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"De France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, de Chine, nouvelles des jeunes confrontés aux dossiers de l’écologie, dont la crise climatique que le GIEC et des autorités politiques abordent à leur manière" par Jacques Hallard

samedi 25 mars 2023, par Hallard Jacques



ISIAS Jeunesse Climat Ecologie Angers

De France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, de Chine, nouvelles des jeunes confrontés aux dossiers de l’écologie, dont la crise climatique que le GIEC et des autorités politiques abordent à leur manière

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 22/03/2023

Plan du document  : Humour Préambule Introduction Sommaire Auteur


Page d’humour avant tout

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Préambule

Ce dossier revient sur le sempiternel sujet du climat en donnant quelques exemples sur des positions scientifiques et officielles, ainsi que sur le comportement de certains jeunes dans une approche écologique, notion qui est tout d’abord rappelée ici.

On peut soit lire la suite, soir passer directement à l’introduction et/ou au sommaire de cette recherche documentaire réalisée dans un but didactique.

Rapport de synthèse du GIEC – Le changement climatique aujourd’hui > L’essentiel en un clic > Lire le document de référence à la fin de ce dossier

L’écologie, en ce qu’elle rappelle les idées de vulnérabilité et de confrontation au vivant, peut nous aider à renouer avec cette approche de la raison. Ce qui nous fait un être humain, ce n’est pas la puissance, mais la relation et la capacité d’être affecté par autrui. 06 mars 2023 - Google

L’écologie, ou écologie scientifique, est une science qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. L’ensemble des êtres vivants, de leur milieu de vie et des relations qu’ils entretiennent forme un écosystème. Wikipédia

Comprendre facilement l’écologie quand on est débutant – Une source suggérée : https://www.conservation-nature.fr/ - Voir plus avec ‘Reporterre’ : ReportageClimat et quartiers populaires

Un exemple d’action concrète : « À 20 ans, il porte l’écologie depuis les quartiers populaires » - Par Nina Guérineau de Lamérie et Christoph de Barry (photographies) - 20 mars 2023 à 09h19 Mis à jour le 21 mars 2023 à 14h51 - Photo : Féris Barkat, cofondateur de Banlieues climat, souhaite mobiliser les jeunes pour le climat. Ici à Hautepierre, dans le Bas-Rhin, le 25 février 2023. - © Christoph de Barry / Reporterre – « À 20 ans, le cofondateur de ‘Banlieues climat’ est l’un des nouveaux visages des jeunes Français engagés pour l’environnement. Son souhait : permettre aux jeunes des quartiers populaires de s’émanciper par l’écologie… » - Lire le reportage à Strasbourg (Bas-Rhin) sur ce site : https://reporterre.net/A-20-ans-il-porte-l-ecologie-depuis-les-quartiers-populaires

L’écologie populaire ! Diffusion du 19 mars 2023 - À retrouver dans l’émission Planète Bleu, le mag & Planète Bleu s’engage - Les samedis à 16h et les dimanches de 15h à 17h - Écouter (36 min) France Bleu - De Benoît Prospero , Claire Charbonnel - Dimanche 19 mars 2023 à 16:00 – Par France Bleu - Ou comment réunir les habitants et les habitantes des quartiers populaires pour lutter ensemble contre le réchauffement climatique. Photo - Les quartiers populaires sont les plus touchés par le dérèglement climatique © Getty - Mikepurvis

« En 2021, s’est ouverte la première Maison de l’écologie populaire en Seine Saint-Denis. Portée par 2 associations, “Alternatiba” et “Le Front des mères”. L’objectif ? Mettre les habitants des quartiers populaires au centre de la lutte contre le changement climatique. Dans ce lieu, sont menés des projets d’éducation populaire comme des projections de films, des débats et formations sur des enjeux sociaux et écologiques, des ateliers lecture pour les enfants et cuisine pour tout le monde, des permanences d’associations locales, une bibliothèque, des petits déjeuners solidaires, etc… » - A lire en totalité sur ce site : https://www.francebleu.fr/emissions/planete-bleu-le-mag-planete-bleu-s-engage/l-ecologie-populaire-7496612

L’écologie et les jeunes en France - À l’initiative des étudiants des Arts et Métiers, la vile d’Angers accueille en mars 2023 la « COP3 Étudiante », événement national pour la protection de la planète… - « Angers est la première ville du classement, comme l’an dernier, selon l’association Villes et villages où il fait bon vivre, qui a publié son palmarès 2023, en exclusivité dans le ‘Journal du dimanche’ (JDD). Angers garde son titre pour la seconde année consécutive. 26 février 2023 »

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Introduction

Le premier document rapporte le point de vue de Valérie Masson-Delmotte à propos du réchauffement planétaire : « On dépassera l’objectif des 1,5°C, il faut en avoir conscience » - « Valérie Masson-Delmotte, née le 29 octobre 1971 à Nancy, est une paléoclimatologue française. Elle est directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe nᵒ 1 du GIEC depuis 2015… » Wikipédia

Une brève entrée en matière cible les attentes des jeunes en matière d’écologie, et – concernant le climat - différentes positions de certains sont empruntées à des sources choisies en Allemagne, en Italie, en Espagne … en Chine, ainsi qu’à un document de l’UNICEF  : « Les jeunes pour l’action climatique - Faire mieux entendre la voix des jeunes pour protéger l’avenir de notre planète… »

D’Allemagne, une étude sur la sensibilisation à la nature des jeunes allemands qui veulent plus de protection de l’environnement, et une autre qui expose les enjeux environnementaux et climatiques qui émeuvent les jeunes allemands, lesquels « veulent être entendus et inclus davantage lorsqu’il s’agit de leur avenir… »

D’Italie, un document qui rappelle « l’engagement des jeunes pour l’environnement… »

D’Espagne, une étude souligne « la situation qui inquiète les jeunes pour l’avenir de la planète » avec le climat, qui est à l’origine de l’éco-anxiété, et un autre document qui traite de la crise écologique affectant la jeunesse espagnole…

De Chine, un texte reprend les travaux des jeunes écologistes qui furent exprimés lors du 9ème symposium national des jeunes écologistes chinois en 2019 (« 第九届全国青年生态学工作者学术研讨会顺利召开 »)…

De France, les documents qui suivent, sur la jeunesse et l’écologie, sont des textes de ces dernières années qui émanent de la ‘Banque des Territoires’, de l’ADEME, du journal ‘L’étudiant’, de ‘France Culture’…

Une place est faite à la ville d’Angers, « classée à nouveau en 2023, première ville où il fait bon vivre en France » …, ville de taille moyenne typique qui accueille en mars 23023 la « COP3 Étudiante », un événement national pour la protection de la planète…

Est ensuite citée une publication de ‘france24.com’ qui indique que la première Ministre Elisabeth Borne [née le 18 avril 1961 à Paris, une haute fonctionnaire et femme d’État française. Wikipédia ] « participe en pleine crise politique à unhttps://www.google.fr/url?sa=t&...Conseil National de la Refondation ‘CNR) »,une initiative qui est dédiée régulièrement à la jeunesse en France …

Est aussi sélectionné à la suite un avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) - une assemblée constitutionnelle française composée de représentants sociaux… Wikipédia – qui a traité des ’Inégalités de genre, de la crise climatique et de la transition écologique’ … donnant « des solutions pour bâtir une société durable et respectueuse de l’égalité de genre »

Enfin, un document de ‘lavie.fr’ titré « L’écologie, une nouvelle religion ? » et édité par (Anne-Laure Filhol et Pascal Tournier) donne dans un débat la parole à deux personnalités : la philosophe Corine Pelluchon [née le 2 novembre 1967 à Barbezieux-Saint-Hilaire, une philosophe française, professeure de philosophie à l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée. Wikipédia ], [voir également https://www.festival-livre-presse-ecologie.org/entretien-avec-corine-pelluchon/], et le théologien François Euvé [François Euvé s.j., né le 9 août 1954, est un théologien et écrivain français, scientifique de formation. Wikipédia ], [voir aussi sa biographie sur ce site :https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Euv%C3%A9 ].

La publication du 6ème rapport de synthèse du GIEC en date du lundi 20 mars 2023 est ajoutée en annexe. Pour plus de détails, voir sur https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2022/03/Synthese-vulgarisee-Rapport-WGII-AR6-The-Shifters.pdf

Tous les documents sélectionnés pour ce dossier figurent avec leurs accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

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  • Climat : « On dépassera l’objectif des 1,5 °C, il faut en avoir conscience », prévient Valérie Masson-Delmotte - Publié le 21/03/23 à 07h02 — Mis à jour le 21/03/23 à 07h02 - Propos recueillis par Fabrice Pouliquen
    Interview - La paléoclimatologue, coprésidente du groupe I du Giec, revient pour « 20 Minutes » sur la synthèse du sixième rapport d’évaluation du Giec et sur la fin du cycle que ce rapport achève pour le groupe d’experts

Photo- Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue française, directrice de recherche au CEA et co-présidente du GIEC depuis 2015, photographiée le 22 septembre 2022. — FRANCK FIFE / AFP

  • Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié, ce lundi, la synthèse de son sixième rapport d’évaluation, état des lieux des connaissances scientifiques sur le changement climatique.
  • Qu’en retenir ? Quel nouveau cycle s’ouvre pour le Giec ? La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe I du Giec, répond à 20 Minutes.
    « Ce rapport est un guide de survie pour l’humanité ». C’est en ces termes qu’Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, introduit la synthèse du sixième rapport d’évaluationdu Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) publié ce lundi.

Le fruit de huit ans de travaux qui constituent le résumé le plus complet possible sur l’état actuel des connaissances mondiales sur le changement climatique. Si les émissions de gaz à effet de serre n’ont cessé de croître sur la période et devraient continuer, cette synthèse rappelle tout de même les options à portée de main qui permettraient de limiter l’ampleur de la crise. Coprésidente du groupe I du Giec pour quelques mois encore, la paléoclimatologue françaiseValérie Masson-Delmotterépond à 20 Minutes.

Maintenant que ce sixième rapport d’évaluation est clos, qu’est-ce qui a changé, en sept ans, sur l’état des connaissances scientifiques sur le climat ?

On a déjà une bien meilleure idée à quel point chaque dixième de degré de réchauffement compte et affecte les caractéristiques générales du climat partout sur le globe. Ce sont tous ces extrêmes nouveaux (canicules, fortes précipitations, sécheresses, tempêtes tropicales…) qui augmentent en intensité et en fréquence. Non seulement on les voit mieux qu’en 2014, mais on en a aussi une plus grande compréhension.

Sur l’adaptation aussi, on a beaucoup progressé. Nous avons beaucoup plus de retours d’expériences sur ce qu’il est possible de faire et les bénéfices qu’on peut en tirer. Surtout, nous avons une plus grande conscience des limites de l’adaptation. Par le passé, on a pu entendre « ce n’est pas grave, l’Homme a toujours su s’adapter »… On mesure désormais à quelle vitesse va le réchauffement et les « limites dures » auquel il nous confronte. La fonte des glaciers en montagne, la montée du niveau de la mer, les inondations extrêmes… Ces changements génèrent et vont générer des pertes et dommages irréversibles. Pas seulement des disparitions d’espèces. Nos infrastructures et l’organisation de nos activités humaines ont rarement été pensées pour faire face à ces conditions nouvelles.

La synthèse publiée ce lundi réitère des messages finalement déjà connus… Qu’apporte-t-elle alors ?

