Accueil > Pour en savoir plus > Agriculture, Souveraineté alimentaire, Alimentation > Alimentation > "Réduire le gaspillage alimentaire" par Jacques Hallard

"Réduire le gaspillage alimentaire" par Jacques Hallard

samedi 5 janvier 2019, par Hallard Jacques



ISIAS Alimentation
Réduire le gaspillage alimentaire
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 02/01/2019

Résultat de recherche d’images pour ’gaspillage alimentaire’{{}}

Source : http://unehistoiredegouts.over-blog.com/2015/10/lutter-contre-le-gaspillage-alimentaire.html

PLAN : Introduction Sommaire Auteur


Introduction

175 kg par habitant et par an : c’est la quantité d’aliments qui sont gaspillés en moyenne dans l’Union Européenne, et 155 kg sont gâchés par chaque Français et par an, soit une valeur d’environ 250 €. Cela représente en France environ 10 millions de tonnes de nourriture qui est jetée chaque année pour une valeur d’un montant de 16 milliards d’€.

Ces 16 milliards d’€ correspondant à peu près à la part du budget que la France a consacré en 2018 au secteur de l’écologie et de la transition énergétique (11 + 7 milliards d’€, sur les 711 milliards de dépenses du budget 2018 en France).

En France, un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire avait été signé en 2013 pour limiter le gaspillage alimentaire, répondant à l’objectif ambitieux que s’était fixé le gouvernement français : soit de diminuer par deux le gaspillage alimentaire dans notre pays d’ici à 2025.

Il a ensuite été procédé en 2017 à la Signature du 2e Pacte national de lutte contre le gaspillageavec un engagement précis des partenaires concernés. Cette initiative gouvernementale a été négociée avec les nombreux partenaires qui s’engagent aux côtés de l’État pour relever ce défi : 16 mesures déclinent ces engagements de manière très opérationnelle, voir le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire 2017-2020 (PDF, 346.6 Ko).

Une loi du 30 octobre 2018, a été aussi votée pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, a été promulguée le 30 octobre 2018. Elle a été publiée au
Journal officiel du 1er novembre 2018. Cette loi s’appuie sur les travaux des États généraux de l’alimentation qui se sont déroulés du 20 juillet au 21 décembre 2017. La loi habilite le
gouvernement à prendre par ordonnances et à titre d’expérimentation pour une durée de deux ans les deux mesures suivantes : * le seuil de la revente à perte sera relevé à hauteur de 10%. Ainsi la grande distribution devra revendre un produit alimentaire au minimum au prix où elle l’a acheté, majoré de 10% afin de couvrir les frais de logistiques et de transport ; * les promotions seront encadrées et limitées à un tiers du prix de référence d’un produit et à 25% de son volume…

Entre autre, cette loi fixe un objectif de 50% de produits de qualité ou locaux (dont 20% de bio) dans l’approvisionnement de la restauration collective à compter du 1er janvier 2022. Elle étend aux établissements de restauration collective et aux industries agroalimentaires l’obligation de dons des excédents alimentaires. Dans l’année qui suit la
promulgation de la loi, une expérimentation sera lancée sur la mise en place d’un menu végétarien, au moins une fois par semaine, dans les cantines scolaires…

Au plus tard, le 1er janvier 2020, l’utilisation de bouteilles d’eau plate en plastique sera interdite dans les cantines scolaires…

En matière de commercialisation des produits phytosanitaires, les activités de vente et de conseil seront séparées. Les rabais sur la vente de ces produits seront interdits…

Le texte prévoit une expérimentation de l’utilisation de drones pour la pulvérisation de surfaces agricoles … Voir http://www.vie-publique.fr/actualite/panorama/texte-discussion/projet-loi-pour-equilibre-relations-commerciales-secteur-agricole-alimentaire-alimentation-saine-durable.html

Il faut retenir que pratiquement, si les deux tiers des gaspillages alimentaires proviennent des diverses activités de production, de transformation et de distribution des denrées alimentaires, environ un tiers des quantités gâchées sont le fait des consommateurs eux-mêmes : il est donc important que chacun, chacune de nos contemporains prennent conscience de tout cela et s’évertue à y porter remède de son côté de façon délibérée et continue.

Parmi les recommandations qui peuvent être faites plus généralement à l’intention de nous tous et toutes, la réduction du gaspillage alimentaire est l’un des points importants. Voir l’article ’Faisons donc confiance à la jeunesse et encourageons-la à réparer ce qui est cassé, pollué, gaspillé’, par Jacques Hallard : « Retisser des liens sociaux interculturels – Réduire le gaspillage alimentaire –Dépolluer et réparer l’environnement – Atténuer les dérèglements climatiques - Activer la transition écologique et énergétique… ».

Une série de documents choisis ici apportent des éléments d’information et de compréhension pour tout ce qui touche aux gaspillages alimentaires, tant en France qu’au niveau européen (avec l’EUFIC ou Conseil européen de l’information sur l’alimentation). Ces documents figurent dans le sommaire ci-dessous et ils comprennent également, à titre didactique, l’accès à un ensemble de courtes vidéos produites régulièrement par France Inter sur ce sujet.

Retour au début de l’introduction


Sommaire

1. Définition du gaspillage alimentaire d’après Wikipédia

2. Le gaspillage alimentaire en 7 chiffres-clés - Vidéo 2 minutes ARTE 2017

3. En France, le gaspillage alimentaire en chiffres - Par Marianne Boyer et Eugénie Dumas - Infographie publiée le 07 juin2018 par ‘Le Monde’

4. Le gaspillage alimentaire en France – Statistiques diverses - Document Planéteoscope ConsoGlobe

5. Le gaspillage alimentaire, un triple enjeu – Documentation ADEME et Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire

6. [PDF] La restauration collective mobilisée contre le gaspillage alimentaire ADEME

7. La France pionnière de la lutte contre le gaspillage alimentaire 26/12/2018

8. Les contes de l’antigaspi : le ministère se mobilise contre le gaspillage alimentaire - Document officiel ‘Alim’Agri’ 2018

9. L’appli pour un monde sans gaspi(llage) – Destinés aux jeunes personnes

10. Loi anti-gaspillage alimentaire : quel bilan après 18 mois ? Par Guillaume PoingtMis à jour le 16/10/2018

11. Il faut plus que jamais lutter contre le gaspillage alimentaire - 16 octobre 2018 – Actualité Alim’Agri@Min_Agriculture -

12.Dans le monde, tous inégaux face au gaspillage alimentaire 07 juin 2018 – C.K. - Document ‘16octobre.fr

13. Le gaspillage en quelques chiffres – Document ‘zero-gachis.com’

14. Réduire les déchets alimentaires : c’est possible ! Questions-réponses – Document EUFIC18 juillet 2017

15. Comment procéder à la lecture correcte d’un document scientifique12 Décembre 2018 - EUFIC

16. Documentations audio-visuelles diffusées par France Inter : toute l’actualité sur le gaspillage alimentaire

Retour au sommaire

Retour à l’introduction

Retour au début du dossier

1.
Définition du gaspillage alimentaire d’après Wikipédia

« Le gaspillage alimentaire est le fait de jeter des aliments encore comestibles. Le gaspillage alimentaire se produit tout au long de la chaîne d’approvisionnement, depuis le stade de la production agricole, jusqu’à celui de la consommation, en passant par le stockage, la transformation, la distribution et la gestion. C’est un problème de société environnemental, économique et social. Les enjeux de la lutte contre ce gaspillage sont la lutte contre la faim dans le monde, la réduction de l’impact environnemental de l’alimentation, l’aide aux personnes les plus démunies, l’optimisation de l’agriculture, etc… »

Sommaire

Retour au sommaire

2.
Le gaspillage alimentaire en 7 chiffres-clés - Vidéo 2 minutes ARTE 2017

Chaque année, l’ONU célèbre la Journée mondiale de l’alimentation le 16 octobre. Objectif : diviser par deux les quantités de nourriture jetées en 2030 en sensibilisant tous les acteurs de la chaîne alimentaire, y compris les consommateurs. Car selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 53% des déchets alimentaires proviennent des ménages.

