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"Réjouissons-nous et soyons heureux (Mélodie juive ‘Hava Naguila’) – « L’amour est ma religion et ma foi » (Poète arabe andalou Ibn Arabi) – Maroc Iran Chine - Que ma joie demeure (J.S. Bach) - L’Ode à la joie (Beethoven, 200 ans)" par Jacques Hallard

vendredi 8 novembre 2024, par Hallard Jacques


ISIAS Musiques Psychologie Joie Amour Bonheur

Réjouissons-nous et soyons heureux (Mélodie juive ‘Hava Naguila’) – « L’amour est ma religion et ma foi » (Poète arabe andalou Ibn Arabi) – Maroc Iran Chine - Que ma joie demeure (J.S. Bach) - L’Ode à la joie (Beethoven, 200 ans)

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 05/11/2024

Plan du document : Avant-propos Préambule Introduction Sommaire Auteur


Avant-propos

Planète des Sages

Philosophie de la joie pour temps moroses… - « Marc Aurèle, le stoïcien, nous montre que nous pouvons prendre force et courage pour changer tout ce que nous pouvons en se rappelant cette phrase d’Epictète : « ce qui dépend de toi, c’est d’accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi ». Et puis il y a Camus, très important car il a cette chose rare d’être furieux et révolté devant la violence du monde, autant qu’émerveillé devant sa beauté solaire. Nous avons besoin de tenir ces deux maillons de la chaine en particulier en ce moment ». In Le dessinateur Jul : ’Avec la Planète des sages, on arrive à trouver de la joie’ - Par Christine Siméone… -

JulJul ©

Source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-dessinateur-jul-avec-la-planete-des-sages-on-arrive-a-trouver-de-la-joie-5280131

[Ce papier de 2015 est - hélas ! – toujours valable aujourd’hui, en 2024…]

À propos de Marc Aurèle : il est né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180 à Sirmione ou à Vindobona ; c‘est un empereur et un philosophe romain de la dynastie des Antonins, consul en 140, 145 et 161, régnant de 161 à 180… - Influences : Épictète, Zénon de Kition, Épicure, Sextus de Chéronée - Épouse : Faustine la Jeune (m. 145 ap. J.-C.)… - Wikipédia - - Les Antonins sont les membres de la famille impériale d’empereurs romains qui ont régné entre 96 et 192 après J.-C. – Wikipédia

À propos d’Épictète (en grec ancien : Ἐπίκτητος / Epíktêtos, qui signifie « homme acheté, serviteur » ; Hiérapolis, Phrygie, 50 - Nicopolis, Épire 125 ou 130) était un philosophe de l’école stoïcienne. Sa vie est relativement peu connue et il ne laissa aucune œuvre écrite de sa main. Son disciple Arrien assura la transmission de son œuvre en publiant les notes prises lors des leçons de son maître, en huit livres, dont la moitié sont aujourd’hui perdus, ainsi qu’un condensé de doctrine morale, le Manuel, textes qui eurent une influence certaine sur Marc Aurèle. Épictète met fortement en avant la partie éthique de la philosophie. Bien qu’il enseigne également la logique stoïcienne, il insiste fortement sur la prépondérance de l’action et sa philosophie est avant tout pratique. Fidèle aux conceptions traditionnelles de l’école du portique, il présente l’Homme comme soumis à un destin rationnel (fatum stoicum) et inexorable, ordonné par les lois de la nature. Son enseignement se veut une méthode pour atteindre le bonheur en se concentrant uniquement sur ce qui dépend de nous et en acceptant tout décret du destin (dans le sens stoïcien). L’Homme doit donc accomplir son devoir en dépit des circonstances, en tenant compte de sa nature sociale et en considérant les autres de manière rationnelle et bienveillante… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pict%C3%A8te

À propos d’Albert Camus : né le 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd’hui Dréan) dans le département de Constantine, en Algérie française, et mort par accident le 4 janvier 1960 à Villeblevin en France ; c’est philosophe, écrivain, journaliste militant, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1957. Né sur la côte orientale de l’Algérie, à proximité de Bône (aujourd’hui Annaba), de parents pieds-noirs, Camus passe son enfance dans les quartiers pauvres et populaires. Grâce à son instituteur Louis Germain, il est reçu au Grand Lycée d’Alger et entre par la suite en hypokhâgne à l’Université, où Jean Grenier est son professeur de philosophie. Mais sa santé — dégradée par la tuberculose — ne lui permet pas d’accéder à une carrière universitaire. Après des débuts journalistiques et littéraires et la publication de deux de ses plus grandes œuvres : L’Étranger et Le Mythe de Sisyphe, il s’engage dans la Résistance française lors de l’Occupation, où il devient, fin 1943, rédacteur en chef du journal Combat…. - Influences : Jean-Paul Sartre, Franz Kafka, Friedrich Nietzsche, PLUS  - Enfants : Catherine Camus, Jean Camus - Épouse : Francine Faure (m. 1940–1960, enseignante en mathématique et pianiste française spécialiste de Jean Sébastien Bach, seconde épouse d’Albert Camus dont elle a dirigé des éditions posthumes. Wikipédia), Simone Hie (m. 1934–1940, première épouse d’Albert Camus, née en 1914 et décédée à l’âge de 56 ans)… - Wikipédia

NB. L’image ci-dessus rappelle celle-ci :

In « Le Petit Prince : une histoire d’amour de 70 ans - Génération après génération, le ‘Petit Prince’ de Saint-Exupéry, qui s’expose bientôt à Versailles, séduit toujours. Mais quel est le secret de sa longévité ? - Par Alain Vircondelet - Le 13 novembre 2015 à 08h48 – Extrait - Depuis l’édition de Gallimard de 1946, Le Petit Prince a été traduit dans 250 langues, dont le vietnamien, le letton, le chinois et le bosnien….

Au printemps 1942, Antoine de Saint-Exupéry déprime. L’aviateur voudrait quitter les Etats-Unis pour aller combattre en Europe, mais son âge, 42 ans, et son statut d’écrivain national ne le permettent pas. Pour lui changer les idées, ses éditeurs américains, Reynal et Hitchcock, l’invitent à déjeuner à Manhattan. Là, entre deux plats, il griffonne des bonshommes sur la nappe en papier. Comme une plaisanterie, les éditeurs le poussent à écrire un conte qu’il illustrerait lui-même. « Saint-Ex » hésite, mais son entourage y voit une occasion de l’occuper. L’explorateur Paul-Emile Victor lui achète une boîte d’aquarelle, et sa femme Consuelo loue une maison à Long Island, en bord de mer près de New York… Là, Saint-Exupéry se prend au jeu…

Lire l’article complet sur ce site : https://www.leparisien.fr/week-end/le-petit-prince-une-histoire-d-amour-de-70-ans-12-11-2015-5269865.php

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Préambule

Juste quelques précisions préliminaires

Hava Nagila - Le morceau de musique folklorique juive “Hava Nagila” est d’origine ancienne et populaire, mais les paroles ont probablement été écrites en 1918 pour célébrer la victoire britannique en Palestine pendant la Première Guerre mondiale et aussi la Déclaration Balfour de 1917. Ces paroles sont inspirées du verset Psaumes 118 : 24 : « C’est ici le jour que l’Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui ! »… - Cette musique a dépassé la sphère religieuse juive pour s’inviter de nos jours dans les lieux festifs, les bars, les stades et les soirées privées…

Ibn ‘Arabi – Ce personnage né le 26 juillet 1165 à Murcie et mort le 16 novembre 1240 à Damas, est un ouléma, théologien, juriste, poète, soufi, métaphysicien et philosophe arabo-andalou, auteur d’environ 850 ouvrages… - Influences : Muhammad Gazali, Averroès, Aristote, PLUS .. - École/tradition : Soufisme - Œuvres principales : Les Illuminations de la Mecque ; Le Livre des chatons des sagesses ; Le Secret des Noms de Dieu… - Wikipédia

Note concernant le soufisme dans la culture musulmane [Islam] et l’islam [religion]. Par La rédaction - Publié 03 mars 2024 à 07h00 – Document ‘Le Pèlerin’ - Le soufisme est la voie mystique de l’islam. Les soufis privilégient l’expérience personnelle à la démarche communautaire. Le Dieu qu’ils découvrent est un Dieu d’amour, auquel on accède par amour. ’Qui connaît Dieu l’aime ; qui connaît le monde y renonce.’ L’islam a connu son expérience mystique dès le 8ème siècle. Certains musulmans, voulant vivre la rencontre intérieure entre le croyant et son Dieu, vont se retirer aux confins du désert, notamment en Syrie et en Égypte. Les docteurs de la loi et les juristes s’en méfient et s’en inquiètent. Ils y verront une déviation de l’islam, en tout cas de celui de Mahomet qui privilégie la communauté à l’individu, alors que ces ’soufis’ – du nom de la grossière étoffe de laine blanche (laine se dit souf en arabe) dont ils se recouvrent – veulent atteindre le salut individuellement. On les appelle aussi raheb, du nom que l’on donnait en Orient aux moines chrétiens ; ou encore fakir ou derwiche, des termes qui désignent les pauvres en raison de l’état de dépouillement auquel ils s’astreignent. N’est-ce pas là un idéal ’spécifiquement chrétien’, lancera avec mépris le grand polémiste fondamentaliste syrien Ibn Taymiyya au XIVe siècle ? ……..

Lire la totalité de cet article sur ce site : https://www.lepelerin.com/religions-et-spiritualites/culture-interreligieuse/islam-qu-est-ce-que-le-soufisme-9066

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Introduction

Ce dossier est axé sur les mots clés suivants : Joie Amour Bonheur  : il résulte d’un choix éclectique de textes et de vidéos empruntés à diverses cultures à travers le monde…

On passe ainsi de la chanson folklorique juive ‘Hava Nagila’ qui signifie en hébreu « réjouissons-nous », à des musiques et chants en arabe interprétés par les artistes marocaines Amina Alaoui et Karima Skalli, d’une part, et par l’iranien Hedi Azarpour, né au Kurdistan iranien, d’autre part… - Ces interprètes de grandes qualités musicales et spirituelles sont inspirés par la philosophie et la mystique soufie, typique de la culture musulmane, qui fait souvent référence au personnage d’Ibn ‘Arabi (1185-1240), originaire d’ Al-Andalus, un ensemble des territoires de la péninsule Ibérique et certains du Sud de la France qui furent, à un moment ou un autre, sous la domination musulmane entre 711 et 1492. L’Andalousie actuelle, qui en tire son nom, n’en constitua longtemps que la partie la plus méridionale…. - Wikipédia

Voir aussi : Al-Andalus : le mythe du paradis perdu  : « La conquête de 711 fait basculer la péninsule Ibérique dans sept siècles de domination musulmane. Un passé prestigieux, sur lequel l’Espagne a pu construire en partie son identité culturelle. Quitte à pratiquer quelques ajustements avec l’histoire… » - Par Joseph Pérez - Publié le 24/11/2020 à 14h02, mis à jour le 08/02/2021 à 16h15 • Lecture complète [vivement recommandée JH] sur ce site : https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/moyen-age/al-andalus-le-mythe-du-paradis-perdu-2556.php

Après un bref rappel de musiques joyeuses de Chine (un air chinois très populaire avec chorégraphie en plein air, puis un chœur d’enfants et des musiques folkloriques traditionnelles chinoises), la suite du dossier concerne des emprunts relatifs aux œuvres de deux compositeurs européens classiques  :

* un choral de Jean-Sébastien Bach bien connu, sous le titre « Que ma joie demeure » (en allemand : ‘Jesus bleibet meine Freude’), avec un extrait documentaire sur cet auteur, ainsi que l’accès aux Versets Bibliques qui se rapportent à la notion de Joie… - Le terme verset est utilisé dans la Bible pour désigner une petite unité de sens, comme une « phrase ». Les versets se définissent comme étant toute étendue de discours poétique délimitée par l’alinéa, mais dont la longueur empêche qu’elle soit considérée comme un vers… - Wikipédia

Suit une transition avec une opinion qui propose une différence entre J.S. Bach et le personnage traité ensuite : Beethoven…

* La partie ‘Ode à la joie de Beethoven’ qui a été adoptée comme hymne européen et qui est inclus dans la Symphonie n° 9 – composée il y a 200 ans – par Ludwig van Beethoven. Quelques extraits musicaux ont été sélectionnés sur cette œuvre célèbre et deux articles de son illustre auteur abordent la question de savoir si Beethoven avait ou non été initié dans la Franc-maçonnerie…

Ce dossier s’achève avec une approche psychologique : le texte d’une rencontre avec Frédéric Lenoir publiée sous ce titre : ’Le bonheur est un état d’être, la joie est une émotion’ (Compte-rendu de Claire Séjournet (25 février 2021, publication ‘femininbio.com’) …

Frédéric Lenoir, né le 3 juin 1962 à Tananarive, Madagascar, est un sociologue, écrivain, auteur pour le théâtre et la télévision, journaliste et conférencier français. Enseignement : École des hautes études en sciences sociales (1999), Université de Fribourg (1980–1985)… - Wikipédia

Les articles sélectionnés pour ce dossier sont mentionnés avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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  • ’Hava Naguila’ (הבה נגילה) ’Dansons mon amour’ Créé en 1959 par Dalida en français et en hébreux – Vidéo 3:26 - Dalida Officiel - 23 sept. 2021 #Dalida #Israël #ClipOfficiel
    HAVA NAGUILA (Dansons mon amour) en version hébraïque et française a été popularisée en France par Dalida. Elle avait l’habitude d’adapter ses chansons à la langue et à la culture de chaque pays où elle se produisait, touchant ainsi un public international diversifié. En 1959, Dalida a ajouté une touche magique à ’Hava Naguila’, une chanson folklorique d’origine hébraïque qui signifie « Réjouissons-nous ». (הָבָה נָגִילָה. הבה נרננה ונשמחה) Composée par Sid Danoff et Charles Aznavour, pour Dalida. La version de ’Hava Naguila’ interprétée par Dalida, en hébreu et en français, a captivé le public et a été rapidement adoptée par de nombreux autres artistes. הבה נגילה הבה נרננה Peu de temps après, des interprètes renommés tels que Les Compagnons de la chanson et Rika Zaraï en 1960 ont également repris cette mélodie. Thierry Savona

