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"Plongée au cœur de la culture traditionnelle chinoise avec le Gin ou Guqin 古琴 cithare chinoise à 7 cordes pincées, un cordophone ou heptaphone inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco – Recherches datation" par Jacques Hallard

samedi 18 mai 2024, par Hallard Jacques


ISIAS Arts Musique Qin {{}}

Plongée au cœur de la culture traditionnelle chinoise avec le Gin ou Guqin 古琴 cithare chinoise à 7 cordes pincées, un cordophone ou heptaphone inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco – Recherches datation

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 18/05/2024

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule{{}}

Entrée en matière : Qin signifie littéralement « instrument à cordes ».

古琴 Le qin ou guqin, est un instrument de musique traditionnel chinois à cordes pincées de la famille des cithares. « Le Guqin et sa musique » ont été inscrits par l’UNESCO en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité… - Wikipédia - Année d’inscription : 2008

UNESCO - Le patrimoine culturel immatériel (PCI) est une catégorie de patrimoine issue de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l’UNESCO en 2003.

L’art de la cithare qin | École Pratique des Hautes Études

« Ce cordophone sans frettes ni chevalets appartient à la famille des cithares et se pince à même les doigts et les ongles. Cet art nous plonge au cœur de l’histoire de la musique chinoise… »

Vidéo – Découverte du Guqin et de sa musique : 4:05Le Guqin et sa musique - YouTube · unescoFrench 28 sept. 2009

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#ZUERSTIntroduction

Ce dossier et consacré à un aspect de la culture chinoise avec la présentation d’un instrument de musique traditionnel  : 古琴 Le qin ou guqin

Une opportunité pour préciser et corriger un énoncé dans la précédente étude : ’Shennong, héros bienfaiteur de la mythologie chinoise : collecte des plantes médicinales pour la pharmacopée, travaux des champs (céréales, thé, outils), cithare à cinq cordes pour apaiser l’esprit des gens’ par Jacques Hallard - 06 mai 2024, par Hallard Jacques - ISIAS Chine Mythologie Médecine Agriculture Musique ­–

Note du rédacteur – traducteur : le point à considérer est le nombre de cordes de la cithare : 7 cordes pincées, soit un ‘heptacorde’

Les documents de ce dossier ont été sélectionnés pour présenter divers aspects des connaissances disponibles sur le sujet, avec des textes et des vidéos, dont l’état des travaux scientifiques en cours sur un instrument historique ’Qiulai’ repéré dans les collections du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). L’origine de cet instrument chinois remonterait au 17ème siècle : « une mesure du carbone 14 confirme l’ancienneté du qin ’Qiulai’ qui a très probablement été fabriqué dans un court intervalle d’environ 40 ans au tournant du 18e siècle, entre 1659 et 1699 ».

Une coïncidence à approfondir : « alors que de nombreux échanges culturels ont eu lieu entre la France et la Chine durant le siècle des Lumières, l’Histoire raconte qu’un père jésuite et missionnaire à Pékin, Joseph-Marie Amiot, aurait envoyé en Europe des instruments de musique traditionnels chinois, dont un qin resté introuvable à ce jour. S’agirait-il de celui retrouvé au CNAM ? Pour l’heure, nul ne le sait. L’enquête n’est pas finie » !

Articles de rappels à ce sujet :{{}}

Joseph Marie Amiot s.j. - De la Musique moderne des Chinois, BnF Rés Vmb ms 14, c. 1754 - François Picard (1) – 1<IReMus - Institut de Recherche en Musicologie

Résumé - Joseph Marie Amiot, jésuite à Pékin, envoie vers 1754 un manuscrit resté inédit, et longtemps perdu, ’De la musique moderne des Chinois’. Il s’agit essentiellement de la compilation et de la traduction de textes officiels, de mesures d’instruments, d’images, de partitions, assorties de quelques commentaires. La présente édition, outre la saisie des textes et des notes, rétablit les caractères chinois et leur transcription pinyin et transpose les mesures.

Mots clés : musique Chine jésuites musicologie histoire des sciences – Source : https://bnf.hal.science/halshs-04103982/

Musique - François Picard, Sorbonne Université, IReMus - Accéder aux documents

L’étrangeté de la musique chinoise a frappé dès ses premières évocations en Europe. L’étude des documents parvenus — textes, partitions, instruments, illustrations, enregistrements — montre surtout sa diversité, alliée à des constantes (instruments à cordes, à vent, tambours, cymbales et gongs, pentatonisme des échelles, unisson agrémenté d’hétérophonie, allures réglées).

Même si des documents plus anciens sont parvenus ultérieurement, la France découvre la musique chinoise à travers un aperçu paru dans la compilation du père du Halde, 1735. Les envois de Joseph-Marie Amiot, jésuite expert en musique qui séjourne à Pékin de 1751 à 1793, marqueront longtemps les esprits. Son envoi sur la musique moderne, essentiellement constitué de la traduction de textes officiels, sera suivi d’un autre sur la musique ancienne publié en 1780 et comportant de nombreuses illustrations et quelques partitions, dont un « Hymne en l’honneur des ancêtres » qui sera de nombreuses fois cité, et que l’on trouve même dans une tentative d’arrangement par Gossec. On doit à Amiot un autre envoi d’un intérêt majeur : quatre recueils manuscrits de notation musicale, en notation originale et en transcription sur portée, les Divertissements chinois documentant des musiques d’ensemble que l’on peut lier au genre Shifan joué dans le Nord et la Musique sacrée 聖樂經譜, treize prières catholiques en chinois.

