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"Le réseau ‘Action Climat France’ alerte les autorités et des chercheurs scientifiques entrent en rébellion face aux dérèglements climatiques qui s’aggravent dans le monde : en Europe, Asie du Sud-Est, Amérique…" par Jacques Hallard
lundi 21 octobre 2024, par
ISIAS Climat Aggravations Actions
Le réseau ‘Action Climat France’ alerte les autorités et des chercheurs scientifiques entrent en rébellion face aux dérèglements climatiques qui s’aggravent dans le monde : en Europe, Asie du Sud-Est, Amérique…
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 20/10/2024
Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur
Le dessin de Chaunu du 19 octobre 2024.
Le dessinateur et caricaturiste Chaunu croque au quotidien l’actualité française et internationale pour ‘Ouest-France. Aujourd’hui, les violentes intempéries qui ont touché une bonne partie du pays, provoquant crues et inondations. Le dessin de Chaunu du 19 octobre 2024. | CHAUNU - Ouest-France - Publié le 19/10/2024 à 08h00 – Source : https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/chaunu/le-dessin-de-chaunu-les-crues-et-les-inondations-qui-ont-touche-plusieurs-departements-89c6eb6e-8d6d-11ef-9eac-709e18a34e9e
Anomalie de température moyenne Terres et Océans
Évolution des températures mondiales depuis 1850
In Impacts du changement climatique : Atmosphère, Températures et Précipitations - Comprendre le changement climatique - Mis à jour le 18 juillet 2024 – Source
Préambule - Changement climatique - Source : Nations Unies - Le terme « changements climatiques » désigne les variations des températures et des conditions météorologiques sur le long terme. Ces variations peuvent être un phénomène naturel, mais depuis le début du XIXe siècle, elles résultent principalement de l’activité humaine, notamment de l’utilisation des combustibles fossiles (tels que le charbon, le pétrole et le gaz) qui produisent des gaz à effet de serre.
Conçu dans un but didactique, le présent dossier met à jour la situation des méfaits des dérèglements climatiques… avec, tout d’abord, un rappel sur « Réchauffement climatique, variabilité, changement et dérèglement climatiques » (Document ‘geoconfluences.ens-lyon.fr’)
Face aux constats faits à la suite quant au climat, le Haut Conseil pour le Climat « appelle à une ’direction claire et stable’ pour la neutralité carbone », et « il critique les coupes budgétaires dans le domaine de l’environnement et réclame des mesures « urgentes »
Tandis que ‘reporterre.ne’ pose la question suivante : « À Paris, un pic de chaleur à 50°C d’ici 2050 ?), le ‘journaldelacorse.corsica’ déclare qu’en Corse en 2050 : « c’est sûr, ça va chauffer ! », une actualité bretonne questionne encore : « Pourquoi le climat breton est-il en voie de ‘méditerranéisation’ ? », et ‘Monaco.Info’ indique que « l’élévation de la mer est au cœur des débats » …
Ensuite, est rapporté un document ‘France Culture’ dans une Série intitulée « Le GIEC, un autre machin onusien ? », dans l’Épisode 3 sur 4, des scientifiques se déclarent en rébellion à propos du climat, d’une part, et un document pédagogique et distrayant est proposé : « Le CLIMAT : Son histoire et ses changements – ‘C’est pas sorcier’ [Intégrale 26 minutes] – (13 août 2024), d’autre part …
Les autres sélectionnés à la suite rapportent aux méfaits des dérèglements climatiques au niveau mondial et en Europe (« L’été 2024 a été le plus chaud jamais enregistré »), et dans les pays du sud-est de l’Asie qui doivent s’adapter pour être résilients (Avec une annexe géographie de l’Asie du Sud-Est…
Suit un document spécial de Lucie Marinier, professeure du CNAM, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création, responsable du projet de l’école des transitions du CNAM : elle présente les défis des scientifiques et enseignants chercheurs face aux dérèglements climatiques…
Ce dossier se termine par deux actualités : la tempête Kirk qui provoque l’inondation d’ : un bâtiment de l’Assemblée nationale à cause des fortes pluies (!) … et le scénario du pire qui a été évité avec l’ouragan Milton en Floride aux Etats-Unis, malgré plusieurs victimes et de gros dégâts…
D’autres intempéries devaient encore impacter lourdement plusieurs régions françaises et italiennes au cours du mois d’octobre 2024, indiquant la gravité des situations auxquelles sont confrontés des populations et les services locaux de secours et de sécurité…
Voir par exemple ces autres actualités > sources
https://fr.euronews.com/my-europe/2024/10/20/litalie-et-la-france-face-aux-intemperies -
https://www.tf1info.fr/meteo/videos/video-intemperies-40-departements-en-alerte-4275-2329214.html - 40 départements en alerte.- 17 octobre 2024 à 20h37. Les pluies, les crues et les inondations sont d’une ampleur exceptionnelle...
Les articles sélectionnés pour ce dossier sont mentionnés avec leurs accès dans le sommaire ci-après
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- Rappel - Réchauffement climatique, variabilité, changement et dérèglement climatiques document ‘geoconfluences.ens-lyon.fr’
- Climat – France - le Haut conseil appelle à une ’direction claire et stable’ pour la neutralité carbone - Publié le 3 octobre 2024 - Par : La Rédaction Société
- Actualités – À Paris, un pic de chaleur à 50°C d’ici 2049 ? - 27 septembre 2024 à 15h00 – Publié par ‘reporterre.net – Extrait
- Le Haut Conseil pour le climat critique les coupes budgétaires dans le domaine de l’environnement et réclame des mesures « urgentes »
- Corse - Climat 2050 : c’est sûr, ça va chauffer ! - 27 Septembre 2024 - Par Jean - Pierre Bustori Diffusé par ‘journaldelacorse.corsica’ Société Ecologie
- Bretagne - Pourquoi le climat breton est-il en voie de ‘méditerranéisation’ - Par Samuel Sauneuf - Publié le 25 sept. 2024 à 19h16 - Document ‘actu.fr/bretagne’
- Climat : l’élévation de la mer au cœur des débats – Vidéo 3 :52 - MonacoInfo - 26 septembre 2024
- Climat - Série « Le GIEC, un autre machin onusien ? » Épisode 3/4 : Des scientifiques en rébellion - Mercredi 25 septembre 2024 – Enregistrement ‘France Culture’ - Provenant du podcast LSD, la série documentaire
- Document pédagogique et distrayant - Le CLIMAT : Son histoire et ses changements – ‘C’est pas sorcier’ [Intégrale 26 minutes] - 13 août 2024 - C’est pas sorcier
- L’été 2024 a été le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial et en Europe - Traduction du 28 septembre 2024 par Jacques Hallard d’un article intitulé « Copernicus : Summer 2024 – Hottest on record globally and for Europe », publié le 06 septembre 2024
- France – Région Nouvelle-Aquitaine - Les routes s’effondrent à cause des changements climatiques : le village ne peut pas toutes les réparer - Écrit par Mathilde Rezki et Valentin Pasquier - Publié le 06/10/2024 à 12h00 – Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr’
- Se préparer les pays du sud-est de l’Asie pour que ceux-ci soient résilients face aux dérèglements climatiques – Traduction du 28 septembre 2024 par Jacques Hallard d’un article intitulé « Towards a weather-ready and climate resilient ASEAN » publié par ‘wmo.int’ le 04 septembre 2024 par l’Association of Southeast Asian Nations (ASEAN)
- Annexe - Dossier : L’Asie du Sud-Est, carrefours et confins - Une géographie de l’Asie du Sud-Est - Publié le 03/06/2020 – Extrait d’un document ‘geoconfluences.ens-lyon.fr’
- Education – Formation - Tribune - Face au dérèglement climatique, les défis des scientifiques et enseignants chercheurs - Par Lucie Marinier, professeure du CNAM, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création, responsable du projet de l’école des transitions du CNAM, publié le 8 octobre 2024 à 3h22
- France - Dernière minute - Tempête Kirk : un bâtiment de l’Assemblée nationale inondé à cause des fortes pluies - Par Le HuffPost - France 09/10/2024 22:42 Actualisé le 10/10/2024 08:07 – Document ‘huffingtonpost.fr’
- Etats-Unis – Floride - Dernière minute - Le scénario du pire a été évité avec l’ouragan Milton, mais il y a plusieurs victimes et de gros dégâts – 10 octobre 2024 - Documents diffusés par ‘rts.ch/info’
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Rappel - Réchauffement climatique, variabilité, changement et dérèglement climatiques document ‘geoconfluences.ens-lyon.fr’ {{}}
Le réchauffement climatique global désigne une modification du système climatique global, rapide à l’échelle de son évolution normale, provoquée par un forçageanthropique dont l’ampleur n’a cessé de s’amplifier depuis le début de l’ère industrielle. L’expression dérèglement climatique apporte une nuance et une précision : le changement climatique n’est pas qu’un réchauffement : certaines régions peuvent connaître des saisons froides plus marquées, et les régimes de précipitation également sont modifiés.
Le climat est une moyenne météorologique sur une période d’au moins trente ans. Le changement climatique désigne une modification significative de cette moyenne : si des variations météorologiques répétées suffisent à modifier la moyenne sur trente ans, alors on considère qu’elles ne correspondent plus aux variations interannuelles normales mais à une variation du climat lui-même.
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) fait une distinction entre les « changements climatiques » qui peuvent être attribués aux activités humaines altérant la composition de l’atmosphère, et la « variabilité climatique » due à des causes naturelles, astronomiques et géophysiques, dont la compréhension des processus induits permet d’expliquer les variations climatiques passées, de quantifier les impacts anthropiques, et de produire des scénarios d’évolution future.
Les activités humaines, surtout depuis la Révolution industrielle et le développement économique de régions très peuplées de la planète, ne sont pas sans conséquences sur le climat. Conférences, études et rapports, séminaires se succèdent pour évaluer la situation et envisager l’avenir. En 1988, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUE) et l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont créé le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, IPCC en anglais) « en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. » (page d’accueil du site du GIEC, consultée en octobre 2018). Organisme scientifique intergouvernemental, il collecte et interprète les données scientifiques mais ne les produit pas. Ses contenus scientifiques sont le fruit d’un complexe processus de consensus mêlant experts scientifiques et gouvernementaux des 195 pays membres. (voir ce document : Procédures à suivre pour l’élaboration, l’examen, l’acceptation, l’adoption, l’approbation et la publication des rapports du giec [pdf])
Rapport après rapport, le GIEC montre que le scénario d’un réchauffement de plusieurs degrés de la température moyenne de l’atmosphère terrestre, à un rythme plus rapide que celui des épisodes de réchauffements aux époques géologiques précédentes, et déjà observable, n’est plus une hypothèse. Les connaissances sur les conséquences d’un tel réchauffement sont encore parcellaires mais une importante production scientifique depuis les trente dernières années a permis de mettre en évidence qu’un réchauffement d’un ou deux degrés Celsius de la température moyenne de l’atmosphère conduira à des changements rapides et importants dans la plupart des écosystèmes. Toutes les composantes de la biosphère s’en trouveront affectées. Les principales inquiétudes concernent la montée du niveau moyen des océans, leur acidification, une évolution des milieux plus rapide que la capacité des espèces à s’y adapter.
