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"Trouver un équilibre entre la nécessaire protection de la vie privée et la recherche d’aide à travers une relation amicale ou amoureuse, impliquant une certaine intimité, un climat de confiance réciproque, créant des liens, apportant conseils et soutiens" par Jacques Hallard

dimanche 25 août 2024, par Hallard Jacques


ISIAS Psychologie Relations Amitié

Trouver un équilibre entre la nécessaire protection de la vie privée et la recherche d’aide à travers une relation amicale ou amoureuse, impliquant une certaine intimité, un climat de confiance réciproque, créant des liens, apportant conseils et soutiens

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 25/08/2024

7 Signes éloquents qu’il est temps de mettre fin à une amitié / Sympa

In Signes éloquents qu’il est temps de mettre fin à une amitié - Source

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule

Quelques formulations préalables et des points de vue exprimés, d’ordre psychologique, sur les relations interpersonnelles :

Les relations interpersonnelles, domaine relatif aux relations humaines, ont lieu lorsqu’au moins deux personnes sont en interaction. Il s’agit d’un sujet d’étude clé de la psychologie sociale pour la compréhension des rapports ayant lieu au sein de petits groupes de personnes ou plus largement à l’intérieur de groupes sociaux. Ce sujet étudie comment les comportements individuels sont influencés par ceux des autres personnes et s’y opposent ou s’y adaptent. Il intéresse aussi la sociologie au niveau de la structuration des relations humaines. Source

Quelles sont les types de relations interpersonnelles ? - Toutes les relations interpersonnelles ne sont pas identiques. Ces liens sont définis par des attentes différentes entre les individus et le contexte de leurs relations. Il existe quatre catégories fondamentales de relations interpersonnelles : la famille, les amis, les partenaires amoureux et les collègues.

Pourquoi avons-nous besoin de relations interpersonnelles ? - Les relations interpersonnelles sont importantes pour notre bonheur physique et émotionnel global. Les relations aident à combattre la solitude, tout en vous donnant un sens à la vie. Par exemple, la proximité que vous ressentez avec votre famille et vos amis est un élément essentiel de votre soutien social. 22 octobre 2018

Ne pas confondre la relation interpersonnelle, avec la communication intrapersonnelle (également appelée auto-communication ou parole intérieure) est une communication avec soi-même ou une communication de soi à soi. Par exemple, penser « je ferai mieux la prochaine fois » après avoir commis une erreur ou imaginer une conversation avec son patron en vue de quitter le travail plus tôt. Il est souvent compris comme un échange de messages dans lequel l’expéditeur et le destinataire sont la même personne. Certains théoriciens utilisent une définition plus large qui va au-delà des récits basés sur des messages et se concentre sur le rôle du sens et de la compréhension des choses. La communication intrapersonnelle peut se produire seule ou dans des situations sociales. Cela peut être provoqué en interne ou se produire en réponse à des changements dans l’environnement.

Photo de la sculpture de Rodin Le Penseur

La réflexion intensive sur soi-même est une forme typique de communication intrapersonnelle, comme en témoigne la sculpture de RodinLe Penseur . [ 1 ]

La communication intrapersonnelle englobe une grande variété de phénomènes. Un type central se produit purement en interne sous la forme d’un échange dans l’esprit de chacun . Certains chercheurs y voient la seule forme. Dans un sens plus large, cependant, il existe également des types de communication de soi à soi qui passent par des moyens externes, comme lorsqu’on écrit un journal intime ou une liste de courses pour soi-même. Pour la communication verbale intrapersonnelle, les messages sont formulés à l’aide d’un langage, contrairement aux formes non verbales parfois utilisées dansl’imagination et la mémoire . Un contraste entre les formes verbales intérieures se situe entre le discours intérieur et le dialogue intérieur. Le discours intérieur implique qu’une seule voix se parle à elle-même. Pour le dialogue intérieur, plusieurs voix liées à des positions différentes se relaient dans une forme d’interaction imaginaire. D’autres phénomènes liés à la communication intrapersonnelle comprennent la planification, la résolution de problèmes , la perception , le raisonnement , l’auto-persuasion , l’introspection et le rêve … - Source

« Partager vos difficultés personnelles peut renforcer vos liens avec vos amis. Cela favorise la confiance et l’intimité, car se confier à quelqu’un montre que vous appréciez et faites confiance à son opinion. Le partage d’expériences personnelles peut renforcer les amitiés et créer un réseau de soutien qui profite à toutes les personnes impliquées… »- 06 juin 2024

« Une personne digne de confiance tient ses promesses et respecte ses engagements. Si quelqu’un affirme qu’il fera quelque chose et qu’il le fait effectivement, cela indique une intégrité et une fiabilité solides. Cela signifie que l’on peut compter sur elle pour respecter ses engagements et ses promesses… » - 16 octobre 2023

« Les conversations bienveillantes augmentent souvent les endorphines et la dopamine dans notre cerveau, ce qui réduit notre anxiété, nous procure du plaisir et nous motive. Ces molécules stimulent l’envie de se confier ou de s’épancher, surtout quand on en a gros sur le cœur ou qu’on se sent un peu seul… » - 23 octobre 2022

Comment faire si une personne tente de se confier à vous - Acceptez l’inconfort : si une personne parvient à se confier à vous, il est possible qu’elle soit saisie par l’émotion et se mette à pleurer. N’essayez pas d’abréger la conversation et de passer à autre chose. « Autorisez cette émotion sans essayer de la faire disparaître », conseille une psychologue… » - 24 janvier 2024

Que se passe-t-il lorsque vous n’avez personne à qui vous confier ? - Les personnes qui n’ont personne à qui se confier sont moins susceptibles de se sentir alertes et fortes, calmes, énergiques et heureuses. Au lieu de cela, elles sont plus susceptibles de se sentir déprimées, tristes, fatiguées et épuisées. De nombreuses personnes souffrant de ce type d’isolement disposent de réseaux sociaux solides, mais elles n’ont pas de liens significatifs avec leurs amis…

Pourquoi il ne faut pas raconter sa vie ? « … il est important de savoir doser ce que l’on partage avec les autres. Raconter sa vie à tout le monde peut parfois être contre-productif, car cela peut nous rendre vulnérables et nous exposer à des jugements ou des critiques qui peuvent nous déstabiliser... »- 15 avril 2024

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Introduction

Ce dossier réunit quelques articles sélectionnés dans le domaine des relations, présentant différentes expériences et interprétations psychologiques qui abordent le sujet sensible des confidences faite à autrui, avec les avantages et les risques selon les personnes et les situations…

« Pour faire confiance aux autres, il faut probablement avoir d’abord suffisamment confiance en soi-même, et surtout “savoir s’y prendre” avec autrui pour négocier ce qu’on attend de lui ou d’elle ».