Ces textes et ces partitions, même ceux demeurés manuscrits, seront recopiées de nombreuses fois par Rousseau, La Fage, Fétis. L’exposition universelle de Londres est l’occasion de comptes-rendus de Berlioz et Fétis, 1851, puis celle de Paris, 1867, des premières représentations spectaculaires chinoises avec musique, en particulier de L. Haenel de Cronethal. Une suite d’articles de Charlotte Devéria accompagne la vogue de la chinoiserie musicale dont l’emblème est sans doute « Ba-ta-clan » d’Offenbach. L’association remarquable d’une photo authentique avec une polka d’origine douteuse est tout à fait dans l’esprit du temps. En 1921, MauriceCourant, sinologue et bibliothécaire, renouvellera largement la vision de la musique chinoise en France avec un article d’encyclopédie très complet et comprenant de nombreuses sources et références, y compris des notations musicales. Courant a pu consulter des partitions musicales, comme des recueils de cithare qin de 1573, de 1677 ou de 1864 et un recueil important de luth pipa de 1819. Les partitions les plus rares sont bien entendues les plus anciennes, et parmi elles figurent les notations pour luth pipa (datables d’avant 933) trouvées à Dunhuang par PaulPelliot en 1908.

Les instruments sont figurés sur des illustrations de Lagrené, qui met à part les trompes et les gongs comme les cloches, ou encore chez Malpière, qui représente un marchand de flûte.s. Parmi les instruments envoyés par Amiot figurent les orgues à bouche envoyés en 1776, parmi les premiers à parvenir en Europe, mais plus d’un siècle après celui, provenant de Thaïlande ou du Laos, que Marin Mersenne a pu admirer. On comparera cette image à l’illustration d’Amiot et à celle de l’Encyclopédie d’après Blanchini.

L’invention de l’enregistrement sonore permettra de documenter la voix chantée, absente des objets et images transmises et peu présente dans les partitions. On entend ainsi un poète résidant en France, chantant en 1925 deux poésies. Plus insolite, l’envoyé extraordinaire du président de la République chinoise raconte sa mission et chantonne une version inconnue de l’hymne national.

Source : https://.heritage.bnf.fr/france-chine/fr/musique-article

Voir également :

’De la musique Moderne des Chinois’, par le P. Joseph-Marie Amiot - Amiot, Joseph (1718-1793). Compositeur – Source : https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/btv1b105513595

Vidéo  : Le Baroque Nomade - Divertissements chinois - Concert à la BNF ... - YouTube · Le Baroque Nomade -

8:23 – Source : https://www.youtube.com/watch?v=S1FQBgVx2x4

Les articles rapportés dans ce dossier sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire {{}}

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  • L’art de la cithare qin - Asie centrale et orientale – Ecole Pratique des Hautes Etudes - Document ‘ephe.psl.eu’
    À l’occasion de la Fête de la Musique, Simon Debierre, doctorant à l’EPHE - PSL, nous fait découvrir l’art de la cithare qin.

Pourquoi vous intéressez-vous à l’art de la cithare qin  ?

Cet intérêt est d’abord né d’une fascination pour l’instrument dès la première écoute lors de l’un de mes séjours en Chine…

L’émerveillement initial passé, cette passion naissante a pu se nourrir ensuite de rencontres décisives avec des professeurs formidables, qui chacun ont su m’encadrer dans mes études autour de cette cithare : le trompettiste et joueur de qin Luca Bonvini , puis Mme DAI Xiaolian, Professeure en Musique traditionnelle chinoise au Conservatoire National de Musique de Shanghai, et enfin M. Rainier Lanselle, Directeur d’études à l’EPHE à la Section des Sciences historiques et philologiques.

Enfin cette aventure n’aurait pas été envisageable sans le soutien de mes proches ainsi que l’existence de programmes de soutien à la recherche : hier grâce au programme de bourse du gouvernement chinois portée par le Conservatoire national de Shanghai et aujourd’hui grâce au contrat doctoral PSL du programme gradué Sciences historiques porté par l’EPHE.

Qin signifie littéralement « instrument à cordes ». Ce cordophone sans frettes ni chevalets appartient à la famille des cithares et se pince à même les doigts et les ongles. Cet art nous plonge au cœur de l’histoire de la musique chinoise pour deux raisons principales.

Premièrement, le qin s’est pratiqué dans une facture instrumentale restée fondamentalement inchangée depuis la dynastie des Tang (618–906 de notre ère) comme en témoigne la datation des plus anciens exemplaires conservés et même encore joués aujourd’hui. Cette continuité historique remonterait même jusqu’aux Han Orientaux (25–220) selon la tradition philologique de son étude.

Deuxièmement, cette longévité exceptionnelle s’accompagne en Asie orientale de la plus grande collection de sources écrites dédiées à un instrument : le plus ancien manuscrit conservé, Orchidée cachée (Youlan), daterait du 7ème siècle. Le répertoire prémoderne du qin, sous la forme de tablatures, totalise ainsi près de 2000 airs, répartis en quelques 150 manuels publiés à intervalles réguliers depuis l’ouvrage cardinal du prince ZHU Quan (1378–1448), les Notations secrètes et merveilleuses (Shenqi mipu) achevées en 1425.

