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"Usages militaires et civils des équidés : brigade sécuritaire, transport hippomobile, entretien environnement, médiation équine, jeux, sports, loisirs, tourisme, travaux agricoles et forestiers – Filière équine et métiers équestres" par Jacques Hallard
samedi 8 juin 2024, par
ISIAS Famille des équidés Partie 10 Usages Métiers
Usages militaires et civils des équidés : brigade sécuritaire, transport hippomobile, entretien environnement, médiation équine, jeux, sports, loisirs, tourisme, travaux agricoles et forestiers – Filière équine et métiers équestres
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 07/06/2024
Série ‘Famille des équidés’ Partie 10
Présentation de la Série ‘Famille des équidés’ : on peut passer directement à la Partie 10 ci-après dans le présent dossier
Partie 1 - ’Chevaux, poneys, ânes, zèbres possèdent un panel varié de couleurs de la peau, des poils et des crins (à partir des robes noire, Bai ou Alezan) - Diversification à partir des steppes du Kazakhstan et du Caucase’ par Jacques Hallard 25 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 1 axée sur la Biologie et la génétique de la couleur des robes des chevaux et autres équidés : dont Génétique de la couleur de la robe (épiderme, poils et crins) et reproduction - Caractéristiques physiologiques et aptitudes à ses usages divers de ces animaux
Partie 2 - ’Les Fêtes des charrettes ‘Carreto Ramado’ en Provence figurent à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France : religieuses (catholiques) ou laïques, elles sont vivaces en Petite Crau, Pays d’Arles et Camargue’ par Jacques Hallard 29 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 2 couvrant spécialement les traditions en Provence
Partie 3 - ’Des traditions festives provençales avec chevaux et taureaux, aux patrimoines multiples avec les équidés en France (dont l’équitation de tradition française), exemples en Bretagne et en Europe : Italie, Espagne, Portugal, Islande’ par Jacques Hallard 30 mars 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 3 Anthropologie Europe
Partie 4 – ’L’Asie : berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan’ par Jacques Hallard - 03 avril 2024, par Rédaction d’ISIAS - Famille des équidés Partie 4 Anthropologie Asie
Partie 5 - ’Chevaux Dongola (Afrique subsaharienne), Oromos et Abyssinien (Ethiopie), Boerperd (Afrique du Sud), sauvage du Namib, pur-sang arabe barbe (Tiaret Algérie, Maroc : fantasia tbourida), équitation western et criollo (Amériques)’ par Jacques Hallard- 07 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 5 Génétique Anthropologie Afrique Amériques
Partie 6 - ’Couleurs des animaux et chevaux dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO : traditions d’élevage des Lipizzan et Akhal-Teke, et les chevaux des Amérindiens dont les Appaloosa à robe souvent tachetée (N-O États-Unis)’ par Jacques Hallard - 13 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 6 Génétique Patrimoine culturel
Partie 7 - ’Les chevaux sont capables de lire les émotions humaines dont les expressions faciales et de demander de l’aide aux humains ; ils ne font aucune distinction de genre et la manipulation compétente est plus importante que le lien’ par Jacques Hallard - 19 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 7 Ethologie Relations Humains-Chevaux
Partie 8 - ’Les missions de service public d’une municipalité équine : transport scolaire, ramassage des déchets, brigade équestre de prévention et sécurité, tourisme en calèche, entretien d’espaces verts ou naturels, chemins et plages’ par Jacques Hallard - 20 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 8 Usages Cheval territorial
Partie 9 – ’Comportement, dressage équestre du cheval (éthologie équine) - Bien-être animal (équitation éthologique) - Réadaptation par le cheval en hippothérapie et thérapieassistée par le cheval partenaire de soin en équithérapie’ par Jacques Hallard- 29 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 9 Ethologie Equitation Hippothérapie
Partie 10 – Usages militaires et civils des équidés : brigade sécuritaire, transport hippomobile, entretien environnement, médiation équine, jeux, sports, loisirs, tourisme, travaux agricoles et forestiers – Filière équine et métiers équestres
Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur
Tout d’abord, quelques brefs rappels :
Cette famille des équidés - de grands mammifères -, comprend notamment : les chevaux, les poneys, les ânes, les zèbres…, et leurs hybrides : mulets, bardots, etc…
Exemple : la mule résulte du croisement entre un cheval (une jument) et un âne :
Croisement âne et jument{{}}Image agrandie –
Source à consulter pour plus de détails : https://mag.monchval.com/tete-de-mule-mais-pas-bonnet-dane/
La filière équine en France - 29 avril 2024 :
https://agriculture.gouv.fr/sites/default/files/2404_cheval_INF.png
Infographie - Source : https://agriculture.gouv.fr/infographie-la-filiere-equine
Aperçu de quelques métiers autour du cheval (envisageables quand on aime les chevaux, les équidés en général) : Soigneur équin ou Palefrenier. Maréchal-ferrant. Entraîneur de chevaux. Policier à cheval. Vétérinaire équin. Auxiliaire de santé animale spécialisé dans les soins des chevaux. Équicien thérapeute. Moniteur d’équitation. Sellier harnacheur. Formateur en zootechnie… - Plus…
La filière équine est une composante importante du développement des territoires ruraux, et même urbains, qui est créatrice d’emplois après formations appropriées, et génératrice d’activités diverses, non seulement sportives, sociales, touristiques et culturelles, mais aussi pour des activités mal connues ou oubliées qui restent à réinventer en vue de la nécessaire transition énergétique et écologique qui s’impose partout, particulièrement dans des domaines agricoles à haute valeur ajoutée : viticulture, maraîchage, etc…)
Ce dossier constitue la Partie 10 de la Série ‘Famille des équidés’ mise en ligne sur le site ISIAS. Les points successivement abordés sont les suivants :
Un petit rappel historique faisant ressortir la suprématie du cheval de trait au 19ème siècle et la situation actuelle ; le rôle du cheval dans l’histoire humaine : des passe-temps aristocratiques aux guerres, puis aux transports et aux travaux agricoles…
Puis l’évolution de l’utilisation du cheval au travail, dans les usages civils et militaires, en mettant en relief les spécificités et enjeux de la filière équine, avec tous les usages des équidés (« Faire à cheval » !), notamment les chevaux comme traction animale dans les usages agricoles, et même « Le cheval au travail, une énergie d’aujourd’hui »
Ensuite une rubrique traite de la diversité de tous les métiers équestres, d’après des articles Wikipédia…
Ce dossier se termine par une publication officielle (‘agriculture.gouv.fr’) qui s’attache au bien-être animal et à la protection des chevaux dans toutes les utilisations des équidés dans la filière équine…
Les articles retenus pour cette Partie 10 de la Série ‘Famille des équidés’ sont présentés avec leurs accès dans le sommaire ci-après
Retour au début de l’introduction
- Histoire - De la suprématie du cheval de trait au 19ème siècle … à aujourd’hui – Document ‘Institut français du cheval et de l’équitation’ (IFCE)
- Histoire - De la guerre au travail agricole : le rôle du cheval dans l’histoire humaine - Publié le 2 janvier 2024 - Par Pilagreen
- L’évolution de l’utilisation du cheval - Catégorie : Équidés - Publié le Vendredi 12 Juin 2020 - Document ‘cheval-assur.com’ en forme de communiqué
- Le cheval au travail – Usages civils et militaires - Documentation ‘gallica.bnf.fr’
- Spécificités et enjeux de la filière équine et l’utilisation du cheval - Document ‘academie-agriculture.fr’
- « Faire à cheval » - Tous les usages des équidés – Document ‘reseaufaireacheval.fr’
- La traction animale dans les usages agricoles – Document ‘reseaufaireacheval.fr’
- Le cheval au travail, une énergie d’aujourd’hui - 07 novembre 2014 – Document officiel ‘agriculture.gouv.fr’
- Les métiers équestres d’après Wikipédia
- Le bien-être et la protection des chevaux - 18 mars 2021 – Document ‘agriculture.gouv.fr’ - bien-être animal filière équine
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Retour au début de l’introduction
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Histoire - De la suprématie du cheval de trait au 19ème siècle … à aujourd’hui – Document ‘Institut français du cheval et de l’équitation’ (IFCE){{}}Vue agrandie >>>
Répartition des animaux de trait en France au 18ème siècle, avant la généralisation du cheval.
Le cheval était au 18e siècle, l’apanage de quelques régions, le mulet et le boeuf assurant ailleurs les travaux des champs.
La modernisation de l’agriculture, tout au long du 19e siècle, l’a rendu indispensable pour la récolte, la transformation des produits et a ainsi assuré son expansion territoriale. Ainsi, la France du 19e siècle est un pays agricole où le cheval de trait est devenu omniprésent.