Tous droits de reproduction et de diffusion réservés © 2018 ARTE G.E.I.E. - ARTE G.E.I.E. 4, quai du chanoine Winterer CS 20035 F- 67080 Strasbourg Cedex
Source : https://www.arte.tv/fr/videos/074787-105-A/le-gaspillage-alimentaire-en-7-chiffres-cles/

Retour au sommaire

3.
En France, le gaspillage alimentaire en chiffres - Par Marianne Boyer et Eugénie Dumas - Infographie publiée le 07 juin 2018 à 11h34 - Mis à jour le 09 juin 2018 à 06h41.

10 millions de tonnes d’aliments consommables partent chaque année à la poubelle en France. Le point sur l’étendue du phénomène en infographies.

Source : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/06/07/le-gaspillage-alimentaire-en-france-en-chiffres_5311079_4355770.html

Retour au sommaire

4.
Le gaspillage alimentaire en France – Statistiques diverses - Document Planéteoscope ConsoGlobe - Non daté - Photo

Chaque année, la France gaspille près de 10 millions de tonnes de produits alimentaires, soit 317 kg par seconde (compteur). Sur ces 10 millions de tonnes, plus de 1,2 concerne de la nourriture encore consommable, soit près de 20 kg par Français et par an. Les restaurants sont responsables de 14 % du gaspillage alimentaire en France (2016).

Le gaspillage des aliments en France : 10.000.000.000 kg / an, soit 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées en France chaque année (2017).

Combien coûte le gaspillage alimentaire en France ? 20 000 000 000. Le coût du gaspillage alimentaire en France représenterait 10 à 20 milliards d’euros (évaluation 2017).

Gaspillage alimentaire : les Français jettent beaucoup - Voila une donnée qui fait froid dans le dos, lorsque l’on sait que des milliers de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim. 

Sans comptabiliser les pertes de la production agricole, chaque année, en France, plus de 2,3 millions de tonnes de nourriture seraient gaspillés dans la distribution, 1,5 million de tonnes dans la restauration (collective et commerciale), et 6,5 millions de tonnes au sein même des foyers.

Selon l’ADEME, chaque Français gaspille 50 kg de nourriture par an dont 20 à 30 kg de nourriture encore consommable, soit l’équivalent de un repas par semaine ou 259 € par an. Les restaurants sont responsables de 14 % du gaspillage alimentaire en France (2007).

Rapporté à la population française, ce gaspillage total se monte à 20 kg/personne/an. Trop de nourriture encore consommable à la poubelle - Chaque Français jetterait près de 20 kilos d’aliments encore consommable chaque année, ce qui représente 1.2 million de tonnes de nourriture qui finissent à la benne.

Ainsi, chaque année, nous jetons environ 7 kilos de produits non déballés et non consommés par personne. D’après une étude réalisée par Verdicité et FNE, nous pouvons estimer que le gaspillage alimentaire représente 10% des déchets ménagers et assimilés. Les foyers jettent, en moyenne, entre 500 et 1500 euros par an de nourriture encore consommable.

Que représente le gaspillage alimentaire dans le monde ?

Parmi les aliments jetés, près de deux tiers concernent les fruits et légumes abimés, les restes de repas et les aliments non consommés, tandis qu’un tiers concerne des produits emballés.

Une aberration totale pour France Nature Environnement dont le porte-parole Benoit Hartmann expliquait à l’AFP : ’50% de ce que l’on cultive est jeté dans le monde, cela veut dire, en simplifiant, 50% de l’utilisation des pesticides et de l’irrgation faite en vain, un gaspillage alimentaire qui coûte très cher à l’environnement’.

De plus, il ne faut pas perdre de vue, que chaque kilo de déchet doit ensuite être transporté et traité pour être détruit, une forte dépense d’énergie et beaucoup d’émissions de CO2.

Les Français et le gaspillage alimentaire

Une étude réalisée par la SOFRES d’avril 2012 sur le gaspillage alimentaire montre que, les Français sont conscients du phénomène (54 % des Français estiment qu’il est très important de réduire le gaspillage alimentaire, ce qui représente la priorité n°2 après le gaspillage de l’eau), mais ils estiment ne pas contribuer eux-mêmes à ce gaspillage, ou tout au moins, moins que les autres.

Autre enseignement de l’étude : le gaspillage alimentaire semble principalement dû à une mauvaise gestion du réfrigérateur.

* 94 % des Français vérifient les dates limite de consommation et veillent à respecter la chaîne du froid, 
* 89 % congèlent les restes, 87 % les cuisinent, 86 % utilisent des boîtes hermétiques,
* 55 % des Français jettent des produits parce qu’ils sont périmés.

Les produits les plus jetés sont à l’évidence ceux qui se conservent le moins : 31 % des Français déclarent jeter des restes de repas et plats non terminés au moins une fois par mois, 21 % jettent des fruits et 19 % des légumes.

COMPARER : Le gaspillage alimentaire dans le monde

COMPARER : Gaspillage alimentaire en Europe

Les produits laitiers frais et le gaspillage alimentaire

Les produits laitiers sont de très faibles contributeurs au gaspillage alimentaire : résultats de 2 études indépendantes

A l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire 2014,Syndifrais, qui regroupe les fabricants de produits laitiers frais
 (PLF), présente deux nouvelles études sur la réalité du gaspillage de PLF par les ménages. Souvent mis en avant lorsque l’on parle du gaspillage alimentaire, ils ne sont en réalité que rarement jetés sans être consommés.

Syndifrais s’investit dans l’évaluation du gaspillage des produits laitiers frais par les ménages

Pour agir efficacement contre le gaspillage alimentaire, la première étape est de réaliser un état des lieux précis. Une campagne nationale
 menée par l’ADEME en 2007, avait permis de constater que chaque Français jette en moyenne 20kg de nourriture par an, mais jusqu’à présent aucune étude ne s’était intéressée à la part des PLF dans ce gaspillage.

Syndifrais, impliqué dans la lutte contre le gaspillage, souhaite rendre public les résultats de deux études réalisées par des experts indépendants sur la réalité du gaspillage des PLF. Une première étape indispensable qui permettra ensuite de proposer des solutions efficaces pour réduire toujours plus le gaspillage.

Les produits laitiers frais sont de très faibles « contributeurs » au gaspillage alimentaire 

La première étude
, réalisée par le bureau d’études Verdicité en 2013, a permis d’évaluer la quantité de PLF non consommés retrouvés dans les ordures ménagères. Les résultats montrent que les PLF ne représentent que 3% du gaspillage alimentaire total des ménages.

La deuxième étude
, une étude déclarative menée par TNS Sofres auprès d’un panel de 805 personnes, a permis d’identifier les fréquences et raisons de ce gaspillage alimentaire. Les résultats confirment que les PLF sont loin d’être les produits les plus gaspillés en comparaison avec d’autres produits de consommation courante. En effet, 87% des personnes interrogées disent qu’elles ne jettent jamais de PLF ou au maximum 1 fois tous les 2 à 3 mois (cf. figure ci-dessous). Ces déclarations sont corroborées par les quantités effectivement retrouvées dans les poubelles dans la première étude.

Pourquoi jette-on quelques produits laitiers frais ?

