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"Les particuliers peuvent s’engager concrètement dans la transition écologique et bénéficier de conseils divers et d’avantages financiers" par Jacques Hallard

samedi 8 juin 2019, par Hallard Jacques


ISIAS Climat Rénovation énergétique

Actions en faveur du climat et réponses gouvernementales en France après les élections européennes et pendant la ‘Semaine du Développement Durable’ : les particuliers peuvent s’engager concrètement dans la transition écologique et bénéficier de conseils divers et d’avantages financiers

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 02/06/2019

http://www.toit-de-france.fr/wp-content/uploads/2019/03/isolation-1-euro-1024x512.jpg

Source : http://www.toit-de-france.fr/isolation-1e/

PLAN : Avant-propos Introduction Sommaire Auteur



Avant-propos

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A propos de cette légende > voir le Blog des fondateurs de l’entreprise verte et citoyenne ‘Tout allant vert’ - Citation du développement durable  : Chef Seattle ou Antoine de Saint-Exupéry ? - 13 juin 2006.

« Dans notre livret pédagogique, nous mentionnons intentionnellement sur notre dernière page la citation suivante : « Traitez la terre, la nature et les animaux comme il se doit ; elle ne vous a pas été donné par vos parents, elle vous a été prêté par vos enfants. » (Selon un vieux proverbe indien). En effet, nous avions décidé de ne pas utiliser la citation suivante plus connue, histoire un peu de changer : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Formule attribuée à Antoine de Saint-Exupéry. Car peut être ne le savez-vous pas encore, il y a une polémique sur l’origine de cette citation. Est-elle vraiment d’Antoine de Saint-Exupéry ?

Des indices…

La première fois, c’était lors d’une discussion avec Gaëlle Bouttier-Guérive (auteur de l’excellent guide ‘Planète Attitude’ du WWF et bientôt d’un nouveau best-seller chez le même éditeur), nous apprenions que cette citation ne serait donc pas du fameux Antoine de Saint-Exupéry mais du chef indien Seattle. La deuxième fois, c’est à travers un email de Raymond Leduc, secrétaire de documentation. Les résultats de sa recherche sont des plus intéressants. Ainsi on aurait attribué l’origine de la citation à : David Bower, Elmer MacKay, le commandant Cousteau, Ernest Hemingway, Léopold Sédar Senghor, James D. Nation… mais ceux qui reviennent le plus souvent sont le Chef indien Seattle et Antoine de Saint-Exupéry.

Chef Seattle vs Antoine de Saint-Exupéry ?

Selon Raymond Leduc, « de toute manière, Emmanuelle Lionnet de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry […] me confie que l’opinion générale attribue systématiquement cette phrase à Saint-Exupéry. Or… elle n’est pas de lui. En effet, ce proverbe est un proverbe africain. Je ne peux cependant pas vous en dire l’origine géographique exacte, si ce n’est qu’il vient d’Afrique de l’ouest. »

Une notion universelle ?

Il termine judicieusement l’article en se posant la question si cette recherche ne sera pas vaine (à en croire Sylvie Faucheux, actuellement présidente de la fondation Fondaterra, un acteur incontournable de la recherche en matière de développement durable) : « You can find similar expressions in oral tradition and popular discourse of a great variety of tribal peoples, through central Africa, North America to Polynesia. So I suspect that a search for the exact citation may be chimerical. The ghost in the Machine. »

Traduction : Vous pouvez trouver des expressions similaires dans une grande variété de peuplades tribales […] en Afrique centrale, Amérique du Nord et jusqu’à la Polynésie […] Je suspecte qu’une recherche de la citation exacte pourrait être chimérique.

Bref, qui en est l’auteur ? Ce n’est peut-être pas le plus important. C’est une notion universelle, partagée par tous les peuples et qui s’est traduite de manière différente, qui a été rapportée de manière différente par différents individus. Peut-être pourrions-nous simplement dire, concernant la source de cette citation : proverbe ancestral. A méditer »- Les fondateurs de ‘Tout allant vert’ - Source : http://blog.toutallantvert.com/2006/06/13/citation-du-developpement-durable-chef-seattle-ou-antoine-de-saint-exupery/

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Introduction

Partageons tout d’abord deux bonnes nouvelles :

Cannes : 200 personnalités s’engagent pour l’environnement - Par Aude Massiot — 16 mai 2019 à 19:53 pour ‘Libération’ - Photo

« Une tribune appelant le monde du cinéma à « agir pour le vivant » doit être présentée au Festival de Cannes. Marion Cotillard, Mélanie Laurent, Léa Seydoux, Radu Mihaileanu, Luc Jacquet, l’actrice Lucie Lucas, l’ancienne ministre de la culture Françoise Nyssen, et bien d’autres personnalités du cinéma – 200 au total –, lanceront vendredi 31 mai 2019 un appel à leurs collègues du grand écran à agir, à travers leur art, pour « la protection du vivant » et la lutte contre le dérèglement climatique ».

80 pays prêts à intensifier leurs engagements sur le climat Par Le figaro.frAFP agenceMis à jour le 29/05/2019 à 10:16 – Photo (50288507/Pink Badger - tock.adobe.com) – Document ‘lefigaro.fr/international/’

« Les pays signataires de l’accord de Paris en 2015 s’étaient engagés à annoncer d’ici 2020 de nouveaux efforts pour muscler leur plan national de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. - L’émissaire de l’ONU pour le climat, Luis Alfonso de Alba, a assuré mardi 28 mai 2019 qu’environ 80 pays étaient prêts à relever leurs engagements de réduction d’émissions de carbone dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat. Le climat devient-il enfin une cause pour laquelle les pays veulent se donner les moyens d’agir ? L’ONU a annoncé mardi que 80 pays étaient prêts à relever leurs engagements de réduction d’émissions de carbone dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat… »

A lire entier sur http://www.lefigaro.fr/international/80-pays-prets-a-intensifier-leurs-engagements-sur-le-climat-20190529

Les deux dossiers suivants ont réuni des informations sur les débats concernant le climat et la biodiversité lors des dernières élections du Parlement européen le 26 mai 2019 :

’Lors des élections pour le parlement européen du 26 mai 2019 en France, il est indispensable de placer, en tête des arguments politiques, les dérèglements climatiques et les mesures à prendre d’urgence’’ par Jacques Hallard , dimanche 12 mai 2019 par Hallard Jacques > suite

’Biodiversité et climat, même combat : après les dérèglements climatiques, les pertes de la biodiversité s’invitent aussi dans les débats pour les élections européennes du 26 mai 2019’ par Jacques Hallard , jeudi 16 mai 2019 > suite

Voyons tout d’abord ceci : L’agenda de l’éducation > Semaine européenne du développement durable 2019 - Environnement - À cette occasion, de nombreuses initiatives pour promouvoir le développement durable sont organisées dans toute l’Europe. Écoles, collèges, lycées : participer à la semaine du développement durable

Ce présent dossier à usage didactique met à profit la Semaine européenne du développement durable du 30 mai au 5 juin 2019 pour revenir sur ces mêmes sujets.

Dans un premier temps,

A la suite, comme éléments de réflexion, des extraits d’un document sont empruntés à la revue ‘Alternatives Economiques’ Hors-série n°1172019 à propos du climat : Quels outils pour modifier les comportements ? Par Paul Malliet et Frédéric Reynès 31/05/2019.

In fine aussi, deux articles sur Bruno Latour pour stimuler la réflexion  : ’L’enjeu n’est pas de régresser ou de se limiter, mais de rétrogresser’ et ’Bruno Latour : « L’apocalypse, c’est enthousiasmant » ’.

Et puis, de toute façon, ’Ch
acun peut réagir, chacun peut résister, chacun à sa manière’ par Jacques Hallard , dimanche 30 août 2015.

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Sommaire

1. Semaine européenne du développement durable Synthèse 30.05.2019 – Document ‘touteleurope.eu’

2. Le Réseau Action Climat – France (RAC-F) selon Wikipédia

3. Lutter contre le dérèglement climatique avec WWF

4. Monsieur Macron : voilà 5 solutions pour une (vraie) Transition Écologique ! 29 novembre 2018 – Document ‘mrmondialisation.org’

5. Découvrir un autre usage de l‘électricité : ENERCOOP, à partir de Wikipédia

6. Découvrir ‘Terre de Liens’ avec Wikipédia « pour faire pousser des fermes »

7. « L’Affaire du siècle » selon Wikipédia

8. « L’Affaire du siècle » veut repousser les limites du droit Par Aude Martin - 28/05/2019 – Document ‘alternatives-économiques’

9. La pétition l’Affaire du siècle, catalyseur du réveil écologique des Français, arrive aujourd’hui devant les tribunaux Par Marina Fabre, @fabre_marina - Publié le 14 mars 2019 – Document ‘Novéthic’

10.Bas du formulaire

Que faut-il retenir des résultats des élections européennes ? ParSandro Calderon et Alice Debatis - Publié le lundi 27 mai 2019 - Mis à jour le lundi 27 mai 2019

11. Découvrir le nouveau Conseil de défense écologique en France

12. Selon Emmanuelle Wargon, le Conseil de défense écologique va rendre la politique ’à la hauteur des enjeux’ - Vidéo 2:17 mise en ligne le 26/04/2019 BFMTV

13. L’édito de Christophe Barbier : A quoi sert le Conseil de défense écologique ?

14. Quatre choses à savoir sur le Conseil de défense écologique, cette nouvelle instance réunie aujourd’hui autour d’Emmanuel Macron - Mis à jour le 23/05/2019

15. Comment l’exécutif veut rendre sa politique plus « verte » Par Renaud HONORÉ, Joel COSSARDEAUX, Lionel STEINMANN - Publié le 31/05/2019 à 06h15 - Mis à jour à 10h07 – Document ‘lesechos.fr’

16. Campagne ministérielle Isolation 1€ - Communiqué ‘toit-de-france.fr/isolation-1e/’

17. Rénovation énergétique en France : les aides auxquelles vous pouvez prétendre par Bercy Infos, le 22/01/2019 – Document officiel ‘economie.gouv.fr’

18. Travaux d’isolation à un euro : aubaine ou arnaque ? Par Nathalie Coulaud Publié le 06 février 2019 à 05h45 - Mis à jour le 06 février 2019 à 05h45 – Document ‘lemonde.fr’

19. L’isolation à 1 € : un bon plan mais soyez vigilants !

20. Accès à un simulateur isolation combles avec ‘Quelle énergie’

21. Economie - Climat : quels outils pour modifier les comportements ?Par Paul Malliet et Frédéric Reynès 31/05/2019 – Document ‘Alternatives Economiques’ Revue Hors-série n°117

22. ’L’enjeu n’est pas de régresser ou de se limiter, mais de rétrogresser’. 01 juin 201906:00 - Interview de Bruno Latour par Étienne Bastin pour les ‘lecho.be’

23. Bruno Latour : « L’apocalypse, c’est enthousiasmant  » Par Jean Birnbaum - Publié le 1er juin 2019 à 06h24, mis à jour à 18h21 – In ‘Le Monde’

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1.
Semaine européenne du développement durable Synthèse 30.05.2019 – Document ‘touteleurope.eu’

Du 30 mai au 5 juin 2019, de nombreuses initiatives sont organisées dans toute l’Europe pour la Semaine européenne du développement durable. À cette occasion, nous publions un dossier spécial pour mieux comprendre l’action de l’Union européenne en faveur de l’environnement.

L’environnement et le climat dans l’Union européenne La protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique font l’objet d’une action commune des pays européens. Et l’Union européenne possède de nombreuses prérogatives en la matière.

La politique européenne de l’environnement La politique de l’environnement couvre des thématiques aussi variées que la qualité de l’air, le recyclage des déchets ou le changement climatique. Face à la dégradation constante de l’environnement, l’UE a progressivement gagné en compétences.

La politique européenne de lutte contre le changement climatiqueL’Union européenne affiche des objectifs ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique. Conformément aux recommandations du GIEC, elle s’efforce de réduire ses émissions de gaz à effet de serre en vue de contenir le réchauffement.

Protection de la biodiversité : que fait l’Europe ? En 2011, l’Union européenne a adopté une stratégie pour protéger la biodiversité et enrayer le déclin des systèmes naturels, dont dépendent la vie sur Terre. Mais ses objectifs pour 2020 seront-ils atteints ?

La qualité de l’air en Europe La pollution de l’air a de sérieuses conséquences sur l’environnement et la santé. Depuis une trentaine d’années, la qualité de l’air s’améliore dans l’UE mais certaines régions émettent encore une forte pollution atmosphérique.

Changement climatique : quel impact en Europe ?Inondations, tempêtes, sécheresses… L’Europe n’est pas exempte des catastrophes liées au réchauffement de la planète. Toute l’Europe vous propose une carte des évènements ’exceptionnels’ qui ont frappé l’UE ces dernières années.

Pourquoi il faut agir au niveau européen
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Harmoniser les législations nationales, agir sur les acteurs privés, montrer l’exemple ou peser dans les négociations internationales… Voici pourquoi l’UE est un acteur fondamental pour lutter contre le réchauffement climatique.

Climat : des pistes pour mieux lutter contre le réchauffement
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Objectifs d’énergies renouvelables, réduction du CO2, marché carbone… Depuis plusieurs années, l’Union européenne a mis en œuvre un vaste panel de mesures pour lutter contre le changement climatique. Mais face à l’urgence, peut-elle aller plus loin ?

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Source : https://www.touteleurope.eu/actualite/semaine-europeenne-du-developpement-durable.html

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2.
Le Réseau Action Climat – France (RAC-F) selon Wikipédia

Le Réseau Action Climat – France (RAC-F) est une association loi de 1901 spécialisée sur le thème des changements climatiques fondée en 1996. Il est le représentant français du Climate Action Network International (CAN-I), réseau mondial de plus de 700 ONG dans 90 pays dont le but est d’inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l’impact des activités humaines sur le climat

http://docs.fph.ch/2018/logos/page/logo-12.jpg

Réseau Action ClimatArticle complet ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_Action_Climat

Voir aussi : Réseau Action Climat (RAC) - Carte d’identité

Le Réseau action climat est une association spécialisée sur le thème des changements climatiques, regroupant 21 associations nationales de défense de l’environnement, de la solidarité internationale, d’usagers de transports et d’alternatives énergétiques. Le Réseau action climat est le représentant français du Climate action network (CAN) fort de 900 associations membres dans le monde.

