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"Quotients Intellectuel (QI] et Emotionnel (QE) expliquent nos comportements et s’informer d’une maladie mentale psychiatrique, de la désynchronisation à la dépression, qui peut surgir dès l’adolescence – Thérapies actuelles Actions" par Jacques Hallard

dimanche 23 février 2025, par Hallard Jacques


ISIAS Santé mentale Intelligence Comportements

Quotients Intellectuel (QI] et Emotionnel (QE) expliquent nos comportements et s’informer d’une maladie mentale psychiatrique, de la désynchronisation à la dépression, qui peut surgir dès l’adolescence – Thérapies actuelles Actions

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 21/02/2025

In Le QE, l’intelligence émotionnelle au service du commercial – A lire dans ce dossier

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Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule

Tout d’abord, - après ces traits d’humour - quelques prérequis pour entrer dans la matière de cet article ; on peut lire la suite ou passer directement à l’introduction et / ou au sommaire

Quel QI pour une personne normale ? - Pour chaque indice ainsi que le QI total, un score compris entre 90 et 109 est considéré comme étant dans la moyenne, 110 à 119, dans la moyenne forte, de 120 à 129, il s’agit d’un score élevé, et au-delà de 130, il s’agit d’un score très élevé. De même, un score entre 80 et 89 se situe dans la moyenne faible.

Quel est le QI d’un hypersensible ? - Le diagnostic du HPI porte sur l’évaluation du QI de la personne (entre 130 et 160 pour un HPI). Il existe différents tests ou échelles d’intelligence qui ont été validés par la recherche, les tests sur internet n’étant en aucun cas valides. 19 mars 2024

Individu hypersensible (ou personne à haut potentiel intellectuel / HPI) ou encore surdoué désigne un individu doté de capacités intellectuelles significativement supérieures à la norme. La définition du haut potentiel varie selon les théories psychologiques de l’intelligence. Néanmoins, un score égal ou supérieur à 130 à un test de quotient intellectuel (QI) est généralement retenu comme indice fiable. La classification fait l’objet d’un débat parmi les psychologues. Certains critiquent notamment la définition de l’intelligence par le QI, qui fournirait selon eux une mesure trop étroite de l’intelligence. Des mesures éducatives sont entreprises dans divers pays, avec pour objectifs avancés de mieux accompagner les enfants apparemment pourvus de ces aptitudes intellectuelles particulières. Des clubs à QI élevé, comme Mensa ou Intertel, sont réservés aux personnes dont le QI atteint ou dépasse un certain seuil, généralement 130 ou plus…. – A lire par ici > https://fr.wikipedia.org/wiki/Surdou%C3%A9

Dépression – C’est le trouble psychiatrique le plus fréquent et on estime qu’une personne sur 10 sera touchée au cours de sa vie, avec un ratio de 2 femmes pour 1 homme.

Quels sont les 9 symptômes de la dépression ?

Symptômes et typologie de la dépression : difficultés de concentration ; sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ; désespoir face à l’avenir ; idées suicidaires ; troubles du sommeil ; fluctuations de l’appétit ou du poids ; fatigue intense ou perte d’énergie. 31 mars 2023

Comment se sortir de la dépression quand on est seul(e) ? - Ces stratégies pourraient être : écouter un CD, lire un livre, faire du sport, faire une promenade, prendre un bain - Chaque personne est différente et a ses préférences. Vous pouvez alors vous créer vos stratégies individuelles…

La dépression profonde, également appelée dépression majeure, est une affection sérieuse qui nécessite une prise en charge adaptée.

« La dépression n’est pas qu’une affaire de psychisme confronté aux soubresauts de l’histoire personnelle. En cas d’épisode dépressif, l’activité cérébrale impliquée dans la régulation émotionnelle est bouleversée, et sa dynamique désynchronisée. Or, ces anomalies peuvent surgir dès l’adolescence… » - In « Santé mentale : de la désynchronisation à la dépression » - INSERM 25/10/2021 

Les troubles du rythme circadien se produisent lorsque l’horaire sommeil-veille interne (horloge) des personnes n’est pas aligné avec le cycle de lumière (jour) et d’obscurité (nuit) de la terre. Le décalage horaire et le travail par quarts perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.

La disruption circadienne a un impact sur la santé mentale  : cette asynchronie des rythmes circadiens affecte le repos et a des conséquences importantes sur la santé mentale, étant associée à des troubles du sommeil, de l’insomnie, de la dépression, de l’anxiété et des problèmes cognitifs.

Les principales approches thérapeutiques incluent :

  • Psychothérapie : Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont fréquemment utilisées pour aider les patients à identifier et modifier les schémas de pensée négatifs.
  • Médicaments antidépresseurs : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) sont couramment prescrits pour réguler l’humeur.
  • Thérapies alternatives : Dans certains cas, des approches comme la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr ou rTMS), ou encore la stimulation du nerf vague peuvent être envisagées.
    [La SMTr est une technique de stimulation par laquelle un champ magnétique est appliqué sur une région du crâne, induisant un courant électrique local. Ce courant modifie l’activité des neurones sous-jacents et, par conséquent, l’activité d’une région cérébrale…]

La stimulation cérébrale profonde (SCP) est une autre option thérapeutique qui peut être envisagée dans le traitement de la dépression profonde, en particulier dans les cas de dépression résistante aux traitements (TRD - Treatment-Resistant Depression). Cependant, elle n’est pas un traitement de première ligne et reste une approche expérimentale dans plusieurs pays.

Qu’est-ce que la stimulation cérébrale profonde (SCP) ? - La SCP est une technique neurochirurgicale qui consiste à implanter des électrodes dans certaines régions du cerveau impliquées dans la régulation de l’humeur, comme :

  • Le cortex subgénual (aire de Brodmann 25)
  • Le striatum ventral
  • Le noyau accumbens
  • Le thalamus ou d’autres structures liées aux circuits de la récompense et de l’émotion.
    Ces électrodes envoient des impulsions électriques afin de moduler l’activité neuronale anormale associée à la dépression sévère.

Dans quels cas la SCP est-elle indiquée ? - La SCP est principalement utilisée pour les patients souffrant de dépression résistante qui n’ont pas répondu aux traitements conventionnels :

  • Médicaments antidépresseurs (ISRS, IRSNa, tricycliques, etc.)
  • Thérapies cognitivo-comportementales (TCC)
  • Stimulation magnétique transcrânienne (rTMS)
  • Électroconvulsivothérapie (ECT)
    Elle est envisagée uniquement après l’échec des autres options et en milieu spécialisé.

Efficacité et limites de la SCP - Certains essais cliniques ont montré une amélioration des symptômes chez des patients atteints de TRD.

  • L’efficacité peut varier d’un patient à l’autre.
  • Les effets secondaires possibles incluent infections, saignements intracrâniens, troubles de l’humeur (hypomanie, anxiété), etc.
  • Il s’agit d’un traitement invasif, nécessitant une évaluation rigoureuse.
    Alternatives à la SCP - Avant de recourir à la SCP, d’autres traitements non invasifs peuvent être essayés :
  • Kétamine et Eskétamine (action rapide sur les symptômes dépressifs sévères)
  • Psychothérapie intensive
  • Neurofeedback
  • Traitement par neuromodulation avancée (rTMS répétée ou TDCS)
    Conclusion - Oui, la stimulation cérébrale profonde peut être envisagée dans les cas de dépression sévère résistante, mais uniquement en dernier recours et sous supervision médicale stricte. Si vous ou un proche envisagez cette option, une consultation avec un neurologue ou un psychiatre spécialisé en neuromodulation est essentielle.

Si vous souhaitez des études récentes ou des centres spécialisés, ‘ChatGPT’ peux vous aider à les trouver.

Il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour déterminer le traitement le plus approprié en fonction de la situation individuelle. Selon ‘ChatGPT’ 19 février 2025

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Introduction

Cet article passe des comportements chez les personnes définies par leurs Quotients Intellectuel (QI] et Emotionnel (QE), aux syndromes de santé mentale : en passant de la désynchronisation psychologique jusqu’à la dépression qui peut toucher les gens de tous âges, même des adolescents et de jeunes personnes…

Les principales approches thérapeutiques sont passées en revue, y compris des approches alternatives comme la stimulation magnétique transcrânienne répétitive, ou la stimulation du nerf vague, ou encore la stimulation cérébrale profonde (SCP) pour les patients souffrant de dépression résistante, une pratique thérapeutique élaborée par la neurologue états-unienne Helen S. Mayberg…

Il a été ajouté en annexe « Sortir de la sidération : 20 actions pour passer à l’action » – Document ‘bonpote.com’ : une contribution majeure qui peut donner tonus et vitalité à tous ceux et celles que les actualités dépriment !

Les articles sélectionnés pour ce dossier sont mentionnés avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire {{}}

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§§§



  • Article Wikipédia sur la Classification du quotient intellectuel{{}}
    La classification du quotient intellectuel est la pratique des éditeurs de tests de quotient intellectuel (QI) de classement des rangs de score de QI par des noms de catégorie telle que « supérieur » ou « moyen »1,2,3,4. Les éditeurs n’utilisent pas exactement les mêmes étiquettes de classification, qui ont évolué depuis la genèse des tests d’intelligence au début du XXe siècle.

Les scores de QI ont été tirés par deux méthodes différentes depuis l’avènement des tests d’aptitudes cognitives. La première méthode a été historiquement le « ratio de QI », fondé sur l’estimation d’un « âge mental » de la personne testée (arrondi à un certain nombre d’années et de mois), qui a ensuite été divisé par l’« âge chronologique » de la personne testée (arrondi à un certain nombre d’années et mois).

Par exemple, un score d’âge mental de treize ans et zéro mois, avec l’âge chronologique de dix ans et zéro mois se traduit par un quotient de 1,3 après avoir fait la division. Le résultat de la division a ensuite été multiplié par 100 afin que les scores puissent être rapportés sans décimale. Ainsi, le score de l’exemple ci-dessus devrait être déclaré comme 130 de QI.

La méthode de notation précise qu’un score de QI de 100 signifie que la performance de la personne testée se situe au niveau médian de la performance dans un échantillon de scores de personnes testées ayant environ le même âge. Un score de 115 de QI est synonyme de performances d’un écart type au-dessus de la médiane, un score de 85 est une performance d’un écart type en dessous de la médiane, et ainsi de suite5

Lewis Terman et d’autres développeurs de tests de QI ont remarqué que la plupart des scores de QI des enfants sont à peu près égaux. L’écart type de QI est maintenant utilisé pour la notation standard de tous les tests de QI, en grande partie parce qu’il permet une définition cohérente du QI pour les enfants et les adultes6.

Chart of IQ Distributions on 1916 Stanford–Binet Test

Tableau de distribution des scores sur un échantillon de 905 enfants testés sur le test de Stanford-Binet de 1916.

Historiquement parlant, avant même l’apparition des tests de QI, on tentait de classer les gens dans des catégories d’intelligence en observant leur comportement dans la vie quotidienne7,8. Ces autres formes d’observation du comportement sont encore importantes pour valider les classifications fondées principalement sur les résultats des tests de QI. Les deux classifications de l’intelligence par l’observation du comportement en dehors de la salle d’examen et de la classification par les tests de QI dépendent de la définition de l’« intelligence » utilisée, et sur la fiabilité et de l’estimation de l’erreur dans la procédure de classification.

Tous les tests de QI montrent une variation des scores, même lorsque la même personne fait le même test plusieurs fois9,10. Les scores de QI diffèrent également pour une personne faisant des tests de plus d’un éditeur au même âge11. Les différents éditeurs de test n’utilisent pas les mêmes définitions pour les classifications de score de QI. Toutes ces questions doivent être gardées à l’esprit lors de l’interprétation des scores de QI d’un individu, car ils peuvent tous se traduire par différentes classifications du QI pour la même personne à des moments différents.

