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"Dilemme de la prolifération des chevaux sauvages dans la Nation Navajo ‘Diné’ du sud-ouest des Etats-Unis, symboles de l’esprit amérindien et de la communication physique et émotionnelle entre humains et chevaux - Cayol" par Jacques Hallard

vendredi 22 novembre 2024, par Hallard Jacques

ISIAS Famille des équidés Ethologie Navajo Art Littérature Cayol

Dilemme de la prolifération des chevaux sauvages dans la Nation Navajo ‘Diné’ du sud-ouest des Etats-Unis, symboles de l’esprit amérindien et de la communication physique et émotionnelle entre humains et chevaux - Cayol

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 21/11/2024

Série ‘Famille des équidés’ Partie 12

Pour mémoire > Présentation de la Série ‘Famille des équidés’ : les 11 articles précédents sur le site ISIAS sont à découvrir à la fin de ce dossier

Plan de ce document : Avant-propos Art Littérature - Introduction Sommaire Auteur


Avant-propos

Pour les Navajos (Diné), le cheval est au cœur de l’histoire de leur création, de la gestion des terres, des loisirs, du travail et du k’e (système familial et clanique)

Que signifie k’é en navajo ? - K’é (prononcé « keh ») est un mot Diné (Navajo) qui signifie « système de parenté ». C’est le sentiment que l’on éprouve lorsque l’on est profondément connecté aux autres et que l’on comprend et valorise ses racines …


Art

Chevaux à Navajo Mountain - Acrylique sur carton - 70cm x 52cm – Œuvre de Pierre CAYOL – (Photo Marie Cayol)

Scènes champêtres en territoire Navajo - (Photo Marie Cayol)

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Autres œuvres de Pierre Cayol  : voir http://www.pierre-cayol.com/galerie-toiles/ , ainsi que https://www.mchampetier.com/Pierre-Cayol-2263-fr.html

Pierre Cayol, artiste peintre - Consulter notamment ces sites :

Au pays des Navajos - Marie Cayol

Au pays des NavajosSource

Dinetah - En pays navajo - - Marie Cayol et Pierre Cayol (Illustrateur) – Source :

https://www.decitre.fr/livres/dinetah-9782375310489.html

Navajo Mountain - La tête de la Terre-Mère, Naatsis’ààn de Marie Cayol | 9 avril 2010 - Source

Navajo Mountain - La tête de la Terre-Mère, Naatsis’ààn

Marie Cayol – « Née en 1945, Marie Cayol a été professeur de Lettres jusqu’en 2002. Son attrait pour la poésie l’a conduite à réaliser un ouvrage avec Marc Alyn, Mémoires provisoires, entretiens avec Marie Cayol (l’Harmattan Paris 2002) » Cardère Éditeur - Source

Un ouvrage pour faire partager une philosophie.

Dans son dernier livre, l’écrivaine Marie Cayol retrace la vie de ce peuple amérindien…. -

Marie Cayol au pays des Hopis - Un ouvrage pour faire partager une philosophie. Source : https://www.midilibre.fr/2018/09/06/marie-cayol-au-pays-des-hopis,4690394.php

Marie Cayol – « Professeur de Lettres jusqu’en 2002 dans le sud de la France, Marie Cayol accompagne son époux, Pierre Cayol, artiste-peintre, pour de longs séjours chez les Natifs américains du Sud-Ouest, depuis de longues années. Ensemble, ils ont publié plusieurs ouvrages sur ce peuple et donné de nombreuses conférences ».Source

Comment les joindre : Pierre CAYOL et Marie CAYOL - 37 Rue des Lavandières 30126 TAVEL- Email : pierre.cayol30@gmail.com - Téléphone : +33 4 66 50 07 60 - +33 6 78 64 29 51


Préambule

Le cheval, être sacré pour les Navajo

Photo ©Rima Krisst : Clayson Benally, image même de la connexion entre humains et chevaux chez le peuple Navajo – Lire les détails dans ce dossier

Notions préliminaires sur le peuple amérindien Navajo

La Nation navajo (Navajo Nation en anglais et Naabeehó en navajo), aussi appelée Nation diné (Diné bikéyah en navajo) et anciennement réserve indienne de Navajo Nation, est un territoire semi-autonome amérindien de 71.000 km2, occupant le nord-est de l’Arizona, le sud de l’Utah et le nord-ouest du Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis.

La Nation navajo est l’un des gouvernements tribaux les plus importants en Amérique du Nord. Ses institutions comprennent un système judiciaire, un système policier et des services sociaux. Elle s’occupe aussi d’attractions naturelles comme Antelope Canyon, Ship Rock et Monument Valley. Les habitants de la réserve font face à de nombreux problèmes chroniques : pénurie de logements, absence d’eau courante pour un tiers des foyers, absence de l’électricité pour quinze mille habitants, etc2

Drapeau de Nation navajoDrapeau

Image illustrative de l’article Nation navajoLocalisation des états

Source se l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nation_navajo

On peut encore consulter utilement :

  • Le peuple Diné Association Navajo France https://navajo-france.com › le-peuple-dine -Le peuple · Population : 280 000 habitants (plus grande tribu Amérindienne) · Âge moyen : 25 ans · Langues : navajo, américain…
  • Les Navajos, Navahos (prononciation : /navaʁo/) ou Dinés (autonyme) : de riches informations à découvrir sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Navajos
    Que symbolise le cheval dans la culture de la Nation Navajo ? – « Depuis des siècles, les chevaux sauvages parcourent la nation Navajo, où ils servent à la fois de symbole de l’esprit amérindien invincible et d’image emblématique de l’Ouest américain… »

Rappel de la différence entre fresque et peinture murale

La fresque est une technique particulière de peinture murale dont la réalisation s’opère sur un enduit appelé intonaco, avant qu’il ne soit sec. Le terme vient de l’italien affresco qui signifie « dans le frais ». Le fait de peindre sur un enduit qui n’a pas encore séché permet aux pigments de pénétrer dans la masse, et donc aux couleurs de durer plus longtemps qu’une simple peinture en surface sur un substrat. Son exécution nécessite une grande habileté, et se fait très rapidement, entre la pose de l’enduit et sa prise complète. Dans le langage courant, le terme est souvent utilisé, par synecdoque, pour désigner la peinture murale en général1, plus rarement la technique a fresco proprement dite… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fresque

La peinture murale est une peinture monumentale dont le support est un mur intérieur ou extérieur, une voûte ou un plafond1, par opposition à la peinture de chevalet qui est transportable. Cette peinture est en relation avec l’architecture2. L’artiste-peintre qui se spécialise dans cet art est appelé « peintre muraliste ».

La fresque est une technique historique importante de peinture murale dans laquelle l’artiste applique la couleur très rapidement sur un enduit de chaux encore frais, technique dite a fresco en italien3. La peinture murale classique est réalisée a secco (sur un enduit sec). Par métonymie, le langage courant désigne par « fresque » la peinture murale en général et tout ouvrage de grandes dimensions. La peinture à l’huile, qui domine la peinture classique, peut s’appliquer sur des murs spécialement préparés. Au XXIe siècle, la plus grande partie de la peinture murale se trouve en extérieur, dans les créations plus ou moins éphémères de l’art urbain… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Peinture_murale

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Introduction {{}}

Après un avant-propos abordant les arts et la littérature, puis un Préambule intégrant des informations relatives au peuple amérindien « Navajo’ du sud-ouest des Etats-Unis, l’esentiel du ce dossier traite de la place qu’y tiennent des chevaux et les problèmes que posent ceux-ci

Sont traités notamment :

* L’histoire du cheval dans les plaines américaines

* Le dilemme des chevaux en liberté dans la Nation Navajo

* L’histoire du cheval chez les peuples amérindiens selon Wikipédia

* Les chevaux et les ânes sacrés pour la population navajo

* Comment la Nation Navajo cherche à équilibrer ses ressources naturelles avec des rafles de chevaux sauvages et un document d’archive sur le milieu naturel et l’hydrologie des réserves Navajo et Hopi dans l’Arizona, le Nouveau Mexique et l’Utah…

* D’autres informations générales
sur le cheval chez les peuples amérindiens d’après Wikipédia

* Un document spécial sur le cheval qui est condidré comme un être sacré pour les Navajo (Culture équestre / Ethologie & bien-être équin)

* Une lecture suggérée avec le livre : « Les chants sacrés du cheval - L’approche traditionnelle du cheval chez les Indiens Navajos de l’auteur médecin Sylvain Gillier-Imbs (Ethologiste/éthologue équin), un essai paru en 2018, et dans cette logique, parmi les multiples possibilités de l’équithérapie offertes dans des Centres éqquestres, l’exemple localisés « dans ma rue », en Provence…

* Suit une actualité sur un chef Navajo Diné qui utilise des chevaux pour attirer « la plus grande participation autochtone jamais enregistrée » aux urnes, lors des élections présidentielles en 2024 aux Etats-Unis…

Puis une annexe présente les documents antérieurement publiés sur le site ISIAS dans la Série ‘Famille des équidés’

Enfin les Remerciements :

  • à Pierre Cayol et Marie Cayol pour leur appui documentaire, leur relecture et leur autorisation de publier sur le site ISIAS avec un et Bref rappel sur ces personnages
  • à Sylvain Gillier-Imbs, Docteur en médecine pour sa relecture, son autorisation de publier et ses encouragements pour ce dossier publié sur ISIAS
    Encore une autre lecture suggérée : « Cheval, mythes et légendes : d’où viennent nos représentations équines ? » (Diane GUIRARD DE CAMPROGER - | 14.01.2022 | IFCE)

Et finalement l’accès à d’autres lectures suggérées et mises en ligne sur ISIAS

Les documents sélectionnés pour ce dossier sont mentionnés avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire {{}}

Remerciements à Pierre Cayol et Marie Cayol pour leur lecture et leur autorisation de publier sur le site ISIAS et Bref rappel sur Pierre et Marie Cayol

Remerciements à Sylvain Gillier-Imbs, Docteur en médecine pour sa relecture, son autorisation de publier et ses encouragements pour ce dossier publié sur ISIAS

Autre lecture suggérée : Cheval, mythes et légendes : d’où viennent nos représentations équines ? - Par Diane GUIRARD DE CAMPROGER - IFCE

Accès à d’autres lectures suggérées et mises en ligne sur ISIAS

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  • L’histoire du cheval des plaines américaines - Vendredi 31 mars 2023 – Emissions de ‘France culture’ - Provenant du podcast Le Journal des sciences

    Le Journal des sciences

Au menu du journal des sciences : l’histoire du cheval aux Amériques, la détresse émotionnelle en augmentation dans le monde, les poisons contre les cafards les ont fait évoluer et la détection d’un sursaut gamma.{{}}

Extrait sur ‘Histoire du cheval aux Amériques’ {{}}

Un homme, “He Stalks One”, entouré de chevaux - Sacred Way Sanctuary

L’ancêtre commun de la famille des Équidés, est né sur le continent américain, il y a 65 millions d’années. Le genre des Equus qui compte les chevaux, zèbres et ânes, apparaît lui aussi en Amérique du Nord, il y a 4 millions d’années et arrive plusieurs fois sur notre continent eurasiatique grâce aux retraits de la mer.

L’histoire du cheval aux Amériques{{}}

A partir de 12.000 ans, plus aucun vestige n’est plus retrouvé aux Amériques. On conclut donc que le cheval s’est éteint. Son histoire évolutive continue en Eurasie, où il est domestiqué il y a 4.200 ans et supplante toutes les espèces sauvages existantes. A partir du XVIe siècle, les conquistadors rapportent en quelque sorte le cheval aux Amériques.

Jusqu’ici, l’histoire paraît simple, et admise par le monde occidental. Seulement, cette histoire impose le fait que les Amérindiens n’avaient pas de cheval au moment de la colonisation et qu’ils ne les auraient adoptés qu’en 1680. C’est là le nœud du problème. Car cela entre directement en contradiction avec les traditions orales de la nation amérindienne, qui dit, je cite : « nous avons le cheval depuis les temps immémoriaux ».

Pour tenter de résoudre cette énigme, Yvette Running Horse Collin, une anthropologue amérindienne, contacte le généticien Ludovic Orlando pour finalement associer plus de 80 scientifiques de par le monde pour tout remettre à plat. Réétudier toutes les collections de chevaux américains, toutes les pièces archéologiques et paléontologiques et étudier les ADN anciens et actuels des chevaux pour en comprendre l’histoire génétique.

À réécouter : Domestication animale : des animaux sur mesure ? La Méthode scientifique 58 minutes

Résultat, les chevaux amérindiens avaient une alimentation faite de maïs, qui n’était pas cultivée par les occidentaux en 1680. Les chevaux amérindiens sont donc antérieurs à cette date, il faut donc réécrire cette histoire. En revanche, il semble que le cheval ait bien disparu des Amériques il y a 12.000 ans.

