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Conférence de Jacques Hallard à l’Association Franco-allemande, dimanche 15 mai 2022 à 16h30 à la ‘Salle Municipale Mérindol’ 84000 AVIGNON

lundi 9 mai 2022, par Hallard Jacques


Conférence de Jacques Hallard (1) à l’Association Franco-allemande, dimanche 15 mai 2022 à 16h30 à la ‘Salle Municipale Mérindol’ 84000 AVIGNON – Annonce et documents de travail joints

Sujet : La famille Schweitzer : Albert (1875-1965), sa femme Hélène Bresslau (1879-1957) et leur fille unique Rhéna (1919-2009) – Retour à l’hôpital de Lambaréné au Gabon - Musiques vidéos et actualités de l’église St Guillaume à Strasbourg.

En allemand :

Vortrag von Jacques Hallard (1) / deutsch-französische Gegsellchaft - Sonntag, 15. Mai 2022 um 16:30 Uhr - In der ‘Salle Municipale Mérindol’ 84000 AVIGNON.

Thema : Die Familie Schweitzer : Albert (1875-1965), seine Frau Hélène Bresslau (1879-1957) und ihre einzige Tochter Rhéna (1919-2009) - Rückkehr in das Krankenhaus von Lambaréné in Gabun - Musikvideos und Nachrichten aus der Kirche St Guillaume in Straßburg.

Association Franco-Allemande d’Avignon - AFA

Lieu de la conférence - Ort der Konferenz : ‘Salle Municipale Mérindol’ 84000 Avignon France. Entrée libre – Pot de l’amitié à l’issue de la prestation / Freier Eintritt - Freundlich Getränk nach der Konferenz. Voir : Comment aller à Maison Municipale Mérindol à Avignon ...

Voir également :
Association Franco-allemande d’Avignon et Jumelage Wetzlar-Avignon.

Méditerranée | FAFA pour l’Europe : Association franco-allemande

ISIAS Histoire Monde contemporain – Dernière rédaction le 09 mai 2022

Plan du support pour la conférence : Repères biographiques Introduction Sommaire Auteur


Repères biographiques

Albert Schweitzer (1875-1965), d’origine alsacienne, né allemand puis français, pasteur, théologien protestant, philosophe, musicien, médecin et soignant de brousse au Gabon, écrivain, écologiste et défenseur des animaux ; sa femme Hélène Bresslau (1879-1957), issue d’une famille juive berlinoise, éducatrice et infirmière, née allemande puis française ; leur fille unique Rhéna Fanny Suzanne Eckert Miller (Schweitzer) (1919-2009) éducatrice, laborantine, humanitaire franco-américaine et la biographie de cette dernière : mariée à Jean Eckert en 1939, facteur d’orgues alsacien, mère d’un garçon et de trois filles nés de ce premier mariage, mariée ensuite en 1971 au Dr. David C.Miller, un médecin états-unien…

Voir une généalogie familiale partielle sur : https://gw.geneanet.org/apotheloz?lang=en&n=schweitzer&oc=0&p=rhena+fanny+suzanne

Biografische Anhaltspunkte

Albert Schweitzer (1875-1965), elsässischer Abstammung, geborener Deutscher, dann Franzose, Pfarrer, protestantischer Theologe, Philosoph, Musiker, Arzt und Buschpfleger in Gabun Afrika, Schriftsteller, Umweltschützer und Tierschützer ; seine Frau Helene Bresslau (1879-1957), aus einer jüdischen Berliner Familie stammend, Erzieherin und Krankenschwester, geborener Deutscher, dann Franzose ; ihre einzige Tochter Rhéna Fanny Suzanne Eckert Miller (Schweitzer) (1919-2009) französisch-amerikanische Erzieherin und, Krankenschwester, humanitäre Helferin und die Biografie der Letzteren : 1939 mit Jean Eckert - einem elsässischen Orgelbauer – verheiratet ; Mutter eines Jungen und dreier Mädchen aus dieser ersten Ehe ; später - in 1971 - verheiratet mit Dr. David C.Miller, ein US-amerikanischen Arzt…

Sehen Sie eine Familiengenealogie auf : https://gw.geneanet.org/apotheloz?lang=en&n=schweitzer&oc=0&p=rhena+fanny+suzanne

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Introduction sur le contenu

Une publication antérieure avait déjà préparé le contenu de cette conférence :

’Place à Albert Schweitzer d’origine alsacienne (1875-1965) : un humaniste allemand et français, musicien, théologien protestant, philosophe, mais aussi médecin et soignant de brousse au Gabon, écologiste et défenseur des animaux’ par Jacques Hallard , samedi 9 octobre 2021 - ISIAS Histoire Alsace Afrique

Une recherche documentaire s’est poursuivie depuis et sa trame est donnée dans le texte d’accompagnement ci-après. La conférence sera présentée à l’aide d’un diaporama comprenant notamment des extraits de 5 vidéos choisies parmi celles indiquées plus loin.

Sont successivement présentées sont les parties suivantes :

Albert Schweitzer et l’Alsace : de Kaysersberg (Haut-Rhin), 14 janvier 1875 à Lambaréné (Gabon), 4 septembre 1965 ; son épouse Hélène Schweitzer-Bresslau née à Berlin en 1879, arrivée à Strasbourg en 1890 : leur fille unique franco-américaine née en 1919, Rhéna Schweitzer Miller (nom de son second mari états-unien), décédée aux Etats-Unis en 2009.

« Fils de Louis Schweitzer, pasteur, et d’Adèle Schillinger, fille de pasteur, le jeune Albert a grandi à Günsbach ; il partit ensuite faire ses études au lycée de Mulhouse, puis à la ‘Kaiser-Wilhelms-Universität’, l’Université impériale à Strasbourg … » - Voir l’histoire de l’université impériale allemande de Strasbourg.

[Rappel -L’Empire allemand (en allemand : Deutsches Reich) est le régime politique de l’Allemagne de 1871 à 1918. État-nation historique de l’Allemagne, l’Empire allemand est une monarchie parlementaire autoritaire avec une organisation territoriale fédérale… » -

Description de cette image, également commentée ci-après

Carte du Reich allemand sous l’Empire. Le royaume de Prusse avec ses provinces apparaît en bleu clair. Source

Schweitzer théologien et philosophe à Strasbourg : docteur en philosophie en 1899, vicaire de Saint Nicolas de Strasbourg, docteur en théologie en 1900, Professeur à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg de 1902 à 1912, où il est chargé de l’enseignement du Nouveau Testament…. ».

[L’église Saint-Nicolas de Strasbourg est située quai Saint-Nicolas dans le quartier du Finkwiller. Bordant l’Ill, elle se trouve dans le centre historique de la ville. Dédiée à Nicolas de Myre, elle accueille une communauté du renouveau charismatique rattachée aux églises protestantes d’Alsace-Moselle. L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 mai 1995… » - Source].

« Dans son ouvrage consacré aux recherches concernant la vie de Jésus, il montra que chaque historien a construit son Jésus selon son idée et son époque : rationaliste, romantique, révolutionnaire, moraliste bourgeois… ».

Schweitzer philosophe : « Dès 1899, Albert Schweitzer avait écrit sur la philosophie religieuse de Kant. De 1923 à 1952, ses recherches se portèrent sur l’évolution de la philosophie religieuse européenne : « Déclin et redressement de la culture, Culture et Éthique ». Dans les Grands penseurs de l’Inde, il étudia l’histoire de la pensée indienne » … » - « Prédicateur courageux, Schweitzer dénonça les exactions du colonialisme et, en lien avec les deux crises marocaines (de 1905 et 1911), il mit en garde contre la montée du nationalisme en Europe… ».

Schweitzer médecin : « de 1905 à 1912, il fit des études de médecine et rédigea une thèse sur l’historique des études psychiatriques sur Jésus… » - « Ses études de médecine, complètes, s’achevèrent en 1912 par une spécialisation en médecine tropicale. Il partit alors en 1913 pour Lambaréné (Gabon) … mais il revint en Alsace à l’été de 1918, malade et ruiné… » – après avoir été ...fait prisonnier de guerre en 1917 - « Il se fixa comme « français » à Strasbourg : « Schweitzer retrouva sa fonction de vicaire à la paroisse de Saint-Nicolas. À l’automne 1919, il prêcha sur la responsabilité de l’ensemble des nations européennes dans le conflit de 14-18 qui s’achevait », et ...« Quelques mois plus tard, en 1919, il prononce ses célèbres sermons sur le « respect de la vie (Ehrfurcht vor dem Leben) ». Dans sa Philosophie de la civilisation (1923), il fera de ce principe le moteur du redressement de l’humanité : « Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie… » - « Il est reconnu comme adversaire du racisme et sensible à la souffrance animale… ».

Après avoir occupé un poste en dermatologie pour « gagner sa croûte » à Strasbourg, il repartira en 1924 à Lambaréné où il reconstruira son hôpital.

Mais devant « la nécessité de laisser sa femme Hélène et leur fille Rhéna en Europe, Schweitzer avait envisagé vers 1922 de s’installer à Königsfeld, un village dans le massif de la Forêt Noire. Il espérait que dans cette station climatique, lieu de cure et de repos, sa femme aurait des chances de se remettre d’une grave affection de tuberculose - qu’à son retour forcé du Gabon elle avait sans doute contractée en 1917 dans le ‘camp d’internés allemands’ à Garaison dans les Pyrénées… » - Est signalée : « La construction d’une maison par les Schweitzer en 1923 à Königsfeld-im-Schwarzwald en Allemagne, État de Bade-Wurtemberg, transformée en musée… Habitation ensuite délaissée à cause du repli effectué à Lausanne en Suisse, face à la montée du nazisme en Allemagne. Rappel : Hélène Schweitzer-Bresslau est issue d’une famille berlinoise juive, et ayant pourtant été baptisée par un pasteur protestant à l’âge de 7 ans.

Donc leur fille « Rhéna a fréquenté l’école Zinzendorfschule des Frères moraves jusqu’à l’été 1933 à Königsfeld.

[Zinzendorfschulen, Königsfeld im Schwarzwald - ’Les écoles Zinzendorf de Königsfeld font partie des plus grandes écoles indépendantes avec internat reconnues par l’État en Allemagne. Les valeurs chrétiennes et l’ouverture sur le monde caractérisent depuis plus de 200 ans le modèle de l’œuvre scolaire protestante. Nos écoles sont ouvertes aux élèves de toutes les confessions et nationalités. Avec dix types d’écoles différents et une perméabilité dans toutes les directions, nous pouvons offrir à chaque jeune, en fonction de sa situation du moment, une voie vers un diplôme de formation qualifié (Mittlere Reife, baccalauréat général et baccalauréat spécialisé ainsi que formation d’éducateur* reconnu par l’État ou d’éducateur* de jeunesse et de foyer)’…. – Traduction JH – Source ].

[Les ‘Frères moraves’, ‘ou ‘Frères tchèques’, sont une dénomination protestante très ancienne puisqu’elle s’inspire de la prédication de Jan Hus, mort en 1415. Elle doit son nom au fait qu’une communauté a été créée en Saxe par des exilés chassés de Moravie par la persécution religieuse. Cette dénomination apparentée aux Frères tchèques est rassemblée dans la communion Unitas Fratrum (« unité des frères »). Très ancrée dans la piété individuelle, dénuée de toute hiérarchie, cette petite communauté de quelque 750.000 membres en 2015 est traditionnellement très active dans le domaine missionnaire et très attachée à l’expression musicale de la foi…] – [Comenius, né Jan Amos Komenský le 28 mars 1592 à Uherský Brod en margraviat de Moravie et mort le 15 novembre 1670 à Amsterdam (Pays-Bas), est un philosophe, grammairien et pédagogue morave. Membre du mouvement protestant des Frères tchèques, (ou ‘Frères Moraves’), il s’occupa toute sa vie de perfectionner les méthodes d’instruction et la pédagogie…. Source.]

Hélène et sa fille Rhéna ont dû ensuite déménager à Lausanne, en Suisse. Elles y resteront jusqu’à ce que Rhéna obtienne sa maturité, puis elles se rendirent aux États-Unis à l’invitation d’amis américains.

