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"L’éducation nationale est souvent critiquée sur son efficacité." par Jacques Hallard

dimanche 20 août 2017, par Hallard Jacques

ISIAS Education Enseignement
L’éducation nationale est souvent critiquée sur son efficacité. Ses forces et ses faiblesses ont inspiré le programme du Président Macron tout autant que la préparation de la rentrée 2017
Jacques Hallard , Ing. CNAM – site ISIAS – 18/08/2017

Plan  : Introduction Sommaire Auteur

Introduction

Le système éducatif français est caractérisé par l’importance relative des moyens financiers qui lui sont consacrés, par l’ampleur de l’organisation des établissements d’enseignement sur tous les territoires, mais aussi sur les vives critiques qui sont régulièrement formulées à son encontre : les rythmes scolaires, le contenu des programmes, les effectifs dans les classes, les maigres salaires nets du personnel enseignant en France, les réformes administratives récurrentes dans son périmètre, enfin , et c’est le plus inquiétant, une insuffisance des acquis scolaires chez les enfants pour une progression dans leur parcours scolaire, ainsi que dans leur intégration réussie dans les divers secteurs de la vie sociale et économique. En voici quelques aspects ici.

Education nationale : le plus gros budget de l’état et plus de 800.000 fonctionnaires

Selon un rapport sénatorial du 24 novembre 2016, avec 70 milliards d’euros, le budget alloué par l’Etat français à la mission de l’enseignement scolaire, en fait le 1er budget de l’Etat et les dépenses de personnel absorbent 93% de cette enveloppe budgétaire.

Un montant de 192,2 millions d’euros a été alloué pour la poursuite en 2017 du plan numérique. Les crédits prévus reposent sur l’hypothèse d’un déploiement de ressources pédagogiques et d’équipements numériques individuels pour les élèves de classe de cinquième dans 50 % des collèges publics et privés sous contrat. Près de 1.700 collèges et plus de 1.800 écoles ont été sélectionnés

Dans l’Education nationale, 54.000 ont été postes créés entre 2012 et 2017.

A la rentrée 2015, dans tous les secteurs de l’enseignement public et privé en Francon dénombrait 861.000 enseignants répartis dans les écoles, les collèges et les lycées, ce qui fait le plus gros employeur de l’état.

Plus de 12 millions d’élèves accueillis dans 63.600 établissement d’enseignement en France

De source officielle, on apprend que pour l’année scolaire 2016-2017, près de 12,4 millions d’élèves avaient été accueillis dans les écoles, collèges et lycées, publics et privés, en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-Mer. Par ailleurs, en 2015, on dénombrait 63 600 écoles, collèges et lycées, publics et privés, dont 51.700 écoles, 7.100 collèges et 4.200 lycées et établissements régionaux d’enseignement adapté, dont 1.500 lycées professionnels.

L’encadrement des élèves dans le secteur public est assuré pour 25,5 élèves par classe en moyenne dans le préélémentaire, 23 élèves par classe en moyenne dans l’élémentaire, 24,8 élèves par classe en moyenne dans le premier cycle du secondaire, 9,3 élèves par classe en moyenne dans le second cycle professionnel, mais aussi 30 élèves par classe en moyenne dans le second cycle général et technologique.

La dépense moyenne par élève et par an est de 6.120 euros par élève du premier degré, 8.410 euros par collégien, 11.190 euros par élève de lycée général et technologique et 12.203 euros par élève de lycée professionnel.

40 % des élèves arrivant au collège ont pourtant des difficultés qui vont les pénaliser par la suite

On note que 300.000 écoliers ont de grandes lacunes au sortir de CM2, soit 4 écoliers sur 10. Près de 200.000 d’entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul ; plus de 100.000 n’ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines. Pourtant 60% des élèves ont une maîtrise suffisante de la langue française en fin d’école primaire. 11 % des élèves ont des résultats très faibles et 29,1 % des résultats faibles. On observe aussi une dégradation préoccupante de la maîtrise de l’orthographe l’ensemble des catégories socio-professionnelles à la fin de l’école primaire. Pour une même dictée (voir encadré), portant sur un texte d’une dizaine de lignes et comprenant 67 mots et 16 signes de ponctuation, le nombre moyen d’erreurs est passé de 10,6 en 1987, à 14,3 en 2007 puis à 17,8 en 2015. La baisse du niveau est générale. La proportion d’élèves faisant cinq erreurs ou moins s’effondre. Ces chiffres sont tirés du rapport budgétaire des sénateurs Jean-Claude Carle (LR) et Françoise Férat (UDI) publié le 24 novembre 2016 au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication sur le projet de loi de finances pour 2017, adopté par l’Assemblée nationale. Ces informations ont été diffusée par Géraldine Messina pour le journal ‘La Montagne’ - Voir l’article Comprendre l’Education nationale en 16 gros et petits chiffres

La rémunération des professeurs des écoles est peu attrayante en France

Le traitement mensuel brut pendant l’année de titularisation est de 2.067 € et 3.777 € au bout de 30 années de carrière. Source officielle : www.education.gouv.fr/cid101179/la-remuneration-des-enseignants.html

En comparaison, en Suisse, « le salaire médian dans le secteur public cantonal pour l’enseignement est de 8.448 francs suisses brut par mois (soit 7.394.17 €). Les salaires médians vont de 5 509 à 9 213 francs suisses par mois. Dans le secteur public communal, le salaire médian est de 8 115 francs suisses brut mensuel. Les salaires vont de 4 324 à 8 363 francs suisses brut par mois. La Suisse présente pourtant un corps enseignant vieillissant (aujourd’hui, 35% du corps enseignant a plus de 50 ans)… La situation semble plus critique en Suisse alémanique qu’en Suisse romande… On peine à recruter des enseignants en Suisse surtout dans les matières scientifiques … Les jeunes ne sont pas attirés par les métiers de l’enseignement. Le salaire médian dans le privé dans l’enseignement est de 7 137 francs suisses brut par mois (6 571 francs suisses pour les femmes, 7 992 pour les hommes). Selon le degré de qualification, les salaires vont de 4 368 à 8 162 francs suisses par mois). Le salaire médian dans le secteur public cantonal pour l’enseignement est de 8 448 francs suisses brut par mois. Les salaires médians vont de 5 509 à 9 213 francs suisses par mois. Dans le secteur public communal, le salaire médian est de 8 115 francs suisses brut mensuel. Les salaires vont de 4 324 à 8 363 francs suisses brut par mois (soit 7.319.77 €) ». Voir les détails dans l’article : « Des opportunités d’emploi en Suisse dans l’enseignement pour les travailleurs étrangers  ». Pour Convertir Franc suisse (CHF) et Euro (EUR) > https://fr.coinmill.com/CHF_EUR.html

« Le salaire des enseignants en Europe avait connu une phase d’augmentation après 2009 : par exemple, en Allemagne ou en Suède la hausse avait dépassé 15% sur 7 années ».

Quant à elle, « la France a donc une double particularité. D’une part elle est arrivée au dégel salarial plus tard que les autres pays européens… D’autre part, le niveau de salaire réel n’a toujours pas récupéré celui de 2000. Seulement deux pays européens ont connu une baisse de salaire réel sur la première décennie du siècle : la France et la Grèce »… « Au passage, on aura remarqué une autre particularité française : dans la plupart des pays européens, l’écart entre le début et la fin de carrière est moins important car les salaires de début sont attractifs et en fin de carrière l’enseignant a souvent changé de carrière. En France l’écart entre début et fin de carrière est important…. » Et l’on n’y change que très rarement de carrière, lorsque l’on a choisi d’entrer dans l’enseignement – Informations issues de Données Eurydice / 2015-2016.

L’éducation nationale est pourtant l’héritière d’une riche histoire depuis la fin du 19ème siècle en particulier, - et qu’il est bon de se souvenir -comme le montre quelques documents sélectionnés, d’origine ministérielle et syndical, et qui figurent dans le sommaire qui suit ci-dessous.

Le programme du candidat Macron à l’élection présidentielle de 2017 est également rapporté : il sera un témoin, une balise utile pour vérifier les mesures qui seront mises en place dans le cours de ce quinquennat. Divers documents ont été choisis et sont consacrés notamment à la lancinante question des rythmes scolaires dans le quotidien de l’enseignement, et qui a déjà fait l’objet de nouvelles mesures pour la rentrée des classes de 2017.

Des documents officiels émanant du ministère de l’éducation nationale font en particulier état des décisions prises pour préparer cette prochaine rentrée scolaire 2017 et pour prendre connaissance en toute objectivité du rapport de 2016 publié par le médiateur sur l’enseignement en France.

Des accès à divers articles, sortis au cours des années passées, permettent d’aborder et de rappeler le sujet brûlant de l’insuffisance et de l’efficacité du système éducatif français, avec ses forces, mais aussi avec ses faiblesses. Plusieurs documents officiels retracent le pilotage de l’éducation nationale, et des données statistiques publiées en toute transparence, aident à prendre conscience de la complexité du système éducatif et de ses modes de fonctionnement interne.

Enfin plusieurs documents traitent largement de la rémunération des personnels de l’enseignement en France, ainsi que d’une comparaison avec les salaires qui sont en vigueur dans d’autres pays européens. Ces informations sur les salaires dans l’éducation nationale permettent de discerner et de mieux comprendre pourquoi les recrutements sont parfois difficiles pour occuper les postes vacants dans le système éducatif, malgré le taux de chômage élevé dans notre pays.

Une mise en parallèle aurait également pu être faite entre l’enseignement public et l’enseignement privé en France : c’est une autre question qui reste à aborder et à débattre à travers l’histoire mouvementée du système éducatif français …

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Sommaire

1. Découverte du Ministère de l’Éducation nationale (France) avec Wikipédia

2. Histoire - Le ministère de l’Éducation nationale, de 1789 à nos jours

3. Quelques dates importantes concernant l’Education Nationale de 1880 à 2008

4. Le programme d’Emmanuel Macron pour l’Éducation nationale Par Fabien Soyez24 avril 2017

5. Trois réformes au XXe siècle, quatre depuis l’an 2000 : les multiples revirements des rythmes scolaires Par Anne-Aël Durand 08.06.2017 à 14h24 – Extrati / ‘Le Monde’

­6. Écoles : « Il faut arrêter de faire et défaire » 14/07/2017 - ‘lefigaro.fr.

