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"Un observatoire pour la biodiversité en France et cinq espèces retenues en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : castor, tortue, chouette, chauve-souris, outarde" par Jacques Hallard

dimanche 10 juillet 2016, par Hallard Jacques


ISIAS Biodiversité

Un observatoire pour la biodiversité en France et cinq espèces retenues en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : castor, tortue, chouette, chauve-souris, outarde

Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 9
juillet 2016.


Sommaire

Eau et biodiversité- ONB – Observatoire National de la Biodiversité - 13 juin 2014 (mis à jour le 31 mai 2016).

Contexte

Les objectifs de stopper ou ralentir l’érosion de la biodiversité à l’horizon 2010, pris aux niveaux international, européen et national sont considérés comme non atteints par la grande majorité des acteurs.

Pourtant, tous concèdent la grande difficulté à mesurer les progrès ou dégradations de la biodiversité, en l’absence de système complet et organisé de suivi continu de la biodiversité, d’état de référence et de tableaux de bord permettant de suivre les évolutions et réorienter l’action.

La création d’un observatoire de la biodiversité répond à de multiples enjeux, identifiés de longue date, en particulier par la stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) de 2004. Les débats du Grenelle Environnement ont confirmé ce besoin.

L’engagement n° 79 du Grenelle Environnement, traduit dans la Loi dite « Grenelle I » en son article 25, prévoit ainsi la création d’un observatoire national de la biodiversité (ONB), s’appuyant sur le système d’information sur la nature et les paysages (SINP).

Objectifs

Afin de caractériser l’état de la biodiversité et son évolution, la société a besoin de repères fiables permettant un pilotage efficace des politiques (décideurs et gestionnaires) et un débat démocratique large et constructif (citoyens). Pour cela, des jeux d’indicateurs contribuent à éclairer le débat en amont des décisions d’une part et suivre leurs effets en aval d’autre part.

L’ONB doit proposer des indicateurs – nouveaux ou existants – adaptés aux différents publics intéressés, aux différentes échelles pertinentes et sur l’ensemble des enjeux, en particulier ceux retenus dans la SNB. Il doit contribuer à l’appropriation par l’ensemble de la société des enjeux liés à la biodiversité. Il a donc pour missions de :

  • bien comprendre les enjeux et les traduire en questions ;
  • élaborer des jeux d’indicateurs qui apportent des éléments de réponse à ces questions ;
  • les renseigner (avec rétro-action sur la structuration et la production des données) ;
  • les mettre à disposition de tous, décideurs et gestionnaires, publics et privés, citoyens.
    Il assure la production d’indicateurs de suivi des effets des politiques et des comportements sur la biodiversité, qu’il porte à connaissance des acteurs en charge de l’évaluation, du rapportage, de l’expertise, de la communication et de la recherche. Il n’assure pas lui-même ces différentes fonctions. Il organise le choix, la construction et le mode de calcul des indicateurs en veillant à la transparence de ce travail.

    A ces fins, il s’appuie sur les systèmes d’information existants : sur le système d’information sur la nature et les paysages (SINP) pour recueillir les données provenant des différents producteurs rassemblés en son sein, sur d’autres systèmes pour des données relatives à l’environnement physique et aux activités de la société.

    En savoir plus sur l’ONB, son organisation et ses activités.

Voir aussi l’article en version anglaise

Liens utiles : Visiter NatureFrance -INPN Espèces : une application mobile

Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/ONB-Observatoire-National-de-2. la.html

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  • Le Profil Environnemental Régional (PER) en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) - (Document officiel)
    Les profils environnementaux régionaux (PER) ont vu le jour en 1999 afin d’intégrer dans les contrats de plans Etat - Région 2000/2006 les objectifs du développement durable.

Documents non prescriptifs au service des acteurs régionaux, les PER aident les acteurs à orienter leurs décisions et leurs actions au regard des enjeux environnementaux de leur région et à mieux les intégrer dans les outils de planification.

Le PER est identifié par la circulaire de territorialisation du Grenelle de mars 2009, comme l’outil de déclinaison des axes du Grenelle dans les territoires. Les profils doivent être mis à jour tous les 4 ans.

Le PER de la Région PACA a été élaboré en 2006. Sa révision est réalisée par la DREAL et en étroite collaboration avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il constitue le cadre de référence pour l’élaboration, la révision et la territorialisation des schémas, plans et programmes en cours et pour l’évaluation environnementale de ces derniers/ Plus largement, il contribue à l’information environnementale de tous les acteurs et du grand public.

