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"Commentaire : mise à disposition de la pétition pour la détermination du statut non réglementé du maïs MON 87411 de Monsanto, un OGM résistant à la chrysomèle des racines et tolérant au glyphosate" par la Dr Eva Sirinathsinghji

Traduction et compléments de Jacques Hallard

dimanche 12 juillet 2015, par Sirinathsinghji Eva

Commentaire : mise à disposition de la pétition pour la détermination du statut non réglementé du maïs MON 87411 de Monsanto, un OGM résistant à la chrysomèle des racines et tolérant au glyphosate
Dossier présenté à l’APHIS/USDA, Ministère de l’Agriculture des États-Unis, dossier ID : APHIS-2014-0007S [1]
Dr Eva Sirinathsinghji pour l’ISIS (Institut de la Science dans la Société)

Document de l’ISIS en date du 06/05/2014

L’article original intitulé Comment on : Availability of Petition for Determination of Nonregulated Status for Monsanto MON 87411 Corn Rootworm Protected and Glyphosate-Tolerant Maize est accessible sur le site suivant : http://www.i-sis.org.uk/petition_for_mon87411.php

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Le maïs MON87411 est un nouvel OGM : une plante génétiquement modifiée pour assurer trois fonctions : la synthèse de la toxine Bt Cry3Bb1, agissant comme insecticide contre la chrysomèle des racines de maïs, un gène conférant la tolérance à la matière active herbicide glyphosate, l’action d’une molécule d’ARN double brin qui utilise la voie de l’interférence ARN conçue pour cibler le gène DvSnf7 afin de tuer la chrysomèle des racines du maïs.

Le gène DvSnfy7 est la version du gène de la chrysomèle des racines du maïs codant pour la synthèse de la protéine Snf7, une protéine qui fonctionne comme un constituant du complexe ESCRT, impliqué dans des endosomes [voir aussi assemblage de triskels de clathrine]. Ce gène s’est bien conservé au cours de l’évolution chez les espèces vivantes, de la levure à l’homme, et plusieurs études ont révélé des rôles fonctionnels supplémentaires dans les processus biologiques, tels que le bourgeonnement viral, lacytocinèse et la régulation de la transcription génétique [2].

La déréglementation du maïs MON87411 sans tests de sécurité préalables et adéquats présente à la fois un risque imprévisible, qui a été bien décrit et bien documenté, pour les consommateurs aussi bien que pour l’environnement.

L’interférence ARN est un phénomène complexe qui présente des risques de toxicité bien connus

L’une des préoccupations essentielles qui concerne ce maïs MON87411, est l’inclusion de la technologie de l’interférence ARN (ou ARNi) et le raisonnement utilisé pour l’évaluation dans le but d’actualiser les risques bien connus qui y sont associés.

Les technologies de l’ARNi en sont à leurs balbutiements, et c’est un domaine scientifique sous-jacent dans le cas de cet OGM. La compréhension incomplète dans ce domaine a entravé son application dans les stratégies thérapeutiques non couronnées de succès, avec de nombreuses études publiées qui ont souligné, chez les mammifères, la létalité et / ou la toxicité potentielle des traitements envisagés à base d’ARN (voir [3] ] New GM Nightmares with RNA, SiS 58) * et [4] RNA Interference “Complex and Flexible”, SiS 59) [5]) **.

* Version en français « De nouveaux cauchemars avec les OGM à cause des interférences provoquées par les ARN » par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard : « Les petits ARN double brin (ARNdb), qui visent à interférer avec l’expression de gènes spécifiques, sont de plus en plus utilisés pour créer les plantes génétiquement modifiées [OGM] ; mais malheureusement ils ont de nombreux effets hors-cible et ils peuvent également interférer avec l’expression des gènes chez tous les animaux qui sont exposés à ces plantes OGM ». Article complet sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article304

** Version en français « L’interférence par ARN est ‘complexe’ et ‘flexible’ » par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard : « Une technique saluée comme un triomphe dans le ‘génie génétique de précision’ s’avère maintenant n’être pas du tout cela ». Lire sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article310

L’ARNi est un processus naturel épigénétique qui a été hautement conservé au cours de l’évolution chez les plantes, chez les vertébrés, ainsi que chez les invertébrés, êtres vivants dans lesquels les petits ARN double brin non-codant régulent l’expression de gènes de manière spécifique en fonction des séquences, et servent habituellement à réguler à la baisse le fonctionnement des gènes individuels, ou d’un ensemble de gènes.

