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"L’Ecosse est en pointe pour l’éolien en mer flottant qui représente un potentiel d’énergies renouvelables très important et le solaire photovoltaïque flottant est un marché en pleine croissance qui est dominé par l’Asie" par Jacques Hallard

dimanche 5 octobre 2025, par Hallard Jacques

ISIAS Energies Eolien ’offshore’ Solaire flottant

L’Ecosse est en pointe pour l’éolien en mer flottant qui représente un potentiel d’énergies renouvelables très important et le solaire photovoltaïque flottant est un marché en pleine croissance qui est dominé par l’Asie

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 05/10/2025

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/styles/large/public/contrib/groupe-edf/recherche-developpement/pepites/eolien%20offshore/infographie_-_partie_3_-_eolien_offshore.jpg?itok=d6CYfIa1

Source : https://www.edf.fr/groupe-edf/inventer-l-avenir-de-l-energie/rd-un-savoir-faire-mondial/les-pepites-de-la-rd/l-eolien-offshore/eolien-offshore-contexte-et-ambition

https://lagrume.ch/wp-content/uploads/2023/03/Schema-station-flottante_innnovation-1024x373.png

Source : https://lagrume.ch/zoom-sur-le-solaire-flottant/


Préambule

Quelques préliminaires en bref :

Que signifie ’offshore’ ou ’off shore’ ? – Cela qualifie une activité se déroulant en mer, sans relever de la pêche ni du transport maritime

Comment fonctionnent les éoliennes en mer (’offshore’) ? - Les éoliennes, qu’elles soient sur terre ou en mer, produisent de l’électricité lorsque le vent souffle entre 10 et 90 km/h. Le vent entraine les pales de l’éolienne qui font tourner une génératrice pour produire de l’électricité. C’est le même fonctionnement qu’une dynamo de vélo !

Quels sont les avantages des éoliennes en mer ? - L’installation de parcs éoliens en mer, au large des côtes et loin de tout ce qui pourrait freiner le vent, permet une plus grande capacité de production. De plus, l’impact sur le paysage est également moindre car les parcs éoliens sont installés de plus en plus loin, au-delà de la ligne d’horizon.7 sept. 2022

Quels sont les inconvénients des éoliennes en mer ? - Comme l’installation des éoliennes, l’installation des câbles et du poste en mer génèrent des impacts tels que : l’émission de bruit sous-marin, la modification du substrat (fond marin), l’augmentation de la turbidité (teneur de l’eau en matière en suspension) et le relargage éventuel de contaminants.

C’est quoi une centrale flottante ? - Une centrale photovoltaïque flottante est un système de production d’énergie électrique installé sur l’eau. Pour ce type de centrale, les panneaux sont posés sur des flotteurs. L’ensemble de l’installation est ancré au fond du plan d’eau ou sur les berges selon la typologie du site.

Qu’est-ce que les fermes solaires flottantes ? - Le solaire photovoltaïque flottant est une technologie où des panneaux solaires sont installés sur des plans d’eau, comme des lacs ou des réservoirs d’irrigation. Encore très minoritaire par rapport au solaire terrestre, il connait cependant un fort développement, notamment en Asie. 23 mai 2024

Quels sont les avantages des centrales solaires flottantes par rapport aux parcs solaires traditionnels [sur terre] ? - Elles préservent les ressources foncières, réduisent l’évaporation de l’eau, améliorent l’efficacité énergétique grâce à des températures de fonctionnement plus basses et ont un impact minimal sur les écosystèmes. 15 janvier 2025

Quels sont les inconvénients des panneaux solaires flottants ? - Les centrales solaires flottantes nécessitent une maintenance plus complexe en raison du risque accru de corrosion en milieu humide et des difficultés d’accès. Les équipements étanches nécessitent également des coûts plus élevés et des procédures de maintenance plus spécialisées. 11 novembre 2024

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Introduction

Ce dossier fait suite à celui-ci :

’Alors que l’Occitanie installe un parc d’éoliennes offshore de 30 MW sans toucher aux fonds marins, et que la politique aux Etats-Unis y est défavorable, certains s’interrogent sur les risques de pollution marine’ par Jacques Hallard

23 septembre 2025 - ISIAS Eolien en mer

Ce dossier présente 2 technologies : l’éolien en mer ’offshore’ ou flottant et les centrales solaires (photovoltaïques) flottantes
Les articles sélectionnés pour ce dossier sont mentionnés avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire

Eolien en mer ’offshore’ ou flottant :

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§§§


Eolien en mer ’offshore’ ou flottant


  • Technologies & enjeux - Les différentes technologies d’éolien en mer : posé ou flottant – Document ‘journal-eolien.org’

    En BW© En BW

Installer des éoliennes loin des côtes pour capter la puissance régulière des vents du large et s’affranchir des contraintes de profondeur du plancher marin, c’est le défi de l’éolien en mer « flottant » !{{}}

Une éolienne en mer peut être installée de deux façons : sur une fondation qui repose sur les fonds marins (fondation dite « posée »), ou sur une fondation flottante simplement reliée aux fonds marins par des lignes d’ancrage afin de maintenir l’ensemble en position. En France, comme en Europe, la grande majorité des sites éoliens en mer en activité ont des machines posées sur le fond marin. Les technologies de l’éolien flottant représentent la prochaine étape avec pour la France des premiers parcs commerciaux qui sont attendus au tournant des années 2030.

Les technologies de l’éolien posé en mer

Les éoliennes en mer posées sont implantées sur des fondations directement fixées au plateau continental dans des zones pouvant aller jusqu’à une profondeur de 60 m. Loin du rivage, avec un vent plus fort, plus régulier et sans obstacle, les parcs obtiennent un meilleur rendement que ceux sur terre.

https://www.journal-eolien.org/tout-sur-l-eolien/wp-content/uploads/2025/02/Capture-d’écran-2025-02-26-à-12.19.37.png

Il existe trois technologies pour poser une éolienne sur les fonds marins.

La fondation ‘monopieu’

La fondation en « Jacket »

La fondation gravitaire

Les technologies de l’éolien flottant

A partir de profondeurs supérieures à 60 mètres, la technologie des éoliennes flottantes prend le relais. Les machines reposent sur des fondations flottantes, ancrées au sous-sol marin par des câbles. La plupart des projets flottants réalisés ou en chantier sont situés dans des zones de moins de 200 m de profondeurs, mais des sites beaucoup plus profonds sont à l’étude.

  • il permet de tirer profit d’un vent plus fort et plus constant au large, donc de réduire le coût de production de l’énergie ;
  • Il limite l’impact environnemental : visibilité réduite depuis la côte par son éloignement, démantèlement complet en fin de vie, sans aucun résidu sur le site ;
  • Il permet une installation des éoliennes simplifiée et plus économique à quai avant remorquage sur site.

    ©Ideol© Ideol

Les technologies de l’éolien flottant en sont actuellement au stade de prototypes testés en mer et plusieurs concepts de flotteurs existent.

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Semi-submersible : l’éolienne repose sur des flotteurs de grandes envergures retenues par un ancrage gravitaire standard au fond marin. Cette technologie propose une grande stabilité

Support à barge : l’éolienne repose sur un flotteur de diamètre moindre que dans le cas d’un semi submersible. Cette technologie est plus simple mais elle offre moins de stabilité

Technologie « SPAR » : l’éolienne repose sur un seul flotteur sous forme d’une colonne verticale fortement ballastée. Cette technologie nécessite une profondeur d’au moins 100 mètres sous l’éolienne.

