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"On a atteint une capacité de 25% d’énergies renouvelables dans le monde" par le Dr. Mae-Wan Ho

Traduction et compléments de Jacques Hallard

lundi 25 octobre 2010, par Ho Dr Mae-Wan

ISIS Energies renouvelables
On a atteint une capacité de 25% d’énergies renouvelables dans le monde
World Reached 25 Percent Renewable Energy Capacity
Le recours aux énergies renouvelables a continué de grimper en 2009, ce qui va à l’encontre de la tendance économique qui est en chute libre
Dr. Mae-Wan Ho

Rapport ISIS 25/10/2010
La version en français s’intitule World Reached 25 Percent Renewable Energy Capacity ; elle est accessible sur le site www.i-sis.org.uk/worldRenewableEnergyCapacity.php
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Green Energies report - The world can be 100 percent renewable by 2050 - ISIS

L’irrésistible ascension des énergies renouvelables

En dépit de la grave récession de l’économie mondiale en 2009, les énergies renouvelables ont poursuivi leur fulgurante ascension. À la fin de l’année 2009, plus d’un quart de la capacité énergétique mondiale (1.230 GW) est renouvelable, offrant 18 pour cent de l’offre mondiale d’électricité, selon le rapport publié par le Réseau d’énergies renouvelables pour le 21e siècle (REN21) [1], [2], [3].

A travers le monde, c’est plus de trois fois la capacité de production nucléaire mondiale et environ 38 pour cent de la capacité des centrales électriques fonctionnant avec des combustibles fossiles. « Les énergies renouvelables ont atteint un point de basculement » [3], a déclaré Christopher Flavin, du Worldwatch Institute, l’un des sept auteurs du rapport, « Nous avons maintenant de bonnes raisons d’être optimistes ».

Malgré des prix du pétrole à la baisse, l’absence de progrès dans les négociations sur le climat, et d’autres secteurs économiques qui sont sur le déclin partout dans le monde, la capacité des énergies renouvelables a continué de grimper à un taux proche de celui des dernières années [4] (voir Green Energies - 100% Renewable by 2050, ISIS Publication (La version en français s’intitule "Le pouvoir aux populations : 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050" par le Dr. Mae-Wan Ho, traduction et compléments de Jacques Hallard).

En 2008 et en 2009, les investissements dans de nouvelles capacités avec des énergies renouvelables ont représenté plus de la moitié du total des nouveaux investissements internationaux dans la production d’électricité [2]. Comme Mohammed AlAshry, président du REN21, l’a fait remarquer [3] : « En 2009, les gouvernements ont redoublé d’efforts pour sortir leur pays de la récession, en transformant les industries pour la création d’emplois. Cela a donné une impulsion au secteur des énergies renouvelables ».

L’énergie solaire photovoltaïque (PV) couplée au réseau de distribution a augmenté de 53 pour cent, l’énergie éolienne de 32 pour cent, l’eau chaude solaire et le chauffage thermique solaire de 21 pour cent, l’énergie géothermique de 4 pour cent, enfin l’énergie hydroélectrique de 3 pour cent. La production d’éthanol et de biodiesel a augmenté de 10 et 9 pour cent respectivement, alors même que des licenciements et des fermetures d’usines de production d’éthanol se sont produits aux États-Unis et au Brésil [1].

Pour la deuxième année consécutive aux États-Unis et en Europe, la capacité énergétique renouvelable ajoutée a été supérieure aux énergies classiques (charbon, gaz, nucléaire). Les énergies renouvelables ont représenté une capacité installée égale à 60 pour cent de la puissance nouvellement installée en Europe en 2009, et près de 20 pour cent de la production annuelle d’électricité.

La Chine arrive au premier rang du monde avec une adjonction de 37 GW de puissance à partir des énergies renouvelables, qui ont atteint une capacité totale d’énergie renouvelable de 226 GW. La capacité mondiale des énergies renouvelables a augmenté de près de 80 GW : électricité d’origine hydraulique de 31 GW et celle d’origine non hydraulique de 48 GW, dont 38 GW d’énergie éolienne.

La Chine a constitué le premier marché pour l’énergie éolienne, avec une adjonction de 13,8 GW, en hausse de seulement 2 pour cent par rapport aux parts du marché en 2004. Les États-Unis ont terminé deuxième avec une adjonction de 10 GW. La part de l’énergie éolienne a atteint de nouveaux sommets avec 6,5 pour cent en Allemagne et 14 pour cent en Espagne.
Les nouvelles installations de solaire photovoltaïque PV ont totalisé 7 GW, atteignant un total de 24 GW dans le monde (dont 4 GW ne sont pas connectés au réseau [4]).

