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"Des médicaments utilisables contre le cancer proviennent de la médecine traditionnelle chinoise"

Traduction et compléments de Jacques Hallard

vendredi 30 septembre 2016, par Rédaction d’ISIAS


ISIAS Santé

Des médicaments utilisables contre le cancer proviennent de la médecine traditionnelle chinoise

L’article d’origine du 20 août 1966 de Science News s’intitule « Cancer drug came from traditional Chinese medicine »  ; un extrait à été diffusé par Cassie Martin le 11 août 2016. Accessible sur le site : https://www.sciencenews.org/article/cancer-drug-came-traditional-chinese-medicine?tgt=more

Ajout d’une abondante documentation sur la Médecine Traditionnelle Chinoise

Photo à la source- ‘Happy Tree’ –« L’arbre du bonheur » ou « L’arbre de vie » - Les médecins utilisent des versions synthétiques d’un composé dérivé d’un arbre rare - Camptotheca acuminata, utilisé depuis des siècles dans la médecine traditionnelle chinoise - pour traiter le cancer. Référence : 潘立傑 LiChieh Pan/flickr (CC BY-NC-SA 2.0) - Magazine issue : Vol. 190, No. 4, August 20, 2016, p. 4

Cet arbre chinois très rare peut aider à lutter contre la leucémie ; les victimes de la leucémie pourraient un jour être soignés et aidés par une substance tirée d’un arbre chinois peu connu. Des tests effectués sur des animaux de laboratoire avec un type de leucémie expérimentale ... ont montré que l’extrait de cet arbre, connu sous le nom de camptothécine, a des propriétés anti-tumorales élevées. Cependant, des tests sur les humains n’ont pas encore eu lieu. Les chimistes essaient maintenant de synthétiser la substance en question, dont la seule source naturelle connue est l’arbre qui est très rare, Camptotheca acuminata *– Titre de l’article d’origine « Rare Chinese tree may help fight leukemia »  Science News, 20 août 1966.

[*Camptotheca acuminata : article en anglais ].

Mise à jour

Bien que l’extrait de cet arbre n’ait pas prouvé son efficacité pour traiter la leucémie, une version synthétique de la camptothécine est utilisée pour soigner les cancers de l’ovaire, du poumon et du côlon. Les essais cliniques chez les humains ont commencé à la fin des années 1960, mais les premiers efforts visaient à rendre cette substance soluble dans l’eau tout en étudiant sa toxicité. Les études sur des patients ont repris dans les années 1980, une fois que les chercheurs ont été capables de fabriquer des versions solubles dans l’eau plus sûres qui pourraient encore tuer les tumeurs. Deux formes synthétiques, commercialisées comme Camptosar et Hycamtin, sont utilisés aujourd’hui dans des traitements de chimiothérapie.

[On peut aussi consulter l’article suivant en français « Chimiothérapie du sarcome des tissus mous  »]. Ou encore la comparaison des deux substances dans l’article en anglais « Camptosar vs Hycamtin ».

Citation

Rare Chinese tree may help fight leukemia. Science News. Vol. 90, August 20, 1966, p. 115. 

Further Reading

L. Beil. ‘Cancer moonshot’ launch prep under way. Science News. Vol. 189, April 2, 2016, p. 20.

T.H. Saey and L. Sanders. Nobel medicine prize won for drugs from natural sources. Science News Online, October 5, 2015.

J. Raloff. Traditional Chinese medicine : Big questions. Science News Online, June 8, 2011.

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Annexe - Médecine traditionnelle chinoise

Introduction d’un article Wikipédia

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Photo à la source  : Pharmacie traditionnelle à Hong Kong

La médecine traditionnelle chinoise est fondée sur une théorie du fonctionnement de l’être humain en bonne santé, d’un point de vue physiologique, psychologique, anatomique, etc. Elle tente également d’expliquer les causes des maladies et les mécanismes biologiques et psychiques qui en sont les conséquences. La médecine chinoise cherche à comprendre l’être humain, aussi bien en bonne santé que malade, par une gestion de l’équilibre de l’énergie interne appelée qi1,2,3,4,5.

