Accueil > Pour en savoir plus > Agriculture, Souveraineté alimentaire, Alimentation > Pesticides > "Eaux, air, sols et humains pollués par "les pollueurs éternels" (alkyls (…)
"Eaux, air, sols et humains pollués par "les pollueurs éternels" (alkyls perfluorés et polyfluorés PFAS) et le glyphosate qui provoque la leucémie chez les rats au labo : sous-évaluation des risques sanitaires et environnementaux - Actions" par Jacques Hallard
dimanche 12 novembre 2023, par
ISIAS Pesticides Glyphosate Leucémies
Eaux, air, sols et humains pollués par ’les pollueurs éternels’ (alkyls perfluorés et polyfluorés PFAS) et le glyphosate qui provoque la leucémie chez les rats au labo : sous-évaluation des risques sanitaires et environnementaux - Actions
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 11/11/2023
tractor spraying a field with glyphosate{{}}
© 2023 GRACE Communications Foundation - Source
Plan du document : Introduction Sommaire Auteur
Ce dossier rappelle ce que sont les substances perfluoroalkylées (alkyls perfluorés et polyfluorés ou PFAS), dont leur persistance dans les milieux naturels les qualifie de « poison de notre avenir » …
« Les composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS) représentent près de 4.000 composés chimiques synthétiques. Ils sont utilisés depuis les années 1950 pour leurs propriétés antiadhésives, résistantes aux fortes chaleurs et imperméabilisantes… »
« Des pesticides sont en réalité bien plus nocifs qu’imaginé : un rapport de l’association ‘Générations Futures’ révèle que de nombreux pesticides contiennent des PFAS, ce qui a un impact notamment sur la santé humaine… » - A lire ici > https://fr.news.yahoo.com/pesticides-sont-en-realite-bien-plus-nocifs-imagine-091510491.html
Plus généralement à ce propos, se pose la nécessité de réduire la pollution dans les eaux souterraines et de surface en Europe …
‘Générations Futures’ souligne et argumente sur les « biais importants dans l’évaluation des effets du glyphosate sur l’environnement qui remettent en question la légalité d’une probable ré-autorisation eu niveau européen…
‘Générations Futures’ est une association française et ONG, fondée en 1996 par Georges Toutain et François Veillerette. Elle a pour but notamment de soutenir une agriculture durable en opposition à l’agriculture intensive utilisant des pesticides et engrais de synthèse… Wikipédia
Est ici aussi relatée une étude mondiale sur le glyphosate révélant que « les herbicides à base de glyphosate causent des leucémies au début de la vie : des effets constatés à des doses considérées comme sûres par les organismes de réglementation », dans les conditions expérimentales au laboratoire …
Une interrogation émise par ‘FoodPrint’ : « Le glyphosate est-il un “dénominateur commun” dans l’effondrement de la santé environnementale et humaine ? » …
Slogan de ‘FoodPrint’ : « donner du sens à l’alimentation ; FoodPrint vous aidera à choisir des aliments moins nocifs pour l’environnement, les animaux et les personnes… » - Read the Latest - Source
Une initiative Nicolas Thierry, député EELV de Gironde, membre du parlement français, permet de « tirer la sonnette d’alarme sur les polluants éternels » qui se résume ainsi : « Chaque mois de perdu se compte en vie humaine »…
Nicolas Thierry, né le 8 décembre 1975 à Créon, est un homme politique français, écologiste, élu député lors des élections législatives de 2022. Wikipédia – Son site : https://nicolasthierry.fr/ - Voir également ses travaux à l’Assemblée Nationale sur ce site : https://www.nosdeputes.fr/nicolas-thierry
D’où les actions courageuses – et risquées – contre le renouvellement de l’autorisation du glyphosate au niveau de l’Union européenne, engagées par des militants des ‘Faucheurs volontaires’ qui sont allés manifester dans les locaux d’Arterris, une Coopérative d’agriculteurs du Sud de la France basée à Carcassonne, dont le slogan est « Arterris cultive chaque jour l’art de coopérer, et s’engage avec trois valeurs fortes : le sens du temps long, l’innovation positive et l’exigence partagée » (Jean-François NAUDI, Président d’Arterris)…
Les ‘Faucheurs Volontaires’ est un mouvement essentiellement français, dont les 6.700 militants revendiqués se sont engagés par écrit à détruire les parcelles d’essai transgéniques et de cultures d’OGM en plein champ. Wikipédia - Voir également ce site : https://faucheurs-volontaires.fr/
De leur côté, les journalistes Stéphane Foucart et Stéphane Mandard rapportent pour ‘Le Monde’, que deux ONG révèlent que « Certains pesticides sont aussi des « polluants éternels » …
Stéphane Foucart est un journaliste français né en 1973. Ancien élève de l’École supérieure de journalisme de Lille, il est chargé de la couverture des sciences au sein du journal Le Monde, en particulier la science de l’environnement et les sciences de la Terre. Wikipédia – Voir ses travaux sur ce site : https://www.lemonde.fr/signataires/stephane-foucart/
Stéphane Mandard est journaliste au Monde depuis 1998. Après avoir traqué la duperie dans le sport pendant dix ans, il a élargi son champ d’investigation à l’environnement au sein du service Planète. Il est l’auteur de nombreux reportages et enquêtes de référence, en particulier sur les questions de pollution – Voir ses travaux sur ce site : https://www.lemonde.fr/signataires/stephane-mandard/
Finalement est repris l’Appel de ‘WeMove Europe’ : « Allez-vous nous aider à interdire définitivement le glyphosate en Europe ? » - Source : https://www.wemove.eu/fr
Addenda : Evaluation de ‘Yonne Lautre’ – WeMove.eu - https://www.wemove.eu/fr/nos-campagnes « se déclare être ’un mouvement de citoyens, faisant campagne pour une meilleure Europe ; pour une Union européenne attachée à la justice sociale et économique, la durabilité environnementale et de la démocratie citoyenne dirigée. Nous sommes des gens de tous les horizons de la vie, qui appellent l’Europe notre maison - si nous sommes nés en Europe ou ailleurs.’ - Organisme sans but lucratif ; les conditions de confidentialité de wemove.eu sont ici (pas de traduction en français...). Selon eux, pas de vente de nos données… » Source : https://yonnelautre.fr/spip.php?article6937#outil_sommaire_31
Les documents choisis pour ce dossier figurent avec leurs accès dans le sommaire ci-après.