Il se compose de deux parties :

  • Le diagnostic - qui pose l’état des lieux de l’environnement et des pressions qui s’y exercent
  • Les enjeux environnementaux et orientations - qui définit la stratégie environnementale de la région en priorisant les différents enjeux environnementaux et en analysant la cohérence des orientations régionales pour y répondre.
    Plus d’informations sur le PER PACA 

Contact  : Sarah Jeanroy sjeanroy[at]regionpaca.fr

Le Profil environnemental régional - Version synthétique, lundi 27 avril 2015 - Voir - Télécharger

http://www.regionpaca.fr/typo3conf/ext/apx_ttnews_extended/img/icons_telecharger/pdf.jpg  (2.3 Mo)

Le Profil environnemental régional - Version intégrale - Mardi 12 janvier 2016 - Voir - Télécharger

http://www.regionpaca.fr/typo3conf/ext/apx_ttnews_extended/img/icons_telecharger/pdf.jpg  (17.2 Mo)

Source : http://www.regionpaca.fr/developpement-durable/preserver-les-ressources-la-biodiversite-les-milieux/le-profil-environnemental-regional.html

Du littoral méditerranéen aux sommets alpins en passant par les vallées du Rhône et de la Durance, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se caractérise par une forte diversité de reliefs, de substrats géologiques et de climats. Le peuplement humain a connu une longue histoire caractérisée, au début du XXème siècle, par une forte exploitation des terres et des ressources naturelles (agriculture, pastoralisme, foresterie) suivie, depuis la dernière guerre mondiale, par une déprise agricole importante et une urbanisation marquée du littoral, liée au développement massif du tourisme à partir des années 1960.

Cette combinaison d’éléments naturels et climatiques diversifiés, associés à une longue histoire d’interactions homme- nature, fait de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur l’une des plus riches de France en termes de biodiversité. Celle-ci s’exprime en termes d’espèces, d’habitats, d’écosystème ou de paysages le plus souvent menacés, convoités.

Mais le territoire régional connait depuis les 30 dernières années d’importantes mutations qui se caractérisent notamment par :

  • une importante réduction des surfaces agricoles au profit des espaces forestiers et des espaces péri-urbains ;
  • une forte urbanisation de la frange littorale qui, du fait d’une situation de saturation, tend depuis une décennie à se reporter sur l’arrière-pays ;
  • une économie centrée sur le tourisme saisonnier balnéaire et de montagne, à l’origine d’importantes infrastructures de déplacement, d’accueil, hébergement et d’activités de loisirs ;
  • une prise de conscience progressive par les décideurs locaux et le grand public de l’importance des questions environnementales.
    Source : http://www.regionpaca.fr/developpement-durable/preserver-les-ressources-la-biodiversite-les-milieux/biodiversite/enjeux.html
  • Biodiversité : la région Provence-Alpes-Côte d’Azur [PACA] met en avant cinq espèces emblématiques - Nature / Ecologie | 01 juillet 2016 | Auteure : Déborah Paquet – Diffusion : Actu-Environnement
    « L’observatoire de la biodiversité de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a édité une fiche informative pour cinq espèces animales emblématiques de la région. Provence-Alpes-Côte d’Azur se place comme la première région de France continentale en nombre d’espèces et d’habitats, explique l’observatoire. Elle accueille 85% des espèces de mammifères, plus des deux tiers des espèces de reptiles, plus de la moitié des espèces d’oiseaux, d’amphibiens, d’insectes et de poissons d’eau douce, 41% de la flore menacée de France et plus de 90% de la flore messicole nationale ».

« Les cinq espèces retenues par l’observatoire sont : la tortue d’Hermann, l’outarde canetière (oiseau de plaine), le castor d’Europe, le rhinolophe euryale (chauve-souris) et la chouette chevêche d’Athéna. La région prévoit de publier de nouvelles fiches. Cette initiative a pour objectif de faire un état des lieux complet des espèces régionales et d’alerter sur leur fragilité ».

« Chaque fiche comporte une présentation de l’espèce, son évolution régionale, sa répartition géographique quand l’information est diffusable mais surtout la liste des menaces auxquelles elle est confrontée ainsi que les démarches de suivi et de protection ».

Déborah Paquet,journaliste Secrétaire de rédaction © Tous droits réservés Actu-Environnement - Reproduction interdite sauf accord de l’Éditeur ou établissement d’un lien préformaté [27119] / utilisation du flux d’actualité.