7. Semaine de quatre jours : une école, deux rythmes Par Kim Hullot-Guiot 18/07/2017 Journal Libération

8. Rythmes scolaires, devoirs, vacances... Ce qui va changer pour l’école Par Thibaud Le MeneecSuivre @LeMeneec‘Le Journal du dimanche’ – 23/07/2017

9. Un tiers des écoles repasse à la semaine de quatre jours 02/08/2017 ‘Radins.com’.

10. L’organisation du temps scolaire à l’école - Rentrée 2017 en France

11. Rentrée 2017 : Quatre mesures pour bâtir l’École de la confiance
Brève - Jean-Michel Blanquer 27/06/2017

12. L’organisation du temps scolaire à l’école à la rentrée 2017

13. Préparer la rentrée 2017Source officeielle ‘éduscol » Informer et accompagner les professionnels de l’éducation– 04/08/2017

14. Rapport 2016 du médiateur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur - Rapport du Médiateur – Publié le 29/06/2017

15. Le système éducatif français est il efficace ? – Accès à des articles divers

16. Forces et faiblesses du système éducatif français – Accès à divers articles

17. Une critique ‘Vive l’école’ - Quand l’Education Nationale pénalise ce qui est trop ’français’ ! Par Benoît Rayski 24/07/2017

18. Le pilotage du système éducatif - L’évaluation globale du système éducatif - Mars 2017 – Document officiel.

19. Repères, histoire et patrimoine - Les chiffres clés du système éducatif - Année scolaire 2016-2017 Document officiel

20. L’éducation nationale en chiffres - Synthèses statistiques - Statistiques - publications annuelles - Année scolaire 2014-2015 Document officiel

21. Comprendre l’Education nationale en 16 gros et petits chiffres – Dossier ‘La Montagne’ Clermont-Ferrand Education 08/01/2017

22. Combien les enseignants français sont-ils payés ? 04/05/2016 – Document ‘lefigaro.fr’ « Le Scan Eco »

23. En chiffres : le budget du ministère de l’Éducation nationale en 2016

24. Les personnels enseignants, d’éducation et les psychologues - La rémunération des enseignants – Document officiel

25. Quels salaires pour les enseignants en France et en Europe ? - Par fjarraud , le jeudi 06 octobre 2016. Contribution ‘Le Café Pédagogique’

1.
Découverte du Ministère de l’Éducation nationale (France) avec Wikipédia

« Le ministère de l’Éducation nationale est l’administration française chargée de préparer et mettre en œuvre la politique du gouvernement dans les domaines de l’éducation. Il est dirigé par le ministre, membre du gouvernement français. Ce ministère ne fait pas partie des ministères dits régaliens (Défense, Affaires étrangères, Justice, Finances, Intérieur), mais son importance sociale est grande, le droit à l’éducation étant consacré par la déclaration universelle des droits de l’homme. Les besoins en matière éducative font en outre de ce ministère le premier employeur de l’État. De ce fait, l’Éducation nationale représente à ce jour le plus gros poste budgétaire de la Nation. Depuis le 17 mai 2017, dans le gouvernement Édouard Philippe, Jean-Michel Blanquer est ministre de l’Éducation nationale… »

Sommaire

Cet article concerne le ministère français comme administration. Pour une vue d’ensemble du système éducatif, voir système éducatif français.

Pour les autres articles nationaux ou selon les autres juridictions, voir Ministère de l’Éducation.

Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_de_l%27%C3%89ducation_nationale_(France)

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2.
Histoire - Le ministère de l’Éducation nationale, de 1789 à nos jours – Document officiel français


Les précurseurs

L’idée d’une prise en main par l’État des affaires d’enseignement a été évoquée dès 1789. Cependant, l’essentiel paraissait alors de doter la République d’un réseau destiné à instruire toutes les classes de la société. Divers établissements d’enseignement, secondaires ou supérieurs, ont ainsi été créés pendant la Révolution.


De l’Université impériale au Conseil royal de l’instruction publique

L’Etat n’a pris conscience que durant l’Empire que ce réseau était insuffisant pour assurer la formation des cadres dont il avait besoin. Il fallait une structure forte, stable et centralisée qui régule le fonctionnement du système. L’Université impériale est fondée dans cette perspective par la loi du 10 mai 1806 et organisée par le décret du 17 mars 1808. C’est une sorte de corporation laïque bénéficiant d’une large autonomie par rapport aux autres services de l’État. A sa tête, le Grand-maître de l’Université est nommé par l’Empereur et lui rend compte directement. Ce Grand-maître partage le pouvoir avec le Conseil de l’Université, formé de membres du ’corps enseignant’ : c’est à cette époque qu’apparaît cette expression.

{{}} La Restauration envisage de démanteler ce système, qu’il juge trop indépendant du trône et de l’autel. Une Commission de l’Instruction publique, placée sous l’autorité du ministre de l’intérieur, est nommée en 1815 pour remplacer le Grand-maître. Elle parvient cependant à maintenir pour l’essentiel les prérogatives de l’université, ce qui se traduit bientôt par sa transformation en Conseil royal de l’instruction publique (1820) puis par le rétablissement du titre de Grand-maître (1822). Le premier titulaire, Mgr Denis Frayssinous, évêque d’Hermopolis, est ensuite nommé ministre des affaires ecclésiastiques et de l’instruction publique, le 1er juin 1822. Photo © Académie Française


L’instruction publique devient un ministère

Enfin, en 1828, l’instruction publique devient un ministère à part entière, dont le responsable fait partie du gouvernement, tout en gardant le titre de Grand-maître de l’Université. Ce terme disparaîtra officiellement en 1850, mais restera longtemps une sorte de ’ titre de courtoisie ’ pour le ministre. La titulature et les attributions de celui-ci resteront ensuite stables pendant une longue période.

L’administration des cultes lui sera souvent rattachée, au début de la Monarchie de Juillet et sous la Deuxième République, puis de façon discontinue entre 1870 et 1895. Le rattachement de l’administration des Beaux-Arts à l’Instruction publique, lui, sera beaucoup plus stable et durable : inauguré en la personne de Jules Simon dans le gouvernement provisoire formé le 4 septembre 1870, il perdurera jusqu’à la création, en 1959, du ministère des affaires culturelles. Photo © Académie Française


De l’instruction publique à l’éducation nationale

En 1932, le gouvernement d’Édouard Herriot décide de rebaptiser l’instruction publique ’éducation nationale’. L’expression date de la fin du 18e siècle, où elle était employée par les partisans de la prise en main par l’État des affaires d’enseignement. Elle était réapparue dans les années 1910-1920 sous la plume des adversaires de la division du système éducatif en filières distinctes. Anatole de Monzie est le premier ministre à porter cette nouvelle titulature. Il explique dès sa prise de fonction qu’elle est synonyme d’égalité scolaire et de développement de la gratuité et que, en somme, qui dit ’éducation nationale’ dit ’tronc commun’.

Cette titulature sera remise en cause pendant les premiers mois du gouvernement de Vichy, où l’instruction publique fait sa réapparition, mais l’appellation ’éducation nationale’ sera rétablie dès le 23 février 1941. Elle avait d’ailleurs été conservée à Londres, puis à Alger, par les gouvernements du général De Gaulle.

Aucun changement n’intervient sous la IVe République, ni d’ailleurs sous les mandats du général De Gaulle et de Georges Pompidou. Valéry Giscard d’Estaing innove, en 1974, en privant l’éducation de son épithète de ’nationale’ et surtout en confiant tout ce qui relève de l’enseignement supérieur à un secrétariat d’état, puis à un ministère autonome. Initiative appelée d’ailleurs à un certain avenir puisqu’elle s’est maintenue presque sans interruption jusqu’en 1995, sous des appellations diverses (’universités’ de 1974 à 1986, ’enseignement supérieur’ de 1986 à nos jours) et avec des statuts divers (secrétariat d’état de 1974 à 1978, de 1983 à 1986 et en 1995 dans le gouvernement d’Alain Juppé ; ministère délégué de 1986 à 1988 ; ministère de 1978 à 1981 et de 1993 à 1995).


La question du rattachement de la jeunesse et des sports et de la recherche

Deux autres domaines de l’action gouvernementale sont parfois rattachés à l’éducation nationale : soit ils figurent dans la titulature du ministre, soit un secrétaire d’état ou un ministre délégué s’en voit confier la responsabilité sous l’autorité du ministre.

La jeunesse et les sports, d’une part, accèdent au rang de département ministériel avec la création, lors du Front populaire, d’un sous-secrétariat d’état à l’éducation physique. Ils continuent à faire l’objet d’un maroquin satellite de celui de l’éducation nationale sous Vichy et sous la IVe République. La Ve République confie généralement le jeunesse et les sports à un haut commissaire, à un secrétaire d’état dépendant de Matignon ou à un ministre de plein exercice. Cependant en mai 2002, Luc Ferry, ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche prépare et met en oeuvre la politique du gouvernement relative aux actions en faveur de la jeunesse au sein et en-dehors du milieu scolaire. Déjà, entre 1988 et 1991, Lionel Jospin portait le titre de ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, avec à ses côtés un secrétaire d’état chargé des sports.

La recherche, d’autre part, était, sous les IIIe et IVe Républiques, de la responsabilité du ministère. Elle passe ensuite sous celle de Matignon ou de l’industrie et on ne la rapproche de l’éducation nationale et plus précisément de l’enseignement supérieur qu’en 1986. Ce rapprochement prend soit la forme d’un ministère distinct (de 1993 à 1995, puis à partir de 2000), soit celle d’un ministère délégué (de 1986 à 1988) ou d’un secrétariat d’état (de 1995 à juin 1997) au sein de l’éducation nationale. Le 4 juin 1997, la titulature du ministre Claude Allègre - et ses attributions - mentionnent l’éducation nationale, la recherche et la technologie.En avril 2000, Jack Lang est nommé ministre de l’éducation nationale, Roger-Gérard Schwartzenberg, ministre de la recherche, l’enseignement professionnel est confié à Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué. {{}}

En mai 2002, avec la formation du premier et du second gouvernement conduit par Jean-Pierre Raffarin, François Loss, puis Claudie Haigneré occupent le poste de ministre déléguée à la recherche et aux nouvelles technologies auprès de Luc Ferry.

En mars 2004, François Fillon est nommé ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et François d’Aubert ministre délégué à la recherche.

Organisation identique depuis le 2 juin 2005 avec la formation du gouvernement de Dominique de Villepin : Gilles de Robien occupe les fonctions de ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et François Goulard est nommé ministre délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche.

En fonction des objectifs et de la structure du gouvernement, d’autres secteurs de l’activité ministérielle peuvent être confiés à des secrétaires d’État ou à des ministres délégués. C’est le cas notamment pour l’enseignement professionnel et l’enseignement scolaire. Ainsi, en mai 2002, Xavier Darcos occupe le poste de ministre délégué à l’enseignement scolaire auprès de Luc Ferry.

Ve République : stabilité ministérielle à l’Education nationale

Le portefeuille de l’Instruction publique puis de l’éducation nationale a la réputation de voir ses titulaires changer très fréquemment.

La chose est vraie pour la Monarchie de Juillet et pour les IIe, IIIe et IVe Républiques (un ministre aussi marquant que Jules Ferry aura passé un peu plus de quatre ans rue de Grenelle, mais dans cinq cabinets différents et non successifs). Photo © Sénat

Elle est foncièrement inexacte s’agissant d’autres régimes. S’il revient, en effet, au Second Empire d’avoir établi des records de stabilité en la personne de Gustave Rouland, qui accomplit presque un septennat de 1856 à 1863, et de son successeur Victor Duruy - Photo © Académie Française -qui reste ministre plus de six ans, la Ve République voit le portefeuille de l’éducation nationale changer bien moins souvent de mains que des portefeuilles d’une importance équivalente : Christian Fouchet, qui aura été ministre pendant quatre ans et quatre mois, est, à ce jour, celui qui l’est resté le plus longtemps, mais la plupart de ses successeurs auront dépassé la barre des trois ans.

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supèrieur et de la recherche

Source : http://www.education.gouv.fr/pid289/le-ministere-de-l-education-nationale-de-1789-a-nos-jours.html

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3.
Quelques dates importantes concernant l’Education Nationale de 1880 à 2008

Publié dimanche 8 juin 2008 par le ‘Syndicat National des Enseignements de Second degré’.