L’étude TNS Sofres montre que les raisons qui conduisent au dépassement de la date limite de consommation des PLF sont :

  • Principalement de trop grandes quantités achetées (50% des personnes interrogées) pour la plupart des PLF ; et pour la crème fraiche une utilisation peu fréquente une fois le pot ouvert (49%)
  • Mais aussi d’autres raisons comme des produits « cachés » au fond du réfrigérateur (32%), des parfums qui ne plaisent pas dans les assortiments (16%)…
    Le gaspillage alimentaire en Grande-Bretagne : un mauvais élève

Nos voisins britanniques ne sont pas moins gaspilleurs que nous. Bien au contraire !
D’après une estimation du gouvernement britannique, les Britanniques gaspilleraient ainsi 8 millions de tonnes d’aliments et boissons chaque année, dont plus de la moitié serait encore consommable.

Des chiffres effrayant qui poussent le gouvernement à envisager de supprimer certaines dates de péremption.

Car si certains produits disposent d’une date limite de consommation très stricte, comme la viande, d’autres peuvent encore être consommés une fois la Date limite d’utilisation optimale dépassée comme les yaourts ou les conserves par exemple.

Sans gaspillage, le monde mangerait à sa faim

Tous les articles sur le gaspillage alimentaire

Statistiques mondiales alimentation

© 2012 Planetoscope.com - Accueil Les médias en parlent Statistique du mois À propos du Planetoscope Faire connaître à un ami Contact - - Statistiques mondiales, statistiques européennes, statistiques écologiques et statistiques françaises : consommation et production de ressources naturelles, chiffres nationaux et chiffres mondiaux, données sur l’environnement et sur l’écologie, ... le Planetoscope est le premier site mondial de statistiques ’en temps réel’ : des milliers de statistiques avec des explications détaillées et pédagogiques. Le Planetoscope fait partie du portail consoGlobe.

Qu’est-ce que consoGlobe ? L’équipe Contact FAQ Conditions générales – Source : https://www.planetoscope.com/fruits-legumes/1257-le-gaspillage-alimentaire-en-france.html

Retour au sommaire

5.
Le gaspillage alimentaire, un triple enjeu – Documentation ADEME et Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire

Dans le monde, le tiers des aliments destinés à la consommation humaine est gaspillé. En France, on estime que près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année.

Les causes du gaspillage alimentaire sont nombreuses et liées notamment à la perte de valeur monétaire et symbolique de l’alimentation par rapport aux autres dépenses et activités, à l’évolution de la société et de l’organisation familiale, aux nouvelles façons de s’alimenter, au changement de rythme de vie… Et les conséquences sont lourdes tant sur le plan environnemental, qu’économique ou social.

La réduction du gaspillage répond à un triple enjeu :

> Environnemental  : à l’échelle mondiale, le gaspillage alimentaire émet autant de gaz à effet de serre qu’un pays dont le niveau d’activité se situerait en 3e position juste après celui de la Chine et des USA, en autre du fait de l’énergie nécessaire pour produire, transformer, conserver, emballer, transporter… C’est également un gaspillage de ressources naturelles conséquent et notamment d’eau.

> Economique : le gaspillage alimentaire c’est inévitablement un gaspillage d’argent et il coûte cher : entre 12 et 20 milliards d’euros par an en France soit l’équivalent de 159 euros par personne pour les seuls ménages.

> Ethique et social : jeter de la nourriture est d’autant plus inacceptable dans la perspective d’une crise alimentaire mondiale, mais aussi dans le contexte social actuel propre à chaque pays y compris en France où l’on estime qu’1 personne sur 10 a du mal à se nourrir.

« Du champ jusqu’à l’assiette », tous impliqués

Le gaspillage alimentaire s’observe à tous les stades de la chaîne alimentaire et concerne tous les acteurs : producteurs, transformateurs, distributeurs, restaurateurs, transporteurs … sans oublier le consommateur même s’il n’a pas toujours l’impression de gaspiller. En effet, bien qu’il fasse preuve d’une certaine vigilance notamment à son domicile, le consommateur a malgré tout tendance à jeter : une accumulation de petites pertes quotidiennes (un fond de yaourt jeté à la fin du repas, la pomme oubliée dans la corbeille …) et des accidents ponctuels qui concernent de plus gros volumes, résultant d’une mauvaise interprétation des dates de consommation, d’un manque de rigueur dans la gestion du réfrigérateur, des stocks, ou encore d’un plat cuisiné dans de trop grosses quantités… Mises bout à bout, ces pertes finissent par peser lourd : entre 20 à 30 kg par personne et par an, l’équivalent d’un repas par semaine, dont 7 kg de produits encore emballés !

http://casuffitlegachis.fr/sites/default/files/infographie_que-gaspille-on.png

Un défi collectif

L’objectif 2025 des pouvoirs publics est de réduire de 50 % le gaspillage sur l’ensemble de la chaîne alimentaire (Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, 2013). L’atteinte de cet objectif dépend de la mobilisation de tous : des professionnels mais également des consommateurs qui peuvent avoir un impact réel en adoptant de nouvelles pratiques de consommation. Et pour identifier les leviers d’action les plus efficaces, le consommateur peut en amont évaluer le gaspillage alimentaire chez lui en pesant par exemple ses déchets sur une ou deux semaines.

Lire l’étude ADEME « Etat des lieux des pertes et gaspillages alimentaires » (PDF - 863 Ko)

Lire l’article « Eviter le gaspillage alimentaire » de ademe.fr

Consulter la rubrique « les impacts du gaspillage alimentaire des ménages » de optigede

Consulter l’infographie « mieux manger, moins gaspiller » de qqf.fr

Source : http://casuffitlegachis.fr/particuliers/je-m-informe/gaspillage-alimentaire-triple-enjeu

Retour au sommaire

6.
[PDF] La restauration collective mobilisée contre le gaspillage alimentaire

Communiqué de presse de l’ADEME : Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire - La restauration collective Mobilisée contre le gaspillage alimentaire

Source : https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2018/10/CP-Gaspillage-Alimentaire.pdf

Retour au sommaire

7.
La France pionnière de la lutte contre le gaspillage alimentaire 26/12/2018

Photo - Pascal Xicluna / agriculture.gouv.fr

https://www.planetoscope.com/img/picto-fr.png

Deux ans et demi après la promulgation de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire – une première mondiale –, le bilan tiré montre des effets très positifs, largement exprimés lors des États généraux de l’alimentation. Une réglementation ayant prouvé son efficacité, notamment auprès des associations caritatives, et qui devrait bientôt être étendue à d’autres secteurs, tels que la restauration collective et l’industrie agroalimentaire.

Le 11 février 2016, la France est le premier pays au monde à se doter d’une législation aussi forte contre le gaspillage alimentaire. Adoptée à l’unanimité successivement par l’Assemblée nationale (le 21 mai 2015) et le Sénat (le 3 février 2016), la loi vient renforcer l’engagement des pouvoirs publics à réduire de moitié les pertes et gaspillages alimentaires d’ici 2025.

Sa principale mesure consiste à obliger chaque supermarché de plus de 400 m² à rechercher un partenariat avec une association d’aide alimentaire pour lui céder ses invendus alimentaires, au lieu des les jeter ou de les détruire.

Une augmentation de 22% de dons aux associations

Plus de deux ans après l’entrée en application de la loi, les effets positifs sont bien là : selon l’antenne française du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, « depuis son entrée en vigueur, la loi a permis de faire augmenter de 22% les dons aux associations d’aide alimentaire ».

Dans le sillage de la loi, plusieurs milliers d’associations habilitées par l’État et plusieurs start-up et entreprises spécialisées dans la gestion des invendus alimentaires ont organisé au côté des distributeurs les opérations de récupération des invendus.

