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"Doutes sur la filière hydrogène qui peine à décoller mais les recherches et technologies innovantes sont actives, notamment avec l’hydrogène vert ; toutefois des sites d’info sont bidonnés avec de l’IA pour l’hydrogène blanc" par Jacques Hallard

dimanche 24 août 2025, par Hallard Jacques


ISIAS Energies Hydrogène Partie 4

Doutes sur la filière hydrogène qui peine à décoller mais les recherches et technologies innovantes sont actives, notamment avec l’hydrogène vert ; toutefois des sites d’info sont bidonnés avec de l’IA pour l’hydrogène blanc

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 23/08/2025

Série ‘Filières à hydrogène ‘bas carbone’

Présentation de la série ‘Filières à hydrogène ‘bas carbone’ – Voir par ici

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur

Collectivités et industriels parient sur l’hydrogène vert

Rétrospective - In Collectivités et industriels parient sur l’hydrogène vert - Par Jean-Claude Bourbon - Modifié le 12 septembre 2021 à 17h13 – « Qui n’a pas son projet hydrogène vert ? Depuis l’annonce, il y a tout juste un an, du plan du gouvernement doté de 7,2 milliards d’euros pour développer une filière française d’ici à 2030, dont la moitié avant 2024, une intense frénésie agite les industriels et les collectivités. « L’électricité ne va pas décarboner tous les usages, l’hydrogène vert non plus, mais sans lui on ne réussira pas la transition énergétique », affirme Philippe Boucly, le président de l’association ‘France Hydrogène’… » - Source : https://www.la-croix.com/Economie/Collectivites-industriels-parient-lhydrogene-vert-2021-09-12-1201175029


Préambule - Rappels préliminaires

L’hydrogène vert est le dihydrogène produit selon  Wikipédia : au sens large (on parle alors aussi d’hydrogène propre), de manière décarbonée, sans libération significative de gaz à effet de serre (dans ce sens il inclut l’hydrogène jaune, rouge, bleu, turquoise, orange ou blanc) ; au sens restreint, par électrolyse de l’eau, à partir d’une source d’énergie renouvelable, ou d’une source bas carbone (énergie renouvelable ou nucléaire),

Actualités - L’hydrogène vert, un fiasco industriel et politique ? - Par Camille Magnard ⸱ Publié le jeudi 19 juin 2025 à 07:30 –Provenant du podcast Le Journal de l’éco - Lancée en 2020, la stratégie française pour développer la filière de production d’hydrogène décarboné a été présentée comme un pilier de la transition énergétique, poussée par la promesse de milliards d’euros d’aides publiques. Depuis, elle va de retard en déconvenues. Avec Cédric Philibert, analyste à la division des énergies renouvelables à l’agence internationale de l’énergie – Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-journal-de-l-eco/l-hydrogene-vert-un-fiasco-industriel-et-politique-9220708

L’hydrogène blanc, également appelé hydrogène naturel, hydrogène géologique, ou hydrogène natifn est le dihydrogène présent dans la nature, par opposition au dihydrogène produit au laboratoire ou dans l’industrie. Il semble principalement issu de la réaction de l’eau sur des roches riches en fer ou très radioactives, provoquant l’oxydation du fer et l’émission d’hydrogène gazeux. Il a été trouvé dans de nombreuses roches mères, sur tous les continents sauf l’Antarctique, dans certains fonds marins (zones de dorsales essentiellement) et dans des zones situées au-delà des bassins sédimentaires où opèrent les compagnies minières et pétrogazières. L’USGS estime les réserves d’hydrogène natif à des milliards de tonnes, mais enfouies dans la croûte terrestre. Longtemps considéré comme une curiosité géologique et écologique, il suscite dans les années 2020 un intérêt de la part des mondes de l’énergie, de l’industrie et de la finance, qui se traduit notamment par la création d’un grand nombre de startups recherchant des gisements exploitables et rentables ou des méthodes d’extraction ou de dopage de la production de gisements (qui contiennent souvent aussi de l’hélium, du méthane ou du diazote). La dénomination hydrogène blanc le distingue de l’hydrogène vert (vecteur énergétique issu des énergies renouvelables ou d’autres procédés décarbonés) et de l’hydrogène gris/brun/noir (issu de sources fossiles). L’hydrogène natif est réputé peu polluant, pourtant son exploitation s’accompagne d’émissions et de pollutions liées à son exploitation, et peut contribuer à l’effet de serre. Il pourrait permettre une exploitation à moindre coût, comparé à l’hydrogène industriel, toutefois en 2024, selon le géochimiste Viacheslav Zgonnik, cité par le MIT comme « l’un des plus grands experts dans le domaine de l’hydrogène naturel », le potentiel est énorme, mais « la liste des inconnues est longue, tout comme le chemin vers les premiers projets commerciaux »… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A8ne_natif

Actualités - La ruée vers l’hydrogène blanc ou naturel - Dimanche 18 mai 2025 - Provenant du podcast Le billet sciences week-end - Sommes-nous aux débuts de la découverte d’une nouvelle ressource naturelle d’ampleur mondiale ? Des géologues le croient et sont en train de traquer dans le sous-sol la présence d’un nouveau pétrole, l’hydrogène naturel… - Source : https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-billet-sciences-week-end/la-ruee-vers-l-hydrogene-naturel-6163300

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Introduction

Ce dossier est la Partie 4 de la ‘Série ‘Filières à hydrogène ‘bas carbone’ publié sur ISIAS – à destinée didactique, il est composé d’articles sélectionnés spécialement pour l’hydrogène vert et l’hydrogène blanc

Les articles sélectionnés pour ce dossier sont mentionnés avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire

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  • Rappel - Tout savoir sur l’hydrogène – IFPEN - Document ‘ifpenergiesnouvelles.fr’{{}}
    Utilisé essentiellement dans la chimie ou le raffinage, l’hydrogène pourrait trouver d’autres applications comme assurer le stockage de l’électricité ou ...

Énergies renouvelables Hydrogène

Pour atteindre les objectifs de la transition énergétique, la France s’intéresse aujourd’hui à la production et à l’utilisation de l’hydrogène bas-carbone et renouvelable. Utilisé à ce jour essentiellement dans la chimie ou le raffinage, ce vecteur d’énergie pourrait contribuer à décarboner certains secteurs industriels, assurer le stockage de l’électricité ou alimenter le secteur des transports. Le déploiement des technologies hydrogène attend cependant de lever un certain nombre de verrous. 

Sommaire :

•L’hydrogène : un marché à fort potentiel

•La chaîne de valeur de l’hydrogène

•L’hydrogène dans la transition énergétique

•Quel avenir pour l’hydrogène ?

•L’essentiel sur l’hydrogène

hydrogene


L’hydrogène : un marché a fort potentiel
L’hydrogène représente un gros potentiel de diminution de gaz à effet de serre (GES) ainsi qu’une manne économique significative. Les pays européens investissent aujourd’hui de manière conséquente dans ce marché en pleine expansion, à commencer par la France qui en attend 100 000 nouveaux emplois directs (source : AFHYPAC) et qui a déjà mis en place un certain nombre d’aides (Programme d’investissement d’avenir, soutien à la recherche via l’ANR, accompagnement des PME via la BPI, soutien au déploiement de la mobilité hydrogène via l’Ademe, etc.) et d’une institution (le Conseil national de l’hydrogène). (Figure 1). 

Figure 1 - Plans nationaux pour l’hydrogène en France


La chaîne de valeur de l’hydrogène

Qu’est-ce que l’hydrogène ?

Comme l’électricité, le dihydrogène H2 (hydrogène) est principalement un vecteur énergétique et non une énergie en tant que telle, car il est produit au moyen d’une réaction chimique à partir d’une ressource primaire.

Actuellement, pour des raisons économiques, l’hydrogène est issu à 95 % de la transformation d’énergies fossiles, dont pour près de la moitié à partir du gaz naturel.

Où se trouve l’hydrogène ?

Les ressources principales permettant de produire le dihydrogène H2 (que l’on appelle hydrogène par abus de langage) sont l’eau et les hydrocarbures (le charbon, le pétrole ou le gaz).

  • En effet, chaque molécule d’eau est le fruit de la combinaison entre un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogène, suivant la formule H2O.
  • Les hydrocarbures sont issus de la combinaison d’atomes de carbone et d’hydrogène. C’est par exemple le cas du méthane, constituant principal du gaz naturel dont la formule est CH4, l’une des combinaisons les plus simples pour les hydrocarbures.

L’hydrogène existe aussi à l’état naturel. Les premières sources naturelles d’hydrogène ont été découvertes au fond des mers dans les années 70 et plus récemment à terre. Si les connaissances concernant l’hydrogène ont fortement progressé ces dernières années, il reste encore à évaluer le potentiel que représente cette ressource pour la transition énergétique : quels volumes existants ? Quelles réserves éventuelles ? Quelles méthodes de production ? De même, la compréhension des mécanismes de formation, de migration et d’accumulation de l’hydrogène dans le sous-sol , qui permettraient de mieux cibler l’exploration, suscitent encore un certain nombre de questionnements. Une production à l’échelle industrielle à l’horizon 2035/2040 nécessite de financer plus lourdement la R&D sur ce sujet. 

Lire notre avis d’expert sur l’hydrogène naturel

Comment produit-on l’hydrogène ?

Différentes techniques de production existent :

  • le reformage du gaz naturel à la vapeur d’eau est la technique la plus répandue. Il s’agit de faire réagir du méthane avec de l’eau pour obtenir un mélange contenant de l’hydrogène et du CO2. Le CO2 émis par ce procédé pourrait éventuellement être capté et stocké pour produire un hydrogène décarboné. En lieu et place du gaz naturel, l’utilisation du biométhane (méthane issu de la fermentation de la biomasse) constitue aussi une solution pour produire un hydrogène décarboné ;
  • l’hydrogène peut aussi être produit à partir d’eau et d’électricité, c’est l’électrolyse de l’eau. L’électrolyseur sépare une molécule d’eau en hydrogène et en oxygène. Cette voie est encore peu répandue car nettement plus coûteuse (2 à 3 fois plus chère que le reformage du gaz naturel) et réservée aujourd’hui à des usages spécifiques, comme l’électronique, qui requièrent un niveau élevé de pureté ;
  • la gazéification permet de produire, par combustion, un mélange de CO et d’H2 à partir de charbon (solution qui émet beaucoup de CO2) ou de biomasse.
    Aujourd’hui, 95 % de l’hydrogène est produit à partir d’hydrocarbures (pétrole, gaz naturel et charbon), solution la moins coûteuse. Cependant, ce processus est, hormis pour la pyrolyse, émetteur de CO2, gaz à effet de serre. Pour produire de l’hydrogène faiblement carboné, trois options s’offrent donc aux industriels : capter le CO2 émis lors de la production par transformation des énergies fossiles, puis le transporter pour le stocker géologiquement, pyrolyser du méthane et séparer le carbone sous forme solide, enfin, le produire via l’électrolyse de l’eau, l’électrolyse étant opérée à partir d’une électricité peu carbonée fournie par de l’énergie nucléaire, éolienne ou solaire. L’enjeu reste toutefois pour cette dernière option, le coût de ce mode de production, plus onéreux à ce jour que celui du reformage du gaz naturel, même en considérant le surcoût lié au captage du CO2.

Hydrogène vert, gris, bleu et jaune : de quoi parle-t-on ?

- L’hydrogène vert est fabriqué par électrolyse de l’eau à partir d’électricité provenant uniquement d’énergie renouvelable ;
- L’hydrogène gris est fabriqué par procédés thermochimiques avec comme matières premières des sources fossiles (charbon ou gaz naturel) ;
- L’hydrogène bleu est fabriqué de la même manière que l’hydrogène gris, à la différence que le CO2 émis lors de la fabrication sera capté pour être réutilisé ou stocké ;
- L’hydrogène jaune, plus spécifique à la France, est fabriqué par électrolyse comme l’hydrogène vert mais l’électricité provient essentiellement de l’énergie nucléaire. 

L’Ademe a récemment suggéré de changer la terminologie. L’hydrogène qui était jusqu’ici appelé « vert » est désormais appelé « renouvelable », l’hydrogène « gris » devient « fossile », et enfin, les hydrogènes « bleu » et « jaune » sont regroupés sous l’appellation « bas-carbone ». 

Une fois fabriqué, cet hydrogène doit être stocké, puis transporté jusqu’à son lieu de distribution et d’utilisation

Comment est stocké l’hydrogène ?

Le dihydrogène possède une très grande densité massique d’énergie (1 kg d’hydrogène contient autant d’énergie qu’environ 3 kg de pétrole) mais une très faible densité volumique. Il faut le transformer pour pouvoir le stocker dans un volume utilisable. 

-  en le comprimant à 700 bar : 7 litres d’hydrogène peuvent contenir ainsi autant d’énergie qu’1 litre d’essence ;
-  en le liquéfiant pour le comprimer davantage à une température de - 253 °C : 4 litres d’hydrogène liquide équivalent alors à 1 litre d’essence. 