• 1881-1882 : lois Jules Ferry sur un enseignement primaire gratuit, obligatoire (jusqu’à 13 ans révolus) et laïc.
• 1959 : la réforme Berthoin porte la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans. Création des BTS.
• 1963 : la réforme Fouchet-Capelle crée les CES (collèges d’enseignement secondaire), qui vont progressivement remplacer les CEG (Collèges d’enseignement général). Les élèves sont répartis en trois filières distinctes, socialement marquées (type 1 : enseignement général long ou sections classiques ; type 2 : enseignement général court ou sections modernes ; type 3 : sections de transition) prises en charges par des enseignants de différents statuts (respectivement certifiés, PEGC et instituteurs spécialisés).
• 1965 : création des baccalauréats de techniciens Btn (F, G, H). Première session en 1968.
• 1966 : création des instituts universitaires de technologie (IUT).
• 1968 : Mise en place de la Première B.
• 1975 : la loi Haby crée un lieu unique de scolarisation : tous les élèves issus du primaire sont accueillis à partir de 1977 dans une classe indifférenciée de Sixième qui ressemble beaucoup à la Sixième de type 1 des sections classiques. Un fort palier d’orientation en fin de Cinquième persistera jusqu’en 1993 et des classes de relégation existeront jusqu’en 1991 : CPPN (classes préprofessionnelles de niveau) et CPA (classes préparatoires à l’apprentissage).
• 1981 : 20 % des élèves sont encore orientés en fin de Cinquième. Création des zones d’éducation prioritaire (ZEP).
• 1985 : J.-P. Chevènement globalise les trois heures de soutien en Sixième et Cinquième (elles ne sont plus rattachées aux trois disciplines de départ : français, maths et LV1). Le décret du 30 août transforme les collèges (et les lycées) en EPLE qui jouissent notamment d’une autonomie pédagogique en matière d’organisation des enseignements.
• 1985 : création des baccalauréats professionnels.
• 1989 : la loi d’orientation fixe l’objectif d’accueillir l’ensemble des élèves au collège jusqu’en Troisième grâce à des voies diversifiées et celui de 80 % d’une classe d’âge au bac. La loi organise la scolarité en cycles, trois pour le primaire, deux pour le collège, et deux pour les LEGT. Elle crée un Conseil national des programmes pour donner des avis sur les programmes scolaires. Les écoles, collèges et lycées sont tenus d’élaborer et d’appliquer un projet d’établissement qui détaille la mise en œuvre des objectifs nationaux et les adapte le cas échéant. Création des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM).
• 1990 : Lionel Jospin supprime la physique-chimie en Sixième et Cinquième pour dégager des moyens afin de faire face à la massification des lycées.
• 1992 : Jack Lang supprime les Quatrième et Troisième technologiques et globalise les heures de soutien sur l’ensemble du cycle d’observation (Sixième et Cinquième). Création des baccalauréats technologiques (STI, STT, STL, SMS...). La réforme Jospin des lycées qui réduit le nombre de séries générales et technologiques entre en application en seconde. Création des sections européennes ou de langues orientales.
• 1993 : le nouveau contrat pour l’école de François Bayrou organise le collège en trois cycles, confirmant ainsi la suppression du palier d’orientation en fin de Cinquième.
• 1996 : horaires indicatifs en Sixième, fourchettes horaires au cycle central. La physique chimie est rétablie en Cinquième (mais pas en Sixième). L’option latin est avancée au niveau Cinquième.
• 1997-1998 : consultation sur les savoirs au lycée (2,5 millions de questionnaires remplis par les élèves et les enseignants) ; rapport du conseil scientifique, présidé par Edgar Morin, sur l’articulation des savoirs disciplinaires au lycée ; rapport de synthèse sur la consultation « Quels savoirs enseigner au lycée ? » par Philippe Meirieu. Mise en œuvre d’un nouvel enseignement d’ECJS et des TPE dans les LEGT à la rentrée 1999 avec la réforme Allègre des lycées.
• Mai 1999 : le rapport coordonné par François Dubet intitulé « le collège de l’an 2000 » considère que le collège « peut créer des inégalités par la façon dont sont constituées les classes ou par les méthodes pédagogiques ». Ségolène Royal propose 40 mesures pour une meilleure prise en compte de la diversité des élèves dans le cadre du collège pour tous.
• 2001 : le « collège républicain » de Jack Lang doit concilier « l’unité des exigences et la pluralité des parcours ». Il n’écarte pas la possibilité de mettre en place pour les élèves qui en ont besoin des dispositifs spécifiques temporaires qui peuvent aller jusqu’à être dérogatoires. Généralisation des TPE en classe de Première. Généralisation en classe Terminale en 2002 (avec épreuve facultative au bac).
• 2003 : Luc Ferry encourage le développement des dispositifs de formation en alternance.
• 2004 : création, à titre transitoire, du module de découverte professionnelle de 6 heures en Troisième pour les élèves en difficulté volontaires. La classe doit plutôt être implantée en LP.
• 2005 : vote de la loi Fillon qui institue notamment le socle commun, les PPRE, la note de vie scolaire, le droit à l’expérimentation pédagogique sur cinq ans dans tous les EPLE. Elle supprime le Conseil national des programmes, crée le HCE (Haut conseil de l’Education) et rattache les IUFM à l’Université. F.Fillon supprime les TPE en terminale des séries générales et installe une épreuve anticipée pour évaluer les TPE dans le cadre du baccalauréat en classe de première.
• 2006 : entrée en vigueur de la première phase de l’Apprentissage Junior pour les élèves volontaires âgés d’au moins 14 ans.
• 2007 : l’Apprentissage Junior est suspendu par le président Sarkozy nouvellement élu. Le livret de compétences est expérimenté dans chaque académie.
• Session du brevet 2008 : la validation de deux piliers du socle commun (B2i et niveau A2 en LV) est indispensable pour l’obtention du brevet.

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Source : https://www.snes.edu/

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4.
Le programme d’Emmanuel Macron pour l’Éducation nationale Par Fabien Soyez 24 avril 2017 – Document Vousnousils.fr- Photo

Emmanuel Macron, dans un entretien qu’il nous avait accordé en mars 2017, avait dévoilé son programme pour l’éducation. Il propose notamment une priorité au primaire, et de revenir sur la réforme du collège.

Arrivé en tête du premier tour des élections présidentielles le 23 avril avec 24 % des voix, Emmanuel Macron propose un programme dense. L’éducation y joue un rôle central. Lors du dernier débat télévisé avant le premier tour, le 21 avril, il y avait d’ailleurs consacré sa « carte blanche ».

Dans la partie  “éducation” de son programme, on retrouve des propositions qu’il avait déjà formulées, ainsi que de nouvelles mesures qui égratignent la réforme du collège.

Emmanuel Macron avait répondu à nos questions le 2 mars dernier pour faire le tour de son programme pour l’enseignement scolaire.

Priorité au primaire

Le fondateur d’En Marche veut donner à tous les enfants “les mêmes chances”. Pour cela, il propose de donner la priorité au primaire et à l’acquisition des fondamentaux en maternelle et à l’élémentaire, “afin que tous sachent lire, écrire et compter” en 6e. “Un accompagnement renforcé et une individualisation des apprentissages, dès la maternelle”, devraient “donner à chacun la possibilité de réussir”, ajoute-t-il.

Emmanuel Macron propose aussi, comme il l’avait déjà annoncé, de “diviser par deux” les effectifs des classes de CP et de CE1 en REP et REP+. Il s’agit, estime-t-il, de la “mesure la plus importante prise en faveur” de l’éducation prioritaire, “depuis la création des ZEP, en 1981”.

12.000 profs des écoles “porteront ce projet”. Pour cela, il prévoit de “réorienter” entre 6000 et 10.000 postes, sur les 60.000 créés au cours du quinquennat Hollande… et de créer entre 4000 et 5000 postes. Les enseignants de ce dispositif “recevront une prime annuelle” de 3000 euros nets. Ce seront aussi des profs “expérimentés”, indique E. Macron. Ainsi, d’ici 2022, ceux affectés en zone prioritaire auront “au moins 3 ans” d’ancienneté.

A noter que face à la “déperdition des savoirs scolaires”, Emmanuel Macron prévoit de proposer aux élèves, entre le CP et le CM2, des “stages de remise à niveau” en fin d’été. Pour l’instant, ils ne sont proposés qu’à partir du CM1.

Le retour des études dirigées, du latin et des classes bilangues au collège

Considérant que le collège “échoue” à “corriger les inégalités” apparues dès le primaire, et que “de trop nombreux jeunes” quittent le secondaire sans diplôme, Emmanuel Macron propose de renforcer l’accompagnement et les dispositifs d’orientation, au collège et au lycée.

Il souhaite aussi mettre en place un “accompagnement” après la classe. Au collège, seront rétablies les “études dirigées” (abandonnées en 2015, hors zones prioritaires), grâce à des “bénévoles” – retraités et étudiants, qui auraient “un trimestre dédié” à cette activité dans leurs parcours.

Photo - Emmanuel Macron / Gouvernement français / Wikimedia / Licence CC

Emmanuel Macron défend une “plus grande autonomie” des établissements scolaires. Il note que “les chefs d’établissement et les équipes pédagogiques bénéficient de peu de latitude pour individualiser les parcours et s’adapter au contexte local”.

Cette autonomie signifiera, pour les écoles primaires, la possibilité “d’organiser le temps périscolaire sans contrainte”. Les communes pourront sortir de la réforme des rythmes scolaires (2013). De leur côté, les collèges pourront rétablir les classes bilangues en 6e, ainsi que les sections européennes, et instituer un “véritable enseignement du grec et du latin”.

Un baccalauréat “revu” dans sa forme

Au lycée, E. Macron propose de “revoir la forme du baccalauréat”, afin de” rendre possible de nouvelles formes d’organisation du temps scolaire et de nouveaux parcours”, qui “prépareront mieux” à la poursuite d’études et à l’insertion professionnelle. “Modernisé”, le Bac comporterait “4 matières obligatoires” à l’examen final. Les autres disciplines seraient validées par un contrôle continu.

Le candidat à l’élection présidentielle prévoit aussi de développer l’alternance et l’apprentissage, en faisant un “effort massif”, qui passera par le développement des “périodes de pré-apprentissage” et par les “filières en alternance dans tous les lycées professionnels”.

“Mieux accompagner les enseignants”, dès leurs débuts

“Les enseignants se sentent insuffisamment préparés, débutent souvent dans des établissements difficiles et souffrent d’un manque de confiance”, écrit E. Macron. Il propose de “mieux les accompagner”, dès leur entrée dans le métier – et s’engage par exemple à “ne plus affecter aucun professeur, hors choix motivé”, en zone prioritaire, pendant ses 3 premières années d’enseignement.

Concernant la formation, E. Macron souhaite “étendre la formation” en alternance, dès la licence, pour les aspirants enseignants. Il veut créer “une formation ambitieuse” et “de grande qualité”, notamment en permettant à chaque prof, du premier comme du second degré, de bénéficier (au moins) de “3 jours de formation continue”, adaptés aux besoins “rencontrés dans la classe”.

“Renforcer la relation avec les parents”

Enfin, Emmanuel Macron veut “ouvrir l’école” aux parents, aux bénévoles et aux associations, afin que cette dernière ne soit plus “perçue comme une boîte noire”.