Elle lie dans un même rapport toutes les facettes de la crise climatique. Pas seulement ce qui touche à la physique du climat *, mais aussi les impacts déjà réels du changement climatique et les risques auxquelles on s’expose en restant sur la trajectoire actuelle. Pourtant, on sait ce qui fonctionne. Il est possible de diviser par deux nos émissions de gaz à effet de serre tout en permettant à chacun de vivre correctement.

Le Giec ne propose pas de feuille de route, ne dit pas ce qu’il faut faire, ce n’est pas son rôle. En revanche, cette synthèse expose ces solutions à portée de main, en soulignant notamment celles qui permettraient le maximum de cobénéfices sur la santé, la qualité de l’air, l’emploi, la justice climatique…

Que ce soit sur l’adaptation ou l’atténuation, le Giec constate à chaque fois que les politiques publiques climatiques sont bien plus nombreuses aujourd’hui que sept ans auparavant… Comment expliquer alors qu’on soit encore très loin d’être à la bonne échelle ?

Plusieurs facteurs l’expliquent. Il y a déjà un manque de perception de l’urgence, ainsi que des difficultés à comprendre les causes et les conséquences du changement climatique. Sans doute aussi que les retours d’expérience sur les actions entreprises et qui marchent ne sont pas suffisamment partagés. Le rapport pointe d’ailleurs des cas de « mal adaptation », ces « pansements » qui marchent peut-être sur le court terme mais pas sur le long.

Il y a aussi un effet « verrouillage » très important. En clair : on a beau multiplier les politiques climatiques, toutes les infrastructures fossiles encore construites en parallèle verrouillent des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de leur durée de vie. Et on parle de plusieurs dizaines d’années.

Plusieurs scientifiques appellent à enterrer l’objectif de maintenir le réchauffement climatique sous les 1.5 °C, parce qu’il est d’ores et déjà quasi inatteignable… Que conclut ce sixième rapport d’évaluation sur ce sujet ?

Une première certitude : les politiques actuelles ne nous mettent pas sur la trajectoire des 1,5 °C, mais bien plus sur une comprise entre 2,8 et 3,2 °C d’ici à 2100. Une autre est que le changement climatique va inéluctablement s’aggraver dans les années à venir et qu’on franchira cette limite des 1.5 °C vers 2030-2035. Il faut en avoir conscience, s’y préparer, être solidaire des populations qui seront les plus touchées.

Mais ce n’est pas parce qu’on va le dépasser qu’il faut enterrer cet objectif. Au contraire, le Giec est clair sur ce point : en atteignant le plus tôt possible notre pic mondial d’émissions et en engageant ensuite une baisse franche et durable, on pourra réussir, en une vingtaine d’années, à limiter les dégâts et à ramener le réchauffement le plus proche possible du +1.5 °C.

Dans « ce guide pratique », quelles actions retenez-vous prioritairement ? La sortie des fossiles, justement ?

Investir dans des infrastructures d’énergies fossiles si on ne peut pas avoir des solutions de captage et stockage du CO2qu’elles émettront est incohérent. Or, ces solutions ne sont pas développées à l’échelle aujourd’hui et sont coûteuses alors qu’il existe des énergies ‘bas carbone’ compétitives. Le rapport revient ainsi sur la baisse des coûts de production du solaire et de l’éolien, et s’attarde sur la chaleur renouvelable, la géothermie, le nucléaire… Et tout ne se résume pas à l’énergie.

Un rapport du Giec sorti à l’été 2019, mais peu médiatisé malheureusement, s’était penché sur la dégradation des sols, une ressource primordiale tant pour lutter contre le changement climatique que pour garantir notre sécurité alimentaire, stocker du carbone, produire de la biomasse, préserver la biodiversité…

Avec cette synthèse concluant le sixième rapport d’évaluation, un cycle se termine pour le Giec…

Il a commencé en 2015 et fut très dense, avec la publication de trois rapports spéciaux et ce sixième rapport d’évaluation générale. Ce cycle a commencé dans une dynamique très forte d’action pour le climat, portée notamment l’Accord de Paris. La pandémie, puis la guerre en Ukraine, ont sans doute fait descendre la crise climatique dans les agendas médiatiques et politiques, mais moins que ne l’avait fait la crise financière de 2008. On peut y voir le signe d’une plus grande conscience des enjeux à s’attaquer au changement climatique, notamment parce qu’il va de pair, bien souvent, avec une plus grande souveraineté, énergétique ou alimentaire. Un thème à la mode.

Personnellement, j’arrêterai mon mandat de coprésidente du groupe I en juillet. Un nouveau cycle démarrera dans la foulée, et il est déjà acté que le prochain rapport spécial du Giec portera sur les villes face au changement climatique. Encore un enjeu clé.

* Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, la hausse moyenne des températures, l’élévation du niveau de la mer, la fonte de la banquise...

Planète - Rapport du Giec : « Même l’adaptation au changement climatique a ses limites », rappelle Wolfgang Cramer

Planète - Changement climatique : Le Giec conclut son rapport titanesque par un nouvel appel à agir… et vite

Source : https://www.20minutes.fr/planete/4028587-20230321-climat-depassera-objectif-1-5-faut-avoir-conscience-previent-valerie-masson-delmotte

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=XYY94O3wskA

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  • Allemagne - Étude sur la sensibilisation à la nature des jeunes allemands : la jeune génération veut plus de protection de l’environnement - Katharina Beyerl en conversation avec Nicole Dittmer 27 avril 2021 – Traduction du 20 mars 2023 par Jacques Hallard d’un document en allemand intitulé « Studie zum Naturbewusstsein der Jugend - Die junge Generation will mehr Umweltschutz » - Référence : https://www.deutschlandfunkkultur.de/studie-zum-naturbewusstsein-der-jugend-die-junge-generation-100.html

    Des manifestants se tiennent devant des policiers. Une forêt est visible en arrière-plan. Un manifestant brandit une pancarte indiquant ’Chaque enfant a besoin d’une forêt’.

Photo - Manifestation pour l’environnement : Beaucoup de jeunes en Allemagne veulent que la nature soit protégée. © photo alliance / Martin Schroeder

Beaucoup de jeunes en Allemagne veulent protéger la nature. Compte tenu de la crise écologique, Katharina Beyerl du Sustainability Institut de Potsdam ne trouve pas cela surprenant : il est temps de changer quelque chose.

La nature revêt une grande importance personnelle pour de nombreux jeunes. C’est le résultat d’ une étude de l’Agence fédérale pour la conservation de la nature , qui a été présentée mercredi. 92% des 14-24 ans trouvent que la nature fait partie d’une bonne vie. 88% ont déclaré qu’être dans la nature les rend heureux.

Selon l’étude, une majorité de jeunes changeraient également leur comportement afin de protéger la nature. Ce résultat ne surprend pas Katharina Beyerl du Potsdam Institute for Transformative Sustainability Research . Parce que le fait que ’nous vivons dans une crise socio-écologique causée par des modes de production et de consommation non durables et une répartition inégale des richesses’ devient de plus en plus important pour la société. Beyerl demande que les jeunes - comme la société en général - soient impliqués dans les décisions à venir.

Pas le temps d’attendre

Selon l’étude, de nombreux jeunes réclament également « que des conditions-cadres politiques et juridiques soient désormais créées afin de mettre en œuvre une transformation socio-écologique de la société dans son ensemble vers un monde plus durable et plus juste », précise le scientifique.

Il ne faut pas attendre « que la génération qui considère la protection de l’environnement comme essentielle » arrive aux postes clés. L’extinction des espèces et le changement climatique se produisent maintenant et sont bien avancés, souligne Beyerl. ’Si nous ne prenons pas de contre-mesures immédiatement, nos enfants vivront dans un monde complètement différent de celui que nous avons connu jusqu’à présent.’

John von Düffel sur son roman Fridays for Future -’On se dirige vers un énorme fossé générationnel’

Startseite - Deutschlandfunk Kultur

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Source : https://www.deutschlandfunkkultur.de/studie-zum-naturbewusstsein-der-jugend-die-junge-generation-100.html

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  • Les enjeux environnementaux et climatiques émeuvent les jeunes allemands - Étude actuelle sur les jeunes : les jeunes veulent être entendus et inclus davantage lorsqu’il s’agit de leur avenir - 04/01/2022 45 N°18/2022 – Document ‘umweltbundesamt.de’ (en Allemand) – Traduction du 20 mars 2023 par Jacques Hallard d’un document intitulé « Gemeinsame Pressemitteilung von Umweltbundesamt und Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz, nukleare Sicherheit und Verbraucherschutz - Umwelt- und Klimathemen bewegen junge Menschen
    Communiqué de presse conjoint de l’Agence fédérale de l’environnement et du ministère fédéral de l’Environnement, de la Conservation de la nature, de la Sûreté nucléaire et de la Protection des consommateurs -

jeunes femmes à l’ordinateur portablehttps://www-umweltbundesamt-de.tran...Cliquez pour agrandir

La protection de l’environnement et du climat est un enjeu majeur pour les jeunes en Allemagne. Source : OIEW

85 % des jeunes interrogés trouvent la protection de l’environnement et du climat importante. Cela fait du sujet l’un des quatre sujets les plus importants pour les jeunes en Allemagne. C’est ce que montre l’étude représentative « Future ? Demandez à la jeunesse ! – 2021 », pour laquelle plus de 1 000 jeunes de 14 à 22 ans ont été interrogés pour le compte de l’Agence fédérale de l’environnement (UBA) et du Ministère fédéral de l’environnement (BMUV). Selon l’étude, les trois quarts des personnes interrogées sont généralement optimistes quant à leur avenir personnel dans une vingtaine d’années. La situation est différente pour l’environnement et le climat : ici seulement un quart est convaincu que l’état de l’environnement et du climat évoluera positivement, 71 % sont pessimistes. Les défis majeurs de la préservation des fondements naturels de la vie émeuvent les jeunes et les chargent également émotionnellement. 88 % déclarent être chagrinés par la destruction de l’environnement par l’homme. Les trois quarts ont peur des conséquences de la crise climatique.

La ministre fédérale de l’Environnement, Steffi Lemke : « Les jeunes sont optimistes quant à leur avenir personnel, mais sont très préoccupés par l’avenir de notre planète. Cette dernière doit être une obligation pour nous, en particulier en politique, de garder un œil sur les défis à long terme en période de crise aiguë et de leur trouver des solutions. La crise climatique reste l’un des problèmes les plus pressants pour les jeunes. C’est pourquoi je souhaite intégrer encore plus les souhaits et les perspectives des jeunes dans la conception de la politique environnementale. L’élaboration conjointe de l’étude sur les jeunes n’en est qu’un exemple.

Dirk Messner, président de l’Agence fédérale de l’environnement (⁠UBA⁠) : « La plupart des jeunes interrogés sont convaincus que la crise climatique peut encore être significativement ralentie par un engagement commun.

Beaucoup font déjà campagne de diverses manières pour plus d’environnement et ⁠protection du climat⁠ un - dans la vie de tous les jours comme sur le plan politique. Cela me rend confiant. Les années à venir jusqu’en 2030 sont désormais décisives pour fixer le cap ⁠durabilité⁠ et pour assurer la neutralité climatique. C’est pourquoi je peux très bien comprendre qu’une nette majorité de 81% pense que les politiciens devraient écouter davantage les demandes des jeunes en matière de questions climatiques.’