Technologie TLP (Tension Leg Platform) : elle se caractérise par un ancrage tendu sur la base de câbles arrimés au sous-sol marin qui maintiennent la flottabilité de la plateforme.

Les principales technologies éoliennes

Le fonctionnement d’une éolienne

Le repowering

Mesurer les gisements de vents

Baromètre des énergies renouvelables électriques en France

Questions-Réponses : éolien en mer – Edition 2024, SER (2024)

Tout comprendre : l’éolien, Ademe (2024)

 

https://www.journal-eolien.org/tout-sur-l-eolien/wp-content/uploads/2017/12/picto-lignes.png Le gisement français

Avec 3.500 km de côtes, la France métropolitaine bénéficie de conditions géographiques très favorables au développement de l’éolien en mer. C’est le 2ème gisement éolien d’Europe, derrière la Grande-Bretagne et devant l’Allemagne.

Le potentiel technique théorique estimé en France pour l’éolien en mer est de :

  • 169 GW pour l’éolien posé
  • 454 GW pour l’éolien flottant
    Source : Global Wind Energy Council (GWEC)

Dernière actualité

Allemagne : Siemens Gamesa préféré à Ming Yang{{}}

Le développeur allemand Luxcara a fait savoir fin août qu’il retenait les turbines de Siemens Gamesa pour deux de ses projets éoliens en mer du Nord. Le plus important est celui de Waterekke de 1,5 GW, qui sera équipé d’ici 2029 de 97 machines Siemens Gamesa de 15,5 MW chacune

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Source : https://www.journal-eolien.org/tout-sur-l-eolien/eolien-en-mer-pose-eolien-en-mer-flottant/

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  • Rétrospective - Éolien flottant : de nouveaux horizons pour l’éolien en mer – Documentation EDF{{}}
    Installer des éoliennes loin des côtes pour capter la puissance régulière des vents du large et s’affranchir des contraintes de profondeur du plancher marin… c’est le défi de l’éolien en mer (offshore) « flottant ». Il mobilise la R&D depuis 2011. Une solution d’avenir qui contribuera grandement à la transition énergétique. Objectif : soutenir le développement des projets d’EDF power solutionset contribuer à l’émergence de la filière.

Éolien offshore : un maillon fort de la transition énergétique{{}}

Les éoliennes tournent en mer et tous les regards se tournent vers cette filière. Dans le contexte de la transition énergétique, l’éolien offshore a en effet de nombreux atouts à offrir. Si son fonctionnement est identique à l’éolien terrestre – à savoir capter l’énergie du vent pour la transformer en électricité - il bénéficie des vents du large plus réguliers et plus intenses. Résultats : l’éolien flottant permet encore d’accroitre ce rendement, tandis que sa situation en mer, limite les nuisances sonores et visuelles, plus redoutées sur la terre ferme.

De fait, le marché de l’éolien en mer connaît une croissance exponentielle, partout dans le monde, Europe en tête. Et pour cause : pour atteindre la neutralité carbone espérée en 2050, l’Union européenne s’est engagée à soutenir le développement de la filière. Objectif : porter la capacité européenne de production éolienne en mer de 12 GW actuellement à au moins 60 GW d’ici à 2030 et à 300 GW d’ici à 2050. Soit 25 % de sa production d’électricité. La France, dans le cadre de sa Programmation Pluri annuelle de l’Energie (PPE), vise quant à elle une capacité installée d’éolien en mer de 2,4 GW en 2023 et environ 5 GW en 2028. Cette capacité prévoit une part d’éolien flottant, qui sera appelé à augmenter à partir de 2028.

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/styles/img_1066x595/public/contrib/groupe-edf/recherche-developpement/pepites/eolien%20offshore/photo_eolien_offshore.jpg?itok=A02beJNO

En savoir plus sur l’éolien offshore, découvrez la démonstration expérientielle proposée lors des Electric Days

Éolien flottant : de nouvelles perspectives {{}}

L’éolien flottant va permettre d’accéder à des zones où l’éolien offshore posé ne peut pas aller. L’éolien « posé  » consiste à installer les fondations d’une éolienne dans le fond marin, à une profondeur comprise entre 50 et 60 mètres. Raison pour laquelle il a majoritairement proliféré dans des domaines marins peu profonds, comme ceux de la Mer du Nord… L’éolien flottant s’affranchit de cette contrainte de profondeur. Son principe ? L’éolienne (turbine, mât et pales) est montée sur une fondation flottante ; l’ensemble est construit et assemblé au port, puis remorqué jusqu’à son lieu de production avant d’être relié au fond marin par des lignes d’ancrage.

En complément des solutions classiques, l’éolien en mer flottant permet l’installation de projets sur des zones de grandes profondeurs, plus loin des côtes ou plus ventées. La plupart des projets flottants réalisés ou en cours le sont dans moins de 200m d’eau, mais des sites beaucoup plus profonds sont à l’étude. Ce faisant, il démultiplie les gisements de l’éolien offshore. Pour capter massivement ces conditions avantageuses, des verrous doivent encore être levés. Le champ des possibles est vaste… La limite repose sur notre capacité à rapatrier l’énergie et à installer et exploiter des infrastructures de la taille de la Tour Eiffel, à plusieurs dizaines de kilomètres du littoral.

Un défi technologique en mouvement{{}}

Objectif : franchir le cap d’une industrialisation à grande échelle. La R&D y travaille depuis plusieurs années, en appui aux différents projets portés par EDF Renouvelables en France. Parmi eux : Provence Grand Large (PGL), un parc industriel pilote, unique au monde. Doté de 3 éoliennes flottantes de 8 MW en Méditerranée, sa mise en service est attendue pour 2022. Notre programme consiste prioritairement à « dé-risquer » cette technologie. Faire flotter une éolienne reste un défi, car les facteurs de déstabilisation sont nombreux : mouvement des pales et de la mer, hauteur et poids de la turbine. Il s’agit de choisir le bon flotteur et nous étudions plusieurs technologies via un outil de modélisation de l’éolienne en fonctionnement qui nous permet tester les différentes alternatives dans les conditions les moins favorables. L’environnement constitue également l’un des sujets phare de la R&D en la matière : impact sur les fonds marins et sur l’avifaune, conséquences de l’encrassement biologique ou « biofouling » (formation d‘une couche gênante d’organisme vivant sur la surface du flotteur) sur le poids et donc l’équilibre des flotteurs. À plus long terme, la R&D anticipe aussi les problématiques liées à leur maintenance et à leur vieillissement.

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/styles/large/public/contrib/groupe-edf/recherche-developpement/pepites/eolien%20offshore/infographie_-_partie_3_-_eolien_offshore.jpg?itok=d6CYfIa1

Une recherche mutualisée{{}}

En France, sept projets d’éolien offshore prévus par la PPE sont en cours de développement, et les appels d’offres sur le flottant se multiplient. Face à la baisse drastique des coups sur le terrestre, le solaire et l’éolien posé, l’éolien flottant à un enjeu de survie pour rester dans la course… Et dans ce contexte, EDF a pour ambition de gagner des parts des marché significatives. Mais au-delà des enjeux commerciaux, il s’agit d’aider la filière à gagner en maturité en mutualisant les expertises, pour que les énergéticiens et toute la chaine de valeur de fournisseurs et de prestataires aient la capacité d’apprendre sur l’éolien flottant. EDF s’est ainsi associé à France Énergie Marine, un institut de recherche dédié aux énergies marines renouvelables. Crée en 2012, cet ITE a pour vocation de fédérer la recherche française académique et industrielle autour du développement de l’éolien offshore.

