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"Santé individuelle : prendre soin de soi et des autres" par Jacques Hallard

dimanche 14 juillet 2013, par Hallard Jacques

ISIAS Santé Psychologie
Santé individuelle : prendre soin de soi et des autres
Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM – 13 juillet 2013.

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La santé humaine sur le plan individuel

« Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la Santé ? »
Cette citation est attribuée à Socrate. Il semble évident que dès l’Antiquité, l’état de bonne santé était pris en compte comme une quête évidente chez les êtres humains. D’après Wikipédia, « Socrate (en grec ancien Σωκράτης / Sōkrátēs) est un philosophe grec du Ve siècle av. J.-C. (-470 à -399). Il est considéré comme l’un des inventeurs de la philosophie morale et politique. Socrate n’a laissé aucun écrit, mais sa pensée et sa réputation se sont transmises par des témoignages indirects. Ses disciples Platon et Xénophon ont notablement œuvré pour maintenir l’image de leur maître, qui est mis en scène dans leurs œuvres respectives ». Article complet sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Socrate
Il faut bien tenter une définition de ce bien inestimable et qualifié de précieux par Socrate : source de bien-être, voire de bonheur, qu’est-ce donc que la santé et qu’en dit-on sur Wikipédia ? « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Cette définition est celle du préambule1 de 1946 à la Constitution de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Cette définition de l’OMS n’a pas été modifiée depuis 1946 ».
« La santé implique que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu’ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels et du stade de l’embryon, voire des gamètes à celui de la personne âgée ».
La notion de ‘besoins fondamentaux’ a été introduite dans notre article antérieur intitulé "Comment (re)connaître nos besoins essentiels ?" par Jacques Hallard le jeudi 2 mai 2013 ; accessible sur le site : http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article303
Toujours d’après Wikipédia, « La santé se présente donc plutôt comme un objectif, que certains jugeront utopique puisqu’elle classe, selon le pays étudié, de 70 à 99 % des gens comme n’étant pas en bonne santé ou malades ».
« Selon René Dubos, l’« état physique et mental relativement exempt de gênes et de souffrances qui permet à l’individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans le milieu où le hasard ou le choix l’ont placé » ; cet auteur présente la santé comme la convergence des notions d’autonomie et de bien-être ». Lire l’article complet à la source : http://a21l.qc.ca/9583_fr.html
La santé varie bien entendu selon l’âge et le sexe, selon les codes sociaux qui la coonsidèrent et les catégories socio-professionnelles concernées, mais également selon les pays, les contrées géographiques et les cultures qui en portent la marque.