85 % des jeunes interrogés trouvent la protection de l’environnement et du climat importante. Cela fait du sujet l’un des quatre sujets les plus importants pour les jeunes en Allemagne, aux côtés de l’état du système éducatif (88 %), de l’état du système de santé (88 %) et de la justice sociale (87 %). En ce qui concerne leur propre comportement, l’étude a révélé que 62 % des jeunes utilisent souvent leur vélo ou les transports en commun pour leurs déplacements quotidiens, 49 % se passent souvent d’emballages en plastique, 23 % soutiennent souvent des pétitions en ligne pour des questions environnementales et 40 % ont déjà participé à des grèves climatiques. Une nette majorité des jeunes interrogés pensent que non seulement chaque individu, mais aussi le gouvernement fédéral, l’industrie et les entreprises devraient faire plus pour protéger l’environnement et le climat.

Détails de l’étude

L’étude a été réalisée pour la première fois en 2017. Pour l’étude en cours, un échantillon représentatif de 1 010 jeunes de 14 à 22 ans a été interrogé en juin et juillet 2021. L’étude a été réalisée par l’Institut de recherche économique écologique (IÖW), Holzhauerei et Zebralog. Un conseil consultatif du projet jeunesse composé de dix jeunes a participé activement à l’étude. Le ’Youth Forum Environment : future.climate.fair’ numérique aura lieu le 4 avril de 14h à 18h pour discuter des résultats de l’étude avec des jeunes et des représentants du ministère fédéral de l’Environnement et de l’Agence fédérale de l’environnement.

Siège de l’Agence fédérale de l’environnement : Wörlitzer Platz 1 06844 Dessau-Roßlau Allemagne

[NB. Contrôle et cliquer pour agrandir les infographies]

  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 1

  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – Infographie 2021 1
    Source : Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 / Volker Haese
  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 2

  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 2
    Source : Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 / Volker Haese
  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 3

  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 3
    Source : Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 / Volker Haese
  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 4

  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – Infographie 2021 4
    Source : Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 / Volker Haese
  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 5

  • Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 Infographie 5
    Source : Avenir ? demandez à la jeunesse ! – 2021 / Volker Haese

Mots clés :  jeunesse  sensibilisation à l’environnement  protection du climat  engagement  émotions  réseaux sociaux

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Source : https://www.umweltbundesamt.de/presse/pressemitteilungen/umwelt-klimathemen-bewegen-junge-menschen

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4.
Italie - L’engagement des jeunes pour l’environnement #avec les enfants - Mardi 12 avril 2022 - Pauvreté éducative – Document ‘openpolis.it’ – Traduction du 20 mars 2023 par Jacques Hallard avec aide de Google – Référence : https://www.openpolis.it/limpegno-dei-giovani-per-lambiente/

Ces dernières années, la lutte contre le changement climatique et pour la protection de l’environnement est devenue l’un des principaux sujets de débat public et de confrontation politique nationale et internationale. Merci avant tout à la mobilisation des plus jeunes sur ce front.

https://www.openpolis.it/wp-content/uploads/2022/02/fridays-for-future.jpg

Photo - La question de la protection de l’environnement a acquis une importance croissante dans le débat public international. La lutte contre le changement climatique a en effet été assumée comme un objectif incontournable de l’ agenda 2030 promu par les Nations Unies.

Le treizième des 17 objectifs envisagés par le plan concerne précisément la lutte contre le changement climatique, avec une série d’ actions conséquentes . De l’intégration des stratégies environnementales dans les politiques nationales à la mobilisation des ressources pour favoriser la transition écologique et atténuer ses effets.

Tous nos éclairages sur les questions environnementales
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Go . 193 pays ont adhéré à l’agenda 2030 pour le développement durable.

Un horizon partagé par les gouvernements et d’où découlent une série de politiques publiques et d’accords internationaux, pas toujours faciles à atteindre compte tenu de la complexité de la matière et des différents intérêts opposés en jeu.

Les jeunes, moteurs du changement - I giovani come motore di cambiamento

In questo quadro, un ruolo essenziale è quello svolto dai giovani di tutto il mondo nelle mobilitazioni a difesa dell’ambiente. Un impegno diventato evidente e oggetto di dibattito pubblico negli ultimi anni, a partire dalle manifestazioni dei Fridays for future. Manifestazioni che tuttavia non sono altro che la punta dell’iceberg di un interesse verso questi temi molto ben radicato nelle giovani generazioni.

La tutela dell’ambiente è considerata dai giovani una delle maggiori priorità.

Nelle più recenti rilevazioni condotte da Eurobarometro su iniziativa del parlamento Ue, è emerso proprio come i giovani europei considerino l’ambiente una delle principali priorità per le politiche pubbliche dei prossimi anni. Alla domanda su quali questioni siano più urgenti, al primo posto a livello Ue c’è la lotta alla povertà e alla disuguaglianza (43% dei rispondenti). Al secondo posto vi è proprio la lotta al cambiamento climatico e la tutela ambientale, con il 39% dei rispondenti che la indica tra le 3 priorità principali.

Lotta alle disuguaglianze e al cambiamento climatico sono le priorità dei giovani in Ue

Percentuale di giovani europei (16-30 anni) per aspetti considerati prioritari (2021)

GRAFICO DA SAPERE

FONTE : elaborazione openpolis - Con i Bambini su dati Eurobarometro
(ultimo aggiornamento : giovedì 30 Settembre 2021)

Da notare come tale quota sia sistematicamente superiore rispetto a quella riscontrata tra gli adulti, in tutte le rilevazioni effettuate prima e dopo l’emergenza Covid. A differenza delle persone con più di 30 anni, i giovani europei considerano la questione del cambiamento climatico più rilevante dello stato delle finanze pubbliche dei membri Ue e dell’immigrazione.

44% i giovani italiani che pongono tra le priorità la lotta al cambiamento climatico (media Ue : 39%).

Tutela ambientale ancora più importante per i ragazzi italiani.

In questo contesto si inserisce la specificità delle ragazze e dei ragazzi italiani. Quasi la metà di loro (44%), più della media dei coetanei Ue (39%), indica nella tutela dell’ambiente e nel contrasto ai cambiamenti climatici una delle principali priorità. A pari merito con la lotta alla povertà (44%) e inferiore solo alla disoccupazione (considerata prioritaria dal 53% dei giovani italiani contro il 37% di quelli Ue).

Giovani italiani sopra la media Ue per attenzione ai temi ambientali

Percentuale di giovani (16-30 anni) che considerano tra le 3 priorità principali la lotta al cambiamento climatico e la protezione dell’ambiente (2021)

FONTE : elaborazione openpolis - Con i Bambini su dati Eurobarometro
(ultimo aggiornamento : giovedì 30 Settembre 2021)

Ma come è cambiata negli anni la partecipazione dei più giovani sui temi ambientali nel nostro paese ?

La partecipazione giovanile sul tema dell’ambiente in Italia

Come abbiamo avuto modo di ricostruire nel report ’Giovani e comunità’, la partecipazione di ragazze e ragazzi alla questione ambientale è andata crescendo negli ultimi anni. In parallelo con una maggiore consapevolezza su tali aspetti.

En témoigne l’ adhésion et la participation croissantes aux associations écologiques, pour les droits civiques et pour la paix . Entre 2017 et 2020, la part des jeunes engagés dans ce type d’activité a augmenté de manière généralisée. Chez les 18-19 ans notamment, il a augmenté de 2,5 points, passant de 1,9 % à 4,4 %.

La participation des jeunes aux associations pour l’environnement et les droits progresse à nouveau

Pourcentage de jeunes qui au cours des 12 derniers mois ont assisté à des réunions d’associations écologiques, pour les droits civiques, pour la paix (2005-20)

GRAPHIQUE SAVOIR

SOURCE : élaboration par openpolis - Con i bambini sur la base des données Istat
(dernière mise à jour : lundi 11 octobre 2021)

Comparé à une part moyenne de la population active dans les associations écologiques et de défense des droits de l’homme inférieure à 2%, le pourcentage s’élève à 2,7% chez les filles et les garçons âgés de 14 à 17 ans.

+2,5 l’augmentation, en points de pourcentage, des 18-19 ans qui ont assisté à des réunions d’associations écologistes, des droits civiques ou de la paix entre 2017 et 2020.

Après tout, tant en 2019 qu’en 2020, les jeunes se sont révélés être la tranche d’âge la plus impliquée dans les associations de ce type . La participation à des associations liées aux questions écologiques et aux droits de l’homme semble diminuer avec l’âge. Une tendance qui témoigne du plus grand militantisme des filles et des garçons sur ces questions par rapport au reste de la population .

Les jeunes sont les plus engagés sur les questions environnementales

Pourcentage de personnes ayant assisté à des réunions d’associations écologiques, de droits civiques et de paix au cours des 12 derniers mois (2019-20)

SOURCE : élaboration par openpolis - Con i bambini sur la base des données Istat
(dernière mise à jour : lundi 11 octobre 2021)

La plus grande attention des jeunes se traduit par un plus grand militantisme sur le sujet.

Ces données ne signalent donc pas seulement un plus grand intérêt des jeunes pour le changement climatique et la protection de l’environnement, compris dans le sens d’une adhésion générique à cette cause. Par rapport au reste de la population, l’implication des nouvelles générations semble aller au-delà du soutien formel, prenant la forme de participation, d’organisation et d’activisme pour solliciter un changement de mentalité et encourager des politiques en ce sens .

4,4% des 18-19 ans ont assisté à des réunions dans des associations écologistes et de défense des droits humains en 2020, contre une moyenne de la population de 1,7%.

L’issue de la transition écologique sera également conditionnée par la réussite de ce type de processus. A la fois parce que l’intérêt concret de la population est le véritable aiguillon pour l’adoption de politiques publiques attentives à la durabilité. Mais aussi parce que la mise en œuvre effective de ces politiques doit être partagée par les citoyens. Ainsi que la sensibilité à se les approprier individuellement, jusque dans les comportements et les choix quotidiens.

Télécharger, partager et réutiliser les données - Jeunesse, participation et environnement

I contenuti dell’Osservatorio povertà educativa #conibambini sono realizzati da openpolis con l’impresa sociale Con i Bambini nell’ambito del fondo per il contrasto della povertà educativa minorile. Mettiamo a disposizione in formato aperto i dati utilizzati nell’articolo. Li abbiamo raccolti e trattati così da poterli analizzare in relazione con altri dataset di fonte pubblica, con l’obiettivo di creare un’unica banca dati territoriale sui servizi. Possono essere riutilizzati liberamente per analisi, iniziative di data journalism o anche per semplice consultazione. I dati utilizzati sulla partecipazione giovanile sono di fonte Eurobarometro e Istat.

Foto : FridaysForFuture De (Flickr) - Licenza

Qui : les jeunes , les mineurs , l’ONU , les étudiants

Quoi : Environnement , changement climatique , participation , pauvreté éducative

Où : Union européenne

EN RAPPORT

Jeunesse et participation lundi 24 janvier 2022

La digitalisation des écoles mardi 16 juin 2020

RÉCENT : Haut du formulaire

Les thèmes : Pauvreté éducative, Ecologie et innovation et Europe vous intéressent ?

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Openpolis : Liberiamo, raccogliamo e curiamo i dati in Italia - Openpolis : libérer, collecter et conserver les données en Italie

Source : https://www.openpolis.it/limpegno-dei-giovani-per-lambiente/

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5.
Espagne – Climat - Eco-anxiété : la situation qui inquiète les jeunes pour l’avenir de la planète - Jaime de las Heras @jaimedlasheras - Publié : 28/03/2022 • 03:30 - Traduction du 20 mars 2023 par Jacques Hallard avec aide de Google, d’un article intitulé « Ecoansiedad : la situación que angustia a los jóvenes por el futuro del planeta » 28 mars 2022 - Référence : https://theobjective.com/lifestyle/2022-03-28/ecoansiedad-angustia-jovenes-planeta-ecologia/

Eco-anxiété : la situation qui inquiète les jeunes pour l’avenir de la planète

Photo - Une femme dans une forêt. | ©Unsplash.