Depuis 1996, le Réseau Action Climat - France et ses associations membres œuvrent pour sensibiliser les décideurs et le grand public aux causes et impacts des changements climatiques. Par la rédaction de rapports d’expertise et un travail actif de plaidoyer aux niveaux local, régional, national, européen et international, l’association incite les gouvernements à prendre les mesures nécessaires pour s’adapter aux changements en cours et limiter au plus vite l’émissions de gaz à effet de serre.

Le RAC-F travaille depuis des années, et en lien direct avec le CLER, sur la transition énergétique (loi, financement, «  transitiomètre  »).

Objectifs

Les missions du RAC-F sont :

  • Informer sur le changement climatique et ses enjeux  ;
  • Suivre les engagements et les actions de l’État et des collectivités locales en ce qui concerne la lutte contre l’effet de serre  ;
  • Dénoncer les lobbies ou les États qui ralentissent ou affaiblissent l’action internationale  ;
  • Proposer des politiques publiques cohérentes avec les engagements internationaux de réduction des émissions de la France.
    Programmes en lien : Transition des systèmes énergétiques

Source - Adresses de ‘La Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme’ (FPH) est une fondation suisse qui soutient par ses dons des mouvements et des organisations de la société civile dans leurs actions de plaidoyer en faveur d’une transition sociale et écologique.

FPH Siège social et bureau suisse : Avenue Charles Dickens, 6 CH 1006 Lausanne – Suisse ++ 41 (0) 21 342 50 10 contact.lausanne@fph.ch

FPH bureau de Paris 38, rue Saint Sabin 75011 Paris – France + 33 (0) 1 43 14 75 75
contact.paris@fph.ch

Source : http://www.fph.ch/bdf_partenaire-19_fr.html

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3.
Lutter contre le dérèglement climatique avec WWF

La lutte contre le dérèglement climatique est l’un des défis majeurs du 21ème siècle, tant elle appelle à des transformations profondes des sociétés, des territoires et de l’économie mondiale. Le WWF y participe activement. La protection des écorégions, des espèces et l’avenir de l’humanité même en dépendent.

La science pour guider notre action

L’humanité approche le franchissement d’une hausse de la température moyenne mondiale de 1°C depuis la période préindustrielle. L’écart se resserre avec la ligne rouge de 1,5°C.

L’action du WWF pour lutter contre le dérèglement climatique est guidée par la science à travers les rapports d’évaluation du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Dans son 5ème rapport d’évaluation, qui constitue la revue la plus avancée, robuste et exhaustive de l’ensemble des conclusions et des travaux scientifiques dans ce domaine, le GIEC dresse l’état de la science du climat, avance l’adaptation potentielle face aux impacts du dérèglement et étudie les mesures de réduction d’émissions de gaz à effet de serre possibles pour réussir à le contenir. Sans équivoque depuis des millénaires, le climat mondial s’est réchauffé. L’influence de l’humanité y est clairement établie comme cause principale du changement climatique depuis la moitié du 20ème siècle.

Le facteur déterminant du réchauffement de la surface de la Terre est l’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère depuis 1750 provenant des activités humaines. Les conséquences du réchauffement sont d’ores et déjà visibles sur Terre, avec une hausse mesurée à environ 1°C de plus par rapport à la période pré-industrielle.
Depuis 1990, la masse des calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique a par exemple diminué. Les glaciers de presque toutes les régions du globe ont continué à se réduire et l’étendue de la banquise arctique et celle du manteau neigeux de l’hémisphère Nord au printemps ont continué à baisser.

Photo - Fonte du glacier Jakobshavn (Groenland)

Des solutions existent

Des concentrations record des gaz à effet de serre ont été mesurées dans l’atmosphère depuis plus de 800 000 ans, avec la plus forte hausse observée cette dernière décennie. Les activités de l’humanité en sont les principales responsables, avec les deux tiers des émissions provenant de notre modèle énergétique polluant. Le GIEC constate que 80% de la hausse constatée depuis 1970 est liée à la combustion des énergies fossiles.

La lutte contre le dérèglement climatique et la réduction des émissions passent ainsi en premier lieu par une transformation profonde des modèles énergétiques et des secteurs économiques qui en dépendent : industrie, bâtiments ou transports. Cette transformation est maintenant rendue possible grâce aux progrès et aux innovations technologiques, à la baisse de leurs coûts et aux changements des pratiques.

Le WWF est engagé pour avancer le développement d’un avenir 100% énergies renouvelables libéré des combustibles fossiles et basé sur la sobriété énergétique. Pour arriver à tenir la limitation de 2°C, deux tiers des réserves prouvées des fossiles doivent être laissées dans les sols. Cette transformation doit aussi s’accompagner de la lutte contre la déforestation, qui compte pour près d’un cinquième des émissions rejetées par nos activités, et de la préservation des écosystèmes.

Le WWF a identifié 11 fronts de déforestation dans le monde à stopper. Au cœur de la machine climatique, les océans régulent le climat et la météorologie du globe avec une absorption de près d’un tiers des émissions anthropiques de CO2. Le WWF s’attache à renforcer la protection des forêts et de l’océan qui constituent des puits importants pour réussir à construire un monde neutre en carbone.

Un Accord universel sur le climat

50 > C’est le nombre de pays prêts à revoir leur ambition climatique à la hausse, dont 48 parmi les pays les plus vulnérables qui visent un avenir 100% renouvelables.

L’Accord de Paris conclu en décembre 2015, lors de la COP21, constitue le nouveau cadre universel pour avancer dans l’action climatique.

Le WWF est aujourd’hui mobilisé à travers son réseau pour que des engagements à la hauteur de l’ambition de ses objectifs soient pris d’ici 2020. Les promesses affichées à ce stade par les pays ne représentent en effet que la moitié du chemin à parcourir. Par cet accord, les pays doivent parvenir à contenir la hausse de la température mondiale nettement en-dessous de 2°C, voire poursuivre la limitation de 1,5°C. L’accord appelle notamment à construire un monde sans émissions nettes au cours de la moitié du siècle, à soutenir l’action climatique des pays en développement pour s’adapter et réduire leurs émissions à hauteur de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, ou encore à l’alignement des flux financiers avec un avenir bas carbone et résilient.

Trois défis se posent à présent, celui de mettre en œuvre les promesses, de les accentuer et d’engager le plus grand nombre d’acteurs dans ce travail. En ce sens, le WWF pousse les pays dans leurs plans climat à accélérer leur transition écologique ou encore à renforcer la collaboration entre eux. Au-delà des pays, il nous faut aussi réussir à obtenir l’adhésion de l’ensemble des acteurs de la société. Le WWF travaille à engager les collectivités locales et les entreprises à emprunter des trajectoires compatibles avec cet horizon climatique nettement en dessous de 2°C. La COP21 a marqué un tournant dans la mobilisation de tous pour le climat. Le WWF souhaite participer à ce que cette mobilisation s’amplifie et s’incarne au plus près des territoires, des entreprises et des citoyens !

Pour approfondir le sujet : Objectif : Climat & Énergie, Réinventer les villes, Transition énergétique

Bienvenue sur le site du WWF France© 2019 WWF - World Wide Fund For Nature © 1986 Panda Symbol WWF – World Wide Fund For Nature (formerly World Wildlife Fund) ® “WWF” is a WWF Registered Trademark - Notre mission – « Arrêter la dégradation de l’environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature ».

Image associée

Source : https://www.wwf.fr/champs-daction/climat-energie/dereglement-climatique

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4.
Monsieur Macron : voilà 5 solutions pour une (vraie) Transition Écologique ! 29 novembre 2018 – Document ‘mrmondialisation.org’

Espérant apaiser le mouvement social des « gilets jaunes », Emmanuel Macron a pris la parole ce mardi 27 novembre pour dévoiler sa stratégie sur la transition énergétique. Néanmoins, il n’a pas su rassurer sur les questions de fiscalité et ses propositions pour entamer un virage énergétique n’ont pas convaincu les associations écologistes. Alors que l’ONU laisse deux années à l’humanité pour réagir, difficile de s’en tenir à ces déclarations de principe. Voici quelques pistes de réflexion à destination des autorités.

Un coup d’épée dans l’eau pour le Président de la République ? C’est la question qu’on peut se poser après son discours de mardi. En mettant en place un Haut-Conseil pour le Climat, chargé d’évaluer les mesures de l’exécutif en faveur de la transition écologique et énergétique et en annonçant les principales lignes du Plan Pluriannuel de l’Énergie, Emmanuel Macron espérait répondre aux critiques de ces derniers jours. Au plan international, à quelques jours de l’ouverture de la COP24 en Pologne, son ambition était également de réaffirmer le rôle moteur de la France sur les questions climatiques.

Macron a ainsi réitéré sa promesse selon laquelle toutes les centrales à charbon en France seraient fermées d’ici 2022. En ce qui concerne le nucléaire, il a répété la volonté de fermer la centrale de Fessenheim d’ici 2020, tout en repoussant la fermeture d’autres réacteurs à 2028. En matière d’énergies renouvelables, celui-ci propose de tripler l’éolien terrestre et de multiplier par cinq le photovoltaïque d’ici 2030, des propositions qui ne font que confirmer le chemin déjà entamé sans nouvelle ambition et qui suivent en réalité la trajectoire actuelle moyenne du développement des énergies renouvelables. Concrètement, il est difficile de dégager de véritables lignes directrices dans les annonces d’Emmanuel Macron, qui s’est limité à jouer à l’équilibriste : poursuivre sa politique, tout en tentant de rassurer les plus critiques.

Les associations écologistes déçues

Explicité, le plan d’action n’a pas suscité de réactions positives de la part des principales associations écologistes. Les Amis de la Terre y voient des « mesurettes » et pointent que « le gouvernement n’est toujours pas prêt à passer à l’acte avec des politiques ambitieuses à la hauteur des enjeux et avec un calendrier accéléré pour faire face à l’urgence climatique ». Jean-David Abel, Vice-président de France Nature Environnement, appelle pour sa part le Gouvernement « à mettre ses actes en cohérence avec ses mots. Cela veut dire notamment mettre fin aux projets climaticides dans les territoires, comme le Grand Contournement Ouest de Strasbourg ou le forage offshore de Total en Guyane. Et cela veut dire également rendre la fiscalité plus juste, en taxant les plus gros pollueurs que sont les camions, les avions et les navires. » Même son de cloche au Réseau Action Climat, dont la directrice, Morgane Créach dénonce les petits pas du Président : « Qu’il s’agisse de la rénovation performante des logements, de la demande alimentaire ou du projet de loi mobilités, on ne perçoit que des ajustements à la marge, alors que des mesures profondes sont indispensables. »

En résumé, la transition écologique demande bien plus d’imagination et des politiques transversales pour articuler une nouvelle modélisation de l’ensemble des secteurs de l’économie et de la vie des ménages.

Dans ce contexte, plusieurs mesures d’urgence s’imposent. Après consultation avec les différents acteurs du milieu, nous notons 5 points-clés non exhaustifs  :

1 – Sortir des logiques de croissance économique

C’est certainement le point le plus important parce qu’il structure l’ensemble des politiques liées à la transition énergétique. Une telle approche est nécessaire, car il n’est plus possible de perpétuer le mythe selon lequel la croissance pourrait permettre d’améliorer les conditions de vie de tous à moyen terme. Cette illusion renforce un peu plus les déceptions, les frustrations sociales et les tensions à l’intérieur de la société tout comme entre les pays.

Sans remise en cause d’un modèle de société fondé sur la croissance de l’industrie et des consommations, les prétentions écologistes, aussi nobles soient-elles, se solderont par des échecs à moyen terme. Face à l’urgence climatique, les sociétés humaines sont aujourd’hui contraintes d’admettre qu’il ne sera pas possible de perpétuer un modèle énergivore ou de simplement substituer les énergies renouvelables aux énergies fossiles sans diminuer les consommations. Autrement dit, un grand débat est nécessaire pour décider collectivement d’une décroissance des biens de consommation, d’une valorisation des low-tech et d’une protection mutuelle des biens communs. En d’autres termes, valoriser la qualité, plus les quantités. C’est tout un modèle qui est en cause, fondé sur l’aliénation au travail et à la publicité, sur une dépendance à l’obsolescence programmée, une omniprésence de la publicité et une consommation effrénée de biens. Ici, les comportements des individus sont tout autant en cause que ceux des industriels et de l’État.

2 – Gagner en indépendance vis-à-vis des énergies fossiles

Le 21e siècle sera marqué par une déplétion des énergies fossiles, plus rares et plus difficilement accessibles. Nous avons cette chance de pouvoir anticiper cette réalité. Ce mois-ci, l’agence internationale de l’énergie s’est inquiétée d’un choc mondial de la demande d’ici 2025, envisageant qu’à très court terme l’offre pourrait ne pas être suffisante pour répondre aux besoins croissants : en raison des cours mondiaux relativement bas, les principales compagnies ont freiné le nombre de nouveaux forages ces dernières années. Un tel choc de la demande aurait des répercussions graves sur l’ensemble de l’économie et les ménages, pouvant conduire à une nouvelle crise d’ampleur.

Dans ce contexte, l’État français doit pousser les investisseurs et notamment les banques, encore engluées dans les fossiles, à se détourner du charbon et du pétrole pour encourager le développement d’autres énergies, plus propres. Afin de sortir de l’impasse, de nouvelles restrictions en ce qui concerne les investissements les plus néfastes à l’égard de l’environnement doivent leur être imposés. L’Hexagone doit également lever ses propres contradictions : alors que le Président annonce une sortie du charbon d’ici 2022, en 2017 la loi sur les hydrocarbures (loi Hulot) a subi un détricotage en règle l’année passée, si bien que leur exploitation sera encore possible pendant de nombreuses années en France.

