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"Arrêter le nucléaire" par le Dr. Mae-Wan Ho et le Professeur Peter Saunders

Traduction et compléments de Jacques Hallard

vendredi 27 juillet 2012, par Ho Dr Mae-Wan, Saunders Professeur Peter

ISIS Santé Nucléaire
Arrêter le nucléaire
Nuclear Shutdown
Dr. Mae-Wan Ho et le Professeur Peter Saunders

Rapport de l’ISIS en date du 25/06/2012
L’article original s’intitule Nuclear Shutdown ; il est accessible sur le site www.i-sis.org.uk/Nuclear_Shutdown.php
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http://www.i-sis.org.uk/GreenEnergies.php
Green Energies 100% Renewables by 2050 ISIS/TWN Special Report - By Mae-Wan Ho, Brett Cherry, Sam Burcher & Peter Saunders.

 ‘Sortir du nucléaire’ : c’est maintenant ou jamais

« Nous avons perdu le Japon », a déclaré Rie Inomata, qui travaille comme interprète [1].
« Je me sens coupable et désolé pour les enfants. Ils n’ont pas choisi les centrales nucléaires, ils n’ont pas choisi de naître, mais ce sont eux qui auront à souffrir à l’avenir ».
« En ne protestant pas contre l’énergie nucléaire, je permets que ce genre d’accident se reproduise. Si nous continuons dans le même sens, je ne vois aucun avenir ».
« Si nous voulons faire autrement, nous devons décider maintenant, c’est maintenant ou jamais ».

Le probable futur des enfants de Fukushima est déjà écrit à Tchernobyl

Le potentiel futur pour les enfants victimes de Fukushima est écrit de manière frappante dans les registres des naissances et des décès gouvernementaux des régions fortement contaminées par les retombées de Tchernobyl : des médecins dévoués, des scientifiques et des citoyens ordinaires apportent leur témoignage sur la catastrophe humanitaire qui continue de se dérouler là-bas.
Il y a eu au moins près d’un million de décès en plus, avec des taux de mortalité générale qui ont doublé ou triplé [2] (Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence, SiS 55) *.
* Version en français intitulée "Suite à l’accident de Tchernobyl, le nombre de morts atteindrait un million d’après des preuves réelles" par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard. Accessible sur
http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article226

Diverses maladies continuent de faire des victimes, y compris chez les enfants : des anomalies congénitales, des cancers, des défaillances cardio-vasculaires, un vieillissement prématuré, des défauts affectant pratiquement tous les organes, souvent plusieurs maladies chez le même individu, le tout associé à l’exposition à la radioactivité dans le corps, soit par inhalation, soit par ingestion à partir des aliments contaminés.
Le nombre d’enfants en Biélorussie a chuté de plus de 27% depuis 2000, en dépit de l’augmentation des taux de natalité. Les impacts horribles sur la santé de l’accident nucléaire sont encore en émergence, plus de 26 ans après, parce que la terre est toujours contaminée, et l’héritage génétique / épigénétique est lui aussi de longue durée.
Bon nombre des décès et des maladies auraient pu être évités si les gouvernements n’avaient fait de leur mieux pour supprimer les éléments de preuve dès le début, même au point de persécuter les médecins et les scientifiques - qui mettent leur vie et leur carrière en danger en essayant de sauver les enfants, y compris en stoppant les financements importants, pour un traitement simple qui aurait réduit le fardeau des enfants radioactifs [3, 4] ] (Apple Pectin for Radioprotection *, The Pectin Controversy **, SiS 55).
* Version en français intitulée "La pectine de pomme est utilisable comme moyen de radioprotection" par le Dr. Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard, accessible sur le site Version en français intitulée http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article230
** Version en français intitulée "La controverse à propos de la pectine" par Susie Greaves. Traduction et compléments de Jacques Hallard, accessible sur le site http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article232

Les retombées de Fukushima sont aussi importantes que celles de Tchernobyl

Tchernobyl a été généralement reconnu comme le plus grand accident nucléaire de l’histoire. Quelques jours après la première explosion, la catastrophe de Fukushima a été reclassée par l’Agence internationale de l’énergie atomique à la plus haute note 7 - avec « des effets sanitaires et environnementaua généralisés » - les mêmes que ceux de Tchernobyl [5] (Fukushima Nuclear Crisis, SiS 50).