Densifier l’hydrogène permet d’opérer à des pressions plus faibles mais réclame plus d’énergie, ce qui le rend plus coûteux. 

Les modalités de stockage sont multiples (batteries, stockage massif en cavités salines) selon l’usage que l’on veut en faire. 

Comment se transporte l’hydrogène ?

L’hydrogène est généralement transporté sous forme comprimée via un réseau de pipelines relativement étendu, avec un total de plus de 4 500 km dans le monde, dont 1 600 km en Europe et 2 500 km aux États-Unis.

Des pays comme le Japon envisagent également d’importer de l’hydrogène, qui serait alors transporté par bateau depuis l’Australie par exemple. 

Comment s’utilise l’hydrogène aujourd’hui ?

Actuellement, l’hydrogène a deux utilisations principales : d’une part, il sert de matière de base pour la production d’ammoniac (engrais) et de méthanol ; d’autre part, il est utilisé comme réactif dans les procédés de raffinage des bruts en produits pétroliers, carburants et biocarburants

Les usages qu’il est possible d’en faire sont néanmoins nombreux, et l’hydrogène est prometteur pour décarboner un certain nombre de secteurs et accompagner la transition énergétique. 

Il y avait déjà pensé !

« Oui, mes amis, je crois que l’eau sera un jour employée comme combustible, que l’hydrogène et l’oxygène, qui la constituent, utilisés isolément ou simultanément, fourniront une source de chaleur et de lumière inépuisables et d’une intensité que la houille ne saurait avoir », écrit Jules Verne dans son roman L’Île mystérieuse en 1874.

Figure 2 - Les perspectives de l’hydrogène


L’hydrogène dans la transition énergétique

Récupérer de l’énergie à partir du dihydrogène renouvelable ou bas-carbone préalablement stocké se fait de deux façons :

  • soit sous forme de chaleur via sa combustion directe avec le dioxygène ;
  • soit sous forme d’électricité via une pile à combustible (PaC)
    Dans les deux cas la réaction globale ne produit que de l’eau et l’énergie produite peut être diversement valorisée. L’hydrogène se voit assigner trois objectifs essentiels pour réussir la transition énergétique.

L’hydrogène pour décarboner les transports 

En France le transport émet 27 % des émissions de GES globales, ce qui en fait le premier secteur émetteur. Les enjeux sur la mobilité sont donc considérables, car la solution hydrogène appliquée à la mobilité propre (power-to-mobility – Figure 3), en utilisant la combustion directe ou la pile à combustible, permet de réduire considérablement les émissions.

L’hydrogène dans les transports : quelques chiffres

Un véhicule diesel produit entre 40 et 45 tonnes de CO2 sur l’ensemble de sa durée de vie, un véhicule hydrogène produit par reformage un peu plus de 35 tonnes, et un véhicule hydrogène produit par électrolyse renouvelable moins de 15 tonnes.

Les voitures alimentées en hydrogène ont au mieux un impact carbone 74 % moindre que les véhicules thermiques traditionnels (Source : Carnot ARTS).

La voiture à hydrogène > Le moteur à hydrogène

Les caractéristiques physico-chimiques de l’hydrogène en font un bon candidat pour une utilisation comme carburant dans un moteur à allumage commandé de type « essence ». Le principal avantage réside dans le bilan environnemental : combinée à l’oxygène, la combustion de l’hydrogène produit essentiellement de l’eau et de la chaleur et ne rejette que des oxydes d’azote (NOx). Cependant, cette solution nécessite des adaptations spécifiques pour obtenir un très haut rendement et de très faibles émissions de NOx. Il faut notamment exploiter différentes propriétés de l’hydrogène comme sa capacité à brûler rapidement en mélange très pauvre.

L’utilisation de l’hydrogène dans un moteur à combustion interne peut bénéficier des dernières avancées du moteur thermique et du couplage avec une chaîne de traction hybride. Ainsi, en se basant sur des technologies plus robustes et matures que celles utilisées actuellement pour les piles à combustible, il serait possible d’atteindre un rendement supérieur à 50 %. Ce pourrait être une solution de transition vers la pile à combustible puisqu’elle permet de commencer la validation de toute la filière de production et de distribution de l’hydrogène en utilisant les outils industriels de production existants.

>> En savoir plus sur la solution IFPEN de moteur à hydrogène

La pile à combustible dans les voitures électriques

Pour le long terme, les constructeurs automobiles s’intéressent aussi aux piles à combustible (ou Fuel Cell), comme générateurs d’électricité pour les véhicules électriques. Ceci afin de compléter les solutions de véhicules électriques à batteries, souffrant aujourd’hui de la limitation en autonomie et du temps de recharge de ces batteries. L’hydrogène sert alors à alimenter une pile à combustible — laquelle produit de l’électricité — pour permettre le fonctionnement du moteur électrique qui fait avancer le véhicule. L’hydrogène est un des meilleurs vecteurs d’énergie pour les piles à combustible aujourd’hui en termes de performances énergétiques et d’émissions. Leur rendement est globalement supérieur à 50 % sur une large plage de fonctionnement, ce qui représente un avantage intéressant par rapport à un moteur thermique essence actuel. 

Alimentée par un mélange d’air et d’hydrogène, la pile convertit l’énergie chimique de l’hydrogène en énergie électrique suivant le principe inverse de l’électrolyse. En faisant réagir de l’hydrogène avec de l’oxygène de l’air sur les électrodes (de fines membranes recouvertes d’un catalyseur, le platine), les piles à combustible permettent de produire de l’électricité sans autre émission que de la vapeur d’eau. Le principe date de 1839 ! Il est utilisé depuis longtemps pour produire de l’électricité à bord des fusées.

>> En savoir plus sur la solution IFPEN de pile à combustible 

Le train et l’avion à hydrogène

Le plan français en faveur de l’hydrogène compte parmi ses objectifs la mise en service d’un premier train à hydrogène en France en 2022. À la suite de l’Allemagne, la France fait ses premiers pas dans la mobilité ferroviaire à hydrogène, SNCF et les Régions ayant lancé le projet TER H2 qui vise à mettre en place la toute première flotte de trains hydrogène régionaux dans plusieurs régions françaises pilotes.

L’avion à hydrogène ou « avion propre », s’il donne déjà lieu à des projets ambitieux, doit encore répondre à un certain nombre de questions en termes de technologie, d’environnement, et de sécurité. 

L’hydrogène pour le stockage d’électricité et son injection dans les réseaux

Le stockage d’énergie sous forme d’hydrogène permet de pallier l’intermittence des énergies renouvelables (éolien et solaire) en optimisant la capacité de production électrique (power-to-power – Figure 3).

Dans le cadre du développement d’un mix électrique renouvelable, l’électrolyse permet, quand le réseau est excédentaire (c’est-à-dire quand la production d’électricité est supérieure à sa consommation), de stocker de l’hydrogène sur un temps court ou long selon les besoins.
Dans le cas d’un réseau déficitaire au contraire, l’hydrogène disponible peut être réutilisé dans une pile à combustible pour fabriquer de l’électricité

L’hydrogène peut être également injecté directement dans les réseaux de gaz (power-to-gaz – figure 3) :

  • par injection directe dans les réseaux gaziers pour combustion ;
  • par production de méthane de synthèse (selon le principe de méthanation) : conversion du monoxyde (CO) ou du dioxyde de carbone (CO2) en présence d’hydrogène, qui peut ensuite être transformé en chaleur, électricité ou carburant.

    L’hydrogène pour décarboner le secteur industriel 

L’hydrogène peut être utilisé dans le secteur industriel (power-to-industry – Figure 3) :

  • d’une part pour alimenter en énergie décarbonée les unités industrielles concernées ; 
  • d’autre part pour contribuer à la décarbonation des procédés industriels concernés en substitution des énergies fossiles utilisées actuellement : c’est le cas par exemple de la fabrication d’acier qui résulte de la réduction des minerais de fer. Cette réduction opérée aujourd’hui via le charbon pourrait demain l’être en utilisant de l’hydrogène décarboné.

    Le déploiement de l’hydrogène renouvelable est annoncé. Des projets de grande ampleur se montent comme NortH2, plus grand projet de production d’hydrogène vert d’Europe. Objectif : produire de l’hydrogène vert en utilisant de l’électricité renouvelable provenant de l’éolien offshore au large des Pays-Bas.

Figure 3 - La chaîne hydrogène simplifiée : de la production aux usages

Figure 3 - La chaîne hydrogène simplifiée : de la production aux usages


Quel avenir pour l’hydrogène ? {{}}

Le déploiement de l’hydrogène décarboné est à envisager d’ici la fin de la décennie, son plein essor étant plutôt pour la suivante. Il nécessite de lever un certain nombre de verrous.

Faire baisser les coûts{{}}

L’hydrogène vert est très cher et ne pourra se déployer qu’à la condition de réduire les coûts sur l’ensemble de la chaîne de valeur, à commencer par le coût de production de l’électricité renouvelable (solaire, éolien) mais également celui des électrolyseurs ou des piles à combustible.

Combien coûte l’hydrogène décarboné ?

Produire de l’hydrogène à partir de l’électrolyse coûte aujourd’hui 2 à 3 fois plus cher que le vaporeformage et 2 fois plus cher que le reformage avec captage du CO2. Cette voie est réservée aujourd’hui à des usages spécifiques, comme l’électronique, qui requièrent un niveau élevé de pureté.

La complexité de la chaîne de valeur et les différentes transformations impliquent en outre des cascades de rendement, sources de pertes d’énergie, qui ont pour effet de renchérir les coûts de production.

En parallèle, un prix du CO2 relativement élevé permettrait de réduire l’écart de coût avec le reformage du gaz naturel. Cependant, la hausse de la fiscalité carbone doit être progressive et s’accompagner de politiques publiques de soutien pour les populations les plus démunies.

Construire les infrastructures{{}}

Le déploiement de l’hydrogène électrolytique nécessite la mise en place d’une infrastructure complexe comprenant, outre des capacités de production alimentées par des énergies renouvelables (fermes éoliennes ou solaires, connectées ou non au réseau électrique), un réseau de transport et de distribution connectant ces capacités de production aux sites d’utilisation, et un ensemble de capacités de stockage variées mises également en réseau. Le tout devra être géré par un système intelligent permettant d’optimiser l’adéquation de l’offre et de la demande à phases de temps quotidiennes à temporaires.

Il est en outre nécessaire de mutualiser la construction des infrastructures de captage, de transport et de stockage de CO2. En Europe, les premiers éléments de cette infrastructure seront opérationnels dès le milieu de la décennie.

Le déploiement des infrastructures de transport et de distribution nécessite des investissements importants et une durée de mise en œuvre relativement longue.


À retenir  :

L’hydrogène bas-carbone et renouvelable représente un marché à fort potentiel sur lequel la France se positionne aujourd’hui au moyen d’une stratégie nationale forte et d’importants investissements. 

L’hydrogène est un vecteur d’énergie qui requiert une chaîne de valeur complexe. Généralement, il est produit à partir d’eau ou d’hydrocarbures, soit par procédés thermochimiques avec captage du CO2 émis lors de la fabrication, soit par électrolyse de l’eau. Après avoir été stocké et éventuellement transporté, il est utilisé comme énergie avec une pile à combustible ou par combustion directe

Dans le cadre de la transition énergétique, la France vise à étendre l’utilisation de l’hydrogène bas-carbone et renouvelable pour alimenter le secteur des transports, pallier l’intermittence des énergies renouvelables au moyen du stockage d’électricité, et décarboner le secteur industriel.

Le déploiement des technologies hydrogène dépend encore en grande partie de la réduction de leurs coûts et de la construction d’infrastructures.

Hydrogène

IFPEN : Nos expertises > Hydrogène

Pour aller plus loin : {{}}

Entretien sur B Smart avec Yannick Pesson, responsable du programme de recherch…

[[VIDEO - Les Echos] L’hydrogène, l’énergie qui va révolutionner l’économie ?->https://videos.lesechos.fr/lesechos/sujet-actus/lhydrogene-lenergie-qui-va-revolutionner-leconomie/fzsf8x]

La pré-étude dédiée à l’hydrogène en Europe est disponible

L’AIE entrevoit une place importante pour l’hydrogène décarboné

Fil d’actualités :

Cap sur l’hydrogène naturel : l’AIE et la DGEC confient les rênes à IFPEN

IFPEN Actualités avril 2024 Cap sur l’hydrogène naturel : l’AIE et la DGEC confient les rênes à IFPEN

Énergies renouvelables

Hydrogène

Avis d’expert : l’hydrogène naturel

Enjeux et prospective Actualités janvier 2024

Avis d’expert : l’hydrogène naturel

Hydrogène

A voir : De l’exploration à la modélisation de l’hydrogène naturel et du lithium géothermal

Recherche fondamentale Actualités octobre 2024

A voir : De l’exploration à la modélisation de l’hydrogène naturel et du lithium géothermal

Géothermie Hydrogène

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Source : https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/energies-renouvelables/tout-savoir-lhydrogene

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Agir pour accélérer le développement de l’hydrogène ...