Variance dans la classification du QI individuel…{{}}

Lire la suite sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_du_quotient_intellectuel

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  • Les personnes intelligentes auraient toutes ce gros défaut, selon une étude - Publié le 03/02/2025 - Par Paul Mocka – Document ‘bibamagazine.fr’

    Les personnes intelligentes auraient toutes ce gros défaut, selon une étudeAgrandir

© Photo by Marcy Swingle/Shutterstock (14986197dr)

Les personnes intelligentes possèderaient tous ce petit défaut très populaire en France, les Français seraient-ils plus intelligents ?

Et si nos défauts traduisaient en réalité une certaine supériorité d’une personne. On déteste les personnes qui se sentent supérieures à nous. Mais, on adore se sentir (un peu) supérieures aux autres. Il s’agit d’un principe sociologique appelé la distinction que de nombreux sociologues développent dans leurs thèses et autres livres. On aime se dire que certaines parties de notre sublime personnalité reflètent en réalité le génie incompris que nous sommes. On a toujours su qu’on était un peu plus intelligent que les autres. Même si l’on a perdu aux tests prouvant qu’on était HPI et que notre QI n’a rien d’exceptionnel, on sait au fond de nous qu’une légende intellectuelle sommeille en nous. Sans prétention, on cherche le signe qui va révéler l’Albert Einstein qui sommeille en nous. Peut-être se trouve-t-il dans ce défaut qui est partagé par tout un tas de personnes ? C’est notre moment de briller.

Quel est ce défaut que se partagent les personnes intelligentes ?{{}}

Ce n’est pas une mais plusieurs études qui démontrent un lien entre les personnes avec de plus fortes capacités intellectuelles et un vilain défaut. En effet, ces 20 dernières années, différents médias, de ‘The Independent’ à Slate en passant par des sources plus scientifiques, affirment que les personnes intelligentes ont un vocabulaire plus fleuri. En d’autres termes, les personnes les plus intelligentes disent des gros mots.

Une des premières études sur le sujet date de 2015 et montre que connaitre un grand nombre de mots interdits est signe d’une grande richesse du langage et d’un QI élevé. Cette étude a été publiée dans un journal scientifique spécialisée dans le langage, appelé sobrement ’Langage science’.

Suis-je plus intelligente parce que j’ai ce défaut ?{{}}

Il n’y a pas juste le fait de dire des gros mots, il y a aussi la manière dont on les utilise. Comme le dit l’étude précédente, connaitre un tas de mots vulgaires montre en réalité un grand vocabulaire. Si on passe notre vie à ponctuer nos actions d’un ’p*tain’ ou d’un ’m*rde’, cela reste limité en termes de richesse de vocabulaire. Il faut en vérité en avoir plus, qui traversent les époques et les pays. On peut insulter comme au Moyen Âge, en arabe, en chinois ou en créole. De plus, connaitre l’histoire qui est derrière nos jurons, nous rend plus à même de les utiliser. Il y a aussi le contexte de ces insultes.

Des chercheurs de l’Université de Rochester ont mené une enquête auprès de 1.000 personnes. Les participants ont tous été sondés sur leurs habitudes comportementales. Sur 400 comportements, les personnes intelligentes se retrouvaient à dire des gros mots lors des mêmes.

Si je n’ai pas ce défaut ?{{}}

On sait que les personnes intelligentes ont plus tendance à dire des gros mots. Cela ne doit pas aller à la conclusion que celles qui ne jurent pas sont bêtes. Notre éducation et notre socialisation peuvent faire qu’on arrive tout simplement plus à dire des gros mots.

Par exemple, si on a eu une éducation très stricte digne de Bree Van De Kamp dans ‘Desperate Housewives’, il est impossible qu’on dise un gros mot. Cependant, on connaît certainement tout un tas d’insultes piquantes et soutenues qui dévoilent elles aussi la richesse de notre vocabulaire.

À propos de l’auteur.e - Paul Mocka

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Source : https://www.bibamagazine.fr/lifestyle/psycho/les-personnes-intelligentes-auraient-toutes-ce-gros-defaut-selon-une-etude-450473.html

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  • Un comportement qui est souvent mal vu est en fait un signe d’intelligence supérieure, selon une étude - Par Camille V. · Publication ‘demotivateur.fr’

    Jeune femme lisant un livre dans une bibliothèque

Si vous vous reconnaissez dans ce comportement, c’est que vous faites peut-être partie des personnes dont l’intelligence est plus élevée.{{}}

Selon le site de santé Giropharm, la moyenne mondiale obtenue au test de QI est de 100. Ainsi, 50 à 60% de la population mondiale se situe entre 90 et 100, poursuit le site. La France est donc bien située puisque la moyenne nationale dans notre pays serait de 96,96, selon l’Institut américain de recherches Ulster.

Par ailleurs, l’intelligence d’une personne ne se mesure pas qu’à ses capacités intellectuelles, mais également à son comportement. Et il existe un signe distinctif aux personnes ayant un quotient intellectuel compris entre 120 et 130 (l’intelligence supérieure se situe entre 100 et 130), comme l’expliquent des chercheurs.

Dans son étude, le British Journal of Psychology indique que ces personnes plus intelligentes que la moyenne se distinguent par un comportement bien différent des personnes ayant un QI moyen.

Ce comportement serait le signe des personnes au QI élevé{{}}

Groupe d’amis prenant un café dans un restaurant

Crédit photo : Jovanmandic/ iStock

Les chercheurs ont analysé et observé le comportement de 15.000 participants à l’étude. Ils les ont séparé en deux groupes : d’un côté les personnes au QI moyen et de l’autre les personnes au QI élevé. Puis, les chercheurs leur ont posé la même question, à savoir où ils préféraient vivre.

Les chercheurs ont remarqué que les personnes ayant un QI moyen avaient opté pour vivre dans une ville moyenne où les interactions sociales sont nombreuses. Pour les personnes ayant un QI élevé, elles avaient opté pour vivre dans des lieux plus reculés où les interactions sociales sont quasiment inexistantes.

Jeune femme heureuse et écoutant de la musique sur un fauteuil

Crédit photo : Prostock-Studio/ iStock

Ce désir de solitude peut souvent être mal perçu. Pourtant, les chercheurs donnent les raisons de ce choix chez les personnes a priori plus intelligentes. Selon les scientifiques, ces personnes préfèrent rester seules pour se consacrer à leurs objectifs. Ainsi, elles ne voient pas l’intérêt pour elles de se mêler à la foule alors qu’elles pourraient se concentrer sur des activités qui conviennent à leur niveau intellectuel.

Bien évidemment, ce comportement n’est pas entièrement exclusif aux personnes ayant un QI élevé. On retrouve le même genre de comportement chez les personnes anxieuses ou introverties. Elles sont en général plus à l’aise en vivant seules, dans le confort de leur maison qu’en société. Enfin, l’interaction sociale est importante pour la santé physique mais surtout mentale. Rien ne vous empêche d’apprécier la solitude et de vous mêler à la foule de temps en temps.

Au sujet de l’auteur : Camille V. - Pour Demotivateur, Camille met à profit ses compétences dans la rédaction web pour parler de sujets qui lui tiennent à cœur comme la cause animale, l’écologie ou encore l’art. Mais c’est surtout le divertissement et notamment le cinéma et les séries télé qui l’attirent. Chaque jour, Camille espère faire partager sa passion au plus grand nombre avec des articles riches et variés qui pourront plaire au lecteur.

Source : https://www.demotivateur. fr/lifestyle/ce-comportement-souvent-mal-vu-est-en-fait-un-signe-d-intelligence-selon-une-etude-42612

Selon Wikipédia, Demotivateur est un média français d’info-divertissement. La publicité représente l’intégralité des revenus de la société, son modèle économique est basé sur le marketing de contenu et le native advertising. Demotivateur fait partie des sites francophones diffusant des contenus d’info-divertissement tels que KoreusTopitoBuzzFeedMelty ou encore Vertical Station1,2,3… - Source

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  • Qu’est-ce que la dépression ? | Institut du Cerveau - Causes, mécanismes biologiques, symptômes, diagnostic et traitements. Dernière mise à jour : 07/02/2025
    La santé mentale, composante essentielle de la santé est un état de bien-être, une aptitude de l’esprit à fonctionner normalement et répondre de manière appropriée aux stimuli de l’environnement. On parle alors de troubles mentaux lorsque cet état de bien-être est perturbé par des affections spécifiques comme la dépression. L’individu est alors dans l’incapacité de s’adapter aux situations difficiles voire douloureuses et de maintenir son équilibre psychique.

Comprendre en 2 minutes - 25.10.2022 Comprendre en 2 minutes la dépression

Maladie mentale {{}}

La dépression, une maladie mentale {{}}

Le terme « dépression » est un peu galvaudé, on dit souvent « je suis déprimé », mais cette maladie représente un réel enjeu de santé publique. La dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent et on estime qu’une personne sur 10 sera touchée au cours de sa vie, avec un ratio de 2 femmes pour 1 homme.

Quels sont les symptômes de la dépression ? Plus d’informations

Quel est le diagnostic de la dépression ? Plus d’informations

La dépression en chiffres {{}}

La dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent puisqu’environ 5 à 15% de la population française fera un épisode dépressif au cours de sa vie. Elle est présente à tous les âges de la vie.

Aujourd’hui, on estime que 3 % des enfants de 3 à 17 ans sont touchés par cette maladie. Cette prévalence augmente de 10 à 15% chez l’adolescent. Elle est aussi importante chez les personnes âgées.

La dépression se définit par deux aspects : des symptômes caractéristiques et leur durée qui doit être d’au moins 15 jours avec un retentissement sur la vie personnelle, professionnelle et sociale des patients. 

Depuis les années 50, les bases neurobiologiques des troubles de l’humeur comme la dépression sont établies et ont constitué la base du développement des traitements antidépresseurs. Mais ce n’est que depuis une quinzaine d’années que la dépression est véritablement reconnue comme une maladie du cerveau au même titre que les maladies neurologiques comme les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer. Les travaux menés à l’Institut du Cerveau par le Pr Philippe FOSSATI (AP-HP/Sorbonne Université), psychiatre spécialiste des troubles de l’humeur à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et chef d’équipe à l’Institut du Cerveau, ont contribué à montrer l’implication de régions cérébrales particulières dans le développement de la dépression.

Quels sont les mécanismes biologiques de la dépression ? Plus d’informations

Caractéristiques - Les caractéristiques de la dépression {{}}

La dépression est un trouble du comportement dans lequel l’humeur est pathologiquement figée dans la tristesse ou la douleur. La tristesse de la personne dépressive est intense et n’est pas diminuée par des circonstances extérieures.

Contrairement à un épisode de tristesse passagère, l’Épisode Dépressif Majeur (EDM) perdure au-delà de 15 jours. Il peut conduire à l’isolement de la personne, voire au suicide. Le risque de décès par suicide est 10 fois plus élevé chez les personnes déprimées que pour le reste de la population.

Il est difficile, pour quelqu’un non-malade, de se représenter la dépression. Lorsque nous tentons de le faire, les images qui viennent naturellement sont celles de la tristesse. Nous puisons dans notre histoire personnelle des souvenirs douloureux et essayons de nous remémorer notre état d’alors. Cependant la tristesse du déprimé est différente du ressenti habituel et est plus intense et s’accompagne d’autres symptômes. Le tableau de dépression peut inclure en effet des angoisses et des idées suicidaires.

Mais la dépression ne se traduit pas seulement par cet excès d’affects dits négatifs. Elle se manifeste également par une autre facette, tout aussi fréquente et tout aussi grave : le défaut d’affects positifs. Les psychiatres disposent d’un jargon varié pour en décrire les différents symptômes : l’anhédonie ou incapacité à éprouver du plaisir, l’aboulie ou abolition de la volonté, l’apragmatisme, ou incapacité à entreprendre des actions ou encore l’athymhormie, la perte de l’élan vital.