Retour au début de l’introduction
- Les PFAS, poison de notre avenir ? – Vidéo 10 minutes - ARTE Info Plus - Journaliste Cécile Magne
- Substances perfluoroalkylées (PFAS) –Documentation ‘echa.europa.eu/fr/’
- Réduire la pollution dans les eaux souterraines et de surface en Europe - Communiqué de presse ‘europarl.europa.eu’ Session plénière ENVI 12-09-2023 - 13:47
- Nouveau rapport : Evaluation des effets du glyphosate sur l’environnement - Le 10 octobre 2023 – Document ‘Générations Futures’
- Une étude mondiale sur le glyphosate révèle que les herbicides à base de glyphosate causent des leucémies au début de la vie : des effets constatés à des doses considérées comme sûres par les organismes de réglementation - Traduction du 09 novembre 2021 par Jacques Hallard d’un article publié le 25 octobre 2023 par ‘gmwatch.org’ sous le titre « Global Glyphosate Study reveals glyphosate-based herbicides cause leukemia in early life »
- Le glyphosate est-il un “dénominateur commun” dans l’effondrement de la santé environnementale et humaine ? – Traduction du 09 octobre 2023 par Jacques Hallard d’une étude de Lela Nargi publiée le 19/07/21, dernière mise à jour : 20/07/21sous le titre « Is Glyphosate a “Common Denominator” in Collapsing Environmental and Human Health ? - Document ‘foodprint.org’
- Santé - « Chaque mois de perdu se compte en vie humaine »… Un député tire la sonnette d’alarme sur les polluants éternels - Publié le 28/06/23 à 09h48 — Mis à jour le 28/06/23 à 14h37 – Document ‘20minutes.fr’
- Dans les locaux d’Arterris à Carcassonne, les Faucheurs volontaires manifestent contre la ré-autorisation du glyphosate - AFP
- Certains pesticides sont aussi des « polluants éternels », révèlent deux ONG - Par Stéphane Foucart et Stéphane Mandard – Document original ‘lemonde.fr’ - Publié le 09/11/2023 à 06h00, modifié à 11h51
- Allez-vous nous aider à interdire définitivement le glyphosate en Europe ? – Appel de ‘WeMove Europe’
Retour au début du sommaire
Retour au début de l’introduction
§§§
Les PFAS, poison de notre avenir ? – Vidéo 10 minutes - ARTE Info Plus - Journaliste Cécile Magne
Les alkyls perfluorés et polyfluorés (PFAS) ont été créés par l’homme dans les années 1950. Des molécules si solides qu’on les appelle ’les pollueurs éternels’. On connait leur toxicité, pourtant elles sont encore largement produites et utilisées par les industriels. L’eau, l’air et les sols de toute la planète en sont infectés. Comment agir pour freiner leur invasion ?
2023 – Source : https://www.arte.tv/fr/videos/112597-025-A/les-pfas-poison-de-notre-avenir/
Substances perfluoroalkylées (PFAS) –Documentation ‘echa.europa.eu/fr/’
Les substances perfluoroalkylées (PFAS) forment une grande famille de plusieurs milliers de produits chimiques synthétiques qui sont couramment utilisés dans l’ensemble de la société et que l’on retrouve dans l’environnement.
Elles contiennent toutes des liaisons carbone-fluor, qui comptent parmi les liaisons chimiques les plus fortes de la chimie organique. Cela signifie qu’elles ne se dégradent pas après utilisation ou rejet dans l’environnement. La plupart des PFAS sont également facilement transportées dans l’environnement sur de longues distances, loin de leur source d’émission.
On a fréquemment observé une contamination des eaux souterraines, des eaux de surface et du sol par les PFAS. Le nettoyage des sites pollués est techniquement difficile et coûteux. Si elles continuent à être rejetées, elles ne cesseront de s’accumuler dans l’environnement, dans l’eau potable et dans les aliments.
Latest updates
Universal PFAS restriction proposal :
- Enforcement Forum’s advice on enforceability of the proposed PFAS restriction,
8 Nov 2023 - All comments submitted to the PFAS restriction proposal now online,
2 Nov 2023 - ECHA receives more than 5 600 comments on PFAS restriction proposal,
26 Sept 2023 - ECHA publishes PFAS restriction proposal, 7 February 2023
Restriction proposal on PFAS in firefighting foams :
- ECHA’s committees : EU-wide PFAS ban in firefighting foams warranted, 22 June 2023
Other :
- Perfluoroheptanoic acid (PFHpA) and its salts added to Candidate List of substances of very high concern, 17 January 2023
What are PFAS and what are they used for ?
What are the concerns ?
How are PFAS regulated in the EU ?
Video on the European ban on PFAS prepared by the The Dutch National Institute for Public Health and the Environment (RIVM). Copyright : RIVM.
Related
Universal PFAS restriction proposal :
- Taking action on PFAS - video
- Restriction on the manufacture, placing on the market and use of PFAS
- ECHA publishes PFAS restriction proposal, 7 Feb 2023
- ECHA receives PFAS restriction proposal from five national authorities, 13 Jan 2023
- Webinar : Update on the broad PFAS restriction proposal being prepared by five European countries
- Five European states call for evidence on broad PFAS restriction, 11 May 2020
Restriction of PFAS in firefighting foams :
- Update of webinar Q&A to clarify the impact of the proposed restriction on exports of PFAS-based foams, 13 July 2022
- ECHA’s second reply to NGOs : Restriction of PFHxA and PFAS in firefighting foams [PDF] [EN]
- NGO letter, 16 August 2022 [PDF] [EN]
- ECHA’s reply to NGOs : Restriction of PFHxA and PFAS in firefighting foams [PDF] [EN]
- NGO letter, 16 May 2022 [PDF] [EN]
- Webinar : Restriction of per- and polyfluoroalkyl substances (PFAS) in firefighting foams, 5 April 2022
- Proposal to ban ‘forever chemicals’ in firefighting foams throughout the EU, news 23 February 2022
- Study : The use of PFAS and fluorine-free alternatives in fire-fighting foams [PDF] [EN]
Other :
- General Court dismisses an action brought against the ECHA’s decision to identify GenX as substances of very high concern, 23 February 2022
- Scientific committees support further restrictions of PFAS, 9 December 2021
- The use of PFAS and fluorine-free alternatives in textiles, upholstery, carpets, leather and apparel [PDF] [EN]
- PFAS in food : EFSA assesses risks and sets tolerable intake, 17 September 2020
- ECHA’s committees recommend restricting a subgroup of PFAS, 17 June 2020
- Search for information about PFAS in ECHA’s database
- Environment Council meeting, 19 December 2019
- Why we care about ‘forever chemicals’ and why you should too
Subscribe to our newsContact us
Further information
ECHA
- Persistent Organic Pollutants (POPs)
- Substances restricted under REACH
- Candidate List of substances of very high concern for Authorisation
- Authorisation List
- Community Rolling Action Plan
- Harmonised classification and labelling
- Addressing substances of concern
European Commission and EU institutions
- European Green Deal : Commission proposes rules for cleaner air and water, 26 Oct 2022
- Council formally adopts further restrictions to ‘forever chemicals’ in waste, 24 Oct 2022
- Chemicals Strategy for Sustainability
- Commission staff working document : Poly- and perfluoroalkyl substances (PFAS)
- EFSA’s PFAS draft opinion explained
- Commission welcomes provisional agreement to improve the quality of drinking water and the access to it
- Chemical pollutants — restrictions on perfluorooctanoic acid (PFOA)
- EEA : Emerging chemical risks in Europe — ‘PFAS’
Other links :
- European Environmental Bureau’s PFAS page
- New study shows : One-year-old children demonstrate lower concentration of vaccine antibodies with high PFOA concentration in the blood [PDF] [EN]
- German Environment Agency : ’Potential SVHC in environment and articles – information collection with the aim to prepare restriction proposals for PFAS”
- OECD : Portal on Per and Poly Fluorinated Chemicals
- US EPA : Per- and Polyfluoroalkyl Substances (PFAS)
- Interstate Technology and Regulatory Council (ITRC)
Source : https://echa.europa.eu/fr/hot-topics/perfluoroalkyl-chemicals-pfas
Réduire la pollution dans les eaux souterraines et de surface en Europe - Communiqué de presse ‘europarl.europa.eu’ Session plénière ENVI 12-09-2023 - 13:47
- La santé humaine et les écosystèmes naturels doivent être mieux protégés contre les polluants
- Une liste actualisée des polluants chimiques qui doivent être surveillés et contrôlés
- La nouvelle législation s’inscrit dans le cadre de l’ambition européenne ’zéro pollution’ d’ici 2050
Mardi, le Parlement a adopté sa position sur la réduction de la pollution des eaux souterraines et de surface et l’amélioration des normes de qualité de l’eau de l’UE.
