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"Chevaux Dongola (Afrique subsaharienne), Oromos et Abyssinien (Ethiopie), Boerperd (Afrique du Sud), sauvage du Namib, pur-sang arabe barbe (Tiaret Algérie, Maroc : fantasia tbourida), équitation western et criollo (Amériques)" par Jacques Hallard

dimanche 7 avril 2024, par Hallard Jacques


ISIAS Famille des équidés Partie 5 Génétique Anthropologie Afrique Amériques

Chevaux Dongola (Afrique subsaharienne), Oromos et Abyssinien (Ethiopie), Boerperd (Afrique du Sud), sauvage du Namib, pur-sang arabe barbe (Tiaret Algérie, Maroc : fantasia tbourida), équitation western et criollo (Amériques)

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 04/04/2024

Source

Présentation

Partie 1 - ’Chevaux, poneys, ânes, zèbres possèdent un panel varié de couleurs de la peau, des poils et des crins (à partir des robes noire, Bai ou Alezan) - Diversification à partir des steppes du Kazakhstan et du Caucase’ par Jacques Hallard 25 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 1 axée sur la Biologie et la génétique de la couleur des robes des chevaux et autres équidés : dont Génétique de la couleur de la robe (épiderme, poils et crins) et reproduction - Caractéristiques physiologiques et aptitudes à ses usages divers de ces animaux

Partie 2 - ’Les Fêtes des charrettes ‘Carreto Ramado’ en Provence figurent à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France : religieuses (catholiques) ou laïques, elles sont vivaces en Petite Crau, Pays d’Arles et Camargue’ par Jacques Hallard 29 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 2 couvrant spécialement les traditions en Provence

Partie 3 - ’Des traditions festives provençales avec chevaux et taureaux, aux patrimoines multiples avec les équidés en France (dont l’équitation de tradition française), exemples en Bretagne et en Europe : Italie, Espagne, Portugal, Islande’ par Jacques Hallard 30 mars 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 3 Anthropologie Europe

Partie 4 - ’L’Asie : berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan’ par Jacques Hallard - 03 avril 2024 par Rédaction d’ISIAS - ISIAS Famille des équidés Partie 4 Anthropologie Asie

Partie 5 – Chevaux Dongola (Afrique subsaharienne), Oromos et Abyssinien (Ethiopie), Boerperd (Afrique du Sud), sauvage du Namib, pur-sang arabe barbe (Tiaret Algérie, Maroc : fantasia tbourida), équitation western et criollo (Amériques)

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule

Ce dossier – base d’informations didactiques, constitue la Partie 5 de la série ‘Famille des équidés’  : après quelques rappels de génétique de la coloration des animaux ci-après, les documents choisis, à caractère anthropologique, se rapportent aux traditions, aux pratiques et aux relations entre les êtres humains et les chevaux : d’une façon assez détaillée dans certains territoires d’Afrique et dans - une moindre mesure - sur les continents des Amériques, du Nord et du Sud…

Chaque région abordée est précédée de rappels géographiques pour bien situer les caractéristiques particulières sur les territoires retenus…

Rappels de génétique – IFCE : Institut Français du Cheval et de l’Equitation - Haut du formulaire

Administration à Saumur - L’Institut français du cheval et de l’équitation est un établissement public à caractère administratif, dont le siège social est établi à Saumur, dans les locaux de l’École nationale d’équitation, qui intervient dans différents domaines d’activité autour du cheval. Wikipédia - Emplacement : Cadre noir de Saumur - Adresse : 170 avenue du Cadre noir, 49400 Saumur - Téléphone : 0 809 10 01 01 - Création : 22 janvier 2010 - Organisation mère : ministère de l’Agriculture - Filiale : Haras nationaux - Forme juridique : Établissement public national à caractère administratif – Voir les actualités et dossiers sur < https://www.youtube.com/channel/UCWuL2r9xh8yM3psEyEN497w

La robe désigne la ou les couleurs d’un cheval. Les dénominations des robes ainsi que leurs définitions sont liées à leur apparence visuelle, définie par la couleur des poils et des crins qui la composent. Ces couleurs vont du noir au blanc en passant par toutes les gammes du « marron ». Wikipédia

Couleurs des chevaux : pour revoir les éléments servant à déterminer la robe d’un cheval dans le matériel génétique des équidés en France (familles de robe, panachures, adjonction de couleurs, marques, épis...), se reporter au site suivant : https://equipedia.ifce.fr/elevage-et-entretien/race-et-robe/robes-des-chevaux

Pour la gamme des variations possibles, voir sur ce site : Les robes de chevaux et les marques -Ainsi qu’ici < https://www.galopquizz.com/blog/galop-2-les-13-robes-principales

Ou encore sur cet incontournable article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robe_du_cheval - « Robes de base du cheval - Les robes classées « de base » sont le noir, l’alezan et le bai, en y incluant le bai-brun8. Modifiées par des gènes de dilution (comme le crème et le silver), des marques (balzanes, liste en tête...), et des ajouts de poils blancs (rouan, rabicano, gris, pie...) ou noirs (gène sooty), elles sont à l’origine de toutes les robes existantes chez le cheval moderne2,9. Le statut génétique de la robe bai-brun reste à éclaircir… Ces robes dépendent de la présence des mélanocytes, cellules synthétisant les deux pigments des poils et de la peau. L’eumélanine est responsable de la couleur noire ou brun foncé, et la phéomélanine de couleur alezane, soit des tons jaunes, roux et rouges. La répartition des poils roux et noirs dans les robes de base est déterminée par l’action de deux gènes : Extension (E/e) et Agouti (A/a)10.

Couleurs de base des chevaux –Extrait du site elevage quarter horse et paint horse en corrèze / limousin

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Agouti (gène A) - (sigle ASIP : Agouti SIgnaling Protein)  : c’est un gène chargé de déterminer si le pelage d’un mammifère qui est bicolore ou d’une couleur unie (non agouti). En génétique mendélienne, agouti caractérise la couleur du pelage des mammifères par référence à l’agouti, qui possède une robe brun chiné… - Source

Le marqueur Extension (gène E) (de MC1R) est aussi appelé « Facteur Rouge » car son expression contrôle la distribution du pigment noir.

Génotypage chez les chevaux

  • E/E - Non porteur de l’allèle Alezan (Il ne produira jamais de poulain Alezan)
  • E/e - Porteur hétérozygote de l’allèle Alezan
  • e/e - Porteur homozygote de l’allèle Alezan
    Cependant pour pouvoir conclure sur la couleur de base du cheval, le génotypage Agouti est également nécessaire et dans ce cas, la couleur de base, qui sera la couleur du cheval en l’absence de toute autre mutation génétique :

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Communiqué de https://avlgenetics.aveyron-labo.com/fr/analyses/list/extension/

Différents cas possibles du marquage de tête 20 :

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c4/Horsemarkings.png/220px-Horsemarkings.png

1 Fortement en tête prolongé par liste
2 Faiblement en tête prolongé par fine liste
3 En tête prolongé par liste, boit dans son blanc et ladre
4 En tête irrégulier et mélangé prolongé par liste irrégulière déviée à gauche et boit dans son blanc
5 Liste interrompue
6 Belle-face
7 Ladre
8 Quelques poils en tête
9 Petite pelote en tête
10 Pelote en tête
11 En tête en losange prolongée par fine liste
12 En tête irrégulier à droite
13 En tête irrégulier et taché du fond de la robe
14 Boit dans son blanc

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Introduction

La Partie 5 de la série ‘Famille des équidés’ commence ici avec un rappel de la coloration des chevaux, dans le préambule (ci-dessus).

Les documents choisis spécialement pour ce dossier – à visée didactique – se rapportent à certains territoires, avec un rappel géographique de ceux-ci : on passe successivement de l’Afrique subsaharienne, (parfois appelée « Afrique noire ») …, à l’Ethiopie …, à l’Afrique du sud…, à la Namibie…, et à certains territoires définis comme inclus dans le ‘Monde arabe’…

Ce dossier se termine avec des exemples d’équitation de type western en Amérique du Nord et avec le cheval criollo très populaire en Amérique du Sud.

Les documents sélectionnés pour construire ce dossier sont indiqués, avec leurs accès, dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

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  • Rappel – Afrique subsaharienne, parfois appelée « Afrique noire » selon Wikipédia
    L’Afrique subsaharienne est l’étendue du continent africain au Sud du Sahara, séparée écologiquement des pays du Nord par le climat rude du plus vaste désert chaud du monde. Elle est parfois nommée Afrique noire.

Elle abrite quarante-huit États, dont les frontières sont issues de la décolonisation.

L’Afrique subsaharienne est l’espace en vert sur la carte.

L’Afrique subsaharienne est l’espace en vert sur la carte.

C’est le lieu de naissance de l’« Homme moderne », Homo sapiens.

Ses climats se distinguent par les variations pluviométriques annuelles plutôt que par les variations des températures. C’est une zone très riche sur le plan de la biodiversité quoique vulnérable au dérèglement climatique.

L’Afrique subsaharienne est la partie de la planète la plus dynamique en matière démographique, mais les problèmes sanitaires et d’éducation sont les plus préoccupants au niveau mondial. Le sous-continent est la zone la moins développée sur le plan économique.

Terminologie Article connexe : Maghreb.

L’Afrique subsaharienne a, dans le passé — et souvent encore aujourd’hui — été appelée « Afrique noire » notamment par les Européens et les Arabes, car peuplée de personnes à la peau noire, mais cette terminologie est essentiellement idéologique5,6.

L’étude géographique de l’Afrique remonte aux Grecsnote 1, mais « les auteurs arabesnote 2 […] beaucoup mieux informés […] sont d’une grande importance » en matière historique et géographiquehga 1. Ainsi, on trouve, chez Léon l’Africain, dans son ouvrage Description de l’Afrique (vers 1550), un découpage géographique qui mentionne une « terre des Noirs »7 qui correspond à peu près au bilād al-Sūdān (« pays des Noirs ») des récits arabes antérieurs8,note 3 et au « premier climat » d’Al Idrissi11,12

Suite sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_subsaharienne

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  • Histoire du cheval en Afrique de l’Ouest d’après Wikipédia
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Statut importé depuis l’Afrique du Nord
Races élevées Barbe, Bélédougou, Macina, Kasso, Cayor, Djerma, Dongola, Logone, Koniakar, Koto-koli.