Entretien avec Ludovic Orlando qui est directeur de recherche CNRS au Centre d’anthropo-biologie et de génomique de Toulouse, auteur principal de l’étude parue dans Science et de ’La Conquête du cheval’ paru aux éditions Odile Jacob.

L’histoire du cheval des plaines américaines 6 min

[NB. L’émission se poursuit sur d’autres sujets]

La détresse émotionnelle est en augmentation dans le monde{{}}

Il s’agit d’un ensemble d’émotions, qui regroupe l’inquiétude, la tristesse, le stress ou encore la colère. Pour estimer leur proportion au niveau mondial, des scientifiques qui publient dans PNAS ont récolté des sondages, des enquêtes annuelles menées auprès d’un million et demi d’individus, leur demandant s’ils avaient éprouvé l’un ou plusieurs de ces sentiments pendant la majeure partie de la journée. Des données récoltées entre 2009 et 2021 et provenant de 133 pays différents.

Résultat, la détresse émotionnelle a augmenté de 25 à 31 % entre 2009 et 2021. Les plus touchées sont ceux dont les revenus et les niveaux d’éducation sont les plus bas. Et contre intuitivement, le rôle de la pandémie semble mineur : seulement 2.5 % de l’augmentation de la détresse émotionnelle lui a été attribuable puis s’est résorbée. Dans le magazine Sciences et Avenir, le coauteur principal explique qu’il est probable que des troubles comme la dépression ou l’anxiété, qui se chevauchent avec les sentiments éprouvés par la détresse, soient, eux aussi, en augmentation.

À réécouter : Traitement de la dépression : au revoir tristesse La Science, CQFD 58 min.

Les poisons utilisés contre les cafards ont modifié leur stratégie d’accouplement{{}}

Une étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B montre que les mâles ont développé de nouvelles techniques de séduction. En temps normal, ils sécrètent quelques gouttes d’un liquide sucré sur leur dos pour inciter les femelles à s’accoupler avec eux. Seulement, certaines populations ont développé une aversion pour un sucre, en particulier le glucose, parce qu’il est utilisé dans les pièges sous forme de sirop de maïs pour masquer l’amertume du poison.

Pour attirer les femelles, certains mâles produisent un nouveau type de sucre, du malto-triose. Et second résultat, les mâles avaient tendance à s’accoupler plus vite que ceux des populations sans aversion au glucose. Les auteurs expliquent qu’il s’agit d’un exemple rare, car difficile à démontrer en biologie, du lien entre sélection sexuelle et naturelle.

À réécouter : Espèces nocives : la grande invasion La Méthode scientifique 59 min

Les premières informations sur sursaut gamma le plus énergétique jamais détecté{{}}

Ce sont les traces d’une explosion massive, qui a été repérée le 9 octobre dernier. L’énergie libérée est telle que ce genre de phénomène ne s’observe qu’une fois tous les 10 000 ans. Les astronomes l’ont même surnommé BOAT, « Brightest Of All Time », « le plus lumineux de tous les temps ».

Au moment de cette explosion, tous les télescopes sont tournés vers lui pour l’étudier. Et parce que les équipes en charge de ces instruments sont de petites équipes, le débat sur les résultats de ces données, ne se fait pas en interne, mais en externe, sous la forme d’une dizaine d’articles scientifiques parus The Astrophysical Journal letters.

On apprend qu’ils ne sont pas tous d’accord sur ce qu’il s’est passé, en tout cas, que l’on ne peut pas trancher définitivement pour le moment. On s’attend à ce que ce sursaut gamma soit la signature de l’effondrement d’une étoile massive sur elle-même, transformé en un trou noir, qui serait associé à ce qu’on appelle une supernova, et cela laisse des traces.

Seulement, on ne voit pas de supernova, les observations sont contaminées par la poussière de notre propre galaxie, c’est peut-être ce qui nous cache la vue. Il faut attendre de collecter davantage de données radio - la source sera visible dans cette bande spectrale pendant des mois - pour mieux comprendre le phénomène.

À réécouter : Sursauts radio et sursauts gamma : modulation de fréquences La Méthode scientifique 58 min

Merci à Ludovic Orlando et Sarah Antier pour leurs précieuses explications.

Pour aller plus loin...{{}}

L’étude sur les chevaux (Science, en anglais)

L’étude sur la détresse émotionnelle (PNAS, en anglais)

L’équipe - Alexandra Delbot Production

Alexandra Delbot

Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-vendredi-31-mars-2023-3880644

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  • Comment maîtriser le dilemme des chevaux en liberté de la Nation Navajo – Traduction du 19 octobre 2024 par Jacques Hallard d’un document titré « Controlling Navajo Nation’s free-roaming horse dilemma » Alysa Landry, Indian Country Today Media Network - Originally posted by Navajo-Hopi Observer
    NATION NAVAJO - Pendant des siècles, des chevaux sauvages ont parcouru la Nation Navajo, où ils servaient à la fois de symbole de l’esprit indigène invincible et d’image emblématique de l’Ouest américain.

Considérés comme une race distincte et plus chaleureuse que leurs homologues domestiqués, les chevaux sauvages ont une signification esthétique et sentimentale, a déclaré Simone Netherlands, présidente de ‘Salt River Wild Horse Management Group’, une organisation de défense à but non lucratif basée en Arizona.

Mais ils ont aussi une valeur historique, écologique et scientifique distincte. ” Sur de nombreuses terres publiques américaines, la population de chevaux sauvages a été assassinée’, a déclaré Simone Netherlands, qui est également membre de l’American Wild Horse Campaign et travaille avec la Nation navajo pour aider à protéger et à préserver ses chevaux sauvages. ’Ce n’est pas vrai sur les terres tribales, où les Amérindiens voient les chevaux comme l’icône de leur histoire, l’histoire de leurs ancêtres, et où ils sont une partie importante de l’écologie et de la science derrière la création de chevaux domestiques de meilleure qualité.”

Ces chevaux en liberté sont maintenant au centre d’une vive controverse sur la Nation navajo sur la question de savoir comment — ou si — la tribu devrait prendre des mesures extrêmes pour contrôler une population qui, selon certaines estimations, dépasse les 50.000 sujets.

Les défenseurs des chevaux sauvages, comme les Pays-Bas, favorisent des méthodes complètes et humaines de contrôle des naissances pour freiner doucement la population, mais la tribu envisage également des solutions plus drastiques, y compris des rafles à grande échelle et la délivrance de permis de chasse à cheval. “En fin de compte, nous avons trop de chevaux”, a déclaré Gloria Tom, directrice du Département de la pêche et de la faune de la Nation Navajo. ’Nous faisons des relevés aériens chaque année, et chaque année, nous voyons plus de chevaux là où ils ne devraient pas se trouver.

Si nous ne faisons rien, cette population de 48.000 ou 50.000 sujets pourrait doubler au cours des quatre prochaines années.” En mars, le département a proposé une chasse à cheval et a demandé aux sportifs et aux citoyens de la nation navajo de contribuer.

La proposition controversée a immédiatement déclenché une tempête de feu parmi les passionnés de chevaux, les propriétaires et les défenseurs, mais elle a également suscité un regain de soutien de la part d’organisations ou d’individus suggérant des solutions alternatives. Une chasse serait “très localisée et très contrôlée”, a déclaré Tom, et cela ferait partie d’une ”stratégie multi-outils’ pour gérer la population de chevaux.

D’autres méthodes incluraient la stérilisation, les adoptions ou la vente de chevaux sauvages à des entités en dehors de la réserve. ” À un moment donné, les Navajos comptaient beaucoup sur les chevaux pour le transport, pour le travail autour de la ferme, pour l’élevage, le labour, l’équitation et les cérémonies’, a déclaré Tom. “À une certaine époque, beaucoup de ces chevaux appartenaient à quelqu’un, mais à cause du coût de l’élevage des chevaux, ils les ont simplement laissés en liberté…

Il n’est pas rare que des gens possèdent 50 chevaux simplement parce qu’ils n’ont pas les moyens de gérer leurs troupeaux. Quand ça devient incontrôlable, ils les laissent simplement partir librement. « Une population croissante de chevaux sauvages signifie des déficits pour les autres animaux sauvages et le bétail », a déclaré Tom.

Alors que les chevaux sauvages continuent de se multiplier, ils rivalisent pour la nourriture et l’eau avec les wapitis et les autres gros gibiers, sans parler des dizaines de milliers de chevaux domestiqués qui vivent sur la réserve de 27.000 milles carrés. ” Le problème est énorme’, a déclaré Tom. ’Quel que soit le plan de gestion que nous choisissons, un élément important devra être l’éducation et la sensibilisation. Nous avons beaucoup à faire pour réduire ces chiffres’. Ce n’est pas la première fois que la nation navajo est confrontée à une surpopulation de chevaux et d’autres animaux d’élevage.

Un rapport financé par le Bureau des Affaires indiennes publié en février a révélé que la population humaine était confrontée à des problèmes similaires à la fin du 19ème siècle, lorsque les gens étaient préoccupés par le surpâturage et l’érosion, et de nouveau au début du milieu du 20ème siècle lorsque le gouvernement fédéral a introduit des programmes de réduction forcée du bétail.

Dans les années 1880, un homme aurait possédé 600 chevaux près de Black Mountain, dans le nord-est de l’Arizona, selon le rapport. Un autre homme avait 1.300 chevaux à Monument Valley. La réduction forcée des troupeaux, qui a commencé dans les années 1930, a d’abord ciblé les moutons et les chèvres, mais elle a ensuite inclus les chevaux.

Le gouvernement fédéral a établi des quotas pour différents types de bétail sur des zones spécifiques de la réserve. Dans les années 1950, la Nation navajo a pris le relais, appliquant ses propres protocoles de gestion de l’aire de répartition. Dans les dernières décennies du 20ème siècle, les Navajos pouvaient vendre des chevaux sauvages à des clients hors réserve ou à des abattoirs, a déclaré Leo Watchman, directeur du département de l’Agriculture de la Nation Navajo.

À la fin de 2005, le Congrès a supprimé le financement des stations d’inspection des chevaux et des abattoirs, entraînant la fermeture massive de ces installations. ” Au cours des années 1980 et 90, il y avait un marché’, a déclaré Watchman. ’Les gens pouvaient obtenir 400 ou 500 dollars pour un cheval sauvage dans un marché où les gens achetaient et vendaient des chevaux.

C’est peut-être une façon étrange de voir les choses, mais ces marchés sont la façon dont nous avons contrôlé la population de chevaux.” Depuis la fermeture des abattoirs il y a plus de dix ans, la population de chevaux de la nation navajo a augmenté de façon exponentielle”, a déclaré Watchman.

La perte d’un marché, associée à la hausse du coût du foin, a conduit de nombreux propriétaires de chevaux à simplement laisser leurs animaux se promener librement. Au cours des cinq ou six dernières années, le département de l’agriculture navajo a ‘traité’ environ 15.000 chevaux sauvages, a déclaré Watchman. Il a saisi des chevaux sans marque et les a vendus hors réserve - souvent à des groupes d’adoption, mais aussi à des abattoirs étrangers. Watchman n’avait aucune donnée sur le nombre de chevaux abattus ni sur leur destination. “Lorsque les chevaux sont ‘traités’ au large des Navajos, il y a un transfert de vente, un changement de propriétaire”, a-t-il déclaré. “Les nouveaux propriétaires ne divulguent pas où ils vont“.

Notre seule mise en garde est que nous ne voulons pas que les chevaux soient ramenés dans la Nation Navajo.” Mais même la rafle occasionnelle et la vente de chevaux ne freinent pas la population assez rapidement, a déclaré Watchman. C’est pourquoi le ministère de l’Agriculture, ainsi que Fish and Wildlife et divers groupes de défense des chevaux s’assoient pour discuter de solutions. ” Ce que nous avons appris en rassemblant des chevaux, c’est que ce n’est pas la meilleure façon — ou la plus rentable - de résoudre le problème dans certaines communautés’, a déclaré Watchman. “En fin de compte, il doit y avoir plus d’initiatives là-bas.” Watchman estime que la tribu doit traiter 8.000 chevaux sauvages chaque année pour maintenir une population ’neutre’, stable.

Un rapport attendu cet automne devrait explorer une douzaine de méthodes différentes pour gérer la population. Watchman croit qu’un plan qui attaque le problème sous tous les angles aura le plus de succès. “Nous parlons de 10 à 12 recommandations différentes”, a-t-il déclaré. ’Rafles, adoption, stérilisation, envoi de chevaux dans des programmes de thérapie, ventes volontaires, ventes incitatives, même une chasse à cheval’.