 הבה נגילה בגרסה העברית והצרפתית פופולארה בצרפת על ידי דלידה. היא נהגה להתאים את שיריה לשפה ולתרבות של כל מדינה שבה הופיעה, ובכך נגעה בקהל בינלאומי מגוון. בשנת 1959, דלידה הוסיפה נגיעה קסומה לשיר ’הבה נגילה’, שיר עממי ממקור עברי שמשמעותו ’נשמח’. (הָבָה נָגִילָה. הָבָה נְרַנְּנָה וְנִשְׂמְחָה) הולחן על ידי סיד דנוף ושרל אזנבור עבור דלידה. הגרסה של ’הבה נגילה’ בביצוע דלידה, בעברית ובצרפתית, הקסימה את הקהל והתקבלה במהירות על ידי אמנים רבים נוספים. הבה נגילה הבה נרננה זמן קצר לאחר מכן, מבצעים ידועים כגון Les Compagnons de la chanson וריקה זראי בשנת 1960 גם הם ביצעו את המנגינה הזו. Thierry Savona *Montage vidéo : Thierry Savona / 2021 🌟 Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : /  / dalidaofficiel  🌟 TikTok : /  / dalidaofficiel  🌟 Instagram :  / dalida_officielle  🌟 X : https://x.com/Dalida_forever 🌟 Facebook :  / clubdalida  🌟 Site officiel https://dalida.com/ dalida Dalida_YouTube dalida_Officiel Chaîne_officiel_Dalida YouTube_dalida Chansons, interviews, documents, témoignages....etc

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https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSgdg49ocGVeyibbTQMJzSu0hzZ_mYO_bGgA9v_CEmzU2_wkbbQMOt0qJPJEL96

Charles Aznavour

https://encrypted-tbn1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ_SJFxAMfIfLRqBnzRWE0KpoOx9B0orqufQba0aGt4mDLKklKb5FcCfmApJLVV

Dalida

https://yt3.ggpht.com/0-t2J6ojNXHnvnzEfaupnXS-Fu65TOOeXBVhrsVgqCWD0_Od4JVdepmZcv0hdgFIpZsbyjLfnw=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjDalida Officiel

Source : https://www.youtube.com/watch?v=7dLCQ8uN7gM

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  • La chanson folklorique ‘Hava Nagila’ en hébreu signifie « réjouissons-nous » selon Wikipédia{{}}
    Durée : 1 minute et 52 secondes. 1:52 - Enregistrement d’Hava Nagila . [Piano et accompagnement]

Hava Nagila, parfois orthographié Hava Naguila, en français, est une chanson folklorique en hébreu qui signifie « réjouissons-nous ». Elle est utilisée comme métonymie du judaïsme.[réf. nécessaire] Bien que la mélodie soit d’origine ancienne et populaire, les paroles ont probablement été écrites en 1918 pour célébrer la victoire britannique en Palestine pendant la Première Guerre mondiale et aussi la Déclaration Balfour de 1917. Ces paroles sont inspirées du verset Psaumes 118 : 24 : « C’est ici le jour que l’Éternel a fait ; égayons-nous et réjouissons-nous en lui ! ».

Cette chanson a été popularisée en France par Rika Zaraï après avoir été notamment chantée par Harry Belafonte en 1956, Les Compagnons de la chanson et Dalida en 1959. Aux États-Unis, Bob Dylan a interprété Talkin’ Hava Negeilah Blues que l’on trouve sur The Bootleg Series Volumes 1-3 (Rare and Unreleased) 1961-1991. En 1963, Dick Dale interprète une version surf sur le EP ’King Of The Surf Guitar / Hava Nagila’. Le groupe de psychobilly anglais The Krewmen reprends cette chanson dans leur album ’into the tomb’ de 1987. Au Québec, Les Cowboys Fringants ont inclus un extrait de Hava Nagila dans leur chanson Cass de pouëlle, sur l’album 12 Grandes Chansons, album de 1997. Bruno Blum chante une version ska de La Mauvaise Réputation de Georges Brassens sur son album Think différent paru en 2001 ; une partie du morceau comprend la mélodie de Hava Nagila1. Des extraits de la chanson sont régulièrement repris en concert par le groupe folk-rock Blackmore’s Night (et notamment visible sur son DVD Paris Moon2).

Paroles{{}}

Translittération

Texte hébreu

Traduction française

Hava naguila הבה נגילה Réjouissons-nous
Hava naguila הבה נגילה Réjouissons-nous
Hava naguila venis’mekha הבה נגילה ונשמחה Réjouissons-nous et soyons heureux
  (répéter une fois)  
Hava neranenah הבה נרננה Chantons !
Hava neranenah הבה נרננה Chantons !
Hava neranenah venis’mekha הבה נרננה ונשמחה Chantons et soyons heureux
  (répéter une fois)  
Ourou, ourou akhim !  !עורו, עורו אחים Réveillez-vous, réveillez-vous, frères !
Ourou akhim b’lev sameakh עורו אחים בלב שמח Réveillez-vous frères avec le cœur allègre
  (répéter cette ligne trois fois)  
Ourou akhim, ourou akhim !  !עורו אחים, עורו אחים Réveillez-vous, frères, réveillez-vous, frères !
B’lev sameakh בלב שמח Avec le cœur allègre

Notez que le kh est prononcé comme le ch allemand [IPA : /x/] ou la jota espagnole

Cet article est une ébauche concernant une chanson et Israël. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2017). Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hava_Nagila

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  • Une jeune fille juive demande si Karolina Protsenko connait ‘Hava Nagila’ et son père lui vole la vedette (Karolina Protsenko au violon) - Jewish girl asks If I know Hava Nagila and Her Dad Steals The Show) - Karolina Protsenko - 04 octobre 2024 #karolinaprotsenko #violin
    It was surprise for Karolina Protsenko. She played on violin and danced so beautifully. I hope you like this video. #karolinaprotsenko #violin

C’était une surprise pour Karolina Protsenko. Elle a joué du violon et a magnifiquement dansé. J’espère que vous aimerez cette vidéo.

https://lh3.googleusercontent.com/R1crJ9_GluctIxu0NHPDFftHBfBzKX5AwQJWOuSyNF_rQklLDlk5N9Cnz7i5RIGNu7kI5M3HJ30WM_2A

Hava Nagila (Moshe Nathanson) - Karolina Protsenko - Hava Nagila (Cover)

https://yt3.ggpht.com/ytc/AIdro_m6ugTQNND-99JTykf2L9Ff_gDgwHfIqeo-e8WfkjXbC60=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjKarolina Protsenko

Source : https://www.youtube.com/watch?v=uf6X6L7cBX8

À propos de Karolina Protsenko : elle est née le 03 octobre 2008 en Ukraine, une violoniste vivant en Californie. Dès son enfance, elle se fait connaître en jouant des reprises de musiques à succès dans les rues de Santa Monica… - Wikipédia

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Son poème est chanté par l’artiste marocaine Amina Alaoui. #maroc #andalousie #ibnarabi #musulmans #poesietiktok #poesiearabe #alandalus #arabicpoetry#convivencia#tolerance#interfaith#coexistence#coexist#alaoui#marocains

Entrée en arabe sous-titré en français

Source : https://www.tiktok.com/@adnane_sbaaii/video/7089990274826521862

http://www.audio-music.info/pic/Alaoui_Amina.jpg

Source de la photo – Présentation en anglais : http://www.audio-music.info/htm/a/Alaoui_Amina.htm

A propos d’Ibn ‘Arabī en arabe : محيي الدين أبو عبد الله محمد بن علي بن محمد بن أحمد بن عبد الله بن العربي الطائي الحاتمي الأندلسي) – Il est né le 26 juillet 1165, à Murcie, et il mourut le 16 novembre 1240, à Damas , c’est un ouléma, théologien, juriste (faqīh), poète, soufi, métaphysicien et philosophe (faylasûf) arabo-andalou4,5,6, auteur d’environ 850 ouvrages. Son œuvre domine la spiritualité islamique depuis le XIIIe siècle, et il peut être considéré comme le pivot de la pensée métaphysique de l’islam7. Il est le plus grand penseur de la doctrine ésotérique du Wahdat al-wujud (« Unicité de l’Être »). Il eut quelques ennemis dans le domaine exotérique8. Dans l’ésotérisme islamique, il est considéré comme le « sceau de la Sainteté »9. Selon certains auteurs, Dante Alighieri, dans la Divine Comédie, aurait été influencé par son œuvre10… - Wikipédia

A propos d‘Amina Alaoui (en arabe : أمينة العلوي) : c’est une chanteuse marocaine de musique classique arabo-andalouse. Elle chante en différentes langues : arabe, persan classique, haketia, espagnol et portugais. Elle chante les chansons et la musique andalouse de la région d’Oujda. Amina Alaoui est née en 1964 à Fès, au Maroc, au sein d’une famille aristocratique1. Elle apprend à jouer du piano et est initiée à la musique classique occidentale par le chef d’orchestre Mohamed Abou Drar. Elle est également élève du conservatoire national de musique et de danse de Rabat de 1979 à 1981 avec les professeurs Ahmed Aydoun et Mohammed Ouassini. Elle étudie la danse moderne avec Marie-Odile Loakira et la danse classique avec Vera Likatchova2. Amina Alaoui a été élève au lycée Descartes de Rabat et elle a étudié la philologie et la linguistique arabe et espagnole à l’université complutense de Madrid puis à l’université de Grenade. Durant ses études à Grenade, Amina Alaoui effectue un travail de recherche sur les traditions musicales du Moyen-Orient et se spécialise en musique arabo-andalouse et plus spécifiquement la musique gharnati (de Grenade)3. En 1986, elle s’installe à Paris et continue son étude de la musique gharnati avec Rachid Guerbas et Ahmed Piro. Elle s’initie également au chant médiéval avec Henri Agnel et à la musique traditionnelle persane avec Djalal Akhbari. Elle décide par la suite d’exercer la musique en professionnelle… - Wikipédia

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  • Musiques et chants en arabe - Bonheur soufi – Noblesse de l’Amour – Avec Karima Skalli - Enregistrement de 16:36 - Institut du monde arabe - 24 octobre 2014
    Concert du 10 mai 2014 - Institut du Monde Arabe - Paris

Pour la voix, on l’a comparée à Asmahan, la star syro-libanaise des années 1930-1940. Aujourd’hui, dans son pays (le Maroc), plus qu’une voix et plus qu’un nom, Karima Skalli est tout un patrimoine. Ses admirateurs ne se comptent plus, même à l’étranger : Beyrouth, Damas, Le Caire, Tunis, Fès, Beiteddine, Oman, Cordoue, Doha, Amman, Abu-Dhabi, Dubaï, Paris, Vienne, Sarajevo, San Diego, Los Angeles, Michigan, Washington...

Sensibilisée dès l’enfance au melhoun (poésie, finement ciselée, des faubourgs), elle se frotte très tôt aux répertoires d’Oum Kalsoum et de Mohamed Abdel Wahab, avant d’établir le sien : du classique arabo-andalou avec des passerelles heureuses vers le genre soufi. Pour en savoir plus : http://www.imarabe.org/musique/bonheu...

https://yt3.ggpht.com/h8ueALeOSXvg22e7PtRw3pGhwswrhq84ACcgb2DX7yyWhUkezNl4BUydQW5XNexK6Pw9RJaQ=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjInstitut du monde arabe

Source https://www.youtube.com/watch?v=5nJsCv-8L4w

A propos de Karima Skalli – Elle est née le 14 mars 1963 à Casablanca1 ; c’est une chanteuse marocaine. Elle est connue pour son répertoire de chansons classiques arabes2. Elle est surnommée Asmahane du Maroc par la scène musicale égyptienne3. Karima Skalli est née à Casablanca, dans le quartier Bourgogne. Son père est un enseignant4. Depuis 1999, elle prend part à de grands festivals de musique aux niveaux national et international. Elle a enregistré plusieurs albums, Créations Marocaines, Wasla, produit par l’Institut du monde arabe, Bonheur Soufi et Laila… - Wikipédia

Rencontre : Karima Skalli, une voix qui a la cote – Aujourd’hui le Maroc

Et encore ceci > كريمة الصقلي - أوعدك - Je te le promets – Source : https://www.youtube.com/watch?v=jYqrL-dyHoQ

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  • Musique mystique persane, à écouter en silence et avec le cœur - Hedi Azarpour - Enregistrement 19:25 - 08 juin 2019
    Extrait du concert Didar. AMR-Sud des Alpes, Genève, le 18 mai 2018. Poème : Mowlana-Rûmi - Composition, târ et chant : Hedi Azarpour Tombak : Saghar Khadem

Shorts utilisant l’audio de cette vidéo : #art #dans #le #style #maroccain #model #traditional #zalije #platre #فن #المعمار_المغربي

https://yt3.ggpht.com/58XyzVn0E1yQEUOqGhJ0oYR9bfKnjK-isrXd-lsxZhGaXyLFOHBZ7JLECyHou_jiWCfzH5ax=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjHedi Azarpour

Source : https://www.youtube.com/watch?v=QJPgZq8IyP0

https://image.jimcdn.com/app/cms/image/transf/dimension=175x10000:format=jpg/path/s36cca826048dbfae/image/iab749b3838bd72f0/version/1568035120/image.jpg

Source : https://www.samgati-lachauxdefonds.com/page-d-accueil/40%C3%A8me-anniversaire-de-samgati-lausanne/

Informations sur Hedi Azarpour - Henosis | janvier 21, 2023 |

Hedi Azarpour nous fera l’honneur de sa présence au Temple Villamont de Lausanne le samedi 21 janvier 2023 à 20h. Venez découvrir sa musique envoûtante et laissez-vous emporter par la dimension mystique de la poésie classique persane.

Hedi Azarpour se présente de la manière suivante :
« Né au Kurdistan iranien en janvier 1983, Hedi s’est très jeune posé des questions profondes sur le sens des croyances, la nature du Divin et l’essence de la vérité. Dans un état où la religion étatique est la seule autorisée et où les citoyens kurdes ont des droits diminués, Hedi et ses aspirations philosophiques se sont rapidement trouvés à l’étroit. Il a d’abord essayé de les cantonner aux profondeurs de ses silences face à la nature, à ses coups de pinceaux passionnés et aux lyrismes des cordes de son instrument, seulement son manque de liberté se faisait de plus en plus oppressant, ses questions sur la religion faisaient peur et ses toiles prirent peu à peu des tons douloureux. Il décida alors de s’engager pour ses idéaux, et rejoignit, son instrument sous le bras, les opposants au régime, juste derrière la frontière. Le chemin fut dangereux, la destination aussi. 

https://henosis.ch/wp-content/uploads/2022/10/Zan-Zendegui-AzadiPlan-de-travail-1@2x-731x1024.png

Que ce soit à Koya ou à Erbil, la guerre était omniprésente et les attentats meurtriers, fréquents. Le parti politique kurde reconnut rapidement le talent de Hedi, et l’embaucha pour jouer des musiques traditionnelles sur la chaîne du parti de manière hebdomadaire, et pour peindre les décors de télévision. Mais Hedi ne reconnut pas l’idéologie démocratique à laquelle il aspirait. Audacieux, il l’exprima auprès de sa hiérarchie. Or il ne fait pas bon d’être congruent dans un pays en guerre. Hedi se vit dans l’obligation de reprendre la route. Interdit de retour dans son pays sous peine de mort, il s’assura que son instrument le suivait toujours et partit en direction de l’Occident.