La dépression est-elle héréditaire ? Plus d’informations

Quels sont les traitements de la dépression ? Plus d’informations

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Dire « Secoue-toi un peu » à une personne déprimée, ça ne sert à rien - Cet article a été précédemment publié sur le site de The Conversation, et écrit par Fabien Vinckier, Psychiatre, médecin chercheur à l’université Paris Descartes, post-doctorant, Institut du Cerveau. 31.01.2018 Recherche, Science & Santé

Journée européenne de la dépression : entretien avec le Pr Philippe Fossati Le Pr Philippe Fossati est psychiatre et spécialiste des troubles de l’humeur à la Pitié-Salpêtrière et chef d’équipe à l’Institut du Cerveau – ICM. 10 à 15% de la population sera touchée par la dépression au cours de sa vie… - 25.10.2017 Recherche, Science & Santé

Une nouvelle piste dans le traitement du stress social chronique - Le stress social chronique est à l’origine de nombreux cas de dépression. Chez l’homme, il se construit souvent à partir de nos interactions sociales passées. Ses conséquences sont multiples autant d’un point de vue psychologique que neurologique. 24.05.2017 Recherche, Science & Santé

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Source : https://institutducerveau.org/fiches-maladies/depression

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  • Santé mentale : de la désynchronisation à la dépression - Publié le : 25/10/2021 – Documentation ‘inserm.fr’ - Actualité, Science
    La dépression n’est pas qu’une affaire de psychisme confronté aux soubresauts de l’histoire personnelle. En cas d’épisode dépressif, l’activité cérébrale impliquée dans la régulation émotionnelle est bouleversée, et sa dynamique désynchronisée. Or, ces anomalies peuvent surgir dès l’adolescence.{{}}

Un article à retrouver dans le magazine de l’Inserm n°51

Perte de motivation et d’appétit, fatigue, manque d’estime et de confiance en soi, tristesse et souffrance psychique… les troubles dépressifs ont un fort retentissement sur la vie quotidienne, et ne sont pas à prendre à la légère. Ils représentent même le premier facteur de morbidité et d’incapacité dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé. En France, on estime que près d’une personne sur cinq a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie.

🔎 Pour en savoir plus sur la dépression, consultez notre dossier

Chez les personnes atteintes d’un trouble dépressif majeur (TDM), caractérisé par des épisodes dépressifs qui durent au moins 2 semaines, les premiers signes de la maladie surviennent souvent avant l’âge adulte. « Nous avions déjà montré que certaines régions du cerveau étaient différentes sur le plan fonctionnel et anatomique chez des adolescents qui développent plus tard un trouble dépressif majeur. Ces caractéristiques permettraient même de prédire l’irruption de la maladie », explique Jean-Luc Martinot*, pédopsychiatre et directeur de recherche Inserm. Avec son équipe de l’École normale supérieure Paris-Saclay, il a étudié le cerveau d’adultes atteints de TDM, dont les premiers épisodes dépressifs étaient survenus au cours de l’adolescence. Les chercheurs ont mis en relation la sévérité et les types de symptômes éprouvés avec la variation (ou dynamique) de la fonction cérébrale dans le temps, grâce à un modèle mathématique innovant appelé « chronnectome ». Ce dernier identifie les régions du cerveau qui sont « couplées » – c’est-à-dire qui montrent une activité similaire de façon récurrente – à partir d’images prises par résonance magnétique fonctionnelle à l’état de repos. « Les patients passent peu de temps dans l’IRM et ne doivent pas réaliser de tâche particulière pour que l’activité cérébrale puisse être mesurée. C’est facile et rapide, ce qui est adapté aux patients psychiatriques », précise Rocco Marchitelli*, ingénieur de recherche Inserm.

Cerveau vue de coté, à 4 moments différents d’un IRM.

Chronnectome limbique en IRM fonctionnelle. La connectivité des régions cérébrales avec le réseau limbique varie spontanément selon des états récurrents (en rouge). Les participants déprimés effectuent le cycle moins vite que les participants contrôles.

Le chronnectome de ce groupe de patients dénotait, au cours du temps, une certaine « inflexibilité » du fonctionnement de cinq réseaux cérébraux, c’est-à-dire une capacité moindre à communiquer entre différentes régions. L’activité du réseau limbique, par exemple, était associée à la sévérité de la dépression, et son inflexibilité dynamique, à l’intensité de la tristesse éprouvée par le patient. Les altérations dynamiques du réseau fronto-pariétal, quant à elles, étaient associées à des pensées négatives, et à des symptômes physiques comme le manque de sommeil, d’appétit et de vitalité. « Chez ces patients, c’est un peu comme si certains réseaux cérébraux manquaient de souplesse. Pour chaque symptôme, la dynamique de différents réseaux est impliquée. Dans ces conditions, il est très improbable qu’un biomarqueur unique puisse refléter l’hétérogénéité des symptômes de la maladie », explique Jean-Luc Martinot. Mais nous savons maintenant que le TDM qui débute à l’adolescence comporte une synchronisation anormale des régions cérébrales impliquées dans le traitement et la régulation des émotions. L’équilibre dynamique entre ces réseaux pourrait donc constituer, à terme, une cible pour des interventions thérapeutiques qui viseraient à réguler l’état émotionnel.

Note :
*unité 1000 Inserm/Université Paris-Sud 11, Neuroimagerie et psychiatrie

Source : R. Marchitelli et coll. Dynamic Functional Connectivity in Adolescence-Onset Major Depression : Relationships With Severity and Symptom Dimensions. Biol Psychiatry Cogn Neurosci Neuroimaging.,26 mai 2021 ; doi : 10.1016/j.bpsc.2021.05.003

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À garder en tête – C’est quoi la santé mentale ? 🙂☹️

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© Inserm 2025 – Source : https://www.inserm.fr/actualite/sante-mentale-de-la-desynchronisation-a-la-depression/

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  • Comprendre la dépression : causes, symptômes et traitements - 19/07/2024 - Dernière mise à jour : 30 juillet 2024 – Document canadien ‘quebec.ca/sante’
    Santé mentale

Un homme assis, la tête baissée, se tenant le front d’une main, illustrant la lourdeur émotionnelle et le poids mental de la dépression. Son expression faciale reflète la fatigue et le découragement, capturant la lutte intérieure silencieuse.

Contenu - Dépression  : Description Symptômes Quand consulter Traitements Complications Protection et prévention Facteurs de risque Personnes à risque Particularités Aide et ressources

Description {{}}

Nous pouvons tous vivre des émotions comme la colère, la tristesse ou la joie. Habituellement, nous sentons que nous contrôlons nos émotions et nous sommes capables de les gérer au quotidien. Une personne atteinte de dépression ressent les émotions négatives plus intensément et durant plus longtemps que la plupart des gens. Elle a plus de mal à maîtriser ses émotions et peut avoir l’impression que sa vie se limite à une souffrance constante. La personne atteinte a ainsi de la difficulté à remplir ses obligations professionnelles, familiales et sociales.

Différentes formes de dépression{{}}

La dépression se manifeste sous différentes formes :

  • La dépression majeure : présence, pendant au moins 2 semaines, de symptômes de la dépression qui affectent de façon importante le fonctionnement général d’une personne.
  • Les troubles bipolaires.
  • La dépression saisonnière : présence de symptômes de la dépression qui reviennent toujours au même moment chaque année. Chez de nombreuses personnes, ces symptômes apparaissent habituellement à l’arrivée de l’hiver.
  • La dépression postnatale : présence de symptômes de la dépression chez une femme, généralement au cours des 6 mois suivant son accouchement.
    Symptômes {{}}

La personne atteinte de dépression ressent plusieurs symptômes physiques et psychologiques. Ces symptômes sont présents la majeure partie du temps, pendant au moins 2 semaines. 

Symptômes physiques {{}}

Voici les symptômes physiques de la dépression les plus fréquents :

  • fatigue ;
  • manque d’énergie ou grande agitation ;
  • problèmes de sommeil : la personne dort trop ou pas assez ;
  • diminution ou augmentation de l’appétit, pouvant causer une perte ou un gain de poids ;
  • diminution ou perte d’intérêt sexuel ;
  • apparition de malaises tels que des maux de tête, des douleurs au dos ou à l’estomac.
    Symptômes psychologiques {{}}

Les symptômes psychologiques les plus fréquents chez la personne atteinte de dépression sont :

  • une grande tristesse. Par exemple, la personne pleure souvent ;
  • une très importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales ;
  • un sentiment de culpabilité ou d’échec ;
  • une diminution de l’estime de soi ;
  • de la difficulté à se concentrer sur une tâche ;
  • de la difficulté à prendre des décisions ;
  • des pensées suicidaires.
    Quand consulter {{}}

N’attendez pas de ne plus être capable de faire vos activités habituelles pour consulter. Si vous avez des symptômes, vous pouvez consulter certains organismes et associations du domaine de la santé mentale. Ceux-ci offrent de l’information, de l’aide et du soutien. Consultez la section Aide et ressources pour connaître les ressources à votre disposition.

Voyez votre médecin de famille ou un autre professionnel de la santé si :

  • vous ressentez de la détresse ;
  • vos symptômes vous empêchent de fonctionner normalement ;
  • vous avez de la difficulté à assumer vos responsabilités sociales, professionnelles ou familiales.
    Un professionnel de la santé pourra évaluer si vous faites une dépression ou si vous avez un autre problème de santé qui présente des symptômes semblables. Pour bien vous évaluer, il aura peut-être besoin de faire un bilan de votre condition physique ou de vous prescrire des tests de laboratoire. Il vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins.

Si vous pensez au suicide et que vous craignez pour votre sécurité ou pour celle des gens autour de vous, consultez la page Prévenir le suicide. Vous y trouverez plus d’information sur l’aide et les ressources disponibles.

Traitements {{}}

La dépression est une maladie qui se soigne à l’aide de traitements reconnus. Ceux-ci permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes. Plus la personne atteinte consulte tôt, meilleures sont ses chances de rétablissement. Dans la majorité des cas, la dépression se traite efficacement par une psychothérapie, par des médicaments antidépresseurs ou par une combinaison de ces 2 traitements.

Séances de psychothérapie{{}}

Les experts recommandent généralement la thérapie cognitivo-comportementale pour traiter la dépression. Cette psychothérapie vise à modifier les pensées et les comportements problématiques de la personne et à les remplacer par des pensées et des réactions appropriées à la réalité. Elle aide aussi la personne à mettre en place des stratégies pour retrouver son équilibre.

D’autres thérapies peuvent aussi être appropriées selon les besoins de la personne.

Médicaments contre la dépression{{}}

Les antidépresseurs sont des médicaments qui rétablissent l’équilibre chimique du cerveau. Ils diminuent l’intensité des symptômes physiques et agissent sur : les émotions ; la mémoire ; la concentration.

Recommandations concernant la prise de médicaments{{}}

Si votre médecin vous prescrit des médicaments, il est important que vous les preniez en suivant attentivement les indications fournies. Vous devrez aussi être patient avant d’obtenir des résultats. Il peut s’écouler un certain temps, parfois jusqu’à 4 à 8 semaines, avant que la médication produise son effet maximal.

Même si vous vous sentez mieux, vous devez continuer à prendre vos médicaments comme ils vous ont été prescrits pour éviter que vos symptômes apparaissent de nouveau.

Si vous avez des effets secondaires indésirables à cause des médicaments, consultez dès que possible votre pharmacien ou votre médecin pour en discuter. Si nécessaire, votre médecin pourrait ajuster votre médication ou vous recommander un autre médicament.