Les députés souhaitent que les listes de surveillance de l’UE — qui répertorient des substances présentant un risque important pour la santé humaine et l’environnement — soient mises à jour régulièrement afin de suivre l’évolution des nouvelles preuves scientifiques et des nouveaux produits chimiques. Ils souhaitent également qu’un sous-ensemble de PFAS spécifiques (substances per- et polyfluoroalkylées, également connues sous le nom de ’polluants éternels’) ainsi que le total PFAS (le paramètre qui inclut la totalité des PFAS avec une concentration maximale) soient ajoutés aux listes de polluants des eaux souterraines et des eaux de surface. Plusieurs autres substances, notamment les microplastiques et les micro-organismes résistants aux antibiotiques, devraient également être ajoutés à ces listes dès que des méthodes de surveillance appropriées auront été identifiées.
Le rapport adopté comprend également des normes plus strictes concernant plusieurs pesticides (y compris le glyphosate et l’atrazine) et les produits pharmaceutiques.
Les producteurs qui vendent des produits contenant des substances chimiques polluantes devront aider à financer les coûts de surveillance, une activité actuellement financée uniquement par les États membres.
Les députés ont adopté le rapport par 495 voix pour, 12 voix contre et 124 abstentions.
Citation -
Après le vote, le rapporteur Milan Brglez (S&D, SI) a déclaré : ’La révision de la législation de l’UE sur l’eau, notamment la directive-cadre sur l’eau et ses deux directives apparentées, est l’un des principaux outils politiques pour mettre en œuvre nos engagements dans le cadre du plan d’action ’zéro pollution’. Une protection renforcée des eaux de l’UE est extrêmement importante, en particulier dans le contexte des effets de plus en plus pressants du changement climatique — combinés à la pollution industrielle et agricole — sur nos ressources en eau douce.’
Prochaines étapes - Les députés sont prêts à entamer les discussions sur la forme finale de la législation, une fois que le Conseil aura arrêté sa position.
Contexte -
Conformément à l’ambition ’zéro pollution’ du Pacte vert pour l’Europe, la Commission a présenté en octobre 2022 une proposition visant à réviser les listes de polluants des eaux de surface et des eaux souterraines qui doivent être surveillés et contrôlés pour protéger les masses d’eau douce de l’UE. La nouvelle législation met à jour la directive-cadre sur l’eau, la directive sur les eaux souterraines et la directive sur les normes de qualité environnementale (directive sur les eaux de surface).
En adoptant ce rapport, le Parlement répond aux attentes des citoyens en matière de protection et de restauration des écosystèmes et d’élimination de la pollution, comme l’expriment les propositions 2, paragraphes 4 et 7, des conclusions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe.
Contacts : Dana POPP Attachée de presse - Coordonnées :
- Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
- Le texte adopté sera disponible ici (12/09/2023)
- Enregistrement du débat en plénière (11/09/2023)
- Communiqué de presse à l’issue du vote en commission (27/06/2023)
- Fiche de procédure
- Train législatif
- Service de recherche du PE - Réduire la pollution chimique dans les eaux de l’UE
- Produits multimédia
Source : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20230911IPR04917/reduire-la-pollution-dans-les-eaux-souterraines-et-de-surface-en-europe
Nouveau rapport : Evaluation des effets du glyphosate sur l’environnement - Le 10 octobre 2023 – Document ‘Générations Futures’ glyphosate
La légalité de l’autorisation du glyphosate en question
Une évaluation absente ou incomplète qui pose la question de la légalité d’une possible future décision de ré homologation.
Les 12 et 13 octobre prochains se tiendront les réunions du comité SCoPAFF qui doivent décider de l’avenir du glyphosate en Europe. A quelques jours de cette échéance cruciale, Générations Futures et ses avocats questionnent l’évaluation des effets du glyphosate sur l’environnement et la légalité d’un éventuel renouvellement du glyphosate en Europe.
Contexte : des biais déjà démontrés dans le dossier d’évaluation
Générations Futures a déjà prouvé à de nombreuses reprises que l’évaluation du glyphosate souffre d’un nombre important de biais dont entre autres :
- Une mauvaise prise en compte de la littérature scientifique universitaire : Retrouvez l’intégralité de notre rapport sur notre sitequi montre que 99 % des études scientifiques ont été exclues de l’expertise européenne.
- La non évaluation de certains effets : Pourquoi ? Parce que les lignes directrices expliquant comment faire ces évaluations, pourtant requises par la règlementation européenne, n’existent pas !
Ces biais conduisent à une sous-évaluation des risques sanitaires et environnementaux posés par le glyphosate. C’est ce que nous avons démontré dans un récent rapport comparant les positions de l’Inserm et celles des agences européennes pour de nombreux effets du glyphosate sur la santé humaine. (voir notre rapport ici ).
Des biais importants dans l’évaluation des effets du glyphosate sur l’environnement qui remettent en question la légalité d’une probable ré-autorisation !
Dans un rapport publié ce jour, Générations Futures a voulu faire un focus sur les manques très importants de l’évaluation des risques pour l’environnement liés au glyphosate.
Rappelons que, d’après le règlement européen 1107/2009, sur la mise sur le marché des pesticides en Europe, les pesticides autorisés en Europe ne doivent pas avoir d’effets inacceptables sur l’environnement
[1] encore faut-il que ces effets soient correctement évalués !
Or notre travail démontre en effet que les évaluations des risques environnementaux liés au glyphosate sont absentes ou incomplètes, ce qui soulève des questions sur la légalité d’une éventuelle réhomologation de cette substance. En effet,
- L’évaluation du glyphosate souffre de biais importants, notamment l’absence d’évaluation de certains effets sur l’environnement, malgré les exigences réglementaires. Ces déficiences semblent importantes notamment sur la question de la dissémination des pesticides dans l’environnement et les effets sur les espèces non ciblées (comme les macrophytes).
- L‘absence de lignes directrices claires pour évaluer les effets des pesticides sur la biodiversité et les écosystèmes pose un problème majeur, car cela a empêché une évaluation de ces risques. Rappelons que suite à des recours juridiques victorieux de notre association, grâce au travail de nos avocats, deux produits à base de glyphosate ont vu leur autorisation annulée en France en raison de cette lacune. Ce qui aujourd’hui nous parait aberrant c’est que la France, bien qu’elle ait reconnu l’absence d’évaluation des risques posés par le glyphosate pour la biodiversité et les écosystèmes, n’a pas conclu que cette absence d’évaluation devrait empêcher la réhomologation du glyphosate !