Mais, comme à Tchernobyl, le gouvernement a retenu des informations vitales pour les populations, et les organismes internationaux chargés de la réglementation ont minimisé les impacts sur la santé et, à ce jour, la radioactivité totale libérée par la centrale nucléaire sinistrée Dai-ichi de Fukushima est encore inconnue [6] (Truth about Fukushima, SiS 55) *.
* Version en français intitulée "La vérité sur Fukushima" par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur http://isias.transition89.lautre.net/

Les estimations les plus fiables, basées sur des mesures effectuées par les stations du Traité d’interdiction complète des essais de surveillance installées à travers le monde, indiquent que la radioactivité totale libérée lors de l’accident de Fukushima est au moins aussi grande que celle provenant de l’accident de Tchernobyl : quelque 15 fois supérieure à l’estimation officielle, et avec une portée géographique mondiale beaucoup plus étendue La radioactivité dans les eaux usées déversées dans l’océan Pacifique est déjà la dissémination la plus importante dans les océans, de toute l’histoire. [7] ( Fukushima Fallout Rivals Tchernobyl , SiS 55) *
* Version en français intitulée "Les retombées radioactives de Fukushima rivalisent avec celles de Tchernobyl" par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article231

Les mesures prises par le gouvernement japonais montrent une contamination généralisée, avec des niveaux de radioactivité qui sont si élevés en dehors de la zone d’évacuation officielle que, en quelques semaines, les gens auront été exposés à 10-200 fois la dose limite légale pour une année entière [6]. L’évacuation, en particulier des enfants de ces régions, est une question d’une extrême urgence. Pourtant, le gouvernement japonais refuse toujours de la laisser faire.

Les réacteurs nucléaires japonais sont prêts à redémarrer malgré un décalage dans le plan de crise

Le 16 juin 2o12, le Premier ministre japonais Noda a ordonné le redémarrage de deux réacteurs nucléaires au milieu des protestations généralisées, et alors que les nouveaux plans de crise rédigés après la catastrophe de Fukushima doivent encore être mis en œuvre par toutes les collectivités locales vivant près des centrales nucléaires. Les réacteurs nucléaires OHI qui vont être remis en fonctionnement en sont un exemple flagrant.

Si un effondrement du style de Fukushima devait se reproduire, la seule voie pour échapper ou envoyer de l’aide est [8] « une route accidentée souvent fermée par la neige en hiver ou obstruée par les baigneurs en été ». La radioactivité de l’effondrement des installations pourrait contaminer le lac Biwa, la plus grande source d’eau douce du pays, desservant 14 millions de personnes. Les réacteurs situés sur la baie de Wakasa, constituent un ensemble de 13 réacteurs exploités commercialement. Certaines des mesures cruciales visant à protéger les résidents dans les nouveaux plans de crise ne sont pas prêts, comme une digue à monter en 2013 et un centre de commandement sur place prévu seulement pour mars 2o16. Et les filtres des évacuations des installations, qui pourraient réduire les fuites de rayonnements dans l’environnement, ne seront pas prêts avant un délai supplémentaire de trois ans.

Le gouvernement provincial de Fukui vient seulement de commencer une enquête en juin 2012 pour un projet de plusieurs milliards de dollars, destiné à réparer la seule voie vers la centrale nucléaire de Ohi et pour ajouter une nouvelle route alternative d’évacuation.
Yukuko Kada, le Gouverneur de la province voisine de Shiga, accuse le gouvernement central de toujours ignorer les résidents, et dit que celui-ci a toujours refusé de fournir des données d’une simulation des rayonnements qui ont été demandés, afin de compiler une carte d’évacuation et d’étudier les impacts sur le lac Biwa, car une autre crise du genre de celle de Fukushima pourrait « rendre instantanément l’eau du lac impropre à la consommation ».
L’opposition du public à la reprise des opérations demeure élevée en raison de la catastrophe de Fukushima et d’une méfiance persistante envers l’industrie nucléaire ainsi que vis-à-vis des gouvernants et des organismes chargés de la réglementation, tous pro-nucléaires.