Source : http://www.actu-environnement.com/ae/news/biodiversite-paca-especes-emblematiques-tortue-hermann-chouette-cheveche-27119.php4

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Voir carte à la source : Populations des deux espèces du castor en Europe, hors de la Russie, pour l’année 2003.

Photo à la source : Castor photographié dans la région de Tczew, au nord de la Pologne. Les populations nordiques ont un pelage généralement plus foncé qu’au sud.

Photo à la source : Bien que malhabile hors de l’eau, le castor collecte de la nourriture jusqu’à 15-30 m de la berge, même en hiver (ici sur les bords de la Narewka à Bialowieza)

Photo à la source : Quand il nage en surface, les narines, les yeux et les oreilles de C. Fiber restent émergés. Ses yeux très latéraux lui procurent un large champ de vision.

Photo à la source : En été, outre des plantes aquatiques et palustres, le castor mange des herbacées et des fruits à proximité de l’eau. Ici, une mère et son petit (dans le Tayside en Écosse où le castor fait l’objet d’une réintroduction, préparée depuis 1995).

Photo à lasource  : Le castor passe beaucoup de temps à transporter des branches pour construire sa hutte ou son barrage ou provisionner sa nourriture d’hiver.

Photo à lasource  : La marque la plus visible du castor est le barrage fait de bois et de terre qu’il construit parfois, pour maintenir l’eau à un niveau qui lui convient (ici dans le Parc national de Lahemaa en Estonie).

Les fossiles font remonter son origine à environ 12 millions d’années (début du Pliocène)1 au sein d’une lignée qui — selon Adkins & al (2003) — se serait séparée de ses parents les plus proches il y a 90 à 100 millions d’années2 ; l’espèce Castor canadensis aurait divergé de l’espèce C. fiber il y a environ 7,5 millions (différentiation lors de la colonisation de l’Amérique du Nord, peut-être par un groupe restreint de C. fiber3).

Dans presque toute l’Eurasie fraiche et tempérée, depuis au moins 5 millions d’années et jusqu’à il y a 10 000 ans environ, C. fiber a joué un rôle majeur dans la configuration des paysages et des écosystèmes et en particulier des hydrosystèmes de plaine alluviale4, mais aussi de moyenne et basse montagne5.

Ses aménagements ont donné leur forme à de nombreuses forêts, ont sélectionné les arbres des zones humides (tous aptes à recéper), ont conditionné l’existence d’une grande partie des zones humides et des flores de berges. Il a eu une influence majeure sur la forme des cours d’eau (de la basse montagne aux estuaires où l’on peut encore trouver des traces fossiles d’avulsion et de barrages6,4), sur la constitution de certaines nappes, de nombreuses tourbières (puits de carbone majeur en zone subpolaire) et de chapelets de zones humides, notamment durant les trois précédentes périodes inter-glaciaires7 et durant le tardiglaciaire, au point qu’il faille reconsidérer une partie des données paléoenvironnementales et paléopaysagères traditionnellement attribuées aux changements climatiques et/ou à l’anthropisation durant l’âge de la pierre en Europe ; certains grands changements écopaysagers ne seraient simplement ni climatiques, ni d’origine humaine mais auraient comme source l’activité des populations de castors8,9,7. Il a joué ce rôle jusqu’à sa quasi-disparition à la fin du XIXe siècle. De la fin de la préhistoire au Moyen Âge, la destruction par l’humain des castors et de leurs infrastructures de barrages ont eu diverses conséquences écopaysagères négatives7.

Après avoir failli disparaître, C. fiber a été classé espèce protégée dans plusieurs pays (dont francophones européens : Belgique, Suisse, Luxembourg et France10) puis inscrit à l’annexe II de la directive Habitat, lui permettant de commencer à reconquérir11 une partie de ses habitats (cours d’eau, zones humides tourbeuses, lacs, étangs d’Europe et d’Asie)12. Il reste néanmoins vulnérable en raison d’un récent effondrement de sa diversité génétique.

Cette « espèce-ingénieur13,14,15,16 des écosystèmes est aussi une « espèce-clé » et facilitatrice15,17 en raison de sa capacité à retenir l’eau par ses barrages et à accroitre la biodiversité en complexifiant18 et en ouvrant certaines parties des ripisylves19 ». Il a fait l’objet de nombreuses opérations de réintroduction.