France Hydrogène https://www.france-hydrogene.org

La filière génère actuellement plus d’un milliard d’euros de valeur ajoutée, essentiellement portée par la production et les usages, qui occupent 80% des ...

https://www.france-hydrogene.org/

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  • Mobilités – Hydrogène -’Un coût supérieur aux anticipations’ : pourquoi la filière hydrogène peine à décoller - Timothée Talbi avec AFP - Le 31/01/2025 à 06h13 – Document ‘bfmtv.com’
    A l’occasion du salon ‘Hyvolution’ à Paris, les acteurs des mobilités à l’hydrogène ont lancé un appel à d’importants investissements afin de déployer à grande échelle les technologies mises au point.

Florissante et dynamique juste avant la crise énergétique, la filière de l’hydrogène semble marquer le pas aujourd’hui. Réunis à Paris à l’occasion de la 8e édition du salon Hyvolution consacré à cette énergie, plusieurs acteurs oeuvrant pour son intégration dans les différents modes de transports dressent le même constat : de nombreuses technologies sont déjà disponibles mais les investissements manquent toujours pour les déployer à grande échelle.

’Nous devons désormais pousser au-delà de cette étape pilote, estime Madadh Maclaine de Zero Emissions Maritime Technology, un projet pour décarboner le secteur maritime.

’Ce n’est pas une transition mais une transformation qui doit impliquer tous les acteurs.’

Dans le monde entier, des volumes considérables d’hydrogène, parfois dit ’vert’, ’renouvelable’ ou ’bas-carbone’, sont nécessaires pour décarboner l’industrie lourde ainsi que des pans entiers du transport, maritime ou aérien notamment. ’La régulation européenne cible particulièrement ces deux modes de transport car leurs besoins de décarbonation sont les plus importants’, souligne Diane Strauss de l’ONG Transport & Environnement (T&E).

Tout un écosystème à développer{{}}

En Europe, l’hydrogène vert est jugé stratégique par la plupart des grands acteurs du secteur, notamment pour respecter les engagements climatiques de l’Union européenne. Ceci suppose entre autres l’installation en amont d’usines fabriquant les électrolyseurs ou les composants, et, en aval, d’usines fabriquant les stations de recharge pour les véhicules à hydrogène, ainsi que la création de réseaux d’acheminement de l’hydrogène qui devra être importé de l’étranger.

La problématique est particulièrement visible pour le transport routier. ’Nous avons besoin des infrastructures pour nous fournir en hydrogène, si possible vert et abordable et pour que ces infrastructures soient présentes, nous avons besoin d’un soutien financier’, rappelle Volker Hasenberg de l’entreprise Daimler Truck. Mi-novembre, le leader mondial de la production de camions a reçu une subvention de 226 millions d’euros pour produire 100 camions à hydrogène, livrables dès l’année prochaine.

’L’enjeu est de combiner nos efforts, pas que les stations d’hydrogène viennent avant les camions à hydrogène : il faut que cela se fasse en même temps’, ajoute Florentin de Loppinot, patron de Teal Mobility.

Issue de la collaboration entre Totalenergies et Air Liquide, l’entreprise développe un réseau de stations hydrogène pour les poids lourds en Europe. En amont de la chaîne, Linde met au point des solutions pour produire de l’hydrogène, et collabore notamment avec Daimler Truck, mais son représentant Philippe Heisch reconnaît des difficultés à ’prévoir le prix de la molécule’ : ’Il y a une perturbation du marché qui fait que ce n’est pas très sécurisé d’investir dans la mobilité hydrogène actuellement.’

On refait la séance : ’Investir dans l’IA et l’hydrogène’ – 29/11

On refait la séance : ’Investir dans l’IA et l’hydrogène’ – 29/11 8:49

Or, la visibilité est cruciale et conditionne le financement de la filière comme l’indique Germain Hurtado, directeur des technologies et projets chez Vinci Concessions : ’Nous avons besoin de camions, d’équipements et de nombres pour faire en sorte que ce marché et ces investissements se réalisent et pour assurer les investisseurs que le marché sera encore là dans une vingtaine d’années.’

Augmenter les capacités de production d’électricité bas carbone{{}}

L’autre solution est la création ex-nihilo d’une filière industrielle qui nécessite outre de gigantesques capitaux, une alimentation massive en électricité bas carbone, et pour laquelle la Chine a déjà pris une longueur d’avance. Outre-Atlantique, le territoire américain regorge de zones géographiques présentant un fort potentiel d’implantation d’énergies renouvelables.

’Rien que le Dakota du Nord pourrait subvenir aux besoins électriques de tous les États-Unis en y installant des éoliennes’, estime Josef Kallo de l’entreprise H2Fly qui souhaite notamment relier les grandes villes de la côte est du pays avec des avions à hydrogène.

La méthode historique de production de l’hydrogène industriel, dite de ’réformage de méthane à la vapeur’ qui constitue plus de 95% de la production mondiale est très dommageable pour l’environnement et fortement émettrice de gaz à effet de serre. La production totale d’hydrogène en 2023 s’est ainsi accompagnée de l’émission de presque 920 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions annuelles combinées de l’Indonésie et de la France, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Aussi pour fabriquer de l’hydrogène vert, il faut changer de méthode et passer par l’électrolyse de l’eau pour séparer l’hydrogène de l’oxygène contenus dans la molécule d’eau (H20), avec de l’électricité. A condition aussi que l’électricité soit elle-même vertueuse sur le plan climatique, produite par des sources d’énergie faiblement émettrice de CO2 comme l’énergie solaire, éolienne, hydro-électrique ou nucléaire.

L’argent reste le nerf de la guerre{{}}

Mais des doutes s’accumulent, notamment au sujet de la compétitivité de l’hydrogène vert. Selon une étude publiée mi-janvier par l’Institut de Potsdam pour l’impact climatique (PIK), les problèmes de la montée en puissance d’une filière industrielle de l’hydrogène vert peuvent être attribués à trois sources : l’augmentation des coûts, un manque de volonté des clients de payer l’hydrogène vert plus cher que l’hydrogène gris issu du vapo-réformage, et des incertitudes sur le montant des soutiens publics.

’L’objectif est de mettre l’ensemble des acteurs au sein d’un seul et même écosystème, insiste Lionel Boillot, chargé de projet au sein du Clean Hydrogen Partnership. Ce n’est pas facile et parfois les décisions d’investissement financier ne sont pas prises.’

Ce partenariat public-privé soutient les activités de recherche et d’innovation dans les technologies de l’hydrogène en Europe. Selon le cabinet de conseil EY, moins de 3% des projets d’infrastructures d’hydrogène annoncés en Europe ont obtenu un feu vert final pour l’investissement en 2024, ce qui représente environ 300.000 tonnes d’hydrogène décarboné sur les 10 millions de tonnes que l’Union européenne a prévu de produire d’ici 2030.

’Le coût de l’hydrogène est supérieur à celui anticipé il y a quelques années et l’hydrogène vert est difficile à obtenir’, admet de son côté le docteur Steffen Moeller-Holst de la société de recherche Sintef.

Au plan mondial, le PIK a calculé que des subventions de 1.000 milliards de dollars sont nécessaires pour réaliser tous les projets annoncés d’ici 2030, selon un des chercheurs Falko Ueckerdt, responsable de l’étude qui recommande la fixation de quotas pour booster le démarrage de la filière. L’un des secteurs les plus prometteurs en Europe reposerait ainsi sur les carburants synthétiques pour l’aviation : à partir de 2030, 1,2% de tous les carburants aériens doivent avoir des carburants synthétiques basés sur l’hydrogène dans leur composition. Ce pourcentage devrait passer à 35% d’ici 2050, soulignent les chercheurs.

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Source : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/un-cout-superieur-aux-anticipations-pourquoi-la-filiere-hydrogene-peine-a-decoller_AD-202501310110.html

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  • Hydrogène vert - « Révolution énergétique en marche » : ce nouveau matériau en nid d’abeille double la production d’hydrogène vert grâce à un soleil artificiel - 29/03/2025 à 6h57 Jessica ROUX1 Document ‘ innovant.fr’
    Face à l’urgence climatique, l’université de Caroline du Nord innove avec un matériau révolutionnaire pour doubler la production d’hydrogène vert, offrant une lueur d’espoir vers une transition énergétique durable.{{}}

« Révolution énergétique en marche » : ce nouveau matériau en nid d’abeille double la production d’hydrogène vert grâce à un soleil artificiel

Des chercheurs de l’université de Caroline du Nord développent un matériau innovant pour doubler la production d’hydrogène vert et promouvoir une transition énergétique durable.

En bref :

Hydrogène vert : L’université de Caroline du Nord développe une méthode innovante utilisant l’énergie solaire pour produire de l’hydrogène propre.Matériau révolutionnaire : Un nouveau matériau à base de titanate de fer, structuré en nid d’abeille, permet de doubler la production d’hydrogène.Avancées technologiques : L’utilisation d’un simulateur solaire en laboratoire assure une production d’hydrogène plus régulière et fiable.Transition énergétique : Ce projet représente un pas crucial vers une énergie durable et une réduction de la dépendance aux combustibles fossiles.

La quête de solutions énergétiques durables est plus que jamais au cœur des préoccupations mondiales. Face à l’urgence climatique, des chercheurs innovent pour réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. Aux États-Unis, en 2023, ces sources d’énergie représentaient encore 84 % de la production énergétique primaire. Cette prédominance, source de dioxyde de carbone, aggrave l’effet de serre et accélère le changement climatique. C’est dans ce contexte que l’université d’État agricole et technique de Caroline du Nord s’engage dans des recherches prometteuses pour exploiter les énergies renouvelables de manière efficace.

Les avancées de l’université de Caroline du Nord{{}}

Les chercheurs de l’université de Caroline du Nord, dirigés par le Dr Bishnu Bastakoti, se concentrent sur la production d’hydrogène vert. Ce vecteur énergétique propre est obtenu grâce à des sources renouvelables comme l’énergie solaire. La production d’hydrogène est possible via plusieurs méthodes, mais seul, l’hydrogène vert offre une alternative sans émission de gaz à effet de serre. Cette méthode innovante est cependant confrontée à des défis tels que la variabilité de l’intensité lumineuse, qui peut influencer la quantité d’hydrogène produite.

Source : https://www.innovant.fr/2025/03/29/revolution-energetique-en-marche-ce-nouveau-materiau-en-nid-dabeille-double-la-production-dhydrogene-vert-grace-a-un-soleil-artificiel/

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  • Technologies - Hydrogène : un réacteur qui convertit la lumière du soleil en hydrogène - Rédaction : Saïd Laribi - Date : 30 décembre 2024 à 6h56 – Document ‘Mobbez.fr’
    ACTUALITÉSTECH

L’Angleterre dévoile un réacteur qui convertit la lumière du soleil en hydrogène ouvrant la porte à une énergie illimitée qui fait trembler l’industrie mondiale{{}}

Un nanoréacteur innovant transforme la lumière en hydrogène, une percée pour l’énergie propre.{{}}

Découvrez comment l’Université de Liverpool ouvre la voie à des solutions d’énergie renouvelable grâce à un dispositif capable de convertir la lumière solaire en hydrogène avec une efficacité sans précédent.

A lire aussi :

L’Université de Liverpool a récemment annoncé une percée remarquable qui pourrait changer la donne en matière d’énergie propre. Leur nouvelle invention, un nanoréacteur hybride alimenté par la lumière, promet une méthode de production d’hydrogène à la fois durable et économique. Ce progrès s’inscrit dans une démarche plus globale de recherche et d’innovation en matière d’énergies renouvelables.

Le design innovant du nanoréacteur hybride{{}}

Ce nanoréacteur hybride représente une avancée majeure dans le domaine de la technologie verte, en combinant biologie et ingénierie synthétique pour optimiser l’efficacité. Utilisant des coques de carboxysome pour encapsuler et protéger les enzymes productrices d’hydrogène, ce système minimise les désactivations causées par l’oxygène tout en maximisant la production énergétique.

Collaboration interdisciplinaire et conception{{}}

L’approche interdisciplinaire entre les experts en bioénergie et chimie a été cruciale pour développer ce semi-conducteur organique qui capte la lumière et stimule la production d’hydrogène. Cette collaboration a permis de fusionner avec succès des compétences et des technologies issues de champs disciplinaires variés pour atteindre un objectif commun.

Implications et perspectives des chercheurs{{}}

Le professeur Liu a souligné l’importance de cette avancée, qui combine les meilleures caractéristiques des systèmes biologiques et synthétiques pour une efficacité optimale. Ce développement promet de réduire considérablement les coûts de production de l’hydrogène, rendant cette source d’énergie plus accessible et moins dépendante des ressources non renouvelables.