Complications {{}}

Les personnes atteintes de dépression risquent parfois plus d’avoir d’autres problèmes comme :

*une dépendance à l’alcool ou aux drogues ;

*des troubles anxieux.

Protection et prévention {{}}

Il n’est pas toujours possible de prévenir la dépression. Cependant, si vous avez des symptômes associés à la dépression, vous pouvez agir dès aujourd’hui. Les conseils pour maintenir une bonne santé mentale vous aideront à changer certaines habitudes de vie. Ces changements vous aideront à améliorer votre état de santé et à réduire le nombre de facteurs qui empirent ou qui entretiennent vos symptômes.

Facteurs de risque {{}}

La dépression n’a pas toujours une seule cause. Souvent, c’est une combinaison de plusieurs facteurs qui entraîne l’apparition des symptômes de la dépression. Voici quelques-uns de ces facteurs :

  • facteurs individuels :
    • l’hérédité. Par exemple, le fait que d’autres personnes de la famille sont ou ont été atteintes de la maladie ;
    • le fait d’avoir déjà été atteint d’une dépression ;
    • le fait d’être atteint de certaines autres maladies. Par exemple :
      • les troubles anxieux,
      • les maladies cardiovasculaires,
      • le cancer,
      • la maladie de Parkinson,
      • l’arthrite,
      • les maladies pulmonaires,
      • d’autres maladies chroniques ;
  • facteurs sociaux : la présence de facteurs de stress dans la vie de la personne, comme le décès d’un être cher ou la perte d’un emploi ;
  • facteurs environnementaux : la consommation abusive d’alcool ou de drogues ou la dépendance à ces substances.
    Personnes à risque {{}}

La dépression peut toucher n’importe qui, sans distinction d’âge, de sexe, de statut social, de niveau d’instruction, de nationalité ou d’origine ethnique. 

Particularités {{}}

Préjugés{{}}

Les personnes atteintes de dépression sont parfois victimes de leurs propres préjugés et de ceux qui existent dans la société. Ces préjugés découragent les personnes atteintes de demander de l’aide ou de continuer leur traitement. Pour en savoir plus sur les préjugés, leurs conséquences et la façon dont vous pouvez les combattre, consultez la page Combattre les préjugés sur la santé mentale.

Aide et ressources {{}}

Ressources d’information et de soutien au Canada :{{}}

Des ressources sont disponibles pour obtenir de l’aide ou pour avoir plus d’information sur les troubles de l’humeur :

Relief – Association québécoise de soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Tel-jeunes Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (Ligne d’écoute pour les jeunes de 5 à 20 ans : 1 800 263-2266)

La ligne d’aide et de prévention du suicide : 1 866 APPELLE ou 1 866 277-3553

CAP Santé mentale – Fédération d’organismes voués au mieux-être de l’entourage d’une personne atteinte de maladie mentale Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Association canadienne pour la santé mentale Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Mouvement Santé mentale Québec Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Association des médecins psychiatres du Québec Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Vous pouvez aussi consulter la page Trouver une ressource d’aide et de soutien en santé mentale pour connaître les autres ressources disponibles.

Ressources de soins et de services au Canada :{{}}

Pour obtenir des soins ou des services ou pour trouver un psychothérapeute avec qui vous vous sentirez à l’aise, communiquez avec l’une ou l’autre des ressources suivantes :

Vivre auprès d’une personne présentant un trouble mental

Se rétablir d’un trouble mental

Reconnaître les signes de détresse et prévenir le suicide

Bas du formulaire

Gouvernement du Québec Ministères et organismes Services Québec Gouvernement ouvert Travailler au gouvernement Salle de nouvelles …….

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Conditions d’utilisation - À propos - © Gouvernement du Québec, 2025

Santé Gouvernement du Québec https://www.quebec.ca › sante

11 sept. 2024 — Alimentation, prévention des maladies, conseils, problèmes de santé, assurances. Trouver des services de soins de santé.

Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) | Nature En Ville

Source : https://www.quebec.ca/sante/sante-mentale/s-informer-sur-sante-mentale-et-troubles-mentaux/mieux-comprendre-troubles-mentaux/depression

Une femme en dépression devant sa fenêtreBas du formulaire

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La France compte le taux de dépression le plus élevé d’Europe et voici pourquoi

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  • Les femmes parlent-elles vraiment plus que les hommes ? Une nouvelle étude tranche la question ! – Document ‘futura-sciences.com’{{}}
    Cela vous intéressera aussi - [EN VIDÉO] Pourquoi les vaccins à ARN fonctionnent mieux chez les hommes que chez les femmes La plupart des vaccins sont plus efficaces chez les femmes que chez les hommes. Mais...

Les femmes seraient très bavardes. Cliché ou réalité scientifique ? Une étude au long cours apporte (enfin) une réponse. Et elle n’est pas nécessairement celle à laquelle vous vous attendez.

Les femmes sont plus bavardes que les hommes. De véritables « pipelettes » ! C’est ce que colportent de nombreuses cultures dans le monde. Mais qu’en dit la science ? Des études ont suggéré que les filles apprennent à parler plus tôt que les garçons. D’autres, que les femmes réservent une part plus importante de leur cerveau au langage. Les chiffres de 20 000 mots prononcés par une femme chaque jour contre 7 000 seulement par un homme ont même largement circulé. Des chiffres dont l’origine reste toutefois très obscure. Et puis, en 2007, des travaux menés par des psychologues ont affirmé que les hommes et les femmes disent à peu près le même nombre de mots par jour. Environ 16 000.

Voir aussi Hommes et femmes voient le monde différemment

Près de 20 ans plus tard, des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) ont voulu aller plus loin. Mener la même enquête, mais sur un échantillon plus large et plus diversifié. Il faut dire que celui de l’étude de 2007 ne comportait presque que des étudiants de la ville d’Austin (Texas, États-Unis). Cette nouvelle étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology analyse quelque 630 000 enregistrements et intègre 2 197 personnes - soit quatre fois plus que celle de 2007 - originaires de quatre pays.

Certaines femmes parlent plus{{}}

Et la conclusion des chercheurs de l’université de l’Arizona est pour le moins nuancée. Ils avancent que les femmes au début ou au milieu de leur vie d’adulte, soit entre 25 et 65 ans, prononcent en moyenne 3 000 mots de plus par jour que les hommes du même âge. Environ 21 845 mots contre 18 570. Concernant les autres groupes d’âge, en revanche, aucune différence notablement n’est apparue.

«  Si des facteurs biologiques comme les hormones en étaient la cause principale, une différence de genre importante aurait dû également être présente chez les adultes émergents. Si les changements générationnels sociétaux étaient la force motrice, il aurait dû y avoir une différence de genre progressivement croissante chez les participants plus âgés. Cependant, ni l’un ni l’autre n’était le cas, remarque Matthias Mehl, auteur principal de l’étude. Au lieu de ça, nous pensons que les différences liées au sexe dans l’éducation des enfants et les soins familiaux pourraient expliquer que les femmes entre 25 et 65 ans parlent plus que les hommes de cet âge.  »

Des différences individuelles bien plus marquées{{}}

Les chercheurs notent toutefois qu’il peut apparaître des différences significatives entre les individus. Ils rapportent que leur volontaire le moins bavard - un homme - ne disait que 100 mots par jour alors que le plus bavard - toujours un homme - pouvait aller jusqu’à 120 000 mots ! «  Nous, les humains, sommes bien plus différents individuellement que les deux sexes de manière systématique  », souligne donc Matthias Mehl.

Autre constat des chercheurs de l’université de l’Alberta : entre 2005 et 2018, le nombre moyen de mots prononcés par jour est passé de 16 000 à environ 13 000. Pourquoi cette baisse ? Des travaux supplémentaires seront nécessaires pour le comprendre. Mais les psychologues suggèrent que les outils de communication numériques pourraient ne pas y être étrangers.

En attendant d’en apprendre plus, Matthias Mehl a décidé de développer un outil de type «  FitBit  » qui mesurerait - sans en enregistrer le fond - les minutes de conversation des gens. «  Je suis fasciné par l’idée que nous savons combien d’heures de sommeil nous devons passer, combien d’exercice nous devons faire, mais que nous n’avons aucune idée de la quantité de socialisation que nous sommes censés effectuer, justifie-t-il. Or il est clairement démontré que la socialisation est liée à la santé, au moins dans la même mesure que l’activité physique et le sommeil.  » Parler plus nous garderait en bonne santé. Une bonne nouvelle pour certains... ou certaines d’entre nous !

Image du site Futura Sciencespar Nathalie Mayer Journaliste le 6 février 2025

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Source : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/femme-femmes-parlent-elles-vraiment-plus-hommes-nouvelle-etude-tranche-question-119421/

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  • Bien-être - Vous êtes plus heureux le matin que le soir ? Des scientifiques pensent avoir découvert pourquoi - 20 Minutes avec agence - Publié le 07/02/2025 à 16h47 • Mis à jour le 07/02/2025 à 17h06 - Document ‘20minutes.fr’ - Sciences
    Selon une récente étude, la sensation de bonheur est plus élevée le matin que le soir

Le bien-être au cours de la journée pourraient s’expliquer par les changements physiologiques associés à l’horloge biologique.

Le bien-être au cours de la journée pourrait s’expliquer par les changements physiologiques associés à l’horloge biologique. - Tim Mossholder / Pexels

Une fois au lit, vous avez tendance à ressasser vos erreurs de la journée, mais lorsque vous vous réveillez, vos soucis semblent avoir disparu ? Selon une récente étude menée par l’University College de Londres, publiée dans la revue BMJ Mental Health et rapportée par The Guardian, ce serait un ressenti fréquent dans notre société. En analysant les données d’une autre étude, qui a suivi 49.000 personnes de mars 2020 à mars 2022, ils ont constaté que les gens avaient tendance à présenter un meilleur état d’esprit le matin et à développer des sentiments plus négatifs aux alentours de minuit.

Les scientifiques se sont également intéressés à d’autres paramètres, comme les jours de la semaine. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les sentiments de bonheur étaient en moyenne plus fréquents le lundi et le vendredi que le dimanche. Globalement, les chercheurs ont dénoté des émotions relativement stables en semaine et plus variées durant le week-end. De la même manière, ils se sont penchés sur l’influence des saisons et ont remarqué que l’hiver était souvent associé à des pics de symptômes dépressifs et de sentiments de solitude, tandis que l’été apportait généralement plus de bonheur.

Des limites à souligner{{}}

Les chercheurs estiment que les modifications dans la santé mentale et le bien-être au cours de la journée pourraient s’expliquer par les changements physiologiques associés à l’horloge biologique. « Par exemple, le cortisol [une hormone qui régule l’humeur, la motivation et la peur] atteint un pic peu de temps après le réveil et atteint ses niveaux les plus bas à l’heure du coucher », ont-ils souligné. Quant aux différences entre les jours de la semaine, elles pourraient être dues au séquençage des activités quotidiennes, qui sont souvent spéciales lors du week-end.

Le Dr Feifei Bu, co-auteur de l’étude et responsable du département des sciences du comportement et de la santé de l’UCL, a néanmoins souligné les limites de cette analyse : « Ces tendances pourraient refléter le moment où les gens choisissent de répondre à l’enquête, plutôt qu’un effet direct de l’heure de la journée. Par exemple, ceux qui se sentent déjà mieux le matin pourraient être plus susceptibles de participer à l’enquête à ce moment-là. »

Source : https://www.20minutes.fr/high-tech/sciences/4137704-20250207-plus-heureux-matin-soir-scientifiques-pensent-avoir-decouvert-pourquoi

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Si nous avons déjà vanté ici les bienfaits du développement de l’intelligence émotionnelle, dans le mode de management, nous nous intéressons ici à la spécificité du Quotient Emotionnel commercial, autrement dit, l’intelligence émotionnelle spécifique à la vente. Partant du principe que l’expérience émotionnelle prime souvent sur les caractéristiques de ce qui est vendu, que ce soit un produit ou un service, des études ont développé une approche commerciale basée sur les quatre piliers du QE commercial et sur la manière de dépasser la méfiance inhérente à tout acheteur quand il est face à un vendeur. Retour en deux points sur les bases du QE :

Les 4 piliers du QE{{}}

Une décision d’achat est souvent, au moins autant, émotionnelle que rationnelle ou logique. Quatre composantes ont été identifiées afin de permettre à un « bon vendeur » de développer ses compétences relationnelles et de mieux maitriser les critères de décision cognitifs des acheteurs.