De façon plus approfondie, on peut aussi lire : Confiance à autrui et sociabilité : analyse européenne comparative - Par Pierre Bréchon - Revue internationale de politique comparée - 2003/3 Vol. 10 - Pages 397 à 414

Certains spécialistes de sciences sociales ont depuis longtemps déjà soutenu que le développement économique des sociétés et que leur stabilité et leur efficacité démocratique pouvait tenir à des traits culturels.

Selon la confiance que les individus se portent et selon la densité des liens sociaux, les sociétés seraient plus ou moins gouvernables, plus ou moins stables. La bonne santé des sociétés dépendraient de facteurs culturels profonds et pas seulement du système institutionnel qui régit un pays [1]. Henri Mendras [2] rappelle ainsi qu’Edward Banfield [3] avait, dans les années 50, fait un séjour à la fois dans un village mormon aux États-Unis et dans un village du Mezzogiorno. Le lien social italien semblait fondé sur des liens familiaux et clientélaires (un amoralisme familial) alors qu’aux États-Unis le sens de la solidarité et de l’entraide communautaire était beaucoup plus développés. Cette différence culturelle était censée expliquer le développement américain et le sous-développement italien.

Au début des années 60, Almond et Verba [4] expliquent aussi que la confiance interpersonnelle permet de tisser des liens sociaux entre individus et que cela favorise l’émergence de systèmes démocratiques bien régulés. Ronald Inglehart et Jacques-René Rabier montrent aussi l’importance de la confiance à autrui et de la confiance aux autres peuples dans les relations internationales. Ils mettent en évidence, à la suite de Banfield pour l’Italie, de Lopez Pintor et Wert Ortega pour l’Espagne [5], le faible niveau de confiance observable dans les pays de l’Europe du sud [6]. Selon ces auteurs, l’explication résiderait dans les structures traditionnelles de ces pays : “alors que les sociétés traditionnelles peuvent survivre même si on ne fait confiance qu’à ceux que l’on connaît personnellement, la société moderne, elle, ne peut fonctionner que si les gens partent du principe qu’un inconnu n’est pas un ennemi a priori”. Les grandes organisations nécessitent des interactions entre de nombreux individus qui ne se connaissent pas mais doivent pouvoir se faire confiance pour être efficaces ensemble. Inglehart et Rabier remarquent cependant que les pays de l’Europe du Sud se sont beaucoup développés depuis la seconde guerre mondiale alors que les niveaux de confiance mutuelle y restent faibles. Ce qui les conduit à concevoir la confiance interpersonnelle comme un trait de culture politique assez constant, sans être immuable, les clivages confiance/méfiance pouvant probablement être remodelés lors de grands événements comme la seconde guerre mondiale ou la guerre froide… - Lire la suite ici : https://shs.cairn.info/revue-internationale-de-politique-comparee-2003-3-page-397?lang=fr

Sociologie de la confiance Sociologie des valeurs Sociologie de l’Europe Sociologie politique Démocratie participative Économie sociale et solidaire - English version

Les textes choisis ici sont présentés avec leurs accès dans le sommaire ci-après

Compléments pratiques - Obtenir l’aide d’un thérapeute psychologique - La première étape est de parler à votre médecin de votre situation personnelle. Celui-ci déterminera ensuite si ce dispositif est adapté à vous. Si c’est le cas, il rédige à l’intention d’un psychologue « un courrier d’adressage », valable six mois.

« Mon soutien psy » : 12 séances remboursées par an - Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex. Ecouter - Publié le 23/02/2022|Modifié le 18/03/2024 -
L’objectif du dispositif est de faciliter l’accès à un accompagnent psychologique. On vous explique comment.

Vous souffrez de troubles anxieux ou de troubles dépressifs ? De troubles du comportement alimentaire ? Vous souhaitez consulter un psychologue ?

Depuis le 5 avril 2022 et à certaines conditions, vous pouvez, avec le dispositif « Mon soutien psy », bénéficier du remboursement de 8 séances d’accompagnement psychologique par an.

Pour bénéficier de ce dispositif, il faut :

  • être âgé d’au moins 3 ans et présenter des troubles légers à modérés (anxiété, déprime, angoisse, problème de consommation de tabac, alcool ou cannabis, trouble du comportement alimentaire),
  • être adressé à un psychologue par son médecin traitant par un courrier,
  • s’adresser à un psychologue conventionné.
    Mon soutien psy, en bref. - Source : Source : ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités

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Les psychologues conventionnés avec l’Assurance maladie - Trouvez un psychologue conventionné dans l’annuaire de l’Assurance maladie. monsoutienpsy.ameli.fr

Pour aller plus loin - Tout sur le dispositif « Mon soutien psy » - En parler, c’est déjà se soigner.

Ministère de la Santé et de la Prévention

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Source de ce document officiel > https://www.info.gouv.fr/actualite/monparcourspsy-un-dispositif-pour-faciliter-lacces-a-un-accompagnement-psychologique

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Sommaire

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  • Relations entre amis - Cinq trucs pour recevoir une confidence d’un.e ami.e – Document canadien ‘teljeunes.com’
    Recevoir la confidence d’un.e ami.e est une chose à prendre au sérieux, car il ou elle choisit de te faire confiance. On te donne 5 trucs pour l’aider dans ce genre de situation.

Prendre la personne au sérieux

Lorsqu’une personne nous partage une situation lourde, notre première réaction peut être de penser que c’est une blague, que c’est pour attirer l’attention ou encore pour manipuler. Tu dois savoir que la majorité du temps, ce n’est pas le cas ! Évite de remettre en question sa souffrance ou de la comparer avec ce qu’une autre personne peut vivre. Une confidence, on prend toujours ça au sérieux.‍

L’écouter - C’est entre autres d’être disponible pour l’autre (être présent.e de corps et d’esprit) et poser des questions ouvertes ou des phrases pour amener l’autre à parler.

