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"Oui ! D’accord pour la médecine biologique" par le Dr. Omboon Vallisuta
Traduction et compléments de Jacques Hallard
mercredi 17 mars 2010, par
L’échec de la médecine conventionnelle, basée sur un modèle mécaniste
obsolète, a poussé la recherche vers des sciences de la vie de meilleure
qualité, pour le renouveau de l’ancien paradigme de la théorie globale et
holistique de la santé et pour la médecine biologique.
Par le Dr. Omboon
Vallisuta
ISIS Santé
Oui ! D’accord pour la medicine biologique
Yes ! to Organic Medicine
Communiqué de presse de l’ISIS en date du 17/03/2010
L’article original en anglais, avec toutes les références, intitulé Yes ! to Organic Medicine est
accessible par les membres de l’ISIS sur le site suivant :
www.i-sis.org.uk/YesToOrganicMedicine.php
Le matériel du présent site ne peut être reproduit sous aucune forme sans autorisation explicite.
POUR OBTENIR SON APPROBATION et les EXIGENCES DE REPRODUCTION, ISIS CONTACT S’IL VOUS
PLAÎT. Lorsqu’une autorisation est accordée TOUS LES LIENS doivent rester inchangés
Échec de la médecine occidentale ’conventionelle’ et de son paradigme mécaniste
Les États-Unis ont dépensé 2,2 milliards de dollars en soins de santé en 2007, soit une
moyenne de 7.421 $ par personne, ou encore 16,2 pour cent du PIB, ce qui correspond à
près du double de la moyenne des autres pays développés.
Pourtant, ce système médical
le plus avancé et le coûteux dans le monde, est la principale cause de décès et de
blessures chez ses citoyens.
Chaque année, environ 2,2 millions de personnes souffrent de réactions indésirables aux
médicaments, 7,5 millions subissent des procédures médicales et chirurgicales
inutiles, et 8,9 millions sont hospitalisées inutilement. En 2001, le système médical a
tué 783.936 personnes, alors que 699.697 sont mortes de maladies cardiaques et
553.251 autres de cancers.
Un peu partout à travers le monde, des individus sont
à la recherche d’autres façons de proposer des soins de santé ( Medicine in a new
key, SiS 43), en français de cet article intitulé ‘Une nouvelle clé pour la Médecine’ est
accessible sur les sites http://yonne.lautre.net/spip.php?article3477 et http://www.i-sis.org.uk/Medicine_in_a_New_KeyFR.php
D’autres personnes sont en quête d’une forme différente de guérison réorganisée.
Il y a 30 ans, dans The Turning Point [4], Fritjof Capra avait prévu les problèmes créés
par le réductionnisme : il avait mis en garde contre le paradigme mécaniste et
cartésien utilisé à tort pour la médecine, bien que les physiciens eux-mêmes soient allés
au-delà. Malheureusement, cela est encore vrai aujourd’hui.
Capra avait déjà souligné que toutes les théories scientifiques sont des approximations
de la vraie nature de la réalité, et que chaque théorie est valable pour une certaine
gamme de phénomènes.
De nouvelles théories devront être trouvées pour remplacer
l’ancienne, ou, plutôt, pour l’étendre par une amélioration de l’approximation.
Bien que la biologie mécaniste et impliste de Descartes n’ait pas pu être poussée très
loin, et qu’elle ait dû être modifiée considérablement au cours des trois cents années
suivantes, ce qui est à la base de la pensée biologique la plus contemporaine est encore
la croyance que tous les aspects des organismes vivants peuvent être compris en les
réduisant à leurs plus petits constituants et d’étudier les mécanismes par lesquels ils
interagissent.
Le point de vue réductionniste de la pathologie a éclipsé une théorie alternative qui avait
été enseignée quelques décennies plus tôt par Claude Bernard, un médecin français
célèbre et généralement considéré comme le fondateur de la physiologie moderne.