La santé est aussi et avant tout un état dynamique en équilibre instable et fragile, comme tout ce qui caractérise le monde vivant : sur le plan physiologique, elle est à maintenir en permanence et à reconquérir à chaque instant, en fonction des agressions humaines, biologiques sociales et environnementales qui s’exercent à un moment donné sur tout être vivant en général et sur toute personne en particulier. Il faut aussi considérer que toute vie est une somme d’expériences vécues et cumulatives dont le corps tout en entier conserve la trace et la mémoire.
L’état de complet bien-être physique, mental et social qui définit au pemier abord le fait de se sentir en bonne santé, repose sur le ressenti d’une personne à un instant donné : celle-ci pouvant se sentir momentanément ‘bien’, mais recéler des signes médicaux de pathologies non encore exprimées sous forme de symptômes marqués, pénibles à supporter, voire invalidants, et que des investigations médicales précoces et précises permettent de mettre en évidence.
La sensibilité est une caractéristique tout à fait personnelle et telle personne pourra supporter assez facilement une gêne ou une petite souffrance passagère, alors que telle autre ira immédiatement consulter un médecin ou faire appel à un chirurgien au moindre doute, signe ou manifestation d’ordre pathologique. Une personne donnée peut en effet connaître et supporter un état de souffrance personnelle et relativement gênante, alors que son état de santé pourra passer inaperçu chez ses proches et ses semblables.
Dans cet esprit, la santé est aussi une notion assez sujective et difficle à définir précisément de façon strictement rationnelle. C’est le recours aux thérapeutes et aux personnels de santé, faisant appel à des examens médicaux et cliniques qui vont pouvoir aider à établir un diagnostic précis et faire une évaluation objective de l’état de santé à un moment donné.
En matière de santé et de bien-être, il est aussi important de pouvoir exprimer son état de santé à travers ce que toute personne perçoit et ressent, que de faire appel et accorder sa confiance aux personnes qui sont en mesure d’apporter la thérapie qui est médicalement reconnue, à un moment donné, comme étant efficace et recommandable sur le plan professionnel en matière de santé.
Mais dans de nombreux cas pathologiques, les composantes psychologiques et environnementales de la maladie sont capitales à prendre en compte pour que le malade puisse mobiliser toutes ses ressources propres et son énergie vitale, ou pour échapper à un environnement nocif, afin de contribuer à un rétablissement vers une meilleure santé.
Enfin, pour certaines maladies chroniques, l’état de santé peut passer au cours du temps, d’une situation assez facillement gérable à une situation pénible et douloureuse à vivre et à supporter, pour le patient lui-même et pour son entourage.
C’est là qu’une hygiène de vie appropriée, une alimentation convenable, le choix des activités physiques au quotidien, la sélection des rencontres et des situations bénéfiques pour une bonne santé, et en fuyant les personnes ‘toxiques’ et les pratiques à risque, ainsi qu’un soutien plus ou moins régulier, peuvent être d’une grande utilité dans la durée, pour aider à supporter au mieux les aléas de la vie et les fluctuations dans la sensation de bien-être qui est une quête individuelle bien légitime. .

