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"Les chevaux sont capables de lire les émotions humaines dont les expressions faciales et de demander de l’aide aux humains ; ils ne font aucune distinction de genre et la manipulation compétente est plus importante que le lien" par Jacques Hallard

vendredi 19 avril 2024, par Hallard Jacques


ISIAS Famille des équidés Partie 7 Ethologie Relations Humains-Chevaux

Les chevaux sont capables de lire les émotions humaines dont les expressions faciales et de demander de l’aide aux humains ; ils ne font aucune distinction de genre et la manipulation compétente est plus importante que le lien

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 16/04/2024

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In Il n’y a plus aucun doute scientifique : les chevaux comprennent les émotions humaines – Voir dans ce dossier

Série ‘Famille des équidés’

Présentation

Partie 1 - ’Chevaux, poneys, ânes, zèbres possèdent un panel varié de couleurs de la peau, des poils et des crins (à partir des robes noire, Bai ou Alezan) - Diversification à partir des steppes du Kazakhstan et du Caucase’ par Jacques Hallard 25 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 1 axée sur la Biologie et la génétique de la couleur des robes des chevaux et autres équidés : dont Génétique de la couleur de la robe (épiderme, poils et crins) et reproduction - Caractéristiques physiologiques et aptitudes à ses usages divers de ces animaux

Partie 2 - ’Les Fêtes des charrettes ‘Carreto Ramado’ en Provence figurent à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France : religieuses (catholiques) ou laïques, elles sont vivaces en Petite Crau, Pays d’Arles et Camargue’ par Jacques Hallard 29 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 2 couvrant spécialement les traditions en Provence

Partie 3 - ’Des traditions festives provençales avec chevaux et taureaux, aux patrimoines multiples avec les équidés en France (dont l’équitation de tradition française), exemples en Bretagne et en Europe : Italie, Espagne, Portugal, Islande’ par Jacques Hallard 30 mars 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 3 Anthropologie Europe

Partie 4 ’L’Asie : berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan’ par Jacques Hallard - 03 avril 2024, par Rédaction d’ISIAS - Famille des équidés Partie 4 Anthropologie Asie

Partie 5 - ’Chevaux Dongola (Afrique subsaharienne), Oromos et Abyssinien (Ethiopie), Boerperd (Afrique du Sud), sauvage du Namib, pur-sang arabe barbe (Tiaret Algérie, Maroc : fantasia tbourida), équitation western et criollo (Amériques)’ par Jacques Hallard- 07 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 5 Génétique Anthropologie Afrique Amériques

Partie 6 - ’Couleurs des animaux et chevaux dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO : traditions d’élevage des Lipizzan et Akhal-Teke, et les chevaux des Amérindiens dont les Appaloosa à robe souvent tachetée (N-O États-Unis)’ par Jacques Hallard - 13 avril 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 6 Génétique Patrimoine culturel

Partie 7 - Les chevaux sont capables de lire les émotions humaines dont les expressions faciales et de demander de l’aide aux humains ; ils ne font aucune distinction de genre et la manipulation compétente est plus importante que le lien - ISIAS Famille des équidés Partie 7 Ethologie Relations Humains-Chevaux

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule

Ce dossier est la Partie 7 de la Série ’Famille des équidés  : elle traite essentiellement des Relations Humains-Chevaux sous l’angle éthologique.

L’éthologie est l’étude scientifique du comportement des espèces animales, y compris l’humain, dans leur milieu naturel ou dans un environnement expérimental, par des méthodes scientifiques d’observation et de quantification des comportements animaux.

Aristote étudie déjà le comportement animal avant que le terme « éthologie » ne soit défini par le naturaliste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire en 1854. Des scientifiques tels que Charles Darwin, Oskar August Heinroth, Jean-Henri Fabre, Charles Otis Whitman, Jakob von Uexküll marquent l’étude du comportement animal en biologie.

Les bases formelles de l’éthologie sont posées à partir des années 1940 par les travaux des Autrichiens Karl von Frisch et Konrad Lorenz et du Néerlandais Nikolaas Tinbergen, considérés comme les fondateurs de l’éthologie moderne et récipiendaires du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1973. Au cours du XXe siècle l’éthologie est influencée par plusieurs courants de pensée scientifiques, dont un courant américain de psychologie behavioriste et un courant européen de naturalistes objectivistes.

Cette branche zoologique de la biologie possède des sous-disciplines telles que l’éthologie humaine, l’éthologie appliquée ou la neuroéthologie, et est apparentée à d’autres champs de recherche, comme la biologie du comportement, l’écologie comportementale, la génétique du comportement ainsi que la psychologie animale et, pour le versant humain, la psychologie du développement, la psychologie cognitive, la psychologie sociale et l’anthropologie.

La réflexion scientifique sur la sensibilité des plantes conduit à parler d’éthologie végétale. On peut même, selon le biologiste Michel Lamy, parler d’éthologie des êtres unicellulaires qui réagissent à des stimuli1…. – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thologie

Outre les affinités initiales et la vision qu’un être humain peut avoir d’un cheval, les relations fortes entre ces deux êtres sont inévitablement influencées par le vécu. Comme dans un couple, il est en effet fréquent que la traversée d’épreuves ou le partage de moments forts en émotions renforcent le lien existant. 22 décembre 2021

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Introduction

Les documents choisis pour illustrer cette Partie 7 de la Série ’Famille des équidés’ proviennent à la fois d’informations empiriques de personnes impliquées dans les rapports avec les chevaux, d’une part, et de considérations étayées scientifiquement, d’autre part…

Le dernier article rapporté confirme « qu’il n’y a plus aucun doute scientifique : les chevaux comprennent les émotions humaines » !

Les documents sélectionnés ici sont indiqués au leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire

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  • Une étude dévoile la façon dont les chevaux attribuent une réputation aux humains - 8 septembre 2022 – Document ‘cheval-in.com’
    Les animaux, et notamment les chevaux, se comportent parfois différemment en fonction de l’humain qu’ils ont face à eux. Cela s’explique par plusieurs facteurs, y compris la réputation de la personne auprès de l’équidé ! Les chevaux sont en effet capables de considérer différemment chaque humain, et une étude française a révélé comment ce processus fonctionne. Il en découle des observations et précautions intéressantes pour favoriser de bonnes relations homme-cheval :

chevaux

Les chevaux sont capables d’attribuer une réputation différente à chaque humain. (© Pixabay)

Les chevaux sont réputés pour être particulièrement fins et sensibles, ce qui se ressent dans leurs relations avec l’homme. Comme d’autres animaux, ils sont même capables d’attribuer une réputation spécifique à chaque humain. Les chercheuses françaises Plotine Jardat, Léa Lansade et Marianne Vidament se sont intéressées à ce sujet dans le cadre d’une thèse et ont mené une étude pour comprendre comment cette réputation peut se construire. Pour cela, elles ont exposé 23 chevaux à la même expérience qui s’est déroulée en plusieurs étapes :