Vignette de la vidéo : La R&D et l’éolien offshore flottant

La R&D et l’éolien offshore flottant
Durée : 1:29

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/styles/large/public/contrib/groupe-edf/recherche-developpement/pepites/eolien%20offshore/infographie_-_partie_1_-_eolien_offshore.jpg?itok=yfxRQvnV

Les ports : des plateformes de conception stratégiques{{}}

Les infrastructures portuaires sont appelées à jouer un rôle très important dans le développement de l’éolien flottant. Site d’accueil et de construction des éoliennes, elles devront acquérir les compétences logistiques ad hoc pour gérer non seulement la construction en série de flotteurs et d’éoliennes, mais aussi les stocks de matériels pour des parcs qui pourront aller jusqu’à 100 éoliennes. Un sujet crucial qui implique les territoires.

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Le numérique au service de l’éolien offshore flottant{{}}

Modélisation, chaînes de calcul, jumeau numérique, mais aussi intelligence artificielle… le numérique est au cœur de la recherche sur l’éolien offshore flottant, que ce soit pour le design du flotteur, la compréhension des mécanismes en jeu, la surveillance ou encore la maintenance … Le point avec Christophe Peyrard, ingénieur chercheur expert au sein du département LNHE* à la R&D d’EDF, en charge de la simulation numérique sur les fondations éoliennes flottantes.{{}}

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Comment avez-vous été amené à travailler sur l’éolien offshore flottant chez EDF ?{{}}

L’éolien offshore flottant est une technologie récente qui entraîne dans son sillage tout un cortège d’acteurs : développeur de flotteurs, turbiniers... Les premiers prototypes ont été développés en 2009 en Norvège, puis au Portugal, au Japon et en France. ‘’EDF power solutions’ s’est rapidement positionné sur ce marché, avec notamment un projet d’installation de 3 éoliennes flottantes au large de Marseille qui devrait voir le jour en 2022. En attendant cette étape de démonstration, la simulation numérique s’avère plus rapide et moins coûteuse que les tests sur des prototypes ou les essais en bassin. Notre rôle à la R&D est de guider les entités opérationnelles dans le choix des meilleures technologies, en termes de performances comme de coût. 

Quelles sont les spécificités de cette technologie en termes de simulation numérique ?{{}}

L’éolien offshore flottant est à la croisée de deux industries : celle de l’électricité (en utilisant l’énergie du vent), où l’on étudie une machine qui tourne sur un mat d’éolienne, et celle du pétrole offshore qui modélise des systèmes qui bougent dans les vagues. D’un point de vue numérique, il faut donc combiner les deux types de modèles pour s’assurer que le système va résister aux contraintes qui vont s’appliquer sur lui. Pour cela, nous avons développé au sein de la R&D une chaine de calcul baptisée DIEGO, qui nous permet de vérifier un certain nombre de points, comme la stabilité du système (en fonction du design du flotteur, du poids de la turbine, on s’assure que l’ensemble ne va pas se renverser), son comportement dynamique aux vagues, son design structurel et sa résistance en conditions extrêmes (tempêtes), mais aussi sa résistance dans le temps à des micro-sollicitations répétées (calcul de fatigue). Nous pouvons ainsi comparer les différentes technologies de flotteurs proposées sur le marché.

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/styles/large/public/contrib/groupe-edf/recherche-developpement/pepites/eolien%20offshore/photo2_eolien_flottant.jpg?itok=flJ2VhjF

Comment avez-vous procédé ?{{}}

Nous avons commencé à travailler sur l’éolien flottant en 2011 à la R&D. A cette époque, il était question d’installer des éoliennes à axe vertical, contrairement aux éoliennes terrestres traditionnelles, dont l’axe est horizontal. Sur le papier, l’axe vertical présentait en effet plusieurs avantages pour l’éolien flottant car il permettait d’utiliser des flotteurs plus petits et supportait mieux l’inclinaison. Lorsque EDF power solutions nous a mobilisé sur ce projet, il n’y avait aucun outil pour modéliser ce type d’éolienne sur un flotteur. Nous avons donc construit un cœur de calcul qui s’est petit à petit transformé en simulateur complet d’éolienne flottante. Six ans plus tard, cette technologie a été abandonnée au profit des éoliennes à axe horizontal pour des raisons de coût et de maturité industrielle. Il a fallu retravailler sur le code… mais nous disposons désormais d’un outil qui nous permet de traiter n’importe quel type d’éolienne. Nous nous attachons maintenant à le rendre plus facile à utiliser pour les unités d’ingénierie. Cela passe par une interface plus accessible et plus pratique. Un développement qui nécessite une démarche itérative avec les utilisateurs.

Quelles seront les prochaines étapes ?{{}}

Outre l’amélioration de la prise en main de cet outil, il s’agit de mieux cerner ses limites… pour l’optimiser. Aujourd’hui, du fait du nombre très important de critères à prendre en compte (la direction du vent, sa vitesse, les bourrasques ; idem pour les vagues : leur direction, leur hauteur, les courants marins, la marée…) nous travaillons sur des modèles simplifiés pour que la chaîne de calcul puisse tourner assez vite. Il faut donc maintenant la comparer avec des outils plus précis pour évaluer son degré d’incertitude, et lorsque que celui-ci est trop important sur certains points, proposer des améliorations tout en restant simple et rapide. C’est un processus d’amélioration continue, qui peut nous amener parfois à remanier considérablement ce qui a été fait jusque-là. A moyen terme, la chaîne de calcul Diego servira aussi au développement d’un jumeau numérique, sorte de réplique numérique d’une éolienne flottante physique, qui pourra être utilisée pour optimiser la maintenance de l’ensemble, ou encore pour trouver des marges de dimensionnement afin de réduire les coûts. A plus long terme, nous envisageons également de faire appel à l’intelligence artificielle pour analyser les données issues des prototypes qui seront installés au large de Marseille dans le cadre du projet Provence Grand Large. Notre approche via la chaîne Diego consiste à étudier le système à partir de nos connaissances. L’intelligence artificielle peut être mobilisée quant à elle pour apprendre de l’expérience dans une approche plus heuristique, en ordonnant toutes les données issues de l’observation sur le terrain (par exemple, j’ai un problème qui apparaît toutes les six heures, j’en déduis qu’il est peut-être lié à la marée). Deux approches très complémentaires, qui témoignent de l’apport des outils numériques pour répondre aux enjeux de la transition énergétique !

* LNHE : laboratoire national hydraulique et environnement{}

https://www.edf.fr/sites/groupe/files/styles/img_1066x595/public/contrib/groupe-edf/recherche-developpement/pepites/eolien%20offshore/eolien_offshore-contexte_et_ambition.jpg?itok=UgUNFlei

Des lignes aériennes à l’éolien offshore flottant, en passant par l’hydrolien...
Itinéraire d’un passionné des interactions fluides-structures
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Son diplôme d’ingénieur de l’Ecole des Ponts et Chaussées en poche, Christophe Peyrard effectue son stage de fin d’études à la R&D d’EDF, attiré autant par les problématiques techniques abordées que par la qualité des chercheurs qu’il sera amené à y côtoyer. En 2005, il intègre dans la foulée de son stage le département THEMIS, devenu ERMES aujourd’hui, pour travailler sur les lignes aériennes, plus spécifiquement sur la résistance des pylônes électriques et les vibrations des câbles.