Nous avons besoin de tout cela dans un plan de gestion réussi.” Des groupes de défense comme ‘Salt River’ veulent un plan qui donne la priorité aux efforts complets de contrôle des naissances. Lors d’une réunion en mai, les Pays-Bas ont pris position contre les rafles et les chasses à cheval. Cepays a exhorté les responsables navajos à utiliser le vaccin PZP qui, administré par une fléchette, empêche les juments de mettre bas pendant un an. “Si vous commencez maintenant, vous pouvez stabiliser la population en quelques années”, a-t-elle déclaré. ’Nous voulons voir des chevaux touchés avec des fléchettes, mais pas par des balles.” Leland Grass, entraîneur de chevaux à Shonto, en Arizona, et cofondateur du groupe de défense des chevaux sauvages Diné, pense que les solutions sont plus biologiques.

Une chasse à cheval, a-t-il dit, serait traumatisante pour les chevaux et pour les gens. “Dans les années 1930, le gouvernement est arrivé et a commencé à faire des lois”, a-t-il déclaré. ’Ils ont commencé à tirer sur des chevaux, à les rassembler et à les emmener ailleurs. On nous a dit de réduire notre cheptel ou il serait réduit à notre place. C’est ce qui se passe maintenant.” La solution, a déclaré Grass, est de revenir aux croyances traditionnelles et aux pratiques de gestion naturelle des parcours. ’Y a-t-il une réponse ?’ Il a dit : ’Oui, bien sûr. Agenouillez-vous et priez. Occupez-vous des chevaux, parlez-leur, priez avec eux et à leur sujet. Revenons à nos enseignements. Les chevaux sont l’image miroir de notre culture. Les chevaux eux-mêmes sont la solution’.

Originally posted by Navajo-Hopi Observer - Alysa Landry, Indian Country Today Media Network

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Source : https://americanwildhorse.org/media/controlling-navajo-nations-free-roaming-horse-dilemma

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  • Livre - J’ai lu… « Hozho, marcher dans la beauté » de N. Dubuc et S. Barbato - 10/10/2018 Cavaliers du monde / Culture équestre / États-Unis / J’ai lu...
    Symbole vivant du peuple cavalier, les Amérindiens Navajo ont exploré au plus profond la communication, à la fois physique et émotionnelle, entre l’homme et le cheval.{{}}

Les Amérindiens, ’chuchoteurs’ visionnaires{{}}

Si vous vous intéressez à l’approche éthologique du cheval et de l’équitation, le livre « Hozho, marcher dans la beauté » vous transportera en territoire Navajo et vous permettra de plonger au cœur de cette relation, tout en explorant vos propres attentes équestres.

Stéphane Barbato

Les Navajos constituent la plus importante tribu amérindienne des USA © Stéphane Barbato - Nathalie Dubuc, producteur–auteur et cavalière, et Stéphane Barbato, photographe et réalisateur, sont tous deux passionnés par la beauté de cette culture Navajo d’un peuple secret qui se nomme ’Dineh’. Ils ont décidé de nous faire partager leurs émotions à travers un livre, assorti d’un DVD de 26 mn (première partie d’un documentaire qui sera diffusé sur Arte), joliment intitulé « Hozho, marcher dans la beauté ». Hozho signifiant harmonie en langage Navajo.

Nathalie Dubuc et Stéphane Barbato expliquent ainsi leur démarche : « C’est en voulant raconter ce que la relation avec les chevaux pouvait apporter à l’homme dans sa vie de tous les jours, cavaliers ou pas, que nous sommes remontés aux racines de cette connaissance, au cœur des premiers « chuchoteurs  » et des premiers centaures ». Une démarche partagée avec le docteur Sylvain Gillier-Imbs, que nous vous avions présenté sur le blog, à l’origine du ‘Navajo Horse Project’.

« Que tes pas marchent dans la beauté »{{}}

Tel est le magnifique conseil prodigué par Jones Benally, homme-médecine Navajo qui murmure à l’oreille de ses chevaux sans s’afficher pour autant « chuchoteur » - alors qu’il l’est bel et bien, loin de toute étiquette ! Le livre présente la rencontre avec cet être d’exception et nous permet de mieux comprendre le lien exceptionnel qui unit son peuple aux chevaux.

Stéphane Barbato

Jones Benally, homme-médecine Navajo, est sollicité dans les hôpitaux d’Arizona ! © Stéphane Barbato

En effet, pour les Navajos (précurseurs visionnaires de l’approche éthologique depuis le 19ème siècle !), les chevaux ne doivent pas être considérés comme « inférieurs » aux humains. Ils sont dotés d’une conscience et font partie d’un tout – humains, animaux, nature… Bien avant d’être des montures, ils sont des compagnons de vie, au même titre que les autres membres de la famille. 

Une ’médecine’ liée aux chevaux{{}}

A l’aube du 21ème siècle, les Navajos vivent en effet à la frontière du monde moderne et d’un monde sacré dans lequel le livre et le film nous immergent en nous permettant de suivre les différents personnages ou familles : de la naissance du tout petit dans l’ancrage de la terre du clan maternel au vieil homme-médecine, garant de la tradition orale. 

On y découvre que la vie quotidienne sur la réserve est empreinte d’une culture forte, qu’elle soit portée par le navajo expatrié ou l’enfant de la réserve, et depuis toujours liée au cheval. D’ailleurs, le cheval est offert à chaque enfant Navajo, et l’un et l’autre, seront liés pour toujours - et même après la vie, pour partir ensemble dans le monde spirituel.

Stéphane Barbato

Pour les Navajos, l’homme et le cheval ne sont pas distincts mais intimement liés © Stéphane Barbato

Les Navajo vivent dans le nord-est de l’Arizona, aux frontières du Nouveau-Mexique, de l’Utah et du Colorado. Ils forment la plus importante tribu amérindienne des États Unis avec plus de 250.000 personnes. La mémoire collective Navajo est hantée par « La Longue Marche » de 1863 où ils furent déportés dans des conditions terribles vers le Nouveau-Mexique.

Des traditions équestres ancestrales{{}}

Depuis, le gouvernement américain n’a cessé de les harceler, en décimant régulièrement leur bétail, mais leurs traditions et le pouvoir thérapeutique de leurs cérémonies les aident à surmonter cette situation difficile. Ils vivent essentiellement de l’élevage et du tourisme et les chevaux font partie de leur quotidien : ils prennent soin d’eux comme ils prennent soin de la planète, et de chaque élément qui la compose, car tout est interconnecté et donc interdépendant...

Hymne aux centaures amérindiens{{}}

Gageons que ce livre splendide à la portée philosophique, agrémenté de photos envoûtantes montrant à quel point l’homme issu du peuple Navajo et le cheval ne font qu’un, ne vous donnera qu’une envie : s’envoler pour l’Ouest des États-Unis et découvrir Monument Valley ou le canyon de Chelly à cheval, aux côtés de cavaliers Navajo !  

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’Hozho, marcher dans la beauté’, par Nathalie Dubuc et Stéphane Barbato - Aux éditions Véga/Tredaniel - Disponible sur Amazon

Partez sur la piste des Navajos avec Cheval d’Aventure

Lisez aussi sur le blog :

Antoine Cloux : horsemanship, quand l’élève devient maître

La chevauchée fantastique d’Anne Mariage

Source : https://blog.cheval-daventure.com/fr/post/207/j-ai-lu-hozho-marcher-dans-la-beaute-de-n-dubuc-et-s-barbato

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3Bis.
L’histoire du cheval chez les peuples amérindiens selon Wikipédia

L’histoire du cheval chez les peuples amérindiens est d’abord celle d’une longue disparition de l’espèce du continent américain, accompagnant la fin de la dernière période glaciaire. Elle recommence par l’importation de chevaux dans les navires des colons européens au XVIe siècle. Adopté par les tribus amérindiennes aussi bien au Nord qu’au Sud du continent, le cheval fait d’elles des peuples cavaliers reconnus. L’adoption de chevaux par les différents peuples amérindiens influence profondément leur manière de vivre et leur culture.

Histoire - La relation des Amérindiens avec le cheval est source de nombreux fantasmes, les opinions allant d’une vision poétique de bons sauvages capables d’incroyables et mystérieuses prouesses équestres, à celle de barbares exploitant le cheval sans vergogne1. La difficulté à connaître la vérité est en grande partie due au fait que les peuples amérindiens n’ont quasiment pas légué d’écrit : quand les premières études ethnologiques ont lieu, leur culture s’est déjà considérablement modifiée sous l’influence des colons européens et de leurs descendants2. De plus, aucune recherche n’a été faite avant le XXe siècle concernant leur maîtrise de l’élevage et de l’équitation3.

Les Amérindiens sont vraisemblablement devenus des peuples cavaliers en raison de leur mode de vie nomade, impliquant un contact étroit et permanent avec le cheval4, et de leur spiritualité tournée vers la survie.

Pour Walter Prescott Webb, « La machine à vapeur, l’électricité et le pétrole n’ont pas apporté autant de changements dans notre culture que le cheval n’en produisit dans la culture des Indiens des Plaines. »5 …….

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_chez_les_peuples_am%C3%A9rindiens

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  • En l’honneur des chevaux et ânes sacrés navajo – Traduction du 20 ocobre 2024 par Jacques Hallard d’une étude titrée « In honor of sacred navajo horses and burros – Dossier ‘Life foundation (WFLF)’
    En hommage au Dine (le peuple navajo traditionnel) qui s’est sacrifié et a risqué sa vie pour sauver les chevaux et les ânes sacrés navajo de la rafle brutale et du massacre horrible, les Nohooka ’Dine’ (Anciens Navajos et Guérisseurs) ont pris des mesures pour s’opposer aux rafles de chevaux de la Nation Navajo (NN) financées par le gouvernement américain et à l’abattage.

Ils ont adopté à l’unanimité une Résolution qui stipule : “Nous exhortons vivement la Nation Navajo et le Gouvernement américain, le Bureau des Affaires Indiennes (BIA), le DOI, l’USDA, à mettre fin à la profanation et à la destruction du Mode de Vie et de la Fondation Spirituelle des Diné en promouvant et en soutenant imprudemment la rafle et l’exécution de masse de notre parent, le cheval.”

La résolution de Nohooka Dine a été adoptée en août 26, 2013, par les praticiens du dîner traditionnel avec 32 présents en faveur et aucun opposant. Les Nohooka Dine ’(Anciens Navajos et Guérisseurs), s’opposent aux rafles Navajos et à l’abattage des chevaux. La Résolution ’Dine’ de Nohooka stipule :

’Le cheval est notre ‘médicament’ et nous a aidés à survivre à de nombreuses épreuves, ils doivent être respectés et honorés pour leur place sacrée au sein de la Création, car ils possèdent le même droit fondamental à la Vie que nous, les Cinq Doigts’, déclare la Résolution du Nahooka Dine’, peuple de médecine traditionnelle navajo opposé à l’abattage du cheval.

La Résolution stipule :’ la capture, l’emprisonnement et l’exécution proposée de ces chevaux représentent une assimilation forcée et une destruction de notre mode de vie spirituel et culturel.’ ’Nous reconnaissons que la capture, l’emprisonnement et l’exécution proposée de ces chevaux sont le même cycle destructeur d’actions que nos ancêtres ont enduré, ayant un impact destructeur sur notre mode de vie culturel que le massacre du bison.’

Nahooka Dine’ déclare : ’La nation Navajo a une croyance fondamentale et une compréhension de notre K’é. L’exécution massive de chevaux proposée par la Nation Navajo érode cette croyance fondamentale et cette compréhension fondamentales qui Nous unissent de manière spirituelle les uns aux autres et à toute la Création.

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones exige que la Nation Navajo et les gouvernements des États-Unis consultent les peuples autochtones qui ont la garantie du droit à un consentement préalable, libre et éclairé. Le soutien et l’implication du gouvernement de la Nation navajo dans l’abattage des chevaux ont été décrits comme cruels, barbares et imprudents. La pratique consistant à capturer, retirer et tuer des chevaux et des ânes de leurs terres natales est considérée par beaucoup - une continuation de l’assimilation indicible des enfants dans les soi-disant ’pensionnats’, lorsque les cheveux des enfants navajos étaient coupés et qu’il leur était interdit de parler leur langue de Dine.

Ceux qui s’opposent aux rafles et aux meurtres se sont dits gravement préoccupés par l’impact de ces activités violentes sur les enfants navajo, car elles favorisent des comportements qui conduisent à la haine, à la violence domestique et à la toxicomanie.

De nombreuses personnes pensent que la destruction des chevaux par le gouvernement tribal navajo est une répétition de l’horrible massacre de buffles sauvages en Amérique du Nord, mené par le gouvernement américain et les chasseurs commerciaux, qui a entraîné la quasi-extinction du bison d’Amérique. ’Nous voyons cette exécution massive de nos proches, les chevaux, comme le fruit pourri d’une mauvaise graine qui a été plantée dans l’esprit de nos enfants dans les premiers jours’, déclare la Résolution. ’Nos enfants doivent apprendre à valoriser la vie, sinon ils traiteront leur propre vie de manière imprudente et seront attirés par la toxicomanie, la violence domestique, le suicide et d’autres comportements qui ne sont pas conformes à Notre mode de vie.’