Prendre soin de soi pour prendre soin des autres

Il apparaît donc évident qu’il convient pour tout un chacun, et pour des raisons diverses et variées que nous aborderons par la suite, de prendre soin de soi-même.
Cette attention est tout spécialement à porter par les personnes dont l’actiivité principale est justement tournée vers l’aide et l’assistance à apporter à leurs contemporains : personnels soignants et thérapeutes bien évidemment et en premier lieu, mais aussi éducateurs spécialisés, médiateurs sociaux, responsables des ressources humaines dans les organisations et les entreprises, consultants et intervenants dans des structures sociales et associatives, dans les groupes de recherche, de travail créatif collectif et d’applications de méthodes et techniques innovantes,.etc….
Nous avons retenu quelques positions prises en la matière et les conseils prodigués pour illustrer ce genre d’attitude à adopter, et nous sommes partis d’extraits choisis qui sont rapportés à la suite.

Prendre soin des autres, c’est prendre soin de soi.

Note diffusée par ‘Psychologies.com’ en octobre 2003 et écrite par David Servan-Schreiber, Professeur de psychiatrie clinique, David Servan-Schreiber avait fondé et dirigé un centre de médecine complémentaire à l’université de Pittsburgh, aux Etats-Unis. Il est notamment l’auteur de ‘best-sellers’ comme Guérir (Pocket, 2005) et Anticancer (Robert Laffont, 2007)
« Lorsque, à l’âge de 15 ans, j’ai annoncé à mon père que je voulais faire médecine, il m’a envoyé voir son ami d’enfance, le professeur Jean-Louis Funck-Brentano. Derrière son imposant bureau de l’hôpital Necker, à Paris, cet homme incarnait la médecine elle-même. Eloquent, brillant, sévère parfois, mais toujours chaleureux. Comme s’il signifiait, par la douceur dans ses yeux, que la seule chose qui comptait vraiment, c’était de soulager la douleur de celui qui souffre… Après m’avoir interrogé sur mes motivations, après s’être plaint – avec dérision – de la médecine trop "institutionnelle", après m’avoir décrit des études "imbéciles", il a conclu notre entretien sur un sourire : « Tu vas voir, c’est le plus beau métier du monde ! » J’ai mis quinze ans à comprendre pourquoi il avait raison. Après une interruption de cinq ans dans ma formation pour faire un doctorat en sciences cognitives, j’ai dû, à l’âge de 30 ans, refaire un stage comme interne. Le premier jour, j’ai pu prescrire un antidouleur à un homme atteint de cancer qui souffrait en silence depuis des semaines. Ce soir-là, son sourire – le premier depuis longtemps – m’a transporté plus que tous les succès académiques et les plaisirs intellectuels de mon doctorat. Les mots de Funck-Brentano ont alors résonné à nouveau en moi, et je les ai compris avec mon corps : en soignant les autres, on se soigne soi-même, en profondeur ».
« Spinoza, il y a plus de trois cents ans, l’avait déjà décrit : chaque fois que nous faisons du bien à un autre être, nous nous sentons mieux parce que notre physiologie s’en trouve renforcée (in Spinoza avait raison : le cerveau des émotions d’Antonio Damasio, Odile Jacob, 2003). Aujourd’hui, nous savons que notre cœur bat alors avec plus de cohérence, que nous sécrétons des endorphines (hormones de la connexion affective) et que notre système immunitaire est plus actif. Participer à des activités bénévoles pour assister les autres serait même une garantie de santé plus grande encore que réduire son taux de cholestérol ou arrêter de fumer (House, J. S., K. R. Landis, et al. 1988, “Science” 241 : 540-545) ».
« Cela s’appliquerait également aux soins que l’on porte aux animaux ou aux plantes. Dans le cadre d’une étude menée à Harvard (Rodin, J., Langer, E.J., 1977 - “Journal of Personality and Social Psychology” 35 : 897-902), les résidents d’une maison de retraite ont tous reçu une plante. La moitié d’entre eux devait s’en occuper eux-mêmes, tandis que le personnel assurait les soins pour les autres. Plus tard, on constata que les premiers avaient vécu deux fois plus longtemps ».
« Une amie, qui cuisine très bien, décrit parfaitement comment elle profite de son talent aussi pour elle-même : « Ce qu’il y a de formidable quand on aime faire la cuisine pour les autres, c’est que l’on en tire du plaisir avant, en pensant à ce que l’on va manger ensemble ; pendant, au moment où l’on en profite ; et après, en repensant à quel point c’était bien… » Comme dans son cas, il n’est pas nécessaire d’être médecin. Nous pouvons tous nous faire du bien d’une façon ou d’une autre. Il suffit de trouver comment, et pour qui ».
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Prendre soin de soi pour prendre soin de l’autre.