Impact et potentiel de cette recherche{{}}

Cette recherche ouvre des perspectives enthousiasmantes pour l’avenir des technologies propres et pourrait bien révolutionner notre façon de produire et de consommer de l’énergie. Elle montre que des alternatives plus sûres et plus respectueuses de l’environnement sont possibles et pourrait inciter d’autres chercheurs à explorer des voies similaires.

Vision future et applications possibles{{}}

Le potentiel de ces découvertes est immense, non seulement dans le domaine de l’énergie propre, mais aussi dans d’autres applications biotechnologiques où l’efficacité et la durabilité sont primordiales. Les futures applications de cette technologie pourraient transformer de nombreux secteurs industriels et avoir un impact positif sur l’environnement global.

Cet article explore une percée majeure dans la production d’hydrogène propre par l’Université de Liverpool. Cette avancée technologique marque un tournant dans l’utilisation des énergies renouvelables, promettant un avenir plus vert grâce à des solutions innovantes et durables. Elle démontre le potentiel de combiner les sciences naturelles et l’ingénierie pour résoudre certains des défis énergétiques les plus pressants de notre époque.

Sur le même sujet La Chine risque un séisme en construisant le barrage le plus grand et le plus puissant de l’histoire moderne alimentant 300 millions de personnes et soutenu par 137 milliards d’euros

Sur le même sujet Cette nouvelle technologie solaire pourrait révolutionner la production d’hydrogène

Source : ACS Publications Tags Linky

Source : https://www.mobeez.fr/actualites/16238/langleterre-devoile-un-reacteur-qui-convertit-la-lumiere-du-soleil-en-hydrogene-ouvrant-la-porte-a-une-energie-illimitee-qui-fait-trembler-lindustrie-mondiale/

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  • Rappel – Hydrogène blanc - La France est assise sur ce trésor d’hydrogène – Par Jessica ROUX - Document ‘techguru.fr’
    La France est assise sur ce trésor d’hydrogène estimé à 1.300 fois le PIB mondial, prêt à révolutionner l’énergie mondiale

La France est assise sur ce trésor d’hydrogène estimé à 1 300 fois le PIB mondial, prêt à révolutionner l’énergie mondiale ‘techguru.fr’{{}}

La France se tient peut-être à l’aube d’une révolution énergétique, avec la découverte de réserves d’hydrogène naturel évaluées à 1 300 fois le PIB mondial.{{}}

Ce trésor d’hydrogène en France vaut 1 300 fois le PIB mondial : vers une révolution énergétique sans précédent

Vue aérienne des paysages français sous lesquels se cacheraient d’immenses réserves d’hydrogène naturel, promettant une révolution énergétique.

En bref :

  • 💡

La France pourrait posséder un trésor énergétique avec ses vastes réserves d’hydrogène naturel.

  • 🌍

Ces réserves sont estimées à 1 300 fois le PIB mondial, offrant une opportunité économique sans précédent.

  • 🔧

Les défis technologiques incluent le développement de méthodes efficaces pour extraire et stocker l’hydrogène.

  • 🤝

Les implications géopolitiques pourraient repositionner la France comme un leader mondial dans la transition énergétique.

L’hydrogène est souvent présenté comme le carburant du futur, une solution propre et durable pour répondre aux besoins énergétiques croissants de notre planète. Récemment, des découvertes en France ont suscité un vif intérêt dans la communauté scientifique et économique : d’importantes réserves d’hydrogène naturel pourraient y être exploitées. Ces réserves sont évaluées à 1 300 fois le PIB mondial, une estimation qui, si elle s’avère exacte, pourrait transformer la France en un acteur majeur du secteur énergétique. Dans cet article, nous explorerons l’impact potentiel de cette découverte, les défis associés à l’exploitation de l’hydrogène, et comment cela pourrait influencer l’économie mondiale et l’environnement.

Un trésor caché sous nos pieds{{}}

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i également connu sous le nom dihydrogène produit par des méthodes renouvelables est en train de devenir un pilier clé de la transition énergétique en France Ce gaz qui peut être extrait de sources telles que l’eau et les biomasses offre un potentiel immense pour réduire les émissions de carbone et soutenir une économie durable

L’hydrogène naturel, également appelé hydrogène blanc, est un gaz qui se trouve naturellement dans le sous-sol terrestre. Contrairement à l’hydrogène produit industriellement, qui est souvent associé à des émissions de gaz à effet de serre, l’hydrogène naturel est une ressource propre et renouvelable. Les récentes découvertes en France d’importantes réserves d’hydrogène ont suscité un intérêt considérable. Ces réserves, apparemment vastes, pourraient représenter une nouvelle source d’énergie pour le pays et bien au-delà.

Les scientifiques estiment que ces réserves pourraient contenir suffisamment d’hydrogène pour alimenter plusieurs pays pendant des décennies. Cela pourrait également réduire la dépendance de la France aux énergies fossiles et renforcer sa position en tant que leader dans la transition énergétique mondiale. Cette perspective offre un nouvel espoir pour la réduction des émissions de carbone et la lutte contre le changement climatique.

Il est crucial de bien comprendre la localisation de ces réserves et la manière dont elles peuvent être exploitées efficacement. Des technologies innovantes devront être développées pour extraire cet hydrogène de manière rentable et durable. En outre, des études géologiques approfondies seront nécessaires pour évaluer l’étendue de ces réserves et leur potentiel réel.

Les avantages économiques potentiels{{}}

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L’hydrogène blanc produit à partir de sources renouvelables offre une solution prometteuse pour décarboner l’industrie et réduire les émissions de gaz à effet de serre en France Son développement pourrait également renforcer l’indépendance énergétique du pays et favoriser la transition vers une économie verte

La découverte de ces réserves d’hydrogène pourrait avoir un impact économique majeur pour la France. Avec une ressource énergétique aussi précieuse, le pays pourrait réduire sa dépendance aux importations de pétrole et de gaz, améliorant ainsi sa balance commerciale. En outre, l’exploitation de l’hydrogène pourrait créer de nombreux emplois dans des secteurs tels que l’extraction, le transport, et la distribution de l’énergie.

Les exportations d’hydrogène pourraient également devenir une source importante de revenus pour la France. En étant l’un des premiers pays à exploiter cette ressource à grande échelle, la France pourrait se positionner comme un leader mondial dans la production et l’exportation d’hydrogène. Cela pourrait également attirer des investissements étrangers et stimuler l’innovation technologique dans le pays.

Un autre avantage économique potentiel est la diversification du mix énergétique français. En intégrant l’hydrogène dans son bouquet énergétique, la France pourrait renforcer sa sécurité énergétique et réduire sa vulnérabilité aux fluctuations des prix du pétrole et du gaz. Cela pourrait également encourager le développement d’infrastructures de transport d’hydrogène, telles que des pipelines et des stations de ravitaillement, contribuant ainsi à une économie plus verte et plus résiliente.

Les défis technologiques à surmonter{{}}

Bien que la découverte d’hydrogène naturel en France soit prometteuse, elle s’accompagne de nombreux défis technologiques. L’un des principaux obstacles est le développement de technologies efficaces pour extraire et purifier cet hydrogène. Actuellement, l’extraction d’hydrogène naturel à grande échelle reste une entreprise complexe et coûteuse. Il est impératif d’innover pour développer des méthodes plus efficaces et abordables.

Un autre défi est le stockage et le transport de l’hydrogène. En raison de sa faible densité énergétique, l’hydrogène doit être compressé ou liquéfié pour être transporté efficacement. Cela nécessite des infrastructures spécialisées et coûteuses, ce qui peut représenter un obstacle à grande échelle. Assurer la sécurité dans le transport et le stockage de l’hydrogène est également une préoccupation majeure, étant donné ses propriétés hautement inflammables.

De plus, l’intégration de l’hydrogène dans les systèmes énergétiques existants nécessitera des adaptations technologiques substantielles. Les réseaux de distribution d’énergie devront être adaptés pour accueillir cette nouvelle source d’énergie, et des investissements importants seront nécessaires pour moderniser les infrastructures existantes. La recherche et le développement dans ces domaines seront essentiels pour surmonter ces défis et réaliser pleinement le potentiel de l’hydrogène naturel.

Impact environnemental et transition énergétique{{}}

L’exploitation de l’hydrogène naturel pourrait jouer un rôle crucial dans la transition énergétique mondiale. En tant qu’énergie propre, l’hydrogène produit peu ou pas d’émissions de carbone lorsqu’il est utilisé comme carburant. Cela pourrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’atténuation du changement climatique.

En remplaçant progressivement les combustibles fossiles par de l’hydrogène, la France pourrait réduire considérablement son empreinte carbone. Cela pourrait également encourager d’autres pays à adopter l’hydrogène comme source d’énergie, accélérant ainsi la transition énergétique mondiale.

Le développement d’une économie de l’hydrogène pourrait également stimuler l’innovation dans les technologies renouvelables, telles que les énergies solaire et éolienne, en fournissant une solution de stockage et de transport pour ces sources d’énergie intermittentes.{{}}

Toutefois, il est important de gérer soigneusement l’impact environnemental de l’extraction de l’hydrogène. Bien que l’hydrogène lui-même soit propre, les méthodes d’extraction peuvent avoir des effets sur l’environnement local, tels que la perturbation des écosystèmes et la consommation d’eau. Une évaluation environnementale rigoureuse sera nécessaire pour minimiser ces impacts et garantir que l’exploitation de l’hydrogène est durable à long terme.

Les implications géopolitiques{{}}

La découverte et l’exploitation de réserves d’hydrogène en France pourraient avoir des implications géopolitiques significatives. En devenant un leader dans la production d’hydrogène, la France pourrait renforcer sa position sur la scène internationale. Cela pourrait également modifier les relations énergétiques mondiales, en réduisant la dépendance aux pays producteurs de pétrole et en rééquilibrant le pouvoir géopolitique.

Pays

Production d’hydrogène (estimée)

Impact géopolitique potentiel

France{{}} 1 300 fois le PIB mondial Leader mondial potentiel
États-Unis{{}} Dépendant des importations Partenaire stratégique
Chine{{}} En développement Rivalité énergétique

En outre, la France pourrait jouer un rôle clé dans les négociations climatiques mondiales en promouvant l’adoption de l’hydrogène comme solution énergétique propre. Cela pourrait renforcer les alliances internationales et encourager une coopération accrue dans le domaine des technologies propres. En fin de compte, la transition vers une économie de l’hydrogène pourrait contribuer à un monde plus stable et plus durable.

Cependant, des tensions pourraient également surgir si l’hydrogène devient une ressource stratégique. Les pays qui ne disposent pas de réserves naturelles importantes pourraient être désavantagés, ce qui pourrait entraîner des rivalités et des conflits potentiels. Il sera essentiel de promouvoir une coopération internationale pour garantir un accès équitable à cette ressource précieuse.

La découverte de vastes réserves d’hydrogène en France offre une opportunité unique de transformer le paysage énergétique mondial. Cette ressource pourrait réduire la dépendance aux énergies fossiles, stimuler l’économie française, et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Cependant, de nombreux défis doivent être surmontés pour exploiter pleinement ce potentiel, notamment en matière de technologie, d’infrastructure et de coopération internationale. La question demeure : la France parviendra-t-elle à saisir cette opportunité pour devenir un leader dans la transition énergétique mondiale ?

Découverte scientifique energie Environnement - Suivez-nous maintenant sur Google actualités

https://techguru.fr/wp-content/uploads/2024/11/jessica-moreau_avatar-95x95.pngJessica ROUX X (Twitter) - Jessica, journaliste expérimentée avec dix ans en gestion de projet et production de contenu, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle apporte une expertise stratégique et un regard éclairé sur l’actualité tech, enrichissant chaque sujet avec une écriture précise et captivante. Contact : jessica.roux@techguru.fr .

Source : https://techguru.fr/2025/01/08/la-france-est-assise-sur-ce-tresor-dhydrogene-estime-a-1-300-fois-le-pib-mondial-pret-a-revolutionner-lenergie-mondiale/

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  • De l’hydrogène caché enfin identifié, il pourrait alimenter la Terre pendant 200 ans ! - Lucie Fratta Orsolin, mis à jour le 11 janvier 2025 11:10 – Document ‘linternaute.com’
    Sous la surface de la Terre se cacheraient des milliards de tonnes d’hydrogène. Cette réserve pourrait mettre fin à notre dépendance aux énergies fossiles. {{}}

L’accessibilité et l’utilisation de l’énergie est au cœur des enjeux contemporains. À une heure où environ 80% de nos ressources dépendent d’énergies non renouvelables, des solutions sont proposées pour se mettre ’au vert’ rapidement. Parmi elles, se trouve la transition vers l’hydrogène, prisée par la Commission européenne, qui tablait sur 20 millions de tonnes d’hydrogène décarboné d’ici 2030 pour l’UE, production et importation confondues. Depuis, la Cour des comptes européenne a cependant déploré un manque ’d’analyse rigoureuse’, jugeant cet objectif ’irréaliste’. 