Il en a été de même dans les villes, avec le développement spectaculaire de la traction hippomobile durant la seconde moitié du siècle. C’est, d’ailleurs, entre 1880 et 1920 que se stabilisent les races et s’organisent les stud-books des principales races de trait que l’on connaît aujourd’hui.
La course de galop, un loisir aristocratique du 18e siècle
La course de trot, une tradition rurale ancienne
Le cheval de selle est militaire au 19e siècle
L’équitation civile naît au début du 20e siècle, à partir de la tradition militaire
L’évolution vers cheval « de viande » au 20e siècle
Une féminisation importante à partir de 1960
L’avenir incertain des chevaux de trait au 21e siècle
Des pratiques équestres de plus en plus variées
L’essor des courses, lié au développement du PMU
L’évolution du statut de l’animal, en ce début de 21e siècle ?
En savoir plus sur nos auteurs :
Réseau Équin Réseau de références technico-économiques pour la filière équine
Articles en rapport :
Chiffres clés de la filière
La posture
Filière équine polonaise
Ressources à télécharger
Vignette chiffres-clés-2021https://equipedia.ifce.fr/bibliothe...Dépliant Chiffres clés 2021
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© ifce 2019 – Source : https://equipedia.ifce.fr/economie-et-filiere/economie/chiffres-cles-de-la-filiere/l-evolution-des-usages-du-cheval
2.
Histoire - De la guerre au travail agricole : le rôle du cheval dans l’histoire humaine - Publié le 2 janvier 2024 - Par Pilagreen
Tous les jours, nous travaillons à développer et produire des produits naturels pour rendre nos chevaux plus forts, plus vigoureux, en meilleure santé. En ce début d’année, intéressons-nous à l’histoire commune du cheval et de l’homme. Comment ces deux êtres se sont rencontrés et pourquoi nous sommes si attachés à nos chers “canassons”.
L’histoire de l’humanité est tissée de relations profondes avec le monde animal, et parmi ces compagnons millénaires, le cheval se distingue comme l’un des plus exceptionnels. Cette majestueuse créature - chez Pilagreen en tous cas, nous adorons les chevaux- a joué un rôle vital dans le développement de nos civilisations, contribuant de manière inestimable à la progression de la société humaine à travers les âges.
L’introduction du cheval dans la vie de l’homme a marqué le début d’une aventure commune, façonnant l’histoire de manière indélébile. Des premières domestications à l’émergence de l’agriculture, de l’utilisation militaire aux voyages et aux explorations, le cheval a été un acteur clé dans des périodes cruciales de notre évolution.
Dans cette exploration du rôle du cheval dans l’histoire humaine, nous plongerons dans l’épopée de cet animal noble qui a été le compagnon fidèle de l’homme à travers les époques, laissant une empreinte profonde dans les annales de l’histoire.
Les chevaux de guerre : rôle, formation, impact
Les chevaux de guerre ont joué un rôle crucial dans de nombreux conflits tout au long de l’histoire humaine. Leur implication dans la guerre a revêtu diverses formes, allant de la cavalerie à la traction de l’artillerie. Leur fonction, leur préparation, et leur influence ont revêtu une importance majeure.
Le rôle des chevaux de guerre a été significatif. Depuis l’Antiquité, ces équidés ont servi de montures pour les combattants, conférant un avantage stratégique indéniable en permettant des déplacements rapides, des charges brutales et des engagements décisifs. La cavalerie est devenue un élément central dans de nombreuses armées, du puissant Empire romain aux conquérants médiévaux, en passant par les cavaliers des vastes steppes d’Asie centrale.
La formation des chevaux de guerre a été une procédure minutieuse. Les chevaux étaient entraînés avec soin pour développer leur agilité, leur obéissance, leur vitalité et leur courage sur le champ de bataille. Tout aussi cruciale était la formation des cavaliers, qui devaient maîtriser l’art de la guerre à cheval, incluant la manipulation des armes et les tactiques de combat. Les liens entre le cavalier et sa monture étaient essentiels, car la confiance mutuelle était vitale pour la survie dans un environnement aussi périlleux.
L’impact des chevaux de guerre a été considérable. Ils ont permis aux armées de se mouvoir avec célérité, de prendre l’ennemi par surprise, et de déployer une puissance de feu mobile. Cependant, cette utilisation a engendré des coûts élevés en pertes, car les chevaux représentaient des cibles vulnérables.
Par ailleurs, les chevaux de guerre ont exercé une influence sur les stratégies militaires, les tactiques, et l’art de la guerre. Leur utilisation a été un élément déterminant dans de nombreuses batailles mémorables, que ce soit avec la cavalerie imposante des chevaliers médiévaux ou la cavalerie légère des hussards.
Le cheval comme moyen de transport : postiers, diligences
Le cheval a joué un rôle inestimable dans le domaine du transport, à la fois pour des besoins civils et militaires, contribuant ainsi à modeler l’histoire humaine. Des postiers d’antan aux fameuses diligences, les équidés ont été des piliers essentiels du déplacement terrestre.
Les postiers
À travers les siècles passés, les messagers à cheval ont revêtu un rôle vital dans la transmission de courrier, de nouvelles et d’informations cruciales. Les chevaux rapides et endurants étaient mobilisés pour couvrir de longues distances à travers des territoires divers, garantissant ainsi une communication efficace entre les régions. Ces équidés de la poste étaient sélectionnés en raison de leur rapidité, de leur persévérance, et de leur robustesse, incarnant ainsi le lien vital entre les communautés.
Les diligences
Les diligences sont devenues emblématiques de l’expansion de l’ouest américain au XIXe siècle. Ces véhicules à quatre roues, tirés par des chevaux, assuraient le transport de passagers et de marchandises sur de longues distances, reliant les cités et les territoires reculés. Les chevaux de trait qui tractaient ces lourds véhicules étaient costauds et puissants, aptes à relever les défis des voyages à travers des terrains exigeants et des conditions météorologiques changeantes. Les diligences ont joué un rôle décisif dans l’expansion et le développement des États-Unis notamment par la suite.
Travaux agricoles : labour, moisson, transport
Les travaux agricoles représentent un autre domaine essentiel où le cheval a joué un rôle fondamental dans l’histoire de l’humanité. Que ce soit pour le labour des champs, la récolte des cultures ou le déplacement de matériaux, les équidés ont été des collaborateurs inestimables pour les agriculteurs.
Le labour
L’ensemencement des terres agricoles constituait un aspect vital pour garantir la production de cultures vivrières essentielles. Les chevaux étaient attelés à des charrues, des socs ou d’autres instruments de labour spécialement conçus pour retourner et préparer le sol en vue de la plantation. Leur force considérable, leur persévérance inébranlable et leur capacité à tirer des charges lourdes ont joué un rôle déterminant en simplifiant considérablement la tâche ardue des agriculteurs.
Grâce à ces équidés robustes, les agriculteurs ont pu labourer les champs de manière plus efficace, créant ainsi un sol propice à la croissance des cultures. Cette efficacité accrue a eu un impact significatif sur la productivité agricole, permettant ainsi de répondre aux besoins croissants de la société en termes d’aliments de base. Les chevaux ont été de précieux partenaires dans la transformation de la terre en terres fertiles, contribuant ainsi de manière inestimable à l’approvisionnement alimentaire et au bien-être des communautés rurales.
La récolte
Lorsque le moment de la récolte était venu, les chevaux assumaient un rôle indispensable dans le processus. Ils étaient attelés à des moissonneuses, des charrettes ou des chariots spécialement conçus pour le transport des récoltes fraîchement coupées. Leur tâche primordiale consistait à transporter ces précieuses cultures des champs vers les zones de battage, de triage ou de stockage. Dans cette phase cruciale de la production agricole, la robustesse des chevaux revêtait une importance vitale, cependant les chevaux pouvaient finir par avoir des problèmes d’articulations avec le temps.
Les récoltes, souvent volumineuses et lourdes, exigeaient une manipulation soigneuse et efficace. Les chevaux, dotés de leur puissance musculaire, de leur résistance et de leur agilité, étaient idéaux pour cette mission. Ils pouvaient manœuvrer avec aisance les charrettes chargées, traverser des terrains parfois inégaux, et transporter les cultures coupées sur des distances parfois considérables. Leur contribution était essentielle pour garantir que les récoltes soient acheminées en toute sécurité jusqu’aux zones de traitement, permettant ainsi de préserver la qualité des produits agricoles et de les préparer pour leur utilisation ultérieure.
