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"Un praticien de l’acupuncture s’exprime", par Mark Rues

Traduction et compléments de Jacques Hallard

samedi 22 août 2015, par Rues Mark

ISIS Médecine
Un praticien de l’acupuncture s’exprime
Mark Rues M Ac, Dipl Ac fivecrossroads.com

Rapport de l’ISIS en date du 28/04/2014
L’article original s’intitule A Practising Acupuncturist Speaks et il est accessible sur le site : http://www.i-sis.org.uk/A_Practicing_Acupuncturist_Speaks.php
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Je suis un acupuncteur avec une pratique dans le secteur privé à Philadelphie, PA, aux Etats-Unis et je travaille pour une clinique de gestion de la douleur à Cherry Hill, dans l’Etat du New Jersey. Je voudrais présenter quelques résultats d’acupuncture liés au traitement de patients souffrant de douleurs chroniques. L’objectif est double : c’est de partager cette technique dans l’espoir que d’autres acupuncteurs l’utilisent et qu’ils trouvent que cette pratique est efficace dans le traitement de leurs patients, d’une part, et dans le but de stimuler la recherche médicale dans ce secteur, d’autre part.

A l’école d’acupuncture, on m’a appris à utiliser les points locaux et distaux pour traiter la douleur. Des points locaux ont été trouvés en palpant avec les mains. Je palpe désormais des points locaux en utilisant l’extrémité d’une aiguille. Par exemple, si quelqu’un souffre d’une douleur au genou, je touche légèrement la surface du genou avec l’extrémité de l’aiguille. Cela révèle des « points réactifs ». Le patient ressent soit une piqûre ou une sensation de chaleur. J’insère des aiguilles à ces « points », facilitant le déplacement du sang dans le tissu endommagé si les muscles, fascias, tendons ou ligaments enflammés pour obtenir une guérison. Il n’y a rien que mon œil puisse voir à la surface de la peau et qui indique un « point réactif ». En fait, à quelques millimètres du « point réactif », peut se manifester une petite réaction. J’ai constaté que la douleur se répand sur la surface du corps. Certains des « points réactifs » peuvent se trouver sur unméridien ou être un point d’acupuncture, mais la majorité de ceux-ci sont répartis sur toute la surface de la peau.

En utilisant cette procédure, j’ai tiré les conclusions suivantes.

1. Il y a un certain « canal de communication » entre le tissu lésé en-dessous et la surface de la peau.

2. Que ce soit muscle, fascia, tendon ou ligament, les fibres sont « tordues » ; elles ne reviennent pas à leur forme normale et ne pourront s’améliorer jusqu’à ce que le sang coule à travers ces « canaux ».

3. Trouver les « points réactifs » avec une aiguille vise précisément les tissus endommagés en-dessous.

4. Soit l’aiguilletage des « points réactives’, soit le fait de toucher légèrement avec une aiguille, est un acte thérapeutique.

5. L’aiguille se met à vibrer ou à s’agiter à certains de ces « points réactifs », parfois d’une façon très visible ; c’est l’usage d’une aiguille fine qui fonctionne le mieux.

6. Des patients ressentent le déplacement du Qi [voir le complément d’information à la suite de cet article de l’ISIS] n’importe où dans le corps. Ils décrivent des sensations ’bizarres’ loin de l’insertion. Récemment, j’ai aiguilleté une jambe et l’autre se mettait en mouvement. Je pense que c’est ainsi que les premiers acupuncteurs avaient cartographié les voies des méridiens.

7. Des patients rapportent les secours et le temps mis pour commence à guérir. Cela inclut les patients souffrant de douleurs chroniques auxquels sont prescrits un médicament, précisément de l’oxycodone, qui est un opioïde synthétique. Les patients souffrant de douleurs chroniques sont gravement atteints. Leurs orthopédistes et neurologues ont réalisé tous les tests et les chirurgiens sont intervenus mais les patients souffrent toujours de douleurs pénibles. Les patients sont maintenant dirigés vers la clinique de la douleur pour leur prescription mensuelle. Pour de nombreux patients, il s’agit maintenant de leur vie nouvelle, avec aucune fin de la souffrance qui soit en vue. Le médicament de la douleur fonctionne bien pour les, mais il ne fait rien pour favoriser la guérison. Les abus de médicaments contre les douleurs constituent maintenant une véritable épidémie aux États-Unis.