Lorsque l’éolien commence à se développer, il s’intéresse aux interactions fluides-structures : d’abord le vent, puis les vagues… ce qui l’amène à rejoindre les équipes du Laboratoire national hydraulique et environnement (LNHE) en 2011. Il y travaille sur l’hydrolien, une technologie qui consiste à exploiter les courants marins pour produire de l’énergie, puis s’intéresse aux modèles de vagues pour la protection des installations côtières d’EDF, cultivant ainsi son appétence pour l’étude des forces hydrodynamiques appliquées aux structures. En 2012, il se tourne vers l’éolien flottant. « On ne savait pas trop ce que ça allait donner au début et nous n’étions pas nombreux à travailler dessus, nous n’avions pas beaucoup de temps réservé sur le sujet… Puis dans les années 2015, le projet a commencé à grossir. Il occupe désormais 100% de mon temps et mobilise l’équivalent de trois autres personnes à la R&D  ».

En tant que pilote de l’activité sur les fondations flottantes, son travail consiste aujourd’hui à coordonner les études sur le sujet en fonction des besoins exprimés en interne. « Cela m’a permis d’avoir une vision plus large du sujet, qui recouvre à la fois des aspects techniques mais aussi le contexte industriel et les enjeux économiques. Il faut se tenir au courant des dernières technologies, connaître les acteurs, pour donner le maximum d’informations aux entités opérationnelles afin de les aider à identifier les meilleures technologies ».

Sa motivation ? Elle est double : « Les énergies renouvelables sont amenées à prendre de plus en plus de place dans le contexte de la transition énergétique. C’est très motivant de se dire qu’on contribue à sa petite échelle aux enjeux climatiques. Mais le challenge est aussi technique : les phénomènes en jeu dans l’éolien flottant sont très complexes et touchent à plusieurs pans de la physique. Cette approche pluridisciplinaire favorise le travail en équipe, et c’est passionnant ! Sans compter l’aspect modélisation numérique, un domaine très innovant dans lequel on apprend tous les jours et où tout est à construire !  »

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ! »

Plan du site Origine de l’électricité … Éco-conception - ©2025 EDF

Source : https://www.edf.fr/groupe-edf/inventer-l-avenir-de-l-energie/rd-un-savoir-faire-mondial/les-pepites-de-la-rd/l-eolien-offshore/eolien-offshore-contexte-et-ambition

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  • Japon - Éolien offshore flottant – « Un vent s’espoir » - L’histoire du combat de quatre grands-pères de Wajima s’inspirant de l’Écosse - Vidéo en japonais de 1:07:55 - 21 septembre 2025
    [Addenda Wajima (輪島市, Wajima-shi ?) est une ville située dans la préfecture d’Ishikawa, au Japon. Géographie Situation Wajima est située dans le nord-ouest de la péninsule de Noto, bordée au nord et à l’ouest par la mer du Japon. Certaines parties de la ville se trouvent à l’intérieur du parc quasi national de Noto Hantō. Démographie En août 2023, la population de la ville de Wajima était de 23 454 habitants pour une superficie de 426,32 km2 [1]. Climat Wajima a un climat continental humide caractérisé par des étés doux et des hivers froids avec de fortes chutes de neige. La température annuelle moyenne à Wajima est de 13,4 °C. La pluviométrie annuelle moyenne est de 2 300 mm, septembre étant le mois le plus humide [2]… - Sur l’île de Wajima, où les cicatrices d’un tremblement de terre majeur et de pluies torrentielles restent profondes, il y a des gens qui se sont levés pour attirer l’énergie éolienne offshore flottante en vue de la reconstruction en utilisant la mer…

Voir sur la carte topographique du JaponLocalisation de Wajima Shi au Japon - https://fr.wikipedia.org/wiki/Wajima ]

Quatre personnes vivant à Wajima, communément appelées 4G de Wajima. 4 (upi)ト à 9 mille kilomètres de la pointe de l’éolien offshore, en Écosse. Ce que j’ai vu là-bas était une lumière pour le rétablissement de Wajima.

Le Royaume-Uni est un pays éolien avec plus de 2.800 éoliennes offshore déjà en service, et l’énergie éolienne représente environ 30% de l’alimentation électrique. En particulier, l’Écosse est l’un des pays les plus avancés au monde avec un taux d’énergie renouvelable d’environ 100%. En Écosse, au lieu d’autoriser les fournisseurs d’énergie renouvelable à utiliser les terres, il existe un mécanisme permettant de restituer une partie des recettes aux communautés locales. Les résidents locaux sont libres d’utiliser l’argent pour la communauté locale. Il s’agit d’un mécanisme créé par le gouvernement écossais appelé ‘Community benefits’.

J’ai suivi les luttes de 4 personnes pour voir si elles pouvaient attirer l’énergie éolienne offshore flottante à Wajima. [journal télévisé du matin] https://news.tv-asahi.co.jp

Source : < https://www.youtube.com/watch?v=pSyAesrN46o>

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  • Une synthèse ciblée sur l’éolien offshore flottant au Royaume-Uni, et surtout en Écosse. Requête auprès de ‘ChatGPT’
    « J’ai résumé l’état des installations opérationnelles, ce qui est en construction/pipeline, et la place de cette filière dans les puissances installées. Sources principales citées en fin de message.

Points clés (brefs){{}}

  • L’Écosse est un leader mondial du flottant : elle héberge les premiers projets opérationnels du monde (Hywind) et le plus grand parc flottant en service (Kincardine). equinor.com+1
  • Fin 2024 / début 2025 la capacité flottante installée au Royaume-Uni était de l’ordre de  78 MW (la quasi-totalité en Écosse) — donc très faible par rapport à l’offshore fixe et au parc éolien total ; mais l’Écosse concentre la majorité du pipeline mondial pour le flottant. gwec.net+1
  • Plusieurs projets commerciaux de grande taille sont en développement (ScotWind/Scotland leasing, AR7) — la capacité en pipeline en Écosse est mesurée en dizaines de GW (ex. lots ScotWind avec forte proportion de sites flottants). offshorewindscotland.org.uk+1
    Installations opérationnelles (principales){{}}
  • Hywind Scotland (Equinor + Masdar)pilot / démonstrateur
    • Capacité : 30 MW (5 turbines). En service depuis 2017 ; a fourni des données opérationnelles utiles et affiche de très bons facteurs de charge. equinor.com
  • Kincardine Offshore Wind Farm (WindFloat / Principle Power & partenaires){{}}
    • Capacité :  47–50 MW (phases avec turbines 9.5 MW sur plateformes semi-submersibles WindFloat). Situé au large d’Aberdeen ; présenté comme le plus grand parc flottant au monde en service. principlepower.com+1
      (La somme des flottants opérationnels au RU est citée par des sources sectorielles autour de  78–80 MW fin 2024.) gwec.net