  • La projection d’une vidéo où l’on voit une interaction positive entre un cheval et un humain A. « Un expérimentateur le grattait au niveau de l’encolure. Le cheval faisait une mimique typique montrant qu’il appréciait ce geste : encolure abaissée, oreilles dirigées vers l’arrière, lèvre supérieure étendue en geste de grooming (ndlr : toilettage mutuel) vers l’humain  », précisent les chercheuses. Cette vidéo comme la suivante a été présentée sur un écran en taille réelle et sans son.
  • La projection d’une autre vidéo où l’on aperçoit une interaction négative avec une autre personne (humain B). « Il lui touchait les oreilles et dirigeait vers lui un spray d’air. Le cheval réagissait en se secouant et en s’écartant, montrant qu’il n’appréciait pas ce geste. »
  • Après le visionnage des deux vidéos, les humains A et B vus dans les vidéos se présentaient dans le box en même temps et se positionnaient de part et d’autre du cheval en le laissant interagir librement avec eux.
    Des émotions contagieuses entre chevaux

Les scientifiques ont analysé à la fois les réactions des chevaux face aux vidéos et face à la présence des humains A et B dans le box. Sans surprise, la vidéo d’interaction positive a suscité une réaction positive : la fréquence cardiaque a diminué et les chevaux avaient des expressions faciales et des postures que l’on observe habituellement dans des situations positives. Certains ont même exprimé des comportements de grooming similaires à ceux des chevaux dans la vidéo. A l’inverse, la vidéo montrant une interaction négative a produit une augmentation de la fréquence cardiaque chez les chevaux et ceux-ci n’ont pas ou très peu exprimé de comportements de grooming « Leurs expressions faciales et leurs postures ressemblaient à celles observées dans des situations négatives : une encolure haute, avec les oreilles en avant et les yeux grands ouverts », détaillent les chercheuses françaises.

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Les chevaux peuvent ressentir des émotions rien qu’en étant témoins d’une scène. (© Pixabay)

Ces premières observations par rapport aux vidéos montrent que non seulement les chevaux ont compris ce qu’il se passait dans les images projetées, mais aussi qu’ils peuvent ressentir des émotions simplement en étant témoins d’une scène qu’ils n’ont pas vécue directement. Ce phénomène de transmission du ressenti d’un animal à l’autre est appelé « contagion émotionnelle » par les scientifiques.

Un comportement différent face à chaque humain

Outre la réaction des chevaux aux vidéos, les chercheuses ont aussi analysé leur comportement face à la présence directe des humains vus sur les images. Contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, les chevaux ont davantage touché l’humain ayant eu une interaction négative avec leurs congénères dans la vidéo. Selon les scientifiques, ce comportement pourrait être interprété par « une tentative d’apaisement suite au conflit qu’ils ont observé  ». Ce genre de contact amical a déjà été observé lors de conflits au sein de groupes de chevaux.

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Les chevaux différencient les humains et en tiennent compte pour adapter leur comportement. (© Pixabay)

Les chercheuses retiennent aussi et surtout de ces observations que les chevaux ont réussi à distinguer les deux humains et à adapter leur comportement face à eux simplement en ayant été témoins d’une interaction avec un autre équidé. Cette capacité se nomme « indiscrétion sociale ». « On dit aussi que les chevaux attribuent une réputation aux humains car, suite à ce qu’ils ont observé d’un humain interagissant avec un congénère, ils « classifient » mentalement cet humain (ici, comme une personne qui interagit positivement ou négativement avec les chevaux) et utilisent ensuite cette information pour décider comment interagir avec lui  », soulignent aussi les scientifiques.

Les leçons à en tirer

Cette expérience a priori simple est riche en enseignements sur la relation homme/cheval. S’il était évident que les interactions directes pouvaient impacter le comportement de l’équidé vis-à-vis de l’humain, on sait désormais que c’est aussi le cas des contacts indirects. Les auteures de cette étude recommandent donc de limiter au maximum les échanges négatifs avec le cheval, mais aussi avec ses voisins.

Le fait que le cheval puisse ressentir des émotions en étant témoin d’une scène (contagion émotionnelle) incite aussi à prendre certaines précautions. « Si on sait qu’un cheval réagit fortement à certaines manipulations, comme des soins vétérinaires, il vaut mieux ne pas le faire devant des congénères déjà émotifs ou sensibles, comme les plus jeunes, qui pourraient à leur tour prendre peur », illustrent les scientifiques.

Retrouvez ici toutes les informations concernant l’étude réalisée par Plotine Jardat, Léa Lansade et Marianne Vidament.

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Marie-Eve Rebts - Co-fondatrice de ‘Cheval-in’, Marie-Eve est cavalière depuis plus de vingt ans, et journaliste équestre depuis une dizaine d’années. Elle pratique le dressage mais adore le monde équestre dans sa globalité, et s’est même essayée avec joie à de nombreuses disciplines comme l’équitation américaine, le TREC ou le horse-ball !

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Source : https://www.cheval-in.com/2022/09/08/une-etude-devoile-la-facon-dont-les-chevaux-attribuent-une-reputation-aux-humains/

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Des liens parfois inexplicables

En théorie, une relation harmonieuse entre l’homme et le cheval se base sur deux critères fondamentaux : le savoir-faire et le savoir être du premier.

Pour se faire comprendre et obtenir l’adhésion d’un animal de plusieurs centaines de kilos, l’humain doit en effet se montrer précis, connaître les différentes aides qui correspondent à chaque mouvement ou encore savoir réagir au bon moment. Et puis, comme n’ont cessé de le souligner les différentes méthodes d’équitation éthologique ces dernières années, le savoir être est tout aussi prépondérant. Le cheval étant un véritable miroir des émotions humaines, on ne peut en effet prétendre le maîtriser tant qu’on ne se maîtrise pas soi-même, comme le dit le vieux dicton.

Mais dans les faits, ces deux ingrédients ne semblent pas toujours suffire. Qui n’a jamais vu un cheval de club d’habitude exécrable se comporter soudainement comme un agneau avec un jeune enfant ou un nouveau cavalier ? 

Et pourquoi certains chevaux se révèlent-il soudainement plus performant avec des cavaliers un peu moins talentueux ou expérimentés que ce qu’ils ont pu connaître par le passé ? Il existe ainsi de nombreux exemples concrets qui laissent penser que la relation n’est pas qu’une question de savoir-faire et de savoir-être…Exactement comme les humains nous ne sommes pas touchés de la même manière par tous les chevaux et vice versa. Il y a des choses impalpables et difficiles à expliquer : elles peuvent se passer des affinités qui se développent immédiatement ou avec le temps.