Capable de régénérer ou d’augmenter la diversité des espèces localement20 et à des « échelles paysagères »14, il est considéré comme un « auxiliaire » de la renaturation et « revitalisation »21 des cours d’eau, nécessaire à la restauration écologique et à la vie sauvage des cours d’eau22,23,21.

Photo à la source : castor au stade juvénile.

Article complet avec références sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Castor_fiber

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  • Un rapace : la chouette chevêche d’Athéna
    D’après Wikipédia, « La Chevêche d’Athéna ou Chouette chevêche (Athene noctua Scopoli, 1769) est une espèce d’oiseaux de la famille des strigidés (les chouettes et hiboux) de petite taille à l’aspect trapu. C’est la plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (Athene noctua). Dans l’Antiquité grecque, elle était l’attribut d’Athéna1, déesse de la Sagesse.

Carte à voir à la source : Répartition naturelle de la chevêche d’Athéna

Voir sa photo sur ce site : https://fr.vikidia.org/wiki/Chev%C3%AAche_d’Ath%C3%A9na

Les causes des menaces sur la chouette Chevêche d’Athéna -

« Trafic routier - Les collisions avec les véhicules sont une des principales causes de mortalité (16 à 27 %) de la chevêche. En effet, la technique de chasse de cet oiseau qui consiste à voler bas ou à se poser sur le sol est une source d’accident.

Modification du milieu de vie - La chevêche subit la modification des pratiques agricoles depuis les années d’après-guerre : suppression des talus, des vergers, remembrement, etc. Le milieu s’est appauvri : moins de cavités pour nicher (arbres abattus, ruines rénovées), moins de diversité alimentaire...

Pesticides - Les traitements chimiques en agriculture sont responsables de la régression de la chevêche car ils font disparaître les gros insectes dont l’espèce se nourrit et agissent probablement sur la fertilité des oiseaux. À part quelques cas d’empoisonnements par des pesticides, généralement des insecticides, en forte concentration comme pendant la destruction des criquets avec de l’arséniate dans le sud de la France en 1924 ou encore la lutte contre le campagnol terrestre avec la bromadiolone dans la Meuse en 1989, il est difficile de mesurer l’impact des faibles doses sur le métabolisme de la Chevêche.

Prédation - La chevêche a beaucoup de prédateurs potentiels à cause de sa taille modeste, de sa double vie, nocturne et diurne, et des milieux variés qu’elle occupe. Les principaux prédateurs de la chevêche sont la fouine, les chiens, les chats, le rat surmulot, l’autour des palombes, l’épervier, le faucon pèlerin, la chouette effraie.

Accidents divers - Il arrive que des chevêches soient prises au piège dans des poteaux téléphoniques creux et des cheminées. La noyade dans les abreuvoirs du bétail est possible ».

Actions de protection de la chouette Chevêche d’Athéna

« La conservation des vieux arbres creux dans les vergers (pommiers, poiriers, pruniers, etc.) et des vieux bâtiments est indispensable pour la préservation de la chevêche. On peut aussi créer artificiellement des cavités dans un vieux mur, une maison en rénovation ou même dans une maison neuve. La pose de nichoirs spécifiques en milieu favorable est aussi possible. Le fait de modérer l’utilisation des produits chimiques dans les cultures permet également de préserver cet oiseau. L’obturation des poteaux téléphoniques creux par France Télécom (qui est censée respecter la loi de protection de la nature de 1976) plutôt que par des bénévoles. La pose d’un grillage sur la cheminée évite à la chevêche une chute mortelle. Placer une planche dans les abreuvoirs ».

Protection de la chevêche d’Athéna

« La chevêche d’Athéna bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire2. Il est donc interdit de la détruire, la mutiler, la capturer ou l’enlever, de la perturber intentionnellement ou de la naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu’elle soit vivante ou morte, il est aussi interdit de la transporter, colporter, de l’utiliser, de la détenir, de la vendre ou de l’acheter ».

En voir plus :

La Chevêche d’Athéna : Le groupe NOCTUA est une association Belge pour la protection et l’étude de la Chevêche d’Athéna.

Vidéo de Chevêche d’Athéna filmée dans le Coto Donana en Espagne(FR+EN)

Lire la totalité de l’article sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chev%C3%AAche_d%27Ath%C3%A9na

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  • Un oiseau : l’outarde canepetière
    L’Outarde canepetière (en latin Tetrax tetrax) est la seule espèce du genre Tetrax. C’est un des oiseaux les plus menacés des plaines cultivées de France.