Bien que le climato-scepticisme (le fait de nier ou de minimiser la réalité du changement climatique en cours, ses conséquences, ou la responsabilité anthropique dans ces changements) soit devenu le fait d’une toute petite minorité dans la communauté scientifique mondiale, les mesures à prendre collectivement par les États ne font l’objet d’aucun consensus, malgré la tenue de conférences régulières telles les Conférences des parties. La réussite du protocole de Kyoto, adopté en 1997 et signé par 191 membres en 1998, s’est transformé en demi-échec lorsque le principal émetteur de gaz à effet de serre de l’époque, les États-Unis, pourtant signataires, ont refusé de le ratifier, c’est-à-dire de le mettre en œuvre. L’Accord de Paris, lors de la 21e Conférences des parties (COP 21), doit prendre le relais du protocole de Kyoto pour tenter de maintenir l’augmentation à moins de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, ce qui induit déjà la certitude de modifications importantes à l’échelle de nombreux écosystèmes.
Or d’autres menaces sérieuses pèsent déjà sur la biosphère, depuis un siècle d’intensification agricole, de pression accrue sur les ressources, de déforestation, d’accumulation de déchets solides, liquides et gazeux dans les sols, les eaux et l’air, d’artificialisation des sols, ou encore de dissémination d’espèces invasives en lien avec la mondialisation.
C’est pourquoi il est de plus en plus difficile de distinguer, en termes de conséquences, le changement climatique de l’ensemble des changements liés aux liens entre les sociétés et leurs environnements : d’où l’essor de l’expression « changement global ».
(JBB) octobre 2018, reprenant en partie un texte (ST) de 2004. Merci à Planet-Vie et Planet-Terre pour leurs conseils. Dernières modifications (JBB), mars 2023, mars 2024.
Pour compléter avec Géoconfluences : {{}}
- Les systèmes socio-écologiques face aux changements globaux, dossier publié en 2018.
- Anne-Lise Boyer et Lætitia Balaresque, « Les États-Unis dans le changement climatique », Géoconfluences, septembre 2024.
- Virginie Duvat, « La crise climatique crée-t-elle une situation d’urgence dans les atolls ? », Géoconfluences, mai 2024.
- Camille Escudé, « La dernière frontière de l’écoumène, géopolitique de l’Antarctique entre coopération et appropriation », Géoconfluences, avril 2024.
- Magali Reghezza-Zitt, « Sociétés humaines et territoires dans un climat qui change. Du réchauffement climatique global aux politiques climatiques », Géoconfluences, avril 2023.
- Yvette Vaguet, « Fronts et frontières en Arctique, quelle singularité ? », Géoconfluences, décembre 2021.
- Teva Meyer, « Quelle transition énergétique en Polynésie française ? », Géoconfluences, septembre 2021.
- L’exemple du Timor oriental : Christine Cabasset, « Aménager les zones côtières à la hauteur des risques et des enjeux environnementaux : le cas du Timor oriental », Géoconfluences, mars 2021.
- Bernadette Mérenne-Schoumaker, « Les migrations environnementales : un nouvel objet d’enseignement », Géoconfluences, juillet 2020.
- Bernadette Mérenne-Schoumaker, « La Scandinavie, un modèle de transition énergétique ? », Géoconfluences, mars 2019.
- Annaig Oiry, « Développer les énergies marines renouvelables sur la façade atlantique française : entre contestation et planification », Géoconfluences, novembre 2018.
- Bernadette Mérenne-Schoumaker, « Afrique du Sud, les défis énergétiques et miniers d’un pays émergent », Géoconfluences, janvier 2018.
- Esméralda Longépée, « Les atolls, des territoires menacés par le changement climatique global ? L’exemple de Kiribati (Pacifique Sud) », 2015.
- Elsa Peinturier, « Risques littoraux et aménagement en Louisiane : les défis d’un territoire insoutenable ? », 2015
- Jacques Guillaume, « Le potentiel énergétique de l’océan mondial entre contraintes d’exploitation et enjeux de territorialisation » Géoconfluences, 2014.
Liens externes :{{}}
- Sur le site partenaire Culture Sciences Physique : Delphine Chareyron, Hélène Horsin-Molinaro, Bernard Multon, « Les chiffres de l’énergie : émissions de CO2 Graphes, cartes, interprétations et sources fossiles responsables des émissions », septembre 2020.
- Sur le site partenaire Planet Terre : Pierre Thomas, Les variations climatiques « pour les nuls », janvier 2017.
- Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC - Intergovernmental Panel on Climate Change - IPCC) : http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml
Le développement durable, approches géographiques
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Remue-méninges, conférences de 2001 à 2003
Développement, inégalités, richesse et pauvreté
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Fait religieux et construction de l’espace
Géographie de la santé : espaces et sociétés
Géographie critique des ressources : énergies, matières, foncier
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La Chine, la modernisation encadrée d’un territoire global
Les espaces ruraux et périurbains en France : populations, activités, mobilités
Afrique(s) : dynamiques régionales
Le Japon : les fragilités d’une puissance
États-Unis : espaces de la puissance, espaces en crises
Le monde indien : populations et espaces
La France : des territoires en mutation
Afrique subsaharienne : territoires et conflits
La Russie : des territoires en recomposition
La Méditerranée, une géographie paradoxale
L’Amérique latine : émergence, inégalités, défis
Lyon, espaces et échelles d’une métropole européenne
Les mondes arctiques, espaces, milieux, sociétés
L’Asie du Sud-Est, carrefours et confins
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Climat – France - le Haut conseil appelle à une ’direction claire et stable’ pour la neutralité carbone - Publié le 3 octobre 2024 - Par : La Rédaction Société
Face à l’urgence climatique, le Haut conseil pour le climat (HCC) demande au nouveau gouvernement et au Parlement de donner une ’direction claire et stable’ à la politique énergétique de la France. Malgré une baisse encourageante des émissions de gaz à effet de serre, le pays ne va pas tenir ses objectifs pour la période 2019-2023.
Le Haut conseil pour le climat (HCC), chargé d’évaluer l’action publique climatique, a publié, le 27 septembre 2024, la version grand public de son rapport annuel 2024 ’Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population’.
Dans un communiqué de presse, l’instance rappelle ’l’importance cruciale’ d’atteindre la neutralité carbone en 2050.
Reprise des travaux de planification dans le domaine de l’énergie et du climat {{}}
Le Haut conseil a jugé qu’il est urgent d’adopter les lois et les documents de planification dans le domaine de l’énergie et du climat afin de donner de la visibilité aux acteurs économiques et de ’protéger les ménages et les entreprises des impacts du changement climatique’.
Les textes stratégiques qui encadrent l’action climatique de la France ont pris près d’un an de retard et n’ont pas encore été examinés par le Parlement. Il s’agit de :
- la nouvelle stratégie nationale bas carbone (SNBC) ;
- la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ;
- le troisième plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).
Ces documents doivent permettre de tracer une trajectoire pour la décennie 2030-2040 en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de fixer le cap pour toutes les filières énergétiques.
Dans sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale le 1er octobre 2024, le Premier ministre a annoncé que ’les travaux de planification [interrompus depuis la dissolution de l’Assemblée nationale] vont reprendre immédiatement’. Cela se fera sur la base des travaux déjà effectués.
Neutralité carbone, adaptation... La politique de la France face au changement climatique {{}}Eclairage 22 février 2024
Des progrès réalisés mais insuffisants pour atteindre les objectifs climatiques {{}}
Malgré des progrès notables dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Haut conseil rappelle que le second budget carbone de la France ne sera probablement pas respecté. Ce budget fixe des plafonds d’émissions à ne pas dépasser pour la période 2019-2023.
En cause, la forte diminution de la capacité des forêts françaises à absorber le CO2, fragilisées par le changement climatique. Ainsi, même si les émissions baissent, la capacité d’absorption est insuffisante et compromet l’équilibre nécessaire pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
L’Europe et la France sont de plus en plus exposées à des phénomènes climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les sécheresses, les feux de forêt et les inondations. En 2022, les canicules ont provoqué près de 3 000 décès en France, tandis que les aléas climatiques ont généré près de 11 milliards d’euros de dommages assurés. Selon le HCC, sans actions rapides, les conséquences pourraient s’aggraver et avoir des ’effets dramatiques’ pour les populations les plus exposées.
Le Haut conseil insiste sur l’importance de planifier des financements publics et privés supplémentaires, évalués entre 60 et 70 milliards d’euros par an d’ici 2030. Il estime, par ailleurs, que les récentes annulations de crédits budgétaires et le maintien des subventions aux énergies fossiles ’nuisent à la confiance dans la transition climatique’.
Changement climatique : des avancées pour la France mais une adaptation à renforcer {{}}En bref 20 juin 2024
Mots clés : Environnement Climat Catastrophe naturelle
Source : https://www.vie-publique.fr/en-bref/294676-adaptation-au-changement-climatique-que-dit-le-hcc
Actualités – À Paris, un pic de chaleur à 50°C d’ici 2049 ? - 27 septembre 2024 à 15h00 – Publié par ‘reporterre.net – Extrait
À Paris, un pic de chaleur à 50°C d’ici 2049 ?
Des températures diurnes de 50 °C seraient accompagnées de nuits consécutives au-delà des 20 °C, très difficiles à vivre pour le corps humain. - Alexander Kagan / Unsplash
Le thermomètre grimpe inéluctablement à Paris. Franchira-t-il bientôt la barre des 50 °C ? Telle est la question sur laquelle six chercheurs français ont planché, dans une étude parue le 22 septembre 2024 dans la revue scientifique Climate Services. Pour établir une date approximative, les scientifiques ont comparé différents scénarios d’émission anthropique de gaz à effet de serre. Et dans le plus pessimiste d’entre eux, le fameux pic de chaleur serait atteint dès 2049. Autrement dit, dans vingt-cinq ans…
Article complet à lire sur ce site : https://reporterre.net/A-Paris-un-pic-de-chaleur-a-50oC-d-ici-2049
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Les lettres plafonds préparatoires au projet de budget 2025 laissent augurer que les nouveaux crédits alloués au fonds vert seront amputés de près de 1,5 milliard d’euros, alors que pour atteindre la neutralité carbone il serait nécessaire de consacrer des financements pluriannuels publics et privés estimés entre 60 et 70 milliards d’euros.
