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"Les abeilles prennent plus de temps pour repérer les odeurs florales qui sont polluées par les gaz émis par les véhicules" par Susan Milius
Traduction et compléments de Jacques Hallard
jeudi 20 octobre 2016, par
Les abeilles prennent plus de temps pour repérer les odeurs florales qui sont polluées par les gaz émis par les véhicules
La pollution routière interfère avec les mécanismes de la recherche de nectar pour la nourriture
L’article d’origine de Susan Milius a été publié le 07 octobre 2016 par ‘Sciences News » sour le titre « Bees take longer to learn floral odors polluted by vehicle fumes ». Il est accessible sur ce site : https://www.sciencenews.org/article/bees-take-longer-learn-floral-odors-polluted-vehicle-fumes
Avec ajout d’une sélection d’articles sur le abeilles et les pollutions
[En botanique, d’après Wikipédia, « Le nectar est un suc sécrété généralement par les nectaires des plantes, soit directement par les cellules épithéliales ou les trichomes, soit indirectement via les stomates par le parenchyme foliaire. Il peut être considéré comme de la sève élaborée, modifiée pendant la phase d’excrétion, et constitue la matière première du miel… » Article complett à lire sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nectar_(botanique)].
Photo – Des senteurs compliquées. Les abeilles apprennent généralement à repérer les senteurs florales rapidement, mais cela est plus difficile pour elles quand le parfum des fleurs situées en bordure des routes et des voies de circulation se mélange avec les gaz d’échappement des véhicules à moteur thermique. Lesley Ingram, Bugwood.org (CC BY-NC 3.0 US).
ORLANDO, Floride – Voici une autre raison de ne pas aimer les gaz d’échappement des voitures et des camions : les fumées dégagées par les véhicules peuvent rendre plus difficile l’apprentissage des senteurs florales par les abeilles.
[Voir Session676 Contributed Papers : Urban Entomology in a Changing Environment : Unique Challenges– Program : Paper (Oral) Presentations- Friday, September 30, 2016– N° 4678 : Making scents of urban pollination : Does air pollution alter honey bee memory ? Source : https://esa.confex.com/esa/ice2016/meetingapp.cgi/Paper/111796].
Le 30 septembre 2016, Ryan James Leonard de l’Université de Sydney a déclaré au Congrès international d’entomologie, que, d’après les tests effectués en laboratoire, les abeilles sentent normalement rapidement qu’une bouffée de parfum floral signifie qu’un chercheur allait bientôt leur offrir un peu de sucre. Après deux séquences proposées de senteurs puis de sucre, juste une bouffée de parfum fait que typiquement les abeilles collent leurs langues pour collecter. Mais quand ce parfum floral a été mélangé avec des gaz d’échappement émis par des véhicules à moteur thermique, il faut alors plusieurs parcours des abeilles pour qu’elles soient en mesure de répondre au signal des odeurs.
Les abeilles qui bourdonnent parmi les fleurs situées en bordure des voies de circulation doivent composer avec la pollution émise par les véhicules car elles enregistrent divers indices pour leur butinage.
Un autre laboratoire a rapporté en 2013 que l’échappement des moteurs diesel réagit avec certains des composants chimiques des fleurs de colza-canola, ce qui rend la reconnaissance plus difficile pour les abeilles.
Fort de cette préoccupation, Leonard et ses collègues ont constaté qu’il était facile pour les abeilles d’apprendre l’odeur du linalol, une substance répandue dans de nombreux parfums de fleurs, qu’il soit ou non mélangé avec les gaz d’échappement.
Mais les gaz d’échappement font qu’il faut plus de deux essais de repérage pour que les abeilles apprennent à reconnaître les ingrédients de parfums comme le myrcène (trois essais), du dipentène oulimonène (quatre essais) et le parfum composé de plusieurs substances du géranium (six essais).
Les écologistes qui travaillent sur les problèmes routiers ont déployé beaucoup d’efforts pour étudier la façon dont les véhicules tuent les animaux. Mais Ryan James Leonard espère que davantage d’intérêt va maintenant être porté sur les animaux pour comprendre comment une exposition chronique aux émissions des gaz, par la circulation avec des véhicules à moteur thermique, peut affecter les animaux et les êtres vivants en général.
Citations
R.J. Leonard et al. Making scents of urban pollination : Does air pollution alter honey bee memory ? International Congress of Entomology, Orlando, Florida, September 30, 2016.
Further Reading
R.D. Girling et al. Diesel exhaust rapidly degrades floral odours used by honey bees. Scientific Reports. Published online October 3, 2013. doi : 10.1038/srep02779.