Rhéna Schweitzer se maria en 1939 à Jean Eckert, un facteur d’orgues, duquel elle divorça après avoir donné naissance à cinq enfants ». « Laborantine de formation, elle vint en Afrique pour travailler à l’hôpital et … en 1940, son père lui demanda de constituer la ‘Fondation Albert Schweitzer’. Après la mort de son père, elle en prit la direction, et occupa cette fonction jusqu’en 1970…

« De 1927 à 1939, Albert Schweitzer fit plusieurs séjours en Europe, tout en s’occupant de Lambaréné, où il passa encore plus tard presque 10 ans d’affilée de 1939 à 1948. Son action y a été controversée, car il refusa notamment de moderniser son village-hôpital où les malades amenaient leur famille quand ils venaient se faire soigner… »

Pendant la 2ème guerre mondiale (1939-1945)

[Rappel – « L’Alsace en 1939-1940 : l’évacuation » - Par Mireille Biret - Publié le 1er octobre 2010 – « Suite à l’exode massif des Alsaciens après la mobilisation générale du 1er septembre 1939, la présence des maintenus fut vitale dans les campagnes et les villes désertées. Voir : Les conditions d’évacuation - L’évacuation de Strasbourg - Les départements d’accueil - Les maintenus… -

Évacuation de l’Alsace-Moselle en septembre 1939Carte Évacuation de l’Alsace-Moselle en septembre 1939 - Carte Matthieu Hilbert, 2005 - Coll. L’Ami Hebdo

« Conformément aux dispositions prévues, les communes situées la long de la frontière sont évacuées en deux vagues (une première en septembre 1939, puis une seconde en mai 1940). Dès la mobilisation générale, le plan d’évacuation préparé par les autorités militaires et envoyé sous pli cacheté est dévoilé aux maires des communes donnant le signal de l’opération Exécutez Pas-de-Calais (nom de code de l’évacuation). Les maires découvrent l’itinéraire à suivre, les feuilles de cantonnement pour chaque famille, le nom des membres des commissions de sauvegarde chargés de rester sur place et de veiller sur les biens des évacués. Les 2 et 3 septembre 1939, 374.000 Alsaciens quittent leur domicile pour les départements du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne pour les Haut-Rhinois, de la Dordogne, l’Indre et la Haute-Vienne pour les Bas-Rhinois. Source : http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/alsace-39-45a/evacuation.php?parent=10 ].

En conséquence, quant à lui, le couple Schweitzer séjourna donc au Gabon de 1940 et 1945. A partir de 1946, de son côté, Hélène Schweitzer habita de nouveau la maison de Königsfeld en Allemagne, où elle vécut par la suite…

Entre temps, une petite maison avait été construite en 1928 par Albert Schweitzer à Günsbach en Alsace et elle est maintenant également transformée en musée ! Ce fut un havre de paix et de tranquillité pour Albert Schweitzer qui y séjourna lors de ses retours en Europe, venu y faire de nombreux concerts et des conférences pour récolter de quoi faire tourner financièrement l’Hôpital de Lambaréné.

L’épopée africaine des Schweitzer au Gabon à l’Hôpital de Lambaréné à partir de 1913, destinée à une médecine de brousse pour l’accueil des malades avec leur famille subvenant à leur besoins (nourriture, abri et couchage).

Le démarrage du projet de Lambaréné fut difficile administrativement avec les autorités les françaises des missions catholiques, d’une part, et les administrateurs français dans le cadre de la colonie du Gabon, d’autre part…

[« Les missions catholiques (XIXe et XXe siècles) ou missions pontificales qui naissent en France au XIXe siècle, avant de s’étendre aux pays catholiques voisins après une période de reflux observée à la fin du XVIIIe siècle. Si d’un côté cet élan missionnaire ressort de la vague de l’expansion européenne qui s’exprimera également par le colonialisme, il est juste de préciser que les missions sont plutôt en avance de phase par rapport à la colonisation et elles survivent à la décolonisation. Comme un mouvement missionnaire est apparu simultanément chez les protestants, la rivalité entre catholiques et protestants est une caractéristique de la période. L’Océanie, l’Asie et l’Afrique sont les terres de missions spécialement concernées, mais la christianisation d’un pays comme la Corée, restée en dehors du processus de colonisation européenne s’inscrit également dans cette période…. » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Missions_catholiques_aux_XIXe_et_XXe_si%C3%A8cles ]

La colonie française du Gabon : pendant la période coloniale le Gabon « une colonie de l’Empire colonial français qui a existé de 1906 à 1960, date à laquelle elle a pris son indépendance pour former la République gabonaise… » – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Colonie_du_Gabon ].

Des pages sombres quand les Schweitzer furent faits prisonniers de guerre en 1917 et envoyés en Aquitaine puis à Saint Rémy de Provence. - Avec un rappel des camps de concentration français de la Première guerre mondiale (14-18)….

Portrait de décorés issu de ‘La Grande Chancellerie de la Légion d’honneur’ - Fondée en 1802, la grande chancellerie de la Légion d’honneur accomplit trois missions au service de la nation…. Source - Texte - Docteur en philosophie et en théologie, musicologue et pasteur, Albert Schweitzer (1875-1965), enseigne à la faculté, lorsqu’il décide, à 30 ans, de consacrer sa vie aux plus pauvres et devient médecin. Il part avec sa femme pour l’Afrique équatoriale française et fonde un premier hôpital de brousse à Lambaréné au Gabon. En 1917, ils doivent abandonner l’hôpital ; ils sont rapatriés en France et internés parce qu’allemands. Ils reviendront en 1924, ouvriront d’autres hôpitaux et continueront de soigner des milliers de lépreux, même démunis de tout, lors de la Seconde Guerre mondiale. Chevalier de la Légion d’honneur en 1948, il deviendra grand officier en 1950. « Contre l’arme nucléaire, « pour le respect de la vie », Albert Schweitzer alterne séjours en Afrique et voyages en Europe et aux Etats-Unis, où il multiplie conférences scientifiques ou philosophiques, livres, concerts pour lever des fonds. Il dénonce la guerre comme une décadence de la civilisation et définit le principe de « l’éthique du respect de la vie » par lequel l’homme est responsable de son environnement. En 1953, sous la menace de la guerre nucléaire, il renonce à sa neutralité politique, à la demande de son ami Einstein. Il écrit au président Eisenhower, signe une pétition adressée à l’ONU, lance un « Appel à l’humanité » sur Radio Oslo contre la prolifération nucléaire. Les essais atomiques non souterrains sont stoppés. En 1954, il obtient le prix Nobel de la Paix…. » - Extrait du site : https://www.legiondhonneur.fr/fr/decores/albert-schweitzer/728

Finalement, vint une distinction [tardive ?] d’Albert Schweitzer comme Prix Nobel de la paix dans les années 1950… - On peut consulter à ce sujet les Archives de ‘Jeune Afrique’ : Albert Schweitzer, Prix Nobel de la paix - 05 décembre 2003 à 00:00 - Par Jeune Afrique - Juliette Bastin – Texte à lire sur ce site : https://www.jeuneafrique.com/124195/archives-thematique/albert-schweitzer-prix-nobel-de-la-paix/

Pour compléter et terminer cette présentation, des vidéos ont été sélectionnées. La plus significative et la plus émouvante à visionner est la suivante :

Vidéo / Albert Schweitzer, prix Nobel 1952 pour son œuvre humanitaire 02 juin 1961 - Durée 01m 43s - A écouter à la source ci-après

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« A la fois médecin, musicologue, théologien, philosophe et pasteur, Albert Schweitzer a avant tout cherché à se mettre au service des autres. Médecin missionnaire, il fonde en 1924 l’hôpital de Lambaréné au Gabon où il accueille malades et lépreux. Son œuvre humanitaire lui vaut de nombreux prix et l’admiration du monde entier. En 1961, des journalistes français partent à sa rencontre à Lambaréné ».
(Source : RTF - Cinq colonnes à la une) –

Source : https://sites.ina.fr/nobel-de-la-paix/focus/chapitre/1/media/I19084349

Un ensemble d’autres vidéos choisies donnent une idée de toute cette histoire familiale et surtout du rôle d’Albert Schweitzer comme musicien, musicologue et « organiste de grand talent qui donna de nombreux concerts … et s’affirma comme un historien de la musique religieuse de l’Allemagne antérieurement à Jean-Sébastien Bach (1685-1750) ». Il s’était perfectionné à l’orgue lors d’un passage à Berlin et surtout à Paris, auprès de Charles-Marie Widor (1844-1937), titulaire du grand orgue de St-Sulpice à Paris, et spécialisé dans les improvisations à l’orgue.

D’autres vidéos concernent notamment : le témoignage en alsacien de Sonja Poteau
une ancienne sage-femme parlant d’Albert Schweitzer qu’elle a côtoyé à l’hôpital de Lambaréné ; la rappel de la 5ème réédition du livre ’Psychanalyse de l’Alsace’ de Jean-Louis Hoffet qui avait bien connu Albert Schweitzer ; l’évènement musical lors du centenaire de l’Hôpital de Lambaréné en 2013 au Gabon ‘100 Years of Humanity’ (Diction en allemand avec sous-titres en anglais et musique)… et un évènement noté à Strasbourg : « Le Problème de la Paix - Jetz isch de Friede do » [Maintenant, la paix est là], le 31 octobre 2018.

Des photos de la bibliographie et d’autres sources seront présentées en conférence, en particulier celles issues de l’ouvrage d’Eliane Lehmann intitulé « Mes années à l’hôpital du Dr. Schweitzer – Lambaréné » Editions Reber février 2016. Elle passa un certain nombre d’année au Gabon puis au Cameroun. Elle relate dans ce petit livre la vie à Lambaréné avec beaucoup de photos originales sur les scènes de la vie courante autour de cet Hôpital. De retour d’Afrique, elle occupa un poste d’infirmière à la clinique du Diaconat de Strasbourg. Pour finir sa carrière, « elle accepta l’appel du Pasteur Richter de Saint Guillaume – un prédicateur remarquable – pour prendre la responsabilité du Centre de soins et auprès des habitants du quartier de la Krütenau à Strasbourg.

La petite église Saint Guillaume est située dans un terrain d’anciens marais au bord de l’Ill à Strasbourg. De style gothique, elle fut affectée au culte catholique puis luthérien. C’est traditionnellement la paroisse des bateliers et des pêcheurs. Etablie sur des fondations d’un lieu de culte au Moyen-Age, elle est dotée d’une acoustique remarquable bien adaptée à l’orgue « qui est conçu sur des rails pour laisser la place aux cœurs et orchestres pour des oratorios ». Cet instrument offre une qualité musicale très appréciée des organistes, en particulier ceux qui viennent y interpréter les œuvres de Bach, comme le fit, de nombreuses fois, Albert Schweitzer en son temps….

L’église Saint Guillaume de Strasbourg a hébergé début mai 2022 des contributions remarquables de musiciens d’origines très diverses et d’érudits parlant d’orgues et de la figure de Jean-Sébastien Bach - auquel Albert Schweitzer se référait souvent - à l’occasion d’une « Journée non-stop de musique pour l’Ukraine, pour l’Europe, pour la paix » avec l’Association Ballade, qui a permis de recueillir plus de 5.000 euros au profit des réfugiés d’Ukraine. Deux vidéos de ces rencontres sont indiquées à la fin de l’énumération de toutes celles qui ont été mises à profit pour la présentation dans le cadre de l’Association franco-allemende (AFA) en Avignon.

Un texte d’Albert Schweitzer pour terminer la séance

A la fin de la conférence, le texte suivant d’Albert Schweitzer sera lu et ces lignes se présentent, aujourd’hui encore, d’une étonnante actualité et d’une urgente nécessité ! 

« Si les Humains devenaient en réalité ce qu’ils sont à quatorze ans en possibilité, que le monde serait différent !

Je suis de ceux qui ont tenté de conserver juvéniles leurs pensées et leurs sentiments, et j’ai lutté contre les démentis de l’expérience pour garder intacte ma foi au bien et au vrai.

A notre époque, où la violence sous le masque du mensonge, occupe plus que jamais le trône du monde, je n’en reste pas moins convaincu que la vérité, l’amour, l’esprit pacifique, la douceur, la bonté sont des choses supérieures à toute force.

C’est à elles que le monde appartiendra, pourvu qu’un nombre suffisant d’Hommes gardent dans leur âme et pratiquent dans leur vie, avec pureté et constance, l’esprit de charité, de vérité, de paix et de douceur ».

Albert Schweitzer – 1924. Source : « Souvenirs de mon enfance » ; 4ème page de couverture.

Notes du rédacteur pour mémoire sur la situation en Allemagne et en France la même année (1924) :

 Élections législatives allemandes de décembre 1924 - « Les élections législatives de décembre 1924 eurent lieu le 7 décembre. Elles n’entraînèrent pas de changement de gouvernement en Allemagne. Elles marquent la victoire relative des partis de la coalition de Weimar (Zentrum, SPD et DDP) au détriment des partis extrémistes, qui enregistrent une baisse notable à l’image du KPD… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_allemandes_de_d%C3%A9cembre_1924

 Elections législatives en France le 11 mai. « La droite parlementaire s’effondre, l’opinion ne lui pardonnant pas sa politique de rigueur budgétaire. Victoire du Cartel des gauches (SFIO et radicaux). Montée de l’extrême-gauche (socialistes et communistes)… Le 17 juin Édouard Herriot présente son programme aux députés : respect de la loi des huit heures et des droits syndicaux, mise en place des assurances sociales et mesure en faveur de l’accès à l’enseignement secondaire, renforcement de la laïcité. Le Cartel tente vainement d’appliquer les lois laïques à l’Alsace-Lorraine et de faire respecter les lois sur les congrégations… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/1924_en_France

NB. Tous les documents sélectionnés pour bâtir cette conférence sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

Une sélection de vidéos proposées 

Bibliographie utilisée

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  • Le Musée protestant nous parle d’Albert Schweitzer (1875-1965)

    Albert Schweitzer (1875-1965)

Albert Schweitzer (1875-1965) © S.H.P.F. - Photo

Musicien

Il entreprend des études musicales à Paris, puis Strasbourg. Organiste de grand talent, organiste de la société Bach, il donnera de nombreux concerts, et s’affirme comme un historien de la musique religieuse de l’Allemagne avant Jean-Sébastien Bach.