Comme pour l’amour qui unit les êtres humains les cavaliers sont parfois attirés par des chevaux qui leur ressemblent ou qui, au contraire, possèdent un caractère totalement opposé.

Le cœur a ses raisons…

Mais qui, de l’homme ou du cheval, est à la base de cela ? On sait peu de choses sur la façon dont le lien réciproque se construit et ce que chacun des partenaires induit dans la relation.

Des études soulignent cependant qu’il est fort probable que la manière qu’ont les propriétaires ou les soigneurs de voir leurs chevaux a une influence importante sur la manière de les gérer et de les manipuler, comme il a été démontré pour d’autres animaux domestiques.

Par exemple : Chez un cheval qui piétine et a tendance à bousculer son cavalier, certains peuvent juste voir un animal agressif. Or, ce genre d’attitude est souvent une carapace forgée par un passé compliqué. Si on laisse une chance au cheval au lieu de juger, si l’on cherche à comprendre pourquoi il agit de cette manière, on parvient souvent à dénouer les problèmes de relations. La vision de cavalier va non seulement influencer sa propre attitude et contribuer à la relation, mais elle risque aussi d’être ressentie par le cheval.

Relation existentielle

Outre les affinités initiales et la vision qu’un homme peut avoir d’un cheval, les relations fortes entre ces deux êtres sont inévitablement influencées par le vécu. Comme dans un couple, il est en effet fréquent que la traversée d’épreuves ou le partage de moments forts en émotions renforcent le lien existant.

Si cette relation forte entre l’homme et l’équidé peut s’instaurer, c’est également grâce à la nature même du cheval et à sa place dans la société. Contrairement à d’autres animaux domestiques, il est encore fréquent que les chevaux changent maintes fois de propriétaire au cours de leur vie mais, peu importe l’utilisation qu’on en fait ou le niveau équestre, il existe un véritable lien émotionnel entre l’homme et le cheval.

Source originale : Cheval Magazine octobre-novembre 2019 - Source de la diffusion : https://https://cheval-assur.com/article/Ex...cheval-in.com /article/Expliquer-relation-homme-cheval

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Dans cet article, je vous propose plusieurs résumés de recherches sur un thème spécifique, ici : la relation entre l’humain et le cheval.

Les chevaux préfèrent-ils les hommes ou les femmes ?

En matière d’équitation, on dit souvent que les femmes font preuves de plus de sensibilité que les hommes. Est-ce vrai ? Il semblerait que non. Des chercheurs autrichiens ont montré que le cheval ne fait aucune distinction de genre : monté par un homme ou une femme, les réponses au stress sont identiques.

Les chevaux sont capables de lire et de retenir les émotions humaines

Une étude britannique a montré que les chevaux étaient capables de lire les expressions faciales d’une personne. Lorsque celle-ci montrait des signes de colère, le rythme cardiaque du cheval s’accélérait et ce dernier tournait sa tête de façon à analyser cette situation de son œil gauche (comportement d’analyse déjà connu chez les chiens).

Les résultats ont montré que les chevaux réagissaient beaucoup plus aux expressions faciales négatives que positives, certainement pour reconnaître et réagir plus rapidement aux menaces. Les chercheurs ont aussi montré que les chevaux sont capables de retenir l’émotion humaine quand il rencontre la même personne durant la journée.

Les chevaux sont capables de demander de l’aide aux humains

Dans une étude anglaise, des chercheurs ont pu démontrer que les chevaux étaient capables de demander de l’aide aux humains pour résoudre leur problème et ils ont fait encore plus d’efforts s’ils pensaient que l’humain ignore l’enjeu (une récompense).

Les chevaux peuvent apprendre en regardant d’autres espèces (des humains)

Des chercheurs allemands ont observé 12 chevaux pendant 2 semaines, un humain familier ouvrir une boite à friandises, à la fin de l’expérience, 8 ont su apprendre à ouvrir la boite.

Plusieurs manipulateurs, plusieurs changements de propriétaire et une relation de courte durée affectent les réponses des chevaux aux tests de nouveaux objets

Une étude finlandaise a montré que les chevaux qui changeaient souvent de propriétaire ou de soigneur avec lesquels ils ont eu parfois des relations courtes, réalisent moins bien les tests de nouveaux objets. A contrario, les chevaux qui avaient connus peu de propriétaires dans leur vie et plutôt des relations longues, obtenaient de meilleurs résultats.

La conclusion de l’étude :

Notre étude montre que le fait d’avoir plusieurs maîtres, de nombreux changements de propriétaire et une relation de courte durée augmente la réticence à l’égard des objets et surfaces nouveaux et peut donc avoir un impact négatif sur les interactions entre le cheval et l’homme lors de tâches nouvelles. Nos résultats suggèrent qu’une relation positive entre le cheval et l’homme peut prendre du temps à se développer car elle est façonnée par de multiples facteurs impliquant les interactions et les événements antérieurs du cheval avec les humains ainsi que les interactions répétées qui affectent la vie quotidienne du cheval. Les résultats de cette étude apportent des connaissances indispensables sur les relations homme-animal qui devraient être prises en compte lors de l’étude du bien-être animal.

Les chevaux savent reconnaitre les voix familières et les intonations de voix

Concernant la voix, plusieurs études montrent que le cheval est bien capable de différencier le ton d’une voix humaine, qu’il soit doux ou dur, mais également qu’il est capable de reconnaître des voix familières et à ce jeu-là, les juments seraient plus douées que les mâles.

Une étude française a montré qu’une mauvaise relation avec une poulinière peut affecter la relation que le poulain a avec l’Homme. De plus, les résultats montrent qu’il n’est pas nécessaire de (sur)manipuler le poulain, car ces (sur)manipulations sont stressantes et peuvent modifier le comportement du future cheval. Il est préférable de faire des approches indirectes afin d’établir une confiance durable.

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Ce que les études nous disent sur l’inconfort et la douleur chez le cheval

Dans ’Comportement’

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Ce que les études nous disent sur le tempérament et la personnalité du cheval

Dans ’Comportement’

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Comment le cheval apprend-t-il ?

Dans ’Comportement’ - Publié dans Comportement - Tagué éthologie, recherches scientifiques - Ce que les études nous disent sur le comportement du cheval

https://demivolteface.files.wordpress.com/2023/11/facebook_f_logo_2019.svg_.webp?w=748Source : https://demivolteface.com/2017/08/10/relation-humain-cheval/

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  • Documentations - Relation Homme–cheval d’après l’IFCE – Documents ‘equipedia.ifce.fr’
    La qualité de la relation Homme - cheval est une préoccupation de plus en plus présente. Quelles sont les notions à connaître pour l’améliorer ?