Les ARN double-brin (ou ARNdb) comprennent les types suivants : siRNA (ou ARN court et inhibiteur), miARN (ou microARN), shRNA (une forme d’ARN courte et en épingle à cheveux), etc … Tous ces divers ARN jouent un rôle d’intermédiaire conduisant à l’ARN interférence dans la synthèse des protéines. Il a été émis l’hypothèse que le mécanisme sous-jacent de la régulation des gènes d’ARNi s’appuie sur la complémentarité de la séquence des petites molécules d’ARNi à son ARN messager (ARNm) cible pour un gène donné ; il en résulte soit la dégradation de l’ARN cible, soit la répression traductionnelle du produit protéique [on peut utilement consulter l’article de Wikipédia ‘miARN sur le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Micro-ARN ], C’est ce dernier cas qui se passe souvent lorsqu’il existe une complémentarité incomplète avec la séquence cible.

Typiquement, l’ARN double brin est issu d’une longue molécule d’ARN avec des plages étendues de séquences de bases complémentaires qui s’apparient, pour former une sorte de tige se terminant par une boucle constituée de bases non appariées. Cette structure dite tige-boucle [également dénommée ’structure en tige et boucle’, aussi connue sous le nom de structure en épingle à cheveux] est ensuite transformée en un ARN double brin plus court, et un brin, le brin guide, faisant le travail d’interférence. L’ARN double brin se lie à une molécule d’ARNm (ARN messager) dans le cytoplasme par appariement de bases complémentaires pour empêcher l’ARNm d’être traduit en protéine.

En variante, le brin guide vise et modifie chimiquement les séquences d’ADN dans le noyau par l’ajout de groupes méthyle à l’ADN : cela est la cause de la modification des protéines histones associées à l’ADN. La voie nucléaire est connue pour inhiber la transcription et pour engendrer la formation d’hétéro-chromatine, une zone inactive, non transcrite des chromosomes. L’ARN double brin (ARNdb) peut cibler et assurer la régulation de centaines, voire de milliers de gènes, avec des ARN synthétiques ayant un taux d’erreur de 10% environ, lors de l’analyse par les techniques de la bioinformatique [6], en dépit du fait d’avoir été conçu pour cibler un gène spécifique.

Par conséquent, sans le dépistage systématique de la séquence ARN double brin dans le maïs MON87411 (OGM) sur les organismes vivants non ciblés, y compris les insectes et les mammifères, il est impossible d’affirmer que cette plante génétiquement modifiée est sûre [en terme de sécurité] : les effets des séquences indépendantes sont également des sources communes de toxicité pour la thérapeutique avec des oligo-nucléotides, qui sont dépendants de leur longueur, avec l’augmentation de la toxicité à des longueurs d’environ 30 nucléotides, ce qui se situe bien en deçà de la longueur de l’ARNdb dont il est question chez ce maïs OGM avec le gène DvSnf7 qui est composé d’une séquence de 240 nucléotides de long et qui est contenu dans le maïs de Monsanto MON87411 [7,8].

Des essais transgénérationnels sont également essentiels pour une évaluation correcte, compte tenu du mode d’héritabilité transgénérationnel des effets de l’ARNi qui sont observés dans de nombreux systèmes biologiques [9,10,11] (voir [3]).