Projets en construction / autorisés / pipeline (Écosse majeur){{}}

  • Projets avec permission de planification : plusieurs parcs flottants ont obtenu ou visent l’autorisation écossaise — exemples nommés dans la filière : Pentland et Salamander (chacun annoncé 100 MW dans les annonces publiques) et d’autres très grands sites visés via ScotWind. offshorewindscotland.org.uk+1
  • ScotWind / Crown Estate Scotland : la mise aux enchères de parcelles a massivement favorisé des sites profonds (adaptés au flottant). Les dossiers gagnants et candidatures incluent de grands développeurs (Equinor, SSE, etc.) visant des projets à l’échelle commerciale (GW). offshorewindscotland.org.uk
  • AR7 & financement : pour la première fois les rounds d’enchères CfD/AR intègrent une enveloppe spécifique et des conditions plus favorables au flottant, ce qui devrait accélérer l’avancement de projets pilotes vers des déploiements commerciaux. renewableuk.com
    Place dans la puissance installée (contexte UK){{}}
  • Offshore fixe vs flottant : le Royaume-Uni possède plusieurs dizaines de GW d’éolien offshore (les chiffres officiels situent l’offshore total à l’échelle des dizaines de GW — voir bases de données UKWED / RenewableUK). Par comparaison, le flottant reste marginal aujourd’hui ( tens de MW) mais représente une priorité stratégique pour ouvrir des zones profondes et pour l’industrialisation locale. renewableuk.com+1
  • Rôle économique / stratégique : même si la contribution énergétique actuelle est faible, le flottant est vu comme une source majeure de croissance (contenu local, ports, fabrication), particulièrement pour l’économie écossaise et pour maintenir l’usage des compétences offshore issues du pétrole/gaz. offshorewindscotland.org.uk+1
    Risques & verrous (résumé){{}}
  • Coût encore supérieur au fond fixe (mais en baisse ; Hywind a montré des réductions de coût par rapport aux premières démonstrations). offshorewindscotland.org.uk
  • Besoin d’infrastructures portuaires, de chaîne d’assemblage et de logistique spécialisée (opérations & maintenance différentes). offshorewindscotland.org.uk
  • Consenting/maritime planning et intégration réseau (câbles, points de connexion) restent des étapes clés à sécuriser. ore.catapult.org.uk
    Chiffres & références rapides (pour lecture / vérification){{}}
  • Hywind Scotland (Equinor) — page projet et faits : Hywind 30 MW. equinor.com
  • Kincardine (Principle Power / WindFloat) — détails techniques et capacité. principlepower.com+1
  • Statistiques flottant globales & RU (GWEC, état fin 2024) — RU ≈ 78 MW flottant installé fin 2024. gwec.net
  • Panorama & pipeline Écosse (OffshoreWindScotland, Crown Estate Scotland) — carte projets, ScotWind, parts du pipeline. offshorewindscotland.org.uk+1
  • Note technique/consenting (ORE Catapult summary). ore.catapult.org.uk
    Conclusion courte{{}}

L’Écosse est à la pointe du flottant : elle abrite les démonstrateurs historiques (Hywind) et le plus grand parc flottant opérationnel (Kincardine). Aujourd’hui la puissance flottante est négligeable en terme de MW comparée à l’offshore fixe, mais le pipeline (ScotWind, projets autorisés) et les nouvelles modalités d’enchères (AR7 / CfD) laissent prévoir une montée en puissance significative dans la décennie à venir. La filière reste stratégique pour les ports, l’emploi local et la ré-industrialisation autour des technologies ‘offshore’ profondes.

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  • Comparaison de la situation des éoliennes flottantes opérationnelles au Royaume-Uni, avec la situation dans d’autres pays dans le monde qui ont retenu cette technologie – Requête auprès de ‘ChatGPT’
    « Voici une synthèse comparative, claire et ciblée, de la situation des éoliennes offshore flottantes (FLOW) au Royaume-Uni / Écosse versus les autres pays qui ont déjà adopté — ou qui déployent — cette technologie. J’indique pour chaque point les sources principales (rapports & pages projet) afin que vous puissiez vérifier les chiffres ».

Aperçu quantitatif mondial (fin 2024 / début 2025){{}}

  • Capacité flottante mondiale installée fin-2024 : ≈ 278 MW (total global FLOW). gwec.net
  • Répartition clé (fin 2024 / début 2025) : Norvège ≈ 101 MW ; Royaume-Uni ≈ 78 MW ; Chine ≈ 40 MW ; France ≈ 27 MW ; Portugal ≈ 25 MW ; Japon ≈ 5 MW ; Espagne ≈ 2 MW. (Les nombres ci-dessus proviennent des synthèses industrielles / GWEC). gwec.net+1
    Contexte : le flottant représente donc une toute petite fraction des centaines de GW d’éolien (fixe + flottant), mais c’est la portion à la croissance la plus rapide et stratégique pour accéder aux zones en eaux profondes. img.saurenergy.com

Comparaison pays par pays — points saillants{{}}

Royaume-Uni (Écosse en tête){{}}

  • Capacité opérationnelle ( 78 MW) principalement en Écosse : Hywind Scotland (30 MW) et Kincardine ( 47–50 MW). L’Écosse héberge la majorité des projets britanniques en service et un très important pipeline (lots ScotWind, projets consentis). equinor.com+2principlepower.com+2
  • Forces : fort pipeline (ScotWind), soutien politique/financier croissant (AR rounds, CfD adaptés), expertise portuaire et transferts de compétences depuis le secteur pétrolier. principlepower.com+1
    Norvège{{}}
  • Capacité opérationnelle la plus élevée fin-2024 ( 101 MW) grâce au projet Hywind Tampen ( 94.6 MW) — plus grand parc flottant par capacité au moment de sa mise en service ; Équivalent à une industrialisation orientée « service aux plateformes oil & gas » (hybridation énergie). Equinor reste un leader technologique. equinor.com+1
  • Forces : maturité technologique (spar / concrete spar), maîtrise logistique pour eaux profondes, appui industriel national (Equinor). Reuters
    Portugal{{}}
  • WindFloat Atlantic : semi-submersible, 25 MW (3 unités) — en service et produisant depuis 2019/2020 ; projet démonstrateur/FOAK devenu référence pour semi-submersibles. Windfloat Atlantic
    France{{}}
  • Floatgen (2 MW) — démonstrateur (BW Ideol) — et Provence Grand Large ( 24–25 MW) (trois éoliennes TLP / Siemens Gamesa) : la France a des pilotes opérationnels et a récemment mis en service PGL en Méditerranée. bw-ideol.com+1
    Chine{{}}
  • Plusieurs petits projets pilotes / démonstrateurs totalisant des dizaines de MW ( 40 MW rapporté fin-2024) ; la capacité fixe offshore chinoise est très importante et la R&D sur flottant monte en puissance (développement de très grandes turbines et prototypes). gwec.net+1
    Japon & Corée du Sud{{}}
  • Japon : capacités opérationnelles modestes (quelques MW en démonstration) mais fort pipeline et nouvelle législation pour l’EEZ (2025) ouvrant la voie à projets flottants commerciaux. jwpa.jp+1
  • Corée du Sud : grands appels/contrats récents qui incluent des composantes flottantes ; plusieurs projets de grande taille en développement (transmission agreements signés). Exemple : offres et projets importants (Equinor a été proposé pour un contrat de 750 MW). Reuters+1
    Technologies dominantes observées{{}}
  • Spar / spar-buoy (Hywind) — très utilisé par Equinor (bon pour très grandes profondeurs). equinor.com
  • Semi-submersible (WindFloat, Kincardine) — fabrication modulaire, adapté aux grands turbines ; déjà déployé au Portugal et en Écosse. Windfloat Atlantic+1
  • Tension-leg platforms (TLP) — utilisés notamment pour Provence Grand Large (France). siemensgamesa.com
    Capacité opérationnelle : RU/Écosse vs autres pays — résumé comparatif{{}}
  • Norvège (Hywind Tampen) : leader en capacité installée individuelle (≈94.6 MW pour Tampen), total national ≈101 MW fin-2024. equinor.com+1
  • Royaume-Uni / Écosse : ≈78 MW (Hywind Scotland + Kincardine) mais plus grand pipeline commercial (ScotWind lots), objectifs de fortes capacités à l’horizon 2030-2040. gwec.net+1
  • Portugal / France / Chine / Japon / Espagne : capacités opérationnelles plus petites (pilotes/démonstrateurs), mais chacun a des trajectoires différentes : Portugal & France ont déjà démonstrateurs réussis ; Chine et Corée visent des déploiements massifs dans leurs stratégies nationales. Offshore Wind+3Windfloat Atlantic+3bw-ideol.com+3
    Coûts & trajectoire d’apprentissage{{}}
  • LCOE & coûts CAPEX : aujourd’hui le flottant reste plus coûteux que l’offshore fixe, mais les études (ORE Catapult, IRENA, NREL) estiment des réductions significatives avec la montée en volume et la standardisation (démonstrateurs → NOAK). Des chiffres publiés montrent des réductions importantes entre FOAK et projets suivants (learning-by-doing). ore.catapult.org.uk+2IRENA+2
  • Impact des déploiements récents : Hywind Tampen et WindFloat Atlantic fournissent des retours d’expérience (production, maintenance, coûts) utiles pour baisser les coûts futurs. Reuters+1
    Position stratégique (qui gagne quoi ?){{}}
  • Norvège : leadership technologique sur concept spar + capacité installée grâce à Hywind Tampen. equinor.com
  • Écosse / Royaume-Uni : leadership en pipeline commercial (terrains, permis, politiques CfD/AR dédiés) et en écosystème industriel (ports, O&M, contenus locaux). L’Écosse est considérée comme « pôle mondial » pour la commercialisation à grande échelle du flottant. principlepower.com+1
  • Portugal / France : rôle important de « démonstrateurs commerciaux » prouvant la viabilité des concepts semi-sub & TLP. Windfloat Atlantic+1
  • Chine / Corée / Japon : potentiels marchés massifs ; la Chine développe prototypes et grandes turbines, la Corée accélère via appels d’offres, le Japon adapte sa réglementation. Ces pays peuvent devenir très vite des « gros marchés » pour le flottant si industrialisation & financement s’alignent. Nature+2Reuters+2
    Ce que disent les chiffres (en une phrase){{}}
  • Aujourd’hui : la capacité flottante en service est très limitée (quelques centaines de MW globalement fin-2024), la Norvège et le Royaume-Uni (Écosse) concentrent la majorité des MW opérationnels, tandis que la Chine, la France, le Portugal, le Japon et la Corée possèdent des pilotes ou un pipeline significatif. La vraie croissance commerciale est attendue dans la décennie 2030 quand les grandes concessions (GW) passeront à la phase de réalisation. gwec.net+1
    Sources principales (sélection pour vérification rapide){{}}

