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"Les études de carcinogénèse du Programme National de Toxicologie des Etats-Unis (National Toxicology Program)"

Traduction et compléments de Jacques Hallard

lundi 13 juin 2016, par Rédaction d’ISIAS

ISIAS Santé CEM Radiofréquences

Les études de carcinogénèse du Programme National de Toxicologie des Etats-Unis (National Toxicology Program)

Rapport sur les résultats partiels portant sur les rayonnements des radiofréquences émises par les téléphones cellulaires chez des rats Hsd (rats Sprague Dawley® SD soumis à une exposition sur tout le corps)

Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM – Site ISIAS - 01/06/2016

L’article d’origine est intitulé « Report of Partial Findings from the National Toxicology Program Carcinogenesis Studies of Cell Phone Radiofrequency radiation in Hsd : Sprague Dawley® SD rats (Whole Body Exposures) ». Il a été publié le 19.05.2016 et il est accessible sur ce site : http://biorxiv.org/content/biorxiv/early/2016/05/26/055699.full.pdf

ISIAS Santé CEM Radiofréquences

Les études de carcinogénèse du Programme National de Toxicologie des Etats-Unis (National Toxicology Program)

Rapport sur les résultats partiels portant sur les rayonnements des radiofréquences émises par les téléphones cellulaires chez des rats Hsd (rats Sprague Dawley® SD soumis à une exposition sur tout le corps)

Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM – Site ISIAS - 01/06/2016

L’article d’origine est intitulé « Report of Partial Findings from the National Toxicology Program Carcinogenesis Studies of Cell Phone Radiofrequency radiation in Hsd : Sprague Dawley® SD rats (Whole Body Exposures) ». Il a été publié le 19.05.2016 et il est accessible sur ce site : http://biorxiv.org/content/biorxiv/early/2016/05/26/055699.full.pdf

RÉSUMÉ du Rapport du ‘National Toxicology Program’ (NTP)

Le but de cette communication est de rendre compte des résultats partiels d’une série d’études portant sur les effets des rayonnements des radiofréquences (RFR) et provoquant des cancers chez des rats ; ces travaux de recherches ont été effectués sous les auspices du ‘National Toxicology Program’ des Etats-Unis (NTP). Ce rapport contient le document lu et validé par des pairs, et concerne les résultats néoplasiques* et hyperplasiques** observés seulement dans le cerveau et dans le cœur des rats Hsd (Sprague Dawley HSD) qui ont été exposés aux rayonnements des radiofréquences ou RFR depuis le stade in utero et puis tout au long de leur vie.

[* D’après Wikipédia, « Le terme néoplasie (littéralement : nouvelle croissance) désigne une formation nouvelle — le néoplasme — qui se développe par prolifération cellulaire et qui présente une organisation structurale et une coordination fonctionnelle faible, voire nulle, avec le tissu environnant. Le mot « néoplasme » est le terme utilisé en médecine pour désigner une tumeur ou un cancer. Un journal scientifique consacré à la recherche oncologique porte le nom de Neoplasia1… » Article complet sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9oplasie

[** Polype hyperplasique - Ce sont les plus fréquents des polypes non néoplasiques. Ils sont présents chez 20 à 35 % des personnes âgées de plus de 50 ans. Leur aspect endoscopique ne permet pas de les distinguer des polypes adénomateux : ils doivent donc être systématiquement réséqués pour être analysés. Il se présente le plus souvent comme un polype sessile de petite taille < 1 cm. Il ne résulte pas dune prolifération de glandes mais dune modification hyperplasique de ces dernières. Les tubes apparaissent de calibre variable, les lumières de ces tubes ont des contours irréguliers, découpées et sont bordées par un épithélium discrètement basophile avec des cellules caliciformes hypertrophiques (vacuole de mucus de grande taille). Ces polypes ne risquent pas, sauf exception, d’évoluer vers le cancer. Recommandations de l’ANAES 2004 : Après exérèse de polypes hyperplasiques, une surveillance par coloscopie à 5 ans est recommandée quand ils sont : de grande taille ≥ 1 cm ou multiples (n ≥ 5) et de siège colique ou siégeant sur le colon proximal dans un contexte d’antécédent familial de polypose hyperplasique Lorsque la coloscopie à 5 ans est normale, une surveillance 10 ans plus tard est recommandée, en l’absence d’antécédents familiaux de polypose hyperplasique. En présence d’antécédents familiaux de polypose hyperplasique, les données disponibles dans la littérature ne permettent pas de recommander un rythme de surveillance particulier. La surveillance des polypes hyperplasiques rectosigmoïdiens de petite taille n’est pas recommandée. Source : http://www.oncopathologie.com/Mnemotheque/Classification.php?RID=329 ].