Leland Grass, Diné, déclare que ’La résolution a été adoptée par les Anciens et les Médecins le 26 août 2013 à Lower Black Mesa (en dessous de Peabody). Les gens de Dine viennent du Nouveau-Mexique, Shiprock, Pinon, Tuba City, Gap-Bodaway, Coal Mine, Hardrock (Crête rocheuse), Shonto, Kayenta, Chilchinbeto, Red Lake, Kaibeto, et de nombreuses fermes, Rough Rock et Black Mesa.

Cela exclut ceux qui sont appelés de la plupart des régions de la réserve indienne Navajo du Sud et également des résidents de l’Utah. Cette résolution est prise à partir d’eux, au lieu de leurs maisons et des lieux de cérémonie, et rassemblés par clan K’é, et dans l’attente d’une vie meilleure pour leurs enfants’. En parlant des rafles de chevaux et de la façon dont elles sont effectuées, Leland Grass a déclaré : ’Ce n’est pas ainsi que nous, les anciens de Dine, vivons. C’est la façon dont le Congrès américain nous a traités il y a longtemps et maintenant c’est la façon dont notre propre gouvernement de la Nation navajo nous traite.

Notre cérémonie doit être reconnue quotidiennement. C’est le Créateur qui fait que nos gens vivent comme ils sont. La Loi du Créateur n’a jamais changé, elle reste la même, et le gouvernement de la Nation Navajo essaie de changer cela. C’est un sacré prix à payer, pour les gens qui disent ou font ces choses et cela aura un effet domino sur nos nouveau-nés, nos enfants à naître et ceux qui sont à l’école, nos enfants’.

’Le manque de respect de ce mode de vie sera appris, grâce au gouvernement de la Nation Navajo et à son président Ben Shelly. Ils gèrent mal notre argent à la fin. Les 1,3 million de dollars approuvés pour la rafle de nos chevaux et l’abattage font un peu la même chose, en les faisant se désécher, en les gérant mal et en volant nos chevaux.

Je peux voir d’où vient ce vol’, a déclaré Leland Grass. Un regard sur l’histoire des chevaux Navajo au fil du temps : les Navajos ont obtenu 3,5 millions d’acres de terres à l’intérieur de leurs quatre montagnes sacrées au moment du Traité Navajo avec le gouvernement américain, en 1868. On estime que le peuple navajo possédait 80.000 chevaux et 1,5 million de chèvres et de moutons à cette époque.

En 1880, les Navajos avaient développé leur propre économie basée sur l’élevage qui a prospéré au point de les mettre en conflit avec certains des intérêts les plus puissants du territoire du Nouveau-Mexique.

Le Traité navajo de 1868 stipulait qu’aucune décision juridique concernant l’utilisation des terres ne pouvait être prise sans le consentement de 75% de tous les hommes adultes navajo.

Des minéraux précieux ont été recherchés et avec des perspectives pétrolières en jeu, on s’est rendu compte qu’il serait presque impossible d’obtenir le consentement de nombreux hommes navajo pour le pétrole et d’autres droits d’utilisation des terres, de sorte que le gouvernement fédéral a créé des conseils censés représenter les hommes Navajo de ces manières là.

Au cours de cette même période, à travers les États-Unis, des enfants amérindiens ont été enlevés de chez eux et placés dans des pensionnats mandatés par le gouvernement, dont beaucoup ne sont pas rentrés chez eux pendant des années, voire jamais. Les internats mandatés par le gouvernement américain visaient l’assimilation des peuples tribaux.

Le système des pensionnats de la fin du XIXe siècle est encore un sujet qui suscite une amertume et une colère intenses chez de nombreux peuples autochtones. Beaucoup d’enfants sont morts de maladies et les parents n’ont pas été informés que leurs enfants étaient malades. Ils ont été dévastés d’apprendre que leurs enfants étaient morts et avaient été enterrés si loin. Les écoles étaient très réglementées, calquées sur les institutions militaires. Les cheveux des enfants ont été coupés dès leur arrivée et leurs biens spirituels leur ont été enlevés. Pour beaucoup d’étudiants, se couper les cheveux était contraire à leur croyance spirituelle, mais ils n’avaient pas le choix. Il était interdit aux enfants de parler leur propre langue, la seule langue que beaucoup connaissaient. Les châtiments corporels sévères étaient la norme, les coups de fouet étaient courants et certains auraient subi des agressions sexuelles dans les écoles.

Les tribunaux des infractions indiennes ont été créés dans les années 1880 et 1890 dans le but d’abolir toutes les formes de cérémonie indienne (croyances et pratiques spirituelles). Les délinquants (pratiquants de pratiques spirituelles autochtones) étaient incarcérés par l’intermédiaire de ces tribunaux.

Les permis de pâturage ont été élaborés par le Bureau des Affaires indiennes (BIA) en 1930 et il a été établi que la majorité des terres navajo seraient détenues en fiducie par la BIA.

Au cours de cette même période, la réduction des stocks mandatée par le gouvernement américain était sérieuse et des représentants du gouvernement américain seraient venus dans la réserve et auraient commencé à tirer sur des moutons et des chevaux, souvent directement chez leurs propriétaires. Les carcasses ont été laissées à pourrir.

Actuellement, la Direction des ressources naturelles de la ZAC est responsable de la gestion du pâturage de 16,2 millions d’acres de terres de la fiducie NN. La NNDA indique que la chaîne navajo est actuellement envahie de bétail domestiqué de plus de 40 pour cent et ils admettent que davantage de ventes aux enchères de bétail doivent être organisées dans toute la Nation navajo pour réduire les dommages causés par la sécheresse et améliorer l’état de la chaîne.

La NNDA souligne également que les chevaux et les ânes’ sauvages ’ de l’aire de répartition aggravent les problèmes de sécheresse. Les chevaux et les ânes ont été étiquetés comme ’sauvages’ et ’envahissants’ par le DOI, le BLM, l’USDA et la NNDA. Le faux étiquetage de ces agences est un déni de leurs racines indigènes et de leur capacité à guérir les terres.

Des preuves paléontologiques montrent que les chevaux ont évolué sur le continent nord-américain il y a plus de 50.000.000 d’années. Dans d’autres parties du monde, comme le Royaume-Uni, où le pâturage de conservation est pratiqué, des troupeaux de chevaux sauvages sont restaurés avec succès dans les forêts et les pâturages pour leurs bienfaits de rajeunissement pour l’environnement.

De 2008 à 2009, le NN a organisé quatre rafles de chevaux sur la réserve. Il a été déterminé à partir de la quantité d’eau et de foin fournie aux chevaux après leur capture que les chevaux ’sauvages’ consomment 5.000 gallons d’eau et 18 lb de foin chaque jour. Cette information a depuis été largement diffusée sur la réserve pour promouvoir les chevaux de déménagement au lieu de placder le bétail aux enchères comme le recommandait à l’origine la NNDA.

Justice for Horses and Burros

Rescued Navajo foal

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Wild for Life Foundation - Animal Protection Organization

Source : http://www.wildforlifefoundati on.org/navajohorses.html

Life foundation (WFLF) 2008-2018 all rights Source : http://www.wildforlifefoundation.org/navajohorses.html

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  • La Nation Navajo cherche à équilibrer ses ressources naturelles avec des rafles de chevaux sauvages – Traduction du 24 octobre2024 par Jacques Hallard ‘un article intitulé « Navajo Nation Seeks To Balance Resources With Feral Horse Roundups », publié par KUNM le 05 /09/2024
    Rita Daniels a écrit : La sécheresse persistante et des décennies de surpâturage ont dévasté les prairies de la réserve Navajo. Avec une population de chevaux sauvages et sauvages de plusieurs dizaines de milliers, la tribu a pris la décision difficile de rassembler autant d’animaux que possible. La plupart de ces chevaux finiront dans un abattoir au Mexique.

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Au lever du jour, un groupe de cow-boys navajo embauchés par le département de l’Agriculture de la tribu a installé un corral dans un moulin à vent isolé. Puis ils se sont dispersés à cheval et en VTT à la recherche des animaux. L’homme en charge, Ray Castillo, faisait des repérages depuis le sommet d’une colline. ’Alors que nous roulions, il y en avait huit ici’, raconte Ray. ’Alors on s’est dit qu’on les poursuivrait d’abord. Plus on avance là-dedans, plus on va probablement commencer à trouver de chevaux.’ C’est un problème dans tout l’Ouest des États-Unis.

Mais sur la réserve, on estime qu’il y a entre 60 000 et 75 000 chevaux sauvages. Les fonctionnaires disent que c’est quatre fois ce que la terre peut supporter. La tribu navajo a donc décidé d’en rassembler autant que possible et de les vendre, car les chevaux errants dominent les moulins à vent, les puits, les sources naturelles, vont dans les corrals, pénètrent dans les granges à foin et causent des dommages.

Kim Johnson dirige le programme de gestion du pâturage de la réserve. Elle dit que plus tôt cet été, le président a publié une déclaration d’urgence contre la sécheresse : il a affecté 1,3 million de dollars pour faire face au problème des chevaux sauvages.

Environ 60 communautés, soit plus de la moitié de la réserve, ont demandé des rafles. ’Il y a aussi des animaux blessés et personne pour s’occuper d’eux’, dit-elle. ’Ils meurent juste d’une mort lente.’ Une fois rassemblés, les animaux sans marque sont immédiatement envoyés aux enchères. Kim dit que les produits sans marque sont vendus à des acheteurs liés par la Nation navajo et elle pense que la destination est le Mexique vers une usine de transformation d’abattage.

Avec le marché aux chevaux à son plus bas niveau historique, la Nation navajo gagne entre 10 et 20 dollars par tête. Un quart de ce qu’il en coûte pour les sortir de là. Récemment, la tribu a officiellement exprimé son soutien à une usine de transformation d’abattage de chevaux qui tente d’ouvrir plus près de chez elle, au Nouveau-Mexique.

Un procès a temporairement empêché que cela se produise. Erny Zah est un porte-parole de la Nation Navajo. Il dit que cela a été une décision vraiment difficile à prendre. ’Nous avons une parenté avec tout notre environnement et les chevaux, car ils font partie de notre mythe de la création, ils font partie de qui nous sommes en tant que personnes.

C’est là que ces vieilles cérémonies entrent en jeu, de demander leur aide en mangeant leur viande, parce que parfois pendant les mois d’hiver, notre peuple avait l’habitude de faire cela, pour se fortifier. Les animaux sont vénérés’

Alors que le soleil monte plus haut dans le ciel, un homme qui habite à proximité s’arrête et parle à Zah. ’Il dit qu’il y a 80 chevaux ici qu’il connaît, qu’il y a 100 chevaux dans ces canyons là-bas et qu’ils viennent à ce point d’eau vers midi’, explique Zah. ’Alors il rigole un peu qu’ils ont commencé tôt. Il dit que les chevaux ne courent pas sur le temps humain’.

Soudain, un troupeau de ces chevaux sauvages en liberté court, à pleine inclinaison, vers le corral. ’Vous pouvez en voir descendre juste là où la poussière se soulève’, souligne Zah. ’Et les voilà qui arrivent, 7 chevaux. Et ils sont dans le corral maintenant. C’est tout simplement génial’. Tout au long de la journée, plus de 40 chevaux sont rassemblés.

’Ce n’est pas une solution abrupte à laquelle nous sommes arrivés’, dit Zah. ’C’est quelque chose que nous avons pesé, auquel nous avons réfléchi, pour lequel nous avons prié et c’est la meilleure façon de gérer notre population de chevaux.’ Certains membres de la Nation Navajo disent que prendre des mesures aussi drastiques avec un animal sacré devrait être atteint par consensus. Zah dit que le bureau du président essaie simplement de gérer les ressources de la nation de manière responsable.

FCC Public File & EEO Report - UNM’s Land Acknowledgement- CPB Compliance - KUNM Privacy Policy

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Source : https://www.kunm.org/local-news/2013-09-05/navajo-nation-seeks-to-balance-resources-with-feral-horse-roundups

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Accès à un document d’archine sur le milieu naturel en anglais : Regional Hydrogeology of the Navajo and Hopi Indian Reservations, Arizona New Mexico, and Utah - First printing 1969 - Second printing 1977

GEOLOGICAL SURVEY PROFESSIONAL PAPER 521-A - Prepqred in cooperation with the Bureau of Indian Affairs andREGIONAL HYDROGEOLOGY OF THE NAVAJO AND HOPI INDIAN RESERVATIONS, ARIZONA NEW MEXICO, AND UTAH -

By M. E. COOLEY, J. W. HARSHBARGER, J.P. AKERS, and W. F. HARDT - With a section on Vegetation - By 0. N. HICK

Source : https://pubs.usgs.gov/pp/0521a/report.pdf

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Trois chefs Blackfeet et leurs chevaux.

