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"L’installation de régimes démocratiques ne peut pas fonctionner sans changements culturels préalables : depuis longtemps on s’interroge pour savoir si ce sont les valeurs culturelles de la démocratie dans une société ou les institutions démocratiques qui priment avant tout" par Sujata Gupta

Traduction et compléments de Jacques Hallard

lundi 30 décembre 2019, par Gupta Sujata

ISIAS Politique

L’installation de régimes démocratiques ne peut pas fonctionner sans changements culturels préalables : depuis longtemps on s’interroge pour savoir si ce sont les valeurs culturelles de la démocratie dans une société ou les institutions démocratiques qui priment avant tout

En compléments - Définitions de la démocratie participative

L’article original de Sujata Gupta a été publié le 19 décembre 2019 par Science News sousn le titre « Installing democracies may not work without prior cultural shifts  » et il est accessible sur ce site : https://www.sciencenews.org/article/installing-democracies-may-not-work-without-prior-cultural-shifts?utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=latest-newsletter-v2&utm_source=Latest_Headlines&utm_medium=email&utm_campaign=Latest_Headlines

woman voting in Iraq

Les États-Unis ont passé des années à essayer d’établir la démocratie en Irak (le vote en 2005 lors de la première élection générale irakienne en 35 ans est illustré par cette photo). Une nouvelle étude pourrait expliquer pourquoi ces efforts, et d’autres similaires, ont été si difficiles à aboutir. Photo serkan senturk / Shutterstock

[Note de Wikipédia sur l’Irak - L’IrakN 1 ou l’Iraq, en forme longue la république d’IrakN 2, est un pays du Proche-Orient, situé au nord de la péninsule arabique. L’Irak, terme qui vient du persan Eraq et signifie littéralement « basse terre », est parfois appelé « le pays des deux fleuves » en arabe (بلاد الرافدين / bilād ar-rāfidayn), en référence au Tigre et à l’Euphrate. Bagdad en est la capitale. ’une superficie de 435 052 km2, cet État a pour voisin la Turquie au nord, l’Iran (Province du Kurdistan) à l’est, le Koweït au sud-est, l’Arabie saoudite au sud-sud-ouest, la Jordanie a l’extrême ouest et la Syrie au nord-ouest. L’Irak détient les quatrièmes plus grandes réserves de pétrole, et il est membre de l’OPEP.

L’Irak actuel couvre une grande partie de la Mésopotamie, berceau de grandes civilisations parmi les plus anciennes. C’est sur les berges du Tigre, passant par Bagdad, que l’écriture est née, il y a 5.000 ans. Aux époques achéménide, parthe et sassanide, le territoire de l’Irak (l’empire sémite de Babylone) est intégré à l’Empire perse, formant, peu avant sa conquête par les Arabes (au IIIe siècle par la tribu des Banu Lakhm) et son islamisation, la province sassanide du Khvarvaran. Ce territoire fit longtemps partie de l’Empire ottoman. Il fut occupé par le Royaume-Uni après la Première Guerre mondiale, puis placé sous un régime de Mandat de la Société des Nations. Durant la période du Mandat britannique de Mésopotamie, l’occupant britannique fit face en 1920 à une violente insurrection. Proclamé en 1921, le Royaume d’Irak obtint sa pleine indépendance en 1932. La monarchie dure jusqu’en 1958, puis plusieurs gouvernements se succèdent par des coups d’État, l’Irak oscillant entre les influences antagonistes occidentales et anti-occidentales dans le contexte de la guerre froide. Le parti Baas prend de plus en plus d’importance et permet l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein en 1979.

Depuis, l’Irak a connu trois guerres meurtrières, des répressions sanglantes dont celles des Kurdes et des chiites et plus de dix ans d’embargo. Son régime, fondé à la fin des années 1960 par le Baas, a été aboli par l’invasion de la coalition menée par les États-Unis en 2003. Ce régime, en dépit de son caractère dictatorial présent dans la majorité des États du Moyen-Orient, semble avoir été populaire chez la plupart des sunnites, traditionnellement nationalistes, mais minoritaires au sein de la population irakienne. Depuis l’invasion, l’Irak a été de facto sous tutelle de la coalition internationale, les Kurdes ont obtenu l’autonomie d’une région au nord du pays, la laïcité a disparu et la politique a été dominée par les affrontements inter-communautaires, ponctués de nombreux attentats et cause de l’émigration des minorités chrétiennes.