L’Allemagne a constitué le principal marché avec 3,8 GW.
Les autres grands marchés dans le secteur des énergies renouvelables sont l’Italie, le Japon, les États-Unis, la République tchèque et la Belgique. Près de 11 GW ont été produits avec le solaire photovoltaïque, une augmentation de 50 pour cent par rapport à l’année 2008.

Les centrales fonctionnant à partir de la biomasse existent dans plus de 50 pays à travers le monde et elles représentent une part croissante de l’électricité. Plusieurs pays européens augmentent leur part totale de la puissance à partir de la biomasse, notamment l’Autriche (7 pour cent), la Finlande (20 pour cent), et l’Allemagne (5 pour cent).

La production d’électricité à partir de biogaz est également une tendance croissante dans plusieurs pays, en particulier en Chine, en Suède, en Allemagne [2] et maintenant aussi au Royaume-Uni [5].

Diversification de la géographie et des sources d’énergies renouvelables

Les principaux avantages des sources d’énergies renouvelables comme le solaire, le vent, la digestion anaérobie, les petites centrales hydroélectriques, c’est qu’elles nécessitent moins de capitaux, qu’elles sont plus faciles à installer et à entretenir que les centrales électriques conventionnelles avec des énergies non-renouvelables comme le nucléaire, le charbon et le gaz [2 ].

Par conséquent, les pays en développement peuvent franchir le pas facilement vers des économies à faible émission de carbone par l’amélioration de l’efficacité énergétique, l’adoption de l’agriculture biologique, et l’installation pour la production d’électricité ‘hors réseau’ à partir des sources renouvelables à un coût abordable pour les populations [6] (Green Growth for Developing Nations, SiS46) (La version en français s’intitule ‘Une croissance verte pour les pays en développement’ par le Dr.Mae-Wan Ho, traduction et compléments de Jacques Hallard.

En effet, les pays en développement représentent plus de la moitié de la capacité énergétique renouvelable dans le monde [3], bien qu’lis soient largement dominés par la Chine et l’Inde. La Chine est en tête pour plusieurs indicateurs de croissance des marchés (voir tableau 1), tandis que l’Inde est à la cinquième place pour sa capacité énergétique totale avec l’éolien, et avec une rapide expansion de nombreuses formes d’énergies renouvelables en milieu rural, comme le biogaz et le solaire.

Le Brésil produit la quasi-totalité de l’éthanol mondial, dérivé de la canne à sucre, et ce pays a installé de nouvelles centrales électriques à partir de la biomasse et de l’éolien.

Une nouvelle diversité géographique (et aussi une forme de domination) dans les énergies renouvelables est en train d’émerger. L’énergie éolienne existait seulement dans une poignée de pays dans les années 1990, mais on la trouve maintenant en utilisation dans plus de 82 pays. Le leadership dans le domaine des produits manufacturés se déplace de l’Europe vers l’Asie, alors que des pays comme la Chine, l’Inde et la Corée du Sud continuent d’accroître leurs engagements avec les énergies renouvelables.

En 2009, la Chine a produit 40 pour cent des fournitures mondiales destinées au solaire PV, ainsi que 30 pour cent des turbines éoliennes du monde, en hausse de 10 pour cent par rapport à 2007, et 77 pour cent des capteurs pour produire de l’eau chaude vendus dans le monde.

L’Amérique latine voit poindre beaucoup de nouveaux producteurs de biocarburants dans des pays comme l’Argentine, le Brésil, la Colombie, l’Équateur et le Pérou, ainsi qu’une expansion dans de nombreuses autres technologies renouvelables, bien que les ‘biocarburants’, ou agrocarburants ne soient pas une option durable dans les pays où, au niveau des terres cultivables, la production alimentaire entre en concurrence avec les carburants de sources végétales. pour les terres cultivables ( voir [7] Land Rush’ as Threats to Food Security Intensify, SiS 46) (La version en français s’intitule "La ruée vers les terres fertiles constitue une menace pour la sécurité alimentaire qu’il faut, au contraire, consolider" par Dr. Mae-Wan Ho, traduction et compléments de Jacques Hallard.

En fait, les investissements dans des usines de biocarburants ont reculé, comme par exemple la capacité de production d’éthanol de maïs qui n’a pas été pleinement utilisée aux États-Unis, et plusieurs sociétés spécialisées sur ce créneau ont fait faillite. De même, l’industrie brésilienne de l’éthanol à partir du sucre ne présente pas de croissance. L’ Europe fait face également à une baisse similaire de la production de biodiesel, avec une faible utilisation des capacités de production [3].