Aujourd’hui, Hedi est artiste professionnel en Suisse, pays qui lui a reconnu la qualité de réfugié politique. En plus de ses répétitions, ses concerts, ses nuits à peindre et ses expositions, Hedi a créé L’Espace Hediqui accompagne des élèves et des amateurs d’arts à développer leur propre talent. »

Parallèlement au concert du talentueux Hedi Azarpour, peintre-musicien d’origine kurde et réfugié politique en Suisse, Henosis organise une récolte de dons en faveur de l’association Zan Zendegui Azadi en soutien aux femmes se battant pour leur liberté en Iran et dans le monde. Les fonds récoltés iront principalement au financement d’une exposition itinérante du photographe-messager Benoît Lange et du peintre Mustafa Parvin.

Bas du formulaire

Source : https://henosis.ch/hedi-azarpour-musique-soufie/

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5.2
Musiques populaires de Chine – Chorégraphie, chœur d’enfants, musiques folkloriques{{}}

* L’amour est toujours là, dans des milliers de montagnes et de rivières - Chorégraphe : Guan Shengsong - 万水千山总是情-编舞:官生松

Source : https://www.youtube.com/watch?v=il8JKOITf_k

*Chanson en chinois : ’ Chevaucher sur les ailes du chant ’ par le Chœur d’enfants de Beijing Lehezi [Chorus Pioneer] – Vidéo 4:09 - CCTV-15 乐频道

合唱先锋 - [合唱先锋]歌曲《仰望星空》 合唱:后浪合唱团 - 来源:央视网2022年01月13日 15:08 - [合唱先锋]歌曲《乘着歌声的翅膀》 合唱:北京乐禾子童声合唱团 - 合唱先锋 [合唱先锋]歌曲《乘着歌声的翅膀》 合唱:北京乐禾子童声合唱团 - 来源:央视网

Refrain : Houlang Chorus - Source : CCTV.com 13 janvier 2022 15:08 - Chanson ’Chevaucher sur les ailes du chant’, Riding on the Wings of Singing’ - Refrain : Beijing Lehezi Chœur d’enfants - Chanson ’Sur les ailes du chant’ - Chœur d’enfants Lehezi de Pékin - Source : CCTV.com

Source : https://tv.cctv.com/2022/01/13/VIDEELSiZlwcSFITSq8EFBOe220113.shtml?spm=C53173422422.Pggz656Px5JE.Ezufm7A0dzE0.62

*Chant de joie « Bambou de soie de Jiangnan » - Enregistrement de 4 minutes 25 - Orchestre National Central Orchestre National Traditionnel de Chine - 31 mai 2022

江南丝竹《欢乐歌》| 中央民族乐团 - 中央民族乐团 China N

#中央民族乐团​ #民族乐团​ #TraditionalOrchestra​ Happy Chinese New Year “兔” You:https://ytube.io/3Zwg 民乐 & 二十四节气:https://bit.ly/3vTsxNL 民乐新颂播放列表:https://bit.ly/3e0U6KL​ 经典传承播放列表: https://bit.ly/3cjAaSm 把民乐唱给你听:https://ytube.io/3FVE 【订阅中央民族乐团官方频道】:https://bit.ly/3ckYqn3​ 中央民族乐团成立于1960年,是海内外规模最大、艺术最完备的中国民族音乐表演团体,由大型民族管弦乐队和民族合唱队组成,并拥有一批具有卓越成就的艺术家。近年来乐团创作推出的大型民族乐剧《印象国乐》《又见国乐》、大型民族音乐会《泱泱国风》《国风绕梁》《行歌坐月》《江山如此多娇》、音乐剧场《寻找杜甫》,以及《金色回响》《红妆国乐》《美丽新疆》《西藏春天》《丝绸之路》、大型民族交响音画《孙中山》、世界首部大型民族器乐剧《玄奘西行》等剧目已成为乐团的经典剧目。乐团致力于向世界传播拥有几千年历史的中国民族音乐的魅力,在这里可以欣赏到经典的民族音乐作品,也能发现新颖的民族音乐流行创意,更有机会跟随艺术家线上学习民族音乐。

https://yt3.ggpht.com/BzEcp6nA3svKwLgem9eJvOuJJpPrDK8OEhw34HiyOgMh7qpe7gns6d5S2CqFKrWGN2NaUSbq=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rj中央民族乐团 China National Traditional Orchestra

Traduction JH avec l’aide de ‘Yandex’ >

# Orchestre National Central Traditionnel​ - Erhu : Lang Lang, Shang Zujian et les autres Zhonghu : Zou Hui - Catégorie : Zhou Tingting Pipe : Meng Xiao Petites trois cordes : Mach Flûte traversière : Ding Xiaokui Sheng : Mon amour Tambour de Ban : Liu Kai ’Song of Joy’ est l’une des huit chansons majeures du bambou de soie de Jiangnan.

Le rythme est brillant, la mélodie est douce et les hauts et les bas sont colorés. Toute la chanson est pleine d’émotions heureuses et joyeuses. D’avril à décembre 2022, nous vous proposerons 12 sessions de partage de musique sur le thème des vingt-quatre termes solaires de la Chine, avec la vulgarisation de la culture des termes solaires et l’appréciation de la musique ethnique comme contenu principal.

Promenez-vous à travers les quatre saisons du monde avec vous et profitez de la beauté de la musique folklorique.

Le ’Guyu’ dans les vingt-quatre termes solaires est le dernier terme solaire au printemps, ce qui signifie ’la pluie engendre cent grains’. Après Gu Yu, la température a augmenté, le temps s’est réchauffé et tout s’est réveillé.

Le répertoire de la session de partage’ Spring Valley before the Rain ’ est défini avec le printemps et la saison des pluies de la vallée comme ligne principale, et le répertoire classique de différentes musiques instrumentales ethniques exprimant ce thème est sélectionné.

Il est présenté sous la forme de performances miniaturisées telles que la musique de chambre solo, d’ensemble et ethnique, mettant en évidence l’expression musicale, les caractéristiques de timbre et les techniques narratives de différentes musiques instrumentales ethniques.

Toute la performance s’est ouverte avec ’Chunxiao’ et s’est terminée par ’Song of Joy’. ’Guyu’, ’Chunyu’, ’Printemps à Xiangjiang’, ’Printemps à Yihe’,’ Printemps au sud du fleuve Yangtsé ’ et ’Snow Mountain Chunxiao’ ont amené le public à profiter du charmant printemps de la patrie au son de la musique gracieuse, et ressentez la scène émouvante de la vitalité de la saison Guyu.

# Orchestre National Central Traditionnel​ - Musique folklorique et vingt-quatre termes solaires : https: / / bit. ly / 3vTsxNL - Nouvelle liste de lecture de chansons de Musique folklorique : https: / / bit. ly / 3e0U6KL -​ Playlist Héritage Classique : https://bit.ly/3cjAaSm

Chantez de la musique folklorique pour vous : https: / / ytube. io / 3FVE [Abonnez-vous à la chaîne officielle de l’Orchestre National Central] :https://bit.ly/3ckYqn3​

Fondé en 1960, l’Orchestre national central est le groupe de musique national chinois le plus important et le plus complet sur le plan artistique, au pays et à l’étranger. Il se compose d’un grand orchestre national et d’un chœur national, et compte un groupe d’artistes aux talents exceptionnels – Au cours de ces dernières années, l’orchestre a créé et lancé des comédies musicales nationales à grande échelle ’Impression de musique nationale’ et ’Revoir la musique nationale’, des concerts nationaux à grande échelle ’Grand Vent national’, ’Vent national Autour du faisceau’, ’Xingge Assis sur la Lune’, ’Le pays est si beau’, théâtre musical ’À la recherche de Du Fu’ et ’Golden Echo’, ’Musique nationale de maquillage Rouge’, ’Beau Xinjiang’, ’Printemps du Tibet’,

’Route de la soie’, musique symphonique nationale à grande échelle et peinture ’Sun Yat-sen’, la première au monde le drame instrumental national à grande échelle ’Le voyage de Xuanzang vers l’Ouest’ et d’autres répertoires sont devenus le répertoire classique de l’orchestre.

L’orchestre s’engage à répandre le charme de la musique folklorique chinoise avec une histoire de milliers d’années dans le monde. Ici, vous pouvez écouter des œuvres de musique folklorique classique, découvrir de nouvelles idées populaires de musique folklorique et avoir la possibilité d’apprendre la musique folklorique en ligne avec des artistes. Orchestre National Traditionnel de Chine ….

Source : https://www.youtube.com/watch?v=x_tMDCjaIPI

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5.3.
Que ma joie demeure – J.S. Bach – ‘Jesus bleibet meine Freude’ from Cantata BWV 147 | Netherlands Bach Society Netherlands Bach Society - 10 août 2021

EN - For the complete cantata ’Herz und Mund und Tat und Leben’ BWV 147 go to :  • Bach - Cantata Herz und Mund und Tat ...  Bach’s famous chorale ’Jesus bleibet meine Freude’, from cantata ’Herz und Mund und Tat und Leben’, was first heard when the cantata was performed in Leipzig, on 2 July 1723, for the Feast of the Visitation. It was during Bach’s first months as cantor and he reused music that he had to hand, as he often did. Bach had already written most of BWV 147 in 1716, as an advent cantata for the court chapel in Weimar, but it was only in Leipzig that he added the recitatives with instrumental accompaniment and the well-known chorale. So Bach turned a concise cantata (opening chorus, four arias and probably a simple closing chorale) into a big two-part cantata.

Recorded for the project All of Bach on December 13th 2018 at the Grote Kerk, Naarden. If you want to help us complete All of Bach, please subscribe to our channel http://bit.ly/2vhCeFB and consider donating http://bit.ly/2uZuMj5. For the interview with tenor Immo Schröder and oboist Emma Black on Cantata 147 go to  • Schröder and Black on Cantata BWV 14...  For more information on BWV 147 and this production go to http://allofbach.com/en/bwv/bwv-147/ All of Bach is a project of the Netherlands Bach Society / Nederlandse Bachvereniging, offering high-quality film recordings of the works by Johann Sebastian Bach, performed by the Netherlands Bach Society and its guest musicians. Visit our free online treasury for more videos and background material http://allofbach.com/en/. For concert dates and further information go to https://www.bachvereniging.nl/nederla.... Netherlands Bach Society Marcus Creed, conductor Griet de Geyter, sopran Alex Potter, alto Guy Cutting, tenor Matthias Winckhler, bass

FR - Pour l’intégrale de la cantate ’Herz und Mund und Tat und Leben’ BWV 147, allez à : • Bach-Cantate Herz und Mund und Tat ... Le célèbre choral de Bach ’Jesus bleibet meine Freude’, extrait de la cantate ’Herz und Mund und Tat und Leben’ , a été entendu pour la première fois lorsque la cantate a été jouée à Leipzig, le 2 juillet 1723, pour la fête de la Visitation. C’était pendant les premiers mois de Bach en tant que cantor et il réutilisait la musique qu’il avait sous la main, comme il le faisait souvent. Bach avait déjà écrit la majeure partie de BWV 147 en 1716, en tant que cantate de l’avent pour la chapelle de la cour de Weimar, mais ce n’est qu’à Leipzig qu’il a ajouté les récitatifs avec accompagnement instrumental et le célèbre choral. Bach a donc transformé une cantate concise (chœur d’ouverture, quatre airs et probablement un simple choral de clôture) en une grande cantate à deux voix.

Enregistré pour le projet All of Bach le 13 décembre 2018 à la Grote Kerk, Naarden. Si vous souhaitez nous aider à terminer Bach, abonnez-vous à notre chaîne http://bit.ly/2vhCeFB et envisagez de faire un don http://bit.ly/2uZuMj5. Pour l’interview du ténor Immo Schröder et de la hautboïste Emma Black sur la cantate 147, rendez-vous sur • Schröder et Black sur la cantate BWV 14... Pour plus d’informations sur BWV 147 et cette production, rendez-vous sur http://allofbach.com/en/bwv/bwv-147 / All of Bach est un projet de la Netherlands Bach Society / Nederlandse Bachvereniging, proposant des enregistrements cinématographiques de haute qualité des œuvres de Jean-Sébastien Bach, interprétées par la Netherlands Bach Society et ses musiciens invités. Visitez notre trésorerie en ligne gratuite pour plus de vidéos et de documents de référence http://allofbach.com/en/. Pour les dates de concert et plus d’informations, rendez-vous sur https://www.bachvereniging.nl/nederla.... Société Bach néerlandaise Marcus Creed, chef d’orchestre Griet de Geyter, soprane Alex Potter, alto Guy Cutting, ténor Matthias Winckhler, basse

https://yt3.ggpht.com/ytc/AIdro_k61w7PdvvqxL_mdA4H2Lxk1BoBjReaTU_nNnWm7IkKrt4=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjNetherlands Bach Society

Source : https://www.youtube.com/watch?v=GWtoeYznx8E

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5.4.
Que vos joies demeurent : les métamorphoses d’un choral de Bach – Enregistrement 4 minutes ‘France Musique’ - Mercredi 3 janvier 2024 (première diffusion le mercredi 5 mai 2021) - Provenant du podcast MAXXI Classique

Image carrée Maxxi Classique

Portrait de Jean-Sébastien Bach en 1746 par Elias Gottlob Haussmann ©Getty - Ann Ronan Pictures/Print Collector

Les récentes annonces du gouvernement quant à la réouverture des commerces et des lieux de culture font du bien ! Espérons que cette joie ne soit pas de courte durée, espérons que notre joie demeure. cf. Pandémie COVID-19 en 2021

Dans le répertoire classique coexistent deux types d’oeuvres, les musiques aux titres légèrement abstraits pour des néophytes comme Sonate n°17 en ut dièse mineur op.24 et puis il y a des noms des plus poétiques. Que ma joie demeure, le plus célèbres des chorals de Bach, fait sans nul doute partie de cette deuxième catégorie.

Le titre Que ma joie demeure, est en réalité une erreur de traduction, car le titre original, Jesu Bleibet meine Freude se traduit par Que Jésus demeure ma joie ou si vous préférez : Que Jésus continue à être ma joie. Philippe Herreweghe a dit un jour au sujet de la musique de Bach qu’elle n’est ’pas une musique de divertissement. Elle s’adresse à un public cultivé, qui doit communier avec elle’. Pourtant n’en déplaise au chef d’orchestre belge, ici nul besoin d’être cultivé pour ressentir l’espoir chanté par le chœur, un espoir symbolisé peut-être par ce flot de croches rassurant, par ces accords lumineux qui ne s’obscurcissent que pour quelques secondes seulement.