Le transport
Au-delà de leur rôle crucial dans les tâches agricoles directes, les chevaux étaient également sollicités pour jouer un rôle majeur dans la logistique du secteur agricole. Ils étaient attelés à des charrettes et des wagons spécialement conçus pour le transport de produits agricoles, que ce soit vers les marchés animés, les moulins pour la transformation des céréales ou les sites de stockage pour préserver la récolte. Leur mobilité inestimable et leur capacité à franchir de longues distances avec des charges importantes ont grandement simplifié la distribution des produits agricoles, jouant un rôle décisif dans la promotion du commerce et le soutien de l’économie rurale.
Les chevaux étaient des partenaires fiables pour les agriculteurs et les marchands, transportant des denrées alimentaires fraîches, des matières premières et d’autres produits essentiels vers les lieux où ils étaient nécessaires. Leur rôle de moteurs silencieux était essentiel pour maintenir la chaîne d’approvisionnement alimentaire en mouvement, facilitant ainsi l’accès des communautés rurales aux marchés et aux biens essentiels. Leur capacité à franchir de longues distances sur des routes parfois difficiles a grandement contribué à l’échange commercial, au développement des échanges régionaux et à la vitalité des zones rurales.
Évolutions technologiques et déclin du cheval de travail
Les équidés ont occupé un rôle central dans les domaines du transport et des travaux agricoles tout au long de l’histoire. Toutefois, l’émergence de nouvelles avancées technologiques a conduit à des évolutions significatives, marquant ainsi un déclin progressif du cheval en tant que force de travail.
L’avènement des machines
Avec l’avènement de la révolution industrielle, l’introduction et la généralisation des machines agricoles motorisées ont engendré une métamorphose profonde du secteur agricole. Les tracteurs, les moissonneuses-batteuses, et d’autres appareils motorisés ont progressivement relégué au second plan la contribution des chevaux dans les travaux agricoles. Ces machines étaient non seulement capables d’accomplir les tâches agricoles de manière plus rapide, mais également de manière plus efficiente, réduisant ainsi considérablement la nécessité du travail équin. Cette transition a marqué un tournant majeur dans l’agriculture en remplaçant la force musculaire équine par la puissance mécanique, facilitant ainsi le travail des agriculteurs et stimulant la productivité agricole.
Le transport motorisé
Dans le domaine du transport, l’émergence des véhicules motorisés a également représenté un tournant majeur. Les automobiles, les camions, et les trains ont introduit une alternative non seulement plus rapide, mais également plus économique pour le transport de personnes et de marchandises. Les chevaux de trait, qui étaient autrefois déployés pour tirer des charrettes et des wagons, ont été progressivement remplacés par ces moyens motorisés. Cette transition a permis d’augmenter considérablement la vitesse et la capacité de transport, tout en réduisant les coûts liés à l’entretien et à l’alimentation des chevaux, marquant ainsi un changement significatif dans le paysage du transport.
Le déclin progressif
Ces progrès technologiques ont entraîné une diminution graduelle de l’utilisation des chevaux dans les travaux agricoles. Alors que certains équidés ont continué à être employés pour des tâches spécifiques, leur rôle dans l’agriculture et le transport a largement décru. Les chevaux se sont progressivement retirés des champs et des voies de circulation pour céder la place aux machines et aux véhicules motorisés.
Néanmoins, en dépit de la réduction de leur rôle pratique, les chevaux ont su préserver leur place dans la société en tant qu’animaux de loisir, de sport et de compagnie. Leur importance dans la culture équestre et leur impact sur l’histoire humaine demeurent marqués, et de nombreux amateurs d’équitation continuent d’admirer leur beauté, leur élégance et leur loyauté.
En résumé, le cheval a marqué de son empreinte l’histoire humaine, contribuant de manière significative à la guerre, à l’agriculture et au transport. Malgré les évolutions technologiques, sa grâce et sa fidélité continuent d’être célébrées. Et si aujourd’hui, il est plus un compagnon de loisirs que de travail, il nous incombe d’en prendre soin et de lui proposer les meilleurs soins possibles.
Source : https://pilagreen.com/role-du-cheval-dans-histoire/
L’évolution de l’utilisation du cheval - Catégorie : Équidés - Publié le Vendredi 12 Juin 2020 - Document ‘cheval-assur.com’ en forme de communiqué
Depuis sa création, son utilisation n’a cessé de changer ...
L’évolution de l’utilisation du cheval
Existant depuis la préhistoire, le cheval s’est adapté aux climats froids et humides le rendant robuste et résistant.
Dès l’antiquité, arrive une nouvelle appellation pour l’animal : « le cheval de trait ».
Cette race puissante et grande provient exclusivement d’Europe de l’Ouest et du Nord.
Le cheval de trait a été choisi pour sa capacité à la traction de véhicules et de matériaux et va faire office d’outil indispensable pour l’humain.
A cette époque, la première utilisation était destinée à la traction de chars funéraires.
L’empire Romain bat son plein, et une nouvelle race « equus magnus » apparaît. Ces chevaux seront les premiers utilisés pour le travail et pour le transport rapide.
Arrive dès lors le Moyen-Age, où l’on retrouve des chevaux de basses qualités destinés au travail. Ils sont substitués par le bœuf qui confère plus de puissance pour le travail agricole.
Mais qui dit Moyen-Age dit chevaliers. Durant les joutes médiévales, ces derniers exerçaient leur sport sur des destriers Anglais nommés « Great Horse ». Cette race découlant du Shire et du frison sera très appréciée et utilisée en tant que chevaux de guerre.
En effet leur puissance n’était pas négligeable, mais avec l’évolution technologique des matériaux de guerre, les chevaux se sont rendus inefficaces sur le champ de bataille.
1665 fût une date cruciale dans le monde du cheval, c’est la création des haras nationaux par Colbert. Cette entité développa et organisa l’élevage des chevaux. Une limite en ressortie ou les chevaux de guerre étaient privilégiés et les chevaux de paysans abandonnés.
Puis vint l’ère de l’industrialisation qui révolutionna l’utilisation du cheval.
Ils vont tracter des matériaux agricoles sophistiqués, des chariots d’artillerie lourde, des carrosses, fiacres (ancêtre du taxi) ou omnibus qu’on peut qualifier d’hippomobile.
Durant la Première Guerre Mondiale, c’est près d’un demi-million de chevaux qui sont mobilisés. Pendant ce temps, dans les rues de Paris c’est 80 000 chevaux qui sont recensés pour les transports. Malheureusement, la circulation occasionne de nombreux accidents et de la maltraitance envers des chevaux épuisés. Un jour, un homme du nom de Pierre Dumont de Monteux outragé par le non-respect des animaux créa la SPA dans un but précis : La protection animalière.
Le XXème siècle signe la fin de la traction chevaline dans les pays développés à cause de l’arrivée du moteur à combustion interne et de l’électricité. Le cheval de trait sera alors remplacé par la machine : voitures, locomotives, tank, moissonneuses batteuses etc. Il restera toutefois présent dans le domaine du loisir et de la compétition équestre.
De nos jours, l’utilisation dans le travail du cheval ressurgit. Des policiers du Nord pas de Calais patrouillent à cheval et une prolifération du débardage et d’éco pâturages s’effectue dans la Haute Loire. Avec le réchauffement climatique qui persiste, pourquoi ne pas remettre au goût du jour le transport à cheval aussi bien dans les milieux urbains que ruraux.
Le cheval semble être un bon moyen de transition écologique !
CHEVALASSUR 823 Rue Beauregard 34980 Saint Gély du Fesc - Tél. : 04 99 52 99 13 - Tél. urgence : 06 62 96 26 61
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Le cheval au travail – Usages civils et militaires - Documentation ‘gallica.bnf.fr’
Retrouvez sur cette page une sélection de documents numérisés sur les usages civils et militaires du cheval.
Vie d’un cheval : estampe de Victor Adam.
Chevaux anglo-normands. Calèche vis-à-vis : estampe de Albert Adam.
Armée anglaise, hommes du service télégraphique de campagne avec des chevaux portant le matériel
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Le premier animal décrit par Buffon dans son Histoire naturelle est le cheval : ’la plus noble conquête que l’homme ait jamais faite’ !
La place et l’image du cheval ont varié au cours des temps. D’abord chassé pour sa viande, sa domestication fut tardive, car l’animal est prompt à s’esquiver, et des inventions comme l’étrier mirent des siècles à se diffuser.
En Europe, le cheval fut longtemps un cheval de guerre. Au Moyen Âge, la cavalerie est la reine des batailles, et le cheval est indissociable du chevalier, à la fois homme de guerre et membre d’une classe sociale. L’équitation devient ainsi une des bases de l’éducation de la noblesse et donne naissance à la fois aux concours hippiques et aux spectacles équestres comme les carrousels.
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Pour aller plus loin … Et ailleurs
https://gallica.bnf.fr/html/sites/default/files/biblio_cheval_opt_0.jpgLe cheval : bibliographie.
https://gallica.bnf.fr/html/sites/default/files/native14_opt.jpghttps://www.bnf.fr/sites/default/fi...Des animaux et des hommes : la zoothérapie
Bibliographie sélective avec une section Equithérapie.