Jean Sebastien Bach, la musicien poète, 1905, Lausanne, (Foetisch ed.1951).

Théologien-Philosophe

Tour à tour, il occupe les fonctions de docteur en philosophie en 1899, vicaire de Saint Nicolas de Strasbourg, docteur en théologie en 1900, Professeur à la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg de 1902 à 1912, où il est chargé de l’enseignement du Nouveau Testament. Considéré comme libéral, il est à l’origine du courant de pensée de « l’eschatologie conséquente » concernant les origines chrétiennes.

Dans son ouvrage consacré aux recherches concernant la vie de Jésus, il montre que chaque historien a construit son Jésus selon son idée, son époque, rationaliste, romantique, révolutionnaire, moraliste bourgeois. Partant en quête du Jésus authentique, détaché du dogme de l’Église, Albert Schweitzer insiste sur l’importance de l’arrière-plan apocalyptique juif : la proche venue du Royaume de Dieu (parousie) sert de clé pour résoudre les énigmes de la pensée de Jésus.

Le savoir, la connaissance historique, ne peut construire la vie spirituelle d’une époque, et il a étouffé la « volonté » qui est liée à un infini, impérieux, radical, héroïque, seule manière de devenir « enfants du Royaume de Dieu ». À l’encontre de « toute vaine tentative de moderniser Jésus, en réduisant ce qui, dans son message, était déterminé par l’époque ou en le réinterprétant comme s’il pouvait de cette façon devenir plus proche », il s’agit de remplir pleinement les « grandes tâches civilisatrices qui incombent à la religion ». Dans son ouvrage La mystique de l’apôtre Paul Albert Schweitzer estime que Paul a transformé en mystique de portée universelle un message qui était lié, au départ, à son milieu palestinien.

Parmi ses publications, on doit citer : Le problème de la sainte Cène, Tubingen 1901 ; de Reimarus à Wrede, une histoire des recherches sur la vie de Jésus, Tubingen 1906/1913 ; Histoire des recherches pauliniennes de la Réforme à nos jours Tubingen 1911 ; La mystique de l’apôtre Paul Tubingen1931 (Paris 1962).

Philosophe

Dès 1899, Albert Schweitzer avait écrit sur la philosophie religieuse de Kant. De 1923 à 1952, ses recherches se portent sur l’évolution de la philosophie religieuse européenne : « Déclin et redressement de la culture, Culture et Éthique ». Dans les Grands penseurs de l’Inde, il étudie l’histoire d la pensée indienne.

Avec le problème de l’éthique dans l’évolution de la pensée humaine, il fonde l’éthique sur le respect de la vie. Il plaide pour une religion qui se débarrasse de spéculations dogmatiques et qui soit avant tout mystique et éthique. Il estime que par manque de spiritualité le monde moderne se dégrade et devient inhumain. Il appelle au respect de la vie, traduction en langage moderne de ce qui se trouve au cœur du message de Jésus.

Médecin

De 1905 à 1912, il fait des études de médecine et rédige une thèse sur l’historique des études psychiatriques sur Jésus. Il part en 1913 pour Lambaréné (Gabon) et revient en France à cause de la guerre. Après avoir occupé un poste en dermatologie à Strasbourg, il revient en 1924 à Lambaréné où il reconstruit son hôpital.

De 1927 à 1939, il fait plusieurs séjours en Europe, tout en s’occupant de Lambaréné, où il passe 10 ans [presque] d’affilée en 1939 à 1948. Son action a été controversée, car il refuse de moderniser son village-hôpital où les malades amènent leur famille quand ils viennent se faire soigner.

Ses adversaires lui reprochent une vision traditionnelle et passéiste de l’Africain. Ses partisans rétorquent qu’en maintenant un lieu semblable aux villages reculés de la brousse, il permet à des gens qui ne supporteraient pas la rupture de l’hôpital d’être quand même bien soignés. Il y retourne de 1959 à sa mort le 4 septembre 1965, et il y est inhumé.

En 1951, il est élu à l’Académie des Sciences morales et politiques, et en 1953 il reçoit le prix Nobel de la Paix : il prononce à Oslo son célèbre discours sur le problème de la paix, et en particulier contre l’armement nucléaire.

L’association des Amis d’Albert Schweitzer se trouve 1 quai saint-Thomas à Strasbourg.

Bibliographie – Livres :

ARNOLD Matthieu, Albert Schweitzer, la compassion et la raison, Olivétan, Lyon, 2015

SCHWEITZER Albert, Ma vie, ma pensée, Albin Michel, Paris, 1960

Notices associées :

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Musée protestant > XIXe siècle > Albert Schweitzer (1875-1965)

Source : https://museeprotestant.org/notice/albert-schweitzer-1875-1965/

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Photo - Albert Schweitzer en 1949, Gunsbach, maison Albert Schweitzer. © Archives centrales Schweitzer - Gunsbach / R. Struss

Les jeunes années d’Albert Schweitzer se confondent avec l’histoire tourmentée de l’Alsace. Né en 1875 dans la bourgade de Kaysersberg, Schweitzer est, de facto, citoyen allemand, l’Alsace ayant été annexée à l’Allemagne par le traité de Francfort (1871).

Fils de Louis Schweitzer, pasteur, et d’Adèle Schillinger, fille de pasteur, Schweitzer compte surtout parmi ses ascendants des instituteurs ; il en héritera la passion de l’éducation. Dans la famille des Schweitzer, on parle le dialecte alsacien et l’on échange des lettres en français ; quant à l’éducation religieuse, protestante, elle a lieu en allemand.

Après des études au lycée de Mulhouse, la plus francophile des villes d’Alsace, Schweitzer se rend, en 1893, à l’université impériale de Strasbourg, dont les enseignants, émigrés allemands pour la plupart, ont pour tâche de germaniser les élites alsaciennes.

Il mène de front des études de philosophie et de théologie, tout en suivant des cours de musicologie : en 1899, après des séjours à Paris et à Berlin, il est docteur en philosophie, avec une thèse sur Kant ; l’année suivante, une thèse sur la Cène lui confère le doctorat en théologie, avant qu’une habilitation portant sur Jésus (1901) ne le mette au niveau de ses maîtres.

De 1902 à 1912, il enseigne le Nouveau Testament à la faculté de théologie protestante, en tant que privat docent. C’est durant cette période qu’il écrit au critique musical Gustav von Lüpke : « C’est la tâche des quelques Alsaciens qui sont encore capables de maîtriser les deux cultures et les deux langues que de faire, à grande échelle, la contrebande d’idées [entre la France et l’Allemagne]. »

Élève de Charles Marie Widor, le titulaire des orgues de Saint-Sulpice, Schweitzer se donne pour tâche de faire connaître Bach en France : en 1905, il publie, en français, J. S. Bach, le musicien-poète ; membre actif de la Société Bach de Paris, fondée en 1904 par Gustave Bret, il en est, jusqu’en 1912, l’organiste attitré.

Musicien réputé, enseignant apprécié de ses étudiants et jalousé par maints collègues, Schweitzer est, de surcroît, depuis 1900, vicaire de la paroisse Saint-Nicolas à Strasbourg. Prédicateur courageux, il dénonce les exactions du colonialisme ; en lien avec les deux crises marocaines (1905 et 1911), il met en garde contre la montée du nationalisme en Europe.

Ses succès dans le domaine littéraire, artistique et pastoral ne suffisent pas à combler cet « homme universel », ainsi qu’il se dépeint : depuis 1896, il a fait le voeu de se consacrer à autrui à partir de ses trente ans.

Après avoir envisagé une oeuvre sociale à Strasbourg, en 1905 il offre ses services à la mission de Paris : tout d’abord comme missionnaire pourvu de connaissances médicales, puis comme médecin. Ses études de médecine, complètes, s’achèvent en 1912 par une spécialisation en médecine tropicale.

Au terme de cette formation harassante (il n’a pas abandonné ses fonctions d’universitaire et de pasteur, ni ses activités de musicien), le 21 mars 1913, il part pour Lambaréné (Congo français). Il est accompagné par Hélène Bresslau, fille d’un universitaire allemand, qu’il a épousée en juin 1912 ; cette jeune femme sensible et cultivée a soutenu son projet dès la première heure, accomplissant même des études d’infirmière pour mieux le seconder.

Dès avril 1913, les époux Schweitzer se mettent à la tâche et les malades affluent rapidement à l’hôpital. Toutefois, la Première Guerre mondiale vient contrarier leur projet : en septembre 1917, en tant que citoyens allemands ils sont renvoyés en Europe et internés à Bordeaux, puis à Garaison et à Saint-Rémy-de-Provence.

Rentré en Alsace à l’été de 1918, malade et ruiné, Schweitzer retrouve sa fonction de vicaire à Saint-Nicolas. À l’automne, il prêche sur la responsabilité de l’ensemble des nations européennes dans le conflit qui s’achève, et plaide pour une humanité réconciliée, qui prenne enfin au sérieux le commandement : « Tu ne tueras point. »

Quelques mois plus tard, en 1919, il prononce ses célèbres sermons sur le « respect de la vie (Ehrfurcht vor dem Leben) ». Dans sa Philosophie de la civilisation (1923), il fait de ce principe le moteur du redressement de l’humanité : « Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie. » Adversaire du racisme et sensible à la souffrance animale, Schweitzer promeut la solidarité entre toutes les créatures.

En 1924, cinq ans après la naissance de sa fille Rhena, conférences et concerts lui ont donné les moyens de repartir en Afrique. À l’orée de la forêt vierge (1921) et les Souvenirs de mon enfance (1924) ont fait connaître son oeuvre humanitaire.

Entre les deux guerres, l’hôpital de Lambaréné se développe, et Schweitzer y attire des collaborateurs de toutes nationalités ; ses séjours en Europe, avec des tournées de conférences, lui permettent de gagner à ses vues humanitaires les ennemis d’hier. Durant la Seconde Guerre mondiale, son hôpital soigne des blessés des deux camps.

Les années d’après-guerre sont celles de la consécration : le greatest man in the world (Times) est élu en 1952 à l’Académie des sciences morales décerner le prix Nobel de la paix. Schweitzer met à profit sa notoriété pour s’engager, à la suite de son ami Einstein, contre les essais nucléaires et la course aux armements atomiques (1957-1958) ; il parvient notamment à ce que, pour un temps, Russes, Américains et Anglais cessent les expérimentations sur terre et en mer.

Toutefois, cet engagement lui vaut bien des détracteurs en Occident où, dans le cadre de la décolonisation, on se plaît aussi à brocarder son paternalisme. Schweitzer n’a cure de ces critiques : il est soutenu par une équipe soignante compétente et dévouée ; quant aux malades de Lambaréné, ils apprécient la profonde humanité de ce « Blanc bizarre », qui, dans ses relations avec eux, met en pratique le mot d’ordre : « Vous serez tous frères… »

Le dernier séjour de Schweitzer en Afrique ne s’achève qu’à son décès, le 4 septembre 1965. C’est à Lambaréné, aux côtés de son épouse († 1957), qu’il est inhumé.

L’oeuvre humanitaire et musicale de Schweitzer est bien connue en France. Il serait souhaitable que, par des traductions, on puisse aussi prendre la mesure de son oeuvre philosophique et théologique, qui est considérable.

Matthieu Arnold, professeur d’histoire du christianisme moderne et contemporain à l’université de Strasbourg

Source : Commémorations Collection 2015

Personnes : Arnold, Matthieu, Schweitzer, Albert (1875-1965)

Thèmes : Action humanitaire, Distinction honorifique, Médecin

accueil (FranceArchives)

© Archives de France - Tous droits réservés - Source : https://francearchives.fr/fr/

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  • Le centenaire de l’hôpital du Dr. Albert Schweitzer à Lambaréné au Gabon - Albert Schweitzer pour mémoire en 2013 - Le 07 juillet 2013 - Mise à jour 08.07.2013 à 00:03 – Par Jean-Luc Eyguesier – Document ‘information.tv5monde.com’ - {{}}Photo

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L’hôpital du Dr. Albert Schweitzer à Lambaréné - ©schweitzerlambarene.org

Albert Schweitzer, théologien protestant et médecin débarque au Gabon en 1913. Jusqu’en 1965, année de sa mort, il dirigera l’hôpital qu’il a fondé à Lambaréné. Ce week-end le gouvernement gabonais avait décidé de commémorer ce centenaire avec éclat. Si en France, le nom de Schweitzer tombe peu à peu dans l’oubli, au Gabon sa mémoire est omniprésente. Entretien avec Augustin Emane, auteur de ’Docteur Schweitzer, une icône africaine’ (Fayard).

https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/medium_article/public/assets/images/237905_vignette_290-237903-vignette-capture-d-e-cran-2013-07-07-a-18.25.25.png?itok=OXZMo-mV

Photo du Dr. Schweitzer

Pourquoi vous êtes-vous intéressé au Dr. Schweitzer qui est une figure un peu tombée dans l’oubli ?  