À écouter : Bill Evans et les spectres du classique MAXXI Classique 5 min

Le choral Que Jésus demeure ma joie, a été écrit en 1723 par Jean-Sébastien Bach pour être joué à l’intérieur d’une cantate. Cet air s’est émancipé, se tient seul et a donné lieu à de nombreuses transcriptions comme celle pour piano moderne de Myra Hess, popularisé par Dinu Lipatti.

Enregistré quelques mois avant la mort du pianiste en 1950, cette version fait disparaître le caractère grandiloquent de l’oeuvre au profit de l’intime. Une douceur que l’on trouve aussi au détour d’un concept album de Stephan Eicher. On imagine un guitariste occupant son temps dans le hall d’une gare quelque part dans le monde.

Une carte postale sonore étonnante qui nous fait entendre un guitariste répétant le titre I am so lonesome I could Cry pendant la tournée 1994 de Stephan Eicher. Une chanson qui répond à la pop baroque des Beach Boys et leur titre Lady Linda, sorti en 1979.

Ou encore à la plus célèbre chanson de la méconnue artiste anglaise Margo Guryan. Une chanson intitulée Someone I Know et qui est peut-être ma reprise préférée de cet air qui j’espère, vous apportera beaucoup de joie aujourd’hui !

Max Dozolme Production - Source : https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/que-vos-joies-demeurent-les-metamorphoses-d-un-choral-de-bach-8786780

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5.5.
Presto : Jésus que ma joie demeure de Bach - France Musique - 22 mai 2022 #Choral #Bach #Les

Jésus que ma joie demeure est une œuvre composée par Jean-Sébastien Bach en 1723 pour la fête de la visitation. Cette œuvre est un choral, à la base de la musique religieuse protestante. Cette musique est tellement populaire que l’on a perdu le sens de son message et de sa fonction.

Presto, une série de Pierre Charvet avec Les Siècles dirigés par François-Xavier Roth. #Bach #Choral #Les Siecles Pour plus de contenu France Musique rendez-vous sur https://www.radiofrance.fr/francemusique Cliquez ici pour vous abonner : http://bit.ly/2oeEr3e Suivez-nous sur : ► Facebook -  / francemusique  ► Twitter - http://bit.ly/2okZSfP ► Instagram - http://bit.ly/2nDA547

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=SdFBAmuarZ8

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5.6.
A propos de Jean-Sébastien Bach selon Wikipédia{{}}

Jean-Sébastien Bach2 (en allemand : Johann Sebastian BachÉcouter3) est un compositeur et musicien allemand né le 21 mars 1685 (31 mars dans le calendrier grégorien) à Eisenach dans le duché de Saxe-Eisenach et mort le 28 juillet 1750 à Leipzig.

Membre le plus éminent d’une famille de musiciens, sa carrière se déroule entièrement en Allemagne centrale, dans sa région natale, au début au service de petites municipalités et de cours princières sans importance politique, puis du conseil municipal de Leipzig, qui lui manifeste peu de considération : ainsi, jamais il n’obtient un poste à la mesure de son génie et de son importance dans l’histoire de la musique occidentale, malgré la considération de certains souverains allemands, tel Frédéric le Grand, pour le « Cantor de Leipzig ».

Sa première formation est assurée par son père, Johann Ambrosius Bach. Mais, du fait de la mort de ce dernier, c’est le frère aîné de Jean-Sébastien, Johann Christoph Bach, qui poursuit cet apprentissage, qui se fait également de manière autodidacte4 : Jean-Sébastien, passionné de son art, copie et étudie sans relâche les œuvres de ses prédécesseurs et de ses contemporains, développant sa science de la composition et particulièrement du contrepoint jusqu’à un niveau inconnu avant lui et, depuis lors, jamais surpassé5. Jean-Sébastien Bach est un virtuose de plusieurs instruments, le violon et l’alto, mais surtout le clavecin et l’orgue. Sur ces deux derniers instruments, ses dons exceptionnels font l’admiration et l’étonnement de tous ses auditeurs ; il prétend tout jouer à première vue et peut improviser sur-le-champ une fugue à trois voix. Il a aussi une compétence reconnue et très sollicitée en expertise de facture instrumentale.

À la croisée des principales traditions musicales européennes (allemande, française et italienne), il en opère une synthèse très novatrice pour son temps. Bien qu’il ne crée pas de forme musicale nouvelle, il pratique tous les genres existant à son époque, à l’exception de l’opéra : dans tous ces domaines, ses compositions, dont seules une dizaine sont imprimées de son vivant, montrent une qualité exceptionnelle en invention mélodique, en développement contrapuntique, en science harmonique, en lyrisme.

La musique de Bach réalise l’équilibre parfait entre le contrepoint et l’harmonie, avant que cette dernière prenne le pas à partir du milieu du XVIIIe siècle. Il est, en particulier, le grand maître de la fugue, du prélude de choral, de la cantate religieuse et de la suite, qu’il a portés au plus haut degré d’achèvement. La principale destination de ses œuvres dépend beaucoup des fonctions exercées : pièces pour orgue à Arnstadt, Mühlhausen ou Weimar, de chambre et orchestrales à Cöthen, religieuses à Leipzig notamment.

Jean-Sébastien Bach, issu d’un milieu luthérien, est inspiré d’une profonde foi chrétienne. Ses contemporains le considèrent souvent comme un musicien austère, trop savant et moins tourné vers l’avenir[Exemple/sens ?] que certains de ses collègues. Il forme de nombreux élèves et transmet son savoir à plusieurs de ses fils musiciens pour lesquels il compose quantité de pièces à vocation didactique, ne laissant cependant aucun écrit ou traité. Mais la fin de sa vie est consacrée à la composition, au rassemblement et à la mise au propre d’œuvres magistrales ou de cycles synthétisant et concrétisant son apport théorique, constituant une sorte de « testament musical ».

Son œuvre, comprenant plus de mille compositions, peu connue de son vivant au-dehors de l’Allemagne, passée de mode et plus ou moins oubliée après sa mort, puis pleinement redécouverte au XIXe siècle, est généralement considérée comme l’aboutissement et le couronnement de la tradition musicale du baroque : elle fait l’admiration des plus grands musiciens, conscients de son extraordinaire valeur artistique. Objet d’un véritable culte chez de nombreux musicologues et musiciens6, Jean-Sébastien Bach est considéré, depuis sa redécouverte au XIXe siècle, comme un des plus grands compositeurs de tous les temps, si ce n’est comme le plus grand7….

Lire l’article en entier sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-S%C3%A9bastien_Bach

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5.7.
Les Versets Bibliques sur la Joie sont à lire sur ce site : https://dailyverses.net/fr/joie

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5.8.
Une opinion - Quelle est la différence entre Bach et Beethoven ?{{}}

« Alors que J.S. Bach a réuni et perfectionné toutes les traditions musicales de son époque, Beethoven a été le révolutionnaire qui brisait les règles, créant constamment quelque chose de nouveau. Beethoven se considérait comme un artiste à part des autres hommes… Mais pour ceux qui aiment les émotions brutes, le drame et l’émerveillement, c’est Beethoven qu’il faut choisir. » - 26 avril 2023

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  • L’Ode à la joie de Beethoven - Final du Grand Concert des Prodiges - Prodiges - France Télévisions - 02 juin 2017
    Le temps d’une soirée en direct du Stade Pierre-Mauroy de la Métropole Européenne de Lille, avec l’Orchestre National de Lille, le Chœur Régional des Hauts-de-France et le Palais d’hiver St Pétersbourg ballet, les Prodiges des trois premières saisons vont jouer, danser et chanter sur 29 des œuvres les plus connues du répertoire classique.

Parmi eux, Camille, Melvin et Marin seront de retour sur scène et s’illustreront sur les œuvres qui les ont sacrés « Prodiges de l’année ». Retrouvez également Prodiges sur france.tv

https://yt3.ggpht.com/f7v5XiF3rSv9yBWSGhsLDGkRnLfze1wtzbDctz3lCZz2hY3sLg5NwFljzXjF1uvnwux_ChxuUA=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjProdiges - France Télévisions

Source : https://www.youtube.com/watch?v=Y1rlMdeXR4I

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  • Symphonie n° 9 de Beethoven (Ode à la joie – Hymne européen) – Enregistrement 1:09:44 - Laurence Equilbey lors de La Folle Journée en 2009. Direction Laurence Equilbey - InsulaOrchestra - 02 février 2021
    La Neuvième symphonie de Beethoven ! - accentus Insula orchestra- Laurence Equilbey, direction – Christophe Grapperon, chef de chœur - Camille Schnoor, soprano -Okka Von der Damerau, alto - Benjamin Bruns, ténor - Günther Groissböck, basse -Enregistré les 3 et 4 décembre 2020 à La Seine Musicale.

Ludwig van Beethoven, Symphonie n°9 en ré mineur, op. 125 1. Allegro ma non troppo 2. Molto vivace 3. Adagio molto e cantabile 4. Presto 4. Finale : « Hymne à la Joie »

Une captation exceptionnelle pour trois raisons : 1 - Insula orchestra joue sur instruments anciens, les instruments les plus proches de ceux qui ont pu être utilisés à l’époque de Beethoven (Diapason 430) ; 2 - un effectif d’orchestre particulièrement important, près de 80 musiciens sur scène, ce qui est peu courant pour les orchestres sur instruments d’époque ; 3 - le musicologue d’Insula orchestra, Yann Breton, a mené une vaste expérience : chacun des quatre mouvements de la symphonie est joué dans une disposition d’orchestre différente. Ces dispositions ont été choisies après étude de plans, de traités d’époque, afin de mettre en lumière de manière différente les mouvements de la Symphonie n° 9 de Beethoven.

https://yt3.ggpht.com/ytc/AIdro_nSmIrPJm4B4k0tbsOrLANATv7gUxMtjiWvLExGQJ0_LiU=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjInsulaOrchestra

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=xET5RKqk_po&t=3617s

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLaurence Equilbey lors de La Folle Journée en 2009.

A propos de Laurence Equilbey – Elle est née le 6 mars 1962 à Paris ; c’est une cheffe d’orchestre française. Elle a fondé trois ensembles (Accentus en 1991, le Jeune Chœur de Paris en 1995, Insula orchestra en 2012), qui lui ont valu une grande notoriété nationale et internationale. Laurence Equilbey passe son enfance à Fribourg-en-Brisgau (Forêt-Noire) avec des parents mélomanes qui chantent dans une chorale. À onze ans, quand elle revient à Paris, elle commence à apprendre le piano, puis, pensionnaire à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur, elle joue de la guitare et de la flûte et chante1. Elle entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Betsy Jolas2 tout en suivant des études supérieures à la Sorbonne3. Laurence Equilbey continue sa formation à Vienne et en Scandinavie − notamment auprès d’Eric Ericson, de Jorma Panula − et à Londres, avec Denise Ham et Colin Metters. Carrière musicale - En 1991, elle fonde à Paris le Chœur de chambre Accentus avec lequel elle rencontre un succès important. Cet ensemble vocal se consacre à la promotion de la musique a cappella et de l’oratorio, principalement autour des répertoires allant du milieu du XVIIIe siècle à la musique contemporaine4. Ce chœur gagne plusieurs compétitions. En 1995, elle crée le Jeune Chœur de Paris (JCP), un nouveau chœur pour jeunes entre 16 et 24 ans. Le chœur gagne en 1999 le concours du Florilège vocal de Tours, et la deuxième place du concours Guido d’Arezzo. En 2002, le chœur devient partie d’un centre de formation pour jeunes chanteurs (de 16 à 28 ans) : le département supérieur pour jeunes chanteurs (DSJC), au sein du Conservatoire régional de Paris. Ce centre de formation s’adresse particulièrement à de jeunes adultes et débouche sur un diplôme de jeune chanteur. Elle dirige ce chœur jusqu’en 2010 avec Geoffroy Jourdain, puis laisse sa place à Henri Chalet. Elle en conserve la codirection artistique jusqu’en 2016. Elle fonde le programme européen tenso en 2004, avec de grands ensembles vocaux européens, afin de développer l’art vocal en Europe. Cette collaboration a permis l’échange de partitions, le coaching de jeunes chanteurs et de jeunes compositeurs5. En 2007, avec l’appui de la fondation Orange, elle investit pour créer le e-tuner, un clavier portatif manipulable « à l’aveugle » qui permet d’aider les chanteurs a cappella à trouver la justesse au quart de ton et au tiers de ton dans des environnements sonores difficiles. Laurence Equilbey crée en 2012 l’ensemble Insula orchestra avec le soutien du Conseil départemental des Hauts-de-Seine6. Cet ensemble, qui joue sur instruments d’époque et interprète la musique du siècle des Lumières4, est en résidence à La Seine musicale sur l’Île Seguin à Boulogne-Billancourt depuis l’inauguration du lieu en avril 20176. Elle est également directrice artistique d’Insula orchestra et est chargée de la programmation de la saison invitée de l’ensemble. L’orchestre a enregistré de nombreux disques depuis sa création, et joue dans toute l’Europe. Collaborations - Laurence Equilbey collabore avec de nombreux orchestres (Lyon, Leipzig, Liège, Salzbourg, Brussels Philharmonic, Akademie für Alte Musik Berlin, Concerto Köln...), en concert ou à l’opéra, et avec ses partenaires privilégiés, l’Orchestre de chambre de Paris et l’orchestre de l’Opéra de Rouen-Haute-Normandie où elle est en résidence avec Accentus. Elle est en compagnonnage avec la Cité de la musique et la Salle Pleyel et est artiste associée de l’Orchestre de chambre de Paris ainsi que du Grand Théâtre d’Aix-en-Provence et enregistre sur le label Naïve. Elle a assuré la création d’une centaine d’œuvres musicales4. Passionnée d’art contemporain, elle travaille à des projets réunissant la musique et les plasticiens. En 2009, sous le pseudonyme d’Iko, elle est à l’origine du projet Private domain qui réunit des musiciens issus du domaine classique et de la musique électronique, comme la chanteuse Émilie Simon4. Le spectacle est créé dans la cathédrale Saint-Étienne lors du Printemps de Bourges 2009, avec Rosemary Standley, du groupe Moriarty7. Sur les scènes lyriques, Laurence Equilbey a notamment dirigé La Création de Haydn mise en scène par La Fura dels Baus, La Nonne sanglante de Gounod, Der Freischütz de Weber mis en scène par la compagnie de magie nouvelle 14:20, Fidelio de Beethoven en 2022 mis en scène par David Bobée … - Wikipédia

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Extrait - Paroles - Hymne européen - Ludwig van Beethoven{{}}

Que la joie qui nous appelle

Nous accueille en sa clarté !

Que s’éveille sous son aile

L’allégresse et la beauté !

Plus de haine sur la terre

Que renaisse le bonheur.