Pour favoriser les échanges avec les familles, il propose de généraliser la “mallette des parents”. Expérimentée depuis 2008 dans l’académie de Créteil, elle contient des outils que les équipes éducatives utilisent pour animer la discussion avec les familles lors d’ateliers-débats. “Cette initiative facile à mettre en place – trois réunions annuelles – permet de renforcer la place des parents et a une influence positive sur les résultats scolaires et le comportement des élèves”, écrit le leader du mouvement En Marche.

Concernant le monde associatif, Emmanuel Macron prévoit de mobiliser, en maternelle, des jeunes du service civique, ainsi que des bénévoles, pour appuyer les enseignants, “particulièrement pour la maîtrise du langage”.

Vousnousils.frAnimé par une équipe de journalistes professionnels indépendants, Vousnousils.frest depuis 2002 l’e-mag de référence d’information sur l’éducation. L’actualité éducative est diffusée en continu dans les brèves de la rédaction. © VOUSNOUSILS 201

Source : http://www.vousnousils.fr/2017/04/24/le-programme-demmanuel-macron-pour-leducation-nationale-600478

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Trois réformes au XXe siècle, quatre depuis l’an 2000 : les multiples revirements des rythmes scolaires Par Anne-Aël Durand Publié Le 08.06.2017 à 14h24 – Extrai d’un document ‘Le Monde’

« Près d’un tiers (31,8 %) des écoles revient à la semaine de quatre jours dès la rentrée, selon le ministère de l’éducation nationale. »

Sous-titres :

Une accélération du rythme des réformes

Ecole : une accélération du rythme des réformes

Rentrée 2017 : pas d’abrogation, mais des dérogations

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Rythmes scolaires : le possible retour de la semaine de quatre jours dans le primaire

Rythmes scolaires : pourquoi certaines petites municipalités ont opté pour le retour aux 4 jours

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Écoles : « Il faut arrêter de faire et défaire » Publié le 14/07/2017 à 16:38 – Document .lefigaro.fr.

« Avec une année plus courte que nos voisins européens, notre calendrier scolaire est inadapté. Il faut s’attaquer à ce serpent de mer. » Crédits photo : 79683811/Chlorophylle - Fotolia

INTERVIEW - Un nouveau décret laisse le choix aux maires de repasser à une semaine de quatre jours, conformément aux promesses de campagne du président Macron. Le sénateur Jean-Claude Carle (LR) regrette les allers-retours incessants sur le sujet.

Jean-Claude Carle fait partie du groupe de travail qui, au Sénat, a rendu le 8 juin un rapport sur la réforme des rythmes. Le sénateur (LR) de Haute-Savoie regrette les allers-retours incessants depuis 2008 sur le sujet et plaide pour le libre ...

Cet article a été publié dans l’édition du Figaro du 15/07/2017 . 81% reste à lire. Je suis déjà abonnéJe me connecte – Pour s’abonner, voir à la source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/07/14/01016-20170714ARTFIG00129-ecoles-il-faut-arreter-de-faire-et-defaire.php

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Semaine de quatre jours : une école, deux rythmes Par Kim Hullot-Guiot — 18 juillet 2017 à 20:56 – Journal Libération - L’école Simone-Veil à Plouénan (Finistère), jeudi. Photo Vincent Gouriou

C’était une des promesses du candidat Macron. Consultées depuis le 28 juin 2017, près de 37 % des communes françaises ont choisi de supprimer dès la rentrée la demi-journée supplémentaire de classe, contre l’avis d’un rapport sénatorial.

Xavier Darcos avait supprimé la matinée du mercredi ou du samedi des emplois du temps des écoliers en 2008, Vincent Peillon l’avait rétablie en 2013. Conformément aux engagements de Macron, c’est désormais aux communes de décider. Près de 37 % ont tranché pour un retour à la semaine des quatre jours dès la rentrée. Cela concernera un bon quart des élèves de primaire dans le public (28,7 %). Depuis le 28 juin, les communes pouvaient demander à la direction académique de leur département une dérogation pour ne plus appliquer la semaine des quatre jours et demi, une organisation du temps scolaire que le ministre Jean-Michel Blanquer lui-même plébiscitait pourtant lorsqu’il était directeur général de l’enseignement scolaire.

Fatigue. En juin, les rapporteurs d’une enquête du Sénat sur la réforme de 2013 demandaient au gouvernement de « ne pas revenir en arrière ». Mais les promesses engagent parfois ceux qui les font, et, puisque le candidat Macron avait promis de rendre aux communes leur liberté dans ce domaine, son ministre de l’Education a publié un décret en ce sens.

Un petit tiers des écoles (31,8 %) va supprimer les cours qui avaient lieu jusqu’ici le mercredi ou le samedi et rallonger les journées, qui passent de cinq à six heures. Selon la sénatrice de Gironde Françoise Cartron citée par la Provence fin juin, « les journées sont trop longues, toutes les études le montrent. Cinq heures de classe réparties sur cinq jours, c’est bien plus efficient ». C’est pourtant l’argument de la fatigue des enfants qui revient chez ceux qui ont choisi la semaine de quatre jours. A la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine) on explique ainsi : « Les enfants sont fatigués et les parents souhaitaient revenir au plus vite aux quatre jours. »

Tester. Les chiffres varient selon les académies : 97 % des villes martiniquaises repasseront aux quatre jours, comme 96 % des corses, et 84 % de celles de l’académie de Nice, contre seulement 9 % des communes de l’académie de Poitiers, 15 % de celles de Toulouse et 13 % de celles de Nantes. A Paris, la mairie a refusé les quelques demandes de conseils d’école. Mais les écoliers dunkerquois, perpignanais ou versaillais repasseront à quatre jours en septembre.

Ce sont surtout les communes rurales qui ont obtenu des dérogations. Dans la Mayenne et le Finistère, environ 150 collectivités sont concernées. « La commune n’a pas pu trouver les moyens humains, matériels et financiers pour une bonne organisation avec des intervenants de qualité », justifie Christian Le Manac’h, maire de Plouégat-Guérand (lire ci-contre). Il faudra attendre 2018 pour avoir une idée de l’ampleur du retour aux quatre jours, certaines communes n’ayant pas voulu se précipiter. A Montpellier, on va tester les deux systèmes avant de trancher. A Marseille, on attendra la rentrée avant d’envisager une demande de dérogation pour septembre 2018.

Image associée

Source : http://www.liberation.fr/auteur/13330-kim-hullot-guiot

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Rythmes scolaires, devoirs, vacances... Ce qui va changer pour l’école Par Thibaud Le MeneecSuivre @LeMeneec- Le Journal du dimanche - 23 juilet 2017

Dans le JDD, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, précise les contours de plusieurs réformes importantes du système scolaire. Jean-Michel Blanquer veut faire des classes de CP défavorisées ’une priorité’. (Sipa)

Première rentrée à gros enjeux pour le nouveau ministre de l’Education nationale. Alors que 20% des élèves qui sortent du primaire ne savent pas correctement lire, écrire et compter et qu’un système admission post-bac remis en cause souligne les failles de l’orientation à la fin du secondaire, les attentes sont grandes autour de Jean-Michel Blanquer. Lequel dresse dimanche dans le JDD la liste des mesures qui seront prises ou qui devraient l’être pour tenter de résoudre ces problèmes structurels du système éducatif français. 

Rythme de l’enfant : éloge du ’pragmatisme’

  • Le choix laissé aux communes pour la semaine de quatre jours ou quatre jours et demi
    ’Nous devons avoir une approche pragmatique : aucune étude ne montre la supériorité d’une formule sur une autre’, avance Jean-Michel Blanquer pour justifier sa décision de laisser aux communes le choix de revenir, ou non, à la semaine de quatre jours pour les écoles. Une voie qu’emprunte un tiers des écoles françaises dès le mois de septembre. Ces écoles à la semaine de quatre jours seront ’accompagnés dans leur projet éducatif’, affirme le ministre de l’Education nationale, sans plus de précisions. Pour celles qui restent à quatre jours et demi, il prône une ’pérénnisation du fonds de soutien aux activités périscolaires’. 

Lire aussi notre sondage : ce que veulent les Français pour l’école

  • Les devoirs davantage faits à l’école
    Finis, les devoirs faits à la maison en rentrant du collège ? C’est en tout cas la direction que veut prendre le ministre de l’Education nationale avec l’initiative ’Devoirs faits’ : ’Nous proposerons des études dirigées à tous les collégiens qui le souhaitent’, explique-t-il. Concrètement, le dispositif sera opérationnel dans toute la France à la Toussaint et Jean-Michel Blanquer mise sur ’l’implication des professeurs en heures supplémentaires, la transformation du métier d’assistant d’éducation, la mobilisation de 10.000 jeunes en service civique et le soutien des associations’ pour y parvenir. Objectif affiché : ’que les devoirs ne soient plus une source d’inégalité entre élèves mais une chance pour tous.’
  • Vers une réduction des grandes vacances ?
    Pour l’heure, aucune réduction du nombre de semaines de vacances n’a été décidée. Mais pour le ministère, le chantier doit être lancé : ’A chaque fois qu’on parle du rythme de l’enfant au 21e siècle, on doit se poser la question des vacances, qu’il s’agisse de l’été ou des vacances intermédiaires, détaille Jean-Michel Blanquer. C’est un sujet plus important que celui du rythme hebdomadaire.’

Moyens : CP et classes bilangues revalorisés

  • Les efforts concentrés sur le CP dans les zones prioritaires
    Que faut-il faire pour que 100% des élèves réussissent leur CP, comme le veut le ministre de l’Education nationale ? Mesure principale qui va s’appliquer dès la rentrée : ’Diviser par deux le nombre d’élèves dans ces classes en zone d’éducation prioritaire renforcée.’ Selon Jean-Michel Blanquer, 2.500 classes vont bénéficier de deux maîtres à partir de septembre et un groupe de 24 pourra être scindé en deux dans 70% des cas. 
  • Les classes bilangues ’en passe’ d’être rétablies
    C’est une mesure qui revient en partie sur les réalisations du précédent gouvernement en matière d’enseignement des langues. Jean-Michel Blanquer annonce le rétablissement dès la rentrée de l’ensemble des 1.200 classes bilangues, avec la réouverture conjuguée des parcours européens. Plus symboliquement, le ministre veut restaurer les cours de latin et de grec ’chaque fois que c’est possible’, ce qui est selon lui ’un enjeu de civilisation’.

Mais aussi...

  • Face aux errements du système admission post-bac, le ministre promet une politique d’orientation profondément revisitée dès le début du lycée et une concertation dès l’automne sur le baccalauréat
  • La prime de 3.000 euros pour les professeurs allant exercer en REP+ (quartiers défavorisés) verra ses modalités définies ’au cours du quinquennat’.
  • Jean-Michel Blanquer veut relancer une politique volontariste des internats à la rentrée 2018, pour passer de ’l’internat prison’ à ’l’internat liberté’.
  • Les EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires) resteront l’objet d’une épreuve au brevet, mais avec une modulation possible des thématiques pour les établissements.
    Sur le même sujet :

Jean-Michel Blanquer : ’L’ennemi du service public, c’est l’égalitarisme’

Dossiers : Jean-Michel Blanquer

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Un tiers des écoles repasse à la semaine de quatre jours - Par - Publié le 02/08/2017 à 13:30 - Mis à jour le 02/08/2017 à 13:45 | Document ‘Radins.com’ Famille.