Voir la photo d’un mâle et d’une femelle de cette espèce dans un article sur le site suivant : http://www.oiseaux-europe.com/Oiseau-3/Outarde-canepetiere.html

Selon Wikipédia « Cet oiseau mesure 40 à 45 cm de longueur pour une envergure de 80 à 90 cm et une masse de 700 à 1000 g1 ».

Nourriture – « Cette espèce se nourrit de feuilles et de jeunes pousses, principalement de Légumineuses et de Brassicacées. Elle fait aussi une forte consommation d’insectes lors de la saison de reproduction. Elle habite les terrains ouverts qui lui offrent une vue étendue sur les environs. Hormis les steppes à graminées hautes, elle fréquente les pâtures à moutons ou les champs de luzerne, de trèfle, de colza et de céréales. Elle montre une grande intolérance au dérangement et reste à distance des bâtiments. S’ils ne sont dérangés que de manière irrégulière, elle peut s’installer sur des aérodromes et terrains d’entraînement militaire ».[1]

Reproduction – « La reproduction fonctionne sous forme de lek. Au printemps, le mâle en plumage nuptial hérisse les plumes du cou et lance à intervalle régulier un ’prêt’ sec. Un saut avec les ailes ouvertes produisant un sifflement caractéristique en même temps que le chant est émis est fréquent. Les femelles sont très discrètes durant cette période. Le nid est un creux au sol recevant 6 à 12 œufs en une ponte du printemps jusqu’à mi- avril Les femelles s’occupent seules de l’élevage des jeunes poussins ».

Statut de conservation – « Cette espèce a longtemps fait l’objet d’une chasse intensive, qui a contribué à en réduire le pool génétique. Mais c’est surtout les modifications des pratiques culturales (remembrements, intensification des cultures et l’utilisation des pesticides et insecticides) qui ont concouru au déclin rapide de l’espèce : chute de 70 % des effectifs dans les trente dernières années, avec aggravation récente du phénomène (de 2000 à 2008, l’effectif d’outardes a chuté de 40 %, sur les sites suivis considérés comme accueillant 60 % de la population migratrice de toutes les plaines céréalières françaises2, malgré l’instauration d’une zone de protection spéciale (ZPS) sous l’égide de l’Europe sur les 8 sites les plus importants (142 655 ha) de la région Poitou-Charentes2) ».

Protection de l’Outarde canepetière

« L’Outarde canepetière bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est inscrit à l’annexe I de la directive Oiseaux de l’Union européenne3. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, de le colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter ».

Article complet à lire sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Outarde_canepeti%C3%A8re

Accueil Le plan national d’actions Actualités Programme séminaire Outarde canepetière population sédentaire du Sud de la (...)

En France, l’outarde canepetière a fait l’objet d’un ‘Plan d’action 2011-2015’ et et de recherches suivies :

Programme séminaire Outarde canepetière population sédentaire du Sud de la France : 21-22 janvier 2016 (Nîmes Métropole - Nîmes 30) - Le programme définitif du séminaire Outarde canepetière sur les populations sédentaires du Sud de la France est disponible. Cet événement s’est déroulé les 21 & 22 janvier 2016, dans les locaux de Nîmes Métropole, à Nîmes (30).

Programme séminaire Outarde canepetière - 21 & 22 janvier 2016 - Nîmes Action 2016 de la LPO ‘Agir pour la biodiversité’.

Programme séminaire Outarde canepetière - 21 & 22 janvier 2016 – Nîmes- Plus d’informations : cliquez - Pour rappel, dans le cadre de l’enquête nationale 2016, le comptage hivernal s’est déroulé les 23 et 24 janvier 2016. Plus d’informations : cliquez

23 & 24 janvier 2016 : recensement hivernal des Outardes canepetières (population sédentaire du sud de la France) - Dans le cadre de l’enquête nationale 2016, un recensement des populations hivernantes d’Outarde canepetière 2016 a été organisé les 23 et 24 janvier 2016 dans le sud de la France, notamment en Languedoc-Roussillon et en PACA. Tous les bénévoles, débutants ou confirmés, sont les bienvenus. Pour les personnes habitant en Languedoc-Roussillon et souhaitant participer au comptage de la Crau, merci de vous rapprocher des coordinateurs départementaux du Languedoc-Roussillon pour envisager du covoiturage.