Le gouvernement est actuellement dirigé par Adel Abdel-Mehdi, à la tête d’une coalition dominée par les partis chiites. Dans un effort de répartition des rôles entre les trois principales communautés, l’exécutif est partagé entre trois personnes : le président Barham Salih est kurde, le Premier ministre est chiite, et le président du parlement sunnite. Chacune de ces têtes est entourée de deux adjoints, appartenant aux deux autres communautés. On note l’influence déterminante de deux personnalités religieuses issues de la communauté chiite : l’ayatollah Ali al-Sistani et Moqtada al-Sadr…- Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Irak ].

Lorsque les États-Unis ont envahi l’Irak au début des années 2000, le président George W. Bush s’est engagé à transformer la nation autocratique en démocratie. ’La démocratie irakienne réussira, et ce succès enverra la nouvelle de Damas à Téhéran selon laquelle la liberté peut être l’avenir de chaque nation’, a déclaré Bush dans un discours en novembre 2003.

L’idée selon laquelle l’installation d’une démocratie dans un pays incite une population à adopter des valeurs démocratiques, telles que le respect des droits et des libertés pour tous, a souvent influencé les décisions de politique étrangère des États-Unis et d’autres pays. Pourtant, une étude récente sur les attitudes de près de 500.000 personnes dans le monde, suggère que Bush et d’autres ont pris cette équation à l’envers. De telles nouvelles interventions échoueront probablement, à moins que les citoyens d’un pays n’aient déjà adopté des valeurs qui accompagnent la démocratie, rapportent les chercheurs le 02 décembre 2019 dans ‘Nature Human Behavior’.

Les politiciens américains débattent souvent de l’opportunité d’intervenir et de diffuser les valeurs démocratiques ou de laisser les autres pays se contrôler eux-mêmes, explique le co-auteur de l’étude, Luke Matthews, anthropologue à la société à but non lucratif ‘RAND Corporation’ à Boston. ’Mais dans les deux partis politiques, il n’y a pas assez d’humilité pour savoir si nous pouvons exporter la démocratie ou non’.

En 1950, seuls 20 pays étaient démocratiques, caractérisés par des pratiques telles qu’un processus électoral libre et ouvert et des contrôles du pouvoir exécutif. En 2000, ce nombre avait atteint 60. Comprendre les mécanismes par lesquels les démocraties naissent - en particulier le tri qui vient en premier, les institutions démocratiques ou les valeurs démocratiques - a été difficile, car les enquêtes que les sociologues utilisent pour mesurer ces valeurs, n’ont émergé qu’au cours des dernières décennies.

Cependant, des recherches récentes ont fourni une solution. Damian Ruck, spécialiste des sciences sociales en informatique de l’Université du Tennessee, de Knoxville et d’autres, a montré que les valeurs culturelles d’une personne se solidifiaient au cours des premières décennies de la vie, puis restaient stables. Ruck s’est donc rendu compte qu’il pouvait utiliser les réponses des personnes interrogées âgées pour estimer les valeurs culturelles des décennies précédentes.

Ruck, Matthews et ses collègues ont analysé comment 476.583 adultes de 109 pays ont répondu aux questions de deux enquêtes sur les valeurs et les croyances des personnes, telles que l’ouverture aux autres, le respect des droits individuels et la confiance dans les institutions, sur une période de 25 ans. Le jeu de données commençant en 1990, les chercheurs ont pu déduire des valeurs culturelles remontant au début du 20e siècle. L’équipe a ensuite examiné comment les valeurs collectives d’une population ont évolué parallèlement à l’évolution du « score politique » d’un pays - un outil politique qui classe les pays sur une échelle de l’autocratie à la démocratie.

[Définition de l’autocratie d’après La Toupie (« Alarme, citoyens ! Formez vos convictions ! ») - Etymologie : du grec autos, soi-même, et kratos, pouvoir, autorité.
L’autocratie est un régime politique dans lequel le souverain tire ses pouvoirs et sa légitimité de lui-même. Son autorité ne connaît aucune limitation. L’autocratie est une forme de totalitarisme avec un pouvoir absolu et personnel.

La Russie des tsars est considérée comme le seul régime véritablement autocratique. En effet, contrairement aux monarchies de droit divin (qui tirent leur légitimité d’une instance supérieure, Dieu), le tsar n’est pas ’choisi par Dieu’, même s’il est considéré comme son lieutenant sur Terre. D’ailleurs, depuis Pierre le Grand (1672-1725), autocrate était le titre officiel des tsars : ’l’autocrate de toutes les Russies’.
Les dictatures sont des formes de régimes autocratiques. Autres termes connexes : Absolutisme - Autoritarisme - Despotisme - Dictature - Monocratie - Totalitarisme – Source : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Autocratie.htm ].

[Définition de la démocratie selon La Toupie - Etymologie : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité. La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu’il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence... (principe d’égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s’exerçant par l’intermédiaire de représentants désignés lors d’élections au suffrage universel.