Elles sont nombreuses les écoles à avoir sauté sur l’occasion du retour de la semaine de quatre jours, à partir de la rentrée prochaine. Photo - 31,8 % des écoles maternelles et primaires concernées auraient choisi de revenir à cette semaine de quatre jours. © Shutterstock

Une promesse d’Emmanuel Macron

Si l’école de vos enfants a indiqué avant l’été qu’elle allait recourir au retour de la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine, ne soyez pas étonné. Il s’agissait d’une promesse d’Emmanuel Macron durant sa campagne électorale. Un engagement rapidement mis en œuvre par le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

Une mesure qui touche aux rythmes scolaires des enfants, rompt avec la semaine de quatre jours et demi, et qui a d’ores et déjà été plébiscitée par un tiers des écoles maternelles et primaires de France. Selon le ministère de l’Éducation nationale, 31,8 % des établissements concernés auraient choisi de revenir à cette formule.

De nombreuses académies séduites par la mesure

Parmi les académies ayant le plus choisi de revenir à ce type de rythme scolaire, on notera l’académie d’Aix-Marseille avec 54 % des écoles, l’académie de Corse avec 96 % des écoles, l’académie de Lille avec 57 % des écoles, l’académie de Montpellier avec 53 % des écoles, l’académie de Nice avec 84 % des écoles. Sans compter les académies d’Outre-Mer, très disposées à y recourir également.

Ce retour à la semaine de quatre jours a pour but de donner davantage de souplesse aux acteurs locaux afin de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l’intérêt des élèves. Une mesure destinée donc aux collectivités locales, aux enseignants mais aussi bien sûr aux enfants, dès la rentrée prochaine.

À lire aussi Rentrée scolaire : les clés pour préparer vos enfants

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10.
L’organisation du temps scolaire à l’école - Rentrée 2017 en France

Document officiel

Drapeau de la France.

L’organisation du temps scolaire répond à des objectifs pédagogiques pour permettre aux enfants de mieux apprendre à l’école. Retrouvez toute l’information sur les rythmes scolaires et le service d’information permettant aux familles de consulter et télécharger les horaires de l’école de leur enfant à la rentrée.

Les horaires de l’école de votre enfant - La réunion de rentrée de votre école vous permettra d’en savoir plus sur les activités qui ont lieu après la classe. On peut aussi consulter pour les écoles publiques les horaires de chaque école française on tapant à la source ci-dessous. Haut du formulaire

Si votre enfant est scolarisé dans une école privée, toutes les informations utiles (horaires, activités...) seront directement communiquées par l’école.

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supèrieur et de la recherche

Source : http://www.education.gouv.fr/pid29074/rythmes-scolaires.html

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11.
Rentrée 2017 : Quatre mesures pour bâtir l’École de la confiance
Brève - Jean-Michel Blanquer
- 27/06/2017 – Document officiel

Retrouvez les quatre mesures pour bâtir l’École de la confiance qui seront appliquées à partir de la rentrée 2017 : dédoubler des classes de CP en REP+, adapter les rythmes scolaires, aménager la réforme du collège, instaurer le programme ’devoirs faits’.

Prendre connaissance de tous les détails sur le site suivant : http://www.education.gouv.fr/cid117637/rentree-2017-mesures-pour-batir-ecole-confiance.html

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12.
L’organisation du temps scolaire à l’école à la rentrée 2017 – Document officiel

L’organisation du temps scolaire répond à des objectifs pédagogiques pour permettre aux enfants de mieux apprendre à l’école. Retrouvez toute l’information sur les rythmes scolaires et le service d’information permettant aux familles de consulter et télécharger les horaires de l’école de leur enfant à la rentrée.

Les horaires de l’école de votre enfant

La réunion de rentrée de votre école vous permettra d’en savoir plus sur les activités qui ont lieu après la classe. A la source, on peut rechercher dans l’enseignement public la ville et l’école vous concernant. Si votre enfant est scolarisé dans une école privée, toutes les informations utiles (horaires, activités...) seront directement communiquées par l’école.

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supèrieur et de la recherche

Source : http://www.education.gouv.fr/pid29074/rythmes-scolaires.html

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13.
Préparer la rentrée 2017Source officeielle ‘éduscol » Informer et accompagner les professionnels de l’éducation - Mis à jour le 04 août 2017

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Toutes les informations pour préparer la rentrée 2017 avec les ressources éduscol. Avec un focus sur les différentes mesures annoncées par le ministre de l’Éducation nationale qui seront applicables dans les écoles primaires et les collèges à la rentrée 2017.

Parmi les différentes mesures annoncées par le ministre de l’Éducation nationale, quatre seront applicables dans les écoles primaires et les collèges à partir de la rentrée 2017.

À l’école

Dédoubler des classes de CP en REP+

Cette mesure vise à combattre les difficultés scolaires dès les premières années des apprentissages fondamentaux. L’objectif est d’atteindre 100% de réussite en CP grâce au dédoublement des classes, en premier lieu en REP+ dans 2.500 classes, à partir de la rentrée 2017.

Là où émerge un consensus local entre conseils d’école, municipalité et inspecteur d’académie en faveur d’une autre organisation, une dérogation au cadre existant est possible, à partir de la rentrée 2017.

Aménager la réforme du collège

Dès la rentrée 2017, les collèges qui le souhaitent, peuvent proposer aux élèves des enseignements facultatifs en langues et cultures de l’Antiquité, langues et cultures européennes et langues et cultures régionales, ils peuvent également, offrir une deuxième langue vivante étrangère en classe de sixième, ce qui permet de rétablir les classes bilangues.

Cet aménagement a pour objectif de donner davantage de liberté aux équipes pédagogiques pour s’adapter aux besoins des élèves et développer des projets pédagogiques spécifiques aux établissements.

En ce qui concerne les EPI : ils sont désormais ouverts dès la 6ème et les 8 thématiques précédemment fixées disparaissent pour laisser plus de liberté aux équipes pédagogiques. Pour plus de souplesse, les 4 heures hebdomadaires d’enseignement complémentaires peuvent être attribuées soit aux EPI, soit à l’accompagnement personnalisé, soit aux deux. Seul impératif : un élève doit avoir suivi au moins un EPI sur l’ensemble de sa scolarité au collège et avoir bénéficié d’un accompagnement personnalisé au cours du cycle 4.

Les élèves volontaires bénéficient d’une aide aux devoirs dans le cadre d’études dirigées, dès la rentrée 2017 en collège. Il s’agit d’un temps d’étude organisé dans l’établissement, en dehors des heures de classe avec des enseignants volontaires, des assistants d’éducation, des personnels en service civique ou des associations partenaires.

Mieux comprendre les enjeux des nouvelles mesures

Rentrée 2017 : Quatre mesures pour bâtir l’École de la confiance


Les ressources d’accompagnement des programmes

A l’école et au collège

Programme et ressources pour l’école maternelle. Une offre de ressources scientifiques, didactiques et pédagogiques d’aide à la mise en œuvre du programme dans différents domaines d’apprentissage, produites par la DGESCO avec le concours de groupes d’experts et de l’inspection générale de l’Éducation nationale.

Les ressources d’accompagnement pour l’école élémentaire et le collège. Afin d’accompagner la mise en œuvre des nouveaux programmes de l’école et du collège, publiés en novembre 2015, le ministère met progressivement à disposition un ensemble de ressources. Elles proposent des pistes pour la mise en œuvre des enseignements, des outils pédagogiques, didactiques et scientifiques et des supports pour organiser la progressivité des apprentissages. Ces ressources sont conçues et réalisées par des groupes d’experts en partenariat avec l’inspection générale de l’éducation nationale.

Pour l’évaluation du Socle commun de connaissances, de compétences et de culture

Les programmes du lycée présentés par cycle pour les voies générale, technique et professionnelle et leurs ressources d’accompagnement.

Ressources d’accompagnement au lycée


Autres ressources éduscol

A l’école

Programme, ressources et évaluation pour le cycle 1

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Sur éduscol Sites thématiques

eduscol.education.fr/ Plan du site Mentions légales Accessibilité Sigles Contact -

Ministère de l’Éducation nationale - Direction générale de l’enseignement scolaire - Certains droits réservés.

Source : http://eduscol.education.fr/cid117400/preparer-la-rentree-2017.html

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14.
Rapport 2016 du médiateur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur - Rapport du Médiateur – Publié le 29/06/2017

Claude Bisson-Vaivre, médiateur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, a présenté son rapport pour l’année 2016, le jeudi 29 mai 2017. Photo.

Le médiateur a fait le point sur les mesures prises en réponse aux recommandations du rapport 2015. Ce dernier met l’accent sur deux sujets majeurs : la scolarisation des élèves en situation de handicap, et l’étape cruciale de l’orientation vers l’enseignement supérieur des lycéens avec la plateforme Admission Post Bac (APB).

Rapport 2016 du médiateur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur

Dossier ’Présentation du rapport annuel du médiateur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur’

  • La médiation : des grands nombres vers l’individuel
  • La scolarisation des élèves en situation de handicap
  • L’orientation post-bac et APB
  • Données chiffrées
    Dossier de presse du 29 juin 2017

Le médiateur de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur

  • Qui peut saisir le médiateur
  • Quand et comment saisir le médiateur
  • Quel médiateur saisir ?
  • Que fait le médiateur ?
    Réponses apportées sur ce site : education.gouv.fr/mediateur

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supèrieur et de la recherche

Source : http://www.education.gouv.fr/cid118250/rapport-2016-du-mediateur-de-l-education-nationale-et-de-l-enseignement-superieur.html

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15.
Le système éducatif français est il efficace ? – Accès à des articles divers

Etude : Le système éducatif français est-il efficace ? - - Aide et Action

www.france.aide-et-action.org/etude-performance-systeme-educatif-francais/

8 sept. 2014 - Une étude anglaise évalue l’efficience des systèmes éducatifs des pays membres de l’OCDE.

’Notre système éducatif est devenu dichotomique : soit on réussit, soit ...

www.lemonde.fr/.../education-pourquoi-les-eleves-francais-n-en-savent-ils-pas-plus-a...

9 déc. 2010 - Le système français est un système élitiste qui a vu les inégalités ... plus efficaces quand elles sont faites au moins à budget constant, s’il n’est ...

Le système éducatif français est-il vraiment si inégalitaire que cela ...

educationdechiffree.blog.lemonde.fr/.../le-systeme-educatif-francais-est-il-vraiment-si...

31 août 2016 - Le système éducatif français est-il vraiment si inégalitaire que cela ? ... En ce qui concerne les inégalités sociales, le constat est bien différent. ..... la sélection et la ségrégation sont des leviers efficaces pour relever le niveau, ...

Le système éducatif français est-il efficace ? - Ouest-France

www.ouest-france.fr/.../education-le-systeme-educatif-francais-est-il-efficace-175491...

1 déc. 2013 - Les adolescents de 15 ans sont-ils bons en lecture, mathématiques et sciences ? Mardi, l’enquête internationale Pisa rendra ses conclusions.

Le système éducatif français est de plus en plus inégalitaire - La Tribune

www.latribune.fr › Économie › France

3 déc. 2013 - Le système éducatif français est de plus en plus inégalitaire. Par latribune.fr ... Globalement, il y a ’beaucoup plus d’élèves en difficulté (...), ce qui .... En plus d’être plus juste, c’est plus efficace (voir l’exemple finlandais).