3 – Transports : réduire les distances et favoriser les transports en commun

Les transports font partie des secteurs les plus polluants au monde. Ils seraient responsables à eux seuls d’environ 15 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, 25 % au niveau de l’Union européenne. Par ailleurs, en Europe, les émissions de particules des transports participent à la pollution de l’air, responsable de 500.000 morts prématurées par an. Double raison de s’attaquer à ce problème. Sans une relocalisation de l’économie pour réduire les transports de marchandises et une réflexion sur les déplacements individuels, ce scandale écologique et sanitaire pourrait bien se poursuivre longtemps. Il est donc indispensable aujourd’hui de favoriser les circuits courts, la production locale, de relancer les réseaux de transports en commun au cœur des villes ou entre les villes tout en favorisant des politiques innovantes comme la gratuité. Photo.

4 – Repenser les modèles agricoles

Les questions alimentaires seront certainement d’une des problématiques les plus fondamentales au 21e siècle. Responsable d’une bonne partie de la déforestation mondiale ainsi que de pollutions importantes au niveau des cours d’eau et des sols, l’agriculture est un secteur dans lequel les leviers d’action sont importants. Pourtant, le gouvernement traîne des pieds ces derniers mois, mettant de véritables bâtons dans les roues de l’agriculture biologique. Pour certains agriculteurs, les aides à la conversation en biologique ont pris jusqu’à deux années de retard ! De même, les aides de la PAC continuent d’avantager ceux qui ont les plus grandes surfaces, au mépris d’une agriculture diversifiée sur petite surface. S’il on voulait tuer dans l’œuf l’agriculture biologique en France, on ne s’y prendrait pas mieux.

Le gouvernement doit rapidement rectifier le tir et encourager une autre PAC, plus sensible aux enjeux contemporains tout en adressant des messages positifs à ceux qui se lancent dans l’agriculture biologique et qui se convertissent. Le retour vers des modèles agricoles locaux, résilients et un maximum indépendants des énergies fossiles, s’inspirant par exemple des expériences du Bec Hellouin ou des Fermes d’avenir, est souhaitable pour des raisons énergétiques, de pollutions et dans l’objectif de favoriser la création d’emplois locaux porteurs de sens.

5 – Mettre fin au gaspillage, à tous les niveaux

Nous sommes une civilisation du déchet, laissant derrière nous des montagnes de détritus et des pollutions sans nom. Tant que les entreprises les plus polluantes ne seront pas freinées par l’application de lois restrictives et que les circuits de recyclage ne seront que trop peu encouragés d’un point de vue économique, les lignes ne bougeront qu’à la marge. De nouvelles législations doivent désormais contraindre les industriels de faire évoluer leur mode de production afin de cesser la production de déchets inutiles (emballages), pousser au recyclage et favoriser la réparation des produits endommagés. On notera à ce titre que de très nombreuses solutions existent déjà sur le marché, dont des plastiques 100% biodégradables fabriqués en France. Abolir la majorité des déchets d’origine pétrolière est un choix de société possible.

Remarques

Certes, on peut considérer qu’entre la théorie et la pratique, il existe un gouffre de limites structurelles et psychologiques. Notamment, le fait qu’une décroissance impliquera sans doute de nombreux sacrifices. Mais vaut-il mieux des choix courageux ou un effondrement incontrôlable ? Anticiper ou subir ? Ces pistes doivent donc être explorées, critiquées, complémentées, commentées, mais certainement pas rejetées. Nous vous invitons à transmettre, réagir, partager et proposer de nouvelles pistes afin de pouvoir un jour construire un avenir serein, tous ensembles.

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Mr Mondialisationest un think tank informel et citoyen francophone à visée internationale symbolisé par un personnage anonyme portant un masque vénitien. Son objectif : alimenter le débat libre dans la sphère publique autour des grands sujets mondiaux et locaux de notre temps et faire bouger les lignes pour construire ensemble un avenir serein. Contactez-nous : mrmondialisation@protonmail.com

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Source : https://mrmondialisation.org/m-macron-voila-5-pistes-pour-une-vraie-transition-ecologique/

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5.
Découvrir un autre usage de l‘électricité : ENERCOOP, à partir de Wikipédia

Enercoop est un fournisseur français d’électricité d’origine renouvelable. Son statut est celui d’une société coopérative d’intérêt collectif à capital variable et son objectif principal est le développement des énergies renouvelables en France.

Elle compte parmi ses administrateurs diverses sociétés et associations impliquées dans le projet dès son origine, parmi lesquelles : Biocoop, le CLER, Greenpeace et La Nef2. Enercoop rassemble par ailleurs des professionnels des énergies renouvelables, des associations citoyennes, des collectivités locales, des acteurs de l’économie sociale et solidaire.

Enercoop se démarque des autres fournisseurs par sa forme coopérative et son offre 100 % renouvelable, ne passant pas par le système des certificats verts3. C’est le seul fournisseur français à passer exclusivement par des accords de gré à gré avec des petits producteurs français d’énergie renouvelable4.

La forme coopérative d’Enercoop permet de regrouper producteurs et consommateurs afin de garantir une traçabilité commerciale de l’électricité (la traçabilité physique de l’électricité étant impossible). Ce qui est facturé aux consommateurs est reversé aux producteurs de la coopérative. Enercoop a produit 249 GWh d’électricité5 en 2017.

Sommaire

Renseignements détaillés sur ce site : Enercoop, fournisseur électricité verte, énergie renouvelable citoyenne

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6.
Découvrir ‘Terre de Liens’ avec Wikipédia « pour faire pousser des fermes »

Terre de Liens est un mouvement citoyen français dont l’une des ambitions est de supprimer le poids de l’acquisition foncière pour les agriculteurs1, ainsi que d’œuvrer à la préservation du foncier, en luttant notamment contre la spéculation foncière et l’artificialisation des terres agricoles. Il est né en février 19982.

Source de l’article complet avec annexe et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_de_Liens

Tous les détails actualisés sont à lire sur ce site : Terre de Liens - Et si vous faisiez pousser des fermes ?

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7.
« L’Affaire du siècle » selon Wikipédia

L’Affaire du siècle est une campagne de justice climatique en France initiée par quatre associations (Fondation pour la nature et l’homme, Greenpeace France, Notre affaire à tous et Oxfam France) le 17 décembre 2018 visant à poursuivre en justice l’État pour son inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique1,2,3,4.

La pétition associée, devient la plus signée en France en moins d’une semaine, collectant 2 millions de signataires en un mois5.

Les réponses du gouvernement étant jugées insuffisantes, le recours en justice contre l’État est déposé auprès du tribunal administratif de Paris le 14 mars 2019.

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_si%C3%A8cle

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8.
« L’Affaire du siècle » veut repousser les limites du droit Par Aude Martin - 28/05/2019 – Document ‘alternatives-économiques’

La justice française pourrait-elle condamner l’Etat pour inaction face aux changements climatiques ? C’est le pari audacieux du collectif « l’Affaire du siècle », qui a déposé un recours auprès du juge administratif et fait valoir ses arguments.

La vague verte des marches pour le climat, qui ont essaimé dans toute l’Europe depuis l’intervention désormais célèbre de la jeune Suédoise Greta Thunberg à la COP24, a trouvé un débouché dans les urnes à travers les voix de centaines de millions d’Européens appelés ce week-end à renouveler leur Parlement.

La liste Europe Ecologie-Les Verts conduite par Yannick Jadot dépasse les 13 % dans l’Hexagone. Le Green Parti anglais – certes loin derrière le parti du Brexit – rafle 11 % des voies. Tout comme le Parti de l’environnement suédois (11,4 %) ou encore la Gauche verte néerlandaise (10,9 %). Plus marquant encore : les Verts allemands (Die Grünen) finissent second du scrutin, récoltant plus de 20 % des voies. Résultat : 77 députés écologistes siégeront au sein du nouveau Parlement européen, contre 52 lors de la précédente mandature……

Sans hausse de la taxe carbone, pourquoi les ménages renonceraient-ils à leur voiture diesel pour acheter une voiture hybride ou électrique ? Pourquoi feraient-ils l’effort d’isoler leur maison ?

Sous-titres :

Epopée judiciaire : lire Alternatives Economiques n°390 - 05/2019

« Le chemin parcouru par les quatre associations qui attaquent l’Etat français pour inaction climatique est déjà long ».

Partout en Europe, les citoyens européens somment les gouvernements de prendre leur responsabilité face au changement climatique. Des grèves scolaires pour le climat aux actions de désobéissance civile du mouvement Extinction Rebellion (XR) lancé au Royaume-Uni, les modes d’action sont nombreux et divers. En France, une procédure judiciaire, L’affaire du siècle, a même été lancée contre l’Etat à l’initiative de quatre associations (Fondation pour la nature et pour l’homme, Greenpeace France, Notre affaire à tous et Oxfam France). C’est la deuxième action de ce type en Europe, après l’affaire Urgenda qui a enjoint – avec succès – l’Etat néerlandais d’accentuer sa lutte contre le changement climatique…

« C’est beau tout ça, des initiatives avec un impact pertinent sur le moment. Mais des indemnisations qui vont à qui où … 29/05/2019 »

« ...ces belles initiatives oublient que l’État a surtout une vocation redistributive et la responsabilité du non-respect 29/05/2019 ».

Une pétition sans valeur juridique

Droit de l’environnement et droits humains

« Pour établir la responsabilité de l’Etat en matière climatique, les associations porteuses de L’affaire du siècle lorgnent du côté des droits de l’homme »

Le droit administratif à la traîne

« Introduit dans le code civil en 2016, le concept de « préjudice écologique » ne figure toujours pas dans le code administratif »

Quitte ou double

Donner force au droit

« « Nous pourrions imaginer à l’avenir une intervention de la société civile, des ONG et des autorités environnementales en amont de l’adoption de textes législatifs ayant trait à la question climatique » – Marta Torre-Schaub, juriste

Alternatives Economiques - Contactez-nous Service relations clients - Rédaction

https://i2.wp.com/www.anti-k.org/wp-content/uploads/2017/07/Alternatives-Economiques-848x450.jpg?resize=678%2C381&ssl=1

L’article complet est à lire à la source : https://www.alternatives-economiques.fr/laffaire-siecle-veut-repousser-limites-droit/00089396

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9.
La pétition l’Affaire du siècle, catalyseur du réveil écologique des Français, arrive aujourd’hui devant les tribunauxPar Marina Fabre, @fabre_marina - Publié le 14 mars 2019 – Document ‘Novéthic’ - Extrait

C’est le Jour J pour l’Affaire du siècle. Les quatre ONG à l’origine de la pétition la plus populaire de France déposent officiellement aujourd’hui le recours contre l’État pour inaction climatique. Très mobilisatrice, l’Affaire du siècle, lancée en décembre, a réussi à structurer un mouvement climatique inédit en France, déclenché par la démission de Nicolas Hulot. Son atout : s’appuyer sur la justice pour faire avancer le climat.

Photo - @JacquesDemarthon/AFP - Grève scolaire de la jeunesse, sit-in géant dans la capitale, Marche du siècle... la mobilisation pour le climat n’a jamais été aussi forte en France.

A lire aussi :

Climat - Publié le 27 mai 2019 - [Décryptage] Forte participation et poussée écologiste : un message européen clair, si difficile à entendre - Le vote écologiste a surpris plus d’un sondeur et d’un analyste. C’est un signal de plus du décalage entre le couple traditionnel média/politiques et l’opinion publique. Comme des canards sans tête, les premiers continuent à courir après les résultats d’élections bâtis à coup de prédictions...

Climat - Publié le 27 mai 2019 - Européennes 2019 : malgré le succès des populistes, les Verts gagnent la bataille des idées – « Si la montée populiste continue en Europe avec les nombreuses victoires de ces partis lors de l’élection 2019, les Verts ont fait de spectaculaires percées dans plusieurs pays, à commencer par la France et l’Allemagne. Jamais le Parlement n’aura compté autant d’élus verts… »

Climat - Publié le 25 mai 2019 - [Science] Les plantes absorbent 30 % du CO2 mondial mais cela pourrait ne plus durer – « Et si les plantes atteignaient un point de rupture ? Jusqu’ici, grâce à la photosynthèse, les plantes ont réussi à adapter leur absorption du CO2 à l’explosion des émissions de ces dernières décennies. Mais les scientifiques doutent de leur capacité si l’augmentation continue à ce rythme... »

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Article complet à lire sur ce site : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/la-petition-l-affaire-du-siecle-catalyseur-d-un-mouvement-climatique-inedit-en-france-147031.html

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10.
Bas du formulaire

Que faut-il retenir des résultats des élections européennes ? Par Sandro Calderon et Alice Debatis - Publié le lundi 27 mai 2019 - Mis à jour le lundi 27 mai 2019 à 15h16

https://www.rtbf.be/info/monde/deta...

Projection provisoire résultats élections Parlement européen

Projection provisoire résultats élections Parlement européen - © Parlement européen

Taux de participation en hausse

Un chiffre a réjoui tout le monde, celui du taux de participation, clairement en hausse. Il atteint 50,5%, un chiffre qui n’avait plus été atteint depuis 20 ans. L’Europe ne laisse plus ses citoyens indifférents.

Fin du bipartisme

Au cours de ce vote, les citoyens ont sanctionné les deux grandes familles politiques européennes, la droite démocrate-chrétienne du PPE et les sociaux-démocrates du S&D.

Le PPE reste le plus grand groupe au sein du Parlement européen avec 179 élus (contre 217 sièges dans le Parlement sortant). Le S&D est toujours deuxième, avec 150 sièges (contre 186 élus lors de la dernière législature), mais ces deux groupes, qui étaient jusqu’ici en coalition, ont perdu leur majorité.

Poussée verte et des libéraux

L’Alde, le groupe des libéraux, profite de l’arrivée des marcheurs du président français Emmanuel Macron en son sein pour décrocher la troisième place du podium. Il empoche 109 sièges et est suivi par les Verts littéralement portés par la mobilisation citoyenne en faveur du climat dans plusieurs Etats membres. Ils remportent 69 sièges, soit 17 de plus qu’en 2014.