Ou encore à cette autre Source : https://www.latribune.fr/climat/le-haut-conseil-pour-le-climat-met-la-pression-sur-le-gouvernement-1007522.html
Corse - Climat 2050 : c’est sûr, ça va chauffer ! - 27 Septembre 2024 - Par Jean - Pierre Bustori Diffusé par ‘journaldelacorse.corsica’ Société Ecologiehttps://www.journaldelacorse.corsica/storage/photos/dNzCZVtReGNDo4orkIiSCMI68wwxjIPKLQ5ZwE5pevMZpKgL9P3rJSydo06vWCg1v9uNoZVafr23hjou.jpg
Le réseau Action Climat France (fédération d’associations de lutte contre les causes des changements climatiques de l’échelle locale à l’échelle internationale) en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, organisme public qui accompagne la lutte contre le réchauffement climatique et la dégradation des ressources), a réalisé, à l’échelle des régions françaises, une compilation des impacts certains et probables du changement climatique sur le milieu naturel et les activités s’y rattachant. Pour ce qui concerne la Corse, c’est préoccupant. Jusqu’aux années 2050 et sans doute la fin du siècle, cela va chauffer à tous les sens du terme. Heureusement, beaucoup d’acteurs n’entendent pas subir et réagissent.
La hausse des températures apparaît irréversible.
Aux sceptiques, des données irréfutables sont opposables. Concernant la hausse moyenne des températures : par rapport aux années 1970, le réchauffement est en moyenne de +1 °C sur le littoral, de +2 °C au-dessus de 500 mètres d’altitude et, à partir de 2000 mètres, le mercure a fait un bond représentant +5,2 °C (ùn basterà di ammuntagnà ») ; depuis les années 1980, le réchauffement est estimé à +0,36 °C par décennie ; dès 2050, les températures devraient en moyenne être supérieure de +1,4 à +1,9 °C par rapport à la période 1976-2005.
Concernant les épisodes de fortes chaleurs : sur 35 enregistrés, 30 ont eu lieu depuis l’année 2000 et cela ne devrait pas s’arranger. En effet, si la tendance persiste, d’ici 2100 par rapport au début des années 2000, il sera dénombré 35 à 63 journées supplémentaires de températures dépassant les 25 °C et de nuits durant lesquelles les températures ne descendront pas sous les 20 °C (nuits tropicales), et les pointes de température seront de plus en plus élevées (46 °C, voire plus, seront vraisemblablement atteints).
L’eau ne manque pas mais…
Le cumul des pluies ne baisse guère mais celles-ci sont moins bien réparties au cours de l’année et plus souvent selon des épisodes extrêmes. La neige est moins abondante et fond plus vite. En conséquence, l’eau est moins absorbée par les sols et une proportion plus importante de la ressource est rejetée dans la mer. La recharge des réserves d’eau est fortement affectée et la pénurie en résultant est aggravée par l’évaporation des stockages à l’air libre ainsi que par la transpiration des sols qui entraîne une baisse de leurs taux d’humidité.
Tous ces facteurs contribuent à l’augmentation, en fréquence et en intensité, des épisodes de sécheresse. Depuis les années 1990, la fréquence des années considérées comme sèches est passée d’une année sur cinq à une année sur deux. Tout cela sera probablement durable.
Aggravation des risques naturels
L’augmentation de la chaleur et des périodes de sécheresse sont deux facteurs d’aggravation des risques naturels. D’ici la fin du siècle, les conditions propices au déclenchement et à la propagation des feux de forêt devraient régulièrement augmenter. Le nombre de jours à fort risque d’incendie qui était déjà de 50 jours durant les années 1970, pourrait augmenter de 4 à 25 jours. Les zones côtières basses sont d’ores et déjà menacées par le risque de submersion marine et touchées par l’érosion des sols (cela grignote les plages) ; ceci est rendu plus menaçant encore par l’élévation du niveau de la mer à un rythme estimé à plus de 3 mm / an et des tempêtes dont l’intensité se renforce.
L’agriculture et les écosystèmes sur le grill
L’augmentation des températures et les périodes alternant déficit hydrique et fortes précipitations sont particulièrement impactantes pour le secteur de l’agriculture. Celle-ci est sur le grill. Concernant les cultures, les fortes chaleurs provoquent des échaudages, les hivers doux sont propices aux épisodes de gels tardifs, la sécheresse réduit les productions, les précipitations extrêmes entraînent des pertes de récolte. Concernant l’élevage, il faut compter avec l’exposition pouvant être mortelle du bétail à de trop fortes chaleurs ainsi qu’avec des déficits de fourrage.
Les écosystèmes sont eux aussi sur le grill. Les milieux d’eau douce sont touchés par les baisses de débit et le réchauffement des cours d’eau. Ce qui affecte la reproduction des espèces, modifie leurs aires de répartition ou pire encore provoque leur raréfaction ou leur disparition (inadaptation aux nouvelles conditions du milieu de vie déterminées par le changement climatique, pression de nouvelles espèces prédatrices).
Dans le milieu marin, les espèces endémiques migrent en quête d’eaux plus froides ou subissent une concurrence d’espèces habituées aux eaux chaudes. Les espèces végétales sont affectées par la réduction de la lumière du fait de l’élévation du niveau des eaux. De véritables canicules marines entraînent des stress thermiques nuisant à la faune et à la flore.
On ne peut pas tout faire mais on peut faire{{}}
Il est évident qu’agir contre le réchauffement climatique ou pour en limiter les effets exige une action globale et mondiale, notamment à partir des résolutions des COP (Conferences of the Parties qui ont lieu tous les ans depuis 1995 en présence des représentants des Etats signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques).
Faut-il pour autant ne rien faire au niveau local au prétexte que cela ne pourra pas inverser le cours des choses ? La réponse est non car les petits ruisseaux font les grandes rivières. On ne peut pas tout faire mais on peut faire. Chez nous, heureusement, les actes ne manquent comme le montre la liste suivante, très loin d’être exhaustive, d’actions de communes et d’acteurs économiques qui s’engagent.
Liste très loin d’être exhaustive
A Ghisunaccia, la municipalité a entrepris de planter trois cents arbres en trois ans. À Aiacciu, la place Foch et l’avenue du 1er Consul ont été, il y a quelques mois, dotées de quatre-vingts six arbres. En décembre dernier, le conseil municipal a adopté une feuille de route visant à une végétalisation de plusieurs places et artères entre 2024 et 2026. Notamment : le boulevard Pascal Rossini et l’entrée de Ville seront végétalisés comme l’a été ces derniers mois le cours Napoléon et comme le sera la place du Diamant.
Il convient de préciser que seront implantées des essences adaptées au réchauffement climatique, que des sols seront dés-imperméabilisés et que seront installés des systèmes d’arrosage permettant une consommation d’eau raisonnée. A Bastia, il est mis en œuvre une politique visant à multiplier les lieux de nature et de fraîcheur. Cela s’est déjà traduit par l’implantation de cinquante nouveaux arbres et le remplacement d’arbres manquants dans le centre-ville et le centre historique. Les palmiers tués par le charançon rouge ayant dû être coupés, notamment ceux de la Place Saint-Nicolas, seront remplacés.
Comme à Aiacciu, toutes les essences implantées sont et seront adaptées au réchauffement climatique. A relever aussi, un programme de travaux pour rafraîchir les douze groupements scolaires de la ville est en cours de réalisation aussi bien dans les salles de classe que dans les cours de récréation.
Dénommé Scola fresca, ce programme consiste en l’installation, dans les salles de classe, de brasseurs d’air, de ventilateurs rotatifs ainsi que de rideaux métalliques (brise-soleil) préservant la luminosité tout en bloquant la chaleur solaire. Dans les cours de récréation, il est procédé au remplacement du bitume par un matériau respirant qui laisse passer l’eau et dégage la fraîcheur de la terre, et des bosquets sont implantés pour améliorer la régulation thermique.
Des acteurs économiques passent eux aussi à l’acte. Une étude de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture et l’Environnement (INRAE) de Bordeaux ayant estimé qu’une augmentation moyenne des températures de 2°C pourrait compromettre la production de vin sur les îles occidentales de la Méditerranée, plusieurs viticulteurs innovent avec de nouveaux cépages résistants, des haies protectrices, des méthodes de taille revisitées et l’expérimentation de vignobles en altitude.
Crédit photos : Cità d’Aiacciu et Cità di Bastia
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Bretagne - Pourquoi le climat breton est-il en voie de ‘méditerranéisation’ - Par Samuel Sauneuf - Publié le 25 sept. 2024 à 19h16 - Document ‘actu.fr/bretagne’
Le dernier rapport du Réseau Action Climat est alarmant. Pour évoquer les conséquences du changement climatique en Bretagne, on parle désormais de « méditerranéisation » du climat.
Les grandes marées à Saint-Malo le 9 avril 2024.
130 000 Bretons sont déjà menacés de submersion, « notamment à Saint-Malo, où 25 000 habitants vivent sous le niveau de la mer », alerte le réseau Action Climat. Ici, un épisode de grandes marées à Saint-Malo, le 9 avril 2024. ©Thierry Besnier
Températures record, feux de forêt, sécheresses, tempêtes, inondations… Le changement climatique n’est déjà plus un concept lointain.
Partant du constat « que les impacts de ce dérèglement climatique sont aussi divers que le sont les paysages français », le réseau Action Climat (1) en a listé les conséquences dans chaque région.
Dans son rapport publié le 19 septembre 2024, qui se base sur le travail des experts du Giec (2) et qui a été réalisé en partenariat avec l’Ademe (3), le réseau Action Climat fait ainsi le point sur la situation en Bretagne. Voici ce qu’il faut retenir.
Le grand danger de la submersion{{}}
Avec un littoral de 2 700 km, la Bretagne est évidemment vulnérable face à la hausse du niveau de la mer. À Brest, il a déjà fait un bond de 20 cm depuis un siècle et demi, dont 13 cm ses 50 dernières années. « Cette hausse va s’accélérer et se poursuivre quel que soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre », souligne le rapport.
La question qui découle de ces scénarios n’est pas de savoir si on atteindra une hausse de 2 mètres mais quand ?
130 000 Bretons sont déjà menacés de submersion, « notamment à Saint-Malo, où 25 000 habitants vivent sous le niveau de la mer », alerte le réseau Action Climat.
Conséquence (entre autres) de la montée des eaux, 93 communes bretonnes, dont 52 sont situées dans le Finistère, ont été priées par l’État de prendre des mesures d’urbanisme et d’aménagement contre l’érosion du littoral.
400 km de côtes bretonnes reculent de 50 cm chaque année{{}}
Car selon le rapport, 400 km de côtes bretonnes reculent de 50 cm chaque année. Sans compter que les tempêtes, comme Ciaran ou Domingo en novembre 2023, « peuvent provoquer des pics d’érosion de plusieurs mètres à quelques dizaines de mètres. »
Un exemple impressionnant de l’érosion de notre littoral : l’éboulement de la falaise au niveau de l’anse du Lupin, à Saint-Coulomb, il y a deux ans.
Un exemple impressionnant de l’érosion observée sur notre littoral il y a quelques années : l’éboulement de la falaise au niveau de l’anse du Lupin, à Saint-Coulomb, près de Saint-Malo. ©Archive Le Pays Malouin / Sa. S
La « méditerranéisation » du climat breton{{}}
Si le littoral doit faire face à la montée des eaux, l’intérieur des terres est lui confronté à un autre problème : la sécheresse. Une véritable inquiétude en Bretagne, région décrite par le rapport comme étant « structurellement vulnérable ».