Pour cause, il existe plusieurs types d’hydrogènes, le carboné, le bas carbone et le renouvelable. Ce dernier intéresse plus particulièrement les investisseurs, mais il est plus difficile à obtenir. En effet, selon l’Agence internationale de l’énergie (IAE), sa production serait opérationnelle au plus tôt en 2030. Malgré tout, l’hydrogène reste une excellente solution de stockage et de redistribution à la demande.

Cette source d’énergie propre peut alimenter des véhicules et même produire de l’électricité sans produire d’émission de gaz à effet de serre. Au vu de ces avantages, des scientifiques se sont demandés où étaient stockés ces réserves d’hydrogènes.

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Leurs recherches suggèrent qu’il y aurait 6,2 billions de tonnes d’hydrogènes dans les roches et réservoirs souterrains, soit 26 fois plus que la quantité de pétrole connue dans le sol. Cependant, l’emplacement de ces réserves d’hydrogène demeure encore précisément inconnu. Mais avec seulement 2% des stocks découverts, on aurait suffisamment d’hydrogène ’pour atteindre la neutralité carbone pendant des centaines d’années’, a déclaré à Live Science Geoffrey Ellis, géochimiste pétrolier à l’US Geological Survey (USGS) et auteur principal de la nouvelle étude.

Le tout malgré des conditions d’accessibilité réduites et des réserves trop étroites pour être extraites efficacement. Les résultats indiquent également qu’il y aurait un taux d’hydrogène si conséquent qu’il conviendrait aux besoins de la population de toute la planète.

En effet, l’énergie libérée par cette quantité d’hydrogène serait environ deux fois supérieure à l’énergie stockée dans toutes les réserves de gaz naturel connues sur Terre. Une découverte stupéfiante pour ces chercheurs qui n’ont découvert que récemment que l’hydrogène s’accumulait sous la surface de la Terre.

Source : https://www.linternaute.com/actualite/magazine/6901004-article/ -

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8.
En France, les grands doutes de la filière hydrogène - Par Bastien Bonnefous et Adrien Pécout (Foussemagne (Territoire de Belfort), envoyé spécial) – Article Le Monde en lecture conditionnelle - Article complet réservé aux abonnés - Publié le 25 mars 2025 à 03h45, modifié le 25 mars 2025

Faute de clients et d’investissements suffisants, le marché, susceptible de soutenir la décarbonation du transport et de l’industrie, est concurrencé par la batterie électrique et il peine à se structurer. {{}}

Des électrolyseurs dans la gigafactory McPhy, sur le site de l’Aéroparc de Fontaine (Territoire de Belfort), le 13 juin 2024.

Des électrolyseurs dans la gigafactory McPhy, sur le site de l’Aéroparc de Fontaine (Territoire de Belfort), le 13 juin 2024. MICHAEL DESPREZ/L’EST REPUBLICAIN/MAXPPP

Trois opérateurs ici, trois autres encore au bout du grand atelier, où est prévue une ligne d’assemblage plus automatisée. Dans ses locaux de 22 000 mètres carrés, à Foussemagne, village à une dizaine de kilomètres de Belfort, l’entreprise McPhy attend son heure. Ou plutôt des clients, comme la plupart des acteurs qui tournent autour de l’hydrogène, en France comme à l’étranger.

Après avoir inauguré sa gigafactory (usine géante) d’électrolyseurs en juin 2024, la première du genre dans le pays, elle travaille aujourd’hui à une présérie, c’est-à-dire à un modèle de test non destiné à la vente. A terme, McPhy entend fabriquer des engins de grande puissance capables de produire de l’hydrogène à partir d’eau et d’électricité – en séparant les molécules d’hydrogène et d’oxygène à l’intérieur d’un courant électrique continu. L’hydrogène alors obtenu est dit « bas carbone », car produit à partir d’électricité renouvelable ou nucléaire.

Encore faut-il, pour y parvenir, que la demande suive. « Il faut qu’il se passe des choses dans les prochains mois, je ne veux pas être 100 % alarmiste, mais nous sommes à un moment vraiment charnière pour la filière », insiste Antoine Ressicaud, directeur général adjoint de McPhy.

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  • En Allemagne, les espoirs douchés de la révolution de l’hydrogène - Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) – Publié le 28 mars 2025 - Article complet réservé aux abonnés ‘Le Monde’
    Les retards sur la construction du réseau, les interrogations sur l’ampleur de la demande ont douché les espoirs d’une montée en puissance rapide de l’hydrogène, pourtant vu comme incontournable pour décarboner certaines industries lourdes.

La cheminée d’une ancienne centrale de chauffage et d’électricité est démolie dans le cadre de sa transformation pour produire de l’hydrogène, à Hambourg (Allemagne), le 10 novembre 2024.

La cheminée d’une ancienne centrale de chauffage et d’électricité est démolie dans le cadre de sa transformation pour produire de l’hydrogène, à Hambourg (Allemagne), le 10 novembre 2024. FABIAN BIMMER / REUTERS

En Allemagne, où l’hydrogène bas carbone – produit à partir d’électricité d’origine renouvelable – avait été envisagé comme une large solution à la décarbonation de l’économie, les doutes se sont installés sur le rythme et l’ampleur de la transition. La stratégie du gouvernement, adoptée en 2023, subit d’importants retards.

« Actuellement, c’est le serpent qui se mord la queue. On aurait besoin d’une grosse demande pour rentabiliser les projets d’installation et faire des économies d’échelle. Mais les entreprises hésitent à conclure des contrats de long terme, car elles attendent la baisse des prix, qui ne vient pas parce que les projets ne se font pas, car non rentables », résume Urban Rid, qui conseille Green Enesys et Viridi RE, codéveloppeurs allemands de projets d’énergie renouvelable dans le domaine de l’hydrogène bas carbone et des produits dérivés.

Les négociations avec des clients potentiels sont en cours, précise-t-il. En attendant les engagements de long terme, les deux co-développeurs ont dû mettre en pause un projet d’installation doté de cinq électrolyses dans le sud de l’Espagne, qui pourrait produire de l’hydrogène à partir d’électricité issue du vent et de solaire, transformé ensuite en méthanol vert, plus facile à transporter que le gaz lui-même. De nombreux projets de ce type sont à l’arrêt, alors que l’Allemagne en a impérativement besoin pour sa transition énergétique : dans les industries lourdes comme la chimie ou la sidérurgie, où certaines opérations sont impossibles à électrifier, l’hydrogène est considéré comme incontournable…….

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Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En France, les grands doutes de la filière hydrogène

Source : https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/03/25/en-allemagne-les-espoirs-douches-de-la-revolution-de-l-hydrogene_6586006_3234.html

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Le président chilien, Gabriel Boric, présente le premier bus à hydrogène du pays, fruit d’une collaboration public-privé, le 11 décembre 2024.

Le président chilien, Gabriel Boric, présente le premier bus à hydrogène du pays, fruit d’une collaboration public-privé, le 11 décembre 2024. photo Alex Ibanez/Presidential Palace/REUTERS

“Cela fait un moment déjà qu’on nous dit que l’hydrogène est l’avenir des carburants”, souligne le site américain IFLScience. Avant de lister les qualités de l’hydrogène : “Il est propre, puisqu’il produit seulement de l’eau et de la chaleur, possède une densité énergétique (la quantité d’énergie par unité de volume) encore meilleure que celle des piles et peut être produit, stocké et transporté à partir de et avec des ressources déjà existantes.” En revanche, non seulement sa production est difficile et coûteuse, mais elle peut aussi être fortement émettrice de gaz à effet de serre.

Or il existe des réservoirs d’hydrogène naturel qui pourraient contenir, d’après les estimations récentes des chercheurs, plus de 5 000 milliards de tonnes d’hydrogène. Dans leur article paru dans Science Advances, Geoffrey Ellis et Sarah Gelman, de l’Institut d’études géologiques américain, préviennent que “la grande majorité de cet hydrogène est probablement impossible à récupérer”. Mais “seulement 2 % de la quantité estimée suffiraient à satisfaire la demande mondiale afin d’atteindre l’objectif du ‘zéro émission’ pendant les deux cents prochaines années”, précise IFLScience.

Comment produit-on de l’hydrogène aujourd’hui ?{{}}

À l’aide de couleurs, on classifie la méthode – plus ou moins vertueuse – qui est utilisée pour produire l’hydrogène. L’hydrogène gris est fabriqué à partir d’hydrocarbures, notamment le gaz naturel. Le processus génère du dioxyde de carbone, largué dans l’atmosphère, et de l’hydrogène, utilisé dans les voitures ou les chaudières.

L’hydrogène vert, lui, est issu des énergies renouvelables et présente normalement une empreinte carbone neutre. Le jaune est fabriqué grâce à de l’électricité d’origine nucléaire.

Catherine Doutey, “Courrier international”.

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Catherine Doutey, “Courrier international”. Parmi les autres filières de l’hydrogène, la bleue reprend les premières étapes de la production du gris, mais stocke le dioxyde de carbone émis dans d’anciennes poches géologiques de gaz ou de pétrole vides, plutôt que de le relâcher dans l’atmosphère.

Concernant l’hydrogène naturel, qui permettrait de se passer de ces étapes de production, il reste à son sujet des questions essentielles, comme celle de savoir où il se trouve, mais aussi s’il est bien là où les modèles le prédisent, ou s’il s’est échappé de son réservoir géologique au fil du temps.

The New York Times 1/1/2024 : Reportage. L’hydrogène naturel, énergie propre qui dort sous le sol de Lorraine

Courrier international

Source : https://www.courrierinternational.com/article/recherche-des-milliers-de-milliards-de-tonnes-d-hydrogene-sous-nos-pieds_226012

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11.
Hydrogène - Occitanie - Déjà assise sur un trésor naturel de 115 milliards d’€, la France veut doubler la mise avec cette région du Sud-Ouest potentiellement très riche en hydrogène vert - Par Eric Garletti - 27 février 2025 – Document ‘aquitaineonline.com’

[Rappel - Hydrogène Vert : c’est de l’hydrogène fait à partir d’énergie renouvelable. L’hydrogène fabriqué à partir d’un processus d’électrolyse de l’eau est dit vert si ce dernier est réalisé à partir d’électricité renouvelable. L’électrolyse est un processus qui vise à décomposer l’eau (H2O) à l’aide d’un courant électrique].

Révolution énergétique en France : Les Pyrénées, prochain grand fournisseur d’hydrogène naturel ?{{}}

Déjà assise sur un trésor naturel de 115 milliards d’€, la France veut doubler la mise avec cette région du Sud-Ouest potentiellement très riche en hydrogène vert

Le gouvernement français a récemment octroyé, pour la première fois, un permis d’exploration pour l’hydrogène naturel dans les Pyrénées-Atlantiques, marquant une étape importante dans l’adoption de sources d’énergie décarbonées.

’Sauve Terre H2’ un projet écologique ET économique qui donne de l’espoir en France{{}}

Le projet, intitulé ’Sauve Terre H2’, couvre une zone d’environ 225 kilomètres carrés et a été confié à la société TBH2 Aquitaine. Ce permis, valide pour cinq ans, pourrait être le prélude à une transformation majeure de l’industrie énergétique française, notamment dans les secteurs de la chimie et des transports, traditionnellement grands consommateurs d’hydrogène.

Rappel sur les différentes formes d’hydrogène :{{}}

L’hydrogène est classé en plusieurs catégories selon son mode de production :

  • Hydrogène gris : produit à partir de combustibles fossiles, avec des émissions importantes de CO2.
  • Hydrogène bleu : similaire au gris, mais les émissions de CO2 sont capturées et stockées.
  • Hydrogène vert et jaune : obtenus par électrolyse de l’eau, utilisant respectivement des sources d’énergie renouvelables et nucléaire.
    L’hydrogène ’blanc’ ou naturel, extrait directement du sous-sol, représente une solution idéale car il n’engendre pas d’émissions de CO2.

Le potentiel de l’hydrogène naturel dans les Pyrénées{{}}

Les Pyrénées pourraient devenir un site clé pour l’hydrogène naturel en Europe, grâce à leur géologie favorable. Cette région pourrait ainsi contribuer significativement à réduire la dépendance aux hydrogènes gris et bleu, plus polluants.

11719 hydrogene2Agrandir la carte

Le projet, intitulé ’Sauve Terre H2’, couvre une zone d’environ 225 kilomètres carrés et a été confié à la société TBH2 Aquitaine.

Investissements et développements régionaux{{}}

La région Occitanie a déjà investi 150 millions d’euros pour développer l’hydrogène vert, avec des projets comme le train Montréjeau-Luchon, qui devrait commencer ses essais en 2025. Ces initiatives montrent l’engagement régional pour une transition énergétique durable.