  • L’empathie  : les vendeurs d’exception arrivent à comprendre les besoins de leurs clients pour mieux répondre à leurs besoins. Ils perçoivent les émotions des acheteurs afin de mieux les orienter dans la vente.
  • La maitrise de soi  : savoir contrôler ses émotions négatives permet au vendeur de ne pas se laisser emporter par un sentiment qui pourrait perturber son lien avec un acheteur. La peur, la colère, le doute ou l’impatience n’ont ainsi pas de prise sur lui, du moins de manière perceptible.
  • La conscience de soi  : un vendeur qui atteint ses objectifs connait ses points forts, ses points faibles et sa marge de progression. Ils ont conscience du fait que leur comportement et leur discours influent sur les autres.
  • L’instinct commercial  : un bon vendeur doit avoir en lui l’optimisme, la compétitivité et le désir furieux de réussir !
    Travailler son quotient émotionnel c’est donc savoir s’écouter, écouter les autres, se connaitre soi-même et avoir en soi l’élan commercial. Tout un programme !

Le mur émotionnel{{}}

Au début de toute relation commerciale, un « mur émotionnel » sépare les vendeurs et les acheteurs. Un bon vendeur saura le dépasser pour créer un lien avec son client. L’idée principale repose sur le fait de savoir se mettre à la place de l’acheteur. Comment ?

  • Le jeu de rôle avec un collègue est un bon outil pour apprendre à être crédible et communiquant. Cela permet de se challenger mutuellement et d’avoir un retour objectif sur sa manière de vendre.
  • De même, un schéma de disruption permettra de bouleverser les attentes des acheteurs pour déclencher un achat coup de cœur. La rupture avec un scénario attendu par l’acheteur court-circuitera un schéma mental préétabli et permettra de faire appel à son imagination, de le reconnecter à ses envies propres.
  • Valorisez les micro-engagements sur des détails : la forme, la couleur, le bénéfice du produit à vendre par exemple. A force de petits accords avec un acheteur, on arrive à se mettre en phase avec lui et à l’accompagner vers un achat final, en conscience et sans manipulation !
  • Enfin, le critère principal repose sur le capital sympathie du vendeur. Les gens achètent à ceux qu’ils apprécient ! Pour ce faire, il convient de soigner son sourire, son ton de voix, la politesse, la tenue, l’enthousiasme et aussi la capacité d’attention à l’autre en étant impliqué et à l’écoute.
    Le QE commercial valorise ainsi l’interaction humaine authentique. Un bon vendeur qui s’appuie sur cet outil saura faire faire à l’acheteur un achat de cœur sans lui faire perdre la raison. De quoi engendrer le cercle vertueux du bon vendeur : un client convaincu devient forcément un client fidèle et un ambassadeur auprès de son réseau.

Les avantages du « QE »{{}}

  • Développer une forme d’intelligence basée sur l’être humain qui permet d’amener l’acheteur vers un achat coup de coeur.
  • Avancer dans la connaissance de soi vis-à-vis de sa pratique commerciale.
  • Augmenter ses ventes en même temps que le taux de satisfaction de sa clientèle.
    .

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* Source de l’article : cet article est issue du livre Sales EQ : How Ultra-High Performers Leverage Sales-Specific Emotional Intelligence to Close the Complex Deal – Jeb Blount, Wiley © 2017.

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L’accelerated learning* ou comment faire pour « mieux apprendre »…Précédent

La manipulation de croyance : bien utilisée, elle devient un formidable outil de coaching pour contrer les croyances limitantes ! Suivant

A propos de l’auteur Le Coach Capite Corpus

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Source : https://blog.capitecorpus.com/qe-intelligence-emotionnelle-commercial/

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  • Santé mentale des jeunes : le HCFEA recommande une approche préventive globale - Publié le 14 février 2025 - Par : La Rédaction ‘Vie Publique’ Société
    De nombreux rapports ont déjà mis en évidence une dégradation de la santé mentale des jeunes. L’étude réalisée par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) confirme cette dégradation qui se manifeste, notamment, par l’augmentation de la consommation de médicaments et du recours aux urgences des enfants et adolescents.

L’étude publiée le 6 février 2025 par le HCFEA pointe une dégradation de plusieurs indicateurs de santé mentale des enfants et adolescents depuis la crise sanitaire de 2020 ainsi qu’un manque d’accompagnement des parents qui rencontrent des difficultés pour gérer les problèmes psychologiques de leurs enfants.

Ce rapport intervient alors que le Gouvernement a désigné, jeudi 11 octobre 2024, la santé mentale comme Grande cause nationale pour l’année 2025.

Hausse de la consommation de médicaments chez les moins de 19 ans depuis le Covid-19 {{}}

En 2021, à la suite de l’épidémie de Covid-19, la consommation de médicaments psychotropes chez les 0-19 ans a augmenté de 16% pour les anxiolytiques, de 224% pour les hypnotiques, de 23% pour les antidépresseurs et de 7,5% pour les antipsychotiques. La crise sanitaire n’est toutefois pas la seule responsable. Entre 2010 et 2023, le nombre de prescriptions annuelles par patient augmente pour les hypnotiques (+137%), les antidépresseurs (+88%), les antiépileptiques (+62%), les neuroleptiques (+50%) et les psychostimulants (+40%).

Outre les symptômes anxieux, de nombreux élèves présentent aussi des symptômes dépressifs : manque d’énergie, tristesse, sentiment de découragement, sentiment d’inutilité. Chez les lycéens, 24% déclarent des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, 13% affirment avoir déjà fait une tentative de suicide (TS) et 3% ont été hospitalisés après une TS.

Seulement 59% des collégiens et 51% des lycéens présentent un bon niveau de bien-être mental. Ce niveau diminue au fil de la scolarité.

Sur la période 2018-2022, les collégiens et lycéens ont globalement connu une dégradation de leur santé mentale, plus marquée chez les filles. 

Évolution de la consommation de psychotropes{{}}

{{}}

Développer d’autres moyens et accompagner des parents {{}}

Le HCFEA constate à la fois une augmentation de la demande et un déficit chronique de l’offre de soins. Le rapport insiste sur des délais d’attente déraisonnables en pédopsychiatrie.

Une prise en charge globale des enfants et un meilleur accompagnement des familles nécessitent une approche pluridisciplinaire et interprofessionnelle. Cette approche requiert un engagement renforcé des pouvoirs publics et une dotation de moyens humains, institutionnels, de formation et de recherche conséquente. Elle implique de lutter contre l’éclatement du parcours de soins et d’intégrer l’environnement immédiat de l’enfant dans la démarche préventive.

La France souffre aussi d’un déficit d’accompagnement des parents. Les dispositifs de soutien à la parentalité demeurent très dispersés et mal connus. Ils ne touchent que 10% à 15% des familles. Les parents se sentent parfois exclus de la prise en charge de l’enfant et pas toujours écoutés.

https://www.vie-publique.fr/files/styles/card/public/en_bref/sante_mentale_enfants_degradation_401666614_Drupal.jpg?itok=avOywSTW{{5 novembre 2024

https://www.vie-publique.fr/en-bref/296321-la-sante-mentale-des-enfants-et-adolescents-continue-de-se-degrader

https://www.vie-publique.fr/files/styles/card/public/en_bref/enfants_desertion_espaces_publics_080_HL_PLETULZO_1051896_Drupal.jpg?itok=2efAQmei

Moins d’enfants dans l’espace public et à l’extérieur : un risque pour la santé ? – Voir > https://www.vie-publique.fr/en-bref/295962-quelle-place-des-enfants-dans-lespace-public-et-lexterieur

Mots clés : Santé - Protection sociale Santé mentale Société - Population Enfant

Vie publique : au coeur du débat public

Vie-publique.fr — Wikipédia

Source : https://www.vie-publique.fr/en-bref/297300-comment-lutter-contre-la-degradation-de-la-sante-mentale-des-jeunes

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11.
Entretiens conduits par Laura Sanders :« C’était comme une crainte, une panique » - Écoutez ce que la dépression sévère peut provoquer chez les personnes qui en souffrent – Traduction libre du 18 février 2025 par Jacques Hallard d’un document diffusé par ‘sciencenews’ le 17 février 2025 à 10 heures sous le titre : ‘It felt like dread.’ Hear what severe depression can do to people

Une photo d’une femme assise sur un canapé regardant l’appareil photo.

Après des années de traitements infructueux, la stimulation cérébrale profonde a aidé Amanda à sortir la dépression. Benjamin Norman

C’est l’épisode 2 de ‘The Deep End’. Écoutez d’autres épisodes ici.

La dépression peut affecter non seulement l’esprit, mais aussi le corps{{}}

Les expériences intérieures de luttes mentales sont privées. Mais dans cet épisode, Jon Nelson et un autre volontaire, Amanda, ont laissé les auditeurs entrer. Tout dans leurs histoires est une brève histoire de stimulation cérébrale profonde, le traitement expérimental qui implique des implants cérébraux permanents. Vous entendrez comment cette recherche - avec ses hauts et ses bas - a mené les expériences au stade où elles se trouvent aujourd’hui.

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Transcription en français ; ;{{}}

Laura Sanders : Cet épisode traite de la maladie mentale, de la dépression et du suicide. S’il vous plaît, écoutez avec précaution. Précédemment sur ‘The Deep End’ :

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Barbara : Il était au lit avec les lumières éteintes ou regardait pendant des heures interminables la télévision et c’était très imprévisible et puis il y a toute une vie en déprime.

Jon : Dans cet isolement, il y a un peu de mensonges impliqués, parce que vous voulez juste sortir des choses, n’est-ce pas ?

Mayberg : Je pense qu’une partie de la raison pour laquelle ce type de dépression résistante aux traitements est si douloureux, et donc associé à des taux de suicide élevés, c’est que vous souffrez. Vous savez exactement que vous essayez de vous éloigner et vous ne pouvez pas bouger. Et si vous bougez, cela vous poursuit. Il n’y a pas de soulagement.

Jon : Je serais celui qui se tenait devant tout le monde qui dirigeait le toast au champagne, et puis je rentrais chez moi et je voulais enfoncer ma voiture dans un arbre.

Sanders : Aujourd’hui, nous allons nous lancer dans des choses lourdes, mais il y a de la lumière à la fin, je vous le promets. Nous allons retirer le rideau sur ce que la dépression peut faire au corps et au cerveau. Peut-être que vous connaissez ce sentiment de première main. Si vous ne le faites pas, vous connaissez probablement quelqu’un qui le fait. Vous entendrez aussi l’arrière-plan de certaines personnes qui se sont portées volontaires pour l’expérience et l’arrière-plan de la science elle-même. Je suis Laura Sanders. Bienvenue à la fin profonde.

Jon : J’ai eu du poison dans chaque morceau de mon corps. Il a littéralement fonctionné dans toutes les cellules de mon corps. Mon sang portait le poison, et il a tout écrasé en moi.

Sanders : La dépression de Jon Nelson n’était pas seulement dans sa tête. C’était dans tout son corps.