C’est une médecine dont l’élaboration est généralement datée de 1250 ans av. J.-C. Dans le premier traité de médecine chinoise connu (le Huangdi Nei Jing), on trouve par exemple la description de cinq organes (nommés Wu Zang) et des six entrailles (nommées Liu Fu) accompagnée de schémas.

Sommaire

La médecine traditionnelle chinoise propose une réponse à vos attentes dans le domaine de la santé. Bénéficiant d’une expérience multi-millénaire, elle est fiable, éthiquement correcte, efficace et exempte d’effets secondaires nocifs... Ce portail à but non commercial a pour ambition de mieux faire connaître la Médecine Traditionnelle Chinoise, tisser des liens entre patients et praticiens et aider les praticiens dans leur pratique quotidienne… >>> en savoir plus – Source : http://www.medecinechinoise.org/

La Chine établit un système inter-départemental sur la médecine traditionnelle chinoise - Publié le 2016-08-25 à 19:16 par french.xinhuanet.com

BEIJING, 25 août (Xinhua) — Dans le cadre des efforts de la Chine pour améliorer le secteur de la santé, le Conseil des Affaires d’Etat (gouvernement central) a décidé d’établir un système de conférence interdépartemental pour coordonner le travail sur la médecine traditionnelle chinoise, selon un communiqué du gouvernement publié jeudi. Le système interdépartemental permettra aux différentes agences du gouvernement de mieux coordonner leur travail concernant la médecine traditionnelle chinoise, y compris la réglementation, la publicité et l’application des politiques.

L’Administration d’Etat de la Médecine traditionnelle chinoise dirigera ce nouveau système, avec la collaboration de 35 autres organes gouvernementaux. Cette mesure fait partie des directives de cinq ans pour développer la médecine traditionnelle chinoise, publiées cette année par le Conseil des Affaires d’Etat. Copyright 2016 : pour l’Agence de Presse Xinhua. Source : http://french.xinhuanet.com/2016-08/25/c_135633489.htm

La médecine traditionnelle chinoise - Par LIANG Chen - Mots clés : médecine traditionnelle chinoise. Document : French.china.org.cn - Mis à jour le 05-09-2016

Malgré le fait que la médecine occidentale soit de plus en plus généralisée aujourd’hui, la médecine traditionnelle chinoise a su garder une grande vitalité. Elle incarne même une singularité au sein de la médecine en général. La MTC possède de grandes qualités notamment dans le domaine du diagnostic et du traitement, et permet de guérir de nombreuses maladies et symptômes. Elle est une composante très importante de la culture chinoise.

La MTC a fait son apparition il y a environ 4 000 ans selon la légende de Shennong le goûteur des 100 herbes et celle de Fuxi qui a créé les 9 aiguilles. Ces mythes sont la preuve de la longue histoire de la MTC, mais rappellent aussi les deux disciplines principales de la MTC : l’acupuncture et la pharmacopée. La MTC comprend trois traitements de base : la moxibustion, l’acupuncture et les décoctions. La moxibustion peut être faite à l’aide d’encens à base de plantes médicinales ou de cataplasmes. L’acupuncture se fait à l’aide d’une aiguille d’acupuncture avec laquelle on pique certains points pour traiter le patient. Enfin, les décoctions sont faites à base de plantes médicinales. Que ce soit la moxibustion ou l’acupuncture, tout est basé sur la théorie du yin et du yang.

