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"L’Asie : berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan" par Jacques Hallard

mercredi 3 avril 2024, par Rédaction d’ISIAS


ISIAS Famille des équidés Partie 4 Anthropologie Asie

L’Asie : berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 02/04/2024

Présentation Série ‘Famille des équidés’

Cavaliers mongols{{}}

Source : https://www.cheval-daventure.com/info/le-cheval-en-asie-16.html

Partie 1 - ’Chevaux, poneys, ânes, zèbres possèdent un panel varié de couleurs de la peau, des poils et des crins (à partir des robes noire, Bai ou Alezan) - Diversification à partir des steppes du Kazakhstan et du Caucase’ par Jacques Hallard 25 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 1 axée sur la Biologie et la génétique de la couleur des robes des chevaux et autres équidés : dont Génétique de la couleur de la robe (épiderme, poils et crins) et reproduction - Caractéristiques physiologiques et aptitudes à ses usages divers de ces animaux

Partie 2 - ’Les Fêtes des charrettes ‘Carreto Ramado’ en Provence figurent à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France : religieuses (catholiques) ou laïques, elles sont vivaces en Petite Crau, Pays d’Arles et Camargue’ par Jacques Hallard 29 janvier 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 2 couvrant spécialement les traditions en Provence

Partie 3 - ’Des traditions festives provençales avec chevaux et taureaux, aux patrimoines multiples avec les équidés en France (dont l’équitation de tradition française), exemples en Bretagne et en Europe : Italie, Espagne, Portugal, Islande’ par Jacques Hallard 30 mars 2024 - ISIAS Famille des équidés Partie 3 Anthropologie Europe

Partie 4 - L’Asie est le berceau de la domestication des premiers équidés (cheval de Przewalski), avec chevaux et charrettes depuis 2.400 ans en Chine, cheval de Mongolie et compétitions équestres traditionnelles Bouzkashi en Ouzbékistan

Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur


Préambule

Quelques informations préliminaires pour entrer dans le sujet…

Rappels sur les équidés - Qui sont-ils et les espèces qui composent cette famille de mammifères - Par La Rédaction - Publié le 15/11/2019 – Documentation ‘Ouest-France’

Les équidés, qui sont-ils ? Les espèces qui composent cette famille de mammifères ?

La grande famille des équidés intègre des ongulés à un doigt. Du cheval à l’âne, en passant par le mulet, le bardot et le zèbre, découvrons ces animaux dont certains sont considérés depuis la nuit des temps comme les meilleurs amis de l’Homme, superbes montures capables de courir vite et longtemps sans être particulièrement essoufflées. D’autres sont des espèces sauvages que l’on aimerait pouvoir admirer encore longtemps dans leur milieu naturel, mais il est plus fréquent de les voir dans des parcs animaliers car ils font l’objet d’une menace. Zoom sur les équidés encore vivants de nos jours.

Qu’est-ce qu’un équidé ?

Les équidés sont de grands mammifères qui appartiennent à l’Ordre des Perissodactyla ou Périssodactyles. Ce sont des ongulés à un seul doigt recouvert d’un sabot en corne. Les principales caractéristiques des équidés sauvages et domestiques sont les suivantes :

Mammifères herbivores - Chaque membre se termine par un pied à un seul doigt que protège un sabot kératinisé - Poids : plusieurs centaines de kg - Longueur entre les naseaux et la queue : de 2 à 3 m -Non ruminants - Queue longue - Crinière épaisse composée de crins - Yeux situés sur les côtés de la tête - Faible dimorphisme sexuel. Les dimensions communiquées précédemment ne concernent pas celles des poneys.

Les équidés sont capables d’effectuer de grands déplacements sur différents types de sol, même arides. Ils sont adaptés à la course de vitesse grâce à leurs longues jambes musclées et d’une grande robustesse.

Equidés : une grande famille d’ongulés

La famille des équidés (Equidae) compte actuellement des espèces sauvages et des espèces domestiquées, toutes du genre Equus. Il s’agit :

Du kiang (Equus klang) : c’est l’Âne sauvage du Tibet,

De zèbres, un nom vernaculaire désignant des équidés d’Afrique tels que : Le zèbre de Grévy (Equus grevyi) - Le zèbre de montagne (Equus zebra) - Le zèbre de Burchell (Equus quagga).

De l’Hémione (Equus Hemionus), un équidé en danger,

De l’Âne sauvage d’Afrique ou Onagre (Equus africanus), qui n’est autre que l’ancêtre de notre âne domestique,

Du Cheval de Przewalski (Equus przewalskii). En mongol, ce cheval est appelé Takh. C’est la plus ancienne population de chevaux encore vivante de nos jours. Le Cheval de Przewalski fut domestiqué il y a environ 5 millénaires puis il a par la suite retrouvé la vie sauvage. Massif, il possède une tête imposante, une encolure puissante et ne dépasse guère 130 cm au garrot. Il ne s’agit pas pour autant d’un poney.

Ces sept équidés sont des animaux sauvages que l’on peut encore croiser aujourd’hui, mais qui sont, pour certains d’entre eux, très gravement menacés. Parmi les espèces domestiques d’équidés, on retrouve :

L’âne commun ou âne domestique (Equus asinus) : il est repérable à son échine particulièrement saillante, à ses longues oreilles portées bien droites et à sa vocalisation si singulière que l’on nomme braiement (ou braiment).

Le cheval (Equus ferus caballus) : c’est un animal sauvage que l’homme a très tôt domestiqué pour les travaux de la terre (cheval de trait), le transport puis pour la chasse et les loisirs (cheval de selle). Le glossaire concernant le cheval est le suivant : étalon (cheval mâle entier), jument (femelle), hongre (cheval mâle castré), poulain et pouliche (mâle et femelle juvéniles)

Le poney (dont la femelle est la ponette) est originaire de chevaux sauvages ayant essentiellement grandi dans des zones géographiques et/ou climatiques rudes, où la nourriture était rare ou inappropriée. C’est un cheval de petite taille à la queue fournie et longue, à la crinière épaisse, aux caractéristiques spécifiques, dont il existe de nombreuses races.

Le mulet et la mule, issus d’un croisement entre la jument et l’âne, dont le cri est proche de celui de l’âne,

Le bardot que l’on écrit également bardeau, né du croisement entre une ânesse et un étalon. Cet équidé hennit et possède des caractéristiques plus proches de celles du cheval que de celle de l’âne,

Le zébrule (Zorse) est le produit obtenu après le croisement entre une jument et un zèbre,

Le zébrâne est né du croisement entre un zèbre et un âne (ou ânesse). Il porte de nombreux autres noms comme par exemple âne-zèbre, zonkey, donzèbre ou encore donzed.

Le cheval peut vivre soit à l’état sauvage soit en tant qu’animal domestique. Aujourd’hui, selon la FEN (Fédération Equestre Nationale) un cheval dont la hauteur au garrot est inférieure à 148 cm est considéré comme un poney. Toutefois, quelques races d’équidés sont, malgré leur petite taille, classées parmi les chevaux comme c’est le cas du petit cheval islandais. A noter que le tarpan serait l’ancêtre de tous les équidés encore vivants de nos jours.

Qui sont les équidés hybrides ?