Jon : La façon dont je l’ai mis dans le genre de laisser les gens comprendre que ce n’est pas la dépression que chaque personne a eu les frissons et les douleurs quand elle a de la fièvre, n’est-ce pas ? Vous le sentez physiquement dans votre corps. Je l’ai ressenti tout le temps, mais c’était comme la mort. C’était comme de la peur. C’était comme une couverture massive d’enfer littéralement sur mon corps et à l’intérieur de moi à tout moment. Et il ne l’est jamais.

Sanders : Quand Jon m’a dit ça, ça m’a rappelé une très vieille idée. Il remonte à l’Antiquité, quand le mot mélancolie signifiait dépression. Ce nom vient du mot grec ancien pour la bile noire. À l’époque, les gens pensaient que c’était un liquide malade qui corrompait le corps. Le traitement, la saignée et les sangsues. Les médecins d’aujourd’hui ne saignent pas les personnes souffrant de dépression. Il y a des traitements beaucoup plus efficaces et humains.

Mais il y a encore des gens qui ne sont pas aidés par elles. Jon est l’une de ces personnes, tout comme une femme qui s’appelle Amanda. Elle décrit sa dépression comme un vortex, un vortex qui était à l’intérieur d’elle et détruit tout ce qui était bien. Elle a vécu avec ces sentiments pendant longtemps.

Amanda : J’avais 13 ans, je pense. À l’époque, je n’avais pas réalisé que j’étais déprimé, parce que je ne me rendais pas compte, je ne savais pas que la dépression était une chose. Mais quand je regarde en arrière, et moi, je peux aimer me souvenir de mon petit moi assis sur mon lit au milieu de la nuit, en souhaitant que je puisse mourir. Oui, je suis presque sûr d’être déprimé.

Sanders : Depuis, c’est un long chemin difficile pour Amanda. Comme Jon, elle peut se débarrasser d’une longue liste de thérapies qu’elle a essayées dans sa recherche de soulagement. Elle a essayé la stimulation magnétique transcranienne, ou TMS. C’est là que de forts champs magnétiques sont envoyés dans le cerveau pour changer son comportement. Amanda a également essayé la kétamine. C’est l’anesthésique que Matthew Perry avait dans son corps quand il est mort.

Amanda : Mon voyage a été, j’ai essayé 21 antidépresseurs différents au cours de 10 ans. J’ai fait TMS. J’ai fait des perfusions IV de kétamine. Et puis j’ai fait 40 cycles de thérapie électroconvulsive. Les seules choses qui ont un peu aidé, la kétamine a aidé un peu pendant un petit moment, mais ensuite mon corps s’y est adapté et il a cessé de fonctionner complètement.

Sanders : La thérapie électroconvulsive, également connue sous le nom d’ECT, est le traitement de l’étalon-or pour les personnes qui ne sont pas aidées par d’autres méthodes. L’ECT a une histoire difficile. Il était auparavant connu sous le nom de traitement par électrochoc. La plupart des gens pensent à cette technique de manière assez négative. C’était la base de l’horreur dans le film One Flew Over the Cuckoo’s Nest. Mais le TCE a parcouru un long chemin depuis lors. Pour des raisons inconnues, les mini-crises dans le cerveau qui en résultent peuvent apporter un soulagement. C’est pourquoi les médecins d’Amanda l’ont fait essayer. L’ECT est souvent effectué plusieurs fois par semaine pendant 3 ou 4 semaines. L’avez-vous attrapé quand Amanda a dit qu’elle avait eu 40 cartouches ?

Amanda : La thérapie électroconvulsive a aidé un peu, mais pour qu’elle aide, j’ai dû le faire si souvent que j’ai eu des dégâts de mémoire, et j’ai dit : « Ouah, Whoa, whoa. » Je me suis dit : « Je ne me souviens pas où se trouve mon tiroir. Je ne me souviens pas de quelles stations de métro se trouvent près de mon appartement ». J’ai oublié d’utiliser le logiciel que j’utilise tous les jours depuis 10 ans. Comme, je dois m’arrêter.

Donc, j’ai en quelque sorte, après avoir abandonné l’ECT, j’aime en quelque sorte la descente en spirale. J’ai fini par essayer de me suicider. Et donc j’étais, eh bien, j’ai échoué, donc ils m’ont emmené à l’hôpital. Et j’ai été hospitalisé pendant 6 semaines, puis dans un programme de consultations externes pendant 6 semaines. Mais c’était à ce moment-là qu’ils étaient vraiment comme, ’Vous avez vraiment tout essayé. Par exemple, il n’y a rien d’autre que nous puissions faire pour vous. Il n’y a littéralement rien d’autre là-bas. Vous avez essayé toutes les classes d’antidépresseurs. Il n’y a pas, comme, si l’ECT ne fonctionne pas, c’est tout, en quelque sorte. Et donc j’étais juste avec des médecins qui m’avaient abandonné.

Sanders : Si cela ressemble à l’histoire de Jon, c’est parce que c’est le cas. Leurs voyages diffèrent par les détails, mais ils savent tous les deux ce que c’est que de vivre sans espoir.

J’ai d’abord interviewé Amanda pour la première fois. Mais quand j’ai visité son appartement à New York, j’ai été frappé par quelque chose que je n’attendais pas. Tout son appartement débordant d’arcs-en-ciel et de soleil. Amanda est une artiste.

Amanda : Je décrirais mon travail, je pense, comme une sorte d’exploration de deux choses. Comme je suis vraiment intéressée par la couleur. Comme c’est ma chose préférée. J’adore la couleur. Et aussi les formes. Je m’y intéresse vraiment, ce qu’elles sont, quelles sont les formes que je trouve agréables pour les objets ? Et puis moi aussi, je m’intéresse un peu à des médias mixtes : ainsi j’aime prendre des photos et dessiner des dessins animés sur les photos. Ma forme préférée est un cercle. J’adore les cercles.

Sanders : Toute sa vie, Amanda a dessiné. L’un des personnages récurrents de l’art d’Amanda s’appelle ‘Cartoon Amanda’.

Amanda : Et elle est surtout comme moi. Elle, elle agit comme moi. Elle répond aux situations comme je le ferais. Elle est excitée par des choses qui m’enthousiasment. Elle est un peu plus audacieuse que moi, parce qu’elle me ressemble, j’aime vraiment, j’aime vraiment les arcs-en-ciel, mais pour la plupart, je ne m’habille pas comme un arc-en-ciel tout le temps. Mais la caricature Amanda est dédiée aux arcs-en-ciel. Elle s’habille comme un arc-en-ciel. Elle est dans ce sens. Donc elle est comme ça, elle vit un peu mon rêve.

Sanders : Quand Amanda, la vraie vie d’Amanda, était au plus profond de la dépression, elle ne voulait pas penser à des choses tristes ou à des choses difficiles ?

Amanda : Comme j’utilise des couleurs vives pour me remonter le moral. En général, quand j’étais vraiment déprimée, je n’aimais pas dessiner des choses vraiment déprimantes. Je voulais arriver à me tirer de là, ou m’en tirer avec des choses plus édifiantes, et j’ai vraiment utilisé les couleurs pour le faire.

Sanders : Mais elle est arrivée à un point où elle était dans la misère et aucune palette arc-en-ciel ne pouvait l’aider. Désespérée pour l’aide, Amanda a appelé le programme de dépression résistante au traitement au Mont Sinai. Après avoir décrit tous ses traitements infructueux, Amanda a de nouveau été aiguayée vers différents médecins. C’est ce dernier transfert qui a abouti et Amanda adhère au programme de recherche DBS.

Amanda : L’année précédente, j’avais tenté de me suicider, et j’avais l’impression que ça allait se reproduire si quelque chose ne suffisait pas, si quelque chose ne fonctionnait pas. Et donc j’ai dit, ça pourrait être fou. Cela peut être le cas, cela peut ne pas marcher. Je pourrais mourir, mais comme si je ne le fais pas, si ce n’est pas le cas, je pourrais encore mourir. Comme, c’est encore le cas, je ne peux pas continuer comme ça. Et donc c’était un peu comme : « Eh bien, si c’est la seule option, alors, qu’il en soit ainsi ».

Sanders : Comme les médecins lui ont expliqué la procédure, leurs recherches et les risques, Amanda a écouté attentivement.

Amanda : Et puis ils m’ont donné ceci, du genre un paquet de 44 pages de déni de responsabilité, c’était tout ce qui pouvait m’arriver. Vous pouvez contracter une infection, vous pouvez avoir des caillots, vous pouvez ceci ou cela, passant en revue tout ce qui peut se passer ; j’étais comme ça, eh bien si ça s’aggrave, mais quoi qu’il en soit ainsi.

Sanders : Tout ce qu’il faut. Vous l’avez-vous lu ?

Amanda : J’ai tout lu.

Sanders : Et vous n’avez pas été dissuadée un peu, vous auriez pu penser : « C’est un coup que je devrais prendre ».

Amanda : Oui, je veux dire, ça semblait être une entreprise plus difficile après ça, après avoir lu ça, mais certainement, je n’ai pas été dissuadée.

Sanders : Amanda est arrivée à des rendez-vous préparés avec une longue liste de questions de huit pages qu’elle m’a envoyées dans un courriel plus tard. Les questions portaient sur la pratique, comme : « Que dois-je éviter pour toujours ? Courir, mettre ma tête à l’envers, pas de trampolines ? » Et les questions ont couvert les profondeurs. « Qu’est-ce qui donne envie d’être vivante ? »

Le programme de stimulation du cerveau profond qui a suscité toutes les questions d’Amanda semble très différent des versions antérieures. Pour comprendre la recherche sur le DBS, nous devons revenir au début. Nous revenons des décennies en arrière, quand les chercheurs commençaient tout juste à comprendre ce qui est différent dans le cerveau des personnes souffrant de dépression. Voici la neurologue Helen Mayberg, l’une des principales chercheuses en stimulation cérébrale profonde.

Mayberg : Je veux dire, la dépression est écrasante. Tout est consommé. Il suffit de parler à un patient. Mais en fait, cela n’affecte pas toutes les zones de votre cerveau. Mais cela affecte certainement certains centres assez critiques. Et très tôt, c’était une question très simple pour cartographier la dépression. Mais quand vous mettez quelqu’un dans un scanner TEP et que vous avez regardé l’activité, le métabolisme du cerveau, il y avait un modèle clair qui était très différent des personnes qui n’étaient pas déprimées.

Sanders : Le cerveau des personnes souffrant de dépression s’est comporté différemment, et ces différences ont conduit Mayberg à se demander si l’électricité pouvait aider. Pour la stimulation cérébrale profonde, les électrodes sont implantées en permanence dans le cerveau et délivrent de petites impulsions d’électricité. Ces pulsions peuvent changer le comportement du cerveau. Le DBS existe depuis longtemps, en fait. Il a été approuvé par la ‘’Food and Drug Administration américaine en 1997 pour traiter les tremblements. Il s’agit de mouvements musculaires involontaires. Le traitement a été approuvé en 2002 pour traiter la maladie de Parkinson. Pourquoi pas la dépression ?

Mayberg : D’une certaine manière, assez simple à dire, pensez-vous que vous pouvez mettre l’électrode ici plutôt que dans cet autre endroit que vous utilisez pour la maladie de Parkinson. Donc si vous pouvez implanter en toute sécurité, le principe était le même.

Sanders : En 2003, Mayberg et ses collègues étaient prêts à essayer. Cette première étape n’était pas de voir si son idée fonctionnait réellement, c’était de voir si elle était sûre. Vous avez entendu parler du premier volontaire de Mayberg dans l’épisode précédent. Voici l’histoire complète.

Mayberg : Quand nous étions prêts à le faire, c’était en fait avec le premier patient qui était une infirmière psychiatrique. Et son attitude était : « Quoi qu’il en soit. Il est peu probable que cela fonctionne, mais pourquoi ne pas essayer, parce que je peux peut-être vous aider à apprendre quelque chose ».