Country

Operational projects (name & capacity MW)

Total operational capacity (MW)

Floater type(s)

Commissioning date(s)

Pipeline status (MW/GW)

Source notes

{{}} {{}} {{}} {{}} {{}} {{}}
United Kingdom (Scotland) Hywind Scotland (30) ; Kincardine (≈50) 78 Spar (Hywind) ; Semi-submersible (WindFloat) Hywind Scotland : 2017 ; Kincardine : 2021 ScotWind : 27.6-30 GW awarded (many floating : 15-18 GW floating potential) Equinor Hywind ; Principle Power Kincardine ; Crown Estate Scotland ScotWind
Norway Hywind Tampen (≈94.6) 95 Spar Hywind Tampen : 2022 (full operation by 2023) Multiple projects in development ; Norway strong pipeline via Equinor and partners Equinor Hywind Tampen
Portugal WindFloat Atlantic (25) 25 Semi-submersible (WindFloat) 2020 Demonstrator completed ; further European projects planned WindFloat Atlantic project site
France Provence Grand Large (≈25) ; Floatgen (demo small scale) 25 Tension Leg Platform (TLP) for PGL ; Floatgen TLP demo Provence Grand Large : 2025 (project commissioning reported 2025) Several pilot and near-commercial projects ; industrial ecosystem developing Siemens Gamesa / Provence Grand Large reporting ; Floatgen
China Multiple pilot/demo projects (cumulative reported 40 MW by end-2024) 40 Various (semi-sub, spar prototypes) Various (2019-2024) Large planned deployments and demonstration zones ; fast-expanding ambition Industry reports ; national developers (CNOOC, Mingyang etc.)
Japan Sakiyama (2 MW demo) and other small pilots 2 Various (demonstration TLP/spar) Demo projects : 2010s-2020s Ambitious targets (10 GW by 2030, 45 GW by 2040) with EEZ opened for development JWPA ; government announcements ; offshorewind.biz
South Korea Few operational pilots ; several large floating projects under development (e.g., MunmuBaram 750 MW, KF Wind 1,125 MW pipeline) 0 Planned : semi-submersible / WindFloat adopted in plans Development & grid agreements 2023-2028 (first power expected later in decade) Ulsan cluster 6 GW planned ; multiple projects (0.7-1.5 GW each) in permitting/development Ulsan projects, MunmuBaram, KF Wind announcements

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Centrales solaires flottantes{{}}


  • La plus grande centrale solaire flottante d’Europe inaugurée en France - Dernière modification le 02 juillet 2025 – Document ‘connaissancedesenergies.org’

    Centrale solaire de Perthes

La construction de la centrale de Perthes a débuté en septembre 2023 et cette dernière a atteint sa pleine puissance en juin 2025. (©Romain Berthiot)

Le plus grand parc solaire flottant d’Europe a été inauguré ce 20 juin en Haute-Marne par l’énergéticien Q Energy et le producteur espagnol d’électricité d’origine renouvelable Velto.

Plus de 135.000 modules photovoltaïques{{}}

Baptisé « Les Ilots Blandin », le parc flottant comporte plus de 135 000 modules photovoltaïques déployés sur le site d’anciennes gravières sur une surface de 127 hectares, soit l’équivalent de la superficie d’environ 180 terrains de football.

Avec une puissance crête de 74,3 MW, cette centrale pourrait produire suffisamment d’électricité pour satisfaire les besoins de 37 000 personnes, d’après Velto Renewables. Elle permettra par ailleurs d’éviter l’émission de 18 000 tonnes de CO2 par an selon l’exploitant.

A titre de comparaison, le plus grand parc photovoltaïque français au sol (centrale de Cestas) est constitué de près d’un million de panneaux photovoltaïques, d’une puissance cumulée de 300 MWc.

Un marché largement dominé par l’Asie{{}}

Le solaire photovoltaïque flottant (« FPV » en anglais) est un marché « en pleine croissance dans le secteur photovoltaïque, avec une capacité installée cumulée atteignant 7,7 GW à l’échelle mondiale  » à fin 2023, souligne l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport d’avril 2025 (1)

Un marché très largement dominé par l’Asie qui concentre près de 90% de la puissance FPV installée dans le monde, dont « près de 50% en Chine uniquement ». Mais les Pays-Bas et la France sont les principaux marchés hors d’Asie (avec respectivement les 7e et 10e capacités dans le monde).

Sources / Notes - Floating Photovoltaic Power Plants : A Review of Energy Yield, Reliability, and Maintenance, 2025.

Sur le même sujet :

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Source : https://www.connaissancedesenergies.org/la-plus-grande-centrale-solaire-flottante-deurope-inauguree-en-france

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  • Une centrale solaire flottante à Gueugnon en Saône et Loire - Par Aletheia Press - 12 Mars 2025 - La Gazette Bourgogne
    À Gueugnon, des anciennes gravières devenues un plan d’eau, accueilleront à l’été 2025 une centrale photovoltaïque flottante qui produira l’équivalent des besoins en énergie de 12.000 habitants sur une année. {{}}

À Gueugnon, les gravières de l’Arroux se transforment pour accueillir des centrales solaires flottantes. © Verso Energy

À Gueugnon, les gravières de l’Arroux se transforment pour accueillir des centrales solaires flottantes. © Verso Energy

Désormais sous l’eau, les anciennes gravières de l’Arroux, à Gueugnon se transforment peu à peu pour devenir l’une des rares centrales photovoltaïques flottantes de France. ’Ce sera la première du département et la deuxième plus grande en France. Elle est installée sur cinq gravières et comprend 39 800 panneaux photovoltaïques qui commenceront à produire à l’été 2025’, précise la Ville de Gueugnon.