Reconnaître sa souffrance - Nommer ce que l’on voit ou l’on entend : « J’ai l’impression que tu as changé ces derniers temps... ça va ? Veux-tu m’en parler ? ». Ou encore « C’est normal de se sentir triste quand on est dans ta situation. Je suis là pour toi ».‍

Manifester ton inquiétude - Le but est de faire sentir à l’autre qu’on se soucie de ce qui lui arrive : « Je me préoccupe de ce que tu me dis, je vois bien que ça ne va vraiment pas. ». Ou encore : « Ça me tracasse un peu tout ça, je n’aime pas quand mes amis ne vont pas bien ».

La diriger vers de l’aide - Un.e ami.e peut nous demander de garder le secret et même nous menacer si on ne le fait pas. Quand ça nous arrive, on peut nommer notre inconfort à promettre ce genre de truc quand on ne sait pas de quoi il s’agit. On peut aussi promettre ce qu’on peut promettre : par exemple « Je promets que je n’en parlerai pas à notre gang d’ami.e.s ».

Il est important d’être clair sur le fait que ce ne sera pas possible de garder le secret seulement pour soi. Il faut en parler à quelqu’un.e de confiance, on peut l’aider à choisir cette personne et on peut aller la voir ensemble : « Je ne veux pas te laisser seul.e dans cette situation, c’est important de trouver quelqu’un.e qui pourra t’aider. »

Et si la personne refuse l’aide ? - Si la personne refuse d’aller voir un adulte, lui rappeler notre inquiétude et dire à la personne qu’on continuera d’être là pour elle, être ferme sur le fait qu’il faut en parler à une aide professionnelle. À ce stade-ci, il faut accepter que l’autre peut être fâché et tout de même aller confier la situation à un.e adulte, car tu ne peux porter ça sur seul.e. C’est la meilleure chose à faire. N’hésite pas à nous contacter pour en parler, on est là pour toi.

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Pourquoi est-ce si difficile de demander de l’aide ?

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Santé mentale › Demande d’aide - Tel-jeunes

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  • Garder un secret : une preuve d’amitié ? Dernière mise à jour : 3 janvier 2024 – Document ‘filsantejeunes.com’ - Amitiés Les amitiés difficiles
    Partager un secret, ça peut être une façon d’être plus proche de l’autre, de créer des liens. Ou bien d’avoir des conseils, un soutien. Mais que faire de cette confidence ? De cette preuve de confiance ? Ce n’est pas toujours un cadeau d’être le dépositaire d’un secret, car un secret n’est jamais seul : il s’accompagne de confiance, de complicité, de partage, de respect… Petits secrets, grandes responsabilités ?

Une place particulière ?

Si un /une ami-e a choisi de te confier un secret, c’est qu’il/elle te fait confiance. Cette confiance qu’il/elle dépose en toi te fait sortir du lot des simples « copains ou copines ». Tu deviens confident-e, et garder ce secret est un gage de confiance. Tu occupes alors une place particulière par rapport à cet-te ami-e, vous partagez des choses auxquelles les autres n’ont pas accès.

Détenir un secret peut aussi te donner une place particulière au sein du groupe : tu peux te sentir « l’élu-e », celui/celle qui peut comprendre et aider, celui/celle qui soutient. Pourtant, être « à part » fait que tu dois tout le temps faire attention à ne pas gaffer, à ne pas trahir la copine ou le copain qui s’est confié-e à toi. Peut-être aussi que tu vas te demander si tu dois te confier à elle/lui en retour … C’est finalement une lourde responsabilité ! En si en plus on cumule les secrets de plusieurs amis, il ne faut pas s’emmêler les pinceaux ? !

Question de confiance !

Ce qui est en jeu ici c’est le respect de la parole donnée : pour préserver la confiance que l’autre a mis en toi, il est important de ne rien dire aux copains car tu ne sais pas comment ils vont se saisir de cette information. Quand un secret nous échappe, on perd le contrôle et cela peut se retourner contre notre ami.e ou contre nous.

Il peut arriver qu’un secret te soit paradoxalement confié pour que tu en parles, car la personne n’en a pas le courage ou la force. Elle te fait alors confiance pour décoder son message, comme par exemple qu’elle est amoureuse du beau Matteo et espère que tu puisses l’aider à se rapprocher de lui.

Dire, c’est trahir ?

Ce n’est pas facile d’évaluer l’importance ou le but d’un secret. Tu peux te demander : Qu’est-ce que je dois faire de ce secret ? Il y a des secrets que l’on doit taire, mais il y a aussi des secrets qu’on ne peut pas garder pour soi.

Si tu reçois une confidence à propos d’une situation de mal-être, de danger et/ou de violence, tu peux te sentir un peu dépassé et te poser beaucoup de questions : Est-ce que je dois juste écouter ou est-ce que j’en parle à quelqu’un ? Si oui, à qui ? Entre la nécessité d’aider ton ami-e et la peur de le/la trahir en parlant (il/elle t’a fait jurer de ne rien répéter), c’est difficile de faire la part des choses.

Si un-e ami-e t’a demandé de ne pas en parler, c’est surtout parce qu’il/elle a peur. Pourtant, en parlant, cet-te ami-e a envie qu’on l’aide. Garder son secret c’est en quelque sorte devenir complice. Intervenir au lieu de laisser faire, c’est l’aider à sortir de la honte, de la peur et de la solitude : quelqu’un l’a crû et l’aime suffisamment pour vouloir lui venir en aide.

Pour autant, aimer très fort cette personne ne suffit pas pour qu’elle aille mieux. Cela l’aide mais il faut aussi que dans la réalité quelque chose soit fait pour que cette situation cesse. Passe le relais à un adulte ! Un adulte de ta famille (parent, tante…) ou un professionnel de l’école (profs, CPE, infirmière scolaire) peut t’aider à trouver des solutions. Enfin, en appelant Fil Santé Jeunes tu peux avoir l’avis et les conseils de professionnels dans un cadre anonyme et confidentiel.2

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Source : https://www.filsantejeunes.com/garder-un-secret-une-responsabilite-5199

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  • Isolement émotionnel d’après Wikipédia
    L’isolement émotionnel est un état d’isolement dans lequel une personne peut disposer d’un réseau social qui fonctionne bien tout en se sentant émotionnellement séparée des autres.