Sanders : L’opération s’est déroulée comme prévu. Mayberg n’était pas chirurgienne. Son rôle était d’observer tout changement résultant de la stimulation pendant l’opération. Elle voulait que la patiente se sente calme et reste observatrice.

Mayberg : Et je ne suis pas moi-même une joueuse de poker particulièrement bonne, donc je me souviens d’avoir été nerveuse parce que encore une fois, passer mes mains dans son cerveau. Moi, tout ce que je peux faire, c’est seulement egarder, observer, et réagir. Donc les instructions étaient, regardez, nous allons l’allumer, et nous allons le faire lentement, et votre travail est de nous dire si vous remarquez quelque chose.

Sanders : Ils ont commencé à parcourir toutes les différentes électrodes, en en stimulant une seule à la fois.

Mayberg : Nous avons donc commencé avec le contact inférieur. Il y a une électrode de chaque côté du cerveau. Nous avons commencé sur le côté gauche, nous avons commencé au niveau le plus bas. Nous l’avons activé à faible courant. Nous l’avons révélé, vous savez, relativement rapidement, vous savez, en augmentant la dose un peu, pas le maximum, mais un peu plus élevé, deux fois la dose que vous n’utiliseriez jamais dans la maladie de Parkinson, en attendant de voir si elle a remarqué quoi que ce soit. Et elle n’a rien remarqué. Nous sommes donc passés au deuxième contact et nous l’avons essayé à nouveau, et elle n’a rien remarqué.

Regardez, la dépression, quand vous obtenez un médicament, ça prend du temps, vous savez. Ce n’est pas un effet d’action rapide. C’est bien cela, nous faisions vraiment une expérience de sécurité dans les RUP pour nous assurer que, je ne m’attendais pas à ce que quelque chose arrive, alors l’empirer et l’inverser et ne pas arriver, c’est exactement ce que je voulais.

Sanders : Aucune réponse n’a été une bonne réponse en ce qui concerne Mayberg, mais ce n’est pas ce qui s’est passé.

Mayberg : Et donc c’était assez surprenant quand nous arrivons au troisième contact et que nous commençons à le faire apparaître et nous arrivons à environ cinq volts. C’est comme si l’on passait de zéro à 10. Et tout d’un coup, le patient dit : « Oh, c’est intéressant. Le vide a disparu. »

Sanders : Cela a attiré l’attention du chercheur.

Mayberg : Nous y sommes allés. Qu’est-ce qu’un vide ? Qu’est-ce que ça fait ? De quoi parles-tu ? Expliquez-le. Et elle s’en va, et puis qu’en fait, elle a eu un peu de réaction auxtests, parce que, d’une certaine manière, j’étais supposé savoir ce que c’était, ce qui était plutôt drôle. !

Je ne sais pas comment le décrire. Elle dit : « Vous y êtes là, il y a une légèreté. C’est une compensation. » Et vous pouvez la voir lutter pour un mot, au point d’être en quelque sorte agacée. Et elle, en quelque sorte, elle, eh bien, vous ne pouvez pas retourner la tête parce qu’elle est comme boulonnée dans la machine. Mais elle soulève la main et aime en quelque sorte qu’elle vous retourne, et elle dit : « Regardez, c’est comme si vous essayiez de me demander la différence entre un rire et un sourire.

Sanders : Les premiers résultats de cette patiente et d’autres étaient prometteurs. En 2008, Mayberg et ses collaborateurs ont commencé à recruter des gens pour un grand essai clinique DBS. Appelée l’étude Broaden, l’étude de six mois a suivi 90 personnes souffrant de dépression sévère. Les 90 ont eu des implants cérébraux, mais les scientifiques voulaient savoir si l’électricité qui circulait à travers ces implants aidait. Certaines personnes ont eu une stimulation électrique, et d’autres ont été stimulées. Ni les patients ni les scientifiques ne savaient quelles personnes recevaient une stimulation. C’est ce qu’on appelle un test en double aveugle. Les chercheurs ont suivi ce que tout le monde ressentait au cours des mois qui ont suivi.

Les résultats n’étaient pas bons. En fait, ils étaient si mauvais que l’expérience a été arrêtée tôt.

À six mois, les personnes qui ont été stimulées n’étaient pas mieux loties que celles qui ne l’avaient pas été. Le sponsor et membre du fabricant de l’appareil DBS, ‘Saint Jude Medical’, a déterminé que l’essai n’était pas susceptible d’atteindre ses objectifs. À peu près au même moment, il y a eu un autre essai infructueux.

Celui-ci portait sur 30 personnes qui ont reçu une stimulation dans une autre partie du cerveau. Ces résultats décevants ont été un véritable revers. Ces échecs ont conduit à des critiques à l’égard de la DBS en tant que traitement de la dépression. Certains critiques pensaient que la recherche était motivée par des intérêts financiers. Mayberg, par exemple, reçoit des redevances pour les services de conseil et d’octroi de licences de la propriété intellectuelle des laboratoires Abbott. C’est la société qui a acheté ‘Saint Jude Medical’. Ces relations financières ne sont pas nécessairement problématiques, mais elles existent. Malgré les revers et malgré les critiques, la recherche ne s’est pas arrêtée là. elle a mûri. Les progrès ont commencé à s’accumuler lentement.

Mayberg : Il y a eu beaucoup de progrès. Ce n’est pas utile quand les gens disent qu’une entreprise a échoué, que ça ne marche pas. Quand la réalité est là, ce n’est pas vrai. Cela n’a tout simplement pas été fait à une échelle correcte. Cela signifie que vous devez comprendre ce qui a mal tourné et faire des ajustements. Mais il doit être mis à la bonne échelle.

Sanders : Les scientifiques ont continué à se concentrer sur l’imagerie et le suivi à plus long terme. Ils se sont mieux préparés à comprendre leur méthode et à mieux se confronter avec la variabilité, à la variance, avec l’incertitude et les mystères. Ces changements ont amené le traitement là où il est aujourd’hui, avec de petites études en cours et que la science va améliorer encore.

Mayberg : Nous ne pouvons pas faire passer la science plus vite qu’elle ne le fait, mais nous pouvons être conscients de la nécessité d’aller aussi vite que possible.

Sanders : Cette histoire, pleine de hauts et de bas prometteurs a finalement produit l’expérience qu’Amanda, Jon et d’autres ontvécue en 2022.

Amanda : Le jour de l’opération, je me souviens n’être pas très nerveuse. Quand nous sommes entrés dans les RUP pour la première fois, c’était la première fois que j’avais eu peur. C’était la première et la seule fois où j’ai eu peur. C’est juste que j’ai vu la machine là-bas : ils ont cette chose qui ressemble en quelque sorte à un scanner de TAO, mais c’est un peu plus petit pour qu’ils puissent faire de la chirurgie autour. Et j’ai vu la grande salle d’opération, et je me suis dit : « Oh, c’est réel ça. Cela va arriver. »

Sanders : Dans la course à sa propre opération, Jon était cool comme un concombre. Il avait déjà vécu tant de choses pour entrer dans cet essai clinique. Il n’était vraiment pas inquiet à ce sujet. Eh bien, d’accord, il m’a dit qu’il s’inquiétait d’une seule chose.

Jon : La partie la plus difficile pour moi était de loin, le fait de se raser la tête. C’était très deuil pour moi. J’ai été conscient de moi-même toute ma vie. J’ai une grosse tête dans le bon sens, mais comme mon frère se moque toujours de ma grande tête. Maintenant je dois la raser. Et c’était la partie difficile pour moi. Ce n’était pas le…, l’opération, qui prépare pour ça ; c’était comme : « Oh mon dieu, maintenant je vais avoir l’air drôle, n’est-ce pas ? »

Sanders : Mais la chirurgie cérébrale pendant 8 heures pour lui, c’était rien.

Jon : Se préparer à l’opération n’était pas du tout un stress pour moi. C’était comme si j’allais me faire nettoyer les dents.

Sanders : C’était une autre histoire pour l’épouse de Jon, Barbara. Elle se souvient se demander : « Et s’ils glissent ou ils éternuent et alors ils détruisent, ruinent son cerveau ? »

Barbara : Mais j’avais vraiment, vraiment, vraiment peur, vraiment effrayée.

Sanders : Mais plus que cela, elle s’inquiétait du résultat, de ce qui se passe dans les jours, les semaines et les mois après l’opération, une fois que l’électricité commence à s’écouler dans le cerveau de Jon.

Barbara : Et s’il meurt sur la table des salles d’opération, que se passe-t-il si ça ne marche pas ? Et si c’était le cas, et si ça marche ?

Sanders : Lors du prochain épisode, vous découvrirez comment l’opération de Jon s’est déroulée. Vous entendrez ce qu’il ressentait dans les jours et les semaines qui ont suivi le début de ce traitement expérimental, et ce que c’était que d’avoir des électrodes pulsant l’électricité directement dans son cerveau. Vous entendrez aussi la femme de Jon, Barbara.

Barbara : Et je plaisantais avec mon père, comme lui demander s’il avait envie de faire la vaisselle… C’est le contexte que nous voulions. Mais ils s’agitaient autour de cette chose qui allait le changer, vous savez ?

Sanders : Si vous ou quelqu’un que vous connaissez, est confronté à une crise suicidaire ou à une détresse émotionnelle, appelez ou envoyez le 988 ‘uicide and Crisis Lifeline’ , le 988. C’est la fin profonde. Je suis Laura Sanders. Si vous avez aimé ce podcast, dites-le à vos amis ou laissez-nous une critique. Cela aide beaucoup le spectacle. Envoyez-nous vos questions et vos commentaires à l’adresse podcasts-sciencenews.org .

‘The Deep End’ est une production de ‘Science News’. C’est basé sur des rapports originaux de ma part, Laura Sanders. Cet épisode a été produit par Helen Thompson et mixé par Ella Rowan. Notre chef de projet est Ashley Yeager. Nancy Shute est notre rédactrice en chef. Notre musique est de Blue Dot Sessions. Le podcast est rendu possible en partie par l’Alfred P. Fondation Sloan, la John S. James L. Knight Foundation et le Burroughs Wellcome Fund, avec le soutien de PRX.

Épisode 2 crédits :{{}}

Animatrice, journaliste et écrivaine : Laura Sanders
Producteur : Helen Thompson
Mélangeur : Ella Rowen
Conception du son : Helen Thompson et Ella Rowen
Directeur de projet : Ashley Yeager
Spectacle : Neil Webb
Musique : Sessions Blue Dot
Effets sonores : Son d’épidémie
Audio supplémentaire : Luke Groskin, Mayfield Brain and Spine

Ce podcast a été produit avec le soutien de PRX, les John S. et James L. Knight Foundation et le Burroughs Wellcome Fund.

Si vous avez des questions, des commentaires ou des commentaires à ce sujet, vous pouvez nous envoyer un courriel à l’adresse podcasts.sciencenews.org.

Questions ou commentaires sur cet article ? Envoyez-nous un courriel à l’adresse feedback-streamnews.orgReprints FAQ

Laura Sanders

À propos de Laura Sanders Courrier électroniqueX- Laura Sanders est l’écrivaine en neurosciences. Elle est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire de l’Université de Californie du Sud.