Tous les hommes sont des frères

Quand la joie unit les cœurs.

https://emcpartageons.org/wp-content/uploads/2017/08/paroles-hymne-europ%C3%A9en.pdf

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Cette œuvre monumentale, en laquelle Richard Wagner voyait « la dernière des symphonies », a marqué un tournant décisif dans ce style musical, elle est souvent considérée comme un chef-d’œuvre du répertoire occidental et l’une des plus grandes œuvres musicales de tous les temps.

Histoire de l’œuvre{{}}

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/ff/Beethoven_6.jpg/170px-Beethoven_6.jpg

Ludwig van Beethoven en 1824.

La composition de la Neuvième symphonie s’étala de la fin de 1822 au 7 mai 18241,2 à Vienne, ce qui fait d’elle une contemporaine de la Missa Solemnis op. 123, des 33 Variations sur une valse de Diabelli op. 120 et de La Consécration de la maison op. 124. Œuvre de la dernière période créatrice de Beethoven, elle eut une genèse extrêmement complexe, dont la compréhension nécessite de remonter à la jeunesse du compositeur et de bien distinguer l’élaboration des trois premiers mouvements de celle du quatrième et de son Hymne à la Joie, dont la synthèse s’est opérée très tardivement.

1792 - 1823 : Genèse de l’Hymne à la joie

Dans les ouvrages consacrés à la Neuvième symphonie, il est fréquent de lire Ode à la joie pour le poème de Schiller et Hymne à la joie pour la musique de Beethoven, mais il ne semble pas exister de règle absolue à ce sujet. Cependant, pour davantage de clarté, c’est cette distinction de terminologie qui sera employée dans l’article5.

Découverte du poème de Schiller

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/74/Friedrich_Schiller_by_Ludovike_Simanowiz.jpg/170px-Friedrich_Schiller_by_Ludovike_Simanowiz.jpg

La ferveur humaniste de l’Ode à la joie de Friedrich von Schiller fascina Beethoven sa vie durant.

Dès l’époque de sa jeunesse à Bonn, Beethoven manifesta un goût prononcé pour la lecture de Goethe et de Schiller chez qui il puisa certains des idéaux qui allaient plus tard jalonner son œuvre : la nature, l’amitié et la joie. Aussi n’est-il pas étonnant qu’il se soit enthousiasmé en 1792 pour l’ode À la joie (An die Freude) de Schiller, appel à la fraternité des hommes dans la conquête de la joie, publié en 1785 à Dresde. À cette époque, âgé de vingt-deux ans, le musicien n’avait écrit que des œuvres mineures dont la plupart restent méconnues aujourd’hui ; cependant son style s’était déjà suffisamment affirmé pour être remarqué par les observateurs avisés, de Waldstein à Haydn. À la fin de 1792, peu avant son départ pour Vienne, le compositeur se lia d’amitié avec un professeur de droit du nom de Ludwig Fischenich, ami personnel du poète Friedrich von Schiller, et lui présenta un poème qu’il avait mis en musique (la Feuerfarbe de Sophie Mereau). Fischenich fit part de son admiration à l’épouse de Schiller dans une lettre où s’annonçait comme une prophétie le futur hymne à la joie :

« Je vous envoie une composition de la Feuerfarbe [...]. Elle est d’un jeune homme d’ici, dont les talents musicaux deviendront universellement célèbres... Il veut aussi mettre en musique la Joie de Schiller, et même toutes les strophes. J’en attends quelque chose de parfait ; car, pour autant que je le connaisse, il est tout à fait porté au grand et au sublime6. »

Son départ pour Vienne et ses années d’études obligèrent le compositeur à ajourner son projet. Durant toute sa vie créatrice il revint périodiquement à cette idée, à chaque fois sous forme d’essais, parsemés dans plusieurs de ses œuvres. Tantôt il mit en musique des fragments du poème de Schiller, tantôt il s’essaya au thème du futur hymne à la joie. De Schiller, dont il déclarait qu’aucun musicien ne pouvait s’élever au-dessus de sa poésie7, il ne mit guère d’autre en musique que Rasch tritt der Tod d’après Guillaume Tell, WoO 104.

L’Ode à la joie dans l’œuvre de Beethoven

Bien avant le finale de la Neuvième symphonie, Beethoven mit en musique des bribes du poème de Schiller. En 1798 il nota dans un cahier d’esquisses une musique sur le vers Muß ein lieber Vater wohnen8. Entre 1799 et 1803, selon son ami Ferdinand Ries, Beethoven aurait écrit un lied entier sur le poème de Schiller8. Enfin, et c’est certainement l’exemple le plus connu, il utilisa le troisième vers de la deuxième strophe, Wer ein holdes Weib errungen, pour l’épilogue triomphant de Fidelio en 18059.

L’Hymne à la joie dans l’œuvre de Beethoven

Tout au long de sa vie, Beethoven semble avoir été hanté par un thème mélodique que Michel Lecompte retrouve déjà chez Mozart (dans l’offertoire Misericordias Domini K. 222)10. Ce thème est éparpillé dans l’œuvre de Beethoven, sous diverses formes, quoiqu’il semble évident que dès le début le compositeur s’en soit fait une idée précise. On le trouve d’abord dans le lied Gegenliebe, WoO 118 no 2 (1795), sur un poème d’August Bürger : la mélodie y est presque immédiatement reconnaissable, aussi bien que la forme (un thème A et un thème B de deux fois seize temps chacun, chaque thème étant présenté sous la forme antécédent-conséquent selon la forme A, A’, B, B’)…

 A lire en totalité sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Symphonie_no_9_de_Beethoven

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  • Article Wikipédia sur Ludwig van Beethoven{{}}
    Ludwig van Beethoven

Description de cette image, également commentée ci-après

Ludwig van Beethoven travaillant à la Missa solemnis (portrait de Joseph Karl Stieler de 1820).

Données clés
Naissance{{}} 15 ou 16 décembre 1770

Bonn

Drapeau de l’Électorat de Cologne Électorat de Cologne

Drapeau du Saint-EmpireSaint-Empire

Décès{{}} 26 mars 1827 (à 56 ans)

Vienne

Drapeau de l’Autriche Empire d’Autriche

Activité principale{{}} Compositeur
Style{{}} Classique et romantique
Années d’activité{{}} 1778-1826
Maîtres{{}} Luchesi, Neefe, Haydn et Salieri
Élèves{{}} Czerny et Ries
Ascendants{{}} Johann van Beethoven

Œuvres principales

Ludwig van Beethoven (/ludvig van betɔvœn/a ; en allemand : /ˈluːtvɪç fan ˈbeːtˌhoːf/b Écouter) est un compositeur, pianiste et chef d’orchestre allemand, né à Bonn le 15 ou le 16 décembre 1770 et mort à Vienne le 26 mars 1827 à 56 ans.

Dernier grand représentant du classicisme viennois (après Gluck, Haydn et Mozart), Beethoven a préparé l’évolution vers le romantisme en musique et influencé la musique occidentale pendant une grande partie du XIXe siècle. Inclassable (« Vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » lui dit Haydn vers 1793c), son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre.

Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à l’âge de 27 ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui imposait l’isolement et la misère, il sera récompensé post mortem par cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne2 ». Expression d’une inaltérable foi en l’homme et d’un optimisme volontaire, affirmation d’un artiste libre et indépendant, l’œuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique.

Biographie{{}}

1770-1792 : jeunesse à Bonn{{}}

Origines et enfance{{}}

Inscription sur la maison natale à Bonn.

Inscription sur la maison natale à Bonn.

Ludwig van Beethoven est né à Bonn en Rhénanie le 15 ou le 16 décembre 1770d dans une famille modeste qui perpétue une tradition musicale depuis au moins deux générations.

Son grand-père paternel, Ludwig van Beethoven l’ancien (1712-1773), descendait d’une famille flamande roturière originaire de Malines5 (la préposition van, « de », dans les patronymes néerlandais n’est pas une particule nobiliaire, contrairement au von allemand, équivalent du « de » français). Homme respecté et bon musicien, il s’est installé à Bonn en 1732 et est devenu maître de chapelle du prince-électeur de Cologne, Clément-Auguste de Bavière.

Portrait de Beethoven enfantBeethoven enfant. Portrait non attribué.

Son père, Johann van Beethoven (1740-1792), est musicien et ténor à la Cour de l’Électeur. Homme médiocre, brutal et alcoolique, il élève ses enfants dans la plus grande rigueur. Sa mère, Maria-Magdalena van Beethoven, née Keverich (1746-1787), est la fille d’un cuisinier de l’Archevêque-Électeur de Trèves. Dépeinte comme effacée, douce et dépressive, elle est aimée de ses enfants. Ludwig est le deuxième de sept enfants, dont trois seulement atteignent l’âge adulte : lui-même, Kaspar-Karl (1774-1815) et Johann (1776-1848)6.

Il ne faut pas longtemps à Johann van Beethoven père pour détecter le don musical de son fils et réaliser le parti exceptionnel qu’il peut en tirer. Songeant à l’enfant Wolfgang Amadeus Mozart, exhibé en concert à travers toute l’Europe une quinzaine d’années plus tôt, il entreprend dès 1775 l’éducation musicale de Ludwig et, devant ses exceptionnelles dispositions, tente en 1778 de le présenter au piano à travers la Rhénanie, de Bonn à Cologne. Mais là où Leopold Mozart avait su faire preuve d’une subtile pédagogie auprès de son fils, Johann van Beethoven ne semble capable que d’autoritarisme et de brutalité7, et cette expérience demeure infructueuse, à l’exception d’une tournée aux Pays-Bas en 1781 où le jeune Beethoven fut apprécié, mais toujours sans les retours financiers qu’espérait son pèreOr 1.

Il n’existe aucune image représentant les parents de Beethoven, Bettina Mosler ayant démontré que les deux portraits publiés au début du vingtième siècle sous forme de cartes postales par la Beethoven-Haus à Bonn n’étaient pas ceux de ses parents8.

Ludwig quitte l’école à la fin du primaire, à 11 ans. Son éducation générale doit pour beaucoup à la bienveillance de la famille von Breuning (de) (chez qui il passe désormais presque toutes ses journées et parfois quelques nuits) et à son amitié avec le médecin Franz-Gerhard Wegeler, personnes auxquelles il fut attaché toute sa vie. Le jeune Ludwig devient l’élève de Christian Gottlob Neefe9-14] (piano, orgue, composition) qui lui transmet le goût de la polyphonie en lui faisant découvrir Le Clavier bien tempéré de Bach. Il compose pour le piano, entre 1782 et 1783, les 9 variations sur une marche de Dressler10 et les trois Sonatines dites « à l’Électeur » qui marquent symboliquement le début de sa production musicale. Enfant, son teint basané lui vaut le surnom de « l’Espagnol » : cette mélanodermie fait suspecter une hémochromatose à l’origine de sa cirrhose chronique qui se développera à partir de 1821 et sera la cause de sa mort11.

Mécénat de Waldstein et rencontre de Haydn{{}}

Portrait du Comte Waldstein.

Ferdinand von Waldstein, premier mécène du compositeur et dédicataire de la Sonate pour piano no 21.

Alors que son père boit de plus en plus et que sa mère est atteinte de tuberculose, Beethoven devient vers 14 ans en 1784 organiste adjoint à la cour du nouvel électeur Max-Franz, qui devient son protecteur. Devenu soutien de famille, en plus de cette charge, il est obligé de multiplier les leçons de pianoOr 2.

Beethoven est remarqué par le comte Ferdinand von Waldstein, dont le rôle s’avère déterminant pour le jeune musicien. Il emmène Beethoven une première fois à Vienne en avril 1787, séjour au cours duquel a lieu une rencontre furtive avec Wolfgang Amadeus Mozart : « À la demande de Mozart, Beethoven lui joua quelque chose que Mozart, le prenant pour un morceau d’apparat appris par cœur, approuva assez froidement. Beethoven, s’en étant aperçu, le pria alors de lui donner un thème sur lequel improviser et, comme il avait l’habitude de jouer admirablement quand il était excité, inspiré d’ailleurs par la présence du maître pour lequel il professait un respect si grand, il joua de telle façon que Mozart, se glissant dans la pièce voisine où se tenaient quelques amis, leur dit vivement : Faites attention à celui-là, il fera parler de lui dans le monde »12.

En juillet 1787, la mère de Ludwig meurt, ce qui le plonge dans le désespoir. Il reste comme famille à Beethoven ses frères Kaspar Karl (13 ans) et Nicolas (11 ans), ainsi que sa sœur Maria Margarita qui meurt en novembre, tandis que son père sombre dans l’alcoolisme et la misèreOr 3. Il sera mis à la retraite en 1789.

En mai 1789, Beethoven — conscient de ses lacunes culturelles — s’inscrit à l’université de Bonn pour y suivre des cours de littérature allemande. Son professeur Euloge Schneider est enthousiasmé par la Révolution française et en parle ardemment à ses élèvesOr 4. En 1791, à l’occasion d’un voyage de l’électeur Max-Franz au château de Mergentheim, Beethoven rencontre le pianiste et compositeur Johann Franz Xaver Sterkel, qui influence profondément le jeu de Beethoven au piano et développe son goût pour cet instrumentOr 5.

Lettre de Waldstein à Beethoven, 29 octobre 1792 : « Recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozart ».

Lettre de Waldstein à Beethoven, 29 octobre 1792 : « Recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozart ».

En juillet 1792, le comte Waldstein présente le jeune Ludwig à Joseph Haydn qui, revenant d’une tournée en Angleterre, s’est arrêté à Bonn. Impressionné par la lecture d’une cantate composée par Beethoven (celle sur la mort de Joseph II ou celle sur l’avènement de Léopold II) et tout en étant lucide sur les carences de son instruction, Haydn l’invite à faire des études suivies à Vienne sous sa direction. Conscient de l’opportunité que représente, à Vienne, l’enseignement d’un musicien du renom de Haydn, et quasiment privé de ses attaches familiales à Bonn, Beethoven accepte. Le 2 novembre 1792, il quitte les rives du Rhin pour ne jamais y revenir, emportant avec lui cette recommandation de Waldstein : « Cher Beethoven, vous allez à Vienne pour réaliser un souhait depuis longtemps exprimé : le génie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. En l’inépuisable Haydn, il trouve un refuge, mais non une occupation ; par lui, il désire encore s’unir à quelqu’un. Par une application incessante, recevez des mains de Haydn l’esprit de Mozarte. »

Le père de Beethoven meurt en décembre 1792, plus rien ne rattache alors Beethoven à Bonn.

1792-1802 : de Vienne à Heiligenstadt{{}}

Premières années viennoises{{}}

Portrait de J. Haydn

Joseph Haydn (1732-1809) fut le professeur de Beethoven de 1792 à 1794. Malgré une véritable estime réciproque, les relations furent souvent difficiles entre les deux artistes.
Portrait de T. Hardy, 1791.

