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"Des matériaux bioplastiques comme alternatives aux plastiques fabriqués à partir du pétrole : réflexions sur le ‘biodégradable’ et sur l’éco-innovation ou l’économie bleue préconisée pour l’avenir, c’est-à-dire pour demain" par Jacques Hallard

dimanche 12 août 2018, par Hallard Jacques



ISIAS Ecologie Plastiques
Des matériaux bioplastiques comme alternatives aux plastiques fabriqués à partir du pétrole : réflexions sur le ‘biodégradable’ et sur l’éco-innovation ou l’économie bleue préconisée pour l’avenir, c’est-à-dire pour demain
Série : Les pollutions, notamment marines, par les déchets plastiques sont gigantesques mais des initiatives sont prises pour tenter de limiter ce désastre
Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 10/08/2018

Partie 1 : ’La généralisation de l’emploi des matières plastiques aboutit à une accumulation désastreuse des déchets dans les milieux marins’ par Jacques Hallard, jeudi 28 juin 2018

Partie 2 : ’Alors que les désastres causés dans les océans par les déchets de matières plastiques sont mieux connus et largement diffusés, des prises de conscience émergent et des solutions sont préconisées’ par Jacques Hallard, vendredi 3 août 2018

PLAN de la partie 3 : Introduction Sommaire Auteur

https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/06/66917433-dbef-40d3-8301-6020adeafe5d/738_000_15l4jl.jpg

Un homme transporte du plastique récupéré sur la décharge de Bulawayo au Zimbabwe, le 2 juin 2018 • Crédits : ZINYANGE AUNTONY – AFP – Source : [https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018#xtor=EPR-2-LaLettre07062018


Introduction

Les déchets de matières plastiques se retrouvent en masse en flottaison vers la surface des océans (voir Le 7ème continent : un monstre de plastique  : « Au moins 1.800 milliards de déchets plastiques polluent les océans. Au fil des années, ils se sont agglomérés en une monstrueuse masse qui ne cesse de s’étendre en plein Pacifique. Une étude publiée le 22 mars 2018 montre que ce continent flottant s’étale sur une surface équivalente à trois fois celle de la France… »)

Mais il a également été démontré que les déchets plastiques peuvent aussi subir une sédimentation et se déposer à de très grandes profondeur sur les fonds marins et même dans un abysse « correspondant à un point de profondeur extrême, comme la fosse des Mariannes qui est l’abysse le plus profond connu (11.000 m ).

Les chiffres-clés concernant les matières plastiques ont été réunis et diffusés notamment par Novéthic en infographie (c’est-à-dire « la création d’images numériques assistée par ordinateur ») ; ces données permettent de résumer et de réviser nos connaissances actuelles sur ces dérivés du pétrole : production mondiale, filière française, déchets, recyclage, perspectives... Nous devons également à Novéthic l’accès à une présentation sous une forme humoristique des méfaits des matières plastiques.

On peut aussi découvrir et Comprendre l’impact inquiétant du plastique en 10 chiffres Par Manon Laplace publié le 25/07/2014 par ‘Bio à la une’ - Photo – « Des millions de tonnes de plastique sont produits chaque année. Pour mieux saisir l’impact des sacs, bouteilles et autres objets de notre quotidien sur notre environnement, découvrez 10 chiffres ahurissants sur le plastique… ». Pour consulter les détails, voir le site : https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/12785/comprendre-limpact-inquietant-du-plastique-en-10-chiffres

La suite de ce dossier à usage didactique, comprend une trentaine de rubriques bibliographiques qui sont indiquées dans le sommaire ci-dessous, soit sous la forme de textes écrits, soit en vidéos (« des techniques permettant l’enregistrement ainsi que la restitution d’images animées, accompagnées ou non de son, sur un support électronique »).

Dans un premier temps, sont sélectionnés des articles qui traitent des autres formes alternatives de plastiques, non issus de la filière pétrolière, et dénommés bioplastiques : plus généralement sont abordées les questions du recyclage des plastiques, avec un distinguo entre les divers matériaux dits ‘biosourcés’, les biopolymères, les matières réellement biodégradables. Voir tout spécialement dans La filière des produits biosourcés, (ADEME - Mis à jour le 02/08/2017), un diagramme montrant les différentes activités dans le secteur des biotechnologies industrielles (© ALCIMED).

On peut tout d’abord se familiariser avec ce sujet et commencer par consulter en particulier les documents suivants : Alternatives aux plastiques (« Les solutions innovantes contre la pollution par les plastiques sont de plus en plus nombreuses ; en voici quelques exemples...) ; Ces étonnants matériaux naturels qui pourraient remplacer le plastique (« Les plastiques végétaux ont le vent en poupe. Alternatives propres et durables au plastique issu du pétrole, découvrez ces bioplastiques étonnants…) ; ou encore Le plastique de chanvre, la meilleure alternative aux plastiques polluants .

Dans le présent dossier, un document relate ensuite des points de vue recueillis par Marine Lamoureux pour le journal ‘La Croix’, et qui tentent de répondre à la question suivante : les plastiques étant reconnus comme une source de pollution majeure, mondialement généralisée, de très longue durée de vie dans les milieux naturels, « dans quelle mesure doit-on miser sur les matières plastiques qualifiées de biodégradables » ?

Ensuite, ont été rapportés des exemples d’initiatives prises dans le but de mettre en œuvre de vraies solutions : pour limiter les déchets plastiques ou pour les recycler, pour tenter de dépolluer les océans, pour limiter l’usage des contenants alimentaires en plastique et pour interdire l’emploi des bouteilles en plastique dans les cantines scolaires, pour mettre à la disposition des usagers un distributeur automatique qui échange les déchets plastiques contre de la monnaie et l’installation de points d’eau gratuits à la disposition du public pour lutter contre la pollution par les bouteilles en plastique..

Tout cela invite chacun et chacune à être un-e citoyen-ne actif-ve ... pour reprendre son destin en main. Par exemple, des pailles naturelles ou en amidon de maïs vont-elles prendre la relève des pailles en plastique chez les consommateurs ? De leur côté, de grands groupes transnationaux s’efforcent de verdir leurs activités, ainsi Coca-Cola qui vise 50 % de de plastique recyclé dans ses bouteilles distribuées.

Mais dans le contexte international actuel, de nouveaux délinquants environnementaux s’agitent en exportant leurs déchets « du Nord vers le Sud », c’est-à-dire des pays à hautes réserves financières vers des pays à faibles revenus économiques : « l’exportation des déchets, - notamment plastiques -, prend souvent la forme d’un commerce asymétrique où les pays riches se défaussent de leurs responsabilités environnementales sur des pays moins riches, là où la main d’œuvre est bon marché, mal protégée et avec une réglementation écologique peu existante ».

Pourtant des faits porteurs d’espoir se font jour à partir des travaux de recherches et développement dédiés au remplacement des plastiques issus de la pétrochimie, comme par exemple la mise au point d’une matière plastique qui peut être recyclée de multiples fois grâce à sa décomposition en éléments simples de sa structure initiale : sans doute une clé pour la réutilisation d’un polymère plastique usagé… Voir à ce propos le dossier en PDF intitulé : Synthèse - Réemploi, réparation et réutilisation - Édition 2015 ADEME Economie circulaire.

A la suite, ont été incorporés des documents relatifs aux interventions du conférencier Gunter Pauli, souvent reconnues comme géniales pour promouvoir l’innovation écologique ou l’éco-innovation qui est « l’intégration des critères du développement durable (un développement économique et social respectueux de l’environnement) par l’innovation industrielle…)… formules qui se confondent avec la notion d’écologie positive, que Gunter Pauli appelle aussi ‘l’économie bleue’, « un modèle économique conçu par l’entrepreneur belge Gunter Pauli qui prétend suffire aux besoins de base en valorisant ce qui est disponible localement en s’inspire du vivant1,2, se fondent sur les principes de l’économie circulaire3, et en considérant les déchets comme dotés de valeur4. La couleur bleue renvoie ici à celle du ciel et des océans pour s’opposer à l’économie verte...).

« L’économie verte est l’activité économique « qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources »1. Ce modèle économique obéit aux règles, aux principes et aux critères du développement durable. Les autres modèles économiques peuvent parfois être qualifiés de gris ou noirs ; conduisant aux pollutions, au gaspillage et/ou à l’épuisement des ressources non renouvelables, et à la destruction de l’environnement, ou rouges dans le cas où l’on tire profit de la vente des armes par exemple. Avant tout l’économie verte est liée au respect de la nature et cherche à maintenir le capital naturel en équilibre (c’est-à-dire à ne pas consommer plus de ressource que ce que les écosystèmes, la Terre et le Soleil peuvent fournir, tout en maintenant les services écosystémiques équitablement disponibles pour tous et pour les générations futures. Au sein de l’économie verte, les éco-activités s’attachent donc directement à la restauration ou à la protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles et humaines, surtout quand elles sont pas, peu, difficilement, lentement ou coûteusement renouvelables. Elles cherchent à réduire l’empreinte écologique des produits ou services qu’elles proposent. Cela peut par exemple concerner les secteurs de la gestion des déchets et de l’eau, de la qualité de l’air, de l’efficacité énergétique, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou des énergies renouvelables2 « .

Mais le conférencier très demandé, Gunter Pauli, rencontre aussi des critiques du fait de certaines de ses références exprimées lors de ses interventions et qui seraient parfois mal fondées et/ou insuffisamment argumentées. D’après ses préconisations, les méthodes à mettre en œuvre « consistent à innover pour mettre en place de nouvelles solutions intelligentes et adaptées à chaque situation locale, en concevant des cycles de production inspirés du fonctionnement de la nature où il n’y a jamais de déchets et où tout est recyclé dans un processus harmonieux ». Un cycle de production est « une durée de production pendant laquelle une quantité donnée de capital constant et de capital variable est incorporée dans une quantité donnée de marchandises. C’est une abstraction théorique utile pour comprendre le procès de production dans le système capitaliste ».

Sur le thème abordé ci-dessus du recyclage des déchets d’une manière générale, on peut consulter tout spécialement les publications originales ci-après :

Dream Farm - La ferme visionnaire* – Une proposition de Dr. Mae-Wan Ho, Directrice de “The Institute of Science in Society” m.w.ho@i-sis.org.uk , une organisation non gouvernementale anciennement basée à Londres, Grande Bretagne - Traduction, définitions, compléments d’information : Jacques Hallard Ingénieur CNAM, consultant indépendant, jacques.hallard921@orange.fr , ex responsable des ingénieries scientifiques et technologies de la durabilité pour l’APREIS, laboratoire de recherche auprès de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris. Pourquoi la ferme visionnaire ? « Nous avons fait, dans un numéro récent de notre revue, un reportage sur un système intégré de gestion de l’alimentation et des déchets, encore défini comme ’zéro déchets’ par le Professeur George Chan, dans un article intitulé ’la ferme visionnaire’, Dream Farm, en anglais » (Science in Society N°27). « Ce modèle de ferme pourrait potentiellement résoudre la crise de l’énergie et de la nourriture à laquelle le monde doit faire face et contribuer de manière significative à une atténuation du changement climatique. C’est pourquoi nous proposons d’installer cette ’ferme visionnaire, version 2’ en Grande-Bretagne » (Ho MW. Dream Farm. Science in Society 2005, 27, 26-28. http://www.i-sis.org.uk/isisnews.php ). *Pour exprimer ’Dream Farm’, nous avons hésité entre plusieurs expressions : d’abord ’la ferme dont on rêve’, formule littérale qui risquait de refléter une consonance plutôt irréaliste ; puis nous avons également hésité sur ’la ferme utopique’ dont l’adjectif peut suggérer une réalisation impossible parce qu’elle n’a jamais encore été tentée. Ou encore ’la ferme idéale’, la ’ferme parfaite’. Finalement nous avons opté pour la ’ferme visionnaire’’ en nous référant : a) D’une part à la définition donnée d’un visionnaire, comme une personne qui a su le premier montrer un avenir à toutes les innovations techniques, aussi folles qu’elles aient pu apparaître à ses contemporains. b) D’autre part à la définition du dictionnaire « Le Petit Robert » : Vision : façon de voir, de concevoir un ensemble de choses complexes. Le processus visionnaire est également appliqué au pilotage d’une entreprise, à partir de bases historiques et littéraires, puis soumises à l’épreuve des réalisations dans des entreprises ; Nicolas Ederlé (2000) parlait d’une élaboration ’à partir d’une vision partagée vers une représentation co-créée’. Source : www.dauphine.fr/crepa/ArticleCahierRecherche/ Articles/NicolasEderle/niE-art137EP.pdf - Lire l’article complet à la source : https://www.researchgate.net/publication/238770284_Dream_Farm_La_ferme_visionnaire_-_Une_proposition

Développement Durable - Mise à jour concernant la version 2 de la Ferme Visionnaire ou ’Dream Farm 2’ : « Une version condensée de la Ferme Visionnaire version 2, ou ’Dream Farm 2’, les fondements qui étayent ce concept et une mise à jour du sujet avec un projet sur un site potentiel, sont exposés par le Dr. Mae-Wan Ho ». Le texte original en anglais et les références sont accessibles sur le web par : www.i-sis.org.uk/DreamFarm2.php - Voir le schéma de la ‘Ferme visionnaire’ version 2.

Cette troisième partie écrite dans la série « Les pollutions, notamment marines, par les déchets plastiques sont gigantesques mais des initiatives sont prises pour tenter de limiter ce désastre », se termine par un accès à une vidéo qui retrace en une heure dix-sept minutes, la tenue ronde qui s’est tenue le 14 mars 2017 à l’Université des sciences de Paris sous le titre d’un livre écrit collectivement : « L’avenir, c’est demain ! ». On peut aussi pénétrer dans cette initiative intellectuelle collective en allant voir une note qui figure en annexe et intitulée « L’avenir c’est demain ! 27 propositions pour 2035  ».

Sous ce dernier titre, on retrouve matière à réflexions sur la façon d’appréhender tous les grands problèmes de l’heure : en particulier celui qui concerne une prise en compte de la généralisation des matières plastiques et de ses impacts cumulatifs et négatifs qui s’exercent sur la planète, sur nos écosystèmes terrestres et marins, sur la vie actuelle de nos contemporains, les terriens menacés par toutes sortes de pollutions, et sur la survie des générations futures dans un univers terrestre limité quant à la disponibilité de ses ressources naturelles.

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Sommaire

1. Des sacs plastiques retrouvés à 11.000 mètres de profondeur au fond de la fosse des MariannesPar Ludovic Dupin @LudovicDupin - 02 août 2018 – ‘Novéthic’

2. Un danger nommé plastique - Le cycle de vie du plastique résumé en une infographie – Par Concepcion Alvarez -23 juillet 2018 - Novéthic

3. Burger Quiz : Alain Chabat ironise (et alerte) sur la pollution plastique des océans Par Marina Fabre @fabre_marina - [VIDEO] Novéthic

4. Recyclables, biosourcés, biodégradables : état des lieux des plastiques alternatifs - Par AFP le 08.07.2018 à 06h00 Sciences et Avenir Nature & environnement

5. Le plastique biodégradable, utile mais pas miracle contre la pollution -AFP - Publié le 15/06/2018 à 13:35 - Paris (AFP) – Diffusion ‘Le Point Economie’

6. Abandonner le plastique des emballages, mais par quoi le remplacer ? Isabelle Paré - Le Devoir - 10 juin 2018

7. Bien distinguer les divers types de bioplastiques avec Wikipédia

8. Fabricant de solutions vertes - Que sont les bioplastiques ? – Par K.D. Feddersen - Communiqué – Non daté.

9. Charente-Maritime : un ingénieur a créé un plastique 100% biodégradable – Par Fabien Paillot - 10 octobre 2017, 15h27 – Document ‘Le Parisien’

10. Biosourcé, biodégradable, biopolymère, bioplastique… Bio ci, Bio ça, on s’y perd un peu ! Document CIRFAP, non daté.

11. Ces plastiques biodégradables qui ne le sont PAS : le prochain grand scandale industriel - M.D - 06 juin 2018 – Document ‘mrmondialisation’.