L’histoire du cheval en Afrique de l’Ouest, arrivé dans le Sahel au VIIIe siècle, débute réellement avec l’appropriation du matériel d’équitation au XIIIe siècle, permettant l’essor des grands empires africains, notamment celui du Mali, ainsi que la diffusion de l’islam, grâce à l’usage militaire des tactiques de choc. Le cheval est introduit depuis l’Afrique du Nord, et se diffuse vers le Sud. La manière de le désigner témoigne de racines linguistiques variées, notamment la racine so dans les langues krou et mandingues, alors que d’autres mots, notamment en wolof, dérivent de la racine arabe faras.

Le cheval est notoirement rare et précieux en Afrique subsaharienne, en raison de son coût élevé et de sa sensibilité aux maladies locales. Le commerce de cet animal reste essentiellement transsaharien durant l’époque médiévale. Les Portugais s’imposent via des ports de commerce sur les côtes ouest-africaines à partir du XVe siècle. Le commerce du cheval accompagne dès lors celui des esclaves africains, jusqu’à la colonisation européenne du XIXe siècle. Les cavaliers perdent alors leur supériorité militaire face aux fusiliers, cantonnant le cheval à un rôle cérémoniel et d’apparat.

L’art africain traditionnel souligne le rôle tant militaire que culturel joué par le cheval dans l’Ouest du continent. Des croyances particulières et un rôle cérémoniel sont associés à la queue du cheval, particulièrement au Togo et dans le grassland du Cameroun.

Sources :

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/ee/Bobodi_horse.jpg/220px-Bobodi_horse.jpg

Cheval de race locale à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Homme noir en selle sur une cheval costumé et cabré.
Cavalier participant à la fête de la Gaani à Nikki, dans le nord du Bénin.

D’après l’éditeur Jean-Louis Gouraud, l’histoire du cheval en Afrique est notoirement méconnue et difficile à étudier, tant en raison de la fantaisie des sources que d’une certaine incompétence des historiens, qu’ils soient européens ou africains1. De manière générale, l’histoire du cheval en Afrique de l’Ouest est marquée par une nette intrication entre le commerce du cheval, la domination politique permise par l’usage de la cavalerie militaire, la guerre et l’esclavage2.

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_cheval_en_Afrique_de_l%27Ouest

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  • Cheval Dongola en Afrique subsaharienne

Un Aréwa, souvent considéré comme une variété du Dongola, monté par son propriétaire et éleveur au Niger.
Un Aréwa, souvent considéré comme une variété du Dongola, monté par son propriétaire et éleveur au Niger.

Région d’origine
Région

Drapeau du SoudanSoudan

Région d’élevage

Drapeau du CamerounCameroun,

Drapeau de l’ÉrythréeÉrythrée,

Drapeau du MaliMali,

Drapeau du NigerNiger,

Drapeau du TchadTchad

Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle
Taille 1,40 m à 1,57 m
Robe Généralement baie ou alezane.
Tête Profil fortement convexe
Autre
Utilisation Selle et courses

Le Dongola est une race de chevaux de selle d’Afrique subsaharienne, caractérisée par son profil de tête fortement convexe, par une couleur de robe sombre, et par la présence fréquente de grandes marques blanches au niveau de la tête et du bas des membres. Ses origines sont controversées, mais elle tient son nom de la province de Dongola, au Soudan. Sa diffusion accompagne l’expansion de l’islam en Afrique. Il constitue l’un des quatre grands types de chevaux africains, avec l’Arabe, les poneys, et le Barbe, dont il est par ailleurs proche.

Le Dongola est majoritairement décrit par des voyageurs européens qui visitent l’Abyssinie et le Soudan, et qui en font l’éloge tout au long des XVIIIe et XIXe siècles. Dans les sources coloniales françaises du XXe siècle, il est déprécié, et qualifié de « Barbe dégénéré ». Le Dongola se décline en diverses variétés plus ou moins croisées avec le Barbe, le Bahr el-Ghazal du Tchad étant réputé être l’une des plus pures.

Le Dongola sert longuement de monture de guerre, il est largement mobilisé par les troupes éthiopiennes durant les conflits contre les Italiens. Il sert aussi localement de cheval de course, et fut peut-être monté pour la chasse. Cette race est présente dans une grande partie du Sahel subsaharien, dans les régions correspondant au Cameroun, au Tchad, ou encore au Soudan.

Dénominations - Ce cheval de selle est connu sous les noms de « Dongola », « Dongolaw » et « Dongalawi »1,2, et plus rarement sous celui de « Donkolah »3. L’hippologue et vétérinaire français André Sanson décrit en 1872 un equus caballus africanus4, que l’ouvrage de référence consacré à L’Élevage du cheval en Afrique occidentale française cite comme étant le Dongola5

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dongola_(cheval)

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  • Les traditions équestres en Afrique Noire - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’
    « En Afrique de l’Ouest (Sénégal), en Ethiopie ou encore à Madagascar, l’histoire du cheval est liée à celle de la découverte de cette mère Afrique, de ses habitants et de ses coutumes. Une immersion à cheval dans l’Afrique vivante et joyeuse est un passeport vers la rencontre simple et vraie ». (Agence ‘Cheval d’Aventure’)

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  • Rappel sur l’Ethiopie
    L’Éthiopie, située sur la Corne de l’Afrique, est un pays enclavé et aride, traversé par la vallée du grand rift. Avec des découvertes archéologiques remontant à plus de 3 millions d’années, cette région est riche d’une culture ancestrale. Lalibela, avec ses églises chrétiennes monolithiques des XIIe-XIIIe siècles, compte parmi les sites importants du pays. Aksoum abrite les ruines d’une ancienne ville et des obélisques, des tombeaux, des châteaux ainsi que l’église Sainte-Marie-de-Sion. ― Google - Capitale : Addis-Abeba - Continent : Afrique - angues officielles : Amharique, Somali, Tigrigna, Oromo, Afar - Devise : Birr - Population : 123,4 millions (2022) Banque mondiale

Selon Wikipédia, « L’Éthiopie, en forme longue la république démocratique fédérale d’Éthiopie (en amharique : ኢትዮጵያ, Ītyōṗṗ Écouter et የኢትዮጵያ ፌዴራላዊ ዲሞክራሲያዊ ሪፐብሊክ ye-Ītyōṗṗyā Fēdēralāwī Dīmōkrāsīyāwī Rīpeblīk Écouter) est un État de la Corne de l’Afrique. L’Éthiopie a des frontières communes avec l’Érythrée (ancienne province) au nord, la Somalie à l’est-sud-est, le Soudan au nord-ouest, le Soudan du Sud à l’ouest-sud-ouest, le Kenya au sud et la république de Djibouti au nord-est. Depuis l’indépendance de l’Érythrée en 1993, l’Éthiopie n’a plus d’accès à la mer.

Deuxième pays d’Afrique par sa population, derrière le Nigeria, avec 110 871 031 habitants, l’Éthiopie est le dixième pays du continent par sa superficie (1 127 127 km2). Essentiellement constitué de hauts plateaux, s’étendant de la dépression de Danakil à −120 m jusqu’aux sommets enneigés du mont Ras Dashan à 4 543 m, le pays possède un environnement très diversifié traversé par six zones climatiques. La capitale, Addis-Abeba, située à 2 400 m d’altitude, est la quatrième capitale la plus élevée au monde et la première en Afrique.

Considérée comme l’un des berceaux de l’humanité5, l’Éthiopie est, avec le Tchad, le Maroc et le Kenya, l’un des pays où l’on retrouve les plus anciens hominidés. On y a découvert Lucy en 1974 et, en 2003, les plus anciens spécimens d’Homo sapiens. Au sein de l’Afrique, l’Éthiopie se caractérise comme l’un des pays à avoir conservé sa souveraineté lors du partage de l’Afrique au XIXe siècle : de ce fait, ses couleurs symbolisent souvent l’Afrique et ont été adoptées par plusieurs autres États africains, dans des configurations différentes.

L’Éthiopie, aujourd’hui constitutionnellement laïquec 1, est un pays où de nombreuses croyances coexistent. Après l’Arménie, c’est la deuxième plus ancienne nation chrétienne au monde, le christianisme s’y étant implanté vers l’an 330. S’y trouvent aujourd’hui des orthodoxes orientaux, des catholiques et des protestants. Par ailleurs, un tiers de ses habitants est musulman et des minorités religieuses comme les Beta Israel juifs ou des animistes y vivent aussi.

Sur le plan international, l’Éthiopie est signataire de la déclaration des Nations unies dès 1942 et devient l’un des 51 États membres fondateurs de l’ONU. Addis-Abeba est aujourd’hui le siège de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et de l’Union africaine

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thiopie

Situation géographique de l’Éthiopie - Club des Voyages

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Sources : https://www.club-des-voyages.com/ethiopie/situation.html à gauche et https://www.universalis.fr/atlas/afrique/ethiopie/ à droite

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  • Documents sur le groupe ethnique et la communauté Oromo en Éthiopie
    « Les Oromos sont un groupe ethnique de la corne de l’Afrique qui vit en Éthiopie, principalement dans la région fédérée de l’Oromia, mais que l’on trouve également en Somalie et dans le nord du Kenya Ils constituent le groupe ethnique le plus important en Éthiopie et dans l’ensemble de la Corne de l’Afrique… - Wikipédia

Ethiopie : les Oromos, bombe à retardement pour le pouvoir - Article rédigé par Véronique le Jeune - France Télévisions - Publié le 10/11/2018 09:30 – Extraits choisis

https://www.francetvinfo.fr/pictures/_nLzSBCMh-otlv6Yjp5MpBIktMM/100x100/2021/12/14/61b8b99bc8015_veronique-le-jeune.png

Un tiers des 105 millions d’Ethiopiens peuple la région d’Oromia, la plus étendue des 9 entités administratives du pays. Les Oromos, majoritaires mais pauvres, ont toujours été maintenus loin du pouvoir et, devenus rebelles, ont été arrêtés et souvent tués par les dirigeants successifs. Face à une crise sans issue, c’est l’un des leurs qui devint Premier ministre en avril 2018. Eveillant l’espoir…

Coiffé d’une crinière de lion, ce jeune Oromo avance fièrement sur son cheval paré de rubans et de pompons aux couleurs de son ethnie. La tradition sert de socle solide à la jeunesse tumultueuse d’Oromia. (TIKSA NEGERI / REUTERS)Agrandir l’image

Coiffé d’une crinière de lion, ce jeune Oromo avance fièrement sur son cheval paré de rubans et de pompons aux couleurs de son ethnie. La tradition sert de socle solide à la jeunesse tumultueuse d’Oromia. (TIKSA NEGERI / REUTERS)