Claude Bernard mettait l’accent sur l’équilibre interne comme une condition pour la
santé, il ne put pas asseoir ces conceptions face à la montée rapide de la vision
réductrice de la maladie du côté des biologistes et des médecins. L’importance de sa
théorie n’a été redécouverte que dans le courant du XXème siècle, lorsque les chercheurs
sont devenus plus conscients du rôle crucial de l’environnement dans les phénomènes
biologiques. Le concept de Claude Bernard, quant à la constance du milieu intérieur, a
été précisé dans la notion importante de l’homéostasie, un mot inventé par le
physiologiste américain Walter Cannon pour désigner la tendance des organismes vivants
à maintenir un état d’équilibre interne.
Au XXème siècle, un changement important est survenu dans la recherche biologique qui
peut bien se révéler comme étant la dernière étape de l’approche réductionniste relative
aux phénomènes de la vie, conduisant à son plus grand triomphe et, dans le même
temps, à sa fin.
Tandis que les cellules étaient considérées comme les briques de base
des organismes vivants au cours du dix-neuvième siècle, l’attention se déplaça à partir
des cellules vers les molécules, au milieu du XXème siècle, lorsque les généticiens ont
commencé à explorer la structure moléculaire du gène. Leurs recherches ont abouti à
l’élucidation de la structure physique de l’ADN, la base moléculaire des chromosomes, et
à l’expression du code génétique, qui figurent parmi les plus grandes réalisations de la
science du XXème siècle.
Dans le domaine de la génétique, le succès spectaculaire de la biologie moléculaire a
conduit les scientifiques à appliquer leurs méthodes à tous les domaines de la biologie,
dans une tentative de résolution de tous les problèmes, en les réduisant à leur niveau
moléculaire.
Ainsi, la plupart des biologistes sont devenus de fervents réductionnistes,
soucieux des détails moléculaires. La biologie moléculaire, à l’origine une petite branche
des sciences de la vie, est devenue une forme généralisée et exclusive de la pensée qui a
conduit à une grave distorsion dans la recherche biologique.
Comme le déclara alors Sidney Brenner, l’un des principaux chercheurs en génétique
moléculaire, « Personne ne publie de théorie en biologie - à quelques exceptions près. Au
lieu de cela, les chercheurs sortent encore la structure d’une autre protéine » .
Comme le philosophe américain Paul Weiss l’a déclaré : « il n’y a pas de phénomène dans
un système vivant qui ne soit pas moléculaire, mais il n’y en a aucun qui ne soit que
moléculaire ».
Cela nécessiterait un cadre conceptuel plus large que la biologie que l’on
utilise aujourd’hui.
Alors, comment cette situation va-t-elle changer ? Capra croit que le changement viendra
par la médecine.
Les fonctions d’un organisme vivant qui ne se prêtent pas à une
description réductrice - celles qui représentent les activités d’intégration de l’organisme
et ses interactions avec l’environnement - sont précisément les fonctions qui sont
cruciales pour la bonne santé de l’organisme.
Parce que la médecine occidentale a adopté l’approche réductionniste de la biologie
moderne, en adhérant à la division cartésienne et en négligeant de traiter le patient
comme une personne entière, les médecins se trouvent aujourd’hui incapables de
comprendre ou de guérir de nombreuses maladies graves. On rencontre parmi eux de
plus en plus de prises de conscience, que bon nombre des problèmes de notre système
de santé trouvent leur origine à partir du modèle réductionniste de l’organisme humain,
sur laquelle il repose.
Ce fait est reconnu, non seulement par des médecins, mais aussi, et plus encore, par des
infirmiers et des infirmières, anisi que par d’autres professionnels de santé et par le
grand public en général. Il existe déjà une pression considérable sur les médecins pour
aller au-delà du cadre mécaniste et étroit de la médecine contemporaine et pour
développer une approche plus large et holistique en matière de santé.
Plus récemment, Mae-Wan Ho a conclu que « des décennies de séquençage et de
dissection du génome humain, dans l’espoir d’identifier des gènes d’affections
pathologiques, ont seulement servi à confirmer que les véritables causes de la
mauvaise santé sont de nature environnementale et sociale » [5] ( From Genomics to
Epigenomics , SiS 41).