Mais les populations ont de bonnes raisons de leur côté.

Les gros accidents nucléaires auraient une fréquence de se manifester 200 fois plus élevée que d’après les estimations précédentes

Les scientifiques de l’Institut Max Planck de chimie, à Mayence en Allemagne, ont calculé que les accidents nucléaires catastrophiques, tels que ceux de Tchernobyl et de Fukushima, peuvent se produire une fois tous les 10 à 20 ans, sur la base des heures de fonctionnement de tous les réacteurs nucléaires civils et du nombre des effondrements nucléaires qui ont eu lieu [9].

C’est plus de 200 fois plus fréquent que prévu dans le passé. L’équipe de recherche a aussi déterminé que, dans le cas de cet accident majeur, la moitié de la longue durée de vie radioactive du césium-137 pourrait être étalée sur une superficie s’étendant sur plus de 1.000 km du réacteur. L’Europe de l’Ouest, en particulier, est susceptible d’être contaminée environ une fois en 50 ans, avec plus de 40kBq de Cs-137 par mètre carré, un niveau élevé que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) définit comme « contamination ». Les calculs des chercheurs allemands ont montré que si une seule fusion nucléaire devait se produire en Europe occidentale, environ 28 millions de personnes seraient touchées par la contamination avec plus de 40 kBq par mètre carré. En Asie du Sud, la densité de population mettrait le nombre de personnes touchées par un accident nucléaire majeur, à environ 34 millions de personnes, tandis que dans l’Est des USA et en Asie de l’Est ce nombre serait de 14 à 21 millions de pesonnes.
Fukushima a déclenché la sortie prévue de l’Allemagne de son programme d’énergie nucléaire. Il a été envisagé de fermer tous les 17 réacteurs nucléaires et de les remplacer par des énergies renouvelables, principalement d’origine éolienne et solaire, et le pays a investi 200 milliards d’€ à cette fin (soit 8% du PIB du pays) [10]. « La sortie de l’Allemagne du programme d’énergie nucléaire permettra de réduire le risque de la contamination radioactive au niveau national », a déclaré le directeur et auteur principal de l’étude de l’Institut Max Planck, Jos Lelieveld, qui est un chimiste de l’atmosphère.

« Toutefois, une réduction encore plus forte se produirait si les voisins de l’Allemagne décidaient de leur côté d’éteindre leurs réacteurs. Nous avons besoin d’une analyse en profondeur et publique sur les risques réels des accidents nucléaires. À la lumière de nos constatations, je pense que l’élimination progressive de l’énergie nucléaire, coordonnée au niveau international, devrait également être envisagée ».

Certains gouvernements ont une relation trop étroite avec l’industrie nucléaire

Le gouvernement du Royaume-Uni est en tête, parmi les pays ayant des ambitions nucléaires, et sans se laisser intimider par la catastrophe de Fukushima ; il est toujours déterminé à aller de l’avant avec la construction d’au moins 10 nouveaux réacteurs, malgré les nombreuses contre-preuves dont il dispose : ces éléments apportent la démonstration qu’un approvisionnement adéquat en énergie à faible intensité carbonique pourrait être assuré sans le nucléaire. Le Parlement britannique a été induit en erreur du fait que la présentation de ces preuves a été omise dans le but d’emporter la décision par ce biais, et avec l’attribution d’une énorme subvention publique. Pourquoi ? [11] (UK’s Nuclear Illusion, SiS 55) *
* Version en français : ‘L’illusion nucléaire du Royaume-Uni’.

L’explication la plus probable est une relation trop complaisante entre le gouvernement et l’industrie nucléaire, qui s’applique d’ailleurs dans d’autres pays comme la France : les milieux gouvernementaux y entretiennent des liens étroits avec l’industrie de l’armement nucléaire [12] (The True Costs of French Nuclear Power , SiS 53) *
* Version en français intitulée "Les coûts réels de l’énergie nucléaire en France" par Susie Greaves. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur le site http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article216&lang=fr
Mais les temps ont changé et l’option de l’industrie nucléaire est à l’image des dinosaures [de trop grande taille et destinés à disparaître], tant en ce qui concerne la fourniture d’énergie que les moyens de défense, et il est temps de mettre fin à l’illusion nucléaire une fois pour toutes.