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/e/5/csm_travail-a-pied-avec-jeune-cheval_1d95173e91.jpg

Principes d’apprentissage Connaître les principes d’apprentissage et les méthodes existantes sont de véritables atouts pour optimiser l’éducation et le dressage des chevaux. Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/a/2/csm_exercice-d-apprentissage-avec-cheval-emotif_4c4c5287cb.jpg

Apprentissage : réponses de type automatique Au cours de l’apprentissage, les renforcements du cavalier peuvent induire des réponses de type « automatique » chez le cheval. De quoi s’agit-il ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/0/6/csm_pouliches-au-pre_b9936fbe6a.jpg

Gérer les périodes clés de la vie du jeune cheval Le jeune cheval est soumis à différents stimuli qui peuvent altérer son bien-être. Ces périodes clés doivent donc être gérées le mieux possible. Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/f/0/csm_Soin-apporte-par-un-groom-pansage_fec8722f3e.jpg

Un pansage respectueux du bien-être du cheval Bien-être et confort pour l’animal, sécurité pour l’Homme... quels sont les intérêts, bénéfices et clés d’un pansage du cheval respectueux et adapté ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/5/a/csm_spray-demelant-queue_e3d356e169.jpg

Habituation et sensibilisation Habituation et sensibilisation : de quoi s’agit-il et comment bien utiliser ces types d’apprentissage dans l’éducation et le dressage des chevaux ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/d/2/csm_travail-a-pied-recompense-alimentaire_7cca0b0e8b.jpg

Le conditionnement opérant Le conditionnement opérant : de quoi s’agit-il et comment bien utiliser ce type d’apprentissage dans l’éducation et le dressage des chevaux ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/0/5/csm_gala-CN-longues-renes-ecuyer-caressant-son-cheval_0c8b4aa0a4.jpg

Le conditionnement classique Le conditionnement classique : de quoi s’agit-il et comment bien utiliser ce type d’apprentissage dans l’éducation et le dressage des chevaux ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/a/c/csm_ethologue_be1a09ff41.jpg

Attention visuelle, pointage et postures humaines Que perçoivent les chevaux de certains des signes de communication courants entre humains ? Et comment se comportent-ils alors ? Que comprennent-ils ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/3/0/csm_interaction-entre-un-cheval-alezan-et-son-eleveuse_8b4bc8fab5.jpg

Compréhension par les chevaux de certains états mentaux humains Attribution de connaissances, compréhension des intentions, communication référentielle... comment les chevaux comprennent les états mentaux humains ? Voir

https://equipedia.ifce.fr/sante-et-...

https://equipedia.ifce.fr/fileadmin/_processed_/5/4/csm_cheval-au-box-tete-a-la-fenetre-donnant-sur-l-exterieur_d4cbea172c.jpg

Reconnaissance des êtres humains par les chevaux - Lorsqu’il me voit / m’entend, mon cheval est-il capable de savoir qu’il s’agit de moi, de me différencier des autres humains ? Qu’en dit la science ? Voir

Le site de référence des connaissances autour du cheval : ‘équipédia’ vous propose des informations techniques certifiées relatives à l’ensemble du monde du cheval. De l’élevage à l’équitation, découvrez tout ce que vous voulez savoir sur le cheval…

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Source : https://equipedia.ifce.fr/sante-et-bien-etre-animal/bien-etre-et-comportement-animal/relation-homme-cheval

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  • La cognition sociale interspécifique chez le cheval dans le cadre de sa relation avec l’être humain - Par Miléna TRÖSCH - Léa LANSADE | 09.07.2019 | Document ‘equipedia.ifce.fr’
    Comment les chevaux perçoivent-ils et comprennent-ils les individus qui les entourent, et plus particulièrement l’être humain ? Zoom sur la cognition sociale interspécifique dans le cadre de la relation Homme-cheval…

Niveau de technicité :

https://equipedia.ifce.fr/typo3conf/ext/bi_ifce_fiche_equipedia/Resources/Public/Images/2etoiles.png

La cognition sociale chez le cheval

Sommaire

Qu’est-ce que la cognition sociale interspécifique ?

La cognition sociale correspond à la manière dont un individu perçoit et comprend les individus qui l’entourent. Elle englobe plusieurs capacités cognitives, comme :

  • Les capacités de communication
  • L’apprentissage social, c’est-à-dire l’apprentissage d’une tâche en observant une démonstration par un autre individu
  • La reconnaissance des autres individus
  • La compréhension de leurs émotions ou encore la compréhension de leurs états mentaux (leurs intentions, leurs perceptions, leurs connaissances, leurs croyances...)
    Pour les animaux sociaux, comme le cheval, cette cognition sociale est particulièrement importante pour la cohésion et la survie du groupe. Par exemple, la capacité à comprendre les émotions des autres membres du groupe permet de limiter les conflits et favorise la bonne entente au sein du groupe. Comprendre leurs états mentaux peut permettre de dissimuler de la nourriture à la vue des autres pour éviter de se la faire voler. Elle peut permettre également de suivre un autre membre du groupe qui sait où se situe une source de nourriture dont on ignore la localisation. L’apprentissage social permet d’apprendre à résoudre une tâche beaucoup plus rapidement que si l’on devait apprendre par soi-même par essais et erreurs…

Le cheval étant domestiqué depuis environ 6000 ans et partageant une relation très proche avec l’être humain, on peut s’attendre à ce que cette cognition sociale se soit étendue à la compréhension de l’être humain également. On parle alors de cognition sociale « interspécifique » (entre différentes espèces). Cette cognition sociale interspécifique peut s’avérer complexe. Chaque espèce a un mode de communication qui lui est propre (les signaux utilisés seront différents par exemple) et va exprimer ses émotions de façon spécifique ou encore n’aura pas les mêmes capacités de perception. Par exemple, le cheval, contrairement à nous, a une vision qui est presque panoramique, puisqu’il voit à environ 340° autour de lui... Pour comprendre l’être humain, le cheval doit donc être capable d’intégrer ces différences.

Que sait-on pour le moment ?

Un exemple d’expérience réalisée par les chercheurs IFCE

En savoir plus sur nos auteurs : Miléna TRÖSCH Chercheuse en éthologie – INRAE et Léa LANSADE Ingénieure de recherche en éthologie IFCE-INRAE

Télécharger en PDF

Source : https://equipedia.ifce.fr/sante-et-bien-etre-animal/bien-etre-et-comportement-animal/relation-homme-cheval/la-cognition-sociale-interspecifique-chez-le-cheval

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  • Reconnaissance des émotions humaines par les chevaux - Par Marianne VIDAMENT | 25.01.2021 | Document ‘equipedia.ifce.fr’
    Il est intéressant de comprendre comment les animaux domestiques perçoivent et comprennent les émotions des humains. Quelques études récentes à ce sujet décrivent les réactions spontanées des chevaux adultes, en conditions domestiques, lorsqu’ils sont mis en présence de photos ou de vidéos d’humains non familiers ou de sons humains, sans aucun apprentissage au préalable. Cet article est en partie basé sur la thèse de Miléna Trösch (IFCE-INRAE, sous la direction de Léa Lansade) et ses textes dérivés.