La théorie médicale chinoise est née il y a 2 000 ans au cours de la dynastie d’avant les Qin. Le qi, la théorie des Cinq Éléments et du yin et du yang constituent le fondement théorique de la MTC. Le qi est à est l’origine de la vie, les Cinq Éléments s’engendrent et se dominent, le yin et le yang sont deux côtés opposés des choses ou des choses contraires. Lorsque le yin et le yang sont équilibrés, cela veut dire que le corps est en bonne santé. S’il y a déséquilibre, il faut alors rééquilibrer par la moxibustion, l’acupuncture ou une décoction. Le qi, le yin et le yang et les Cinq Éléments sont également à la base de la compréhension chinoise du fonctionnement du corps humain, des fonctions physiologiques, des changements pathologiques, et reflètent également la vision globale qu’a la MTC de la santé.

La MTC considère le corps humain comme un tout organique. Par conséquent, elle met l’accent sur une santé holistique à l’opposé de la médecine occidentale qui ne guérit qu’à l’endroit où ça fait mal. Cette façon holistique de soigner exige des médecins qu’ils fassent un diagnostic dialectique des symptômes pour guérir au cas par cas.

Concrètement, ils doivent être capables de trouver l’emplacement exact du mal, trouver la raison de celui-ci et trouver comment la maladie s’est déclenchée pendant le diagnostic. Pour expliquer de manière encore plus précise, on peut citer l’exemple du médecin de l’Antiquité Hua Tuo (environ 145 à 208) qui avait prescrit deux médicaments totalement différents à deux personnes se plaignant de maux de tête.

Le diagnostic dans la MTC fait appel à « quatre méthodes » et « huit principes » : les quatre méthodes sont « observation », « examen auscultatoire et flaireur », « interrogation » et « prise du pouls ». Les « huit principes » désignent en réalité quatre paires de contraires : « surface-profondeur », « chaud-froid », « vide-plein » et « yin-yang », utilisés pour identifier les contradictions majeures et les principaux aspects de la maladie. C’est le reflet de la pensée dialectique que contient la MTC.

Le premier livre de théorie médicale chinoise est le Traité de la médicine interne compilé sur ordre de l’empereur Jaune qui date d’il y a 2 000 ans. Aujourd’hui encore, les médecins chinois l’utilisent comme manuel de base de MTC. Le premier traité chinois de phytothérapie : le Materia Medica de Shennong est apparu sous les Han (206 av. J.-C.–220). Les plantes y sont classées en différentes catégories d’après leurs qualités curatives, fortifiantes et leur toxicité et en trois classes d’après leur qualité : haute, moyenne et basse. Elles sont également classées en quatre catégories suivant si elles sont considérées d’une nature « froide », « fraîche », « tiède » ou « chaude » et selon leur goût : acide, amer, sucré, épicé ou salé.

Le médecin Zhang Zhongjing, contemporain de Hua Tuo, compile le premier traité de médecine appliquée Traité du froid nocif et des maladies diverses qui devient par la suite le Traité du froid nocif et Synopsis des prescriptions de la chambre d’or. À la même époque, Hua Tuo découvre le mafeisan, qui est considéré comme le premier anesthésique du monde. Sous la dynastie des Sui (581-618), Wang Shuhe (201-280) écrit le Classique du pouls qui est le premier traité chinois de ce genre. La Version révisée de Materia Medica est éditée sous les Tang (618-907) et est considérée comme le premier recueil officiel national des médicaments du monde. Sous la dynastie des Ming (1368-1644), Li Shizhen (1518-1593) compile une encyclopédie : le Compendium de Materia Medica.

Vers la fin des Qing (1644-1911), la Chine a connu un déclin et l’afflux de la médecine occidentale. Les effets thérapeutiques rapides de celle-ci ont déstabilisé la MTC. Elle s’est même retrouvée au cœur d’un débat sur sa survie ou son abandon. Mais après la fondation de la Chine nouvelle en 1949, la MTC a connu un renouveau. Aujourd’hui, la MTC fait face à plusieurs défis : la baisse du niveau des services médicaux, l’effacement des particularités de la MTC, le manque de médecins et l’absence de théories innovantes. Pourtant, le prix Nobel qu’a reçu la spécialiste en MTC Tu Youyou en octobre 2015 pourrait permettre de donner un nouveau souffle à la MTC.