12. Dossier : Les plastiques, sources de pollution - Doit-on miser sur les plastiques « biodégradables »  ? - Recueilli par Marine Lamoureux , le 19/12/2017 à 11h48 - Document ‘La Croix’

13. Au Burkina, il transforme des déchets plastiques en toit -Par DETOURS - 06 décembre 2016

14. A 20 ans, il veut dépolluer les océans - Par Redac Détours 25 juillet 2016

15. Plastique dans les cantines : quelle suite après l’échec du vote à l’assemblée ? Par Anne-Sophie Novel -15/06/2018

16. Des enfants bretons font interdire les bouteilles en plastique à la cantine Par Agathe Palaizines 14/06/2018

17. Dans une ambiance conviviale, venez réfléchir et apporter ensemble des solutions pour généraliser le zéro déchet. 19/06/2018

18. Royaume-Uni : un distributeur automatique échange le plastique contre de la monnaie ParAgathe Palaizines 15/06/2018

19. Angleterre : des points d’eau gratuits pour lutter contre la pollution plastique Par Agathe Palaizines 01/02/2018

20. Être un citoyen actif... pour reprendre son destin en main Par Valère Corréard 17/06/2018

21. Fin des pailles en plastique : les pailles en amidon de maïs prennent la relève Par Elodie Horn 19/06/2018

22. Coca-Cola vise 50 % de de plastique recyclé dans ses bouteilles - En ce moment [VIDEO DES SOLUTIONS] Par Marina Fabre Novéthic 21 juin 2018

23. Les nouveaux délinquants environnementaux (4/4) : Déchets : des objets de convoitise au Nord comme au Sud -Vidéo 58 minutes France Culture - 07/06/2018

24. Une matière plastique qui peut être recyclée de multiples fois : la décomposition en éléments simples de sa structure initiale est la clé pour la réutilisation d’un polymère plastique – Article posté surISIAS 26 avril 2018

Série de documents concernant les actions de Gunter Pauli :

25. Introduction à la biographie deGunter Pauli d’après Wikipédia

26. L’Innovation écologique en pratique ZS 2017 par Gunter Pauli - Vidéo ajoutée le 6 novembre 2017

27. Gunter Pauli en Conférence à L’école PolytechniqueVidéo ajoutée le 4 mai 2018

28. Gunter Pauli : Biomimétisme et économie bleue [EN DIRECT] - Diffusé en direct le 26 mai 2018

29.Table ronde avec les auteurs de L’avenir, c’est demain [Paris]Vidéo 1:17:17 ajoutée le 14 juin 2016

Annexe - L’avenir c’est demain ! 27 propositions pour 2035 ». Note diffusée par ‘Wikiagri.fr’ - Pillaud Hervé

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1.
Des sacs plastiques retrouvés à 11.000 mètres de profondeur au fond de la fosse des Mariannes Par Ludovic Dupin @LudovicDupin - Publié le 02 août 2018 – Document ‘Novéthic’

Les contes et légendes ont toujours imaginé que les abysses abritaient, le Léviathan, Charybde et Scylla, le Kraken ou même Cthulhu. Finalement, le monstre qu’on y découvre est né de la main de l’homme : c’est le plastique. On en trouve jusqu’au fond de la fosse des Mariannes dans l’océan Pacifique… à 11 kilomètres sous la surface.

Photo - Ces sacs plastiques se situent à 11.000 mètres de profondeur sous l’océan.
@Jamstec - le Jamstec a mis cette compilation en ligne à la disposition de tous.

Photo - Ce morceau de machine a été repéré à 7 500 mètres de profondeur dans la fosse du Japon. Texte Novéthic © 2018 Novethic - Tous droits réservés

L’article complet est à lire sur ce site : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/des-sacs-plastiques-retrouves-a-11-000-metres-de-profondeur-au-fond-de-la-fosse-des-mariannes-146167.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=c2e7f1d604-Recap_2018_08_03&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-c2e7f1d604-171059761

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2.
Un danger nommé plastique - Le cycle de vie du plastique résumé en une infographie – Par Concepcion Alvarez 23 juillet 2018 - Document Novéthic

Le plastique dans tous ses états. Novethic vous propose cette semaine de comprendre les enjeux d’un monde qui ne jure que par ce dérivé du pétrole. Production mondiale, filière française, déchets, recyclage... Voici les chiffres-clés du plastique résumés en une infographie. 

Photo - Depuis 1950, six milliards de tonnes de déchets plastique ont été accumulés, pour la plupart jetés dans la nature et les océans. ©CarolinePowerPhotography

Données synthétiques selon Novéthic

Le plastique est partout, dans les jouets, les fournitures scolaires, le matériel de sport, les ustensiles de cuisine, le textile et même les couches-culottes. L’année dernière, le monde a fabriqué 348 millions de tonnes de plastique contre seulement 1 million en 1950. Sa production a doublé ces vingt dernières années. 

Résultat, des scientifiques ont évalué que depuis 1950, ce sont 6 milliards de tonnes de déchets plastique qui se sont accumulées. La très grande majorité a été déversée dans la nature et a fini le plus souvent dans les océans. Cela a de graves conséquences pour la faune marine. On estime que 86 % des tortues marines, 44 % des oiseaux et 43 % des mammifères marins ont ingéré du plastique. Au total, 1,5 millions d’animaux meurent ainsi chaque année.  

https://www.novethic.fr/fileadmin/user_upload/infog_plastique_v2.png

En France, la vaisselle jetable en plastique devrait disparaître en 2020, si elle n’est pas biodégradable. Les sacs plastiques fins non compostables y sont déjà interdits depuis 2017. Et le gouvernement s’est fixé un objectif zéro plastique rejeté dans les océans et 100 % de recyclage en 2025. Une annonce qui fait écho à la proposition de la Commission européenne d’interdire les coton-tiges, pailles, mélangeurs à cocktails et tiges de ballons en plastique. 

© 2018 Novethic - Tous droits réservés - Accès à la totalité de l’article : https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/infographie-tout-tout-tout-vous-saurez-tout-sur-le-plastique-146089.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=623ef96216-Recap_2018_07_23&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-623ef96216-171059761

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3.
Burger Quiz : Alain Chabat ironise (et alerte) sur la pollution plastique des océans Par Marina Fabre @fabre_marina - [VIDEO] Novéthic

Burger Quiz n’a rien perdu de sa vivacité. Près de 20 ans après la première saison, Alain Chabat est revenu, cette fois sur le groupe TF1 pour animer sa célèbre émission... et réaliser de fausses publicités déjà cultes. Parmi elles, la publicité Planet Deg qui ironise sur la pollution plastique des océans : ’Plus de plastique que de poisson c’est possible, si chacun y met un peu du sien’.

https://www.novethic.fr/fileadmin/burger-quiz-pollution-plastique-ocean.jpg

Illustration - Alain Chabat a signé avec TMC pour 40 émissions, près de 20 ans après la première saison de Burger Quiz. ©BurgerQuiz

Près de 20 ans plus tard, revoilà Burger Quiz. Le jeu, auparavant animé par Alain Chabat sur Canal+, s’est délocalisé sur TMC, chaîne du groupe TF1. Il n’a pourtant rien perdu de son ’esprit Canal’. À contre-courant des émissions au rythme frénétique, Burger Quiz est un jeu décalé et absurde. Deux candidats inconnus sont épaulés chacun par deux personnalités et répondent à des questions pour atteindre le graal : le burger de la mort.

Entre deux questions, l’équipe d’Alain Chabat a confectionné des fausses pubs dont l’une vante la beauté des océans… et des déchets plastiques. ’L’océan est la plus magnifique poubelle de notre planète. Des millions de milliards de tonnes de déchets, merveilles de la production humaine, flottent et dérivent au fond des mers, sublimes créatures translucides des fonds abyssaux’, ironise Alain Chabat en voix off.

’Sac plastique, bouteille, soutien-gorge et flacon d’huile solaire, se côtoient dans un fantastique balais, aux couleurs un peu toujours les mêmes. Hélas cette féerie de plastique est parfois gâchée par l’arrivée d’un poisson’.

’Plus de plastique que de poisson c’est possible, si chacun y met un peu du sien’

Une ironie qui dépeint une triste réalité. Selon la Fondation McArthur, en 2050, si la production de plastique continue à se développer au même rythme, il y aura dans l’océan plus de plastique que de poisson. De nombreux plongeurs ont diffusé des vidéos illustrant ce désastre. En mars, à Bali, le plongeur britannique Rich Honer a voulu filmer des raies manta. Il n’a trouvé qu’un océan de plastique. Pareil pour la photographe Caroline Power qui a filmé, près des côtés du Honduras, une grande barrière de… plastiques

’Plus de plastique que de poisson c’est possible, si chacun y met un peu du sien’, conclut dans sa vidéo, Alain Chabat.

© 2018 Novethic - Tous droits réservés – Consulter le document avec vidéos sur ce site : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/video-quand-burger-quiz-cree-une-fausse-publicite-pour-vanter-le-plastique-des-oceans-146088.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=623ef96216-Recap_2018_07_23&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-623ef96216-171059761

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4.
Recyclables, biosourcés, biodégradables : état des lieux des plastiques alternatifs - Par AFP le 08.07.2018 à 06h00 Sciences et Avenir Nature & environnement

Photo - Le recyclage des plastiques s’est développé ces dernières années mais reste insuffisant, tandis que les industriels travaillent aussi à l’émergence des bioplastiques, c’est-à-dire des matériaux biosourcés et/ou biodégradables - AFP/Archives - RONALDO SCHEMIDT – Sous-titres :

Où en est le recyclage ?

Photo - En Europe, 31% des près de 26 millions de tonnes de déchets plastiques collectés en 2016 ont été recyclés (AFP/Archives - JOEL SAGET)

Que sont les bioplastiques ?

Voir le schéma : La planète plastique (AFP - Laurence CHU)

Quelle est leur part de marché ?

Quels sont leurs usages ?

Pour réduire l’impact des plastiques sur l’environnement, leur recyclage s’est développé ces dernières années. Mais il reste insuffisant, tandis que les industriels travaillent aussi à l’émergence des bioplastiques, c’est-à-dire des matériaux biosourcés et/ou biodégradables.

Où en est le recyclage ?

Selon un récent rapport de l’ONU, 9% des neuf milliards de tonnes de plastiques que le monde a jamais produites ont été recyclées. Si les choses progressent ces dernières années, tous les pays n’en sont pas au même point.

En Europe par exemple, 31% des près de 26 millions de tonnes de déchets plastiques collectés en 2016 ont été recyclés, selon la fédération européenne du secteur, PlasticsEurope, contre autour de 10% aux Etats-Unis.

Mais les chiffres sont aussi très variables d’un type de plastique à l’autre. Le PET dont sont composés les bouteilles dispose de filières industrielles de traitement plus développées, et la matière recyclée peut être réutilisée sans difficulté.

A l’inverse, les pots de yaourt finissent encore en incinération, comme les composites utilisés dans l’automobile, trop chers à recycler.

Un des handicaps est aussi le manque de débouchés pour la matière recyclée, du fait de prix plus élevés que celle issue des énergies fossiles ou de doutes sur les propriétés de ces matériaux.

Une grande partie des plastiques échappent aussi tout simplement à la collecte. C’est le cas de plus de la moitié des volumes de l’ensemble des déchets en Asie, dont une partie se retrouve donc dans la nature.

Que sont les bioplastiques ?

Le terme générique ’bioplastiques’ peut prêter à confusion car il désigne à la fois des plastiques biosourcés (fabriqués à partir de composants naturels renouvelables) ou des matières plastiques biodégradables. Or, certaines matières biodégradables peuvent parfois provenir de ressources fossiles.

Des bioplastiques peuvent aussi combiner ces deux propriétés (biosourcés et biodégradables). Mais c’est loin d’être toujours le cas : ainsi sur 2,05 millions de tonnes de bioplastiques produits dans le monde en 2017, moins de la moitié (880.000 tonnes) étaient biodégradables, selon la fédération European Bioplastics.

Ils sont élaborés à partir de cellules de végétaux, principalement la canne à sucre, l’amidon de maïs et de pomme de terre. Les molécules de base de cette ’chimie verte’ sont obtenues par fermentation bactérienne de sucres.

Les capacités de production mondiales de bioplastiques se situent majoritairement en Asie (56%), qui est aussi la principale région de fabrication des plastiques traditionnels, devant l’Europe (18%) et l’Amérique du Nord (16%).

En 2017, 58% des bioplastiques produits dans le monde étaient utilisés dans l’emballage, largement devant le textile (11%), les biens de consommation (7%), ou l’automobile et autres industries de transport (7% également).

Quelle est leur part de marché ?

La production globale de bioplastiques représentait l’an dernier moins de 0,75% du marché mondial des polymères, d’après European Bioplastics.

Mais ces matériaux ont le vent en poupe, soutenus par une plus grande prise de conscience environnementale des gouvernements, des entreprises et des consommateurs : la fédération européenne prédit une croissance de 19% dans le monde sur la période 2017-2022.

Leurs coûts de production restent un frein. Les ’plastiques compostables sont deux à trois fois plus chers’ que les plastiques traditionnels, estime Jean-Marc Nony, responsable du développement durable au sein du groupe français d’emballages Sphere.

Quant aux plastiques biosourcés, ils sont de ’30 à 50% plus chers’, ajoute-t-il. Mais la hausse des volumes, l’amélioration des procédés de fabrication et la hausse des prix du pétrole devraient permettre de les rendre à terme plus compétitifs.

Quels sont leurs usages ?

Les plastiques biodégradables ont surtout vocation à remplacer le plastique conventionnel dans des produits risquant davantage de se retrouver dans la nature, comme les sacs fins à usage unique ou la vaisselle jetable.

Des industriels travaillent aussi à mettre au point des techniques de biodégradation en mer pour lutter contre la pollution des océans.

Les plastiques biosourcés, eux, peuvent remplacer n’importe quel plastique issu de la pétrochimie, dans la mesure où la molécule produite est la même. Certains pays européens ont ainsi fixé des seuils d’incorporation dans les sacs à usage unique.

Mais pour justifier leurs prix plus élevés, les producteurs de bioplastiques tentent de mettre au point des matériaux aux propriétés nouvelles : plus légers, plus résistants voire dépolluants.

En 2013, Nike a lancé une chaussure de football allégée, grâce à l’intégration d’un élastomère produit par Arkema à partir d’huile de ricin. L’équipementier automobile français Faurecia développe des tablettes de hayon à partir de fibre de lin. Autre exemple, le géant allemand de la chimie BASF produit une capsule de café à 60% composée d’un plastique compostable issu du maïs.

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5.
Le plastique biodégradable, utile mais pas miracle contre la pollution - AFP - Publié le 15/06/2018 à 13:35 - Paris (AFP) – Diffusion ‘Le Point Economie’

Le plastique biodégradable, utile mais pas miracle contre la pollution

Photo - Le plastique biodégradable, utile mais pas miracle contre la pollution © AFP/Archives / Nhac NGUYEN

Rendre les plastiques biodégradables pour éviter de voir apparaître des amas de sacs dans les océans et l’environnement : tentante, cette solution qui montre son efficacité pour certains plastiques n’a toutefois rien du remède miracle contre la pollution.

Moins de 20 % des neuf milliards de tonnes de plastiques produits jusqu’ici dans le monde ont été recyclées ou incinérées, le reste ayant fini dans les décharges ou l’environnement où elles mettront des milliers d’années à se décomposer, pointait récemment un rapport de l’ONU.

Les plastiques biodégradables peuvent eux se désintégrer en beaucoup moins de temps grâce à l’action de micro-organismes qui se nourrissent de la matière dont ils sont composés, végétale (maïs, amidon de pommes de terre, etc.) ou issue des énergies fossiles.

Représentant encore l’exception, ils connaissent toutefois un certain essor en Europe, en particulier en France ou en Italie, du fait du bannissement progressif des sacs et objets en plastique à usage unique.

Quelque 100.000 tonnes se sont écoulées en 2016, selon l’institut allemand spécialisé dans les bioplastiques Nova-Institute, et les capacités de production s’élevaient à 880.000 tonnes l’an dernier, a évalué European Bioplastics, qui regroupe les industriels européens, dont les principaux sont l’italien Novamont, le français Sphere ou encore l’allemand BASF.

Plus cher

Si ces plastiques restent encore minoritaires, c’est notamment en raison de leur coût : ’deux à trois fois plus cher qu’un plastique traditionnel’, même s’il baisse progressivement, explique Jean-Marc Nony, responsable du développement durable chez Sphere.

Mais portées par l’enjeu environnemental, ces entreprises cherchent maintenant à créer des plastiques qui puissent se biodégrader dans la mer. ’Techniquement, la biodégradation marine est plus difficile, avec des températures plus basses et moins de micro-organismes’, indique Jean-Marc Nony. Elle est donc également plus coûteuse, mais il voit quand même ces plastiques arriver sur le marché ’avant 10 ans’.