Véritable marqueur de l’identité impériale et favori des lettrés, le qin a bénéficié d’une représentation singulière à travers les âges  ; dans la musique bien sûr, mais aussi la littérature, le théâtre ou la peinture. Il offre de ce fait une clef de compréhension remarquable de la culture chinoise.

La musique chinoise traditionnelle est-elle en voie de disparition ?{{}}

Vaste question ! Si l’on entend par ce terme les musiques rituelles de l’orthodoxie confucéenne telle qu’elles se pratiquaient à la cour (yayue), alors cette tradition s’est même éteinte avec la chute de l’empire en 1911 et l’avènement progressif de la Nouvelle musique (xin yinyue). Avant d’être par la suite mis au service du réalisme socialiste après 1949, ce grand mouvement réformateur s’est développé dès la période républicaine avec la modernisation des institutions musicales.

Notons à cet égard deux étapes essentielles impulsées par CAI Yuanpei (1868–1940) : celle de la fondation en 1919 de la première Association de recherche musicologique à l’université de Pékin, puis en 1927 du premier Conservatoire national à Shanghai. Plus concrètement, cette évolution de la « musique chinoise traditionnelle » se caractérise par les deux aspects suivants.

D’abord sous l’angle pratique, on assiste en parallèle à l’introduction de tout l’instrumentarium occidental et à une vague de rénovations dans la facture musicale chinoise. À titre d’exemple, les cordes en soie disparaissent au profit du métal, abandonnant au passage le diapason impérial pour adopter la convention internationale du la 440.

Le système d’accordage est également modifié pour permettre l’usage de demi-tons tempérés. Les notations diatoniques gongche et wusheng et la notation chromatique lülü tombent en désuétude. Elles laissent place aux notations solfiées de la portée ainsi qu’au système chiffré jianpu dérivé de la méthode Galin-Paris-Chevé, elle-même inspirée par un certain Rousseau.

Dans un tel contexte, l’art du qin, perd sa prépondérance pour les musicographes même si d’importants réformateurs en restent de fins interprètes. On pensera en particulier à ZHENG Jinwen (1872–1935) et ZHANG Ziqian (1899–1991), deux membres fondateurs de la Société de musique universelle (Datong yuehui), célèbre comme premier ensemble doté d’une orchestration moderne pérenne, et fondée vraisemblablement entre deux platanes d’un beau jour de mai 1919 au 1004 de l’ancienne avenue Édouard VII en pleine concession française à Shanghai.

Le qin, dont la sonorité reste comparativement ténue malgré l’adoption des cordes métalliques, se trouve marginalisé dans les nouvelles orchestrations, faute de succès dans les diverses tentatives de rénovation. Le poids de son héritage et la richesse de son répertoire ne sont peut-être pas non plus étrangers à ce qui se perçoit aujourd’hui de plus en plus comme une préservation.

Ensuite sous l’angle théorique, une révolution s’opère dans l’écriture musicale chinoise. Cette dernière intègre l’harmonie tonale ainsi que le contrepoint rigoureux à une tradition jusqu’alors restée principalement hétérophonique. Ces techniques, qui en Europe rencontrent un succès à l’époque baroque, sont pourtant bien connues des élites chinoises au travers des nombreux échanges diplomatiques assurés par la Mission jésuite (1582–1773). Citons ici l’introduction à la cour impériale d’un clavicorde par Matteo Ricci (1552–1610) dès 1601.

Mais la dernière dynastie Qing (1644–1911) s’enferme progressivement dans un véritable conservatisme, alors qu’elle hérite pourtant d’une longue tradition de théorie musicale. La cour mandchoue conserve en particulier les travaux du prince ZHU Zaiyu (1536–1611), dont le calcul de la division de la gamme tempérée dès 1581 s’avère par ailleurs concomitant à celui de Vincent Galilée (1520–1591).

De même, si l’orthodoxie confucéenne privilégie un univers pentatonique, elle connaît également la génération des échelles heptatoniques et chromatiques comme l’attestent les écrits sur les rapports générateurs obtenus par la méthode de « l’augmentation et de la diminution d’une division par trois » (sanfen sunyi), dont le calcul fractionnaire jusqu’à six chiffres est consigné avec précision dès la dynastie des Han Occidentaux ( 206–9) dans les Mémoires historiques (Shiji) de SIMA Qian ( 145– 86 avant notre ère).

Mais, pour finir, « la musique chinoise traditionnelle » ne saurait se limiter à la musique confucéenne ou à la Nouvelle musique. De nombreuses autres traditions ont su traverser le 20ème siècle et s’adapter aux vicissitudes de la période moderne. La pérennité de toutes ces musiques dites « folkloriques » (minyue) ou « nationales » (guoyue) se retrouve dans la diversité des répertoires régionaux encore écoutés à ce jour.

Citons la musique des liturgies bouddhiques et taoïstes, celle des ensembles populaires tels que les « Soies et bambous au Sud du Fleuve [bleue] » (jiangnan sizhu) ou les « Sons du Sud » (nanyin) pour ne mentionner que ces deux genres majeurs. Ou bien encore toute la tradition des schèmes prosodiques (cipai), qui rythment inlassablement le genre théâtral depuis ses origines. Tous ces genres constituent autant de témoignages de la vitalité du patrimoine musical chinois.