À la fin du XVIIIe siècle, Vienne est la capitale de la musique occidentale et représente la meilleure chance de réussir pour un musicien désireux de faire carrière. Âgé de vingt-deux ans à son arrivée, Beethoven a déjà beaucoup composé, mais pour ainsi dire rien d’important. Bien qu’il soit arrivé à Vienne moins d’un an après la disparition de Mozart, le mythe du « passage du flambeau » entre les deux artistes est infondé : encore très loin de sa maturité artistique, ce n’est pas comme compositeur, mais comme pianiste virtuose que Beethoven forge sa réputation à Vienne.

Quant à l’enseignement de Haydn, si prestigieux qu’il soit, il s’avère décevant à bien des égards. D’un côté, Beethoven se met rapidement en tête que son maître le jalousef et il niera son influenceg ; de l’autre côté, Haydn ne tarde pas à s’irriter devant l’indiscipline et l’audace musicale de son élève qu’il appelle le « Grand Mogolh ». Malgré l’influence profonde et durable de Haydn sur l’œuvre de Beethoven et une estime réciproque plusieurs fois rappelée par ce dernier, le « père de la symphonie » n’a jamais eu avec Beethoven les rapports de profonde amitié qu’il avait eus avec Mozart et qui avaient été à l’origine d’une si féconde émulation.

« Vous avez beaucoup de talent et vous en acquerrez encore plus, énormément plus. Vous avez une abondance inépuisable d’inspiration, vous aurez des pensées que personne n’a encore eues, vous ne sacrifierez jamais votre pensée à une règle tyrannique, mais vous sacrifierez les règles à vos fantaisies ; car vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmesi. »

—  Haydn, vers 1793.

En janvier 1794, après le nouveau départ de Haydn pour Londres, Beethoven poursuit des études épisodiques jusqu’au début de 1795 avec divers autres professeurs, dont le compositeur Johann Schenk18, avec qui il devient ami et deux autres témoins de l’époque mozartienne : Johann Georg Albrechtsberger et Antonio Salieri. Son apprentissage terminé, Beethoven se fixe définitivement dans la capitale autrichienne. Ses talents de pianiste et ses dons d’improvisateur le font connaître et apprécier des personnalités mélomanes de l’aristocratie viennoise, dont les noms restent aujourd’hui encore attachés aux dédicaces de plusieurs de ses chefs-d’œuvre : le baron Nikolaus Zmeskall, le prince Carl Lichnowsky, le comte Andreï Razoumovski, le prince Joseph Franz von Lobkowitz, et plus tard l’archiduc Rodolphe d’Autriche, pour ne citer qu’eux.

Après avoir publié ses trois premiers Trios pour piano, violon et violoncelle sous le numéro d’opus 1, puis ses premières Sonates pour piano, Beethoven donne son premier concert public le 29 mars 1795 pour la création de son Concerto pour piano no 2 (qui fut en fait composé le premier, à l’époque de Bonn).

Le premier virtuose de Vienne et premiers chefs-d’œuvre (Le Grand Maître){{}}

Portrait de Beethoven vers 1800

Beethoven en 1801. Ses talents d’improvisateur et sa virtuosité au piano le révèlent au public viennois. Portrait de C.T. Riedel, 1801.

1796. Beethoven entreprend une tournée de concerts qui le mène de Vienne à Berlin en passant notamment par Dresde, Leipzig, Nuremberg et Prague. Si le public loue sa virtuosité et son inspiration au piano, sa fougue lui vaut le scepticisme des critiques des plus conservateurs. Un critique musical du Journal patriotique des États impériaux et royaux rapporte ainsi en octobre 1796 : « Il saisit nos oreilles, non pas nos cœurs ; c’est pourquoi il ne sera jamais pour nous un Mozart. »19.

La lecture des classiques grecs, de Shakespeare et des chefs de file du courant Sturm und Drang qu’étaient Goethe et Schiller, influence durablement dans le sens de l’idéalisme le tempérament du musicien, acquis par ailleurs aux idéaux démocratiques des Lumières et de la Révolution française qui se répandent alors en Europe : en 1798, Beethoven fréquente assidûment l’ambassade de France à Vienne où il rencontre Bernadotte et le violoniste Rodolphe Kreutzer auquel il dédie, en 1803, la Sonate pour violon no 9 qui porte son nom.

Tandis que son activité créatrice s’intensifie (composition des Sonates pour piano no 5 à no 7, des premières Sonates pour violon et piano), le compositeur participe jusqu’aux environs de 1800 à des joutes musicales dont raffole la société viennoise et qui le consacrent plus grand virtuose de Vienne au détriment de pianistes réputés comme Clementi, Cramer, Gelinek, Hummel et Steibelt20.

La fin des années 1790 est aussi l’époque des premiers chefs-d’œuvre, qui s’incarnent dans les Romance pour violon et orchestre no 2 (1798), Concerto pour piano no 1 (1798), les six premiers Quatuors à cordes (1798-1800), le Septuor pour cordes et vents (1799-1800) et dans les deux œuvres qui affirment le plus clairement le caractère naissant du musicien : la Grande Sonate pathétique (1798-1799) et la Première Symphonie (1800). Bien que l’influence des dernières symphonies de Haydn y soit apparente, cette dernière est déjà empreinte du caractère beethovénien (en particulier dans le scherzo du troisième mouvement). Le Premier Concerto et la Première symphonie sont joués avec un grand succès le 2 avril 1800, date de la première académie de Beethoven (concert que le musicien consacre entièrement à ses œuvres). Conforté par les rentes que lui versent ses protecteurs, Beethoven, dont la renommée grandissante commence à dépasser les frontières de l’Autriche, semble à ce moment de sa vie promis à une carrière de compositeur et d’interprète glorieuse et aisée.

« Son improvisation était on ne peut plus brillante et étonnante ; dans quelque société qu’il se trouvât, il parvenait à produire une telle impression sur chacun de ses auditeurs qu’il arrivait fréquemment que les yeux se mouillaient de larmes, et que plusieurs éclataient en sanglots. Il y avait dans son expression quelque chose de merveilleux, indépendamment de la beauté et de l’originalité de ses idées et de la manière ingénieuse dont il les rendaitj. »

—  Carl Czerny

Le tournant du siècle{{}}

Sonate pour piano no 14 (op. 27 no 2)
I. Adagio sostenuto
Durée : 5 minutes et 36 secondes.5:36 Interprété par Paul Pitman.
II. Allegretto
Durée : 2 minutes et 12 secondes.2:12 Interprété par Paul Pitman.
III. Presto agitato
Durée : 5 minutes et 44 secondes.5:44 Interprété par Muriel Nguyen Xuan.
modifier 

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/38/Info_Simple.svg/12px-Info_Simple.svg.png

Reproduction du Testament d’Heiligenstadt

Première page autographe du testament de Heiligenstadt, rédigé par Beethoven le 6 octobre 1802. Désemparé par sa surdité débutante, il y expose à la fois son désespoir et sa volonté de continuer.

L’année 1802 marque un premier grand tournant dans la vie du compositeur. Souffrant d’acouphènes, il commence en effet depuis 1796 à prendre conscience d’une surdité qui devait irrémédiablement progresser jusqu’à devenir totale avant 1820k. Se contraignant à l’isolement par peur de devoir assumer en public cette terrible vérité, Beethoven gagne dès lors une réputation de misanthrope dont il souffrira en silence jusqu’à la fin de sa viel. Conscient que son infirmité lui interdirait tôt ou tard de se produire comme pianiste et peut-être de composer, il songe un moment au suicide, puis exprime à la fois sa tristesse et sa foi en son art dans une lettre qui nous est restée sous le nom de « Testament de Heiligenstadt », qui ne fut jamais envoyée et retrouvée seulement après sa mort :

Beethoven, le 6 octobre 1802.

« Ô vous, hommes qui pensez que je suis un être haineux, obstiné, misanthrope, ou qui me faites passer pour tel, comme vous êtes injustes ! Vous ignorez la raison secrète de ce qui vous paraît ainsi. […] Songez que depuis six ans je suis frappé d’un mal terrible, que des médecins incompétents ont aggravé. D’année en année, déçu par l’espoir d’une amélioration, […] j’ai dû m’isoler de bonne heure, vivre en solitaire, loin du monde. […] Si jamais vous lisez ceci un jour, alors pensez que vous n’avez pas été justes avec moi, et que le malheureux se console en trouvant quelqu’un qui lui ressemble et qui, malgré tous les obstacles de la Nature, a tout fait cependant pour être admis au rang des artistes et des hommes de valeur22. »

Heureusement, sa vitalité créatrice ne s’en ressent pas. Après la composition de la tendre Sonate pour violon no 5 dite Le Printemps (Frühlings, 1800) et de la Sonate pour piano no 14 dite Clair de Lune (1801), c’est dans cette période de crise morale qu’il compose la joyeuse et méconnue Deuxième Symphonie (1801-1802) et le plus sombre Concerto pour piano no 3 (1800-1802) où s’annonce nettement, dans la tonalité d’ut mineur, la personnalité caractéristique du compositeur. Ces deux œuvres sont accueillies très favorablement le 5 avril 1803, mais pour Beethoven une page se tourne. Dès lors sa carrière s’infléchit.

« Je suis peu satisfait de mes travaux jusqu’à présent. À dater d’aujourd’hui, je veux ouvrir un nouveau chemin23. »

—  Beethoven à Krumpholz, en 1802.

Privé de la possibilité d’exprimer tout son talent et de gagner sa vie en tant qu’interprète, il va se consacrer à la composition avec une grande force de caractère. Au sortir de la crise de 1802 s’annonce l’héroïsme triomphant de la Troisième Symphonie dite « Héroïque ».

1802-1812 : la période Héroïque

De l’Héroïque à Fidelio

Peinture représentant Bonaparte

Bonaparte au pont d’Arcole par A.-J. Gros, 1801.

La Troisième Symphonie, « Héroïque », marque une étape capitale dans l’œuvre de Beethoven, non seulement en raison de sa puissance expressive et de sa longueur jusqu’alors inusitée, mais aussi parce qu’elle inaugure une série d’œuvres brillantes, remarquables dans leur durée et dans leur énergie, caractéristiques du style de la période médiane de Beethoven dit « style héroïque ». Le compositeur entend initialement dédier cette symphonie au général Napoléon Bonaparte, Premier consul de la République française en qui il voit le sauveur des idéaux de la Révolution24. Mais en apprenant la proclamation de l’Empire français (mai 1804), il entre en fureur et rature férocement la dédicacem, remplaçant l’intitulé Buonaparte par la phrase « Grande symphonie Héroïque pour célébrer le souvenir d’un grand homme ». La genèse de la symphonie s’étend de 1802 à 1804 et la création publique, le 7 avril 1805, déchaîne les passions, tous ou presque la jugeant beaucoup trop longue. Beethoven ne s’en soucie guère, déclarant qu’on trouverait cette symphonie très courte quand il en aurait composé une de plus d’une heure26, et devant considérer — jusqu’à la composition de la Neuvième — l’Héroïque comme la meilleure de ses symphoniesn.

Le Theater an der Wien

Le Theater an der Wien, haut lieu de la vie musicale à Vienne au début du XIXe siècle, voit la création de plusieurs œuvres majeures de Beethoven dont Fidelio et la Cinquième symphonie.

Dans l’écriture pianistique aussi, le style évolue : c’est en 1804 la Sonate pour piano no 21 dédiée au comte Waldstein dont elle porte le nom, qui frappe ses exécutants par sa grande virtuosité et par les capacités qu’elle exige de la part de l’instrument. D’un moule similaire naît la sombre et grandiose Sonate pour piano no 23 dite Appassionata (1805), qui suit de peu le Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre (1804). En juillet 1805, le compositeur fait la rencontre du compositeur Luigi Cherubini, pour qui il ne cache pas son admiration27.

À trente-cinq ans, Beethoven s’attaque au genre dans lequel Mozart s’était le plus illustré : l’opéra. Il s’était enthousiasmé en 1801 pour le livret Léonore ou l’Amour conjugal de Jean-Nicolas Bouilly, et l’opéra Fidelio, qui porte primitivement le titre-nom de son héroïne Léonore, est ébauché dès 1803. Mais l’œuvre donne à son auteur des difficultés imprévues. Mal accueilli au départ (trois représentations seulement en 1805), Beethoven s’estimant victime d’une cabale, Fidelio ne connaît pas moins de trois versions remaniées (1805, 1806 et 1814) et il faut attendre la dernière pour qu’enfin l’opéra reçoive un accueil à sa mesure. Bien qu’il ait composé une pièce majeure du répertoire lyrique, cette expérience provoque l’amertume du compositeur et il ne devait jamais se remettre à ce genre, même s’il étudia plusieurs autres projets dont un Macbeth inspiré de l’œuvre de Shakespeareo et surtout un Faust d’après Goethe, à la fin de sa vie.

L’indépendance affirmée{{}}

Portrait de Beethoven vers 1804

Beethoven vers 1804 par J.W. Mähler, à l’époque de la Sonate Appassionata et de Fidelio. Résolu à « saisir le destin à la gorge »28, il compose entre 1802 et 1812 des œuvres brillantes et énergiques caractéristiques de son style « héroïque ».

Après 1805, malgré l’échec retentissant de Fidelio, la situation de Beethoven est redevenue favorable. En pleine possession de sa vitalité créatrice, il semble s’accommoder de son audition défaillante et retrouver, pour un temps au moins, une vie sociale satisfaisante. Si l’échec d’une relation intime avec Joséphine von Brunsvik (de)7 est une nouvelle désillusion sentimentale pour le musicien, les années 1806 à 1808 sont les plus fertiles de sa vie créatrice : la seule année 1806 voit la composition du Concerto pour piano no 4, des trois Quatuors à cordes no 7, no 8 et no 9 dédiés au comte Andreï Razoumovski, de la Quatrième Symphonie et du Concerto pour violon. À l’automne de cette année, Beethoven accompagne son mécène le prince Carl Lichnowsky dans son château de Silésie occupée par l’armée napoléonienne depuis Austerlitz et fait à l’occasion de ce séjour la plus éclatante démonstration de sa volonté d’indépendance. Lichnowsky ayant menacé de mettre Beethoven aux arrêts s’il s’obstinait à refuser de jouer du piano pour des officiers français stationnés dans son château, le compositeur quitte son hôte ….

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_van_Beethoven

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  • Article - Beethoven, l’excellent faux-frère - Par Pierre-Marie Saint-Viatre – 2007 – Document diffusé par ‘Cairn Info’ - Revue ‘La chaîne d’union’ 2007.2. Pages 12 à 13
    La 9ème SYMPHONIE Ludwig van Beethoven par Wilhelm Furtwangler, Productions Tahra 95850 Bezons - L’œuvre du génial malentendant regorge de pièces qui font la joie de n’importe quel maître d’harmonie.