En dépit d’être un mot moderne, l’éco-anxiété porte des échos du passé. Il y a plus d’un siècle, le philosophe José Ortega y Gasset a inventé dans Méditations sur Don Quichotte un aphorisme qui est entré dans l’histoire : ’ Je suis moi-même et ma situation, et si je ne la sauve pas, je ne me sauve pas moi-même ’. Aujourd’hui, plus de 100 ans plus tard, cette partie de la pensée d’Ortega semble avoir imprégné d’une certaine manière la jeunesse.

Cependant, dans ce cas, les circonstances ont plus à voir avec le conservatisme et l’écologie , liés à des phénomènes tels que le changement climatique , qui génèrent l’éco-anxiété susmentionnée, également traduisible par ’éco-angoisse, éco-peur ou même ’deuil environnemental’’ comme l’explique Gemma San Cornelio, professeure de sciences de l’information et d’études de la communication à l’UOC et chercheuse au groupe Mediaccions (Communication et culture numérique).

Dans une publication récente de l’Universitat Oberta de Catalunya, plusieurs voix mettent sur la table ce que signifie cette éco-anxiété, en particulier chez les jeunes et que Saint Corneille explique comme ’ des émotions négatives qui sont déclenchées par l’inquiétude concernant les conditions environnementales ’. Une situation qui génère un sentiment d’angoisse, de peur ou de palpitations, dû à ce malaise.

Sensibilisation écologique chez les plus jeunes

Parmi les raisons, commente-t-il, figurent ’les principales raisons qui conduisent à l’éco-anxiété est le manque d’action des dirigeants lorsqu’il s’agit de prendre des mesures énergiques pour empêcher cette détérioration de la planète’. C’est aussi une situation relativement récurrente, parmi laquelle la publication de l’UOC cite une étude de l’Université de Bath (Royaume-Uni), intitulée Young People’s Voices on Climate Anxiety, Government Betrayal and Moral Injury : A Global Phenomenon , qui parle de cette détresse climatique. liés à une réponse inadéquate des administrations. Une sorte de, en d’autres termes, de trahison et d’abandon.

Photo - Pour 56% des jeunes interrogés par ’The Lancet’, l’humanité est condamnée. ©Unsplash.

La situation, dont parle également Enric Soler, professeur collaborateur à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’UOC, relate les deux dilemmes : « nous souffrons d’anxiété lorsque nous percevons une menace qui dépasse nos ressources pour y faire face ». De cette façon, l’éco-anxiété est liée aux changements climatiques qui peuvent entraîner le réchauffement climatique , la fonte des glaces, la déforestation ou des changements dans les écosystèmes qui sont présents à la table de discussion.

« Le changement climatique n’est plus une construction abstraite, mais quelque chose qui fait partie de notre vie quotidienne. Le déni extrême et la procrastination que nous avons historiquement exercés en la matière nous font le percevoir comme quelque chose auquel nous sommes arrivés tardivement », catalogue-t-il.

Selon un sondage de The Lancet, 75% des jeunes interrogés pensent que l’avenir est terrifiant.

Ces évaluations sont issues d’une enquête menée par The Lancet auprès de 10 000 personnes âgées de 6 à 25 ans d’une dizaine de pays différents. Le résultat, peu flatteur, livre des données intéressantes telles que 45% des personnes interrogées affirment que l’inquiétude climatique affecte négativement leur quotidien ou que 75% pensent que ’l’avenir est terrifiant’ . Aussi, un certain catastrophisme s’empare-t-il ainsi des nouvelles générations, où 56% assurent ’que l’humanité est condamnée’.

L’éco-anxiété : internationale et intergénérationnelle

Bien qu’on puisse considérer l’urgence climatique comme un problème du premier monde ou des sociétés les plus riches ou les plus modernes, la réalité est même transférée à d’autres pays avec un niveau de développement économique inférieur. L’UOC approuve le rapport Who Cares, Who Does 2021 du consultant Kantar, où les données étayeraient la position. Selon le rapport précité, la plupart des pays développés ont plus d’atouts écologiques (30%) que les pays ayant plus de difficultés économiques et sociales (16% en moyenne).

L’éco-anxiété est déclenchée par des émotions négatives causées par des préoccupations concernant les conditions environnementales.

Cependant, le transfert à l’étude de The Lancet démonte une partie de cette préoccupation et l’étend à l’international. En tout cas, San Cornelio prévient que ’les pays en développement ne peuvent pas faire autant d’efforts pour réduire l’impact environnemental’. La situation n’empêche pas de ne pas voir de données significatives dans l’enquête. Les données montrent des réponses similaires entre différents pays, citant l’Australie, l’Inde, les Philippines ou la Finlande dans l’exemple.

Le biais optimiste

Aussi, fidèle à la résilience de l’être humain, différents mécanismes de défense sont activés pour éviter l’éco-anxiété. Soit comme preuve des causes, soit pour penser que nous ne serons pas touchés par cette urgence climatique. ’Nous avons de nombreux arguments et justifications sur notre comportement écologique’, approuve San Cornelio. Parmi les plus courantes, il évoque « penser que ce n’est pas à nous en tant que citoyens, mais que ce sont les entreprises, les institutions et les gouvernements qui doivent agir » ou l’idée de compensation avec le fameux ’je recycle déjà’.

Photo - L’éco-anxiété peut générer des sentiments d’angoisse, de peur et des palpitations. ©Unsplash.

Parallèlement à cela, il existe un biais optimiste qui permet de relativiser certains dommages et de réduire l’anxiété ou le stress . ’C’est une caractéristique humaine qui consiste à sous-estimer les possibilités que des choses négatives nous arrivent dans le futur’, précise-t-il. Avec ce prisme, nous penserons que ’les effets de la crise ne seront subis que par les personnes et les groupes disposant de moins de ressources’.

Une sorte de déni de l’éco-anxiété qui, d’ailleurs, indique Soler, « est influencée par les conditions environnementales ». En terminant, il explique que ’plus nous serons proches des réfugiés climatiques, moins nous aurons tendance à penser que nous n’allons pas devoir fuir’.

Plus d’informations : AnxiétéBien-êtreChangement climatiqueÉcologieSanté mentale

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Source : https://theobjective.com/lifestyle/2022-03-28/ecoansiedad-angustia-jovenes-planeta-ecologia/

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Comment la jeunesse espagnole voit-elle la crise climatique ? Une enquête réalisée dans le cadre du projet européen #ClimateofChange révèle les attitudes des jeunes européens face à la crise écologique. Dans le cas de l’Espagne, la préoccupation des jeunes pour l’environnement est évidente.

L’objectif du projet européen, financé par l’Union européenne, est d’informer et de sensibiliser les jeunes sur les conséquences du réchauffement climatique et le lien avec la migration. Offrir également des outils de plaidoyer tels que des campagnes et des actions de défense d’un modèle plus durable.

Jeunesse espagnole et crise écologique : attitudes face au changement climatique

L’enquête a été menée auprès de jeunes européens entre 15 et 35 ans dans 23 pays. Leur compréhension et leur attitude vis-à-vis du changement climatique, de la migration et du modèle économique actuel ont été mesurées. Selon l’enquête, en Espagne, sept jeunes sur dix (71%) sont très ou extrêmement préoccupés par le changement climatique, dépassant la moyenne européenne (46%). Après la situation économique et le chômage, ils placent la crise écologique comme le deuxième problème le plus grave auquel le monde est confronté. De plus, 83% pensent que les habitudes de consommation ne sont pas durables.

La jeunesse espagnole accorde une grande importance à la lutte contre le changement climatique lorsqu’il s’agit d’élire des dirigeants politiques. C’est ce que confirme le sondage, révélant que les trois quarts ont voté ou voteraient pour des hommes politiques qui accordent la priorité à la lutte contre le changement climatique. Les jeunes interrogés affichent également leur désaccord avec l’économie espagnole, puisque 77% pensent qu’elle ne favorise que les riches.

Vers une économie du bien-être

Dans le cadre de ce même projet, le rapport ’Vers une économie du bien-être au service des hommes et de la nature’ a également été préparé, qui revendique la nécessité de construire un environnement socialement juste et écologiquement durable.

Le rapport identifie les trois principales causes de la crise multidimensionnelle actuelle : les injustices entre les pays et au sein des pays, les inégalités sociales, économiques et politiques croissantes, la concentration du pouvoir et une fixation et une dépendance structurelle à la croissance économique.

Le rapport propose un plan de transition vers une économie de bien-être basé sur trois piliers principaux. Ces piliers sont : le démantèlement des structures d’exploitation, la démocratisation de la gouvernance économique et la dégradation de l’économie.

Crise écologique et inégalités économiques

Les pays les plus riches accumulent une empreinte écologique plus importante, comme le démontrent les données fournies par le rapport. Les inégalités économiques sont directement liées à la crise écologique.

Les pays du Nord ont une responsabilité particulière et doivent contribuer davantage au processus de transition écologique. Représentant 10 % de la population, ils sont responsables de 52 % des émissions de carbone émises entre 1990 et 2015.

’Au sein de ce groupe, les 1% les plus riches (environ 63 millions de personnes) étaient responsables de 15% des émissions cumulées et de 9% du budget carbone : le double des plus pauvres, soit la moitié de la population mondiale (environ 3,100 millions de personnes)’

La dimension de genre du système économique

Le système actuel d’agriculture industrielle est extrêmement dommageable pour l’environnement et perpétue les différences sociales. Par exemple, en Espagne, les femmes migrantes qui travaillent dans la production de fraises sont confrontées, en plus de conditions de travail déplorables, à toutes sortes de violences sexuelles.

’Des normes patriarcales profondément enracinées signifient que l’impact est le plus grave sur les femmes, en particulier celles de couleur et celles qui vivent dans la pauvreté’

Pour cette raison, nous appelons à une transition écologique qui nous permette de faire face au réchauffement climatique et à la crise climatique dans laquelle nous nous trouvons plongés. Nous exigeons également la protection des personnes les plus vulnérables dans le contexte des crises climatiques, en particulier les femmes des pays du Sud. De la même manière, il est nécessaire pour les entreprises d’orienter leur activité vers un modèle plus durable avec l’environnement et respectueux des droits de l’homme.