Zèbres, chevaux et ânes pouvant tous se reproduire entre eux, il existe aussi des équidés hybrides … qui sont statistiquement stériles, même si des accouplements peuvent engendrer des naissances. Ce sont des espèces moins réputées que les autres, qui présentent des caractéristiques moins marquées que celles des espèces dont elles sont pourtant en descendance directe. Sur le plan économique par exemple, les bardots principalement ne suscitent aucun intérêt particulier bien que leur aptitude à diverses utilisations soit théoriquement possible. En ce qui le concerne, il est – selon les éleveurs d’équidés – le résultat d’un « accident ». Quant au zébrule, il serait plutôt le résultat d’un croisement recherché par l’Homme. Dans la grande majorité des cas, les hybrides ont une espérance de vie très limitée. Source : https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-149-equides.html

Rappel comparatif sur la génétique des équidés quant au nombre de chromosomes des espèces :

  • Cheval de Przewalski : 66 chromosomes (33 paires)
  • Chevaux : 64 chromosomes (32 paires)
  • Ane : 62 chromosomes (31 paires)
    Différence entre un mulet et une mule, d’une part, et un bardot d’autre part : le croisement de l’espèce chevaline avec l’âne (Equus asinus) produit des animaux qui, sauf rare exception, sont stériles : le mulet et la mule sont le fruit de l’union d’une jument avec un âne, tandis que le bardot naît de l’union d’une ânesse et d’un cheval. Ces animaux provenant de croisements interspécifiques sont des descendances hybrides statistiquement stériles de la famille des équidés… - Wikipédia
  • Mulet : 63 chromosomes : hybride entre la jument et l’âne mâle (grand mulet),
  • Bardot : 63 chromosomes : hybride entre une ânesse et un cheval (petit mulet),
  • Bovins : 60 (30 paires)
  • Homme : 46 (23 paires)
    Des squelettes de chevaux révèlent qu’on pratiquait déjà l’équitation en Chine il y a environ 2.500 ans. Une étude parue début novembre 2020 dévoilait les premières preuves de la pratique de l’équitation et du tir à l’arc dans la Chine ancienne, dès le IVe siècle avant notre ère. 06 novembre 2020

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Introduction

Ce dossier est la Partie 4 de la Série ‘Famille des équidés’  : il réunit des informations d’ordre anthropologique concernant les diverses races de chevaux en Asie dans quelques territoires de ce continent…

Le préambule ci-dessus propose des rappels sur les différentes espèces et races des équidés, avec une comparaison d’ordre génétique pour bien comprendre les croisements interspécifiques possibles dans cette famille de mammifères…

Le premier document choisi expose l’histoire et la forme ancestrale des chevaux, ainsi que les preuves archéologiques de la présence millénaire des chevaux et des charrettes en Chine…

Il est fait référence à un ouvrage de Patrick Blanche qui traite des chevaux et des traditions équestres en Asie et les informations essentielles sur les traditions équestres sur ce continent proviennent de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’, avec des rappels géographiques sur les pays asiatiques concernés…

Un rappel sur le Kazakhstan éclaire les territoires sur lesquels cheval de Przewalski a évolué au cours de l’Histoire et indique les initiatives prises – y compris en France – pour maintenir cette espèce d’équidé très particulière...

Puis un document de ‘CNRS Images 2021’ fait le point sur l’origine des chevaux domestiques partout en Asie avec une documentation et de nombreuses photos…

Ensuite, des rappels sur les deux parties de la Mongolie en Asie – considérée comme l’un des berceaux de la domestication des chevaux - ouvrent la voie à plusieurs documents qui abordent la tradition équestre avec la remarquable race du cheval Mongol…

Enfin, des rappels sur l’Ouzbékistan introduisent les compétitions équestres Bouzkashi qui sont très vivantes dans ce pays, comme tous les jeux traditionnels toujours très populaires en Asie Centrale …

Un rappel final sur ces territoires donne le cadre géographique général qui permet de situer les diverses races de chevaux en Asie à partir d’une monographie du site ‘hippologie.fr’ comportant de nombreuses photos….

Les documents sélectionnés pour réaliser cette Partie 4 de la Série ‘Famille des équidés’, sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

2.2. Les Traditions équestres en Asie

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§§§

Eohippus : l’actuel cheval domestique fait partie d’une très ancienne famille, celles des équidés qui évoluèrent sur la Terre depuis plus de 50 millions d’années.

Les plus anciens ancêtres connus du cheval, appelés Eohippus, vivaient dans les forêts d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Europe. Ils ne mesuraient pas plus de 30 cm au garrot. Leurs pattes avant se terminaient par 4 doigts. Au fil du temps, les équidés ont disparu d’Europe et d’Asie, mais ils ont prospéré en Amérique du Nord.

C’est là-bas que vivait l’ancêtre direct du cheval, il y a 4 millions d’années. Il marchait en s’appuyant sur un seul doigt comme nos chevaux modernes. Il y a moins d’un million d’années, des équidés sont passés d’Amérique du Nord en Asie par le détroit de Behring alors à sec. Ils ont ensuite disparu d’Amérique sans que l’on sache pourquoi, mais plusieurs espèces ont conquis l’Asie.

A la préhistoire, les chevaux étaient chassés comme du gibier par les humains. Les premières traces de domestication datent d’il y a 6.000 ans. Elles ont été découvertes en Ukraine. Des chevaux sauvages ont été capturés et leurs poulains ont été élevés par des hommes. Et il y a 500 ans seulement, des chevaux domestiques sont retournés sur les terres américaines, cette fois en bateaux avec les conquérants européens.

PS. Si tu veux en savoir plus, lis le sujet sur les chevaux qui mènent une vie sauvage en Bosnie dans le numéro d’Images Doc n°281 de mai 2012

En savoir plus : https://www.imagesdoc.com/blog/questions-nature/quel-est-lancetre-du-cheval-zoe-8-ans

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  • Des preuves archéologiques de la présence millénaire de chevaux et de charrettes en Chine
    Des chevaux et des charrettes de 2.400 ans mis au jour en Chine - French.china.org.cn | Mis à jour le 14. 11. 2017 | Mots clés : archéologie

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Une archéologue travaille dans la « Fosse du cheval et du char » n° 3, qui fait partie d’un groupe de tombes appartenant à des familles nobles de l’Etat de Zheng, état vassal durant les périodes des Printemps et Automnes (770-476 avant J.-C.) et des Royaumes combattants (475-221 avant J.-C.), près de la ville de Xinzheng, dans la province centrale du Henan, le 13 novembre 2017. Depuis février, quatre charrettes et 122 squelettes de chevaux ont été découverts dans cette fosse de 2400 ans, qui est la plus grande des trois tombes qui ont été fouillées jusqu’à présent. 

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Des archéologues travaillent dans la « Fosse du cheval et du char » n° 3, qui fait partie d’un groupe de tombes appartenant à des familles nobles de l’Etat de Zheng, état vassal durant les périodes des Printemps et Automnes (770-476 avant J.-C.) et des Royaumes combattants (475-221 avant J.-C.), près de la ville de Xinzheng, dans la province centrale du Henan, le 13 novembre 2017. Depuis février, quatre charrettes et 122 squelettes de chevaux ont été découverts dans cette fosse de 2400 ans, qui est la plus grande des trois tombes qui ont été fouillées jusqu’à présent. 

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4. La « Fosse du cheval et du char » n° 3, qui fait partie d’un groupe de tombes appartenant à des familles nobles de l’Etat de Zheng, état vassal durant les périodes des Printemps et Automnes (770-476 avant J.-C.) et des Royaumes combattants (475-221 avant J.-C.), se trouve près de la ville de Xinzheng, dans la province centrale du Henan. Depuis février, quatre charrettes et 122 squelettes de chevaux ont été découverts dans cette fosse de 2400 ans, qui est la plus grande des trois tombes qui ont été fouillées jusqu’à présent. (Xinhua / Zhu Xiang)

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Source : french.china.org.cn - http://french.china.org.cn/culture/txt/2017-11/14/content_50060218_0.htm

Chine : des sacrifices de chevaux éclairent sur les coutumes millénaires d’une ancienne dynastie - la richesse et des pratiques anciennes dans la ville - Mathilde Ragot - Publié le 02/11/2023 à 21h21 - Mis à jour le 15/02/2024Document Géo Archéologie

Tombe et squelettes de chevaux retrouvés dans les ruines de Yaoheyuan (Pengyang, Ningxia, Chine). Photographie prise en 2017. © XINHUA / XINHUA / Xinhua via AFP

Les recherches menées à Yaoheyuan, ancienne cité d’importance dans la Chine d’il y a 3 000 ans, ont révélé de rares vestiges de la dynastie des Zhou occidentaux. Notamment, les preuves d’anciens rituels sacrificiels de chevaux, qui offrent un aperçu de

Il y a quelques années, plusieurs unités de spécialistes du Xian (district administratif) de Pengyang (région autonome du Ningxia, nord-ouest de la Chine) faisaient une découverte d’ampleur en mettant à jour les vestiges d’une cité fortifiée, au pied des monts Liupan : celle de ​​Yaoheyuan.