Une version en français intitulée ‘De la génomique à l’épigénétique’ est accessible
sur le site suivant : http://www.i-sis.org.uk/fromGenomicsToEpigenomicsfr.php?printing=yes
En outre, « Ce ne sont pas les messages génétiques codés dans l’ADN génomique, mais
des modifications épigénétiques induites par l’environnement qui déterminent d’une
manière écrasante la santé et le bien-être des populations. La nutrition en bas âge et
les soins que les parents accordent à leur descendances, jouent un grand rôle dans la
santé physique et mentale d’une personne et qu’une attention particulière doit être
accordée à ces aspects dans la prestation de soins de santé primaires » [6] ( Caring
Mothers Strike Fatal Blow against Genetic Determinism , SiS 41).
Une version en français intitulée ‘Les soins apportés aux futures mères portent un
coup fatal au concept de déterminisme génétique’ est accessible sur le site
suivant : http://www.i-sis.org.uk/caringMothersGeneticDeterminismfr.php.
Une autre raison impérieuse d’un changement réside dans l’escalade des coûts à l’achat
des médicaments classiques et des coûts pour le développement expérimental, industriel
et commercial des médicaments.
Les délais et les coûts pour le développement d’un nouveau médicament
La découverte de nouveaux médicaments basés sur le modèle mécaniste réductionniste
demande 12 à 26 ans et des milliards de dollars, à partir d’études précliniques, qui
couvrent la période de dépistage de molécules actives, qu’elles proviennent
d’organismes vivants ou qu’ellles soient fabriquées à partir de la synthèse chimique. Le
taux de succès pour trouver des molécules avec certaines activités biologiques dans les
laboratoires, est de 1 sur 10.000 et la probobalité qu’il ne présente aucune toxicité dans
les essais sur les animaux, est de 1 pour 1.000.
Les études cliniques, qui suivent le stade préclinique, sont effectuées conformément à la
Déclaration d’Helsinki et se déclinent en 4 phases. La phase I fournit des informations
pour voir si le médicament est sans danger et ne présente pas de toxicité.
Le
médicament est administré à 20-80 volontaires sains sur la base d’un consentement
éclairé, et le taux de réussite est d’environ 70 pour cent. La phase II fournit des
informations sur la sûreté et l’efficacité du médicament. Le médicament est administré à
100-300 patients dans le cadre d’un consentement éclairé, et le taux de réussite est
d’environ 47 pour cent. La phase III donne des renseignements sur l’efficacité et la
sécurité à long terme et le médicament testé est administré à 1.000-3.000 patients,
toujours avec consentement éclairé et le taux de réussite est d’environ 82 pour cent.
Tous les effets indésirables sont notés. Après avoir traversé ces 3 phases, le médicament
peut être enregistré, avec un taux de réussite de 74 pour cent, et seulement 30 pour cent
des médicaments enregistrés feront l’objet de ventes importantes. Les études de phase
IV ont lieu après que le médicament ait pénétré sur le marché et concernent alors les
effets pharmacologiques spécifiques, donc une nouvelle indication clinique ou des effets
secondaires. En conséquence, le médicament peut être retiré, comme ce fut le cas avec
la thalidomide, qui a provoqué des anomalies chez les bébés nouveau-nés.
Ces processus complexes et coûteux font que seuls les grands laboratoires
pharmaceutiques sont en mesure de développer des médicaments pour une mise sur le
marché ; et ce sont les principales raisons d’un monopole sur les médicaments depuis 25
ans et du coût croissant de la médecine.
Des scientifiques travaillant dans le domaine de la découverte de nouveaux médicaments
sont d’accord sur la nécessité désespérée de se tourner vers la nature comme source de
nouveaux agents actifs, pour l’élaboration de médicaments efficaces pour une multitude
de pathologies ; cela est d’autant plus vrai que pendant vingt-cinq années de
technologie de chimie combinatoire tant vantée, on n’a abouti qu’à un seul médicament
qui fut autorisé.