Comment sensibiliser les jeunes à la musique traditionnelle ?{{}}

Je dirais qu’aujourd’hui l’accès le plus immédiat reste internet et ses plateformes musicales en accès-libre. Elles peuvent agir comme un formidable tremplin vers la découverte d’une multitude de traditions musicales ; mais sous réserve de savoir parfois où chercher, tant l’offre peut être pléthorique et varier qualitativement. Néanmoins, rien ne saurait remplacer l’expérience musicale in situ. Je pense ici à l’ensemble des acteurs du monde culturel et éducatif : les salles de concert, les musées, les universités mais aussi les associations, collèges, lycées et les conservatoires municipaux ; tout cela dans l’espoir de susciter chez les plus jeunes, qui sait, des vocations et créer à terme de nouvelles filières.

Simon Debierre effectue son doctorat à l’École Pratique des Hautes Études - PSL et est rattaché au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CRCAO). Il est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris (ESCP-Europe) et du Conservatoire National de Shanghai (SHCM). Il a notamment dirigé le « Festival des Sept cordes » à l’occasion du Nouvel An chinois en février 2019.

Source : https://www.ephe.psl.eu/lart-de-la-cithare-qin

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2.
Le Guqin et sa musique d’après Wikipédia *{{}}

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/90/UNESCO-ICH-blue.svg/30px-UNESCO-ICH-blue.svg.png Patrimoine culturel immatériel

Image illustrative de l’article Guqin

Guqin Hewu Longxiang dans sa forme de lianzhu

Pays *

Drapeau de la République populaire de ChineChine

Liste Liste représentative
Année d’inscription 2008
Année de proclamation 2003
* Descriptif officiel UNESCO

Le guqinÉcouter (Chinois : 古琴 ; Pinyin : gǔqín ; EFEO : kouts’in ; littéralement « instrument à cordes ancien »), ou qin, est un instrument de musique traditionnel chinois à cordes pincées de la famille des cithares (中華絃樂噐). « Le Guqin et sa musique » ont été inscrits par l’UNESCO en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (originellement proclamé en 2003)1.

Histoire

Il est joué depuis les temps anciens, et fut traditionnellement apprécié et considéré par les lettrés comme un instrument raffiné, d’une grande subtilité. Mis en valeur par la citation « Un gentilhomme ne se sépare pas de son qin ou de son se (en) sans bonne raison » (Lijing), il est aussi associé à l’ancien philosophe chinois Confucius. Les Chinois font parfois référence au guqin comme « le père de la musique chinoise » ou « l’instrument des sages ».

Autrefois, l’instrument était simplement appelé qin, mais à partir du vingtième siècle, le terme a été appliqué à divers autres instruments tels que le Húqín et le Yangqin. Le préfixe gu- (signifiant « ancien ») a été rajouté par la suite pour lever l’ambiguïté. Il peut aussi être nommé qixianqin (littéralement « instrument à sept cordes »). Le guqin ne doit pas être confondu avec le Guzheng, une autre cithare longue chinoise également dépourvue de frettes, mais possédant un chevalet mobile sous chaque corde. À cause du célèbre livre sur le qin de Robert van Gulik, intitulé La Tradition du luth chinois, le guqin est parfois incorrectement qualifié de luth. D’autres classifications galvaudées comme harpe sont également assez fréquemment rencontrées, notamment sur les disques compacts.

Musique

Le guqin est un instrument au son doux, doté d’une tessiture de quatre octaves. Ses cordes à vides sont accordées dans le registre des basses et son degré le plus bas est de deux octaves sous le do, à savoir la même plus basse note que le violoncelle. Le son est produit en pinçant les cordes, à vide, en les appuyant sur la touche ou en utilisant des harmoniques. L’utilisation du glissando lui confère un son rappelant le pizzicato du violoncelle, la contrebasse fretless ou encore la guitare slide. L’instrument est capable d’un grand nombre d’harmoniques, dont 91 couramment utilisées et indiquées par des points sur la touche. Traditionnellement le guqin avait à l’origine cinq cordes, mais d’autres qin en possédant 10 ou plus ont été trouvés. Sa forme moderne a été standardisée il y a deux millénaires.

Source de l’article avec Notes et références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guqin

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3.
L’instrument de musique chinois : le Guqin et sa musique - Écrit par Juliette QI – Document ‘interactionchine.wordpress.com’

Comme vous avez peut-être déjà entendu parlé, le guqin (Chinois : 古琴,littéralement « instrument à cordes anciennes »), ou qin, est un instrument de musique traditionnel chinois à cordes pincées.

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Le guqin ou la cithare chinoise

En 2008, pour sa valeur originale, le guqin et sa musique ont été inscrits par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Pour mieux comprendre le guqin et sa musique,je vous recommande de regarder cette vidéo dans laquelle une artiste vous joue un morceau célèbre et historique intitulé « Guanglingsan ».