Languedoc-Roussillon - Ce recensement est organisé dans le Gard par le COGard. Rendez vous à 8h00. Un apéritif sera offert à midi pendant le débriefing du comptage. Les lieux de rendez-vous seront transmis suite à l’inscription des participants. Renseignements & inscriptions : Geoffrey MONCHAUX - La LPO Hérault coordonne le comptage dans le secteur de Béziers (samedi 23). Renseignements & inscriptions : Denis REY

PACA - Crau : Le comptage régional est organisé par le CEN PACA s’est déroulé le dimanche 24 janvier 2016 de 8h00 à 12h00. Les Outardes canepetières et les Gangas catas seront dénombrés. Des groupes de 4 à 5 personnes seront constitués et chaque groupe devra se rendre sur un lieu précis en Crau. Ces groupes seront constitués de sorte à ce qu’il y ait au moins un ornithologue par groupe. Au moins une voiture par groupe sera nécessaire… Renseignements & inscriptions : Ghislaine DUFOUR - Lors de votre inscription, si possible, précisez votre niveau en ornithologie (a minima, précisez si vous savez reconnaître une Outarde en vol, et/ou du Ganga).

Source : https://outarde.lpo.fr/le-plan-national-d-actions/actualites/article/23-24-janvier-2016-recensement-hivernal-des-outardes-canepetieres-population

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  • Une chauve-souris : le Rhinolophe euryale (aussi un mammifère)
    Rhinolophe euryale1 (Rhinolophus euryale) est une espèce de chauve-souris.

D’après Wikipédia, « Le Rhinolophe euryale est une espèce dont les habitats de chasse et le régime alimentaire sont peu connus en Europe. Comme tous les rhinolophes, le Rhinolophe euryale émet les ultra-sons par le nez et non par la bouche comme les autres Microchiroptères. Il ne possède pas de tragus.

Voir sa photo sur le site : http://www.lepetitjournal.net/011016-34597-Sortie-nocturne-pour-admirer-les-chauve-souris.html_2

Taille : corps de 4,2 à 5,8 cm - Envergure : 30 à 32 cm - Poids : 8 à 17,5 g. Habitat estivale : milieu bati (château, comble d’église). Habitat hivernal : grottes, mines (95 % d’hygrométrie), températures constantes et élevées.

Lieu de chasse : forêts de feuillus, les petits talwegs boisés et le long de la ripisylve basse ou arborée. Alimentation : lépidoptères, diptères, coléoptères.

Ultra-son : 102 à 104 kHz C.F. longue et F.M. courte et abrupte. Vol : vol louvoyant, plutôt lent, sans crochets brusques ni surplace, proche de la végétation.

Répartition : Le Rhinolophe euryale se retrouve tout autour de la Méditerranée (de l’Espagne au Turkestan et à l’Iran). En France, les effectifs semblent concentrés dans le Sud Ouest (plus de 50 % des effectifs français connus en hibernation) et Midi-Pyrénées (plus de 50 % des effectifs français connus en reproduction). Dans les autres régions françaises, les populations présentes accusent un fort déclin et le Rhinolophe euryale a presque disparu de Bourgogne, du Centre, de Franche-Comté, des Pays de la Loire, de Rhône-Alpes et de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Protection : espèce protégée. NB. Cette espèce ressemble au rhinolophe de Mehely. Les Rhinolophes euryales ne s’enveloppent pas dans leurs ailes au repos ».

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhinolophus_euryale

Selon le Groupe Chiroptères de Provence « La région Provence Alpes Côte d’Azur est l’une des régions les plus riches par la diversité de ses paysages. Par conséquent, on retrouve dans cette région 29 espèces de chauves-souris sur les 35 que compte l’Europe ! La région a donc un enjeu européen dans la conservation de ces mammifères. Paradoxalement, c’était également la région de France la plus en retard en ce qui concerne la connaissance et la protection des chauves-souris. Suite à ce constat les spécialistes et les passionnés de chauves-souris de la région Provence Alpes Côte d’Azur se sont regroupés en une association loi 1901 : le Groupe Chiroptères de Provence (GCP). Voir http://www.gcprovence.org/ et http://www.arpe-paca.org/fiche_asso.asp?STNum=0068

Les recherches sur les chiroptères sont nombreuses en France et on peut consulter la Liste des Groupes Chiroptères Régionaux

Chiroptères, Chauves-souris, ChauvesourisIntroduction d’un article Wikipédia

Voir aussi une photo de Corynorhinus townsendii, syn. Plecotus townsendii.