Mon sentiment personnel est que nous avons beaucoup à apprendre des médecins qui
travaillent avec succès à partir d’un modèle d’intégration, et je vais décrire l’œuvre d’un
homme que je connais bien en tant que collègue au sein du Département de
Pharmacognosie, à la Faculté de Pharmacie de l’Université de Mahidol en Thaïlande.
Au départ, j’avais fait sa connaissance comme patient en 2006 et après, il m’a dit qu’il
aimerait faire part de ses conclusions à l’Université de Mahidol ; il m’a alors demandé
d’ouvrir un programme pour lui permettre d’enseigner.
La pratique integrative du Dr Suraphan Sirithamwanich
En utilisant une combinaison des connaissances scientifiques relatives à la médecine
moderne et de la connaissance holistique de la médecine orientale, le Dr. Suraphan
Sirithamwanich montre qu’il est possible d’éradiquer un large éventail de maladies,
même celles qui sont considérés comme "incurables" par la médecine moderne, et de
rétablir chez les patients une bonne santé normale.
Du fait que des dossiers détaillés
n’ont pas été tenus jusqu’à une date récente, il ne peut donner qu’un nombre
approximatif de cas des diverses maladies traités avec succès en 50 ans de pratique (voir
tableau 1).
Tableau 1 - Résultat partiel de maladies traitées par le Dr Suraphan
Sirithamwanich
Disease - Maladie | Nombre de cas |
Cysts & Cancers* - Kystes et cancers ** | 1.000 |
AIDS - SIDA | 800 |
Alzheimer’s - Maladie d’Alzheimer | 100 |
Diabetes - Diabètes | 700 |
Rheumatism - Rhumatisme | 600 |
Gout - Goutte | 600 |
Psoriasis - Psoriasis | 200 |
Thalassemia - Thalassémie | 200 |
Systemic lupus erythmatosus - Lupus érythmateux systemique | 200 |
Parkinson’s - Maladie de Parkinson | 100 |
Kidney failure - Insuffisance rénale | 100 |
Haemorrhoid - Hémorroïdes | 500 |
Peptic/duodenal ulcer - Ulcère duodénal. peptique | 500 |
Herpes simplex & Herpes zoster - Herpes simplex et Herpès zoster | 500 |
Chronic tonsillitis - Amygdalite chronique | 500 |
Allergic rhinitis & allergic dermatitis - Rhinite et dermatite allergiques | 800 |
Hypertension - Hypertension | 300 |
Dry eye - Sécheresse oculaire | 100 |
Abnormal red blood cell - Anomalies des globules rouges | 50 |
Muscle weakness - Faiblesse musculaire | 20 |
Viral hepatitis - Hépatites virales | 300 |
Chronic inflammation of nerve endings - Inflammation chronique des terminaisons nerveuses | 20 |
Nervous disease & insomnia - Maladies nerveuses et insomnies | 500 |
Coronary diseases - Maladies coronariennes | 20 |
Urinary diseases - Maladies urinaires | 300 |
Prostrate hypertrophy - Hypertrophie prostatique | 100 |
Thyroid disease - Maladie de la thyroïde | 50 |
Back pain - Maux de dos | 1.000 |
Baldness - Calvitie | 20 |
* Include leukemia, skin cancer, cancer of internal organs, lymphoma
** Y compris les leucémies, les cancers de la peau, les cancers des organes internes et les
lymphomes.
De toute évidence, le succès du traitement dépend de la capacité du patient à avaler le
médicament et à compléter les prises des plantes médicamenteuses prescrites, qui,
quoique beaucoup moins chères que les médicaments conventionnels, sont encore
onéreuses.
Son succès exceptionnel dépend de sa capacité à traduire la pathologie
diagnostiquée, par un examen clinique basé sur la médecine occidentale, à travers le
paradigme oriental des maladies et dans la formulation de la phytothérapie qui repose
sur la physiologie orientale et holistique du corps humain.