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Source du document traduit > ‘It felt like dread.’ Hear what severe depression can do to people

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12.
La neurologue Helen S. Mayberg et la stimulation cérébrale profonde (SCP) pour les patients souffrant de dépression résistante selon Wikipédia{{}}

Helen S. Mayberg

Biographie
Naissance{{}} 2 janvier 1956

(69 ans)
Californie

Nationalité

américaine
Activités{{}} Neurologue, professeure d’université
Autres informations
A travaillé pour{{}} Mount Sinai School of Medicine

Université Emory

Membre de

Académie américaine des arts et des sciences

Académie nationale de médecine des États-Unis

Académie américaine des sciences

National Academy of Inventors (en)

Distinctions{{}} Robert J. and Claire Pasarow Foundation Award for Distinguished Contributions to Neuropsychiatric Research (2013)

Membre de l’AAAS (2013)

Society of Biological Psychiatry Gold Medal Award (d) (2014)

Helen S. Mayberg née le 2 janvier 1956 en Californie est une neurologue américaine. Elle est connue pour ses travaux sur la délimitation des fonctions cérébrales anormales chez les patients souffrant de dépression majeure à l’aide de la neuroimagerie fonctionnelle. Ses travaux ont conduit à la première étude pilote sur la stimulation cérébrale profonde (SCP) pour les patients souffrant de dépression résistante, ainsi qu’à une méthode ayant donné lieu à un dépôt de brevet.

Biographie{{}}

Helen S. Mayberg obtient un Bachelor of Arts en psychobiologie à l’Université de Californie à Los Angeles, et effectue son doctorat de médecine à l’Université de Californie du Sud. Elle se forme ensuite à la neurologie à l’Institut de Neurologie de l’Université Columbia à New York, puis travaille comme chercheuse en médecine nucléaire à Johns-Hopkins1.

Helen S. Mayberg est ensuite recrutée comme chercheuse à Johns Hopkins et au Centre des sciences de la santé de l’Université du Texas à San Antonio, elle occupe la première chaire Sandra Rotman en neuropsychiatrie à l’Université de Toronto, puis la première chaire Dorothy C. Fuqua en imagerie et thérapeutique psychiatriques à l’Université Emory1. Depuis 2018, Helen Mayberg occupe les postes de professeure de neurologie et neurochirurgie, et de professeure de psychiatrie et neurosciences à la Mount Sinai Medical School. Elle est également directrice du Nash Family Center for Advanced Circuit Therapeutics à la Icahn School of Medicine de Mount Sinai, qu’elle a fondé1.

Travaux de recherche{{}}

Ses recherches en neurologie sont nées d’observations selon lesquelles les diagnostics psychologiques des troubles mentaux ne reposaient pas suffisamment sur des preuves neurologiques et que le développement d’un système de cartographie des circuits de l’activité cérébrale permettrait des diagnostics et des traitements plus objectifs2,3,4. L’objectif du Nash Family Center for Advanced Circuit Therapeutics, qu’elle dirige, est de faire évoluer la thérapie de la stimulation cérébrale profonde vers plus de précision et plus de personnalisation pour chaque patient, en s’appuyant notamment sur cette cartographie individuelle5.

Biomarqueurs électrophysiologiques de la dépression{{}}

Helen Mayberg étudie la dépression et intègre des stratégies de neuroimagerie telles que la tomographie par émission de positrons6 (TEP), l’IRMS, l’IRM fonctionnelle, l’IRM de diffusion et l’EEG ainsi que des mesures comportementales et psychophysiologiques pour définir les mécanismes cérébraux et évaluer les traitements antidépresseurs[réf. nécessaire].

Elle développe des biomarqueurs d’imagerie7 et des algorithmes qui différencient les sous-groupes de patients, et optimisent la sélection du traitement en fonction du sujet individuel, à tous les stades de la maladie.

Stimulation cérébrale profonde pour le traitement de la dépression{{}}

Elle se concentre également sur les tests de stimulation cérébrale profonde pour la dépression résistante au traitement, réunissant électrophysiologistes, ingénieurs, scientifiques de l’imagerie et cliniciens pour affiner, optimiser et étendre le traitement de la dépression et d’autres troubles neuropsychiatriques8.

Dans le traitement qu’elle a développé, la cible corticale retenue pour le traitement de la dépression résistante est l’aire de Brodmann 25, une partie du cortex cingulaire antérieur. Cette zone jouerait un rôle central dans le traitement des émotions négatives liées à la dépression9 et est connectée à des parties du cerveau qui sont liées à des traits de dépression observables, tels que l’appétit et les habitudes de sommeil10. En 2008, Helen Mayberg contribue au lancement de l’essai clinique BROADEN, pour Brodmann Area 25 Deep Brain Neuromodulation (neuromodulation cérébrale profonde de l’aire de Brodmann 25). Les premiers résultats ayant été jugés insuffisants par l’entreprise St Jude Medical, qui fournissait les équipements de stimulation, l’essai a été interrompu faute de financement11.

Cependant, des changements positifs ont été constatés après l’arrêt de l’essai11,12. En conséquence, Helen Mayberg a continué la recherche sur son hypothèse, faisant notamment évoluer les critères de recrutement des patients11. Les recherches actuelles examinent les raisons pour lesquelles certains patients répondent à la stimulation et d’autres non13. À cette fin, une étude dirigée par le Dr Mayberg14 a montré qu’une brève exposition peropératoire à une stimulation thérapeutique au moment de la chirurgie d’implantation induit un changement d’état cérébral électrophysiologique rapide et cohérent, indexé par une diminution de l’onde bêta mesurée au site de stimulation. Ces changements peropératoires de l’état du cerveau sont observés chez des sujets individuels et sont corrélés à une réduction significative et durable des symptômes dépressifs en dehors de la salle d’opération sans stimulation supplémentaire, établissant la réduction de la puissance bêta en tant que nouveau biomarqueur pour l’optimisation du traitement par stimulation cérébrale profonde.

Brevets{{}}

Le Dr Mayberg est co-inventrice avec Andres Lozano de la « Méthode de traitement des troubles de l’humeur dépressifs et des troubles anxieux à l’aide de la neuromodulation », brevet américain 2005/0033379A1. St. Jude Medical Neuromodulation a reconnu sa propriété intellectuelle pour le développement de la stimulation cérébrale profonde cingulaire sous-calleuse pour la dépression unipolaire et bipolaire résistante au traitement15,16,17.

Activités connexes à la recherche{{}}

Effets de la méditation sur la dépression{{}}

En 2017, le Dr Mayberg et le 14e Dalaï Lama assistent à une conférence sur la pleine conscience et l’impact de la méditation sur le cerveau. Le Dalaï Lama voulait savoir si le cerveau avait un impact sur l’esprit ou si c’était l’inverse. Mayberg a souligné l’impact de la SCP sur les personnes gravement déprimées. Son hypothèse informelle était que, sur la base d’expériences qui examinaient le comportement cérébral de personnes pratiquant la méditation et d’expériences impliquant la SCP, il était probable que la méditation puisse améliorer les ondes cérébrales importantes pour la santé mentale ; cependant, lorsqu’un patient éprouve un certain degré de dépression, un traitement biologique reste nécessaire pour ramener le patient dans un état psychologique permettant la méditation18,19,20.

Neuroéthique de la stimulation cérébrale profonde{{}}

Un risque de la stimulation cérébrale profonde est qu’elle est susceptible de changer l’identité d’un patient, en raison de son impact sur la personnalité ou l’agentivité des patients21, ou de provoquer des effets émotionnels ou biologiques indésirables. Dans le cas de la dépression, l’argument opposé à cela est que les personnes gravement déprimées ont souvent perdu le sens de soi, et que les procédures invasives telles que la SCP peuvent restaurer ce sens de soi22. Par ailleurs, des chercheurs indiquent que les progrès de la recherche sur des biomarqueurs spécifiques à la maladie pourront permettre de cibler précisément les symptômes en limitant au maximum d’éventuels effets connexes sur la personnalité23.

En 2014, Helen Mayberg a fait une présentation à la Commission présidentielle pour l’étude des questions bioéthiques, où elle a présenté le bilan neuroéthique de son expérience clinique et scientifique. Son commentaire portait sur le fait que les patients gravement déprimés sont rarement irrationnels et qu’il doit y avoir une communication ouverte et une compréhension bidirectionnelle des attentes des patients et des cliniciens. Elle a également affirmé dans ses publications que le discours des patients recevant une SCP devrait être reflété dans la littérature médicale24,25.

Neurodroit{{}}

Le domaine du neurodroit (en), lié à la médecine légale et à la crimInologie, est basé sur le concept que les techniques d’imagerie cérébrales telles que l’IRM ou la TEP peuvent être utilisés pour caractériser la personnalité, et ainsi dégager de toute responsabilité ou au contraire incriminer l’auteur présumé d’un crime devant un tribunal. Cette théorie a attiré l’attention de la presse après le procès et la condamnation de John Hinckley Jr26 . Des chercheurs, dont le Dr Mayberg, ont soutenu dans des éditoriaux et des interviews que la science du cerveau ne peut pas être utilisée, du moins à ce stade, pour fournir des preuves d’une condamnation. Par extension, il pourrait être interprété à tort que les analyses cérébrales pourraient prédire le potentiel de comportement criminel d’une personne27,28,29.

Prix et distinctions{{}}

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  (en) « Philanthropic Gift to Mount Sinai Establishes The Nash Family Center for Advanced Circuit Therapeutics [archive] », sur Newswise, 26 mars 2019 (consulté le 15 mars 2023)

  (en) « Helen S. Mayberg [archive] », American Academy of Arts & Sciences (consulté le 10 décembre 2019)

  (en) « Helen S. Mayberg, M.D. [archive] », Brain & Behavior Research Foundation, 14 mars 2017 (consulté le 10 décembre 2019)

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Accès payant)

  (en) « Changing Minds : Area 25 [archive] », www.cbsnews.com (consulté le 10 décembre 2019)

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  Holtzheimer PE III et H. S. Mayberg, « Deep Brain Stimulation for Treatment-Resistant Depression », The American Journal of Psychiatry, vol. 167, no 12,‎ 2010, p. 1437–1444 (PMID 21131410, PMCID 4413473, DOI 10.1176/appi.ajp.2010.10010141)

  P. E. Holtzheimer, M. E. Kelley, R. E. Gross, M. M. Filkowski, S. J. Garlow, A. Barrocas, D. Wint, M. C. Craighead, J. Kozarsky, R. Chismar, J. L. Moreines, K. Mewes, P. R. Posse, D. A. Gutman et H. S. Mayberg, « Subcallosal Cingulate Deep Brain Stimulation for Treatment-Resistant Unipolar and Bipolar Depression », Archives of General Psychiatry, vol. 69, no 2,‎ 2 janvier 2012, p. 150–158 (PMID 22213770, PMCID 4423545, DOI 10.1001/archgenpsychiatry.2011.1456)

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  « When It Comes to Issues of Identity and Authenticity in DBS, Let Patients Have a Voice [archive] », www.sfn.org (consulté le 11 décembre 2019)

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Annexe - Sortir de la sidération : 20 actions pour passer à l’action – Document ‘bonpote.com’{{}}

Société Luttes - Publication et Mis à jour : 19/02/2025

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Face à des politiques qui attaquent les droits humains, la recherche scientifique, l’État de droit et qui s’allient avec les multinationales fossiles pour continuer la destruction de nos conditions de vie. Bref, face au fascisme qui guette et qui est déjà là. Ils ont les moyens d’influencer les élections et les décisions qui ont un impact direct sur nos vies de tous les jours. Que faire pour contrer cela ? 

La sidération et l’impuissance, c’est exactement ce que ces ingénieurs du chaos visent et espèrent. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’agir individuellement, toujours dans l’optique d’obtenir des changements structurels et collectifs. Et cela, peu importe vos moyens et votre temps.

Nous ne devons pas viser un “retour à la normale”. La normale, c’est un monde qui se dirige vers +3°, un monde où la biodiversité s’effondre et où la pauvreté, les inégalités, l’éducation, la santé etc…, sont des intérêts politiques de second plan. Si vous pensez que vous méritez mieux, que nous méritons mieux, voici 20 actions que vous pourriez mettre en place. 

Arrêtons la posture défensive. Passons à l’offensive, construisons et proposons ensemble !{{}}

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