Des recherches basées sur la population indiquent qu’un homme d’âge moyen ou âgé (50 à 80 ans) sur cinq en Suède est émotionnellement isolé (défini comme n’ayant personne à qui se confier). Parmi ceux qui ont quelqu’un à qui se confier, huit sur dix se confient uniquement à leur partenaire. Les personnes qui n’ont personne à qui se confier sont moins susceptibles de se sentir alertes et fortes, calmes, énergiques et heureuses. Au lieu de cela, ils sont plus susceptibles de se sentir déprimés, tristes, fatigués et épuisés. [ 1 ][ 2 ][ 3 ] De nombreuses personnes souffrant de ce type d’isolement disposent de réseaux sociaux solides, mais n’ont pas de lien significatif avec leurs amis. Même s’ils peuvent nouer des amitiés superficielles, ils ne sont souvent pas capables de se confier à beaucoup de personnes. Les personnes isolées émotionnellement se sentent généralement seules et incapables d’établir des relations avec les autres.

Dans les relations

L’isolement émotionnel peut survenir à la suite d’ un isolement social ou lorsqu’une personne manque de confident proche ou de partenaire intime. Même si les relations sociales sont nécessaires au bien-être émotionnel, elles peuvent déclencher des sentiments et des pensées négatifs et l’isolement émotionnel peut agir comme un mécanisme de défense pour protéger une personne de la détresse émotionnelle. Lorsque les personnes sont émotionnellement isolées, elles gardent leurs sentiments complètement pour elles, sont incapables de recevoir le soutien émotionnel des autres, se sentent « fermées » ou engourdies et sont réticentes ou peu disposées à communiquer avec les autres, sauf peut-être pour les questions les plus superficielles. L’isolement émotionnel peut survenir au sein d’une relation intime, notamment en raison d’une infidélité, d’abus ou d’autres problèmes de confiance. L’un ou les deux partenaires peuvent se sentir seuls dans la relation, plutôt que soutenus et épanouis. Identifier la source de la détresse et travailler avec un thérapeute pour améliorer la communication et rétablir la confiance peuvent aider les couples à rétablir leur lien émotionnel.

Effets sur l’esprit

Cacioppo et son équipe ont découvert que le cerveau des personnes seules réagit différemment de celui de celles disposant de réseaux sociaux solides. Les chercheurs de l’Université de Chicago ont montré à des sujets solitaires et non solitaires des photographies de personnes dans des environnements à la fois agréables et désagréables. En regardant les images agréables, les sujets non seuls ont montré beaucoup plus d’activité dans une section du cerveau appelée striatum ventral que les sujets seuls. Le striatum ventral joue un rôle important dans l’apprentissage. Il fait également partie du centre de récompense du cerveau et peut être stimulé par des récompenses comme la nourriture et l’amour. Les sujets solitaires ont montré beaucoup moins d’activité dans cette région lorsqu’ils visionnaient des images agréables, et ils avaient également moins d’activité cérébrale lorsqu’on leur montrait des images désagréables. Lorsque des sujets non solitaires regardaient les images désagréables, ils démontraient une activité dans la jonction temporopariétale , une zone du cerveau associée à l’empathie ; les sujets solitaires ont eu une moindre réponse [source :Université de Chicago]. [ 4 ]

Le retrait social consiste à éviter les personnes et les activités que l’on apprécierait habituellement. Pour certaines personnes, cela peut évoluer jusqu’à un point d’isolement social, où les gens peuvent même vouloir éviter tout contact avec leur famille et leurs amis proches la plupart du temps. Ils voudront peut-être être seuls parce qu’ils estiment que c’est fatiguant ou bouleversant d’être avec d’autres personnes. Parfois, un cycle peut se développer dans lequel plus ils passent de temps seuls, moins ils ont l’impression que les gens les comprennent. Lorsque les gens se retirent des interactions sociales, ils ont tendance à rester dans un endroit déterminé (comme une chambre).

Voir aussi Solitaire Solitude

Cet article nécessite des citations supplémentaires pour vérification . Veuillez contribuer à améliorer cet article en ajoutant des citations à des sources fiables . Le matériel non sourcé peut être contesté et supprimé. Trouver des sources :  « Isolement émotionnel » – actualités · journaux · livres · universitaires · JSTOR (avril 2018) ( Découvrez comment et quand supprimer ce message )

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Références :

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  • Est-il acceptable de partager vos problèmes relationnels avec des amis ? - Trouver un équilibre entre la recherche d’aide et la protection de votre vie privée – Traduction du 24 août 2024 par Jacques Hallard d’un article de Jeffrey Bernstein Ph.D. intitulé « Is Sharing Your Relationship Problems With Friends OK ? Finding a balance between seeking support and protecting your privacy ». Document rpsychologytoday.com’ - Publié le 6 juin 2024 Évalué par Ray Parker

    Jeffrey Bernstein Ph.D.Jeffrey Bernstein Ph.D. Liking the Child You Love

Référence : https://www.psychologytoday.com/us/blog/liking-the-child-you-love/202406/is-sharing-your-relationship-problems-with-friends-ok

Points clés :

  • Le des difficultés relationnelles, le rapport des chercheurs des conseils et réconfort du pays est naturel.
  • Les amis peuvent fournir une opportunité indispensable pour pleurer dans les moments difficiles.
  • Partager des informations sur un partenaire avec des amis peut porter préjudice à la vie privée et potentiellement produire un inconfort.
    Ryan, les larmes aux yeux, a regardé ailleurs et m’a dit : ’Jeine Lisa m’a largué comme un colis et n’arrêtait pas de dire à ses amis que j’étais un con. Je le jure, mec, je l’ai bien traitée. Mais elle et ses amis aont pris le dessus… j’ai perdu mon sang-froid deux fois en deux ans et j’ai quelques dits choses méchantes. ’

Les relations sont un élément fondamental de nos vies, une offre de camaraderie, d’amour et de soutien. Quels sont les rapports sans défis ? Dans les luttes bilatérales, il est naturel de demander conseil et réconfort.