L’objectif ne serait pas de les généraliser, mais de les réserver par exemple à certains usages dans les ports, sur les bateaux de pêche ou de tourisme, là où il y a le plus de risque qu’ils terminent dans la mer.

Face à ces développements industriels, certains experts et associations environnementales restent sceptiques, pointant notamment une confusion sur ces plastiques. ’Les citoyens ont l’impression que biodégradable, cela veut dire qu’on peut jeter dans la nature. Or ce n’est pas du tout le cas’, rappelle Virginie Le Ravalec, ingénieur à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Pour que la décomposition soit efficace, elle doit en effet s’effectuer dans un composteur industriel, où les plastiques sont mélangés à de grandes quantités de biodéchets, ou dans des composteurs individuels, chez les particuliers. Cela suppose donc des investissements pour les trier et les collecter séparément, notamment pour qu’ils ne perturbent pas les filières déjà établies de recyclage. Et le processus prend plusieurs mois même quand de bonnes conditions sont réunies.

’Ambiguïtés’

Dans les mers et les océans, ces plastiques pourraient ainsi se retrouver ingérés par les animaux ’bien avant qu’ils n’aient eu le temps nécessaire pour se biodégrader (...) représentant ainsi la même menace pour la vie marine que les plastiques conventionnels’, note Fiona Nicholls, de Greenpeace Royaume-Uni.

Un rapport de l’ONU concluait en 2015 que l’adoption des plastiques biodégradables ’n’entrainerait pas une baisse significative de la quantité de plastiques dans les océans ni des risques d’impacts physiques et chimiques sur l’environnement marin’.

Il y a aussi un ’risque de greenwashing’ autour de ces matériaux, s’inquiète Laura Chatel de Zero Waste France, alors qu’il reste encore ’beaucoup d’ambiguïtés sur ce que biodégradable veut dire’.

Dans certains pays les plastiques oxo-dégradables peuvent être considérés comme biodégradables, explique-t-elle, alors qu’ils sont par exemple interdits pour les emballages en France, car ils ne font en réalité que se fragmenter en minuscules morceaux, invisibles à l’oeil nu, mais qui restent bien présents dans l’environnement.

La meilleure arme contre la pollution plastique sera toujours ’de réduire la consommation d’emballages et donc la production de déchets, et de préconiser le réutilisable’, rappelle Virginie Le Ravalec.

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6.
Abandonner le plastique des emballages, mais par quoi le remplacer ? Isabelle Paré - Le Devoir - 10 juin 2018 - [Accueil] [Société] [Environnement]Photo. Jacques Nadeau Le Devoir.

Les chiffres établissent à 400 milliards la valeur du marché de l’emballage, dont 60% est destiné à l’alimentation.

Omniprésent dans l’emballage des produits, le plastique s’est hissé au sommet des menaces à l’environnement. De rares gouvernements commencent à bannir certains produits à usage unique. Abandonner le plastique, oui, mais par quoi le remplacer ? Des designers affirment que ce souci est bien peu à l’ordre du jour des fabricants, voire pas du tout.

En 2010, l’entreprise québécoise Naya a lancé une bouteille d’eau faite à 100 % de plastique recyclé, puis a modifié son volume pour qu’elle contienne 100 ml d’eau supplémentaire avec la même quantité de plastique. Résultat : l’embouteilleur a réduit de 16 % ses émissions de GES et de 17 % la masse de ses produits.

Aujourd’hui, la bouteille d’eau non réutilisable fait partie des bêtes noires des écologistes, mais à l’époque, l’effort était avant-gardiste.

Avant 2015, les produits achetés en ligne au groupe Aldo étaient ensachés dans un plastique oxo biodégradable, non recyclable, doublé de papier bulle en plastique, honni des bacs. Aujourd’hui, finies les bulles, les chaussures glanées sur Internet arrivent dans un sac 100 % recyclable, issu à 40 % de matière recyclée.

L’empreinte, quelle empreinte ?

Les temps changent, les mentalités aussi, mais pas aussi vite qu’on le souhaiterait. Car ces deux entreprises et une poignée d’autres font bande à part dans le grand monde de l’industrie. Très souvent, l’empreinte carbone et l’analyse du cycle de vie de l’emballage de leurs produits ne font tout simplement pas partie des priorités des fabricants, déplore Sylvain Allard, directeur du programme de design graphique à l’UQAM et spécialiste de l’emballage.

« Il n’y a pas de vision globale dans la plupart des entreprises. On roule encore avec la vision que le plastique est recyclable, que ça règle tout. Or, si le plastique n’est pas recyclé, on n’a rien gagné. Si on l’envoie à l’autre bout du monde, en Chine, il y a une empreinte carbone qui vient annuler tous nos efforts », affirme cet observateur.

Il déplore que la dimension écologique soit rarement prise en compte dans la conception des emballages. « Le plastique est une matière extraordinaire, peu coûteuse, mais il n’a une logique que si on l’utilise plusieurs fois, sinon c’est une catastrophe écologique pour l’environnement. La vraie solution, c’est la réduction », croit-il.

Pourtant, la réduction ne semble pas à l’ordre du jour, à en croire les chiffres qui établissent à 400 milliards la valeur du marché de l’emballage, dont 60 % est destiné à l’alimentation. La mondialisation favorisant le transport de produits venus des quatre coins de la planète a fait bondir le volume d’emballages produits.

Taper ici : Pour (re)lire notre dossier sur le plastique

En sus, le secteur alimentaire demeure hautement frileux à l’idée d’utiliser du plastique recyclé, pour des raisons sanitaires, craignant la contamination. « Ça frôle la paranoïa plus que la science, car Naya utilise du plastique recyclé à 100 % pour embouteiller son eau », déplore Sylvain Allard.

De petits pas

Mais de petits pas sont franchis au Québec, notamment par l’entremise d’Éco Entreprises Québec (EEQ), l’organisme qui représente l’industrie, gère et perçoit les redevances payées par les entreprises pour financer le coût de la collecte sélective associée à la récupération de leurs contenants, emballages et imprimés.

Le plastique est une matière extraordinaire, peu coûteuse, mais il n’a une logique que si on l’utilise plusieurs fois, sinon c’est une catastrophe écologique pour l’environnement. La vraie solution, c’est la réduction.

— Sylvain Allard, directeur du programme de design graphique à l’UQAM

Parmi ces mandats, l’EEQ a aidé depuis 2005 quelques compagnies à rendre leurs produits ou emballages plus écoresponsables, en augmentant la part de leur contenu recyclé ou en diminuant leurs poids. Parmi celles-ci, Cascades, Lavo, Aldo, Metro, Les Biscuits Leclerc et la fromagerie L’Ancêtre, qui ont notamment réduit la masse de leurs contenants et, dans la foulée, leurs coûts de transport.

Malgré tout, le gros des efforts vise encore à réduire l’indésirable… mais pas à le remplacer. « C’est déjà bien de limiter le plastique, mais il faut aller plus loin et réfléchir à des solutions de remplacement », croit Sylvain Allard.

Écoemballages

Les solutions de remplacement au plastique tous azimuts existent, mais sont encore boudées par l’industrie. On sait maintenant que des bioplastiques, ou végéplastiques, peuvent être fabriqués à partir de plantes comme le soya, d’algues ou de fécule de maïs, comme c’est le cas pour les sacs compostables utilisés pour les déchets de table.

« La filière du plastique compostable reste encore peu exploitée. C’est plus facile pour les compagnies de continuer à faire ce qu’elles font depuis toujours. Si un végéplastique coûte 3 ¢ de plus par emballage, la logique économique l’emporte. C’est pour cela qu’il faut commencer à penser à des taxes ou à des consignes sur le plastique », croit Sylvain Allard. En fait, la première question à se poser, dit-il, serait : « A-t-on vraiment besoin d’un emballage ? »

L’emballage intelligent

Pourtant, ce n’est pas l’imagination qui manque pour repenser la fonction même des emballages. Lors des projets Packplay, concours de propositions d’écoemballages orchestré en 2014 et en 2017 par l’École de design de l’UQAM et d’autres partenaires, des étudiants de 19 universités ont avancé des solutions étonnantes. Notamment pour valoriser des résidus de l’industrie agricole et faire en sorte que les contenants ne soient plus de simples objets passifs voués aux ordures.

Sylvain Allard rappelle notamment le projet d’une étudiante qui a conçu un tofu glacé présenté dans un contenant fait de soja, entièrement comestible, servant de barquette. « Une fois mangé, ce produit ne laissait aucun résidu ! », explique M. Allard.

D’autres idées lumineuses, dont des boîtes de riz en carton recyclé, dotées d’un couvercle cartonné faisant office de tasse à mesurer, ont été présentées. Comme, aussi, ces crèmes cosmétiques contenues dans des pots d’argile qui, une fois mouillés, se muent en masque de beauté, ou dans des pots en cire d’abeille, appelés à devenir des bougies. On a même trouvé une solution au fléau des contenants de la restauration rapide, souvent non recyclables, avec une coque faite de cellulose compostable, pouvant servir d’engrais dans les jardins ou de nourriture aux animaux de ferme.

Peu d’emprise

Même si les idées fusent sur les tables à dessin, plusieurs designers industriels estiment que leur influence sur les choix des fabricants est plutôt limitée. « On arrive à la fin du processus, quand tout est décidé », estime Élise Cropsal, directrice de création et designer graphique chez LG2. « La question de l’emballage est intimement liée à la chaîne de production et doit être prise en compte au tout début du processus de fabrication. »

L’élan pour inclure des designers en amont de ces processus est encore peu présent, dit-elle, mais de rares firmes commencent à développer des expertises en écoconception.

Stéphane Allard place cependant beaucoup d’espoir dans la jeune génération de designers, beaucoup plus sensible aux enjeux environnementaux. « Ils ont un regard très critique sur l’industrie », dit-il.

Mais en définitive, croit-il, il reviendra aux gouvernements de forcer la main aux compagnies qui continuent de bouder les matières compostables ou perpétuent l’usage des plastiques non recyclables. « Les citoyens apportent leur contribution depuis longtemps en faisant de la récupération dans leurs bacs, les designers tentent de faire mieux, c’est maintenant aux décideurs d’agir. »

Avenue emballante

Diane Leclair Bisson, designer industrielle qui gère sa propre entreprise de design, explore depuis plus de 20 ans l’avenue des produits compostables ou comestibles et se désespère du peu d’intérêt des fabricants pour des contenants écoresponsables.

Couronnée de prix, la pionnière a orienté ses recherches dès les années 2000 vers les produits compostables, biosourcés ou comestibles. Bols en gelée d’agar-agar entièrement biodégradables, pailles et cuillères comestibles, « bulles de saveur » en gelée, contenant champagne, spiritueux ou jus sucré : ces créations audacieuses de contenants prêt-à-manger l’ont fait connaître sur plusieurs continents.

« J’utilise les aliments comme substituts au plastique depuis près de 20 ans. Un de mes projets, un contenant comestible empli de jus et d’une paille faite d’un craquelin destinés aux enfants, se retrouve même aujourd’hui dans un musée. Mais les entreprises d’ici ne souhaitent pas changer de matière, personne ne m’a appelée pour les commercialiser. J’ai l’impression de prêcher dans le vide ! »

Et pour cause, faute d’intérêt, ces prototypes de cuillères comestibles n’ont jamais pu être produits au Québec à grande échelle. Ce sont plutôt des promoteurs venus d’Inde qui écoulent maintenant par milliers cet objet dans leur pays pour remplacer les cuillères de plastique jetables.

Selon la designer industrielle, les emballages « dits » biodégradables ou compostables sont aujourd’hui souvent un leurre apposé sur les emballages pour faire plaisir aux consommateurs. « Pour être biodégradable ou compostable, il faut que l’emballage se retrouve dans un milieu régulé et contrôlé, ce qui n’existe à peu près pas dans notre contexte nord-américain. Si on achète du plastique bio, sans avoir les solutions pour le traiter, on ne résout rien », pense-t-elle.

Diane Leclair Bisson a développé au fil des ans des urnes funéraires faites de matériaux naturels, et même de glace pour des urnes éphémères, en collaboration avec l’entreprise funéraire Mémoria. Après des années de recherche et développement, la compagnie lancera bientôt des urnes entièrement biodégradables qu’elle a conçues.

« C’est un très beau projet, mais ça ne touche que le Québec. Si on veut s’attaquer à un problème environnemental crucial à l’échelle planétaire, il faut viser à transformer des produits de consommation qui touche des millions de personnes, comme les contenants d’alimentation rapide ou les pailles. Si on pouvait se tourner vers des produits biosourcés, biodégradables et compostables, cela aurait un impact exceptionnel. »

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Source : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/529990/abandonner-le-plastique-oui-mais-pour-quoi

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7.
Bien distinguer les divers types de bioplastiques avec Wikipédia

Le terme bioplastique désigne des matériaux de deux types. Il s’agit, d’une part, de matières plastiques bio-sourcées (issues de la biomasse) et, d’autre part, de matières plastiques biodégradables (dont compostables), y compris issues de ressources fossiles (réactions pétrochimiques). Certains bioplastiques présentent les deux caractéristiques, bio-sourcés et biodégradables (voir typologie ci-dessous).

European Bioplastics (qui peut être considéré comme référence dans la matière) donne une définition suivante des bioplastiques dans son glossaire : « les bioplastiques regroupent un grand nombre des matériaux bio-sourcés, biodégradables/compostables ou les deux » (« Bioplastics constitute a broad range of materials and products that are biobased, biodegradable/compostable, or both »1).

L’utilisation de bioplastiques, en lieu et place des plastiques issus des ressources fossiles (hydrocarbures), permet une réduction des rejets des gaz à effet de serre (comme le dioxyde de carbone, CO2) lors de la production. Les plantes ayant servi à la fabrication du bioplastique ont absorbé du CO2 pendant leur croissance (photosynthèse). Après leur utilisation, les bioplastiques vont restituer le carbone qu’ils contiennent sous forme de CO2, qui sera à nouveau capté par d’autres plantes. Le bilan carbone est neutre en théorie mais il faut prendre en compte les facteurs émetteurs de CO2 tels que les engrais ou l’énergie nécessaire à la transformation du matériau. La valorisation du bioplastique par le recyclage, le compostage ou même la combustion est aussi possible, ce qui permet de diminuer ces facteurs.

Les bioplastiques ne sont pas forcément biodégradables au sens des normes existantes. Leur intérêt provient essentiellement du caractère renouvelable des ressources utilisées pour leur fabrication. Bio-PE peut servir d’exemple d’un tel bioplastique, bio-sourcé (principalement issue de canne à sucre) et recyclable, il n’est pas biodégradable.

À l’inverse, il existe des bioplastiques d’origine pétrochimique, tels la polycaprolactone (PCL), qui sont biodégradables.

Les bioplastiques sont des polymères. Les procédés de production sont principalement l’injection et la thermocompression, on retrouve également le PLA dans le contexte de l’impression 3D où sa basse température de transition vitreuse devient un avantage.

Les composites bioplastiques utilisent des renforts et/ou résines d’origine bactérienne ou végétale. Ils sont une combinaison de résines thermoplastiques ou thermodurcissables et de renforts sous forme de poudres, fibres, tissus ou non-tissés.

Les plastiques biofragmentables ne sont pas des bioplastiques car ils ne sont ni bio-sourcés ni biodégradables.

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8.
Fabricant de solutions vertes - Que sont les bioplastiques ? – Par K.D. Feddersen - Communiqué – Non daté.

Les bioplastiques sont des plastiques biosourcés et / ou biodégradables. Les polymères bio-sourcés sont produits à l’aide de ressources renouvelables. Les matériaux bioplastiques ont des propriétés similaires à celles des plastiques conventionnels, peuvent être stockés de la même manière et transformés sur les mêmes machines que les plastiques conventionnels.

Les plastiques biodégradables peuvent se dégrader dans différents milieux : en compostage industriel, en compostage domestique, sur le sol et dans l’eau. Ils sont évalués par des organismes officiels de certification ; parmi les principaux d’entre eux : TÜV AUSTRIA Belgium, DIN CERTCO en Allemagne et BPI en Amérique du Nord. Les matières plastiques ou les produits compostables industriellement qui sont certifiés selon la norme EN 13432 sont autorisés à porter le label Seedling® d’European Bioplastics e.V.