Comme dans le reste de l’Ethiopie, le travail de la terre occupe une grande place chez les Oromos, également producteurs de café. Mais la sécheresse et le surpâturage réduisent les rendements. L’outillage est quant à lui dépassé par les années. Peu d’agriculteurs produisent plus que ce qui est nécessaire à leur famille et sont maintenus dans la pauvreté. Ils attendent eux aussi du changement. (TIKSA NEGERI / REUTERS)Agrandir l’image

Comme dans le reste de l’Ethiopie, le travail de la terre occupe une grande place chez les Oromos, également producteurs de café. Mais la sécheresse et le surpâturage réduisent les rendements. L’outillage est quant à lui dépassé par les années. Peu d’agriculteurs produisent plus que ce qui est nécessaire à leur famille et sont maintenus dans la pauvreté. Ils attendent eux aussi du changement. (TIKSA NEGERI / REUTERS)

Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/ethiopie-les-oromos-bombe-a-retardement-pour-le-pouvoir_3053711.html

Vidéo 1:51 : Éthiopie : la communauté Oromo célèbre Irreecha, expression de leur identité - Le 09 oct. 2023 à 08h15 (TU) - Mis à jour le 09 oct. 2023 à 08h16 (TU) – Par TV5MONDE Hugo BARBIEUX… - Sur ce site : https://information.tv5monde.com/afrique/video/ethiopie-la-communaute-oromo-celebre-irreecha-expression-de-leur-identite-2670643

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  • Les Chevaux Oromos d’Ethiopie - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

Les chevaux que vous montez sont ceux de la tribu cavalière des Oromos. Les chevaux Oromos ont une lointaine origine arabe, plutôt petits et d’un joli modèle avec une tête expressive. Ils ont d’excellents aplombs, le pied sûr et solide, leur pas est dynamique. Ils sont doux et dociles. Vous découvrez la « monte à la sémite » avec une seule rêne, sans mors et en montant à cheval par le côté droit. De l’avis d’amis cavaliers, cela ne pose aucun problème et l’on s’y fait très vite. La selle traditionnelle est heureusement pourvue de confortables coussins matelassés, couverts parfois d’une peau de chèvre.

Les traditions Oromos

Le Sud de l’Éthiopie est habité par un grand nombre d’ethnies fascinantes. On y retrouve des systèmes sociaux originaux, des modes de vie et des traditions préservés, des valeurs fortement encrées. Chaque ethnie entretien avec soin ses particularités culturelles et esthétiques qui la différencient de ses voisines, à la fois soeurs et rivales. Contrairement au Nord, dont l’histoire et la civilisation remontent aux origines de l’Ère Chrétienne, le Sud est longtemps resté inaccessible et incontrôlée. Nous avons pris la décision de concentrer notre sur 3 groupes ethniques dans 2 régions distinctes, laissant certes de côté certains aspects, mais évitant le papillonnage et la consommation touristique. Souvent, le fait de vouloir rencontrer chaque ethnie du Sud fait se concentrer une trentaine de minutes seulement à chacune.

Au cours de ces rencontres, on prend quelques portraits en échange d’une pièce, acheter un souvenir, et repartir pour de longues heures de 4x4…Nous privilégions donc le fait de passer du temps, respectivement chez les Karos, les Hamers, et les Konsos, chez qui vous passez systématiquement quelques heures de palabre à l’ombre des cases, des journées de balades avec eux pour appréhender, autant que faire se peut, leurs modes de vie, et passer de l’autre côté du miroir. Les rares habitants de Balé sont des Oromos, l’ethnie la plus nombreuse parmi les 80 d’Ethiopie. Ils appartiennent au groupe couchitique et sont probablement originaires de Nubie. Autrefois guerriers redoutables, ils pratiquent les cérémonies d’initiation ou l’organisation sociale en classes d’âge, comme toutes les populations nilotiques. Islamistes ou chrétiens, ils n’en gardent pas moins leurs rites, leur organisation sociale traditionnelle, et leurs croyances en un dieu créateur : Waq.

Pasteurs nomades, traditionnellement cavaliers, ils se déplacent en famille avec leurs troupeaux, leurs chevaux de bâts et leurs chevaux de monte, en une caravane bariolée par leurs vêtements de couleur vive. Drapés dans de grands châles blancs, ils parcourent les horizons immenses sur leurs chevaux inépuisables. Ils s’abritent sous des cabanes temporaires aux toits de chaume ou même dans des grottes. Vous les rencontrez gardant leurs troupeaux de vaches, de chèvres et de moutons ou les abreuvant à quelque source d’eau minérale salée : les horas. Vous partagerez sans doute avec eux la cérémonie rituelle du café.

Découvrez notre voyage à cheval en Éthiopie.

Dessin ©Philippe DumasDessin ©Philippe Dumas

Communiqué de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

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  • Le Cheval en Éthiopie d’après Wikipédia
    Le cheval est, en Éthiopie, toujours très présent dans la vie quotidienne. Avec plus de deux millions de chevaux recensés en 2013, l’Éthiopie reste le pays d’Afrique comptant le plus grand nombre de ces animaux. Le cheval y est très généralement attelé pour les tâches de transport, mais aussi monté par des peuples cavaliers, tels que les Oromos. Le Selale forme la race équine la plus répandue. Le cheval sauvage Kundudo, seul cheval ‘réensauvagé’ d’Afrique avec celui du Namib, est en cours d’extinction.

Histoire - Les chevaux d’Éthiopie sont longtemps restés méconnus. Ils étaient désignés et décrits par le passé comme formant un seul type, l’« Abyssinien » ou « cheval éthiopien », de conformation, taille et couleur variables1. William Youatt cite (1852) un certain Ludolph qui décrit les chevaux d’Éthiopie, à la fin du XVe siècle, comme « forts, agiles, pleins de feu et noirs pour la plupart. On ne les emploie que pour la guerre et pour la chasse. Ils ne sont pas soumis à des voyages longs et fatigants, et les travaux pénibles sont faits par les mules »2. Le ferrage est inconnu à cette époque, les cavaliers ayant l’habitude de descendre de selle pour reposer les pieds de leurs chevaux sur les terrains caillouteux2.

En 1997, deux types de chevaux distincts, l’Oromo et le Dongola, sont décrits3. Une étude de caractérisation publiée en 2012 distingue huit races, ayant chacune une distribution géographique précise4.

En 2013, une étude de la FAO sur la répartition des chevaux dans le monde détermine que l’Éthiopie détient, avec plus de deux millions de chevaux, le septième cheptel mondial, derrière les États-Unis, le Mexique, la Chine, le Brésil, l’Argentine, et la Mongolie ; ces chiffres font aussi de l’Éthiopie le pays africain comptant le plus grand nombre de chevaux5.

Pratiques et usages … voir la suite sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_en_%C3%89thiopie

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  • Documents sur le cheval Abyssinien : travailleur et volontaire issu du Barbe et de l’Arabe
    Le cheval Abyssinien selon Wikipédia

Abyssinien bai à Adigrat
Abyssinien bai à Adigrat

L’Abyssinien est une race de chevaux originaire du nord de l’Éthiopie. Il ressemble à l’Arabe-Barbe, et ne dispose d’aucun stud-book. Ces chevaux sont morphologiquement peu réguliers et peu homogènes. Ils sont utilisés pour de nombreuses tâches, montés, bâtés ou attelés. Leur capacité au travail dans les zones montagneuses est appréciée.

Histoire - La race est également connue sous le nom de « Galla », mais ce dernier nom est considéré comme insultant par les Oromos2. Elle est fréquemment confondue avec le cheval d’Oromo3. Les Abyssiniens seraient arrivés en Éthiopie en suivant les côtes de la mer Rouge. Ils sont exportés vers l’Angleterre dans les années 18603. La race ne dispose pas de stud-book4.

Description - La base de données DAD-IS référence une taille moyenne de 1,25 m chez les femelles et DE 1,29 m chez les mâles4. La taille peut présenter de grandes variations3. L’Abyssinien est proche de l’Arabe-Barbe2, mais sa morphologie est irrégulière, avec un ventre pansu et un dos souvent creux4. Le tour de poitrine est souvent inférieur en taille à celui des autres races de chevaux éthiopiennes, et le format est en général plus réduit5. Cela a été attribué à l’usage intensif de la race au travail6. Ces chevaux portent différentes couleurs de robe4. Leur particularité est d’avoir un poil dru3 et une crinière qui pousse en bataille. Beaucoup ont les yeux verts3, grâce à la présence d’un gène particulier. En termes de caractérisation, l’Abyssinien est divergent morphologiquement du Bale, et très proche du Selale5. Ces deux dernières races appartiennent au même groupe5.

Utilisations - La race sert à tous types de travaux, en particulier pour la traction et le transport4, notamment le labour et la traction de charges7. Ils sont la principale force de traction animale dans leur région d’origine8. Malgré leur petite taille, les Abyssiniens sont appréciés pour leur force et leur habileté à vivre et à travailler dans les zones montagneuses….

Voir la suite sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abyssinien_(cheval)

Vidéo - Races de chevaux - L’Abyssinien, un cheval travailleur et volontaire issu du Barbe et de l’Arabe - Au Cœur des chevaux - 13 oct. 2022 SEMIEN MOUNTAINS

Également connu sous le nom de Gala ou Cheval Éthiopien, l’Abyssinien, qui est proche de l’Oromo, est une race qui serait le résultat du croisement entre le Barbe et l’Arabe. Ces derniers seraient arrivés en Éthiopie en remontant les côtes de la Mer Rouge.