On ne peut pas faire confiance à l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui aurait dû être un régulateur indépendant de la sûreté nucléaire, a depuis longtemps abandonné cette obligation.
En 1959, l’OMS a signé un accord (WHA 12-40) avec l’AIEA, qui a effectivement donné la responsabilité à l’AIEA pour les questions sanitaires découlant de l’utilisation civile de l’énergie nucléaire.
Les termes de l’accord sont librement accessibles au public [13], mais ils ne sont pas encore connus : le résultat en est que la plupart des gens ne savent pas que les rapports et autres documents qui prétendent avoir comme oriigine principale l’OMS, - une agence qui a été mise en place par l’ONU en 1948 pour traiter des questions internationales se rapportant à la santé -, proviennent en fait de l’AIEA, l’organisme dont la mission est justement de promouvoir l’industrie nucléaire.
L’OMS a mis son nom sur les documents, tels que le rapport 2003-2005 du Forum de Tchernobyl [14] avec lequel cette organisation OMS avait peu à voir : l’OMS ne pouvait pas avoir quelque chose à y voir, car il n’a pas de département de santé nucléaire ni d’experts dans ce domaine. De même pour son rapport sur ​​Fukushima : on ne peut pas lui faire confiance [15] (WHO Report on Fukushima a Travesty, SiS 55) *
* Version en français intitulée ‘Le rapport de l’OMS sur Fukushima est une parodie’.
IndependentWHO, une organisation préoccupée par les dangers de l’énergie nucléaire en général et par les conséquences des catstrophes de Tchernobyl et de Fukushima en particulier, exige la révision de l’accord WHA 12/40, et elle a organisé une vigie à l’extérieur du siège de l’OMS, à Genève en Suisse, tous les jours ouvrables depuis avril 2007, afin d’attirer l’attention sur le crime de non-assistance aux victimes de Tchernobyl et maintenant à celles de Fukushima. (Pour plus d’informations, voir son site Internet : http://independentwho.org/en/.)
Grâce à IndependentWHO, les éditeurs de la Revue ‘Science in Society’ (SiS) ont été invités au Forum scientifique et citoyen sur la Radioprotection - De Tchernobyl à Fukushima -, 11-13 mai 2012, à Genève en Suisse, que cet organisme a organisé. Cela a conduit à la rédaction d’une série d’articles qui ont été regroupés dans le présent rapport : Death Camp Fukushima Chernobyl’ (Les camps de la mort de Tchernobyl et Fukushima).

Ce rapport spécial va être inclus dans la revue Science in Society N ° 55 (disponible en août 2012). Pré-commander dès maintenant ou Abonnez-vous . Tous les profits de ce numéro de la revue ‘SiS 55’ seront reversés aux enfants de Fukushima et de Tchernobyl.

‘Death Camp Fukushima Chernobyl’ (Les camps de la mort de Tchernobyl et Fukushima