L’histoire du cheval chez les peuples amérindiens est d’abord celle d’une longue disparition de l’espèce du continent américain, accompagnant la fin de la dernière période glaciaire. Elle recommence par l’importation de chevaux dans les navires des colons européens au XVIe siècle. Adopté par les tribus amérindiennes aussi bien au Nord qu’au Sud du continent, le cheval fait d’elles des peuples cavaliers reconnus. L’adoption de chevaux par les différents peuples amérindiens influence profondément leur manière de vivre et leur culture.

Histoire{{}}

La relation des Amérindiens avec le cheval est source de nombreux fantasmes, les opinions allant d’une vision poétique de bons sauvages capables d’incroyables et mystérieuses prouesses équestres, à celle de barbares exploitant le cheval sans vergogne1. La difficulté à connaître la vérité est en grande partie due au fait que les peuples amérindiens n’ont quasiment pas légué d’écrit : quand les premières études ethnologiques ont lieu, leur culture s’est déjà considérablement modifiée sous l’influence des colons européens et de leurs descendants2. De plus, aucune recherche n’a été faite avant le XXe siècle concernant leur maîtrise de l’élevage et de l’équitation3.

Les Amérindiens sont vraisemblablement devenus des peuples cavaliers en raison de leur mode de vie nomade, impliquant un contact étroit et permanent avec le cheval4, et de leur spiritualité tournée vers la survie. Pour Walter Prescott Webb, « La machine à vapeur, l’électricité et le pétrole n’ont pas apporté autant de changements dans notre culture que le cheval n’en produisit dans la culture des Indiens des Plaines. »5

Disparition durant la Préhistoire - Des traces fossiles de restes d’os de chevaux datant de la Préhistoire ont été retrouvées sur le continent nord-américain6. Les chevaux sont présents lorsque les premiers hommes arrivent d’Asie par la langue de terre qui relie l’Asie et l’Amérique au niveau du détroit de Béring actuel7, et peut-être d’Europe à l’époque glaciaire, comme semblent le montrer des traits génétiques communs sur des restes fossiles humains retrouvés en Europe et sur le Nouveau Continent8, ou bien des similitudes dans la forme et la taille d’armes.

Leur disparition soudaine du continent américain reste une énigme. Les tribus indiennes sont alors soit sédentaires (avec une activité orientée vers l’agriculture), soit nomades avec un mode de vie basé sur la chasse et la cueillette, parfois les deux selon les circonstances.

Importation depuis l’Europe{{}}

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Cheval andalou en 1600.

La colonisation, notamment par les Espagnols et les Portugais au Sud, les Anglais à l’Est et au Nord, les Français en Nouvelle-France et au Québec, amène des populations de plus en plus importantes depuis l’Europe ainsi que du bétail et des chevaux en grand nombre pour l’établissement dans les colonies. Les conquistadors mettent la frayeur des autochtones vis-à-vis du cheval-dieu à leur profit pour favoriser la conquête. Les premiers contacts en Amérique du Nord se font lors des expéditions par les Espagnols depuis le Mexique dans les territoires du Texas, Nouveau-Mexique, Californie, Colorado, Arizona, Utah et Nevada actuels.

À la fin du XVIIIe siècle, les chevaux tachetés ne sont plus à la mode en Europe, les éleveurs de France, Espagne, Pays-Bas, Angleterre et Autriche se débarrassent de ces chevaux qu’ils vendent pour leur exportation vers le Nouveau-Monde, au Mexique, Californie et Orégon. Leur type est très proche de l’appaloosa originel des Nez-Percés.

Adoption par les tribus amérindiennes{{}}

Dès la fin du XVIe siècle, les Apaches ou les Navajos ont parfaitement intégré le cheval. Il est plus facile pour eux de faire des razzias et des vols de chevaux déjà dressés que d’aller capturer des chevaux revenus à l’état sauvage, ce qui demande beaucoup d’habileté pour la capture et de savoir équestre pour le débourrage. Cela sera vrai des autres tribus par la suite, les guerriers faisant d’ailleurs un titre de gloire et de reconnaissance de leur habileté à voler des chevaux chez l’ennemi. Des témoignages d’époque rapportent avoir vu des montures marquées chez les Indiens.

Vers 1670, des annales espagnoles évaluent le nombre des chevaux de colons européens disparus à plus de 100 0009. Le cheval se diffuse vers les tribus de l’Est et les Indiens des Plaines, jusqu’au Pacifique. Les peuples chasseurs et guerriers trouvent rapidement l’intérêt qu’ils peuvent tirer de ce nouvel arrivant. Les échanges, les guerres et les razzias inter-tribales10 amènent le cheval chez les Comanches au début du XVIIe siècle : ils deviennent les cavaliers de légende admirés de tous et des commerçants de chevaux11. En 1800, le cheval est présent partout et adopté sur pratiquement tout le continent américain.

Sous la pression de l’avancée des colons vers l’ouest et lorsque les grands troupeaux de bisons des plaines d’Amérique du Nord se trouvent presque anéantis, les tribus amérindiennes sont contraintes de se sédentariser dans des réserves et le rôle du cheval devient celui d’un simple animal de travail. Les petits animaux rustiques à l’endurance réputée sont croisés avec des animaux de trait12.

Dénomination - Les tribus amérindiennes donnent au cheval un nom dépendant de leur culture et des influences locales : Grand chien (Cris), Chien rouge (Gros Ventres), Dieu chien (Comanches), Chien mystérieux (Kiowas, Nez-Percés), Élan de France (Indiens du Canada français), Chien-élan (Pieds-Noirs), Étrange cerf (Cheyennes), Cavalis (Caddos), un nom inconnu pour les Apaches13.

Sélection et élevage - Leur goût pour ce qui est voyant amène les Indiens nord-américains à préférer les chevaux de couleurs. La capture d’animaux sauvages met également en valeur les qualités et la bravoure de celui qui tente l’aventure et la réussit14. Les chevaux de l’Oregon sont caractérisés par une crinière et une queue peu abondantes. On ne sait pas si ce trait génétique est apparu lors de croisements et de sélections, ou s’il est issu de chevaux dont les éleveurs et les espagnols ont voulu se débarrasser en y voyant un signe de faiblesse.

Appaloosa - Article détaillé : Appaloosa.

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Indiens Nez-Percé et cheval appaloosa en 1895.

L’Appaloosa est une race originaire du nord-ouest des États-Unis, elle est sélectionnée traditionnellement par les Indiens Nez-Percés (Nimíipuu) établis près de la rivière Palouse. La grande particularité de ces chevaux est d’avoir très souvent une robe tachetée, entre autres caractéristiques physiques étonnantes. La tribu Nez-Percés perd la plupart de ses chevaux en 1877 et la race connaît un déclin de plusieurs décennies, ne survivant que grâce à la ténacité de quelques éleveurs, jusqu’à la création d’un stud-book en 1938. Depuis le milieu du XXe siècle, de très nombreux croisements avec des chevaux Quarter Horses et Pur-sang sont effectués. Au début du XXIe siècle, peu de différences existent, à part la robe, entre les Appaloosas, les Quarter Horses et les Paint Horses qui forment les trois races autorisées dans les concours internationaux de monte Western. Désormais, l’Appaloosa est l’une des races les plus populaires aux États-Unis. Les éleveurs Nez-Percés préfèrent le nom de Palouse Horse ou Nez Perce Horse pour le cheval issu de leurs élevages.

Cayuse - Article détaillé : Cayuse (cheval).

Cheval des Nez-Percés{{}}

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Un cheval à la réserve des Nez-Percés.

Article détaillé : Cheval des Nez-Percés.

Le cheval des Nez-Percés est une race de chevaux de selle en cours de reconstitution afin de retrouver le type originel des anciennes montures Appaloosa des Indiens Nez-Percés. Pour cela, les Indiens de la réserve des Nez-Percés croisent les Appaloosas modernes avec des Akhal-Teke, un cheval turkmène décrit comme proche physiquement.

Mustang{{}}

Article détaillé : Mustang (cheval).

Dans la culture{{}}

La mythologie indienne permet de se représenter la place qu’a occupée le cheval pour ces peuples15. Les Amérindiens attribuent aux chevaux des qualités en fonction de leur robe, ainsi, ceux qui portent une robe pie avec juste les oreille colorées (robe tovero) sont nommés des « medecine hat » et crédités de pouvoirs surnaturels.

L’hippophagie est généralement taboue : la tribu des Sioux Lakota, au Dakota du Sud, protège un troupeau de chevaux sacrés (Sacred horses) et le considère comme des membres de la famille16, à la manière des vaches sacrées de l’Inde.

Les Pimas de l’Arizona expliquent l’origine du cheval par un mythe, forcément postérieur à l’arrivée des Européens. Deux frères chassaient, et l’aîné, pris de pitié en voyant le cadet souffrir en chargeant cerfs et chevreuils sur son dos, lui dit : « Perce-moi par une flèche de face, puis par une flèche de côté, coupe-moi transversalement en quatre morceaux que tu jetteras à l’eau, puis reviens dans quatre jours. » Le cadet s’exécuta plein de douleur et, lorsqu’il revint, découvrit quatre animaux inconnus : des chevaux, deux mâles, deux femelles, un noir, un blanc, un bai et un couleur de cerf…17

Notes et références{{}}

Franchini 2001, p. 13.

  Franchini 2001, p. 13-14.

  Franchini 2001, p. 15.

  Franchini 2001, p. 14.

  (en) Walter Prescott Webb, 1888-1963, The Great Plains, rééd. University of Nebraska Press, 1981, 525 p. (ISBN 978-1-4962-3133-8 et 1-4962-3133-3, OCLC 1264176074, lire en ligne [archive])

  (en) « Academy of Natural Sciences - Thomas Jefferson Fossil Collection - Ancient Horse Fossils » (version du 26 janvier 2012 sur Internet Archive).

  Sibylle Luise Binder et Gabriele Kärcher (trad. de l’anglais), La Vie fascinante des chevaux, Paris, Larousse, 2002, 215 p. (ISBN 2-03-560289-0).

  (en) Lawrence Guy Straus, David J. Meltzer et Ted Goebel, « Ice Age Atlantis ? Exploring the Solutrean-Clovis ‘connection’ », World Archaeology, vol. 37(4) : 507 – 532,‎ 2005 (ISSN 0043-8243, DOI 10.1080/00438240500395797, lire en ligne [archive], consulté le 13 mai 2022).

  (en) Hamalainen Pekka, The Comanche Empire, Yale University Press, 2008 (ISBN 978-0-300-12654-9).

  (en) Ernest Wallace, The Comanches : Lords of the Southern Plains, University of Oklahoma Press, 1952.

  (en) Howard L. Meredith, A Short History of the Native Americans in the United States, Malabar, FL, Krieger Publishing Company, 2001, 171 p. (ISBN 1-57524-139-0).

  Franchini 2001, p. 16.

  Franchini 2001, p. 37.

  (en) George Catlin, Illustrations of the manners customs and condition of the North American Indians with letters and notes written during eight years of travel and adventure among the wildest and most remarkable tribes now existing : with ... engravings from the author’s original paintings, Henry G. Bohn, 1845 5e éd.

  Franchini 2001, p. 17.

  Voir par exemple cette lettre : (en) « LETTER TO THE EDITOR [archive] », sur Lakota country Times (consulté le 10 février 2011).

  •  Franck Russel, « The Pima Indians », Twenty-sixth annual report of the Bureau of American Ethnology to the Smithsionian Institution, Washington, 1908. Cité par Benjamin Péret, Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d’Amérique, Albin Michel, Paris, 1960.
    Annexes - Sur les autres projets Wikimedia : Cheval chez les peuples amérindiens, sur Wikimedia Commons

Bibliographie :{{}}

 Françoise Perriot, Chevaux en terre Indienne, Paris, Albin Michel, 1997, 185 p. (ISBN 2-226-09378-8 et 9782226093783)

 Maria Franchini, Les Indiens d’Amérique et le cheval, Cadeilhan, Zulma, 2001, 295 p. (ISBN 2-84304-204-6)

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_chez_les_peuples_am%C3%A9rindiens

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  • Le cheval, être sacré pour les Navajo - 13/05/2018 - Document ‘blog.cheval-daventure.com - Amérique du Nord / Cavaliers du monde / Culture équestre / Ethologie & bien-être équin
    Relié aux sagesses amérindiennes du sud-ouest des Etats-Unis, le Dr Sylvain Gillier-Imbs organise depuis plusieurs années, dans le cadre du ‘Navajo Horse Project’, des échanges culturels sur le message sacré du ’peuple des chevaux’... - Navajo : le ’peuple des chevaux’{{}}

Médecin homéopathe, thérapeute holistique, conférencier... Depuis une trentaine d’années, le docteur Sylvain Gillier-Imbs est tout cela à la fois. Mais il est aussi et surtout un homme de cheval qui met la relation entre l’homme et l’animal au cœur de sa réflexion humaniste et philosophique.