L’exemple français a depuis été suivi par plusieurs pays, comme l’Italie, dès l’été 2016, le Pérou ou encore la Finlande. De nombreux autres pays s’intéressent de près au sujet et envisagent de mettre en place une loi équivalente.

La lutte contre le gaspillage alimentaire au cœur de la Loi agriculture et alimentation

Édouard Philippe, Premier ministre - Conclusion des États généraux de l’alimentation : « Le gaspillage alimentaire est un scandale social et un non-sens écologique. Nous encouragerons davantage les dons, en intégrant cet enjeu à la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. » - Paris, le 21 décembre 2017.

En 2018, la France entend bien franchir une nouvelle étape dans sa lutte antigaspi. Le renforcement de la lutte contre le gaspillage alimentaire se trouve en effet au cœur du troisième axe de la loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable », votée le 2 octobre 2018 à l’Assemblée nationale. L’objectif est d’étendre le cadre d’application de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire qui devront, elles aussi, proposer leurs invendus au don alimentaire.

La restauration collective, qui représente environ 3 milliards de repas servis par an, a en effet été identifiée comme un acteur majeur pour lutter contre la précarité alimentaire et limiter les conséquences environnementales et économiques du gaspillage. Pour prévenir le gâchis dans ce secteur, la loi prévoit la mise en place d’un diagnostic obligatoire et la diffusion d’outils d’aide à la planification.

Le Gouvernement encourage par ailleurs la poursuite des actions engagées dans le cadre du pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont sont signataires 5 ministères et plus de 55 partenaires, tout au long de la chaîne alimentaire.

‘Alim’Agri’ :gaspillage alimentaire restauration collective

https://www.planetoscope.com/img/picto-fr.png

Source : http://agriculture.gouv.fr/la-france-pionniere-de-la-lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire

Retour au sommaire

8.
Les contes de l’antigaspi : le ministère se mobilise contre le gaspillage alimentaire - Document officiel ‘Alim’Agri’ 2018 - gaspillage alimentaire campagne

https://www.planetoscope.com/img/picto-fr.png

« Jeter moins c’est manger mieux ». À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire du 16 octobre 2018, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation renouvelle sa campagne de communication autour des contes de notre enfance...

Le Corbeau et le Renard, Blanche-Neige, Cendrillon, mais aussi Peau d’Âne, le Petit Poucet, Boucle d’or et la Reine des neiges... qui mieux que ces héros populaires pouvaient montrer l’exemple, à travers une version détournée de leurs aventures ?
Quel dommage en effet de laisser tomber un fromage ou de jeter un potiron après qu’il ait servi de carrosse ! Ou de craquer sur une sublime pomme alors qu’une moche est peut-être encore meilleure !
Ces contes, connus des petits et des grands, créent du lien entre les générations. Ils nous rappellent combien notre patrimoine culturel et alimentaire est précieux, et qu’il ne faut pas gaspiller les bons produits de notre agriculture.

http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/gaspi2016_789c_2.png

Suivre et partager la campagne sur les réseaux sociaux

Pour mobiliser les internautes le 16 octobre :

Les cartes postales

Le set de table Le set de table antigaspi (PDF, 503.11 Ko)

L’affiche de campagne Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation présente les contes de l’antigaspi (PDF, 492.73 Ko)

Le flyer Les 10 gestes antigaspi (PDF, 527.19 Ko)

https://www.planetoscope.com/img/picto-fr.png

Source : http://agriculture.gouv.fr/les-contes-de-lantigaspi-le-ministere-se-mobilise-contre-le-gaspillage-alimentaire

Retour au sommaire

#ZUSAMMENFASSUNG

9.
L’appli pour un monde sans gaspi(llage) – Destinés aux jeunes personnes

Télécharge Too Good To Go, découvre les commerces autour de toi, sauve leurs invendus et fais plaisir à ton estomac à petit prix !

On a un beau défi à relever ensemble : le gaspillage alimentaire

Des tonnes de nourriture sont perdues tout au long de la chaîne alimentaire, du champ à l’assiette. Et ce ne sont pas juste les aliments qui sont gaspillés, mais toutes les ressources qui ont permis leur production : de l’eau aux terres cultivables, en passant par le travail, l’énergie et tout le reste. Ce sont toutes ces raisons qui rendent le gaspillage alimentaire responsable de 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Grosso modo, si le gaspi était un pays, il serait troisième sur le podium du plus pollueur derrière la Chine et les États-Unis. Pas terrible, terrible !.

Le panier surprise, c’est quoi ?

Tout le principe de Too Good To Go repose sur le panier surprise, composé des invendus du jour des commerçants. Ces derniers sont en pleine forme et n’attendent que toi pour les manger ! Les invendus ne sont ni plus ni moins que les produits frais que les commerçants ne peuvent plus vendre le lendemain : les viennoiseries, les plats du jour... Tu ne sais donc pas exactement ce que tu vas manger mais tu sauves (un peu) le monde et ton appétit en 3 clics. C’est excitant, non ?

Notre vision

Chez Too Good To Go, on oeuvre pour un monde avec du sens, où la nourriture produite est consommée et ne finit pas tragiquement gaspillée. Notre ambition c’est d’y arriver ensemble, parce qu’on croit fort au pouvoir qui réside en chacun de nous.

Toutes nos petites actions, mises bout à bout, peuvent avoir un impact immense ! Alors rejoins la grande famille des TooGoodeurs et deviens le héros 2 en 1 des temps modernes.

Passe à l’action !

Récupère les produits des commerçants autour de toi ! Fais du bien à ton estomac et à la planète. Rejoins le combat, fais-toi plaisir !

Vous êtes commerçant ?

Revalorisez vos invendus, faites découvrir votre commerce à de nouveaux clients et rejoignez des milliers d’autres commerçants dans la lutte contre le gaspi ! Lire la suite

Source : https://toogoodtogo.fr/fr

Retour au sommaire

10.
Loi anti-gaspillage alimentaire : quel bilan après 18 mois ? Par Guillaume PoingtMis à jour le 16/10/2018 à 11:13 – Photo : Une distribution de denrées alimentaires à Paris, le 28 novembre 2014 (photo d’illustration). ELIOT BLONDET/AFP

LE SCAN ÉCO - En vigueur depuis le 11 février 2016, cette loi a notamment permis d’augmenter les denrées alimentaires collectées par les associations. Mais certains aspects - comme le tri des denrées effectué au préalable par les supermarchés - restent des enjeux majeurs.

Ce 16 octobre est la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. L’occasion de dresser un bilan de la loi « relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire », votée à l’unanimité et en vigueur depuis le 11 février 2016.

● Que dit la loi ?

Le texte oblige les supermarchés de plus de 400 mètres carrés à donner leurs invendus alimentaires s’ils sont sollicités par des associations. En cas de refus, les supermarchés sont passibles d’une amende de 3750 euros par infraction.

● Une prise de conscience générale

De nombreux acteurs s’accordent à dire que la loi de 2016 a permis une réelle prise de conscience dans l’ensemble de la société française. « Cette loi a accéléré la prise de conscience de la réalité du gaspillage alimentaire et a responsabilisé la grande distribution, qui jetait de la nourriture consommable », explique au Figaro, Guillaume Garot, député PS de la Mayenne, auteur et rapporteur de la loi de 2016. Même son de cloche chez Arash Derambarsh, élu LR de Courbevoie très engagé dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. « L’opinion publique a accroché sur l’idée qu’il n’était plus possible de jeter la nourriture », confie-t-il au Figaro. Avant de poursuivre : « Cette loi était salutaire et a permis de contraindre les supermarchés à donner ».