Les avantages des bioplastiques

Photo - Les bioplastiques permettent de développer des solutions innovantes et alternatives aux plastiques conventionnels. En outre, les bioplastiques réduisent la dépendance aux ressources fossiles tout en diminuant l’empreinte carbone d’un produit. Les plastiques biodégradables permettent d’envisager de meilleures approches de fin de vie pour la mise au rebut et le recyclage. Cela peut diminuer l’impact sur nos systèmes de gestion des déchets et également sur l’environnement. Le secteur de l’emballages est actuellement le plus grand consommateur de bioplastiques, mais il existe de nombreuses autres applications possibles, et les consommateurs sont de plus en plus intéressés par des solutions alternatives ’bio’.

Pourquoi la demande de bioplastiques augmente-t-elle ?

Prise de conscience environnementale

La société est de plus en plus consciente de son impact sur l’environnement et, avec cela, la demande de produits durables respectueux de l’environnement augmente. Afin de répondre à cette demande, de nombreuses boutiques et supermarchés ont cessé de distribuer gratuitement des sacs en plastique.

Modifications légales

Les obligations légales, comme l’interdiction des sacs en plastiques dans de nombreux pays, ont eu pour conséquence que la demande de solutions respectueuses de l’environnement est allée en augmentant.

Caractéristiques des produits

La biodégradabilité est en passe de devenir une caractéristique de plus en plus prisée et rentable, notamment pour les pots de fleurs et de plantes qui peuvent être placés directement dans le sol pour se biodégrader naturellement.

Réduction des déchets

L’utilisation de plus en plus courante de bioplastiques contribue à la réduction de la quantité de déchets produits, ce qui, en retour, a un effet positif sur l’environnement.

La production mondiale de bioplastiques augmente

L’augmentation de l’utilisation des matières plastiques fabriquées à partir de ressources renouvelables entraîne une forte croissance.

Selon les prévisions actuelles, la capacité de production mondiale de bioplastiques devrait augmenter d’environ 47% d’ici 2021 par rapport à 2016 où 4,16 millions de tonnes ont été produites. Les plastiques biosourcés non biodégradables représenteront la majorité d’entre eux. En particulier, les solutions dites ’de substitution’, c’est-à-dire les plastiques tels que le PE et le PET, qui peuvent être fabriqués à partir de ressources renouvelables, sont responsables de cette augmentation spectaculaire.

Les bioplastiques peuvent être certifiés - Souhaitez-vous en savoir plus ? Contactez-nous pour en savoir plus sur les bioplastiques. Nous contacter - ©2018 - Le Groupe Mention légales Data Privacy Statement – Source : https://bio-fed.com/fr/les-bioplastiques/

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9.
Charente-Maritime : un ingénieur a créé un plastique 100% biodégradable – Par Fabien Paillot - 10 octobre 2017, 15h27 – Document ‘Le Parisien’ >Ma Terre / EnvironnementPhoto : Nicolas Moufflet a développé un plastique végétal, à base de canne à sucre, qui a la faculté d’être recyclé ou de se composter facilement - LP/FABIEN PAILLOT.

A Saintes (Charente-Maritime), Nicolas Moufflet a créé des bouteilles en plastique végétal 100 %, biodégradables et recyclables à l’infini grâce à un procédé unique au monde... qui intéresse les grands groupes industriels. 

Une nouvelle adresse et un site de production cinq fois plus grand que le précédent : le pari audacieux de Nicolas Moufflet se révèle payant. Cet ingénieur de 41 ans, installé à Saintes (Charente-Maritime), a mis au point un plastique végétal 100 % biodégradable, compostable et recyclable à l’infini.

A la tête de Lyspackaging, son entreprise fondée en 2015, il commercialise depuis des bouteilles et flacons « sans une seule goutte de pétrole », contrairement à l’immense majorité des plastiques vendus à travers la planète. Le procédé, breveté et secret, reste pour l’heure unique au monde. Aucun industriel n’a encore investi ce créneau. Plus de 22 000 tonnes de plastique issu de l’industrie pétrochimique finissent pourtant chaque jour dans les océans.

LIRE AUSSI Environnement : 8,3 milliards de tonnes de plastique, ça représente quoi ?

Pour réaliser cette prouesse, Nicolas Moufflet a choisi la bagasse, le déchet de la canne à sucre, aux propriétés étonnantes. « J’ai développé spécifiquement des granulés de bagasse optimisés pour recevoir des aliments », détaille-t-il. Transformée en plastique végétal, la bagasse garde la faculté d’être recyclée ou de se composter facilement. « Une alternative crédible au pétrole », fait valoir cet entrepreneur auréolé de plusieurs prix et du soutien de Bpifrance, la Banque publique d’investissement.

Le Palais de Tokyo lui a commandé 100.000 bouteilles

Les commandes, elles, commencent à affluer. Lyspackaging espérait atteindre une production de 700.000 bouteilles végétales cette année. Elle devrait aisément franchir la barre des deux millions.

Le Palais de Tokyo, centre d’art contemporain parisien, lui a récemment commandé 100.000 bouteilles. Et de grands groupes du luxe ou de l’agroalimentaire s’y intéressent de près.

Nicolas Moufflet continue ses recherches et rêve d’une filière capable de mieux valoriser les déchets verts. A ses plastiques végétaux issus de la bagasse, l’ingénieur peut désormais adjoindre des noyaux d’olive broyés, des roseaux ou des pépins de raisin. Coquilles de crustacés, déchets de céréales ou de légumes : « Nous allons attaquer une bonne dizaine de nouveaux coproduits ! Leur quantité varie de 1 à 20 %, cela dépend du rendu que l’on veut obtenir », détaille-t-il.

Car Nicolas Moufflet mise sur « la cohérence entre le contenu et le contenant » et cite en exemple les engrais développés pour l’agriculture biologique encore vendus dans des flacons... en plastique. Lui rêve de « créer de nouveaux codes pour le consommateur » : demain, l’huile d’olive se vendra dans une bouteille en noyaux d’olive. Economiquement, cette voie a des atouts : « Les déchets verts s’achètent aujourd’hui une misère. » Ces bouteilles végétales sont encore 30 % plus chères à l’achat. Mais peu importe, sourit Nicolas Moufflet : « Nous avons démontré que cela est possible. »

Le Parisien : Actualités en direct et info en continu

image illustrative de l’article Le Parisien

Ma Terre / Environnemen tNicolas Moufflet plastique écologie – Source : http://www.leparisien.fr/environnement/charente-maritime-un-ingenieur-a-cree-un-plastique-100-biodegradable-10-10-2017-7320084.php

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10.
Biosourcé, biodégradable, biopolymère, bioplastique… Bio ci, Bio ça, on s’y perd un peu ! Document CIRFAP, non daté.

Avec toutes ces appellations et leur connotation « Bio », il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Nous avons surtout une idée vague ou confuse de ce que cela signifie. Je vous propose de faire un petit tour du « bio » dans la plasturgie, pour essayer d’y voir un peu plus clair.

Avant tout, il est nécessaire de savoir qu’un matériau plastique est composé de molécules appelées polymères auxquelles sont ajoutés différents additifs.

… Jusque-là, ça va.

Les « bioplastiques » désignent à la fois les plastiques biosourcés et les plastiques biodégradables.

Les plastiques biosourcés sont issus de ressources renouvelables : végétale, animale, résiduelle, algale…et les plastiques biodégradables signifie qu’ils se dégradent grâce à des organismes vivants : bactéries, champignons, algues.

La biodégradation dépend de différents paramètres : le milieu de dégradation, la structure des polymères composant le matériau et le procédé de fabrication du matériau.
Dans le cas des plastiques dits « biosourcées », on s’intéresse seulement à l’origine des matières premières à partir desquelles on fabrique les plastiques. Dans le cas des plastiques « biodégradables », on s’intéresse à leur fin de vie.
De ce fait, l’origine biosourcée ne signifie pas que le polymère est biodégradable et inversement un plastique biodégradable n’est pas forcément bio-sourcé.

Cela recommence à se compliquer. Soyons pragmatique et concret.

Un plastique peut-être biosourcé mais pas biodégradable.
Il peut être biosourcé et biodégradable.
Il peut également être biodégradable mais pas biosourcé.

Les biosourcées et les applications

Illustration - Le biosourcé existe depuis plus d’un siècle mais il suscite un regain d’intérêt depuis le début des années 2000. Déjà en 1930, FORD fabriquait des pièces intérieures automobiles en plastique à base de protéine de soja.
En 2012, les plastiques produits à partir de ressources renouvelables, dits biosourcés, ne représentaient que 0.4 % de la part de plastiques produits dans le monde mais devraient voir augmenter leur capacité de production de près de 400% d’ici 2017.
L’idée au départ était que ces molécules biosourcées se substituent aux mêmes molécules « pétrosourcées », mais aujourd’hui, la voie est ouverte à la création de nouveaux plastiques et de ce fait apporter de nouvelles fonctionnalités aux plastiques. Ces plastiques biosourcées auront des capacités particulières et propres. Par exemple, des chercheurs travaillent sur une matière qui une fois intégrée dans l’habitacle d’une voiture, serait capable de piéger des molécules et ainsi permettre de dépolluer l’habitacle.

Plusieurs recherches sont effectuées actuellement afin de trouver des solutions de remplacement et un grand nombre de fabricants ont des stratégies en ce sens. Cette tendance à chercher des solutions de rechange aux cultures destinées à l’alimentation devrait demeurer au cours des prochaines années. En effet, la diversification des bioressources non-alimentaires exploitables, notamment les sous-produits de l’agriculture, est l’une des pistes de recherche privilégiée de ces dernières années et sans doute des futures.

Biopolynov, le laboratoire de R&D de Natureplast a développé entre autres sur l’année 2012 une nouvelle matière biosourcée fabriquée à partir de coproduits alimentaires. Cette matière à base de noyau d’olive possède des propriétés mécaniques et thermiques proche d’un polypropylène. Son origine atypique et sa couleur naturelle en font un matériau vraiment innovant.

Les plastiques biosourcés peuvent être fabriqués à partir de nombreuses ressources différentes telles que le maïs, le manioc, la pomme de terre, le bois, le coton, les algues…
Les domaines d’applications des matières plastiques biosourcées sont en évolution constante : le packaging agroalimentaire, la cosmétique, les produits d’hygiène jetables, l’automobile, l’électronique, l’informatique et les applications émergent de plus en plus dans le médical, le jouet, le sport, les loisirs, les fibres et les textiles.

Les biodégradables et les applications

Illustration - Le terme de biodégradabilité est souvent employé à mauvais escient et il parait donc important d’apporter quelques précisions.

Nous l’avons donc vu, La biodégradation peut être définie par la décomposition, la dégradation de matières organiques par l’action des microorganismes (bactéries, enzymes, champignons). Il s’agit d’une fragmentation avec modification chimique et perte des propriétés mécaniques.

Allez, un peu de chimie pour comprendre le processus : Le matériau est converti en dioxyde de carbone (CO2), en eau (H2O), et/ou en méthane (CH4) et éventuellement en une nouvelle biomasse et des résidus. Il est nécessaire que tous les constituants (polymère, additifs, charges, etc.) soient biodégradables.

Essayons de rentrer dans les détails tout en restant compréhensible.

Certains paramètres régissent la biodégradabilité. En effet, la vitesse de décomposition dépend de plusieurs éléments. Un même objet peut se dégrader dans des délais très différents selon le milieu dans lequel il est.

Si le milieu est terrestre, aquatique, aérobie (présence de dioxygène), anaérobie (absence de dioxygène), la dégradation ne se fera pas à la même vitesse.
Les caractéristiques des objets ont également une influence ; son épaisseur, sa taille, sa rugosité, son usure…

Je vous propose 2 illustrations très pragmatiques.
Un tee de golf biodégradable aura une espérance de vie rallongée, s’il est à l’abri de l’humidité dans un tiroir hermétique, par rapport à celui qui sera posé sur la table de la terrasse d’une maison en bord de mer.

Autre exemple chiffré, pour le PLA (Polylactic acid ou acide polyactique… je sais c’est compliqué mais l’effort est de mise). Le PLA est biodégradable et celui dont on parle ici, est issu de matériaux recyclés. Il est souvent utilisé dans l’emballage alimentaire mais aussi pour être très actuel, dans l’impression 3D.

Le PLA se dégradera totalement en 2 mois, s’il est dans un environnement avec une température de 60°C et un taux d’humidité relative de l’air à 80 % alors qu’il mettra 122 mois, si la température est de 4°C et le taux d’humidité à 100%.

Les plastiques biodégradables sont en forte évolution depuis les années 1980. Nous les retrouvons aujourd’hui beaucoup dans le monde de l’emballage, la cosmétique, l’agriculture, l’hygiène et le médical.

Si après lecture de cet article, vous ne faites plus de confusion entre un polymère biosourcé et/ou (vous vous rappelez !!!) biodégradable, si vous avez pris conscience que ces matières sont déjà bien présentes dans notre quotidien mais que nous sommes aux balbutiements de la recherche dans ces domaines, et bien il n’aura pas été écrit en vain.

Illustration - Sources : Industries et Technologie / Plastic Le Mag/Ademe - T. 0 800 740 752 Espace entreprises Espace Cirfap Inside Espace formateurs

Source : http://www.cirfap.com/news/biosource-biodegradable-biopolymere-bioplastique-bio-ci-bio-ca-on-sy-perd-un-peu/

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11.
Ces plastiques biodégradables qui ne le sont PAS : le prochain grand scandale industriel - M.D - 06 juin 2018 – Document ‘mrmondialisation’. Note du rédacteur : les polices de l’auteur ont été conservée pour être plus signifiantes.

Nous aurait-on menti ? L’année dernière, un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement révélait que le plastique présenté comme “biodégradable” par les industriels était en réalité tout autant un cancer pour la planète que son cousin pas très éloigné. À l’heure où tous les coups sont bons pour tromper le consommateur et perpétuer un système totalement fou, une révélation de ce genre ne nous surprend plus. Et pourtant, 12 mois plus tard, le plastique biodégradable a toujours autant la cote !

La semaine dernière, l’Obs prenait l’immense risque de titrer son dernière numéro « Déplastifions-nous ! » le tout livré sous une belle pellicule de plastique. Pas de panique, à l’intérieur de magazine, l’Obs rassure ses lecteurs en affirmant utiliser du plastique mieux que les autres : celui-ci est biodégradable. Super, nous voilà sauvé ! En fait, non, pas vraiment. C’est sans doute pire encore. On vous explique tout.

Les industriels nous auraient-ils menti ?

La principale différence entre le plastique dit “de base” et son alternative biodégradable réside dans la capacité des matières plastiques à se décomposer dans la nature : il se « bio » dégrade… Selon les experts d’EPI “les matières plastiques traditionnelles ne peuvent pas se décomposer. La décomposition totale des déchets dans la nature et dans les décharges prend des années, voire des décennies” alors que les plastiques biodégradables sont faits d’une “matière plastique dégradable dans laquelle la dégradation résulte d’une réaction naturelle des microorganismes tels que les bactéries, les mycètes et les algues”.

On en perdrait presque son latin ! Alors, dégradables ou pas dégradables ces fameux plastiques ? D’après Jacqueline McGlade, responsable scientifique à l’UNEP, le plastique biodégradable le serait, hypothétiquement, si… les conditions nécessaires à sa décomposition étaient réalisables à l’état naturel. Ce qui est, dans la majorité des cas, pas le cas. Dans son rapport à l’UNEP, elle explique que “pour pouvoir se décomposer, le plastique biodégradable doit être confronté à une température avoisinant les 50 degrés, une température que n’atteint aucun océan” avant d’ajouter “et il ne flotte pas non plus, donc il va couler et ne sera pas exposé aux rayons UV pour se décomposer”. Ce plastique biodégradable devrait donc techniquement être recyclé dans des conditions industrielles, ou sous un soleil de plomb en pleine désert… Ce qui n’est PAS le cas. Voilà qui a de quoi nous refroidir.