On n’en parle plus en France mais il reste toujours présent au Gabon. Allez dans n’importe quelle ville de France, vous trouverez une rue Albert Schweitzer mais peu de gens pourront vous dire qui il est. Au contraire, au Gabon, il n’y a pas de monuments « Schweitzer » -si l’on excepte l’hôpital conservé à Lambaréné-, mais tous les Gabonais le connaissent. C’est quelqu’un de présent dans les mémoires. En Europe, la figure du médecin colonial met mal à l’aise. C’est lié à notre rapport au passé  

Donc, il a une image positive pour les Gabonais ?  

Pas pour tous les Gabonais. C’est très contrasté. Il y a une différence suivant les générations. Pour les personnes qui ont connu son époque où sont nés juste après, il reste une référence. Aujourd’hui, les jeunes générations ont un regard plus acéré. Ici, au Gabon, j’ai dû plusieurs fois m’expliquer sur le titre de mon livre : « une icône africaine ». Depuis les années 50, on peut parler d’une figure colonialiste, paternaliste, … mais il reste une figure majeure de l’histoire du Gabon. D’ailleurs, à ma connaissance, c’est la première fois qu’on célèbre un personnage de l’histoire du pays, c’est significatif.

Augustin Emane a recueilli les témoignages d&#039 ;une soixantaine de personnes qui ont côtoyé le Dr. Schweitzer

Livre – 1èrede couverture – « Une icône africaine » - Augustin Emane a recueilli les témoignages d’une soixantaine de personnes qui ont côtoyé le Dr. Schweitzer

Et, avec le recul du temps, qu’est-ce que vous retenez de Schweitzer ? C’était un bienfaiteur ou un colonialiste ?  Quand j’étais jeune, j’étais aussi très critique mais en rencontrant les gens qui l’ont connu, mon jugement a évolué. Je ne peux plus dire qu’il était simplement bon ou mauvais, c’était « un Blanc comme les autres », un produit de la colonisation, mais en même temps, il était différent. Ce n’était qu’un homme avec ses cotés sombre et lumineux. Je ne souscris pas à tout ce qu’il a fait, mais quand il débarque en 1913, je ne suis pas sûr qu’il y ait eu beaucoup de candidat pour venir au Gabon. S’il occupe cette place dans ce pays, c’est qu’il n’est pas perçu comme juste un médecin. Il a un ancrage. Il est resté là 50 ans et il y est enterré. 

A contrario, pourquoi ne parle-t-on plus de Schweitzer en France ?  C’est lié au fait que la France a du mal avec son histoire coloniale. C’est le cas pour d’autres figures comme Savorgnan de Brazza ou Faidherbe, peu de gens les connaissent. Pourtant, quoi que l’on pense de la colonisation, ils font partie de notre histoire française et nous devrions les réinterroger pour comprendre des situations contemporaines. On a tendance à avoir peur de parler de la période coloniale, mais il faut connaître cette histoire-là pour comprendre les relations avec les pays africains, par exemple.

Célébrations 07.07.2013 Par AFP

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Photo de circonstance : l’accueil à l’hôpital

Plusieurs dizaines de personnalités du monde politique ou de la recherche étaient présentes samedi 06/07/2013 à Lambaréné, dans l’ouest du Gabon, où se déroulent les célébrations du centenaire de l’arrivée du Dr Albert Schweitzer (1875-1965) au coeur de cette forêt équatoriale. 

Parmi les invités figuraient notamment la ministre française déléguée à la francophonie Yamina Benguigui, l’ex-ministre des affaires étrangères français Philippe Douste-Blazy ou encore le prix Nobel de médecine Luc Montagnier. 

Avec le président gabonais Ali Bongo Ondimba, ils ont visité l’ancienne maison du docteur, transformée en musée quelque peu poussiéreux, à quelques pas de l’hôpital qu’il a fondé. On y trouve ses affaires, ses correspondances et notamment de nombreuses bibles en allemand —il était né en Alsace alors annexée par l’Allemagne, et il n’obtiendra la nationalité française qu’après la défaite de l’Allemagne lors de la première guerre mondiale—, mais aussi un orgue sur lequel il s’exerçait tous les jours et préparait ses concerts de récoltes de fonds en Europe. ’C’est ma première visite au Gabon (...) c’est merveilleux de venir sur un lieu aussi mythique, cet endroit a gardé toute sa trace, on le sent partout’, a déclaré à l’AFP Yamina Benguigui. 

La ministre a rendu hommage à l’homme qui ’a fait don de toute sa vie pour faire avancer la médecine à l’autre bout du monde’, assurant qu’il fallait désormais ’travailler sur le médicament pour tous’, afin d’aider le continent africain. Le professeur Montagnier s’est dit ’ému’ de marcher sur les pas de cet ’humaniste’. ’Moi j’étais aussi très amateur de musique et j’écoutais les disques d’Albert Schweitzer notamment la grande Toccata de (Jean-Sébastien Bach)’, a-t-il confié.

Le pasteur alsacien, qui était aussi organiste, donnait régulièrement des concerts en Europe pour financer son hôpital africain. ’J’adorais mon grand-père. Il a beaucoup influencé ma vie et j’ai pris la décision au lieu de devenir médecin au lieu d’être pianiste. Finalement j’ai fait les deux’, a raconté avec malice la petite-fille de Schweitzer, Christiane Engel. 

Les célébrations de samedi précèdent un symposium scientifique international dimanche à Libreville consacré aux trois grandes épidémies qui affectent l’Afrique : le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida. Débarqué en 1913 à Lambaréné, sur l’un des territoires les plus sauvages de l’empire colonial français [de l’époque], le Dr Schweitzer, qui fut l’un des plus grands médecins humanitaires du 20ème siècle a marqué durablement le Gabon en y apportant une médecine moderne gratuite et accessible à tous. 

Lauréat du prix Nobel de la paix en 1952, le ’Grand blanc’ comme on l’appelait au Gabon, a surtout été connu pour son éthique du ’respect de la vie’.

Source : https://information.tv5monde.com/afrique/au-gabon-albert-schweitzer-pour-memoire-4363

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NB. Les autres illustrations sont à visionner à partir de l’article d’origine >

Sur les traces du docteur Schweitzer au Gabon - 21/03/2017

Située au Gabon, en plein cœur de la forêt équatoriale, la ville de Lambaréné abrite toujours l’œuvre du docteur Schweitzer. L’hôpital, où l’on peut encore visiter l’ancienne maison du célèbre médecin alsacien, accueille 20 000 patients chaque année. Un héritage menacé par le manque de financements…

Contrairement à l’époque du bon Dr Schweitzer, on n’arrive plus à l’hôpital par le fleuve Ogouée, envahi par les moustiques, mais par la route, sur laquelle il faut éviter les nids-de-poule pour ne pas exploser un pneu. Impossible de se perdre ici, même si l’humidité omniprésente et le soleil d’Afrique ont à moitié effacé les panneaux indiquant la direction du dispensaire, créé au début du XXe siècle par le médecin alsacien. Il suffit de demander aux gens que l’on croise : l’hôpital est une institution, tout le monde la connaît.

Finalement, au détour d’un virage, à quelques mètres de la rive, on voit apparaître les anciennes bâtisses construites en bois. Le décor n’a que peu changé. C’est ici que le Dr Schweitzer officia entre 1913 et 1965, date de sa mort. Le travail d’une vie auprès des plus pauvres, qu’il n’a jamais quitté : Albert Schweitzer est enterré là, près de l’ancien dispensaire, à côté de son épouse, de sa fille et de ses plus proches collaborateurs.

Situé sur la rive droite du fleuve Ogooué à Lambaréné, l’hôpital se trouve à 220 km au sud-ouest de la capitale gabonaise, Libreville. (Photo : Gautier Demouveaux)

Photo prise en 1963 du Dr Albert Schweitzer (1875-1965), marchant dans l’enceinte de l’hôpital de Lambaréné où il exerçait. 35 ans après sa mort, le nom du célèbre médecin, prix Nobel de la Paix en 1952, fait désormais partie du patrimoine gabonais, où sa mémoire est devenue un excellent produit pour promouvoir le tourisme à Lambaréné. (Photo : UPI/AFP)

Un site classé par l’Unesco

C’est Léonie Bivigou-Makoundz qui se charge de nous faire visiter la partie historique de l’hôpital Schweitzer, classée depuis 2009 sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco. On découvre alors les anciens quartiers du médecin français, son piano (il était mélomane), son lit sous lequel on aperçoit ses malles, « où ses propres affaires sont encore rangées, précise la guide. Ici, tout est d’origine ! »

On aperçoit en effet encore son rasoir, son stéthoscope, son armoire à pharmacie, mais aussi ses livres, à côté de son bureau… « Il s’asseyait sur un tabouret pour garder la colonne vertébrale bien droite et ne pas somnoler. Et de là il pouvait avoir la vue sur les mouvements des différents malades et soignants, ainsi que sur le fleuve. »

Au porte-manteau, sont encore accrochés ses tabliers, « le bleu pour le bricolage, le blanc pour la médecine ! », et son incontournable chapeau, « qu’il portait toujours, pour éviter l’insolation ».

Le bloc opératoire de l’ancien hôpital. Il a été financé par le prince Rainier de Monaco, et fonctionnait sur groupe électrogène, une prouesse pour l’époque, au milieu de la forêt équatoriale. (Photo : Gautier Demouveaux)

Le bureau du Dr Schweitzer. (Photo : Gautier Demouveaux)

L’hôpital qu’Albert Schweitzer développe dans la forêt équatoriale au bord de l’Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. (Photo : Wikimédia Commons)

On pourrait presque s’attendre à voir apparaître le docteur d’un instant à l’autre ! Si les bâtiments historiques ne sont plus en activité, une partie d’entre eux ont été transformés en musée, et l’autre en chambres d’hôtes qui accueillent chaque année près de 3 500 touristes, de tous les continents.

Une personnalité internationale

« Albert Schweitzer est né à Kaysersberg en Alsace, le 13 janvier 1875. Sa vocation médicale fut tardive, à l’âge de 30 ans. Il s’était d’abord orienté vers la vie religieuse. Docteur en philosophie et en théologie, il voulait devenir missionnaire dans le cadre des missions protestantes », raconte Léonie Bivigou-Makoundz. Mais les places sont chères, et on n’a pas besoin des services d’un pasteur en plus au Gabon.

« Après avoir lu l’article d’un missionnaire en poste ici, dans lequel ce dernier parlait du manque de médecins au Gabon, il démissionne en 1905 de son poste de professeur à la faculté de théologie de Strasbourg, et commence ses études de médecine. En 1912, il prépare sa thèse et se marie, avant de préparer son départ pour l’Afrique, quelques mois plus tard. » Débarquant à Port-Gentil, le principal port à l’époque, c’est en pirogue, à la rame, qu’il débarque le 16 avril 1913 à Lambaréné, et crée son dispensaire.

Théologien, philosophe, médecin, Albert Schweitzer était aussi un grand musicien… (Photo : Gautier Demouveaux)

La maternité compte plus de 1 300 naissances chaque année. (Photo : Fondation Internationale de l’hôpital Schweitzer)

Son travail auprès des populations locales est salué dans le monde entier, de nombreuses personnalités suivent son action, comme en témoignent les photos et lettres exposées ici : Jean Rostand, Albert Einstein, l’abbé Pierre, mais aussi le prince Rainier de Monaco, qui financera la totalité du bloc opératoire. Albert Schweitzer met sa notoriété au service de son œuvre. Et quand, en 1952, il est récompensé du prix Nobel de la Paix, l’argent qu’il reçoit sert à construire un quartier dédié aux lépreux qu’il soigne.

« Le respect de la vie »

« L’idée fondamentale du docteur Schweitzer consistait en le respect de la vie. Il fallait soigner tous ceux qui voulaient vivre, explique la guide. Et actuellement nous marchons dans cette dynamique, car quand les malades arrivent, c’est d’abord les soins, la facture après. Même si ces derniers n’ont pas de quoi payer, nous les accueillons, nous sommes tenus par la charte de valeurs du docteur. »

Le respect de la vie du Dr Schweitzer le poussait également à recueillir et soigner les animaux blessés. Une tradition qui se perdure encore aujourd’hui. (Photo : Gautier Demouveaux)

Jean-Pierre Salinière, le nouveau directeur de l’institution, est arrivé début janvier. (Photo : Gautier Demouveaux)

Un établissement de santé bien particulier, comme l’avoue Jean-Pierre Salinière, le directeur – français – tout fraîchement arrivé : « C’est vrai que c’est une fierté que de diriger une telle institution. On constate qu’il y a un vraiment un esprit « schweitzerien », c’est-à-dire cette relation qu’ont les gens à cet hôpital qui ressemble à un village. C’est d’ailleurs son nom, ici ! Il y a la structure sanitaire, mais aussi une partie où les gens habitent, des écoles, une crèche, ainsi que la partie historique transformée en musée et en espace hôtelier. »

« Bref, poursuit Jean-Pierre Salinière, c’est une structure hospitalière dans un ensemble plus vaste, qui est régi par des principes comme la solidarité… Il faut dire qu’Albert Schweitzer était un précurseur dans de nombreux domaines : il a créé une ONG (organisation non-gouvernementale) humanitaire avant l’heure, c’était quelqu’un de très versé dans l’écologie, le respect de la vie… Mais d’un autre côté il y a aussi la réalité : on se trouve dans un hôpital dans une situation financière difficile, et en même temps victime de son succès ! »

20.000 consultations par an

En effet, l’hôpital Schweitzer demeure une référence dans la région : « Nous couvrons l’ensemble des secteurs hospitaliers, de la médecine générale à la chirurgie en passant par la maternité et la pédiatrie. Nous opérons environ 5 000 personnes par an, et réalisons près de 20 000 consultations. Et nous accueillons tout le monde, les personnes aisées qui savent qu’elles seront bien soignées, autant qu’on puisse l’être dans les conditions générales du territoire, mais aussi les « économiquement faibles », qui n’ont pas les moyens de régler les soins. »

Une partie de la facture est réglée par l’État gabonais, qui a mis en place l’aide médicale universelle, « mais cette dernière est saturée, souligne Jean-Pierre Salinière, et les remboursements sont plafonnés. De plus, Schweitzer avait dit : « Je suis ouvert à tous… » Nous recueillons donc aussi des cas sociaux, mais aussi des veuves, des orphelins ou des enfants abandonnés. Nous logeons et subvenons aux besoins de ces personnes, grâce à l’aide de la fondation internationale Schweitzer. »

L’entrée de « l’hôpital moderne »… (Photo : Gautier Demouveaux)

Décédé le 4 septembre 1965 à l’âge de 90 ans, Albert Schweitzer est enterré près de l’ancien dispensaire, aux côtés de sa femme, de sa fille unique et de ses proches collaborateurs. (Photo : Celia Lebur / AFP)

Malgré la subvention de l’État et l’aide des associations européennes, cela ne suffit pas : l’institution a cumulé une dette de près de 3 milliards de francs CFA (4,6 millions d’euros). Les salaires de janvier ont été payés avec plus d’un mois de retard, et le personnel (270 agents – médecins, infirmiers et personnel technique) menacent de faire grève.