Suraphan a commencé ses études de médecine indépendante à l’âge de 15 ans, dans le
but de trouver un remède à sa mère, à laquelle on avait diagnostiqué une maladie
psychosomatique incurable. A cette époque, le directeur de l’hôpital Rajburi, un médecin
formé à l’occidentale, l’avait poussé à demander l’aide de la médecine traditionnelle
chinoise (TCM), car il n’y avait pas de remède disponible pour sa mère dans la médecine
occidentale.
Il a aussi été le mentor de Suraphan dans l’enseignement de la médecine
occidentale. C’est ainsi qu’il a commencé il y a environ 60 ans par étudier simultanément
les deux paradigmes de guérison, ce qui est encore le fondement de sa pratique actuelle.
Il a eu la chance d’étudier les caractères chinois antiques avec des médecins chinois qui
avaient fui la Chine continentale, et qui lui apprirent aussi l’art de la lecture du pouls et
des formulations de la médecine traditionnelle chinoise. Il a étudié la médecine
thaïlandaise traditionnelle et la médecine ayurvédique ainsi que le bouddhisme.
La pratique de la méditation à un haut niveau l’avait aidé à comprendre la théorie
complexe de la médecine orientale. Un certain nombre de moines et de collecteurs de
plantes ont aussi été ses professeurs. Il les avait suivi lors de leurs voyages dans les
différentes jungles de la Thaïlande pour déguster et recueillir les herbes appropriées.
Le
succès rencontré pour trouver le remède capable de guérir l’état de sa mère a été source
d’inspiration pour lui permettre de poursuivre ses études. Il a créé 30 formules à base de
végétaux, composées de 30 à 90 plantes médicinales en provenance de Chine et de
Thaïlande et il a prescrit des combinaisons différentes de ses formules à chaque patient.
Le paradigme asiatique de la physiologie humaine et le bouddhisme sont les fondements
de l’art de guérir.
Mais la technologie et les informations scientifiques sont très
importantes pour établir un diagnostic correct, pour vérifier les progrès du traitement
suivi et le rétablissement des patients.
En outre, il ne coûte pas beaucoup de temps et
ni d’argent pour inventer un nouveau médicament, si l’on comprend le paradigme
oriental de la physiologie humaine et si l’on sait comment formuler les herbes
médicinales à utiliser.
Suraphan est particulièrement fier du fait qu’il a sauvé la vie de ceux de ses patients qui
étaient presque mourants à la suite d’un traitement administré par la médecine
occidentale dans les grands hôpitaux de l’Université, en particulier chez les patients
cancéreux, et aussi par le fait que les médecins occidentaux effectuent fréquemment des
interventions chirurgicales sur des patients, alors que l’on peut concevoir une formule à
base de plantes qui ne rend pas l’opération inéluctable, à savoir guérir le patient, sans
intervention chirurgicale sur le corps malade.
Le paradigme oriental de la physiologie humaine
Suraphan a confirmé les avantages de la sagesse antique et s’est prouvé à lui-même que
cela repose sur l’écoulement normal dans les Prana Jakra, les méridiens
énergétiques ou lignes énergétiques qui sont nécessaires pour les fonctions normales
du corps humain.
Le cycle quotidien des flux dans ces lignes d’énergie doit être accompli
pour permettre à toute personne de vivre en état de bonne santé. Par exemple, chez un
patient souffrant d’un cancer hépatique avec ascite (retenue de liquide dans la cavité
abdominale) la circulation de plusieurs lignes d’énergie va se trouver entravée et va
entraîner de nombreux maux et des symptômes divers. Il propose que ces fonctions des
lignes d’énergie puisent s’expliquer par la théorie quantique.