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Ajout d’une sélection d’articles sur le abeilles et les pollutions
L’abeille mellifère, témoin de la pollution de l’environnement - Mathieu.a • 26 juin 2012
Le 22 juin dernier, avait lieu à Laval la journée API days, organisée par l’UNAF dans le cadre de leur programme ’l’abeille sentinelle de l’environnement’. Ce fût l’occasion d’assister à une conférence d’Olivier Lambert et Mélanie Piroux : « L’abeille mellifère, témoin de la pollution de l’environnement : étude sur un transect paysager en Pays de la Loire ». Cette conférence donnait les conclusions d’une étude menée de 2007 à 2010 par l’ONIRIS, à Nantes. Source : http://www.mathieua.fr/blog/2012/06/26/l%E2%80%99abeille-mellifere-temoin-de-la-pollution-de-l%E2%80%99environnement/
Pourquoi analyser les polluants environnementaux au travers de l’abeille ?
L’abeille constitue un indicateur fiable de la qualité de l’environnement, avant tout en raison de ses activités quotidiennes qui la mettent en contact avec un grand nombre de polluants sur une surface d’exposition très importante.
Source : http://www.apilab.fr/fr/analyse-de-polluants-grace-a-l-abeille
Les abeilles, nouveaux indicateurs de la pollution en ville
ENVIRONNEMENT De nombreux projets se développent autour des ruches en ville. Photo - Le recours aux abeilles, de plus en plus nombreuses en zone urbaine avec des ruches installées sur . Mis à jour le 13.09.2014 à 20:55
Source : http://www.20minutes.fr/planete/947987-20120606-abeilles-nouveaux-indicateurs-pollution-ville
Les abeilles, contrôleuses aériennes de la pollution - Document audiovisuel ‘EuroNews’ - Dernière MAJ : 31/07/2014
D’un côté des avions bien bruyants et de l’autres des abeilles bien discrètes. Mais en dépit de leur discrétion, ces abeilles se trouvent sur cet aéroport de Hambourg pour contrôler la qualité de l’environnement… Elles sont en quelque sorte missionnées par le constructeur aéronautique Airbus visiblement en quête de respectabilité environnementale.
Volker Hase, responsable environnement à Airbus Hamburg : “L’aspect environnemental joue un rôle important et ces abeilles sont importante à l’heure d‘évaluer notre impact sur la nature. “
Une abeille travaille sur une surface de 12 kilomètres carrés. Celles ci couvrent toutes la surface de l’aéroport. Elles fournissent ainsi des données biologiques capitales sur la présence de métaux et de dépôts chimiques dans l’environnement. Il suffit pour faire ce biomonitoring de tester le miel qu’elles produisent.
Eberhard Schaedlich, apiculteur : “Les résultats sont très encourageants et par chance, je dis bien par chance, chaque résultat montre que les taux de pollution sont bien inférieurs aux limites imposées pour les produits alimentaires.” Le miel produit (160 kilos lors de la dernière récolte) n’est pas vendu mais offert à des clients ou au personnel d’Airbus. Et visiblement ce n’est pas un cadeau empoisonné.
Source : http://fr.euronews.com/2014/07/31/les-abeilles-controleuses-aeriennes-de-la-pollution
« Les abeilles attaquent si elles se sentent menacées » - Laurence BAPTISTE-SALOMON Mardi 04 octobre 2016 - Photo - Les abeilles sont stressées à cause des pollutions, des insecticides, du déboisement Leur réponse est l’agressivité.
Les piqûres d’abeilles peuvent être particulièrement douloureuses. Lorsqu’elles se produisent par dizaines, elles peuvent s’avérer très dangereuses. Il faut faire très attention. Rencontre avec Benoît Foucan-Pérafide, meilleur apiculteur de France et ingénieur-conseil à l’Apigua.
ETATS-UNIS. Des millions d’abeilles mortes après l’épandage d’insecticide anti-Zika Le 05.09.2016 à 12h04 | Document ‘Science et Avenir’ mis à jour le 05.09.2016 à 12h04
Des centaines de milliers d’abeilles ont été retrouvées mortes près de leur ruche après une campagne d’épandage d’un insecticide contre les moustiques porteurs du virus Zika.
Des millions d’abeilles sont mortes aux Etats-Unis après l’épandage d’un insecticide controversé pour lutter contre la propagation du virus Zika © Facebook / Flowertown Bee Farm and Supplies… - Photo à la source. Article complet à lire sur le site : http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/etats-unis-des-millions-d-abeilles-mortes-apres-l-epandage-d-insecticide-anti-zika_102512
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Traduction, compléments entre […], ajout d’une sélection d’articles sur le abeilles et les pollutions et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 19/10/2016
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Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIAS Abeilles Pollutions Bees take longer to learn floral odors polluted by vehicle fumes French version.2
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