Ces études ont révélé une faible incidence de gliomes malins dans le cerveau et des schwannomes au niveau du cœur, chez les rats mâles exposés aux rayonnements des radiofréquences RFR provenant des deux types : Code Division Multiple Access (CDMA) *, d’une part, et Système mondial de communications mobiles (GSM) **, d’autre part, ces deux types sont actuellement utilisés dans les réseaux américains sans fil . Potentiellement, des lésions néoplasiques ont également été observées dans le cerveau et dans le cœur de rats mâles exposés à ces rayonnements RFR.

[* D’après Wikipédia, « CDMA ou Code division multiple access, la commission générale de terminologie et de néologie propose le terme accès multiple par répartition en code, abrégé en AMRC, est un système de codage des transmissions, utilisant la technique d’étalement de spectre. Il permet à plusieurs liaisons numériques d’utiliser simultanément la même fréquence porteuse. Le principe est l’utilisation simultanée de plusieurs codes. Ce système est appliqué dans les réseaux de téléphonie mobile dans le segment d’accès radio, par plus de 275 opérateurs dans le monde surtout en Asie et en Amérique du Nord. Il est aussi utilisé dans les télécommunications spatiales, militaires essentiellement, et dans les systèmes de navigation par satellites comme le GPS, Glonass ou Galileo. Dans le domaine des services mobiles, la norme CDMA2000 utilise CDMA. Celle-ci permet aux opérateurs de proposer à leurs abonnés notamment des services d’accès à Internet à haut débit via la norme Evolution-Data Optimized (EV-DO). À la fin de 2007, avec 3,1 milliards d’abonnés à l’échelle mondiale (contre seulement 431 millions d’abonnés utilisant une norme à base de CDMA), la norme concurrente GSM est dominante sur le marché des services de base 2G/2.5G. Article complet sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Division_Multiple_Access

[** D’après Wikipédia, « GSM = Global System for Mobile Communications (historiquement « Groupe spécial mobile »1) est une norme numérique de seconde génération pour la téléphonie mobile. Le groupe de travail chargé de la définir a été établi en 1982 par la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications (CEPT). Elle a été spécifiée et mise au point par l’ETSI (European Telecommunications Standard Institut) pour la gamme de fréquences des 900 MHz. Une variante appelée Digital Communication System (DCS) utilise la gamme des 1 800 MHz. Cette norme est particulièrement utilisée en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Deux autres variantes, en 850 MHz et en 1 900 MHz PCS (personal communications services), sont également utilisées. La protection des données est assurée par les algorithmes de chiffrement A5/1 et A5/2. Tel qu’il a été conçu, le réseau GSM est idéal pour les communications de type « voix » (téléphonie). Le réseau étant commuté, les ressources ne sont allouées que pour la durée de la conversation, comme lors de l’utilisation de lignes téléphoniques fixes. Les clients peuvent soit acheter une carte prépayée, soit souscrire un abonnement. Sous l’égide de l’organisation 3GPP la norme GSM a ensuite été étendue pour prendre en charge de plus hauts débits et le transport de données en mode « paquet » par les extensions GPRS (General Packet Radio Services) puis EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution). Ces deux modes peuvent cohabiter avec le mode « voix commutée » du GSM et utilisent les mêmes antennes et les mêmes bandes de fréquence… » Article complet sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Global_System_for_Mobile_Communications ].