« Nos fournisseurs nous demandent aujourd’hui de payer cash les commandes de médicaments. En même temps la subvention de l’État gabonais tarde à tomber, et avec la crise pétrolière, son montant est revu à la baisse… Nous sommes à la croisée des chemins, je pense que les deux prochaines années seront l’occasion d’une réflexion sur le financement et la répartition des rôles entre les associations européennes et l’État gabonais… Tout en préservant l’esprit du docteur Schweitzer. »

Un défi de taille, quand on voit l’état de « l’hôpital moderne », construit en 1981, complètement défraîchi et l’état du matériel. Le centre hospitalier fait pâle figure à côté des bâtiments du Cermel, le Centre de recherche sur les maladies tropicales, financé en 2006 par le Gabon, qui dépend lui aussi de la fondation Schweitzer.

Cet établissement de pointe dans la lutte contre le paludisme pourrait servir de locomotive à l’ensemble de l’institution pour attirer les financements de mécènes et d’institutions internationales. Tout comme l’aspect touristique et historique autour de l’héritage humanitaire du docteur Schweitzer, qui pourrait attirer, espère le directeur, beaucoup plus de visiteurs…

Plusieurs illustrations sont à visionner à partir du site suivant :

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2017-03-21/sur-les-traces-du-docteur-schweitzer-au-gabon-7ac804fa-fc66-45ef-bab1-3438e6d3475f

Ouest-France : toute l’actualité en direct, l’info en continu

Ouest France - Mémoires de Jacques Callot - Le Bruit du temps - Edition et vente de livres - Le bruit du temps

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Helene Schweitzer-Bresslau

Image dans Infobox.

Biographie
Naissance 25 janvier 1879

Berlin

Décès

1er juin 1957

(à 78 ans)
Zurich

Nationalités

Française

Allemande

Formation Université de Strasbourg

Université de Strasbourg (d)

Activités Scientifique, infirmière
Père Harry Bresslau
Fratrie Hermann Bresslau (d)

Ernst Bresslau (en)

Conjoint Albert Schweitzer
Parentèle Johanna Engel (cousine)
Autres informations
Religion Luthéranisme

Hélène Schweitzer-Bresslau, née le 25 janvier 1879 à Berlin, morte le 1er juin 1957 à Zurich et inhumée à Lambaréné (Gabon), est une éducatrice et infirmière allemande, devenue française après la Première Guerre mondiale, qui épousa Albert Schweitzer le 18 juin 1912 et partagea avec lui son engagement humanitaire en Afrique.

Biographie

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Issue d’une famille juive cultivée, fille de l’historien Harry Bresslau, elle est baptisée par un pasteur luthérien à l’âge de sept ans.

Avant leur mariage, Hélène Bresslau fut longtemps la confidente et le soutien d’Albert Schweitzer, échangeant avec lui une abondante correspondance, aujourd’hui publiée1.

L’armée française plaça Albert et Hélène Schweitzer en résidence surveillée à Lambaréné en 1914 et les transfère en 1917 dans différents centres d’internement à Bordeaux, Garaison et enfin Saint-Rémy-de-Provence, où ils sont libérés en juillet 1918. De retour en Alsace en décembre, les Schweitzer prennent la nationalité française en plus de leur nationalité allemande. Tous deux étaient tombés malades pendant la longue période du camp, Albert avait contracté la dysenterie et Hélène avait une maladie pulmonaire. En 1919, Hélène donne naissance à leur fille unique, Rhéna (1919-2009) à Strasbourg.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/94/A.-Schw.-Haus-2.jpg/220px-A.-Schw.-Haus-2.jpg

Photo - La maison des Schweitzer de 1923, aujourd’hui le musée Albert-Schweitzer-Haus, Königsfeld

Le 1er mai 1923, Albert et Helene Schweitzer et leur fille Rhena emménagent dans leur nouvelle maison à Königsfeld-en-Forêt-Noire, qui a été construite selon les idées d’Albert Schweitzer. La famille a choisi Königsfeld comme nouveau lieu de résidence, qu’elle connaissait de visites précédentes, en raison de son climat apaisant. Lorsqu’Albert Schweitzer est retourné à Lambaréné, Hélène et Rhéna sont restées à la maison car la première souffrait toujours d’une maladie pulmonaire.

A Königsfeld, Rhéna a fréquenté l’école Zinzendorfschule des Frères moraves jusqu’à l’été 1933. Helene et Rhena ont ensuite déménagé à Lausanne, en Suisse. Ils y restent jusqu’à ce que Rhena obtienne sa maturité, après quoi ils se rendent aux États-Unis à l’invitation d’amis américains. A partir de 1946, Hélène habita de nouveau la maison de Königsfeld, où elle vécut, interrompue par des visites et des voyages, jusqu’à sa mort, qui la surprit à Zurich.

Article complet avec Notes et références - Annexes : Bibliographie et Liens externes sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_Schweitzer-Bresslau

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  • La maison des Schweitzer construite en 1923 à Königsfeld-im-Schwarzwald en Allemagne, État Bade-Wurtemberg, Arrondissement Forêt-Noire-Baar - Diffusé par Maison Schweitzer- 4 mai 2017 – Auteur : Jean-Paul Sorg
    Dans les biographies de Schweitzer, deux, trois lignes, guère plus, sont consacrées à Königsfeld où il fit pourtant construire une maison en 1923 et où il résida de nombreuses fois, lors de ses séjours européens. Lui-même, dans son autobiographie, Ma vie et ma pensée, n’y fait qu’une allusion fugitive, au début du chapitre XX qui se rapporte aux deux années et demi, de juillet 1927 à décembre 1929, qu’il passa en Europe. « Entre deux voyages, je séjournais avec ma femme et ma fille à la station climatique de Königsfeld en Forêt Noire, ou bien à Strasbourg. » (Ma vie et ma pensée)

Il ne mentionne pas qu’il y possédait une grande maison. Il n’a pas conscience encore, en 1931 (date de la rédaction de son autobiographie), qu’elle nous raconte une histoire mouvementée, cette maison, qu’elle nous montre une facette de sa vie et de sa personnalité, unie à une Allemande, Hélène Bresslau, et qu’en filigrane s’y découpe un moment de l’histoire de l’Allemagne et de… l’Alsace proche. Elle a été longtemps occultée, poussée en marge, ignorée des biographes qui voyaient volontiers en Schweitzer « l’homme de Gunsbach » (et le citoyen du monde), mais y reconnaître encore un Bürger von Königsfeld im Schwarwald, un citoyen de Königsfeld, c’était un peu trop, trop compliqué, ça brouillait les frontières.

Depuis une dizaine d’années seulement, on attire l’attention sur ce côté allemand, qui a duré bien au-delà de 1918, de la vie internationale, transnationale, d’Albert Schweitzer. Pour nous, un exemple d’Europe.

Dans la perspective de repartir pour Lambaréné et dans la nécessité de laisser sa femme et sa fille, Rhena, en Europe, Schweitzer avait envisagé vers 1922 de s’installer à Königsfeld. Il espérait que dans cette station climatique, lieu de cure et de repos, sa femme aura des chances de se remettre d’une grave affection phtisique qu’à son retour forcé du Gabon elle avait sans doute contractée en 1917 dans le camp d’internés allemands à Garaison, Pyrénées.

Une autre raison encore du choix de Schweitzer et de son épouse était qu’à Königsfeld leur fille bénéficiera à l’école Zinzendorf, dirigée par les Frères moraves (Herrnhuter), d’une éducation inspirée des méthodes originales du philosophe et pédagogue tchèque Jan Amos Komensky (dit Comenius). Pendant les absences de ses parents, elle pourra séjourner à l’internat.

Fondée en 1806 par une communauté de frères moraves, partie du domaine de Herrnhut, en Saxe, où leurs ancêtres avaient trouvé un refuge pendant la guerre de Trente ans, Königsfeld gardait l’empreinte religieuse d’un piétisme libéral et « humanitaire ». Son amie Hélène Bresslau y fut hôte de la pension Waldeck en mai et juin 1911, elle avait déjà besoin de soigner ses poumons. Un an plus tard, juillet 1912, ce fut la destination de leur voyage de noces (Flitterwochen), au Waldhotel, « das Ferienhotel zum Liebhaben ».

Dix ans plus tard, ne se sentant plus chez eux dans une Alsace française publiquement hostile à ce qui rappelait l’Allemagne, c’est à Königsfeld qu’ils ont cherché un nouvel enracinement, une nouvelle Heimat.

La maison fut rapidement construite, en moins d’un an. Schweitzer avait contribué à en tracer les plans et activé les travaux, il connaissait bien l’architecte, le Professor Weigel, apparenté à la famille Mendelssohn-Bartholdy qui vivait à Königsfeld. Le 1er mai 1923, par une belle journée printanière, la famille emménagea.

Il était entendu qu’Albert resterait tout l’été, il avait l’intention de rédiger, à partir des notes de son ami psychanalyste, le pasteur Oskar Pfister, les Souvenirs de son enfance. Sur le plan pratique, son premier souci fut de cultiver un grand jardin potager (Nutzgarten) et il se mit aussitôt à l’œuvre. Il acheta aussi quelques poules, pour les œufs, et leur construisit un enclos. Le chien, Miro, était de garde et de bonne compagnie, comme à Gunsbach il y avait le fidèle et affectueux Sulti.

Au fond, par un instinct paysan qui poussait à un maximum d’autarcie ou d’économie, Schweitzer reproduisait le schéma de la vie rurale qu’il avait connu dans le village de son enfance – et c’est ce même schéma de la campagne européenne qu’il projettera sur le terrain de son hôpital à Lambaréné.

14 février 1924, adieux difficiles sur un quai de la gare de Strasbourg. Le Dr Schweitzer prend le train pour Bordeaux et de là il va retourner au Gabon, afin de recommencer la mission humanitaire qui avait été brisée par la guerre. Son état de santé ne permet pas à Hélène de l’accompagner cette fois, sans compter la charge de l’éducation de Rhéna qui vient d’avoir cinq ans.

Les hivers seront particulièrement longs et solitaires pour la mère de 45 ans et sa fille, sur le plateau enneigé de la Forêt Noire.

Lorsque Hitler devient chancelier du Reich le 30 janvier 1933, Hélène Schweitzer, née Bresslau, d’ascendance juive, ne se sent plus en sécurité. Dès la fin de l’année scolaire, c’est-à-dire après Pâques, elle quitte Königsfeld et va s’installer avec sa fille à Lausanne. La maison est louée à un professeur de théologie qui réussira à en prendre soin et à la garder pendant les douze années noires.

Schweitzer revient trois fois en Europe, en 1934, en 1936 et très brièvement en 1939, mais il ne remet plus les pieds en Allemagne. Il séjourne plusieurs semaines en Grande-Bretagne, donnant des concerts à Londres et des cours à Oxford et Edinburgh. De mars 1939 à octobre 1948, près de dix ans sans pause sous le climat équatorial, il tient (le gouvernail) à Lambaréné.

Hélène à ses côtés de 1940 jusqu’en septembre 1946. Elle est ensuite retournée en Europe et a retrouvé intacte la maison de Königsfeld. Albert la rejoint fin 1948. S’il n’est pas en tournée, il travaille l’hiver durant et jusqu’en mars à son nouveau manuscrit de théologie, Reich Gottes und Christentum. Le 15 mars (1949), il note en marge : « Königsfeld. Ein stürmischer Regentag. Der Frühling naht mit Brausen. » (« Journée de pluie, tempête. Le printemps s’approche en mugissant. »). Mais une semaine après, il est à Gunsbach et continue d’écrire sur le royaume de Dieu. En marge, il s’écrie : « Endlich wieder daheim in Günsbach ! » (« Enfin de retour chez moi, à Gunsbach ! »). Sa première patrie (Heimat) est tout de même là en Alsace.