Le premier gisement de Moselle et ses implications{{}}

Un gisement d’hydrogène naturel a également été découvert en Moselle, signalant que la France pourrait posséder des réserves d’hydrogène substantielles. À 3 000 mètres de profondeur, les estimations suggèrent des réserves potentielles de 46 millions de tonnes. En 2025, le prix de l’hydrogène vert est estimé entre 2,50 et 5,50 euros le kilogramme en Europe. En prenant une moyenne de 4 euros/kg, 46 millions de tonnes d’hydrogène vaudraient environ 184 milliards d’euros. Cependant, les prévisions indiquent une baisse des coûts à 2,5 $/kg d’ici 2030, ce qui pourrait réduire cette valeur à environ 115 milliards d’euros dans le futur, ce qui reste un sacré potentiel pour la Moselle et à supposer que les Pyrénees ont une réserve similaire, la France serairt assise sur une trésor naturel à exploiter.

Perspectives et développements futurs{{}}

Le développement de l’hydrogène naturel en France et dans le monde s’accélère, avec des implications importantes pour l’énergie, l’économie et l’environnement. Des pays comme l’Australie et les États-Unis explorent également cette ressource, tandis que le Mali est déjà un producteur établi.

L’hydrogène naturel en France représente une véritable opportunité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour diversifier les sources d’énergie du pays, tout en développant un nouveau secteur économique prometteur. La transition vers des formes d’énergie plus propres est cruciale pour l’avenir énergétique de la France et pourrait positionner le pays comme un leader dans le secteur de l’hydrogène décarboné.

Source : site de ’Sauve Terre H2’ – Repris de https://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/occitanie/deja-assise-sur-un-tresor-naturel-de-115-milliards-deur-la-france-veut-doubler-la-mise-avec-cette-region-du-sud-ouest-potentiellement-tres-riche-en-hydrogene-vert.html

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12.
Rappel - La France découvre une réserve d’hydrogène Gigantesque, équivalente à 1 300 fois le PIB mondial, capable d’alimenter l’humanité pendant des siècles – Le 09 mars 2025 par Anna Cabana - Document ‘laplasturgie.fr‘ - hydrogène

Découverte historique : une réserve d’hydrogène géante en France pourrait révolutionner l’énergie mondiale{{}}

La France découvre une réserve d’hydrogène Gigantesque

© La France découvre une réserve d’hydrogène Gigantesque

Une trouvaille qui dépasse toutes les attentes{{}}

La France est au cœur d’une révélation scientifique inédite : la découverte d’une réserve d’hydrogène naturel d’une ampleur jamais vue auparavant. Ce gisement colossal pourrait alimenter l’humanité en énergie propre pendant plusieurs siècles. Selon les estimations, la valeur de cette découverte représente 1 300 fois le PIB mondial, un chiffre qui donne le vertige et suscite d’immenses espoirs.

L’annonce de cette découverte bouleverse les perspectives énergétiques du pays et du monde entier. À une époque où la transition vers les énergies renouvelables est devenue une priorité, cette nouvelle pourrait bien être un tournant décisif.

Pourquoi cette découverte est une révolution ?{{}}

L’hydrogène, un carburant du futur{{}}

L’hydrogène est souvent présenté comme l’alternative énergétique idéale pour remplacer les énergies fossiles. Contrairement au charbon ou au pétrole, il ne produit aucun CO₂ lorsqu’il est utilisé comme carburant. Il est donc considéré comme l’une des solutions les plus prometteuses pour lutter contre le réchauffement climatique.

Cependant, la production d’hydrogène est encore très coûteuse et nécessite d’énormes quantités d’électricité. La découverte d’un gisement naturel en France pourrait ainsi tout changer.

Des réserves qui dépassent l’imagination{{}}

Ce gisement serait l’un des plus grands jamais recensés. Selon les experts, cette réserve pourrait permettre d’alimenter des millions de foyers et d’industries en énergie propre pendant plusieurs générations.

Jusqu’à présent, la production d’hydrogène nécessitait des procédés coûteux et polluants. Or, avec cette réserve naturelle, les coûts de production chuteraient drastiquement. C’est une avancée qui ouvre la porte à un avenir énergétique 100 % propre et durable.

Quelles conséquences pour la France et le monde ?{{}}

Un bouleversement économique majeur{{}}

L’exploitation de cette ressource pourrait propulser la France au rang de leader mondial de l’énergie propre. Cette découverte pourrait transformer l’économie française en devenant une source de richesse inépuisable.

Si la France parvient à exploiter cette réserve, elle pourrait non seulement assurer son indépendance énergétique, mais aussi devenir un exportateur majeur d’hydrogène. Cela pourrait générer des milliards d’euros de revenus et créer des milliers d’emplois dans le secteur énergétique.

Vers un monde moins dépendant des énergies fossiles{{}}

Cette découverte pourrait également réduire la dépendance mondiale au pétrole et au gaz. Avec une ressource aussi abondante, de nombreux pays pourraient accélérer leur transition énergétique et diminuer leur impact environnemental.

Quels sont les prochains défis ?{{}}

Bien que cette découverte soit une avancée spectaculaire, plusieurs défis restent à relever :

  • L’extraction et le stockage : L’exploitation de cette réserve doit se faire de manière sûre et efficace pour garantir une production durable et économique.
  • Les infrastructures : Il faudra développer un réseau capable d’acheminer l’hydrogène vers les foyers et les industries.
  • La régulation : Le gouvernement devra encadrer cette nouvelle ressource pour éviter la spéculation et garantir un accès équitable à cette énergie.
    Une découverte qui pourrait changer le monde{{}}

L’hydrogène naturel découvert en France représente une opportunité historique pour l’avenir de l’énergie mondiale. Si cette ressource est exploitée intelligemment, elle pourrait révolutionner notre façon de consommer l’énergie, réduire notre dépendance aux énergies fossiles et accélérer la transition écologique.

La France se prépare-t-elle à devenir le leader mondial de l’hydrogène ? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : cette découverte pourrait bien redéfinir le futur de l’énergie sur Terre.

- À la une

Source : https://www.laplasturgie.fr/la-france-decouvre-une-reserve-dhydrogene-gigantesque-equivalente-a-1-300-fois-le-pib-mondial-capable-dalimenter-lhumanite-pendant-des-siecles/

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13.
La France assise sur un trésor de 92 milliards d’euros : cette réserve géante d’hydrogène rend Macron euphorique et bouleverse l’économie mondiale - promettant une révolution énergétique propre et un essor économique majeur. 26/03/2025 à 7h00 Eva LAURENT4

La France découvre un gisement colossal d’hydrogène naturel en Moselle, {{}}

« Un trésor de 92 milliards sous nos pieds » : cette réserve géante d’hydrogène en France bouleverse l’économie mondiale

Vue aérienne du site de Folschviller en Moselle, où un gisement colossal d’hydrogène blanc a été découvert, promettant de transformer le paysage énergétique français.

En bref :

  • Découverte majeure : Un gisement de 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc identifié en Moselle.
  • 🌍

Impact global : Une source d’énergie propre qui pourrait transformer les stratégies énergétiques mondiales.

  • 🏗️

Opportunités économiques : Création de milliers d’emplois et stimulation de l’économie locale.

  • ⚙️

Défis techniques : Nécessité de développer des technologies avancées pour l’extraction efficace.

La récente découverte de réserves massives d’hydrogène naturel en France ouvre la voie à un changement radical dans la production d’énergie propre. Sous le sol de Folschviller, dans la région de la Moselle, des chercheurs ont mis au jour un gisement impressionnant de 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc. Cette découverte pourrait transformer les stratégies énergétiques mondiales en offrant une nouvelle source de carburant sans carbone. Ce texte explore l’impact potentiel de cette découverte sur l’économie locale et mondiale, ainsi que ses implications pour l’avenir des énergies renouvelables.

Un atout majeur pour l’énergie propre{{}}

Depuis des années, l’industrie de l’hydrogène fait face à deux défis majeurs : le coût élevé de la production d’hydrogène vert et la pollution engendrée par l’hydrogène gris. L’hydrogène blanc, qui se trouve naturellement sous terre, pourrait bien être la solution tant attendue. Contrairement aux autres formes d’hydrogène, il ne nécessite pas de processus énergivores comme l’électrolyse, ni ne dépend des combustibles fossiles.

Cette découverte pourrait annoncer le début d’une transformation majeure de la production d’énergie à l’échelle mondiale. Les pays qui dépendaient auparavant de technologies coûteuses pour produire de l’hydrogène pourraient se retrouver soudainement avec un approvisionnement naturel de ce carburant propre. Si d’autres gisements similaires existent, l’impact pourrait être considérable.

Le Dr Jacques Pironon, l’un des scientifiques impliqués dans l’étude, a souligné l’importance de cette découverte : « Notre recherche suggère que l’hydrogène naturel pourrait être beaucoup plus abondant que ce que l’on pensait. Si nous pouvons trouver des moyens efficaces de l’extraire et de l’utiliser, nous pourrions disposer d’un nouvel outil puissant dans la lutte contre le changement climatique. »

L’opportunité pour la France de mener la révolution de l’hydrogène{{}}

La Lorraine, connue historiquement pour ses industries du charbon et de l’acier, se trouve maintenant au cœur d’une avancée énergétique majeure. Cette découverte offre à la France une occasion unique de s’imposer comme un leader de la production d’hydrogène blanc. Si ces réserves d’hydrogène sont bien développées, elles pourraient créer des milliers d’emplois et stimuler l’économie locale.

Un gigantesque gisement d’hydrogène évalué à 92 milliards de dollars est découvert en France, le plus grand au monde

Les experts estiment que l’exploitation de ces ressources pourrait renforcer la sécurité énergétique et réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés. À l’échelle mondiale, le succès de la France dans l’extraction de l’hydrogène blanc pourrait inciter d’autres nations à effectuer leurs propres recherches géologiques. Le Dr Pironon a insisté sur l’importance de poursuivre la recherche : « Nous devons comprendre le potentiel complet de ces réservoirs d’hydrogène et développer des méthodes sûres et efficaces pour les extraire. »

Alors que le monde se dirige vers des solutions énergétiques plus vertes, la découverte de l’hydrogène blanc en France pourrait marquer le début d’une nouvelle ère dans l’énergie durable.

Impact économique et environnemental de la découverte{{}}

La découverte de ce gisement d’hydrogène naturel pourrait avoir des conséquences économiques et environnementales profondes. Avec une valeur estimée à environ 92 milliards de dollars, ce trésor souterrain pourrait transformer l’économie régionale et nationale. En éliminant les émissions de CO₂ associées à la production d’hydrogène gris, cette ressource naturelle offre une solution énergétique propre et à faible coût.

La France met la main sur la plus vaste réserve d’hydrogène au monde, avec une valeur de 92 milliards de dollars

Un tableau démontre clairement l’impact potentiel de cette découverte :

Aspect

Impact

Création d’emplois Des milliers de nouveaux emplois dans la région
Réduction des émissions de CO₂ Élimination complète des émissions liées à l’hydrogène gris
Économie régionale Stimulation économique significative en Lorraine

Cette découverte pourrait également encourager d’autres pays à explorer leurs propres réserves potentielles d’hydrogène blanc, menant à une réduction mondiale de la dépendance aux combustibles fossiles.

Les défis à relever pour exploiter l’hydrogène blanc{{}}

Bien que la découverte de l’hydrogène blanc soit prometteuse, elle pose également des défis techniques et économiques. L’extraction efficace de cette ressource nécessite des technologies avancées et des investissements substantiels. Des dispositifs de surveillance comme le SysMoG™ sont déjà en cours d’utilisation pour mesurer les niveaux de gaz souterrains.

La miniaturisation des appareils de forage et la sécurisation des méthodes d’extraction sont essentielles pour exploiter pleinement ce potentiel énergétique. Les chercheurs et ingénieurs devront collaborer étroitement pour développer des solutions innovantes garantissant un impact environnemental minimal.

En outre, la réglementation et les politiques gouvernementales joueront un rôle crucial dans la gestion de cette ressource précieuse. La coordination internationale pourrait également être nécessaire pour partager les meilleures pratiques et technologies, assurant ainsi une transition énergétique mondiale harmonieuse.

La découverte de l’hydrogène blanc en France pourrait bien être le catalyseur d’une transformation mondiale de l’énergie propre. Elle offre une solution potentielle aux problèmes de production coûteuse et de pollution associés à l’hydrogène. Cependant, de nombreux défis restent à relever pour exploiter cette ressource de manière efficace et durable. Comment la France et le monde entier vont-ils s’adapter à cette nouvelle ère énergétique ?