Musique 2 titres :

https://lh3.googleusercontent.com/U3yX7Zs53bdY6Talo8egW_Jnc80oCeWTXOtKN6JVRjKnY14xs8tnc5Zvvew5JTUjl9EGNNR_kw9pJCoJhttps://www.youtube.com/watch?v=bb4...Gustav Sting Kevin Macleod Gustav Sting

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Musique -

https://yt3.ggpht.com/ksKYgH91_x2oIewx9P6qd2WVkgOZnFhPRCqFvDxZ_VD72fpqzXnlMs33M6eYkbv32LIoL7WtgVE=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjhttps://www.youtube.com/@aucoeurdes...Au Cœur des chevaux

Source : https://www.youtube.com/watch?v=7c7q7KnfWxU

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  • Rappel sur l’Afrique du Sud
    L’Afrique du Sud est un pays situé à l’extrémité australe du continent africain et composé de différents écosystèmes. À l’intérieur des terres, le parc national Kruger abrite du gros gibier et propose des safaris. Le Cap occidental offre des plages, des vignobles luxuriants autour de Stellenbosch et Paarl, des falaises rocheuses au cap de Bonne-Espérance, des forêts et des lagons le long de la Garden Route, ainsi que la ville du Cap, située au pied de la montagne de la Table au sommet plat. ― Google - Capitales : Le Cap, Pretoria, Bloemfontein - Président : Cyril Ramaphosa - Langues officielles : Afrikaans, Anglais, Xhosa, Tswana, Zoulou, PLUS … - Population : 59,89 millions (2022) Banque mondiale

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/images/afrik-sud-carteP.GIF

Source de la carte : Afrique du Sud - Généralités - La situation géographique - Le régime politique - Les données démo-linguistiques - https://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/afriquesud-1demo.htm

Selon Wikipédia, l’Afrique du Sud, en forme longue la république d’Afrique du Sud, est un pays d’Afrique australe. Sa capitale administrative est Pretoria. Il est frontalier à l’ouest-nord-ouest avec la Namibie, au nord et au nord-nord-est avec le Botswana, au nord-est avec le Zimbabwe, et à l’est-nord-est avec le Mozambique et l’Eswatini. Le Lesotho est pour sa part un État enclavé dans le territoire sud-africain.

L’Afrique du Sud compte 57,72 millions d’habitants4,5 en 2018 répartis en 80,2 % de Noirs, 8,8 % de Coloureds, 8,4 % de Blancs et 2,5 % d’Asiatiques4. Nation aux phénotypes très variés, l’Afrique du Sud est ainsi en Afrique le pays présentant la plus grande portion de populations dites coloureds, blanches et asiatiques. Elle est souvent appelée « nation arc-en-ciel », notion inventée par l’archevêque anglican et militant des droits de l’homme sud-africain Desmond Tutu pour désigner la diversité de la nation sud-africaine et qui a remplacé le concept de société plurale employé précédemment par les théoriciens de l’apartheid (1948-1991).

L’égalité des revenus entre les différents groupes de populations n’a pas progressé depuis la fin de l’apartheid et l’Afrique du Sud connaît un taux d’inégalité parmi les plus élevés au monde6. C’est toutefois une puissance de référence pour le continent africain6 avec l’une des économies les plus développées du continent et des infrastructures modernes couvrant tout le pays. C’est la deuxième puissance économique d’Afrique derrière le Nigeria7,8. Le pays se caractérise aussi par une importante population de souche européenne (Afrikaners, Anglo-sud-africains) et par d’importantes richesses minières (or, diamant, charbon, etc.) qui en ont fait un allié indispensable des pays occidentaux durant la guerre froide.

La dénomination « république d’Afrique du Sud »N 1 a succédé à celle d’« Union d’Afrique du Sud » le 31 mai 1961, lorsque le pays a cessé d’être une monarchie constitutionnelle pour devenir une république….

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_du_Sud

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  • Le cheval Boer ou Boerperd en Afrique du Sud - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’
    Après la deuxième guerre, un mouvement de protection de la race Boerperd s’est mis en place. En 1905, la race est reconnue par les associations d’éleveurs. Depuis 1973, La ‘Boerperd Society of South Africa’ s’active à la protection de la race et à la reprise de l’élevage. Les standards de la race ont été identifiés et détaillés. Des règles strictes de sélection ont été établies. L’histoire du Boerperd, le cheval Boer, est directement liée à l’histoire de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Blancs, d’abord les Afrikaners (Boers), majoritairement d’origine néerlandaise, puis par les anglais.

L’élevage du ’boerperd’ a commencé peu après l’arrivée de Jan van Riebeeck au Cap en 1652. Les premiers chevaux étaient alors importés de Java (le premier cheval fut vendu par la compagnie néerlandaise en Indonésie en 1665), et leur croisement, pendant près de 150 ans, avec des chevaux arabes venant de la Perse a défini la race de cheval du Cap.

En 1793, des chevaux andalous arrivent au Cap. Malgré des similitudes physiques (notamment l’encolure forte), leur influence sur le cheval du Cap n’a jamais été réellement reconnue. Entre 1750 et 1800, les chevaux du Cap faisaient déjà leurs preuves en endurance, et devinrent naturellement recherchés par l’armée. Lord Charles Somerset participa activement à l’amélioration de la race en important des étalons Pur Sang Anglais. À cette période, on comptait 200 000 chevaux du Cap, et la race bénéficiait d’une renommée internationale.

En 1836, les Boers contestent de plus en plus la mainmise britannique sur la colonie du Cap, et nombres d’entre eux partirent vers l’arrière-pays en quête de plus de liberté. De nombreux chevaux du Cap suivent les Boers, et s’isolent des influences de races extérieures. Dans les montagnes du Lesotho, le roi Moshoeshoe 1er constituait la nation Basotho, et récupéra de nombreux chevaux du Cap qui plus tard donnèrent la race basotho. En parallèle, l’ouverture du canal de Suez à travers la mer Rouge stoppa définitivement l’exportation des chevaux du Cap vers l’Inde et l’élevage déclina petit à petit. Les guerres Anglo-Boers successives prouvèrent la force, la résistance et la mobilité des chevaux Boers et des poneys du Basotho. Elles réduisirent aussi leur nombre à une poignée.

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  • Rappel sur la Namibie
    La Namibie, pays du sud-ouest de l’Afrique, est caractérisée par le désert du Namib, qui longe le littoral de l’Océan Atlantique. Ce pays abrite une faune et une flore très diversifiées, dont une importante population de guépards. La capitale, Windhoek, et la ville côtière de Swakopmund comptent des bâtiments de l’époque de la colonisation allemande, comme l’église Christuskirche de Windhoek, construite en 1907. Au nord, le désert de sel du parc national d’Etosha attire le gibier, et notamment les rhinocéros et les girafes. ― Google

Selon Wikipédia, La Namibie, en forme longue la république de Namibie (en anglais : Namibia et Republic of Namibia ; en afrikaans : Namibië et Republiek van Namibië ; en allemand : Namibia et Republik Namibia), est un pays situé en Afrique australe. Elle est bordée géographiquement à l’ouest par l’océan Atlantique, au nord par l’Angola, au sud par l’Afrique du Sud, à l’est par le Botswana et au nord-est par la Zambie. Sa limite la plus orientale est distante de moins de deux cents mètres du tripoint où se rejoignent les frontières du Zimbabwe, du Botswana et de la Zambie, sur le fleuve Zambèze, à la confluence de la rivière Kwando. Largement désertique, le pays doit son nom au désert du Namib, qui recouvre sa côte atlantique. Ses frontières orientales sont largement recouvertes par le désert du Kalahari. La capitale, qui est la ville la plus peuplée du pays, est Windhoek.

Avec une population d’environ 2,6 millions d’habitants, sa densité de population est la plus faible d’Afrique et l’avant-dernière au niveau mondial. La population consiste largement en des ethnies bantoues, notamment les Ovambos qui constituent près de la moitié de la population. Bien que le pays soit séculier, près de 90 % des habitants sont chrétiens. L’anglais est la langue officielle du pays, mais plusieurs autres langues y sont également parlées, dont l’allemand, l’afrikaans, le héréro et l’oshiwambo.

Le territoire du pays est colonisé par l’Allemagne en 1884 et devient alors le Sud-Ouest africain allemand. Entre 1904 et 1908, un génocide est commis contre les peuples Héréros et Nama. Pendant la Première Guerre mondiale, le territoire devient le Sud-Ouest africain, un territoire sous mandat de l’Afrique du Sud, sous laquelle l’apartheid est imposé à la fin des années 1940. Une guerre d’indépendance éclate en 1966 et aboutit à l’indépendance du pays en 1990. Depuis, le pays est une république à régime semi-présidentiel. Bien que multipartite, l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO) demeure le parti dominant. L’économie du pays repose principalement sur l’agriculture, la pêche, les activités minières et le tourisme. La Namibie est membre de l’Organisation des Nations unies et de l’Union africaine5. Elle est par ailleurs devenue observateur associé à la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) lors du sommet de Dili, en 2014.

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Namibie

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  • Le Cheval sauvage du Namib d’après Wikipédia
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Groupe de chevaux du Namib bais au galop.

Groupe de chevaux du Namib bais au galop.

Région d’origine
Région Désert de

Drapeau de la NamibieNamibie

Caractéristiques
Morphologie Cheval de selle sauvage
Taille 1,42 m à 1,47 m1
Robe Généralement bai ou alezan
Autre
Utilisation Attraction touristique

Le cheval du Namib constitue une population de chevaux sauvages vivant dans le Namib, un désert de l’Afrique australe. Issu des rares populations de chevaux féraux du continent africain, son origine reste peu claire, plusieurs théories étant avancées, sans que les tests génétiques ne permettent de conclure.

Leurs ancêtres sont vraisemblablement des chevaux de selle et de cavalerie, issus de programmes d’élevage allemands, libérés de diverses fermes et de camps au début du XXe siècle, en particulier pendant la Première Guerre mondiale. Quelle que soit leur origine, ces chevaux se rassemblent dans les plaines de Garub, près de Aus en Namibie, grâce à la présence d’une source d’eau artificielle. Les populations humaines les ignorent jusque dans les années 1980, sauf pour la menace périodique qu’ils représentent sur l’habitat des herbivores indigènes. En 1984, un premier comptage aérien des chevaux est effectué. En 1986, leurs terres de pâturage traditionnelles sont incorporées au parc national de Namib-Naukluft. À plusieurs reprises, certains chevaux sont éliminés du troupeau, plus d’un tiers de la population étant capturée et vendue en 1992. Depuis le début des années 1990, des relevés de population précis sont conservés, et des études réalisées pour déterminer l’effet de la présence des chevaux du Namib sur leur environnement. Bien qu’ils constituent une espèce exogène dans le parc, ils sont autorisés à y rester grâce à leurs liens avec l’histoire du pays. Ils sont depuis présentés comme une attraction touristique.

La harde, réduite, compte entre 90 et 150 animaux. Le cheval du Namib est d’apparence athlétique, proche des chevaux de selle européens dont il est vraisemblablement issu. Il porte habituellement une robe sombre. Malgré son environnement difficile, il parvient à rester dans un état correct en dehors des périodes de grande sécheresse. Ces chevaux ont fait l’objet de plusieurs études, donnant un aperçu significatif de la dynamique des populations et de leur capacité à survivre dans les conditions désertiques.

Histoire

Un bâtiment tombant en ruines et plusieurs chevaux autour

Chevaux du Namib se reposant à l’ombre d’une gare abandonnée.