ENQUÊTE COMPLÈTE - PLUS D’INFORMATIONS

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Source : https://climateofchange.info/spain/la-juventud-espanola-situa-la-crisis-ecologica-como-el-segundo-problema-mas-grave/

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7.
Chine – Le neuvième symposium national des jeunes écologistes s’est déroulé avec succès - 9ème symposium 2019 - 14 janvier 2019 – Traduction du 20 mars 2023 par Jacques Hallard d’un article intitulé « 
第九届全国青年生态学工作者学术研讨会顺利召开 Sting Tao Research Group | 2019-01-14 |Le 9ème Symposium national des jeunes écologistes s’est tenu à Xiamen du 11 au 13 janvier, organisé par le Comité de travail des jeunes de la Société chinoise d’écologie, l’Institut de l’environnement urbain, l’Académie chinoise des sciences, Xiamen ...-

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Du 11 au 13 janvier s’est tenu à Xiamen le Neuvième Symposium National des Jeunes Ecologistes, organisé par le Comité du Travail des Jeunes de la Société Chinoise d’Ecologie, organisé par l’Institut de l’Environnement Urbain de l’Académie des Sciences de Chine et l’Université de Xiamen. Co-organisé par Tongheng Environmental Technology Co. Ltd. et Shanghai Feiyu Environmental Technology Co., Ltd. Étaient présents à la réunion : 29 représentants, dont Peng Jian du Comité académique du Comité du travail jeunesse de la Société chinoise d’ écologie, 34 représentants du Comité d’organisation du Comité du travail jeunesse de la Société chinoise d’écologie, dont Tao Tao, et 263 participants . . Les experts et universitaires participants ont mené des discussions approfondies sur le thème « Frontières de l’écologie : théorie, méthode, technologie et pratique ». Le chercheur Tao de l’Institut de l’environnement urbain de l’Académie chinoise des sciences a présidé la cérémonie d’ouverture et le secrétaire Zhu Yongguan de l’Institut de l’environnement urbain de l’Académie chinoise des sciences a prononcé un discours d’ouverture. Les invités spéciaux à la réunion étaient Su Jianqiang, chercheur à l’Institut de l’environnement urbain de l’Académie chinoise des sciences, Zhan Aibin, chercheur au Centre de recherche éco-environnementale de l’Académie chinoise des sciences, Hou Lijun, chercheur à l’Estuaire et Coastal Science Research Institute, Department of Earth Sciences, East China Normal University, le professeur Yang Jun, Department of Earth System Science, Tsinghua University, le professeur agrégé Peng Jian de l’École des sciences urbaines et environnementales, Peking University ont respectivement fait des rapports spéciaux. Le chercheur Su Jianqiang a souligné dans le rapport ’Microbiome urbain et résistance aux antibiotiques’ que le microbiome urbain joue un rôle important dans le cycle biogéochimique de l’environnement urbain et est également étroitement lié à la santé de la population urbaine. Les activités humaines affecteront la diversité, la distribution et l’activité des micro-organismes urbains, puis affecteront la fonction des écosystèmes urbains. Ici, le chercheur Su Jianqiang prend la résistance aux antibiotiques comme exemple pour introduire l’impact des activités humaines sur les gènes de résistance aux antibiotiques dans les environnements urbains. Vérification de la diversité et de la distribution spatio-temporelle des gènes de résistance aux médicaments dans les eaux usées domestiques des grandes villes de mon pays, évaluation de l’effet d’élimination du système de traitement des eaux usées sur les gènes de résistance aux médicaments et mise en évidence des résidus persistants de gènes de résistance aux médicaments dans l’intégron - transfert de gènes horizontal médié ; contributions en expliquant l’impact des effluents et des boues sur les gènes de résistance aux médicaments dans l’environnement, et enfin étude de l’efficacité du transfert des plasmides dans le sol et les bactéries réceptrices. Le chercheur Zhan Aibin s’est concentré sur deux mécanismes importants de la microévolution : la sélection naturelle ( ADN variation) et la plasticité phénotypique (modification épigénétique), pour cribler et identifier les déterminants génétiques et épigénétiques et les gènes régulateurs clés qui contrôlent la microévolution rapide des organismes invasifs aux niveaux génomique et épigénomique, et pour explorer les mécanismes de contrôle et les modes de régulation de ces deux voies importantes de la microévolution. Le rapport du chercheur Hou Lijun ’Transformation de l’azote et mécanisme d’action microbienne dans la zone critique des estuaires et des côtes’ se concentre sur les problèmes écologiques de l’accumulation d’azote réactif dans le littoral des estuaires. Une partie des travaux de recherche sur le cycle de l’azote est réalisée avec le littoral proche de l’estuaire du fleuve Yangtze comme domaine de recherche type, il s’agit des méthodes de recherche du cycle de l’azote, du schéma de différenciation spatio-temporelle du processus de dénitrification (dénitrification, anammox) et de son mécanisme de couplage avec la flore microbienne fonctionnelle, etc… Le rapport du professeur Yang Jun ’De ’Moratti’ à ’Mangosteen’ : Réflexions sur les questions écologiques dans le verdissement urbain’ a analysé l’impact des typhons ’Moratti’ et ’Mangosteen’ sur les villes des villes côtières du sud-est de la Chine. Les forêts ont fait des ravages. En résumant et en analysant comment prendre des contre-mesures dans le verdissement urbain pour faire face à des problèmes écologiques de plus en plus nombreux d’événements météorologiques extrêmes, des suggestions pour une recherche ciblée en recherche écologique urbaine sont avancées. Dans son rapport sur la « Reconnaissance des zones marginales urbaines et rurales — Du point de vue de l’écologie du paysage urbain », le professeur agrégé Peng Jian a brièvement défini la connotation du concept de zone marginale urbaine et rurale . Les travaux de recherche connexes ont examiné les progrès et direction de l’identification précise de la zone marginale urbaine-rurale. Les cinq invités ont analysé avec précision les questions frontalières en écologie du micro au macro, de l’écologie microbienne à l’écologie du paysage, du centre-ville à la frange urbaine-rurale, de la théorie à la technologie, et ils ont présenté de nouveaux résultats de la recherche dans le domaine de l’écologie. Au cours de la réunion, des experts et des universitaires se sont concentrés sur ’le changement climatique et la réponse des écosystèmes’, ’le changement du paysage et la gestion du paysage’, ’le maintien et la conservation de la biodiversité’, ’l’écologie forestière et la gestion forestière’, ’la restauration et la gestion écologiques des zones humides’, ’l’urbanisme Ecologie et Développement Urbain Durable ’ , ’Services Ecosystémiques et Compensation Ecologique’, ’Ecologie des Sols et Restauration Ecologique’, ’Ecohydrologie et Ecologie des Bassins Versants’, ’Méthodes et Applications de la Télédétection Ecologique’, ’Changement Ecologique et Gestion des Zones Côtières Marines’, ’ Design Ecology and Space Optimization’ et 12 autres sous-sessions thématiques ont donné lieu à d’intenses discussions et échanges. La tenue réussie du neuvième Symposium académique national pour les jeunes écologistes a renforcé les échanges et la coopération entre les universitaires, stimulé l’apprentissage et la croissance des jeunes talents et renforcé l’amitié entre les personnes. La conférence a construit une plate-forme d’exposition suffisante pour diverses réalisations dans le domaine de l’écologie en Chine, démontrant davantage les progrès de la recherche en écologie dans mon pays et élargissant l’influence sociale de l’écologie. 

https://translate.google.com/website?sl=zh-CN&tl=fr&hl=fr&prev=search&u=http://www.iue.cas.cn/xwzx/xshd/201901/W020190114382957737985.jpgPhoto - Le lieu principal du neuvième symposium national des jeunes écologistes 

https://translate.google.com/website?sl=zh-CN&tl=fr&hl=fr&prev=search&u=http://www.iue.cas.cn/xwzx/xshd/201901/W020190114382957792131.jpgPhoto - Le secrétaire Zhu Yongguan a prononcé un discours d’ouverture ……

http://iue.ac.cn/jgsz/zcjg/xxzx/jsdd/201703/W020190415451962148104.jpg

http://iue.ac.cn/jgsz/zcjg/xxzx/jsdd/201703/W020190415451961874115.jpg

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8.
Les jeunes pour l’action climatique - Faire mieux entendre la voix des jeunes pour protéger l’avenir de notre planète – Document UNICEF

Une jeune fille parle dans un megaphone lors d’une manifestation pour le climat, New York, USA.

Photo - UNICEF/UN0340776/Nesbitt

Disponible en : English Español العربية

Les changements climatiques sont bien là. À mesure que leurs effets s’intensifient, ce sont les enfants et les jeunes d’aujourd’hui qui en subiront les pires conséquences.

Loin d’être des victimes passives, des jeunes du monde entier ont commencé à se mobiliser comme jamais auparavant. Prenons l’exemple de Greta Thunberg. En 2018, cette Suédoise de 15 ans a donné naissance à un mouvement mondial d’enfants et de jeunes d’âge scolaire qui exigent que les gouvernements intensifient leur action contre les changements climatiques. Des millions de jeunes manifestent maintenant pour exprimer leur soutien.

Que ce soit dans les domaines de l’éducation, de la technologie, des sciences ou du droit, des jeunes de tous les horizons mobilisent leurs compétences pour prendre position en faveur de l’action climatique.

« Nous sommes la dernière génération qui peut mettre fin aux changements climatiques. Nous pouvons le faire et nous le ferons ». Khishigjargal, 24 ans, Mongolie.

À l’UNICEF, nous sommes résolus à aider les jeunes à agir pour protéger l’avenir de notre planète, en faisant davantage entendre leur voix sur la crise climatique et en encourageant leur participation à la lutte contre les changements climatiques.

Faire davantage entendre la voix des jeunes sur la crise climatique

Comme l’affirme la Convention relative aux droits de l’enfant, chaque personne de moins de 18 ans a le droit de participer aux décisions qui la concernent. Il faut notamment à cette fin disposer d’un forum public où exprimer ses opinions et de l’appui nécessaire pour le faire.

Pour aider à réaliser ce droit, l’UNICEF a créé La Voix des jeunes, une plateforme consacrée aux jeunes qui se mobilisent, où l’on trouve des idées originales et des sources d’inspiration sur des questions qui les concernent.

« La mer engloutit des villages, empiète sur les rivages, flétrit les récoltes. Devoir aller vivre ailleurs (…), les pleurs pour les proches qui meurent de faim et de soif. C’est catastrophique. C’est triste, mais c’est ce qui arrive ». Timoci, 14 ans, Fidji.

De temps en temps, nous confions nos chaînes sur les réseaux sociaux à de jeunes militants de la cause climatique, en leur donnant accès à nos abonnés, dont le nombre dépasse 20 millions. C’est ce que nous avons fait avec Alexandria Villaseñor, militante de 14 ans de New York qui participe aux #FridaysForFuture – le mouvement mondial de jeunes qui font la grève dans leurs établissements scolaires les vendredis pour appeler à l’action climatique.

Une jeune fille tenant un megaphone et des feuilles de papier à la main, prononce un discours. New York, USA

Photo - UNICEF/UN0302772 Alexandria Villasenor s’adresse à un groupe de jeunes qui manifestent en faveur de l’action climatique devant l’ONU à New York, le 15 mars 2019.

Nous coopérons également avec les jeunes pour diffuser le même message hors ligne, grâce à des initiatives comme le tout premier concours de bandes dessinées sur le climat de l’UNICEF.

Sathviga « Sona » Sridhar, artiste de 21 ans de Chennai (Inde), a remporté le concours en 2017. Elle a souhaité se mobiliser contre les changements climatiques après les inondations dévastatrices qui ont frappé sa région en 2015. Le personnage de sa BD, « Light » – mi-arbre, mi-humain qui se sert de ses pouvoirs spéciaux pour sauver la nature du réchauffement planétaire – a donné lieu à une bande dessinée éducative.

Les activités de plaidoyer sont essentielles à la mise en place d’un avenir meilleur et plus stable pour les enfants et les jeunes. L’UNICEF aide les jeunes à plaider auprès de leur gouvernement dans leur contexte national. En Mongolie, par exemple, un grand nombre de personnes ont des problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique. Les jeunes ont été formés à surveiller la qualité de l’air et à se servir des données ainsi recueillies pour appeler leur gouvernement à l’action. Donner aux jeunes les moyens de surveiller la qualité de l’air est une première étape, souvent efficace, qui permet de leur fournir les informations nécessaires pour défendre leurs droits.