L’examen des données de l’étude partielle de ce rapport a été motivé par plusieurs facteurs. Compte tenu de l’utilisation généralisée et mondiale des communications mobiles entre les utilisateurs de tous les âges, même une très légère augmentation de l’incidence des maladies résultant de l’exposition à des rayonnements des radiofréquences RFR pourrait avoir de larges implications pour la santé publique. Il y a un haut niveau d’intérêt public en matière sanitaire et pour les médias, en ce qui concerne la sécurité des téléphones cellulaires et les résultats spécifiques de ces études conduites dans le cadre du programme américain NTP.

NTP * est un programme fédéral, inter institutions, dont le siège est à l’Institut national des sciences de la santé environnementale, une partie des National Institutes of Health, dont le but est de protéger le public en identifiant les substances présentes dans l’environnement qui peuvent affecter la santé humaine.

[* Selon Wikipédia « Les National Institutes of Health (NIH, qu’on peut traduire par Instituts américains de la santé) sont des institutions gouvernementales des États-Unis qui s’occupent de la recherche médicale et biomédicale. Ils dépendent du Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis…. Article complet à lie sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Institutes_of_Health ].

Pour plus d’informations sur le ‘National Toxicology Program’ des Etats-Unis NTP et sur ses programmes, visitez le site http://ntp.niehs.nih.gov/

Enfin, les tumeurs dans le cerveau et le cœur observés avec une faible incidence chez les rats mâles exposés aux téléphones cellulaires GSM et CDMA à modulation RFR, rapportées dans cette étude, sont d’un type similaire aux tumeurs qui ont été observées dans certaines études épidémiologiques de l’utilisation du téléphone cellulaire. Ces résultats semblent soutenir les conclusions de l’Agence internationale de recherche sur le cancer (CIRC) concernant le potentiel cancérogène possible des rayonnements des radiofréquences RFR.

It est important de noter que ce document examine uniquement les résultats obtenus au niveau du cerveau et du cœur et ce n’est pas un rapport complet de tous les résultats enregistrés à partir des études du NTP.

Des données supplémentaires, provenant de ces études sur des rats Hsd : Sprague Dawley (Harlan), et des études similaires menées chez des souris B6C3F/N sont actuellement en cours d’évaluation et seront présentés en même temps que les résultats actuels dans deux rapports techniques qui sont à venir depuis le NTP.

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National Toxicology Program (NTP) Data and Reports Website

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Annexe - Articles en français relatant ce rapport NTP

Des cancers liés au téléphone portable ? Une vaste étude relance le débat - Document ‘lesechos.fr’ Anaelle Grondin 30/05/2016

« Les résultats partiels d’une étude toxicologique de grande ampleur suggèrent un lien entre le développement de deux cancers et l’exposition à des radiofréquences similaires à celles émises par les mobiles. L’usage excessif du téléphone portable peut être néfaste pour la vie de couple, le sommeil ou la concentration. Mais augmente-t-il le risque de développer un cancer ? « Lire l’article complet sur le site suivant : http://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/021978130729-des-cancers-lies-au-telephone-portable-une-vaste-etude-relance-le-debat-2002305.php


Une étude américaine renforce les soupçons d’un lien entre cancers et téléphonie mobile - Le Monde | 28.05.2016 à 00h05 • Mis à jour le 28.05.2016 à 10h25 | Par Stéphane Foucart

Voir : http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/05/28/une-etude-americaine-renforce-les-soupcons-d-un-lien-entre-cancers-et-telephonie-mobile_4928063_1651302.html

Résultats partiels - Cancer et téléphone portable : une nouvelle étude relance le débat par la rédaction. Publié le 28.05.2016 à 18h48

Une étude de la ’National Toxicology Program’ vient relancer le débat scientifique sur la dangerosité des ondes des téléphones portables.

Voir : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/15900-Cancer-et-telephone-portable-une-nouvelle-etude-relance-le-debat

Que penser de la nouvelle étude sur un lien entre téléphone ...

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Une nouvelle étude américaine, menée par le docteur Ronald Melnick du National Institutes of Health (Etats-Unis) mets en avant le lien potentiel entre téléphone mobile et tumeur cérébrale

Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 01/06/2016.

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Santé CEM Radiofréquences National Toxicology Program Carcinogenesis Studies French version.2

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