Origine

L’Afrique australe n’a jamais eu de population de chevaux indigène. L’origine du cheval du Namib est forcément à chercher parmi des animaux importés par les Hommes2. Si l’universitaire Bonnie Lou Hendricks estimait en 1995 que les chevaux du Namib forment l’unique population de chevaux retournés à l’état sauvage sur le continent africain3, une autre population marron a été découverte en Éthiopie durant une expédition en 20124.

La région sud du désert du Namib a été colonisée par les Allemands, qui y ont construit une voie de chemin de fer vers l’Afrique du Sud en 19085. Ils creusent à l’époque un puits d’eau pour les locomotives à vapeur (ce puits joue un grand rôle dans la survie des chevaux par la suite), avant de découvrir des diamants et de déclarer la région zone interdite5. Des troubles éclatent à partir de 1913, avec les Sud-Africains5.

Plusieurs théories coexistent en ce qui concerne les ancêtres du cheval du Namib, la vérité ne sera peut-être jamais connue. Un navire cargo transportant des Pur-sang en Australie aurait fait naufrage près du fleuve Orange, les chevaux les plus forts auraient nagé jusqu’à terre et voyagé vers la plaine de Garub, près de Aus, territoire actuel de cette population. Une autre théorie affirme qu’ils descendent de croisements entre le cheval du Cap et des poneys Basuto montés par des Khoïkhoïs voyageant de l’Afrique australe vers le nord du fleuve Orange3. La théorie la plus probable voit dans les chevaux du Namib les descendants d’un mélange de chevaux militaires sud-africains échappés, et de chevaux d’élevage amenés dans le Sud-Ouest africain allemand3. Pendant la Première Guerre mondiale, des chevaux ont été utilisés dans les campagnes militaires en Namibie, aussi bien par les troupes allemandes (Schutztruppe) que par les Sud-Africains3. Certains se sont échappés ou ont été relâchés dans le désert3.

En 1907, le baron allemand von Wolf avait construit le Château de Duwisib au bord du désert du Namib6, où il a élevé un troupeau d’environ 300 bêtes7. Sa ferme a été abandonnée au déclenchement de la Première guerre mondiale, laissant les chevaux sur un terrain non clos relativement proche de la zone où la population équine erre maintenant. Le phénotype des chevaux actuels ressemble beaucoup plus aux bêtes élevées par von Wolf (qui furent montées par les troupes de la Première Guerre mondiale) qu’à celui des chevaux montés par les tribus khoïkhoïs, ce qui rend cette version plus vraisemblable8. La preuve génétique apportée en 2001 tend cependant à la discréditer. Von Wolf a utilisé des chevaux de race Pur-sang, Hackney et Trakehner dans son programme d’élevage, plutôt que le cheval arabe auquel les chevaux de Namibie sont les plus génétiquement apparentés9. Des recherches dans les archives des opérations d’élevage de chevaux retrouvées à Windhoek (datées d’avant 1914), combinées avec les études sur le typage sanguin, suggèrent que ces animaux descendent d’un pool génétique de chevaux de selle de grande qualité, plutôt que de chevaux de travail10. Une étude publiée en 2005 renforce la théorie d’une descendance depuis une combinaison de chevaux d’élevage européens militaires échappés. Une source possible de reproducteurs est un haras situé près de Kubub, et loué par Emil Kreplin (anciennement maire de Lüderitz) de 1911 à 1919. Les albums photo des animaux montrent une conformation et des marquages similaires à ceux qui sont observés chez le cheval du Namib moderne. En outre, début 1915, au cours des combats de la Première Guerre mondiale, des bombes ont été larguées par un avion allemand sur le camp en Afrique du Sud près de Garub. Certains engins semblent avoir été spécifiquement ciblés pour atterrir parmi le troupeau de 1 700 chevaux au pâturage, afin de le disperser. Ces animaux échappés pourraient avoir rejoint d’autres chevaux perdus du Haras de Kreplin pendant la tourmente de la guerre. Les chevaux de la région se sont probablement rassemblés sur les quelques points d’eau existants dans les montagnes, près d’Aus et de Garub11.

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_du_Namib

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  • Rappel - Monde arabe – Définition préalable selon Wikipédia
    L’expression de monde arabe (arabe : العالم العربي, al-ʿālam al-ʿarabī ou الوطن العربي al-wațan al-ʿarabī) désigne un ensemble de pays couvrant la péninsule arabique, l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, ayant en commun la langue arabe. Bien qu’assez largement utilisé, ce terme ne renvoie pas à une liste définie de pays, et à la différence de la Ligue arabe par exemple, le monde arabe ne constitue pas une entité politique formelle. On peut néanmoins considérer plusieurs critères1 pour rattacher un État au monde arabe : l’importance de la langue arabe (critère linguistique), sa localisation (critère géographique) ou enfin l’appartenance à la Ligue arabe (critère politique).

Critère linguistique

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/af/Arabic_speaking_world.svg/220px-Arabic_speaking_world.svg.png

Extension géographique de la langue arabe contemporaine :

  • Comme seule langue officielle (vert),
  • Comme langue co-officielle majoritaire2 (bleu foncé),
  • Comme langue co-officielle minoritaire3 (bleu-ciel).
    Le monde arabe englobe les pays ayant comme langue officielle (ou co-officielle) la langue arabe. Selon ce critère, le monde arabe correspond globalement à vingt-trois États, de la république islamique de Mauritanie à l’ouest, au sultanat d’Oman à l’est dont l’arabe porte également le statut de langue officielle. La diffusion de la langue arabe est due en majeure partie à l’expansion de l’Islam à partir de l’Arabie au VIIe siècle.

Toutefois, la linguistique distingue différents registres de la langue arabe. La diglossie oppose langue littéraire et langues vernaculaires. Il existe des langues vernaculaires orales, différentes l’une de l’autre dans chaque région, et influencées par l’arabe standard sont appelées arabe dialectal, les substrats, superstrats et emprunts différant selon les régions. Ces langues vernaculaires sont utilisées majoritairement au quotidien par les arabophones.

Critère géographique - Les pays du monde arabe sont généralement regroupés par les géographes en cinq espaces régionaux4 :

  • Maghreb : Mauritanie, Sahara occidental, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye, soit l’espace culturel arabo-berbère.
  • Machrek : Égypte, Soudan, Palestine, Liban, Jordanie, Syrie, Irak, Arabie saoudite, Yémen, Oman, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Koweït.
    Critère politique - Article détaillé : Ligue arabe. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monde_arabe

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  • Traditions équestres du Monde Arabe - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

    Spectacle de fantasia au Maroc

En Afrique du Nord, au Moyen Orient, le cheval est vénéré. Les tribus bédouines comptent sur leurs chevaux autant que sur leurs chameaux. Les chevaux font partie de la famille. Ce sont des compagnons précieux gardés à l’intérieur des tentes comme un trésor.

Rando à cheval à Oman

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  • Le cheval de Barbarie (berbère) ou cheval Barbe

Antoine de Pluvinel, Grand Ecuyer du roi Henri IV, employait plusieurs Barbes dans son Académie Équestre. Et c’est sur un Barbe appelé ’le Bonnitte’ qu’il fit faire au dauphin, le futur Louis XIII, son éducation équestre. Dans ’Le Manège Royal’, dont il était l’auteur, plusieurs gravures représentent ’le Bonnitte’. Le Grand Écuyer en parlait en ces termes : ’ C’est le cheval le mieux dressé de la chrétienté, et il est le parangon de tous les chevaux de manège du monde, tant par sa beauté, que pour aller parfaitement, de bonne grâce, jusque terre à terre et à courbettes. On lui trouve beaucoup de nerf, de légèreté et d’haleine ; il réussit parfaitement aux allures relevées et dure longtemps.’

Déjà appelé cheval de Barbarie par les auteurs Romains il y a plus de 2000 ans, le Barbe a toujours été élevé par les tribus nomades (de Libye, Tunisie, Algérie, et Maroc) et en France depuis longtemps. Physiquement très endurant et supportant sans peine les privations, il quitta très tôt ces pays d’origine pour l’Italie, l’Espagne et la France, sous la selle de guerriers mal connus et désignés « Barbares ». D’où le nom de « Barbes », attribué à leurs chevaux. Mariée aux chevaux Arabes, la race Barbe a un frère : l’Arabe-Barbe. Plus sportif, il partage son nom et ses registres généalogiques, et possède un mental exceptionnel, calme et explosif à la fois. Son énergie devenue légendaire est toujours très simple à canaliser.

Dessin ©Philippe Dumas

Dessin ©Philippe Dumas

La Fantasia

Autrefois, el Kerr, pratique guerrière des conquérants spectateurs, « Laab el Baroud », le jeu de la poudre, la Fantasia, pour les occidentaux. Mais les plus somptueuses sont présentées pour honorer la visite d’un hôte étranger. Dans la vie culturelle marocaine, c’est à l’occasion des Moussems que l’on assiste aux Fantasias les plus authentiques : citons parmi les principaux, le Moussem des Regragas, situé près d’Essaouira, celui de Moulay Bousselam, celui de Moulay Idriss, près de Fès, de Moulay Abdellah (El Jadida).

L’art de la Fantasia chante la gloire des cavaliers et des chevaux du Maroc. Le mot de « Fantasia » qui semble si espagnol est pourtant un terme arabe « Fantasiya ». Aujourd’hui, la Fantasia est un spectacle éblouissant, spécialement au Maroc. Un rituel fascinant pour tout participant et signifie l’ostentation. C’est dire qu’en ce jeu subtil, c’est la conviction de tous qu’il faut emporter. L’exercice est fait pour montrer et démontrer : démontrer la parfaite maîtrise équestre....

Les règles de la Fantasia

Malgré quelques nuances, ce jeu collectif obéit à des règles strictes :

  • Le groupe de cavaliers se présente au pas à l’extrémité du parcours et présente les chevaux.
  • Le chef de groupe lance alors le cri de départ. Les cavaliers réagissent en lançant leurs chevaux au galop en maintenant un strict alignement sur environ 50 mètres.
  • Au deuxième cri d’arme les cavaliers se lèvent au coude à coude, en tenant les fusils enjoue. C’est la plus belle phase du spectacle, le déclic des armes se fait entendre et tous les cavaliers se lèvent comme un seul homme.
  • Le troisième cri d’arme donne le signal de tir, la salve doit être unie et stimuler une seule déflagration.
  • La fin de la course est ordonnée et lente, sans quitter le parcours, avec un retour au calme des cavaliers.
    Symbole de la virtuosité guerrière, la Fantasia assure la continuité d’une tradition équestre centenaire. La simulation de la charge qui décide de la victoire, reproduit les glorieux assauts de la tactique militaire arabe et berbère : à une vive retraite succède une attaque fulgurante.