Source : https://gallica.bnf.fr/html/und/sciences/cheval-au-travail?mode=desktop
Spécificités et enjeux de la filière équine et l’utilisation du cheval - Document ‘academie-agriculture.fr’
La filière hippique est économiquement plus importante par l’utilisation des chevaux (1 million en France) que par leur élevage (57.750 naissances).
Elle s’éloigne donc de l’agriculture et de la ruralité, et devient un secteur (services et commerce) tourné vers des utilisateurs urbains, féminins et amateurs, servis par un tissu de professionnels (66.000 emplois principaux et 80.000 emplois secondaires), pour la plupart proches du monde agricole dont ils sont issus ; leur importance ne doit pas être ignorée ni sacrifiée aux tendances sociétales.
Enfin la pratique équestre à l’extérieur des villes et l’élevage du cheval participent au retour vers la nature et à l’entretien des territoires ruraux.
Fiches téléchargeables au format PDF, ci-dessous : filiere_equine.pdf cheval élevage utilisation cheval - CLEMENT Françoise PALMER Eric
L’académie d’Agriculture de France - Ses missions. Son histoire. Ses statuts. Télécharger la plaquette - Étudiants & enseignement - L’Académie d’Agriculture de France, une richesse à votre disposition ! Découvrez-en le détail - Rayonnement & partenariat - Les partenaires de l’Académie sont nombreux, au rang desquels : la 4AF, l’AEHA, l’UEAA. Faites connaissance avec ses partenaires
Espace presse – Source : https://www.academie-agriculture.fr/mots-clefs-encyclopedie/utilisation-cheval
« Faire à cheval » - Tous les usages des équidés – Document ‘reseaufaireacheval.fr’https://www.reseaufaireacheval.fr/wp-content/uploads/2020/01/P1040984_240x155_acf_cropped.jpg
Entretien d’espaces urbanisés
À l’heure du Zéro Phyto, l’utilisation du cheval constitue une alternative très intéressante pour effectuer du désherbage mécanique totalement propre. Pour ce faire, le cheval tracte un système de désherbage soit sur un système intégré, soit via un avant train (ce qui augmente la longueur de l’attelage). Il est même quelquefois nécessaire d’utiliser un avant train avec un système de […] Voir l’usage
Broyage avec moteur auxiliaire
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Le broyage d’herbe ne se pratique actuellement en hippomobile qu’à l’aide d’un moteur auxiliaire à énergie thermique. Cependant, la solution hippomobile se révèle particulièrement efficace, et présente une rentabilité comparable à celle d’une traction motorisée. Fixé à un avant-train, le broyeur à moteur thermique est ensuite tracté sur les zones à entretenir. Généralement, il se pratique dans des zones naturelles, […] Voir l’usage
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Transport hippomobile de passagers
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Source : https://www.reseaufaireacheval.fr/usage
Tout comme les autres usages, l’utilisation d’équidés en agriculture est en renouveau depuis une dizaine d’années. Initiée par des utilisateurs soucieux de l’environnement, la traction animale agricole est souvent associée à des modes de production alternatifs à l’agriculture intensive.
En agriculture, l’utilisation d’équidés est principalement complémentaire du tracteur. Elle se révèle particulièrement bien adaptée aux travaux de maraîchage. Par ailleurs, il est à noter la forte utilisation des ânes, notamment pour des travaux sous serres.
Le CIVAM 29 travaille sur le sujet de la traction animale agricole bretonne et peut fournir de nombreuses informations utiles sur le sujet. Les points ci-dessous sont tirés d’une enquête qu’il a menée en 2013 auprès des utilisateurs bretons.
Par ailleurs, à noter un joli blog tenu par un paysan en traction animale dans le Jura, qui fournit des informations précises sur les rendements comparés motorisés, hippomobiles et hybrides : https://lapetitefermedechanon.com/energie-animale-mecanisation-raisonnable/
Les +
– qualité technique du travail : précision, moindre impact écologique
– précocité d’intervention après la pluie
– maniabilité de l’animal
– bon compromis entre le travail manuel et le travail au tracteur
– aide au portage de lourdes charges
– choix économe en carburant : autonomie énergétique
– engrais organique disponible avec le crottin
– efficacité en éco-pâturage associé à des bovins : diminution des refus, meilleur résistance au parasitisme
– diminution des nuisances sonores
– sens du travail et cohérence du système
– préservation de race locale
Les –
– contraintes liées à l’animal : soins, entretien de l’animal, entretien de ses espaces de vie
– vitesse réduite et temps de travail plus long
– difficulté d’accès à du matériel adapté
– investissement foncier supplémentaire
– travail physiquement plus intense, se limitant automatiquement avec l’âge
Autre acteur national travaillant sur le sujet, l’association PROMMATA a mis au point du matériel moderne et polyvalent, notamment la kassine, très utilisée par les maraichers. Un manuel sur la traction animale moderne, très complet, est accessible en annexe. Il détaille par exemple le choix de l’animal, les soins à lui apporter, les travaux qui peuvent être effectués, avec quels outils.
https://www.reseaufaireacheval.fr/wp-content/uploads/2014/11/IMG_1123_800x600_acf_cropped.jpg
Voir d’aJH2024-06-07T20:27:00JD’
utres photos à la source : https://www.reseaufaireacheval.fr/usage/traction-animale-agriculture
Etude ‘geoconfluences.ens-lyon.fr’ : le Cheval –Par Maie Gérardot, novembre 2023 - PDF
Le cheval est un animal ayant joué un grand rôle dans l’histoire économique, sociale et militaire de l’humanité, jusqu’à une recomposition majeure de son rôle avec l’irruption historique de la propulsion à vapeur et du moteur.
Certains protohistoriens présentent « l’âge du cheval » comme une césure fondamentale de l’histoire de l’humanité, bien plus structurante selon eux que les âges des métaux généralement reconnus, avec un âge pré-cheval, l’âge caballin et l’âge post-caballin (d’invention très récente). Pour Ludovic Orlando (2021), le cheval a en effet été le premier instrument de mondialisation et un élément central de la construction du monde moderne.
Dans les mythes, comme celui de Bucéphale, la domestication du cheval est immédiate. La réalité historique est cependant celle d’un très long processus. L’ancêtre des chevaux domestiques d’aujourd’hui vient du nord du Caucase (Orlando, 2021). Domestiqué il y a 4 200 ans, il s’est répandu très vite en Europe et en Asie, puis dans le monde. Les critères de sélection ont varié dans le temps (taille, anatomie, couleur de la robe, vitesse). Dès sa domestication, le cheval devient un symbole de pouvoir et de prestige.
Aujourd’hui, de très nombreuses races existent (600 variétés de chevaux domestiques), adaptées aux besoins des sociétés et façonnées par celles-ci : les puissants chevaux de traits (Shire, Burguete, Comtois) ; des chevaux de sport (Selle français, KWPN, Trakehner), de course (Trotteur français), des chevaux miniatures (Falabela) ou encore capables de résister à des conditions de vie difficiles (Fjord, Camargue, Shetland).
Les races utilisées varient en fonction de ces usages, de même que les régions et les modes d’élevage.
Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, le cheval est présent dans bien des pays, tout comme en Europe et aux États-Unis. Partout, il est au travail. En 1892, trois millions de chevaux sont employés dans l’agriculture française (Lizet, 2020).
Bien des usages ont cependant périclité voire disparu, comme le cheval de guerre (1 million de chevaux tués lors de la Première guerre mondiale), le cheval dans les galeries des mines de charbon ou tractant des omnibus. La modernisation de l’agriculture, la révolution des transports, le développement des blindés ou encore la baisse de l’hippophagie ont-ils rendu le cheval « démodé, obsolète, périmé » ? (Gouraud, 2021).
Si le cheval est passé « du travail aux loisirs et de la guerre à la paix » (Veillères, 2018), le cheval domestique (60 millions dans le monde) est encore utilisé pour de nombreux usages : la mobilité, le transport, les travaux agricoles et sylvicoles, l’alimentation, le sport, les courses, les loisirs ou encore la compétition.
En France par exemple, les chevaux élevés pour la viande (chevaux lourds et de trait) sont élevés dans des régions montagneuses, parfois en semi-liberté, tandis que les chevaux de course viennent pour moitié des élevages de Normandie.