Histoire{{}}

 

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Joueuse du Guqin devant de l’encens

Joué depuis les temps anciens, le guqin fut traditionnellement apprécié et considéré par les lettrés comme un instrument raffiné. Mis en valeur par la citation « Un gentilhomme ne se sépare pas de son qin ou de son se(un autre instrument de musique)sans bonne raison » (Lijing), il est aussi associé à l’ancien philosophe chinois Confucius. Les Chinois font parfois référence au guqin comme « le père de la musique chinoise » ou « l’instrument des sages ».

Jusqu’au vingtième siècle, l’instrument était simplement appelé « qin ». Il porte aussi le nom de « qixianqin » (littéralement « instrument à sept cordes »). Le guqin ne doit pas être confondu avec le Guzheng, une autre cithare longue chinoise également dépourvue de frettes, mais possédant un chevalet mobile sous chaque corde.

Musique{{}}

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Musicien jouant du guqin

Vieille de 3.000 ans, le guqin, ou la cithare chinoise, occupe une place de premier ordre parmi les instruments solistes dans la musique chinoise. L’art du guqin était à l’origine réservé à une élite cultivée, pratiqué dans l’intimité par les nobles et les érudits. Il n’était donc pas destiné à des représentations publiques.

Le guqin est un instrument au son doux, doté d’une tessiture de quatre octaves. Ses cordes à vides sont accordées dans le registre des basses et sa note la plus basse est de deux octaves sous le do, à savoir la même plus basse note que le violoncelle. Le son est produit en pinçant les cordes, à vide, en appuyant les cordes sur une touche ou en utilisant des harmoniques. L’utilisation du glissando lui confère un son rappelant le pizzicato du violoncelle, la contrebasse sans frettes ou encore la guitare slide. Traditionnellement le guqin est doté de cinq cordes, mais d’autres qin possédant 10 cordes ou plus existent aussi. Sa forme moderne à sept cordes a été standardisée il y a deux millénaires.

La maîtrise d’un art de lettré{{}}

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Musiciens jouant du guqin et du Xiao

Avec la calligraphie, la peinture et une forme ancienne des jeux d’échecs, le guqin compte parmi les quatre arts que tout érudit chinois se devait de maîtriser. En fixant les cordes de dix façons différentes, les musiciens peuvent obtenir un ensemble de quatre octaves. Il existe trois techniques instrumentales de base : san (corde libre), an (corde arrêtée) et fan (harmoniques).

image009Le roman la cithare nue

Le roman La Cithare Nue de l’écrivaine Shan Sa, paru en 2010 chez Albin Michel, raconte l’histoire émouvante d’une femme noble au Ve siècle en Chine dont le destin croise celui d’un luthier au VIe siècle par leur amour réciproque et celui de la musicienne Cai Wenji au IIIe siècle par l’interaction imaginaire qu’elle a avec celle-ci.

En réalité, il reste de nos jours moins d’un millier de joueurs de cithare chinoise accomplis et sans doute pas plus d’une cinquantaine de maîtres encore en vie.

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Posted on April 5, 2018 by Juliette Posted in Instruments à Cordes, Musique - Blog at WordPress.com.Do Not Sell or Share My Personal Information

Source : https://interactionchine.wordpress.com/2018/04/05/linstrument-de-musique-chinois-le-guqin-et-sa-musique/

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4.
La petite musique interne du qin Qiulai enfin révélée : quand la science compose - Recherche - Article publié le 25 novembre 2021, mis à jour le 30 novembre 2021 – Document ‘news.universite-paris-saclay.fr’

Lors d’une visite au Musée de la musique (Paris), face à une ancienne cithare qin, il y a de fortes chances que nous parviennent en creux l’écho des sonorités passées de cet instrument rare de musique chinoise. Mais si l’on tend davantage l’oreille et que l’on observe au-delà, c’est tout le travail d’une équipe de chercheurs et de chercheuses, notamment du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE – Univ. Paris-Saclay, CEA, CNRS, UVSQ), sur les secrets de cet instrument à l’histoire mystérieuse qui se révèle.

Quels composants contient-il, quel âge a-t-il ? Autant de questions qu’explorent leurs recherches, avec en toile de fond toujours la même problématique : garder la valeur culturelle de l’objet produisant cette mélodie que l’on entend. {{}}

Le Musée de la musique propose depuis 2015 d’admirer un objet extrêmement rare : une ancienne cithare, un qin, un instrument de musique traditionnelle très ancré dans la culture chinoise. Objet d’art, cet instrument, nommé Qiulai, est un heptacorde, c’est-à-dire une table en bois qui tend sept cordes de soie.

Ses origines sont toutefois très obscures : cet instrument est retrouvé en 2012 dans la collection acoustique du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) sans que l’on puisse en déterminer la provenance avec certitude, ce qui soulève la question de son authenticité.

Dans une approche interdisciplinaire, Marie-Gabrielle Durier et Christine Hatté, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE – Univ. Paris-Saclay, CEA, CNRS, UVSQ), et leurs collègues de l’équipe de Conservation et de Recherche du Musée ont cherché à mettre en avant les composants de l’objet pour confirmer les connaissances disponibles sur les qin essentiellement issues des poèmes anciens et de la tradition orale ayant survécu à la Révolution culturelle chinoise. À l’aide d’une datation au carbone 14, l’équipe s’est également attachée à déterminer l’âge de l’instrument, remontant à la fin du XVIIe siècle, pour valider l’authenticité du qin retrouvé. 