Et ce n’est pas tout. La plupart des matières plastiques biodégradables conventionnelles contiennent, en outre, des métaux ou un quelconque additif pour leur permettre de se désintégrer facilement. Des ingrédients pas très naturels qui viennent, à leur tour, polluer les océans. « Certains polymères non biodégradables, comme le polyéthylène, sont parfois fabriqués avec un additif à base de métal, ce qui accélère leur fragmentation » explique le rapport. En d’autres termes, ce plastique se divise en micro-particules tout autant, voire davantage, nocives pour l’environnement. C’est par exemple le cas de ces ballons dit biodégradables en « latex naturel » qui font des ravages dans l’environnement au point à des associations en ont fait leur cheval de bataille. Le plastique concerné (à ne pas confondre avec du plastique biosourcé 100% végétal) à quoi donner quelques larmes aux sirènes Techniquement, ces plastiques ne devraient donc même pas porter le nom de « biodégradable ». On réalise donc froidement le gouffre vertigineux qui existe entre le concept théorique, et marketing, de biodégradabilité et sa concrétisation à travers le prisme de l’industrialisation.

Le plastique, le mal du siècle Photo

Si nous baignons effectivement dans l’ère du pétrole, son enfant malade ne peut-être que le plastique d’origine fossile. On n’a que trop dit et répété à quel point ce composé est devenu l’ennemi contemporain numéro un de l’environnement. Alors qu’on notait récemment qu’on trouve désormais jusqu’à 12.000 particules plastiques par litre dans les glaces de l’Océan Arctique, les habitudes de consommation, les productions frénétiques et l’absence de régulation au niveau des gouvernements sont autant de facteurs qui en disent long sur notre immobilisme collectif.

Le plastique est partout : il forme un nouveau continent, il nous entoure au quotidien, se retrouve dans le corps des animaux et, par conséquent, parfois même dans notre alimentation. Pourtant, les lanceurs d’alerte sont nombreux sur ce sujet et les bénévoles engagés tout autant avec une sincère dévotion. Mais ce qui est également certain, c’est que cette situation ne changera pas tant que la chaîne de production des matériaux en question, estampillé biodégradable ou pas, ne sera pas interrompue à la source. Au contraire, entreprises et pouvoirs visent la croissance des productions ! Un tel revirement nécessiterait un changement de cap à 180° des habitudes de consommation et des incitations collectives envers les acteurs économiques.

En attendant alors que le plastique disparaisse définitivement de notre quotidien, il est légitime de se demander pourquoi, et comment, en sommes nous arrivés à vendre au consommateur un plastique biodégradable… qui ne l’est pas. Car cette supercherie sur fond de greenwashing – ou écoblanchiment – n’est probablement pas la seule.

Vidéo « The Plastic Ocean » à consulter à la source

Le consommateur, tête de turc des entreprises et du marketing.

C’est en apprenant durement qu’on retient le mieux. Aujourd’hui, les enjeux environnementaux sont de plus en plus au cœur des problématiques de sociétés car il devient impossible de les nier. Et si vous pensiez que les grandes entreprises de l’agroalimentaire, du textile et d’autres secteurs économiques étaient passées à côté, vous vous trompiez lourdement… Voilà plus de 10 ans que l’écologie, dont la notion est noble, est systématiquement prostituée pour vendre des produits qui n’ont rien d’écologiques.

Si on ne s’étendra pas ici sur le neuro-marketing, bien réel, la manipulation la plus simple est souvent la plus efficace. Aussi, entre Instagram, photomanipulations et autres subterfuges pour nous pousser à acheter quelque chose dont on a pas forcément besoin, il y a toute une palette de faux-logos et faux-engagements destinés à nous tromper. Et ça marche ! Exploiter la notion de “bio” et le “respect de la Nature” est une véritable mine d’or pour des organismes de peu d’honneur. Une supercherie doublement malsaine qu’elle vient porter préjudice au monde originel du « bio », c’est à dire une production naturelle, sans intrants phytosanitaires d’origine fossile, comme le faisaient nos anciens depuis des millénaires.

Enfin, contre le plastique, rappelons que l’idéal serait de se tourner vers une consommation Zéro Plastique intégrale. Mais en attendant, chacun peut d’ores et déjà essayer de prendre conscience de ce qu’il consomme au quotidien, de son impact sur le monde qui l’entoure, et bien sûr, continuer de sensibiliser son entourage sur les dangerosités des publicités mensongères et leurs conséquences sur notre environnement, notre vie de façon générale et nos choix pour demain, mais aussi d’agir en faisant pression au niveau politique. Car on risque difficilement de changer le monde sans un engagement collectif et institutionnel fort.

Sources : We Demain / The Guardian / Mr Mondialisation / EPI

Article gratuit, rédigé de manière 100% indépendante, sans subvention ni Partenaires privés. Soutenez-nous aujourd’hui par un petit café. TAGS : biodégradable instagram mensonges océans plastique pollution pub publicité sacs - La Transition par la Libre Information

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Source : https://mrmondialisation.org/donation/

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12.
Dossier : Les plastiques, sources de pollution - Doit-on miser sur les plastiques « biodégradables »  ? - Recueilli par Marine Lamoureux, le 19/12/2017 à 11h48 - Document ‘La Croix’

À défaut de réussir à se passer totalement de plastique, peut-on miser sur des plastiques « bons » pour l’environnement ?

« La recherche et l’innovation sont essentielles »

Virginie d’Enfert, directrice des affaires internationales et environnementales à la Febea (Fédération des entreprises de la beauté)

« Dans le secteur de la cosmétique, nous travaillons depuis longtemps sur l’impact environnemental de nos produits. Des programmes de recherche sont menés très en amont pour identifier et modéliser ces impacts et trouver des alternatives. À cet égard, l’innovation, la R & D – qui sont au cœur des métiers de la beauté – sont évidemment essentielles.

Les industries du secteur s’étaient ainsi préparées à l’interdiction des microbilles de plastique dans les exfoliants, en recherchant de nouvelles formules. Cela prend du temps. Il faut deux à trois ans pour reformuler un produit : trouver le bon composant, tester son efficacité et surtout s’assurer de son innocuité. Le plastique, dont la surface est très lisse, permet une exfoliation en douceur, qu’il faut pouvoir retrouver avec d’autres substances, la cellulose, le riz ou encore les noyaux d’abricot polis.

Par ailleurs, les industriels travaillent à une meilleure biodégradabilité de leurs produits. Avec une attention particulière portée aux cosmétiques que l’on rince, comme les shampooings, afin de limiter la pollution de l’eau. Une part croissante des investissements du secteur est consacrée au développement durable. »

À lire aussi : Plus de 8 milliards de tonnes de plastiques produites en 60 ans

Plastiques biodégradables -« C’est une fausse solution » - Diane Beaumenay, chargée de mission déchets aquatiques à Surfrider France

« À l’heure actuelle, il n’existe pas dans le commerce de plastiques 100 % biosourcés – c’est-à-dire entièrement issus de la biomasse – donc 100 % biodégradables. Pour la simple raison que ces matières n’offrent pas encore les qualités attendues, comme la résistance à l’eau ou à de fortes charges.

Les soi-disant « bio-plastiques » contiennent 30 % d’éléments biosourcés et 70 % d’éléments chimiques, issus du pétrole. Résultat : on trompe le consommateur, qui croit être vertueux et ne se doute pas que le sac biodégradable qu’on lui propose va polluer l’environnement. On le voit bien, c’est une fausse solution.

À Surfrider, notre message c’est : moins on aura de déchets, plus il sera facile de lutter contre la pollution des océans. Ce qui veut dire moins jeter, mais surtout moins consommer. L’exemple du sac est parlant : plutôt que de continuer à utiliser des sacs à usage unique, même « bio », mieux vaut se servir d’un sac réutilisable.

Pour autant, nous ne sommes pas contre l’innovation. Mais plutôt que d’entretenir des habitudes de surconsommation, celle-ci doit permettre de concevoir des produits sans impact sur l’environnement : 100 % biodégradables, réutilisables ou recyclables, selon les principes de l’économie circulaire. »

À lire aussi L’entreprise 5MC a conçu une capsule de café qui va dans le compost - Photo

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Source : https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Sciences-et-ethique/Doit-miser-plastiques-biodegradables-2017-12-19-1200900613

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13.
Au Burkina, il transforme des déchets plastiques en toit - Par DETOURS- 06 décembre 2016 - Photo

Finies les maisons fournaises à cause de leurs toits en tôle. Calvin Tiam, un ingénieur-maker camerounais, parie sur le recyclage utile et crée des toits à partir de déchets plastique.

Nous produisons toujours plus de déchets. Et plutôt que de se lamenter, certains cherchent des solutions, des vraies, pour limiter ou recycler nos poubelles ! C’est le cas deBoyan Salt, cet ado parti à la pêche aux déchets plastiques dans les océans du monde entierou de Michael Reynolds, cet architecte américain décidé à transformer ces déchets pour en faire des maisons éco-durables. Cette équipe de soldats-optimistes doit désormais compter avec un nouveau venu : Calvin Tiam, un ingénieur camerounais, qui entend bien transformer les déchets plastiques de son pays (et demain de son continent) en toiture !

Photo- Les toits en tôle transforment les maisons en fournaise lors des heures les plus chaudes de la journée. Crédit photo : thempap

Un matériau plus isolant, et plus écolo

Face à l’explosion du volume de déchets plastique en Afrique subsaharienne, que faire ? Les récupérer, ok. Les recycler, oui, mais pour en faire quoi ? Le jeune entrepreneur camerounais a trouvé la réponse en constatant la chaleur épouvantable qui règne dans les maisons de Ouagadougou au Burkina Faso. La raison ? Des toits fabriqués en tôle pour la plupart. Le concept est trouvé : transformer les déchets localement et écologiquement en plaques PVC pour un résultat plus isolant et plus éco-responsable.

« Fabriqué localement, ce matériau valorise considérablement les déchets plastiques en polyéthylène. Un mètre carré de revêtement représente environ 10 kg de plastique valorisé, soit une réduction de 9 kg équivalent CO2 de gaz à effet de serre dans la nature », explique Calvin Tiam dans un entretien à Makery.info.

Photo - Crédits : Peter Dörrie

En 2011, il rejoint l’incubateur 2IE à Ouagadougou pour imprimer en 3D et tester son revêtement à partir de déchets plastiques. C’est un succès : le matériau est 400 fois plus isolant que la tôle et le fabriquer ne produit aucun gaz polluant ! Dans la foulée, il créé son entreprise : TECO² (pour Toiture ECOlogique et ECOnomique). Il enchaine alors les présentations, les remises de prix et les encouragements venus de toute part. En France, les laboratoires Pimm des Arts et métiers Paris Tech et GFMP de Itech Lyon en France le soutiennent.

Aujourd’hui, notre maker construit sa première usine de production et recherche des investisseurs pour développer son activité. D’ici un an, il souhaite créer 500 tonnes de son matériau pour équiper 1500 foyers… On lui souhaite bonne chance !

‘Détours’ : Qui sommes-nous ? Mentions légales – Source : https://detours.canal.fr/burkina-transforme-dechets-plastiques-toit/

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14.
A vingt ans, il veut dépolluer les océans - Par Redac Détours25 juillet 2016 Photo

Ce petit génie vient de lancer son prototype - Chaque mois, Détours vous Détours vous raconte une be vous raconte une belle histoire, innovante et inspirante. Comme celle de ce jeune Néerlandais qui n’a pas froid aux yeux. A 20 ans, Boyan Salt dépollue les mers grâce à son projet Ocean Cleanup. Un premier prototype a été déployé fin juin.Photo.

Avez-vous entendu parler de Boyan Slat ? Ce Néerlandais a tout simplement pour ambition de sauver les océans. Leur péril : la pollution, et notamment, les déchets plastiques. Pour s’en débarrasser, il a créé Ocean cleanup, un dispositif capable dOcean cleanup, un dispositif capable d’épurer les mers. Et son invention a fait mouche !

L’histoire – Vidéo 3:50 à voir sur ce site : The Ocean Cleanup - The Beginning

Boyan Slata horreur des sacs, des bouteilles en plastique et autres déchets que l’on peut trouver sur les bords de plage. Il en a fait son obsession depuis des vacances à la mer, lorsqu’il avait 16 ans. A l’époque lycéen, le garçon se met en tête de créer une barrière flottante en forme de V, longue de 2 km et raccrochée aux fonds marins, capable de stopper et de rassembler les déchets grâce au courant.

Depuis, le petit maker a perfectionné son projet et fait son bonhomme de chemin. Il a été sacré par le magazine Forbes, qui l’a compté parmi les jeunes entrepreneurs les plus brillants de 2016. L’année précédente, c’est le Time qui le mettait sur le podium, en mettant son projet dans la short-list des 25 meilleures innovations 2015. Photo.

Comment ça marche ?

Pour enrayer – à son échelle – la pollution marine, Boyan Slat a imaginé cette barrière flottante géante. Ocean Cleanup fonctionne comme un filtre : les courants marins ramènent les déchets. Un fois rassemblés dans une même zone, ils sont ramassés et évacués par un catalyseur. Selon la graine de génie, le procédé est 7900 fois plus rapide que les méthodes traditionnelles, comme les pêches au plastique en cargo. Le tout 33 fois moins cher ! Le bonus : la plateforme fonctionne à l’énergie solaire.

Le jeune homme, aujourd’hui âgé de 22 ans, a réussi a réunir 2,2 millions d’euros pour développer son projet, grâce à une campagne de crowdfunding, mais aussi à des sponsors privés. Sans parler des dizaines de scientifiques séduits par le projet. Photo.

Et maintenant ?

Le premier prototype a été déployé fin juinet fait déjà des remous. Le jeune Boyan Slat a, comme tout le monde, ses détracteurs. Rue89 recueillait quelques-uns de ces témoig Rue89 recueillait quelques-uns de ces témoignages perplexes, dont celui de Bruno Tassin, chercheur au Laboratoire eau environnement et systèmes urbains : “Boyan Slat propose de nettoyer 140 tonnes de déchets dans l’océan, mais rien qu’en Europe, on en produit 25 millions par an…”, ajoutan“Boyan Slat propose de nettoyer 140 tonnes de déchets dans l’océan, mais rien qu’en Europe, on en produit 25 millions par an…”, ajoutant plus loin “ la surface à couvrir est bien trop grande et le challenge technologique monstrueux”. Nous, on attends avec impatience que Ocean Cleanup fasse ses preuves, quitte à attendre la version 2.0.“ la surface à couvrir est bien trop grande et le challenge technologique monstrueux”. Nous, on attends avec impatience que Ocean Cleanup fasse ses preuves, quitte à attendre la version 2.0.

‘Détours’  : Qui sommes-nous ? Mentions légales - Source : https://detours.canal.fr/a-20-ans-il-veut-depolluer-les-oceans/

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15.
Plastique dans les cantines : quelle suite après l’échec du vote à l’assemblée ? Par Anne-Sophie Novel @SoAnn -15/06/2018 Photo - ©Art_Photo/Shutterstock – Document ID L’info durable #TousActeurs

Le 26 mai dernier, les parents du collectif Cantine sans Plastique ne décoléraient pas après l’annonce du rejet des amendements proposant l’interdiction des contenants alimentaires en plastique dans les cantines scolaires.

’Plus d’une centaine de députés et députées s’étaient engagés à soutenir cette proposition. Le ministre de l’Agriculture n’a pas tenu parole : il s’est opposé à l’interdiction des plastiques pour cuire (poches de cuisson sous-vide), réchauffer et servir les aliments. Il a désavoué les membres de la commission du développement durable qui avaient voté massivement pour l’interdiction des contenants en plastique à la cantine’, explique alors le collectif, déçu certes, mais pas découragé pour autant.

Ce 13 juin au soir à l’espace Malbec, dans le quartier Nansouty, à Bordeaux, ils sont une cinquantaine à se réunir pour interroger la suite. L’ambiance est détendue et l’assemblée attentive quand le médecin de l’ASEF rappelle à quel point il est déconseillé d’utiliser le plastique dans sa cuisine. Certains parents s’inquiètent de savoir si cela vaut aussi pour les moules en silicone utilisé en pâtisserie. ’Oui, aussi, et je vous invite à consulter les guides en téléchargement gratuit sur notre site’ répond-il avant que la responsable locale de l’association Zero Waste ne revienne sur la question des déchets générés par ce type de contenants : ’Il faut réduire à la source, ne plus avoir recours à ces emballages.’

Des commissions dédiées

Les représentants de cuisine collective venus assister à la rencontre défendent ensuite leur point de vue : ’nous étions novices comme vous, nous n’y connaissons rien !’ déclare le vice président du réseau AGORES en expliquant avoir rapidement mis en place des commissions dédiées à ce sujet du plastique. ’Notre réactivité a été immédiate, mais au temps de la connaissance et de la prise de conscience s’ajoute celui de la recherche de solutions’, se défend-il en rappelant à quel point il est long de faire changer les pratiques... Mais l’argument avancé ne convainc pas : ’pourquoi privilégier aujourd’hui les cuisines centrales en liaisons froides produisant chaque jour plusieurs milliers de repas au modèle des cuisines plus petites en liaison chaude ?’, interroge une mère de famille. Et le représentant de rappeler le contexte sanitaire : ’dans les années 1980, qualité et sécurité étaient les maîtres mots. Les cuisines centrales étaient une réponse sanitaire, mais aussi une réponse aux contraintes économiques imposées par les pouvoirs publics’.