Niveau de technicité :

https://equipedia.ifce.fr/typo3conf/ext/bi_ifce_fiche_equipedia/Resources/Public/Images/1etoiles.png

Portrait d’un cheval

Sommaire

Les chevaux distinguent les expressions faciales de joie et de colère des humains

deux hommes aux expressions faciales contrastées : homme souriant à gauche, homme en colère à droite

Photographies présentées, de deux hommes aux expressions faciales contrastées : homme souriant à gauche, homme en colère à droite © Smith et al. (2016)Dans une 1ère étude réalisée au Royaume-Uni, des photographies de deux hommes ont été préparées montrant des expressions faciales différentes (cf. photos ci-contre) :

  • Soit la joie (sourire, bouche ouverte)
  • Soit la colère, avec des signes très clairs (sourcils et nez contractés, bouche ouverte sur les dents bien visibles et serrées)
    Protocole

Les chevaux ont été testés seuls, en longe lâche, devant une photographie, puis retestés deux mois après devant l’autre photographie du même homme, avec une expression faciale différente.

Résultats

Les chevaux testés ont regardé la photo de l’homme en colère plus avec l’œil gauche (correspondant à l’hémisphère droit qui traite chez l’homme les émotions de peur, mais aussi la reconnaissance faciale) et ont présenté une augmentation de la fréquence cardiaque plus rapide que quand ils ont regardé l’homme qui souriait.

Ils n’ont pas présenté de différences dans leur comportement d’approche de la photographie entre les deux expressions faciales.

Les chevaux distinguent rires et grognements des humains

Les chevaux reconnaissent joie et colère humaines en croisant informations visuelles et auditives

Les chevaux adaptent leur comportement face à une personne qui a exprimé antérieurement une émotion de joie ou de colère

Les chevaux reconnaîtraient aussi l’expression du dégoût chez les humains

En savoir plus sur nos auteurs : Marianne VIDAMENT Docteur vétérinaire - ingénieure de projets & développement « Éthologie » et « Médiation équine » IFCE

Bibliographie :

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Webconferences Enrichir le milieu de vie de son cheval (partie 1/3)

Gérer les comportements autistiques en médiation équine

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  • L’influence du lien entre les humains et les chevaux sur le stress et le comportement - Par Nestor Imberti - Publié : 04/03/2022 – Document en forme de communiqué : ‘Ampascachi - Horse Riding Holidays’
    La relation et la communication entre l’homme et le cheval peuvent être mal interprétées à certains égards. C’est pourquoi j’ai rédigé une série de trois articles dans lesquels je vais tenter de clarifier cela à partir de recherches et d’études.

Dans le premier article, publié le 21 janvier 2022, nous avons vu comment interpréter la mastication non nutritive et le lécher des lèvres du cheval.

Dans ce deuxième article, nous allons essayer de confronter l’influence que le lien entre l’homme et le cheval peut affecter l’animal dans son comportement.

Le troisième article fait référence au concept de Leadership et de Domination et à leurs dérivations dans l’entraînement ou le dressage des chevaux.

Lien humain cheval

Le lien humain - animal

L’être humain a la capacité de se lier émotionnellement à d’autres espèces, de sorte que l’animal peut développer un attachement pour l’homme, en comprenant l’attachement comme un lien émotionnel étroit qui fait qu’un individu ressent un autre comme une figure de référence, source de sécurité émotionnelle.

Ce lien entre l’homme et l’animal est de plus en plus pris en compte, et nous constatons que, de manière traditionnelle, beaucoup considèrent que ce lien apporte plus de bien-être à l’animal et aide à améliorer la performance des animaux utilisés pour travailler.

L’attachement, d’un point de vue éthologique, est un système comportemental qui régule une relation affective entre deux individus, dans laquelle l’un essaie de rester proche de l’autre, dont il a besoin comme référence (base sûre) pour son développement et son bien-être.

Un avantage évident de ce lien serait que, « le point de départ sûr ou aussi appelé de base sûre », qui fournit une figure d’attachement, est exprimé dans une amélioration dans la façon de faire face à une situation de menace potentielle.

Bien que les cavaliers de toutes sortes, qu’ils soient d’élite ou de loisirs, recherchent cette union avec le cheval, certaines recherches qui explorent les avantages des liens entre les chevaux et les humains ont montré que ce n’est pas exactement le cas.

Lien humain animal

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La recherche sur le lien homme-cheval

Nous allons ensuite déterminer si les affirmations ci-dessus sont vraies, à partir d’une enquête menée au Royaume-Uni en octobre 2016.

Le titre de cette enquête est « Danger étrange. Une recherche sur l’influence du lien entre les humains et les chevaux sur le stress et le comportement ».

La recherche a été faite par Carrie Ijichi, Keith Squibb et Rebecca Favier de l’University Centre Hartpury et par Kym Griffin, de la ‘Nottingham Trent University’.

Dans ce travail de recherche, on a cherché à déterminer si la présence des propriétaires des chevaux, dont le « niveau de liaison » est supérieur à celui des autres, influencera ou non la performance du cheval et la prédisposition à faire ce qu’on lui demande.

C’est-à-dire dire, ils voulaient vérifier s’il y a une amélioration du comportement du cheval et une diminution du stress grâce à l’attachement que le propriétaire a avec son cheval, ou s’il est indifférent et ce qui est important est qu’il soit un entraîneur compétent.

En résumé, l’étude était basée sur la réalisation de deux essais de manipulation. Chaque épreuve était effectuée deux fois, avec le propriétaire du cheval et un entraîneur professionnel qui n’avait pas de contact préalable avec le cheval.

Au total, 46 chevaux de race et de sexe mixte, âgés de 3 à 20 ans, ont participé à cette campagne.

L’ordre des épreuves et de la personne qui a dirigé le cheval était aléatoire et aussi ceux-ci étaient « double aveugle » en ce qui concerne la performance du cheval avec le cavalier alternatif. Dans une étude en aveugle, les expérimentateurs ne connaissent pas les résultats l’un de l’autre dans le but d’éviter tous biais d’observation.

Un certain nombre de variables physiologiques ont été mesurées pour évaluer les réponses au stress, et le temps passé à terminer le test et le comportement proactif ont été mesurés pour servir d’indicateurs de performance et de conformité.

Quelles ont été les conclusions de cette recherche ?

Nous les développerons dans les sections suivantes de cet article.

Fille caressant un cheval

La Théorie de l’Attachement

La théorie de l’attachement, développée par le psychanalyste britannique Bowlby dans les années 1970, décrit la tendance des êtres humains à former des liens affectifs avec les autres et l’importance de leur développement dès le début entre les bébés et leurs soignants.