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Eva LAURENT X (Twitter) - Eva, journaliste aguerrie avec 15 ans d’expérience dans des médias tels que Masa Journey et Upsider, est diplômée en communication et journalisme en Israël et à la Sorbonne. Passionnée et toujours en quête de nouveauté, elle apporte à Innovant.fr une expertise approfondie et un style unique, enrichissant chaque article d’analyses pertinentes. Pour toute question, contactez-la à eva.laurent@innovant.fr

© Innovant.fr. Tous droits réservés. Source : https://www.innovant.fr/2025/03/26/la-france-assise-sur-un-tresor-de-92-milliards-deuros-cette-reserve-geante-dhydrogene-rend-macron-euphorique-et-bouleverse-leconomie-mondiale/

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14.
Mise en garde - 2,8 milliards de tonnes d’hydrogène découvertes en France ? Attention à ces sites d’info bidonnés avec de l’IA - Achille Dupas - Publié le 04/03/2025 à 17h08 – Document ‘20minutes.fr’

Fake off • Un article prétendant qu’une très grande quantité d’hydrogène aurait été découvert en France est devenu viral sur les réseaux sociaux

Territoire de Belfort : seven hydrogen buses destroyed by fire, temporary lockdown decreed//04SIPA_SIPA.81191/Credit:SIPA/SIPA/2501021107

Territoire de Belfort : seven hydrogen buses destroyed by fire, temporary lockdown decreed//04SIPA_SIPA.81191/Credit:SIPA/SIPA/2501021107 - SIPA/SIPA

L’essentiel{{}}

  • Un article annonçant la découverte d’une réserve de 2,8 milliards de tonnes d’hydrogène a connu une forte audience via les réseaux sociaux.
  • Les informations partagées dans l’article sont « hâtives et peu précises », comme l’indiquent les spécialistes de la filière. Le plus gros gisement découvert en France se rapprocherait plutôt de 46 millions de tonnes d’hydrogène.
  • Le site à l’origine de cette information a été épinglé pour partager du contenu trompeur généré par intelligence artificielle, et fait partie d’un réseau de sites similaires.
    L’équivalent de 1.300 ans de pétrole découverts en France ? Une publication partageant un article annonçant un nouveau « trésor énergétique » de 2,8 milliards de tonnes d’hydrogèneest devenue virale sur X. Postée lundi, le post en question cumule à ce jour plus de 400.000 vues sur le réseau social.

L’article en question, publié sur un site du nom de Newsly.fr lundi indique que la découverte de cette « réserve d’hydrogène colossale », « située à plusieurs kilomètres sous la surface », a été réalisée « à travers des études géologiques poussées » et que cette dernière pourrait bien « redéfinir le paysage énergétique mondial ».

Toutefois, l’article ne donne aucune indication sur le lieu ou la date précise de cette découverte. Il ne cite aucune source externe, et ne comporte aucune citation pour appuyer cette information, pourtant présentée comme de première importance.

Une publication partageant l’article a été visionnée plusieurs centaines de milliers de fois sur X.

Une publication partageant l’article a été visionnée plusieurs centaines de milliers de fois sur X. - Capture d’écran

Fake off{{}}

Le fait qu’aucune source ne vienne appuyer l’information partagée dans l’article interroge fortement sur sa véracité. D’autant plus que 20 Minutes n’a pas été en mesure de trouver une autre source, dans les médias traditionnels ou les organismes institutionnels, qui annonceraient une telle découverte.

« Les informations communiquées dans l’article sont en effet hâtives et peu précises », fait savoir France Hydrogène, qui rassemble les professionnels de la filière, sollicitée par 20 Minutes. L’organisme précise que « des gisements potentiels d’hydrogène naturel sur le territoire français ont récemment été découverts dans les Pyrénées, en Lorraine, en Côte-d’Or, dans le Cotentin ainsi que dans la Drôme, et abriteraient de très importantes quantités d’hydrogène ».

Le plus important, en Lorraine « pourrait être le plus grand gisement mondial avec près de 46 millions de tonnes d’hydrogène retenues ». Mais ces chiffres sont loin des 2,8 milliards de l’article. D’autant que « l’estimation des réserves est incertaine », et qu’« il est très difficile d’évaluer les quantités exactes d’hydrogène présentes dans la croûte terrestre et les volumes pouvant être extraits restent également très hypothétiques », comme le mentionne France Hydrogène.

De faux sites d’info qui pullulent sur Internet{{}}

Si l’article est si faible d’un point de vue journalistique, c’est en fait parce qu’il a probablement été généré par une intelligence artificielle. Le site « Newsly.fr » fait effectivement partie des sites d’information alimentés à l’aide de l’IA, identifiés par le média spécialisé dans le numérique Next.

Dans son enquête réalisée avec Libération, ce dernier a mis à jour plus de 1.000 sites Web francophones « faisant croire que leurs articles sont écrits par des journalistes ou des experts en la matière ». Ces sites trompeurs ont été identifiés manuellement, et répertoriés dans une extension disponible sur navigateur. Le site Newsly.fr y figure justement.

Quel est l’objectif derrière ces faux articles ? Essentiellement de générer des revenus via la publicité, en réussissant à attirer du trafic via la plateforme Discover de Google, comme l’explique l’article de Libération : « une poignée de spécialistes du référencement et de l’automatisation a flairé le bon filon. Leur idée : créer une profusion de sites thématiques, légitimes aux yeux de Discover, en optimisant leurs articles dans l’espoir de séduire l’algorithme… et engranger les milliers de clics des internautes exposés aux titres les plus accrocheurs. ».

(Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici).

Newsly, au cœur d’un réseau de sites d’info dopés à l’IA{{}}

Dans l’onglet « A propos », on apprend que le site fait partie d’un réseau de « médias partenaires ». Spécialisé dans des thématiques variées comme la technologie, le sport ou encore les « histoires captivantes », chacun de ces sites est construit sur la même architecture, et propose le même type d’article, dont plusieurs sont illustrés à l’aide d’images générées par IA.

En creusant un peu, on constate via les mentions légales de ces sites que le réseau est en fait encore plus important. 20 Minutes a ainsi pu identifier au moins cinq sites supplémentaires, reposant sur le même procédé. Tous ces sites ont pour point commun d’avoir comme directeur de la publication un certain « Pierre Durand », et d’être édités par une société enregistrée aux Etats-Unis, dans le Wyoming. Tous sont d’ailleurs répertoriés dans la base de données des sites alimentés par IA de Next.

Ces sites partagent aussi leurs batteries de « rédacteurs » (dont plusieurs ont une photo générée par IA). L’article annonçant la fameuse découverte d’hydrogène est signé d’un nom et d’un prénom, qui renvoie vers une page de présentation d’un certain Emile, décrit comme un « spécialiste automobile et journaliste passionné ». Notre journaliste est en fait tour à tour « journaliste captivé par l’univers geek et les technologies innovantes », « spécialiste passionné du football » ou encore « journaliste captivé par l’ingéniosité entrepreneuriale et les solutions innovantes », en fonction des sites du réseau. Contactés, ni le site Newsly ni le profil associé à l’article n’ont pour le moment donné de suites.

Source : https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4141702-20250304-2-8-milliards-tonnes-hydrogene-decouvertes-france-attention-sites-info-bidonnes-ia

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15.
Technologie - Japon « Du fumier à l’énergie propre » : le Japon réussit à transformer les bouses de vache en hydrogène, ouvrant une nouvelle voie énergétique inattendue - 24/03/2025 à 17h47 - Emile FAUCHER7 – Document ‘innovant.fr’

Le Japon innove en transformant le fumier de vache en hydrogène sur l’île d’Hokkaido, offrant une solution durable aux défis énergétiques et environnementaux. {{}}

« Du fumier à l’énergie propre » : le Japon réussit à transformer les bouses de vache en hydrogène, ouvrant une nouvelle voie énergétique inattendue

Une installation innovante sur l’île d’Hokkaido transforme le fumier de vache en hydrogène, illustrant la transition vers des énergies propres.

En bref :

  • Le Japon transforme le fumier de vache en hydrogène, contribuant à la transition énergétique.
  • 🔄

Le projet sur l’île d’Hokkaido utilise un digesteur anaérobie pour convertir les déchets en énergie propre.

  • 💡

Cette initiative réduit les émissions de méthane et valorise les déchets agricoles dans une logique d’économie circulaire.

  • 🚜

Les agriculteurs bénéficient d’une source d’énergie renouvelable pour leurs machines, diminuant ainsi leur dépendance aux énergies fossiles.

Le Japon, toujours à l’avant-garde de l’innovation technologique, s’engage dans une entreprise audacieuse qui pourrait redéfinir notre rapport aux énergies renouvelables. En exploitant les ressources négligées de l’industrie laitière, le pays transforme les déchets agricoles, tels que le fumier de vache, en hydrogène. Ce projet novateur, implanté sur l’île d’Hokkaido, vise à réduire la dépendance aux combustibles fossiles tout en offrant une solution durable aux problèmes environnementaux posés par les déchets agricoles. Cette initiative pourrait bien être une avancée majeure vers une transition énergétique globale.

Un procédé innovant et écologique{{}}

Située au nord du Japon, l’île d’Hokkaido est le cœur de l’industrie laitière du pays, produisant à elle seule 50% du lait national. Cette activité génère une quantité considérable de fumier, dont la gestion pose de nombreux défis environnementaux. Le méthane, un gaz à effet de serre émis par le fumier, est particulièrement nocif s’il est relâché dans l’atmosphère. Pour contrer ce problème, le Japon a développé une technologie révolutionnaire qui convertit ces déchets en hydrogène. Cette méthode transforme un problème environnemental en une ressource précieuse et renouvelable.

Le processus commence par le transport des déchets organiques vers un digesteur anaérobie. Dans ce système, des bactéries spécifiques décomposent les matières organiques pour produire du biogaz, principalement composé de méthane. Le méthane est ensuite raffiné pour obtenir de l’hydrogène gazeux. Ce procédé, non seulement épure les déchets, mais génère également une énergie propre adaptée à de multiples usages, notamment dans les secteurs agricoles et des transports.

Source : https://www.innovant.fr/2025/03/24/du-fumier-a-lenergie-propre-le-japon-reussit-a-transformer-les-bouses-de-vache-en-hydrogene-ouvrant-une-nouvelle-voie-energetique-inattendue/

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16.
« Une révolution sur les chantiers » : cette pelleteuse à hydrogène, une première mondiale, promet de faire chuter les émissions de CO2 dans le BTP - Gaspard ROUX 24/03/2025 à 11h58 28 – Document ‘innovant.fr’

Liebherr révolutionne la construction en dévoilant la première pelleteuse à hydrogène, promettant de réduire de 100 tonnes les émissions annuelles de CO2 sur les chantiers.

Gaspard ROUXGaspard ROUX

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« La révolution des chantiers commence » : cette pelleteuse hydrogène élimine le CO2

La pelleteuse à hydrogène de Liebherr, une innovation prometteuse pour réduire les émissions de CO2 sur les chantiers.

En bref :

  • Liebherr dévoile la première pelleteuse à hydrogène, éliminant l’émission de 100 tonnes de CO2 par an.
  • 🔧

Transformation audacieuse : le moteur diesel est modifié pour fonctionner à l’hydrogène sans émissions polluantes.

  • 🌱

Projet pilote en Autriche visant à valider les avantages environnementaux et la faisabilité à grande échelle.

  • 🔋

Défi majeur : assurer un approvisionnement durable en hydrogène vert pour maximiser les bénéfices écologiques.
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Le monde de la construction accueille une innovation de taille avec l’arrivée de la première pelleteuse à hydrogène, développée par le spécialiste Liebherr. Cette avancée technologique pourrait révolutionner les chantiers en permettant une réduction significative des émissions de CO2. En s’affranchissant des combustibles fossiles, cette pelleteuse promet de réduire de 100 tonnes les émissions annuelles de dioxyde de carbone, tout en maintenant des performances énergétiques exceptionnelles. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre le changement climatique, avec des implications potentielles pour l’ensemble du secteur de la construction.

Un moteur transformé pour une nouvelle ère{{}}

Plutôt que de remplacer le moteur diesel par une pile à combustible, Liebherr a choisi de modifier directement le moteur existant. Cette transformation permet à la pelleteuse L566 H de fonctionner à l’hydrogène, une ressource énergétique à la densité élevée qui se révèle être une alternative viable aux carburants fossiles. Ce choix technique met en lumière une approche novatrice qui pourrait inciter d’autres acteurs du secteur à suivre cet exemple.

La consommation annuelle de la pelleteuse, qui atteignait 37 500 litres de diesel, est désormais remplacée par de l’hydrogène. Cette transition énergétique marque un tournant dans l’industrie de la construction, car elle permet d’éliminer totalement les émissions de CO2 ainsi que les oxydes d’azote, tout en conservant la puissance nécessaire pour les travaux lourds.

Les défis d’un projet pilote en Autriche{{}}

Ce projet ambitieux se déroule en Autriche, où la pelleteuse est testée dans une carrière de Gratkorn sur une période de deux ans. Cette phase pilote vise à confirmer les bénéfices environnementaux attendus et à évaluer la faisabilité d’un déploiement à plus grande échelle. L’objectif est de démontrer que même les engins de grande taille, traditionnellement difficiles à électrifier, peuvent opérer sans émissions de CO2 grâce à l’hydrogène.

Un des enjeux majeurs réside dans l’approvisionnement en hydrogène. Actuellement, Energie Steiermark fournit de l’hydrogène vert, produit par électrolyse grâce à des énergies renouvelables. Cependant, la majorité de l’hydrogène sur le marché provient encore de sources fossiles, ce qui soulève des questions sur l’impact environnemental global. L’évolution vers un approvisionnement durable en hydrogène est cruciale pour pérenniser les gains environnementaux de ce projet.