Les difficultés de Ryan rapportées ci-dessus nous amènent à nous demander : est-ce que ces problèmes relationnels avec vos amis sont acceptables ? Trouver le juste équilibre entre la recherche d’aide et le maintien de la vie privée peut être difficile.

Nous présentons ci-dessous les avantages et les inconvénients de se confier à des amis au sujet de nos problèmes relationnels.

Le réconfort des amis : le partage est le principal

Soutien émotionnel. Les amis peuvent fournir une - indispensable pour pleurer dans les moments difficiles. Leur empathie et leur compréhension vous aident à vous sentir moins seul et valide vos sentiments. Se faire aider auprès d’un ami de confiance, procure un état émotionnel qui réduit le stress , ce qui facilite la résolution de vos problèmes relationnels.

Point de vue et conseils. Parfois, être plus proche d’une situation peut vous embrouiller. Les amis, en particulier ceux qui des expériences et des points de vue différents, qui sont les principaux supports de l’aide aux perspectives et aux conseils impartiaux, peuvent suggérer des solutions que vous n’aviez pas en perspective ou vous aider à voir la situation sous un angle différent, le cas d’une résolution.

Les amitiés. Partager vos difficultés personnelles peut renforcer vos liens avec vos amis. Cela favorise la confiance et l’intimité. Le partage d’expériences personnelles peut renforcer les amitiés et créer un réseau de soutien pour toutes les personnes impliquées.

Les risques du partage, ce sont des problèmes de confidentialité. Votre relation est une affaire privée entre vous et un partenaire. Partager des détails intimes avec des amis peut porter tort à cette vie privée, du fait d’un inconfort, ou de la part de votre partenaire s’il le découvre. Il est crucial de prendre en compte les sentiments de votre partenaire et de la confiance qu’il vous accorde.

Opinions - Les amis ne fournissent toujours pas les conseils les plus objectifs. Leurs opinions pouvant être influencées par leurs propres expériences… Cela peut parfois donner lieu à des conseils qui ne sont pas dans le premier intérêt de votre relation.

Impact sur les amitiés. Tous les amis ne sont pas forcément une caisse de résonance pour vos problèmes relationnels…

Trouver l’équilibre : quand et comment faire

Choisissez les bons amis. Tous les amis ne sont pas les voies appropriées pour gérer vos problèmes relationnels. Confiez-vous à des amis empathiques, dignes de confiance et de communication donnant de bons conseils. Évitez de partager avec ceux qui font des commérages ou ceux qui pourraient utiliser ces informations contre vous.

Soyez sélectif sur ce que vous partagez. Il est important de filtrer les détails que vous divulguez. Partagez pour obtenir le soutien que vous avez besoin, mais n’exprimer tous les griefs. Concentrez-vous sur la recherche de conseils pour les questions spécifiques, plutôt que sur le récit de l’argumentaire.

Avant de partager, réfléchissez. Respectez leur vie privée et évitez de partager des détails qui pourraient les embarrasser … Une bonne communication ouverte avec votre partenaire au sujet du besoin de votre soutien externe, aide également à fixer des limites .

Conférences essentielles entre amis

Demandez l’aide d’un professionnel. Parfois, les amis ne peuvent pas faire grand-chose. Si vos problèmes relationnels sont graves ou persistants, envisagez de l’aide avec un conseiller professionnel qui vous offrir des bons conseils et vous aider à solutionner les problèmes plus efficacement.

Conclusion : trouver le bon équilibre

Partager des problèmes relationnels avec des amis peut aussi être une arme à double tranchant. Même si cela procure un soutien émotionnel et de nouvelles perspectives, cela peut également présenter le risque d’atteintes à la vie privée. La clé réside dans la recherche d’un équilibre : choisir les bons amis, ce sur quoi vous partagez et toujours tenir compte des sentiments de votre partenaire. Quand est la relation est traitée avec soin, se confier à des amis constitue une source de force et de soutien, cela vous aide à traverser les moments de difficultés avec plus de facilité et de compréhension.

À propos de l’auteur Jeffrey Bernstein, Ph.D. , est psychologue et auteur de sept livres, non

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Source : https://www.psychologytoday.com/intl/blog/liking-the-child-you-love/202406/is-sharing-your-relationship-problems-with-friends-ok

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  • En couple ou entre amis, jusqu’où se confier pour ne pas changer la perception que l’autre a de soi ? - Éloïse Rè - Document ‘filsantejeunes.com’ - * « Understanding Relationship Intimacy », Psychology Today. Le 06/01/2024
    Se délester d’un poids trop lourd, livrer un secret au creux d’une oreille bienveillante, oser se présenter sous son jour le moins flatteur, tels sont les privilèges qu’offre l’intimité. A certaines conditions.

En couple ou entre amis, jusqu’où se confier pour ne pas changer la perception que l’autre a de soi ?Stock

La relation d’amour et la relation d’amitié produisent un trésor inestimable : l’intimité. Un espace où l’on peut tomber le masque et déposer l’armure, se montrer tel que l’on est, dire ce que l’on pense et se confier sans crainte d’être jugé.

« C’est en effet la liberté qu’offre une relation intime, à condition qu’elle soit fondée sur la confiance et le respect mutuels, souligne Anne-Marie Benoit, psychothérapeute et psychanalyste. Lorsque ces conditions sont réunies, la confidence va renforcer le lien et valoriser la relation. C’est parce que, dans cette relation, je ne me sens pas jugé que je vais pouvoir me délester de ce qui me pèse. » Zoé, 37 ans, a décidé de raconter à son compagnon sa « période kleptomane pas si ancienne que ça » et dont elle n’avait parlé à personne auparavant. « D’abord parce que je ne voulais pas de zone d’ombre dans notre relation. Et puis je crois que je voulais aussi tester la solidité de son amour, et vérifier s’il me regardait toujours de la même manière. Si je m’étais sentie jugée, notre histoire aurait difficilement pu continuer. »