Retrouvez une analyse détaillée de ces biais dans notre dossier de presse ici
Dans le même temps, malgré toutes ces lacunes, l’EFSA prétend que l’évaluation du glyphosate est la plus complète jamais réalisée, ce qui n’est pas sérieux !!
« Pour notre association, et aux vues de ces révélations, la légalité d’une éventuelle réautorisation du glyphosate qui pourrait être accordée pour 10 ans lors des SCoPAFF des 12 et 13 octobre pose clairement question. Nous demandons expressément à la France de voter contre l’autorisation de cet herbicide et invitons la Commission européenne à revoir sa position au plus vite. » déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « En cas de vote en faveur de la réautorisation du glyphosate, il est certain que notre organisation porterait l’affaire devant les tribunaux compétents. » conclut-il.
Vous voulez agir ? Interpellez les décideurs ici !
[1] voir article 4 , e) i, ii et iii ) https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:309:0001:0050:FR:PDF
La légalité de l’autorisation du glyphosate en questionhttps://www.generations-futures.fr/...
Ces articles pourraient vous intéresser : glyphosate
Étude internationale sur la cancérogénicité du Glyphosate : découvertes inquiétantes sur la leucémie chez les rats.Des résultats qui doivent remettre en question la ré-autorisation du glyphosate en Europe Une étude... Lire la suite... >
Glyphosate : Pas de majorité qualifiée ce vendredi lors du vote des Etats membres sur la ré-autorisation du glyphosate.La Commission européenne n’a pas pu réunir, ce 13 octobre dans le cadre d’un Comité... Lire la suite... >
Pétition contre le glyphosate : 570 000 personnes disent STOPPlus de 570 000 français et un collectif de 30 associations appellent Emmanuel Macron à... Lire la suite... >
Agissez - Ona besoin de toutes les forces vives pour poursuivre son action
https://www.generations-futures.fr/wp-content/themes/generationsfutures/images/illustrations/agis.jpgFaireun don Deveniradhérent Devenirbénévole
Source : https://www.generations-futures.fr/actualites/rapport-legalite-glyphosate/
Une étude mondiale sur le glyphosate révèle que les herbicides à base de glyphosate causent des leucémies au début de la vie : des effets constatés à des doses considérées comme sûres par les organismes de réglementation - Traduction du 09 novembre 2021 par Jacques Hallard d’un article publié le 25 octobre 2023 par ‘gmwatch.org’ sous le titre « Global Glyphosate Study reveals glyphosate-based herbicides cause leukemia in early life » ; référence : https://www.gmwatch.org/en/106-news/latest-news/20309-global-glyphosate-study-reveals-glyphosate-based-herbicides-cause-leukemia-in-early-life
Une étude toxicologique internationale multi-institutionnelle a révélé que de faibles doses d’herbicides à base de glyphosate provoquent la leucémie chez les rats. Il est important de noter que la moitié des décès par leucémie identifiés dans les groupes d’étude sont survenus à un âge précoce.
Les premières données sur la cancérogénicité de l’Étude mondiale sur le glyphosate (GGS) ont été présentées mercredi lors de la Conférence scientifique internationale ’Environnement, Travail et Santé au 21e siècle : Stratégies et Solutions à une crise mondiale’, à Bologne, en Italie.
Le glyphosate est le désherbant le plus utilisé au monde et se retrouve régulièrement dans les aliments, l’eau et les échantillons humains.
Dans cette étude à long terme, le glyphosate seul et deux formulations commerciales, Roundup BioFlow (MON 52276) utilisé dans l’UE et Ranger Pro (EPA 524-517) utilisé aux États-Unis, ont été administrés à des rats via de l’eau potable à partir de la vie prénatale, à des doses de 0,5, 5 et 50 mg/kg de poids corporel/jour. Ces doses sont actuellement considérées comme sûres par les agences de réglementation et correspondent à la Dose journalière Admissible (DJA) de l’UE et à la Dose sans effet Nocif Observé (NOAEL) de l’UE pour le glyphosate.
Le Dr Daniele Mandrioli, coordinateur de l’Étude mondiale sur le glyphosate et directeur de l’Institut Ramazzini, a déclaré mercredi que “Environ la moitié des décès par leucémie observés chez les rats exposés au glyphosate et aux herbicides à base de glyphosate se sont produits à moins d’un an. En revanche, aucun cas de leucémie n’a été observé avant l’âge d’un an chez plus de 1600 rats Sprague-Dawley étudiés au cours des deux dernières décennies par le National Toxicology Program (NTP) des États-Unis et l’Institut Ramazzini.”
Le GGS est l’étude toxicologique la plus complète jamais réalisée sur le glyphosate et les herbicides à base de glyphosate. Il fournit des données vitales aux régulateurs gouvernementaux, aux décideurs et au grand public. Il examine les impacts du glyphosate et des herbicides à base de glyphosate sur la cancérogénicité, la neurotoxicité, les effets multigénérationnels, la toxicité pour les organes, la perturbation endocrinienne et la toxicité prénatale pour le développement. Plusieurs articles évalués par des pairs de l’étude devraient être publiés à partir du début de 2024.
’Ces résultats sont d’une telle pertinence pour la santé publique que nous avons décidé qu’il était essentiel de les présenter maintenant avant leur publication. Les données complètes seront rendues publiques et soumises pour publication dans une revue scientifique dans les semaines à venir”, a conclu le Dr Mandrioli.
Les conclusions du GGS sur la toxicité du glyphosate pour le microbiome, qui ont été examinées par des pairs et publiées fin 2022 et présentées au Parlement européen en 2023, ont également montré des effets indésirables à des doses actuellement considérées comme sûres dans l’UE (0,5 mg/kg pc/jour, équivalent à l’apport journalier acceptable de l’UE).
Le GGS a précédemment publié une étude pilote, qui a montré une toxicité endocrinienne et reproductive chez le rat à des doses de glyphosate actuellement considérées comme sûres par les organismes de réglementation aux États-Unis (1,75 mg/kg pc / jour). Ces résultats ont ensuite été confirmés dans une population humaine de mères et de nouveau-nés exposés au glyphosate pendant la grossesse.
Cette étude multi-institutionnelle, coordonnée par l’Institut Ramazzini, implique des scientifiques d’Europe, des États-Unis et d’Amérique du Sud, ce qui donne un poids supplémentaire aux résultats. Des scientifiques de l’École de médecine Icahn du Mont Sinaï, de l’Université George Mason, de l’Université de Bologne, de l’Université de Copenhague, du Boston College, de l’Institut National Italien de la Santé, de l’Université fédérale de Parana, de l’Université de Californie Santa Cruz et de l’Hôpital de Gênes San Martino participent à l’étude.