De nombreux décèlements ont été faits depuis à l’intérieur et à l’extérieur de la ville, couvrant selon les estimations des chercheurs plus de 620 000 mètres carrés : les fondations d’un complexe de palais et de maisons, des tombes d’individus de hauts rangs, des douves, des routes et systèmes de canaux, une fonderie en bronze, des récipients en céladon (’porcelaine verte’), des objets en poterie, en jade, en pierre, en os gravés, en bois de cerf, en ivoire… Mais aussi, des fosses sacrificielles.

Une nouvelle étude, publiée dans Antiquity le 3 août 2023 et repérée par LiveScience, nous en révèle — entre autres descriptions des lieux — davantage sur ces dernières : l’analyse de six d’entre elles a révélé qu’elles contenaient les restes de pas moins de 120 chevaux et poulains, semble-t-il sacrifiés à Yaoheyuan durant la période chinoise des Zhou occidentaux (1045 à 771 av. J.-C.).

La puissante dynastie chinoise des Zhou occidentaux

Au début du Ier millénaire avant notre ère et après avoir supplanté la dynastie Shang (1570 à 1045 av. J.-C.), rappellent les chercheurs dans leur article, les Zhou, troisième (et plus longue de l’Histoire du pays) dynastie chinoise, exercent leur pouvoir sur de grandes parties de l’empire du Milieu.

Cette ère peut être séparée en deux parties : celles des Zhou occidentaux, qui avaient pour capitale Haojing (actuelle Xi’an, Shaanxi) avant d’être chassés de la vallée de la rivière Wei par l’invasion Quanrong en 770 av. J.-C. ; puis celles les Zhou orientaux au pouvoir plus symbolique, qui ont déplacé leur chef-lieu à plus de 300 kilomètres plus à l’est, à Luoyi (actuelle Luoyang, Henan).

La dynastie des Zhou occidentaux a offert aux historiens une documentation plus variée que celle de leurs prédécesseurs Shang, notamment d’un point de vue de l’écrit. Sur le site décrit dans ces nouvelles recherches, 150 idéogrammes (symboles représentant un mot, similaires aux caractères chinois) différents ont été identifiés, des oracles inscrits sur des os, par exemple.

Toutefois, dans le nord-ouest de la Chine, les preuves archéologiques qui leur étaient liées étaient au contraire moins nombreuses. La découverte d’Yaoheyuan, premier grand vestige des Zhou occidentaux identifié dans le sud de la région du Ningxia, a finalement été salvatrice et instructive.

Compte tenu de l’étendue et de la variété des structures et artefacts qui y ont été décelés, les experts ont pu en déduire qu’il s’agissait très probablement d’un grand centre régional politique, culturel et commercial durant l’âge du bronze chinois. Peut-être même, le siège d’un ancien ministre

Des sacrifices de chevaux, nombreux à Yaoheyuan

Les enquêtes archéologiques, sondages et fouilles menés sur le site entre 2017 à 2020 ont en outre montré que les sacrifices humains et animaux y étaient monnaie courante : des restes squelettiques désarticulés d’hommes et femmes ont été découverts sous la terre, avec à leurs côtés de nombreux ossements de bœufs, chèvres, moutons, poulets, chiens, lapins…

Six fosses sacrificielles contenant 120 chevaux et poulains, empilés en plusieurs couches et certains démembrés, ont aussi attiré l’attention des chercheurs. ’L’enterrement sacrificiel et la consommation de chevaux indiquent non seulement la richesse et le statut de l’entité Yaoheyuan, mais aussi la disponibilité des chevaux dans cette région’, écrivent-ils. Ils en déduisent en effet que ces équidés auraient constitué ’l’une des ressources les plus importantes’ de la zone durant la période.

Les fouilles de cette colonie à grande échelle de l’âge du bronze ont fourni (et continuent de fournir, donc) des données précieuses pour la compréhension de la structure politique de la dynastie des Zhou occidentaux. Elles suggèrent par exemple que la région était probablement sous le règne des empereurs chinois bien plus tôt qu’il ne l’était auparavant imaginé par les experts.

Des recherches supplémentaires seront néanmoins nécessaires pour mieux comprendre les relations qui liaient Yaoheyuan, à la frontière nord-ouest de l’empire, avec d’autres parties de la Chine, notamment la cour centrale et royale des Zhou sur la rive de la rivière Feng.

Thèmes associés à l’article : âge du bronzeChineCheval

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La découverte de la plus ancienne selle de cheval mongole dans une tombe émerveille les archéologues

Chine : des aliments millénaires calcinés révèlent la ’gastronomie néolithique’ du lac Tai

Source : https://www.geo.fr/histoire/chine-sacrifices-chevaux-eclairent-sur-coutumes-millenaires-ancienne-dynastie-zhou-occidentaux-cite-yaoheyuan-fosses-217377

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2.1.
Livre - Chevaux & traditions équestres en Asie par Patrick Blanche

https://www.georgesnaef.com/wp-content/uploads/2018/12/Chevaux-traditions-équestres-en-Asie-300x279.jpg

Le cheval a façonné l’histoire du continent asiatique.

En Inde, les cavaliers Sikhs et les guerriers Rajpoutes les adulent aujourd’hui en reconnaissance à leur bravoure au combat au temps des envahisseurs Moghols.

En Mongolie les courses d’endurance des steppes nous replongent au temps des redoutables cavaliers de Gengis Khan.

En Indonésie, sur l’île de Sumba, des joutes équestres perdurent encore afin de réguler les tensions claniques. 

Mais le cheval à aussi permis de développer le commerce comme sur la mythique route dite du « thé et des chevaux » qui durant des siècles permit aux tibétains et aux chinois de commercer. Le cheval est aussi une source d’inspiration et un sport.

Au Japon, au VIe siècle fût inventé le yabusame, une discipline de cavaliers archers spectaculaire.

Dans les métropoles asiatiques, les courses de chevaux ou de polo, développées par les britanniques, se déroulent dans les prestigieux hippodromes pour le plus grand bonheur des stratèges. 

En Ouzbékistan, les jeux du Moyen-Âge du Bouzkachi, importés de Perse sont restés inchangés depuis des siècles. Cet ouvrage est une invitation à la découverte de ce » patrimoine » humain et équestre sur un continent en plein développement, mais aussi aux traditions équestres séculaires et encore bien vivantes. Un témoignage photographique exceptionnel et unique à travers 12 reportages instructifs et passionnants !

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    • Les Traditions équestres en Asie – Essentiellement à partir de la documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’ avec des compléments ajoutés

L’Asie est considérée comme le berceau du cheval moderne et les premiers chevaux, tel le cheval de Przewalski, errent encore librement dans certaines parties de la Mongolie. En Asie, les chevaux font partie de la vie quotidienne. Ils sont utilisés comme des animaux de travail, pour tirer des charrettes, pour le loisir et pour l’agriculture.