Confidence pour confidence

L’intimité ne va en effet jamais sans une mise en danger, comme l’affrme le psychologue et chercheur américain Robert Weiss *. « L’intimité survient lorsque l’on prend le risque d’être émotionnellement ouvert et vulnérable, d’être connu plus profondément par une autre personne. La réponse à cette prise de risque devrait être la curiosité, la compassion et l’empathie, car c’est ainsi que deux personnes deviennent plus proches ». Marie, 44 ans, se souvient encore de l’expression du visage de l’une de ses meilleures amies lorsqu’elle lui a avoué qu’elle avait trompé son mari. « Elle savait que j’aimais mon mari, mais que nous traversions une période un peu compliquée. Quand je lui ai confié que j’avais eu une aventure d’une nuit, elle m’a fait la leçon, m’a culpabilisée, au point que la discussion s’est transformée en dispute. J’attendais de la compréhension de sa part, car j’étais moi-même assez mal, mais j’ai reçu le contraire : une avalanche de reproches sans une once de compassion. Pire, j’ai vu qu’elle me considérait comme une autre personne, comme si je révélais mon vrai visage, et c’est ce qui m’a le plus blessée. »

Changer la perception que l’autre a de soi fait partie des risques. « Nous avons tous une image idéalisée de ceux que nous aimons et certaines confidences peuvent venir ébrécher cet idéal, explique Nathalie Clément, psychothérapeute. C’est, sans surprise, dans le domaine de la sexualité que se confier peut faire bouger les lignes, surtout dans le couple ».

L’adultère, le libertinage, certaines pratiques sexuelles particulières sont des sujets sensibles qui peuvent perturber momentanément ou durablement la relation. « En matière de sexualité, chacun possède son code de valeurs, ses limites, ses interdits. Tout dépend alors de ce que l’on peut, ou veut, accepter de l’autre. Sur le moment, certaines personnes accueillent sans jugement des confidences, mais ne réussissent pas à les digérer, et la relation se dégrade. Pour se confier, il faut être sûr du terrain sur lequel on avance ».

La bonne personne, le bon dosage

Certes, se connaître depuis longtemps, s’aimer, s’apprécier est essentiel, mais ce n’est pas toujours suffisant. « Il faut aussi savoir à quel type de réponse on va être confronté, analyse Anne-Marie Benoit. Certaines personnalités écoutent, réconfortent, consolent, d’autres analysent, dissèquent, d’autres encore conseillent, guident. Il est donc important d’anticiper ces réactions pour savoir ce qui nous attend, ce dont on a besoin comme réponse à nos confidences ».

Karine, 39 ans, a confié à l’une de ses amies qu’elle envisageait de faire une pause avec son compagnon, qui l’étouffait. « Je voulais juste qu’elle me comprenne, qu’elle me soutienne. Elle s’est lancée dans l’analyse de mon couple, en concluant par la liste de mes erreurs et les mérites de Xavier. J’ai clos aussitôt la discussion, ce qu’elle a mal pris. Et je m’en suis voulu parce que ce n’est pas avec elle que j’aurais dû avoir cet échange ».

La question de la bonne personne se pose évidemment aussi pour le conjoint. Pour Flore, 43 ans, une certaine mesure doit être de mise. « Il y a des choses que je dis seulement à ma jumelle, comme je l’appelle, et pas à mon mari, que ça encombrerait et que ça gênerait peut-être. Des choses concernant ma famille, mon passé, qui viendraient inutilement parasiter la relation. De même, je ne vais pas creuser de son côté. Pour moi, un couple qui dure, c’est un couple qui sait voyager léger ».

Même position pour Anna, 46 ans, qui s’est fait opérer d’un kyste mammaire en secret. « Je n’en ai parlé qu’à une amie. Je n’avais pas envie de stresser mon mari, ma famille. De même, quand j’ai eu un problème au travail, une collègue qui m’a accusée de harcèlement, j’ai minimisé les choses avec mon mari, qui, de son côté, traversait aussi dans une zone de turbulences professionnelles. Ne pas tout se dire, pour moi, c’est protéger sa relation ».

Des secrets souvent trahis

Anne, 51 ans, est encore plus radicale : « Les amis, comme les amoureux, ne sont pas nos psys. Je ne vois pas pourquoi j’irais les encombrer avec mes histoires, alors qu’ils se dépatouillent comme ils peuvent avec les leurs. Pour moi, c’est très clair, tout ce qui est “lourd” relève du psy. Et puis le psy, lui, garde le secret ! »

Si les confidences devraient rester exclusivement dans les oreilles des personnes auxquelles on les a confiées, ce n’est pas toujours le cas. Loin s’en faut. « Plusieurs raisons à cela, avance Nathalie Clément. Le besoin de se rendre intéressant en “lâchant une bombe” ou de s’alléger d’une charge trop lourde, le désir inconscient de porter préjudice à l’image de celui qui s’est confié. Le confident peut également choisir, consciemment ou inconsciemment, une personne dont il sait qu’elle parlera. On peut aussi trahir un secret reçu après un conflit ou une rupture pour se venger. Dans tous les cas, il faut garder à l’esprit que toute confidence peut être divulguée, et peu importe si l’on a fait promettre le silence… »

Entre émotion et réflexion

Christine, 41 ans, a trouvé, selon elle, « le plus sûr des confidents » : le journal intime. Une pratique abandonnée depuis l’adolescence avec laquelle elle a renoué en lisant un article sur les bienfaits de l’écriture. « Pour me défouler, j’écris sur des feuilles libres, que je déchire ou que je brûle ensuite. Sinon j’utilise un cahier pour noter mes ressentis, analyser les enjeux, comprendre les problèmes que je rencontre. Cela me permet d’apaiser mes émotions, donc de pouvoir réfléchir plus à froid. Je m’occupe de ce qui me concerne sans envahir mon entourage, je trouve ça plus sain pour tout le monde. J’ai même converti mes amies à cette pratique ».

Anne-Marie Benoit estime que « pour ne pas le regretter, ou être déçu, ou embarrasser l’autre, il est important de se ménager un temps de réflexion avant de se confier à autrui : pourquoi ai-je besoin de ce partage ? Pourquoi cette personne ? Qu’est-ce que j’en attends ? Et si ça se passait mal ? Ce questionnement permet en outre de ne pas confondre intimité et fusion. L’autre n’est pas la prolongation de soi-même, il doit rester à sa place d’“autre” ». Ni trop près, ni trop loin, soit la distance de l’intimité harmonieuse.