Source : Ramazzini Institute/Global Glyphosate Study
Contenu 1999 - 2023 GMWatch. Développement Web Par SCS Web Design
Source de l’article traduit : https://www.gmwatch.org/en/106-news/latest-news/20309-global-glyphosate-study-reveals-glyphosate-based-herbicides-cause-leukemia-in-early-life
GMWatch - Contact Us About … Donations - Content 1999 - 2023 GMWatch. Web Development By SCS Web Design
GMWatch Home
Le glyphosate est-il un “dénominateur commun” dans l’effondrement de la santé environnementale et humaine ? – Traduction du 09 octobre 2023 par Jacques Hallard d’une étude de Lela Nargi publiée le 19/07/21, dernière mise à jour : 20/07/21sous le titre « Is Glyphosate a “Common Denominator” in Collapsing Environmental and Human Health ? - Document ‘foodprint.org’
Le fait que les produits chimiques synthétiques prolifèrent dans notre environnement, entraînant de graves dégradations des écosystèmes et de graves effets sur la santé humaine, est un fait difficile à ignorer ces derniers mois. En avril, en Floride, une usine de phosphogypse a provoqué une fuite, libérant des milliers de gallons d’eaux usées contaminées laissées par le processus de fabrication des engrais dans le sol et la baie de Tampa, ce qui devrait entraîner un été de prolifération d’algues appauvrissant en oxygène. Le même mois, de nouvelles recherches sur les effets générationnels du DDT désormais interdit ont montré que les petites-filles des femmes exposées au pesticide dans les 1960 étaient plus à risque d’obésité et de cancer du sein. En juin, une étude a mis en évidence l’abondance de PFAS “produits chimiques pour toujours” perturbateurs du système endocrinien dans les cosmétiques. D’autres rapports montrent les effets toxiques des produits chimiques agricoles sur les travailleurs agricoles, y compris les enfants ; sur les cours d’eau ; et sur le microbiome du sol.
De manière alarmante, comme l’a clairement indiqué une étude de 2017, “La diversité et la quantité de produits chimiques synthétiques créés, distribués et rejetés dans les écosystèmes ont augmenté à des taux dépassant largement ceux des autres moteurs du changement environnemental mondial. ’Pour le dire autrement, nous mijotons dans des toxines de notre propre fabrication, au détriment de toute vie.
CREUSEZ PLUS PROFONDÉMENT - tracteur pulvérisant un champ avec du glyphosate
Un tour d’horizon de Roundup : Récapitulation de la sécurité du glyphosate
Encore un autre dans une longue liste de produits chimiques troublants est le glyphosate, un composant de marques comme Roundup et Ranger Pro. C’est l’herbicide le plus pulvérisé au monde, avec une utilisation multipliée par 100 depuis son introduction dans les années 1970, sa plus forte augmentation étant liée à leur utilisation en partenariat et brevetée avec des cultures OGM. Cela a été lié au cancer — il y a eu environ 125 000 poursuites intentées contre Bayer (qui a acheté le fabricant original Monsanto en 2018) aux États-Unis, dont 96 000 ont été réglées avec 9,6 milliards de dollars-ainsi qu’à des perturbations du système endocrinien et des malformations congénitales. C’est le sujet solitaire de deux nouveaux livres : “Toxic Legacy” de Stephanie Seneff, chercheuse senior au MIT ; et “The Monsanto Papers” de la journaliste agricole et environnementale Carey Gillam.
Le glyphosate, souligne Seneff, a des méfaits bien documentés. Malgré cela, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) refuse de l’interdire, s’appuyant sur des recherches sur les conflits d’intérêts financées par des entreprises pour affirmer que le produit chimique n’est pas cancérigène et que de toute façon, il est beaucoup moins dangereux que l’atrazine ou le paraquat ; de même, une nouvelle évaluation de l’UE conclut que le produit chimique “répond aux critères d’approbation pour la santé humaine.’Ceci en dépit du fait que l’EPA a publié sa propre évaluation qui a révélé que le glyphosate était susceptible de blesser ou de tuer 93 pour cent des plantes et des animaux protégés par la Loi sur les espèces en voie de disparition. Et malgré une déclaration d’inquiétude publiée par 14 scientifiques avertissant qu’il était responsable de la contamination de l’eau potable, des précipitations et de l’air et que sa demi-vie est plus longue qu’on ne le pensait initialement ; et que les estimations réglementaires de la quantité que nous pouvons raisonnablement consommer sont basées sur une science dépassée.
Même en tant que danger autonome-sans tenir compte de la façon dont il interagit avec tous les autres produits chimiques dangereux qui s’accumulent dans le monde — le glyphosate représente beaucoup. Et c’est précisément sa générosité d’effets indésirables qui a suscité l’intérêt de Seneff.
En savoir Plus Sur L’empreinte Alimentaire des Cultures
Plus elle regardait de près, plus Seneff trouvait de liens entre le glyphosate et la maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques, la maladie cœliaque et d’autres maladies auto-immunes, le diabète, l’encéphalite, les maladies inflammatoires de l’intestin et du foie et l’obésité, qui sont toutes associées à une dysbiose intestinale. La raison, rapporte Seneff, est que des études montrent que le glyphosate nuit aux microbes intestinaux humains, les rendant incapables de produire les acides aminés essentiels à la santé humaine et permettant aux agents pathogènes de se développer. Les microbiomes ont été un domaine d’étude vaste et varié au cours de la dernière décennie ; des recherches menées l’année dernière confirment le lien établi par Seneff entre le glyphosate et le microbiome intestinal humain, révélant que plus de la moitié des espèces qui y vivent sont potentiellement sensibles au produit chimique.
Seneff a également vu des liens avec la perte en boule de neige d’espèces et les défaillances des écosystèmes — le livre de Gillam mentionne également les préoccupations concernant le rôle potentiel du glyphosate dans l’effondrement des populations de papillons monarques — le glyphosate perturbant la vie dans le microbiome du sol de la même manière qu’il perturbe le microbiome humain, interférant avec la relation entre les racines des plantes et les microorganismes du sol. “Le glyphosate tue les organismes vivant dans la rhizosphère, ce qui interfère ensuite avec l’absorption d’azote d’une plante, ainsi que l’absorption de nombreux minéraux différents...le glyphosate rend également les plantes exposées plus vulnérables aux maladies fongiques”, écrit-elle.
” Quelque chose de terrible semble affecter tous les êtres vivants de la planète — les insectes, les animaux et la santé des êtres humains, y compris les enfants“, résume Seneff dans ’ Toxic Legacy.’’Quelque chose se cache à la vue de tous. Bien que nous ne puissions pas réduire tous les problèmes environnementaux et de santé à une seule chose insidieuse, je crois qu’il existe un dénominateur commun. Ce dénominateur commun est le glyphosate.”
EN SAVOIR PLUS
La corrélation entre le microbiome du sol et le microbiome intestinal
Le Lien Entre les Microbiomes du Sol et les Microbiomes Intestinaux
Le livre est une introduction scientifique sur l’histoire et les origines du glyphosate et son utilisation dans les cultures de produits OGM, ainsi que sur une partie de la répression des allégations sur les dangers du glyphosate, la façon dont il perturbe les voies microbiennes dans le sol et les intestins humains, et comment il persiste dans le corps (et partout) longtemps après l’exposition, s’incorporant dans nos protéines. ’Monsanto a dit, c’est tellement génial, ça se décompose dans le sol en deux semaines — c’est leur message. Mais ce n’est pas vrai”, dit Seneff. À titre d’exemple, elle mentionne une nouvelle étude canadienne qui a révélé que 12 ans après que les arbres ont été aspergés de glyphosate, ils retenaient toujours le produit chimique dans leurs tissus. “Il est en fait très, très lent à se décomposer dans certaines circonstances ; il s’accumule dans les tissus et il est difficile de réparer les dommages. En fait, nous ne savons pas comment le faire”, dit-elle.