« Le cheval de Przewalski est un cheval vivant à l’état sauvage, mais il s’agit en fait d’une population férale : une population introduite puis retournée à l’état sauvage. dont les ancêtres ont été domestiqués il y a près de 5.500 ans par la culture Botaï, au Kazakhstan, avant de retourner à l’état sauvage ». (Google)

[Culture de Botaï – C’est une culture du Néolithique final, qui s’est épanouie dans le Nord-Kazakhstan au IVᵉ millénaire av. J.-C.. Elle tire son nom du village de Botaï, à environ 300 km au nord-ouest de la capitale Astana, et à l’ouest de Kokchetau où le premier site archéologique a été découvert… Wikipédia - Lieu : Kazakhstan - Date de début : 3.700 av. J.-C. - Sites majeurs : Culture de Botaï, Krasny Yar ]

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Le Kazakhstan domine économiquement et politiquement l’Asie centrale, représentant 60 % du PIB de la région, principalement grâce à son industrie pétrolière et gazière. Il possède également de vastes ressources minérales. Le Kazakhstan possède l’indice de développement humain le plus élevé de la région. Officiellement, il est une république constitutionnelle unitaire disposant d’un système démocratique ; cependant, il s’agit dans les faits d’un régime autoritaire sans élections libres. Néanmoins, des efforts progressifs de démocratisation et de réforme politique ont été déployés depuis la démission en 2019 du président Noursoultan Nazarbaïev….

Lire la suite sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kazakhstan

Kazakhstan - Situation générale - et données démo-linguistiques – Cartes extraites de cette source : https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/kazakhstan-lois-div-justice.htm#Loi_sur_les_actes_juridiques_(2016-2020)_

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/images/kazakhstan-map.gif

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/images/kazakhstan-map1.gif

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  • Documents divers sur le cheval de Przewalski
    Le cheval de Przewalski peuplait l’Europe et les vastes prairies d’Asie Centrale depuis des millénaires. C’est avec cette monture que le peuple Mongol conquît, au Moyen-Âge, une grande partie de l’Europe et de l’Asie. Les chasses, ajoutées aux changements climatiques et aux croisements avec d’autres races ont progressivement entraîné la disparition du cheval Przewalski en Europe. En 1879, le naturaliste russe Nikolai Przewalski en découvrit les derniers survivants dans les montagnes de Tachin Schara Nuru près du désert de Gobi.

D’apparence rustique, cet équidé ne dépasse pas 1,35 m au garrot. Le cheval de Przewalski se distingue par ses rayures discrètes sur les pattes, sa crinière dressée sans toupet sur le front, et une ligne brune de l’encolure à la queue. La queue et la crinière sont constituées de crins et de poils de bourre qui muent mais à une époque différente du reste de la fourrure, signe de pureté de la race. Mais leur principale différence avec les autres chevaux se situe au niveau génétique : en effet, il possède deux chromosomes de plus.

Dessin ©Philippe Dumas

Dessin ©Philippe Dumas

[Ajout - Le cheval de Przewalski – Vidéo 1:24 - Muséum national d’Histoire naturelle - 04 septembre 2020 #TDFbiodiversité

Le tour de France de la biodiversité 2020 : étape 7/21 - Au cœur du Parc national des Cévennes, sur les hauteurs de la Lozère, se cache un des derniers chevaux sauvages vivants au monde : le Przewalski !

Avec Chloé Nabédian - En savoir plus - Retrouvez toutes les vidéos du #TDFbiodiversité 2020 et des informations complémentaires sur : https://www.mnhn.fr/fr/explorez/dossi... Copyright - © MNHN – Gedeon Programmes 2020

https://yt3.ggpht.com/ihmEZ42kPC9e5HbSN61gNiC1Zj-G8_ek_d0dDTlDL81hmw20dTB5uGy7F8aT8wsQILkYY4bGYr0=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rjhttps://www.youtube.com/@le_museumMuséum national d’Histoire naturelle

Source : https://www.youtube.com/watch?v=FrurofaUvIk ]

Découvrir le cheval de Przewalski

Le cheval de Przewalski est un équidé. Il est le plus proche parent de notre cheval domestique. Il s’en distingue sur le plan génétique par une paire de chromosomes en plus. Sur le plan morphologique il présente plusieurs caractéristiques présentées sur le schéma ci-dessous.

https://www.takh.org/wp-content/uploads/2021/01/Image8-1024x500.png

Ce cheval est connu des mongols sous le nom de takh ou takhi, qui signifie « cheval sauvage » ou « esprit ». C’est à la fin du XIX° siècle qu’il obtient ce nom particulier. Il fut en effet décrit par les biologistes occidentaux grâce à un explorateur russe, Nicolaï Przewalski, qui en rapporta une peau au muséum d’histoire naturelle de Saint Pétersbourg. Capturé pour être exposé dans des zoos, il s’éteint à l’état sauvage au milieu du XX° siècle. La population survit en captivité et des programmes de réintroductions sont réalisés à partir des années 1990 vers la Chine et la Mongolie, dans les zones de son habitat historique. L’association Takh fait partie de ces initiatives. La population mondiale des chevaux de Przewalski n’est plus considérée comme menacée d’extinction mais « en danger » selon les critères de l’Union Internationale de Conservation de la Nature.

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Pour plus d’informations sur notre projet et le cheval de Przewalski, lisez « Le cheval de Przewalski, retour en Mongolie », écrit par Sally Zalewski avec la participation de Claudia Feh et Frédéric Joly et une préface d’Allain Bougrain Dubourg, éditions Buchet-Chastel, publié en 2018. 

Bas du formulaire

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Association TAKH - Site conservatoire des chevaux de Przewalski Le Villaret
48150 Hures la Parade France - Tel : +33 (0)4 66 45 64 43 -Courriel : accueil@takh.org - Nous soutenir- Tous droits réservés – 2024 – Association TAKH – Mentions légalesPolitique de confidentialité – Source : https://www.takh.org/le-cheval-de-przewalski/

Les derniers chevaux de Przewalski en liberté ont été observés en Mongolie en 1966. Aujourd’hui c’est l’un des mammifères les plus menacés du monde. Le cheval de Przewalski a survécu grâce aux zoos. Mais la vie en captivité est dénuée de sélection naturelle et a été préjudiciable aux chevaux. Depuis une quinzaine d’années, plusieurs projets de réintroduction de ces chevaux dans leur milieu d’origine ont vu le jour en Mongolie, Russie et Chine. Mais ils s’avèrent difficiles et longs à mettre en oeuvre. En France, le Parc National des Cévennes, le WWF et la Station Biologique de la Tour du Valat ont créé en 1990 l’association ’TAKH’ (qui signifie cheval sauvage en mongol), qui a acquis un domaine de plus de 300 hectares, situé sur le Causse Méjean, dans les Cévennes. Une quarantaine de chevaux y évoluent en semi-liberté. L’expérience a démontré que ces chevaux provenant de captivité sont capables de retrouver les comportements leur permettant de survivre et se reproduire en conditions naturelles. Plus tard, on pourra envisager leur retour dans le Parc National du Gobi, en Mongolie.

Cheval de Przewalski, Equus caballus przewalskii, d’après Wikipédia

Ne pas confondre avec Prjevalski, nom de l’officier qui a donné son nom à cette race de chevaux. Equus caballus przewalskii

Description de cette image, également commentée ci-après

Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Perissodactyla
Famille Equidae
Genre Equus
Espèce Equus caballus

Sous-espèce

Equus caballus przewalskii
Poliakov, 1881

Synonymes

( EN )
EN : En danger

Répartition géographique

Description de l’image Leefgebied_przewalskipaard.JPG.

Statut CITES

Sur l’annexe I de la CITESAnnexe I, Rév. du 01/07/1975

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Przewalski%27s_Horse_%2802710137%29.jpg/220px-Przewalski%27s_Horse_%2802710137%29.jpg

Cheval de Przewalski dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.

Le cheval de Przewalski (Equus caballus przewalskii ou Equus ferus przewalskii), encore appelé cheval de Prevalski ou takh en mongol, est une espèce ou une sous-espèce du cheval (Equus caballus). Il est caractérisé par un aspect massif, une grosse tête, une forte encolure et une couleur de robe bai dun, qui rappellent les représentations de l’art préhistorique. Il mesure 1,30 m en moyenne au garrot. Ils vivent en petits groupes comportant un étalon.

Le cheval de Przewalski est un cheval vivant à l’état sauvage mais il s’agit en fait d’une population férale dont les ancêtres ont été domestiqués il y a près de 5 500 ans par la culture Botaï, au Kazakhstan, avant de retourner à l’état sauvage1. Ils constituent la plus ancienne population de chevaux vivant à l’état sauvage et représentent à cet égard un groupe dont la protection est fondamentale. Ils sont découverts en Dzoungarie, en 1879, par l’explorateur Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski, qui leur lègue son nom.