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’Observe la nature...’ ’écrit le Dr Gillier dans son livre ! Monument Valley, Arizona @Blog Cheval d’Aventure

C’’est depuis les terres ancestrales du peuple Navajo, en Arizona, dans le sud-ouest des États-Unis où il se trouve actuellement, que le docteur Sylvain Gillier-Imbs a bien voulu répondre à nos questions sur le Navajo Horse Project. Une interview exclusive pour le Mag des Cavaliers Voyaveurs, qui éclaire la portée humaniste et philosophique de son livre ’Les chants sacrés du cheval : l’approche traditionnel du cheval chez les Indiens Navajos’ !

Amenés par les Conquistadors au Nouveau-Monde, les chevaux ont changé à jamais la vie des Amérindiens. Pourquoi vous êtes-vous intéressé à la tribu Navajo plus qu’à d’autres tribus (Lakota, Nez-Percés... ?) En quoi leur approche est-elle différente de la nôtre, en termes de lien avec le cheval ? {{}}

La perspective des cultures amérindiennes est souvent bien différente de celle des cultures occidentales qui les ont colonisés. Quelle que soit leur tribu, les Amérindiens sont un peuple du cheval. Le cheval est un être sacré pour eux, il y a beaucoup de légendes, de mythes, et d’histoires sur la manière dont les dieux ou les esprits ont apporté le cheval pour aider les Amérindiens. C’est peut-être dans la tradition Navajo que ces histoires ont pu le mieux être préservées, aussi parce que les anthropologues se sont intéressés aux légendes et aux cérémonies Navajo dès les années 1930. Je crois que ce qui est spécifique, c’est que pour la culture amérindienne, le cheval n’est pas un outil, mais un compagnon d’essence sacrée, au même titre que les autres membres de la famille.Comme je l’explique dans mon livre, il n’y a pas réellement de méthode ou d’approche spécifique de l’équitation dans l’univers amérindien. Le cheval fait partie de l’environnement dès le plus jeune âge, il est un compagnon de jeu, et puis ensuite un enseignant, un ami, et parfois un guérisseur

@Blog Cheval d’AventureImage agrandie

Clayson Benally pendant l’un des ateliers du Navajo Horse Project en France @Blog Cheval d’Aventure

Pour les Amérindiens d’aujourd’hui, et notamment les Navajos que vous connaissez si bien, quelle place tient le cheval - au-delà du folklore touristique et parfois attristant qui prédomine parfois dans les réserves ? {{}}

Les Amérindiens d’aujourd’hui sont dans un processus de ré-acculturation, c’est-à-dire qu’ils essaient de retrouver des bribes de leur propre culture qui est passée sous le rouleau compresseur de la colonisation et de l’exploitation par la culture dominante blanche. Comme en Occident, le cheval est pour eux un élément essentiel de reconnexion à la nature.

Aujourd’hui, il y a beaucoup d’Amérindiens qui ont pratiquement oublié leur propre culture. Il suffit d’aller dans un des rassemblements annuels pour voir de ses propres yeux comment les Amérindiens ont repris à leur compte les pires stéréotypes du rodéo. Mais pour ceux qui ont réussi à sauvegarder leur culture et leurs connaissances traditionnelles, le cheval est un signe puissant de bénédiction et de pouvoir.

Chez les Navajo, le cheval fait partie intégrante de plusieurs cérémonies traditionnelles, par exemple la voie de l’ennemi, une cérémonie qui permet de revenir à l’harmonie après un conflit intense. Le spectacle attristant que le touriste peut observer dans le parc tribal de Monument Valley montre combien l’exploitation touristique impacte les cultures traditionnelles. Mais ce qui réchauffe le cœur, c’est que à quelques kilomètres de là, les chevaux sont respectueusement invités à participer à des cérémonies traditionnelles, pas du tout pour les touristes, et qui restent encore aujourd’hui bien vivantes. 

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Les enfants Navajo (ici, Daahi Benally) apprennent à monter à cheval naturellement, par le jeu @Blog Cheval d’Aventure

Pour des propriétaires ou cavaliers français qui n’ont pas la chance, comme vous, de côtoyer ces Amérindiens dans leur propre pays et culture, est-il possible quand même de se nourrir de leur philosophie et d’en retirer des bienfaits pour soi - mais aussi pour votre cheval ? En quoi peut-on améliorer notre communication et notre relation avec notre monture grâce à votre livre ou à vos stages ? {{}}

Mes amis Amérindiens me disent sans cesse qu’en Occident aussi, nous sommes des cultures autochtones. D’ailleurs, dans le nord de l’Europe, il y a une minorité assez active qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux tribus amérindiennes, ce sont les Samis ou les Lapons.

Nous pouvons nous nourrir des philosophies amérindiennes et de leurs relations privilégiées avec le cheval, sans oublier qu’en Europe aussi, il y avait tout un système philosophique autour du cheval, par exemple par la déesse celtique du cheval, Epona.

Dans mon livre, lorsque je parle du cheval des 4 directions, c’est aussi parce que j’ai mieux pris conscience de ma connexion avec le cheval  comme une expérience sacrée dans ma vie, une prise de conscience qui me permet de ralentir la pensée, de mieux m’enraciner, d’être pleinement conscient dans le présent, afin d’être à chaque moment dans le flux de la vie.

Une conséquence de cela, ça a été que mon mouvement avec le cheval est devenu plus fluide. Dans les stages que j’organise, cela se passe souvent au sol, mais une meilleure compréhension de la légende sacrée du cheval, telle qu’elle est racontée par plusieurs cultures amérindiennes, améliore aussi la manière dont on monte sur son dos en situation d’équitation. 

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Le Navajo Clayson Benally et son cheval Chico, Photo © Erika Larsen

En quoi consiste exactement le ‘Navajo Horse Project’ ? {{}}

Le ‘Navajo Horse Project consiste en des échanges interculturels avec le cheval et la culture amérindienne Navajo. Il est né de conversations et de liens d’amitié tissés avec des femmes et des hommes, sur la nation Navajo, qui veulent retrouver leur propre culture et leurs racines.

Dans ce projet, la relation n’est pas à sens unique, c’est-à-dire que l’Occidental ne vient pas s’abreuver aux sagesses amérindiennes, mais il y a de la réciprocité. Le cheval peut certainement nous aider à comprendre que nous sommes tous des frères et des sœurs unis autour d’un vaste cercle. L’exploitation humaine de la nature fait que notre petite planète ne se porte pas très bien. Le Cheval nous apprend aussi, au-delà des différences et des cultures, à comprendre et à respecter la Terre Mère qui nous porte. 

Sur un plan plus personnel, comment votre quotidien s’articule-t-il autour des chevaux ? Avez-vous des chevaux à vous, de quelle race et pour quelle utilisation ? {{}}

Je suis professionnel de santé, cavalier, et j’ai 3 chevaux Camargue, que je monte régulièrement en extérieur, dans le parc naturel régional de Haute Vallée de Chevreuse, dans le sud de la région Île-de-France, où j’habite. Mes chevaux sont pour moi une source d’inspiration et d’équilibre intérieur. 

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Sylvain Gillier-Imbs au Grand Canyon, en Arizona - Photo ©Stéphane Barbato

Photo d’édito ©Rima Krisst : Clayson Benally, image même de la connexion entre humains et chevaux chez le peuple Navajo

Admirez le reportage photographique d’Erika Larsen sur le peuple des chevaux 

https://blog.cheval-daventure.com/seize/small/breves/breve-salon-bien-etre-avec-cheval/salondubienetrejpg.jpg

Pour en savoir plus sur le ‘Navajo Horse Project’ : consultez le site Internet et la page Facebook

https://blog.cheval-daventure.com/seize/small/navajo-horse-project/ph19.jpg
Le très beau livre Les chants sacrés du cheval’ du Dr Sylvain Gillier-Imbs est paru aux éditions Véga. Egalement disponible sur Equibooks.

Lisez aussi sur le blog : 

Un premier ’Salon du bien-être avec le cheval’

La chevauchée fantastique d’Anne Mariage

’Sans attache’, le documentaire équestre qui a séduit New York

Partez en randonnée équestre en Arizona, sur les terres Navajo, avec Cheval d’Aventure

Qui sommes-nous ? - Le Mag des cavaliers voyageurs est animé par l’équipe de Cheval d’Aventure, agence de randonnées à cheval à travers le monde. Vous trouverez ici des récits de voyages, des portraits, des conseils pratiques et ludiques pour voyager à cheval... - Voir notre site - Newsletter … - Bas du formulaire

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Source : https://blog.cheval-daventure.com/fr/post/137/le-cheval-etre-sacre-pour-les-navajo

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  • Lecture suggérée – Livre : Les chants sacrés du cheval - L’approche traditionnelle du cheval chez les Indiens Navajos - Sylvain Gillier (Auteur) Paru le 27 février 2018 Essai (broché)

    Les chants sacrés du cheval - L’approche traditionnelle du cheval chez les Indiens Navajos - 1

Résumé {{}}

L’approche traditionnelle du cheval par les Indiens Navajos - Le Peuple Sacré qui marche sur la Terre, véritable nom de la tribu navajo, est l’une des dernières cultures amérindiennes vivantes en Amérique du Nord. Peuple du cheval, les Navajos entretiennent une relation exceptionnelle avec cet animal qui les accompagne tout au long de leur vie. En découvrant les légendes sacrées et les cérémonies du cheval, vous apprendrez à mieux communiquer avec l’esprit animal et à vous reconnecter à sa dimension sacrée pour guérir la Terre...

Date de parution 27/02/2018 – Editeur Vega Eds - Nombre de pages 266

Source : https://www.fnac.com/a11059079/Sylvain-Gillier-Les-chants-sacres-du-cheval-L-approche-traditionnelle-du-cheval-chez-les-Indiens-Navajos

Note sur le Dr. Sylvain Gillier-Imbs, Docteur en médecine, équithérapeute,

[Addenda - Un éthologue est un scientifique spécialisé dans le comportement des êtres vivants (Homme et animaux) que ceux-ci soient observés dans leur milieu naturel ou dans des laboratoires]. Pour approfondir, voir par exemple : Ethologiste/éthologue équin : un scientifique attentif au comportement des chevaux - L’éthologue équin, appelé également éthologiste, est un(e) scientifique s’intéressant aussi bien aux chevaux sauvages qu’aux chevaux domestiques. L’éthologue étudie le comportement animal en s’appuyant sur leur organisation sociale, leur reproduction, leurs jeux, leur bien-être, leur façon d’apprendre... Comme tout chercheur, l’éthologue doit être capable de diffuser son savoir au travers d’ouvrages, d’articles scientifiques, de conférences… - Attention, l’éthologie, la science qui étudie le comportement animal, est parfois confondue avec l’équitation dite « éthologique » qui concerne une manière de travailler les chevaux. Ces deux métiers, tout aussi intéressants, sont pourtant totalement différents.

Par IFCE - équi-ressources - Charlène LOURD - Hélène ROCHE - Léa LANSADE - Marianne VIDAMENT | 14.02.2019 | Source : https://equipedia.ifce.fr/metier-emploi-et-formation/metier/sante-soins-et-comportement/ethologiste-ou-ethologue ]

Dr. Sylvain Gillier-Imbs - Qui suis-je aujourd’hui ? - Depuis mon enfance les animaux m’ont accompagné, mais après des expériences peu concluantes d’équitation en centre équestre, ce n’est que dans les années 2000 que, grâce à Pat Parelli et au Haras de la Cense, j’ai débuté une activité avec des enfants handicapés et des autistes en utilisant les principes de l’équitation éthologique. N’étant pas un professionnel de l’équitation, j’ai développé une approche peu orthodoxe de la monte à cheval : à cru, avec un minimum d’enrênement, en laissant à l’énergie naturelle du cheval l’espace pour se déployer.

C’est ainsi que le cheval démontre ses qualités de guérisseur. Il est, comme le disent les Navajos ’ notre première médecine, et la plus importante’. J’agis en partenariat avec le Parc Naturel forestier de Chevreuse pour favoriser la biodiversité en Ile-de-France par une gestion des milieux naturels avec les équidés. Mieux connaître la nature vivante qui nous entoure au quotidien, c’est aussi mieux savoir la respecter. Je crois profondément que l’observation intelligente de la nature a beaucoup à nous apprendre sur la vie. Mais, pour moi, le cheval est avant tout un compagnon merveilleux de chaque jour qui ouvre les portes de la connaissance de soi… - Plus d’informations à la Source : https://viadeo.journaldunet.com/p/sylvain-imbs-2520728

Sylvain Gillier-Imbs, Docteur en médecine - Métier : Médecin - Public concerné : Individuel, Couple, Groupe – Diffusé par ‘ifs-association.com’

A propos - Médecin formé à la faculté de Strasbourg, le docteur Gillier-Imbs propose des consultations et des sessions de réduction du stress par la pleine conscience (selon la méthode MBSR) et selon l’approche IFS (Internal Family System), ainsi que des sessions en médiation par les équidés intégrant les principes IFS. Le docteur Imbs a été formé aux techniques IFS de niveau I par IFS France et à la médiation équine aux États-Unis, selon l’approche certifiante Eponaquest.