Ce document est un résumé concis des preuves scientifiques portant sur :
Les conséquences dévastatrices sur la santé de la radioactivité des retombées de Tchernobyl, dont les informations ont été retenues par les gouvernements et les autorités chargées de la réglementation et pro-nucléaires.
L’étendue réelle des retombées de Fukushima et les risques sanitaires encourus par les victimes, qui ont été minimisés à la fois par le gouvernement japonais et par les autorités chargées de la réglementation.
De nouvelles découvertes sur les effets sur la santé des rayonnements ionisants amplifiés aux faibles doses de radioactivité.
Des mesures de radioprotection simples à mettre en œuvre
Ce document montre aussi pourquoi l’image officielle présentée par des organisations telles que l’OMS est extrêmement trompeuse, et pourquoi les pays sont toujours déterminés à passer au nucléaire et pourquoi ils sont restés accrochés à des politiques énergétiques et de défense qui sont obsolètes.
Le rapport indique clairement que les enfants vivant dans les zones fortement contaminées, en dehors de la zone d’évacuation officielle autour des centrales nucléaires de Fukushima Dai-ichi, doivent être évacués rapidement afin d’éviter une catastrophe humanitaire à l’échelle de celle de Tchernobyl.
Un effort international concerté est nécessaire pour fournir de l’aide afin d’évacuer les enfants et de poursuivre la surveillance sanitaire et les travaux de recherche sur la radioprotection.
Enfin, une supression à l’échelle mondiale de l’énergie nucléaire est à l’ordre du jour, étant donné qu’une combinaison de diverses sources d’énergies renouvelables peut fournir toute l’énergie dont nous avons besoin, et ceci en toute sécurité, de manière durable et à des coûts beaucoup plus abordables pour tous, comme nous l’avons décrit en détail dans notre publication ([16] ] Green Energies - 100% Renewable by 2050, ISIS Report)*. 
* Quelques articles en français à consulter sur ce sujet :
* "La maîtrise du pouvoir vert, Green Power Rules" par Sam Burcher. Conférence de lancement du rapport ‘Green Energies - 100% Renewable by 2050’. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article91&lang=fr
* "Le pouvoir aux populations : 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050" par le Dr. Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article101&lang=fr
* "100% d’énergies renouvelables en Allemagne d’ici 2050 : un exemple pour tous les pays industrialisés" par le Dr. Mae-Wan Ho & le Professeur Peter Saunders. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article98&lang=fr

Références

1. Stories from Fukushima, Message in a Bottle, From the kids of Fukushima to the World, accessed 20 June 2012, http://message.in.a.bottle.over-blog.com/pages/STORIES_FROM_FUKUSHIMA_ENGLISH-6985709.html
2. Ho MW. Chernobyl deaths top a million. Science in Society 55 (to appear) 2012.
3. Ho MW. Apple pectin for radioprotection. Science in Society 55 (to appear) 2012.
4. Greaves S. The pectin controversy. Science in Society 55 (to appear) 2012.
5. Ho MW. Fukushima nuclear crisis. Science in Society 50m 4-9, 2011.
6. Ho MW. Truth about Fukushima. Science in Society 55 (to appear) 2012.
7. Ho MW. Fukushima fallout rivals Chernobyl. Science in Society 55 (to appear) 2012.
8. “Crisis plans lag even as Japan’s reactors restart”, Mari Yamaguchi, Associated Press, chron.com, 21 June 2012, http://www.chron.com/business/article/Crisis-plans-lag-even-as-Japan-s-reactors-restart-3650896.php#page-1
9. “Probability of contamination from nuclear accidents is higher than expected” Max-Planck-Gesellschaft, 22 May 2012, http://www.mpg.de/5809418/reactor_accidents
10. “Germany swaps nuclear for solar and wind power”, Oliver Lazenby, Truthout, 22 June 2012, http://truth-out.org/news/item/9932-germany-swaps-nuclear-for-solar-and-wind-power
11. Saunders PT. UK’s nuclear illusion. Science in Society 55 (to appear) 2012.
12. Greaves S . The true costs of French nuclear power. Science in Society 53, 8-11, 2012.
13. Agreement between the International Atomic Energy Agency and the World Health Organisation, IAEA/WHO, 1959, http://www.iaea.org/Publications/Documents/Infcircs/Others/inf20.shtml#note_c
14. Chernobyl’s Legacy : Health Environmental and Socio-Economic Impacts and Recommendations to the Governments of Belarus, the Russian Federation and Ukraine. IAEA Division of Public Information. Vienna, IAEA, 2006, http://www.iaea.org/Publications/Booklets/Chernobyl/chernobyl.pdf
15. Greaves S. WHO report on Fukushima a travesty. Science in Society 55 (to appear) 2012.
16. Ho MW, Brett C, Burcher S and Saunders PT. Green Energies, 100 % Renewables by 2050, ISIS/TWN, London/Penang, 2009, http://www.i-sis.org.uk/GreenEnergies.php

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Définitions et compléments

Arrêter le nucléaire

Traduction, définitions et compléments :

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles
honoraire.
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