Perpétués dans les zoos à partir d’un petit groupe de reproducteurs, les chevaux de Przewalski souffrent de consanguinité. Depuis les années 1990, différents programmes visant à leur réintroduction ont permis de rendre de petits groupes à l’état sauvage dans différentes régions, et notamment en Mongolie, en République populaire de Chine, en France, en Espagne mais aussi en Ukraine, sur le site de la catastrophe de Tchernobyl.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_de_Przewalski

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  • L’origine des chevaux domestiques enfin dévoilée en Asie– Documentation avec de nombreuses photos de ‘CNRA Images’ - 2021
    Une étude publiée le 20 octobre 2021 dans la revue ’Nature’ révèle que le cheval domestique moderne est originaire des steppes pontiques, dans le nord du Caucase. La fin d’une énigme fascinante.

Chevaux traversant une rivière près du site archéologique de Burgast, en Mongolie

C’est une énigme qui occupe les scientifiques depuis de nombreuses décennies : d’où vient le cheval domestique ? Et qui l’a domestiqué ? On ignorait également quand cet événement majeur de l’histoire humaine (et animale !) s’était produit. On tient désormais la réponse : le cheval domestique moderne est originaire du nord du Caucase, dans les steppes pontiques.

C’est ce que révèle une étude, publiée dans la revue scientifique Nature, le 20 octobre 2021, et dirigée par le paléogénéticien Ludovic Orlando, du CNRS (Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse). Un travail de longue haleine pour Ludovic Orlando, qui mène l’enquête sur les origines de la domestication du cheval depuis de longues années, et les 162 autres chercheurs (archéologues, paléogénéticiens, mais aussi linguistes), qui ont passé toute l’Eurasie au peigne fin pour pouvoir séquencer les génomes de 273 chevaux ayant vécu entre 50 000 ans et 200 ans avant notre ère.

Une stratégie payante, puisqu’elle a révélé que 2000 ans environ avant notre ère, un profil génétique auparavant cantonné au nord du Caucase avait commencé à s’étendre au-delà de sa zone d’origine, pour remplacer en quelques siècles toutes les populations de chevaux sauvages de l’Atlantique à la Mongolie. Ces chevaux ont sans doute été privilégiés par les populations humaines, car ils étaient plus dociles et avaient une colonne vertébrale plus solide, ce qui les rendait plus facile à monter et à charger.

Cette découverte fascinante éclaire au passage l’histoire des migrations humaines et des relations homme-animal, mais elle est aussi pour nous l’occasion de vous proposer de superbes images des fouilles menées ces dernières années par Ludovic Orlando et ses équipes.

Source : https://images.cnrs.fr/actualite-scientifique/lorigine-des-chevaux-domestiques-enfin-devoilee

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  • Rappels sur les deux parties de la Mongolie
    La Mongolie indépendante est un pays délimité par la Chine et la Russie. Il est connu pour ses grandes étendues sauvages et sa culture nomade. Oulan-Bator, sa capitale, s’articule autour de la place Gengis Khan, qui porte le nom de l’illustre fondateur de l’Empire mongol des XIIIe et XIVe siècles. La ville comporte aussi le musée national de Mongolie, où sont exposés des objets historiques et ethnographiques, et le monastère restauré de Gandantegchinlin, qui date de 1830. ― Google

Découvrir la Mongolie avec Wikipédia

La Mongolie (en mongol : Монгол Улс, translittération latine : Mongol Uls, en mongol bitchig : ᠮᠣᠩᠭᠣᠯ ᠤᠯᠤᠰ, littéralement : « État mongol ») est un vaste pays d’Asie orientale qui est enclavé entre la Russie au nord et la république populaire de Chine (RPC) au sud. Sa capitale et plus grande ville est Oulan-Bator (en mongol : Улаанбаатар, Ulaanbaatar, « Héros rouge »), la langue officielle est le mongol et la monnaie le tugrik.

La Mongolie fut le centre de l’Empire mongol au XIIIe siècle et fut ensuite gouvernée par la dynastie Qing, d’origine mandchoue, de la fin du XVIIe siècle à 1911, date à laquelle l’indépendance de la Mongolie fut proclamée à la faveur de la chute de l’Empire chinois, à la suite de la révolution chinoise de 1911 (ou révolution Xinhai). La politique de la République populaire mongole, bien que conservant officiellement son indépendance pendant la période soviétique, était alignée sur celle de l’URSS. Après la fin de la guerre froide et la chute du communisme en Mongolie en 1990, le pays adopta une constitution démocratique en 1992.

Son territoire est immense, mais possède très peu de terres arables, le pays étant montagneux et couvert de steppes dont l’aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Près de 28 % des 3 millions d’habitants sont nomades ou semi-nomades. La religion principale est l’école des bonnets jaunes de la branche tibétaine du bouddhisme vajrayāna. La majorité des citoyens (80 %) est d’origine mongole. Il existe néanmoins des minorités turcophones, comme les Kazakhes et Touvains, surtout dans l’ouest du pays. Près du tiers des habitants vit à Oulan-Bator.

La Mongolie est le pays qui a la plus faible densité de population au monde avec 2 hab./km2.

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mongolie

NB. Ne pas confondre avec >

Mongolie-Intérieure ou Région autonome de Mongolie-Intérieure en Chine selon Wikipédia

Mongolie-Intérieure

Carte indiquant la localisation de la Mongolie-Intérieure (en rouge) à l’intérieur de la Chine.

La région autonome de Mongolie-Intérieure ou simplement la Mongolie-Intérieure (ᠥᠪᠦᠷ ᠮᠣᠩᠭ᠋ᠤᠯ, Öbör Mongγol ; Өвөр Монгол, Öwör Mongol ; chinois simplifié : 内蒙古 ; pinyin : nèiměnggǔ) est une des cinq régions autonomes de la Chine avec le Guangxi, le Níngxià, le Tibet et le Xinjiang.

La Mongolie-Intérieure est la partie méridionale de la Mongolie, région dans le Centre-Est de l’Asie. C’est une région qui est principalement désertique, couverte notamment par le désert de Gobi. La Mongolie-Intérieure est distincte de la Mongolie extérieure, qui était un terme utilisé par la république de Chine et les gouvernements précédents pour se référer à ce qui est maintenant l’État indépendant de Mongolie et les républiques russes de Touva et de Bouriatie.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b8/Yurts.jpg/220px-Yurts.jpg

Les gers (maisons) mongoles, généralement appelées yourtes en Occident.

En mongol, la région était appelée dotuγadu mongγol « Mongolie-Intérieure » sous la dynastie Qing. Le 11 mai 1947 est fondée la région autonome de Mongolie intérieure2, le gouvernement de Mongolie-Intérieure a introduit le terme de öbör mongγol, ou « Mongolie du Sud » (le terme öbör signifiant « sud d’une montagne »). Mais le nom en chinois reste 内蒙古 « Mongolie-Intérieure ». Les termes intérieur et extérieur sont dérivés du mandchou dorgi et tulergi, puisqu’ils contrôlaient la Chine depuis Pékin[réf. nécessaire], mais ils sont considérés comme sinocentriques par certains Mongols qui préfèrent utiliser Nord et Sud (aru et öbör).

La Mongolie-Intérieure est limitrophe des provinces chinoises du Heilongjiang, du Jilin, du Liaoning, du Hebei, du Shanxi, du Shaanxi, de la Région autonome Hui du Níngxià et du Gansu, et a des frontières communes avec la Mongolie et la Russie. Vaste de 1,18 million de kilomètres carrés, elle a une population de 23,76 millions d’habitants. Sa capitale est Hohhot (呼和浩特, Hūhéhàotè).