Cet attachement ne sera pas seulement entre les humains, mais aussi entre d’autres espèces, par exemple les mammifères.

Sur la base de cette théorie, il est dit que les liens appropriés aident à la survie parce que les descendants vulnérables, dans ces espèces, restent proches de leurs mères.

Dans le cas des animaux domestiques, il peut exister un certain niveau de lien de type attachement, étant donné qu’ils dépendent de leurs gardiens humains.

Lien entre l’homme et le chien

Un lien de relation qui s’est complètement développé, est caractérisé par la recherche de proximité, c’est-à-dire une base sûre ou un point de départ sûr, un refuge sûr et, en outre, une angoisse de séparation.

Voici quelques-uns des avis sur cette théorie de certains experts :

  • « Par base sûre, nous entendons une réduction du stress face à une menace perçue et une augmentation de la recherche en présence de la figure d’attachement » (Mikulincer et Shaver, 2003)
  • « La création d’un lien entre les animaux et leurs gardiens humains est la meilleure chose à faire, car elle permet d’améliorer le bien-être humain (Walsh, 2009) et des preuves anecdotiques montrent qu’elle affecte les performances sportives des chevaux. » (Parelli, 1993 ; Roberts, 1997)
  • « Au sein de l’équitation de compétition, on pense que la relation entre les humains et les chevaux détermine la performance du binôme dans les situations les plus exigeantes et les plus sous pression. » (Fallis, 2013)
    Mais il faut veiller à ce que cette relation entre les gardiens humains et les animaux ne nous mènent pas à la confusion et que nous pensions à tort à la connexion de l’animal avec l’homme.

Il est vrai que, dans des cas comme les chiens, la possibilité de communiquer avec le soignant est plus grande.

Cavalier affectueuse avec son cheval

La Théorie de l’Attachement chez les chevaux

Dans le cas des chevaux, la relation avec leurs gardiens n’est pas aussi proche que chez les animaux domestiques. Cependant, il a été prouvé qu’ils peuvent identifier les humains qui sont en relation avec eux, provoquant des réponses cognitives différentes.

Mais cela n’a pas encore été suffisamment étudié.

On sait que la familiarité a des influences positives sur le comportement lors de la manipulation des chevaux, mais l’effet de liens plus complexes n’a pas encore été évalué.

C’est pourquoi l’étude de recherche dont il est question dans cet article a été réalisée.

Comme nous l’avons déjà mentionné, l’objectif principal de cette recherche était de déterminer si les chevaux répondent différemment aux nouveaux défis de conduite, selon qu’ils sont avec un humain familier, par exemple leur propriétaire, ou avec un étranger.

Si un humain familier fournit une base ou un point de départ sûr, à la suite d’un lien humain-cheval, il serait prévisible que les chevaux prennent moins de temps pour compléter les tests, présentent un comportement proactif potentiellement moins dangereux et qu’ils aient des indicateurs physiologiques de stress plus faibles que lorsqu’ils sont manipulés par un étranger.

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Les résultats de la recherche - Ces résultats ont été décisifs :

« Il n’y a pas eu de différence statistiquement significative dans le comportement ou dans un indicateur de stress, dépendant de qui était l’entraîneur des chevaux. »

Cela signifie que peu importe qui manipule les chevaux, qu’il s’agisse d’un humain familier ou d’un inconnu, le résultat est le même.

Par conséquent, les résultats mentionnés ne soutiennent pas l’existence d’un effet de « base ou point de départ sûr » de l’union dans les interactions homme-cheval.

Entraînement du cheval

Détails des résultats de la recherche

Définition des deux cas dans lesquels se trouvera le cheval, selon qui le manipule :

  • Le propriétaire : selon la personnalité de la personne qui prend soin de son cheval et l’entraîne tous les jours, l’animal sera plus attaché. Cela suppose, logiquement, une base ou point de départ sûr d’union par interaction entre l’homme et le cheval.
  • L’entraîneur : est une personne qui n’a pas eu de contact préalable avec le cheval. Pendant l’épreuve, le cheval a été séparé de son propriétaire. Une menace potentielle leur a ainsi été présentée, sans la prétendue ’base ou point de départ sûr’.
    Les conclusions sur la base des résultats obtenus sont les suivantes :
  • Dans les deux cas, il n’y a eu aucun stress chez les chevaux, ce qui indique que ni la base sûre (Cassidy, 1999) ni l’angoisse de séparation (Mikulincer et Shaver, 2003) n’étaient les caractéristiques du lien.
  • Par conséquent, les chevaux ne répondent pas différemment dans les situations où l’union n’est pas possible, c’est-à-dire l’attachement n’existe pas, et ils ne s’inquiètent pas d’être séparés de leurs propriétaires, même dans des scénarios difficiles.
  • Il n’y avait pas de différence dans le temps passé au test ou dans le comportement proactif du cheval en fonction de l’entraîneur ou manipulateur.
    C’est-à-dire que ni la performance du test ni le comportement proactif, potentiellement dangereux, ne font la différence entre les deux manipulateurs de chevaux.
    Certaines pratiques d’entraînement sur une base anecdotique, souvent qualifiées d’équitation ’naturelle’ ou ’compréhensive’, affirment que le couplage a des avantages pour résoudre les problèmes qui résultent de ces facteurs (Roberts, 1997).

On attribue des réponses de fuite réduites et une conformité améliorée à la suite de la ’confiance’ ou ’respect’ d’une figure de leadership.

Entraînement équestre

L’expérience actuelle contredit cette affirmation et, au contraire, soutient des recherches antérieures qui sapent la légitimité de telles affirmations (Hawson et al., 2010 ; McLean et McGreevy, 2010).

Par exemple, il a été démontré que les chevaux suivront une personne inconnue, après avoir ’rejoint’ un individu différent (Krueger, 2007), ou même suivront un objet inanimé (Henshall et al. 2012), dans un enclos rond.

En outre, les changements de comportement résultant de techniques telles que les interactions avec des enclos ronds ne persistent pas en dehors de ce contexte spécialisé (Krueger, 2007).

Pris ensemble, ces résultats ne rejettent pas de manière concluante la possibilité de liens entre les chevaux et leurs propriétaires.

Ils suggèrent simplement que certaines caractéristiques observées dans les attachements complètement développés peuvent ne pas s’appliquer de manière significative aux interactions entre les humains et les chevaux.

Conclusions de cet article - Compte tenu de ce qui précède, on peut dire que la conclusion la plus importante à retenir est que ces conclusions suggèrent :

  • Que la manipulation compétente est plus importante que le lien, pour influencer le comportement du cheval, pendant la conduite.
  • Que, en général, la présence du propriétaire du cheval ou de l’humain qui lui est lié ne confère pas un effet de base ou de début sûr.
  • Cependant, cela ne rejette pas de manière concluante le concept de liens entre les chevaux et les propriétaires.