Trois adolescents portant des gilets jaunes se tiennent sur les hauteurs d’Oulan-Bator, Mongolie.

Photo - UNICEF/UN0253450/Pasquall - Dans le cadre du programme Jeunes cartographes de la pollution atmosphérique, des adolescents collectent des données sur la pollution atmosphérique à la périphérie d’Oulan-Bator (Mongolie). La pollution atmosphérique est un grave problème pour les enfants en Mongolie.

Accroître la participation des jeunes à la lutte contre les changements climatiques

C’est essentiellement en donnant aux jeunes la possibilité de s’adresser aux dirigeants lors de grandes réunions telles que le Sommet de la jeunesse pour le climat de 2019 organisé par l’ONU à New York que l’UNICEF aide les jeunes à participer à l’action climatique.

Cette année, dans notre délégation de dix jeunes venant de pays aussi divers que le Kenya et le Bangladesh, se trouvait Kherann Yao, défenseur de la jeunesse à l’UNICEF. Originaire de Côte d’Ivoire, Kherann a discuté de la possibilité de construire entièrement des écoles à partir de briques de plastique recyclé, un projet soutenu par l’UNICEF, en partenariat avec une entreprise sociale colombienne novatrice, Conceptos Plasticos.

Ce projet va donner lieu à l’ouverture en Côte d’Ivoire d’une usine de briques unique en son genre en Afrique, qui convertira les déchets plastiques en briques modulaires qui serviront à construire les salles de classe dont ce pays de l’Afrique de l’Ouest a tant besoin. Cela contribuera à combattre la pollution tout en améliorant l’éducation et en créant des emplois grâce à la création d’un marché pour les produits recyclables.

« Vous pensez peut-être que nous sommes trop jeunes pour connaître les risques et les réalités des changements climatiques. Mais nous en voyons les effets dans notre vie de tous les jours ». Gertrude, 16 ans, Tanzanie. Haut du formulaire

https://www.voicesofyouth.org/fr

Site partenaireLa Voix des Jeunes Une communauté internationale où les jeunes ont la possibilité d’en apprendre plus sur des thématiques de développement et d’exprimer leur opinion. Consulter le site

Article10 choses que vous ignoriez au sujet de l’eau Comment l’eau insalubre, l’assainissement et l’hygiène mettent en danger les enfants Lire l’article

CampagneAppel pour répondre à des besoins humanitaire Cet appel vise à fournir une aide humanitaire à plus de 110 millions d’enfants dans 155 pays et territoires - Informations détaillées

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File:UNICEF Logo.png - Wikimedia Commons

Source : https://www.unicef.org/fr/environnement-et-changements-climatiques/jeunes-action-climatique

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9.
France - Jeunesse et écologie : le renforcement des compétences en tête des préoccupations - Publié le 24 janvier 2023 par Caroline Megglé pour Localtis - Emploi,  Environnement, Jeunesse, éducation et formation, Participation citoyenne – Document ‘Banque des Territoires 2023’

Former tout le monde, dès le plus jeune âge, aux enjeux du climat et de la biodiversité et orienter un maximum de jeunes vers les métiers de la transition écologique : telle est la priorité qui est ressortie de la rencontre du CNR Jeunesse qui s’est tenue le 23 janvier 2023 entre la Première ministre, accompagnée de plusieurs ministres, et de jeunes aux profils variés.   

rencontres jeunesse de Matignon

Photo - © @Elisabeth_Borne/ Elisabeth Borne

’Notre génération a grandi et muri en même temps que la prise de conscience de l’urgence écologique, notre génération sera encore active en 2050’ et ’environ six jeunes sur 10 se déclarent inquiets voire très inquiets’ au sujet du changent climatique. Selon Angel Prieto, du collectif d’étudiants et de jeunes diplômés Pour un réveil écologique, ’pour combattre cette éco anxiété la recette est simple : nous devons donner aux jeunes les clés pour agir’.

Dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) Jeunesse, la première des quatre ’rencontres de Matignon’, programmées pour alimenter ’une feuille de route pour la jeunesse’ (voir notre article), a eu lieu le 23 janvier 2023, en présence de la Première ministre, des ministres de la Transition écologique, de la Transition énergétique, de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de la secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et du service national universel. Une réunion qui fait suite à un ’forum des jeunesses’ qui a réuni, du 19 au 22 janvier, 200 jeunes sur les ’conditions de réussite de la transition énergétique’.

Rendre ces métiers ’sexy’ pour former suffisamment de jeunes

Au cœur des échanges de cette rencontre : la question de la formation. La jeunesse est ’relativement mal formée’ aux enjeux écologiques, sept jeunes sur dix en France ne sachant par exemple pas définir la neutralité carbone, met en avant Léa Falco du collectif Pour un réveil écologique. Sa demande porte à la fois sur un renforcement du ’socle de connaissances’ transmis à chacun, notamment au moment du collège, et sur la mise en place d’un parcours de découverte, tout au long du parcours scolaire, des ’métiers verts’.

Le besoin de compétences et de ’gens qui s’engagent dans ces métiers’ est ’un vrai sujet’, confirme Elisabeth Borne. ’Juste sur le nucléaire, on a besoin de recruter 10% des ingénieurs formés en France. Si j’additionne la rénovation thermique, la sobriété… les ingénieurs, les techniciens, je les trouve où ?’, ajoute Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. Certaines formations sont peu connues et ’difficiles d’accès quand on vient d’une filière générale’, témoigne un étudiant en BTS ’froid conditionnement air’, qui précise que ’les pompes à chaleur actuellement en plein essor reposent sur le cycle frigorifique’.

’Ces boîtes ne sont pas ‘sexy’ maintenant mais ce sont les Gafas de demain’, affirme Arthur Auboeuf, cofondateur de l’entreprise à mission ’Time for the planet’. Ce dernier appelle à miser sur des innovations ’structurantes dans la décarbonation’ et à réindustrialiser pour ’créer de l’emploi qui fait sens’ et ainsi offrir des perspectives aux jeunes. 

Formations, rénovation : le gouvernement veut accélérer

’Adapter les formations initiales, les formations continues, nos systèmes éducatifs, c’est engagé, il faut sans doute aller plus vite’, réagit la Première ministre, qui dit retenir l’idée d’un ’Toefl de l’écologie’ qui permettrait de certifier des connaissances et compétences. Le jeune étudiant qui formule cette proposition est en train de créer l’association ’Banlieues climat’, avec l’un des fondateurs de ’Banlieues santé’, pour ’réintroduire les questions climatiques dans les quartiers populaires’. Selon lui, l’alternative n’est pas ’fin du mois contre fin du monde’ mais ’fin du mois contre fin du mois encore plus compliquée’ et la formation des plus précaires sur ces sujets est donc indispensable. 

A l’école, 250.000 éco-délégués sont désormais installés et 10.000 établissements – sur un total de 60.000 – sont entrés dans une démarche de certification E3D (école en démarche globale de développement durable). ’On a encore des progrès à faire, mais ça fait une différence’, notamment sur la thématique du bâti scolaire, souligne Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Dans l’enseignement supérieur, un plan de formation de tous les enseignants-chercheurs est en cours d’élaboration et, parallèlement, les établissements sont tenus de préciser leurs engagements en matière de ’plan climat biodiversité’, sur les enjeux de formation, de bâti, de restauration, ou encore sur les marchés, précise la ministre Sylvie Retailleau. A l’instar de l’université de Poitiers, qui porte depuis 2016 un vaste plan de développement durable, ayant conduit à la mise en place d’une chaufferie biomasse, d’une démarche de rénovation thermique des bâtiments, d’actions pour la biodiversité et l’alimentation durable, avec à chaque fois des projets pédagogiques impliquant les étudiants. 

En matière de rénovation énergétique, le gouvernement mise sur une accélération grâce au mécanisme du tiers financement, dont le texte est en cours d’examen au Parlement (voir notre article). ’Sur 400 millions de mètres carrés de bâtiments publics, 100 millions appartiennent à l’État et 300 millions, dont la moitié de bâti scolaire, aux collectivités’, rappelle Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique. Ce dernier promet que le nouveau mécanisme ’va tout changer et générer le chantier du siècle’, et que les écoles, collèges, lycées et universités seront la ’première cible’. 

Un ’service public de la transition écologique’ pour accompagner les ’parcours de transition’

Parmi les autres sujets abordés lors de cette rencontre : la nécessité d’améliorer encore l’accès des jeunes à l’information sur les aides auxquelles ils ont droit – Sarah El Haïry renvoyant vers la ’Boussole des jeunes’ qui est encore en construction (voir notre article), l’importance de ’rendre le train plus accessible’ et donc plus compétitif par rapport à l’avion, ou encore la manière de concilier lutte contre la précarité alimentaire et promotion d’une alimentation saine, durable et locale.

Sur la proposition d’un chèque alimentaire durable, ’honnêtement on a beaucoup de mal avec ce sujet’, répond Elisabeth Borne, disant craindre l’usine à gaz inefficace (voir notre article) et renvoyant plutôt aux initiatives de paniers bio et locaux à bas prix telles que mis en place par l’université de Poitiers. 

La Première ministre souligne l’intérêt de ’bien accompagner chacun dans son parcours de transition’, notamment à travers des applications comme EcoWatt (voir notre article). Elle se dit prête à travailler sur l’une des idées formulées, celle d’un ’service public de la transition écologique’ permettant notamment de mieux aiguiller les citoyens vers les aides auxquelles ils ont droit. La cheffe du gouvernement veut également ’avancer’ sur le train et d’éventuels ’billets gratuits’ en France, alors que le président de la République vient d’annoncer que des billets de train gratuits entre la France et l’Allemagne seraient attribués dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Enfin, Elisabeth Borne s’engage à soutenir le plus possible les initiatives citoyennes, notamment pour ’passer à l’échelle sur de très bonnes démarches’, et à intégrer des représentants de la jeunesse dans les différentes instances nationales dédiées à l’écologie.

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Banque des territoires

© Banque des Territoires 2023. Tous droits réservés. Source : https://www.banquedesterritoires.fr/jeunesse-et-ecologie-le-renforcement-des-competences-en-tete-des-preoccupations

La Banque des territoires est une direction de la Caisse des dépôts et consignations créée en mai 2018. Elle regroupe les offres de la Caisse des dépôts et de ses filiales au service des territoires. Son site web est dévoilé le 20 novembre 2018, lors de la 101ᵉ édition du Salon des maires et collectivités locales. Wikipédia

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10.
Pourquoi est-il important de sensibiliser les jeunes aux bons gestes ? - Document ‘agirpourlatransition.ademe.fr’

Les jeunes jouent un rôle capital dans l’évolution de notre société et particulièrement en matière d’environnement. De plus en plus sensibles à la protection de l’environnement et à la question climatique, les enfants et les adolescents sont les meilleurs ambassadeurs des bons gestes pour la planète. Il n’est pourtant pas toujours aisé de mobiliser les jeunes sur des thématiques qui peuvent leur apparaître techniques, comme celle du changement climatique. À travers ses actions sur les écoles, en lien avec l’équipe enseignante, et sur la vie extra-scolaire, avec les centres de loisirs et d’animation, la collectivité a un levier d’action essentiel pour impliquer les plus jeunes dans sa politique environnementale et former de futurs éco-citoyens.

Comment faire ?