Les élus présents, convaincus à la cause, regrettent pour certains l’absence des syndicats : à Bordeaux, la mairie a indiqué avoir opté pour des assiettes en plastique il y a deux ans pour des raisons de troubles musculo-squelettique du personnel de cantine. Quand la mairie a fait machine arrière après que des tests ont fait apparaître des traces de BPA dans les assiettes en plastique utilisées, de nombreuses grèves ont ensuite été organisées par les syndicats désireux d’améliorer les conditions de travail, mais sans trouver de terrain d’entente durable avec les parents soucieux de la santé des enfants et désireux de revenir à une vaisselle plus inerte.

En attendant que les choses changent, certains parents s’organisent en semaine pour faire manger leurs enfants hors de l’école pendant que d’autres songent à aider certains députés à lancer une mission d’enquête ou à soutenir un projet de loi dédié au problème... ’Le combat que nous menons, nous ne le faisons pas pour nos propres enfants’, soulignent certains, bien conscients du temps encore nécessaire pour faire bouger les lignes. En septembre, le collectif fera paraître un petit livre intitulé ’Pas de Plastique dans nos assiettes’, de quoi remettre les pieds dans le plat...

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Savez-vous que certains contenants en plastique peuvent avoir des effets négatifs sur la santé ?

A propos Nous contacter Kit média Mentions légales Programmation Qui sommes-nous ? – Source : https://www.linfodurable.fr/conso/plastique-dans-les-cantines-quelle-suite-apres-lechec-du-vote-lassemblee-4542

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16.
Des enfants bretons font interdire les bouteilles en plastique à la cantine Par Agathe Palaizines @Agpalaiz 14/06/2018 - Illustration - ©Vladimir Mucibabic/Shutterstock – Document ID L’info durable #TousActeurs

Les élèves de l’école primaire de Kerenot, à Plougasnou dans le Finistère, sont les jeunes auteurs d’un amendement réclamant l’interdiction des bouteilles en plastique à la cantine. Celui-ci a été voté en première lecture à l’Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi EGAlim. 

Ils sont en primaire, du CP au CM2, et déjà très concernés par la pollution plastique. Les 37 jeunes élèves de l’école Kerenot, à Plougasnou, ont rédigé un amendement pour l’interdiction des bouteilles d’eau en plastique à la cantine, rapporte le Télégramme

’Article premier : l’utilisation des bouteilles en plastique dans les écoles et cantines doit être interdite. Article 2 : l’eau sera servie en carafe ou mise à disposition en fontaine.’ Parmi les plus grands, certains élèves de CM1 et CM2 ont fait le calcul : sur une année, 4725 bouteilles en plastique seraient utilisées à la cantine.

La loi des enfants adoptée en première lecture

En janvier 2017, les enfants ont présenté leur projet de loi au Palais Bourbon devant 27 députés bretons. L’hiver dernier, ils ont réitéré leur plaidoyer devant la maire, Nathalie Bernard, et quelques autres députés. À la fin du mois de mai, le député En Marche, Matthieu Orphelin, inscrit finalement l’amendement de l’école au projet de loi EGAlim. Adoptée en première lecture, elle doit encore être votée par le Sénat pour être applicable dès 2020. 

A propos : Nous contacter Kit média Mentions légales Programmation Qui sommes-nous ? – Source : https://www.linfodurable.fr/educationcitoyennete/des-enfants-bretons-font-interdire-les-bouteilles-en-plastique-la-cantine-4515

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17.
Dans une ambiance conviviale, venez réfléchir et apporter ensemble des solutions pour généraliser le zéro déchet. 19/06/2018 - Document ID L’info durable #TousActeurs

« Le zéro déchet change de dimension », c’est le fil rouge choisi par l’association Zero Waste France pour la deuxième édition de son Festival Zero Waste les 28, 29 et 30 juin 2018 au Cabaret Sauvage ‘Parc de la Vilette’ à Paris. Le programme de l’événement permettra ainsi d’explorer les solutions existantes et de réfléchir avec le public autour de la généralisation du zéro déchet.

Depuis deux ans et la première édition du Festival Zero Waste, la démarche « zéro déchet, zéro gaspillage » gagne en visibilité et prend de l’ampleur : multiplication des documentaires et des articles dans les médias, foisonnement des “Défis familles”, croissance des entrepreneurs proposant des solutions, nombre grandissant de citoyens engagés au sein de 40 groupes locaux Zero Waste en France…

Le zéro déchet est devenu un mouvement à part entière, prônant l’engagement individuel, collectif et politique. En aval, son but est de réduire à la source la production des déchets, et de réduire toutes les formes de gaspillage. En amont, la démarche questionne la surconsommation, les usages et besoins, la conception et la durabilité des produits.

Loin de se limiter à la seule sphère individuelle, le zéro déchet est donc une ambition collective et politique qui replace au coeur du débat un sujet peu visible, à l’image des poubelles qui, chaque jour, sont collectées et semblent disparaître. Paradoxalement, les déchets sont aujourd’hui omniprésents dans notre société et largement identifiés comme une anomalie d’un système, à l’image du plastique présent sur toutes les plages, dans tous les océans, et désormais visible dans les lieux les plus reculés de la planète.

S’engager Contribuer : Découvrez le programme complet ! Toutes les sessions et intervenant·e·s, les horaires, les formats originaux, etc… Voir le programme

Source : https://www.linfodurable.fr/educationcitoyennete/des-enfants-bretons-font-interdire-les-bouteilles-en-plastique-la-cantine-4515

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18.
Royaume-Uni : un distributeur automatique échange le plastique contre de la monnaie Par Agathe Palaizines @Agpalaiz 15/06/2018 – Photo ©Gigira/Shutterstock - Document ID L’info durable #TousActeurs

La chaîne de supermarchés Iceland Food teste un nouvel outil dans l’un de ses magasins londoniens : un distributeur automatique qui collecte le plastique des clients pour l’échanger contre de la monnaie.

La chaîne de supermarchés britannique spécialisée dans les produits surgelés Iceland Foods a dévoilé le premier distributeur automatique du pays qui collecte du plastique. Installée dans un magasin du quartier de Fulham, à Londres, la machine propose aux clients un bon d’échange ou un coupon de dix pence pour chaque bouteille en plastique collectée.

Rémunérer les consommateurs pour inciter au recyclage

Mis à l’essai pendant six mois, l’idée du dispositif est d’inciter les consommateurs à recycler en retournant leurs emballages en plastique, pour se les faire rembourser. L’appareil scanne les codes barres des emballages récoltés, achetés dans un magasin de la chaîne Iceland Foods

D’après le gouvernement, chaque année, nos voisins britanniques utiliseraient 13 milliards de bouteilles en plastique  : trois milliards d’entre elles sont incinérées, envoyées à la décharge ou jetées dans la nature.

Source : https://www.linfodurable.fr/conso/royaume-uni-un-distributeur-automatique-echange-le-plastique-contre-de-la-monnaie-4471

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19.
Angleterre : des points d’eau gratuits pour lutter contre la pollution plastique Par Agathe Palaizines @Agpalaiz 01/02/2018 - Photo ©Suphatthra China/Shutterstock. Document ID L’info durable #TousActeurs

Le Royaume-Uni entre en action contre le plastique en déployant des points d’eau gratuits dans le pays. 

L’Angleterre entre en guerre contre les bouteilles en plastique. L’idée est de déployer des points d’eau gratuits partout dans le pays pour réduire l’usage des bouteilles d’ici 2021. Au lieu d’en racheter, on pourra les recharger dans les commerces, les restaurants, les entreprises qui accueilleront ces fontaines, le tout, guidé par une application mobile qui indiquera les points d’eau aux alentours.

Les chaînes Costa Coffee et Premier Inc se sont toutes deux déjà engagées et installeront leurs fontaines au mois de mars prochain dans leurs cafés et hôtels respectifs, rapporte la BBC.

Près de 10 millions de bouteilles en plastique en moins

Le projet devrait permettre, à terme, de réduire l’usage d’environ 10 millions de bouteilles en plastique.

A Londres, cette mesure s’inscrit dans la continuité de celle mise en place par le maire de la ville, Sadiq Khan, en décembre dernier. Il avait alors fait installer une vingtaine de fontaines à eau dans la capitale anglaise.

Source : https://www.linfodurable.fr/educationcitoyennete/langleterre-va-installer-des-points-deau-gratuits-pour-lutter-contre-les

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20.
Être un citoyen actif... pour reprendre son destin en main Par Valère Corréard Photo - @valerecorreard 17/06/2018 – Illustration ©Pattysan/Shutterstock. Document ID L’info durable #TousActeurs

A l’occasion de la sortie de l’ouvrage ’Changer d’ère, l’air de rien. Le guide pratique pour réussir sa transition’, signé Valère Corréard, ID vous partage huit extraits issus de ses huit chapitres, pour faire quelques pas vers un quotidien plus durable. 7e extrait : Être un citoyen actif.

Entretien avec Romain Slitine, maître de conférences à Sciences Po Paris et spécialiste des innovations sociales et démocratiques. 

Vous êtes enseignant, comment vos étudiants appréhendent-ils la politique ?

J’ai le sentiment qu’ils sont détachés de la vie politique traditionnelle et, sans aller jusqu’à dire qu’ils sont désabusés, qu’ils n’y croient pas trop. Par ailleurs, je ne vois pas de débats idéologiques très prononcés ; ils ont par contre une volonté affirmée d’engagement, mais qui ne passe pas par la politique traditionnelle. L’action et l’engagement associatif ou local sont privilégiés.

Quel est votre point de vue personnel sur la classe politique française ?

Un fait m’a particulièrement marqué lors des élections régionales de 2015. Alors que le Front national était en progression et que l’abstention était à son plus haut niveau, j’ai vu une classe politique incapable de se remettre en question. Je repense notamment à une phrase qui a été répétée par tous les responsables politiques : ’On a entendu le message des Français.’ C’était avouer qu’ils étaient dans l’incapacité de se renouveler. 

Malgré la distance prise par les Français vis-à-vis de la politique, il n’y a pas de véritable réaction de leur part. Le boycott ne marche-t-il pas dans ce domaine ?

Tant que ’ça dure’ et que ’ça tient’, on continue ! Le problème vient peut-être du fait que le boycott en politique n’est pas organisé, notamment parce qu’il n’est pas reconnu. Le vote blanc n’a pas de statut ; on amalgame d’ailleurs les blancs et les nuls sans distinction. Il n’y a pas de dispositif pour faire remonter le mécontentement des citoyens. Or, dans une démocratie qui fonctionne, il faut pouvoir organiser un boycott. Cela passe alors par des réformes institutionnelles. Actuellement, ce sont les votes extrêmes, d’une certaine manière, qui fédèrent cette contestation.

Le vrai enjeu, qui pourrait être placé dans une perspective de changement, serait donc de donner de nouveaux espaces démocratiques dans un contexte où l’on est citoyen uniquement pendant le temps des élections. Créer de nouveaux espaces permet de passer de la protestation à l’action.

Pour vous, être un citoyen actif, qu’est-ce que c’est ?

Tout d’abord, c’est prendre conscience que c’est possible dès maintenant, dans le contexte actuel. La première chose que chacun peut faire est de participer à des pétitions grâce aux nombreuses plateformes qui proposent d’organiser ce type de mobilisation. Ces outils permettent, dans certains cas, de gagner un combat et, dans d’autres, d’inscrire des sujets à l’agenda politique. Nous pouvons donc, en tant que citoyens, nous exprimer et interpeller les représentants politiques, sans pour autant remettre en cause leur légitimité démocratique. Autre élément important : la transparence de la vie publique. Certaines associations comme Regards citoyens font un travail d’information des citoyens très intéressant, grâce aux données ouvertes et libres d’utilisation. Ce site a par exemple lancé les initiatives NosDéputés et NosSénateurs, qui donnent à chacun la possibilité de suivre de manière assez précise l’activité parlementaire. Cette démarche ne s’inscrit pas dans un objectif de contrôle : il s’agit surtout de valorisation, ce qui est d’autant plus intéressant.

Le troisième levier concerne la coconstruction des politiques publiques et des lois. C’est ce que propose notamment le site Parlement et citoyens, une démarche qui peut parfaitement être déclinée au niveau local. Cette initiative, qui consiste à associer des parlementaires et des citoyens pour rédiger la loi, démontre aussi que sans changer une ligne de la Constitution de 1958, on peut révolutionner la pratique, même si cela reste, à ce stade, expérimental. Dans la continuité de cette démarche, les budgets locaux participatifs permettent aussi aux citoyens d’avoir voix au chapitre dans la prise de décisions stratégiques.

Enfin, de nombreuses initiatives locales naissent régulièrement : s’y engager est une excellente manière d’être un citoyen actif. On peut donc agir à différents niveaux selon ses choix personnels.

www.regardscitoyens.org
www.nosdeputes.fr
www.nossenateurs.fr
www.parlement-et-citoyens.fr

Vous ne citez pas le fait de glisser un bulletin dans l’urne ?

C’est vrai, mais cela me paraissait tellement évident ! C’est un socle indispensable à la vitalité démocratique, même s’il me semble que l’on pourrait innover sur ce point également. Et j’ajoute que si l’exercice du droit de vote est fondamental, il ne faut pas pour autant réduire la démocratie au vote. 

Se présenter à une élection, est-ce un acte citoyen ?

Évidemment, il faudrait d’ailleurs faciliter l’accès aux élections de toutes natures. La plupart des partis politiques ré échissent à la manière dont ils pourraient mobiliser davantage les citoyens, au-delà de leurs traditionnels dèles.

La dernière élection présidentielle a-t-elle ouvert la voie à une nouvelle façon de faire de la politique ?

Le risque du parti La République en marche (LREM) est que ce soit le Canada Dry de la transformation démocratique. Il est incontestable que cette élection a fait bouger les lignes traditionnelles, avec une vieille garde malmenée, mais qui s’est en grande partie raccrochée au changement. Il me semble qu’une captation forte de ce discours du changement et de transformation ancien monde/nouveau monde a eu lieu en 2017. Mais c’est une vision très classique de la politique que nous observons dans les premiers mois de la pratique du pouvoir. Quand on regarde les fondations du parti LREM, nous ne sommes pas sur des pratiques démocratiques nouvelles, qu’il s’agisse par exemple des modes de désignation des responsables ou de la liberté individuelle des élus au Parlement.

Les institutions de la Ve République sont-elles adaptées à davantage de participation des citoyens ?

Un mouvement est là, indéniablement. Beaucoup de choses peuvent être faites sans grandes réformes, mais il me paraît indispensable que les institutions suivent ce mouvement. Un dispositif est à imaginer, associant les acteurs de la civic tech, les politiques et les citoyens. Pour autant, on peut parfaitement être un citoyen actif au-delà ou en dehors des institutions. D’ailleurs, on peut participer à la vie démocratique sans décider de voter... Il ne faut pas culpabiliser de ne pas s’intéresser à tout ; ce qui compte, c’est d’avoir conscience des outils mis à sa disposition si l’on souhaite prendre le pouvoir à son échelle de citoyen sans rester passif. Tout l’enjeu est de savoir si nos actions démocratiques ont un véritable poids dans les prises de décision. 

Changer d’ère, l’air de rien. Le guide pratique pour réussir sa transition’ aux éditions Rue de l’Echiquier, mai 2018. Par Valère Corréard. 

Illustraton - ©Couverture ’Changer d’ère, l’air de rien’ de Valère Corréard

Image associée

Source : https://www.linfodurable.fr/educationcitoyennete/etre-un-citoyen-actif-pour-reprendre-son-destin-en-main-4538

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21.
Fin des pailles en plastique : les pailles en amidon de maïs prennent la relève Par Elodie Horn @elhornie 19/06/2018 - Photo - Ces pailles en amidon de maïs se dégradent en six à neuf mois, contre 450 ans pour les pailles en plastique. Popstraw – Documnt ID.