Il faudra désormais une tripartite pour former une majorité à l’Assemblée de Strasbourg.

RTBF.be - (Radio-télévision belge de la Communauté française — Wikipédia )

https://www.google.fr/url?sa=t&...

Fichier:RTBF.be 2010.svg

Source : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-faut-il-retenir-des-resultats-des-elections-europeennes?id=10231202

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11.
Découvrir le nouveau Conseil de défense écologique en France

Conseil des ministres du 15 mai 2019. Conseil de défense écologique. Personnalité, fonction : RUGY François de. FRANCE. Ministre de la transition écologique et solidaire – Document ‘Vie Publique’ ‘discours.vie-publique.fr’

Le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire a présenté un décret relatif au conseil de défense écologique. Ce décret traduit l’engagement du Président de la République, annoncé lors de sa conférence de presse le 25 avril dernier à l’issue du grand débat national, de réunir régulièrement autour de lui le Premier ministre, les principaux ministres chargés de la transition écologique et les opérateurs de l’État mobilisés sur ce sujet.

Le conseil de défense aura pour mission de définir les orientations en matière de transition écologique, et notamment de lutte contre le changement climatique, de préservation de la biodiversité et de protection des milieux et ressources naturels. Il fixera les priorités dans ces domaines, s’assurera de leur prise en compte dans l’action de la politique du Gouvernement et du suivi de leur mise en oeuvre.

Outre les ministres concernés, le conseil de défense écologique pourra réunir en fonction de l’ordre du jour les directeurs d’administration ou d’opérateurs de l’État impliqués dans la mise en oeuvre des politiques menées en matière de transition écologique. Le Haut conseil pour le climat sera par ailleurs auditionné chaque année par le conseil de défense écologique pour présenter son rapport annuel sur le respect de nos objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre et ses recommandations.

Avec la mise en place de la convention citoyenne pour le climat, également annoncée par le Président de la République le 25 avril dernier, et le Haut conseil pour le climat installé le 27 novembre 2018, la France se dote d’une gouvernance et d’institutions robustes pour prendre les décisions nécessaires en matière de transition écologique, sur la base d’expertises partagées et de concertations approfondies auprès des citoyens.

Le Conseil de défense écologique sera installé par le Président de la République dans les prochains jours.

Vie publique : au coeur du débat public

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Source : http://discours.vie-publique.fr/notices/196001009.html

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12.
Selon Emmanuelle Wargon, le Conseil de défense écologique va rendre la politique ’à la hauteur des enjeux’ - Vidéo 2:17 mise en ligne le 26/04/2019 BFMTV

Source : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/selon-emmanuelle-wargon-le-conseil-de-defense-ecologique-va-rendre-la-politique-a-la-hauteur-des-enjeux-1157015.html

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13.
L’édito de Christophe Barbier : A quoi sert le Conseil de défense écologique ?

Le Conseil de défense écologique se réunit pour la première fois ce jeudi. Son rôle est d’abord de contrôler si toutes les politiques menées en matière d’environnement concordent avec la lutte contre le réchauffement climatique. Il doit aussi vérifier si celles-ci sont efficaces ou non. Quelles sont les autres tâches du Conseil de défense écologique ? - L’édito de Christophe Barbier, du jeudi 23 mai 2019, sur BFMTV. Mise en ligne d’une vidéo de 3:01 le 23/05/2019 par Christophe Barbier / BFMTV - 23 mai 2019 – Source : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/l-edito-de-christophe-barbier-a-quoi-sert-le-conseil-de-defense-ecologique-1163142.html

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14.
Quatre choses à savoir sur le Conseil de défense écologique, cette nouvelle instance réunie aujourd’hui autour d’Emmanuel Macron - Mis à jour le 23/05/2019 | 09:50 - publié le 23/05/2019 | 09:49 – ‘franceinfo’ France

La première séance s’ouvre jeudi, avec des annonces attendues sur le climat et la biodiversité. Photo - Le président de la République Emmanuel Macron, entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’Ecologie François de Rugy et du ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lors d’une réunion pour présenter un plan énergétique décennal pour la transition écologique, le 27 novembre 2018 à Paris. (IAN LANGSDON / POOL / AFP)

La majorité passe au vert à trois jours des élections européennes. Jeudi 23 mai, dans la matinée, Emmanuel Macron réunit une dizaine de ses ministres pour le premier Conseil de défense écologique. Il a pour but de faire les ’choix stratégiques’ pour répondre ’de manière radicale’ à ’l’urgence climatique’, avait-il annoncé le 25 avril lors de la conférence de presse organisée au terme du grand débat national. Le gouvernement compte aussi mettre en place dès juin la ’convention citoyenne’ composée de 150 personnes tirées au sort qui devront faire des propositions sur la transition écologique. 

Franceinfo fait le point sur les ambitions de cette nouvelle instance.

Quel est son but ?

Un décret, publié au Journal officiel le 16 mai, affirme que le rôle de ce Conseil est de ’définir les orientations en matière de transition écologique et s’assurer de leur prise en compte dans l’ensemble des champs d’action de la politique du gouvernement et du suivi de leur mise en œuvre’. ’L’idée, c’est que le Conseil ne soit pas une simple enceinte d’enregistrement, mais aussi une chambre de décisions et d’arbitrage’, explique-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat, cité par Le Parisien. Plus concrètement, ce Conseil doit servir à coordonner l’action des différents ministères concernés de près ou de loin par les questions environnementales et s’assurer de leur ’priorité’ dans les politiques publiques, selon l’Elysée.

Qui sera dans ce Conseil ?

Le nombre de personnes présent pourra varier en fonction des séances et des questions abordées. Mais le Premier ministre et les ministres de la Transition écologique, de l’Economie, du Budget, des Affaires étrangères, de l’Agriculture, des Collectivités territoriales, de la Santé, du Logement et des Outre-mer sont des membres permanents de ce Conseil, énumère le décret du Journal officiel.

D’autres personnalités pourront être conviées en fonction de l’ordre du jour, ’comme Elisabeth Borne, ministre des Transports, ce jeudi, pour aborder la loi d’orientation sur les mobilités’, a précisé le ministère de la Transition écologique à 20 minutes. On ignore encore la fréquence des réunions de cet organe, même si une prochaine séance est déja prévue à la mi-juillet.

Quel sera l’ordre du jour ?

Si le menu de cette première réunion n’est pas encore officiellement connu, des premiers éléments ont été communiqués. Ce Conseil devrait ainsi aborder l’épineuse question de la Montagne d’or, ce projet minier en Guyane. Dans les starting-blocks depuis deux ans, il est critiqué par Emmanuel Macron. ’De manière très claire aujourd’hui, l’état de l’art du projet ne le rend pas compatible avec une ambition écologique et en matière de biodiversité’, a-t-il assuré au début du mois de mai. 

Une série d’autres sujets seront sur la table, comme le renforcement des aires naturelles protégées, piste évoquée par le chef de l’Etat après sa rencontre avec les experts biodiversité de l’ONU, début mai. Le Conseil pourrait aussi proposer de freiner l’artificialisation des sols, pour enrayer la diminution des terres agricoles au profit de lotissements, fixer de nouveaux objectifs de recyclage du plastique ou préciser la future loi sur l’économie circulaire, attendue début juillet en Conseil des ministres.

Il pourrait également proposer un plan pour accélérer la rénovation thermique des logements via de nouvelles incitations, afin de compléter des dispositifs encore peu utilisés. Le CDE devra aussi faire le bilan du plan climat adopté en juillet 2017 et du plan biodiversité adopté en juillet 2018 et plus globalement assurer le suivi des programmes ’verts’ déjà annoncés, comme le plan vélo et le forfait mobilité prévus dans la loi mobilité. A la fin de la séance, Emmanuel Macron et le ministre de la Transition écologique François de Rugy donneront en fin de matinée une conférence de presse consacrée aux mesures décidées.

Une ’bonne idée’ déjà contestée

L’ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui a démissionné en août 2018, a qualifié ce Conseil de défense écologique de ’bonne idée’. Mais ’il ne faut pas attendre ces nouvelles instances et ces nouveaux comités pour fixer les objectifs et pour démarrer l’action parce qu’on est en 2019, on sait déjà ce qu’il faut faire’, ajoutait-il en avril, rapporte Le Figaro. Yannick Jadot, tête de liste d’Europe Ecologie-Les Verts aux élections européennes, a lancé jeudi matin sur BFMTV que ’la ficelle est un peu grosse’. Selon lui, les responsables d’En Marche ’ne veulent pas sauver le climat, ne veulent pas sauver la biodiversité, ils veulent récupérer le vote écolo’.

Une manœuvre à peine voilée et assumée du côté de LREM : ’Disons que ça n’est pas totalement un hasard. L’initiative n’est pas entièrement dénuée d’intérêts’, concède un stratège de la macronie, cité par Le Parisien, qui explique que ’les voix écolos vont compter double dans cette dernière ligne droite’. Interrogée sur la tenue de ce premier Conseil à trois jours d’un scrutin électoral, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a répondu mercredi qu’il ’n’aurait pas été admissible que nous tardions, alors que le président de la République nous a engagés à ce que les annonces effectuées à l’issue du grand débat puissent se mettre en œuvre rapidement’.

Les autres critiques touchent le nombre d’instances pour la défense de l’environnement qui se sont multipliées ces dernières années. ’A cela, il convient d’ajouter encore le Conseil national de la transition écologique, créée en 2013, ou le Commissariat général au développement durable, lancé en 2008, énumère Daniel Boy à 20 Minutes. ’Cela commence à faire beaucoup d’instances et de Conseils sur la transition écologique’, ajoute le politologue au Cevipof, le Centre de recherches politiques de Science Po, où il travaille sur l’écologie politique. Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, craignait en avril, dans 20 minutes, que ’derrière le vernis, cela sonne creux’

A lire aussi

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Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/quatre-choses-a-savoir-sur-le-conseil-de-defense-ecologique-cette-nouvelle-instance-reunie-aujourd-hui-autour-d-emmanuel-macron_3456141.html

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15.
Comment l’exécutif veut rendre sa politique plus « verte » Par Renaud HONORÉ, Joel COSSARDEAUX, Lionel STEINMANN - Publié le 31/05/2019 à 06h15 - Mis à jour à 10h07 – Document ‘lesechos.fr’ - Photo

Pour séduire les électeurs partis vers Yannick Jadot lors des européennes, Edouard Philippe a promis un « verdissement » de la politique du gouvernement. Une volonté qui sera mise à l’épreuve dès la semaine prochaine à l’occasion de l’examen parlementaire du projet de loi énergie-climat. Mais d’autres dossiers pourraient agir comme révélateurs. Revue de détail des chantiers « verts ».

Une loi pour recycler tous azimuts

S’il y a un domaine où le gouvernement peut vite et assez facilement démontrer la sincérité de son engagement écologique, c’est celui de l’économie circulaire. En préparation depuis près d’un an, le projet de loi sur cette question sera présenté lundi au Conseil national de la transition écologique (CNTE) avant de passer, début juillet, en Conseil des ministres.

Ce texte contient des mesures plutôt radicales pour stopper la prolifération de déchets. Plus aucun secteur de l’économie n’échappera à l’obligation de bâtir et financer sa filière de recyclage, comme c’était encore le cas pour les déchets du bâtiment, ceux des articles de sport et des jouets, ceux du bricolage et les mégots. Ces retardataires devront être prêts le 1er janvier 2021. La réforme défendue par Brune Poirson, la secrétaire d’Etat à la Transition écologique, prévoit aussi un système de bonus-malus majorant ou minorant de 20 % le prix de vente d’un produit selon son niveau de performance écologique. Et la consigne va être rétablie. L’exécutif va devoir se montrer très ferme car l’hostilité des entreprises du bâtiment et des cigarettiers à la création de leur propre éco-organisme ne faiblit guère.

Une transition énergétique perfectible

Diviser par six les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France : c’est l’objectif, ambitieux, du gouvernement et que porte le projet de la loi énergie climat, dont le parcours parlementaire débute mercredi à l’Assemblée en commission. Le texte livre notamment le mode d’emploi qui doit conduire à la fermeture des centrales au charbon d’ici à 2022 . Un sujet hautement sensible, sur le plan social, sur lequel le Premier ministre ne devra pas trembler.

De l’avis de certains députés, ce projet de loi est perfectible. « Pour l’instant, il ne parle même pas de la rénovation énergétique, notamment des logements. Il faut l’intensifier de façon majeure. On va essayer de l’introduire dans le projet de loi », signale Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire. L’ancien membre du groupe La République En marche est également partisan d’y faire figurer la notion d’état d’urgence climatique, « pour changer d’échelle ».

Une réforme de la Constitution en question

La réforme de la loi fondamentale refait parler d’elle. Un nouveau texte doit être présenté en Conseil des ministres en juillet, dans une version plus ramassée. En juillet dernier, les députés avaient inscrit la préservation de l’environnement, la diversité biologique et la lutte contre les changements climatiques dans l’article 1er de la Constitution. La disparition de cette référence, si elle devait advenir à la faveur de réécriture en cours de cette révision, serait ressentie comme une reculade.

Des mesures de fiscalité verte réduites à la portion congrue

La vague écologiste des européennes n’a pas effacé le traumatisme des « « gilets jaunes ». Au moment où le gouvernement ne parle que de « verdir » son action, il est un domaine - la fiscalité - où cette volonté est très peu visible. De fait, l’incendie social allumé par la « taxe carbone » incite à une grande prudence sur le sujet« Nous ne ferons rien sur les taxes en 2020, il faut préférer avant tout des mesures incitatives », assure un membre de la majorité. La seule mesure sur laquelle le gouvernement est résolu à avancer concerne l’avantage fiscal du gazole non routier. A l’automne dernier, en pleine crise sociale, Bercy avait dû renoncer en catastrophe à supprimer le taux réduit de taxe sur ce carburant qui profite à plusieurs secteurs industriels, notamment le BTP. Mais il revient à la charge, en promettant cette fois une sortie progressive (sans doute sur 3 ans) et un accompagnement du secteur, avec des mesures de suramortissement pour aider au financement d’engins de chantier moins polluants.