Depuis les temps reculés, il a été noté que, dans chaque centimètre carré il y a un point
énergétique de chakra (Chakra Energy Centre), où l’énergie est conservée, générée et
transférée au Chakra suivant, formant ainsi un système de réseaux sur tout le corps
humain. Il y a 6 ‘Olarn’ (Grands) Chakras, alignés plus ou moins dans l’axe du milieu du
corps humain, qui sont impliqués dans la médecine orientale. Le plus important est situé
au niveau du nombril où le bébé est relié à sa mère. Ces chakras ‘Olarn’ sont plus grands
que les chakras normaux, donc plus d’énergie y est concentrée et transférée.
Une énergie sous la forme de lumière, de son, de couleur et de chaleur peut être produite
dans ces chakras.
Le Sutra Moranayan (Death), un chapitre de la médecine et de la
pharmacopée traditionnelle thaïlandaise note clairement la présence d’énergie à
l’intérieur du corps humain. Il indique que le son interne se fait entendre lorsque les sons
externes sont mis en sourdine en mettant les doigts dans les oreilles. Le livre indique que
si l’on ne peut pas entendre un bruit à l’intérieur de son corps (en thaï "hoo dab" ou
"l’oreille morte"), cela signifie que la personne va mourir dans les sept jours.
Cela
signifie que le bruit interne est un signe de vie qui peut être relié aux lignes énergétiques
du Chakra Prana. L’aura du corps peut être une preuve de formes énergétiques de
lumière et de couleur.
L’énergie thermique est rendue évidente par la chaleur dégagée au niveau des zones de
chakras et les résultats biologiques obtenus après application de la chaleur sous forme de
compresse chaude sur les chakras, le long des lignes d’énergie, améliorent la vitalité
d’une personne et peuvent même soulager les symptômes musculaires ; c’est ainsi que
l’on pratique le massage thaï traditionnel.
Le flux d’énergie peut être également
ressenti par la personne qui reçoit un traitement de moxibustion.
Figure 1 The Pran-chakra lines of energy and vitality [15] Les méridiens énergétiques et
de vitalité de Pran- chakra.
En tant que scientifique, j’ai hésité à accepter la présence de ces lignes d’énergie jusqu’à
ce que j’aie vécu ce flux de chaleur dans le bas de la jambe, du pied au genou, après une
série de moxa (un morceau de gingembre frais aux herbes brûlées sur le dessus) a été
placé à un point situé sur le côté externe du pied gauche.
En quelques minutes, il s’est
produit une ligne de chaleur voyageant à l’intérieur de la jambe, du pied jusqu’au genou.
C’est alors que j’ai compris comment l’on a réussi à localiser et à représenter les lignes
énergétiques des chakras Prana du corps humain.
Tous les chakras sont connus depuis
des milliers d’années.
L’explication scientifique par Mae-Wan Ho décrit en partie ce phénomène, c’est-à-dire
qu’elle a déclaré que l’organisme en cohérence quantique fonctionne par
intercommunication au moyen des molécules d’eau, alignées par les tissus conjonctifs
tels que le collagène et que de l’énergie cohérente est stockée et disponible dans
l’ensemble du système ( Quantum Medicine : Organism as Polyphasic Liquid
Crystalline Water , conférence ISIS).
Suraphan dit toujours que « la médecine orientale est une philosophie : elle n’est pas
simple et directe comme la médecine occidentale et parfois on ne peut pas la décrire
facilment auprès d’un novice ». Ce que Suraphan leur donne, n’est rien d’autre qu’une
feuille de route, [un cheminement à accomplir].
Les plantes médicinales peuvent-elles guérir le cancer ?
Elles peuvent agir comme antioxydant, antimicrobien, anti-prolifératif,
immunomodulateur, inhibiteur enzymatique, anti-inflammatoire, antimutagène, etc... et
surtout les herbes médicinales fournissent des nutriments pour les cellules normales, en
bon état physiologique. Ces activités ont déjà été prouvées quand on prend des plantes
de façon isolée, en une prise simple et unique.
De nombreux produits naturels sont utilisés dans des médicaments classés parmi les 35
premiers dans le monde entier, dans l’inventaire des ventes éthiques de médicaments
pour les années 2000, 2001 et 2002. Il y a eu 15 nouveaux produits naturels dérivés dans
des médicaments qui ont été lancés entre 2000 et 2003, et 15 composés dérivés de
produits naturels se trouvaient dans des essais cliniques de phase III ou en cours
d’enregistrement à la fin de 2003.