● Qu’en est-il concrètement en termes de résultats ?

« La dynamique est lancée. Les résultats sont là et les grandes surfaces donnent », explique Guillaume Garot. D’après l’élu, « plus de 95% des magasins de plus de 400 mètres carrés donnent désormais leurs invendus à des associations de solidarité ». D’après les chiffres des Banques alimentaires, cités par Guillaume Garot, les denrées alimentaires collectées sont passées de 36.000 tonnes à 46.000 tonnes entre 2015 et 2017, soit une hausse de près de 28%. Afin d’avoir des chiffres officiels, le député PS conduira une évaluation de la loi de 2016 d’ici la fin de l’année. De son côté, Arash Derambarsh assure que « 10 millions de repas ont été distribués » et que « les dons aux associations ont augmenté de 22% » depuis février 2016.

Jean-Claude Guesdon, secrétaire général des Restos du cœur, estime lui que « la loi Garot marche » et « permet de récupérer des produits alimentaires avant leur fin de vie ». Il précise que les Restos du cœur connaissent une progression du « tonnage » - c’est-à-dire des denrées alimentaires récupérées - depuis 2014 et que « la loi a permis de poursuivre cette tendance ».

 » LIRE AUSSI - À Courbevoie, l’ONU soutient la récente loi contre le gaspillage alimentaire

● Ce qu’il reste à améliorer

La « qualité » du don et tri des magasins

Jean Moreau est co-fondateur de Phenix, une plateforme qui met en lien les magasins et les associations dans 19 villes en France. « Je suis assez mesuré sur cette loi qui ne fait pas vraiment peur à la grande distribution. Je n’ai connaissance d’aucune amende symbolique », explique-t-il. Avant de poursuivre : « Il faudrait que des contrôleurs de Bercy vérifient vraiment ce qui est jeté dans les poubelles par les grandes surfaces ». Selon lui, les grands groupes jouent avant tout le jeu car ils ont un intérêt économique à donner leurs invendus. Il cite notamment l’article 238 du code général des impôts - qui existait avant la loi de février 2016 - selon lequel 60% de la valeur d’un produit est défiscalisable pour l’entité qui fait un don, dans la limite de 5 pour mille du chiffre d’affaires. De plus, le don alimentaire permet aux grands groupes de traiter moins de déchets, et ainsi de faire d’autres économies. Traiter une tonne de déchets coûterait en effet entre 120 et 150 euros, selon Jean Moreau.

 » LIRE AUSSI -Un établissement scolaire jette en moyenne 44 kilos de nourriture par repas

Ce dernier point pose d’ailleurs, par ricochet, la question de la qualité du don et du tri. « Les associations nous alertent car ce sont souvent les mêmes produits qui arrivent et parfois tardivement. Les associations peuvent avoir l’impression de devenir un centre de tri », détaille Guillaume Garot. Les propos du député sont confirmés par Jean-Claude Guesdon. « Nous avions peur de devenir des ‘poubelles’ », raconte-t-il. Selon le secrétaire général des Restos du cœur, les décrets d’application de la loi Garot précisent un certain nombre d’éléments à respecter : les produits donnés doivent avoir une durée de vie suffisante (48h au minimum avant la date limite de consommation afin de pouvoir les distribuer en temps voulu), les produits « frais » doivent être vraiment « frais » et enfin les produits doivent être « présentables » et « normaux ».

 » LIRE AUSSI -Contre le fléau du gaspillage alimentaire, un collège installe « une table de troc »

Toutefois, selon Jean-Claude Guesdon, « le bon fonctionnement de la loi dépend de la bonne volonté des magasins ». « Nous devons nous battre pour faire appliquer la réglementation et que le tri soit fait par les magasins. Nous faisons en sorte que la situation s’améliore mais il nous arrive parfois d’hériter de produits dont la date est périmée », conclut-il.

Extension de la loi et éducation

Une autre limite de la loi est qu’elle ne concerne « que » les supermarchés de plus de 400 mètres carrés. « Il faut aller plus loin, notamment concernant la superficie et étendre cette loi aux maisons de retraite, à la restauration scolaire, aux boulangeries... Il va falloir changer toute la société », estime Arash Derambarsh. Guillaume Garot, qui présidait un atelier sur le gaspillage alimentaire lors des États généraux de l’alimentation, précise d’ailleurs qu’une expérimentation va être lancée dans la restauration collective pour donner les invendus alimentaires aux associations volontaires. « Cette expérimentation est inscrite dans la loi alimentation », nous précise le député. Jean-Claude Guesdon, secrétaire général des Restos du cœur, indique qu’il est favorable à cette extension à la restauration collective.

Guillaume Garot estime par ailleurs que le combat contre le gaspillage alimentaire ne se gagnera pas sans dimension éducative. « Ce sujet concerne les enfants. Il faut éduquer à l’alimentation et donner des repères contre le gaspillage alimentaire à l’école », estime-t-il. Enfin, dernier point, l’élu estime qu’il y a une réflexion à avoir sur la question des dates de péremption. « Il y a de la confusion entre ‘à consommer jusqu’au’ et ‘à consommer de préférence avant’ et dans le doute, les gens jettent. Je plaide pour qu’on change la dénomination et qu’on simplifie », conclut l’élu.

Une pétition européenne contre le gaspillage alimentaire

À l’instar d’Arash Derambarsh, certains élus veulent mener le combat contre le gaspillage alimentaire au niveau européen, pour faire suite à la loi française. Dimanche 6 octobre, le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, Arash Derambarsh et Marc Simoncini, entrepreneur, ont signé une tribune dans le JDD appelant l’UE à voter une directive européenne contre le gaspillage alimentaire.

Une pétition lancée par Arash Derambarsh - intitulée ‘Mettons fin au #GaspillageAlimentaire en Europe !’ - compte actuellement près d’1,2 millions de signataires. À l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation ce mardi, l’élu de Courbevoie - en compagnie de plusieurs personnalités politiques de tout le Vieux Continent - remettra sa pétition à Sabine Jülicher, chargée de la santé et de la sécurité alimentaire à la Commission européenne.

 » LIRE AUSSI - Journée mondiale de l’alimentation : une vidéo pour une législation européenne

Rappelons que la Commission européenne est tenue de présenter une proposition législative si une initiative est soutenue par au moins un million de personnes issues d’au moins 7 États membres différents (sur 500 millions d’habitants dans l’UE. L’enjeu n’est pas mince : à l’échelle mondiale, un tiers des aliments produits finissent à la poubelle.

Ces applications sont-elles efficaces contre le gaspillage alimentaire ?

Un tiers des aliments produits sur notre planète sont jetés chaque année. Cependant il existe des outils pour réduire notre impact environnemental. Se nourrir du gaspillage, est-ce possible ? La réponse avec Optimiam, Too Good to go et Zéro-gâchis.

Quelles solutions contre le gaspillage alimentaire ? - Regarder sur Figaro Live

La rédaction vous conseille

Retour au sommaire

11.
Il faut plus que jamais lutter contre le gaspillage alimentaire - 16 octobre 2018 – Actualité https://twitter.com/Min_AgricultureAlim’Agri@Min_Agriculture -Photo.

La journée nationale contre le gaspillage alimentaire, ce mardi 16 octobre 2018, est l’occasion de faire le point sur les initiatives qui positionnent la France comme l’un des pionniers en la matière. Mais les efforts doivent continuer.

Adoptée le 11 février 2016 par le Parlement, la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire a provoqué un changement dans les comportements des Français. D’après l’antenne française du Programme alimentaire mondial des Nations unies, elle aurait permis de faire augmenter de 22% les dons aux associations d’aide alimentaire en France.