Alors que je quittais la tenue, avec dans l’oreille l’Ode à la Joie de Ludwig van Beethoven, symphonie n°9, un Frère m’interpelle : « Ah ! Cette musique maçonnique, quelle beauté ! ». Encore un, pensai-je, qui prend l’extraordinaire Ludwig pour un Maçon. Mais encore une erreur historique. Non, trois fois non, contre toute apparence, Beethoven (1770-1827) ne fut jamais maçon.

Plusieurs commentateurs ont répandu ou accrédité la thèse de l’appartenance maçonnique de Beethoven, de façon péremptoire. Après de solides recherches dans les archives maçonniques, tant en Allemagne qu’en Autriche, rien ne prouve cette thèse. S’agissant d’un compositeur d’une telle importance, son appropriation par les Maçons était plausible, et pour cela ils avancent des hypothèses fondées sur le caractère de certaines œuvres.

Ce n’est pas parce que Beethoven a côtoyé dans sa vie des Francs-maçons que lui même le devint, comme Goethe ou Rodolphe Kreutzer (1766-1831), violoniste de génie, membre de la loge La Concorde à l’Orient de la Cour à Versailles. Ludwig l’entend à Vienne en 1803 et lui dédie sa sonate pour violon n° 9, qui devient « sonate à Kreutzer ».

Trois preuves qui ne résistent à aucun examen{{}}

Toujours pour accréditer cette thèse, certains exégètes trouvent des « preuves » dans son œuvre, au nombre de trois ! La mystérieuse suscription portée par le compositeur sur le manuscrit de l’Adagio du 7ème Quatuor en fa majeur, op. 59, n° 1 : « Un saule pleureur ou un acacia sur la tombe de mon frère ». Le saule pleureur ne fait pas partie de la symbolique maçonnique ; quant à l’acacia, ce n’est pas une exclusivité de l’Ordre, la Bible cite cet arbre plusieurs fois, car c’est un bois imputrescible. On attribue aussi au compositeur deux lieder maçonniques : « A l’initiation d’un Maçon » (Bei der Aufnahme eines Maurers), et « Questions maçonniques » (Maurerfragen). Il s’agit de deux textes qu’il avait mis en musique en 1790 et qui n’avaient rien de franchement maçonnique.

C’est dans « l’Ode à la joie » de la 9ème Symphonie qu’on a cru trouver la preuve ultime de l’appartenance de Beethoven à notre Ordre. Un passage du finale du second acte de son opéra Fidelio comporte la phrase : « un frère qui cherche ici ses frères, heureux de les aider s’il le peut », montre bien, d’après certains, que Beethoven en est. La encore, l’antithèse est commode : le lied de Schiller (1759-1805), écrit en 1785, fut souvent dit et chanté dans les Loges allemandes, et particulièrement en Rhénanie, mais ô désespoir ! Schiller lui-même ne fut jamais Franc-maçon !

Schiller et Beethoven partagent avec les Francs- maçons bien des convictions. Beethoven a exalté la fraternité universelle des hommes de bonne volonté, exprimé la certitude de l’existence d’un Dieu créateur. Les idéaux humanistes de fraternité universelle, de liberté et de justice étaient les siens. Mais on n’y peut rien, Beethoven ne fut jamais un compagnon de route de la Franc-maçonnerie. A propos de Beethoven, le regretté Philippe Autexier écrivait : « Il nous faut nous méfier de ce qu’il nous ferait plaisir de croire ».

L’Ode à la joie exalte les cœurs comme au premier jour{{}}

Malgré cette déconvenue (relative), continuons d’écouter, lors des tenues, l’Ode à Joie et, pour ce, je propose deux magnifiques enregistrements de la Symphonie n° 9, par Wilhelm Furtwangler, enregistrée le 22 août 1954 au Festival de Lucerne (Productions Tahra, 1 allée Georges Bizet à Bezons 95850), avec comme soprano Elisabeth Schwarzkopf ! Et, du même génial chef, chez Deutsche Grammophon, pour le 150ème anniversaire du Wiener Philharmoniker, de 1953.

Enfin toute l’œuvre de Beethoven, en cinquante compacts en un seul coffret, chez EMI Music France. La 9ème est placée sous la direction d’André Cluytens, enregistrement de 1960 avec l’orchestre Philharmonique de Berlin. Ce coffret rassemble les meilleurs enregistrements tant des symphonies que des concertos pour violon et sonates pour violon et piano. Largement de quoi trouver un accompagnement musical de qualité pour une tenue.

Je ne voudrais pas finir cette chronique sans souhaiter un bon anniversaire à Régine Crespin, la plus wagnérienne des chanteuses françaises. Pour cet anniversaire, EMI édite un coffret de 4 CD sous le titre l’Album du 80ème anniversaire, qui permet d’entendre la chanteuse dans le répertoire français, allemand et italien. Mme Crespin est une des rares sopranos françaises à avoir chanté à Bayreuth. C’est un authentique bonheur pour les mélomanes et les autres…

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Source : https://shs.cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2007-2-page-12?lang=fr

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Rien ne prouve formellement que Beethoven (1770-1827) ait été Franc-Maçon, malgré certains indices - à vrai dire fragiles.{{}}

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Parmi ces indices, relevés par Roger Cotte, on notera par exemple le suivant :Sur une des feuilles d’esquisse de l’adagio de son quatuor n° 7, on relève une inscription manuscrite de la main de Beethoven :Un saule pleureur ou un acacia sur la tombe de mon frère.

Il est cependant le compositeur d’oeuvres considérées comme ayant un caractère maçonnique : une
MARCHE et un OPFERLIED (certaines de ses partitions ont aussi été réutilisées par Wegeler pour des chants maçonniques).

Roger Cotte justifie cette opinion dans le commentaire qu’il donne de ces deux oeuvres, figurant sur le disque qu’il a réalisé :La Marche en si bémol est indiscutablement une oeuvre à destination maçonnique. Elle présente les caractères habituels des marches accompagnant les entrées et sorties de dignitaires au cours des tenues solennelles non funèbres … Il faut bien dire … que l’existence de cette marche, beaucoup trop modeste pour avoir eu une destination militaire, sans lien avec une autre oeuvre pour formation similaire, demeure autrement absolument inexpliquée.L’Opferlied (1795 ?), « Chant de sacrifice » pour voix solo et piano-forte, rejoint la maçonnerie d’inspiration antique mise à l’honneur à Vienne dans l’entourage de Mozart (cf. la cantate « Dir Seele des Weltalls »). Le texte du poète Matthison évoque les sacrifices des anciennes religions, mais également le symbolisme des quatre éléments (si importants dès le premier grade) et le combat pour la liberté. Le musicographe H. de Curzon le qualifie de « ... large et belle page un peu dans le style des chœurs des prêtres d’Isis de La Flûte enchantée ».


Dans son ouvrage Musique et symbolisme, Roger Cotte défend la thèse de l’inspiration maçonnique d’une autre oeuvre de Beethoven : la Fantaisie pour piano, orchestre, solistes et choeur op. 80. Son analyse est reproduite dans la page que Philippe Lemoine consacre à cette oeuvre sur le site des Amis de Beethoven et dans une autre sur celui d’Education musicale en Aquitaine.

Gérard Gefen par contre considère l’interprétation de ces indices, dans le sens indiqué par Roger Cotte, comme abusive et donne d’autres indices - qui semblent convaincants - en sens inverse. Philippe Autexier, lui aussi, rejette la thèse de l’appartenance maçonnique de Beethoven. Il nous faut nous méfier de ce qu’il nous ferait plaisir de croire.

Sans prendre parti dans cette querelle de spécialistes, une chose semble évidente : que Beethoven ait ou non été maçon, il partageait largement les idéaux humanistes de fraternité universelle, de liberté et de justice à l’honneur à l’époque dans l’intelligentsia allemande éclairée et dont la Franc-Maçonnerie était un porte-drapeau. Deux de ses oeuvres en particulier, auxquelles il est fait référence ci-dessous, en apportent le témoignage : la IXe Symphonie et l’opéra Fidelio. Point n’est besoin d’y rechercher des références maçonniques plus ou moins occultes pour admirer la générosité des textes et le souffle puissant de l’inspiration musicale ...



L’Ode à la Joie{{}}C’est dans l’Ode à la Joie de Frédéric Schiller (1759-1805) - qui n’était pas maçon - que Beethoven a choisi les vers qui lui semblaient les plus importants pour les rassembler à son goût dans le quatrième mouvement de sa 9e Symphonie (nous présentons la belle traduction, plus littéraire que littérale, de Romain Rolland). Ce texte connut un énorme succès dans les Loges allemandes : nous avons trouvé un touchant témoignage de cet intérêt dans un exemplaire du recueil (1785) Freimaurerlieder in Musik gesetzt zum Gebrauch einiger Logen in Riga und Livland, dont le propriétaire a utilisé les deux dernières pages vierges pour le transcrire de sa main.
Ode an die FreudeO Freunde, nicht diese Töne ! sondern laszt uns angenehmere anstimmen und freudenvollere !Freude, schöner Götterfunken, 

Tochter aus Elysium, 

Wir betreten feuertrunken, 

Himmlische, dein Heiligtum. 

Deine Zauber binden wieder, 

Was die Mode streng geteilt ; 

AIle Menschen werden Brüder, 

Wo dein sanfter Flügel weilt.Wem der grosze Wurf gelungen, 

Eines Freundes Freund zu sein, 

Wer ein holdes Weib errungen, 

Mische seinen Jubel ein !

Ja - wer auch nur eine Seele 

Sein nennt auf dem Erdenrund !

Und wer’s nie gekonnt, der stehle 

Weinend sich aus diesem Bund !Freude trinken alle Wesen 

An den Brüsten der Natur, 

Alle Guten, alle Bösen 

Folgen ihrer Rosenspur. 

Küsse gab sie uns und Reben, 

Einen Freund, geprüft im Tod,

Wollust ward dem Wurm gegeben,

Und der Cherub steht vor Gott.Froh, wie seine Sonnen fliegen 

Durch des Himmels prächt’gen Plan, 
_ Laufet, Brüder, eure Bahn, 

Freudig wie ein Held zum Siegen.Seid umschlungen, Millionen ! 

Diesen Kusz der ganzen Welt !

Brüder - überm Sternenzelt 

Musz ein lieber Vater wohnen.Ihr stürzt nieder, Millionen ? 

Ahnest du den Schöpfer, Welt ?

Such ihn überm Sternenzelt, 

Über Sternen musz er wohnen.

A la joieO amis, abandonnez ces sons !

Entonnons des Airs plus agréables et plus joyeux !Joie, belle étincelle des dieux, 

fille de l’Élysée, 

nous pénétrons, brûlants d’ivresse, 

dans ton sanctuaire, ô céleste ! 

Tes charmes lient de nouveau 

ce que la mode a rigoureusement partagé, 

tous les hommes deviennent des frères, 

là où plane ton aile douce.Qui a réussi le coup de dé 

d’être l’ami d’un ami, 

qui a conquis une noble femme, 

qu’il mêle ses transports aux nôtres ! 

Oui ! qui peut seulement nommer sienne 

une âme, sur le globe terrestre ! 

Mais qui jamais ne l’a pu, 

qu’il se dérobe, en pleurant, à notre groupe !Tous les êtres boivent la joie, 

aux mamelles de la Nature ;

tous les bons, tous les mauvais, 

suivent sa trace de roses 

Elle nous donna les baisers et la vigne, 

un ami, éprouvé jusqu’à la mort ; 

la volupté fut donnée au ver ; 

et le Chérubin se tient debout devant Dieu.Joyeux, comme volent ses soleils 

à travers la plaine splendide du ciel 

courez, frères, votre chemin joyeux, 

comme un héros vers la victoire !Embrassez-vous, millions d’êtres ! 

Ce baiser, au monde entier ! 

Frères, au-dessus de la voûte étoilée, 

il faut qu’habite un bon père...Vous vous prosternez, millions d’êtres ? 

Monde, pressens-tu le Créateur ? 

Cherche-le au-dessus de la voûte étoilée !

Au-dessus des étoiles, là doit être sa demeure !

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FidelioL’unique opéra de Beethoven, Fidelio (op. 72), est, selon Hugues Dahl (directeur du Grand Théâtre de Genève), porteur de tous les idéaux de la Révolution et peut être considéré comme un véritable Hymne aux Droits de l’Homme.Arrestations et détentions arbitraires, mauvais traitements infligés aux prisonniers, faits du prince, assassinats politiques, ..., sont vigoureusement dénoncés dans le livret, dû à Joseph Sonnleithner et Friedrich Treitschke et basé sur la pièce (1798) de Bouilly Léonore ou l’amour conjugal .Le sujet, bien qu’assez invraisemblable, en est simple : le couple Léonore-Florestan se trouve désuni par l’internement de Florestan dans les prisons du sinistre gouverneur Pizarro. L’énergie de Léonore, déguisée en jeune homme sous le nom de Fidelio, l’amène jusqu’au cachot de son mari au moment où Pizarro va l’assassiner pour s’en débarrasser. Léonore s’interpose et l’arrivée du bon ministre Fernando libérera Florestan et punira le bourreau, rendant son mari à la fidèle et courageuse épouse (Philippe Andriot).Nous en mettrons en exergue deux passages particulièrement significatifs.Le Choeur des prisonniers (finale du 1er acte)Sur la prière de Léonore, le gardien Rocco accepte de faire sortir un instant les prisonniers ; Léonore et Jaquino ouvrent donc les portes des cellules. Beethoven s’est projeté tout entier dans le chœur profondément émouvant ... par lequel les prisonniers saluent la Lumière qu’ils associent à la Liberté. Mais une voix les exhorte au silence, et le chœur qui s’était élevé doucement se fait murmure. Le caractère presque religieux de ce morceau l’associe nettement à certaines oeuvres maçonniques de Mozart  (Philippe Andriot, dans la brochure de l’enregistrement EMI de Karajan)
Chor der GefangenenO welche Lust ! in freier Luft 

den Atem leicht zu heben !

Nur hier, nur hier ist Leben, 

der Kerker eine Gruft. Erster GefangenerWir wollen mit Vertrauen 

auf Gottes Hülfe bauen.

Die Hoffnung flüstert sanft mir zu :

Wir werden frei, wir finden Ruh ! Alle Anderen (jeder für sich)O Himmel ! Rettung ! Welch’ ein Glück !

O Freiheit ! Freiheit, kehrst du zurück ? Zweiter GefangenerSprecht leise, haltet euch zurück !

Wir sind belauscht mit Ohr und Blick.

Choeur des prisonniers Oh quel plaisir ! Etre à l’air libre

et y respirer à son aise !

Ici seulement est la vie

Le cachot est une tombe.Premier prisonnierNous voulons, confiants, 

Espérer le secours de Dieu

L’espoir me murmure à l’oreille :

Nous serons libres, nous trouverons le repos !Tous les autres (chacun pour soi) Oh Ciel, sauve-nous ! Quel bonheur !