Vers la création d’un « budget vert ». L’annonce, faite lors du premier Conseil de défense écologique le 23 mai dernier , était passée quelque peu inaperçue. Edouard Philippe avait dit vouloir « mettre en oeuvre une démarche de budget vert » dès le prochain projet de loi de Finances de l’automne pour 2020. En réalité, il s’agit de mettre en musique une promesse faite en décembre 2017 par la France et le Mexique lors du premier « One planet summit ». « Aujourd’hui, il est difficile d’avoir une évaluation globale de la compatibilité d’un budget avec les engagements pour la biodiversité ou liés à l’Accord de Paris. Nous avons seulement quelques documents épars comme celui sur le financement de la transition énergétique », souligne Bénédicte Peyrol, coordinatrice du groupe LREM à la Commission des finances à l’Assemblée.

Depuis deux ans, l’OCDE travaille à une méthodologie permettant de distinguer fiscalité et dépenses « brunes » (néfastes au regard des engagements climatiques) de leurs équivalentes vertes. En France, l’Inspection générale des finances s’est saisie du sujet. Cela devrait aboutir à la création de ce fameux « budget vert », qui pourrait recenser - ministère par ministère - les mesures qui servent la transition climatique et celles qui s’y opposent. « Cet outil nous permettra de mieux voir où précisément nous devons progresser pour tenir nos engagements », estime Bénédicte Peyrol.

L’opportunité de la loi Mobilités

L’examen parlementaire du projet de loi d’orientation des mobilités (LOM) est déjà bien avancé, mais le gouvernement pourrait profiter de son passage devant les députés début juin pour introduire ou accentuer quelques dispositions favorables à l’environnement. Le texte contient déjà un «  plan vélo » qui ambitionne de tripler la part de ce mode de transport dans les trajets quotidiens. Plusieurs mesures sont également prévues pour favoriser le développement du covoiturage, en donnant notamment la possibilité aux collectivités de créer des voies réservées aux véhicules ayant au moins un passager.

La LOM doit également permettre d’accélérer le déploiement de zones à faible émission (ZFE), pour améliorer la qualité de l’air. « Toutes les agglomérations de plus de 100.000 habitants seront amenées à étudier la faisabilité de cette solution », indique le ministère des Transports, qui promet de la souplesse dans les conditions réglementaires et juridiques.

Ecologie, l’attrape-jeunes

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Source : https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/comment-lexecutif-veut-rendre-sa-politique-plus-verte-1025335

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16.
Campagne ministérielle Isolation 1€ - Communiqué ‘toit-de-france.fr/isolation-1e/’

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Isolez vos Combles, caves, garages et vides sanitaire pour 1€ seulement

Pourquoi cette offre à 1€ le programme d’isolation à 1€ a été conçu par l’Etat pour lutter contre la précarité énergétique (Pacte Energie Solidarité : Isolation 1 euro) ?

La France s’est engagée dans une politique environnementale visant à faire des économies d’énergies de 20% d’ici 2020. Pour atteindre cet objectif, l’État contraint différents acteurs à participer et lutter contre la précarité énergétique : on les appelle « les obligés ».

« Les obligés » : ce sont de grandes entreprises Françaises qui fournissent de l’énergie aux foyers français (EDF / TOTAL par exemple) et qui ont des obligations. Chaque année, l’État leur impose de participer à différents programmes tels que l’isolation à 1 euro. En cas de non-respect de ces obligations, EDF/Total ou autres fournisseurs d’énergies devront payer des amendes et pénalités à l’État. Le coût des travaux étant intégralement pris en charge par ces obligés, les foyers qui sont éligibles au programme d’isolation n’auront donc que 1€ à régler pour l’ensemble des travaux d’isolation.

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Bénéficiez d’une isolation complète de votre maison par un professionnel RGE pour 1€ symbolique sans avance de fonds.

Voir par exemple : Liste Professionnels RGE sur ECO annuaire - Les Énergies ... https://www.les-energies-renouvelables.eu/...rge.../tous-les-professionnels-rge-reconnu...09 janvier 2019

Comment en bénéficier ? – Consulter à la source : http://www.toit-de-france.fr/isolation-1e/ - Contactez nous contact@toit-de-france.fr - Appelez-nous 09 87 37 59 73

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17.
Rénovation énergétique en France : les aides auxquelles vous pouvez prétendre par Bercy Infos, le 22/01/2019 – Document officiel ‘economie.gouv.fr’

Réductions et crédits d’impôts

Besoin d’améliorer l’isolation de votre logement ? De diminuer votre facture de chauffage ? D’une chaudière plus performante ? Vous pouvez prétendre à des aides pour financer les travaux de rénovation énergétique de votre logement ! Découvrez les aides qui correspondent à vos besoins d’éco-rénovation.

Sommaire

C’est quoi ?
Ce dispositif fiscal permet aux ménages de réduire leur impôt sur le revenu d’une partie des dépenses occasionnées lors de travaux d’amélioration énergétique réalisés dans leur habitation principale. Les contribuables, qu’ils soient imposables ou pas, peuvent en bénéficier. Si le montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent est remboursé au ménage.

En 2019, le CITE est prorogé d’un an tout en étant étendu à de nouvelles catégories de dépenses. Le taux du crédit d’impôt varie de 15% à 50% du montant des dépenses engagées en fonction de la nature de celles-ci. Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt est plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à une imposition commune.

Pour qui ?
Cette aide peut être demandée par les locataires, propriétaires ou occupants à titre gratuit fiscalement domiciliés en France et qui souhaitent réaliser des travaux d’économie d’énergie pour leur habitation principale.

Pour quel logement ?
Le logement, maison individuelle ou appartement, doit être votre résidence principale et être achevé depuis plus de 2 ans.

En savoir plus sur le CITE


Réduction d’impôt Denormandie

C’est quoi ?
Ce dispositif permet aux particuliers achetant un logement à rénover dans certains quartiers de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu.

Pour qui ?
Les propriétaires bailleurs effectuant des travaux représentant au moins 25 % du prix du logement acheté.

Pour quel logement ?
Le logement acheté et rénové doit se trouver dans l’une des 222 villes bénéficiaires du programme Action coeur de ville.

En savoir plus sur la réduction d’impôt Denormandie


TVA à 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la qualité énergétique

C’est quoi ?
Si vous rénovez votre logement, certains travaux peuvent bénéficier d’une TVA à taux réduit à 5,5 %. Les travaux d’amélioration de la qualité énergétique (pose, installation et entretien des matériaux et équipements éligibles au crédit d’impôt transition énergétique) des logements de plus de deux ans bénéficient du taux de TVA de 5,5 %.

Pour qui ?

  • les propriétaires occupants, bailleurs ou syndicats de propriétaires ;
  • les locataires et occupants à titre gratuit ;
  • les sociétés civiles immobilières.
    Pour quel logement ?
    Le logement doit être achevé depuis plus de 2 ans. Maison ou appartement, il peut être occupé à titre de résidence principale ou secondaire.

En savoir plus sur la TVA à 5,5%


Éco-prêt à taux zéro

C’est quoi ?
L’éco-prêt à taux zéro vous permet de financer la rénovation énergétique de votre logement sans faire d’avance de trésorerie et sans payer d’intérêts. La loi de finances pour 2019 proroge l’éco-PTZ jusqu’en 2021.

Pour qui ?

  • les personnes physiques (propriétaire occupant ou bailleur) y compris en copropriété ;
  • les sociétés civiles non soumises à l’impôt sur les sociétés, dont au moins un des associés est une personne physique.
    Pour quel logement ?
    Le logement doit être :
  • déclaré comme résidence principale ;
  • une maison ou un appartement ;
  • achevé avant le 1er janvier 1990.
    Un seul éco-prêt à taux zéro peut être accordé par logement (sauf recours à un éco-prêt à taux zéro complémentaire, sans que le montant global des deux emprunts n’excède 30 000 €).

En savoir plus sur l’Éco-prêt à taux zéro


Aides des entreprises de fourniture d’énergie (CEE)

Dans le cadre des Certificats d’Économies d’Energie (CEE), les entreprises de fourniture d’énergie (EDF, Engie, Total…) proposent des aides pour la réalisation de travaux d’économies d’énergie sous réserve qu’ils soient effectués par unprofessionnel reconnu garant de l’environnement (RGE).

En contrepartie des aides versées, les entreprises CEE obtiennent des certificats leur permettant d’attester auprès de l’État qu’elles ont bien rempli leur obligation d’inciter les consommateurs à réaliser des économies d’énergie. 

Aide pour les propriétaires et les locataires

Pour qui ?
Tous propriétaires ou locataires.

Pour quel logement ?
Le logement peut être une habitation principale ou secondaire.

De quel type d’aides s’agit-il ?
Les aides des entreprises de fourniture d’énergie (CEE) peuvent prendre plusieurs formes :

  • diagnostics – conseils ;
  • mise en relation avec un réseau qualifié d’artisans ;
  • prêt à taux bonifié ;
  • prime (par exemple remise sur votre facture d’énergie, bons d’achat dans votre magasin…).
    Ce sont les fournisseurs qui choisissent, parmi les travaux et équipements éligibles, ceux qu’ils soutiennent et la nature des aides susceptibles d’être débloquées.

Demandez des conseils à votre Point rénovation info service

Aide en faveur des ménages modestes : Coup de pouce économies d’énergie 2018-2020

Le dispositif « Coup de pouce économies d’énergie » est ouvert jusqu’au 31 décembre 2020. L’objectif de ce dispositif est permettre aux ménages en situation de précarité énergétique de bénéficier d’aides plus importantes.

Pour qui ?
Pour les ménages modestes et très modestes. L’attribution dépend des ressources du foyer.

Pour quels travaux ?
Depuis le 1er avril 2018, le dispositif est recentré sur deux types de travaux :

  • le remplacement d’une chaudière au fioul par un équipement utilisant des énergies renouvelables (chaudière biomasse, pompe à chaleur air/eau, eau/eau ou hybride, système solaire combiné, raccordement à un réseau de chaleur).
  • l’isolation des combles.
    Le montant des primes dépend du niveau de ressources des ménages. Les primes sont versées par les entreprises signataires de la Charte « Coup de pouce économies d’énergie ». Il s’agit principalement des vendeurs d’énergie.

La prime coup de pouce économies d’énergie est cumulable avec le CITE et l’ éco-PTZ. En revanche elle n’est pas cumulable avec les offres des acteurs éligibles au dispositif CEE, notamment les offres « Habiter mieux de l’Anah ».

En savoir plus sur la prime Coup de pouce

Lire aussi : Rénovation énergétique : les conseils pour bien choisir les professionnels


Aides du programme ’Habiter mieux’ de l’Agence nationale de l’habitat (Anah)

C’est quoi ?
L’Agence nationale de l’habitat (Anah) met en œuvre le programme national « Habiter Mieux ». Les travaux doivent permettre de diminuer de façon significative les déperditions d’énergie de votre logement.

Pour qui ?

  • les logements qui ont plus de 15 ans à la date où le dossier est déposé ;
  • les logements n’ayant pas bénéficié d’autres financements de l’État au cours des cinq dernières années (par exemple un prêt à taux zéro en cours ou octroyé il y a moins de 5 ans).
    En savoir plus sur ’Habiter mieux’


Chèque énergie pour aider à payer des factures d’énergie ou des travaux de rénovation

C’est quoi ?
Le chèque énergie est une aide nominative pour le paiement des factures d’énergie du logement . Il a été généralisé en 2018 pour remplacer les tarifs sociaux de l’énergie. Son montant peut varier entre 48 € et 277 €.

Pour qui ?

Le chèque énergie est destiné aux personnes ayant des ressources modestes. C’est l’administration fiscale qui établit chaque année la liste des bénéficiaires en fonction du revenu fiscal de référence (RFR) du ménage et de la composition du foyer déterminé en unité de consommation (UC).

La valeur des unités de consommation composant le ménage est calculée ainsi : la 1ère personne du ménage compte pour 1 UC, la 2ème pour 0,5 UC, et les suivantes pour 0,3 pour UC.

Depuis le 1er janvier 2019, les ménages, dont le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation est inférieur à 10 700 €, sont éligibles au dispositif chèque énergie.

Barème du chèque énergie en 2019

Nombre d’UC RFR/UC < 5 600 € 5 600 € < RFR/UC < 6 700€ 6 700 € < RFR/UC < 7 700 € 7 700 € < RFR/UC < 10 700 €
1 UC 194 € 146 € 98 € 48 €
1 < UC < 2 240 € 176 € 113 € 63 €
2 UC ou + 277 € 202 € 126 € 76 €

Pour quels travaux ?
Certains travaux de rénovation énergétique [PDF - 212 Ko] peuvent être payés avec le chèque énergie.

En savoir plus sur le chèque énergie


Exonération de la taxe foncière pour les travaux d’économies d’énergie

C’est quoi ?
Certaines collectivités (communes, départements…) exonèrent temporairement de taxe foncière les foyers qui réalisent des travaux d’économie d’énergie. L’exonération peut être totale ou partielle.

Pour qui ?
Cette exonération peut être demandée par les propriétaires de logements, occupants ou bailleurs, réalisant des travaux d’économie d’énergie. 

Pour quel logement ?
Les logements éligibles sont ceux achevés avant le 1er janvier 1989, situés dans des communes où une exonération a été votée par la commune.

En savoir plus sur l’exonération de la taxe foncière pour travaux d’économie d’énergie

Lire aussi : Particuliers : les aides et crédits d’impôts auxquels vous pouvez prétendre

Publié initialement le 27/06/2016

Aller plus loin

Réductions et crédits d’impôts

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Le portail des ministères économiques et financiers

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Source : https://www.economie.gouv.fr/particuliers/aides-renovation-energetique

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18.
Travaux d’isolation à un euro : aubaine ou arnaque ? Par Nathalie Coulaud Publié le 06 février 2019 à 05h45 - Mis à jour le 06 février 2019 à 05h45 – Document ‘lemonde.fr’

Changer sa chaudière ou isoler ses combles pour 1 euro : c’est possible. Mais attention aux conditions demandées et aux différentes arnaques qui circulent !