L’ARN double-brin des plantes (ARNdb) est stable et il est détecté dans le sang et dans les organes des êtres humains et des animaux

L’une des revendications les plus importantes faites par Monsanto en ce qui concerne la sécurité de la consommation exogène de l’ARN double-brin (ou ARNdb) du maïs MON87411 de Monsanto, est basée sur l’hypothèse que l’ARN est incapable de survivre dans le système digestif des mammifères et qu’il est donc inerte, faisant en sorte que l’un des risques décrits ci-dessus est considéré comme négligeable. Cependant, l’accumulation de preuves suggère que ce n’est pas le cas.

Une publication récente [12] a montré que les microARN (ou miARN) de riz étaient présents dans le plasma des êtres humains ainsi que chez 5 autres espèces de mammifères (veau, cheval, mouton, souris et rats) après sa consommation. L’analyse globale d’ARN de plantes a révélé que 30 miARN différents sont présents dans le sérum de sang, montrant ainsi que l’ARN survit après la digestion. Les microARN du riz ont également été détectés dans les divers organes suivants : le cœur, le foie, la rate, le cerveau, les reins, les poumons, l’estomac et l’intestin grêle de souris qui sont nourries avec une alimentation riche en riz.

En outre, ces ARNm ont un rôle fonctionnel chez les souris, avec un ARN particulièrement abondant (mi168a) qui est connu pour réguler un gène impliqué dans le métabolisme hépatique (LDLRAP1). Ce constat est corroboré par le fait que le blocage de cet ARN mi168a de riz, retire son effet sur ​​l’expression de LDLRAP1 dans le foie, fournissant la preuve d’un rôle causal de l’ARN de plantes sur les changements d’expression des gènes de mammifères (voir [13] How Food Affects Genes, SiS 53) *.

* Version en français « Toxicologie épigénétique » par le Dr. Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard : « Les substances toxiques présentes dans notre environnement modifient nos gènes et affectent nos enfants et nos petits-enfants ; ces toxiques ont d’énormes implications pour l’évaluation des risques des produits chimiques de synthèse et d’autres xénobiotiques ». A lire sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article223 

D’autres études ont depuis confirmé la présence d’un ARN exogène à partir de la nourriture chez les êtres humains, y compris celui qui provient des végétaux suivants : le riz, le maïs, l’orge, la tomate, le soja, le blé, le chou, la carotte et le raisin [14].

En outre, les micro ARN (miARN) ont été découverts dans le plasma humain et dans d’autres fluides corporels, y compris dans le lait maternel ; ces miARN sont stables dans des conditions qui sont souvent considérées comme provoquant la dégradation de l’ARN, dont un cycle de gel et de dégel, des conditions faiblement ou au contraire fortement acides (comme cela se trouve dans l’estomac), mais également avec l’ébullition et un stockage prolongé, toutes conditions qui détruisent l’ARN de synthèse [15-18].

La pétition de Monsanto tente de faire réfuter le travail de Zhang, citant une étude conduite par Witwer [19], qui n’a pas réussi à détecter des microARN (miARN). Pour cette étude, il a utilisé seulement deux animaux, par rapport à celle de l’équipe de Zhang [12], qui comprenait 10 femmes, 11 hommes (plus le mélange de sérums provenant de 10 personnes supplémentaires), avec 6 animaux parmi 5 espèces de mammifères supplémentaires. En outre, l’étude de Witwer a seulement examiné 7 miARN de plantes, alors que l’équipe de Zhang avait étudié les concentrations des ARN totaux.

Il a également été cité une étude menée par Snow [20] qui a, encore une fois, échoué à détecter l’ARN de plante chez les mammifères, après avoir évalué seulement quelques miARN.

En outre, une communication de Monsanto publiée dans Nature Biotechnology [21] affirme que la société a mené ses propres expériences et qu’elle a réussi à détecter l’ARN

Toutefois, le fait de ne pas détecter quoi que ce soit, n’est pas une preuve que l’ARN exogène n’est pas présent chez les souris. La meilleure façon de ne rien trouver, c’est de faire une expérience mal conçue.