Oh liberté ! Liberté, nous reviens-tu ?Deuxième prisonnier Parlez plus bas ! Méfiez-vous !

Des yeux et des oreilles nous guettent !

Le finale de l’opéraJusqu’au finale, le second acte se passe dans le souterrain où est enchaîné Florestan, et où Pizarro sera empêché de l’assassiner d’abord par l’intervention de Léonore, ensuite par l’arrivée de Don Fernando. Au début de l’acte, Florestan aura expliqué les raisons de sa captivité : J’ai osé dire la vérité, et les fers m’ont récompensé ... Douce consolation pour mon coeur, j’ai accompli mon devoir.Après une brillante introduction orchestrale, les voix de prisonniers, mêlées à celles du peuple, célèbrent le triomphe de la Lumière, pendant que Fernando proclame la chute des tyrans ... (Philippe Andriot)
Chor des Volkes und der Gefangenen Heil sei dem Tag, heil sei der Stunde, die lang ersehnt, doch unvermeint, Gerechtigkeit mit Huld im Bunde vor unseres Grabes Tor erscheint ! Don Fernando Des besten Königs Wink und Wille führt mich zu euch, ihr Armen, her, dasz ich der Frevel Nacht enthülle, die all’ umfangen, schwarz und schwer.

Nein, nichtlänger kniet sklavisch nieder, Tyrannenstrenge sei mir fern !

...

Es sucht der Bruder seine Brüder, und kann er helfen, hilft er gern.

Choeur du peuple et des prisonniers Béni soit ce jour ! Bénie soit cette heure, inattendue mais tant désirée ! Justice et grâce s’allient et surgissent devant notre tombe !Don Fernando La volonté du meilleur des rois me conduit vers vous, malheureux, pour démasquer le crime qui vous retient ici prisonniers. 

Ne restez pas davantage à genoux ! Loin de moi les rigueurs de la tyrannie.

...

Le frère cherche son frère, et s’il peut l’aider il le fera volontiers.

Ensuite, Don Fernando reconnaîtra parmi les prisonniers son ami Florestan, cette âme noble qui lutta pour la vérité et que l’on croyait mort, et ordonnera à Léonore d’ôter les chaînes de son époux. Le quintette constitué par Léonore, Florestan, Fernando, Marcelline et Rocco, chante le bonheur de celui qui a en partage une femme aimante. La conclusion ... fait intervenir deux vers de l’Ode à la Joie de Schiller : Celui qui a conquis une noble femme, qu’il mêle sa jubilation à la nôtre, dans un hymne de caractère martial proche des musiques révolutionnaires françaises, mais également annonciateur des chœurs de la IXe Symphonie (Philippe Andriot). Ce finale grandiose n’est pas sans rappeler celui de La Flûte Enchantée, avec lequel il présente d’ailleurs quelques similitudes :

  • châtiment des méchants (Monostatos et la Reine de la Nuit sont précipités dans la nuit éternelle, cependant que Fernando ordonne que le scélérat qui opprima l’innocence soit châtié)
  • exaltation de l’amour unissant deux êtres d’élite, réunis après leurs épreuves
  • hommage particulier à l’élément féminin du couple (Pamina - c’est moi qui te conduis, l’amour me guidera - guide Tamino à travers l’eau et le feu, de même que Léonore - l’amour me conduit, il ignore la peur - sauve Florestan par son esprit d’initiative et son courage)
  • hommage populaire au Sage qui amène l’heureux dénouement (Sarastro d’un côté, Fernando de l’autre) et aux puissances supérieures (les dieux dans la Flûte, Dieu dans Fidelio) - jusqu’à l’identité des mots : O Gott ! O welch’ ein Augenblick ! dans Fidelio - Ihr Götter ! Welch’ ein Augenblick ! (O dieux ! Quel instant suprême) dans la Flûte.
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Source : http://www.mvmm.org/m/docs/beethoven.html

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CBC/Radio-Canada est une chaîne publique canadienne… - Wikipedia

Le 7 mai 1824, à Vienne, Ludwig van Beethoven assistait, trois ans avant sa mort, à la première interprétation de son œuvre la plus célèbre et la plus emblématique : la Symphonie no 9.

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet - Pour plus d’informations, lisez notre article sur le sujet : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/... #musique #beethoven #TJ18h — Abonnez-vous à notre chaine : https://www.youtube.com/radiocanadain...

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Ludwig van Beethoven

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=DHf0AY9fRh0

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Frédéric Lenoir - Photo Eric Garault

Philosophe, sociologue et écrivain, Frédéric Lenoir se passionne pour l’être humain, sa complexité et son rapport au monde. Résolument optimiste, il s’appuie sur la philosophie pour ’penser mieux et vivre mieux’.

Comment différencier la joie et le bonheur ?
Ce dernier renvoie à la sérénité, à l’absence de troubles. Ainsi, pour les épicuriens, les stoïciens et les bouddhistes, être heureux, c’est ne plus être soumis aux événements extérieurs, se détacher de tout ce qui peut nous arriver, que ce soit agréable ou désagréable. La joie invite au contraire à vivre pleinement les émotions et les plaisirs de la vie, avec ses hauts et ses bas.

Y en a-t-il un plus facile à vivre ?
On ne peut pas chercher à les comparer, leurs réalités sont différentes. Il y a des gens qui sont plus dans la recherche d’une harmonie, de la tranquillité, et d’autres qui vivent à fond, qui ont plus besoin d’être dans les passions, dans l’émotion.

De quel côté êtes-vous ?
Je suis plutôt dans la joie. Je préfère souffrir mais vivre des choses très intenses que vivre dans une sorte d’ascétisme et de détachement permanents. Cela n’empêche pas de travailler les deux : j’essaie de ne pas être dans la passion mais je vis mes émotions pleinement. Bonheur et joie peuvent cohabiter : il y a de la joie qui vient du détachement, et si vous êtes profondément engagé dans la vie, il faut aussi savoir s’en détacher.

Le taoïsme est une sagesse qui vous parle particulièrement. Pourquoi ?
Elle nous recommande de ne pas chercher à contrôler la vie ni à forcer les choses, à suivre le mouvement de la vie. Les taoïstes considèrent la flexibilité comme une qualité première. Pour moi, elle est fondamentale : les gens rigides n’arrivent pas à tenir lorsqu’ils traversent une tempête. À l’inverse, lorsqu’on est souple, l’esprit s’adapte et on arrive à trouver du positif dans tout.

C’est ce qu’il faut chercher ?
Voir dans chaque chose ce qu’elle peut avoir de positif est une belle philosophie de vie. Un optimisteva toujours se dire qu’à travers une épreuve, une difficulté, une contrariété, il y a peut-être quelque chose à comprendre qui sera un bien pour la suite.

Est-on naturellement poussé vers la joie ?
Spinoza explique qu’elle est le passage d’une moindre à une plus grande perfection, dans le sens de progression. Chaque fois que l’on grandit, dans le domaine du corps, du cœur ou de l’esprit, on est dans la joie. En ce sens, c’est naturel de rechercher la joie, car on a tous envie de progresser. D’ailleurs, dire que chaque fois que l’on se sent exister plus ou mieux on est dans la joie me semble être une très belle définition de celle-ci, et j’y adhère pleinement.

Si on prend la définition de Spinoza, quels seraient les freins à la joie ?
Pour Spinoza, la raison doit nous aider à orienter le désir vers les choses qui sont véritablement bonnes pour nous, et non vers des personnes ou des objets qui nous diminuent. Donc un obstacle important à la joie, c’est la mauvaise orientation de notre désir. Des idées, des croyances ou des pensées erronées nous entraînent vers des choses ou des personnes qui nous diminuent, ce qui nous rend triste. Il faut réussir à réorienter notre désir vers des personnes et des choses qui nous font grandir pour être dans une joie active, qui dure.

Que pensez-vous de l’engouement actuel pour le développement personnel ?
J’y suis favorable, à condition d’éviter deux écueils : le narcissisme et la facilité. Mais si on est sincèrement impliqué, ce peut être très enrichissant. Le travail sur soi va de pair avec le travail dans la relation à l’autre, et plus on est soi-même, plus on est capable d’aimer de manière juste. Cela demande des efforts et de la persévérance. Globalement, je pense que c’est un progrès pour l’être humain d’être capable d’utiliser des techniques, des exercices, des thérapies qui aident à s’améliorer, à se sentir mieux.

Votre pratique privilégiée, c’est la méditation...
Ça fait trente-cinq ans que je médite tous les jours. C’est une habitude que j’ai prise lors un voyage en Inde, quand j’avais 20 ans, et qui ne m’a jamais quitté. La méditation m’aide à être dans une vigilance permanente de l’esprit, de manière à ne pas laisser se développer des émotions qui n’ont pas lieu d’être, comme la peur ou la colère.

Pourquoi est-ce important de ne pas se laisser emporter par ses émotions ?
En soi, aucune émotion n’est positive ou négative : une peur peut vous sauver la vie ou vous inhiber. Une joie peut être fausse ou vraie. Une tristesse peut vous amener à un état dépressif ou être très juste à traverser. Une colère peut être due à une injustice ou vous mettre dans des situations impossibles. Un jour, alors que j’étais en tort, je me suis énervé contre des gendarmes qui me verbalisaient et… j’ai fini au poste ! Mettre de la distance entre soi et ses émotions permet d’éviter les situations délicates, et nous fait gagner en liberté. C’est le libre-arbitre.

Donc le libre-arbitre, c’est être capable de savoir ce que l’on fait de ses émotions ?
Oui, c’est la possibilité de pouvoir agir sur sa vie. C’est la liberté intérieure. Je ne peux pas choisir les événements extérieurs, mais je peux choisir la manière dont je réagis face à eux. Ne plus être esclave de ses passions, cela rend libre.

Qu’est-ce que le ’carpe diem’ ?
C’est vivre dans l’instant présent. C’est une des conditions de la sérénité  : on ne se soucie ni du passé ni du futur, on est dans l’accueil du présent. Être dans le moment présent est l’une des conditions de l’émergence de la joie. Si vous n’êtes pas attentif et présent à ce que vous faites, aucune joie ne peut venir. Mais ce n’est pas automatique : la joie ne se décrète pas.

Le bonheur non plus...
Certes, mais le bonheur se construit, notamment par un équilibre de vie. Le bonheur est un état d’être, la joie est une émotion, il faut cultiver les attitudes qui favorisent son émergence.

Est-ce indécent d’être heureux par les temps qui courent ?
À quoi ça sert d’être malheureux dans un monde malheureux ? Ce n’est pas parce qu’il y a des gens qui souffrent que notre malheur va les aider, au contraire ! Camus disait que c’est un devoir d’être heureux pour aider les autres. C’est évident que si l’on veut faire reculer le malheur, il faut commencer par le faire reculer en soi. Il y a un cercle vertueux entre le bonheur et l’altruiste : être heureux rend généreux.

Quelle est la différence entre la philosophie et le développement personnel ?
La philosophie n’est pas nécessairement pratique. Elle permet de progresser dans la connaissance du vrai et de résister à toutes les formes d’endoctrinement. Le développement personnel est là pour vous aider à aller mieux et à augmenter votre bien-être. La philosophie ne rend pas forcément heureux, mais on peut décider de l’orienter vers la recherche du bonheur. C’est ce que j’ai fait.

Pour être en paix avec soi-même, faut-il forcément faire la paix avec son passé ?
Je fais partie des personnes qui ont eu des blessures du passé. Jeune adulte, j’ai senti le besoin de les guérir, pour pouvoir avancer. J’ai eu besoin de pardonner, notamment à travers des méditations du pardon de type bouddhistes, en passant par des visualisations. On peut faire beaucoup de choses au niveau psychologique pour guérir les blessures du passé, mais le pardon est un travail plus profond, qui demande un travail plus spirituel, au sens de travail de l’esprit.

Quelle est la place de la gratitude dans votre vie ?
J’ai commencé par être dans la tristesse et la colère par rapport à la vie, car il y a des parts chaotiques dans mon enfance, mais aujourd’hui, je suis de plus en plus dans la gratitude. Je réalise désormais que les épreuves et les difficultés de ma jeunesse ont été utiles pour devenir qui je suis aujourd’hui. Plus qu’une question de pardon, je pense que la gratitude est une question de paix avec soi-même. Étant réconcilié avec moi-même et avec les autres, je dis merci toute la journée !

Vous n’utilisez pas le mot ’chance’ pour parler de votre vie. Pourquoi ?
Parce que je la construis au quotidien. Par exemple, au niveau de la santé, je vais bien, mais c’est aussi car je fais attention à ce que je mange. J’ai quasiment arrêté la viande, je mange bio autant que possible, j’évite les sucres... Cela joue sur ma santé, tout comme le fait que je vive dans la nature, que je fasse du sport. Je ne suis à l’abri de rien, bien entendu, mais je suis dans la prévention.

Vous avez philosophé avec les enfants. Que pensez-vous du dicton ’la vérité sort de la bouche des enfants’ ?
Il est incroyablement vrai ! Les enfants ont une intuition des choses extrêmement forte. Avec les ateliers philo que j’ai animés pendant un an, je voulais aider les enfants à développer, travailler et argumenter leur sagesse naturelle pour dépasser l’intuition en utilisant la raison. Ça a été une expérience si belle que pour la continuer et permettre à plus d’enfants de s’initier à la philosophie, j’ai fondé la Fondation SEVE, pour développer des ateliers de méditation et de philosophie dans toute la France.

L’école est-elle l’endroit idéal pour philosopher ?
Absolument ! À l’école, les enfants viennent d’horizons différents, les échanges sont plus riches. Il y a des chocs culturels dans les ateliers philo ! Lorsque vous demandez ce qu’est le bonheur, les réponses sont très différentes selon les origines sociales. Mais écouter ce que dit le voisin fait progresser, ça rend plus ouvert et plus tolérant.

Que vous ont appris ces enfants ?
Il faut que l’on retrouve un cœur d’enfant, car leur spontanéité, leur sagesse et leur simplicité sont merveilleuses. De plus, ils sont capables de formuler extrêmement bien des idées très profondes.


Par exemple, un jour, j’ai demandé à un enfant âgé de 7 ans ce qu’était le bonheur pour lui. Il m’a répondu  : ’C’est juste être et exister au monde.’ Je n’aurais pas su mieux dire après presque quarante ans de réflexion philosophique ! En fait, les philosophes ne font que redécouvrir des vérités profondes que les enfants connaissent déjà.

Les derniers livres de Frédéric Lenoir :
La puissance de la joie, Fayard, 2015.
Du Bonheur, un voyage philosophique, Le livre de poche, 2015.
Philosopher et méditer avec les enfants, Albin Michel, 2016.
Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment), Fayard, 2017.

La fondation SEVE : fondationseve.org

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