Le point de vue du Dr. Suraphan Sirithamwanich au sujet de la pathogenèse du cancer,
suppose qu’il y a une faiblesse dans le système énergétique du corps, à savoir la
Tridosha Pitta ou homéostasie, Vata, le catabolisme et Kapha, l’anabolisme, qui permet
l’accumulation de substances toxiques ou des radicaux libres dans l’organisme.
En
conséquence, un kyste ou une tumeur se développe et se transforme plus tard en cancer.
Les herbes médicinales sont celles qui étaient déjà répertoriées dans les livres anciens
des médecines traditionnelles : ayuravedique, thaï et chinoise.
On trouve par exemple parmi les plantes utilisées : Allium sativum (l’ail), Aloe vera,
Asparagus racemosa, Curcuma longa, Melia azedarach, Nigella sativa, Ocimum sanctum,
Paederia foetida, Phyllanthus emblica, Plumbago zeylanica, Picrorhiza kurroa, Tinospora
cordifolia, Terminalis chebula, etc....
Suraphan s’exprime ainsi : « La formulation d’un médicament est comme une phrase
bien tournée en anglais : elle est composée de nombreux mots ».
Je suis entièrement d’accord avec ce que Mae-Wan Ho a écrit [1] « Une nouvelle
médecine biologique, en anglais ’organic medicine’, pourrait combiner le meilleur, avec
des approches non-invasives et non destructrices des deux systèmes de la médecine
traditionnelle, d’une part, et de la science moderne, d’autre part, cette dernière pourrait
également revitaliser les médicaments indigènes en les proposant dans toutes les
cultures et de fournir des soins de santé abordables pour tous ».
Ce projet est d’autant
plus urgent à mettre en place qu’il faut tenir compte de l’augmentation prévisible des
charges liées à la morbidité [et à la santé publique en général], avec cette période de
réchauffement planétaire et de changements climatiques.
Il est essentiel, pour le bénéfice de l’humanité, que les médecins des deux systèmes
puissent communiquer entre eux avec respect et travailler dans le même but, à savoir la
guérison des patients, pas pour se débarrasser de la maladie, telles que ces tentatives
mises en œuvre pour les traitements des cancers.
Une autre question urgente à aborder réside dans le fait que de nombreuses plantes
médicinales sont en train de disparaître dans le monde, par manque de connaissances à
leur sujet quant à leur utilité, et qui, de ce fait, ne font pas l’objet de tentatives de
conservation [de cette biodiversité en perdition].
Il est maintenant évident que le moment est venu pour les sciences concernées de
joindre leurs forces pour la survie de notre espèce. La question est de savoir comment
surmonter le système Domo qui a occupé le monde et s’est imposé depuis si
longtemps et qui ne laisse aucun espace pour que d’autres systèmes puissent trouver
leur juste place.
L’auteur, le Dr. Omboon Vallisuta, est chef du Département de pharmacognosie de
l’Université Mahidol, à Bangkok, en Thaïlande, et l’un des membres du Conseil de la
Faculté pour les doctorants (Ph. D.) dans le programme des sciences
phytopharmaceutiques et dans le programme de maîtrise, ( M.Sc.), et de doctorat,
(Ph.D.), pour la chimie pharmaceutique et la phytochimie. Il assure le Secrétariat du
Sous-Comité Sénatorial en Sciences et Technologies auprès du Parlement thaïlandais.
The Institute of Science in Society, 29 Tytherton Road, London N19 4PZ
telephone : [44 20 8452 2729]
Contact the Institute of Science in Society www.isis.org.uk/
Définitions et compléments :
voir PDF à demander à Yonne.lautre@laposte.net (bien spécifier le titre de l’article)
Traduction, définitions et compléments :
Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles
honoraire.
Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIS Santé Yes ! to Organic Medicine French version.2 ---