Dans les écoles et centres de loisirs

On rénove ou on construit des bâtiments performants sur le plan énergétique, qui conservent la chaleur l’hiver et la fraîcheur l’été, agréables à vivre avec de la végétalisation, des espaces aérés ne nécessitant pas de climatisation. On pense aux énergies renouvelables pour fournir l’eau chaude (solaire), le chauffage (géothermie, bois) ou l’électricité (panneaux solaires). On implique les jeunes dans les choix structurants autour du bâtiment.

Dans les cantines

On lutte contre le gaspillage alimentaire. On mobilise un employé du territoire à la sensibilisation des enfants et la mise en place d’actions concrètes comme la pesée des déchets après le service. On invite les producteurs à venir rencontrer les enfants pour expliquer comment ils ont produit les aliments servis à la cantine. Si on a de l’espace, on installe un composteur et on associe les jeunes à son entretien. On fournit un espace à l’école ou au centre d’animation pour mettre en place un potager pédagogique.

Pour les évènements (fête de l’école, compétition sportive, spectacle de fin d’année…)

On se donne un objectif « zéro déchets » : on utilise de la vaisselle réutilisable, on organise le tri des déchets, on réalise de la déco à partir de matériaux récupérés.

On met en place un conseil municipal des jeunes dans lequel siège un représentant de chaque classe, élu par ses pairs, à partir du CM1. On propose une commission dédiée au climat et on attribue un petit budget pour la réalisation d’actions dans le territoire en lien avec la gestion des déchets, la mobilité, le cadre de vie, l’éco-citoyenneté.

On travaille avec l’équipe éducative et les parents à une mobilité plus douce 

Aux abords des lieux qui accueillent des enfants, on met en place des zones de circulation apaisée, voire interdiction de passage des voitures aux abords immédiats. On met en place d’un pédibus (ramassage scolaire pédestre), ont créée des itinéraires cyclables sécurisés...

On associe également les employés municipaux à la sensibilisation des jeunes

Les policiers municipaux les forment à la pratique du vélo et aux règles de la sécurité des piétons ; les agents en charge de la propreté les informent sur le tri des déchets et la consommation responsable, la biodiversité pour ceux en charge des espaces verts.

Indicateurs :

70 % des moins de 30 ans estiment qu’en raison du réchauffement climatique « les conditions de vie deviendront extrêmement pénibles dans une cinquantaine d’années » (64 % pour le reste de la population). Source : (ADEME)

90 % des écoles labellisées « Éco-École » observent une pérennisation des pratiques éco-responsables chez leurs élèves. Source : (Éco-École)

13 800 c’est l’équivalent en repas de la nourriture jetée sur une année pour une école primaire de 200 élèves. Source : (ADEME)

Ils le font déjà !

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Quartier parisien - 237 000 habitants

La Mairie a associé, dans un projet de reconstruction d’une école devenue vieillissante, l’équipe enseignante et les élèves.

Les éco-délégués, impliqués dans la gouvernance du projet, ont été associés à toutes les étapes, de la réflexion jusqu’au choix des architectes. L’établissement a été l’une des premières écoles labellisées basse consommation de la ville, la végétation y tient une place majeure, avec des plantations sur la toiture, des façades végétalisées et un vaste jardin pédagogique qui fournit la cantine en fruits et légumes frais tout au long de l’année.

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Ville moyenne d’Auvergne-Rhône-Alpes - 12 735 habitants

Accompagnement des enseignants et élèves d’une école primaire située dans un espace naturel boisé dans leur projet de découverte de leur environnement local, en les aidant à aménager des espaces verts pour accueillir oiseaux, insectes et petits animaux et en les informant sur la biodiversité dans leur ville.

En s’appropriant leurs espaces verts, les enfants y accordent davantage d’attention et de soins. Le projet trouve même un écho au-delà des bâtiments scolaires, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique de reverdissement et de fleurissement de la commune.

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Communauté de communes de Nouvelle-Aquitaine - 39 116 habitants

Mobilisation des écoles maternelles et élémentaires de son territoire dans la lutte contre le gaspillage autour d’un programme ludique et pédagogique élaboré avec l’Éducation nationale et les structures d’éducation du territoire.

Autour du thème « Fiers d’avoir zéro gaspillage à l’école ! », les enfants de 14 classes ont mené toute l’année des recherches et des travaux en classe ainsi que des sorties de terrain pour se former au tri des déchets et aux principes de l’économie circulaire. Le point d’orgue de l’année a pris la forme d’un spectacle inter-écoles sur le thème de la réduction des déchets, suivi d’un goûter zéro gaspillage auquel plus de 400 enfants ont participé. Une exposition du travail mené a également permis aux enfants de sensibiliser leurs parents aux bons gestes anti-gaspillage.

Élu(e), je peux...

  • Installer un conseil municipal des jeunes et dédier un budget pour la réalisation d’actions en lien avec le climat et l’environnement.
  • Inciter les écoles de mon territoire à entrer dans le programme Éco-École qui propose une méthodologie et un accompagnement pour une mise en œuvre concrète du développement durable.
  • Lancer un programme « zéro gaspillage alimentaire » dans les cantines de mon territoire.

L’ADEME propose aux jeunes un site d’information, d’actualités, de conseils pour tous les jours, ainsi qu’un espace pour s’exprimer.

Le catalogue des outils pédagogiques de l’ADEME

Catalogue d’outils pédagogiques pour les jeunes : une sélection de ressources pour l’éducation au développement durable.

Le guide de l’éco-délégué au collège

Guide pour les éco-délégués de collège, élus par leurs camarades pour représenter leurs attentes en termes de développement durable.

Le guide de l’éco-délégué au lycée

Guide pour les éco-délégués de lycée élus par leurs camarades pour représenter leurs attentes en termes de développement durable.

Découvrez :

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Action jeunesse

© ADEME - Action jeunesse - L’élu et le citoyen - 02 février 2021 - Collectivites Élus locaux Action jeunesse

Source : https://agirpourlatransition.ademe.fr/collectivites/elus-locaux-mandat-agir/aujourdhui-mon-territoire/action-jeunesse-comprendre

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11.
Reportage - Ecologie : une jeunesse volontaire mais en demande d’accompagnement - Par Thibaut Cojean, publié le 25 Janvier 2023 – Document ‘letudiant.fr - EnvironnementGénération engagéeassociations - BDE

Lors du CNR organisé lundi 23 janvier 2023, jeunes et membres du gouvernement ont pu échanger autour des sujets liés à l’écologie.

Photo - Formation, engagement, services publics... Lors du CNR jeunesse consacré à l’écologie, ont été organisées ce lundi 23 janvier 2023, les propositions des jeunes qui ont été accueillies chaudement par les ministres présents, mais qui se sont heurtées à une vision différente des efforts à faire.

Les échanges duraient depuis 45 minutes lorsque Bertrand, 30 ans, a demandé à se lever. ’La jeunesse est déjà debout’, a-t-il justifié. Mais ’cette jeunesse a besoin que vous la souteniez, de manière fréquente et répétée’, a ensuite insisté le jeune homme à l’attention de la Première ministre.

Avec Elisabeth Borne, cinq ministres assistaient, lundi 23 janvier 2023, à cette réunion du CNR (conseil national de la refondation) consacrée à la jeunesse et à l’écologie : Pap Ndiaye (Éducation nationale), Sarah El Haïry (Jeunesse), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), Christophe Béchu (Transition écologique) et Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique).

L’intervention de Bertrand, très applaudie, trahissait la crainte de la quarantaine de jeunes présents ce soir-là : celle de ne pas être entendus. Car si les propositions concrètes n’ont pas manqué, ce que les jeunes ont réellement demandé au gouvernement, c’est un accompagnement dans leur engagement face au changement climatique.

’Donner aux jeunes les moyens de rêver’

’Six jeunes sur dix sont inquiets face au changement climatique’, ont expliqué, en introduction, Angel Pietro et Léa Falco du collectif étudiant Pour un réveil écologique. Illustration avec Violette, étudiante à AgroParisTech : ’L’environnement, ça ne me parlait pas. Puis j’ai lu un rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et j’ai paniqué. Ce n’est pas normal de paniquer à 18 ans parce qu’on ne sait pas si on aura un avenir’.

Lutter contre l’éco-anxiété passe notamment par l’action. Mais les graphiques de Pour un réveil écologique ont montré qu’une une grande partie de la jeunesse souhaite s’engager sans savoir comment.

’C’est important de donner aux jeunes les moyens de rêver’, souligne Maud, entrepreneuse qui a créé la banque responsable Green-Got. Si cette proposition vise notamment la communication (publicités, culture, influenceurs), créer un ’récit national’ permettant de rendre la transition écologique ’désirable’ passera également par des mesures concrètes.

Lire aussi : Après le premier CNR jeunesse, de nombreuses propositions concrètes

Des propositions concrètes pour agir formulées par les jeunes

Invités par le gouvernement en raison de leur engagement ou de leurs actions, les jeunes n’ont pas manqué de propositions. En plus de la formation aux enjeux de la transition écologique, citée à presque toutes les interventions, la mise en place d’un chèque alimentation et la rénovation énergétique des universités ont aussi été demandées plusieurs fois.

Ryan, en terminale, voudrait ’mettre les lycées en lien avec des associations’ pour que les actions des éco-délégués ne soient pas isolées à l’échelle d’un établissement. Yann, étudiant en BTS, aimerait quant à lui valoriser les métiers verts peu connus tandis que Marie-Julie, infirmière de 23 ans, veut ’mettre fin à la fermeture des lycées pros’. Feris, 20 ans, propose de créer un ’Toefl de l’écologie’ pour permettre aux jeunes déscolarisés de se former.

Au niveau des services, Yoa, 23 ans, imagine une plateforme en ligne pour informer les jeunes sur leurs droits. Son amie Charlotte ose même demander des billets de train gratuits.

De quoi contenter Elisabeth Borne, qui rappelait en préambule l’objectif du CNR : ’Bâtir une feuille de route pour la jeunesse, avec des mesures très concrètes et un impact rapide sur la vie quotidienne’. Même si les conclusions des rencontres ne seront rendues qu’au printemps, la Première ministre a promis de retenir plusieurs propositions dans sa réflexion.

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Photo - Les participants au CNR avec la Première ministre Elisabeth Borne, les ministres de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, de la Transition écologique Christophe Béchu, et la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse, Sara El Haïry. / ©Thibaut Cojean.

Lire aussi : Découvrez nos portraits d’une génération engagée -Le chantier de la formation à la transition écologique engagé

Les ministres présents ont profité des échanges pour promouvoir leurs actions. Sylvie Retailleau a confirmé que tous les étudiants de premier cycle (jusqu’à bac+3) seront formés à la transition écologique d’ici 2025, et que les ateliers pour mettre en place ce projet sont lancés.

Pap Ndiaye a lui rappelé que les programmes du scolaire sont en cours de révision afin de leur donner ’une vision plus globale et structurée’ des enjeux de climat et de biodiversité. Il a également annoncé vouloir mettre en avant le statut d’éco-délégué, déjà assumé par 250.000 élèves.

Lire aussi : Eco-délégué, s’engager pour verdir le quotidien

Gouvernement, jeunesse : deux visions différentes de l’avenir

Les jeunes restent cependant sur leur faim. Car si la mise en place d’un récit national a grandement séduit les membres du gouvernement, et si Elisabeth Borne a assuré aux jeunes qu’ils seront ’associés’ à ce travail, la vision à donner à ce récit diffère.

’Décroissance, sobriété, ce sont des mots qu’on devrait entendre’, a ainsi lancé Violette. De son côté, la Première ministre assume une ’divergence sur la décroissance’ et vise ’une société neutre en carbone, respectueuse du vivant et qui préserve notre système social’.