Au moins 20 pays dans le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Afrique sub-saharienne représentent des marchés pour les énergies renouvelables. De nombreux marchés avec les énergies renouvelables sont en développement à un rythme rapide dans des pays comme l’Argentine, le Costa Rica, l’Égypte, l’Indonésie, le Kenya, la Tanzanie, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay. Les pays en développement représentent désormais plus de la moitié de tous les pays qui ont exprimé des objectifs politiques (45 sur 85 pays) et ils représentent la moitié de tous les pays qui ont mis en place un certain type de politique faisant la promotion des énergies renouvelables (42 sur 83 pays).

En dehors de l’Europe et les États-Unis, d’autres pays développés comme l’Australie, le Canada et le Japon, se manifestent avec une augmentation récente et une plus large diversification technologique. Le rapport REN21 fait les commentaires suivants [3] : « Une diversité géographique croissante est en train de renforcer la confiance envers les énergies renouvelables qui sont moins vulnérables aux perturbations du marché ou à la politique dans un pays donné ».

Le solaire est toujours en tête pour la croissance dans les énergies renouvelables

Le solairer est toujours en tête pour sa croissance dans le secteur des énergies renouvelables : sa capacité totale vient derrière les petites centrales hydroélectriques, avant l’éolien. Dans le monde, les ménages équipés avec un chauffe-eau solaire ont continué de se développer en 2009, et leur nombre est maintenant estimé à 70 millions de ménages. L’énergie solaire photovoltaïque couplée au réseau de distribution a augmenté en moyenne de 60 pour cent chaque année durant la dernière décennie, et elle a été multipliée par 100 depuis l’année 2000 [3].

Les équipements photovoltaïques à couches minces ont connu une part de marché en croissance rapide ces dernières années, atteignant 25 pour cent ; sans aucun doute en raison de la réduction des coûts et de la facilité de fabrication [2] ; en outre, ils semblent avoir une meilleure ‘connotation verte’ en termes écologiques [8] How Green is Solar ? SiS 49) (La version en français s’intitule ‘Jusqu’où le solaire peut-il être considéré comme vert sur le plan écologique ?’ ; elle est à paraître sous peu et sera accessible sur le site ‘yonne lautre’).

Un nombre croissant d’usines avec l’énergie solaire photovoltaïque, à une échelle significative de 200 kW et plus, représentent désormais un quart du total des capacités de solaire photovoltaïque PV avec une connection au réseau.
La Chine continue de dominer le marché mondial des capteurs solaires à eau chaude, avec quelque 70 pour cent de la capacité mondiale de production existante. L’Europe est loin derrière avec 12 pour cent.

Près de 11 GW d’énergie solaire photovoltaïque ont été produits en 2009, soit une augmentation de 50 pour cent par rapport à 2008. La société First Solar (aux Etats-Unis) est devenue la première entreprise à produire plus de 1 GW en une seule année. Les prix des modules cristallins ont chuté, depuis un maximum de 3,50 $ par watt en 2008, à des niveaux approchant les 2 $ par watt.

Les politiques pour les énergies renouvelables

Les politiques mises en place pour stimuler la croissance des énergies renouvelables ont joué un rôle clé dans le démarrage et dans le maintien de l’industrie, comme cela a été démontré en Allemagne de façon la plus claire [2] : les tarifs de rachat y ont été le principal moteur, et cette politique a créé une émulation qui a été imitée dans un certain nombre d’autres pays à travers le monde.

Au moins 83 pays ont une politique de promotion de la production des énergies renouvelables, le tarif de rachat étant le plus commun. En début 2010, 50 pays et 25 États / provinces avaient des tarifs de rachat, et on assiste maintenant à une forte dynamique pour les tarifs de rachat à travers le monde.

Les normes des portefeuilles avec les renouvelables, les quotas ou les obligations avec des renouvelables, ont été adoptées par 10 gouvernements nationaux et par 46 Etats / provinces, la plupart exigeant une part d’énergie renouvelable dans la plage de 5 à 20 pour cent, avec de nombreuses cibles qui s’étendent à l’horizon 2020 et au-delà.

En 2009, un nombre croissant de pays, états et villes ont mandaté des équipements avec l’eau chaude solaire dans la construction de nouveaux bâtiments, sur tous les continents et pour divers niveaux de développement économique.