8. Ces « points réactif » sont trouvés chez les patients qui souffrent d’une douleur réelle. Si vous palpez avec une aiguille un genou sain, les patients rapportent qu’ils sentent l’aiguille, mais aucun malaise. Les « points réactifs » sont également présents sur la peau calleuse comme sur le pied.

Je sais que je n’ai pas découvert quelque chose de nouveau, mais je crois que ces réactions demandent à être étudiées par les chercheurs médicaux de notre époque. Mon espoir est de trouver ce qui se passe en termes d’anatomie et de physiologie menant à une compréhension moderne de l’acupuncture. C’est ainsi que je vous soumets mes propres réflexions ci-dessous.

A la surface de la peau, les fibres nerveuses nociceptives (A-delta et C) traitent les signaux de la douleur de l’organisme. Mais je ne suis pas clair sur ce que représente le tissu endommagé en-dessous et qui communique une forme de détresse. Je crois qu’il y a un certain nombre de systèmes de communication qui travaillent de concert. De toute évidence, le système nerveux en est l’un d’eux. Mais je pense aussi que le réseau de liquide cristallin du collagène, détaillé par le Dr Mae-Wan Ho dans son livre The Rainbow and the Worm, The Physics of organismes est une autre.

[On peut se reporter aux publications suivantes émanant de l’ISIS :

« La vie est basée sur l’eau et l’électricité (partie 2) : L’eau sous forme de cristaux liquides et en cohérence quantique est le champ vital et l’électricité du corps vivant » par le Dr Mae-Wan Ho ; lundi 18 février 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

« Un arc-en-ciel dansant au sein de l’eau vivante » par le Dr. Mae-Wan Ho ; mercredi 23 janvier 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

« La présence d’eau cohérente quantique et supraconductrice est confirmée dans des nanostructures » par le Dr Mae-Wan Ho  ; dimanche 6 janvier 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français ]

« Santé – Le téléphone mobile transforme une solution d’enzyme en gel. Un effet non thermique et fortement reproductible des téléphones mobiles dépend de l’interaction entre une protéine et de l’eau. Le Docteur Mae-Wan Hoindique ici que nous commençons à comprendre comment la biophysique est impliquée dans la façon dont le rayonnement électromagnétique faible peut avoir des effets biologiques. Source : http://www.i-sis.org.uk/MPTESIGfr.php

Le Dr Mae-Wan a développé dans ses articles l’idée de « méridiens d’eau en cristaux liquides », faisant valoir que le « le mécanisme d’action est médié par l’eau sous forme de cristaux liquides et en cohérence quantique  ». Cette conclusion se raccorde à une troisième possibilité qui m’est venue à l’esprit

Le Dr Gerald Pollack de l’Université de Washington aux Etats-Unis a démontré que l’eau possède quatre phases - vapeur, liquide, solide et maintenant une quatrième : les cristaux liquides. Il a montré dans son livre The Fourth Phase of Water , ‘La quatrième phase de l’’eau’, comment elle crée une zone d’exclusion (EZ) qui peut être nécessaire pour le fonctionnement des cellules. Il a rapporté que cette zone d’exclusion EZ est diminuée sous anesthésie, mais améliorée en prenant de l’aspirine, ce qui augmente le flux sanguin.