La Fantasia d’aujourd’hui répond à des règles spécifiques, en filiation directe avec cette origine. Sur un terrain délimité d’environ deux cents mètres de long, les équipes composées de trois à vingt cavaliers emplissent l’air du bruit de leurs cavalcades. Ils sont tous vêtus de blanc, portant des pantalons bouffants et courts avec une ceinture nouée. En bandoulière, une boîte à poudre ciselée, une petite sacoche contenant des extraits du Coran et un poignard recourbé, glissé dans son étui. Les longs fusils de parade aux crosses ciselées incrustées de nacre et d’ivoire, sont cerclés d’argent. Un respect de l’enchaînement, une cohésion d’ensemble, la simultanéité du « baroud », sont les critères essentiels de la Fantasia.

La Fantasia fait partie du patrimoine culturel. C’est, avec les Aouach, danses traditionnelles, une des manifestations collectives les plus vivaces. Aujourd’hui, plus de 1000 troupes et près de 15000 chevaux participent aux concours organisés à l’occasion des fêtes locales ou nationales, ou simplement familiales, lors d’un mariage par exemple.

Communiqué de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

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  • Documents sur le Cheval pur-sang arabe barbe de Tiaret en Algérie
    Fabrique génétique et fleuron national équin, la jumenterie de Tiaret est la plus grande en Afrique. Pépinière par excellence du pur-sang arabe et arabe barbe, la jumenterie de Tiaret a été créé par le ministère de la Guerre français en 1877, avant d’être classée patrimoine culturel national en 1999. 29 octobre 2018

Tiaret est une ville importante dans le Nord-Ouest de l’Algérie qui a donné son nom à l’immense région agricole de la wilaya de Tiaret… - Wikipédia

Wilaya de Tiaret

Localisation de la wilaya de Tiaret en Algérie

Tiaret, la terre du cheval barbe - De El Hachemi DAOU - Film 26 minutes, 2016 - Annèe de participation au PriMed : 2017 - Catégorie d’inscription : Court

Tiaret, la terre du cheval barbe

Tiaret est une ville de l’Ouest algérien, elle fut la capitale de plusieurs civilisations, une ville qui a toujours été associée à l’activité équestre et qui vibre au rythme d’un cheval prestigieux.

On l’appelle le cheval barbe en référence a ses origines berbères. L’Algérie est son berceau, il fut monté par la cavalerie Numide, il a participé aux guerres puniques, il fut le compagnon d’Hannibal durant sa conquête de Rome, il était le plus résistant des chevaux pendant la traversée de la Russie par Napoléon, il a longtemps résisté avec la cavalerie de l’émir Abdelkader. Un cheval, un étalon, le cheval barbe… - Dans ce reportage nous allons à la découverte de cette ville et de son riche patrimoine et surtout son amour pour un cheval noble qui est le cheval « barbe ».

Source : https://cmca-med.org/film/tiaret-terre-cheval-barbe/

Algérie : le haras de Chaouchaoua à Tiaret, un patrimoine à sauver - Article rédigé par Jacques Deveaux France Télévisions Publié le 26/11/2018 15:05

Longtemps, l’Algérie a été le berceau du cheval pur-sang arabe. Mais la pratique hippique a déserté le pays. Les champs de course sont en ruine, les paris ne font plus recette. Dans ce contexte, le célèbre haras de Chaouchaoua à Tiaret est menacé.

https://www.francetvinfo.fr/pictures/xDX6KL6r90lj3Iqb6Dr62Pqpw6s/100x100/2021/12/14/61b8b99126c88_jacques-deveaux.png

Des juments et leurs poulains dans les allées du haras de chaouchaoua. (RYAD KRAMDI / AFP)

Des juments et leurs poulains dans les allées du haras de chaouchaoua. (RYAD KRAMDI / AFP)

En 1877, sous la colonisation française, ouvrait le haras national de Chaouchaoua, à Tiaret. Depuis cette date, le savoir-faire se perpétue. Ici le maréchal-ferrant fabrique lui-même ses fers à partir d’une bande de métal brut, quand de plus en plus de propriétaires se tournent vers le fer « industriel », fabriqué en usine.

Mais ce monument du patrimoine algérien est menacé. Il suit le déclin général du secteur hippique dans le pays. En 1877, à sa création, il avait pour mission de fournir l’armée française. Chaouchaoua croisait deux races : des pur-sang arabes importés d’Orient et des barbes, une race d’Afrique du Nord qui était déjà montée dans l’Antiquité et réputée pour son endurance et sa « rusticité ».

22.000 naissances par an
Au début du XXe siècle, l’armée et l’agriculture utilisaient encore le cheval. Et 22.000 poulains naissaient chaque année dans ce haras. Mais aujourd’hui, il n’abrite plus que 208 chevaux dont la moitié de pur-sang. Environ 70 chevaux, dont 58% de pur-sang arabes et 42% de barbes, sont vendus annuellement aux enchères publiques, explique le site internet Vitamine DZ.

Juments et poulains au haras de Chaouchaouen à Tiaret (RYAD KRAMDI / AFP)

Juments et poulains au haras de Chaouchaouen à Tiaret (RYAD KRAMDI / AFP)
Le hippisme moribond en Algérie n’a pas pu compenser la fin de l’usage économique et militaire du cheval. Alors le commerce des animaux ne permet plus de vivre. Et, sans aucune subvention, il faut s’en remettre à la culture des céréales et à la vente de fourrage pour boucler péniblement le budget. L’exploitation agricole du haras s’étend sur une superficie de 371 hectares et assure environ 60% du chiffre d’affaires.

Un miracle - Et comme si cela ne suffisait pas, le haras subit aussi la concurrence d’éleveurs privés. De plus, les races importées sont de plus en plus prisées.
« Avoir maintenu l’élevage de chevaux relève du miracle », constate avec amertume Saïd Benabdelmoumen, le directeur des lieux à l’AFP. Car les pouvoirs publics se désintéressent de la question. Au risque de perdre la souche algérienne du pur-sang arabe et avec elle un pan de la culture nationale. Le pays ne compte déjà plus que 30.000 chevaux. Dix fois moins que chez le voisin marocain.

Source : https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/algerie-le-haras-de-chaouchaoua-un-patrimoine-a-sauver_3053907.html

Le Haras national de Chaouchaoua, Wilaya de Tiaret en Algérie, d’après Wikipédia

Présentation
Type Haras
Construction 1874
Propriétaire État algérien
Localisation
Pays

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/Flag_of_Algeria.svg/20px-Flag_of_Algeria.svg.png Algérie

wilaya Tiaret
Commune Tiaret
Coordonnées35° 23′ 47″ N, 1° 22′ 07″ E

Le Haras national de Chaouchaoua (arabe : المركز الوطني لتربية الخيول شاوشاوى) est un établissement voué à la conservation et l’amélioration des races chevalines algériennes, fondé en 1874. Il est désormais un centre de compétences pour les questions relatives à l’élevage et à la garde des équidés.

Histoire

Le Haras national de Chaouchaoua a été créé en 1874 par le Ministère français de la Guerre1, sous le nom de « jumenterie de Tiaret »2. Sa mission d’origine est de fournir l’armée française en chevaux2. Il fait naître jusqu’à 22 000 poulains par an au début du XXe siècle, qu’il s’agisse de montures militaires (Barbe, Arabe et Arabe-Barbe) ou de chevaux de travail agricole2.

Lors de l’indépendance de l’Algérie en 1962, Chaouchaoua devient un haras national algérien2. La mécanisation diminue drastiquement ses activités et le nombre de chevaux hébergés, qui tombe à 208 (dont une moitié de Pur-sang arabes) fin 20182,3.

En 2022, le haras de Chaouchaoua signe un partenariat pour disposer de 190 ovins de la race Rambi, race régional pour un rendu de 800 têtes d’ici à 2025 pour commercialiser leur viande et leur lait ainsi que 10 vaches dont le cheptel atteindra les 70 têtes d’ici à 3 ans4.

Aujourd’hui, le haras de Chaouchaoua comprend 610 hectares, alors qu’elle dépassait les 1 200 hectares au début des années 2000. Actuellement en travaux, jugés à 65%, avec de nombreux projets. Le haras national comprend encore 56 employés en 2023 5.

Activités - Le haras national de Chaouchaoua n’est pas subventionné par l’État, devant trouver ses propres ressources (notamment dans la culture et la vente de fourrage et de céréales) pour assurer son fonctionnement2….

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal

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  • Rappel sur le Maroc
    Le Maroc, pays d’Afrique du Nord sur le littoral de l’Atlantique et de la Méditerranée, se distingue par ses influences berbères, arabes et européennes. La médina de Marrakech, quartier médiéval aux allures de labyrinthe, est un lieu animé, avec sa place Jemaa el-Fna et ses souks (marchés) vendant des céramiques, des bijoux et des lanternes en métal. La casbah des Oudayas à Rabat, la capitale, est un fort royal du XIIe siècle qui surplombe l’océan. ― Google

Selon Wikipédia, Le Maroc /maʁɔk/Écouter (en arabe : ٱلْمَغْرِب, al-Maġrib ; en amazighe : ⵍⵎⵖⵔⵉⴱ, Lemeɣrib), ou, en forme longue, le royaume du Maroc, autrefois appelé Empire chérifien, est un État unitaire régionalisé situé en Afrique du Nord. Son régime politique est une monarchie constitutionnelle semi-parlementaire unitaire et décentralisée. Sa capitale administrative et politique est Rabat et sa plus grande ville, ainsi que sa capitale économique, est Casablanca.

Le Maroc se compose de zones montagneuses ou désertiques, et il est un des seuls pays — avec l’Espagne et la France — à comporter des rivages sur la mer Méditerranée d’un côté et l’océan Atlantique de l’autre. Sa population est de près de 37 millions d’habitants en 2023 et sa superficie de 446 550 km222 (76,84 hab./km2), ou de 710 850 km2 en incluant le Sahara occidental23,24 — ex-« Sahara espagnol », considéré comme un territoire non autonome par l’Organisation des Nations unies1 — dont il administre de facto environ 80 % et qu’il revendique dans sa totalité, tout comme le Front Polisario. Sa culture est arabo-berbère depuis plusieurs siècles et s’est étendue principalement au Maghreb et dans le Sud de l’Espagne.