Schweitzer apprend à Lambaréné qu’il a été nommé citoyen d’honneur de Königsfeld, le maire lui annonce la nouvelle par un courrier daté du 31 décembre 1949, réceptionné fin février. Dans sa lettre de remerciement, le 16 février 1950, Schweitzer dit sa joie, sa reconnaissance, et se rappelle les beaux jours qu’il a déjà passés là en famille. Il y reviendra lors de ses prochains séjours européens. Il jouera les dimanches sur l’orgue du Kirchensaal de la confrérie Zinzendorf, et c’est là qu’une fois, deux fois, à l’automne 1951, en sa présence une jeune fille chantera « de sa voix d’or » des cantiques, elle s’appelle Ingrid, elle a 13 ans, elle est à Königsfeld parce qu’elle souffre d’eczéma, elle deviendra une star « sulfureuse » du cinéma et de la chanson allemande, Ingrid Caven.

Les derniers passages de Schweitzer à Königsfeld, ce fut peut-être en octobre 1957. La maison était déserte. Affaiblie par un long séjour à Lambaréné, son organisme épuisé, Hélène était décédée le 1er juin 1957 à Zurich. Schweitzer s’installait davantage à Günsbach, « son adresse permanente en Europe ». Sans doute devait-il faire encore des allers-retours à Königsfeld – et c’est lors de l’un d’eux, le 25 octobre 1957, qu’il s’arrêta à Freiburg pour visiter son ami l’écrivain crétois Nikos Kazantzaki, alité dans une clinique. « Merveilleuse rencontre ». Il paraissait se rétablir, on fêta sa guérison. Contre toute attente, il mourut le lendemain.

En 1959, Rhéna hérita de la maison et avant de rejoindre son père à Lambaréné, elle la vendit, pour un prix favorable (günstig), à la communauté des Frères moraves. Qu’allaient-ils en faire ? Cela prit du temps. Mais en 2001 la Maison fut inaugurée comme Musée, centre de mémoire, forum. Une réussite. Des panneaux judicieusement disposés disent l’essentiel, avec des détails et des documents significatifs. Nombreuses photos, qui rayonnent en noir et blanc. Quelques objets, comme le coffre aux manuscrits transporté sur un « Leiterwagele ». Des vidéos. On peut entendre notamment des extraits d’une conférence du théologien et écrivain Drewermann.

Nul doute que Königsfeld, à côté de Günsbach et de Lambaréné, a été un des foyers de la vie « cosmopolite » de Schweitzer, une vie compliquée, éclatée, mais toujours puissamment ordonnée.

Source : https://www.schweitzer.org/konigsfeld/

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7.
Biographie d’Hélène Bresslau par l’Association Internationale de l’oeuvre du Dr. Albert Schweitzer de Lambaréné, F-68140 Gunsbach

25.1.1879Naissance à Berlin comme fille d’Harry Bresslau et de Caroline Isay
1890 Arrivée à Strasbourg, où le père travaille comme professeur de l’histoire médiévale
1898 Examen d’institutrice à l’école supérieure des filles, étude de la musique (piano et chant) au conservatoire de Strasbourg
1898 Hélène fait connaissance d’Albert Schweitzer lors du mariage d’une amie commune
1900 Début des études en histoire de l’art
22.3.1902 Début d’une grande l’amitié avec Albert Schweitzer
1902/03 Séjour en Angleterre, elle travaille comme institutrice et éducatrice et fait des traductions en russe
1904 Cours accélérés de soins donnés aux malades à Stettin, puis séjour de plusieurs mois auprès des parents à Hambourg. Étudie la philosophie et la théologie.
1905-09 Assistante aux orphelins de Strasbourg
1905 Albert Schweitzer fait part à Hélène de sa décision d’aller en Afrique comme médecin
1908 Fondation d’un foyer pour filles mères à Strasbourg.
1909 Hélène commence son apprentissage d’infirmière à Francfort/Main
18.6.1912 Mariage avec Albert Schweitzer
21.3.1913 Départ pour Lambaréné
1913-17 Hélène construit avec son mari le premier hôpital
Oct. 1917 Rapatriée puis internée en France dans un état de santé précaire
14.1.1919 Naissance d’une fille Rhéna le jour du 44ème anniversaire d’Albert Schweitzer
1922 Première manifestation de la tuberculose, qui empêchera son retour à Lambaréné
dès 1924 Séjour à Königsfeld, Forêt noire, où Albert Schweitzer fait construire une maison
1929 Voyage à Lambaréné en compagnie d’Albert Schweitzer et Marie Secrétan. Des accès de fièvre forcent Hélène à rentrer en Europe en avril 1930
Aug. 1930 Séjour de neuf mois au sanatorium du Dr. Max Gerson à Kassel (D)
Sept. 1932 Déménagement pour Lausanne (CH) avec Rhéna. Hélène d’origines juive fuit le national-socialisme
1937 Séjour d’un an à New York avec Rhéna. Durant ce séjour Hélène entreprend une tournée de sensibilisation en faveur de l’hôpital de Lambaréné.
Oct. 1938 C’est à la suite de ce séjour que les américains seront gagnés à l’idée d’aider l’hôpital en médicaments pendant la deuxième guerre mondiale.
Juin 1940 Fuite avec Rhéna et sa famille, de Paris dans le sud inoccupé de la France
Aug. 1941 Hélène arrive après quelques péripéties à Lambaréné via le Portugal et l’Angola pour séjourner au côté de son mari pendant la deuxième guerre.
1946 Retour en Europe
1949 Hélène Schweitzer-Bresslau accompagne Albert Schweitzer aux États Unis pour le discours commémoratif du 200ème anniversaire de Goethe à Aspen (USA).
1954 Elle accompagne son mari à Oslo pour le discours du prix Nobel de la Paix reçu en 1953 pour 1952.
1956-57 Dernière visite à Lambaréné (23 mai 1957)
1.6.1957 Hélène Schweitzer-Bresslau s’éteint à Zurich. Ses cendres sont déposées à Lambaréné.

Diese Seite wurde auf Joomla durch Christoph Wyss im Oktober 2015 realisiert. Copyright © 2016 AISL - Association Internationale de l’oeuvre du Dr. Albert Schweitzer de Lambaréné, F-68140 Gunsbach – Source : https://www.schweitzer.org/2016/index.php/fr/vie-et-oeuvre/helene-bresslau/113-vie-et-oeuvre/vie/191-biographie-helene-bresslau

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8.
Biographie de Rhéna Schweitzer Miller d’après Wikipédia

Naissance

14 janvier 1919

Strasbourg

Décès

22 février 2009

(à 90 ans)
Los Angeles

Nationalités

Française

Américaine

Activités Humanitaire, militante
Père Albert Schweitzer

Rhéna Schweitzer Miller est une activiste humanitaire franco-américaine, née le 14 janvier 1919 à Strasbourg, et morte le 22 février 2009 à Pacific Palisades, en Californie.

Fille unique d’Albert Schweitzer et d’Hélène Schweitzer-Bresslau, elle dirigea l’hôpital que son père fonda à Lambaréné et elle organisa la fondation qui porte son nom.

Biographie

En 1917, Albert Schweitzer et sa femme Hélène Bresslau, sont arrêtés comme citoyens allemands en Afrique Équatoriale Française. L’hôpital qu’ils y fondèrent en 1913 sur les rives du fleuve Ogooué à Lambaréné dans ce qui est aujourd’hui le Gabon, fut fermé et ils furent emmenés dans un camp de détention en France.

Rhena Schweitzer est née à Strasbourg en Alsace-Lorraine en 1919. À l’issue de la Première Guerre mondiale, cette région venait à nouveau d’être française, après avoir fait partie de l’Allemagne pour plus de 45 années.

Les membres de sa famille étant restés en Europe, le Dr Schweitzer retourne en Afrique en 1924, où il reçoit occasionnellement leur visite lors des deux décennies suivantes.

En 1939, Rhena Schweitzer se maria à Jean Eckert, facteur d’orgues, duquel elle divorça.

En 1940, son père lui demanda de constituer la fondation Albert Schweitzer.

Laborantine de formation, elle vint en Afrique pour travailler à l’hôpital. Après la mort de son père, elle en prit la direction, occupant cette fonction jusqu’en 1970.

À la suite de son décès, l’hôpital s’est agrandi jusqu’à comprendre 150 lits répartis dans 12 bâtiments, recevant annuellement 35 000 patients.

À la fin des années 1960, lors de la guerre civile au Nigeria, Rhéna Miller-Schweitzer accueillit des enfants Ibo du Biafra. Quand l’hôpital fut complet, vingt lits furent installés au domicile de Rhéna, deux enfants dormant dans chaque lit.

Elle rencontra David C. Miller, son second mari, à l’hôpital. Miller était médecin et vint au Gabon pour conduire une étude sur les maladies du cœur à l’hôpital Albert Schweitzer où il tint une relation étroite avec le Dr Schweitzer, l’accompagnant au moment de sa mort en 1965.

Le couple se marie en 1971. Ils vécurent à Atlanta et voyagèrent à travers le monde, offrant une assistance médicale en Afghanistan, au Bangladesh, en Éthiopie, en Haïti, en Inde, au Nigeria, au Pakistan, au Vietnam et au Yémen. David Miller décéda en mars 1997

Avec Harold Robles, Miller créa, en 1984, The Albert Schweitzer Institute for the Humanities qui s’installa ensuite à l’université Quinnipiac à Handen dans le Connecticut. Robles et Miller créèrent le Reverence for Life Commendation en 1990 pour reconnaître les efforts humanitaires prodigués dans l’esprit d’Albert Schweitzer.

Mère d’un garçon et de trois filles nés de son premier mariage, et aïeule de huit petits-enfants et de cinq arrière-petits-enfants, Rhéna Schweitzer Miller mourut le 22 février 2009 à Pacific Palisades, Californie, au domicile d’une de ses filles, à l’âge de 90 ans1. Elle a été inhumée aux côtés de son père à Lambaréné2.

Article complet avec références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rh%C3%A9na_Schweitzer_Miller

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9.
Informations généalogiques sur Rhéna Eckert Miller (Schweitzer)

Birthdate : 14 Janvier 1919
Birthplace : Strasbourg, Alsace, France
Death : 22 Février 2009 (90)

Pacific Palisades, CA, United States

Lieu de sépulture : CA, United States
Famille proche : Fille de Albert Schweitzer et Hélène Mariane Schweitzer

Épouse de Jean Eckert et David Miller

Mère de : Christiane Yvonne Engel et …

Source : https://www.geni.com/people/Rhena-Miller/6000000007132115369

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10.
Rhéna Schweitzer-Miller : la fille du Dr Schweitzer est décédée - Article paru dans l’édition du Samedi 28 Février 2009 du journal alsacien ‘DNA’

Dimanche dernier, Rhéna Schweitzer-Miller, fille unique du Dr Albert Schweitzer et de Hélène Bresslau-Schweitzer, est décédée à son domicile de Los Angeles, peu après son 90e anniversaire. Rhéna était née le 14 janvier 1919 à Strasbourg. Elle a grandi en Allemagne, en France, et en Suisse. Dès 1938, avec sa mère, elle s’est rendue aux Etats-Unis, pour donner des conférences et soutenir l’oeuvre de son père. En 1939, Rhéna Schweitzer a épousé Jean Eckert, facteur d’orgue ; ils ont vécu avec leurs ...

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Photo - Rhéna Schweitzer-Miller avait 90 ans. (Document remis) © Dernières Nouvelles D’alsace, Samedi 28 Février 2009.

Droits de reproduction et de diffusion réservés - Pour lire l’article complet :

accédez aux archives de dna.fr

Source de l’article à suivre à partir de : http://sitemap.dna.fr/articles/200902/28/la-fille-du-dr-schweitzer-est-decedee,region,000013907.php

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11. Le prisonnier docteur Albert Schweitzer pendant la 1ère guerre mondiale 14-18 Publié le 30/09/2017 à 20h00 • Mis à jour le 12/06/2020 à 20h05 - Écrit par France 3

https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/UeU_YAITYkGqFVr7VzWX7UePs6A/600x400/regions/2020/06/09/5edf473a4c15f_14_18_centans2017sem39di_docteur_albert_schweitzer-00_00_25_05-3271585.jpg

Photo - © Association Internationale Schweitzer – Lambaréné/Pathé Gaumont

Il est probablement l’alsacien le plus connu au monde : le docteur Albert Schweitzer est né en 1875 dans une Alsace alors allemande. Après des études en philosophie, en théologie, en musique et finalement de médecine, en 1913 il part avec sa femme Hélène Bresslau fonder un hôpital à Lambaréné au Gabon, alors colonie française. Au déclenchement de la guerre, en tant que citoyens allemands, le couple Schweitzer est arrêté et assigné à résidence. Mais en septembre 1917, Clémenceau donne l’ordre de ramener en France tous les prisonniers des colonies…

C’est avec 300 kilos de bagages, essentiellement des médicaments et du matériel médical, qu’Hélène et Albert Schweitzer arrivent à Bordeaux… Ils sont internés pendant 3 semaines dans une vieille caserne désaffectée. Puis ils sont transférés dans un autre camp à Garaison dans les Hautes-Pyrénées. Pendant les 6 mois d’internement, le docteur Schweitzer obtient le droit de soigner les autres prisonniers en cas de besoin. Mais en mars 1918, Albert et son épouse sont à nouveau déplacés vers un autre camp à Saint Rémy de Provence.