Les sous-sols sont en grande partie composés de granit et de schiste, rendant difficile l’accès aux eaux souterraines. La région dépend donc principalement des cours d’eau et des retenues : si elles ne sont pas remplies, les déficits en eau peuvent se produire très vite.
Il perd 5 cm par jour depuis juillet ! Le niveau du lac de Guerlédan est descendu de 6,50 m, en quatre mois. Une sécheresse qui dure en Centre Bretagne. - IMG_0095
En 2016, année également marquée par la sécheresse, le niveau du lac de Guerlédan, en Centre-Bretagne, était descendu de près de sept mètres en quatre mois. ©Archive Pontivy Journal / Angélique Goyet
L’évolution du climat est telle que le Réseau Action Climat parle de « méditerranéisation » du climat breton. « Les pluies seront plus importantes en hiver (avec une augmentation des risques de crue) et moins importantes l’été, ce qui aggrave les sécheresses estivales. »
Le rapport cite en exemple l’année « record » de 2022, avec jusqu’à 40,9° enregistrés dans les Côtes d’Armor le 18 juillet. « On a frôlé une situation compliquée fin septembre dans ce même département où l’alimentation en eau potable aurait été coupée si des pluies n’avaient pas fait leur apparition au dernier moment […] Considérée comme une année extrême, 2022 sera dans la moyenne en fin de siècle si les émissions suivent leur trajectoire actuelle. Et dans le scénario le plus pessimiste, elle serait même considérée comme une année froide. »
Une surmortalité due à la chaleur{{}}
Si 2022 doit devenir une année normale, alors il y a de quoi s’inquiéter pour notre santé. Il y a deux ans, « une surmortalité de + 20 % a été observée en Bretagne lors des fortes chaleurs. Elle était de + 80 % chez les plus de 75 ans. » Toujours lors de cette même année 2022, on a compté 8 nuits tropicales (c’est-à-dire dont la température n’est pas descendue sous les 20°C) à Rennes « alors que la moyenne est normalement inférieure à une journée par an. »
La fin des huîtres bretonnes ?{{}}
D’ici la fin du siècle, l’eau de mer sera plus acide. « De 30 % à 200 % en fonction des scénarios d’émissions de gaz à effet de serre ». Ce qui aura pour conséquence de limiter la croissance des huîtres et de fragiliser leur coquille. De quoi remettre carrément en question leur culture en Bretagne ? Oui selon ce rapport qui estime « qu’elle reste incertaine à moyen et long terme et nécessitera des adaptations. »
Quant aux moules, autre spécialité régionale, elles pourraient voir leur taille diminuer de 40 %.
(1) Le Réseau Action Climat fédère 27 associations (WWF, Greenpeace, Action contre la Faim, etc.) engagées dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour une transition écologique, solidaire et équitable.(2) Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’organe international chargé d’analyser scientifiquement les changements climatiques.(3) Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie.
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#Changement climatique #climat #Sécheresse
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Nathalie Hilmi, chargée de recherche en économie environnementale au Centre Scientifique de Monaco et nommée membre du Haut Conseil pour le Climat de la Métropole Nice-Côte d’Azur, est l’invitée de notre JT. Elle évoque notamment le Nice Climate Summit 2024, un événement majeur qui réunit les plus grands experts scientifiques, ainsi que des acteurs politiques et économiques venus du monde entier pour partager leurs visions et leurs expériences sur les défis du changement climatique et les solutions innovantes à envisager.
https://yt3.ggpht.com/ytc/AIdro_nUVELy1BJaywLIrFnUdyG0dLyDlAsCGo_U6ngCvWjAvxw=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjMonacoInfo
Source : https://www.youtube.com/watch?v=uG28pjDl7iM
Climat - Série « Le GIEC, un autre machin onusien ? » Épisode 3/4 : Des scientifiques en rébellion - Mercredi 25 septembre 2024 – Enregistrement ‘France Culture’ - Provenant du podcast LSD, la série documentaireScientifiques en rébellion lors d’une action chanson sous la pluie à Bordeaux en novembre 2023. ©Radio France - Alain Lewkowicz
Scientifiques en rébellion lors d’une action chanson sous la pluie à Bordeaux en novembre 2023. ©Radio France - Alain Lewkowicz
LSD
Pour un scientifique participer à l’élaboration du rapport du GIEC est un honneur mais la fronde gronde dans la communauté des chercheurs. Partout dans le monde, ils sont des milliers à être entrés en rébellion. Si la science est politique, les scientifiques aussi. Place à la désobéissance civile. {{}}
Si, pour un scientifique, « participer à l’élaboration du rapport du GIEC est un honneur », comme le dit le paléo-climatologue Jean Jouzel, il n’en reste pas moins que la fronde gronde dans la communauté des chercheurs. Partout dans le monde, ils sont des milliers à être entrés en rébellion. Si la science est politique, les scientifiques aussi. Place à la désobéissance civile.
Le GIEC, c’est bien, mais l’action c’est mieux. Car les promesses faites par les politiques ne semblent pas suffire à empêcher le réchauffement climatique. Alors en faisant de la désobéissance civile ’Scientist Rebellion’ espère rendre visible aux yeux du grand publique l’urgence de la situation. « The science is clear : no new oil ».
C’est avec ce slogan que le dimanche 5 septembre 2023, une cinquantaine de savants britanniques sont venus donner des réponses argumentées contre le projet du gouvernement de lancer des centaines de nouveaux forages pétroliers et gaziers en mer du nord.
Et que dire des « COP », comme celle de Glasgow en novembre 2021 ? 120 pays, 40 000 participants, 22 300 délégués, plus de 14 000 observateurs, 4 000 journalistes pour faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris de 2015. Le constat était déprimant puisqu’en 6 ans, seule la moitié des gouvernements avait révisé leurs engagements en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Exit le 1.5°C vive le +4°C ou le +5°C ! Face à des scientifiques et des experts qui prêchent pour des décideurs politiques qui « comprennent » mais qui ne changent rien, le groupe d’action ‘Scientist Rebellion’ endosse le rôle de zadiste du climat.
Un groupe de 1 000 scientifiques de 47 pays qui publie une lettre ouverte dans laquelle il écrit : « Continuer d’affirmer publiquement qu’il est toujours possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C n’est plus acceptable. Il est urgent que les experts disent clairement au grand public, aux politiciens et au mouvement écologiste qu’il n’y a plus de trajectoire crédible pour limiter le réchauffement planétaire en dessous de 1,5 °C. Non seulement cela suggère que nous pouvons encore éviter l’effondrement climatique généralisé, mais cela fournit une excuse aux politiciens pour continuer à tergiverser et aux pollueurs pour continuer à polluer. »
Parmi eux, certains des auteurs principaux du dernier rapport du GIEC. « Vous ouvrez un rapport aujourd’hui, et vous trouvez un langage qui choque. Nulle part il y a un point d’exclamation par exemple, ni même un chiffre qui peut heurter les sentiments. Tout est emballé dans un langage scientifique, froid, parce que nous pensions qu’il y avait un contrat non écrit avec la société pour prendre les bonnes décisions », regrette Wolfgang Kramer.
C’est à Bordeaux que nous allons les rencontrer lors de l’« Alter COP28 » en novembre 2023. « A travers les courants systémiques qui entrelacent notre monde, chacun, chacune de nous peut être le catalyseur ou le point de basculement par lequel de nouvelles formes de comportements peuvent se propager », déclare en ouverture le maitre de cérémonie, Romain Grard.
Avec :
- Milan Bouchet-Valat, chercheur en sociologie et un des initiateurs de l’appel des 1000 scientifiques à la désobéissance civile en février 2020
- Wolfgang Kramer, écologue et géographe, directeur de recherches au CNRS
- Yamina Saheb, militante et docteur en énergétique, chercheuse et enseignante, contributrice au dernier rapport du GIEC sur les politiques d’atténuation du changement climatique
- Agnès Sinaï, collapsologue,
- Conception Alvarez, rédactrice en cheffe adjointe chez Novethic et journaliste climat environnement
- Romain Grard, comédien, artiste et coordinateur pour la France de Scientist Rebellion
- Aura Parmentier, membre de Scientist Rebellion
- Jérome Santolenni, membre de Scientist Rebellion
- Iréné Freraud, membre de Scientist Rebellion
Un documentaire d’Alain Lewkowicz, réalisé par Guillaume Baldy
Environnement Écologie Documentaire radiophonique Documentaires de société Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) Jean Jouzel
L’équipe - Alain Lewkowicz Production - Maryvonne Abolivier Collaboration - Anahi Morales Collaboration - Annelise Signoret Collaboration - Guillaume Baldy – Réalisation :
Perrine KervranPerrine Kervran Coordination - Johanna Bedeau Coordination
Emmanuel Laurentin
Emmanuel Laurentin Historien, journaliste - En savoir plus -Crédit photo : Emmanuel Laurentin © Radio Fran
Présentation du rapport sur le climat du GIEC
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Présentation de l’énergie durable des éoliennes
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Document pédagogique et distrayant - Le CLIMAT : Son histoire et ses changements – ‘C’est pas sorcier’ [Intégrale 26 minutes] - 13 août 2024 - C’est pas sorcier
Abonnez-vous à la chaîne ! https://bit.ly/47Vhx2q HISTOIRE DU CLIMAT - C’est pas sorcier [Intégrale] - Il y a 20 000 ans, une partie de l’Europe était ensevelie sous un immense glacier. Une bande de terre permettait alors de passer de l’Asie à l’Amérique. Et l’hiver, les températures pouvaient descendre à -50°C, tandis qu’elles ne dépassaient pas 15°C l’été... Comment et pourquoi le climat change-t-il ? Où sont passés les géants de glaces qui recouvraient autrefois notre planète ?
Fred et Jamy nous racontent la passionnante histoire de notre climat. Au sommet d’une tour solaire, au fond d’un lac, au coeur d’un coquillage ou depuis les archives d’une étonnante ‘carothèque’... ils partent sur la trace des multiples indices que les changements du climat nous laissent ici et là. « C’est pas sorcier », le magazine de la science et de la découverte présenté par Fred, Jamy et Sabine. A bord de leur camion laboratoire, les trois présentateurs nous emmènent vers des sites insolites et spectaculaires pour nous expliquer le monde qui nous entoure. Retrouvez les émissions sur YouTube / cestpassorcierftv Suivez-nous sur Facebook / cestpassorcier et Twitter @cestpassorcier
https://yt3.ggpht.com/ytc/AIdro_mM6iBpwKwzyyA6sGUzXdRgJbsEY_9RzW5m8GCkbqwgoHM=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjC’est pas sorcier
Source : https://www.youtube.com/watch?v=lShBAXMb2yU
L’été 2024 a été le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial et en Europe - Traduction du 28 septembre 2024 par Jacques Hallard d’un article intitulé « Copernicus : Summer 2024 – Hottest on record globally and for Europe », publié le 06 septembre 2024
6/09/2024 - Anomalies mensuelles de la température de l’air à la surface du globe (°C) par rapport à 1850-1900 de janvier 1940 à juillet 2024, tracées sous forme de séries chronologiques pour chaque année. 2024 est représentée par une ligne rouge épaisse, 2023 par une ligne orange épaisse et toutes les autres années par de fines lignes grises. Source des données : ERA5. Crédit : Service Copernicus sur le changement climatique / CEPMMT. TÉLÉCHARGER L’IMAGE / TÉLÉCHARGER LES DONNÉES / IMAGE INTERACTIVE
Le Service Copernicus sur le changement Climatique (C3S), mis en œuvre par le Centre Européen pour les Prévisions météorologiques à Moyen Terme pour le compte de la Commission Européenne avec un financement de l’UE, publie régulièrement des bulletins climatiques mensuels rendant compte des changements observés dans les températures mondiales de l’air de surface et de la mer, la couverture de glace de mer et variables hydrologiques. De plus, le bulletin comprend également des faits saillants concernant l’été boréal (juin-Juillet-août).