Le territoire marocain possède les traces d’une présence d’hominidés datant d’environ 700 000 ans et fut habité dès la préhistoire par des populations diverses. L’État marocain, en tant qu’entité distincte, est fondé en 789 par Idris Ier.

Par ailleurs, il fait partie de l’Organisation des Nations unies, de la Ligue arabe, de l’Union africaine25, de l’Union du Maghreb arabe, de l’Organisation de la coopération islamique, de l’Organisation internationale de la francophonie, du Groupe des 77, de l’Union pour la Méditerranée et candidat à l’adhésion à la CEDEAO.

La constitution royale marocaine définit l’Islam, l’arabité et l’amazighité comme « composantes fondamentales » de l’identité du peuple marocain. Cette constitution est « forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, […] nourrie et enrichie de ses affluents :africain, andalou, hébraïque et méditerranéen ». L’Islam y est défini comme religion d’État, État qui garantit à tous le libre exercice des cultes…

Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maroc

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  • Le cheval au Maroc d’après Wikipédia
Cheval au Maroc

Image illustrative de l’article Cheval au Maroc

Tbourida marocaine à Beni Drar.

Espèce Cheval
Statut natif (importé sous l’Antiquité)
Nombre 160 000 (2005)
Races élevées Barbe, Arabe-Barbe, Arabe, Pur-sang et Anglo-arabe
Objectifs d’élevage Majoritairement Tbourida, plus rarement saut d’obstacles, dressage et endurance

Le cheval est, au Maroc, une tradition très ancienne, liée à l’histoire des cavaleries berbères. Les races Barbe et Arabe-Barbe y sont considérées comme un patrimoine national, en raison de leur élevage par de nombreuses tribus locales. La tbourida met cette utilisation militaire du cheval Barbe ou Arabe-barbe à l’honneur, et représente le sport équestre le plus populaire du Maroc. Le pays compte cinq haras nationaux situés à Marrakech, Meknès, Bouznika, Oujda et El Jadida. Il organise d’importants événements équestres à rayonnement international, tels que le Salon international du cheval d’El Jadida et le Morocco Royal Tour, ainsi que des événements sportifs nationaux, tels que la Semaine du cheval de Rabat.

Histoire - Le cheval est lié à l’histoire des peuples Berbère et Arabe qui habitent le territoire marocain1 ; par ailleurs, d’après Philippe Barbié de Préaudeau, le Maroc est probablement le pays du Maghreb qui a su préserver ses pratiques équestres avec la meilleure continuité2.

Période du protectorat

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/84/Un_cavalier_Marocain.jpg/220px-Un_cavalier_Marocain.jpg

Cavalier marocain au début du XXe siècle.

Durant le protectorat français, un Service des remontes et haras est créé en 1906 avec deux jumenteries à Témara et Meknès, et un dépôt d’étalons à Mazagan2. Plusieurs haras à vocation militaire sont donc créés sur le territoire marocain, dont le plus ancien est celui de Meknès, en 19123. Les premiers travaux scientifiques en médecine vétérinaire équine paraissent sous l’impulsion du Laboratoire de recherches du service de l’élevage à Casablanca4. Des importations de chevaux arabes sont effectuées depuis la France, l’Algérie, la Tunisie et la Syrie2, mais ces mouvements équins existent aussi en sens inverse, certains des meilleurs chevaux du Maghreb partant vers la France5. La fermeture de la jumenterie de Témara en 1927 entraîne le transfert du cheptel vers le haras national de Meknès6. En 1947, l’élevage équin passe de la tutelle militaire à celle du ministère de l’Agriculture6.

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_au_Maroc

https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/jpg/maroc_-_sahara_occidental_cle0d8c1d-1.jpg

Photo

Source Source

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  • La ’tbourida’, l’art équestre marocain, entre au galop au patrimoine de l’Unesco – Vidéo 1:07 - 17 décembre 2021 - #AfNews - africanews (en français)
    Euronews est financée entièrement ou partiellement par l’Union Européenne. Wikipedia

Héritage d’une vieille tradition guerrière, la ’tbourida’ a été intégrée mercredi au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Lire l’article : https://fr.africanews.com/2021/12/17/... Abonnez-vous à notre chaine Youtube https://www.youtube.com/c/africanewsf... et recevez chaque jour le meilleur de l’actualité panafricaine. Africanews est disponible en Français et en Anglais. Site web : fr.africanews.com Facebook :  / africanews.fr  Twitter :  / africanews  #AfNews

https://yt3.ggpht.com/ytc/AIdro_nPCPPLjp-33-ae31fQNCUONzD_xU9OYLH0GCbz28e8dco=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjhttps://www.youtube.com/@africanewsfrafricanews (en français)

Source : https://www.youtube.com/watch?v=gJ8vk3qazfk

En voir plus (en arabe) > vidéo 10:10 - من مهرجان الأصيل بالمهارزة الساحل لقطات يوم السبت لعروض التبوريدة (Depuis le festival Al Aseel à Al Maharazah Al Sahel, des images des spectacles de Taboureeda ont été diffusées samedi.)

https://www.youtube.com/watch?v=VD-dTng7UT4

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  • Traditions équestres en Amérique du Nord - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

En Amérique du nord, c’est l’ambiance western, conquête de l’ouest qui domine. Une conquête possible grâce aux Mustangs.

https://www.cheval-daventure.com/photos/1800x1200/canada-quebec-rodeo-saint-tite-cheval-daventure-5-4081.jpg

Le rodéo

L’histoire du rodéo

Les origines du rodéo remontent aux premiers jours de l’industrie américaine du bétail. Au 17e siècle, les « gardiens de bétail » étaient pour la plupart d’origine espagnole, connus sous le nom de « vaqueros ». Aux 18e et 19e siècles, les Américains de l’est suivent l’expansion des états vers l’ouest, et commencent à adapter leur style et leur équipement pour les travaux du ranch au savoir-faire des vaqueros, des cow-boys texans et californiens. À cette époque, les premiers « barons du bétail » sont installés et le commerce des bovins est en plein essor..

Le mot espagnol rodéo « action d’encercler », du verbe « rodear » « tourner autour », est devenu dans l’Amérique hispanique l’équivalent de l’anglais roundup. À l’origine, le rodear consistait à rabattre les bêtes vers l’hacienda au printemps, là, elles formaient un troupeau que les vaqueros faisaient tourner en cercle afin d’habituer le bétail à la présence humaine. Plus tard, rodear et roundup désignaient tous deux le rassemblement annuel des grands troupeaux des plaines de l’Ouest où les bêtes étaient comptées, marquées et conduites vers les marchés ou à la station du chemin de fer pour y être embarquées vers les villes. Pour les vachers à cheval - vaqueros ou cowboys -, regroupés pour l’occasion, c’était l’occasion de compétitions informelles pour se mesurer à la monte des chevaux sauvages ou à la capture du bétail au lasso. Les premiers témoignages de rodéo datent de cette époque. L’expansion des chemins de fer, l’installation de routes, et la mise en place des clôtures, ont mis un terme à la majorité des grands roundup vers la fin du 19e. Ce fut aussi la fin pour beaucoup de cow-boys. La tradition des rodéos perdura toutefois.

Dessin ©Philippe Dumas

Dessin ©Philippe Dumas

Les premiers rodéos officiels

La première épreuve de rodéo officielle aux États-Unis eut lieu à Cheyenne, Wyoming, en 1872. Les cow-boys avaient pris pour habitude de se rassembler le 4 juillet, jour de la fête nationale où ils faisaient preuve de leur adresse et parfois même parodiaient leur travail quotidien. Puis encouragés par les primes offertes par les gros éleveurs et les rivalités entre les villes, les rodéos devinrent rapidement très populaires dans l’Ouest Américain.

Un phénomène nouveau, le « Wild West Show », organisé par des entrepreneurs professionnels (dont le plus connu : Buffalo Bill Cody), a sauvé le travail de cowboy de l’anonymat. Ces spectacles mi-théâtre, mi-compétition, ont connu un succès phénoménal. Les ’rodéo riders’, cow-boys au chômage vont alors de rodéo en rodéo vivant des primes gagnées et furent ainsi les premiers professionnels de ce qui deviendra un sport national.

Aujourd’hui, les épreuves officielles du rodéo consistent à chevaucher un cheval sauvage sellé et à cru ou un taureau pendant 8 secondes, renverser un bouvillon et capturer un veau au lasso. On trouve également des courses de tonneaux, réservées aux cavalières féminines…À la fin du siècle dernier, les rodéos ont aussi grandement contribué avec la littérature à faire du cow-boy qui n’était alors qu’un simple travailleur à cheval, un véritable héros de la conquête de l’ouest et l’incarnation vivante des valeurs morales de la grande Amérique.

Le Quater Horse

Le Quarter Horse est le plus ancien survivant de la race chevaline américaine. L’origine de ces Quarter vient des chevaux Arabes, Barbes et Turcs amenés en Amérique du Nord par les explorateurs Espagnols. Ces chevaux s’étaient reproduits sans apport extérieur sur le territoire. Plus tard, les colons venus chercher fortunes au nouveau monde, établis en Virginie et en Caroline au 17ème siècle, commencèrent à croiser des juments indigènes sélectionnés avec des étalons qui venaient d’Angleterre. C’est un étalon nommé Janus, importé en 1756, qui est reconnu comme le fondateur de la race. Le croisement produisit des chevaux compacts fortement musclés qui pouvaient parcourir une courte distance plus vite que n’importe qu’elle autre race. Les Quarter Horse tiennent d’ailleurs leur nom de cette époque coloniale, lorsque les planteurs de tabac et de coton organisaient, dans les rues des villages et sur les chemins des plantations, des courses qui dépassaient rarement un quart de miles, soit environ 400 mètres. Les départs foudroyants et les sprints explosifs de ces petits chevaux pionniers vaudront bientôt à la race son premier nom « Famous and Celebrated Colonial Quarter Pather » ce qui devint avec le temps « Quarter Miler » ou « Quarter Running Horse », pour finir avec le nom actuel de « Quarter Horse ».

Les pionniers qui partirent vers l’Ouest choisirent le Quarter pour conquérir le continent. Il fut alors adopté par les cow-boys comme étant le meilleur cheval pour rassembler et convoyer des troupeaux en raison de ses réactions rapides et de son sens inné du bétail. En plus des critères physiques, la sélection de cette race a reposé sur un mental extraordinaire. Le Quarter Horse s’établit dans le Sud-ouest dans la première partie du 19ème siècle. Il conduisit le bétail au Nord et à l’Ouest et laissa sa progéniture tout au long de sa route.