Reproduction des notes qui ont été prises au cours de la conférence de Rosette Poletti aux JIF 2007 organisées par le CIICS [Collège International des Infirmières Conseillères de Santé - Les infirmières dans une démarche de soins relationnels et de bien-être] à Dijon, France..
Et tout d’abord une remarque liminaire qui s’impose d’elle-même :« On ne peut tout simplement pas prendre soin des autres si on ne sait pas prendre soin de soi ! »
Première partie : prendre soin de soi
Il s’agit avant tout de prendre la responsabilité de la qualité de sa vie. En effet, nous avons tous tendance à attribuer la responsabilité de nos problèmes aux autres : ça ne va pas à cause de notre chef, de nos collègues, de nos patients, du gouvernement, etc ... Or nous avons toujours un pouvoir sur notre vie. Quel est notre pouvoir ? Nous disons : « ils ont tellement besoin de nous » ! Mais personne ne va prendre soin de nous à notre place. Alors, prendre soin de soi, ça veut dire quoi ?
1 ) Honorer ses limites
 dire non
 accepter ses besoins, ses aspirations
 se donner du temps pour soi : on peut prendre un RV avec soi-même sur son agenda !
 refuser les relations verbalement ou gestuellement violentes : ce n’est pas acceptable, il est urgent de travailler son estime de soi !
Par exemple, dans un bloc opératoire, une infirmière a brusquement quitté la salle d’opération parce que le chirurgien passait sa mauvaise humeur sur elle. Au cours d’une réunion dans le bureau d’un médecin, quelqu’un frappe à la porte et le médecin demande à l’infirmière d’ouvrir, celle-ci refuse poliment. Les gens vous traitent de la manière dont vous attendez qu’ils vous traitent il faut faire respecter ses limites.
2 ) Achever les situations qui ne le sont pas
 deuils pas finis : deuil dans le sens large : perte, départ, maladie... parfois on traine des regrets éternellement : un jour il faut que ça s’arrête, il faut enlever la cape du deuil, faire le deuil du deuil. Au terme du processus de deuil, il peut rester une nostalgie bienfaisante qui n’est plus dramatique.
 non-dits : comment vivre avec des choses lourdes qui restent entre nous et les autres ? Il faut trouver des moyens pour ne plus être pollués : par exemple, écrire une lettre à la personne et la brûler.
 il faut libérer les haines, les ressentiments
 il faut savoir lâcher prise, pardonner : on se trouve beaucoup d’excuses pour ne pas prendre la responsabilité de sa vie, mais on a toujours le choix
 bien différencier les « attentes exigeantes » et les « offenses » : parfois on pense à tort avoir été offensé ; une mère en veut à son fils qui est homo : ce n’est pas une offense mais une attente exigeante Il faut aller vers des « préférences » : je préfèrerais que... (« Ce n’est pas parce que vous êtes végétarien que le taureau du pré voisin ne va pas vous charger ! »)
3 ) Lâcher prise avec les fausses culpabilités
 perfectionnisme : c‘est ne jamais être satisfait de soi parce qu’on pourrait mieux faire ; quand vous servez votre gâteau et qu’on vous dit qu’il est bon, vous chipotez : je trouve qu’il manque un peu de sel ...
 faire plaisir : on ne peut pas faire plaisir à tout le monde ! On ne peut pas donner congé à tout le monde à Noël !
 tout porter tout seul : on ne peut pas, il faut déléguer.
 pour bien se positionner, il faut développer l’affirmation de soi : « ni hérisson, ni paillasson » ; savoir poser un cadre. ce n’est pas un vernis. Il faut intégrer cela, sinon ça ne tient pas , c’est une question d’énergie intérieure .
4 ) Identifier et enlever les obstacles à son développement
 Au départ, quand nous commençons à évoluer, il y a de plus en plus de tensions avec les autres autour de nous : ils n’apprécient pas le changement.
Nous ne sommes plus adaptés au cadre duquel nous essayons de sortir, nous avons peur de ne plus être aimés, de perdre ceux que nous aimons.
 Sous estimation de soi : les autres y arrivent, mais pas moi
 Manque de confiance en soi : surtout si on n’a pas eu de bonnes bases, il faut la construire.
5 ) Développer sa dimension spirituelle, son enracinement dans le sens
 ce qu’on ne supporte pas, c’est l’absurdité.
 on trouve du sens grâce à plusieurs chemins : philosophie, religion, etc…
 pourquoi est-ce que je me lève le matin ? Qu’est ce que je veux faire de mon histoire de vie ?
 il faut qu’il y ait cohérence entre mes valeurs, mes possibilités et mes ressentis. Quand il y a des tiraillements, c’est lourd.
 Entrer dans la « vie bonne » (selon Maurice Bellet) en adoptant ses quatre éléments :