Charles, qui habite près de Bordeaux, a été très étonné lorsqu’il a été contacté au téléphone par une entreprise proposant de changer sa vieille chaudière pour un euro. Difficile de croire à cette proposition qui a tout l’air d’une arnaque. « La montée en puissance des aides en matière de rénovation énergétique crée un effet d’aubaine qui attire des entreprises peu recommandables », confirme Nicolas Moulin, PDG de l’entreprise Vos Travaux éco.

Pourtant, ces propositions ne sont pas toujours une arnaque : il est possible de réaliser des travaux d’isolation à 1 euro en cumulant plusieurs aides. Les particuliers peuvent, tout d’abord, vendre leurs certificats d’économie d’énergie (CEE) afin de réduire le montant des travaux effectués. L’Etat bonifie ces CEE par le dispositif « coup de pouce économie d’énergie ».

Article réservé à nos abonnés - Lire aussi Les certificats d’économie d’énergie : une solution complexe pour réduire le coût des travaux

Cette aide était réservée aux ménages modestes mais le gouvernement l’a étendue à l’ensemble des ménages français depuis début 2019. Le dispositif « Habiter mieux agilité » de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (Anah) s’ajoute à ce coup de pouce ainsi que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) qui peut rembourser jusqu’à 30 % de la dépense. « Toutes ces aides existaient mais le gouvernement élargit fortement le public concerné et tente de mieux les articuler », explique Myriam Maestroni, présidente de l’entreprise Economie d’énergie et de la fondation E5T.

Trois types de travaux bénéficient de ce cumul : le changement d’une chaudière ancienne par une chaudière performante, l’isolation des combles et l’isolation d’un plancher bas. Pour une chaudière l’aide va de 500 à 4 000 euros, elle est de 20 euros par m2 d’isolant posé pour l’isolation des combles et 30 euros par m2 pour un plancher bas. Le gouvernement espère que 600 000 chaudières seront remplacées en deux ans.

Un reste à charge souvent plus élevé

Cependant, tout le monde ne bénéficie pas du dispositif à un euro. Le montant de la subvention dépend d’abord des ressources du ménage concerné. Une famille de 4 personnes disposant de revenus annuels inférieurs à 49 799 euros en Ile-de-France et 37 826 euros en région bénéficiera d’une aide de 4 000 euros pour la chaudière alors que cela ne sera que de 2 500 euros pour un ménage au-dessus de ce seuil.

Les équipements choisis doivent être performants : les chaudières doivent présenter une performance énergétique supérieure à 92 %, les matériaux isolants doivent avoir une résistance thermique supérieure à un seuil de 7 m2. K/W (mètre carré kelvin par watt). Or, les équipements performants ne sont pas bon marché : certaines chaudières biomasse coûtent 8 000 euros et des installations de pompes à chaleur de qualité peuvent aller jusqu’à 13 000 euros pour une maison. Dans ce cas, en dépit des différentes aides, la somme restant à payer sera très supérieure à un euro !

Lire aussi Comment profiter du prêt à taux zéro en 2019

Autre critère : le coup de pouce énergie ne fonctionne qu’avec des entreprises qui ont signé une charte avec l’Etat comme Sonergia, Quelle Energie, Vos travaux Eco ou encore Combles Eco Energie et tous les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié RGE (reconnu garant de l’environnement). « Enfin, pour arriver à un reste à charge d’un euro, il faut généralement compter avec l’appoint d’aides régionales », prévient Franck Annamayer, PDG de Sonergia.

Ne pas avancer d’argent

Néanmoins, ces aides ne sont pas négligeables et il faut évidemment en profiter si vous souhaitez réaliser des travaux d’isolation. Avant de vous lancer, il est préférable de consulter le site internet www.faire.fr mis en place par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) ou de contacter le numéro d’appel 0 808 800 700. Il est aussi possible de contacter une Agence départementale d’information pour le logement (Adil) grâce au site www.anil.org. Ces interlocuteurs vous aideront à trouver une entreprise sérieuse. Une fois l’entreprise choisie et un devis accepté, il ne faut pas avancer d’argent car les aides sont versées directement à l’entreprise. Enfin, Il ne faut pas accepter de démarchage téléphonique et ne pas croire votre interlocuteur s’il vous dit que les travaux sont obligatoires.

Auteure : Nathalie Coulaud- Le Monde.fr - Actualités et Infos en France et dans le monde

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Source : https://www.lemonde.fr/argent/article/2019/02/06/travaux-d-isolation-a-un-euro-aubaine-ou-arnaque_5419717_1657007.html

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19.
L’isolation à 1 € : un bon plan mais soyez vigilants !

Très séduisant sur le principe, il est possible de réaliser l’isolation de sa maison pour 1€. Mais comment ça marche ? Pour quel type de travaux ? Suis-je éligible ? Comment en bénéficier ? Conseils thermiques vous propose cet article pour ne pas passer à côté de cette aide tout en évitant les arnaques

.Fonctionnement Critères techniques Démarches Pièges à éviter Quelques ecommandations Autres travaux à 1€

L’isolation à 1€, comment ça marche ?

L’isolation à 1€ est en réalité directement liée au dispositif des Certificats d’Economies d’Energie dits CEE qui implique des acteurs privés. Grâce au dispositif des CEE, vous pouvez isoler votre maison à partir d’1€ ! C’est une manière très simple de faire des économies d’énergie quel que soit votre budget de départ.

isolation à 1 euro CEE

Ce dispositif est introduit par la loi POPE en 2005 dans le but de réaliser des économies d’énergie principalement dans le domaine des bâtiments. Les CEE ont pour but d’inciter les fournisseurs d’énergie et distributeurs de carburants dont les ventes dépassent un certain seuil à promouvoir l’efficacité énergétique auprès de leurs clients (ménages, entreprises, collectivités publiques).

Sans conditions de ressources : Tous les propriétaires ou locataires peuvent bénéficier des CEE sans conditions de ressources. Ils peuvent être cumulables avec le crédit d’impôt pour la transition énergétique et l’éco prêt à taux zéro. Cependant, les CEE ne sont pas cumulables avec les aides de l’ANAH et certaines aides des collectivités locales. Pour en savoir plus, consultez notre article sur les aides financières.

Opération coup de pouce : Tous les ménages peuvent bénéficier d’un coup de pouce supplémentaire pour l’isolation des combles. Cette aide est doublée pour les ménages modestes :

{{}} Conditions de ressources Isolation des combles
Prime de ménages modestes Nombre de pers Plafonds Plafonds en IDF 20€/m²
1 18 409 24 194
2 26 923 35 510
3 32 377 42 648
4 37 826 49 799
5 43 297 56 970

L’isolation à 1€ : 2 critères à respecter impérativement !

Un artisan RGE : Pour pouvoir prétendre aux CEE, le professionnel choisit pour vos travaux d’isolation doit être Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Cela s’affiche généralement en gros sur son camion mais n’hésitez pas vérifier la validité de cet agrément sur le site du certificateur.

Une épaisseur d’isolation suffisante : D’autre part, la résistance thermique de l’isolant posé doit être supérieure à certaines valeurs fixées pour garantir l’efficacité de l’isolation mise en oeuvre. Vérifiez bien que votre devis correspond à ces minimas :

Nature de l’équipement Critère de performance exigé
En métropole Dans les DOM
Plancher bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert R ≥ 3 m² K/W R ≥ 3 m² K/W
Murs en façade ou en pignon R ≥ 3,7 m² K/W R ≥ 0,5 m² K/W
Toitures-terrasses R ≥ 4,5 m² K/W R ≥ 1,5 m² K/W
Planchers de combles perdus R ≥ 7 m² K/W R ≥ 1,5 m² K/W
Rampants de toiture, plafonds de combles R ≥ 6 m² K/W R ≥ 1,5 m² K/W

Comment bénéficier de l’isolation à 1€ ?

Normalement, ce sont les professionnels qui viennent vers les particuliers pour les CEE (puisque c’est une obligation à atteindre). Cependant, il est souvent préférable d’être à l’initiative de la démarche pour mieux l’anticiper et éviter les pièges (voir point suivant).

Si vous faites plusieurs devis pour vos travaux, vous pouvez parler de votre intérêt à bénéficier des CEE auprès des artisans contactés. Et lorsque vous réalisez vous-même les travaux, à vous de trouver les enseignes faisant partie du dispositif. Voici un exemple de la démarche pour des travaux d’isolation :

isolation à 1 euro démarches

*Je ne signe le devis qu’après avoir fait la demande d’aide CEE auprès de l’enseigne ou du fournisseur d’énergie.

Pour vous faciliter la tâche et y voir un peu plus clair, l’ADEME a créé un calculateur pour estimer le montant de CEE dont vous pouvez bénéficier dans votre projet. Pour ce faire il vous faut créer un compte et suivre les étapes à cette adresse.

Isolation à 1€ : Attention aux pièges !

L’isolation à 1€ n’est pas une arnaque mais elle reste un marché juteux qui n’attire pas que des bons professionnels. Voici les pièges que vous pouvez rencontrer :

Vite, un autre chantier ! Une entreprise qui recherche à enchaîner rapidement les chantiers sera à éviter. Par exemple, une société prête à faire plus d’1h30 de route pour isoler une petite surface doit vous interpeller. De même, voici les très mauvais signaux qui pressentent un travail « bâclé » :

  • Le professionnel n’a pas effectué de visite technique avant son intervention, il découvre le chantier et ses contraintes à son arrivée.
  • Il ne vérifie pas la qualité de pose de l’isolation préexistante s’il y en a une (présence de « vagues », isolation noircie…) et se contente de rajouter une couche d’isolant soufflé.
  • Malgré les piges installées (sortes de règles qui mesurent la hauteur de l’isolant), l’isolation n’est pas homogène sur toute sa surface.
  • Les « coins » plus difficiles d’accès ne sont pas traités ce qui entraîne des ponts thermiques (rupture dans l’isolation par laquelle la chaleur s’échappe).
  • Les « accès » ne sont pas pris en compte correctement. Par exemple, un chemin doit être créé pour avoir un accès à la VMC afin de ne pas « marcher » sur l’isolant (ce qui le dégrade totalement). De même, la trappe d’accès aux combles doit être surélevée pour garantir un accès facile (pas d’isolant qui tombe dans la maison).
  • Les spots et les conduits de cheminée ont été mal intégrés dans l’isolation. Nous rappelons que tout matériel électrique et source de chaleur sont interdits au sein de l’isolation. Les câbles électriques doivent être repérés car en cas d’intervention future, il sera très difficile de les retrouver.
  • Il passe un temps record à votre domicile (2 heures environ).
    Un remboursement après le chantier : Écartez d’office les professionnels qui proposent de financer vos travaux à l’aide d’un prêt et qui vous promettent de vous faire bénéficier de l’offre dans un second temps. Assurez-vous de pouvoir déduire les CEE de votre montant global de travaux lors de la signature du devis.

L’isolation à 1€ ? Ça se termine demain ! Certains professionnels mettent la pression en jouant sur l’incertitude du dispositif : « signez avant la fin du mois, ou il sera trop tard ! ». Prenez toujours le temps de la réflexion pour prendre une décision « à tête reposée ». L’isolation à 1€ est en outre reconduite jusqu’en 2020.

Une facture supérieure à 1€ ? L’isolation des combles à 1€ reste le plus souvent proposée aux chantiers « standards ». D’une part, l’accès à vos combles doit être facile et tout frais qui justifie un accès difficile s’ajoutera à la note totale. Toutefois, comme l’isolation à 1€ reste lucrative pour les professionnels, certains peuvent proposer une isolation « gratuite » même sur différents postes (isolation du plancher, des murs…).

De la laine de verre, un point c’est tout ? Le choix proposé par défaut sera le plus souvent celui de la laine de verre car c’est l’isolant le moins coûteux. S’il joue bien son rôle en hiver, ce n’est en revanche pas le meilleur isolant pour le confort d’été. La ouate de cellulose sera ici un choix plus pertinent pour un faible surcoût. Si vous recherchez à améliorer votre confort estival, ce sera probablement à vous de prendre l’initiative de cette demande.

Des épaisseurs à minima : Par défaut, les artisans se baseront sur l’épaisseur d’isolation la plus faible possible pour atteindre l’aide financière des CEE. N’hésitez pas à demander une augmentation de ces valeurs car une fois ces travaux effectués, l’opération ne sera plus rentable.

Voici un exemple lors d’un reportage de France 2 qui met l’accent sur les mauvaises pratiques : voir à partir d’ici : https://conseils-thermiques.org/contenu/isolation-1-euro.php

Isolation à 1€ : comment éviter les dérives ?

Anticipation : Même si vous apprenez l’existence du dispositif « isolation à 1€ » par un démarcheur, il est préférable de refuser dans un premier temps la mise en relation. Le plus cohérent serait que la démarche vienne de vous de manière à pouvoir l’anticiper correctement. Pour étudier de plus près votre projet et les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre, n’hésitez donc pas à vous rapprocher d’un conseiller FAIRE (service public de l’énergie, gratuit et indépendant).

Pensez local : Nous vous recommandons de sélectionner au moins 3 artisans locaux qui sont implantés depuis plusieurs années dans votre région. Une bonne ancienneté sera un très bon indicateur et leur proximité fait qu’il est possible de facilement les contacter une fois le chantier terminé. Pour obtenir rapidement des devis près de chez vous, vous pouvez utiliser une application de devis en ligne, gratuite et sans engagement comme ‘Enchantier :

Pas de signature sans aide ! Dans le cas où vous passez en direct par un artisan, il est impératif que les réductions liées aux CEE figurent sur le devis. Si vous faites une demande auprès d’un tiers (Auchan, Leclerc…), la demande de CEE doit se faire avant la signature du devis.