Première race reconnue aux États-Unis

Le Quarter Horse fut la première race de chevaux reconnue aux USA. Depuis 1941 l’American Quarter Horse Association (AQHA) à Amarillo Texas gère le plus grand ‘stud book’ au monde avec plus de 4 000 000 de chevaux inscrits. La reproduction autorisée par l’AQHA s’effectue entre deux Quarter Horses ou entre un Quarter Horse et un Pur Sang.

Les caractéristiques du Quarter Horse

La taille moyenne du Quarter Horse se situe entre 1m50 et 1m60. Son aspect est celui d’un cheval robuste, sportif, souple, et élégant. Sa tête est petite, bien dessinée. Le chanfrein droit se termine par un nez carré aux naseaux saillants, les ganaches bien développées lui confèrent une impression de puissance. Ses oreilles sont petites et pointues, et ses yeux très expressifs de douceur laissent apparaître son calme. Son front est souvent musclé. Sa poitrine large aux épaules très musclées est surmontée d’un garrot légèrement prononcé. A son dos court s’accroche, par des reins puissants, une arrière-main musclée qui permet au Quarter Horse de se propulser rapidement au galop. Les aplombs sont bien droits et petits, les canons courts, les jambes fines qui sont naturellement placées sous lui, expliquent son habileté à se déplacer rapidement en toutes directions. Outres ces qualités morphologiques, il est intelligent et docile et peut être calme ou très vif et rapide à la demande. Son sang est si fort qu’il résiste à tous les croisements et garde ce qui lui est propre depuis plus de trois siècles : le cheval le plus électrique que le monde n’ait jamais connu !

Le tempérament calme, discipliné, obéissant, confortable du Quarter Horse font de lui un cheval idéal pour la randonnée. Il est apprécié des cowboys pour sa rapidité, son aisance, sa mobilité et son équilibre. C’est le cheval de concours spécifique de l’Équitation Western avec des épreuves de cutting, western pleasure, trail et reining mais aussi des épreuves de modèle et allure.

Les chuchoteurs

Les chuchoteurs murmurent très peu, mais tentent de « penser » cheval afin d’améliorer la communication avec l’animal, qui devient alors un partenaire et met spontanément sa bonne volonté au service de son nouveau compagnon.

Le savoir et la méthode dite comportementale ou naturelle (natural horsemanship) est élaborée à partir de l’observation du comportement des chevaux dans le troupeau. Le cheval étant un animal grégaire sa réaction face à l’inconnu ou le danger est la fuite, le dresseur doit donc prohiber toute brutalité afin d’obtenir la confiance de l’animal. La finalité de cette approche étant pour l’homme d’arriver à se faire passer pour le maître de la horde que le cheval suivra aveuglement et en toute confiance.

C’est dans la phase du débourrage du jeune cheval que cette nouvelle méthode est le plus démonstrative, mais elle peut être utilisée avec des chevaux rétifs ou jugés perdus aux yeux de l’équitation traditionnelle. La plupart de ces ’nouveaux maîtres’ sont des cow-boys, qui ont choisi d’abandonner les méthodes traditionnelles plus ou moins brutales de leurs aînés. Les chuchoteurs les plus connus sont Américains comme Pat Parelli, Buck Brannaman ou encore Monty Roberts.

Beaucoup de ranchs ont adopté leur technique et les partagent avec les cavaliers de passage. Lynn Tomlinson, propriétaire du Warm Creek Ranch et organisateur du Convoyage à Medecine Lodge suit notamment les méthodes de Pat Parelli.

Dessin ©Philippe DumasDessin ©Philippe Dumas

Les disciplines de l’équitation western

L’équitation western est directement issue du travail du bétail dans les ranchs des États-Unis au 19è siècle, qui consistait à convoyer, surveiller et trier le bétail de manière rationnelle et rapide. De ce travail est né un dressage propre à mettre en valeur les qualités de disponibilité, d’aisance et de maniabilité du cheval western.C’est donc dans le but d’affiner ce dressage, qu’ont été instaurées plusieurs épreuves qui définissent ce qu’est de nos jours l’équitation western :

Halter

Le cheval est mené à la longe au juge qui examinera le cheval selon les critères bien définis de la race. Le but de cette épreuve est de sélectionner afin de favoriser l’amélioration de la race.

Showmanship

Le cheval est présenté en longe, mais les juges observent la présentation globale du cheval et du cavalier, et non la morphologie du cheval.

Horsemanship

Ce sont les compétences des cavaliers qui sont évaluées par :

  • une épreuve individuelle avec un parcours (pas, jog et lope en ligne droite et en cercle) à effectuer en 30 secondes.
  • une épreuve collective, pour les cavaliers qualifiés, au cours de laquelle ils présentent leurs chevaux au pas, au jog et au lope. Les juges sont attentifs à l’assiette des cavaliers, leur assurance, et à la manière dont ils communiquent avec leurs chevaux.
    Western Pleasure

Cette épreuve juge la condition, la conformation, la fluidité et la régularité des allures du cheval. Les chevaux sont présentés aux trois allures aux deux mains. Les cavaliers doivent être correctement vêtu (bottes western, chapeau western et une chemise à manches longues et boutonnée jusqu’au cou sont le minimum) et les chevaux correctement harnachés. Des rênes trop tendues ou trop lâches, un port de tête trop haut ou trop bas, un chanfrein trop en avant ou trop en arrière ou une perte de chapeau sont considérés comme des fautes et pénalisés.

Western riding

Cette épreuve permet d’apprécier l’aisance, l’intelligence et la souplesse du cheval qui doit être sensible, maniable, libre dans ses mouvements. Le parcours comprend plusieurs obstacles dont une porte à franchir, une petite barre posée au sol, puis 8 cônes parmi lesquels le cheval doit slalomer, en effectuant des changements de pieds très précis. Le cheval doit donner une impression agréable, confortable et calme.

Trail

L’épreuve découle directement des tâches quotidiennes des cow-boys, auxquelles les chevaux devaient être accoutumés : enfiler un imperméable bruyant, ouvrir une barrière et la refermer, passer dans des endroits difficiles, etc. Cette compétition se déroule sur un parcours ponctué d’obstacles que l’on peut rencontrer dans la nature. La confiance du cheval dans son cavalier joue un rôle primordial. Le cheval est jugé sur son obéissance, son intelligence, la facilité et la bonne volonté avec lesquelles il effectue le parcours.

Reining

Une épreuve spectaculaire. Chaque parcours, appelé patterns, comprend une alternance de grands cercles au galop rapide et de petits cercles au galop lent, des changements de pieds , des roll-backs (pivot de 180°), des spins (pirouettes de 360 ° autour d’un postérieur) et des sliding stop (arrêts glissés sur les postérieurs). Le cheval est jugé pour sa précision, sa docilité, son contrôle et son calme.

Le Cutting

Une épreuve de tri du bétail réservée aux chevaux de 3 ans et plus. Le cheval est jugé sur la manière dont il se comporte face au bétail. Dès que le troupeau est rassemblé au fond de la piste le cavalier fait pénétrer son cheval au pas dans le calme, afin de sélectionner une bête. Lorsque la vache est sortie du troupeau, le travail commence. Le concurrent dispose de 2 minutes 30 pour mettre en valeurs les qualités de son cheval et maintenir la vache à l’écart de ses congénères.

Le concurrent est assisté de 4 rabatteurs :

  • 2 cavaliers appelés ’ Turnback Men ’ qui empêchent le veau de dépasser les limites de l’air de travail
  • 2 autres cavaliers appelés ’ Herd Holders’ qui gardent le troupeau rassemblé au fond de la piste ;

    Dessin ©Philippe DumasDessin ©Philippe Dumas

Team Penning

Une équipe de 3 cavaliers doit trier, dans une arène, les vaches pourtant le même numéro au sein d’un troupeau. Les vaches triées doivent être isolées dans un enclos. L’épreuve est chronométrée.

Working cow horse

Le cheval doit démontrer qu’il est capable d’accomplir correctement son travail au contact du bétail.

  • La première partie, appelée dry work, est un test de reining.
  • La seconde, le fence work, est un test de travail avec le bétail. Le cheval doit tout d’abord contrôler la vache le long du petit côté de la carrière, puis la contraindre ensuite à longer au moins deux fois de suite le grand côté. Pour ce dernier exercice, le cheval doit faire tourner la vache, ou l’arrêter avant qu’elle n’atteigne le petit côté. Pour finir, il doit diriger la vache vers le centre de la carrière, puis tourner autour d’elle une fois à chaque main. Les juges apprécient son sens du bétail, son comportement et sa maniabilité.
    Pole Bending

Une épreuve destinée à tester la vitesse et la maniabilité des chevaux. Six poteaux, espacés de 7 mètres environ, sont alignés. Le cavalier galope d’abord jusqu’au bout du terrain puis revient en slalomant entre les poteaux, fait demi-tour puis zigzague à nouveau entre les poteaux. Pour finir, il galope à bride abattue jusqu’à l’arrivée. Chaque poteau renversé entraîne une pénalité de 5 secondes.

Barrel Race

Une épreuve de vitesse chronométrée très appréciée aux États-Unis. Il s’agit d’effectuer une course en trèfle autour de 3 tonneaux disposés en triangle. Cette épreuve de maniabilité met en valeur la rapidité, l’agilité et l’équilibre du cheval. Les pénalités sont les mêmes que pour le Pole Bending.

Communiqué de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

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  • Traditions équestres en Amérique du Sud - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’
    En Amérique du sud, les chevaux sont utilisés comme moyen de transport, compagnons de chasse ou de travail, camarades de jeux. Le cheval fait partie de la vie d’un gaucho.

Le Criollo

Les origines du Criollo - L’origine du cheval créole remonte au XVIe siècle, avec l’arrivée des Conquistadors et de leurs chevaux barbes, Andalous et Arabes. Les difficultés du transport de cette époque obligent très vite ces conquérants du nouveau monde à croiser les chevaux sur place. Avec les années, les produits de ces métissages se sont adpatés à leur environnement et par sélection naturelle ont donné le Criollo, race dominante dans toute la Caraïbe et de l’Amérique du Sud.

Les caractéristiques du Criollo - Les criollos sont réputés particulièrement frugaux, sains, robustes et endurants. Capables de supporter de très lourdes charges sur de longues distances et tous types de terrain, ils sont d’un tempérament autonome et persévérant. Le cheval créole ou criollo est un cheval de taille moyenne 1,45M, il est généreux, endurant avec un pied sûr.

Communiqué de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’

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