En Europe, une nouvelle culture de politiques avec une incitation et un soutien financier pour le chauffage à partir des renouvelables est apparue ces dernières années, telle que la loi sur le chauffage avec ces renouvelables en Allemagne, qui exige au moins 20 pour cent du chauffage à partir des énergies renouvelables dans les bâtiments résidentiels neufs. Et au moins 20 pays offrent des subventions en capital, des remboursements, des exonérations de TVA, ou des crédits d’impôt pour les investissements destinés à l’eau chaude solaire ou au chauffage solaire.

Mais méfions-nous des ‘biocarburants’ ou agrocarburants

Le mélange de biocarburants dans les carburants fossiles pour les véhicules a été mandaté dans 41 États / provinces et 24 pays, qui, pour la plupart, se composent d’un mélange avec 10-15 pour cent d’éthanol dans l’essence ou le mélange de 2-5 pour cent de biodiesel dans le carburant diesel. En outre, des objectifs pour les biocarburants ont été fixés dans plus de 10 pays et l’Union Européenne a lancé un appel pour des actions spécifiques sur l’énergie à partir de biocarburants pour les transports (10 pour cent d’ici 2020 dans l’UE), ou une production annuelle totale des biocarburants, par exemple, de 130 milliards de litres / an d’ici 2020 aux États-Unis.

Le Comité d’audit de l’Environnement au Royaume-Uni a rejoint de nombreuses organisations de la société civile qui appellent à un moratoire sur les objectifs de ‘biocarburants’ mis en place sur le terrain, qui conduiraient à une production non durable de biocarburants dans les pays du tiers-monde“ [9].

Les seuls biocarburants durables sont ceux produits à petite échelle et utilisés localement, en particulier à partir de déchets, et le premier rapport de UK’s Renewable Fuels Agency, l’Agence des carburants renouvelables du Royaume-Uni [10] confirme l’opinion critique selon laquelle, loin de réduire les émissions de carbone, de nombreux biocarburants sont directement ou indirectement responsables des émissions de gaz à effets de serre, et conduisent à une demande supplémentaire pour les terres agricoles, ainsi qu’à l’accélération de la déforestation [10], [11] (Biofuels : Biodevastation, Hunger & False Carbon Credits, SiS 33) (La version en français s’intitule ‘Biocarburants : dévastation biologique, famines et crédits de carbone faussés’, de Mae-Wan Ho, traduction et compléments de Jacques Hallard.

En Février 2010, l’association internationale ActionAid a publié un rapport accablant qui blâme les objectifs des biocarburants fixés par l’Union Européenne pour un maximum de 17,5 millions d’hectares de terres retirées de la production alimentaire, entraînant 100 millions de personnes à souffrir de la faim, par une hausse des prix alimentaires et une augmentation du nombre de paysans sans terre [12]l.

Un rôle plus important est joué par des gouvernements locaux et des villes dans le monde entier (voir [13] Cities and Climate, SiS 45), * qui ne sont pas paralysés par l’absence de progrès réalisés par leurs représentants nationaux lors des négociations climatiques [par exemple au Danemark en décembre 2009], et qui ont constamment pris des initiatives d’actions locales pour dépasser les objectifs nationaux.
(La version en français s’intitule "Les Villes et le Climat : Une perspective de développement et un défi international" par le Dr Siegfried Brenke, traduction et compléments de Jacques Hallard .

Les énergies renouvelables en milieu rural

Les énergies renouvelables jouent un rôle essentiel dans l’accès à l’énergie moderne pour des milliards de personnes dans les pays en développement [5]. Quelque 1,5 milliard de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à l’électricité, et environ 2,6 milliards sont tributaires du bois, de la paille, du charbon de bois ou de la bouse de bovins pour la cuisson de leurs repas quotidiens [3], ce qui entraîne beaucoup de souffrances, de détresse et de difficultés respiratoires. Les énergies renouvelables sont une aubaine pour les ménages ruraux et les petites industries dans de nombreux pays.

Même dans les zones les plus reculées, les technologies d’énergies renouvelables comme les systèmes domestiques de l’énergie solaire photovoltaïque, les petits réseaux avec des installations de micro-hydraulique, les digesteurs de biogaz, les moteurs thermiques fonctionnant avec du biocarburant local, les pompes à eau électriques alimentées par l’énergie solaire ou l’énergie éolienne, ainsi que les chauffe-eau solaires, fournissent les facilités de base qui sont nécressaires à la vie moderne, y compris l’éclairage, la cuisine, les communications, la force motrice, l’irrigation et l’eau domestique.
La digestion anaérobie joue un rôle clé dans la réalisation de l’assainissement, ainsi que pour le chauffage et l’accès à l’électricité hors réseau dans les régions rurales de la Chine [4].