La plupart des résultats rapportés sont basés sur l’ensemble de données de ré-analyse ERA5, utilisant des milliards de mesures provenant de satellites, de navires, d’aéronefs et de stations météorologiques du monde entier. Août 2024-
Faits saillants sur la température de l’air à la surface et la température de la surface de la mer : Températures Mondiales Août 2024 a été le mois d’août le plus chaud au monde (avec août 2023), avec une température moyenne de l’air de surface ERA5 de 16,82°C, 0,71°C au-dessus de la moyenne 1991-2020 pour août.
Août 2024 a été 1,51°C au-dessus du niveau préindustriel et est le 13e mois sur une période de 14 mois pour laquelle la température moyenne de l’air à la surface du globe a dépassé 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. * La température moyenne mondiale des 12 derniers mois (septembre 2023-août 2024) est la plus élevée jamais enregistrée pour une période de 12 mois, à 0,76°C au – dessus de la moyenne 1991-2020 et 1,64°C au-dessus de la moyenne préindustrielle 1850-1900.
Ces valeurs sont identiques à celles enregistrées pour les deux périodes précédentes de 12 mois, se terminant en juin et juillet 2024. L’anomalie de la température moyenne mondiale depuis le début de l’année (janvier-août 2024) est de 0,70°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020, qui est la plus élevée jamais enregistrée pour cette période et de 0,23°C plus chaude que la même période en 2023.
L’anomalie moyenne pour les mois restants de cette année devrait baisser d’au moins 0,30°C pour 2024 pour ne pas être plus chaude que 2023. Cela ne s’est jamais produit dans l’ensemble de données ERA5, ce qui rend de plus en plus probable que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée. *Les ensembles de données autres que ERA5 peuvent ne pas confirmer les 13 mois au-dessus de 1,5°C mis en évidence ici, en raison des marges relativement faibles au-dessus de 1,5°C des températures mondiales ERA5 pour juillet et août 2023 et mai, Juin et août 2024 et des différences entre les différents ensembles de données.
Europe et autres régions
La température moyenne des terres européennes pour août 2024 était de 1,57°C au-dessus de la moyenne d’août 1991-2020, faisant du mois d’août le deuxième mois d’août le plus chaud jamais enregistré en Europe après août 2022, qui était de 1,73°C au-dessus de la moyenne. Les températures européennes étaient les plus supérieures à la moyenne sur le sud et l’est de l’Europe, mais inférieures à la moyenne sur les parties nord-ouest de l’Irlande et du Royaume-Uni, l’Islande, la côte ouest du Portugal et le sud de la Norvège. En dehors de l’Europe, les températures étaient les plus supérieures à la moyenne sur l’Antarctique oriental, le Texas, le Mexique, le Canada, le nord-est de l’Afrique, l’Iran, la Chine, le Japon et l’Australie.
Les températures étaient inférieures à la moyenne sur l’extrême est de la Russie et l’Alaska, l’est des États-Unis, certaines parties du sud de l’Amérique du Sud, le Pakistan et le Sahel. Température de surface de la mer La température moyenne de la surface de la mer (SST) pour août 2024 sur 60°S–60°N était de 20,91°C, la deuxième valeur la plus élevée jamais enregistrée pour le mois, et seulement 0,07°C en dessous d’août 2023. Le Pacifique équatorial a connu des températures inférieures à la moyenne, indiquant un développement de La Niña, mais les SST à travers les océans sont restées inhabituellement élevées dans de nombreuses régions.
Selon Samantha Burgess, Directrice adjointe du Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) : ’Au cours des trois derniers mois de 2024, le globe a connu les mois de juin et août les plus chauds, la journée la plus chaude jamais enregistrée et l’été boréal le plus chaud jamais enregistré. Cette série de températures record augmente la probabilité que 2024 soit l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les événements extrêmes liés à la température observés cet été ne feront que s’intensifier, avec des conséquences plus dévastatrices pour les personnes et la planète, à moins que nous ne prenions des mesures urgentes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.’
Anomalies mensuelles de la température de l’air à la surface du globe depuis le début de l’année par rapport à 1991-2020 pour les dix années les plus chaudes jamais enregistrées. 2024 est représentée par une ligne rouge, 2023 par une ligne jaune et toutes les autres années par des lignes grises. Chaque point de données montre l’anomalie moyenne de janvier au mois correspondant. Par exemple, la valeur d’août 2024 correspond à l’anomalie moyenne de janvier à août 2024. Source des données : ERA5. Crédit : Service Copernicus sur le changement climatique / CEPMMT. TÉLÉCHARGER L’IMAGE / TÉLÉCHARGER LES DONNÉES / IMAGE INTERACTIVE à la source
Août 2024 - Faits saillants hydrologiques :
Août 2024 a été plus sec que la moyenne sur la majeure partie de l’Europe continentale, y compris le sud du Royaume-Uni et de l’Irlande, les Alpes, les Balkans, le nord-ouest de la Russie et l’est de la Fennoscandie, avec des régions du sud et de l’est touchées par la sécheresse et les incendies de forêt. L’Islande, le nord du Royaume-Uni et l’Irlande, une grande partie de la Fennoscandie, la côte nord de l’Europe continentale ainsi que l’ouest de la Russie et la Turquie ont connu des précipitations supérieures à la moyenne, entraînant dans certains cas des inondations et des dommages. En dehors de l’Europe, août 2024 a été plus humide que la moyenne sur l’est de l’Amérique du Nord (en partie lié à l’ouragan Debby), le centre de la Russie, l’est de la Chine et l’est de l’Australie.
Le sous-continent indien a été frappé par les pluies de mousson et le cyclone Asna. De fortes pluies ont entraîné des inondations au Soudan, en Éthiopie et en Érythrée. Le Japon a été frappé par le typhon Shanshan. Il a été plus sec que la moyenne au Mexique et dans le sud de l’Amérique du Nord, dans certaines régions de Russie, en Chine et dans la majeure partie de l’Amérique du Sud et de l’Afrique australe, avec des incendies de forêt au Canada, en Sibérie et au Brésil.
Août 2024 – Faits saillants sur la glace de mer
L’étendue de la banquise arctique était inférieure de 17% à la moyenne, se classant au quatrième rang le plus bas pour août dans le record satellitaire, nettement plus en dessous de la moyenne que le même mois pour les trois années précédentes. Les anomalies de concentration de la glace de mer dans l’océan Austral étaient dominées par des concentrations bien inférieures à la moyenne dans le secteur de l’Océan Indien et des concentrations bien supérieures à la moyenne dans la mer de Weddell. L’étendue de la banquise antarctique était inférieure de 7% à la moyenne, la deuxième étendue la plus faible pour août dans l’enregistrement des données satellitaires, derrière la valeur de -12% d’août observée en 2023. Les anomalies de concentration de la glace de mer étaient inférieures à la moyenne dans pratiquement tout l’océan Arctique.
Anomalies mensuelles de la température de l’air à la surface du globe depuis le début de l’année par rapport à 1991-2020 pour les dix années les plus chaudes jamais enregistrées. 2024 est représentée par une ligne rouge, 2023 par une ligne jaune et toutes les autres années par des lignes grises. Chaque point de données montre l’anomalie moyenne de janvier au mois correspondant.
Par exemple, la valeur d’août 2024 correspond à l’anomalie moyenne de janvier à août 2024. Source des données : ERA5. Crédit : Service Copernicus sur le changement climatique / CEPMMT. TÉLÉCHARGER L’IMAGE / TÉLÉCHARGER LES DONNÉES / IMAGE INTERACTIVE à la source
Août 2024 - Faits saillants hydrologiques : {{}}
Août 2024 a été plus sec que la moyenne sur la majeure partie de l’Europe continentale, y compris le sud du Royaume-Uni et de l’Irlande, les Alpes, les Balkans, le nord-ouest de la Russie et l’est de la Fennoscandie, avec des régions du sud et de l’est touchées par la sécheresse et les incendies de forêt. L’Islande, le nord du Royaume-Uni et l’Irlande, une grande partie de la Fennoscandie, la côte nord de l’Europe continentale ainsi que l’ouest de la Russie et la Turquie ont connu des précipitations supérieures à la moyenne, entraînant dans certains cas des inondations et des dommages.
En dehors de l’Europe, août 2024 a été plus humide que la moyenne sur l’est de l’Amérique du Nord (en partie lié à l’ouragan Debby), le centre de la Russie, l’est de la Chine et l’est de l’Australie. Le sous-continent indien a été frappé par les pluies de mousson et le cyclone Asna. De fortes pluies ont entraîné des inondations au Soudan, en Éthiopie et en Érythrée. Le Japon a été frappé par le typhon Shanshan. Il a été plus sec que la moyenne au Mexique et dans le sud de l’Amérique du Nord, dans certaines régions de Russie, en Chine et dans la majeure partie de l’Amérique du Sud et de l’Afrique australe, avec des incendies de forêt au Canada, en Sibérie et au Brésil.
Août 2024 – Faits saillants sur la glace de mer {{}}
L’étendue de la banquise arctique était inférieure de 17% à la moyenne, se classant au quatrième rang le plus bas pour août dans le record satellitaire, nettement plus en dessous de la moyenne que le même mois pour les trois années précédentes. Les anomalies de concentration de la glace de mer dans l’océan Austral étaient dominées par des concentrations bien inférieures à la moyenne dans le secteur de l’Océan Indien et des concentrations bien supérieures à la moyenne dans la mer de Weddell.
L’étendue de la banquise antarctique était inférieure de 7% à la moyenne, la deuxième étendue la plus faible pour août dans l’enregistrement des données satellitaires, derrière la valeur de -12% d’août observée en 2023. Les anomalies de concentration de la glace de mer étaient inférieures à la moyenne dans pratiquement tout l’océan Arctique.