Comme l’a souligné Zhang en réponse à la publication [22], leur détection de miARN végétal, même dans le riz qui a été pris comme témoin positif, était bien en deçà des niveaux prévus, et donc cela minimise les chances de détecter quoi que ce soit chez les souris.

Les questions techniques entourant leurs expériences de PCR quantitative (ou PCR en temps réel, QPCR), y compris l’absence de témoins appropriés et l’absence des données brutes, font qu’il est impossible de juger de la qualité de l’expérience et des résultats obtenus. D’autres questions techniques sont abordées et expliquées en détail dans la publication [voir N° 22].

Une plante cultivée, qui est destinée à une consommation généralisée, exige sûrement un travail de recherche expérimentale beaucoup plus approfondi que le travail superficiel et limité qui a été effectué d’une manière douteuse et qui fait que, dans l’expérience rapportée et citée par Monsanto, l’on pouvait difficilement s’attendre à trouver les éléments qu’il faudrait rechercher pour conclure correctement.

Par ailleurs, le fait qu’aucune preuve suggérant que les ARN exogènes sont capables de survivre lors de la digestion et de passer pour cibler nos gènes, est une raison suffisante pour rejeter l’approbation et l’autorisation de ce OGM (plante génétiquement modifiée) jusqu’à ce que la compréhension complète de ses effets ait pu être évaluée. Il est tout simplement impossible de prédire les effets des ARN double brin exogènes présents dans les plantes quant à leurs impacts sur la santé humaine et, d’une manière plus générale, sur l’environnement.

Le fait que nous mangeons l’ARN contenu dans les plantes n’équivaut pas à manger de l’ARN provenant de la chrysomèle des racines du maïs, qui est exprimé à l’aide d’un promoteur artificiel, et placé hors de son contexte naturel. Cela revient à dire que nous mangeons tous des protéines, donc les protéines sont inoffensives et sûres en termes de sécurité alimentaire. Cependant, comme cela a été démontré avec les maladies à prions, le fait de manger une protéine prion mal repliée, conduit à une toxicité sévère, même si la même protéine existe chez les êtes humains.

Les plantes génétiquement modifiées de type Bt et tolérantes au glyphosate sont bien connues pour être toxiques

Le maïs de Monsanto MON87411 présente non seulement des risques inconnus qui sont associés à la technologie de l’ARN double brin, mais il présente également des dangers associés à la tolérance au glyphosate qui, eux, sont bien connus, ainsi que les risques liés aux plantes cultivées Bt et qu’au processus d’ingénierie génétique lui-même (pour une revue de ces deux formes de toxicités des plantes génétiquement modifiées (OGM) tolérantes au glyphosate et productrice de toxine Bt, et les risques génétiques associés, voir l’article très complet [23] Ban GMO’s Now, Special ISIS report).

* Version en français « Il faut interdire les OGM dès maintenant à cause des risques sanitaires et environnementaux et surtout à la lumière des connaissances actuelles en génétique » par le Dr. Mae-Wan Ho et le Dr. Eva Sirinathsinghji ; Traduction et compléments de Jacques Hallard. Accessible sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article311 {{}}

La toxicité du glyphosate fait actuellement l’objet d’un examen attentif par les gouvernements internationaux, par les chercheurs scientifiques ainsi que par les consommateurs. Il a été récemment interdit pour un usage par les particuliers aux Pays-Bas, et il a également été partiellement interdit au Sri Lanka en raison de ses liens avec une épidémie de maladie rénale mortelle qui affecte également les citoyens de l’Amérique centrale [République du Salvador] (voir [24] Sri Lanka Partially Bans Glyphosate for Deadly Kidney Disease Epidemic, SiS 62) *.