Adresse e-mail contact : cheval.communication@gmail.com - Adresse : 43 rue Charles de Gaulle - Complément d’adresse : App A – 78730 St Arnoult en Yvelines France - Téléphone : 0155252846 - Site Web : https://www.doctolib.fr/homeopathe/saint-arnoult-en-yvelines/sylvain-imbs - Peut consulter à distance (téléphone, vidéo-conférence...) : Source : https://ifs-association.com/annuaire/sylvain-gillier-imbs/

Sylvain Gillier-Imbs, Docteur en médecine - Depuis plus de 25 ans, je suis praticien homéopathe et holistique en région parisienne en France. Je suis cavalier et propriétaire de chevaux. Depuis plus de 15 ans, je vis dans une zone protégée, au milieu d’une ancienne forêt de chênes, au sud de Paris, en France, (en fait, c’est ce qui reste de l’ancienne forêt sacrée des Carnutes des Druides !), et j’ai la chance d’avoir mon petit troupeau de cinq chevaux errant librement dans un environnement entièrement naturel.

Quand j’étais encore jeune adulte, j’ai eu le privilège d’assister à des sessions spéciales organisées en Suisse par le Pr. Michael HARNER, le fondateur de la Fondation pour les études chamaniques. Ce fut une révélation : ces esprits que je ressentais autour de moi étaient réels, et ils pouvaient devenir des puissances d’aide et de soutien !

En 2000, j’ai suivi une formation spéciale en thérapie équine pour la prise en charge des enfants autistes et handicapés. Depuis 2007, je pratique des thérapies équines sur une base hebdomadaire avec plusieurs de mes patients, lors de séances individuelles et d’ateliers thématiques.

Avec l’organisation que j’ai créée, eQuintessence, nous donnons 6 à 8 ateliers chaque année sur des sujets comme ’Explorer le leader en soi’, ’Cheval et pleine conscience’, ’Transitions de vie, comment le cheval nous aide à transformer nos vies’ ou ’Dansez votre vie future avec des chevaux’.

Nous organisons chaque année des ateliers d’initiation et de perfectionnement Eponaquest. Depuis des milliers d’années, les chevaux sont les compagnons et les partenaires des êtres humains. Les mythes, légendes et symboles du cheval nous racontent des histoires sur les deux aspects de l’humanité. Les manifestations jumelles de l’énergie et des formes matérielles, de l’intuition et de la spiritualité, de la conscience et du subconscient font partie des grands enseignements que les chevaux nous apportent.

Comme dans les histoires jumelles des anciens Grecs ou des Indigènes Navajos, les chevaux nous emmènent dans des histoires imaginaires sur notre quête héroïque. Ils nous portent à un niveau de conscience plus élevé. Le cheval est un psychopompe, un leader qui chevauche entre les mondes du vu et de l’invisible. Comme nous le dit le mythe grec du centaure blessé Chiron, le cheval nous apprend à devenir des guérisseurs, mais des guérisseurs blessés. En suivant le mythique Centaure, nous apprenons les pouvoirs de la nature et du destin et comment aider les autres avec l’énergie qui découle de nos propres blessures.

Depuis 2017, j’ai été certifié en tant qu’Instructeur Avancé d’Eponaquest et je suis en mesure d’enseigner des ateliers avancés d’Eponaquest. Les chevaux aident. Les Amérindiens ont un dicton ; ’Les chevaux sont notre premier et plus puissant médicament’. Être vraiment présent avec un cheval, c’est ouvrir la porte au monde des mythes et des archétypes, retrouver le lien perdu avec la nature primitive, naviguer dans la nuit de l’inconscient et retrouver la ’Sagesse du Cheval Noir’, comme le dit ma professeure Linda Kohanov…

Traduction Jacques Hallard – Source : https://www.equintessence.org/dr-sylvain-gillier---imbs-english-presen

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Parmi les multiples possibilités offertes dans des Centres éqquestres localisés « dans ma rue », en Provence, voir ce site richement documenté :

N’hesitez pas à contacter le centre Equestre d’Eygalières centre-equestre-lesgrandesterres.fr https://centre-equestre-lesgrandesterres.fr › nousrejoindre

Des applications concrètes d’équitation éthologique et d’équithérapie

L’équitation éthologique, à ne pas confondre avec l’éthologie, est une méthode d’éducation basée sur la compréhension du cheval, afin de s’adapter à lui et de mieux communiquer lors de ses apprentissages… - Source : https://www.ffe.com/encadrer/l-equitation-ethologique

L’Équithérapie - La définition actuelle de la pratique en France est : « Un soin psychique médiatisé par le cheval dans ses dimensions psychiques et corporelles ». Voir : L’équithérapie est une prise en charge thérapeutique, non conventionnelle et complémentaire aux soins médicaux. Wikipédia

https://centre-equestre-lesgrandesterres.fr/wa_res/images/normal/crbst_karine-3.jpg?t=88cc1588_711f_4883_ab52_c2dca084a1ad

Notamment, mise en confiance de la personne en situation de handicap physique ou mental à l’aide d’une équitation adaptée de loisir et de plaisir individuelle ou en groupe- Des séances mises en place à partir d’un projet - Découverte du cheval et du matériel - Voltige : mise en confiance, autonomie des gestes, équilibre - Parcours de maniabilité, jeux, relais, socialisation, promenades avec cheval tenu en main… - Source : https://centre-equestre-lesgrandesterres.fr/equihandi.html

Centre Equestre d’Eygalières ’Les grandes terres’ - affilié à la FFE - Chantal Lemaire et son équipe expérimentée - accés par chemin de la Mailliere- Siége social : 274 impasse Lou Caiau 13810-Eygaliéres-Provence-PACA - tel +33 6 16 17 03 68

Source en forme de communication : https://centre-equestre-lesgrandesterres.fr/nousrejoindre.html

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  • Ce chef Diné utilise des chevaux pour attirer « la plus grande participation autochtone jamais enregistrée » aux urnes – Traduction du 14 novembre 2024 par Jacques Hallard d’un article de Mélissa Hellmann en date du 12 octobre 2024 sous le titre This Diné leader is using horses to bring ‘the greatest Native turnout ever’ to the polls - Publication ‘theguardian.com’

    Mélissa Hellmann

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Allie Young, 34 ans, a lancé la campagne ‘Ride to the Polls’ en 2020 pour inscrire de nouveaux électeurs en personne et en ligne

Dans la culture Diné, ou Navajo, le cheval symbolise la force et la résilience, ainsi qu’un lien avec la terre.

La culture des cow-boys est si importante pour les communautés autochtones que les promenades à cheval sont utilisées pour sensibiliser la population aux problèmes de la communauté, notamment la prévention du suicide et la consommation d’alcool et de drogues, a déclaré Allie Young, une organisatrice locale Diné de 34 ans.

Cet automne, Young a mis à profit la randonnée à cheval pour mobiliser les électeurs Diné en vue de l’élection présidentielle aux Etats-Unis : les événements d’inscription des électeurs de son groupe se termineront par la venue de 100 électeurs autochtones à cheval dans un bureau de vote en Arizona le jour du scrutin.

« Lorsque l’on monte à cheval et que l’on est en harmonie avec le cheval, cette reconnexion se produit », a déclaré au Guardian Young, fondateur du programme d’engagement civique dirigé par des autochtones ‘Protect the Sacred’.

« Ainsi, lorsque nous sommes connectés au cheval, nous sommes alors reconnectés à la Terre mère et nous nous rappelons de nos valeurs culturelles et de ce pour quoi nous nous battons, de ce que nous protégeons ».

La participation des Amérindiens est particulièrement cruciale lors des prochaines élections, alors que la souveraineté tribale pourrait être menacée par le projet conservateur Project 2025 , qui stipule que le forage de combustibles fossiles devrait être facilité sur les terres tribales. Une représentation politique qui apporte les ressources nécessaires aux communautés autochtones est particulièrement importante sur les terres tribales, où 75 % des routes ne sont toujours pas pavées .

En partie grâce au plaidoyer de Young, les électeurs amérindiens sont crédités d’avoir fait basculer l’État historiquement rouge de l’Arizona vers les démocrates lors des élections de 2020. Cette année-là, jusqu’à 90 % des quelque 67 000 électeurs éligibles de la nation Navajo ont voté pour Joe Biden, selon les données.

Young a déclaré qu’elle espère que le succès de la campagne Ride to the Polls en 2020 et 2022 encouragera « la plus grande participation autochtone jamais enregistrée » lors des prochaines élections. Cette année, la campagne a étendu sa portée avec des événements tels que des compétitions de skateboard et de rodéo, des concerts de heavy metal et de musique country.

Des gens à cheval avec des chapeaux de cow-boy et des lassos traversent un champ sec sous un ciel nuageux.

Photo : https://www.theguardian.com/us-news/2024/oct/12/dine-navajo-horses-ride-to-the-polls?CMP=Share_iOSApp_Other#img-2

Les électeurs diné se rendent aux urnes à cheval à travers la nation Navajo en 2020. Photographie : Larry Price

« Nous essayons de faire comprendre à notre communauté que nous devons protéger notre souveraineté tribale », a déclaré Young, « et avec cela, protéger nos sites sacrés, protéger nos terres, nos cultures, nos langues, nos traditions. »

Young a lancé la campagne Ride to the Polls en 2020 en réponse à la propagation rapide des infections au Covid-19 dans la nation Navajo, où certains comtés ont enregistré les taux de mortalité par habitant les plus élevés du pays . Elle voulait s’assurer que sa communauté remplisse le recensement américain pour recevoir le financement qu’elle méritait et pour élire des politiciens qui accordent la priorité aux préoccupations des communautés autochtones.

« Notre nation et de nombreuses nations tribales à travers le pays ont été dévastées par le début de la Covid-19 parce que notre système est chroniquement sous-financé », a déclaré Young, « ce qui a révélé au reste du monde ce que nous savions déjà : le gouvernement ne respecte pas notre traité, qui stipule que nous devons recevoir de bons soins de santé et une bonne éducation. » Elle a commencé à créer des initiatives culturellement pertinentes pour que les jeunes citoyens Diné qui se sentaient privés de leurs droits voient le vote comme un outil pour « reconstruire notre pouvoir en tant que communauté ».

L’objectif de la campagne en 2024 est d’inscrire 1.500 nouveaux électeurs lors de ses initiatives en personne et plus de 5 000 électeurs par le biais d’efforts en ligne. Jusqu’à présent, ils ont inscrit 200 nouveaux électeurs et vérifié ou mis à jour les inscriptions d’environ 400 personnes.

Le 12 octobre 2024, l’acteur Mark Ruffalo se joindra à Ride to the Polls pour mobiliser les électeurs autochtones et célébrer le 100e anniversaire de l’octroi du droit de vote aux Amérindiens. Ruffalo et les électeurs autochtones vêtus de vêtements traditionnels marcheront trois miles pour aller voter par anticipation dans une urne communautaire à Fort Defiance, en Arizona, le site où le déplacement forcé appelé la Longue Marche des Navajos a commencé en 1863.

une personne fait du skateboard dans un skatepark

Photo : https://www.theguardian.com/us-news/2024/oct/12/dine-navajo-horses-ride-to-the-polls?CMP=Share_iOSApp_Other#img-3

La campagne Ride to the Polls a organisé une compétition de skateboard et un événement d’inscription des électeurs sur la Nation Navajo le 14 septembre 2024. Photographie : Larry Price

« Les peuples autochtones n’ont pu se battre pour leur avenir que dans les urnes depuis 76 ans », a déclaré Ruffalo dans un communiqué. « Nous assistons aujourd’hui à un mouvement massif de jeunes autochtones qui exercent leur pouvoir dans les urnes… J’espère que leur résilience inspirera d’autres jeunes autochtones de toutes les communautés à faire de même ».

Bien que la citoyenneté américaine ait été accordée à la plupart des Amérindiens en vertu de la loi sur la citoyenneté indienne de 1924 , les constitutions de certains États continuaient de bloquer le droit de vote des Amérindiens vivant au sein de leurs nations.

En Arizona , les sondeurs exigeaient des tests d’alphabétisation en anglais pour pouvoir voter. Tous les Amérindiens ont finalement obtenu le droit de vote en vertu de la loi fédérale sur le droit de vote de 1965.

Pourtant, des obstacles subsistent et rendent difficile l’inscription des Diné sur les listes électorales et le vote, notamment le manque d’adresses résidentielles, car de nombreux habitants de la nation Navajo utilisent des boîtes postales. Il faut également compter jusqu’à une heure de route pour se rendre à un bureau de vote, a déclaré Young. Et cet été, la Cour suprême des États-Unis a statué que l’Arizona pouvait appliquer une loi de l’État exigeant que les électeurs potentiels incluent une preuve de citoyenneté américaine dans les formulaires d’inscription, ce qui, selon Young, constitue « une gifle pour les Amérindiens, qui sont les premiers peuples de ce pays, à qui l’on demande de prouver leur citoyenneté ».