Les autres principes et fondements de la démocratie sont : la liberté des individus ; la règle de la majorité ; l’existence d’une ’constitution’ et d’une juridiction associée (le Conseil constitutionnel en France) ; la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ; la consultation régulière du peuple (élection et référendum) ; la pluralité des partis politiques ; l’indépendance de la justice.

La démocratie s’oppose aux autres régimes politiques que sont : la monarchie absolue (pouvoir aux mains d’un seul homme) ; la aristocratie (pouvoir aux mains des meilleurs) ; l’oligarchie (pouvoir aux mains d’un petit nombre de personnes ou de familles) ; la théocratie (pouvoir aux mains d’une caste sacerdotale) ; l’empire, la dictature et autres régimes totalitaires.

On parle de démocratie économique ou sociale lorsque les droits sociaux, au logement, au travail, à l’éducation... sont garantis. Autres termes connexes : Centralisme démocratique - Démocratie antique - Démocratie chrétienne - Démocratie constitutionnelle - Démocratie d’opinion - Démocratie directe - Démocratie indirecte - Démocratie libérale - Démocratie participative - Démocratie populaire - Démocratie représentative - Démocratie semi directe - Démocratiser, démocratisation - Démocrature - Démophile - Légitimité démocratique - Postdémocratie - République - Souveraineté - Transition démocratique - Démocratie -
Articles : Pour une légitimité démocratique : En finir avec le mode de scrutin majoritaire - Démocratie ethnique ou démocratie égalitaire ? Racisme ou lutte des classes ? - La morale en politique. Au-dessus de la démocratie et de la souveraineté du peuple... - Notre devoir de citoyen ne serait-il pas de soigner la démocratie ? Un permis de voter ? - La République, une nécessité pour la démocratie. Synthèse d’un chapitre de l’ouvrage collectif ’Mémento du Républicain’ (Ed. Mille et une nuits, 2006) - Postdémocratie : La remise en cause sournoise de la démocratie - Politique et démocratie. Propositions pour une refonte des institutions. - Le mariage pour tous, la démocratie en danger ? - Une définition simple et opératoire de la démocratie proposée par un internaute. - La démocratie reste à conquérir ! Mode de scrutin, médias, Europe...
Forum : Légitimité démocratique - Sélection du forum des Toupinautes : La Constitution, le Citoyen et la Démocratie - Citations sur la démocratie

’Tant qu’il y aura des dictatures, je n’aurai pas le coeur à critiquer une démocratie’. Jean Rostand - Inquiétude d’un biologiste, 1967.

Source : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Democratie.htm ].

Suite de la traduction de l’article d’origine

Les chercheurs ont constaté que l’augmentation de l’ouverture à la diversité - à savoir le fait de vouloir vivre près d’une personne gaie, immigrante ou d’un autre groupe racial ou ethnique - avait tendance à précéder la transition d’un pays vers des scores politiques plus élevés, ou vers une plus grande démocratie, au cours des trois décennies suivantes. Les chercheurs n’ont pas vu de changement dans l’autre sens : l’installation d’une démocratie n’a pas conduit à une plus grande ouverture.

Les chercheurs ont également identifié un autre signal qui pourrait faire allusion à l’avenir politique d’un pays. Un manque de confiance dans les institutions gouvernementales a fortement prédit un changement de type de gouvernement d’ici 30 ans, les démocraties étant susceptibles de passer au contraire aux autocraties.

Ensemble, ces résultats peuvent expliquer une grande partie du tumulte politique au cours du siècle dernier. L’idée que le changement de valeurs doit précéder la conversion à la démocratie explique, par exemple, les difficultés des États-Unis à installer des démocraties durables dans des endroits autocratiques comme l’Irak et l’Afghanistan, selon les chercheurs. Et le manque de confiance persistant dans les institutions explique pourquoi des pays d’Amérique du Sud, comme le Brésil, l’Argentine et le Venezuela, ont oscillé d’un bout à l’autre du spectre des opinions politiques, selon l’équipe de chercheurs.

Les tendances observées pourraient également expliquer les valeurs aberrantes, telles que le passage du Japon à la démocratie après la Seconde Guerre mondiale, dit Matthews. Dans ce cas extrême, les États-Unis ont passé sept ans à aider à reconstruire le Japon après la guerre et à inculquer des valeurs démocratiques dans ce pays. Dans le même temps, le peuple japonais avait perdu sa confiance absolue dans ses dirigeants. Cette combinaison de facteurs a préparé le terrain pour un réel changement politique, qui était pourtant hautement improbable, dit Matthews.