Si les chevaux sauvages stricto sensu n’existent plus, des chevaux vivent cependant encore à l’état sauvage et peuvent poser problème aux sociétés. Aux États-Unis par exemple, la population de mustangs (le mot désigne un cheval à l’état féral) a considérablement augmenté depuis les années 1960 (pratiquement disparus alors, ils seraient 100 000 dans le Grand Ouest américain). Leur nombre perturbe les sociétés habituées à gérer des écosystèmes dont les grands herbivores avaient été éradiqués. Domestique ou « sauvage », le cheval pose des questions d’aménagement du territoire, mais aussi des questions politiques, écologiques, économiques, sociales et culturelles.
Références citées
- Gouraud Jean-Louis, Le cheval, c’est l’avenir, Actes Sud, Arles, 2021.
- Lizet Bernadette, Le cheval dans la vie quotidienne, CNRS Éditions, Paris, 2020.
- Orlando Ludovic, La conquête du cheval, Odile Jacob, Paris, 2023.
- Orlando Ludovic et al., « The origins and spread of domestic horses from the Western Eurasian steppes », Nature, octobre 2021, p. 634–640.
- Veillères Claire (dir.), La fin du cheval ?, Favre, Lausanne, 2018.
Pour compléter avec Géoconfluences : Maie Gérardot, « Les chevaux et la Normandie, géographie d’une filière d’élevage », Géoconfluences, février 2020.
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Source : https://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/cheval
Le cheval au travail, une énergie d’aujourd’hui - 07 novembre 2014 – Document officiel ‘agriculture.gouv.fr’
Exemple : Benoît Biteau, agriculteur (Identi’Terre) - prix de l’agriculture 2009. Élevage de chevaux de trait Poitevin Mulassier. - ©Min.Agri.Fr
Des communes, des agriculteurs en France font le pari de remettre l’énergie animale au goût du jour. De doux rêveurs passéistes ? Détrompez-vous : alliés du développement durable, les équidés n’ont jamais été aussi modernes.
Grande première début juillet 2014 à Paris : trois chevaux de trait comtois se sont chargés de l’entretien de la piste du concours d’obstacles Paris Eiffel Jumping. L’enjeu était de taille : les quarante meilleurs cavaliers mondiaux s’affrontaient dans l’arène. « Les sols équestres sont très techniques : il faut du sable souple, qui absorbe les chocs. C’est la première fois qu’un grand prix nous fait confiance », souligne Sophie Bougel, chargée de mission à France Trait. Les chevaux tiraient une herse dont la mise au point avait nécessité de nombreux essais techniques. Ils ont rempli leur contrat, tout aussi bien qu’un quad l’aurait fait, et sans polluer !
©Cheick.Saidou/Min.Agri.Fr
C’est là un des grands avantages de la traction animale, et une des raisons pour laquelle plus de deux cent communes ont fait ce choix : elle engendre peu de déchets, pas d’émissions polluantes ou de nuisances sonores.
Dans les centres-villes étroits, le cheval se révèle aussi plus maniable qu’un camion. Collecte du verre, entretien des espaces verts, transports scolaires ou touristiques…Le cheval en ville n’a pas qu’une seule utilisation.
Lors du Paris Eiffel Jumping, des ânes bâtés ramassaient les détritus des visiteurs. « Cela crée du lien : avec un âne, les enfants vous sourient, les gens vous regardent différemment et viennent vous poser des questions, ce qui n’est pas le cas quand vous conduisez un camion poubelle !, » raconte Arnaud Place, éleveur, qui menait ce jour-là deux ânes Grand noir du Berry. « Étonnamment, ce type de dispositif incite aussi les gens à mieux trier », précise Sophie Bougel. Pour qu’il ne prenne pas peur en ville, l’animal est « désensibilisé » : on l’habitue le plus tôt possible au bruit, à avoir des gens autour de lui, à faire confiance au meneur.
©Cheick.Saidou/Min.Agri.Fr
A la campagne, les chevaux de trait sont notamment utilisés pour le travail de la vigne et le maraîchage. En forêt, le débardage à cheval est possible en terrain difficile : l’animal se contente de passages de moins d’un mètre de large.
Comme l’explique Sophie Bougel, « le cheval apporte les grumes jusqu’à la périphérie de la forêt et vient donc en complémentarité des camions ».Autre service rendu par les équidés : ils peuvent être de véritables « débroussailleurs ». Dans les parcs naturels, les landes, les zones humides, les chevaux, poneys et ânes les plus rustiques entretiennent le couvert végétal sans dégrader les sols.
©Pascal.Xicluna/Min.Agri.Fr
Le cheval n’a pas que sa force de travail à offrir : source d’épanouissement pour les pratiquants d’équitation, il est aussi un partenaire privilégié pour aider à l’insertion de jeunes en difficultés et de détenus. En équithérapie, il est un formidable outil pour les thérapeutes auprès de personnes handicapées ou en grande détresse.
Visiter le site de l’association Des équidés au travail
De l’âne au trait, le site de Marie-Astrid et Arnaud Place, éleveurs d’ânes et de chevaux de trait
Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Fichier:Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.svg — Wikipédia
Source : https://agriculture.gouv.fr/le-cheval-au-travail-une-energie-daujourdhui
Les métiers équestres d’après Wikipédia
De très nombreux métiers existent autour du cheval161. Les deux principales utilisations historiques du cheval sont celle de monture pour un cavalier, et celle d’animal de traction. Ces deux objectifs donnent lieu à une classification entre le cheval de selle et le cheval de trait ou carrossier.
Les cavaliers professionnels, jockeys, drivers, les cavaliers d’entraînement et les lad-drivers162 montent des animaux en compétition. Les entraîneurs, les premiers garçons, les coachs de compétition élaborent les plannings d’entraînement pour amener les chevaux au meilleur niveau. Les garçons de voyage et les techniciens d’hippodrome travaillent également dans l’univers des courses162.
Les moniteurs, les animateurs poney et les accompagnateurs instruisent les nouveaux cavaliers et organisent les randonnées. Les directeurs de centre équestre sont chargés de la gestion des structures équestres.
Les éleveurs (et les étalonniers, responsables d’élevage162) font naître et commercialisent des chevaux. Les marchands de chevaux, vendeurs, loueurs d’équidés et la filière de la boucherie travaillent au quotidien avec ces animaux.
Certains métiers sont spécialisés dans les soins : les maréchaux-ferrants s’occupent de la ferrure et des sabots, les palefreniers (et les grooms, lad, cavaliers soigneurs, responsables d’écurie162) des soins quotidiens, les vétérinaires, ostéopathe, kinésithérapeute et dentistes équins des soins plus lourds. L’éthologue équin étudie le comportement des chevaux. L’équithérapeute et l’équicien utilisent le cheval comme partenaire thérapeutique.
Les métiers de garde à cheval ont pour objectifs la surveillance de manière écologique et le maintien de l’ordre. Ce sont les gardes républicains, gardes verts, les brigades équestres, les gendarmes à cheval. Les unités de premiers secours équine (recherche et sauvetage montés) peuvent intervenir en terrain accidenté, pour localiser les personnes et de fournir des secours en cas de catastrophe. Elles sont utilisées aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Allemagne163.
Les cavaliers de spectacle allient art et équitation.
Le débardage en forêt peut se faire avec des chevaux, le cheval respectant les sols fragiles et travaillant sans bruit de moteur ni pollution. Les gardiens de troupeaux permettent l’élevage sur des grands territoires, souvent difficile d’accès : ce sont les cow-boys dans les pays anglophones, les gardians en Camargue, les gauchos au Brésil, Csikós en Hongrie…
Dans de nombreux pays, le cheval est encore utilisé dans l’agriculture ou comme moyen de transport. Parfois oublié et délaissé en Europe, il est occasionnellement employé de nouveau pour diverses raisons. À titre d’exemple, en France, les vignerons ont parfois recours aux chevaux pour cultiver certaines parcelles de vignes164.
Des métiers annexes concernent la confection et la vente d’outils et d’instruments spécialisés : les selliers-bourreliers confectionnent les selles et les brides.
Élevage et commerce - Article détaillé : élevage équin.
L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’en 2013, il y avait un peu plus de 58 millions de chevaux dans le monde, dont près de 32 millions en Amérique, 13,9 millions en Asie, 6,1 millions en Afrique, et 5,8 millions en Europe165. Les États-Unis comptent à eux seuls près de 10,3 millions de chevaux en 2013165. Le cheptel d’équidés français est estimé à 950 000 fin 2010, ceux de l’Allemagne et du Royaume-Uni à un million chacun en 2009. Ces trois pays totalisent plus de la moitié du cheptel équin européen166.