L’école française est-elle nulle ? - Franceinfo

www.francetvinfo.fr › Société › Education

8 déc. 2013 - Pour comprendre pourquoi l’école française est en plein malaise, francetv info a ... L’Education nationale chapeaute tout le système et répartit mal ses moyens. ... Dans la filière ES, il serait plus efficace de s’inspirer aussi des ...

’Inégalitaire’, ’trop académique’, ’pas pertinent’... l’OCDE ... - Franceinfo

www.francetvinfo.fr › Société › Education

29 août 2014 - ’Inégalitaire’, ’trop académique’, ’pas pertinent’... l’OCDE blâme le système scolaire français ... Il critique la pratique française, qui permet aux enseignants ... ’Plus un enseignant est installé dans le système, plus il a le choix ...

[PDF] LE SYSTÈME ÉDUCATIF FRANÇAIS DANS L’OCDE : QUELLES ...

www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/libris/.../3303330403686_EX.pdf

évaluer les systèmes éducatifs dans le monde en comparant leurs .... L’école française de 2009 est-elle plus efficace et plus .... est-il pour les élèves français ?

École : pourquoi le système français est-il si inégalitaire ? - Le Point

www.lepoint.fr › Société

27 sept. 2016 - Pis, cela ruine les chances de rendre notre système éducatif plus ... dans l’école française alors qu’à l’étranger des politiques efficaces ont ...

Système éducatif français : ce qu’il faut garder, ce qu’il faut ... - Atlantico

www.atlantico.fr/.../systeme-educatif-francais-qu-faut-garder-qu-faut-changer-jean-m...

25 juin 2013 - Jean-Marc Louis : Le constat que l’on fait grâce à ces enquêtes, c’est que le système éducatif français est de plus en plus en difficulté sur le ...

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16.
Forces et faiblesses du système éducatif français – Accès à divers articles

Forces et faiblesses du système éducatif français : ce que nous ...

eduveille.hypotheses.org/2406

14 avr. 2010 - En cherchant bien évidemment tout autre chose, je suis tombée sur cet article de Claude Sauvageot et Nadine Dalsheimer, intitulé « La ...

[PDF] « Forces et faiblesses du système éducatif français - Que disent les ...

https://media.collegedesbernardins.fr/content/pdf/.../2014_10_16_SHRE_Ecole_sy.pd...

16 oct. 2014 - La séance du séminaire « Ecole et République » portant sur les forces et les faiblesses du système éducatif français a eu pour objectif ...

[PDF] Forces et faiblesses de l’évaluation du système éducatif en France

www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/88.pdf

de P Claude - ‎2001 - ‎Cité 1 fois - ‎Autres articles

... forces et les faiblesses du dispositif d’évaluation du système éducatif en France. ... Le chapitre 3 replace la situation française dans le contexte international,.

Les 5 statistiques positives de l’école française

educationdechiffree.blog.lemonde.fr/.../les-5-statistiques-positives-de-lecole-francaise/

22 juil. 2013 - Le système éducatif français est souvent stigmatisé sur ses faiblesses et je veux bien reconnaitre que ce blog contribue à cette tendance sur la ...

Loi sur l’école : quelques forces, beaucoup de faiblesses - L’Express

www.lexpress.fr/.../loi-sur-l-ecole-quelques-forces-beaucoup-de-faiblesses_1230838....

11 mars 2013 - Loi sur l’école : quelques forces, beaucoup de faiblesses ... Syndicalistes, hauts fonctionnaires, cadres du système éducatif, tous haussent les ...

Forces et faiblesses du système français

https://www.alternatives-economiques.fr/forces-faiblesses-systeme-francais/00076775

1 déc. 2016 - Forces et faiblesses du système français ... un élément parmi d’autres d’évaluation et de comparaison internationales des systèmes éducatifs.

Que vaut l’enseignement en France ? - Education & Devenir

education.devenir.free.fr/forestier-emin.htm

10 mars 2007 - Quelles sont les forces et les faiblesses de notre système ? ... le redoublement est la plaie principale du système éducatif français qui en détient ...

La principale faiblesse de l’évaluation et du contrôle de l’école en ...

https://ries.revues.org/443

de C Thélot - ‎2008 - ‎Cité 4 fois - ‎Autres articles

La principale faiblesse de l’évaluation et du contrôle de l’école en France .... être suivie d’effets ; c’est par ces suites que l’évaluation devient force de régulation. ... 7Des contrôles sont faits depuis longtemps dans le système éducatif français.

[PDF] Forces et faiblesses du système éducatif finlandais Conférence ... - IIHE

w3.iihe.ac.be/ cvdvelde/AESS/METH089/Syst_finlandais_texte.pdf

13 déc. 2006 - Forces et faiblesses du système éducatif finlandais. Conférence ..... développée chez les élèves français à l’égard des mathématiques. France.

Forces et faiblesses du système éducatif en Fédération Wallonie ...

orbi.ulg.ac.be/handle/2268/153807

de A Baye - ‎2013

3 juil. 2013 - Reference : Forces et faiblesses du système éducatif en Fédération ... et formation > Analyse des systèmes et pratiques d’enseignement >].

Forces et faiblesses du système éducatif français : ce que nous ...

eduveille.hypotheses.org/2406

14 avr. 2010 - Forces et faiblesses du système éducatif français : ce que nous apprennent les .... l’avantage salarial procurée par une formation de niveau ...

Système éducatif français

https://forum-ados.fr › Vie quotidienne › Débats

6 janv. 2013 - Le système éducatif français est-il bon ? Si oui qu’elle sont les avantages que vous lui trouver et si non, les inconvénient.

Avantages Et Inconvenients Du Système Educatif Francais ...

www.etudier.com/sujets/avantages-et-inconvenients-du-système-educatif-francais/0

15 mai 2013 - Sujet : Les inégalités de développement face au système scolaire Article 1 ... Les avantages et les inconvénients du système français de ...

Le système éducatif français mal noté - Le Figaro

www.lefigaro.fr › ACTUALITE › Société

7 déc. 2010 - Selon le classement OCDE des systèmes éducatifs, la France enregistre un résultat global « moyen » et le retard de l’Europe sur l’Asie s’accroît.

Avantages et inconvénients de l’école francaise - Les Forums MFC ...

forums.mfc.bayern › Vie pratique › Forum des familles

30 juil. 2007 - Quant aux avantages et inconvénients ils sont ceux du système francais donc c’est un choix à faire entre le système scolaire allemand et ...

Le système éducatif français est-il vraiment si inégalitaire que cela ...

educationdechiffree.blog.lemonde.fr/.../le-systeme-educatif-francais-est-il-vraiment-si...

31 août 2016 - En France, les élèves de 15 ans issus de familles défavorisées sont ainsi trois ... Le système scolaire français est donc bel et bien inégalitaire, c’est indiscutable. ... que l’autre camp n’ait pas disposé des mêmes avantages ?

France/Allemagne : le match des systèmes scolaires

www.atlantico.fr/.../france-allemagne-comparaison-systemes-scolaires-education-3721...

1 juin 2011 - Mais comparer les systèmes scolaires français et allemands ... dans sa conception allemande, n’a pas seulement l’avantage de faciliter la vie ...

[PDF]Forces et faiblesses de l’évaluation du système éducatif en France

www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/88.pdf

de P Claude - ‎2001 - ‎Cité 1 fois - ‎Autres articles

Forces et faiblesses de l’évaluation du système éducatif en France. Claude PAIR ancien recteur .... 2.3.2 Les établissements scolaires : indicateurs et évaluation. ...... d’avantages… et qu’il s’agit du pire système à l’exception de tous les autres.

[PDF] LE SYSTÈME SCOLAIRE EN ALLEMAGNE Jusqu´à six ans on va à l ...

www.lyc-weiss-acheres.ac-versailles.fr/spip/IMG/pdf/Correspondante_All.pdf

LE SYSTÈME SCOLAIRE EN ALLEMAGNE. Jusqu´à ... Voici mes expériences après deux moins en France : ... Les 2 ont des avantages et des inconvénients.

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17.
Une critique - Quand l’Education Nationale pénalise ce qui est trop ’français’ !

Vive l’école - Publié le 24 Juillet 2017 par Benoît Rayski Photo est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books. Il est également l’auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L’affiche rouge (Denoël), ou encore de L’homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l’ ’anti-sarkozysme primaire’ ambiant. Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L’Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe. Voir la bio en entier Illustration.

« Les pédagogues de ce Ministère, traquent tout ce qui ne correspond à une préférence étrangère ou immigrée. Vous trouverez ici un exemple éclairant de leur savoir-faire ».

Ingrid Riocreux est riche. Riche d’intelligence. Elle a écrit un livre formidable sur le langage des médias, langage qu’elle voit comme une fabrique du consentement. Elle tient un blog ’La voix de nos maîtres’. Le lire permet de se nettoyer des saletés langagières qu’on essaie de déposer sur nous. Comme elle est, ainsi que nous l’avons dit, riche, nous nous sommes autorisés à voler une perle sur son blog. Il s’agit de l’intitulé d’une épreuve pour le bac technologique. La voici.
Ecriture d’invention : ’Vous découvrez au concours Lépine, une invention dont la nouveauté, l’utilité et l’ingéniosité vous séduisent.

Désireux de partager votre découverte et de communiquer votre enthousiasme, vous écrivez un article dans le journal de votre commune’.
A l’intention des correcteurs du bac, ces recommandations. ’On pénalisera : un texte trop court, un contexte mal cerné, la confusion entre visiteur-chroniqueur et inventeur, une maîtrise insuffisante des éléments formels, un niveau de langue inapproprié, une expression déficiente, toute dérive autour du caractère ’français’ de l’invention’.

Ce texte a été conçu vérifié et validé par des dizaines de pédagogues appointés par le ministère de l’Education Nationale. Ils l’ont trouvé conforme à leur pensée formatée. Il a été envoyé à des milliers de professeurs qui l’ont trouvé normal et banal et n’ont pas protesté. Des dizaines de milliers d’élèves l’ont eu entre les mains. Ils n’ont rien dit car ça venait d’en haut.

On est en droit de nous interroger sur ce que pourrait être le caractère ’français’ d’une invention. La mention NF (Norme France) inscrite par l’un des candidats au bac ? Les profs auraient vite fait de comprendre qu’il s’agit de FN (Front National) dissimulé. Une machine géniale fabriquant des bérets basques carrés ? Une boîte à musique où un cocorico retentissant accompagnerait la Marseillaise ? Une recette pour l’hydromel cher à Astérix et à Obélix ?

En revanche certaines inventions imaginées par l’élève seraient, en bonne logique, sur-notées. Une couscoussière fonctionnant à l’énergie solaire… Une kalash taille réduite pour les enfants… Un tamtam végan fabriqué avec des fibres végétales… Pour rester dans le domaine de l’invention nous apprécierons que quelqu’un trouve une machine à virer les crétins, nos maîtres, qui ont inventé et fait triompher la bêtise arrogante et dominatrice.

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Atlantico, un vent nouveau sur l’info

Mots-clés : éducation nationale | Français | pensée | éducation | NF France - Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/quand-education-nationale-penalise-qui-est-trop-francais-benoit-rayski-3118761.html#v7q385TDb0hP7q8L.99

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18.
Le pilotage du système éducatif - L’évaluation globale du système éducatif - Mise à jour : mars 2017 – Document officiel.