Anomalies de la température moyenne de l’air à la surface du globe par rapport à 1991-2020 pour chaque été boréal (juin à août) de 1979 à 2024. Source des données : ERA5. Crédit : Service Copernicus sur le changement climatique / CEPMMT. TÉLÉCHARGER L’IMAGE / TÉLÉCHARGER LES DONNÉES / IMAGE INTERACTIVE à la source
La température moyenne mondiale pour l’été boréal (juin-août) 2024 a été la plus élevée jamais enregistrée à 0,69°C au–dessus de la moyenne 1991-2020 pour ces trois mois, dépassant le précédent record de juin–août 2023 (0,66°C). La température moyenne des terres européennes pour l’été (juin-août) 2024 a été la plus élevée jamais enregistrée pour la saison à 1,54°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, dépassant le précédent record de 2022 (1,34°C).
L’été 2024 a été principalement plus humide que la moyenne en Europe de l’Ouest et du Nord. La majeure partie de la région méditerranéenne et de l’Europe de l’Est a connu des conditions plus sèches que la moyenne tout au long de la saison, dans certains cas associées à la sécheresse.
Source : https://climate.copernicus.eu/copernicus-summer-2024-hottest-record-globally-and-europe
France – Région Nouvelle-Aquitaine - Les routes s’effondrent à cause des changements climatiques : le village ne peut pas toutes les réparer - Écrit par Mathilde Rezkiet Valentin Pasquier- Publié le 06/10/2024 à 12h00 – Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr’Une douzaine de glissements de terrain ont été rescencés sur la commune de Lanteuil, en Corrèze.
Victime de glissements de terrain à répétition qui ont fait s’effondrer une douzaine de ses routes, la commune de Lanteuil (Corrèze), reconnue en état de catastrophe naturelle. Par manque de budget, certains axes ne seront pas reconstruits, ce qui contraint certains habitants.
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C’est une route communale qui relie le bourg de Lanteuil en Corrèze au hameau de Brossard. Depuis un glissement de terrain au printemps 2024, il est interdit de l’emprunter et les habitants du lieu-dit sont bien embêtés.
Propriétaire d’une ferme pédagogique dans le hameau, Patricia Tronche vient constater les dégâts : la nature y a repris ses droits, mais les dégâts sont encore bien visibles. ’Ça a raviné, déplore-t-elle. Les souches ont été propulsées par l’eau et ça pousse sous le sol qui est argileux.’
Quelques mètres plus loin, un trou béant a entamé une bonne partie de la route. Trop abîmé, l’axe ne sera pas reconstruit car Lanteuil ne dispose pas du budget pour assumer des travaux. Un seul axe mène désormais à la ferme pédagogique, contre trois auparavant.
Ça m’inquiète parce que c’était l’accès le plus rapide pour les secours. Donc, en cas de gros soucis, ça m’inquiète.
Patricia Tronche habitante de Lanteuil (Corrèze)
Des chantiers à répétition{{}}
Un axe plus important, la RD150 qui part vers Meyssac, s’est lui aussi effondré à quatre endroits différents. Un terrassement a été réalisé pour que la circulation reste possible sur l’axe, très emprunté par les poids lourds.
’L’hiver dernier, c’est la première fois qu’il est tombé de l’eau comme ça, comme il n’est jamais tombé. Six mois de pluie ont fait que toute la colline se casse la figure à Lanteuil, indique le maire, Christian Derachinois. On a à peu près douze effondrements sur les routes de la commune.’
Le sol argileux gorgé d’eau est la cause de ces glissements de terrain à répétition ces dernières années. Plus loin sur cette même route, les travaux de consolidation financés par le département sont en cours. ’On prend les chantiers les uns après les autres, en espérant qu’il n’y en ait plus.’ poursuit le maire.
Mais on sait très bien que, compte tenu du changement climatique, il y en aura sans doute d’autres dans les années à venir. Christian Derachinois maire de Lanteuil (Corrèze)
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle, et les assurances devraient prendre en charge une partie des travaux. Ceux de la RD150, de Lanteuil à Meyssac, doivent s’achever d’ici la mi-octobre.
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Se préparer les pays du sud-est de l’Asie pour que ceux-ci soient résilients face aux dérèglements climatiques – Traduction du 28 septembre 2024 par Jacques Hallard d’un article intitulé « Towards a weather-ready and climate resilient ASEAN » publié par ‘wmo.int’ le 04 septembre 2024 par l’Association of Southeast Asian Nations (ASEAN)
Face aux défis croissants posés par les changements climatiques, les conditions météorologiques extrêmes et les risques environnementaux en Asie du Sud-Est, une conférence régionale étudie les moyens de renforcer l’adaptation et la résilience.
Une personne dans une chemise rayée et un chapeau rose se plie pour travailler dans un rizière inondé, avec des montagnes vertes et un ciel nuageux en arrière-plan.
Le Centre météorologique spécial de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont organisé le forum régional à Singapour du 4 au 6 septembre 2024, avec l’appui du Service météorologique de Singapour.
« De la sécurité alimentaire à la résistance au réchauffement, les services climatiques fournissent des informations essentielles qui aident à renforcer la résilience de la région au changement climatique, impliquant souvent une collaboration entre les parties prenantes transfrontalières. Le Forum régional ASMC-OMM offre aux participants une plate-forme utile et opportune pour partager les idées, obtenir une prise de décision mieux éclairée et améliorer notre préparation aux changements climatiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes », a déclaré la ministre de la durabilité et de l’environnement et ministre responsable des relations commerciales, Singapour, Mme Grace Fu.
Le Ministre Fu a également annoncé que Singapour avait été officiellement désignée comme Centre météorologique régional spécialisé de l’OMM pour les prévisions de la pollution par les incendies et la fumée de la végétation (RSMC-VFSP) à la suite de l’approbation récente par le Conseil exécutif de l’OMM.
Le forum fournit une plate-forme pour consolider les connaissances, partager les meilleures pratiques et renforcer la résilience globale de la région face aux conditions météorologiques extrêmes et aux risques liés au changement climatique. Les participants auront l’occasion d’examiner comment les services climatologiques peuvent mieux répondre à leurs besoins en matière d’adaptation aux niveaux régional, national et local, avec des informations détaillées sur le climat et des évaluations d’impact.
Le forum rassemble des experts de toute la chaîne de valeur des services climatiques. Il s’agit notamment des prestataires de services climatiques nationaux et régionaux, ainsi que des praticiens de l’adaptation et des utilisateurs finals dans des secteurs sensibles au climat en provenance d’Asie du Sud-Est et d’ailleurs. Ils discuteront des questions climatiques connexes, notamment l’impact des changements climatiques sur la sécurité alimentaire et la santé de la chaleur, la planification urbaine et la protection des côtes dans la région, les outils disponibles pour relever ces défis et la manière dont les scénarios de changement climatique peuvent être intégrés dans la planification à long terme en tant que stratégie d’adaptation.
Les participants étudieront également comment les systèmes d’alerte rapide pour les phénomènes météorologiques et climatiques dangereux peuvent être mis à profit en tant que mesure d’adaptation essentielle dans un climat déjà réchauffé et comment recueillir un appui régional pour accélérer l’initiative mondiale d’alerte rapide pour tous (EW4All).
« L’OMM s’est engagée à collaborer avec le Centre météorologique spécialisé de l’ASEAN pour renforcer les services météorologiques et climatiques dans la région et veiller à ce que toutes les personnes partout dans le monde soient protégées par des systèmes d’alerte rapide qui s’assurent des vies », a déclaré la Secrétaire générale de l’OMM, Mme Celeste Saulo.
État du climat
Les récents rapports de l’OMM sur l’état du climat dans le Pacifique Sud-Ouest et en Asie ont souligné l’urgent de services d’amélioration du climat ont montré que le changement climatique s’intensifie à un rythme alarmant en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique Sud-Ouest, avec des températures et une élévation du niveau de la mer dépassant les moyennes mondiales, et qu’elle a un effet d’entraînement sur la santé, l’alimentation et la sécurité de l’eau.
« Bien que la plupart des pertes signalées dans les rapports sur l’état du climat soient liées à l’eau, nous savons que la chaleur extrême devient rapidement un problème mortel. Ainsi, par exemple, une canicule importante et prolongée a touché une grande partie de l’Asie du Sud-Est en avril et mai 2023, avec de nouveaux records de température maximales. Et le même schéma a été répété à nouveau en 2024 », a déclaré Celeste Saulo.
Un groupe important de personnes, portant des vêtements décontractés et en uniforme, se réunissent à l’intérieur d’une installation d’aspect industriel devant un panneau portant la mention ’HRPC HEROES RESONANCE.
Le Secrétaire général de l’OMM s’est rendu au Centre de réadaptation et de performance de la chaleur de l’École de médecine de Yong Loo Lin
Résilience thermique
Le Secrétaire général de l’OMM s’est rendu au Centre de résilience et de performance en matière de chaleur de la NUS Yong Lin School of Medicine et a été informé des efforts de recherche en cours et des initiatives régionales telles que la création du Centre de santé thermique de l’Asie du Sud-Est.
La visite a démontré la perspective unique que la physiologie humaine apporte au débat sur le climat et a mis en évidence la nécessité d’une compréhension plus approfondie des impacts complexes de la chaleur sur la santé humaine.
Elle a observé une démonstration d’un système continu de surveillance physiologique à distance dans une chambre climatique fixée à 40 oC et à 45 % d’humidité relative. Elle a vécu de première main les conditions météorologiques prévues pour Singapour et a ressenti la souche de chaleur d’effort sur le corps en marchant sur le tapis roulant. La démonstration a ensuite présenté des expériences de réalité virtuelle issues d’études récentes sur les performances de la tâche et le comportement de prise de risque sous stress thermique.
« Ce que vous faites est d’une importance critique... Le monde sera malheureusement exposé à des températures élevées et... vous travaillez dur pour accroître la résilience des êtres humains, pour comprendre comment mieux vivre dans notre lieu de résidence... Vous n’avancez pas seulement la science, mais vous êtes vraiment centrés sur l’homme dans votre approche de la science.
C’est ainsi que nous aidons les êtres humains à faire de meilleurs choix. Avec toutes les autres spécialités que vous avez ici, l’approche est très interdisciplinaire et transdisciplinaire, apportant les connaissances traditionnelles occidentales et orientales. Je suis fasciné par votre travail et l’OMM vous remercie vraiment... J’apprécie vos efforts en première ligne de la science - une science pour servir les gens », a déclaré Celeste Saulo dans ses remarques finales.
Elle a été accueillie avec satisfaction par le professeur Jason Lee, directeur du HRPC, et le professeur adjoint de NUS (recherche et technologie). Liu Bin et doyen du NUSMed Prof. Chong Yap Seng.
Centre météorologique régional spécialisé pour les émissions des feux de végétation et de la pollution par les fumées
La désignation de Singapour comme Centre météorologique régional spécialisé de l’OMM pour les prévisions de la pollution par les incendies de végétation et la pollution par la fumée (RSMC-VFSP) est conforme aux efforts en cours de Singapour pour soutenir la capacité de la région de l’Asie du Sud-Est à relever les défis climatiques et environnementaux.
