes vom 28. September bis 1. Oktober 2016 an der Universität des Saarlandes, Saarbrücken : ’Grenzbeziehungen–Beziehungsgrenzen (Liaisons frontalières)’.
Section 5 (Literaturwissenschaft)
Organisateurs de la section : Dr. Vanessa de Senarclens et Dr. Lena Seauve
Appel à contributions
Aux frontières du tolérable
(version allemande plus bas)
Notre section du colloque Liaisons frontalières s’intéresse aux frontières, tantôt explicites, tantôt implicites, autour desquelles un texte littéraire se constitue et organise son effet. Il y sera question de l’acceptable et du tolérable pour le lecteur et le spectateur, ainsi que des déplacements et des modifications de ces conceptions esthétiques et morales au fil des époques et au gré des sensibilités littéraires. Notre section porte donc sur la notion de frontière de manière figurée, à la fois comme catégorie poétologique, ainsi que dans la perspective de l’esthétique de la réception. Les « frontières du tolérable » mettent, en effet, en jeu des régimes d’historicité qui reflètent les diverses périodes littéraires. Elles constituent aussi pour les auteurs des seuils à repousser et autour desquels expérimenter.
Vers la fin du dix-septième siècle, avec les débats que suscite la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes, la conception d’un « beau » absolu est ébranlée et les préceptes de l’esthétique classique remis en question ou, du moins, historicisés. Confrontés aux sources antiques, le discours des Anciens plaide pour une lecture lucide des changements de mentalités survenant au cours de l’histoire et de la diversité des seuils de tolérance esthétique qui en découle. Pour les tenants des Modernes, les tragédies d’Eschyle, de Sophocle et d’Euripide, plus encore celles de Sénèque, avec leurs violentes représentations des passions humaines et des souffrances physiques des personnages sont jugées insupportables pour le spectateur moderne. Elles franchissent les paliers convenus du « bon goût ». En comparaison avec les tragédies de Jean Racine, elles sont considérées par un auteur comme Voltaire comme le témoignage d’une « enfance de l’art ». La réception des tragédies de Shakespeare au dix-huitième siècle met également en jeu des stratégies de défense, d’adaptation et de réappropriation qui confortent les prémisses de l’esthétique classique de rigueur. Dans ce contexte, Gérard Genette (1997) parle de la vision auto téléologique du passé propre à chaque époque.
Cependant la dimension archaïque de la tragédie antique fait également l’objet au dix-huitième siècle de nouvelles lectures. Les aspects d’un texte jugés scabreux, grossiers et perturbants par les uns sont retenus par les autres – on songe au discours de Diderot sur le Philoctète de Sophocle, on songe aux tragédies de Crébillon le père – comme des éléments permettant de renouveler la poétique classique. L’exploration des frontières du bon goût et du tolérable ainsi que leur franchissement est éprouvée alors comme un moyen littéraire. De Sade à Jonathan Littell, la transgression est mise au service d’une stratégie d’auteurs pour interpeler, bousculer et choquer leurs lecteurs. Quelles réactions ces provocations suscitent-t-elles ? Comment définir le rôle des émotions perçues principalement comme désagréables, tel le dégoût, l’effroi, le choc dans la relation esthétique ? Ou, plus précisément, comment un objet, source de déplaisir, s’intègre à l’expérience littéraire, elle source de plaisir ? Et quels usages fait le texte de ces réactions anticipées de rejet catégorique et de condamnation morale qu’il est susceptible de susciter ? Peut-on, dans cette mesure, définir une poétique de la transgression ? Et, si oui, comment insérer celle-ci à un schéma interprétatif de la modernité littéraire ? Sur ces questions, nous nous appuierons sur les récents travaux relatifs à la relation esthétique et aux émotions suscitées par le texte littéraire. (Schaeffer 2015 ; Winko 2003).
Nous souhaitons des contributions relatives aux textes narratifs et dramatiques, mais aussi théoriques sur les genres dès le siècle des Lumières en français comme en allemand et comptons mener la discussion dans les deux langues. S’il vous plait, envoyez vos propositions d’intervention avant le 31 décembre à une des adresses suivantes : lena.seauve@staff.hu-berlin.de ou vdes@online.de.
Par ailleurs, il nous faut malheureusement préciser que les frais de voyage et de séjour ne pourront être pris en charge par l’association.
Call for papers
Grenzen des Zumutbaren : epochale Selbstverständnisse und Transgressionsstrategien
Literarische Texte thematisieren nicht nur Grenzen, sie sind durch immanente Grenzen konstituiert. Die Rede ist von historisch variablen Grenzen des Sag- oder Zeigbaren, die nach moralischen oder ästhetischen Kriterien definiert und wahrgenommen werden. Wir wollen uns dem Begriff der Grenze aus einer zugleich poetologischen und rezeptionsästhetischen Perspektive annähern. Grenzen des Zumutbaren werden in literarischen und metaliterarischen Texten historisch reflektiert, gleichzeitig implizieren und provozieren Grenzen stets auch die Möglichkeit oder den Versuch ihrer Überschreitung. Mit den „Grenzen des Zumutbaren“ sollen in der geplanten Sektion sowohl durch Grenzen definierte epochale Selbstverständnisse als auch Strategien der Transgression in Erzählungen und Dramen in den Blick genommen werden.