    Équitation

Dans un prochain article de cette série de trois, je ferai référence à une question, que je considère comme très importante, et qui implique donc l’application de certains concepts à l’entraînement des chevaux, voire à leur bien-être.

Je fais référence aux concepts de Leadership ou de position Alpha et Hiérarchie de Domination.

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  • Homme – Cheval - Une relation gagnant-gagnant - 03/10/2019 – Document ‘ffe.com’
    Si les bienfaits de l’équitation pour les cavaliers ne sont plus à prouver, le bien-être des chevaux domestiqués est également identifiable. Le rapprochement entre les deux espèces est réciproquement bénéfique.

L’homme et le cheval, c’est une histoire qui ne date pas d’hier ! La domestication du cheval par l’Homme remonte à près de 6 000 ans. En vivant ainsi à ses côtés, l’Homme a appris au cours des siècles à analyser ses comportements et ainsi ses besoins. Qu’il vive au box ou au pré, le cheval a su s’adapter au contact de l’Homme.

Confort de vie

Le mode de vie des chevaux domestiqués diverge quelque peu de celui des chevaux vivant à l’état naturel. Si la vie en liberté est souvent considérée comme un idéal à atteindre, le confort apporté par la vie domestique n’est pas négligeable. En effet, le cheval est une proie : en évoluant dans la nature, il doit veiller en permanence à ce qu’aucun prédateur ne le surprenne. Il doit également passer du temps à chercher de la nourriture. Les soins basiques offerts par la proximité avec l’Homme tels que vermifuges ou maréchalerie ne lui sont pas accessibles non plus. Grâce à l’Homme, le cheval bénéficie d’un confort de vie qui lui épargne ainsi tous ces aléas. « J’ai été amenée à visiter une réserve où les chevaux vivent à l’état naturel. On s’aperçoit que certains ont un ventre gonflé car ils ne sont pas vermifugés. D’autres présentent des blessures car étant livrés à eux-mêmes, d’autres sont amenés à se battre », relate Déborah Bardou, chargée de mission bien-être animal au sein de la FFE. Il y a donc des avantages à la vie domestique mais celle-ci doit répondre au maximum aux besoins fondamentaux de l’animal.

Le cheval sait se faire comprendre

Grâce à ses compétences cognitives et à sa connaissance de l’Homme, le cheval domestiqué sait interagir avec lui. Des études scientifiques ont d’ailleurs mis en évidence le fait que le cheval est capable de discriminer les expressions faciales humaines et de s’en souvenir. Réciproquement, un homme de cheval saura ce qui convient le mieux pour son cheval. Mais ce dernier saura faire comprendre si son milieu de vie n’est pas adapté et s’il apprécie une activité. Il est très facilement identifiable si un cheval n’est pas dans son état normal qu’il vive au box ou au pré. Le cheval ne dispose pas de la parole mais à travers sa posture, la position de ses oreilles, ses expressions faciales, sa façon de nous accueillir, sont autant de signaux extérieurs qu’il lance pour nous alerter si quelque chose ne va pas. « Lorsque j’arrive au club, Ercole me reconnaît et il lui arrive d’hennir. S’il ne sort pas sa tête du box et qu’il ne se manifeste pas, je comprends qu’il y a quelque chose qui ne va pas », constate Sophie, cavalière au Haras du Petit Vaullier.

L’importance de passer du temps à pied, au box, à l’attache ou en main prend ici tout son sens car chaque cheval est différent tout comme ses goûts. Certains chevaux adorent les jeux, comme le ‘pony-games’ ou le horse-ball et se prennent littéralement au jeu. « Je sens que Quickly prend du plaisir lorsqu’on fait le jeu du slalom. Il anticipe même certains mouvements », explique Nicolas, cavalier au poney-club de Libourne. D’autres sont moins enclin à jouer car la vue d’un ballon les effraie. Il faut savoir adapter les activités aux chevaux et leur offrir la possibilité de s’épanouir dans ce qu’ils font.

L’exercice quotidien est nécessaire et bienfaiteur pour le cheval

Si l’utilisation du cheval a évolué au fil des siècles, aujourd’hui il est principalement devenu un partenaire de loisir et/ou de compétition pour les cavaliers. Si de prime abord les chevaux peuvent paraître imposants, il suffit d’apprendre à les connaître pour comprendre qu’ils sont bienveillants et consentants. La variété des activités effectuées avec les chevaux n’a cessé d’augmenter toujours dans une optique de bien-être pour eux. Dans la nature, le cheval parcourt quotidiennement plusieurs dizaines de kilomètres. Ces déplacements sont importants pour la circulation des fluides et pour la digestion. Ainsi, il est important de varier les plaisirs. Le travail monté est important mais ne suffit pas. La mise en liberté des chevaux, en groupe de préférence, est recommandée pour leur bien-être. Si l’espace du centre-équestre ne permet pas une mise en liberté au pré, un espace clos comme un manège peut tout à fait convenir.

Les liens entre l’Homme et le cheval sont la résultante d’interactions successives. Le cavalier reste le garant de la qualité de la relation qu’il entretient avec son cheval. Lors des séances de travail, il doit garder à l’esprit que tout exercice doit être effectué dans le but d’apporter du confort et du bien-être à son monture. 

Retrouvez les différentes études scientifiques ci-dessous :

Pour l’analyse des expressions faciales :

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  • Synthèse sur la relation homme-cheval : comment le cheval nous comprend – Documents ‘ifce.fr’
    Résumé

Le cheval perçoit le monde différemment de l’Homme. Les émotions qu’il ressent sont au cœur de la perception de son environnement, elles participent donc à son état de bien-être ou de mal-être au quotidien. Pour améliorer la qualité de la relation Homme – cheval et mieux appréhender ses réactions dans de nombreuses situations, il est nécessaire de mieux connaître ses capacités cognitives.

Finalement comment nous comprend-il ? Comment ressent-il nos propres émotions ? Reconnait-il nos expressions faciales ? Et ce qui nous concerne, que comprenons-nous de ses émotions ? Léa Lansade, ingénieure de recherche en éthologie à l’IFCE et à l’INRAE vous livre les dessous et les résultats de différentes études menées conjointement avec d’autres éthologues.

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Experte : Léa Lansade, Chercheure en éthologie équine à l’IFCE et l’INRAE

 Source : https://www.ifce.fr/ifce/connaissances/podcast-parlons-cheval-ifce/relation-homme-cheval-comment-le-cheval-nous-comprend/

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  • Synthèse sur la relation homme–cheval – Document PDF 37 pages – Synthèse
    Source : Applied Animal Behaviour Science 109, 1-24, 2008.

Auteurs : Hausberger, Martine1*, Roche, Hélène1, Henry, Séverine1et Visser, E.Kathalijne2.