Les Chiroptères (Chiroptera), appelés couramment chauves-souris ou chauvesouris1,2, sont un ordre de la classe des Mammalia, comptant près d’un millier d’espèces, soit un cinquième des mammifères, donc le plus important après celui des rongeurs (Rodentia). Ces animaux nocturnes volants sont souvent capables d’écholocation pour s’orienter dans le noir.

Deux sous-ordres étaient classiquement admis : les Microchiroptères (avec 17 familles, environ 146 genre et 814 espèces, de petite taille relative, capables d’écholocation) et les Mégachiroptères (qui ne comportent qu’une famille avec environ 41 genres et 170 espèces dont les fameuses roussettes, de grande taille relative ; Dobson 1875). Récemment, sur des bases moléculaires, l’ordre a été redécoupé en deux nouveaux sous-ordres pour rompre la paraphylie des Microchiroptères : les Yinpterochiroptera et les Yangochiroptera (Teeling et al. 2002, Teeling et al. 2005).

L’écholocation n’est bien développée que chez les microchiroptères insectivores. Généralement actifs la nuit, ils peuvent se diriger dans l’obscurité en émettant des ultrasons dont ils captent la réflexion, écholocalisant ainsi leurs proies et les obstacles. Les mégachiroptères, quant à eux, se fient plus à leur vue et à leur odorat.

Les chiroptères sont les seuls mammifères doués du vol actif, à distinguer du vol plané que pratiquent les écureuils volants, les phalangers ou les galéopithèques3. Ils se déplacent dans les airs grâce à une aile formée d’une membrane de peau entre le corps, les membres et les doigts. La plupart des espèces ne se posent qu’exceptionnellement au sol et s’y meuvent maladroitement. Ils se reposent en se suspendant aux aspérités par les griffes des orteils.

Dans les zones cultivées, habitées ou subissant la déforestation, de nombreuses espèces de chiroptères sont en forte régression ou ont localement disparu. Certaines font l’objet de plans de restauration ou bénéficient d’un statut de protection, notamment en France.

Dans la culture populaire, l’image de la chauve-souris peut être bénéfique ou maléfique selon les pays. À cause de leur aspect étrange et de leur vie nocturne et, par voie de conséquence, du mystère qui entoure leur mode de vie, elles sont souvent victimes d’idées reçues qui leur ont valu longtemps d’être persécutées par l’homme.

Article complet à découvrir sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chiroptera

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  • Un reptile peu commun : le tortue d’Hermann
    D’après Wikipédia, « Les Tortues (Testudines), ou Chéloniens, forment un ordre de reptiles dont la caractéristique est d’avoir une carapace. Il existe une grande variété d’espèces possédant des caractéristiques diverses, mais toutes se distinguent des autres reptiles par cette carapace qui est constituée d’un plastron au niveau du ventre et d’une dossière sur le dessus, reliés par deux ponts sur les côtés du corps. On les sépare traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques, ou tortues dulçaquicoles, et les tortues marines ».

« Les tortues sont ovipares et les pontes ont lieu environ une fois par an. Les jeunes grandissent vite, puis leur développement se ralentit. L’alimentation des tortues peut se composer de viande ou de végétaux selon les espèces. Les 332 espèces de tortues sont divisées en 14 familles. Elles se répartissent sur une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers. Quarante-deux pour cent de ces espèces sont menacées de disparition, que ce soit en raison de la destruction de leurs habitats, ou d’une prédation trop importante. Dans les deux cas, l’influence de l’homme est très importante, malgré les actions de protection mises en œuvre ».

Article complet sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue

Tortue d’Hermann , en latin Testudo hermanni, est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae1. En France elle est également appelée Tortue des Maures2. ..

D’après Wikipédia, « La Tortue d’Hermann est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans le département du Var, principalement dans la plaine et le massif des Maures, le massif de l’Esterel et en Corse. Cette tortue est considérée comme étant en voie d’extinction en France et fait l’objet d’un Plan de restauration national. Un premier plan de restauration de la Tortue d’Hermann avait été rédigé par le CEEP (Conservatoire Études des Écosystèmes de Provence) et la SOPTOM-Village des Tortues de Gonfaron pour être mis en œuvre en 1994. Il n’a pas été jugé prioritaire durant 9 ans au ministère de l’Environnement puis, avec le soutien de la Fondation Nicolas-Hulot, a été remis en écriture en 2004, avec un financement de 80 000 euros de la DIREN en 200412, il a finalement été publié en décembre 2007, puis amendé et validé par le Conseil national de la protection de la nature (CNPN). Il doit maintenant être mis en œuvre sous l’autorité de la DREAL PACA et du ministère chargé de l’Environnement ».