Potentiel et perspectives de l’hydrogène dans la construction{{}}

L’introduction de l’hydrogène dans le secteur de la construction pourrait transformer la manière dont les projets sont menés, en offrant une alternative propre aux moteurs thermiques traditionnels. L’hydrogène présente l’avantage d’une combustion sans émissions polluantes, ce qui pourrait considérablement réduire l’empreinte carbone des chantiers.

Les experts s’accordent à dire que si la technologie de Liebherr s’avère efficace, elle pourrait être adoptée à plus grande échelle, inspirant une transition vers des pratiques de construction plus durables. Le succès de ce projet pourrait également encourager le développement d’infrastructures pour la production et la distribution d’hydrogène, renforçant ainsi sa viabilité économique et écologique.

Un avenir prometteur pour les énergies propres{{}}

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Le projet de pelleteuse à hydrogène de Liebherr s’inscrit dans un contexte plus large de recherche et de développement autour des énergies renouvelables. En mettant l’accent sur des solutions technologiques innovantes, ce projet pourrait jouer un rôle clé dans la transition énergétique mondiale.

Alors que les défis liés à la production et à la distribution d’hydrogène vert persistent, les avancées réalisées par Liebherr ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour réduire les émissions de carbone dans le secteur de la construction. Ces efforts pourraient contribuer significativement à atteindre les objectifs climatiques mondiaux. La question demeure : comment le secteur de la construction adoptera-t-il ces innovations pour un avenir plus durable ?

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Gaspard ROUX X (Twitter) - Gaspard Roux, journaliste passionné par l’innovation et la culture geek, apporte son regard expert à Innovant.fr. Diplômé d’une école de journalisme à Marseille, il allie une approche dynamique et une grande curiosité pour explorer les sujets technologiques de demain. Résidant dans cette ville vibrante, Gaspard s’engage à rendre accessibles les avancées les plus complexes, proposant à ses lecteurs des analyses claires et captivantes sur les grandes tendances de l’innovation. Contact : gaspard.roux@innovant.fr

© Innovant.fr. Tous droits réservés. Source : https://www.innovant.fr/2025/03/24/une-revolution-sur-les-chantiers-cette-pelleteuse-a-hydrogene-une-premiere-mondiale-promet-de-faire-chuter-les-emissions-de-co2-dans-le-btp/

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17.
Motorisation - L’Allemagne fait confiance aux moteurs à combustion mais d’une manière totalement nouvelle : le nouveau brevet de BMW dévoilé - Rédaction : Shirley Taieb - Date : 9 mars 2025 à 21h00 – Document ‘mobeez.fr’

Moteurs BMW Hydrogène 03 2025 - Bouleversement chez BMW : un nouveau moteur à combustion pourrait changer la donne !{{}}

Découvrez comment BMW réinvente le moteur à combustion pour un avenir plus vert et plus efficace. Alors que l’industrie automobile semble se tourner vers l’électrification, BMW prend un virage audacieux avec une innovation qui pourrait bien prolonger l’ère des moteurs traditionnels.

A lire aussi :

À l’heure où la majorité des constructeurs automobiles se concentrent sur l’électrique, BMW fait un choix audacieux en déposant un brevet pour un tout nouveau système de combustion. Ce système promet de révolutionner les moteurs traditionnels en améliorant l’efficacité énergétique, en réduisant les émissions et en augmentant les performances.

Le principe de la pré-chambre{{}}

Au cœur de cette innovation se trouve le concept de la pré-chambre de combustion, une technique autrefois utilisée dans les moteurs diesel anciens, mais que BMW a adaptée et modernisée pour les moteurs à essence contemporains. Cette technologie ajuste le processus de combustion de manière plus efficace, garantissant une consommation réduite et une réduction significative des émissions polluantes.

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Une redéfinition de l’allumage

Le brevet décrit une chambre d’allumage rénovée qui interagit avec le processus de combustion principal. Elle intègre de minuscules ouvertures permettant à une quantité contrôlée du mélange air-carburant de s’enflammer de manière optimale, ce qui améliore la combustion et, par conséquent, l’efficacité globale du moteur.

Un système d’allumage innovant{{}}

BMW a également repensé les bougies d’allumage traditionnelles. Le nouveau modèle comprend des électrodes d’allumage et de masse séparées, améliorant ainsi la dissipation de la chaleur et réduisant les risques de surchauffe et d’allumages accidentels, potentiellement nuisibles au moteur.

Avantages pour les conducteurs{{}}

Pour le conducteur moyen, cette innovation se traduirait par une amélioration notable de l’efficacité du carburant. Dans un contexte de hausse continue des prix du carburant et de réglementations environnementales de plus en plus strictes, cette technologie pourrait aider à réduire les coûts d’exploitation tout en préservant l’expérience de conduite dynamique propre à BMW.

Puissance et performance optimisées{{}}

L’optimisation de la combustion permet non seulement d’économiser du carburant mais aussi d’améliorer la puissance du moteur. Les conducteurs pourraient ainsi profiter d’une voiture plus réactive sans nécessiter un moteur plus gros. C’est une aubaine pour ceux qui apprécient la mécanique traditionnelle mais qui exigent une meilleure efficacité.

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Flexibilité et avenir de la technologie

L’une des grandes forces de cette technologie est sa polyvalence. Conçue pour s’adapter à différentes tailles de moteurs, de petits trois cylindres aux V8 haute performance, elle pourrait être intégrée dans l’ensemble de la gamme BMW, des voitures compactes aux SUV plus robustes.

Quel avenir pour cette technologie ?{{}}

Bien que BMW ait sécurisé le brevet, reste à voir si cette technologie sera intégrée dans les futurs modèles. Si tel est le cas, elle pourrait établir une nouvelle norme en matière d’efficacité des moteurs à combustion et inciter les concurrents à développer des solutions similaires.

Cet article explore comment BMW, avec son nouveau brevet, tente de prolonger la pertinence des moteurs à combustion dans un marché en rapide évolution vers l’électrique. L’approche innovante de BMW pourrait non seulement bénéficier à l’environnement mais aussi offrir aux consommateurs une option puissante et efficace pour les années à venir.

Tags VOITURE ELECTRIQUE

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Source : https://www.mobeez.fr/actualites/18001/lallemagne-fait-confiance-aux-moteurs-a-combustion-mais-dune-maniere-totalement-nouvelle-le-nouveau-brevet-de-bmw-devoile/

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Le Japon est le premier pays au monde à essayer cette technologie nucléaire complexe mais qui a un avantage : elle produit de l’hydrogène - Publié par : Guillaume AIGRON - Date : 9 février 2025 – Document ‘media24.fr’

Le Japon lance le premier complexe nucléaire de production d’hydrogène à haute température au monde.{{}}

Dans un élan novateur pour la transition énergétique, le Japon s’apprête à mettre en œuvre un projet pionnier avec la construction du premier site de production d’hydrogène alimenté par un réacteur nucléaire de 4e génération. Ce développement est porté par l’Agence Japonaise de l’Énergie Atomique (JAEA), qui prévoit d’utiliser son réacteur avancé à haute température refroidi par gaz (HTGR) pour produire de l’hydrogène sans émission de dioxyde de carbone.

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L’HTGR se distingue par sa capacité à atteindre des températures extrêmement élevées, bien supérieures aux réacteurs conventionnels, pouvant dépasser 800°C. Cette caractéristique permet d’utiliser la chaleur excédentaire du réacteur pour alimenter un processus thermochimique appelé cycle soufre-iode, qui décompose l’eau en hydrogène et oxygène de manière efficace et écologique.

Quels sont les types de réacteurs nucléaires de génération IV ?{{}}

Les réacteurs nucléaires de génération 4 comprennent six concepts principaux :

  • Réacteurs à neutrons rapides :
    • À caloporteur sodium (SFR)
    • À caloporteur gaz (GFR)
    • À caloporteur plomb (LFR)
  • Réacteur à très haute température (VHTR)
  • Réacteur à sels fondus (MSR)
  • Réacteur à eau supercritique (SCWR)
    Ces réacteurs sont conçus pour répondre à des critères de durabilité, de sûreté, de compétitivité économique et de résistance à la prolifération nucléaire. Parmi ces concepts, les réacteurs à neutrons rapides à caloporteur sodium (RNR-Na) sont actuellement les plus avancés, avec des prototypes déjà en fonctionnement dans certains pays, notamment en France.

Avantages et potentiel du réacteur HTGR{{}}

Le réacteur HTGR offre plusieurs avantages notables par rapport aux technologies existantes. Non seulement il permet de produire de l’électricité, mais aussi de générer de l’hydrogène, élément clé pour diverses applications industrielles, la production d’énergie et les transports. Cette polyvalence renforce l’attrait de l’HTGR comme solution d’avenir pour les besoins énergétiques diversifiés.

Mise en œuvre et objectifs du projet{{}}

Situé à Oarai, dans la préfecture d’Ibaraki, le Réacteur d’Essai d’Ingénierie à Haute Température (HTTR) joue un rôle central dans ce projet. La JAEA prévoit de relier l’installation d’hydrogène au HTTR via des conduites permettant la circulation du gaz hélium à haute température, utilisé pour catalyser une réaction entre l’eau et le méthane pour produire de l’hydrogène en grande quantité.

Défis réglementaires et perspectives de commercialisation{{}}

Avant de démarrer la construction, prévue pour 2026, la JAEA doit obtenir l’approbation de l’Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), avec une attention particulière portée aux impacts potentiels de l’installation d’hydrogène sur la sûreté nucléaire. L’objectif est de commencer la production d’hydrogène d’ici 2030 et de développer cette technologie pour une utilisation commerciale vers la fin des années 2030.

Innovations et évolutions dans la production d’hydrogène{{}}

La technologie de production d’hydrogène a connu des avancées significatives récemment, avec des recherches en Corée du Sud et au Canada menant à des procédés plus rapides, économiques et moins énergivores. Ces innovations comprennent l’utilisation des micro-ondes pour produire de l’hydrogène en quelques minutes et l’emploi de l’intelligence artificielle pour rendre la production d’hydrogène vert moins coûteuse et plus efficace.

Cet article explore l’initiative révolutionnaire du Japon pour créer le premier complexe de production d’hydrogène nucléaire au monde, utilisant la technologie HTGR. Ce projet, qui combine haute technologie et souci de l’environnement, vise à produire de l’hydrogène propre de manière efficace et sécurisée, tout en ouvrant la voie à de nouvelles avancées dans le domaine de l’énergie décarbonée. La finalisation de ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans la production d’énergie propre globale.{}

Source : https://japannews.yomiuri.co.jp/science-nature/science/20250131-236383/

Visuel réalisé à l’aide de Canva à des fins de représentation de l’article.

Tags écologie

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Guillaume AIGRON Très curieux et tourné vers l’économie, la science et les nouvelles technologies, (particulièrement ce qui touche à l’énergie et les entreprises françaises) je vous propose de vous faire profiter de cette passion à travers des articles d’actualité.

Source : https://media24.fr/2025/02/09/le-japon-lance-le-premier-complexe-nucleaire-de-production-dhydrogene-a-haute-temperature-au-monde/

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Présentation de la série ‘Filières à hydrogène ‘bas carbone’ {{}}

Partie 1 - : ’Les « couleurs » de l’hydrogène : un discours trompeur pour la transition énergétique (Aurore Richel) - Les raisons qui poussent l’Europe à miser sur l’hydrogène pour respecter son objectif de neutralité carbone d’ici à 2050’ par Jacques Hallard

Partie 2 - ’Le discours trompeur pour la transition énergétique avec les « couleurs » de l’hydrogène : du narratif plus que du réalisme dans une filière qui se construit avec un optimisme collectif (durabilité, innovation, circularité, autonomie)’ par Jacques Hallard- 17 août 2025 - ISIAS Energies Hydrogène Partie 2

Partie 3 - ’L’hydrogène : seulement pour faire de l’acier et des engrais azotés (Jancovici), néanmoins engouement géopolitique, avancées technologiques pour l’hydrogène ‘vert’ et énormes ressources probables d’hydrogène ‘blanc’’ par Jacques Hallard - 19 août 2025 - ISIAS Energies Hydrogène Partie 3

Partie 4 - Doutes sur la filière hydrogène qui peine à décoller mais les recherches et technologies innovantes sont actives, notamment avec l’hydrogène vert ; toutefois des sites d’info sont bidonnés avec de l’IA pour l’hydrogène blanc

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Collecte de documents et agencement, traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 23/04/2025

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

Site : https://isias.info/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Energies Hydrogène Partie 4 .7.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin via Yonnelautre.fr : un site des alternatives, d’éducation populaire, un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, sans subvention, indépendant de tout parti, un site sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, sans mouchard, sans cookie tracker, sans fichage, et à empreinte numérique réduite, un site entièrement géré sous Linux et avec l’électricité d’Énercoop , géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr

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