(Article publié par Monthly Digest du groupe Zhonghua Book Company) - Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation. - Source : french.china.org.cn - Copyright © China Internet Information Center. All Rights Reserved E-mail : webmaster@china.org.cn – Source : http://french.china.org.cn/china/txt/2016-09/05/content_39235900.htm

Médecine traditionnelle chinoise : les atouts santé et prévention de l’acupuncture - Article publié par Nathalie Giraud pour le magazine Côté Santé le 25/08/2016 – Document ‘e-sante.fr’.

Naturelle et non toxique, l’acupuncture, une branche de la médecine traditionnelle chinoise s’avère très efficace pour prévenir les maladies et détendre le corps et l’esprit. Les petites aiguilles s’utilisent aussi dans de nombreuses affections et en complément des traitements contre le cancer. Laissez-vous piquer... 


Acupuncture : qu’est-ce que c’est ?

L’art des aiguilles qui soignent reste encore un mystère pour beaucoup : les points d’acupuncture tracent des circuits dans tout le corps que l’on appelle des méridiens, et ce sont eux qui garantissent la bonne circulation des énergies – yin et yang – à travers les cycles de la vie, de la naissance à la mort.

Même si la médecine traditionnelle chinoise est basée sur une philosophie complexe où règne le Tao, les médecins reconnaissent de plus en plus leur action contre les douleurs notamment. Depuis peu, dans un rapport qui analyse les essais cliniques de différents pays, l’Organisation mondiale de la santé valide l’efficacité de cette thérapeutique en rhumatologie, en gynécologie, en dermatologie mais aussi contre les affections respiratoires et les désordres émotionnels. C’est aussi une excellente prévention pour maintenir l’équilibrer de l’organisme : une séance d’acupuncture chaque début de saison éloigne les maladies, mais comme disent les spécialistes, plus l’hygiène de vie est bonne, plus la séance sera active et efficace.

A lire aussi : L’acupuncture, que soigne-t-elle au juste ?


La consultation d’acupuncture, une enquête approfondie

Avant de choisir ses aiguilles et les points qu’il va piquer, le médecin ou le praticien en acupuncture évalue la personne à plusieurs niveaux (physique, émotionnel et psychique) et selon son parcours médical (apparition des symptômes) : il prend le pouls chinois pour observer l’énergie yin ou yang, il ausculte la langue, le teint, la respiration.

Après avoir établit son diagnostic, il se sert d’aiguilles stériles à usage unique et il en existe neuf tailles. Leur pointe en acier va stimuler le méridien et le point d’acupuncture très précis : il est certain de trouver ce point quand la peau « accroche » littéralement... c’est le signe d’un blocage.

Une séance complète dure environ une heure, et plus le sujet est jeune, plus il réagit vite. En revanche, les enfants ne sont pas friands des aiguilles... L’acupuncture s’adresse plutôt aux adolescents et aux adultes. Les femmes enceintes peuvent aussi choisir cette thérapie, notamment contre les nausées.


Des aiguilles pour ne pas tomber malade

Le docteur Laurence Haupert nous aiguille sur l’efficacité de l’acupuncture en prévention : « C’est la médecine préventive par excellence ! Car c’est une régulation énergétique en amont des symptômes. On prend le problème à la source, on prévient, et on essaye d’être dans le meilleur équilibre de santé possible pour éviter l’apparition d’une maladie. C’est le cœur de cette médecine. On agit d’une manière globale sur tous les symptômes, on ne sépare pas les choses car les symptômes sont liés les uns aux autres, comme le corps et l’esprit sont reliés. L’acupuncture a un impact sur la régulation saisonnière, pour mieux vivre les changements de saison. »