Un accroissement considérable des investissements, à la fois du secteur privé et secteur public

Une augmentation considérable des investissements, à la fois à partir du secteur public et des banques de développement, conduit également au développement des renouvelables [3]. Les banques de développement basées en Europe, en Asie et en Amérique du Sud sont impliquées, notamment la Banque européenne d’investissement et la Banque de développement du Brésil.

Un certain nombre de banques de développement ont augmenté les flux de l’aide au développement, qui a bondi à plus de 5 milliards de dollars en 2009, contre 2 milliards de dollars en 2008. Les principaux fournisseurs sont la Banque mondiale, la KfW en Allemagne, l’Inter-American Development Bank et la Banque asiatique de développement. Des dizaines d’autres agences de développement fournissent des quantités croissantes de prêts, de dons et l’assistance technique pour les énergies renouvelables.

Un résumé des indicateurs choisis et les cinq premiers pays sont donnés ci-après dans le tableau 1.

Tableau 1 Indicateurs de l’état des énergies renouvelables et les cinq principaux pays [3]

En 2009, le monde a investi un montant record de 150 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit une augmentation de 20 milliards de dollars par rapport à 2008. Cela n’est pas surprenant, puisque tous les éléments de preuve montrent que les énergies renouvelables sont moins chères ( [14]) Renewable Energies Cost Less, SiS 49) et qu’elles sont également plus propres et moins polluantes que les sources d’énergies conventionnelles. Néanmoins, l’investissement total ne représente modestement que 0,26 pour cent du PIB mondial, estimé à 58.000 milliards de US $ [15] .

Il suffit d’imaginer ce qui résulterait du doublement de l’investissement annuel dans le secteur des énergies renouvelables, soit 300 milliards de dollars, et qui pourrait nous conduire vers l’objectif de « 100% d’énergies renouvelables » : il n’y a plus aucun doute sur ce que nous pouvons faire, et nous pouvons le réaliser bien avant 2050 !

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Définitions et compléments en français

Traduction, définitions et compléments :


Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles
honoraire.
Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIS Energies renouvelables World Reached 25 Percent Renewable Energy Capacity French version.2


[1Renewables 2010 Global Status Report, REN21 Renewable Energy Policy Network for the 21 Century, 15 July 2010, http://www.ren21.net/globalstatusreport/g2010.asp

[2Renewables 2010 Global Status Report, EXECUTIVE SUMMARYhttp://www.ren21.net/globalstatusreport/REN21_GSR_2010_executive_summary.pdf

[3Renewables 2010 Global Status Report, Foreword, http://www.ren21.net/globalstatusreport/REN21_GSR_2010_full.pdf

[4Ho MW, Cherry B, Burcher S and Saunders PT. Green Energies, 100 % Renewables by 2010, ISIS/TWN, London, Penang, 2009, http://www.i-sis.org.uk/GreenEnergies.php

[5“Biogas enters National Grid for the first time”, Anaerobic Digestion, The Official Information Portal on Anaerobic Digestion, 5 October 2010, http://www.biogas-info.co.uk/index.php/news-archive/73-biogas-enters-national-grid-for-first-time.

[6Ho MW. Green growth for developing nations. Science in Society 46, 18-20, 2010.

[7Ho MW. ‘Land rush’ as threats to food security intensify. Science in Society 46, 42-45, 2010.

[8Ho MW. How green is solar ? Thin film CdTe under the spotlight. Science in Society 49 (to appear).

[9UK’s Environment Committee seeks moratorium on biofuel targets”, PureGreenCars, 22 January 2008, http://puregreencars.com/Green-Cars-News/Environment/UK-Environment-Committee-Seeks-Moratorium-on-Biofuel-Targets.html

[10“There is no option left – we need a moratorium on biofuel”, businessGreen blog, 29 January 2010, http://blog.businessgreen.com/2010/01/there-is-no-opt.html

[11Ho MW. Biofuels : biodevastation, hunger & false carbon credits, Science in Society 33, 36-39, 2007.

[13Brenke S. Cities and climate, an international challenge and development perspective. Science in Society 45, 12-14, 2010.

[14Ho MW. Renewable Energies Cost Less

[15List of countries by GDP (nominal), Wikipedia, 14 October 2010,http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(nominal)