Des recherches sous contraintes{{}}

https://news.universite-paris-saclay.fr/sites/default/files/styles/466xauto/public/2021-11/qiulai-int-ext.jpg?itok=Yybnbptf

Le Qin exposé au Musée de la musique. Crédit photo : Claude Germain 
https://collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr/doc/MUSEE/1105337/cit…

Instrument musical, historique mais aussi objet d’art en soi : plusieurs facteurs font du qin découvert un objet de valeur. Si son authenticité reste à assurer, un premier problème de taille se pose rapidement à l’équipe : les recherches d’authentification via la datation au carbone 14 nécessitent de récupérer un échantillon de matière de l’objet, or tout l’enjeu est de réussir à préserver l’intégrité visuelle et les qualités de jeu de l’instrument. « Au Musée de la musique, 5 % des instruments exposés sont remis en état de jeu et associés à une bande son. C’est donc bien l’instrument que l’on observe qu’entendent nos oreilles », clarifie Christine Hatté. C’est pour ces raisons que le Musée de la musique privilégie des techniques non invasives, c’est-à-dire qui n’impliquent pas de prélever une partie de l’objet, et non destructives, qui n’altèrent pas la matière étudiée. 

L’équipe oriente ses analyses en particulier sur le vernis présent à la surface de l’instrument. Mais si respecter l’intégrité matérielle du Qiulai est une chose, trouver une méthode de traitement du matériau cohérente avec la datation au carbone 14 (14C) en est une autre, et pas des moindres. La datation repose sur la mesure du 14C présent en infime proportion dans un échantillon organique. Cet isotope instable, seul isotope radioactif du carbone, se désintègre dans le temps à un rythme régulier pour donner des isotopes stables de l’azote. La proportion encore présente à un instant donné constitue un “chronomètre” idéal pour estimer l’âge de l’échantillon.

Néanmoins, cette technique soulève des difficultés, surtout quand elle s’applique à de très petits échantillons : elle comporte le risque d’affecter ou de perdre une partie de la quantité totale du carbone d’origine de l’échantillon. Or, certaines méthodes de prélèvement risquent bien de le contaminer. C’est le cas des solvants fréquemment usités par les restaurateurs et remplis de carbone d’origine pétrolière, par exemple. L’astuce, plus rare, de collecter un échantillon poudreux par un scotch engendre le même type de problème. La solution trouvée par l’équipe de chercheurs réside dans l’utilisation d’un micro-scalpel, d’un microscope binoculaire et d’une lampe UV. Ces micro-scalpels aident à prélever, couche par couche, les laques de l’instrument et de passer chacune d’entre elles à la datation au 14C : une couche de laque noire sous-jacente et une couche de laque rouge de surface. 

Un dialogue interdisciplinaire{{}}

L’exercice de datation au 14C est bien différent d’un travail d’archéologie : ici pas d’intervalle unique de dates possibles, mais plutôt une fourchette de temps, « plusieurs plages de dates équiprobables », explique Marie-Gabrielle Durier. Pour réduire ces intervalles, les scientifiques s’appuient sur des connaissances acquises sur l’objet via d’autres disciplines.

Dans le cas du qin, la caractérisation chimique des matériaux de l’instrument et l’analyse iconographique et de la littérature chinoise jouent partition commune. Alors que l’équipe retrouve de la malachite et du noir d’os dans la laque de l’instrument (laque noire), les poèmes renseignent sur les raisons de cette présence : le noir d’os correspond à l’utilisation de bois de cerf dans la fabrication du qin, et la malachite à des pierres concassées utilisées pour aboutir à des qualités acoustiques symboliquement idéales.

La littérature ancienne explique également pourquoi le bois de l’instrument présente une datation beaucoup plus ancienne que celle d’un des composants de la laque (laque rouge) et des cordes de soie constituant les cordes de l’instrument. D’après les poèmes, la qualité du son viendrait de la spiritualité acquise par le bois avant son utilisation pour créer le qin, ceci expliquant le choix d’un bois plus ancien, probablement issu d’un temple.

Quelle histoire propose le qin ?{{}}

Les résultats obtenus par l’équipe laissent supposer que la fabrication du qin Qiulai remonte à une période située entre 1659 et 1699 de notre ère. Ils viennent valider la valeur historique et anthropologique de l’instrument tout en confirmant son authenticité. Sur cette base actuelle de la recherche, le Cnam peut en toute légitimité se targuer de posséder l’un des plus vieux qin d’Europe. Dans le même temps, si la piste se confirme, cela représente un véritable gain culturel pour la Chine où le qin est mythique. « C’est l’équivalent des violons de Stradivarius », commente Marie-Gabrielle Durier. 

Tout est-il pour autant dit sur cet instrument ? « Non ! », répondent en chœur les chercheuses du LSCE. Plusieurs mystères subsistent, dont certains dépassent les sciences expérimentales. Alors que de nombreux échanges culturels ont lieu entre la France et la Chine durant le siècle des Lumières, l’histoire raconte qu’un père jésuite et missionnaire à Pékin, Joseph-Marie Amiot, aurait envoyé en Europe des instruments de musique traditionnels chinois, dont un qin resté introuvable à ce jour. S’agirait-il de celui retrouvé au Cnam ? Pour l’heure, nul ne le sait. L’enquête n’est pas finie. 