Spätestens seit der Querelle des Anciens et des Modernes Ende des 17. Jahrhundert wird das Dogma des absolut Schönen in Frage gestellt. Im Zuge der Beschäftigung mit der Antike entsteht ein neues Bewusstsein für die unterschiedlichen Toleranzschwellen des Zumutbaren in der Geschichte. Für die Modernes sind die Tragödien der antiken Dichter von Aischylos bis Seneca mit ihrer Darstellung menschlichen Leids, ihrer blutigen Handlung und ihren schmerzerfüllten Charakteren schlichtweg grauenhaft, grob und unerträglich. Die antiken Tragödien stellen eine klare Überschreitung der Grenze des bon goût dar. Im Vergleich zu den Tragödien von Jean Racine können sie nur als Zeugnis der Kindheit der Kunst gelten. Die Rezeption von Shakespeares Dramen im 17. und im 18. Jahrhundert ist von vergleichbaren Abwehrstrategien einerseits und dem Einsatz von Mechanismen der Selbstversicherung andererseits geprägt. Wahrnehmungen und Festschreibungen von Grenzen des Zumutbaren definieren literarische Epochen in ihrem Selbstverständnis und dienen der versichernden Abgrenzung. In diesen Zusammenhang spricht Genette von einer autoteleologischen Vision der Vergangenheit (Genette 1997).
Gerade solche Elemente, die zuvor als Grenzüberschreitung abgelehnt worden sind, werden in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhundert wegen ihrer transgressiven Radikalität als faszinierend empfunden. So wird das Primitive nicht mehr als archaisch oder unerträglich abgewertet, sondern vielmehr wegen seines Erneuerungspotentials gelobt. Das Nachdenken über Grenzen des ästhetisch Zumutbaren wird ab dem 18. Jahrhundert verstärkt Anlass poetologischer Diskurse, man denke an Diderots Theaterkritik. Die Wahrnehmung und Beschreibung von Grenzen ist unmittelbare Bedingung für den strategischen Einsatz von Transgressionen in narrativen Texten, von Sade bis Jonathan Littell.
Werden Grenzen des Zumutbaren durch Texte überschritten, werden damit beim Rezipienten bestimmte Reaktionsmechanismen ausgelöst (Abwehr, Abscheu, Ekel, Verwunderung, Lachen…). Wie lässt sich die Erfahrung eines negativen Affektes in die eigentlich positive Erfahrung der Lektüre integrieren ? Diese bewusst provozierte Emotion, die der Rezipient häufig als unangenehm, unangemessen oder zumindest unerwartet empfindet, machen sich Texte zunutze, um beispielsweise ihre Ästhetik einprägsamer zu machen. Welches, so ließe sich fragen, sind mögliche andere Funktionen solcher Textstrategien ?
Mit der Definition und Untersuchung von Affekten im Kontext literarischer Texte beschäftigt sich die seit geraumer Zeit prosperierende Emotionsforschung, die zwischen produktions-, text-, kontext- und wirkungsbezogenen Ansätzen unterscheidet (u.a. Wilko 2003). Es ist gar die Rede von einem emotional turn in den Literatur- und Kulturwissenschaften, diese interdisziplinären Ansätze (u.a. Schaeffer 2015) lassen sich für die vorliegende Frage nach Grenzen und den durch ihre Transgression ausgelösten Affekten fruchtbar machen.
Erzählende und dramatische Texte ab der Aufklärung, in denen Strategien der Überwältigung durch Grenzüberschreitungen zum Tragen kommen, sollen in der vorgeschlagenen Sektion ebenso analysiert werden wie poetologische Metatexte, die Grenzen und ihre Festlegungen reflektieren. Präzisere Bestimmungen von historischen Grenzsetzungen und -überschreitungen und ihrer Funktionen sind das Ziel der Sektionsarbeit. Dabei soll die Frage im Mittelpunkt stehen, ob sich aus poetologischer und rezeptionsästhetischer Perspektive von einer epochenübergreifenden Poetik der Grenzüberschreitung als Strategie sprechen lässt.
Wir wünschen uns Beiträge in französischer und deutscher Sprache und hoffen, die Diskussion in beiden Sprachen führen zu können. Vorschläge bitte bis zum 31.12.2015 an lena.seauve@staff.hu-berlin.de oder vdes@online.de.
Reise- und Unterbringungskosten der Teilnehmer können leider nicht vom Veranstalter übernommen werden.
Literatur :
Gérard Genette, L’oeuvre de l’art. La relation esthétique, Paris (Seuil) 1997
Jean Marie Schaeffer, L’art de l’âge moderne, Paris (Gallimard) 1992) und L’expérience esthétique, Paris (Gallimard) 2015
Simone Winko, Kodierte Gefühle. Zu einer Poetik der Emotionen in lyrischen und poetologischen Texten um 1900, Berlin (Erich Schmid) 2003
Responsable :
Dr. Lena Seauve et Dr. Vanessa de Senarclens
url de référence
http://www.francoromanistes.de/fileadmin/verband/frv/documents/Bewerbungsaufruf_Saarbruecken2016.pdf
adresse
Saarbrücken, Allemagne
http://www.fabula.org/actualites/aux-frontieres-du-tolerable_70935.php
« La laïcité tend à subordonner les conduites à un ordre moral »
LE MONDE CULTURE ET IDEES | 15.10.2015 à 17h08
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« Duel à l’épée entre l’Eglise et le Civil », lithographie en couleurs du début du XXe siècle. | Musée de la franc-maçonnerie
Directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, à Paris, et directeur du Groupe sociétés, religions, laïcités, Philippe Portier vient de publier, avec Céline Béraud, Métamorphoses catholiques (Editions de la Maison des sciences de l’homme), une étude de la résurgence catholique à l’occasion des manifestations contre le mariage pour tous. Les pays européens accordent une place variable au religieux. Selon quelles logiques ?
Les pays européens...
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Propos recueillis par Cécile Chambraud
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