Durée de la vidéo : 01 min 53 - Histoires 14-18 : le prisonnier docteur Albert Schweitzer • ©France 3

A leur arrivée en Provence, le couple Schweitzer n’est pas peu surpris par l’accueil : les autres prisonniers, une centaine d’alsaciens et lorrains, dont une majorité d’instituteurs, leur ont préparé une véritable fête. La présence d’Albert change l’ambiance et redonne le moral à tous. Comme à Garaison, il devient le médecin du camp et même celui de la commune de Saint Rémy jusqu’à leur libération en juillet 1918. Mais ce n’est qu’au mois d’août 1918, que le couple Schweitzer pourra revenir en Alsace. Dès la fin de la guerre, Albert sera naturalisé français, Hélène devra attendre 2 ans de plus. Mais la France ne réalisera vraiment qu’en 1952 qu’Albert Schweitzer est français, quand il obtiendra le prix Nobel de la Paix. A sa mort en 1965, un autre prix Nobel de la Paix, le pasteur Martin Luther King dira : « Avec le docteur Albert Schweitzer disparait l’une des plus brillantes étoiles du firmament humain ».

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/histoires-14-18-prisonnier-docteur-albert-schweitzer-1332367.html

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12. Les camps de concentration français de la Première guerre mondiale - 21 janvier 2020 à 9h40 – Auteur : Joël Hoffstetter – Document ‘ami-hebdo.com’

Avec les « Alsaciens prisonniers de la France – 1914 – 1919 », Daniel Willmé aborde un chapitre méconnu de la région. Le sort des 8 000 à 10 000 Alsaciens simplement retenus dans des camps parce que ressortissants d’un pays ennemi.

Livre – 1èrede couverture - Alsaciens prisonniers de la France – 1914 – 1919, Daniel Willmé, éditions Unsri Gschicht, 136 pages 23 euros

Selon l’historien Jean-Claude Farcy, auteur en 1995 de l’ouvrage de référence « Les camps de concentration français de la Première guerre mondiale », il y avait jusqu’à 153 lieux de détention en France entre 1914 et 1919, répartis surtout dans l’ouest et le sud. Des camps d’internement et de concentration (c’est le terme officiel) dans lesquels étaient retenus les étrangers de nationalité ennemie présents en France au moment du déclenchement des hostilités et qui n’avaient pas usé de la faculté proposée de quitter le pays dans les 24 heures.

Par décret du 15 septembre 1914, tous les Austro-allemands sont ainsi internés dans des camps de concentration, l’objectif affiché étant tout simplement de les soustraire à l’incorporation dans les armées ennemies. Mais comme le souligne Michel Krempper dans la préface, le 1er octobre, la mesure est étendue aux femmes, enfants et vieillards, n’y échappant que « les étrangers aux sentiments francophiles assurés ». Parmi les prisonniers, il y a 8 000 à 10 000 Alsaciens, classés comme indésirables, douteux, espions ou simplement suspects.

Pour mieux comprendre leur triste destinée – l’historien Jean-Laurent Vonau n’hésite pas à parler de crimes de guerre – dans le pays présenté comme « le berceau des droits de l‘homme », il faut savoir que les anciens cantons de Dannemarie (en partie), Masevaux, Saint-Amarin et Thann et les villages de la haute vallée de la Fecht font partie des « territoires recouvrés », de « l’Alsace reconquise » dès 1914 (et resteront français pendant toute la guerre). Daniel Wilmé, historien local de la Vallée de Masevaux et vice-président de la Société d’Histoire de Masevaux, s’était déjà penché sur la Grande Guerre dans la vallée à travers le journal de guerre d’Isidore André.

Dans ce deuxième livre, il raconte cet épisode méconnu à travers la détention de deux familles de la vallée de Masevaux. Il retrace ainsi les parcours d’Anna Liller, fille d’épicier-restaurateur et de l’instituteur Joseph Sutter qui passèrent ainsi dans plus d’une dizaine de camps en cinq ans, dans des conditions déplorables. Ils furent parfois enchaînées et toujours insultés, traités de têtes de cochons ou de sales Boches notamment. Au détour du livre, illustré par une photo, on retrouve aussi un Alsacien célèbre, le Dr Albert Schweitzer emprisonné à Saint Rémy de Provence. Autre fait qui a son importance, le premier décret d’indemnisation ne fut signé qu’en avril 1927.

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Une sélection de vidéos proposées :

13.
Gabon : l’oeuvre d’Albert Schweitzer à Lambaréné (célébration du centenaire) – Vidéo 3:21- 2 juillet 2013 - Présidence de la République Gabonaise

Pour le centenaire de l’arrivée d’Albert Schweitzer à Lambaréné célébré les 6 et 7 juillet 2013, retour sur l’oeuvre de ce grand médecin qui a reçu le prix Nobel.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=3l8MIUYjaVQ

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14.Vidéo 48 secondes - Archives INA - Opération ’GLACE’ : le docteur SCHWEITZER arrive à Lambaréné, au Gabon, avec des caisses de la Croix-Rouge. Il propose de la glace aux villageois. JT 20H - 27.03.1959 - 00:48 – 

Source : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf92043001/le-docteur-albert-schweitzer-a-lambarene-au-gabon

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15.
Emission TV ‘Visites privées’ consacrée au Docteur Schweitzer – Vidéo - 20 janvier 2017 - Visites privées – Avec Stéphane Bern

Abonnez-vous https://bit.ly/3twYnPR L’Alsace se découvre aussi à travers ses habitants.

Visites privées revient sur la vie du docteur Schweitzer, un homme qui a marqué l’histoire. Philosophe, médecin, théologien ou encore musicien ce personnage aux multiples facettes a même été décoré du prix Nobel de la paix.

Découvrez l’univers Visites Privées sur notre site : http://www.france2.fr/emissions/visit... Suivez nous sur Twitter, car on apprécie vos réactions : https://twitter.com/intent/follow?ori... Et Facebook, pour entrer dans nos coulisses et bien plus : https://www.facebook.com/visitesprivees/

Source : https://www.youtube.com/watch?v=nAPTJEzP9HM

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16.
Albert Schweitzer, autopsie d’un mythe – Vidéo 5:24 - 27 mars 2018 - Capuseen – 1ère partie : une classe animée en Afrique – 2ème partie : Albert Schweitzer raconte sa vie

Voir le film en entier : http://www.filmsdocumentaires.com/fil...

Albert Schweitzer est « LE saint moderne du 20ème siècle », l’emblématique ’docteur de la jungle’ qui sauva de nombreuses vies en Afrique, Prix Nobel de la paix et inventeur du concept de ’Respect de la vie’.

A travers les différentes facettes de la personnalité de Schweitzer, c’est également la portée de son travail et son écho au 21ème siècle qui seront abordés. Son concept de “Respect de la vie“ et ses prises de position en faveur de la paix pourraient se révéler plus actuelles que nous ne le pensons dans le contexte actuel des problématiques environnementales et des guerres incessantes.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=NF0-1UR9_iI

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17.
Musique de Mendelssohn jouée par Albert Schweitzer : Sonata No. 6 in D Minor, Op. 65 - Original Columbia LP – Vidéo - Enregistrement seul sans images ; durée 18 :32 ; à Gunsbach en septembre 1952 - 25 mai 2013 - davidhertzberg

From the LP shown above, issued in 1952 on the Columbia Masterworks label, catalogue number ML 4602. Chorale and Variations (0:10) Fuga (11:26) Finale (15:33) Bach / Albert Schweitzer, 1952 : Prelude in D Major - http://youtu.be/VDoRWuqLQrk Bach / Albert Schweitzer, 1952 : Prelude in C Major - http://youtu.be/oRfe3F66VXk ’David Hertzberg’

Musique utilisée dans cette vidéo - En savoir plus - Écoutez de la musique sans publicité avec YouTube Premium

Titre : 6 Organ Sonatas, Op. 65, No. 6 in D Minor, MVW W61 : I. Chorale. Andante sostenuto - Allegro molto - Artiste : Albert Schweitzer - Album : Albert Schweitzer - Der Organist (Live) - Concédé sous licence à YouTube par Believe Music (au nom de Ifo classics)

Titre : 6 Organ Sonatas, Op. 65, No. 6 in D Minor, MVW W61 : II. Fuga. Sostenuto e legato - Artiste : Albert Schweitzer - Album : Albert Schweitzer - Der Organist (Live) - Concédé sous licence à YouTube par Believe Music (au nom de Ifo classics)

Titre : 6 Organ Sonatas, Op. 65, No. 5 in D Minor, MWV W61 : III. Finale. Andante - Artiste : Albert Schweitzer - Album : Albert Schweitzer - Der Organist (Live) - Concédé sous licence à YouTube par Believe Music (au nom de Ifo classics)

Source : https://www.youtube.com/watch?v=q-5da888UJw

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18.Albert Schweitzer joue la Toccata & Fugue in D Minor, BWV 565 – Vidéo - 19 mai 2015 - Albert Schweitzer

Provided to YouTube by The Orchard Enterprises Toccata & Fugue in D Minor, BWV 565 · Albert Schweitzer · Johann Sebastian Bach Albert Schweitzer Plays Bach Organ Works ℗ 2015 Smith & Co. Released on : 2015-04-10 Music Publisher : Public Domain Auto-generated by YouTube.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=rajlkxVHQDo

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19.
Albert Schweitzer : organ/orgel Günsbach (fragment from movie/ original footage) – Vidéo 8:38 - 23 février 2013 - counterpart - dw (enregistrement ancien un peu nasillard ; jeu d’orgue avec discussion en allemand avec le facteur d’orgue).

Albert Schweitzer introduziert und spielt die Orgel in Günsbach. Albert Schweitzer himself introduces and plays the organ in Gunsbach. Same occasion, but without the discussion with the organbuilder in the American biopic : http://youtu.be/pbU3preF97o Uit een ’privéfilm’ gemaakt na de oorlog, waar Schweitzer Günsbach bezoekt en samen met de orgelrestaurateur het op advies van Schweitzer zelf gereviseerde orgel bespeelt. Hij geeft zelf commentaar (vertaling in ondertitels). From the private movie (the 1950s ?) : During his visit of the Alsace he visits the church where he plays at the organ, which many years earlier was built under his supervision. He himself introduces and comments (orginal voice with caption-translation).

Source : https://www.youtube.com/watch?v=1JYL40vBh6g

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20.
Albert Schweitzer : pratique d’œuvres de J.S. Bach à Lambaréné (séquence originale) (avec mouches et chat !)

APERÇU : 1:18 -Albert Schweitzer practising Bach at his pedal-piano in Lambarene - with cat & fly. YouTube · counterpart - dw · 23 février 2013

Source : https://www.youtube.com/watch?v=s2lRwGXkr3A

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21.
Une ancienne sage-femme parle d’Albert Schweitzer qu’elle a côtoyé à l’hôpital de Lambaréné – Vidéo 3:08 - 15 février 2019 - France 3 Grand Est – Diction en alsacien

Dans les années 1950, Sonja Poteau était sage-femme à l’hôpital de Lambaréné, au Gabon, en compagnie de son fondateur, le prix Nobel de la paix Albert Schweitzer. Elle se souvient avec émotion de la personnalité du ’grand docteur’ et de l’ambiance de l’hôpital à l’époque.

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=zlCc72jICXk

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22.
5ème réédition du livre ’Psychanalyse de l’Alsace’ de Jean-Louis Hoffet (qui a bien connu Albert Schweitzer – Vidéo 3:30 - 5 novembre 2018 - France 3 Grand Est

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=iZATYZF7nu4

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23.
Albert Schweitzer in Lambarene - 100 Years of Humanity – Enregistrement paroles et musiques 6 minutes - 11 mars 2013 - Rondeau Production – Diction en allemand avec sous-titres en anglais.

http://www.rondeau.de/CD/ROP6073 Organist and jungle doctor, theologian and building manager, charity fundraiser and academic : Albert Schweitzer is one of the most fascinating personalities of the 20th century — far beyond any interests in intellectual history. On the 100th anniversary of the foundation of his ’jungle hospital’ at Lambarene, Rondeau Production dedicates a very special Bach recording to this man of the arts, of thought, of faith, and — most importantly — of action.

Ullrich Böhme, organist at St Thomas Leipzig, performs at Albert Schweitzer’s central musical homestead, St Thomas’s church at Strasbourg. The programme recalls the occasion which the Bach scholar and internationally renowned Bach performer Albert Schweitzer nurtured and installed as a tradition at St Thomas Strasbourg : the concert commemorating the anniversary of Bach’s death on 28 July, performed at the biggest, largely extant Silbermann organ at Strasbourg.