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mongolie-Int%C3%A9rieure

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  • En Asie, la Mongolie est l’un des berceaux de la domestication des chevaux

    20170040_0012

© Bénédicte LEPRETRE – Référence 20170040_0012

Cheval mongol, avec une yourte traditionnelle en arrière-plan, en Mongolie

Ce petit cheval de selle, docile et résistant, est un compagnon et une aide indispensable à la vie des nomades mongols. Des chercheurs ont étudié le génome des chevaux des Scythes. Cela a permis de déterminer les régions du génome où se sont concentrées les mutations adaptatives, au cours des trois premiers millénaires de la domestication du cheval. Ces régions portent souvent des gènes liés à une population de cellules de l’embryon appelée crête neurale, à l’origine de nombreux tissus de l’organisme, ce qui tend à renforcer la ’théorie de la crête neurale’. Cette théorie vise à expliquer pourquoi tous les animaux domestiques, malgré une histoire indépendante, ont convergé vers des caractéristiques physiques et comportementales communes. La surreprésentation de gènes liés à la crête neurale parmi ceux portant des mutations adaptatives suggère l’importance de cette structure pour la domestication.

Photographe : Bénédicte LEPRETRE -Allez plus loin : Communiqué du 28 avril 2017 - Programme Pegasus - Année de production 2014 - Taille maximale : 50.8 x 33.87 cm / 300 dpi – Laboratoire : UMR5288 - Centre d’Anthropobiologie et de Genomique de Toulouse (CAGT)Site du laboratoire – Institut : CNRS Écologie & Environnement – Délégation : Occitanie Ouest - Mots-clés : Biodiversité Cheval Nomadisme Mongolie

Source : https://images.cnrs.fr/actualite-scientifique/lorigine-des-chevaux-domestiques-enfin-devoilee

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  • Le cheval Mongol - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’
    Le cheval Mongol est une ancienne race, probablement la plus ancienne réellement domestique et elle a influencé beaucoup d’autres races d’Asie et d’Europe jusqu’à une époque récente. Élevé par les tribus guerrières du pays, on pense que le cheval Mongol fut apparenté en des temps très anciens avec le cheval de Przewalski. Il descend vraisemblablement en droite ligne de l’Equus caballus Przewalski Poliakov et de ces Tarpans sauvages qui peuplèrent jadis les steppes de l’Asie centrale. Dans un ancien livre de la période Han, un chapitre relate que ’aussi loin que du temps du règne de Yao [4 000 à 5 000 ans auparavant], il vivait dans les bassins des rivières, dépendant des pâtures naturelles et paissant aux côtés du bétail et des moutons’. La race fut domestiquée aux environs des années 2 000 avant J.C., en Chine, dans la région septentrionale près de la frontière avec la Mongolie. Puis, les Mongols utilisèrent ces chevaux pour envahir les territoires voisins, le répandant dans plusieurs lieux du monde connu. Ainsi, il représente l’une des souches d’origine qui exerça une influence prépondérante sur le cheptel d’élevage mondial et ses gènes pourraient probablement être retrouvés chez le Pur-sang et l’Arabe, ainsi que tous leurs croisements et dérivés.

Le cheval Mongol est aussi utilisé pour le lait, indispensable à la vie pastorale de la population. Aujourd’hui encore, les Mongols utilisent traditionnellement le lait de jument. La traite permet d’obtenir 150 à 300 kg de lait, en addition à ce que tète le poulain. Cela représente une moyenne de 3 à 4 litres par jour, récoltés au cours de 5 traites, parfois plus. Le lait de jument est utilisé pour préparer un lait fermenté, l’aïrak. Traditionnellement sa fabrication est réalisée dans de la vaisselle de bois et dans une outre faite de peau de chèvre ou de mouton dont les poils tournés vers l’intérieur recèlent le ferment. Consommé à grandes bolées, le lait de jument fermenté est l’aliment souverain de la vie mongole. Sans l’aïrak, pas de force, pas de résistance, pas de joie soutenue. À la fois breuvage et nourriture, l’aïrak établit une liaison fondamentale entre le cheval et le peuple des steppes : celui qui a grandit au lait de jument ne peut que connaître le langage des chevaux.

Critères de la race du cheval Mongol

C’est un petit cheval et non un poney. Très polyvalent, il est vif, alerte et possède une remarquable habilité au travail sous la selle et le bât, avec le bétail, à la ferme et au trait. Il prend également part à des matchs de polo, sport très populaire en Asie, ainsi qu’aux festivals nationaux. Sa rusticité, sa résistance et son endurance sont légendaires : on mentionne volontiers que les chevaux fournis par la RPM à l’Union Soviétique, au cours de la dernière guerre mondiale, sont allés jusqu’à Berlin. Volontaire, infatigable, docile, et très endurant sont ses qualités principales. Le cheval Mongol est également doté d’une grande résistance. Il peut parcourir 80 à 95 km par jour, même en terrain accidenté, et les courses de 30 à 60 km font partie intégrante de la vie sociale. Très populaires, ces courses sont adaptées aux qualités spécifiques des chevaux Mongols plus résistants que rapides. De manière générale, ce cheval porte une tête massive et lourde avec un profil droit et un front large, des yeux en amande, des oreilles petites et très mobiles. L’encolure est courte, épaisse et musclée. Le garrot assez bas, annonce un dos très fort, court et droit, et une croupe longue, tombante et musclée, une queue assez haut placée, des membres solides et courts. Grâce à ses sabots résistants et durs, il a rarement besoin d’être ferré. Ce cheval aux crins abondants, présente généralement une robe baie, baie sombre, souris, noire, rouan ou isabelle. Il toise généralement entre 1,22 m et 1,42 m.

Allures du cheval Mongol

L’allure naturelle du cheval Mongol est le trot. Certains individus, très recherchés, amblent naturellement. Son pas n’est pas très étendu et, au petit galop, il n’est pas plus rapide qu’au trot.

Harnachement du cheval Mongol

L’assiette du cavalier « juché » sur son cheval est une caractéristique de tous les cavaliers de la tradition équestre mongole. L. Gianoli (op. cit.) résume ainsi l’équitation de ce peuple : « ... les Mongols pratiquaient une équitation naturelle, laissant à leurs chevaux la plus grande liberté et un équilibre naturel, ce qui devait permettre ces brusques changements de direction sur une simple impulsion de la jambe et par un léger déplacement du poids du cavalier. » C’est un peu court ! Et c’est faux quant à la jambe. En effet, on est sûr d’une chose : empêchée par le grand quartier de tradition chinoise qui la coupe du contact du cheval, la jambe ne pouvait agir pour animer le cheval. Le mouvement en avant était, est encore, commandé par le fouet qui fait partie du harnachement mongol.

Avec une selle qui libère son dos par un siège très haut, et qui répartit le poids du cavalier par des bandes très longues, le vaillant petit animal, équilibré sur les épaules retrouve une locomotion normale. Dès lors, toutes ses qualités peuvent s’exprimer.

Avec cette selle originale, les Mongols ont utilisé un harnais de tête spécifique, comparable à aucun autre. Le bridon (amgai) n’est pas un filet à canons épais. Il est fait de deux tiges minces et courbes, se reliant dans la bouche (manière mors brisé) et sortant largement des commissures des lèvres, jusqu’à remonter sur les joues. Là, ces tiges s’articulent sur deux anneaux, attachés aux montants. De ces anneaux partent deux rênes, et une longe sur le côté gauche. Cette embouchure a un effet releveur de la tête et renverseur de l’encolure. La tête porte au vent dès que la main agit. La conduite, à une main, se fait sur rênes très courtes, par appui de l’anneau sur la joue du cheval. « ... Les Mongols disent qu’ils dirigent leur monture par une action non pas sur la bouche, mais sur les joues » (ibid.).

En savoir plus

Une école d’équitation à Oulan-Bator possède des chevaux croisés avec des chevaux du Don, des Budyonny et des Thoroughbred. Ils ont une moyenne de 1,42 à 1,45 m au garrot. Les individus issus de ces croisements ressemblent aux races étrangères.