* Version en français « Le Sri Lanka interdit partiellement le glyphosate à cause d’une épidémie de maladie rénale mortelle » par le Dr Eva Sirinathsinghji. Traduction et complément de Jacques Hallard : « La matière active herbicide glyphosate a une activité comme chélateur des métaux qui provoque une bioaccumulation des métaux toxiques dans le corps humain : il en est résulté environ 400.000 cas d’une maladie rénale mortelle au Sri Lanka et environ 20.000 décès… » Lire l’article complet sur le site http://www.isias.lautre.net/spip.php?article362

Des études scientifiques, des rapports de médecins ainsi que des observations émanant d’agriculteurs et de citoyens, ont apporté les premières preuves selon lesquelles le glyphosate est lié à un large éventail de problèmes touchant la santé et l’environnement, y compris des anomalies congénitales et des cancers (voir [25] Glyphosate and Cancer, SiS 62) *

* Version en français « Le glyphosate et le cancer » par le Dr Mae Wan Ho. Traduction et complément de Jacques Hallard : « De nouvelles recherches ont montré que des concentrations, même faibles, de la matière active à effet herbicide glyphosate, qui ont été trouvées dans l’urine humaine, peuvent favoriser la croissance des cellules cancéreuses du sein chez les femmes, confirmant ainsi le potentiel cancérigène de cette matière active herbicide, potentiel qui est connu depuis les années 1980 ». Article complet sur le site http://www.isias.lautre.net/spip.php?article359

Les problèmes sanitaires rapportés comprennent le lymphome à cellules B [26 ], des problèmes rénaux, des lésions de l’ADN, la neurotoxicité, des problèmes digestifs, la perturbation du système endocrinien, la stérilité ou infertilité chez les hommes (voir [27] Glyphosate/Round up & Male Infertility, SiS 62), auxquels s’ajoutent des problèmes de reproduction, une toxicité pour la faune dans le milieu, touchant notamment les reptiles, les amphibiens, les organismes aquatiques ainsi que la destruction de leurs habitats *.

Version en français « L’herbicide ‘Roundup’ à base de glyphosate et la stérilité chez les êtres humains de sexe masculin » par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et complément de Jacques Hallard : « La forte baisse du nombre des spermatozoïdes chez les hommes est concomitante avec la montée des cancers au niveau des cellules germinales des testicules, avec les malformations congénitales de l’appareil reproducteur masculin et une baisse des teneurs en testostérone sérique : tous ces événements pointant vers l’exposition croissante aux herbicides Roundup à base de glyphosate, au cours des dernières décennies : cela est maintenant corroboré par les résultats de laboratoire ». Article complet à découvrir sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article360

Les plantes génétiquement modifiées (OGM) de type Bt [productrices de toxines insecticides] se sont elles aussi montré liées à des questions environnementales, y compris des allergies, des problèmes respiratoires et des effets sur les organismes non-cibles et la santé en général.

Enfin, le processus du génie génétique et l’inclusion d’éléments génétiques qui sont capables de transfert horizontal de gènes à d’autres organismes, par exemple des bactéries, y compris celles qui se trouvent dans l’intestin humain, constituent des menaces graves pour la santé publique et individuelle.

Il faut donc procéder à un examen et à une révision des effets des OGM tolérants au glyphosate et producteurs de toxines Bt, ainsi que des effets génétiques sous-jacentes qui concernent les cultures des plantes transgéniques , c’est-à-dire des OGM..

Références

1. USDA ‘Nonregulated Status ; Petitions : Monsanto Co. ; Maize Genetically Engineered for Protection Against Corn Rootworm and Resistance to Glyphosate.’ (Docket ID : APHIS-2014-0007), posted 7th March 2014

2. Ramaseshadri P, Segers G, Flannagan R, Wiggins E, Clinton W, Ilagan O, McNulty B, Clark T, Bolognesi R. Physiological and cellular responses caused by RNAi- mediated suppression of Snf7 orthologue in western corn rootworm (Diabrotica virgifera virgifera) larvae. PLoS One 2013, 8(1):e54270. doi : 10.1371/journal.pone.0054270. Epub 2013 Jan 18

3. Ho MW. New GM Nightmares with RNA. Science in Society 58, 2013

4. Ho MW. RNA Interference “Complex and Flexible”. Science in Society 59, 2013

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Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.

Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, ex professeur des écoles.

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

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