Elle souligne également que, comme pour le DDT, des recherches ont mis au jour les effets épigénétiques du glyphosate : les petits - enfants et arrière-petits-enfants des rats femelles exposés au glyphosate développent des maladies de la prostate, des ovaires et des reins, de l’obésité et des anomalies congénitales. ” C’est un gâchis’, dit Seneff tout en dénonçant le fait que trop peu est fait dans le secteur agricole pour faire face aux réalités des produits chimiques synthétiques ou pour trouver comment sevrer notre dépendance à leur égard. “Nous devons faire face au fait que nous devons remodeler notre façon de faire de l’agriculture.”
ien qu’il ait reçu des critiques le comparant en importance au travail révolutionnaire de Rachel Carson sur le DDT, “Silent Spring”, “Toxic Legacy” contient également des textes de présentation enthousiastes de l’anti-vaxxer Robert F. Kennedy, Jr., et de plusieurs partisans de la médecine “alternative”. Celles-ci ont l’effet malheureux d’atténuer le message de Seneff. Bien que, comme le souligne Kirkus Reviews, le livre comporte néanmoins deux points importants à retenir : Il établit l’omniprésence du glyphosate-apparaissant partout et “presque impossible à éviter pour la personne la plus diligente”, comme l’écrit Seneff ; et il rétablit les façons dont son fabricant d’entreprise a minimisé les dangers du produit chimique et censuré la science non industrielle.
En contrepoint de la méthodologie basée sur la recherche de Seneff, le livre de Gillam tisse un récit similaire de l’histoire toxique du glyphosate, du manque troublant de surveillance réglementaire de la part de l’EPA et d’autres organismes, et de la dissimulation par les entreprises d’une science accablante — comment certains scientifiques de l’EPA ont demandé le statut de “cancérogène possible” pour le désherbant, seulement pour que Monsanto repousse pour obtenir une désignation qui permettait à certaines marques contenant du glyphosate de se marquer “suffisamment sûres pour être bues.” Dans ’The Monsanto Papers’, cependant, Gillam accomplit cela en se concentrant sur le premier procès gagnant à base de glyphosate intenté contre l’entreprise.
Dans un suivi de l’exposé de Gilliam sur le glyphosate en 2017 “ ’Whitewash’, ’The Monsanto Papers’ est principalement l’histoire d’une victime du produit chimique, Dewayne “Lee” Johnson, gardien de terrain d’une école publique californienne. Gillam dresse un portrait intime de Johnson et de la façon dont sa vie a été bouleversée par deux accidents avec des désherbants à base de glyphosate, qui ont conduit à sa consommation rapide par un carcinome épidermoïde douloureux et débilitant, ainsi qu’un type rare de lymphome non Hodgkinien. À travers cela, elle tisse l’histoire parallèle des avocats qui ont porté son affaire devant les tribunaux ; les façons dont ils ont découvert des décennies de suppression par Monsanto de la science crédible et de la culpabilité de l’EPA ; et des détails dévastateurs sur le lourd tribut humain de l’exposition au glyphosate.
Ni cette affaire, dans laquelle Johnson est finalement reparti avec environ 20 millions de dollars, ni la plus récente victoire en recours collectif contre l’entreprise, n’ont encore donné lieu à une action significative de la part des régulateurs. Les jardiniers amateurs peuvent toujours acheter du Roundup dans leur dépôt à domicile local, les systèmes agricoles industriels en pulvérisent encore des millions de livres chaque année sur les champs de maïs et de soja, et l’EPA affirme toujours que le produit chimique ne présente “aucun risque préoccupant pour la santé humaine. ’En avril dernier, plusieurs pays avaient carrément interdit le glyphosate et d’autres en avaient restreint l’utilisation.
FoodPrint : Making Sense of Food
FOODprint 2022 Awards to reduce food waste – FOOD PRINT
Source : https://foodprint.org/blog/glyphosate-effects/
Santé - « Chaque mois de perdu se compte en vie humaine »… Un député tire la sonnette d’alarme sur les polluants éternels - Publié le 28/06/23 à 09h48 — Mis à jour le 28/06/23 à 14h37 – Document ‘20minutes.fr’
Interview - Nicolas Thierry, député EELV de Gironde, a prélevé des cheveux de 13 collègues députés écologistes afin de mesurer la présence de polluants éternels. Il en analyse les résultats pour « 20 Minutes »
https://static.20mn.fr/users/avatars/a2b35285-8d64-4755-a2d8-1ed1a1c06ad1.pnghttps://www.20minutes.fr/journalist...Lise Abou MansourTwitter
Le député EELV de Gironde Nicolas Thierry, en train de couper une mèche de cheveux à sa collègue Marie-Charlotte Garin, députée EELV de Lyon.Photo agrandie - Le député EELV de Gironde Nicolas Thierry, en train de couper une mèche de cheveux à sa collègue Marie-Charlotte Garin, députée EELV de Lyon. — Nicolas Thierry
- Quatorze députés écologistes ont accepté de céder une mèche de leurs cheveux afin qu’elle soit analysée, pour voir si elle contenait des PFAS, des polluants éternels présents dans l’environnement et dans de nombreux objets du quotidien.
- Chez ces 14 députés, la présence de PFOA, un PFAS interdit depuis 2020 en raison de sa toxicité, a été détectée.
- « Si les députés sont touchés, on est des millions à l’être », rappelle Nicolas Thierry, député EELV de Gironde, à l’initiative de cette analyse.
Des cheveux de députés analysés pour montrer notre exposition aux polluants. Si la démarche est atypique (mais pas nouvelle*), les résultats le sont moins. Quatorze députés écologistes ont accepté de céder une mèche de leurs cheveux afin qu’elle soit analysée, pour voir si elle contenait des PFAS. Egalement appelés polluants éternels en raison de leur persistance, ces substances chimiques extrêmement nocives sont présentes dans l’environnement, mais aussi dans de nombreux objets du quotidien (emballages alimentaires, poêles antiadhésives, textiles…) et produits industriels, comme la mousse anti-incendie. En tout, il existe 12.000 PFAS. Nicolas Thierry, le député (EELV) de Gironde à l’initiative de cette analyse, a décidé de déceler la présence de douze d’entre eux dans les cheveux de ses collègues.
Les résultats sont sans appel. Parmi ces douze, huit polluants éternels ont été détectés, dont quatre à des niveaux suffisamment élevés pour être quantifiés précisément par la méthode d’analyse. La présence de PFOA, un PFAS interdit depuis 2020 en raison de sa toxicité, a été détectée chez les 14 élus. Nicolas Thierry raconte à 20 Minutes la genèse de ce projet et il en a analysé les résultats.
Pourquoi avoir décidé d’effectuer une analyse spécifiquement sur les PFAS ?