Dessin ©Philippe Dumas

Dessin ©Philippe Dumas

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  • Le Cheval et la tradition équestre en Mongolie - Publié le : 17/01/2018 – Communiqué venant de ‘distrihorse33.com/blog’ - Catégories : CHEVAL ET CULTURE

La Mongolie, au carrefour de la Chine et de la Russie, est un pays dont beaucoup ont entendu parler, mais dont peu de personnes peuvent se targuer d’être allé… Berceau de plusieurs cultures, aux confins de l’Orient et de l’Occident, la Mongolie abrite très peu d’habitants malgré l’importante superficie de son territoire (on estime que la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et L’Italie en termes de surfaces, ne couvriraient pas la totalité de cette République !). Les humains, nomades durant des siècles, n’avaient que les chevaux à leur disposition pour se déplacer. Peuple soucieux de la préservation de ses terres, les Mongols accordent une importance cruciale à la bonne santé et à la pérennisation des sols. Le concept de pâturages tournants était donc très familier de ces hommes, souhaitant utiliser les ressources naturelles de leur pays, sans dégrader le biotope ni l’écosystème. De nombreuses espèces animales, rares et protégées trouvent toujours refuge en Mongolie. Le cheval, puisque c’est le protagoniste qui nous passionne… est l’objet d’une longue et fascinante histoire.

Aux origines de la Mongolie

Riche de reliefs bien différents les uns des autres, la Mongolie est composée de steppes, de hautes montagnes, de forêts qu’on appelle “la Taïga”, et du désert de Gobi. Ce territoire a surtout été le théâtre de la découverte du cheval de Prjevalski. À la fin des années 1800, c’est un explorateur du même nom qui s’est trouvé face à cet équidé, que l’on estime être l’ancêtre du cheval domestique. Cette race, eut égard aux peintures rupestres disséminées à différents endroits d’Europe, existe visiblement depuis plusieurs millénaires (environ 20 000 ans !). Victimes des actes humains, les chevaux de Prjevalski ont bien failli s’éteindre. La Hollande et La france, durant la seconde partie du 20 ème siècle, ont organisé différents programmes de reproduction, et d’acclimatation, afin de réintroduire cette race dans son habitat naturel, mais surtout d’origine.

Parallèlement, le cheval Mongol trouve ses origines auprès de la race Prjevalski. Parfaitement adaptée physiquement à ses différents lieux de vie (selon qu’il se trouvait dans les steppes, dans les montagnes, dans le désert ou proche des forêts), la race Mongole a directement été utilisée par les humains. Ces derniers ont fait une place à part entière à cet animal, tant sur le plan pratique que dans une sphère “loisirs”. Le cheval constitue une boucle dans le cycle de vie des populations mongoles. Le lait des juments est consommé par tout un chacun et connaît des propriétés nutritives exceptionnelles. Moyen de locomotion, d’alimentation, de tourisme aujourd’hui, et de bon temps à travers la chasse et la course, le cheval fait intégralement partie de la vie du peuple Mongol.

La tradition équestre

Les jeunes enfants, n’étant pas nécessairement familiers des jeux répandus en occident, trouvent en les chevaux de formidables copains de jeux. Ne sachant à peine marcher, les bambins sont en selle et suivent leurs parents, comme les parents ont suivi les grands parents en leur temps. Tout cela est facilité par le tempérament docile et tranquille des chevaux Mongols, par leur petite taille, et par l’aspect pratique qui leur est propre. Aucun cheval en Mongolie n’est ferré. En ce qui concerne la nourriture, la race a su s’adapter et parvient à tirer parti de chaque brin d’herbe et de parfois très peu d’eau. En somme, ce cheval est une richesse à lui seul. Les Mongols ne sont pas en reste quand il s’agit de distractions… Pour preuve, il existe trois jeux auxquels cette population adore s’adonner. Les courses de chevaux, la lutte mongole et le tir à l’arc. Ces différentes activités ont lieu à travers des tournois et des festivals. Le festival de Naadan représente l’occasion annuelle aux cavaliers, de se mesurer sur la célèbre course du même nom. Cette journée de fête nationale qui a lieu chaque année les 11 et 12 juillet, marque le début de l’indépendance de la Mongolie vis à vis de la Chine en 1921. Cependant, la Naadan aurait été instauré dans les années 1200 par Gengis Khan… Au sujet de la course elle-même, elle se concoure par de jeunes enfants, qui partent le ventre vide et avec un harnachement très sommaire. Tout est bon pour alléger la monture. Quoi qu’il advienne, à l’issue des courses, lorsque les perdants digèrent leur résultat, la malchance et leur classement ne sont en aucun cas attribués aux chevaux. Les animaux ne sont jamais estimés comme pouvant être les fautifs. Les entraîneurs ont en revanche un rôle crucial dans le placement de leurs protégés au niveau des résultats.

course traditionnelle mongole

Raisons plausibles de la pérennisation du cheval Mongol

Les Mongols et leurs chevaux, vivent au rythme de la nature, des saisons, et des contraintes inévitables qui leur sont transmises par leur pays. Ces populations sont la preuve parfaite qu’il n’y a pas de déterminismes et que la capacité à s’adapter est propre à l’Humain et à l’Animal. Utiliser les richesses naturelles et animales, tout en gardant à l’esprit qu’utiliser ne signifie pas “appauvrir ou dégrader”, semble être le leitmotiv des Mongols. Bienveillance, et respect du rythme de la nature, caractérisent les habitants de ce pays étonnant, amoureux des chevaux.

Brève proposée par ALJ - Distri’Horse33® Produits pour chevaux - ©Tous droits réservés – Source : https://www.distrihorse33.com/blog/le-cheval-et-la-tradition-equestre-mongols-n61

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Autre site très bien documenté : Mongol : Une race qui a influencé presque tous les chevaux asiatiques – Site à consulter : https://www.aucoeurdeschevaux.com/m/mongol-693/ Retour au début du sommaire

  • Rappels sur l’Ouzbékistan
    L’Ouzbékistan est un pays d’Asie centrale et une ancienne république soviétique. Il est réputé pour ses mosquées, ses mausolées et d’autres sites qui jalonnent la route de la soie, l’ancienne route commerciale reliant la Chine et la Méditerranée. Samarcande, principale ville située sur la route, comprend un monument majeur de l’architecture islamique : le Régistan, une place entourée de 3 médersas couvertes de mosaïques, qui datent des XVe et XVIIe siècles. ― Google - Capitale : Tachkent - Devise : Sum - Langue officielle : Ouzbek - Population : 35,65 millions (2022) Banque mondiale

Selon Wikipédia, L’Ouzbékistan (en ouzbek : Oʻzbekiston, Ўзбекистон, /ozbekiˈstɒn/), en forme longue la république d’Ouzbékistan (en ouzbek : Oʻzbekiston Respublikasi, Ўзбекистон Республикаси, et en russe Узбекистан et Республика Узбекистан), est un pays d’Asie centrale de plus de 35,6 millions d’habitants en 2022, entouré par le Kazakhstan à l’ouest-nord-ouest et au nord, le Kirghizistan à l’est, le Tadjikistan au sud-est, l’Afghanistan au sud-sud-est et le Turkménistan au sud-ouest. Sa capitale est Tachkent, métropole de 2,7 millions d’habitants (2007).

Le territoire devient partie de l’Empire russe puis devient une république soviétique en 1924. Pendant la dislocation de l’Union des républiques socialistes soviétiques, le pays obtient son indépendance en 1991 sous la dictature du président Islam Karimov. Depuis la mort de ce dernier en 2016, Shavkat Mirziyoyev est président…

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouzb%C3%A9kistan

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/images/Ouzbekistan-mapS.gif

Origine de la carte : Ouzbékistan - Situation générale et données démo-linguistiques – Source : https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/ouzbekistan-1general.htm

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  • Les compétitions équestres Bouzkashi en Ouzbékistan et les jeux traditionnels populaires en Asie Centrale - Documentation de l’Agence ‘Cheval d’Aventure’
    Aujourd’hui encore, une grande compétition de Bouzkashi se tient à Kouchrabad, petit village non loin de Samarcande, où près de 100 cavaliers s’affrontent au cours d’une bataille impressionnante.