Malgré cette prise de conscience, le gaspillage alimentaire est toujours une réalité. Chaque année en France, 10 millions de tonnes de denrées finissent à la poubelle. Pire, près de 2 millions de tonnes de nourriture encore consommable sont jetées.

Photo - Dès 2013, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire visait à diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d’ici à 2025.

Fin 2017, le Premier ministre Édouard Philippe avait réaffirmé l’engagement de l’État dans ce combat : “Le gaspillage alimentaire est un scandale social et un non-sens écologique”, avait-il déclaré lors de la conclusion des États généraux de l’alimentation, le 21 décembre 2017. “Nous encourageons davantage les dons, en intégrant cet enjeu à la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises”.

L’antigaspi : une lutte qui se poursuit en 2018 Photo

En 2018, la lutte contre le gaspillage alimentaire s’intensifie avec le vote de la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable, le 2 octobre dernier à l’Assemblée nationale.

Grâce à cette loi, la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire sont également contraints à proposer leurs invendus au don alimentaire. Avec trois milliards de repas servis par an, la restauration collective devient un levier majeur de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans les années à venir.

À cet effet, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a publié un guide à destination des professionnels de la restauration collective. On y retrouve des conseils pour réaliser un diagnostic des denrées alimentaires jetées. L’objectif : quantifier le gaspillage et estimer son coût, puis identifier les leviers d’amélioration, définir et mettre en place des solutions pour le réduire.

Des applications pour lutter à son échelle

Au quotidien, il existe des applications mobiles pour éviter de jeter de la nourriture. Parmi elles, “Save” ou “Sauver ce qui se mange” propose des recettes avec les produits restant dans son réfrigérateur. Pour mieux gérer ses stocks, “Peristock” informe par SMS lorsque la date de péremption des produits achetés approche.
Dans un autre registre,“Optimiam” et “Too good to go” indiquent aux utilisateurs les magasins qui se débarrassent de leur surplus. Un moyen de faire des économies en agissant contre le gaspillage de nourriture.

https://www.planetoscope.com/img/picto-fr.png

Alim’Agri@Min_Agriculture - Source : https://www.gouvernement.fr/il-faut-plus-que-jamais-lutter-contre-le-gaspillage-alimentaire.

Retour au sommaire

C:\Users\Jacques\Documents\Alim...

12.
Dans le monde, tous inégaux face au gaspillage alimentaire 07 juin 2018 – C.K. - Document ‘16octobre.fr

Le gaspillage alimentaire représente environ 1/3 de la nourriture produite au niveau mondial, soit 1,3 milliard de tonnes par an. Mais derrière ce chiffre impressionnant, se cachent des situations très différentes. Qu’en est-il des disparités régionales ? Où gaspille-t-on le plus, comment et pourquoi ?

Explications. D’abord, les différences sont énormes en termes de volumes. Ainsi en Amérique du Nord et en Océanie 300 kg de nourriture seraient perdus par an et par habitant. L’Europe n’est pas en reste puisqu’elle arrive juste derrière avec 280 kg. Les pays développés d’Asie : Chine, Japon et Corée du Sud ont tendance à rattraper les occidentaux avec 240 kg de denrées jetées, tout comme les pays d’Asie centrale, du Moyen-Orient et l’Afrique du nord avec 220 kg. Globalement, les pays de l’hémisphère sud gaspillent moins. L’Amérique du sud cumule 230 kg. L’Afrique subsaharienne, malgré de graves tensions alimentaires, gaspille tout de même 170 kg par an et par habitant. C’est enfin en Asie du Sud qu’on gaspille le moins avec 120 kg.

Surproduction et surconsommation pour les uns, manque de formation et d’infrastructures pour les autres

Les causes du gaspillage varient beaucoup elles aussi. Dans les pays développés, c’est au moment de la consommation que l’on gâche le plus d’aliments. Les populations sont plus riches et ont donc une tendance plus importante à jeter une nourriture abondante et facile d’accès. C’est par exemple le pain à la cantine, le paquet de jambon ou le pot de crème oubliés au fond du frigo. Dans ces mêmes pays, les denrées écartées en amont de la consommation le seront pour des raisons de surproduction, de calibrage ou de règles d’hygiène strictes. Ce sont les melons trop petits refusés par les supermarchés ou les steaks hachés jetés un jour avant la date limite de consommation. Quand on a le choix, on choisit le plus beau, le plus gros et le plus frais ! Photo.

Au contraire, dans les pays en développement ou sous-développés, le gaspillage lié à la consommation est quasi-nul. Ainsi, quand en Europe ou en Amérique du nord le gaspillage lié à la consommation représente entre 95 et 115 kilos par an et par habitant, il ne représente plus que 6 à 11 kilos en Afrique subsaharienne ou en Asie du Sud. En revanche, ces même pays connaissent de lourdes pertes liées à la production et au stockage des aliments. Ici les causes sont multiples : récoltes trop précoces ou trop tardives, climats chauds et/ou humides qui rendent les produits plus fragiles, manque d’infrastructures de stockage, de transport et de commercialisation ou encore méconnaissance ou non respect des règles d’hygiène. Toutes ces contraintes font peser des risques sur la qualité des denrées, voire sur la santé des populations.

Si dans les pays développés, c’est bien, en partie, la surabondance de la nourriture qui entraine le gaspillage, dans les pays en développement ou sous développés c’est plutôt le manque de formation des agriculteurs et la faiblesse des infrastructures qui engendre des pertes. Pertes encore plus intolérables dans des zones géographiques souvent en proie à des tensions alimentaires. Selon le programme alimentaire mondial, 795 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Sans surprise, c’est en Asie du sud et en Afrique sub-saharienne que se concentre la majorité des populations sous-alimentées.

Si on ne doit pas faire un rapport mécanique entre gaspillage alimentaire et faim dans le monde, force est de constater que face aux crises alimentaires mondiales, la lutte contre le gaspillage alimentaire prend encore plus de sens.

Pour aller plus loin : Photo

Retrouvez sur le blog d’Optimiam, tous les chiffres sur le gaspillage alimentaire en France et dans le monde

Les chiffres du programme alimentaire Mondial.

L’association Agri-sud accompagne les populations du nord comme du sud dans des projets agricoles pour sortir de la pauvreté et de l’exclusion.

Retrouvez enfin ici l’association Nord-Sud Gironde qui collecte des fonds en confectionnant une confiture anti-gaspi pour venir en aide aux populations du Sénégal et du Burkina-Faso.

Copyright © 2017 16octobre.fr makeitdesign

Retour au sommaire

13.
Le gaspillage en quelques chiffres – Document ‘zero-gachis.com’

Lorsqu’il s’agit du gaspillage alimentaire, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Voici un florilège de statistiques qui donnent le tournis et qui nous invitent fortement à méditer… et à nous engager !

Dans le monde

1,3 milliard de tonnes de nourriture sont jetées ou perdues chaque année, ce qui correspond à 1/3 des aliments produits sur la planète !

En Afrique et en Asie, les pertes et gaspillages alimentaires du producteur au consommateur représentent entre 6 et 11 kg par individu et par an, alors qu’en Europe et Amérique du Nord, ils se situent entre 95 et 115 kg.

Avec ce que l’Europe jette chaque année à elle seule, on pourrait nourrir 1 milliard de personnes, soit l’intégralité des personnes qui souffrent de malnutrition dans le monde.