Espace Statistiques - La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) produit des données et indicateurs pour évaluer la situation du système éducatif français. Consulter l’espace Statistiques

Le point sur l’évaluation du système éducatif

L’état de l’École - L’état de l’École 2016 réunit les indicateurs statistiques essentiels pour analyser le système éducatif français et apprécier les politiques mises en œuvre. L’état de l’École 2016. Coûts, activités, résultats

Géographie de l’École - Géographie de l’école 2014 décrit les caractéristiques spatiales du système de formation français et s’efforce d’approfondir l’analyse des disparités territoriales au niveau infra-académique. Une nouvelle édition est prévue en 2017. Géographie de l’École 2014

Sites à consulter

Institut national de la statistique et des études économiques
L’Insee propose une vue d’ensemble de la société française : démographie, éducation, emploi, conditions de vie et inégalités sociales. France, portrait social - Édition 2016

Institut français de l’éducation
L’institut français de l’éducation communique les résultats de la recherche en éducation vers la communauté éducative et les personnels d’encadrement, pour nourrir la réflexion et l’action pédagogique. Institut français de l’éducation

Le ministère de l’éducation nationale mène une politique cohérente d’évaluation au niveau national, seul ou avec des organismes spécialisés. L’objectif est d’insuffler, au sein du système éducatif, une culture de l’évaluation fondée sur la recherche de la performance.

Par le ministère

La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp)

La direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’éducation nationale réalise des études sur les pratiques pédagogiques, seule ou en collaboration avec les inspections générales, avec des équipes de recherche ou des organismes extérieurs nationaux ou internationaux. Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance

Les inspecteurs généraux de l’éducation nationale

Les inspecteurs généraux de l’éducation nationale participent à l’évaluation d’ensemble du système éducatif, à l’exception de l’enseignement supérieur. Leur évaluation porte sur les contenus d’enseignement, les programmes, les méthodes pédagogiques et les moyens mis en œuvre. Inspection générale de l’éducation nationale

Par des centres de recherche spécialistes des questions de pédagogie

Des centres de recherche sont spécialistes des questions de pédagogie, en particulier l’institut français de l’éducation (Ifé). L’Ifé prend le relais de l’institut national de recherche pédagogique (Inrp) dont il assure toutes les missions et toutes les obligations, à l’exception de la mission muséographique. Institut français de l’éducation


Évaluation des politiques éducatives

Les politiques publiques mises en place pour améliorer la réussite des élèves et les résultats du système éducatif sont évaluées par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp). Les laboratoires et Instituts de recherche contribuent également à cette évaluation. La politique d’évaluation est renforcée par la mise en œuvre de la loi organique sur les lois de finances (Lolf). La loi organique sur les lois de finances a pour objectif de réformer en profondeur la gestion publique en instaurant une culture de la performance et du résultat.


Évaluation de la gestion

Par l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche

L’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (Igaenr) effectue des études sur les aspects administratifs, financiers et organisationnels, à tous les niveaux du système éducatif. Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche

Par la Cour des comptes

Les rapports de la Cour des comptes complètent l’évaluation de l’utilisation des fonds publics par le ministère de l’Éducation nationale. Cour des comptes


Évaluations nationales des élèves

La Depp a mis en place en 2003, un cycle d’évaluations-bilans national afin de mesurer les performances des élèves par rapport aux objectifs fixés par les programmes scolaires. Ces évaluations s’effectuent à des moments-clefs du cursus des élèves. Chaque année, des échantillons d’élèves, en fin d’école primaire et en fin de collège, passent des épreuves standardisées qui permettent d’apprécier leurs niveaux de connaissances et de compétences. Les compétences en lecture des jeunes Françaises et Français âgés de 17 ans sont évaluées dans le cadre de la Journée défense et citoyenneté. Le dispositif d’évaluation fournit des données sur l’évolution des acquis des élèves. Les données peuvent être mises en regard des caractéristiques du système éducatif français et des politiques éducatives en place. L’analyse fine des connaissances et compétences des élèves dans les différentes disciplines constitue un matériau riche au service des enseignants.

Les cycles d’évaluation

Cycle d’évaluation 2015-2019

  • lecture (2015)
  • langues vivantes étrangères (2016)
  • histoire-géographie et éducation civique (2017)
  • sciences expérimentales (2018)
  • mathématiques (2019)
    Cycle d’évaluations 2009-2014
  • lecture (2009)
  • langues vivantes étrangères (2010)
  • histoire-géographie et éducation civique (2012)
  • sciences expérimentales (2013)
  • mathématiques (2014)
    Cycle d’évaluations 2003-2008
  • lecture (2003)
  • langues vivantes étrangères (2004)
  • histoire-géographie et éducation civique (2006)
  • sciences et technologie (2007)
  • mathématiques (2008)
    Les Notes d’information portant sur les évaluations nationales

Le ministère publie régulièrement des Notes d’information sur l’évaluation nationale du système éducatif. Consulter l’espace Études et Statistiques


Évaluation du système scolaire

Créé par la loi pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, le Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) assure un triple rôle :

  • un rôle de production d’évaluations et de synthèses d’évaluations, notamment dans une perspective internationale
  • un rôle d’expertise méthodologique des évaluations existantes
  • un rôle de promotion de la culture de l’évaluation en direction des professionnels de l’éducation et du grand public.
    Il s’agit d’une instance indépendante placée auprès du ministre de l’Éducation nationale et présentant une capacité d’évaluation technique de haut niveau. Il est, aux termes de la loi, chargé de :
  • réaliser ou faire réaliser des évaluations à son initiative, à la demande du ministre de l’Éducation nationale, du ministre chargé de l’enseignement agricole, des autres ministres disposant de compétences en matière d’éducation, du ministre chargé de la ville ou des commissions permanentes compétentes en matière d’éducation du Parlement
  • se prononcer sur les méthodologies, les outils et les résultats des évaluations conduites par le ministère de l’Éducation nationale ou dans le cadre de programmes de coopération européens ou internationaux
  • procéder au bilan annuel des expérimentations conduites dans le cadre des projets d’école et d’établissement
    Le Cnesco remet chaque année un rapport sur ses travaux aux ministres chargés de l’éducation nationale et de l’enseignement agricole. Le rapport annuel, les évaluations, les recommandations et les avis du Cnesco sont rendus publics. Installation du CNESCO le 28 janvier 2014 Le site du CNESCO


Comparaisons internationales

Des évaluations internationales permettent de comparer la performance des systèmes éducatifs à travers le monde. Le ministère de l’éducation nationale participe à ces études pour le volet ’France’.

Organismes qui réalisent des comparaisons internationales

Association internationale pour l’évaluation de l’efficacité dans le domaine scolaire (Iea)

L’Iea regroupe des institutions et des agences gouvernementales de recherche. Elle conduit un large éventail d’études comparatives dans le champ de l’éducation.
Association internationale pour l’évaluation de l’efficacité dans le domaine scolaire

Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde)

L’Ocde publie des perspectives, examens annuels et statistiques comparatives issus des études économiques menés parmi les pays membres. Elle propose notamment un ensemble d’indicateurs sur les résultats des systèmes éducatifs, dont la publication ’Regards sur l’éducation’. Organisation de coopération et de développement économiques

Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco)

L’Unesco encourage au plan international les efforts des sociétés pour offrir une éducation de qualité à tous. Couvrant plus de 200 pays et territoires, la base de données de l’Institut statistique de l’Unesco contient des données et des indicateurs pour tous les niveaux d’éducation, de l’éducation préprimaire à l’enseignement supérieur.
Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture
Institut de statistique de l’Unesco
Centre de données de l’institut statistique de l’Unesco

Réseau Eurydice d’informations sur les systèmes et les politiques d’enseignement en Europe

Le réseau Eurydice recueille des données sur les systèmes éducatifs européens et analyse les politiques menées en matière d’éducation. Le site web d’Eurydice intègre les données d’Eurypedia, l’encyclopédie européenne sur les systèmes éducatifs nationaux, pour proposer l’image la plus précise possible des systèmes éducatifs et des réformes en Europe. Il couvre 38 systèmes éducatifs. Eurydice

Commission européenne

Elle publie chaque année des indicateurs permettant de comparer les moyens, le fonctionnement et les résultats des systèmes éducatifs des États membres. La commission européenne

Études internationales récentes

Enquête Pisa

Le programme pour le suivi des acquis des élèves (Pisa) évalue tous les trois ans les acquis des jeunes de 15 ans dans plusieurs domaines. Enquête Pisa

Enquête TIMMS

Coordonnée par l’IEA, l’enquête TIMMS évalue les performances des élèves en mathématiques et en sciences en se fondant sur les programmes d’enseignement des pays participants. Elle s’intéresse à l’ensemble des élèves présents en fin de quatrième année de scolarité obligatoire, soit en CM1 pour la France, et aux élèves ciblés comme suivant un enseignement avancé de physique à la fin du secondaire, soit en terminale S pour la France. Enquête TIMMS

Enquête Pirls

Le programme Progress in international reading literacy study (Pirls) évalue tous les cinq ans les compétences en lecture des élèves de 9 à 10 ans. Enquête Pirls

Enquête Talis

L’enquête Teaching And Learning International Survey porte sur l’enseignement et l’acquisition de connaissances. La France participe, pour la première fois en 2012, à l’enquête Talis. Cette enquête a pour ambition de doter les pays de l’OCDE d’informations sur l’environnement professionnel des enseignants, leurs conditions de travail et l’influence qu’ils exercent sur l’efficacité des établissements et des enseignants. Enquête Talis

Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supèrieur et de la recherche

DATA.gouv.fr ServicePublic.frLegifrance.fr Élysee.fr Gouvernement.fr France.fr Référentiel Marianne - Plan du site Archives Marchés publics Mentions légales Crédits - © Ministère de l’Éducation nationale – Source : http://www.education.gouv.fr/cid265/l-evaluation-globale-du-systeme-educatif.html

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19.
Repères, histoire et patrimoine - Les chiffres clés du système éducatif - Année scolaire 2016-2017 Document officiel

Plus de douze millions d’élèves fréquentent les écoles, collèges et lycées de notre pays. Ils sont accueillis par près d’un million d’enseignants, de personnels d’éducation, d’administration et de direction.



Les élèves

[Données portant sur une prévision à la rentrée 2016, en France métropolitaine et Dom, public et privé.

12 398 900 écoliers, collégiens et lycéens.

  • 6 808 900 élèves du premier degré
  • 5 590 000 élèves du second degré
    - dont 3 325 400 collégiens
    - et 2 264 600 lycéens dont 665 800 lycéens professionnels
    279 000 élèves handicapés scolarisés en milieu ordinaire à la rentrée 2015.