Tout cela soulève les questions suivantes pour d’autres recherches : est-ce que le fait de palper le corps avec une aiguille puis de faire un aiguilletage des « points réactifs, améliore également la phase de cristaux liquides et conduit à une plus grande circulation du sang ? Si oui, comment la détresse du tissu est-elle communiquée aux fibres A delta et aux fibres C ? Quel rôle joue le réseau de cristaux liquides du collagène, médié par les cristaux liquides de l’eau en cohérence quantique, dans la transmission de la détresse ? Et quel rôle jouent les cristaux liquides de l’eau en cohérence quantique et l’eau de la zone d’exclusion EZ dans la manifestation de la guérison ?

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Définitions et complément

Qi (spiritualité) – D’après un article de Wikipédia

Pour les articles homonymes, voir Qi et Ki.

Le qi [tɕʰi˥˩[]->http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_phonétique_international] (chinois simplifié : 气 ; chinois traditionnel : 氣 ; pinyin :  ; Wade : ch’i ; EFEO : ts’i), ou ki [xǐ[]->http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_phonétique_international] (japonais : 気), ou encore chi, est une notion essentielle des cultures chinoise et japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l’univers et la vie1,2,3,4.

Dans cette approche spirituelle, le est à l’origine de l’univers et relie les êtres et les choses entre eux : « nous ne possédons pas le chi, nous sommes le chi !5 »

Dans un organisme vivant, il circule à l’intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre », tanden au Japon et dāntián en Chine. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature.

La notion qi n’a aucun équivalent précis en Occident. Apparaissent toutefois de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de πνεῦμα / pneûma (« souffle »), et dans la même optique avec la notion d’esprit (en latin « spiritus » dérivé de spirare, souffler), qui signifie souffle, vent.

Plusieurs concepts de la philosophie indienne s’en rapprochent, tels que le prana (प्राण / prāa), le soma (सोम / soma) ou l’ojas (ओजस् / ojas).

Sommaire

Documentation ‘Passeport Santé’

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Qu’est-ce que le Qi ?

En Médecine traditionnelle chinoise (MTC), la façon de concevoir la vie, la santé et la maladie, de poser les diagnostics et d’élaborer les traitements repose sur un a priori : l’idée spéculative que tout ce qui nous entoure et nous constitue est essentiellement le fruit d’une même composante fondamentale : le Qi (prononcer tchi). Ainsi, toute matière provient d’une condensation du Qi, même si le Qi lui-même demeure invisible. On peut dire que le Qi correspond à tout ce qui est perceptible mais intangible1.

On traduit souvent le terme par Énergie ou Souffle, traduction rassurante pour l’esprit occidental, mais qui comporte un certain préjugé. En Occident, le terme énergie renvoie à des phénomènes mesurables comme l’énergie électrique, électromagnétique, nucléaire, calorifique ou mécanique. Pour se rapprocher du sens oriental, il faut se tourner vers la racine grecque energeia (force en action) qui inclut la vitalité, la force physique ou morale, ainsi que la vigueur ou la puissance d’un organisme. On peut également penser au pneuma des philosophes grecs : le souffle de vie.

Une autre façon de traduire le terme Qi est Énergie vitale. Cependant, le qualificatif vital doit ici être pris dans un sens large ; dans la pensée chinoise, tout - les êtres vivants aussi bien que le monde inanimé - est habité d’une même Énergie vitale (qu’on pourrait, à la limite, associer au mouvement des ondes-particules élémentaires). « L’univers s’autocrée perpétuellement en une évolution constante (...) à partir d’un matériau unique, le Souffle primordial ou YuanQi, qui n’est ni matière, ni esprit »2.

Le caractère chinois qui désigne le Qi exprime bien son double attribut : il représente de la vapeur s’échappant d’une céréale qui chauffe.

En bas, la botte de céréales suggère à la fois la base matérielle qui fait partie des manifestations du Qi ainsi que l’aspect nourricier nécessaire à la manifestation de la vitalité.

La partie supérieure, servant par ailleurs de forme simplifiée pour désigner le Qi, représente les vapeurs ou le fumet, et exprime la partie intangible et le mouvement ascendant de la transformation.