Ils sont à l’origine d’un énorme scandale sanitaire aux Etats-Unis. Alors qu’en Europe, et particulièrement en France, le sujet est complètement occulté. Le décalage est très frappant. Contrairement à d’autres substances auxquelles on est exposés, comme le glyphosate, les PFAS mettent extrêmement longtemps à être évacués de notre corps. Ils ont aussi une capacité à se déplacer phénoménale, via les cours d’eau ou l’air, et sont quasiment indestructibles dans l’environnement. Une étude montre même la présence de PFAS dans le sang d’un ours polaire au Canada.
De nombreuses études internationales ont montré les risques pathologiques associés à ces substances chimiques. Elles provoquent un risque accru de cancers, une altération de la fertilité, une augmentation du taux de cholestérol ou encore une perturbation de la thyroïde et du foie. Le lien est très clairement établi.
Pourquoi avoir choisi de réaliser cette analyse sur vos collègues députés ?
Tout a commencé lors d’un débat en commission. J’ai proposé un amendement à une proposition de loi du groupe Liot visant à tester la présence de PFAS dans l’eau potable en France. Les députés ont voté très majoritairement contre. Ils m’ont sorti les mêmes arguments que les industriels : « il faut analyser chaque substance une à une ». J’en ai tiré une conclusion : politiquement, c’est bloqué. Le seul moyen est donc de créer de l’émotion pour qu’il y ait une pression des citoyens qui obligera le Parlement à bouger.
Vous avez trouvé des PFOA dans les cheveux des 14 députés participants. Ce résultat, et plus globalement ceux de cette étude, vous ont-ils surpris ?
Non. Personne n’échappe aux PFOA, mais à des niveaux plus ou moins importants. Des députés ont dix fois ma dose. Marie-Charlotte Garin, par exemple, qui est députée de Lyon et qui vit dans ce qu’on appelle « la vallée de la chimie », zone où se trouvent Tefal et Arkema, a un niveau de près de 3pg/mg de PFOA, alors que la moyenne des autres élus, c’est 0,2. Charles Fournier, députée à Tours, est également à 3. Il ne s’attendait pas du tout à être impacté à un tel niveau. A titre individuel, c’est assez anxiogène. Maintenant, tous ces députés vont vouloir trouver un débouché. Parce que si eux sont touchés, on est des millions à l’être.
Ce qui a étonné les scientifiques, c’est la forte présence de PFNA (85,7 %), un PFAS très peu identifié. Les scientifiques l’ont qualifiée de « petit nouveau ». On a la quasi-certitude qu’il a été utilisé par les industriels pour contourner la réglementation depuis que le PFOA est interdit. C’est la raison pour laquelle les industriels ne veulent surtout pas qu’on s’attaque à la famille des PFAS dans son ensemble, mais qu’on fasse des analyses substance par substance. Le problème, c’est qu’on met dix ans à en faire interdire un seul. Dans les mois qui suivent, ils le modifient légèrement et le mettent sur le marché. Et on est reparti pour dix ans.
Qu’attendez-vous maintenant que ces résultats sont publiés ?
Il n’y a pas de fatalité. On peut prendre des décisions politiques maintenant pour diminuer notre exposition à ces polluants. J’ai déposé il y a un mois une proposition de loi visant à interdire dès le 1er janvier 2025 la fabrication, l’exportation, l’importation et la mise sur le marché des PFAS pour les emballages alimentaires, les produits textiles et les mousses anti-incendie. Dès 2025 car pour ces produits, il existe des alternatives connues. Et en 2027, je souhaite une interdiction globale de tous les PFAS. Plusieurs pays européens comme le Danemark portent la même proposition. Cela laissera le temps aux industriels de se retourner. Bien sûr, on prévoit des exceptions quand il n’y a pas d’alternative, pour le matériel médical et les vêtements pour protéger des professionnels de la sécurité.
Le deuxième axe de ma proposition de loi, c’est de contrôler la présence de PFAS dans l’eau potable partout sur le territoire, pour protéger au plus vite les gens les plus exposés. Il y a urgence à agir. Mais chaque mois perdu se compte en vie humaine.
Et où en est cette proposition de loi ?
Elle sera examinée entre septembre 2023 et juin 2024. L’enjeu, c’est qu’elle soit mise à l’ordre du jour de l’Assemblée et surtout, qu’elle soit votée. Mais je ne vous cache pas que sans prise de conscience de la société, ce sera extrêmement difficile.
Planète Polluants éternels : Un rapport recommande à l’Etat d’agir « sans tarder »
* Hasard du calendrier (ou pas), des cheveux de 26 sénateurs socialistes ont également été analysés afin de mesurer la présence de mercure, de pesticides, de plastifiants et de « terres rares », des métaux utilisés dans des objets de haute technologie. Les résultats ont été publiés avant-hier.
Santé Planète Produits chimiques Pollution Maladie
Autres lectures
En vous inscrivant à cette newsletter, vous rejoignez la communauté 20 Minutes – Pourquoi je deviens membre 20 Minutes ?Votre e-mail, avec votre consentement, est utilisé par la société 20 Minutes pour recevoir les newsletters sélectionnées.En savoir plus.
Bas du formulaire
20 Minutes est certifiée par le label Silver d’EcovadisLa politique RSE de 20 Minutes est certifiée par le label Silver d’Ecovadis
Nous contacter - Choix de consentement © Copyright 20 Minutes - La fréquentation de 20 Minutes est certifiée par l’ACPM
20 Minutes - Toute l’actualité en direct et les dernières infos en continu
Fichier:Logo 20 Minutes.svg — Wikipédia
Dans les locaux d’Arterris à Carcassonne, les Faucheurs volontaires manifestent contre la ré-autorisation du glyphosate - AFP | à 11:39
Plusieurs dizaines de militants du collectif anti-OGM Faucheurs volontaires ont fait irruption jeudi matin dans les locaux du groupe agricole Arterris à Carcassonne, pour dénoncer le projet européen de renouvellement de l’autorisation du glyphosate, a constaté l’AFP.
« On demande que les produits à base de glyphosate ne soient pas réautorisés par l’Europe », a déclaré à l’AFP Dominique Maffet, militant des Faucheurs volontaires et co-président de Secret toxique, coalition de 80 associations engagées contre les pesticides jugés dangereux pour l’environnement.
Alors qu’il occupait avec d’autres militants les locaux d’Arterris, qui commercialise des produits à base de glyphosate destinés aux professionnels, Dominique Maffet a déploré que « le principe de précaution (ne soit pas) respecté » par l’Union européenne (UE).
« La Commission (européenne) prétend qu’il n’y a pas de danger avéré justifiant l’interdiction, mais les produits contenant du glyphosate et d’autres substances qui y sont associées, sont dangereux. On n’analyse pas les produits finis tels qu’ils sont vendus », dénonce-t-il.
Le collectif prêt à un recours devant la Cour de justice de l’UE
« On épand dans les champs des produits qui sont composés de différentes molécules, dont le glyphosate. Les études n’analysent pas les autres substances. C’est incohérent et non règlementaire », estime Dominique Maffet, qui promet un recours devant la Cour de justice de l’UE.