Référence : Durier, Marie-Gabrielle et al. 2021. The story of the “Qiulai” qin unraveled by radiocarbon dating, Chinese inscriptions and material characterization. Heritage Science 9(1) : 89.

Adresse : 3 rue Joliot Curie Bâtiment Bréguet 91190 Gif-sur-Yvette

Tous droits réservés Université Paris-Saclay Accessibilité : partiellement conforme

Source : https://news.universite-paris-saclay.fr/actualites/la-petite-musique-interne-du-qin-qiulai-enfin-revelee-quand-la-science-compose

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5.
L’histoire du qin ‘Qiulai’ révélée par le carbone 14 - Publié le 12 octobre 2021 – Document ‘cea.fr’

https://www.cea.fr/drf/PublishingImages/Actualites/2021/Octobre/redim_Claude_Germain_Qiulai.jpg?RenditionID=5

(c)Claude Germain/Musée de la musique

​Grâce à des études interdisciplinaires incluant notamment la datation par le carbone 14, des chercheurs du LSCE (CEA-CNRS-UVSQ) et leurs partenaires brossent le portrait d’une cithare de table chinoise, fabriquée au tournant du 18e siècle selon les règles de l’art. Quel raffinement !

Le qin est une cithare chinoise traditionnelle à sept cordes, dont l’origine remonte à plus de deux millénaires. Malgré son apparente simplicité, il permet une grande variété de sons. Mais au-delà des images sonores élaborées qu’il produit, il est vénéré comme une œuvre d’art raffinée, dont la forme est imprégnée d’une forte signification symbolique. Les différentes parties de l’instrument font référence au dragon, au phénix, au ciel et à la Terre.

Il est considéré comme un des objets qui incarnent le mieux la pensée chinoise. Au cours de la Révolution culturelle, il a été la cible de nombreuses destructions et en 2008, il a été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

En 2012, un qin nommé Qiulai (Résonances automnales) est redécouvert dans la collection du musée du Conservatoire national des arts et métiers à Paris. Il présente un état de conservation exceptionnel et peut prétendre être l’un des plus anciens qin des collections européennes, même si sa provenance reste mystérieuse.

Le corps de l’instrument est en bois, entièrement recouvert de laque, noire sur la face avant et rouge sombre sur la face arrière. Curieusement, il ne compte aucune fissure (considérée comme un signe précieux d’ancienneté). Il porte différentes inscriptions calligraphiées :

  • des informations sur sa fabrication (datée de 1712),
  • le sceau d’un joueur et fabricant de cithare réputé, Tang Kai, en activité au 18e siècle,
  • un extrait d’un poème célèbre.
    Le qin Qiulai a été étudié avec une approche innovante combinant :
  • une expertise muséale,
  • des analyses de matériaux : microscopie optique, imagerie dans les domaines visible, infrarouge et ultra-violet, fluorescence X, spectroscopie de rayons X à dispersion d’énergie, spectroscopie Raman,
  • une technologie avancée de datation par la mesure du carbone 14 (Mini carbon dating system, MICADAS au LSCE) sur de micro-échantillons (de 0,2 à 1,4 mg).
    Cet examen minutieux révèle que sa fabrication est conforme aux pratiques traditionnelles mentionnées dans les traités et poèmes de la dynastie Qing (1644-1912), en particulier la réutilisation d’un bois symbolique.

Il existe en effet un hiatus entre la datation du bois appartenant à la famille de l’if et celle des autres éléments (laque, etc.) qui prouve la réutilisation d’un matériau provenant d’un bâtiment tel qu’un temple par exemple. Par ailleurs, la laque noire contient du noir d’os et de la malachite broyée, en adéquation avec les recettes traditionnelles à base de bois de cerf en poudre et de pierres broyées – l’ajout de minéraux visant à parfaire les propriétés acoustiques de l’instrument.

La mesure du carbone 14 confirme l’ancienneté du qin ’Qiulai’ qui a très probablement été fabriqué dans un court intervalle d’environ 40 ans au tournant du 18e siècle, entre 1659 et 1699.

Référence : ​The story of the ’Qiulai’ qin unraveled by radiocarbon dating, Chinese inscriptions and material characterization, Heritage Science

Voir plus

Source : https://www.cea.fr/drf/Pages/Actualites/En-direct-des-labos/2021/lhistoire-du-qin-qiulai-revelee-par-le-carbone-.aspx

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6.
Madame Dai Xiaolian, Maître du qin (Chine) - Samedi 6 avril 2019 – Réception de Madame Dai Xiaolian à Paris – Enregistrement de 1 heure 20 minutes - France Culture - Provenant du podcast Ocora Couleurs du monde

Madame Dai Xiaolian

Découverte de la cithare qin, cithare des lettrés, l’un des plus vieux instruments traditionnels chinois{{}}

Avec Madame Dai Xiaolian à l’occasion de sa venue exceptionnelle dans le cadre du Festival des sept cordes qui s’est déroulé du 6 au 8 février dernier à Paris.
Dai Xiaolian, maître très renommée de cithare qin, est née à Shanghai, elle a commencé très tôt à étudier l’art du guqin, sous la tutelle de son grand-oncle, le célèbre maître guqin Zhang Ziqian de l’école de Guangling. Diplômée du Conservatoire de Musique de Shanghai en 1985, elle est responsable au sein du département de musique folklorique de l’enseignement du guqin.