(Source : FAO)

En France

750000 tonnes invendus

Chaque année en France, la quantité de déchets alimentaires s’élève à :

  •  Dans la distribution (hyper et supermarchés, hard-discounts, épiceries et commerces de proximité) : 2,3 millions de tonnes ;
  •  Dans la restauration (collective et commerciale) : 1,6 million de tonnes ;
  •  Dans les foyers : 5,2 millions de tonnes (soit 79 kg par personne) ;
  •  Au total : 9 millions de tonnes (soit environ 137 kg par personne) si l’on additionne la distribution, la restauration et les foyers (sans compter les pertes liées à la production agricole ainsi qu’à la transformation et au conditionnement des produits dans les industries agroalimentaires).
    (Source : Global Gâchis)

Dans les foyers français, sur les 79 kg de déchets alimentaires jetés chaque année par chaque individu, tous ne peuvent pas facilement être limités (os, épluchures, etc), mais 20 kg pourraient sans difficulté être évités si l’on acceptait de modifier à la marge nos comportements. En effet, cela correspond à 13 kg de restes de repas, de fruits et de légumes non consommés (soit 845 000 tonnes en France), et 7 kg d’aliments même pas déballés (soit 455 000 tonnes en France). Au total, ce sont donc chaque année en France 1,3 million de tonnes de nourriture qui sont purement et simplement gaspillées dans les foyers français, ce qui correspond à 38 kg de nourriture consommable jetés toutes les secondes !

(Sources : ADEME, Ministère de l’Agroalimentaire)

Ce à quoi cela correspond

Tous ces chiffres peuvent paraître abstraits. Pour se faire une idée de l’importance que ces quantités jetées représentent, il peut être utile d’avoir en têtes quelques ordres de grandeur :

  •  Sachant qu’il faut 1.000 litres d’eau pour produire un kilo de farine, chaque baguette de pain jetée à la poubelle correspond à une baignoire entière.
  •  Sachant qu’il faut 15.000 litres d’eau pour produire un kilo de viande, un rôti de porc ou un gigot d’agneau, c’est 70 baignoires pleines.
    À première vue, nous ne nous rendons pas compte que ce kilo de viande a utilisé autant de ressources en amont. Pourtant, pour avoir de la viande, il a bien fallu que le bétail se nourrisse, s’hydrate, occupe de l’espace etc.

Zéro-Gâchis Trouver des magasins - Le concept : Qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ? Pourquoi Zéro-Gâchis ? Produits moins chers Témoignages Les magasins - L’aventure : Notre histoire Nos engagements Nos valeurs … Source : https://zero-gachis.com/fr/quelques-chiffres

Zéro-Gâchis

Source : https://zero-gachis.com/fr/quelques-chiffres

Retour au sommaire

14.
Réduire les déchets alimentaires : c’est possible ! Questions-réponses – Document EUFIC 18 juillet 2017

Chaque année, environ 88 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées dans l’Union européenne. Nous pouvons tous agir en changeant la façon dont nous faisons nos courses et préparons et planifions nos repas, afin d’éviter de gaspiller de la nourriture, de l’argent et des ressources.1

1. Vous achetez trop ?

Un prix est uniquement bon si l’on arrive à utiliser la nourriture à temps ! Les offres de type « deux au prix d’un » et les autres offres en vrac nous poussent à acheter plus que ce dont nous avons besoin, transférant ainsi la production de déchets du magasin aux ménages. Au regard des déchets alimentaires, il est judicieux de ne pas acheter plus que nécessaire.

Certaines « astuces de grand-mère » peuvent nous aider à rester concentrés lorsque nous faisons nos courses.

  • Préparez un plan de repas pour la semaine.
  • Utilisez une liste d’achats en notant bien les quantités nécessaires.
  • Prenez en compte le nombre de fois où vous risquez de manger à l’extérieur.
    2. Comment les dates d’indication « à consommer jusqu’au... » et « à consommer de préférence avant le... » peuvent-elles m’aider à réduire les déchets alimentaires ?

La date «  à consommer jusqu’au... » (date limite de consommation) sur les emballages d’aliments indique la date jusqu’à laquelle nous pouvons consommer le produit. Après cette date, le produit peut poser un risque pour la santé. La date limite de consommation figure généralement sur les aliments périssables tels que les viandes réfrigérées, les produits laitiers et les plats préparés. Pour éviter de gaspiller de la nourriture, il est vivement recommandé de ne les acheter que lorsque nécessaire et dans la quantité nécessaire. Il est préférable de ne pas faire grande provision de ces aliments.

Les dates « à consommer de préférence avant le... » (date limite d’utilisation optimale) sont plus flexibles. Cette date dépassée, les aliments tels que les haricots secs, les lentilles et les pâtes peuvent être consommés en toute sécurité, bien que leur qualité soit affectée (changements dans la saveur, la couleur, la texture). Faire confiance à nos sens devrait suffire dans le cas des aliments portant ces indications.

3. La date de péremption approche ?

Éviter le gâchis n’est pas si compliqué !

  • Vérifiez régulièrement le contenu de votre réfrigérateur et de vos placards de cuisine et utilisez des aliments proches de leur date d’expiration.
  • Alternez les magasins d’alimentation lorsque des produits frais arrivent, de sorte que ceux qui ont des dates d’expiration plus imminentes soient plus proches et plus visibles.
  • Mélangez les éventuels restes de légumes dans un pot de pâtes, une soupe, une omelette ou un « stirfry » (saisi à la poêle), dans lesquels vous mettrez les produits qui encombrent votre réfrigérateur. Nous obtenons ainsi une nouvelle recette et évitons de jeter de la bonne nourriture.
  • Congelez les aliments avant leur date d’expiration. Les fruits congelés peuvent compléter à merveille les smoothies !
    4. Vous avez préparé plus de nourriture que nécessaire ?

Voici quelques astuces simples qui peuvent vous être utiles lors de la préparation de vos plats.

  • Servez de petites portions et reprenezen plus tard, plutôt que de jeter les excès de nourriture de vos assiettes à la poubelle.
  • Utilisez les restes pour préparer le déjeuner du lendemain.
  • Pensez au futur : congelez ! Pour obtenir les résultats les plus savoureux, les restes congelés devraient être utilisés dans un délai de trois mois (cliquez ici pour plus d’informations sur la façon de les traiter en toute sécurité).2
  • Pas assez de restes pour un repas complet ? Mélangez et combinez à partir de différents repas, ajoutez de la salade ou du pain et le résultat sera un véritable festin !
    5. Nourriture moisie ?

Si l’on voit apparaître de la moisissure, la possibilité de « sauver » la nourriture dépend de la nature de celle-ci. Les règles générales qui suivent peuvent nous indiquer la marche à suivre.

Les aliments durs ne devraient pas représenter de danger particulier une fois que la partie moisie et sa zone environnante sont enlevées. On inclut dans cette catégorie les fromages durs, les viandes fumées durcies (comme le salami et le jambon) et les fruits et légumes fermes (comme les choux, les poivrons, les légumes-racines).

Les aliments mous devraient être jetés une fois qu’ils commencent à moisir. On inclut dans cette catégorie les restes cuits, les fromages mous, les yaourts et autres produits laitiers, le pain, les confitures et les fruits et légumes mous (comme les concombres, les pêches, les tomates, les baies, etc.).3 La raison en est que, dans les aliments doux, la moisissure peut se propager (sans même qu’on ne le voie).

6. Malgré tout cela, il nous reste des surplus ?

Si la nourriture est encore sans risque, notre nature sociale peut contribuer à la solution.

  • Demandez à vos amis ou à vos collègues de faire usage des restes que vous n’utiliserez pas.
  • Regardez s’il existe des banques alimentaires à proximité qui acceptent les dons et les distribuent aux personnes dans le besoin.
  • Invitez les voisins pour un repas et profitezen pour faire de nouveaux amis.
    7. Que faire des déchets alimentaires inévitables ?