Le RSMC-VFSP (Singapour) est l’un des deux premiers de ces centres régionaux dans le monde entier qui ont été créés pour fournir des prévisions, des observations, des informations et des connaissances sur la pollution de la végétation et de qualité en temps voulu et de qualité pour les utilisateurs dans le cadre d’un partenariat international de chercheurs et de communautés opérationnelles. Accueilli par le Service météorologique de Singapour, le centre renforcera la capacité de la région à gérer les effets des incendies de végétation et la pollution par la fumée dans la région, en fournissant à la région des informations et des produits opérationnels sur les incendies de végétation régionaux et la pollution par la fumée.
Il effectuera une modélisation de la dispersion des brumes de fumée atmosphérique et fournira des produits de prévision pour donner des conseils sur l’activité des incendies et la concentration de surface des polluants provenant des incendies dans la région. Le centre fournira des données et des informations pertinentes et utiles aux agences nationales spécifiques responsables de l’environnement, de la santé publique, de la gestion des incendies et de l’application de la législation. Ces données et informations comprennent des prévisions de modèles de dispersion, des images satellite et des points d’accès, ainsi que des risques d’incendie et des produits sous-saisonniers qui sont fournis par le biais d’un site Web public.
Le Ministre Fu a déclaré : « La désignation de Singapour comme RSMC-VFSP a été l’aboutissement de plus de trois décennies de soutien à la région de l’Asie du Sud-Est dans les zones d’incendie et de surveillance, d’évaluation et d’alerte précoce dans le cadre de l’ASMC. »
Ces centres de traitement intégrés et de prévision (WIPPS) de l’OMM font partie du réseau mondial de centres opérationnels gérés par les membres de l’OMM qui mettent à disposition des produits et services définis des produits et services opérationnels. Ces efforts sont facilités par le Système d’information de l’OMM (WIS), qui appuie l’échange international de données.
Plus d’informations sur les produits de modélisation de la dispersion du flou de fumée qui seront proposés par l’intermédiaire du RSMC-VFSP (Singapour)
Informations complémentaires sur l’initiative EW4All
Logo du Centre météorologique spécialisé de l’ASEAN (ASMC) avec un design bleu et orange avec un texte bleu sur fond blanc.
Centre météorologique spécialisé de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN)
Sujets connexes : Changements climatiques Système d’alerte rapide
Publications connexes :
État du climat dans le Pacifique Sud-Ouest 2023
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Source : https://wmo.int/media/news/towards-weather-ready-and-climate-resilient-asean
Annexe - Dossier : L’Asie du Sud-Est, carrefours et confins - Une géographie de l’Asie du Sud-Est - Publié le 03/06/2020 – Extrait d’un document ‘geoconfluences.ens-lyon.fr’
Auteur(s) : Manuelle Franck, professeure de géographie - Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), département Asie du Sud-Est
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/geoconfluences/picto-zen.pngMode zen
Ce texte de cadrage de notre dossier a l’ambition de tracer un portrait géographique de l’Asie du Sud-Est. Il s’agit moins de gommer la grande diversité de cette partie du monde (culturelle, économique, démographique, sociale, politique...), que de chercher des traits communs qui contribuent à la caractériser, à l’aide d’exemples pris à différentes échelles, du national au local.
Sommaire :
1.1. Une région carrefour marquée par la diversité
2.2. Une région d’économie extravertie, en cours d’urbanisation
3.3. Des configurations centre-périphérie bousculées par les dynamiques transnationales
Bibliographie | citer cet article
L’Asie du Sud-Est, située entre sous-continent indien et Chine, et entre Asie et Australie, est un carrefour ouvert sur l’extérieur dont la diversité est telle qu’elle remet parfois en cause l’idée qu’il s’agit d’une région. Le terme Asie du Sud-Est est lui-même exogène. C’est à partir de la Seconde Guerre mondiale que le terme Asie du Sud-Est s’impose, repris des archéologues du XIXe siècle par le commandement allié créant le Southeast Asia Command pour repousser les Japonais hors de la région. Son appropriation est ensuite renforcée par la création de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) en 1967.
Les découpages occidentaux ont longtemps envisagé cette région en creux par rapport à l’Inde et à la Chine et l’ont intégrée à des ensembles plus vastes, tel l’Extrême-Orient ou l’Asie orientale, ou l’ont divisée en sous-ensembles, selon des critères culturels ou de géographie physique : Asie du Sud-Est continentale (dite péninsule indochinoise) et insulaire (dite Insulinde), comprenant également la péninsule malaise de par son appartenance à un « monde malais » ; Asie du Sud-Est sinisée (Vietnam) et indianisée (le reste de la région)...
Ce texte de cadrage du dossier que Géoconfluences consacre à l’Asie du Sud-Est vise à poser le contexte général de cette région, à en brosser les grands traits, afin de permettre au lecteur de se familiariser avec ses caractéristiques. Ce tableau est ici seulement esquissé, mais il propose des pistes d’approfondissement que le lecteur ou la lectrice pourra explorer à l’aide des autres articles du dossier. Le fil directeur de cette introduction à l’Asie du Sud-Est sera bien de retracer les trajectoires communes à la région tout en soulignant les spécificités des différents pays.
Une région carrefour marquée par la diversité{{}}
Document 1. Le monde vu d’Asie du Sud-Est{{}}Le monde vu d’ASE |
L’Asie du Sud-Est est une région de 646 millions d’habitants en 2017, soit 8,6 % de la population mondiale, qui comprend, dans son acception courante, onze pays, la Birmanie, Brunei, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Timor oriental et le Vietnam (document 1).
Ils sont d’une grande diversité de taille, de population et de niveau de développement. La population varie de quelques centaines de milliers d’habitants à Brunei ou Timor oriental à 264 millions en Indonésie, le 4e pays le plus peuplé du monde (document 2). Les niveaux de développement sont tout aussi contrastés.
Deux petits pays, la Cité-État de Singapour, plateforme financière et logistique de rang mondial et moteur économique de l’Asie du Sud-Est, et Brunei, sultanat pétrolier, ont des niveaux de vie de pays riches. En 2018 selon l’ONU, l’IDH de Singapour, de 0,935, est ainsi supérieur à celui du Japon (0,915).
La plupart des autres pays sont des pays émergents, qui appartiennent, selon la classification de la Banque Mondiale, à la catégorie des pays à revenus intermédiaires, intermédiaires supérieurs (Malaisie, Thaïlande) ou intermédiaires inférieurs (Cambodge, Laos, Indonésie, Birmanie, Philippines, Vietnam). L’ONU en classe cependant quatre dans la catégorie des PMA (Pays les Moins Avancés) : Cambodge, Laos, Birmanie et Timor oriental. Outre les différences de taille et de niveau de développement, une coupure géopolitique a longtemps opposé les pays d’économie capitaliste, Thaïlande, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Brunei, aux pays d’économie dirigée, appelés groupe CLMV par les économistes pour Cambodge, Laos, Myanmar (Birmanie), Vietnam. Il s’agit d’États impliqués dans la guerre d’Indochine et réunifiés en 1975 sous l’égide de partis communistes, ou, en Birmanie, se réclamant après un coup d’état en 1962 d’un socialisme à la birmane.
Lire l’article complet sur ce site : https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/asie-du-sud-est/cadrage
Education – Formation - Tribune - Face au dérèglement climatique, les défis des scientifiques et enseignants chercheurs - Par Lucie Marinier, professeure du CNAM, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création, responsable du projet de l’école des transitions du CNAM, publié le 8 octobre 2024 à 3h22
« Mon empreinte carbone » au Musée des Arts et Métiers : dossier
Une alimentation qui pèse son poids de carboneAnimale ou végétale, locale ou de saison, gaspillée ou sur-emballée... L’alimentation est une cause majeure de la production de CO2. Forums & événements 9 oct. 2024
Conception, transport‚ utilisation... Une empreinte carbone omniprésenteForums & événements 8 oct. 2024
Rationner les gestes émetteurs de carbone, un horizon inéluctable ?Forums & événements oct. 2024
voir tous les articles sur « Mon empreinte carbone » au Musée des Arts et Métiers
Par Lucie Marinier, professeure du Cnam, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création.
https://www.liberation.fr/resizer/WanU_m9JZolvgZObEPf1XTKrDz0=/768x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(2570x1866:2580x1876)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/BL6OPEGC6NDD7BUDMBAHRU4FHM.jpg
A l’université Unila Salle de Rouen en 2021. (Tom Grimbert/Hans Lucas via AFP
Alimentation, consommation, sobriété énergétique… En partenariat avec le musée des Arts et Métiers, à l’occasion de l’exposition « Empreinte carbone, l’expo », retour à travers l’histoire des techniques et des innovations sur les moyens d’inventer un développement durable.
Quelle est, peut et doit être la place et l’engagement des scientifiques et des enseignants-chercheurs en faveur de la connaissance et de la lutte contre les dérèglements climatiques et écologiques ?
Cette question est aujourd’hui posée à tous les organismes de recherche et d’enseignement face à la nécessité de construire une littérature écologique - soit une aptitude à connaître comprendre et utiliser ces connaissances pour agir sur l’urgence climatique mais aussi de manière plus récente sur les autres limites planétaires (pollutions, épuisement des ressources, biodiversité).
Le rapport de Jean Jouzel et Luc Abbadie de 2022 insiste ainsi sur le caractère systématique que doit comporter cette formation mais aussi sur la nécessité de mettre l’accent, par de nouveaux cadres pédagogiques, sur l’engagement des étudiants. Cet enjeu de la formation « qui met en mouvement », qui invite à développer l’esprit critique et les modalités d’action pour lutter contre ces crises, fait l’objet d’une large littérature.
Au Cnam (1) cette question comporte une dimension particulière, puisque nous nous adressons encore plus qu’ailleurs à nos apprenants, dans le cadre de la formation tout au long de la vie, en tant qu’ils et elles sont à la fois des agents économiques, salariés ou indépendants, des citoyens et des personnes privées. Or, mettre en cohérence nos connaissances et notre action dans toutes les sphères de notre vie est, encore plus que dans tout autre domaine, essentiel au changement. C’est pourquoi nous apportons beaucoup d’importance à ce que nos élèves maîtrisent les faits écologiques non contestables mais aussi à ce qu’ils aient un aperçu de la connaissance en marche, donc de la recherche.
En ce qui concerne la recherche, plusieurs questions majeures se posent à nous, en tant que chercheurs. Comment mener des recherches sur les crises socio-écologiques dans une démarche holistique, particulièrement essentielle sur ces questions, en associant sciences du vivant, de l’ingénieur, humaines et sociales ? Comment mener les activités de recherches elles-mêmes de manière écoresponsable en mesurant et limitant nos impacts en émissions de gaz à effet de serre mais aussi sur la biodiversité et les ressources, quitte à devoir renoncer à certaines d’entre elles ?
Quels seraient les indicateurs à définir et développer par la communauté scientifique pour inclure ces enjeux écologiques mais aussi sociaux et culturels (qualité de vie au travail, inégalités, santé, pratiques individuelles et politiques publiques…) ? Comment mener les travaux avec des moyens non seulement humains et financiers mais aussi organisationnels suffisants dans un contexte de pénurie ?