Ne pas attendre pour soigner un problème de santé par acupuncture

« Soigner un problème aigu est toujours plus rapide que soigner un problème chronique » nous explique le praticien de médecine traditionnelle chinoise, Alain Dubois, qui est aussi directeur de cours à l’Institut Yang Ming*. « Par exemple, si vous venez de vous faire une entorse, je peux agir en une seule séance. En revanche, si vous avez de l’arthrose depuis 20 ans avec de fortes douleurs, vous ne faites plus d’exercices et vous vous nourrissez mal, il va falloir beaucoup de temps pour traiter le problème, prévient le praticien. En général, pour les pathologies chroniques, je propose de faire quatre séances et de faire un point ensuite pour évaluer notamment la diminution des douleurs. Mais il n’y a pas de règle absolue puisque que chacun réagit différemment ».

En effet, la durée d’un traitement en acupuncture dépend de plusieurs paramètres : de l’ancienneté de la pathologie, de sa gravité, de l’âge de la personne, de son état énergétique et de son mode de vie...


Quinze sortes de maux de têtes

Cela donne une idée de l’extrême personnalisation de l’acupuncture. « En médecine traditionnelle chinoise, il existe quinze types de maux de tête différents », nous apprend Alain Dubois. Et on ne peut pas appliquer le même traitement pour des cas qui relèvent de déséquilibres différents. Par exemple, certaines migraines sont en relation avec l’énergie du foie, avec des blocages émotionnels sur un terrain hépatique, avec des désordres alimentaires. D’autres vont être en lien avec un déséquilibre sur le méridien du triple réchauffeur, ce qui peut donner des céphalées et des acouphènes...


Traitement de la douleur pendant un cancer

« Les personnes qui suivent des chimiothérapies et/ou de la radiothérapie résistent en général infiniment mieux à la lourdeur des traitements et aux douleurs lorsqu’elle sont accompagnées par l’acupuncture, indique Alain Dubois. Elles sont en bien meilleure forme quand je réalise des soins avant et après la séance de chimiothérapie ou de rayons. De même, cela améliore leur état émotionnel et réduit les nausées, voire les élimine complètement », poursuit notre spécialiste. Avant de préciser que : « L’idéal, c’est 24 heures à 48 heures avant et après. Certaines personnes me donnent leur retour après leur rendez-vous chez leur oncologue qui observe moins d’effets secondaires, moins de nausées et de douleurs musculaires. C’est un apport considérable car la médecine traditionnelle chinoise permet de maintenir l’équilibre de l’organisme, même pendant une maladie. »

Où trouver un acupuncteur ?

 www.ufpmtc.fr : Union Française des praticiens de Médecine Traditionnelle Chinoise.

 www.acupuncteur.org

Article publié par Nathalie Giraud pour le magazine Côté Santé le 25/08/2016

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Médecine chinoise : les Suisses en raffolent - Mis en ligne le 15.09.2016 à 05:58 – Julie Zaugg - Document Hebdo

Photo à la source  : OINS Séance d’acupuncture par le Dr Massimo Fumagalli, au centre médical d’acupuncture et de médecine traditionnelle chinoise (MTC) Sinomedica, à Lausanne. © Laurent Gillieron / Keystone

Eclairage. La médecine chinoise est très populaire en Suisse. Certains apprécient son caractère naturel ; d’autres y voient une solution de dernier recours.

Environ 5% des Suisses vont chez un acupuncteur et 2% ont recours à d’autres prestations de médecine chinoise, selon l’Office fédéral de la statistique. Et cette part ne cesse d’augmenter, surtout depuis que la médecine chinoise a été incluse dans les soins remboursés par l’assurance maladie obligatoire en 2012. Le nombre de praticiens a lui aussi augmenté. « Dans les années 80, il n’y en avait que trois à cinq dans le canton de Vaud, relève Sylvie Wyler, une des représentantes romandes de l’Organisation professionnelle suisse de médecine traditionnelle chinoise. Aujourd’hui, il y en a plus de 100, et jusqu’à 350 sur l’ensemble du bassin lémanique. »