Les personnels

[Données portant sur la rentrée 2015, public et privé]

861 000 enseignants dans les écoles, les collèges et les lycées

L’encadrement des élèves dans le secteur public

  • 25,5 élèves par classe en moyenne dans le préélémentaire
  • 23 élèves par classe en moyenne dans l’élémentaire
  • 24,8 élèves par classe en moyenne dans le premier cycle du secondaire
  • 19,3 élèves par classe en moyenne dans le second cycle professionnel
  • 30 élèves par classe en moyenne dans le second cycle général et technologique

    Les diplômes

[Données provisoires portant sur la session 2016]

87,3 % taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB)

88,5 % taux de réussite au baccalauréat

78,6 % proportion de bacheliers dans une génération, hors Mayotte


Les établissements scolaires

[Données portant sur la rentrée 2015]

63 600 écoles, collèges et lycées, publics et privés

  • 51 700 écoles
  • 7 100 collèges
  • 4 200 lycées et établissements régionaux d’enseignement adapté, dont 1 500 lycées professionnels

    La dépense d’éducation

[Données provisoires portant sur l’année civile 2014]

Dépense moyenne par élève et par an

  • 6 120 euros par élève du premier degré
  • 8 410 euros par collégien
  • 11 190 euros par élève de lycée général et technologique
  • 12 203 euros par élève de lycée professionnel
     En savoir plus À consulter

Repères et références statistiques

Publication annuelle de la DEPP et de la SD-SIES, Repères et références statistiques réunit en un seul volume toute l’information statistique disponible sur le système éducatif et de recherche français. Organisé en douze chapitres et 187 thématiques, RERS apporte des éclairages nouveaux en fonction de l’actualité et des derniers résultats d’études. Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche

L’éducation nationale en chiffres

Cette synthèse des caractéristiques et des tendances du système éducatif français présente les principaux chiffres clés pour l’année scolaire en cours : population scolaire, effectifs d’enseignants, coût de l’éducation, part des secteurs public et privé, diplômes délivrés, insertion professionnelle des jeunes. L’éducation nationale en chiffres

Sites à consulter

Unesco
Organisation des nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
www.unesco.org

L’Institut de statistique de l’Unesco publie des données statistiques sur l’éducation, la science et la culture, dans plus de 200 pays et territoires.
Unesco Institute for Stastics

Ocde
Organisation de coopération et de développement économiques www.oecd.org

Les statistiques et publications sur l’éducation de l’Ocde permettent de comparer les systèmes éducatifs des 34 pays membres à travers le monde. Statistiques de l’Ocde

Source : http://www.education.gouv.fr/cid195/les-chiffres-cles-du-systeme-educatif.html

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20.
L’éducation nationale en chiffres - Synthèses statistiques - Statistiques - publications annuelles - Année scolaire 2014-2015 Document officiel

L’éducation nationale en chiffres - télécharger L’éducation nationale en chiffres, édition 2015

http://cache.media.education.gouv.fr/design/front_office/images/blank.gifCette synthèse des caractéristiques et des tendances du système éducatif français présente les principaux chiffres clés pour l’année scolaire en cours : population scolaire, effectifs d’enseignants, coût de l’éducation, part des secteurs public et privé, diplômes délivrés, insertion professionnelle des jeunes.

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21.
Comprendre l’Education nationale en 16 gros et petits chiffres – Dossier ‘La Montagne’ Clermont-Ferrand Education Publié le 08/01/2017 à 09h27 - Photo ; collége de Chécy collégiens manuels scolaires photo Christelle Besseyre © Christelle BESSEYRE

Combien l’Etat dépense-t-il pour l’école ? Et pour quels résultats ? On vous dit tout ou presque en quelques chiffres tirés d’un rapport rédigés par deux sénateurs et rendu public le 24 novembre 2016.

Prendre connaissance du dossier sue ce site http://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/education/2017/01/08/comprendre-l-education-nationale-en-16-gros-et-petits-chiffres_12232798.html

22.
Combien les enseignants français sont-ils payés ? Mis à jour le 04/05/2016 à 10:29 – Document ‘lefigaro.fr’ « Le Scan Eco »

« L’exécutif s’apprête à confirmer un alignement des primes des enseignants du premier degré sur celle de leurs collègues du secondaire. L’occasion de faire le point sur les rémunérations des professeurs français et de les comparer à leurs homologues européens ». Après les agriculteurs, les chômeurs, les fonctionnaires ou encore les jeunes, c’est au tour des professeurs de bénéficier d’un coup de pouce du gouvernement. Leur prime (400 euros par an) sera alignée sur celle de leurs collègues du second degré (1200 euros en moyenne). L’occasion de faire le point sur les rémunérations des enseignants français et de les comparer avec leurs homologues européens…

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23.
En chiffres : le budget du ministère de l’Éducation nationale en 2016

Contenu publié sous le Gouvernement Cazeneuve du 06 Décembre 2016 au 14 Mai 2017

Le budget alloué au ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour l’année 2016, permet de poursuivre les efforts engagés pour la refondation de l’école. Il entame également une revalorisation et une rénovation des carrières des enseignants.

88,71 milliards d’euros : un budget de l’Éducation nationale global en hausse

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche demeure, de loin, le premier poste budgétaire de la Nation. Avec 88,71 milliards d’euros alloués par le projet de loi de finances pour 2016, le montant global connaît une hausse non négligeable de 500 millions d’euros par rapport à l’exercice 2015. Il comprend une somme de 65,72 milliards d’euros pour l’Éducation nationale, le solde (22,99 milliards d’euros) allant à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Cet effort budgétaire accordé à l’Éducation se caractérise par une croissance nette et régulière. Par rapport à 2012, le budget de l’Éducation nationale est ainsi en hausse de 5,3 milliards d’euros.

10 711 postes créés au titre de l’année 2016

Le Gouvernement s’est engagé, dans le cadre de la loi de refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, à créer 60 000 postes dans l’Éducation dont 54 000 dans l’Éducation nationale d’ici à 2017 au titre de l’enseignement scolaire. 10 711 postes sont ainsi créés au titre de l’année 2016, dont un peu plus de 8000 enseignants et 2 600 postes dédiés à la vie de l’élève (2 150 assistants d’éducation, 350 spécialistes de l’accompagnement du handicap ou encore 200 personnels administratifs et médico-sociaux). S’y ajoutent un millier de postes dans l’enseignement supérieur.

Engagé dès la rentrée, la refondation de l’École a déjà permis, sur la période 2012-2016, la création de 42 338 emplois dans l’Éducation nationale.

116 millions d’euros pour une revalorisation des carrières

Le projet de loi de finances pour 2016 inclut une enveloppe de 116 millions d’euros au titre des ’crédits catégoriels’. Ce montant a pour objectif de prolonger les efforts déjà entrepris depuis 2013 pour la revalorisation du parcours de carrière des enseignants et des personnels éducatifs, en particulier les professionnels affectés dans les zones d’éducation prioritaire (ZEP).

La somme va également permettre d’améliorer le cadre de gestion des enseignants contractuels, dont le nombre est croissant, mais aussi de mieux distinguer et récompenser les enseignants titulaires du secondaire endossant des responsabilités particulières en plus de leur travail habituel (lutte contre l’échec scolaire, notamment).

192 millions d’euros : le plan numérique pour l’éducation

Après un premier test fructueux dans 600 établissements à la rentrée 2015, l’année 2016 se caractérise par la véritable mise en œuvre opérationnelle du ’plan numérique pour l’éducation’. Ce dernier prévoit notamment la mise à disposition de ressources pédagogiques et d’équipements numériques pendant la classe de 5e. Ces crédits budgétaires et de financements du programme d’investissements d’avenir (PIA) s’élèvent à 192 millions d’euros, pour permettre la mise en œuvre du plan dans 40% des collèges publics et privés sous contrat.

D’autres actions peuvent aussi vous intéresser >>> voir à la source : http://www.gouvernement.fr/en-chiffres-le-budget-du-ministere-de-l-education-nationale-en-2016

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24.
Les personnels enseignants, d’éducation et les psychologues - La rémunération des enseignantsDocument officiel

Le salaire des enseignants évolue progressivement au cours de sa carrière, à mesure que l’enseignant avance dans les échelons de sa grille. Le traitement de base d’un enseignant est défini selon son corps d’appartenance et son grade. Il s’y ajoute diverses indemnités, dont certaines sont communes à tous les enseignants et d’autres sont perçues dans le cadre d’activités ou de fonctions particulières. De nouvelles mesures de modernisation et de revalorisation de la carrière des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation-psychologues, fonctionnaires et assimilés, seront mises en œuvre entre 2017 et 2020 dans le cadre du protocole Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR) pour la fonction publique.

Ainsi les échelons de la grille de rémunération en classe normale et en hors-classe sont revalorisés à partir de 2017 et jusqu’en 2020. Par ailleurs, à partir de 2017, un 3ème grade, la classe exceptionnelle, est créé …

Toutes les informations sont à lire su de site : http://www.education.gouv.fr/cid101179/la-remuneration-des-enseignants.html

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25.
Quels salaires pour les enseignants en France et en Europe ?  - Par fjarraud , le jeudi 06 octobre 2016. Contribution ‘Le Café Pédagogique’

Les enseignants français sont-ils les plus mal payés d’Europe ? D’ailleurs comment ont évolué les salaires des enseignants sur le continent en 2015-2016 ? Quels écarts de salaire observe-t-on ? Eurydice vient de publier de nouvelles données comparatives...

Une bonne année salariale ?

2015-2016 a-t-elle été une bonne année salariale pour les enseignants européens ? La réponse est positive. Dans la plupart des états, y compris des pays assez pauvres comme la Roumanie ou la Bulgarie, les salaires des enseignants ont augmenté en 2015-2016. C’est le cas par exemple de l’Allemagne, du Royaume-Uni ou de l’Espagne pourparler de nos grands voisins. Par contre la France fait partie des 7 pays européens où le salaire n’a pas bougé cette année-à. C’est le cas aussi de la Grèce, de la Croatie, de la Finlande ou de la Pologne. 

http://www.cafepedagogique.net/SiteCollectionImages/0610166.jpg

Pour la plupart des pays, cette hausse se situe dans une phase d’augmentation depuis 2009. En Allemagne ou Suède la hausse a dépassé 15% sur ces 7 années. Durant la crise de 2008 les états avaient souvent gelé voire diminué les salaires. Mais depuis généralement le gel a été levé et les salaires sont repartis à la hausse ne serait ce que pour attirer de nouveaux enseignants. Avant 2009, la plupart des pays européens avaient également connu une période de hausse salariale.

La France a donc une double particularité. D’une part elle est arrivée au dégel salarial plus tard que les autres pays européens. D’autre part, le niveau de salaire réel n’a toujours pas récupéré celui de 2000. Seulement deux pays européens ont connu une baisse de salaire réel sur la première décennie du siècle : la France et la Grèce.

Comment se situent les salaires des enseignants français en Europe ?

 Dans quinze pays européens, le salaire des enseignants est plus faible en euros qu’en France. C’est le cas par exemple de la Bulgarie où les enseignants débutent avec 3681 € brut par an, ou de la Pologne où il est de 5450 €.

Maos tous les pays développés d’europe de l’ouest versent des salaires supérieurs. Un professeur anglais débute à 30 646 e et finit à 52 175. En Allemagne le salaire varie de 50 764 à 73 709 € au lycée. Aux Pays Bas, la fourchette au collège va de 36 891 à 75 325 €. En Espagne le professeur des écoles commence à 28 431 et finit à 40 289. En France, selon Eurydice, le même enseignant touche 24 595 en début de carrière et 44 254 en fin de carrière. Le record européen c’est le Luxembourg où le même professeur des écoles débute à 72 000 € et finit à 127 200 €.

Au passage on aura remarqué une autre particularité française. Dans la plupart des pays européens l’écart entre le début et la fin de carrière est moins important car les salaires de début sont attractifs et en fin de carrière souvent l’enseignant a changé de carrière. En France l’écart entre début et fin de carrière est important. Et on ne change pas de carrière.

Références sur fichier PDF : Données Eurydice

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Auteur : Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 18/08/2017

Site ISIqAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Education Enseignement L’éducation nationale est souvent critiquée sur son efficacité Ses forces et ses faiblesses ont inspiré le programme du Président Macron tout autant que la préparation de la rentrée 2017 .3

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

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