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Source : https://www.femina.fr/article/en-couple-ou-entre-amis-jusqu-ou-se-confier-pour-ne-pas-changer-la-perception-que-l-autre-a-de-soi

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  • Évacuer vos frustrations peut rendre vos amis meilleurs comme vous-mêmes … si vous le faites correctement : des psychologues montrent que cela n’est pas libérateur, mais peut renforcer des liens qui peuvent porter leurs fruits à l’avenir
    Traduction du 24 août 2024 par Jacques Hallard d’un article en date du 14 août 2024 intitulé Venting your frustrations can make friends like you better - if you do it right – Source : Université de Californie Los Angeles

Résumé

Parler de vos frustrations avec un ami peut vous faire du bien, mais cela ne réduit pas nécessairement la colère qui vous habite. Des expériences ont montré que les personnes qui écoutaient un ami qui se défoule, aimaient et soutenaient cette personne plus que celles qui étaient écartées - mais seulement si la personne qui se défoulait ne dérogeait pas ou ne semblait pas agressive envers l’autre ami. Se décharger ainsi pourrait être un outil de compétition efficace pour les affections des auditeurs, précisément parce qu’il n’est pas facilement reconnu comme un outil de compétition dans les relations amicales.

Texte complet

Exprimer vos frustrations avec un ami à une autre personne, n’est pas nécessairement libérateur, mais cela peut faire en sorte que l’ami à qui vous parlez vous aime et vous traite mieux, disent les psychologues de l’Université de Californie (UCLA) à Los Angeles aux Etats-Unis. Leurs expériences montrent que sous certaines conditions, cela peut être une forme efficace de compétition qui permet aux auditeurs de se sentir plus proches de la personne qui se défoule et d’aimer moins la cible.

Cependant, ce n’était pas le cas lorsque les amis des gens dérogeaient ouvertement aux autres. Les vrais avantages de cet évènement, concluent les chercheurs, sont le renforcement des liens qui pourraient porter leurs fruits à l’avenir, ainsi que l’amélioration de la santé et du bonheur dont jouissent les personnes qui sont bien aimées par leurs amis.

’Depuis les années 1950, nous savons que l’explication freudienne de la catharsis pour la clarification est fausse. Il peut être agréable de se défouler, mais le défoulement ne diminue pas de manière fiable la colère et parfois même amplifie celle-ci’, a déclaré l’auteur principal de l’étude Jaimie Krems, professeur agrégé de psychologie à l’UCLA. ’Nous n’avions pas une bonne explication de ce que l’explication fait pour nous. Nous avons donc testé une nouvelle vision de l’alliance de la clarification, à savoir que sous certains paramètres, l’explication peut amener les personnes auxquelles nous nous confions à nous soutenir par rapport aux personnes dont nous nous libérons’.

La plupart des recherches sur les relations étroites entre les se sont concentrées sur les partenariats romantiques. Pourtant, en particulier pour les plus jeunes, l’amitié joue certains des rôles que l’on retrouve traditionnellement dans les relations amoureuses ; le spécialiste généraliste des États-Unis a également parlé de ’l’épidémie de solitude’.’ Il est nécessaire de mieux comprendre l’amitié, disent les chercheurs, y compris comment les gens pourraient ’rivaliser’ pour que leurs amis les aiment mieux que d’autres amis.

’Autant les gens admettent volontiers que nous sommes en compétition pour le temps limité et l’affection des partenaires romantiques, autant les gens semblent moins disposés à admettre qu’ils sont en compétition pour les amis’, a déclaré Krems. ’Mais si être relativement mieux aimé signifie obtenir un meilleur soutien de la part d’amis, alors nous devrions nous attendre à une certaine concurrence entre les amis, que nous aimions ou non qu’elle existe’.

Dans un article publié dans la revue ‘Evolution and Human Behavior’, Krems et ses collègues de l’Oklahoma State University et du ‘Hamilton College ‘ont demandé aux participants d’écouter un ami se défouler, bavarder ou déroger à un ami commun. Bien que les conditions aient varié d’une expérience à l’autre, celles qui se défoulaient commençaient généralement par dire aux participants : ’Je suis tellement frustré et blessé en ce moment...’, avant de parler d’un ami commun qui les annulait à la dernière minute.

Dans la condition de dérogation, cette même plainte était précédée de :’ Je suis tellement frustré et en colère en ce moment... ’ Dans d’autres conditions, le participant a entendu l’orateur bavarder sur le fait de dîner avec l’ami commun ou de se défouler sur les problèmes de voiture de l’orateur. Après avoir lu la vignette, les participants ont évalué leurs sentiments à l’égard de l’orateur et de la cible sur une échelle mobile de 11 points. Les participants qui ont entendu des gens se plaindre de l’abandon, d’un ami envers eux, ont mieux aimé l’orateur que la cible.

Ce n’était pas le cas lorsque les orateurs dérogeaient à la cible pour le même comportement, partageaient des ragots neutres sur les cibles ou parlaient de leurs problèmes de voiture. Dans une autre expérience, les participants ont entendu leurs amis se défouler ou déroger à la cible et ont été invités à partager un lot de billets de loterie entre l’orateur et la cible. Les participants ont donné plus de billets à l’orateur qu’à la cible, mais uniquement dans la condition de clarification, et non de dérogation.

Cependant, l’explication s’est retournée contre lui dans une expérience supplémentaire. Lorsque les chercheurs ont laissé entendre que la clarification de la personne était secrètement rivale avec l’ami ciblé, les participants n’aimaient pas plus cette personne que la cible. Les résultats montrent que la clarification rend le locuteur plus sympathique uniquement lorsque les auditeurs ne perçoivent pas le locuteur comme ayant une intention agressive envers la cible.

Cela suggère que la clarification pourrait être un outil efficace de compétition pour les affections des auditeurs, précisément parce qu’il n’est pas facilement reconnue comme tel. Les avantages d’être relativement mieux aimé par ses amis, peuvent inclure un traitement préférentiel, comme dans l’exemple donné ci-dessus, mais pourraient également avoir des effets moins tangibles.

Par exemple, si les amis sont associés à une mobilité économique, à une bonne santé, à un bien-être vécu et à une longévité améliorée, les chercheurs soulignent qu’aucune de ces compétitions ne doit être consciente, et certains autres chercheurs ont suggéré que de telles tactiques pourraient mieux fonctionner si nous nous disons que nous ne sommes pas en compétition.