 ne pas s’inquiéter
 ne pas s’irriter (mais passer à l’action)
 ne pas se plaindre (signe d’impuissance)
 ne pas se presser (une chose après l’autre)
On peut s’en tenir à ces quatre résolutions, qui ne sont pas crispation du vouloir, mais plutôt dissolution de la crispation. Les deux premières résolutions correspondent aux deux plus grandes menaces qui viennent du dedans de l’homme : la terreur et la fureur. les deux autres suivent les premières.
Actuellement, il y a de plus en plus d’occasions d’entrer dans la terreur et dans la fureur (notamment à travers les inégalités sociales), alors qu’il faudrait agir. Mais il est permis de prendre soin des autres, du monde, de soi-même, de vibrer de colère contre l’injustice et la bêtise, de se plaindre à Dieu [Note du traducteur : si l’on croit en une divinité supérieure], d’ôter implacablement l’inutile].
6 ) S’accepter
Avec ses hauts et ses bas, ses doutes et ses désirs ... du travail !!!
7 ) Espérer
Continuer à espérer, à vouloir, à choisir, à décider et à accepter, à prendre la responsabilité de sa vie : c’est essentiel et il faut l’enseigner aux enfants, aux autres.
Le drame, c’est l’apathie. Continuer à désirer, à désirer désespérément, à désirer un monde différent et un soi-même différent. Toujours tenter autre chose. [Ajout du traducteur : d’après Wikipédia, « apathie ou impassivité ou encore insensibilité, est un état d’indifférence à l’émotion, à la motivation ou à la passion. Un individu apathique manque d’intérêt émotionnel, social, spirituel, philosophique et/ou physique. Il peut également se montrer insensible ou froid vis-à-vis d’autrui. Bien que le mot « apathie » soit dérivé du mot grec ἀπάθεια (apatheia)1, il est important de ne pas confondre ces deux termes2… » Article complet à lire sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Apathie ].
Deuxième partie : prendre soin des autres
« On ne peut vraiment pas prendre soin des autres si on ne prend pas soin de soi. Sinon on utilise les autres comme des médicaments pour aller mieux. « Il faut que brûle en toi le feu que tu voudrais allumer chez les autres » disait St Augustin [ou Augustin d’Hippone ».
1) Clarifier ses motivations
Pourquoi est ce que je veux prendre soin de l’autre ? Par plaisir ? Par besoin de gratification ? Par culpabilité ? Pour être en co-dépendance ? Pour avoir du pouvoir ?
2 ) Aider les autres à prendre soin d’eux
Depuis quelques temps, il y a eu une révolution dans le soin : il s’agit maintenant d’accompagner plutôt que d’aider ; cela implique :
 pas de jugement
 pas de critique
 voir les aspects positifs de la personne
3 ) Aider à satisfaire les besoins psychologiques
 besoin d’attention
 besoin d’affection
 besoin d’affiliation
[On peut, à cet endroit, conseiller notre étude intitulée "Comment (re)connaître nos besoins essentiels ?" Jeudi 2 mai 2013, par Hallard Jacques ; accessible sur le site http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article303 ].
4 ) Quel regard posons-nous ?
 Prendre soin de l’autre suppose d’abord que l’on prenne soin des images qui habitent notre âme : nous avons des paquets de mémoires qui nous obstruent la réalité.
 Il faut pouvoir voir la personne comme elle est, sans plaquer toute notre expérience sur elle, l’étiqueter, etc...
 Chaque rencontre est nouvelle
 C’est surtout le regard qu’on pose sur l’autre qui va l’aider à être (souvent plus que le matériel que l’on donne).
 Ce sont les images que l’on a de la personne, qui créent des pensées et des paroles aidantes : c’est la confiance qu’on a en l’autre.
4 ) Ne pas avoir d’attente
Prendre soin de l’autre sans attente est difficile. Et pourtant nous ne sommes pas responsables du fait que l’herbe pousse ou pas : nous semons, nous arrosons et c’est tout. Parfois on entend : « après tout ce que j’ai fait pour lui/elle », mais la personne fait ce qu’elle veut !
Il faut arriver à prendre soin, à aider, à donner par plaisir, parce que quelque chose du trop-plein de notre joie intérieure déborde ...
Conclusion
Il ne faut jamais imaginer posséder la vérité ! Rester en recherche, se remettre en question et garder confiance en l’Homme ». .
Source : CIICS [Collège International des Infirmières Conseillères de Santé - Les infirmières dans une démarche de soins relationnels et de bien-être] : association loi 1901, enregistrement n° 042/3/003169, Siège Social : 6, rue Charles Freycinet 42000 St Etienne ; document accessible sur le site : http://ciics.free.fr/article.php3?id_article=149