1 Université de Rennes I, UMR 6552 C.N.R.S. Ethologie-Evolution-Ecologie, Avenue du Général Leclerc, Campus de Beaulieu, F-35042 Rennes cedex, France

2 Animal Sciences Group, Wageningen University Research Centre, PO Box 65, NL-8200 AB Lelystad, Pays-Bas

Résumé

En dépit de la longue histoire de la relation entre l’homme et le cheval, les incidents et accidents liés au cheval surviennent chez les personnes qui fréquentent les chevaux, professionnels ou non. Des études récentes montrent que leur occurrence dépend davantage de la fréquence et de la quantité d’interactions avec les chevaux que du niveau de compétence, suggérant un fort besoin de recherche spécifique et d’entraînement des professionnels du cheval.

Dans cette revue, nous allons faire une synthèse des connaissances scientifiques des relations entre l’homme et le cheval. Nous distinguons ici les interactions occasionnelles courtes avec des chevaux familiers ou non (comme une inspection vétérinaire) des liens à long terme (comme entre le propriétaire et son cheval). Il apparaît clairement qu’il est nécessaire que les recherches portent sur la manière de mieux approcher un cheval (position, posture, regard etc.), sur les types d’approches et le moment de les faire pour développer un lien positif, sur les influences que peuvent avoir les conditions de vie et de soins des chevaux sur la relation et sur la façon d’adapter cela afin d’avoir une influence positive sur la relation.

D’un autre côté, il existe déjà des connaissances adéquates qui pourraient améliorer la situation rapidement. Développer l’éveil et l’attention aux indications comportementales données par les chevaux aiderait certainement à diminuer le nombre d’accidents chez les professionnels lorsqu’ils interagissent. Un autre axe est comment essayer d’améliorer le développement et le maintien d’une relation positive.

Les études montrent qu’un déficit dans les conditions de vie (logement, nourriture, contexte social, entraînement) peut conduire à des problèmes relationnels. Différentes méthodes ont été utilisées pour évaluer et améliorer la relation homme-cheval, plus spécialement au jeune âge. Elles révèlent que le moment et le type de contact joue un rôle, tandis que des études récentes suggèrent que l’utilisation de congénères comme modèles sociaux peut être d’une grande aide.

Nous pensons qu’un cadre théorique de travail important pourrait être la définition que fait Hinde (1979) de la relation : il s’agit d’un lien émergeant d’une série d’interactions et les partenaires ont des attentes à l’interaction suivante sur la base des précédentes.

Comprendre qu’une relation est construite sur la base d’une succession d’interactions est une étape importante car cela implique qu’il faut s’intéresser à la valeur « positive » ou « négative » de chaque interaction comme base de la suivante. Dans ce contexte, une meilleure connaissance les règles d’apprentissage est certainement nécessaire, non seulement pour entraîner le cheval mais aussi pour contrebalancer les événements négatifs inévitables qui font partie des procédures de routine et ainsi réduire leur impact sur la relation…

Source : https://www.heleneroche.fr/db/documents/pdf/synthese-sur-la-relation-homme-cheval-fr.pdf

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11.
Il n’y a plus aucun doute scientifique : les chevaux comprennent les émotions humaines – Document ‘dailygeekshow.com/chevaux-emotions-humains/’ – Non daté

Toutes les espèces animales n’ont pas les mêmes capacités cérébrales, et certaines sont dotées de compétences incroyables. C’est ce que montre une étude britannique réalisée sur des chevaux et qui indique que ces équidés seraient capables de lire certaines émotions humaines. SooCurious vous présente ces travaux de recherche surprenants.

Des chercheurs anglais de l’université du Sussex ont rassemblé 28 chevaux des écuries du Surrey et du Sussex, au Royaume-Uni. Ils ont présenté aux équidés des photos d’hommes qu’ils n’avaient jamais vus auparavant, et ce durant 30 secondes, tandis que les chercheurs britanniques surveillaient le rythme cardiaque et le comportement des animaux.

Chevaux-1

Et si les photos des personnes exprimant le bonheur n’ont pas provoqué beaucoup de réponses de la part des chevaux, la vue d’individus manifestant la colère a provoqué une augmentation du rythme cardiaque des animaux. En regardant ces mêmes photos, les chevaux ont aussi, à la vue des personnes en colère, tourné la tête pour ne voir ces images que de leur oeil gauche, ce qui manifeste chez cette espèce une attention accrue.

De précédentes études montraient que de nombreux animaux utilisent leur oeil gauche pour regarder les choses qui leur font peur ou induisent une menace, certainement parce que cet oeil capte les informations qui sont envoyées vers l’hémisphère droit du cerveau, celui qui traite la menace. Ce même comportement est par exemple observé chez les chiens, qui ont également des relations étroites avec les humains depuis des milliers d’années.

Chevaux-2

Ces réactions, davantage tournées vers les expressions négatives que positives, seraient dues au fait « qu’il est particulièrement important pour les animaux de reconnaitre les menaces dans leur environnement. Dans ce contexte, la reconnaissance des visages peut agir comme un système d’alerte, permettant aux chevaux d’anticiper le comportement humain négatif, comme une manipulation brutale », selon Amy Smith, coauteur de l’étude.

L’étude précise aussi que les résultats peuvent avoir plusieurs explications possibles : « Les chevaux pourraient avoir adapté une capacité ancestrale pour la lecture de signaux émotionnels chez d’autres chevaux pour finir par répondre de façon appropriée aux expressions faciales humaines au coeur de la coévolution des deux espèces. Alternativement et individuellement, les chevaux peuvent avoir appris à interpréter les expressions humaines au cours de leur propre vie », selon les chercheurs.

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Ce comportement reste néanmoins assez inhabituel car la structure des expressions humaines est différente de celle des chevaux. L’étude précise d’ailleurs que « les résultats montrent que les chevaux ont la capacité de lire les émotions à travers la barrière de l’espèce : nous savons depuis longtemps qu’ils sont une espèce socialement sophistiquée mais c’est la première fois que nous avons vu qu’ils peuvent faire la distinction entre les expressions faciales humaines positives et négatives », précisent les auteurs.

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Chevaux-4

Les chevaux comprennent les émotions humaines via Shutterstock

Cette étude est réellement surprenante puisqu’elle montre une adaptation évolutive des chevaux à leur vie conjointe avec les hommes. Grâce à des siècles de relations, ces équidés ont pu acquérir une compétence incroyable, celle de comprendre les Hommes pour anticiper leurs réactions. Si ce type de recherches sur les animaux vous intéresse, découvrez égalementles problèmes psychologiques dont ils peuvent souffrir.

Source : https://dailygeekshow.com/chevaux-emotions-humains/

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Collecte de documents et agencement, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 16/04/2024

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7.docx

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