Certains sont des médecins qui ont ajouté une corde à leur arc en acquérant une formation d’acupuncteur, d’autres sont des thérapeutes indépendants, d’autres encore sont des praticiens chinois employés par des chaînes de cliniques comme ChinaSanté, Sinomed, China Clinic ou SinoSanté. « Ces derniers effectuent en général de courts séjours en Suisse, de deux à cinq ans, et œuvrent par l’entremise d’un traducteur », précise la thérapeute. Cas à part, Sinomedica est une chaîne, mais elle emploie surtout des thérapeutes occidentaux. Il existe plusieurs écoles proposant des formations de médecine chinoise et un nouveau diplôme fédéral de médecine alternative a vu le jour en 2015. Mais il n’est pas obligatoire d’obtenir une certification pour la pratiquer en Suisse.

Quand les Helvètes se tournent vers cette forme de soins, ils choisissent presque exclusivement l’acupuncture. « La pharmacopée chinoise est très peu utilisée en Suisse, relève Arnaud Marbezy, secrétaire de l’Association suisse des praticiens de médecine traditionnelle chinoise. Il n’est pas facile de mettre la main sur les recettes et les ingrédients nécessaires. » Le massage à l’aide de coupelles de verres, sortes de ventouses qui laissent de disgracieuses traces rouges sur le dos, n’est pas non plus prisé des patients.

Les adeptes occidentaux de la médecine chinoise se divisent en plusieurs catégories. « Il y a ceux qui rêvent de revenir à une médecine plus naturelle et douce, avec moins de médicaments et d’effets secondaires », souligne Arnaud Marbezy. En cas de sinusite ou de grippe, ils vont d’abord tenter la médecine chinoise avant d’aller voir un médecin. Ces patients apprécient aussi le cadre philosophique qui accompagne cette forme de soins. « Nous voyons aussi des gens qui ont tout essayé et voient la médecine chinoise comme une solution de dernier recours », note Sylvie Wyler. Ce sont surtout des personnes souffrant de mal de dos, d’arthrose, de problèmes gastriques ou de fatigue chronique, des affections pour lesquelles la médecine occidentale n’a que peu de solutions à proposer. Une dernière catégorie est composée des personnes qui se tournent vers l’acupuncture pour soulager les douleurs et nausées provoquées par une chimiothérapie. 

« J’ai retrouvé des sensations dans mes jambes »

Le témoignage d’un Genevois qui a retrouvé l’usage de ses jambes – perdu à la suite d’une rupture d’anévrisme – grâce à l’acupuncture. La vie d’Eric Thierstein a basculé en 2002, lorsqu’il a fait une rupture d’anévrisme à l’âge de 50 ans. « Je ne savais plus parler, ni lire, ni marcher, raconte-t-il, la parole toujours entravée par la maladie. J’ai dû tout réapprendre, comme s’il s’agissait d’une seconde naissance. » Au fil des ans, il a retrouvé l’usage de ses jambes, mais continuait à se déplacer avec peine. « Je ne sentais pas mes membres, je tombais tout le temps dans la rue », dit-il.

En 2014, il a décidé d’aller voir un acupuncteur, une forme de médecine qu’il n’avait pratiquée qu’une seule fois dans le passé, pour une hernie. « Au début, il me plantait 50 aiguilles dans la cuisse et je ne sentais rien, mais peu à peu j’ai commencé à retrouver des sensations dans mes pieds, mes chevilles, mes genoux », raconte-t-il. Aujourd’hui, il peut marcher, monter et descendre des escaliers. « J’ai retrouvé mon autonomie, c’est génial », s’enthousiasme-t-il. Il est convaincu que c’est grâce à son acupuncteur. « Il écoute mon corps, il ne se contente pas de me donner des pilules », glisse-t-il. 