Pour Verso Energy, la société qui porte le projet, il s’agit de valoriser un site qui avait perdu son utilité économique. ’Nos panneaux solaires flottants seront installés sur des flotteurs en matière composite, fabriqués en France, spécifiquement pour cet usage. Ils seront reliés les uns aux autres et occuperont environ la moitié des surfaces d’eau sans interférer avec les activités de loisirs, de pêche en particulier, auxquelles on s’adonne aujourd’hui’, explique Antoine Huard, directeur général de Verso Energy.

Produire sans nuire{{}}

Un suivi sera fait pour contrôler l’impact environnemental du projet. © Verso Energy

L’entreprise insiste également sur l’impact réduit de son installation sur l’environnement. ’Un bureau d’étude indépendant assurera un suivi environnemental pour évaluer et démontrer que les panneaux n’ont pas d’impact défavorable. Il pourrait même se révéler positif en servant d’abri à certaines espèces. C’est un projet que nous voulons exemplaire’, complète le dirigeant.

Au-delà de la production d’énergie de 26 GWh annuels, l’équivalent de la consommation en électricité de 12 000 habitants, le site garantira une recette fiscale supplémentaire au territoire. Et ce tout en répondant à une problématique de foncier dans un contexte de développement des énergies renouvelables. ’Il y a un enjeu à produire plus d’électricité. Le nucléaire répond à la demande actuelle mais en attendant le nouveau nucléaire en 2040, il faut une autre production pour répondre aux futurs usages : voitures électriques et autres moyens de transport à l’hydrogène ou autre carburant, data centers…’

Un financement gagnant-gagnant {{}}

Pour financer cet investissement de 24 millions d’euros, Versus Energy a notamment eu recours à un emprunt mais a également mis en place une opération de financement participatif. ’Nous invitons les habitants du département et des départements limitrophes à investir dans le projet, dès 20 euros jusqu’à ce que nous atteignions 10 % du projet soit 2,4 millions d’euros.’ Pour l’entreprise, il s’agit d’une opportunité économique avec un taux d’intérêt à 6,5 % pour un risque faible. ’C’est une façon de reverser au territoire mais aussi de renforcer l’acceptation d’un projet de centrale solaire.’ Une façon de concevoir le photovoltaïque gagnant – gagnant, et pas seulement pour la planète.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert

Étiquettes : Gueugnon Photovoltaïsme Verso Energy Centrale photovoltaïque flottante

Catégories : Saône et Loire Etat & collectivitésHaut du formulaire

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Source : https://www.lagazettefrance.fr/article/une-centrale-solaire-flottante-a-gueugnon

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  • Slovénie - Une “leçon” donnée à la France ! Ce pays d’à peine 2 millions d’habitants va battre un record français avec la nouvelle plus grande centrale solaire flottante d’Europe - Publié par : Guillaume AIGRON - Date : 28 septembre 2025
    La Slovénie s’apprête à accueillir la plus grande centrale solaire flottante d’Europe.{{}}

Le lac Družmirje, au nord de la Slovénie, n’a longtemps été qu’une cicatrice industrielle, vestige d’une intense exploitation minière dans la région. Ce temps semble désormais révolu puisque ce même plan d’eau s’apprête à devenir l’un des symboles les plus ambitieux de la transition énergétique européenne, avec l’installation à venir d’une centrale solaire flottante de 140 MW, la plus puissante du continent !

Ce pays d’un peu plus de deux millions d’habitants (2,126 millions en 2024) s’apprête donc à donner une leçon de transition énergétique verte à toute l’Europe… En particulier à la France qui tenait le record du continent.

Lire aussi :

Le projet est porté par HSE (Holding Slovenske Elektrarne), le principal producteur d’électricité slovène. Sur environ la moitié de la surface du lac Družmirje, une forêt de panneaux solaires flottants verra bientôt le jour. Un changement d’usage radical pour ce site, autrefois dédié à l’extraction de lignite (charbon).

L’investissement prévu s’élève à environ 110 millions d’euros, financés par un mix mêlant ressources propres, emprunts et fonds européens, notamment le Just Transition Fund destiné à soutenir les régions minières en reconversion.

HSE ne compte pas partager le gâteau. L’entreprise publique restera propriétaire à 100 % de la centrale, dont l’exploitation sera assurée par l’une de ses filiales.

Un relief qui pousse à l’innovation{{}}

Le solaire flottant évite l’artificialisation des sols, limite l’évaporation des lacs et bénéficie d’un refroidissement naturel, ce qui augmente le rendement des panneaux de 5 à 15 %.

Autrement dit : moins de terre utilisée, plus d’électricité produite.

Dans un pays montagneux comme la Slovénie, où l’espace plat est une ressource rare, cette approche permet de contourner un obstacle majeur à l’essor des énergies renouvelables et s’est donc imposé d’elle-même.

La production couvrira 35 000 foyers{{}}

Selon le chef de projet Simon Čižmek, les premières étapes de planification sont déjà en cours. La délivrance du décret spatial est attendue d’ici fin 2025, et les travaux pourraient débuter au troisième trimestre 2026. Si tout se passe comme prévu, l’installation pourrait injecter ses premiers kilowattheures dans le réseau début 2027.

L’objectif est fixé à 140 GWh d’électricité par an, soit de quoi alimenter environ 35 000 foyers slovènes. Ce, sans occuper un seul hectare de terre arable.

Ce chiffre permettrait à la centrale de dépasser le précédent record européen, détenu depuis juin 2025 par un parc flottant de 74,3 MW en France. Une prouesse pour un pays dont la surface totale est à peine plus grande que la Bretagne.

“Les Ilots Blandin”, en Haute-Marne, détenait le record de la plus grande centrale solaire d’Europe avec 73,4 MW depuis juin 2025. 3 mois plus tard la Slovénie a doublé ce score avec le lac Družmirje. Comme quoi tout va très vite en énergie verte en ce moment ! (Source : Ciel & Terre)

Un double usage : énergie et espace public{{}}

Là où le projet innove, c’est aussi dans son intégration locale. HSE prévoit de transformer les rives du lac en zone de loisirs, ouverte au public, avec des équipements sociaux et culturels pour faire du site un lieu hybride, à la fois productif et accueillant.

Des accords sont en cours avec les municipalités environnantes pour que les bénéfices économiques et sociaux soient partagés avec les habitants. Car ce type de projet, aussi imposant soit-il, ne peut réussir qu’avec un minimum de consensus territorial.

L’idée n’est pas seulement de produire de l’énergie. C’est aussi de réconcilier un paysage marqué par le passé industriel avec un avenir bas-carbone, en créant un lieu qui produise autant de watts que de confiance collective.

La Slovénie passe à l’échelle industrielle{{}}

Jusqu’à présent, le marché solaire slovène reposait surtout sur le résidentiel et les petites installations commerciales. Les projets à l’échelle industrielle, eux, restaient rares.

Mais les choses changent. Le parc de Družmirje pourrait servir de modèle pour d’autres projets raccordés au réseau national. En parallèle, un parc au sol de 30 MW vient d’être validé, preuve que le gouvernement slovène accélère.