Il existe plusieurs filières pour le commerce des chevaux. Pour celle des courses, les chevaux naissent dans des haras spécialisés pour cette sélection. Ces chevaux peuvent être mis en vente aux enchères, vendus et placés par leur propriétaire dans des haras qui se chargeront de les entraîner et de les faire courir. Après leur carrière, ils sont destinés ou non à la reproduction en fonction des résultats167. En 2013, aux États-Unis et en Europe, il s’est vendu au total 17 000 chevaux de course aux enchères, pour un prix moyen de 55 000 €168. Les gains générés par les victoires aux courses peuvent être substantiels. Par exemple, le cheval appelé « Lawman », vendu yearling à un prix de 75 000 € en 2005, a rapporté 1 858 000 € à son propriétaire en 2007. Certains investisseurs créent des sociétés pour acquérir ces chevaux et louent des places dans les haras pour les entraîner et les faire courir. Les meilleurs chevaux de plat se négocient à plusieurs millions d’euros.
La filière des sports équestres est liée à la carrière des chevaux de sport. Le prix d’un tel cheval est extrêmement variable, selon son âge, son degré de préparation et son potentiel en compétition. Le prix moyen des chevaux de trois ans vendus aux enchères en 2012 en France est de 9 000 €, mais peut grimper à près de 30 000 €, lors des ventes Fences169. Le prix moyen aux enchères de chevaux de sport de race Westphalien, Oldenbourg, Holsteiner, Hanovrien et KWPN, lors de ventes européennes « Elite » entre 2010 et 2015, oscille entre 20 000 et 45 000 €170. Pour les mâles aux résultats sportifs remarquables, la semence pour l’insémination artificielle est une source de revenus non négligeable.
Le commerce des animaux destinés au loisir, au tourisme ou aux travaux est plus traditionnelle et moins formalisée169.
Les chevaux peuvent terminer leur vie aux abattoirs171. En 2007, L’élevage de chevaux de trait concerne environ 11 500 professionnels en France, qui n’ont souvent que deux ou trois juments172. Selon les acteurs de la filière de viande chevaline, cette production aurait joué un rôle pour le maintien des neuf races de chevaux de trait en France, considérées comme menacées d’extinction par l’Union Européenne172.
Travail et moyen de transport
Cours de labour à Beaune.
Débardage avec un cheval de trait.
Le cheval est historiquement un animal de travail permettant le transport de passagers et la traction de matériel agricole. Il est encore très utilisé comme moyen de transport dans de nombreux pays du globe, pas seulement dans les pays en voie de développement, mais aussi dans certaines communautés ayant refusé le progrès, comme chez les amish, ainsi que pour certains travaux agricoles très spécifiques soit par leur nature, soit par la superficie de la surface à travailler. Dans les pays développés, on peut encore circuler avec lui, monté ou attelé, sur la voie publique pour des promenades ou randonnées par exemple. En ce sens, chevaux et cavaliers sont soumis aux règles du code de la route, lesquelles peuvent varier selon les pays175.
Au cours du XXe siècle, le cheval a été délaissé dans les pays développés par suite de la motorisation. Il disparaît du paysage des villes face à la montée de l’automobile. Paris hébergeait plus de 50 000 chevaux au début du XXe siècle, dont environ 10 000 dédiés aux transports publics. De nos jours, cette ville reste une des grandes capitales européennes où la circulation à cheval est interdite sauf par dérogation. Certaines races de cheval de trait ont failli disparaître avec la fin du halage et la mécanisation de l’agriculture.
Certaines utilisations traditionnelles du cheval ont toujours continué par tradition plus que pour des raisons économiques comme la surveillance de troupeaux en Camargue. En France, après avoir été délaissé en tant qu’outil de travail, le cheval est de nouveau employé dans de nombreuses tâches dans le cadre d’une société qui se veut davantage sensible à l’écologie. Le cheval passe dans des endroits difficilement accessibles au tracteur et n’endommage pas le sol. Le débardage est en développement grâce à un bon rapport rendement/coût dans certaines configurations de terrain. Exemple de lieux de débardage en France : bois de Vincennes (Paris), parc de La Courneuve (La Courneuve, Seine-Saint-Denis), parc de Saint-Cloud (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine), etc. Longtemps associé à une image de sous-développement, le labour du sol par traction équine reprend de l’ampleur en particulier en viticulture. Cette pratique est tout particulièrement respectueuse des terroirs en limitant les tassements de sol dus au poids des engins agricoles motorisés, elle s’inscrit donc idéalement dans une démarche de développement durable176.
Le cheval est utilisé par des unités de recherche et de sauvetage aux victimes au Canada. Le ramassage des ordures avec un cheval de trait est une utilisation anecdotique, mais réelle comme à Trouville (Calvados, France).
Utilisation militaire
Police montée anglaise. Article détaillé : Rôle du cheval dans la guerre.
Certains pays du tiers-monde possèdent encore des combattants à cheval, comme les milices montées Janjawid au Soudan177. Cependant, peu d’armées utilisent encore le cheval, les unités de cavalerie étant principalement équipées de chars de combat. Dans certains cas exceptionnels, les chevaux sont encore utilisés sur des terrains difficiles d’accès, souvent comme animal de bât pour acheminer du matériel. Lors du conflit afghan les forces spéciales américaines ont dû utiliser des petits chevaux locaux178. L’armée autrichienne dispose de chevaux de race haflinger destinés principalement pour le bât en haute montagne. L’armée suisse est l’une des rares armées à former des chevaux pour ses activités opérationnelles. En effet, le pays étant au cœur des Alpes, le cheval est souvent le seul moyen d’accéder à certaines parties du territoire et d’y emmener du matériel. L’armée suisse emploie ainsi environ 600 chevaux.
Des unités montées subsistent, avec des objectifs maintien de l’ordre. Le cheval est ainsi employé dans des unités de police montée pour le maintien de l’ordre lors de manifestations ou d’émeutes179, d’événements sportifs180 ou de patrouilles180. Les cérémonies, les défilés et les reconstitutions font également partie des objectifs de ces unités qui montrent une image représentative de l’histoire et des traditions du pays qu’elles représentent.
Ainsi, outre la traditionnelle Garde républicaine qui, outre ses missions de représentation, assure des patrouilles montées dans des massifs forestiers ou jardins, il existe un renouveau des unités montées de police ou de gardien d’espaces verts. Un agent à cheval a une capacité de déplacement accrue, bénéficie d’une vision haute et dégagée, inspire le respect et rentre plus facilement en contact avec la population par l’intermédiaire de sa monture.
Exemples de police montée : Gendarmerie royale du Canada (GRDC ou GRC), police montée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis, France), à Orléans (Loiret, France), etc. Des unités spécialisées assurent la protection de personnalités, comme la Horse guards au Royaume-Uni ou Garde royale marocaine.
Grâce à leur savoir-faire, nombre de militaires participent aussi à des compétitions sportives. Ainsi, entre 1912 à 1948, les épreuves équestres des jeux olympiques sont exclusivement réservées aux officiers, et ces trois disciplines olympiques voient encore aujourd’hui une forte participation de militaires. Le concours complet d’équitation (CCE) est d’ailleurs à l’origine un entraînement purement militaire des chevaux au combat181.
Équitation éthologique, travail à pied de désensibilisation.
Équitation éthologique
L’équitation éthologique est une méthode pédagogique de dressage nouvelle s’inspirant largement de l’éthologie équine. Certains dresseurs de chevaux s’en réclament et donnent des cours de « dressage éthologique ». Ces dresseurs, les nouveaux maîtres, sont les disciples français des « chuchoteurs », traduction littérale de leur appellation anglaise, horse whisperers. Les pionniers sont les Américains Ray Hunt, Pat Parelli, Monty Roberts, Buck Brannaman, ainsi que les frères Bill et Tom Dorrance182.
Thérapie
Article détaillé : Hippothérapie.
Relaxation en séance d’équithérapie.
Certaines associations utilisent le cheval comme un intermédiaire qui contribue à la thérapie de personnes souffrant d’un handicap physique ou mental ou qui sont déstructurées socialement. Les mouvements du cheval contribuent à fortifier les muscles et l’équilibre du cavalier. Ce dernier est astreint à faire preuve d’attention et de raisonnement. Le cheval est également utilisé sans être monté. La thérapie consiste alors pour le patient à entrer en contact avec un animal et à interagir avec lui. Comme dans toutes les zoothérapies, l’animal est un catalyseur social permettant par exemple de faire parler des vieillards qui ne parlaient plus depuis des années. Le pansage du cheval permet aussi de revalider autant que possible des articulations fatiguées. Ces associations nécessitent des compétences diverses comme des infirmiers, des médecins, des kinésithérapeutes, des assistants sociaux, des éducateurs, des moniteurs d’équitation et des chevaux adaptés à leur activité183.
La Fédération Française d’Équitation (FFE) organise désormais des concours paraéquestre de dressage et d’obstacle grâce à une réglementation adaptée aux cavaliers handicapés184.
Il existe même des championnats nationaux et internationaux tirant la pratique vers des niveaux impressionnants185. L’équitation dite paraéquestre est pour la première fois inscrite au programme des Jeux Mondiaux en 2010186.