Si nous ne pensons pas que nous le faisons pour être agressifs, les autres pourraient être moins susceptibles de se rendre compte que nous nous livrons à ce qui pourrait être un acte d’agression. Les chercheurs soulignent également les façons dont l’explication peut échouer, par exemple lorsque ces clarifications sont perçues comme agressives, choisissant la mauvaise chose ou la mauvaise personne à évacuer.

Cette libération ne fonctionne bien, disent-ils, que si les gens peuvent être profondément - sinon stratégiquement consciemment - sur ce dont ils se défoulent et à qui ils se confient. ’Les gens sont si seuls en ce moment, et cela nous met encore plus de pression en tant que chercheurs pour être honnêtes sur le fonctionnement de l’amitié’, a déclaré Krems. ’Même si nous voulons que ce soit tous « des licornes et des arcs-en-ciel » : comme quelque chose de trop optimiste et irréaliste, mais, parfois, cela ressemble plus à un koala : câlin mais aussi vicieux’.

Pour mémoire, « le koala est un animal placide, solitaire et principalement nocturne. Il abandonne sa bonhomie lorsqu’un intrus se risque sur son territoire, qu’il est alors capable de défendre violemment. Bien que la majorité des individus vivent isolés, ils sont en contact permanent grâce à des marquages olfactifs… »

Source de l’information :

Materials provided by University of California - Los Angeles. Original written by Holly Ober. Note : Content may be edited for style and length.

Revue de référence : Jaimie Arona Krems, Laureon A. Merrie, Nina N. Rodriguez, Keelah E.G. Williams. Venting makes people prefer—and preferentially support—us over those we vent about. Evolution and Human Behavior, 2024 ; 45 (5) : 106608 DOI : 10.1016/j.evolhumbehav.2024.106608

Citer cette page : MLA APA Chicago - University of California - Los Angeles. ’Venting your frustrations can make friends like you better — if you do it right.’ ScienceDaily. ScienceDaily, 14 August 2024. www.sciencedaily.com/releases/2024/08/240814170317.htm

Source de l’article traduit :

https://www.sciencedaily.com/releases/2024/08/240814170317.htm?utm_source=substack&utm_medium=email

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  • S’épancher oui, se décharger NON ! – Allez-vous trop loin quand vous vous livrez à vos amis ? Entre confidences et déchargement émotionnel, un expert nous explique les frontières - Publié par Aminata Diedhiou le 05•09•2023 – Document ‘grazia.fr - Amitiés Les amitiés difficiles

    Allez-vous trop loin quand vous vous livrez à vos amis ? Entre confidences et déchargement émotionnel, un expert nous explique les frontières

Crédit photo : shutterstock_editorial

Il peut être légitime de ressentir le besoin de parler quand on se sent submergé par les émotions. Cela soulage la personne qui souhaite s’épancher et à priori, ne fait aucun mal à la personne qui écoute.... A priori, parce que la ligne entre confidence cathartique et déchargement émotionnel est si fine que parfois, nos confidences peuvent étouffer l’autre. Comment ne pas franchir la limite ?

À quel moment passe-t-on de l’épanchement au déchargement ?

Le média Trax s’est penché sur ce besoin de se confier aux autres, mais sur les limites de cet acte qui peut vite devenir un poids pour l’autre. Balbir Bansi et Baksho Johal, deux thérapeutes interrogés par Respire dont lmes propos ont été repris par Trax expliquent : ’Se décharger implique du temps. La personne qui s’y livre (intentionnellement ou non) revient fréquemment sur ses problèmes, rejette la faute sur les autres et a tendance à monologuer.’ Si la personne qui a pu se confier se sent beaucoup mieux après s’être épanchée, son interlocuteur lui peut être atteint par la réception d’une telle dose d’ondes négatives.

Les sentiments du récepteur peuvent même frôler la déception à cause de cette décharge qui nous amène à nous questionner sur des sujets qui ne nous effleuraient même pas un petit peu. Selon les 2 spécialistes, les personnes qui seraient le plus atteintes par ce sentiment seraient les personnes qui manquent de confiance en elles.

Quels sont les effets du déchargement intempestif ?

Le fait de se décharger o va avoir différents effets selon l’émetteur ou le récepteur :

Lorsque vous vous déchargez sur les autres :

  • Votre récepteur va être distrait et pas engagé dans la conversation.
  • Il va tenter de changer de sujet de conversation
  • Si la situation est récurrente, votre interlocuteur va avoir tendance à vous éviter.
    Lorsque quelqu’un se décharge sur vous, apprenez à repérer ces éléments :
  • Le sujet de conversation est le même pendant trop longtemps
  • Votre interlocuteur ne parle que de ses problèmes sans prendre la peine de vous interroger sur votre situation
  • La personne aura tendance à faire un monologue.
  • Elle ne sera pas à l’écoute de vos suggestions
  • Les autres seront toujours le problème
  • Vous ressortez de ces interactions avec le sentiment d’être vidé
    Comment cesser de se décharger en parasitant l’autre ?

Balbir Bansir, conseille de poser cette question à notre interlocuteur : ’Es-tu d’accord pour que je te parle de X ? C’est un bon moyen de lui donner l’occasion de dire s’il se sent en mesure de supporter le fardeau que vous allez déposer à ses pieds. Et de vous assurer qu’il n’est pas lui-même débordé, que vous ne rajoutez pas des problèmes aux siens.’ Car pour préserver son propre mental, il vaut mieux mettre des limites à ce que l’on a envie de faire : discuter, écouter l’autre...

Elle conseille également, pour se protéger, d’employer des phrases telles que ’Je comprends que tu aies besoin de t’épancher, mais je ne suis pas en mesure d’avoir cette conversation pour le moment’. En cas de situation qui se reproduit fréquemment, elle préconise même d’exprimer fermement vos sentiments : ’ il m’a été difficile de passer du temps avec toi dernièrement, car je me sens submergé par tes problèmes. » Même si dire les choses frontalement peut être difficile à entendre, cela sera bénéfique à tout le monde.

À propos de l’auteur

Aminata Diedhiou- Aminata Diedhiou - Après des études de communication et un petit détour vers d’autres horizons, je suis ravie d’avoir finalisé mon rêve : écrire des articles de mode, de mode, de beauté et sur les cheveux crépus et surtout être lue !

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