Comment prendre soin de soi ?

Des recettes conseillées par Flavie, éditées par Wikio.
« Quand tout va trop vite autour de nous, comment prendre du temps pour s’occuper de nous-mêmes, chouchouter son énergie vitale et profiter aux mieux de ce qui est bon pour nous ? Prendre soin de soi est encore trop considéré comme de l’égoïsme, écouter son corps et ce qu’il a à nous dire sur ses propres besoins, c’est le respecter et se respecter soi-même. Voici quelques conseils pour prendre soin de soi en quelques minutes par jour ».

Pour se sentir mieux tous les jours

« En étant à l’écoute de notre corps et de nos besoins, nous pouvons mieux être à l’écoute des autres et être plus disponibles pour eux. Prendre soin de soi pour être heureux de vivre, c’est aussi prendre soin des autres. Nous ne devons pas attendre de tomber malade par exemple pour comprendre les signaux que nous envoie notre corps lorsque nous ne le respectons plus. Il faut oser être soi, savoir dire « non », lorsque quelque chose ne nous convient pas, ou « stop », pour éviter d’aller jusqu’à l’épuisement. Une grande souffrance, un gros stress, une trop grande rigidité et exigence de soi, peuvent être à l’origine de ce signal d’alarme. Il convient alors d’en trouver la cause, de changer ce qui ne va pas dans notre situation, en faisant une pause avec nous-mêmes sans culpabiliser ».

Comment prendre soin de soi

« Il existe des recettes qui réconfortent ; à nous de garder celles qui nous conviennent le mieux. L’écriture, à utiliser sans modération, a le pouvoir de préserver notre capital santé. La plume aide en effet à écrire les mots non dits, évitant ainsi qu’ils ne se transforment en véritables maux. Les huiles essentielles en massages, en diffusion ou dans l’eau du bain, offrent des moments de pure détente, si bien qu’on ne peut plus s’en passer. Les crèmes de soin à appliquer quotidiennement sur le visage et le corps aident à mieux s’aimer en s’acceptant tels que nous sommes et à redonner une meilleure image de soi. Le ‘relooking’, les séances chez l’esthéticienne, la coiffure, ont des effets très positifs sur notre humeur et permettent aussi de se mettre en valeur.
Pratiquez un sport, participez à des cours de yoga ou de qi gong, des ateliers d’arts créatifs, intégrez une chorale, apprenez à jouer d’un instrument de musique. Faites les choses que vous aimez. Même les plus insignifiantes ont le pouvoir de nous transformer. Aimez-vous très fort, riez, chantez, dansez ». © 2013 e-TF1 Tous droits réservé – Source : http://www.plurielles.fr/psychologie/comment-prendre-soin-de-soi-wcod271922.html

Conclusion

Etre en forme et en bonne santé : une question de chance au plan personnel ? Certes, mais aussi une nécessité qui s’impose à chacun de nous, pour faire les efforts requis en vue de l’adoptions de comportements personnels justes, qui aident toute personne à maintenir un bon potentiel de vitalité, de joie de vivre, de volonté d’agir, d’entreprendre, de communiquer, d’être tout simplement, en recherchant le maximun d’autonomie et en n’omettant pas la quête permanente de recherche du bien-être individuel.

Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant

– 2013 Relectures et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, Professeur des écoles

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Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
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