Comment former l’ensemble des générations de chercheurs ? Comment appliquer un code éthique de la recherche qui tienne compte directement et à toutes les étapes des enjeux écologiques, créer des collectifs de chercheurs dès le doctorat, de la science ouverte, de la recherche citoyenne (pour la collecte de données mais aussi pour la conduite du changement), des cadres de réflexion ?
Autant de questions que de nombreux établissements et collectifs universitaires se posent aujourd’hui en leur sein mais aussi avec d’autres acteurs (comme l’Académie du Climat à Paris qui accompagne la mise en place d’assemblées citoyennes des transitions dans les universités).
Surtout, une fois posés ces objectifs, comment porter le résultat de nos recherches dans la société, auprès des citoyens, des élus, des administrations ? Et que doit-on faire lorsque l’on constate que ce que nous savons et disons ne suffit pas à la prise de conscience mais surtout à la réorientation des objectifs et comportements collectifs, à l’échelle locale comme à l’échelle globale, dans et hors de l’université ?
Que doit-on faire lorsque l’on constate que nombre de nos collègues spécialistes des questions écologiques, pour simplement dire des faits scientifiquement prouvés et exposer des perspectives dont la probabilité est certaine, sont menacés sur les réseaux sociaux et que l’autocensure guette ?
Il se trouve que nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins. Partout à l’université ces questions progressent, les organisations les intègrent dans leur fonctionnement. Pour autant, jamais elles n’ont été aussi conflictuelles dans la société. La marge des enseignants-chercheurs est étroite. Face à cela rappelons simplement un principe : l’objectivité est un point éthique fondamental. Pour autant, elle ne nous condamne pas au silence et à la neutralité par rapport à des phénomènes avérés et aux conséquences certaines sur l’habitabilité de notre monde. Et nous ne sommes pas non plus condamnés à la solitude du chercheur. Finalement nous sommes des « terriens » comme les autres.
(1) Le Conservatoire national des arts et métiers a lancé une« école des transitions écologiques »du Cnam. Un dispositif souple permettant de construire une stratégie commune à tout l’établissement au travers de ses trois missions : formation, recherche et diffusion de la culture scientifique et technique.
Pour aller plus loin : « Mon empreinte carbone » au Musée des Arts et Métiers
Dans la même rubrique : Festival « Mettre en lumière les fureurs de vivre face au chaos du monde »9 oct. 2024
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Live EN DIRECT - Dépression Kirk : 65 000 foyers restent privées d’électricité, selon Enedis
Catastrophe L’ouragan Milton a touché terre en Floride, 1,6 million de foyers privés d’électricité et déjà des inondations10 oct. 2024
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France - Dernière minute - Tempête Kirk : un bâtiment de l’Assemblée nationale inondé à cause des fortes pluies - Par Le HuffPost - France 09/10/2024 22:42 Actualisé le 10/10/2024 08:07 – Document ‘huffingtonpost.fr’
François Ruffin, Denis Masséglia ou encore Béranger Cernon ont partagé des vidéo du bâtiment Chaban-Delmas qui a pris l’eau.
Un bâtiment de l’Assemblée nationale prend l’eau à cause des pluies provoquées par la tempête Kirk le 9 octobre 2024.
François Ruffin sur X
Un bâtiment de l’Assemblée nationale prend l’eau à cause des pluies provoquées par la tempête Kirk le 9 octobre 2024.
MÉTÉO - « Après le gouvernement, c’est l’Assemblée nationale qui prend l’eau ! » Cette saillie vient du député François Ruffin, qui a posté ce mercredi 9 octobre au soir une vidéo d’un bâtiment de l’Assemblée effectivement noyé en raison des fortes pluies provoquées par la tempête Kirk qui s’abat sur la France.
Comme lui, plusieurs élus ont posté des vidéos des plafonds qui fuient et des sols détrempés. Vous pouvez visionner certaines d’entre elles ci-dessous. Le bâtiment concerné est le 101, rue de l’Université, dans le 7e arrondissement de Paris. C’est ici que se situe une partie des bureaux des députés Les locaux du 3 rue Aristide Briand serait aussi touchés, précise Le Figaro.
Ils sont nombreux à avoir pris la situation avec humour « A deux doigts de sortir le maillot de bain », a plaisanté le député LFI Bérenger Cernon. De son côté, Jérôme Buisson du Rassemblement national a tweeté : « Depuis que (François) Hollande est député la pluie nous suit même à l’intérieur... » Une boutade relative à celui qui est devenu député de Corrèze en juillet et qui a souvent dû faire face à la pluie lors d’événements officiels quand il était président. Il est depuis considéré comme un chat noir.
Le bâtiment évacué{{}}
Le député Renaissance Denis Masséglia était en train de faire un direct sur les réseaux sociaux quand l’alarme incendie a retenti en début de soirée. « Nous avons évacué le bâtiment, tout va bien. Désolé pour la fin de stream abrupte. Et bon courage à tous les agents et aux pompiers mobilisés face à ces inondations et pour ́la sécurité de tous ! », a-t-il expliqué plus tard sur X.
Le météorologiste Guillaume Séchet, qui a aussi partagé les images de l’Assemblée nationale inondée, précise sur X que « Paris enregistre 65 mm de pluie depuis ce (mercredi) matin, soit le plus gros cumul d’une journée d’automne depuis 1920 ».
Passée d’abord par la péninsule ibérique, Kirk a provoqué des dégâts au Portugal. Un mois de pluie était attendu en une journée sur un axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne, au sud de la Picardie en passant par la région parisienne.
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Lire aussi : Tempête Kirk, Ouragan Milton… Comment des océans plus chauds provoquent des événements météo plus extrêmes
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L’ouragan Milton en Floride déclenche une avalanche de tornades avant son passage
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Etats-Unis – Floride - Dernière minute - Le scénario du pire a été évité avec l’ouragan Milton, mais il y a plusieurs victimes et de gros dégâts – 10 octobre 2024 - Documents diffusés par ‘rts.ch/info’ – Photos et vidéos à voir à partir de la sourcePlusieurs tornades filmées en Floride avant le passage de l’ouragan Milton
Plusieurs tornades filmées en Floride avant le passage de l’ouragan Milton / L’actu en vidéo / 40 sec. – 10.10.2024 à 10:28
Plusieurs tornades filmées en Floride avant le passage de l’ouragan Milton40 sec.
Plusieurs tornades filmées en Floride avant le passage de l’ouragan Milton
Avant son arrivée en Floride, le candidat républicain Donald Trump dénonce le gestion de la crise de l’ouragan Milton
Avant son arrivée en Floride, le candidat républicain Donald Trump dénonce la gestion de la crise de l’ouragan Milton
Une personne écrivant un message sur un téléphone portable. [Keystone/DPA - Karl-Josef Hildenbrand]1 min.
Des SMS via satellite pour communiquer en cas d’ouragan aux Etats-Unis - La Matinale
L’ouragan Milton a balayé jeudi la Floride, privant de courant plus de 3 millions de foyers, seulement deux semaines après le passage dévastateur d’Hélène. Les autorités locales ont également annoncé la mort d’au moins quatre personnes dans deux tornades la veille.
’La tempête fut considérable, mais heureusement le pire scénario ne s’est pas produit’, a déclaré le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, lors d’une conférence de presse jeudi matin.
Une maison, en haut à droite, est renversée de ses pilotis après le passage de l’ouragan Milton, à Bradenton Beach sur l’île d’Anna Maria, en Floride, le jeudi 10 octobre 2024. [KEYSTONE - REBECCA BLACKWELL]
Une maison, en haut à droite, est renversée de ses pilotis après le passage de l’ouragan Milton, à Bradenton Beach sur l’île d’Anna Maria, en Floride, le jeudi 10 octobre 2024. [KEYSTONE - REBECCA BLACKWELL]
L’ouragan ’s’est affaibli avant de toucher terre [mercredi soir], et la submersion marine, de ce que nous savons pour l’instant, n’a pas été aussi importante que celle observée pour l’ouragan Hélène’, qui a touché le sud-est des Etats-Unis fin septembre, a-t-il ajouté.
Tornades meurtrières{{}}
Au moins quatre morts ont cependant été recensés par les autorités locales après l’apparition de plusieurs tornades qui ont créé la stupeur dans la péninsule. Selon Ron DeSantis, l’ouragan a provoqué au moins 19 tornades.
Milton a touché terre mercredi soir sur la côte ouest de la Floride en tant qu’ouragan de catégorie 3 – sur une échelle de 5 – et a maintenu des vents puissants en se frayant un chemin à l’intérieur des terres, avant d’atteindre jeudi matin l’Atlantique.
>> Les précisions de Jordan Davis, en direct de Floride :{{}}
L’ouragan Milton a touché la Floride dans la nuit. [Keystone/AP Photo - Julio Cortez]Keystone/AP Photo - Julio Cortez
L’ouragan Milton a touché terre cette nuit en Floride : les précisions de Jordan Davis / La Matinale / 2 min. / aujourd’hui à 06:21
’Rester à l’intérieur’{{}}
Dans le comté de Sarasota, sur la côte ouest de la Floride, où l’eau est montée jusqu’à 3 mètres selon le gouverneur, les habitants commençaient jeudi à sortir pour constater les dégâts, des branches d’arbres et panneaux de signalisation jonchant les rues.
Joe Biden a cependant appelé sur X la population à ’rester à l’intérieur’ pour le moment, notamment pour éviter ’les lignes électriques à terre, les débris, et les routes emportées’.
Plus au nord, à St. Petersburg, dans la baie de Tampa, l’ouragan a déchiré le toit du stade de baseball de l’équipe professionnelle locale.
Plus de 3,1 millions de foyers sont privés de courant jeudi matin à travers la Floride, selon le gouverneur. Un chiffre confirmé par le site internet spécialisé poweroutage.us.
Quitter la zone, une ’question de vie ou de mort’{{}}
Depuis plusieurs jours, les autorités exhortent les habitants des zones concernées par des ordres d’évacuation à partir, assurant qu’il s’agit d’une ’question de vie ou de mort’.
La Floride, troisième Etat le plus peuplé du pays qui attire nombre de touristes, est habituée aux ouragans.
Cependant, le changement climatique, en réchauffant les mers, rend plus probable leur intensification rapide et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.
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Aux Etats-Unis, la gestion de l’ouragan Milton s’invite dans la campagne présidentielle
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epaselect epa11640934 A mobile home and car along the Swannanoa River in the aftermath of catastrophic flooding caused by Tropical Storm Helene in Swannanoa, North Carolina, USA, 03 October 2024. The mountainous areas of North Carolina, South Carolina and Tennessee were hit particularly hard. More than 150 people are reported dead due to Hurricane Helene in the Southeastern US. EPA/ERIK S. LESSER [Keystone - Erik S. Lesser]
Comment le changement climatique alimente ouragans et typhons
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