3,2 milliards de pailles en plastique sont utilisées chaque année rien qu’en France. Face à ce constat alarmant, des lycéens strasbourgeois ont lancé leur mini-entreprise ’PopStraw’, qui conçoit des pailles en amidon de maïs. ’Nous avons choisi le nom de ’PopStraw’ parce que ’pop’ signifie ’maïs’ et ’straw’, ’pailles’ en anglais’, précise Auréa Salon, chargée de communication chez Popstraw. Ces pailles vertes dont on ne pourrait deviner la composition à l’œil nu ont pour particularité d’être fabriquées en amidon de maïs. L’atout de ce matériau ? Celui d’être totalement recyclable et biodégradable.

’Il faut 450 ans pour qu’une paille en plastique se désagrège dans la nature alors qu’il faut entre six à neuf mois pour l’une de nos pailles’, précise Pierpaolo Cordiale, en charge du marketing de ’l’entreprise’. Car bien qu’organisée comme telle, ’Popstraw’ n’a pas la forme légale d’une entreprise. La raison ? L’équipe se compose de huit élèves en seconde générale au lycée Kléber de Strasbourg, en Alsace. Se destinant tous à une filière économique et sociale, ils ont décidé de prendre pour lancer leur mini-entreprise. ’Nous avons hésité entre le lancement d’une box locale avec des produits made in Alsace et celle de pailles biodégradables’, ajoute Auréa Salon. L’actualité autour des pailles et des déchets inutiles qu’elles génèrent a donné envie aux jeunes entrepreneurs de trouver une solution plus durable.

Photo - Toutes les semaines, les élèves et leur professeur se retrouvent pour faire le point sur l’activité de la mini-entreprise. Elodie Horn

Des commandes du Luxembourg jusqu’en Grèce

’Pour créer une alternative moins polluante, nous avons d’abord pensé au bambou. Le problème est que c’est un matériau coûteux. Nous avons finalement découvert le plastique végétal créé à base d’amidon de maïs’, explique Auréa, du haut de ses 15 ans.

Les apprentis entrepreneurs ont démarché une entreprise en Île-de-France pour fabriquer leurs pailles afin de les proposer à la vente. Et cela fonctionne. En quelques mois d’existence et grâce à des commandes via la plateforme de vente Etsy, ils ont généré pas moins de 2000 euros de chiffres d’affaires. Ils ont d’ailleurs reversé 10 % de leurs fonds à leur partenaire,The Sea Cleaners, un bateau développé pour nettoyer le plastique des océans.

Aujourd’hui, grâce à un relais médiatique bien géré et un bon référencement, les demandes affluent. ’Nous avons des commandes du Luxembourg, de Suisse, de Grèce, de l’Italie et même de Belgique. Notre plus gros client pour le moment est un restaurant réunionnais qui nous a commandé 15 000 pailles’, s’extasie Pierpaolo Cordiale. Rien ne semble arrêter ces lycéens qui passent le plus clair de leur temps libre à gérer leur petite entreprise. Ils ont aussi deux séances de cours par semaine dédiées au projet en compagnie de leur professeur en sciences économiques et sociales, Aurélien Perret.

Un concours européen en Serbie

Devis, relances, bon de commande et envoi de colis, la fine équipe coordonne tout. ’Nous utilisons un outil en ligne pour organiser les tâches de chacun et pour les valider lorsqu’elles sont terminées’, souligne Katty Kpossa, la PDG de Popstraw. Cette dernière se dit vraiment inspirée par cet exercice grandeur nature : ’Je pensais que ce serait triste de gérer une entreprise, mais c’est tout l’inverse, ça nous plaît vraiment et ça me donne envie de me lancer comme entrepreneure plus tard. C’est vraiment bien de voir quelque chose de concret se réaliser’, s’enthousiasme-t-elle.

Photo - Lors des séances de projet, chacun gère ses tâches : communication, marketing ou encore le suivi financier de l’entreprise. Elodie Horn

Aurélien Perret a lancé ce projet il y a un an en arrivant dans l’établissement. ’Le lycée Kléber est plutôt un établissement scientifique, on m’a laissé carte blanche pour dynamiser la filière économique. J’ai alors découvert ’Entreprendre pour Apprendre’ (EPA), une association nationale qui accompagne ce type de projets, pointe-t-il. EPA permet à Popstraw de bénéficier du statut de sous-association et d’un numéro de Siret. La seule différence est que les lycéens ne peuvent se reverser un salaire.

Mais les fonds leur permettront de faire un voyage et d’organiser leurs venues aux différents concours. Après avoir gagné la finale régionale d’EPA puis nationale face à une équipe de post-bac, les huit lycéens ont rendez-vous cet été à Belgrade pour représenter la France lors d’un concours européen. Qu’adviendra-t-il de leur petite entreprise ? ’Ou l’un d’entre nous la reprendra pour la faire évoluer en SARL ou nous avons déjà des personnes intéressées pour les droits de cession’, précise Pierpaolo. Ce qui semble certain, c’est que ce n’est que le début de l’aventure pour Popstraw.

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Sur le même sujet :

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Question du jour : Inox, verre, bambou : les alternatives aux pailles en plastique

demain : Participez aux financements des fermes de demain ! Avec cette promesse, ID innove et permet de médiatiser des solutions accessibles à tous

Source : https://www.linfodurable.fr/partenaires/solylend/entomo-farm-lelevage-dinsectes-pour-demain

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22.
Coca-Cola vise 50 % de de plastique recyclé dans ses bouteilles - En ce moment [VIDEO DES SOLUTIONS] Par Marina Fabre @fabre_marina - Publié par Novéthic le 21 juin 2018

« Coca-Cola produit chaque année plus de 100 milliards de bouteilles plastique dans le monde. Alors que les déchets plastiques polluent de plus en plus les océans, le groupe tente de changer ses pratiques. En France, il a créé une usine de recyclage. Son objectif est d’intégrer 50 % de plastique recyclé dans ses bouteilles d’ici 2025… »

© 2018 Novethic - Tous droits réservés - Article complet avec vidéo à consulter sur ce site : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/economie-circulaire/isr-rse/video-des-solutions-coca-cola-un-des-plus-gros-producteurs-de-bouteilles-plastiques-veut-atteindre-50-de-pet-recycles-d-ici-2025-145968.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=0e40a313ce-Recap_2018_06_22&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-0e40a313ce-171059761

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Les nouveaux délinquants environnementaux (4/4) : Déchets : des objets de convoitise au Nord comme au Sud - Les nouveaux délinquants environnementaux (4/4)– Vidéo 58 minutes - 07/06/2018 - Une émission préparée par Marguerite Catton. Déchets Plastiques France Culture Juin 2018 - Dans le cadre des émissions Cultures Mondepar Florian Delorme du lundi au vendredi de 11h à 11h55

Du Nord vers le Sud, l’exportation de déchets prend souvent la forme d’un commerce asymétrique où les pays riches se défaussent de leurs responsabilités environnementales sur des pays moins riches, là où la main d’œuvre est bon marché, mal protégée et la réglementation écologique peu existante.

Photo - Un homme transporte du plastique récupéré sur la décharge de Bulawayo au Zimbabwe, le 2 juin 2018 • Crédits : ZINYANGE AUNTONY - AFP

Alors que la Chine a récemment pris la décision de restreindre l’importation de déchets sur son sol, la question des résidus de nos sociétés et de leur revalorisation revient sur le devant de la scène.

Qui récupérera nos poubelles ?

Si la Chine, historiquement le premier importateur mondial décide de les refuser, qui récupérera nos poubelles ? Comment s’en débarrasser alors que nos filières de recyclage sont insuffisamment développées ? 

Nord vers le Sud, un commerce asymétrique

Du Nord vers le Sud, l’exportation de déchets prend souvent la forme d’un commerce asymétrique où les pays riches se défaussent de leurs responsabilités environnementales sur des pays moins riches, là où la main d’œuvre est bon marché, mal protégée, et la réglementation écologique peu existante ou peu appliquée.

Un indéniable dumping socio-environnemental

Mais derrière l’étude de cet indéniable dumping socio-environnemental, se découvre la question plus fondamentale de la définition même du déchet : ordure au nord ou ressource au sud, que nous dit-il de nos consommations et de nos sociétés ? 

Se reporter à la source pour visionner les photos se rapportant aux extraits suivants :

Yvan Schulz : ’La mise en avant du #recyclage des déchets en lien avec un discours environnementaliste est assez récent.’ #environnement #recycling >>> https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018 …

Yvan Schulz : ’Les déchets au milieu des années 2000 représentaient la principale exportation des Etats-Unis en direction de la Chine en termes de poids et de valeur.’ #USA #China #zerowaste >>> https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018 …

Yvan Schulz : ’La principale mesure qu’il faudrait prendre pour diminuer nos déchets, c’est la réduction de la #consommation.’ #zerowaste #environment #environnement >>> https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018 …

Guillaume Poix : ’J’ai découvert la décharge d’Agbogbloshie par une exposition photographique et je me suis retrouvé confrontée à ma propre ignorance du devenir des objets qu’on utilise tous les jours.’ #Accra #Ghana #Agbogbloshie >>> https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018 …

Guillaume Poix : ’Comment instrumentaliser un objet horrible au profit d’une oeuvre artistique ? Comment puis-je ne pas me dégoûter moi-même à exalter l’horreur et à l’esthétiser ?’ #Lesfilsconducteurs #Ghana >>> https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018 …

Mikaëla Le Meur : ’Au #Vietnam il y a une accumulation de déchets à l’air libre dans des villages et une activité industrielle peu contrôlée, les travailleurs ne sont pas protégés et recyclent dans les cours de leurs maisons.’ >>> https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018 …

Extraits sonores

Un ouvrier d’une usine de recyclage chinoise (extrait du documentaire « Plastic China » de Jiu-liang Wang sorti en novembre 2016)

Annonce de l’interdiction de catégories de plastiques par Guo Jong, ministre de l’Environnement chinois (France 2, 12 août 2017)

Wang Wang, président de l’association chinoise des recycleurs de plastique (France 2, 28 janvier 2018)

Jacky Lau, directeur de « Recycle Materials » et le témoignage d’un ouvrier qui travaille dans un dépotoir clandestin (France 24, 18 janvier 2018)

Mohamed Danko et Joseph Ayongbo, deux travailleurs sur le site de la décharge d’Agbogbloshie (France 2, 17 avril 2017)

Crédits musicaux :

« Plastic people » de Mario & Vidis (label : Silence)

« Plastic Beach » de Gorillaz (label : Parl)

Pour aller plus loin : en savoir plus Le recyclage des déchets, l’exemple du Brésil en savoir plus Quand la Chine nous pousse à recycler chez nous...

Bibliographie

Les fils conducteurs Guillaume Poix Verticales, 2017

Intervenants : Yvan Schulz, anthropologue, chercheur à l’Université d’Oxford. Mikaëla Le Meur, doctorante en anthropologie à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Guillaume Poix, Écrivain, dramaturge et metteur en scène.

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Autres émissions :

Les nouveaux délinquants environnementaux (3/4) : Trafic d’ivoire : éléphants sans défenses

Les nouveaux délinquants environnementaux (2/4) : Du golfe de Guinée à la Thaïlande : les ravages de la pêche illégale

Les nouveaux délinquants environnementaux (1/4) : Amazonie, Indonésie, Gabon : les ressorts de la déforestation illégale

Cent ans après les indépendances : le Caucase (3/4) : Des hydrocarbures au tourisme : le Sud-Caucase en quête de développement

Source : [https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-jeudi-07-juin-2018#xtor=EPR-2-LaLettre07062018]

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24.
Une matière plastique qui peut être recyclée de multiples fois : la décomposition en éléments simples de sa structure initiale est la clé pour la réutilisation d’un polymère plastiqueArticle posté sur ISIAS Recyclage - Ajout d’articles et d’actualités sur le recyclage des emballages en plastique – Traduction Jacques Hallard. L’article d’origine de Laurel Hamers a été posté le 26 avril 2018 par Science News Pollution, Chemistry, Material sous le titre « This plastic can be recycled over and over and over again » ; il est accessible sur ce site :https://www.sciencenews.org/article/plastic-polymer-recyclable?utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=latest-newsletter-v2

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Série de documents concernant les actions de Gunter Pauli

25.
Introduction à la biographie de Gunter Pauli d’après Wikipédia

« Gunter Pauli est un industriel belge né en 1956 à Anvers. Dans les années 1990, il reprend la société Ecover et la transforme en modèle d’économie verte. Quand il s’aperçoit que la base de son entreprise repose sur l’exploitation de l’huile de palme qui détruit les forêts ainsi que l’habitat des orang-outans, il la vend et se consacre à un modèle plus durable qu’il nomme l’économie bleue. Il créé alors la fondation ZERI (Recherche et Initiatives pour Zéro Pollution).

Membre du Club de Rome, il milite pour la diffusion de solutions véritablement durables à dimension sociale, notamment à travers des livres, des conférences et l’éducation des jeunes.

Ses capacités oratoires en font un conférencier très demandé, et beaucoup repris dans les médias. Certains experts1 ont cependant fait remarquer le caractère approximatif ou le flou des projets mis en avant à l’appui de ses interventions, voire le greenwashing représenté par certains projets soutenus, comme celui du papier pierre. Il est souvent présenté dans les médias comme le ’Steve Jobs du développement durable’, lequel a longtemps dirigé Apple, entreprise considérée comme un exemple d’obsolescence programmée2… »

Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gunter_Pauli

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26.
L’Innovation écologique en pratique ZS 2017 par Gunter Pauli - Vidéo ajoutée le 6 novembre 2017 - Zermatt Summit Foundation

2017 Zermatt Summit : ’Humanizing Globalisation’ 8-10.09.2017 ​Gunter Pauli - Le « Steve Jobs du développement durable » ; Il promeut sans relâche sur toute la planète un grand dans toute la planète liées non seulement à l’économie circulaire, mais aussi à « l’écologie positive », qu’il appelle l’économie bleue. Ici, il ne s’agit pas d’être moins mauvais, de produire moins de déchets, mais d’être bon depuis le début, de concevoir des produits capables de réduire la pollution par leur fonctionnement et non seulement de polluer moins. Il rassemble des solutions regroupant un grand nombre de techniques et les propose aux entreprises, aux régions et aux états. Il présente une vision particulièrement optimiste des potentialités offertes à l’humanité grâce à ces diverses innovations écologiques et économiques. Suivez nous sur Twitter @ZermattSummit / Facebook @ZermattSummitFoundation / LinkedIn Zermatt Summit #GunterPauli #MyBlueEconomy #ZS2017 www.zermattsummit.org

Catégorie : Organisations à but non lucratif - Licence : Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)

Source : https://www.youtube.com/watch?v=Xkll1XhAJQs

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27.
Gunter Pauli en Conférence à l’école Polytechnique MYBEBOODA Vidéo ajoutée le 4 mai 2018

Suite aux conditions météorologiques (la neige) lors de la première intervention de Gunter Pauli à l’Ecole polytechnique, ce dernier a accepté de revenir réaliser une conférence exceptionnelle, le 4 avril 2018.

CONFÉRENCE EXCEPTIONNELLE DE GUNTER PAULI À L’ECOLE POLYTECHNIQUE Sur le thème : « Les Professions à inventer » … pour construire le monde de demain ! Gunter Pauli « le Steve Jobs du développement durable » est un personnage hors du commun – encore bien trop méconnu – qui a lancé à partir de rien 200 projets de développement durable très innovants sur tous les continents, en fondant 38 fondations pour les gérer et en suscitant 5 milliards d’eurosd’investissement qui ont d’après ses estimations déjà créés près de 3.000.000 d’emplois (!).

QUI DIT MIEUX SUR LA PLANÈTE ? « Ce n’est que le début » assure-t-il en affirmant régulièrement son objectif de continuer en produisant dans les 10 ans qui viennent 100 innovations qui peuvent générer 100 millions d’emplois.

SA VISION DE L’« ÉCONOMIE BLEUE » EST RÉVOLUTIONNAIRE Il l’a décrite dans de nombreuses conférences, et dans des livres et des fables, qu’il a déjà distribué d’après ses calculs à 1,3 milliards d’exemplaires (!) notamment parce qu’elles sont maintenant au programme obligatoire des 340 millions d’élèves chinois. Sa méthode consiste à innover pour mettre en place de nouvelles solutions intelligentes et adaptées à chaque situation locale en concevant des cycles de production inspirés du fonctionnement de la nature où il n’y a jamais de déchets et où tout est recyclé dans un processus harmonieux.