Dai Xiaolian, l’une des plus importantes représentantes de l’art du qin, qui a largement contribué au développement de l’art du guqin contemporain, est un lien essentiel entre le répertoire historique et contemporain. Elle a entre autre collaboré avec l’ensemble Aleph en 2007 en France.

Traduction de l’entretien avec Dai Xiaolin par Simon Debierre

Programme musical : {{}}

Guan Pinghu : Air de Guanling
Dai Xiaolin (qin)
extrait du concert au Festival des sept cordes
enregistrement Radio France non commercialisé

Traditionnel : Feng lei yin
Dai Xiaolin (qin)
Lu Xiaozi (qin)
cne 04130017

Traditionnel : Yu qiao wen da
Dai Xiaolin (qin)
Mao Yulong (qin)
cne 04130016

Traditionnel : Terrasse aux abricotiers, Xing Tan
Dai Xiaolin (qin)
Ensemble Les sons cristallins
extrait du concert au Festival des sept cordes 
enregistrement Radio France non commercialisé

Traditionnel : La Rhapsodie de la Muraille
Dai Xiaolin (qin)
enregistrement Radio France non commercialisé

Yu Yi : Si He Dai Xiaolin (qin)
Zhou Shinan
Li Menglu
Peng Yu
cne 04130017

Jiang Ying : Gui Meng Qu Lai
Dai Xiaolin (qin)
Wu Qiang
Huo Yonggang (erhu)
Mao Yulong
cne 04130017

Wang Li / Wu Wei : Instrumental 
Wang Li (guimbarde chinoise)
Wu Wei (orgue à bouche sheng)
enregistrement Radio France non commercialisé

À réécouter : Mot du jour n°50 : Qin - Le mot du jour - 4 min

Musiques – Actualité musicale Musiques du monde

L’équipe - Françoise Degeorges Production - Pierre Willer Réalisation - Maud Noury Collaboration

Source : https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/ocora-couleurs-du-monde/dai-xiaolian-maitre-du-qin-chine-2697475

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7.
Vidéo - Guqin Master Chen Leiji – Enregistrement de 42:38 - Asia Society - 23 janvier 2018

NEW YORK, January 20, 2018 — Chen Leiji, one of the world’s foremost exponents of the guqin, performs a rare concert at Asia Society New York. He is joined by special guests Sarah Tao He (erhu) and Guo Yazhi (suona). (42 min., 38 sec.)

NEW YORK, 20 janvier 2018 - Chen Leiji, l’un des plus grands représentants du guqin au monde, donne un concert rare à l’Asia Society New York. Il est rejoint par les invités spéciaux Sarah Tao He (erhu) et Guo Yazhi (suona). (42 min., 38 sec.)

Source : 42:39 -Guqin Master Chen Leiji - YouTube · Asia Society 23 janv. 2018

https://lh3.googleusercontent.com/AKBKtK9LNqYDoREGKMp3qPVhWgH2yO8Zh2pMtViWhp6EjTVNC4F5ztlrvAi4MFSXCbPEcWx0NfGHIssB

Soaring Dragons Chen Leiji - The Sound of Guqin -Musique

https://yt3.ggpht.com/Pf_ObK2y8xcWjcnfgw-4RC0X2kyVaQgSLt7yvCz0hoiyYP-I77HA5E_kID2xAH7bSa04LS9uPw=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rj{{Asia Society VidéosÀ propos

Source : https://www.youtube.com/watch?v=35ZKN-H7at4

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8.
Qin ou Pinyin : gǔqín – Document ‘instrumentsdumonde.fr’

photo de Qin

Le QIN est une cithare chinoise à cordes pincées et l’un des plus anciens instruments de Chine. La caisse est creuse. Sept cordes de longueur égale sont tendues sur la table d’harmonie qui n’a ni frette ni chevalet. La tension et l’épaisseur des cordes déterminent les différentes hauteurs des notes.

Famille
Cordes
Tessiture
Jusqu’à 3 octaves.
Matériau
Corps en bois et cordes en soie.
Dimensions
Environ 1,20 m de longueur, 15 cm de largeur et 5 cm de profondeur.
Origines
Certaines archives prouvent que le qin est utilisé en Chine depuis plus de 3.000 ans. Aux environs du 14ème et 15ème siècle, c’était un instrument important à la cour.
Classification
Cordophone : le son est produit par la vibration des cordes.
Et aussi... -
Le nom chinois de la plus grande des 2 rosaces de l’nstrument est longchi, ce qui signifie la mare du dragon.Source : http://www.instrumentsdumonde.fr/instrument/142-Qin.html Retour au début du sommaire Retour au début de l’introduction Retour au début du dossierRetour au début du dossier
Collecte de documents et agencement, traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 18/05/2024Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives SociétalesSite : https://isias.info/ Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France Courriel : jacques.hallard921@orange.fr Fichier : ISIAS Arts Musique Qin .5.docx Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin via Yonnelautre.fr : un site des alternatives, d’éducation populaire, un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, sans subvention, indépendant de tout parti, un site sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, sans mouchard, sans cookie tracker, sans fichage, sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, et à empreinte numérique réduite, un site entièrement géré sous Linux et avec l’électricité d’Énercoop , géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr – Yonnelautre.fr utilise le logiciel libre SPIP et le squelette Koinós. Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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