D’une façon générale, soyez exigeants et restez aussi prudents auprès des artisans « spécialisés » dans les CEE que pour les autres professionnels. Vérifiez leur sérieux, leurs références, leur disponibilité avant de vous engager. La meilleure façon de se faire une idée d’un professionnel reste le bouche-à-oreille.
Pour trouver un artisan RGE proche de chez vous, consultez l’annuaire FAIRE.

L’isolation à 1€...mais pas que !

Les CEE ne concernent pas que l’isolation à 1€ mais peuvent vous aider à financer vos travaux de ventilation, de chaudière ou de régulation. Il se peut donc que des professionnels vous proposent d’autres chantiers financés de cette façon sans que ce soit une « arnaque ». Pour vous donner une idée, voici la proportion des CEE délivrés durant l’année 2017 :

RéférenceIntitulé de l’opération standardisée% des CEE délivrés
BAR-EN-01 / BAR-EN-101 Isolation de combles ou de toitures 9,7%
BAR-EN-02 / BAR-EN-102 Isolation des murs 8,2%
BAR-TH-06 / BAR-TH-106 Chaudière individuelle à haute performance énergétique 5,9%
IND-UT-17 / IND-UT-117 Système de récupération de chaleur sur un groupe de production de froid 5,8%
BAR-TH-07-SE / BAR-TH-107-SE Chaudière collective de type condensation avec contrat assurant le maintien du rendement énergétique de la chaudière 5,4%
BAT-EN-01 / BAT-EN-101 Isolation des combles ou de toiture (tertiaire) 3,6%
IND-UT-02 / IND-UT-102 Système de variation électronique de vitesse sur un moteur asynchrone 3,3%
BAR-TH-07 / BAR-TH-107 Chaudière collective à haute performance énergétique 3,3%
BAR-EQ-111 Lampe à LED de classe A+ 2,8%
BAR-TH-31 / BAR-TH-131 Isolation d’un réseau d’eau chaude sanitaire 2,3%

Source : Ministère de la transition écologique et solidaire - 2017

Pour les revenus les plus modestes, les primes CEE sont bonifiées par un dispositif complémentaire appelé « Coup de pouce économie d’énergie ». Il concerne les travaux suivants :

Installation d’une chaudière biomasse performante
En remplacement d’une chaudière fioul
Installation d’une pompe à chaleur air/eau ou eau/eau
Installation d’un système solaire combiné
Installation d’une pompe à chaleur hybride
Le raccordement à un réseau de chaleur
Installation d’une chaudière gaz à très haute performance énergétique
Appareil de chauffage au bois très performant En remplacement d’un équipement de chauffage au charbon
L’isolation des combles

Conclusion : l’isolation à 1€, un bon plan mais soyez vigilants !

L’isolation des combles à 1€ est une aide très séduisante sur le papier mais nécessite quelques précautions avant de se lancer. Une étude du devis pour voir ce qu’il comprend est indispensable avant toute signature. L’aide grâce aux CEE reste très intéressante car elle peut se cumuler avec d’autres aides financières. Cette opération est reconduite jusqu’en 2020 alors profitez-en ! Pour aller plus loin, notre article dédié à l’isolation des combles perdus pourrait vous intéresser.

Source : https://conseils-thermiques.org/contenu/isolation-1-euro.php

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#ZUSAMMENFASSUNG

20.
Simulateur isolation combles perdus à partir de 1 € - Quelle Energie https://www.quelleenergie.fr/simulateur-isolation-combles-perdus-1-euro/formulaire - Le Pacte Energie Solidarité vous propose l’isolation de vos combles perdus à partir de 1 €. Faites le test pour savoir si vous êtes éligible !

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#ZUSAMMENFASSUNG

21.
Economie - Climat : quels outils pour modifier les comportements ? Par Paul Malliet et Frédéric Reynès 31/05/2019 – Document ‘Alternatives Economiques’ Revue Hors-série n°117- Photo : Embouteillage à Paris. La fiscalité carbone pèse relativement plus dans le budget des ménages modestes. Ludovic- Réa  ? - Extraits

Les politiques qui visent à faire changer les comportements par les prix pour lutter contre le changement climatique sont difficiles à manier. Zoom sur les différentes solutions possibles.

Le mouvement des gilets jaunes apparu en octobre 2018 avait pour motivation initiale le rejet de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Le gouvernement a renoncé finalement à la nouvelle augmentation de cette taxe prévue pour le 1er janvier 2019. Venant après les tentatives infructueuses de 2000 et 2010 de mise en place d’une fiscalité carbone, ce recul fait apparaître la difficulté d’utiliser des instruments de politiques économiques visant à modifier les comportements des agents via les prix, alors même que l’urgence de la lutte contre le changement climatique est reconnue par une majorité de Français.

Qu’est-ce qu’un signal-prix ?

Les politiques dites de « signal-prix » ont pour objectif de modifier les comportements de consommation et de production en jouant, comme leur nom l’indique, sur le prix des produits. Lorsque que l’on augmente le prix des carburants, on cherche, tout d’abord, à inciter à une plus grande sobriété énergétique par une moindre utilisation de la voiture ou de l’avion. Ces politiques visent aussi à accroître l’efficacité énergétique, c’est-à-dire à encourager le développement de nouvelles technologies qui rendent une même qualité de service avec une plus faible empreinte environnementale. Cela passe notamment par une plus grande part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, par l’isolation des logements ou par l’utilisation d’appareils et de processus de production moins énergivores.

A lire / ‘Alternatives Economiques’ Hors-série n°117 - 02/2019 - L’économie en 2019

L’introduction d’un signal-prix pour modifier les comportements se justifie par le fait que le coût privé lié à la consommation d’énergie fossile est (largement) inférieur à son coût social

Théorisée par le « prix Nobel » d’économie Ronald Coase, l’introduction d’un signal-prix pour modifier les comportements se justifie par le fait que le coût privé lié à la consommation d’énergie fossile est (largement) inférieur à son coût social. Le coût privé correspond au prix du marché de ces énergies, qui dépend essentiellement de leur coût de production et de leur rareté. Il n’intègre pas les coûts induits pour la société, en particulier ceux liés à la pollution et au changement climatique. Ceux-ci sont qualifiés par les économistes d’« externalités* négatives ».

Certains de ces coûts ne sont pas encore visibles puisqu’ils ne le seront que quand le changement climatique aura eu lieu. Mais l’Etat peut utiliser l’instrument des taxes pour internaliser dans le prix des énergies fossiles le coût de leurs externalités négatives. Le signal-prix peut prendre la forme d’une taxe carbone** ou être mis en oeuvre par des mécanismes de marché via la création d’un marché d’échange de quotas.

L’unicité du prix carbone serait en réalité profondément injuste

Sur le même sujet - Le carbone social : l’autre visage de la lutte contre les changements climatiques

Si la théorie est convaincante, sa mise en pratique n’est pas évidente. En particulier, se pose la question de savoir quel prix retenir. A l’instar du « prix Nobel » d’économie français Jean Tirole, certains proposent d’établir un prix unique du carbone au niveau mondial, l’idée étant qu’une tonne de carbone, qu’elle soit émise en Afrique, en Chine, en Europe ou aux Etats-Unis, a le même effet sur le changement climatique et donc les mêmes externalités négatives. L’efficacité économique plaiderait donc pour l’unicité du prix carbone à l’échelle planétaire….

Autres instruments, autres défauts

Il existe deux autres types d’instruments susceptibles de modifier les comportements. Les premiers sont coercitifs, via l’imposition de normes, alors que les seconds sont incitatifs et jouent sur des ressorts psychologiques ou informationnels.

L’approche réglementaire, que l’on retrouve souvent sous le terme de « command and control  », présente l’avantage de la clarté : les autorités définissent une norme à respecter. Il peut s’agir d’un niveau maximum autorisé d’émissions d’un polluant ou de l’interdiction pure et simple de certaines substances. Les acteurs économiques doivent s’y soumettre sous peine de sanctions.

L’approche réglementaire est particulièrement adaptée dans les cas de produits dangereux avérés (amiante, certains pesticides, etc.) et/ou quand les dommages sont irréversibles. Elle s’est notamment révélée efficace dans la lutte contre les CFC responsables de la destruction de la couche d’ozone. L’adoption par la communauté internationale du protocole de Montréal, signé en 1987, a conduit à la suppression quasi totale de l’usage de ces gaz en 2009. La reconstitution de la couche d’ozone constatée par la Nasa en 2018 augure son rétablissement complet à l’horizon 2050.

L’approche réglementaire est souvent jugée bureaucratique, voire un frein à la liberté d’entreprendre

Mais l’approche réglementaire a aussi des défauts qui peuvent la rendre inopérante, voire contre-productive, notamment dans le cas de substances qui ne sont pas directement dangereuses, comme le dioxyde de carbone (CO2). Tout d’abord, elle est souvent jugée bureaucratique, voire un frein à la liberté d’entreprendre. Sa mise en oeuvre est souvent coûteuse car elle nécessite de disposer d’un niveau d’information élevé, comme par exemple de pouvoir contrôler l’ensemble des sources de pollution pour s’assurer du respect des normes. Ensuite, les difficultés que peuvent rencontrer certains agents à s’adapter à ces obligations conduisent souvent à la mise en place de réglementations insuffisamment ambitieuses.

Fraude des constructeurs

Les restrictions imposées peuvent également conduire à des comportements d’évitement, voire de fraude. Le « dieselgate  », qui ébranla le secteur automobile en 2015, en est un exemple criant. Afin de se soustraire aux normes d’émissions d’oxyde d’azote (NOx) et de CO2, le constructeur Volkswagen équipa ses véhicules d’un logiciel permettant de déceler les tests d’émissions polluantes. Ce dispositif activait, le cas échéant, un système de filtrage, désactivé par défaut en conditions réelles.

Cette fraude a par la suite touché d’autres constructeurs et a jeté un large discrédit sur l’éthique des constructeurs automobiles mais également sur le processus de construction des normes par la Commission européenne. Enfin, la voie réglementaire présente en réalité bien souvent le même type d’inconvénients que le signal-prix direct en renchérissant le coût des produits du fait des contraintes additionnelles que les producteurs doivent respecter, ce qui limite aussi l’accès des plus pauvres à ces biens.

Les nudges encouragent, par un mécanisme de suggestion, les individus à adopter un comportement vertueux tout en leur laissant la liberté de choix

Là où l’approche réglementaire se concentre principalement sur les industriels, celle relevant des mesures de sensibilisation vise principalement à modifier le comportement des consommateurs. Ces mesures peuvent être explicites, comme dans le cas de campagnes de communication (par exemple, la « chasse au gaspi » dans les années 1970), ou encore s’appuyer sur des mécanismes comportementaux plus ou moins inconscients, tels que le propose l’approche des nudges***. Ces derniers, popularisés par Richard Thaler, lauréat du « Nobel d’économie » en 2017, encouragent, par un mécanisme de suggestion, les individus à adopter un comportement vertueux tout en leur laissant la liberté de choix. Par exemple, mettre en comparaison la consommation d’électricité d’un foyer avec celle moyenne de son voisinage a des répercussions en matière d’économie d’énergie.

Cette approche est particulièrement séduisante pour les décideurs politiques, car elle ne génère a priori aucune opposition ni aucune dépense. Si elle peut se révéler très utile pour faire prendre conscience des problèmes, son caractère non contraignant limite cependant sa portée et génère des phénomènes de passager clandestin, certains pouvant continuer de s’abstenir tout en profitant des efforts des autres. Ses résultats peuvent même s’avérer contre-productifs : des sentiments négatifs comme la culpabilité ou le fatalisme peuvent conduire à développer des comportements nihilistes et résignés.

Le signal-prix présente l’avantage d’être intermédiaire entre la norme réglementaire basée sur la contrainte et des mesures de sensibilisation fondées sur la simple bonne volonté. Il va plus loin que ces dernières, car il pénalise les agents qui n’adopteraient pas de manière volontaire un comportement vertueux, sans pour autant les contraindre de façon définitive comme l’impose une norme. Il a aussi l’avantage de pouvoir être augmenté progressivement de manière à laisser aux agents le temps de s’adapter à un coût acceptable. Enfin, les recettes qu’il génère peuvent être utilisées pour faciliter l’adaptation, notamment des agents les plus vulnérables. Comme le montrent de nombreux travaux, la redistribution des recettes d’une taxe carbone via des baisses de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu peut avoir un effet global positif sur l’économie (double dividende****).

Les bienfaits de la redistribution

Le signal-prix présente donc des avantages certains par rapport aux autres instruments, mais il a le défaut d’être potentiellement injuste et occulte les différences entre les individus concernant leur capacité à modifier leurs comportements. Or, ces derniers peuvent résulter de choix de vie encouragés par des politiques antérieures et difficiles à modifier du fait de contraintes financières.

Ainsi, la politique d’aménagement du territoire dans les années d’après-guerre s’est principalement articulée autour du développement de la mobilité privée à travers la construction d’un réseau routier dense de voies rapides, rendant possible l’accès des centres où se concentre l’activité, accroissant ainsi l’étalement urbain*****. Si celui-ci résulte en partie de préférences individuelles, la pression foncière a joué également un rôle central. Autant d’éléments qui, ajoutés au désengagement des politiques de transports en commun dans les zones périphériques, posent la question de la responsabilité collective concernant la dépendance d’une grande partie de la population à la voiture individuelle.

La fiscalité carbone pèse relativement plus dans le budget des ménages modestes, bien que leurs émissions soient plus faibles que celles des ménages aisés

Une autre source d’injustice est le caractère régressif de la fiscalité carbone : elle pèse relativement plus dans le budget des ménages modestes, bien que leurs émissions soient plus faibles que celles des ménages aisés (voir graphique) et alors que leur capacité d’adaptation, via l’achat d’un véhicule moins consommateur notamment, est souvent plus faible.