Essayez de réutiliser les restes de nourriture avant que ceux-ci n’arrivent au bac de compostage. Tout comme les fleurs de brocoli, les tiges peuvent être hachées et cuites, et les autres restes peuvent être transformés en un bouillon maison !

Pour ce qui ne peut être réutilisé, le compostage est un processus naturel lors duquel des microorganismes décomposent les déchets alimentaires en le transformant en un matériau foncé, terreux et riche en nutriments qui contribue à la santé du sol.

  • Le compostage communautaire et les poubelles séparées pour déchets alimentaires représentent un pas dans la bonne direction. Nous pouvons nous adresser à notre gouvernement local pour savoir quels sont les types de collecte de déchets alimentaires en usage dans notre communauté.
  • Ou encore : nous pouvons nourrir notre propre jardin ! Le compostage est une alternative organique abordable à l’engrais acheté, mais il est préférable de s’en tenir aux aliments à base de plantes (en effet, les viandes et les produits de l’élevage peuvent être sources d’odeurs indésirables et d’animaux nuisibles).4
    Sites web
  • Fridgely-Food Tracker : Recevez un rappel électronique lorsque vos produits alimentaires approchent de leur date de péremption... et des recettes
  • Yo No Desperdicio (Espagne) : Échange alimentaire local.
  • Offres promotionnelles sur les surplus de nourriture des magasins d’alimentation locaux :
  • Food Cloud (Irlande) : Redistribution du surplus alimentaire de l’industrie aux associations caritatives.

    Image associée

Source : https://www.eufic.org/fr/food-safety/article/reduire-les-dechets-alimentaires-cest-possible-questions-reponses

Retour au sommaire

15.
Comment procéder à la lecture correcte d’un document scientifique 12 Décembre 2018 - EUFIC

Le simple fait qu’un article cite une étude scientifique ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’une science de haute qualité. Evidemment, lorsque nous lisons des publications scientifiques, nous pouvons être impressionnés par la terminologie spécifique et les termes techniques, mais nous pouvons également nous entraîner à repérer les études non fiables. Voici sept aspects à prendre en compte afin de repérer une science fiable.

Source : https://www.eufic.org/fr/understanding-science/article/comment-proceder-a-la-lecture-correcte-d-un-document-scientifique/

Retour au sommaire

16.
Documentations audio-visuelles diffusées par France Inter : toute l’actualité sur le gaspillage alimentaire

Aujourd’hui, environ un tiers des aliments produits pour la consommation humaine est gaspillé. Selon une étude de 2011 réalisée par l’organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture, le gaspillage alimentaire représente environ 1,3 milliard de tonnes de denrées alimentaires par an, au niveau mondial. 

Le gaspillage alimentaire se fait en réalité à tous les niveaux, de la chaîne d’approvisionnement, depuis le stade de la production agricole, jusqu’à celui de la consommation, en passant par le stockage, la transformation, la distribution et la gestion. Communément, on distingue deux moments 

 le gaspillage alimentaire : pour la perte alimentaire qui a lieu durant la vente au détail et les phases de consommation finale.

 la perte alimentaire : pour toutes les étapes de production, de la récolte et les étapes de stockage et de transformation de la nourriture.

Le gaspillage a des conséquences économiques : en 2015, en France, 20 à 30 kg de nourriture étaient gaspillés par habitant et par an (et si on regarde l’ensemble de la chaîne alimentaire, ce nombre monte à 140 kg par habitant, soit 12 à 20 milliards d’euros perdus). 

Il a aussi des conséquences environnementales : gaspillage d’eau, d’énergie, pollution des sols et eaux en engrais et pesticides utilisés en pure perte, augmentation du trafic routier et de la gestion des déchets, impact carbone direct (émission de gaz à effet de serre des déchets) et indirect, etc..

En 2012, l’État français avait adopté l’engagement du Parlement européen de diviser par deux le gaspillage avant 2025

Vidéo 2 min L’esprit d’initiativeUne table de troc à la cantine scolaire pour limiter le gaspillage27 déc. 2018 Par Emmanuel Moreau SociétéIdées

Vidéo 3 min L’esprit d’initiativePour lutter contre le gaspillage alimentaire, le garde-manger solidaire entre particuliers07 déc. 2018 Par Emmanuel Moreau

Vidéo 3 min L’esprit d’initiativeUn kiosque sur le marché redistribue les denrées invendues28 nov. 2018 Par Emmanuel Moreau SociétéIdéesCOP24 (Conférence pour le climat 2018)

Vidéo 2 min L’esprit d’initiativeUne table de troc à la cantine scolaire pour limiter le gaspillage16 oct. 2018 Par Emmanuel Moreau SociétéIdéeséducationenfantsdéveloppement durable

Vidéo 2 min L’esprit d’initiativeDes réfrigérateurs solaires pour les paysans en Afrique06 sept. 2018 Par Emmanuel Moreau SociétéIdéesagriculture

Vidéo Too Good To Go : une appli qui vous fait aimer l’anti-gaspi24 août 2018 Par Léa Guedj Sociétéalimentationnourritureconsommation

Vidéo 54 min Des idées pour demainTous acteurs pour réduire le gaspillage alimentaire04 août 2018 Par Valère Corréard

Vidéo Comment bien manger sans se ruiner ?12 juil. 2018 Par France Inter

Vidéo 2 min Grand angleUn ’diagnostic gaspillage’ prévu dans les restaurants scolaires par le projet de loi Alimentation22 mai 2018

Vidéo 3 min L’esprit d’initiativeDes tonnes d’aliments sauvés avec la première épicerie anti-gaspi09 mai 2018 Par Emmanuel Moreau

Vidéo 3 min Social labGaspillage alimentaire, votre téléphone peut vous aider11 mars 2018 Par Valère Corréard

Vidéo Le saviez-vous ? Les Européens jettent 4 millions de tonnes de vêtements par an !01 févr. 2018 Par France Inter avec, Béatrice Dugué Économie

Vidéo Gaspillage alimentaire, demain j’arrête ?09 oct. 2017 Par France Inter Sociétéalimentationdéveloppement durable

Vidéo 3 min Et si demain ?Et si demain on arrêtait de gaspiller nos aliments ?16 févr. 2017 ÉconomiealimentationEnvironnement

Vidéo 5 min Social labGaspillage alimentaire, un an après une loi la route est encore longue...12 févr. 2017

Vidéo 51 min Un jour en franceGaspillage alimentaire : enfin des progrès15 févr. 2016

Références France Inter – Info, Culture, Humour, Musique

Image associée

Source : https://www.franceinter.fr/theme/gaspillage-alimentaire

Restons attentifs :

Source ConsoGlobe

Voir aussi nos autres articles traitant du gaspillage alimentaire sur le site ISIAS

Nous vous conseillons également plusieurs centaines d’articles à lire sur le site ‘yonne lautre’ dans les rubriques suivantes :

Sécurité alimentaire & Toxiques alimentaires — fr

Agro-industrie, agro-alimentaire — fr

Autosuffisance alimentaire, défense des terrres nourricières en France — fr

Agriculture Elevage Pêche & Souveraineté alimentaire— fr

Additifs Compléments alimentaires — fr

Consommation, Coût & Gaspillage de l’eau — fr

Alimentation : Produire & Consommer local & non-bio ? — fr

Et ne manquez surtout pas cette série : Zero Waste / Zéro déchet en France : LE DÉFI « RIEN DE NEUF » COMMENCE MAINTENANT - Réduire et mieux gérer nos déchets sur : https://yonnelautre.fr/spip.php?article6834

Retour au sommaire

Retour à l’introduction

Retour au début du dossier


Auteur : Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 02/01/2019

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Alimentation Réduire le gaspillage alimentaire.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L150xH102/arton1769-4f507.jpg?1465390125

— -

Portfolio