Une montée en puissance progressive{{}}

Voici l’évolution de la capacité solaire de la Slovénie ces dernières années :

Année

Capacité solaire installée

2023 400 MW
2024 298 MW
Premier semestre 2025 85 MW
Total mi-2025 Environ 1,5 GW installés

Le projet de Družmirje, à lui seul, représenterait près de 10 % de cette capacité. Une progression impressionnante pour un pays de seulement 2 millions d’habitants, qui commence à se positionner comme un laboratoire européen du solaire flottant.

Sources :{{}}

  • HSE (Holding Slovenske Elektrarne)
  • pv magazine, 27 septembre 2025
  • Journal officiel slovène – spatial planning documents
  • Données nationales sur le solaire slovène (mid-2025 capacity)
  • Union européenne – Just Transition Fund
    Image : Lac Družmirje (source : HSE)

Tags : écologie énergie Record

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Source : https://media24.fr/2025/09/28/une-lecon-donnee-a-la-france-ce-pays-da-peine-2-millions-dhabitants-va-battre-un-record-francais-avec-la-nouvelle-plus-grande-centrale-solaire-flottante-deurope/

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  • Une synthèse comparative (en français) des principales réalisations et projets de centrales solaires flottantes (FPV / « floatovoltaics ») par pays, avec les points utiles à connaître (capacités, type d’installation, maturité, avantages / risques). Requête auprès de ‘ChatGPT’
    « J’ai résumé les sources clés à la fin de chaque section pour que vous puissiez creuser si besoin.

Vue d’ensemble rapide{{}}

Les installations flottantes existent sous trois grandes formes :{{}}

  • Sur réservoirs / retenues de barrage (le plus répandu) — réduction des pertes d’eau, synergies avec barrages/hydro.
  • Sur lacs/quarries / plans d’eau intérieurs — souvent projets pilotes ou parcs jusqu’à quelques dizaines de MW.
  • Offshore / en mer (nouveau front) — plus coûteux techniquement mais permet très grandes capacités et à proximité des côtes.
    Les pays leaders combinent grande échelle (Chine, Inde) et innovations (Pays-Bas, projets offshore hybrides). Les États-Unis et le Brésil développent aussi des projets significatifs, souvent intégrés à des infrastructures hydro-existantes.

Comparatif par pays (exemples marquants){{}}

Chine — très grande échelle, y compris en mer{{}}

  • Type : réservoirs et offshore (parc flottant en mer).
  • Exemple marquant : CHN Energy a mis en service un parc flottant offshore de 1 GW (Shandong) — connecté au réseau fin 2024, capacité et production reportées très élevées (installation offshore à grande échelle). Reuters
  • Maturité : très élevée — nombreux projets à grande échelle, forte industrialisation (fabricants, intégrateurs locaux).
  • Points forts : économies d’échelle, expérience industrielle, développement rapide.
  • Risques / défis : corrosion marine, ancrage dynamique face aux vagues/vents, coût de câble sous-marin/connexion.
    Inde — forte expansion sur réservoirs/hydro, visible depuis l’espace{{}}
  • Type : surtout sur réservoirs de barrages (hybride hydro + FPV).
  • Exemples : grands projets sur réservoirs du Narmada / Omkareshwar et autres — développements importants en 2024–2025, étendus au point d’être visibles par satellites. Observatoire de la Terre NASA+1
  • Maturité : rapide croissance nationale ; politiques favorables (utiliser surfaces d’eau proches de la demande et infrastructures de réseau).
  • Points forts : réutilisation d’infrastructures hydrauliques, réduction d’évaporation, proximité des lignes existantes.
  • Risques / défis : impacts sociaux (conflits fonciers, déplacement si mal géré), impacts écologiques locaux à étudier.
    Pays-Bas / Europe — innovation offshore et hybridation vent+sol{{}}
  • Type : essais offshore et intégration avec parcs éoliens (solutions flottantes modulaires).
  • Exemple : premiers déploiements/tests d’« offshore solar » intégrés à parcs éoliens (projets pilotes et kits prêts à être remorqués vers site de production). Offshore Energy+1
  • Maturité : très innovant mais encore en phase pilote pour offshore ; FPV sur réservoirs plus mature (projets locaux).
  • Points forts : synergies espace marin, utilisation conjointe d’infrastructures, démonstrations technologiques.
  • Risques : coûts d’installation et opérations en milieu marin, autorisations maritimes complexes.
    Royaume-Uni — projets portuaires et carrières (scale-up progressif){{}}
  • Type : ports, quarries, réservoirs — mix petites → moyennes tailles.
  • Exemples : projet Barrow EnergyDock (Cavendish Dock)  40 MWp (planification/perm), et divers projets sur carrières (Whisby 18 MW). energyglobal.com+1
  • Maturité : en croissance — plusieurs projets en permis/construction.
  • Points forts : réutilisation d’espaces portuaires, proximité industrie/consommation.
  • Risques : acceptation locale, contraintes d’exploitation portuaire.
    Brésil — mise à l’échelle sur réservoirs hydroélectriques{{}}
  • Type : grands réservoirs hydro (îles solaires flottantes planifiées).
  • Exemple : projet au réservoir du Lajeado (Tocantins) prévu comme plus grand site flottant du pays (phases fin 2024–2025 et suites). Factor This™
  • Maturité : émergent mais avec gros projets planifiés (fort potentiel grâce à réservoirs nombreux).
  • Points forts : utilisation d’infrastructures hydro, diversification du mix électrique.
  • Risques : conditionnement environnemental local, nécessité de coordination forte avec opérateurs hydro.
    États-Unis — fort potentiel technique / études NREL, projets pilotes{{}}
  • Type : réservoirs fédéraux, réservoirs municipaux, petits démonstrateurs.
  • Faits clés : étude NREL indique un potentiel très élevé sur retenues fédérales (centaines à milliers de GW potentiels si déployés). Efforts réglementaires en cours pour cadrer les autorisations. NREL+1
  • Maturité : secteur encore principalement pilote et études ; montée en puissance attendue si cadres règlementaires avancent.
  • Points forts : potentiel énorme, synergie avec barrages fédéraux.
  • Risques : complexité réglementaire multi-agences, coûts initiaux.
    Tableau synthétique (extrait){{}}

Pays

Exemple / site

Capacité notable

Type

Statut

Chine Shandong (CHN Energy)  1 GW offshore Offshore / grande échelle En service (nov. 2024). Reuters
Inde Réservoirs Narmada / Omkareshwar dizaines à centaines MW (plusieurs) Réservoir / hybrid hydro+FPV Expansion 2024–2025 (+visible satellite). Observatoire de la Terre NASA+1
Pays-Bas / Europe Hollandse Kust / essais offshore pilotes — intégré à éolien Offshore hybride Pilotes / premiers déploiements. Offshore Energy+1
Royaume-Uni Barrow EnergyDock / Whisby  40 MW / 18 MW Port / carrière Permis / construction planifiées. energyglobal.com+1
Brésil Lajeado (Tocantins) Projet majeur (phases) Réservoir hydro Planification / construction 2024–25. Factor This™
USA Divers (réservoirs fédéraux) Potentiel très élevé (GW+) Réservoirs fédéraux Etudes (NREL) et projets pilotes. NREL

Source : OpenAI. (2025). Synthèse comparative des centrales solaires flottantes. Réponse générée par ChatGPT (GPT-5) pour ISIAS.info

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Collecte de documents et agencement, traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant

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– 05/10/2025

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