Ullrich Böhme, whose own initial contemplation of Johann Sebastian Bach was fostered by Albert Schweitzer’s Bach monograph, has created a particularly striking programme for his homage to Schweitzer. It follows the proportions of Schweitzer’s performances on the anniversary of Bach’s death, and it contains only works which Schweitzer played on this occasion. All of these concerts were dominated by Bach’s legendary death chorale ’Vor deinen Thron tret ich hiermit’.

As Albert Schweitzer generally included sung chorale settings by Bach in his programmes, the renowned Calmus ensemble from Leipzig has texted and recorded Bach’s chorale arrangement for this production. The dedicatee Albert Schweitzer himself has the last word — or rather, the last note — in a bonus track, which features a historic recording of 1936 : Schweitzer performs the Adagio in A minor from Bach’s C major Toccata (BWV564) at the church of Sainte-Aurélie Strasbourg.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=KFA_LAYyC_M

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24.
Albert Schweitzer : organ/orgel Günsbach (fragment from movie/ original footage) – Vidéo 8:38 - 23 février 2013 - counterpart - dw (enregistrement ancien un peu nasillard ; jeu d’orgue avec discussion en allemand avec le facteur d’orgue).

Albert Schweitzer introduziert und spielt die Orgel in Günsbach. Albert Schweitzer himself introduces and plays the organ in Gunsbach. Same occasion, but without the discussion with the organbuilder in the American biopic : http://youtu.be/pbU3preF97o Uit een ’privéfilm’ gemaakt na de oorlog, waar Schweitzer Günsbach bezoekt en samen met de orgelrestaurateur het op advies van Schweitzer zelf gereviseerde orgel bespeelt. Hij geeft zelf commentaar (vertaling in ondertitels). From the private movie (the 1950s ?) : During his visit of the Alsace he visits the church where he plays at the organ, which many years earlier was built under his supervision. He himself introduces and comments (orginal voice with caption-translation).

Source : https://www.youtube.com/watch?v=1JYL40vBh6g

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25.
Albert Schweitzer : pratique d’œuvres de J.S. Bach à Lambaréné (séquence originale) (avec mouches et chat !)

APERÇU : 1:18 -Albert Schweitzer practising Bach at his pedal-piano in Lambarene - with cat & fly. YouTube · counterpart - dw · 23 février 2013

Source : https://www.youtube.com/watch?v=s2lRwGXkr3A

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26.
Œuvres de J. S. Bach BWV 731, BWV 625, BWV 622, BWV 665 - Organ Chorale Preludes – Joués par Albert Schweitzer - Enregistrement de 13 minutes 50 - 13 décembre 2012 – Musique seule avec photo statique de l’organiste - rmanzanog1

00:00 Liebster Jesu, wir sind hier, BWV 731 2.-

02:55 Christ lag in Todesbanden, BWV 625 3.-

05:35 O mensch, bewin dein Sünde gross, BWV 622 4.-

09:54 Jesus Christus, unser Heiland, BWV 665

Source : https://www.youtube.com/watch?v=ySRsQlgx6hk

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27.
« Le Problème de la Paix - Jetz isch de Friede do » - Vidéo 1:09:25 - 31 octobre 2018 - A Livre Ouvert - Wie ein offenes Buch

Textes de Stefan Zweig, Albert Schweitzer et Nathan Katz Concert-lecture trilingue Musique Roger Siffer et Noufissa Kabbou Lecteur Jérémy Grüser, Bénédicte Keck, Jean Lorrain, Aline Martin Un partenariat A livre ouvert… wie ein offenes Buch – OLCA Bibliothèques idéales 2018 : „seuls les vivants créent le monde“ „nur die lebenden schaffen die welt“ Stefan Zweig Ville de Strasbourg - Librairie Kléber

Source : https://www.youtube.com/watch?v=dVnfwoqcR7Q

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28.
L’Église Saint-Guillaume de Strasbourg introduite par Wikipédia

48° 34′ 55″ nord, 7° 45′ 28″ est - Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Guillaume.

Église Saint-Guillaume de Strasbourg {{}} {{}} {{}}

Image illustrative de l’article Église Saint-Guillaume de Strasbourg

Photo - La façade et le clocher de l’église Saint-Guillaume

Présentation
Culte luthérien
Type Église
Rattachement Église protestante de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine
Style dominant gothique
Protection

Logo monument historique Inscrit MH (1985, église avec jubé et vitraux)

Site web www.saint-guillaume.org [archive]
Géographie
Pays

Drapeau de la FranceFrance

Région Alsace
Département Bas-Rhin
Commune Strasbourg
Coordonnées 48° 34′ 55″ nord, 7° 45′ 28″ est

L’église Saint-Guillaume (également appelée Wilhelmerkirche en allemand) est une église gothique de Strasbourg, affectée au culte luthérien. Située à la jonction des quais des Bateliers et des Pêcheurs mais légèrement en retrait, elle est remarquable pour sa situation pittoresque au bord de l’Ill, son aspect extérieur de travers, ainsi que son riche équipement intérieur, mêlant le gothique et le baroque.

La bonne acoustique de l’église lui permet depuis la fin du XIXe siècle de servir également de cadre à des représentations de musique classique et en particulier des passions de Johann Sebastian Bach.

Sommaire

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29. L’orgue et la figure de Bach à l’église protestante de Saint Guillaume de Strasbourg – Vidéo 1:17:23 - 02 mai 2022 - A Livre Ouvert - Wie ein offenes Buch – Flûte et clavier

Tous unis pour l’Ukraine le 27 mars 2022 à Saint-Guillaume

« Tu as raison de mener le combat contre les politiques d’armement jusque sur le terrain de l’art » écrivait Albert Schweitzer à Pablo Casals en octobre 1958. Ces mots nous ont portés durant cette « Journée non-stop de musique pour l’Ukraine, pour l’Europe, pour la paix », en un mot : pour la vie. Et c’est un peu plus de 5.450€ qu’ont pu remettre aux représentantes de l’association PromoUkraïna, Daniel Boessenbacher, pasteur de la paroisse Saint-Guillaume, et Aline Martin, présidente de l’Espace Culturel Saint-Guillaume

C’est aussi et surtout le début de « quelque chose » qu’il reste à construire qui a eu lieu, en ce dimanche de rencontres, d’échanges, de moments forts en musique ou autour d’une soupe et d’un morceau de fromage avec les personnes réfugiées qui ont pu venir, les artistes et les bénévoles « Hier, nous nous sommes sentis à notre place » nous ont confié les artistes.

Merci à Hector Sabo, Jean Moissonnier, Charlotte Vix, Laura Strubel, Association “Ballade”, HEAR-Conservatoire (Classe d’accordéon de Marie-Andrée Joerger, classe de cymbalum de Luigi Gaggero et classes de chant de Silvana Torto, Jean-Noël Briend et Mélanie Moussay), Masa Suligoj, Lisa Olivier, Clémence Millet, Gabriel Boileau Cloutier, Giuliana Seguino, Manon Jürgens, Bartosz Szwarc, Anne-Catherine Kaiser Nicolas Hugon, Anna Maier, Vasyl Vasylenko, Yannis Tsanakaliotis, Centre Musical de la Krutenau, Marius Stoian, Anne-Catherine Dupraz, Marin Balan, Andrei Jechiu, François Wolfermann, Railo Helmstetter, Marcel Loeffler, Francko Mehrstein, Chorale Pélicanto, Grégory OTT, Pascal Vacca, PromoUkraina, Association Ecole “Ukrainienne de Strasbourg”, Stas Fekete, Iryna Petrovska, Alexandre Kukonin, Pagma Erdenebayar, Ekaterina Yukhnova, Aleksandra Dzenisenia, Mauro Mariani, Orchestre universitaire de Strasbourg, Chœur Philharmonique, Chœur universitaire et Chœur de Saint-Guillaume

Merci aux soutiens : la Ferme Clauss de La Wantzenau (pour les soupes et les jus), à la Boulangerie Rémy Batt (pour le pain), à la Ferme du Malplaquet (pour le fromage), aux Vergers Marie-Rose Gangloff (pour les pommes), à Arpèges Armand Meyer (pour l’accord du piano) à la société Polygard (pour la vigilance de son agent de sécurité) à Nelly Stephan d’Imag’in et Jonathan Darsoulant de Tous à bord (pour les images), à Frédéric Apffel (pour le son), ainsi qu’à Jean Lorrain (pour la régie générale) et à tou.te.s les bénévoles pour leur présence active.

Musique utilisée dans cette vidéo - En savoir plus - Écoutez de la musique sans publicité avec YouTube Premium

Titre : Partita in A Minor, BWV 1013 (solo flute) : III. Sarabande - Artiste : Janet See

Album - Bach : Flute Sonatas, Vol. 2 - Concédé sous licence à YouTube par

Harmonia Mundi (au nom de harmonia mundi)

Titre : Partita in A Minor, BWV 1013 (solo flute) : IV. Bourrée Anglaise - Artiste : Janet See - Album - Bach : Flute Sonatas, Vol. 2 - Concédé sous licence à YouTube par

Harmonia Mundi (au nom de harmonia mundi)

Source : https://www.youtube.com/watch?v=iGmzeIL_SvE

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30.
« Journée non-stop de musique pour l’Ukraine, pour l’Europe, pour la paix » avec l’Association Ballade à l’église protestante de Saint-Guillaume à Strasbourg - Vidéo 41:37 - 1er mai 2022 - A Livre Ouvert - Wie ein offenes Buch

Tous unis pour l’Ukraine le 27 mars 2022 à Saint-Guillaume « Tu as raison de mener le combat contre les politiques d’armement jusque sur le terrain de l’art » écrivait Albert Schweitzer à Pablo Casals en octobre 1958. Ces mots nous ont portés durant cette « Journée non-stop de musique pour l’Ukraine, pour l’Europe, pour la paix », en un mot : pour la vie.

Et c’est un peu plus de 5.450€ qu’ont pu remettre aux représentantes de l’association PromoUkraïna, Daniel Boessenbacher, pasteur de la paroisse Saint-Guillaume, et Aline Martin, présidente de l’Espace Culturel Saint-Guillaume C’est aussi et surtout le début de « quelque chose » qu’il reste à construire qui a eu lieu, en ce dimanche de rencontres, d’échanges, de moments forts en musique ou autour d’une soupe et d’un morceau de fromage avec les personnes réfugiées qui ont pu venir, les artistes et les bénévoles « 

Hier, nous nous sommes sentis à notre place » nous ont confié les artistes. Merci à Hector Sabo, Jean Moissonnier, Charlotte Vix, Laura Strubel, Association “Ballade”, HEAR-Conservatoire (Classe d’accordéon de Marie-Andrée Joerger, classe de cymbalum de Luigi Gaggero et classes de chant de Silvana Torto, Jean-Noël Briend et Mélanie Moussay), Masa Suligoj, Lisa Olivier, Clémence Millet, Gabriel Boileau Cloutier, Giuliana Seguino, Manon Jürgens, Bartosz Szwarc, Anne-Catherine Kaiser Nicolas Hugon, Anna Maier, Vasyl Vasylenko, Yannis Tsanakaliotis, Centre Musical de la Krutenau, Marius Stoian, Anne-Catherine Dupraz, Marin Balan, Andrei Jechiu, François Wolfermann, Railo Helmstetter, Marcel Loeffler, Francko Mehrstein, Chorale Pélicanto, Grégory OTT, Pascal Vacca, PromoUkraina, Association Ecole “Ukrainienne de Strasbourg”, Stas Fekete, Iryna Petrovska, Alexandre Kukonin, Pagma Erdenebayar, Ekaterina Yukhnova, Aleksandra Dzenisenia, Mauro Mariani, Orchestre universitaire de Strasbourg, Chœur Philharmonique, Chœur universitaire et Chœur de Saint-Guillaume

Merci aux soutiens : la Ferme Clauss de La Wantzenau (pour les soupes et les jus), à la Boulangerie Rémy Batt (pour le pain), à la Ferme du Malplaquet (pour le fromage), aux Vergers Marie-Rose Gangloff (pour les pommes), à Arpèges Armand Meyer (pour l’accord du piano) à la société Polygard (pour la vigilance de son agent de sécurité) à Nelly Stephan d’Imag’in et Jonathan Darsoulant de Tous à bord (pour les images), à Frédéric Apffel (pour le son), ainsi qu’à Jean Lorrain (pour la régie générale) et à tou.te.s les bénévoles pour leur présence active.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=A73Cb2FxUSk

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Bibliographie utilisée

  • Souvenirs de mon enfance - Albert Schweitzer – Edition ASL Günsbach 2017.
  • Ma vie et ma pensée. Albert Schweitzer - Edition ASL Günsbach 2017.
  • Mes années à l’hôpital du Dr. Schweitzer à Lambaréné. Editions Reber Riquewihr 2016
    Remerciements à :
  • Christiane Hallard-Lauffenburger pour ses conseils et ses commentaires sur les expressions en alsacien et en allemand.
  • Bastien M. pour son appui informatique et la préparation des extraits de vidéos sélectionnées pour la conférence.
  • Guy Truillot pour la préparation des images empruntées dans la bibliographie pour le diaporama.
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Recherche documentaire, traductions, agencement et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 09/05/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : Conférence JH AFA 15 mai 2022.18.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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