Comme il est en pratique impossible de différencier le prix de l’essence par individu, la redistribution est la seule manière de rendre le signal-prix plus juste et par là même acceptable. Il s’agit notamment de mettre en place des mesures d’aides transitoires pour les ménages les plus modestes au travers par exemple d’un crédit d’impôt ou d’un « chèque énergie » pour les transports travail-domicile en dessous d’un certain revenu.

Cela passe aussi par des interventions publiques directes via des investissements dans les transports en commun ou dans la rénovation des logements sociaux et des subventions pour favoriser l’essor de technologies plus propres. La problématique est similaire entre pays. Comme le définit l’accord de Paris, les pays les plus avancés devront aider les moins avancés à mettre en place la transition énergétique. A tous les niveaux, la transition écologique est indissociable de la justice sociale.

Cet article a été initialement publié le 1er février 2019. > ’Alternatives économiques’ Hors-série n°117 - 02/2019

* Externalités : Effets sur le bien-être des individus causés par des activités de consommation ou de production qui ne font pas l’objet d’interactions économiques.

** Taxe carbone : Taxe ajoutée au prix de vente de produits et services en fonction de la quantité de gaz à effet de serre émis lors de leur utilisation.

*** Nudges : Coups de pouce, en français. Technique qui vise à modifier les comportements d’une population sans contraintes ni obligations et qui s’appuie sur l’économie comportementale pour y parvenir.

**** Double dividende : Se réfère à une situation où une taxe environnementale fait à la fois apparaître des bénéfices environnementaux et économiques.

***** Etalement urbain : Extension urbaine des périphéries plus rapide que la croissance démographique.

Source de la publication pour lire l’article en totalité : https://www.alternatives-economiques.fr//climat-outils-modifier-comportements/00088390?utm_source=emailing&utm_medium=email&utm_campaign=NL_Quotidienne%2F31052019

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22. ’L’enjeu n’est pas de régresser ou de se limiter, mais de rétrogresser’. 01 juin 201906:00 - Interview de Bruno Latour par Étienne Bastin pour les ‘lecho.be’

« Des gens comme Trump, Farage, Salvini, Bolsonaro et bien d’autres n’ont aucun projet de civilisation. Leur irréalisme les condamne », selon Bruno Latour. Photo à la source ©Antonin Weber / Hans Lucas

Bruno Latour, sociologue, anthropologue et philosophe des sciences, est professeur à Sciences Po (Paris). Il mène depuis longtemps une réflexion pointue sur l’écologie politique. Dans son dernier livre *, il analyse comment la dénégation du dérèglement climatique conduit à une économie et une politique ’ hors sol ’ et dévastatrices. Aussi propose-t-il de penser autrement le local, le global et leurs relations, de façon à assumer pleinement notre condition de Terrestres.

En Europe comme aux États-Unis, on assiste en même temps à des poussées écologiques et national-populistes. Comment interprétez-vous ce double phénomène ?

C’est le même phénomène enregistré par deux systèmes de représentation distincts, concernant les deux grands problèmes que la gauche n’a jamais su bien traiter : la question du sol et celle du peuple. Dans les deux cas, c’est une question d’appartenance à la Terre : de manière étroite et ethnique, d’un côté ; de manière plus généreuse, de l’autre. Brusquement, les gens se demandent partout de quelle terre ils dépendent. À droite, la demande de protection porte sur une terre nationale, fantasmée, qui n’a pas d’écologie. Pour les jeunes marcheurs pour le climat, la question écologique est foncièrement existentielle.

Dans les deux cas, l’élément commun est celui de la génération : à droite, l’obsession pour la chimère du grand remplacement traduit le sentiment d’une génération qui se sent menacée. Même sentiment de génération menacée du côté des jeunes qui évoquent, eux, la difficulté des êtres vivants – ours blanc, abeilles, poissons,…

D’un côté, le problème racial, de l’autre, la question élémentaire de savoir si une génération va pouvoir être suivie par une autre. Ces mouvements recomposent complètement la politique. C’est ce qui explique que tout le monde est perdu, en particulier les partis politiques classiques, qui continuent à penser en termes de production, de distribution, de croissance, etc.

Les partis politiques ne se sont pas encore adaptés à ce que vous appelez le ’nouveau régime climatique’ ? Trump a même quitté l’accord de Paris…

Depuis plusieurs années, la Terre s’invite dans les débats politiques, comme si elle en était devenue un acteur inévitable. C’est un être qui a de la puissance mais qui n’a pas encore d’autorité instituée, et qui pourtant s’installe dans nos vies individuelles et collectives : taxes sur le diesel, régime végétarien etc.

Cet être qui, partout, exerce son autorité informelle, n’a pas encore de souveraineté reconnue, mais cela viendra. La COP, le GIEC, forment certainement les prémisses de futures nouvelles institutions.

Illustration - Nigel Farage. ©REUTERS

De leur côté, Trump, Farage, Salvini, Bolsonaro et bien d’autres, mènent une révolution conservatrice. Mais c’est une fuite en arrière, littéralement hors-sol. C’est le ’On se tire !’, provisoirement très efficace mais tellement abstrait par rapport au monde dans lequel on vit.

Ces gens n’ont aucun projet de civilisation. Leur irréalisme les condamne. Regardez la palinodie du Brexit. C’est l’événement le plus important depuis la seconde guerre mondiale, plus important que la chute du mur de Berlin. Ce sont les Anglais qui ont inventé la mondialisation et ils veulent en sortir ! Et au bout de trois ans, ils font le compte de tout ce qui les attache à l’Europe. En réalité, l’épreuve du Brexit est un bel hommage rendu à l’Europe.

Nous sommes donc dans un entre-deux. Pour avancer, il faudrait, selon vous ’rétrogresser’, revenir sur Terre, ’atterrir’. Comment distinguer ’rétrogression’ et régression ?

Atterrir n’est pas une régression. C’est un virage, une conversion. Il faut réussir à atterrir et à prospérer en même temps. Les passionnés de permaculture – une façon d’atterrir – prétendent pouvoir prospérer, mais avec de nouvelles méthodes.

Dans l’industrie automobile, les ingénieurs découvrent que faire un moteur électrique est plus simple qu’un moteur thermique : progrès ou régression ? Voilà deux exemples typiques de la situation dans laquelle nous sommes.

L’enjeu n’est pas de régresser ou non, de se limiter ou non, mais d’atterrir, de ’rétrogresser’. Beaucoup de gens ont compris cette nécessité et tout le monde cherche dans toutes les directions.

Atterrir, c’est retrouver ce que la globalisation avait complètement laminé, à savoir qu’il y a une multiplicité de façon d’occuper la Terre. Pourquoi est-ce que l’élevage moderne se définirait uniquement par d’immenses porcheries industrielles ? On cherche maintenant des alternatives, et c’est un signe qu’on a commencé à changer de monde. La forme moderniste du progrès a été remplacée par l’exploration, l’expérimentation, l’égaiement.

Personne n’a l’expérience de l’atterrissage d’une civilisation aussi lourdement équipée en termes d’infrastructures. C’est une des raisons pour laquelle les partis de l’ancienne politique sont perdus. Personne ne sait comment transformer une société industrielle comme la nôtre. Du point de vue politique, le vrai clivage ne se joue plus entre gauche et droite mais entre ceux qui veulent atterrir et ceux qui rêvent de se ’tirer’.

Vous êtes d’ailleurs critique avec tous les partis politiques. Mais s’ils n’ont pas de solution, qui peut faire quoi ?

Illustration - ©Photo News

Un parti n’est que la synthèse et la simplification d’une multiplicité d’actions de la société civile. C’est le rôle d’un parti politique : organiser l’offre de solutions.

Les partis dont on déplore la disparition ont mis un siècle à faire la synthèse du débat sur la question sociale. Il y aura donc de nouveaux partis politiques quand il y aura eu suffisamment d’expérimentations dans la société civile pour que les synthèses deviennent pertinentes. Dans 20 ans, on aura retrouvé des partis. Mais aucun parti – ni même un État – ne peut faire le travail à la place de la société civile.

Notre catégorisation classique qui distingue le ’local’ du ’global’ est-elle inadaptée ?

Effectivement, atterrir, ce n’est pas s’enfermer dans le local d’un terroir ou de frontières nationales. La question écologique transgresse toutes les limites : les nuages de pollution, une épidémie, un fleuve malade, etc., ignorent les frontières.

Prenez n’importe quelle situation, que ce soit la pollution des eaux ou la résistance aux antibiotiques, chaque fois la configuration local/global est différente. C’est pour ça que la tâche de description et d’analyse de chaque situation est colossale. Et si on ne le fait pas, on revient toujours à une métrique simple, soit locale soit globale, alors que ce n’est ni l’un ni l’autre mais les deux à la fois. L’État hérité d’après-guerre n’est lui-même pas équipé pour répondre à ces défis.

Dans l’un de vos ouvrages, vous écrivez : ’C’est parce que le caractère évident de la menace ne nous fera pas changer qu’il faut se préparer à refaire de la politique’. Qu’est-ce à dire ?

Illustration ©AFP

On croit que devant une grande menace, la mobilisation est inéluctable. C’est le problème des tenants de l’effondrement qui pensent que quand les gens seront complètement paniqués, ils changeront. Mais rien n’est moins sûr. En 1945, en Allemagne, tout le monde savait que la guerre était perdue mais c’est pourtant l’année où il y a eu le plus de morts dans le pays.

L’effondrement est paralysant ; il n’y a de mobilisation politique que si l’on sait qu’on peut agir. La politique, c’est l’anti-destin. Même remarque avec le ’Il n’y a pas d’alternative’ des néolibéraux, c’est de l’anti-politique. Remplacer ce néolibéralisme par la fatalité de l’effondrement ne changera rien. Le ’collapse’ n’a pas d’effet politique dynamisant. Une politique qui ne serait pas une politique du possible, de l’action, du mouvement, de la prospérité et même de la joie, je ne vois pas à quoi ça ressemblerait. D’autres politiques possibles. Comme le disent d’ailleurs les collapsologues : ’Une autre fin du monde est possible’ !

* Où atterrir ? Comment s’orienter en politique, Bruno Latour, Ed. La Découverte., 2017, 160 p., 12€

L’Echo - Accueil - L’Écho est un quotidien belge d’information politique, économique et financière. Wikipédia

https://www.google.fr/url?sa=t&...

https://liberteetcie.com/wp-content/uploads/2017/09/lecho-logo-1024x608.jpg

Source :https://www.lecho.be/opinions/carte-blanche/bruno-latour-l-enjeu-n-est-pas-de-regresser-ou-de-se-limiter-mais-de-retrogresser/10132122.html

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23.
Bruno Latour : « L’apocalypse, c’est enthousiasmant  » Par Jean Birnbaum - Publié le 1er juin 2019 à 06h24, mis à jour à 18h21 – In ‘Le Monde’ – Photo.

Considéré comme l’intellectuel français le plus influent à l’étranger, le sociologue analyse, dans un entretien au « Monde », la crise écologique « qui nourrit peu ou prou tous les débats politiques actuels » et pose la question essentielle qui en découle : « comment va-t-on s’y prendre pour que le monde continue ? »

Il est aujourd’hui l’intellectuel français le plus influent à l’étranger. Du reste, beaucoup de ses livres sont d’abord parus en anglais avant d’être publiés en France (où le monde académique ne lui a pas toujours réservé bon accueil). Tour à tour philosophe des sciences, sociologue du droit ou anthropologue du métro, cet esprit libre a mis au point une méthode bien à lui, à la fois savante et narquoise, pour décrire notre modernité, en particulier la façon dont la société produit des valeurs et des vérités. Depuis des années, dans ses livres comme dans ses expositions ou ses expériences théâtrales, il concentre son regard sur la catastrophe écologique et sur la manière dont l’humanité peut faire face à « Gaïa », autrement dit la terre vivante, qui s’agite et rend les coups…

Au lendemain d’élections européennes qui ont confirmé l’urgence de cette préoccupation, Bruno Latour fait ici le lien entre ces enjeux et des phénomènes politiques comme les « gilets jaunes » ou le « populisme ». Revenant aussi sur son propre itinéraire, il évoque notamment son ancrage familial, son rapport à la religion et la maladie qu’il vient de traverser. Entretien.

Vous avez publié de nombreux livres, beaucoup d’articles dans des revues savantes, mais aussi dans des journaux, vous écrivez beaucoup. Depuis quand ?

J’ai toujours écrit, tout le temps, depuis l’âge de 12 ans. J’ai commencé à cette époque où les enfants de la bourgeoisie notaient ce qui leur passait par la tête. C’est une expérience un peu bizarre, devenue assez étrangère aujourd’hui, que Sartre a bien décrite dans Les Mots [1963].

Au début, vous notez des banalités, bientôt ce que vous écrivez devient intéressant, et vous finissez par découvrir qui vous êtes. Moi je notais tout, les choses de la vie quotidienne, la visite d’un oncle, la naissance d’une amourette… Bref, je suis encore de ceux qui ont été faits par l’écriture. J’étais saisi par des idées, toutes ces idées sont restées très concrètes pour moi. Aujourd’hui, j’ai 218 carnets, classés par années.

12 ans, c’est aussi le moment où vous lisez un auteur important, à la fois poète et pamphlétaire, l’écrivain catholique Charles Péguy (1873-1914). Que représente-t-il pour vous ?

J’ai toujours lu Péguy. Chaque année, mes parents m’emmenaient aux journées qui lui étaient consacrées à Orléans. Mon père était un bourgeois de Bourgogne, négociant en vin, qui avait une bonne culture à l’ancienne, mais il l’a complétée avec l’homme de théâtre Jacques Copeau [1879-1949], qui avait pris sa retraite près de chez nous et qui lui a transmis son amour des grands écrivains catholiques, Claudel, Bernanos, et donc Péguy…

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter - Abonnez-vous à partir de 1 €—[BLOC_RESTREINT_ABO]] - Source : https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/31/bruno-latour-l-apocalypse-c-est-enthousiasmant_5469678_3232.html

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 02/06/2019

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Climat Rénovation énergétique Actions en faveur du climat et réponses gouvernementales.7

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

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