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Zygmunt Bauman : « La panique que nous vivons se traduit par l’indifférence face aux appels au secours de ceux qui souffrent. »

Source : ttp ://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/m%C3%A9decine-chinoise-les-suisses-en-raffolent

L’hôpital expérimente le ‘qi gong’ pour soulager des effets secondaires du cancer - LE MONDE | 31.08.2016 à 18h49 - Par Juliette Harau.

Photo à la source  : Nathalie, opérée récemment d’une tumeur, pratique quotidiennement le qi gong dans un parc près de chez elle. | Karim El Hadj / Le Monde – « Sereine, imprégnée, Nathalie répète avec soin les gestes qu’elle a appris. Balayer l’air d’un mouvement large, prendre une grande inspiration, genoux légèrement pliés, regard vers l’horizon. Greffière, originaire de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), en proche banlieue parisienne, Nathalie a subi des traitements très lourds – plusieurs chimiothérapies, une radiothérapie et une curiethérapie – qui ont eu raison de sa tumeur. Parallèlement, elle s’est appuyée sur une gymnastique de santé chinoise, le qi gong, suivant les conseils du Pr Liu Bingkai, diplômé en médecine traditionnelle chinoise de l’université de Nankin, qui mène des essais cliniques à l’hôpital universitaire de la Pitié-Salpêtrière, à Paris… »

Photo à la source - Nathalie et le professeur Liu Bingkai lors d’une séance de qi gong thérapeutique dans le parc de l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris. | Karim El Hadj / Le Monde

Photo à la source  : Le professeur Liu Bingkai fait la démonstration des gestes de mise en condition avant une séance de qi gong. | Karim El Hadj / Le Monde

Lire aussi : Quand la médecine occidentale se penche enfin sur les liens entre le corps et l’esprit

© Le Monde.fr – Article complet à lire sur le site : http://mobile.lemonde.fr/sante/article/2016/08/31/l-hopital-experimente-le-qi-gong-pour-soulager-des-effets-secondaires-du-cancer_4990653_1651302.html?xtref=https://www.google.com/

Les médecines non conventionnelles s’invitent à l’hôpital - LE MONDE | 31.08.2016 à 18h50 - Par Juliette Harau - Extraits

Du qi gong sur les pelouses, des huiles essentielles dans les couloirs et des « coupeurs de feu » au bout du fil : à l’hôpital, temple de la biomédecine, les médecines non conventionnelles sont présentes, avec plus ou moins de discrétion, à tous les étages. Ces soins « alternatifs », peu ou pas reconnus par les autorités de santé, mais qui font leurs preuves dans la pratique, entrent par la petite porte.

« L’expérience prend parfois le pas sur le savoir scientifique. On ne sait pas comment ça fonctionne, mais on voit que ça fonctionne » - « Comme tous ceux de ma génération, je pensais et je disais que c’était des conneries. »

Lire aussi : L’hôpital expérimente le qi gong pour soulager des effets secondaires du cancer

Abonnez-vous au Monde.fr dès 1 €-[BARRE_OUTIL_ARTICLE_HAUT]-62-[Article]]- © Le Monde.fr – Article complet à découvrir sur le site : http://mobile.lemonde.fr/sante/article/2016/08/31/les-medecines-non-conventionnelles-s-invitent-a-l-hopital_4990656_1651302.html?xtref=https://www.google.com/

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Ce mini dossier est dédié à Laure Lodreulamo (nom de refuge bouddhiste) Huixian (nom taoiste) : « personne en chemin, thérapeute en médecine traditionnelle chinoise et Maitre Reikii indépendant ». En remerciements de ses conseils et formation pratique de Taï Chi Chuan style Chen 陳氏 et de Chi Gong 气功 ; pour découvrir un aperçu de ces deux pratiques, nous suggérons de visionner Les 18 exercices du Tai Ji Qi Gong .

Traduction, compléments entre […], annexe et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 18/09/2016

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Fichier : ISIAS Santé Cancer drug came from traditional Chinese medicine French version.2

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