Sport et loisir
Articles détaillés : Équitation, sport équestre, équitation aux Jeux olympiques, sport hippique et spectacle équestre.
De nos jours, le cheval est généralement utilisé monté (équitation), pour le loisir (balades et randonnées) ou en compétition de sports équestres ou hippiques (courses de plat, de trot, course de haies, steeple-chase, cross-country). Il peut aussi être attelé.
Il existe une grande variété de sports équestres et d’activités avec cet animal. Cela inclut des activités ludiques telles que le pony-games187, l’équifun188, l’equifeel189 et les spectacles équestres ; des disciplines sportives telles que le dressage190, le saut d’obstacles191, le hunter192 et le Concours complet d’équitation193. Les jeux équestres coopératifs par équipes comptent le polo194, le polocrosse195, le horse-ball196, et le pato argentin.
Parmi les disciplines traditionnelles figurent la voltige en cercle197, l’équitation Western198 (dont le gymkhana), l’endurance199, le tir à l’arc, le Ski joëring200 et la monte en amazone201. Certaines pratiques sont propres à des régions géographiques particulières, telles que la Doma vaquera202, l’équitation Camargue203, islandaise204, portugaise205, de travail206, le rodéo, et le cheval de chasse207 ; notons aussi le Campdrafting (en) en Australie.
Les joutes équestres sont une reproduction sécurisée des joutes médiévales, comme le tent-pegging208 en Inde. Le tir à l’arc à cheval209 ou le yabusame sont issus de pratiques militaires.
Trois sports équestres sont présents aux Jeux olympiques210 :
- le CSO (Concours de Saut d’Obstacle) : c’est la discipline équestre la plus pratiquée en compétition. Le cavalier et son cheval doivent sauter des obstacles mobiles disposés sur un parcours en faisant un temps le plus rapide possible et sans toucher ni faire tomber les barres191 ;
- le dressage : c’est la discipline qui juge les qualités de communication entre le cavalier et son cheval190. Le couple cavalier-cheval doit réaliser des figures de manège et des transitions d’allures le plus parfaitement possible, ils sont évalués par des juges ;
- le CCE (Concours Complet d’Équitation) : il regroupe une épreuve de dressage, une épreuve de saut et un cross193.
-
Concours de saut d’obstacles.
Concours de saut d’obstacles.
-
Cheval de dressage sur une reprise.
Cheval de dressage sur une reprise.
-
Épreuve de cross.
Épreuve de cross.
Enfin, le cheval est apprécié comme animal de compagnie.
Production de biens de consommation - Articles détaillés : Viande de cheval et Hippophagie.
La viande de cheval est une viande rouge appréciée dans certaines régions comme la Iakoutie211, mais considérée comme taboue dans d’autres, dont le Royaume-Uni, l’Irlande212, les États-Unis, et de plus en plus en France. Cette aversion pour l’hippophagie provient historiquement de son interdiction par les papes Grégoire III en 732 et Zacharie en 751213. Elle est désormais motivée par la proximité avec le cheval, de plus en plus considéré comme un animal de compagnie214.
La consommation de lait de jument est traditionnelle et abondante dans les pays de l’ex-URSS, où des races chevalines laitières sont sélectionnées215. Le crin, le cuir et l’urine du cheval sont également utilisés.
Le cheval dans la culture
Le cheval à bascule, un jouet pour enfants inspiré du cheval. Articles détaillés : Cheval dans la culture et Symbolique du cheval.
Cet article adopte un point de vue régional ou culturel particulier et nécessite une internationalisation (novembre 2015). Merci de l’améliorer ou d’en discuter sur sa page de discussion ! Vous pouvez préciser les sections à internationaliser en utilisant section à internationaliser.
Voir l’article plus détaillé : Métiers équestres en France sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tiers_%C3%A9questres_en_France
Le bien-être et la protection des chevaux - 18 mars 2021 – Document ‘agriculture.gouv.fr’ - bien-être animal filière équineCrédit ci-aprèsPascal Xicluna / agriculture.gouv.fr
La filière équine regroupe à la fois les chevaux, les poneys et les ânes. Elle est très complexe en raison des nombreux usages qui sont faits des équidés (loisir, sport, enseignement, courses, élevage, travail agricole, viande). Les chevaux de selle et les poneys constituent la grande majorité des équidés présents en France.
En 2018, la France comptait environ 1,2 million d’équidés présents sur le territoire pour 140 000 détenteurs Cependant, l’effectif du cheptel équin français est en baisse depuis quelques années. Même si ce cheptel est principalement jeune, le nombre de chevaux âgés (de plus de 20 ans) est en hausse. En France, l’équitation se classe comme le 4ème sport national en 2017, bien que ce sport connaisse dernièrement une baisse quant au nombre de licenciés.
Comment se caractérise la filière équine en France ?
Les équidés présents sur le territoire français sont répartis en plusieurs catégories selon leur activité (chiffres obtenus suite à une enquête de l’Observatoire économique et social du cheval) :
- 68% des équidés sont destinés au loisir (33%), au sport (27%) et à l’enseignement (8%). Ils sont représentés par les chevaux de selle, les poneys et les équidés dits ONC (origine non constatée). À noter que le CSO (concours de saut d’obstacles) est la discipline équestre qui compte le plus grand nombre de cavaliers français ;
- 13% des équidés sont destinés aux courses. Ils sont représentés par les chevaux de course (trotteurs et galopeurs) ;
- 12% des équidés sont des reproducteurs (étalons et poulinières) destinés à l’élevage ;
- 5% des équidés ne sont destinés à aucun usage particulier, ils sont alors appelés « équidés d’agrément » ;
- 2% des équidés sont destinés au travail (principalement aux travaux agricoles). Ils sont représentés par les chevaux de trait et les ânes.
En France, divers acteurs, professionnels ou particuliers, interviennent dans l’élevage d’équidés.
Focus sur la filière viande chevaline
Il existe 2 filières bouchères chevalines distinctes : une filière de jeunes chevaux de trait (autour de 2 ans) également appelés « poulains lourds », majoritairement présente en France, et une filière de chevaux de courses réformés, c’est-à-dire des chevaux qui ne sont pas (ou plus) performants lors des courses ou qui ont terminé leur carrière. C’est cette viande qui est habituellement consommée en France mais l’offre est insuffisante pour répondre à la demande française. De ce fait, 80% de la viande chevaline consommée en France est importée.
Ces dernières années, la production française de viande chevaline est en diminution constante du fait de la diminution de la demande à l’étranger. En 2017, on compte une baisse de 23% du nombre d’équidés abattus en France. Parallèlement, la consommation française de viande chevaline est elle aussi en baisse. En 2013 en France, on compte une diminution de 15% du nombre de foyers qui achètent de la viande de cheval. Parallèlement, de plus en plus de chevaux de courses se voient offrir une seconde vie en étant réformés pour le loisir au lieu d’être envoyés à l’abattoir.
Quelle est la réglementation qui encadre l’élevage d’équidés ?
Tous les animaux d’élevage sont protégés par la directive européenne 98/58/CE relative à la protection des animaux dans les élevages, transposée en droit français par l’arrêté ministériel du 25 octobre 1982 modifié.
À la différence d’autres espèces animales, il n’existe pas de réglementation proposant des critères spécifiques de bien-être pour l’élevage et la détention des équidés.
Le bien-être des équidés doit être respecté aussi bien au repos qu’au travail. Le transport d’équidés est également soumis au règlement (CE) n°1/2005 du Conseil du 22 décembre 2004, relatif à la protection des animaux pendant le transport et les opérations annexes.
Comment évaluer le bien-être des équidés au repos ?
Il existe plusieurs manières d’évaluer le bien-être d’un animal au repos. Parmi elles, on peut citer l’utilisation d’indicateurs de bien-être, basés sur les 5 libertés individuelles, qui traduisent les besoins fondamentaux des animaux. Pour évaluer le bien-être des équidés, le protocole AWIN (Animal Welfare Indicators) a été élaboré.
Le tableau suivant récapitule les 31 indicateurs de bien-être utilisables chez les chevaux permettant d’évaluer les 12 critères des 4 grands principes du programme AWIN.
https://agriculture.gouv.fr/sites/default/files/capture_decran_2020-04-03_a_15.57.27.jpg
À noter que des formations sont aujourd’hui accessibles aussi bien aux professionnels qu’aux particuliers concernant les bonnes pratiques en matière de bien-être et protection des équidés.
Comment évaluer le bien-être des équidés au travail ?