Le sociologue Robert Woodberry de l’Université Baylor à Waco, Texas, est d’accord avec la conclusion générale, mais il dit que les auteurs ont raté une étape. ’Qu’est-ce qui cause ces valeurs changeantes ?’, se demande-t-il.

C’est une question pour des recherches ultérieures, Matthews est d’accord. Néanmoins, dit-il, la quantification des valeurs d’une population et la confiance des gens dans les institutions gouvernementales pourraient aider les décideurs à identifier les pays où l’installation de la démocratie n’est tout simplement pas possible [à un moment donné].

Les résultats de l’étude ont également une implication plus radicale, dit Ruck. Des recherches menées ailleurs ont montré que la confiance institutionnelle, qui était élevée au cours du XXe siècle, est en baisse un peu partout dans le monde. Les gens se sont habitués au passage des autocraties aux démocraties et ils ont supposé que c’était la norme, dit Ruck. Mais cette recherche montre que la perte actuelle de confiance dans les institutions menace même des démocraties stables, pour l’instant encore, aux États-Unis et en Europe.

L’expert en conflits politiques Monty Marshall est d’accord. Cette étude fournit une preuve supplémentaire que les dirigeants mondiaux devraient se préoccuper de la situation politique actuelle, dit Marshall, du ‘Center for Systemic Peace’ à Vienne, en Virginie, une organisation à but non lucratif qui soutient la recherche sur la violence politique dans un cadre mondial. ’La démocratie est fragile, et si nous ne travaillons pas pour la maintenir, elle s’effondrera’.

Citations

D.J. Ruck et al. The cultural foundations of modern democracies. Nature Human Behaviour. Published online December 2, 2019. doi:10.1038/s41562-019-0769-1.

A propos de Sujata Gupta E-mailTwitterPhoto - Sujata Gupta is the social sciences writer and is based in Burlington, Vt. Sujata Gupta est l’écrivain en sciences sociales et est basée à Burlington, Vt

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Compléments - Définitions de la démocratie participative

Selon ’Toupictionnaire’ : le dictionnaire de politique

Etymologie : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité et du latin participatio, participer. La démocratie participative désigne l’ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d’augmenter l’implication des citoyens dans la vie politique et d’accroître leur rôle dans les prises de décision.

Elle trouve son fondement dans les lacunes de la démocratie représentative :

  • parlement non représentatif de la diversité de la société,
  • éloignement des élus du terrain et de la réalité quotidienne,
  • sentiment pour les citoyens de ne pas être compris des politiciens,
  • méfiance envers les hommes politiques,
  • faiblesse des contre-pouvoirs,
  • augmentation de l’abstention...
    La démocratie participative s’inspire des concepts qui ont été mis en place à partir des années 1960 dans les nombreuses entreprises afin d’améliorer l’organisation des postes de travail (management participatif).

    Par rapport à la démocratie représentative et à la démocratie directe, la démocratie participative se présente comme un système mixte dans lequel le peuple délègue son pouvoir à des représentants qui proposent et votent des lois, mais conserve cependant le pouvoir de se saisir lui-même de certaines questions.

    Les caractéristiques d’une démocratie participative sont :

  • l’extension du droit de vote et de sa fréquence, assortie de l’initiative législative (ex : via des pétitions) ;
  • la concertation dynamique, sous forme de débats libres, relative à des décisions aussi bien à échelle locale que nationale (exemple : Comités Consultatifs, Conseils de Quartiers...) ;
  • la mise en place d’un système organisé qui garantit que toutes les idées constructives et nouvelles des citoyens seront examinées de manière efficace.
    Un système de démocratie participative sera d’autant plus pérenne que toutes les mesures décidées sont acceptables par la grande majorité des personnes concernées et vont dans le sens du ’bien commun’.

    Les critiques faites à la démocratie participative portent principalement sur :

Source : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Democratie_participative.htm

Démocratie participative - Introduction d’un article Wikipédia

La démocratie participative est une forme de partage et d’exercice du pouvoir, fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique. On parle également de « démocratie délibérative » pour mettre l’accent sur les différents processus permettant la participation du public à l’élaboration des décisions, pendant la phase de délibération. La démocratie participative ou délibérative peut prendre plusieurs formes, mais elle s’est d’abord instaurée sur le terrain de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, avant de s’étendre dans les champs de l’environnement. Dans ces cadres, les associations jouent un rôle central en tant qu’interlocuteurs pour les autorités publiques. En France une Charte de la participation du public publiée en 2016 liste les bonnes pratiques en matière de participation du public1.

Sommaire

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Traduction avec ajout de compléments d’informations et intégration de liens hypertextes : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant 27/12/2019

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Politique Installing democracies may not work without prior cultural shifts French version.4

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

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