Pour aider à surmonter certains de ces obstacles, Protect the Sacred s’associe à l’association à but non lucratif Arizona Native Vote, dirigée par des autochtones. Les organisateurs autochtones inscrivent les électeurs et aident les résidents à trouver leur adresse en localisant leur maison sur Google Maps. « L’un des principaux points de discussion lorsque nous parlons aux électeurs est de leur faire savoir que voter et s’inscrire pour voter ne devrait pas être aussi difficile », a déclaré Jaynie Parrish, directrice exécutive d’Arizona Native Vote. « Par exemple, le formulaire lui-même – ce qui prendra cinq minutes ou moins à quelqu’un à Flagstaff ou à Phoenix ou dans une ville qui a une adresse physique ou une commune – ce n’est pas ce qui se passe ici. »

Au cours d’une randonnée de six étapes pour inscrire les citoyens Diné dans toute la nation Navajo à la mi-septembre, les organisateurs autochtones ont discuté avec les électeurs de l’importance de voter à chaque élection. Ils ont servi aux citoyens du ragoût et du pain frit tout en leur expliquant que les élections de comté peuvent déterminer le financement des opérations du gouvernement local. Young a déclaré : « Je crois que nous avons lancé un mouvement autour du pouvoir du vote autochtone. »

En savoir plus sur ces sujets (en anglais) :

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The Guardian — Wikipédia

Source : https://www.theguardian.com/us-news/2024/oct/12/dine-navajo-horses-ride-to-the-polls?CMP=Share_iOSApp_Other

The Guardian est un journal d’information britannique fondé en 1821 par John Edward Taylor. Il couvre l’actualité internationale ainsi que la vie politique, économique, sociale, et culturelle. Sa ligne éditoriale relève du social-libéralisme. Wikipédia

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Annexe - Présentation de la Série ‘Famille des équidés’ publiée sur ISIAS{{}}

Partie 1 - ’Chevaux, poneys, ânes, zèbres possèdent un panel varié de couleurs de la peau, des poils et des crins (à partir des robes noire, Bai ou Alezan) - Diversification à partir des steppes du Kazakhstan et du Caucase’ par Jacques Hallard 25 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 1 axée sur la Biologie et la génétique de la couleur des robes des chevaux et autres équidés : dont Génétique de la couleur de la robe (épiderme, poils et crins) et reproduction - Caractéristiques physiologiques et aptitudes à ses usages divers de ces animaux

Partie 2 - ’Les Fêtes des charrettes ‘Carreto Ramado’ en Provence figurent à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France : religieuses (catholiques) ou laïques, elles sont vivaces en Petite Crau, Pays d’Arles et Camargue’ par Jacques Hallard 29 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 2 couvrant spécialement les traditions en Provence

Partie 3 - ’Des traditions festives provençales avec chevaux et taureaux, aux patrimoines multiples avec les équidés en France (dont l’équitation de tradition française), exemples en Bretagne et en Europe : Italie, Espagne, Portugal, Islande’ par Jacques Hallard 30 mars 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 3 Anthropologie Europe

Partie 4 ’L’Asie : berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan’ par Jacques Hallard - 03 avril 2024, par Rédaction d’ISIAS - Famille des équidés Partie 4 Anthropologie Asie

Partie 5 - ’Chevaux Dongola (Afrique subsaharienne), Oromos et Abyssinien (Ethiopie), Boerperd (Afrique du Sud), sauvage du Namib, pur-sang arabe barbe (Tiaret Algérie, Maroc : fantasia tbourida), équitation western et criollo (Amériques)’ par Jacques Hallard- 07 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 5 Génétique Anthropologie Afrique Amériques

Partie 6 - ’Couleurs des animaux et chevaux dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO : traditions d’élevage des Lipizzan et Akhal-Teke, et les chevaux des Amérindiens dont les Appaloosa à robe souvent tachetée (N-O États-Unis)’ par Jacques Hallard - 13 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 6 Génétique Patrimoine culturel

Partie 7 - ’Les chevaux sont capables de lire les émotions humaines dont les expressions faciales et de demander de l’aide aux humains ; ils ne font aucune distinction de genre et la manipulation compétente est plus importante que le lien’ par Jacques Hallard - 19 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 7 Ethologie Relations Humains-Chevaux

Partie 8 - ’Les missions de service public d’une municipalité équine : transport scolaire, ramassage des déchets, brigade équestre de prévention et sécurité, tourisme en calèche, entretien d’espaces verts ou naturels, chemins et plages’ par Jacques Hallard - 20 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 8 Usages Cheval territorial

Partie 9 – ’Comportement, dressage équestre du cheval (éthologie équine) - Bien-être animal (équitation éthologique) - Réadaptation par le cheval en hippothérapie et thérapie assistée par le cheval partenaire de soin en équithérapie’ par Jacques Hallard- 29 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 9 Ethologie Equitation Hippothérapie

Partie 10 – ’Usages militaires et civils des équidés : brigade sécuritaire, transport hippomobile, entretien environnement, médiation équine, jeux, sports, loisirs, tourisme, travaux agricoles et forestiers – Filière équine et métiers équestres’ par Jacques Hallard - samedi 8 juin 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 10 Usages Métiers

Partie 11 - ’La traction équine en agriculture : pratique folkloriste ou facteur de transition agro-écologique ? Recherches en cours, expérimentations techniques, réalisations en micro-fermes et évaluation de sa durabilité’ par Jacques Hallard - 10 octobre 2024 - ISIAS Agriculture Traction animale Maraîchage

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Remerciements à Pierre Cayol et Marie Cayol pour leur appui documentaire, leur relecture, leur autorisation de publier sur le site ISIAS et un Bref rappel sur Pierre et Marie Cayol

Bref rappel sur Pierre et Marie Cayol - Né à Salon-de-Provence en 1939, Pierre Cayol fit ses études artistiques à l’École des Arts Décoratifs de Grenoble et à l’Académie Jullian à Paris. Depuis 1968, il vit et travaille dans son atelier à Tavel dans le département du Gard. La peinture à l’huile et à l’acrylique sont ses activités essentielles. Il a réalisé de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En parallèle, il crée des livres d’artistes pour des poètes et écrivains avec gravures à l’eau-forte, linogravures ou peintures. Pierre Cayol séjourne régulièrement avec son épouse Marie, depuis plus de trente ans, en Arizona et au Nouveau-Mexique, chez les Navajos, les Apaches, les Hopis et les Pueblos. Ces voyages et rencontres chaleureuses – qu’ils relatent volontiers à leurs amis - ont eu un impact important et positif sur les travaux artistiques de Pierre et l’inspiration de Marie pour ses œuvres littéraires… Jacques Hallard – 24 octobre 2024…

Le peintre Pierre Cayol explique la genèse de la peinture murale qu’il a réalisée en 2024 à la chapelle du Domaine vinicole de Manissy, route de Roquemaure à Tavel (13126) dans le département du Gard

Pierre Cayol devant une partie de sa peinture murale.

Photo partielle des peintures murales - ‘midilibre.fr’ - Source

« Ces dernières années j’ai souvent dit, dans des moments d’intimité, que j’aimerais bien décorer une chapelle… J’ai voulu donner à cette composition le mouvement d’une vague, avec des hauts et des bas, et montrer le passage de l’obscurité à la lumière. Tout au long de ce travail j’ai été porté par un élan que je ne soupçonnais pas. L’ensemble concrétise toutes les aspirations profondes de ma vie d’artiste » - Pierre Cayol

Le château de Manissy est une propriété historique de la rive droite du Rhône datant du 17ème siècle. Tenue par des moines au cours du 20ème siècle, le lieu est un vignoble emblématique des vins de l’appellation Tavel. Le vigneron, Florian André, perpétue la tradition dans l’élaboration des vins de la vallée du Rhône Méridionale depuis 2003 et travaille au quotidien pour une agriculture toujours plus respectueuse de l’environnement et des terroirs… - EN SAVOIR PLUS

Remerciements à Sylvain Gillier-Imbs, Docteur en médecine pour sa relecture, son autorisation de publier et ses encouragements pour ce dossier publié sur ISIAS

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Autre lecture suggérée : Cheval, mythes et légendes : d’où viennent nos représentations équines ? - Par Diane GUIRARD DE CAMPROGER - | 14.01.2022 | diffusé par ‘equipedia.ifce.fr’

L’art et la littérature sont peuplés de figures équines qui nous fascinent et nous façonnent. D’où vient cet imaginaire, quelles sont les différentes figures mythiques équestres et comment inspirent-elles ou modifient-elles nos rapports au cheval ? Le cheval représente la liberté, la beauté, la puissance.

Tout le monde connaît Pégase, mais beaucoup moins ses cousins : les chevaux du Ferghana ou Al-buraq, la monture de Mahomet. Ces chevaux de rêves possèdent aussi des pouvoirs surnaturels, et il n’y a pas loin du rêve au cauchemar : les anglais n’appellent-ils pas leurs cauchemars « nightmares » (juments de nuit) ? Car le cheval fait aussi peur : psychopompe, maudit, il sème parfois la mort et la désolation.

prestation artistique d’un peintre lors d’un gala du Cadre noir

Introduction{{}}

Avant d’être l’objet de représentations littéraires ou romanesques, le cheval est un élément clef de récits et de scénarii mythologiques, mettant en scène des situations universelles (de combat, de rivalité, de confrontation à la mort) et des émotions anthropologiques archaïques (terreur, désir, pitié). Chacun des mythes et légendes qui suivent, peuvent, à eux seuls, occuper une thèse. Ce n’est pas notre intention, et de nombreux ouvrages de référence ont été consacrés à chacun.

Notre objectif est uniquement de livrer une synthèse de la figure mythique du cheval - seul, et pas associé à un cavalier - de manière à compléter la webconférence ‘hevaux mythiques, chevaux magiques’ déjà proposée par l’IFCE le 28 octobre dernier.

Le cheval, partenaire de l’homme depuis l’Antiquité{{}}

Si l’homme est au centre du monde, c’est parce que le cheval l’y a mis. À partir de la révolution équestre survenue autour de 3.500 avant Jésus-Christ, c’est-à-dire la domestication du cheval, les progrès humains se multiplient et le rythme de l’histoire s’accélère. Le cheval symbolise la conquête, à la fois de l’espace géographique (il permet d’aller plus loin, et reste indépassé durant presque quatre millénaires, jusqu’à l’invention du moteur) et du temps (il permet d’aller plus vite). Cette victoire sur l’espace-temps se trouve figurée dans de nombreux mythes et représentations équines, comme Pégase ou les chevaux d’Éole, dieu du vent, réputés indomptables et plus rapides que le vent.

Le cheval, figure double{{}}

Depuis l’Antiquité, le cheval est une figure double et paradoxale, représentant à la fois le bien et le mal, la vie et la mort, l’élévation et la chute. Pour le démontrer, voici quelques exemples de chevaux que j’appelle « de rêves » ou « magiques », mais qu’on pourrait aussi qualifier de « divins », puisqu’ils sont non seulement dotés de propriétés exceptionnelles, mais qu’ils descendent directement des dieux à qui ils servent de compagnons.

Les chevaux de rêve : Pégase (VIIe siècle avant Jésus-Christ) …. {{}}

Les chevaux de cauchemar …{{}}

Conclusion… Bibliographie…{{}}

Lire la totalité de cette étude sur le site ci-dessous

En savoir plus sur nos auteurs : Diane GUIRARD DE CAMPROGER Docteure en langue et littérature françaises et chercheuse au LASLAR à l’Université de Caen - spécialiste des représentations du cheval dans la littérature contemporaine - co-fondatrice de l’association « Cheval et Sciences Humaines et Sociales »

Abonnez-vous à notre newsletter mensuelle pour recevoir les résultats des études économiques de l’observatoire de l’IFCE - Contact > Nous contacter © ifce 2019 - https://www.ifce.fr/

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Source : > https://equipedia.ifce.fr/economie-et-filiere/culture-et-patrimoine/cheval-mythes-et-legendes-dou-viennent-nos-representations-equines

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Accès à d’autres lectures suggérées et mises en ligne sur ISIAS {{}}

’Comportement, dressage équestre du cheval (éthologie équine) - Bien-être animal (équitation éthologique) - Réadaptation par le cheval en hippothérapie et thérapie assistée par le cheval partenaire de soin en équithérapie’ par Jacques Hallard - lundi 29 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 9 Ethologie Equitation Hippothérapie 

’Le peuple amérindien autochtone ‘Dineh’, de la réserve Navajo au Sud-Ouest des États-Unis, à la recherche de l’harmonie sociale avec l’univers (Hózhó ou voie de la beauté cosmique), associant pratiques artistiques et soins de santé, agroécologie et poésie’ par Jacques Hallard

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Collecte de documents et agencement, traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 21/11/2024

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

Site : https://isias.info/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

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