Le concept du Qi est intrinsèquement dynamique. Impossible même de l’imaginer immobile, comme sur une photo... il n’existerait plus. Il est changement perpétuel et transformation rythmée. Il se condense, se dissout, se concentre, s’étend ; les manifestations à travers lesquelles il se révèle changent de caractéristiques, une forme s’intègre à une autre ou s’en sépare, il monte ou descend, le Qi est en mutation constante.

Appliqué au domaine médical, le concept de Qi représente à la fois :

  • l’activité fonctionnelle des différentes structures de l’organisme ;
  • une substance d’échange entre ces structures ;
  • le mouvement des émotions.
    Par exemple, le terme Qi sert à désigner l’Énergie qui résulte de la transformation des Aliments (

    GuQi : le Qi des Aliments) ou de l’absorption de l’Air (

    QingQi : le Qi pur ou le Qi de l’Air). Mais, la transformation des Aliments ou de l’Air en une nouvelle Énergie dépend de l’action de certaines structures viscérales. On ajoutera donc que le GuQi résulte d’un autre Qi, le Wei Pi ZhiQi, c’est-à-dire de l’activité fonctionnelle (ZhiQi) de l’Estomac (Wei) et de la Rate/Pancréas (Pi).

En ce qui concerne les émotions, on dira, par exemple, que l’Excès de joie dissout le Qi ou affaiblit le Qi du Coeur, ou bien que l’Excès de colère fait monter violemment le Qi vers le haut et obstrue les voies de la tête, ou encore que trop de soucis le fait stagner. Chaque émotion s’accompagne d’un mouvement particulier ou d’une Stagnation de l’Énergie, du Qi.

Qi - Les mille visages d’une même réalité

Le terme Qi est rarement utilisé seul en médecine chinoise, car ses acceptions comportent un champ sémantique trop large. Comme la plupart des mots chinois, son sens est souvent précisé par le contexte, et il est habituellement associé à une structure ou à une base matérielle particulière comme dans les exemples suivants :

  • ShènQi : l’activité fonctionnelle (Qi) des Reins (Shèn) ;
  • JingQi : la vitalité (Qi) qui s’exprime dans la croissance ou dans la sexualité, à partir des Essences (Jing) provenant des Reins, de la Moelle, du Cerveau et des Organes reproducteurs ;
  • FeiQi : l’activité (Qi) du Poumon (Fei) qui permet entre autres la respiration et la production du Qi de l’Air.
    Si l’action du Qi se situe dans plusieurs endroits du corps, on qualifiera ce Qi d’un attribut lié à sa fonction, à sa circulation ou à son origine. Par exemple, le

    YuanQi, qu’on traduit par Énergie originelle, est une Énergie générale qui soutient toutes les activités de l’organisme. Originelle signifie à la fois qu’elle provient de MingMen, la zone d’émergence de la vitalité située entre les Reins, et qu’elle est à l’origine de toute vitalité dans l’organisme, depuis la conception. Un autre exemple, le

    YingQi est l’Énergie nourricière, celle qui circule dans les Méridiens, ainsi que sous forme de Sang, dans les vaisseaux. Cependant, le terme YingQi sert aussi à désigner les échanges nourriciers, le dynamisme rendu possible par la circulation et l’absorption des nutriments dans toutes les structures du corps.

Ce sont tous ces Qi, lorsqu’ils circulent près de la surface du corps, qui peuvent être mobilisés grâce à l’acupuncture ; on les rassemble, les disperse ou les dirige pour établir un meilleur équilibre entre les différentes parties et les différentes fonctions de l’organisme.

Vous trouverez une description des principaux Qi, de leurs fonctions et de leurs pathologies dans la fiche Substances.

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/MedecineChinoise/qi_energie.aspx

Traduction, inclusion des articles du Dr. Mae-Wan Ho en français et des liens hypertextes, addition des définitions et complément concernant la notion du Qi :

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIS Médecine A Practising Acupuncturist Speaks French version.3