L’autorisation actuelle du glyphosate dans l’UE expire le 15 décembre. Les 27 pays de l’Union sont divisés sur une proposition de Bruxelles de la reconduire pour dix ans. Des pays du sud et de l’est de l’Europe y sont favorables, alors que la France et l’Allemagne se sont abstenues lors du vote du 13 octobre. Un nouveau vote doit avoir lieu courant novembre.
Le glyphosate, substance active de plusieurs herbicides - dont le Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde - avait été classé en 2015 comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le groupe allemand Bayer, qui a racheté Monsanto en 2018, affirme « rester confiant dans la prochaine étape », se disant « convaincu de la sécurité » du glyphosate.
Une autre manifestation contre la réautorisation du glyphosate est prévue à Angers vendredi.
https://www.terre-net.fr/images/logo-ngpa-baseline.png
Certains pesticides sont aussi des « polluants éternels », révèlent deux ONG - Par Stéphane Foucart et Stéphane Mandard – Document original ‘lemonde.fr’ - Publié le 09/11/2023 à 06h00, modifié à 11h51
Environ 12 % des substances actives des pesticides de synthèse autorisées dans l’Union européenne appartiennent à la famille des PFAS, alerte un rapport de l’association Générations futures et du réseau Pesticide Action Network Europe publié jeudi.
Article complet réservé aux abonnés
Réservoir d’eau potable à Bourges, le 9 mars 2023.Photo agrandie - Réservoir d’eau potable à Bourges, le 9 mars 2023. GUILLAUME SOUVANT / AFP
De quoi ajouter au désarroi des autorités face à la contamination des ressources en eau par les pesticides et les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) : certains pesticides sont également des PFAS. Rendue possible par une béance de la réglementation européenne, leur utilisation constitue une source méconnue et sous-estimée de dissémination de ces « polluants éternels » dans l’environnement, et en particulier dans les nappes phréatiques.
Environ 12 % des substances actives des pesticides de synthèse autorisés dans l’Union européenne (UE) – soit 37 molécules sur 306 – appartiennent à la famille des PFAS, alerte un rapport de l’association Générations futures et du réseau Pesticide Action Network Europe (PAN Europe) publié jeudi 9 novembre. Selon les chiffres officiels colligés par les deux organisations, les quantités de ces « pesticides PFAS » vendues en France connaissent depuis une décennie une augmentation « spectaculaire ». Elles sont passées de quelque 700 tonnes en 2008 à plus de 2 300 tonnes en 2021.
La présence de PFAS dans les pesticides résulte de l’introduction délibérée, par les industriels, de liaisons carbone-fluor très solides et très stables dans la structure moléculaire de la substance active afin d’en renforcer l’efficacité : elle améliore en particulier les propriétés hydrophobes (la molécule ne se dissout pas dans l’eau). Une « stabilité » vantée par les fabricants mais qui entraîne leur persistance dans l’environnement.
Les « polluants éternels » sont depuis une dizaine d’années l’un des sujets d’inquiétude majeurs des toxicologues et un casse-tête pour les autorités sanitaires : ils persistent et s’accumulent dans l’environnement et la chaîne alimentaire, et sont associés à une variété de maladies (cancers, troubles de l’immunité, du métabolisme, de la fertilité, etc.). La quasi-totalité de la population européenne est exposée à ces substances.
37 « pesticides PFAS » toujours approuvés en Europe
Les ONG ont fondé leur estimation sur la liste des milliers de PFAS produits ou commercialisés en Europe établie par les pays (Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Suède et Norvège) à l’origine d’une proposition de restriction universelle de leurs usages. La liste a identifié 47 « pesticides PFAS », dont 37 sont toujours approuvés dans l’UE.
Cependant, ces 37 pesticides PFAS « sont totalement exclus du champ d’application de la restriction universelle proposée », souligne le rapport. En effet, les régulateurs ont estimé que ces substances seraient restreintes en application de la réglementation européenne spécifique aux pesticides. Une hypothèse que les ONG estiment « erronée » : les lacunes de la loi …………
Ajouter à vos sélections - Pour ajouter l’article à vos sélections identifiez-vous S’inscrire gratuitement Vous possédez déjà un compte ? Se connecter
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite. Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
La méthodologie : « Polluants éternels » : comment « Le Monde » a suivi la trace des PFAS à travers l’Europe
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les alertes à la pollution de l’eau potable se multiplient en France
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Comment les collectivités gèrent la pollution de leurs ressources hydriques
Le Monde.fr - Actualités et Infos en France et dans le monde
logo-lemonde.fr - Ladji Diallo
Retour au début de l’introduction
Allez-vous nous aider à interdire définitivement le glyphosate en Europe ? – Appel de ‘WeMove Europe’
Dans seulement trois semaines, les dirigeants européens décideront si oui ou non ils autorisent le glyphosate pour encore dix ans.
Nous avons préparé un plan pour les convaincre d’interdire le glyphosate : des publicités sur des pages entières dans des médias clés, des collaborations avec des célébrités influentes et l’organisation d’évènements à Bruxelles et à Paris.
Mais nous avons besoin de votre aide pour que cela se réalise.
Allez-vous contribuer dès maintenant pour interdire définitivement le glyphosate ?
Autres moyens de faire un don :
Vous pouvez effectuer un virement sur notre compte.
Veuillez indiquer votre e-mail comme référence de paiement.
WeMove Europe SCE mbH - IBAN : DE98 4306 0967 1177 7069 00 - BIC : GENODEM1GLS, GLS Bank - Berlin, Allemagne
Nous tenons à être transparent·e·s et responsables vis-à-vis des dons que vous faites. Pour en savoir plus, lisez notre Politique de dons.
Vos informations resteront privées et seront traitées de manière sécurisée. En agissant sur le site WeMove Europe, vous acceptez que WeMove Europe vous tienne informé·e des campagnes menées, et acceptez l’utilisation de cookies comme décrit par notre politique de confidentialité.
WeMove Europe est un mouvement qui mène des campagnes visant à renforcer le pouvoir citoyen et à transformer l’Europe pour les citoyen·ne·s, les générations futures et la planète.
Accueil Contact Nos objectifs Faire un don - © 2015-2023 Copyright WeMove Europe – Source : https://act.wemove.eu/campaigns/interdire-definitivement-le-glyphosate-en-europe?akid=1235.78221.fPEgnv&rd=1&t=9&utm_campaign=20231107_FR&utm_medium=email&utm_source=akmail-1235
En remerciement, ce dossier est spécialement dédié aux militants, aux ONG, aux journalistes spécialisés et aux hommes et femmes politiques démocratiquement élus, pour leur détermination et leur engagement au fil des décennies, à contribuer à nous éclairer sur les questions de santé et d’environnement !
Collecte des documents, traductions et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 11/11/2023
Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales
Site : https://isias.info/
Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIAS Pesticides Glyphosate Leucémies.5.docx
Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin via Yonnelautre.fr : un site des alternatives, d’éducation populaire, un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, sans subvention, indépendant de tout parti, un site sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, sans mouchard, sans cookie tracker, sans fichage, sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, et à empreinte numérique réduite, un site entièrement géré sous Linux et avec l’électricité d’Énercoop , géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr –
Yonnelautre.fr utilise le logiciel libre SPIP et le squelette Koinós. Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103
http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931
— -