Le bien-être des équidés est également à prendre en compte avant, pendant et après le travail. Cependant, il n’existe pas encore de grilles d’évaluation du bien-être des équidés au travail comme celle vue précédemment au repos. Il est donc de la responsabilité de chaque propriétaire et détenteur d’équidé de bien observer son équidé au cours des séances de travail afin de détecter un éventuel état de mal-être.
L’IFCE(Institut Français du Cheval et de l’Équitation), a établi une série de recommandations quant à l’évaluation du bien-être chez les équidés lors du travail :
- Avant le travail : un pansage régulier et correctement exécuté avant le travail permet déjà de savoir si le cheval souffre d’une douleur particulière. De plus, le pansage participe à l’amélioration du bien-être du cheval et à l’entretien d’une bonne relation Homme-animal.
- Pendant le travail : une fois en selle, plusieurs indices, comportementaux ou non, permettent de détecteur une douleur, un stress ou un inconfort comme la présence éventuelle d’une boiterie, d’une raideur, des mouvements de têtes inhabituels, des grincements de dents etc. Aujourd’hui, divers objets connectés présents sur le marché permettent de mesurer certaines constantes physiologiques (comme la fréquence cardiaque) ou encore d’avoir des informations sur les séances de travail permettant ainsi de détecter un état de mal-être chez les équidés.
- Après le travail : après la monte, il faut effectuer une observation de l’ensemble du cheval pour voir s’il ne s’est pas blessé et pour détecter la présence éventuelle d’une blessure sur une zone de frottement avec le harnachement. Il est donc important d’avoir un harnachement correctement ajusté et régulièrement entretenu pour prévenir ces blessures.
La lutte contre le dopage est également un point à prendre en compte dans le bien-être des équidés de sport. Le dopage est une modification des capacités et des performances sportives de manière artificielle. Cela a donc des répercussions sur le bien-être des équidés.
En France, de nombreux contrôles sont effectués lors des courses et des compétitions équestres chez les équidés de sport. Bien que la lutte contre le dopage soit importante en France, des réflexions sont toujours en cours afin de trouver des moyens de détection des nouvelles méthodes de dopage. C’est le cas, par exemple, de la névrectomie chirurgicale, qui consiste à retirer le fragment d’un nerf du pied du cheval sportif pour ainsi l’insensibiliser. Cette pratique est réalisée par un vétérinaire en traitement curatif de certaines affections douloureuses du pied des équidés. Ces derniers sont alors exclus des compétitions et courses hippiques.
Deux guides de bonnes pratiques sur la protection des chevaux et des ânes ont été rédigés entre 2018 et 2019 par un groupe de travail d’initiative volontaire, issu de la plateforme européenne ’Bien-être animal’ ( lien : https://ec.europa.eu/food/animals/welfare/eu-platform-animal-welfare_en ). Divers experts des États membres ont participé à leur rédaction. Ces guides présentent les bonnes pratiques à respecter afin d’assurer le bien-être des chevaux, des ânes et de leurs hybrides ; ils n’ont pas pour objectif de remplacer la réglementation, mais de la compléter. Ils sont mis à la disposition de tous les détenteurs européens .
Télécharger ces guides (version française) :
- Guide du bien-être des animaux : garde, soins, dressage et utilisation des ânes et des hybrides d’ânes pdf - 5.46 Mo
- Guide de bonnes pratiques pour le bien-être animal : garde, soins, dressage et utilisation des chevaux pdf - 851.98 Ko
Une bonne gestion de la fin de vie des équidés
En France, le nombre de chevaux âgés (de plus de 20 ans) ne cesse d’augmenter ces dernières années. Les propriétaires de chevaux sont aujourd’hui de plus en plus prêts à offrir une retraite à leur équidé. Pour assurer leur bien-être en fin de vie, l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Équitation) a là encore établi plusieurs recommandations à suivre :
- Alimentation et habitat : l’équidé âgé doit avoir une alimentation adaptée à son âge et à sa condition physique pour prévenir certaines maladies chroniques auxquelles il est particulièrement sensible comme le SME (syndrome métabolique équin) ou le syndrome de Cushing. Il est important que le cheval âgé vive avec ses congénères et de préférence en extérieur, toujours dans l’objectif de diminuer le risque de maladies chroniques.
- Une surveillance renforcée : il est très important de prendre le temps d’observer un équidé âgé au quotidien. Ces derniers étant plus sujets aux maladies chroniques et aux infections, tout signe anormal (physique, alimentaire ou comportemental) doit alerter le propriétaire ou le détenteur d’équidés et contacter son vétérinaire, en particulier en cas d’amaigrissement du vieux cheval.
- Un suivi de santé régulier : des contrôles réguliers du vétérinaire sont importants chez l’équidé âgé. En fonction de l’état de santé du cheval, le vétérinaire va décider de la fréquence des soins préventifs. De plus, il est important de faire vérifier l’état de la dentition 2 fois par an et d’avoir un suivi régulier du maréchal-ferrant.
Le moment de l’euthanasie de l’équidé âgé est un choix difficile qui doit être pris après réflexion avec son vétérinaire pour éviter à l’animal trop de souffrances, consécutives à une maladie chronique par exemple.
Les équidés étant reconnus comme des animaux de rente par le Code rural, tout équidé est potentiellement destiné à l’abattoir. C’est au propriétaire de l’équidé de décider du devenir de son animal. S’il le souhaite, il peut à tout moment et de manière irréversible choisir de l’exclure de la filière bouchère par simple demande auprès de son vétérinaire qui l’enregistrera alors sur le livret d’identification de l’équidé. Néanmoins, cette décision définitive peut entraîner maltraitance et abandon de l’équidé exclu de la consommation si son propriétaire ne lui fournit pas les soins nécessaires jusqu’à la fin de sa vie. Il est de la responsabilité de chaque propriétaire d’équidé de s’occuper de son cheval tout au long de sa vie et d’en prévoir le coût (équarrissage notamment).
Les engagements de la filière et les perspectives pour l’avenir
En 2016, une Charte pour le bien-être équin comprenant 8 mesures relatives au bien-être des équidés a été élaborée et signée par l’ensemble des professionnels de la filière équine avec l’objectif de mettre à disposition de tous les professionnels un guide de bonnes pratiques pour le bien-être des équidés. Ce guide est actuellement en cours d’évaluation par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) en vue de sa validation par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il vise l’application directe des engagements de la Charte pour le bien-être équin par l’ensemble des professionnels de la filière équine afin d’optimiser leurs pratiques quant au bien-être et à la protection des équidés.
Le guide de bonnes pratiques pour le bien-être des équidés, qui sera prochainement accessible, va permettre de garantir la mise en place des 8 mesures essentielles au bien-être des équidés de la Charte afin que chaque acteur, professionnel ou particulier, de la filière équine soit sensibilisé aux bonnes pratiques quant au bien-être des équidés et optimise ses pratiques.
Par ailleurs, des formations en relation avec la Charte de bien-être des équidés devraient être accessibles aux propriétaires, éleveurs et détenteurs d’équidés d’ici fin 2019.
À l’issue des États généraux de l’alimentation, un plan de filière a été rédigé et prévoit la poursuite du dialogue avec les associations de protection animale, notamment sur les solutions permettant d’assurer aux chevaux une fin de vie décente. Ce plan prévoit également l’amélioration des conditions d’abattage des chevaux avec la mise en œuvre dans tous les abattoirs en France d’un guide de bonnes pratiques d’abattage des chevaux d’ici 2022, qui est en cours de rédaction. Ce guide de bonnes pratiques vient compléter les conditions d’abattage déjà réglementées et contrôlées.
La filière envisage également une baisse du recours aux viandes d’importation et une hausse de la part de la production nationale. Elle veut offrir au consommateur français une production nationale de viande chevaline. Pour cela elle cherche à développer une filière de production nationale, dans toutes ses composantes et ses races, à destination des marchés français et export. Cela devrait permettre d’aider à préserver les 9 races de chevaux de trait actuellement présentes en France.
Enfin, aujourd’hui plusieurs labels qualité existent pour les établissements équestres. La FFE (Fédération Française d’Équitation) a notamment mis en place une charte qui garantit les engagements des établissements équestres dans une démarche qualité dont certains concernent le bien-être et la protection des équidés.
Voir aussi :
Le bien-être animal au cœur de nos élevages 17 juin 2019 Santé / Protection des animaux
Le bien-être animal, qu’est-ce que c’est ? 24 mai 2023 Santé / Protection des animaux
Quand bovins et équins cohabitent sur le même pâturage13 juin 2018 Production & filières
Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Fichier:Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.svg — Wikipédia
Source : https://agriculture.gouv.fr/le-bien-etre-et-la-protection-des-chevaux
A consulter également >
PLAN DE DÉVELOPPEMENT DE LA FILIÈRE DES ÉQUIDÉS ... agriculture.gouv.fr -https://agriculture.gouv.fr› telecharger PDF
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