Durant des siècles, les jeux traditionnels étaient très populaires en Asie Centrale. De nos jours, la célébration du Navrouz, nouvel an des pays ayant subi l’influence de l’empire Perse ou d’un mariage donne encore lieu à ces jeux et notamment au Bouzkashi.

Ce jeu traditionnel, réelle institution pour les Ouzbèks est une compétition équestre semblable au polo européen, à la différence qu’une carcasse de chèvre remplace la balle ! Tous les cavaliers partent d’une même ligne de départ et le vainqueur de la mêlée doit ensuite effectuer un parcours déterminé par des poteaux avant de revenir au centre de la piste et de jeter la carcasse dans un cercle tracé au sol, représentant le « cercle de justice ». Durant la chevauchée, ses adversaires tentent de s’emparer de la carcasse et tous les coups sont permis. Le cavalier qui réussit à jeter le corps de la chèvre dans le cercle remporte le premier prix, la reconnaissance et les applaudissements des spectateurs.

Le Bouzkashi a pour but de développer la force, le courage et l’adresse des participants. Ce sport très ancien est né parmi les armées persanes et servait d’entraînement à la cavalerie d’élite. Mais, les gouverneurs l’organisaient également en l’honneur de la victoire ou de la naissance d’un héritier.

Le polo, le plus vieux sport d’équipe au monde !

Les premières traces du Polo apparaissent en Perse il y a 2.500 ans. De là il se propage jusqu’à Constantinople et gagne le Turkestan, le Tibet, la Chine et le Japon. Au 12ème siècle, Gengis Khan conquit l’Iran et l’Afghanistan. Il en rapporte le Polo et le fait pratiquer par ses guerriers.

Le jeu devient un enseignement essentiel :

  • il permet de tester la valeur d’un homme et de renforcer sa personnalité,
  • il lui apporte l’apprentissage de la vitesse,
  • l’intensité du combat,
  • l’esprit de décision.
    La pratique du polo est encore très présente en Argentine bien sûr, mais aussi en Afrique du Sud, au Kenya et au Rajasthan, entre autres. Au 14ème siècle, le polo arrive en Inde, il se développe alors sous le règne des grands Mongols jusqu’au milieu du 18ème siècle. À la fois viril et élégant, c’est un art noble, pratiqué par les meilleurs guerriers, les rois et les princes. Pour les joueurs, il requiert des qualités de courage, d’intelligence, d’humilité et de loyauté. C’est à cette période que des officiers coloniaux anglais le reprennent et l’adaptent. Il devient partie intégrante de la vie des britanniques qui l’exportent à toute l’Europe et surtout en Argentine, où le polo fait battre le coeur de la pampa depuis le 19ème siècle.

Sport d’équipe, sport de balle, le polo permet un jeu attractif, fait de rebondissement, d’adrénaline, parfois de frustration pour les plus combatifs. Toute l’équitation se retrouve dans ce sport : course effrénée, étriers contre étriers, marquage tactique, voltes et demi-voltes, arrêts nets et changements de pied constants. Le jeu demande de la stratégie avec une tactique d’attaque et de défense, des marquages d’adversaire, l’anticipation des actions mais aussi acquérir une technique de frappe et avoir du fair play.

Source : https://www.cheval-daventure.com/info/le-cheval-en-asie-16.html

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d3/Kokpar2.jpg/260px-Kokpar2.jpg

Le bouzkachi ou bozkachi (en persan : بزکشی, litt. « jeu de l’attrape chèvre ») est une activité équestre collective1. C’est le sport national en Afghanistan2 et il est également pratiqué dans plusieurs pays d’Asie centrale et du Moyen-Orient : Ouzbékistan, Tadjikistan, Kazakhstan, Mongolie, Iran, Kirghizistan3. On l’appelle également, selon les régions : Ulak Tartish, Ulak Tyrtys, Kok-borou, Kuk Pari, Kök Berü, Kökpar. C’est un des sports des Jeux mondiaux nomades d’Asie centrale2

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bouzkachi

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Géographie

Pays Capitale

Drapeau de l’OuzbékistanOuzbékistan

Tachkent

Drapeau du KazakhstanKazakhstan

Astana

Drapeau du KirghizistanKirghizistan

Bichkek

Drapeau du TadjikistanTadjikistan

Douchanbé

Drapeau du TurkménistanTurkménistan

Achgabat

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a6/Big_Central_Asia_UNESCO.png/220px-Big_Central_Asia_UNESCO.png

La Grande Asie centrale, région culturelle de l’UNESCO

Au sens large, l’UNESCO qui définit la région en fonction du climat élargit la zone à1 :

Pays

Capitale

Drapeau de l’AfghanistanAfghanistan

Kaboul

Drapeau de la République populaire de ChineChine (partiellement)

Pékin

Drapeau de la MongolieMongolie

Oulan-Bator

Drapeau de l’IranIran (partiellement)

Téhéran

Drapeau du PakistanPakistan (partiellement)

Islamabad

Drapeau de l’IndeInde (partiellement)

New Delhi

Drapeau de la RussieRussie (partiellement)

Moscou

Éloignée de toutes les mers, l’Asie centrale a un climat continental, très chaud en été et très froid en hiver (par endroits doux). Sur sa partie septentrionale, de la Volga jusqu’en Mongolie, en passant par le Kazakhstan, s’étend une vaste zone de steppes où le nomadisme pastoral fut le mode de vie le mieux adapté, actuellement en déclin. Cette zone est bordée au nord par la taïga et au sud par des territoires désertiques ou semi-désertiques, avec des oasis. Le Turkménistan est en majeure partie occupé par les déserts du Karakoum (les Sables Noirs) et de Kizilkoum (les Sables rouges). La province chinoise du Xinjiang est constituée de deux dépressions séparées par une chaîne de montagnes (Tian Shan), le bassin du Tarim au sud et le bassin de Dzoungarie au nord. Le désert du Taklamakan occupe presque tout le bassin du Tarim et la Dzoungarie centrale est également désertique. Plus à l’est s’étend le désert de Gobi, qui communique avec le Taklamakan.

Au sud-est de l’Asie centrale, se trouvent les plus hautes montagnes du monde, le Pamir, l’Hindou Kouch et l’Himalaya. Toutes comprennent des sommets à plus de 7 000 mètres d’altitude, de même que le Tian Shan, qui sépare le bassin du Tarim de la Dzoungarie. À moins de passer par la zone des steppes, la traversée de l’Asie centrale nécessite le franchissement de cols situés à plus de 4 000 mètres d’altitude. De ces montagnes descendent des rivières qui permettent la pratique d’une agriculture irriguée.

L’Asie centrale est aux deux tiers constituée de basses terres. Celles-ci s’organisent de manière récurrente en une succession de grands bassins endoréiques. En dépit d’une relative monotonie du relief, ces dépressions – bassins sédimentaires et cuvettes lacustres – offrent néanmoins des paysages assez variés2 :

  • la topographie de la dépression Aralo-Caspienne (2,5 millions de km2), constituée de plaines et plateaux sédimentaires, steppiques à désertiques de faible altitude, converge vers le cœur de l’unité endoréique de la mer d’Aral, dont le fond est situé au-dessous du niveau des mers (−15 m) ;
  • développé au sud-est du Kazakhstan et en territoire chinois, le bassin du Balkhach forme une vaste dépression fermée dont les points bas sont occupés par un chapelet de lacs vers 340 mètres d’altitude environ ;
  • la superficie du bassin du Tarim est de 570 000 km2 ;
  • l’Yssyk Koul est un autre bassin endoréique de la région.

    Vue satellite de l’Asie centrale.

Vue satellite de l’Asie centrale

Accès à l’article complet < https://fr.wikipedia.org/wiki/Asie_centrale

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