Menaces sur la tortue d’Hermann

« Les menaces à l’origine de la disparition de l’espèce portent à la fois sur son habitat et sur les individus qui composent les quelques populations sauvages relictuelles. Dans le premier cas, l’extension de l’urbanisation et des surfaces viticoles cause la disparition et/ou la fragmentation écologique des espaces naturels. Les tortues peuvent encore traverser les vignes ou se réfugier dans les haies, même si ces dernières ne sont pas des milieux de vie sûrs. Vient ensuite la dégradation de la qualité de ces habitats, par exemple par le débroussaillage anti-incendie qui tue ou blesse parfois les tortues, et ôte broussailles et buissons où elles vivent et ne laisse qu’une végétation rase qu’elles évitent. Les feux ne causent de dommages aux habitats que s’ils sont trop fréquents et finissent alors par épuiser les sols sur lesquels plus grand chose ne poussera ».

« À l’opposé, la disparition des traditions agricoles douces (pastoralisme, vergers et oliveraies entretenues à la main, vendanges manuelles...) peuvent entraîner dans le Massif une fermeture des milieux qui favorise la prédation sur les œufs alors tous concentrés dans les quelques endroits ensoleillés restants ».

« Les menaces directes sont les écrasements par les engins de débroussaillage, les tracteurs et les voitures, la prédation par les chiens domestiques et le ramassage par les particuliers. S’y ajoutent les risques sanitaires et génétiques liés au lâcher ou à l’évasion de tortues captives (souvent exotiques ou hybridées), voire consanguines ».

« Autrefois, les tortues d’Hermann (ainsi que les cistudes) étaient consommées dans les monastères le vendredi, car elles n’étaient pas considérées comme de la viande mais assimilées à des poissons ».

« Cette tortue a pour principaux ennemis :

  • la dégradation et la disparition de son habitat ;
  • l’extension des cultures agricoles (surtout vignes) et l’urbanisation à outrance ;
  • les véhicules motorisés ou pas (routes nationales et départementales, chemins forestiers) ;
  • les incendies annuels dans le Massif des Maures, Estérel... ;
  • les rotobroyeurs utilisés préventivement contre les incendies par les propriétaires de terrain ou certaines municipalités, mais souvent sans aucun respect pour la faune présente ;
  • les chiens de chasse, les chiens errants et les chiens domestiques ;
  • le trafic et le prélèvement d’individus par les touristes et par les habitants ;
  • le relâcher d’individus par des acheteurs dépassionnés et par les habitants ;
  • l’élevage mal géré ou mal encadré :
  • la malfaisance humaine ;
  • la méconnaissance des besoins d’une tortue ».
    Sauvegarde de la tortue d’Hermann

« Les moyens pour sauver l’espèce reposent sur la sauvegarde de son habitat (mise en réserve, protection légale, acquisitions foncières) et la sensibilisation du public afin de lutter contre les ramassages, le trafic et les lâchers non contrôlés ».

Lire la totalité de l’article sur le site https://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_d%27Hermann

Et encore d’autres information et photos de la tortue d’Hermann sur le site de ‘Futura Sciences.


Annonce des 6es assises nationales de la Biodiversité 2016 à Clermont Ferrand 14 au 16 septembre 2016

Contexte et vocation : Depuis 2011, les Assises fédèrent les acteurs majeurs de la biodiversité (publics, associatifs et privés) et ont déjà réuni près de 3.000 personnes. Le MEDDE, mais aussi par exemple l’ADEME, la CDC, le MNHN, l’ONEMA… : c’est au total plus de 50 partenaires qui soutiennent l’événement. En présence des préfigurateurs de la prochaine Agence Française pour la biodiversité, les Assises participent à structurer les politiques futures.

Aller sur le site : www.assises-biodiversite.com - Source : https://www.idealconnaissances.com/colloques-et-salons/6es-assises-nationales-de-la-biodiversite

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 09/07/2016

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Biodiversité Un observatoire pour la biodiversité en France et cinq espèces retenues en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti

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