TOUT SE DÉVELOPPE GRÂCE À L’AIDE DE 3.000 SCIENTIFIQUES Son secret est de s’appuyer sur les connaissances et informations de 3.000 chercheurs et scientifiques avec qui il a été mis en contact en 1995, quand le gouvernement japonnais lui a demandé de diriger le programme scientifique du protocole de Kyoto et ce Comité scientifique le bombarde chaque jour d’idées nouvelles. On n’a en effet jamais eu autant de savoir sur les hommes, les animaux, les plantes, les matériaux, les processus agricoles, physiques et chimiques et cette science nouvelle permet de construire des solutions qui surperforment sur le plan économique, en trouvant le moyen de recréer dans les écosystèmes des cycles naturels où chaque production profite des autres.

ET AVEC L’IMPLICATION D’ENTREPRENEURS TRÈS ACTIFS Gunter Pauli s’appuie également sur un Comité des entrepreneurs qui rassemble les chefs d’entreprise qui ont travaillé avec lui et qui ont une expérience de terrain. C’est avec leur avis qu’il prend les décisions d’investissement au jugé, sans jamais perdre de temps à faire des business plan, des étude de marché ou des analyse de faisabilité compliquées, en dépassant les blocages et les a priori des administrations ou des grands groupes et en combinant à chaque fois en même temps 6 à 7 projets complémentaires.

CETTE ACTION QUI PEUT CHANGER LE MONDE Si l’on veut résumer, on peut dire que Gunter porte des intuitions spécialement fortes ouvrant des voies nouvelles qui peuvent vraiment changer le monde, mais elles sont aujourd’hui encore beaucoup trop méconnues, car étant basé au Japon et en Afrique du Sud il n’intervient le plus souvent que dans des régions en difficulté, aux périphéries du monde. Cette conférence exceptionnelle a pour but de faire découvrir son action et ses intuitions qui peuvent inspirer spécialement les jeunes qui ont reçu des talents et qui veulent les mettre au service du bien commun.

Catégorie : Organisations à but non lucratif - Licence YouTube standard – Source : https://www.youtube.com/watch?v=DZg6u6pnGJM

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28.
Gunter Pauli : Biomimétisme et économie bleue [EN DIRECT] Thinkerview - Diffusé en direct le 26 mai 2018

Interview de Gunter Pauli en direct le 26/05/2018 à 19h15.

SOURCEZ, VERIFIEZ LES FAITS EN DIRECT : ✅ https://captainfact.io/videos/JNBJ S’inscrire : https://captainfact.io/signup?invitat...

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ECOUTER EN PODCAST AUDIO : 🎙️ https://thinkerview.com/feed/podcast/ 🎙️ https://itunes.apple.com/fr/podcast/t... 🔗 SITE : https://thinkerview.com 🔗 YOUTUBE : https://youtube.com/Thinkerview 🔗 FACEBOOK : https://facebook.com/Thinkerview 🔗 TWITTER : https://twitter.com/Thinker_View 🔗 PEERTUBE : https://thinkerview.video (CC BY-NC-SA 4.0) https://creativecommons.org/licenses/... Cette œuvre vidéo et sonore de Thinkerview est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Mettre obligatoirement un lien vers la source originale entière en cas de réutilisation. Merci.

Réalisateur : Les Parasites -Catégorie : Actualités et politique - Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)

Source : https://www.youtube.com/watch?v=OVd8YOFvVtc

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Table ronde avec les auteurs de « L’avenir, c’est demain » [Paris] {{}}Le CERA Vidéo 1:17:17 ajoutée le 14 juin 2016

[Mars 2016] Le CERA a organisé une table ronde le 14 mars 2016, à l’académie des Sciences Morales et Politiques à Paris, à l’occasion de la sortie du livre ’L’avenir c’est demain !’ - Aïda Valceanu [Aïda Valceanu (@AidaValceanu)] a animé la table ronde réunissant 17 auteurs du livre.

Catégorie : Science et technologie - Licence YouTube standard – Source : https://www.youtube.com/watch?v=CIp_evAjAKo

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Annexe - L’avenir c’est demain ! 27 propositions pour 2035 ».

Note diffusée par ‘Wikiagri.fr’ - Pillaud Hervé (Elevage bovins lait)

Quel serait le futur souhaitable pour nos enfants, et comment y parvenir ? 27 experts - économistes, sociologues, scientifiques, philosophes, … se sont réunis dans ce livre, à l’initiative du CERA, pour apporter leurs réflexions sur le monde d’aujourd’hui et proposer des actions concrètes pour (ré)inventer celui de demain : l’éducation et le formation, la citoyenneté, entrepreneuriat, l’alimentation, l’ouverture au monde… Car demain se décide aujourd’hui !

Une conspiration bienveillante

Conspirer, c’est respirer ensemble, être bienveillant c’est veiller à bien ; alors que peut-on rêver de mieux que de respirer ensemble pour veiller à bien. Rêver l’avenir, c’est associer nos convictions et nos rêves, se nourrir de rencontres et d’opportunités. Rêver l’avenir, c’est l’imaginer meilleur et renaitre de son passé comme un greffon sur un arbre vigoureux mais sans fruits. « La tradition est le pied mère et le progrès le greffon » disait Jean Yole. Le pied mère nous encre dans la terre et le greffon comble nos désirs.

Conspirer pour désirer à bien, nous l’avons fait. Nous ne nous connaissions pas pour la plupart, deux choses simplement nous unissent : tous nous avons écrit une certaine vision de l’avenir et tous nous avons planchés au Centre d’échanges et de réflexion sur les questions d’Avenir (CERA).

Trois questions nous sont posées :
* Si on vous donne raison, qu’est-ce qui aura changé en 2035 ?
_ * Pouvez-vous nous emmener vers une vision futuriste mais proche ?
_ * Quelles décisions prendre dès 2016-2020 pour avancer ?

27 contributions pour dessiner demain

Chacun de nous a trouvé son pied mère pour y poser son greffon. Au gré de mes humeurs, au gré de mes lectures et de ma curiosité, je suis allé chercher le pied mère et de greffon de chacun.

Alexandre Adler s’est penché sur la cité, il nous dit comment le monde va se ré-urbaniser, esquissant des projets globaux d’aménagement du territoire autour de grands pôles qui se dessinent déjà.

Corinne Lepage a trouvé son pied mère bien malade, il est fait de climat, d’éthique et de démocratie ; elle veut néanmoins y poser un greffon de prise de conscience sans trop y croire. Mais si Corinne, on a déjà vu des greffons qui s’accrochent sur peu de vie et prendre. Il faut pour cela que la colle soit bonne et qu’ils soient greffés avec amour.

Gaëlle Bohé porte la bienveillance en étendard d’une société vivante et dynamique dont l’équilibre est maintenu par la prise de responsabilité de chacun. Utopie allez vous penser… pas sur quand tout est devenu transparence nécessitant la confiance.

Idriss Aberkane, mon ami Idriss, a trouvé une école ou on souffre pour apprendre, il veux y greffer une autre ou l’on s’épanouie en apprenant, il voit dans la nature une bibliothèque que nous devons lire plutôt que de la bruler et qu’ainsi nous n’aurons plus à choisir entre produire et préserver l’environnement.

Christian Recchia nous dit que nous sommes ce que nous mangeons, ce n’est pas nouveau mais il va nous falloir devenir raisonnable pour ne pas devenir ce que nous ne voulons pas être et il a bien raison.

Trinh Xuan nous fait prendre de la hauteur et nous dit qu’il y a du sens à vouloir confronter les vues de la science et des traditions spirituelles et mystiques sur le réel. C’est la spiritualité nous dit t’il qui saura faire concorder science et conscience et faire que nous puissions continuer à connaitre l’extase, la passion, la beauté, l’amour et la grâce. Cet homme est un sage ! 

Pascal Perrineau a choisi le pied mère de la démocratie au cœur de son hiver tout juste bon à donner des fruits déstructurés de populisme et de gouvernance élitiste. Il veux y greffer une bouture plus saine donnant en un nouveau printemps des fruits regorgeant du sucre de la liberté et de la confiance.

Paul Dewandre nous propose d’instaurer des cours de masculin/féminin pour devenir bilingue et mieux se comprendre. Intéressant en effet de pouvoir réaliser que quand j’entends ma femme dire qu’elle n’a rien à se mettre ce n’est pas que l’armoire est vide. S’aimer c’est se comprendre sans pour autant parler le même langage, et oui bien sur, quand ça marche on a envie que ce soit pour la vie. 

Luc Guyau sait mieux que quiconque allier humanisme et lucidité, il nous dit simplement qu’aucun greffon ne peut prendre sans la volonté des hommes. Sa lucidité n’a d’égal que son enthousiasme. Il apprend dans ce livre à son petit fils à greffer, c’est ce qu’il a fait avec nous depuis 40 ans. Je le connais depuis toujours et c’est pour ces raisons qu’il nous a entrainé sur son chemin depuis que je suis agriculteur.

Maximilien Brabec ne s’est pas vraiment risqué à poser un greffon, il a fait mieux : il nous aide à trouver les bons greffons, les bons ingrédients et surtout les valeurs à mettre en œuvre pour réussir la greffe. Ces valeurs sont faites d’agilité mais aussi de cohérence, de collaboration mais aussi et peut-être surtout d’engagement.

Pascal Perri pense que c’est l’ambition et non la peur qui doit nous guider pour sortir par le haut des impasses ou nous nous trouvons. Dans le monde tel qu’il le voit en 2035, nous allons vers l’homme augmenté. La question est posée si ce ne sera que transhumanisme exaltant l’individualisme ou bien autre chose associant progrès scientifique et spiritualité comme les deux faces d’une même pièce.

Alexandre Fedorovski, sur un vieux pied mère qui lie la France et la Russie et qui a pris tant de coups voit se greffer une concorde nouvelle. Elle est l’œuvre de la société civile, bien plus raisonnable et plus sensée que tous les gouvernants empêtrés dans des idées reçues et des préjugés qui n’intéressent plus qu’eux.

Agnès Vernier Moligné dans un rêve un peu fou, mais sait t’on jamais, imagine un greffon de pragmatisme et d’efficacité prendre le pas sur la forêt administrative d’ou on a retiré tous les arbres morts et éclairci les taillis pour redonner vie aux arbres de haute futaie portant fièrement leurs greffons.

Emmanuel Jaffenin voit lui dans la prison un bien mauvais greffon, comme une réminiscence de la peine de mort ou des supplices corporels ou l’on met à l’écart des personne à l’ombre de la démocratie comme pour les ignorer et paisiblement vivre sans elles. Il préfère l’humiliation dans sont sens étymologique qui consiste à rendre humble suivi d’une réintégration. Il donne ainsi à la punition un nouveau sens avec pour finalité de réintégrer et pour moyen d’humilier préférant la responsabilité à la vengeance.

Hervé Sérieyx à osé greffé sur le baobab de l’éducation nationale un greffon vigoureux (il le fallait pour que la greffe prenne) de l’éducation permanente. L’enseignement par discipline n’existe plus, mettant Descartes au rang des antiquités lui préférant la pensée complexe et la transdisciplinarité de Morin et Pascal. Les MOOCs et les réseaux d’échange ont pris le pas sur les cours magistraux.

Robert Stahl sur le même thème en 2035 voit une formation libérée et créative de la maternelle à l’école primaire dans des établissements à taille humaine. Les enseignants et les élèves y travaillent en équipes pour développer des personnes et leurs talents. Le Colibri de Pierre Rabhi a fait école et s’est propagé dans toute la France, les établissements sont devenus des lieux de vie associant formation et éducation.

Bernard Pètre s’est lui attaqué au fonctionnement de la société. En 2035, le champs des possible est devenu immense, la singularité de chacun peut se développer mais chacun devra s’assumer : « quand je choisi, j’assume les conséquences ». Le projet commun au centre des rapports humains et les relations entre les personnes se fait plus pour ce qu’elles sont que par ce qu’elles représentent.

Xavier Fontanet avant de greffer pense que nos arbres doivent être assainis. Il n’y a pas de bons greffons qui prennent sur des arbres malades. Le cancer qui ronge nos arbres s’appelle la dette et les potions qu’il nous propose sont empreintes de bon sens (j’allais dire paysan) et il faudra boire la potion sans sucres mais qui redonne la forme.

Marc Halévy s’est mis dans la peau de sa petite fille et elle n’est pas tendre avec nous. D’un doigt inquisiteur elle montre les réalités que nous avons laissées à sa génération. Peut-on lui donner tord ? Marc Halévy reprend pour finir la main pour nous dire que rien n’est perdu si nous acceptons de nous appliquer cette maxime : « Ils ont, mais sont t’ils ».

Philippe Legorgus nous parle lui de la sécurité, pour nous dire que sur ce sujet là aussi c’est dans l’ingéniosité et la créativité que nous trouverons les solutions. La gestion des flux migratoires et le sens de l’accueil seront des remparts contre les terrorismes. Nous ne devons pas avoir peur, si tant est que nous faisons confiance aux associations bien autant qu’à un service public anonyme pour dépasser le reflexe de crainte et de rejet.

André Yves Portnoff a envie que les arbres de l’entreprise portent des fruits gorgés de jus plutôt que simplement des fleurs. Pour cela il nous propose de greffer une vision à long terme, de l’ambition, des valeurs : elles sont faites d’altruisme, d’empathie, de bienveillance, de confiance, de transparence et que nous devrons jouer en équipe pour réussir.

Alain Simon nous ouvre le regard sur la géopolitique et la définition des territoires géographiques et des cartes. Loin d’être figés dans le temps comme nous pouvons parfois l’imaginer, les cartes du monde sont renouvelées en permanence par les hommes. Si ces cartes sont des pieds mères, Alain Simon nous met en garde sur la qualité des greffons : veillons toujours qu’ils ne donnent pas de fruits plus mauvais que la souche sur laquelle on va les greffer.

Laurent Schwarz nous parle de médecine et de cancer, convaincu que nous sommes depuis des décennies sur de mauvaises hypothèses faisant de façon plus ou moins délibérées le bonheur de la pharmacie avant de faire celui du malade, il nous propose de regarder ailleurs. C’est selon lui du côté du vieillissement qu’il faut aller chercher les causes et de là trouver les solutions, passionnant !

Eric de Montgolfier s’est projeté en 2035 sous le chêne de la justice pour y regarder tous les greffons que l’on a tenter d’y faire prendre. Tous n’ont pas pris, tous ne donnent pas de fruits, mais au fil des ans l’arbre perd ses bois mords, restant bien enraciné pour servir l’intérêt du plus grand nombre si ce n’est de tous.

Jean Staune nous démontre que pour bien greffer un arbre et qu’il donne de bons fruits nous devons comprendre qu’il est composé de matière et d’immatériel que chaque être humain est fait de chair et de spiritualité. L’ignorer et ne s’en tenir qu’a l’aspect matériel c’est ne voir qu’une face d’une même pièce et prendre le risque de voir le trans-humanisme nous détruire. La dématérialisation de la transparence et bientôt de la confiance vont nous en préserver.

Max Jean Zins voit dans l’Inde un laboratoire du monde. Discrètement mais surement ce pays continent pourrait bien devenir un exemple. Sa politique non alignée lui donnent depuis longtemps force et respectabilité. Dans l’aire de coopération maillée ou nous entrons, ce pays a tous les ingrédients pour comprendre avant tout le monde. Ce greffon, ils sont en capacité de le faire prendre s’ils résistent définitivement à la tentation du greffon pervers de la consommation.

Hervé Pillaud est revenu… tiens, parler de moi à la troisième personne, je n’avais encore jamais fait, attention danger ! Je suis revenu le 29 juillet 2035 dans les coteaux de la Pitardière avec ma petite fille. Elle voulait que je lui dessine un Ageekulteur. J’ai essayé mais en 2035 c’est bien souvent les petites filles qui en apprennent plus à leur grand père que le contraire.

Voilà résumé ce qu’est cet ouvrage ou j’ai aimé apporter ma contribution.

Comme les termites bâtissent leurs toits dans les forêts d’Afriques nous avons esquissé notre « L’avenir c’est demain ! » sans chefs et sans architectes mais par une conspiration bienveillante. Chacun de nous a trouvé son pied mère pour y poser son greffon. Sans vraiment le savoir nous avons su respirer ensemble pour veiller à bien.

En savoir plus : http://le-cera.com (site du CERA, centre d’échanges et de réflexion sur les questions d’avenir).

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 10/08/2018 Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

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Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

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