Autre point de divergence : alors que les jeunes ont tous montré une vision systémique et globale des enjeux, laissant de côté les comportements individuels, Elisabeth Borne a valorisé dans sa conclusion les ’petits gestes’ qui ’peuvent permettre de faire des bonds considérables’.

Lire aussi : Droit de l’environnement : un cursus plébiscité par des étudiants engagés

L’’éco-terrorisme’, symbole des divisions

Enfin, un dernier point de rupture a été soulevé par Soliane, 24 ans, qui estime contradictoire de ’valoriser’ l’engagement d’un côté et de le ’criminaliser’ de l’autre. Elle a dénoncé l’utilisation par le gouvernement du terme ’écoterrorisme’, qui vise, selon elle, ’à faire passer les militants pour des gens dangereux’.

La référence à Gérald Darmanin, absent, a valu une courte réponse de la Première ministre. Signe que les discussions ne sont peut-être pas si ouvertes qu’annoncées, elle a pris la défense de son ministre de l’Intérieur. La seule intervention de la soirée à ne pas avoir été ponctuée d’applaudissements.

CNR jeunesse : trois autres rencontres prévues

Le CNR jeunesse a été lancé en décembre 2022. À l’issue de la première rencontre, quatre thématiques ont été dégagées et feront l’objet des prochaines réunions. En plus de l’écologie, les jeunes échangeront autour de la vie quotidienne, de l’avenir professionnel et de l’engagement citoyen.

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DécryptagePlan ’Solutions Jeunes’ : focus sur deux projets sur la santé mentale et l’entrepreneuriat4 minutes

ActuYouth Talks : la plateforme qui donne la parole aux jeunes2 minutes

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letudiant | Lycée Saint Joseph

Source : https://www.letudiant.fr/lifestyle/ecologie-une-jeunesse-volontaire-mais-en-demande-d-accompagnement.html

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12.
Jeunesse et écologie : une réalité à deux vitesses ? - Mercredi 22 septembre 2021 – Enregistrement 32 minutes de ‘France Culture’ – Provenant du podcast La Grande Table idées

La Grande table idées

Photo - Sac plastique flottant dans l’eau ©Getty - Brent Durand

Derrière les grands discours sur l’écologie, elles nous montrent les petites mains et les grands coeurs. Mikaëla Le Meur, anthropologue, auteure du livre ’Le mythe du recyclage’ (Premier Parallèle, 2021), et Flore Vasseur, qui réalise ’Bigger Than Us’ (en salle le 22 septembre), sont nos invitées.

Avec :

  • Flore Vasseur Écrivaine, journaliste et entrepreneuse
  • Mikaëla Le Meur docteure en Sciences politiques et sociales orientation Anthropologie de l’Université libre de Bruxelles
    Elles nous montrent la réalité des individus derrière et au-delà des grands discours sur l’écologie. Une invitation à redescendre sur terre pour s’intéresser à ce qu’on pourrait nommer les petites mains ou les grands coeurs. 

Ce sont les travailleurs du recyclage du plastique à Minh Khai, au Vietnam, dans le cas de l’anthropologue Mikaëla Le Meur, qui s’est livrée à un travail d’enquête dans ce village ’métier’ pour connaître les dessous du recyclage des déchets plastiques. Elle déconstruit ainsi Le mythe du recyclage (Premier Parallèle, 2021) et montre que cette économie a ses gagnants et ses perdants, et que la nature fait plutôt partie des derniers.

« Le logo du recyclage me semblait contenir un récit, un mythe, au sens d’une histoire sans auteur ». (Mikaëla Le Meur)

« Je suis allée sur des lignes de front sur lesquelles une génération est en train de se lever pour essayer de faire quelque chose face à des enjeux qui nous concernent tou »s. (Flore Vasseur)

Flore Vasseur retrouve quant à elle la jeune Melati, qui a obtenu avec sa soeur que la vente et la distribution de sacs, d’emballages et de pailles en plastique soient interdites sur l’île de Bali (Indonésie), d’où elle vient. L’occasion d’un documentaire, TEDStories : Et si les enfants changeaient le monde ?’ (2016 – Arte). Avec Bigger than Us (en salle le 22 septembre), Melati part cette fois à la rencontre de jeunes engagés pour la planète, pour les droits humains, la liberté d’expression. 

Nous sommes un énorme laboratoire de la mondialisation. Il n’y a plus un problème ici un problème ailleurs, ils sont partout, à des degrés différents. (Flore Vasseur)

Mary Finn secourant des migrants à Lesbos, Rene Silva aidant les habitants de la favela à défendre leur dignité au Brésil, Memory encourageant les filles à aller à l’école au Malawi... Autant de rencontres qui montrent la force d’engagement dont est capable la jeunesse et l’urgence d’agir aujourd’hui. 

En savoir plus : Mohamed El Khatib et Valérie Mréjen : Ne touchez pas !

La Grande Table culture 27 min

Extraits sonores : 

L’équipe - Olivia Gesbert Production - Marie-Soizic Fraboulet Stagiaire - Thomas Beau Réalisation - Henri Le Blanc Marie-Hosanna Chauvin Collaboration – Stagiaire : Oriane DelacroixLucas Bretonnier Collaboration

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Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-idees/jeunesse-et-ecologie-une-realite-a-deux-vitesses-9229859

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13.
Angers de nouveau première ville où il fait bon vivre en France, on vous dit pourquoi - Publié le 27/02/2023 à 18h35 Mis à jour le 01/03/2023 à 17h54 - Écrit par Camille Aguilé– Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr‘ - AngersMaine-et-LoirePays de la LoireRégions

Angers, son château et ses bords de Maine (photo d’illustration).

Photo - Angers, son château et ses bords de Maine (photo d’illustration). © France Télévisions

Angers est la première ville française où il fait bon vivre si l’on en croit le palmarès 2023 de l’association ’Villes et villages où il fait bon vivre’ publié lundi 27 février. Espaces verts, investissements publics, économie dynamique...Cinq raisons expliquent sa position en haut du classement.

Le charme de la douceur angevine a de nouveau eu raison du classement de l’association Villes et villages où il fait bon vivre. Angers figure en tête de la liste publiée par le Journal du dimanche, et ce pour la deuxième année consécutive. 

Le palmarès 2023 s’est appuyé sur deux nouveaux critères : la protection de l’environnement, et la sécurité appréciée au niveau municipal (et non plus départemental). 

L’indétrônable capitale de l’Anjou aurait-elle trouvé la recette miracle d’une vie urbaine heureuse et apaisée ?

Rien n’est moins sûr, mais la ville détient à son actif au moins cinq atouts qui participent de la qualité de vie qu’elle offre à ses habitants, et à ceux de l’agglomération Angers Loire Métropole.

1. Des investissements dans l’espace public 

Angers est une ville où on ne lésine pas sur l’aménagement urbain pour améliorer le cadre de vie. En témoigne la remise au goût du jour du Centre des congrès entre 2018 et 2019. La salle de spectacle est désormais équipée d’un auditorium pour accueillir ses 25 000 congressistes annuels. 

La nouvelle patinoire d’Angers - Angers Iceparc - a aussi ouvert en 2019 pour remplacer l’ancienne qui datait de 1982. Le nouveau complexe est doté de deux pistes et de 3 500 places pour accueillir les supporters du club de hockey des Ducs d’Angers, qui évolue au plus haut niveau, au sein de la Synerglace Ligue Magnus. 

La ligne B reliera le quartier populaire de Monplaisir à celui des facultés de Belle-Beille, en passant par le centre-ville. Un pont a été construit sur la Maine au niveau de la place Molière pour permettre aux tramways de franchir la rivière. Il sera aussi accessible aux vélos et aux piétons.

Ce chantier vise également à réduire l’utilisation de la voiture en ville. La mise en service des nouvelles lignes B et C est prévue pour le 8 juillet 2023.

Le tracé des nouvelles lignes de tramway B et C à Angers. • © Ville d’Angers – Angers Agrandir le plan

  • Rénovation du château d’Angers
    La ville est aux petits soins de son patrimoine riche et ancien à l’image de l’ancienne forteresse royale, qui est l’un des 22 châteaux de la Loire. 

Victime d’infiltrations, la façade nord du château est en travaux jusqu’à la fin de l’année 2023 pour remplacer les joints de ciment qui asphyxiaient la structure par du mortier d’origine à base de sable et de chaux. 

Photo - 8 tours sur 17 et 170 mètres de remparts vont être restaurés. • © France Télévisions

Les visiteurs pourront accéder à l’intérieur des tours du château à l’issue du chantier. 

  • Ville verte
    Angers est placée en tête du classement des villes vertes de l’Observatoire des villes vertes, qui ne concerne que les espaces verts et non la politique écologique de la ville.

Elle abrite une vingtaine de parcs et de jardins ainsi que de nombreuses guinguettes bordant la Loire ou la Maine. Angers comptabilise 100m2 d’espaces verts par habitant, soit le double de la moyenne nationale.

Les espaces verts représentent 14 % de la surface de la ville, sans compter les forêts. Parmi ces écrins de verdure comptent le parc pédagogique Terra Botanica et le Jardin des Plantes, un jardin à l’anglaise dessiné en 1905 par Édouard André. Une collection d’arbres centenaires se dresse sur 4 hectares.

Photo - Le Jardin des Plantes à Angers. • © France Télévisions Olivier Quentin

Le parc Saint-Serge s’est quant à lui métamorphosé en quelques années. D’un hangar SNCF de tôle, de béton et d’enrobé, il a été remplacé par 5 hectares de verdure et de végétation. 

Cet attrait pour le végétal se traduit aussi au niveau éducatif et économique. Un penchant qui pourrait bien être un lointain héritage du roi René d’Anjou, passionné de botanique. 

2. Un pôle économique florissant

L’économie angevine est diverse. La recherche, l’éducation et la santé y occupent une grande place, mais la ville se démarque surtout grâce à son dynamisme dans la filière végétale et dans la recherche agricole en laboratoire, ce qui en fait le premier pôle horticole d’Europe.

Angers mise aussi sur l’électronique de pointe depuis les années 2000. La ville s’est vue remettre le label French Tech pour accompagner le développement de projets innovants et de start-up.

La Cité de l’objet connecté s’y est implantée en 2015 avant d’être reprise par la région Pays de la Loire et le réseau We network pour être transformée en Technocampus à Verrière-en-Anjou. Objectif : mettre en relation porteurs de projet et industriels pour concourir à l’innovation dans la filière numérique.

La capitale du Maine-et-Loire profite de l’émulation de son département. En 2021, 9 640 créations d’entreprises ont été enregistrées par la Chambre de commerce et d’industrie du Maine-et-Loire (dont la moitié à Angers Loire Métropole), contre 5 329 créations en 2017. Plus du tiers sont des entreprises individuelles.

3. Une ville jeune et étudiante

La population d’Angers est jeune : 40% des habitants de la belle endormie ont moins de 30 ans.

Elle est aussi la 11ème ville étudiante de France selon le classement 2022-2023 de l’Étudiant. Les étudiants représentent 19% de la population, soit un Angevin sur cinq.

Les études proposées à Angers s’illustrent par leur diversité au sein de deux universités et des quatre campus. De nombreuses écoles privées y ont également élu domicile, comme l’ESEO (école d’ingénieurs), l’ESSCA (école de commerce) ou l’ESA (école supérieure d’agriculture).

Depuis la rentrée 2018, l’ISTOM - École supérieure d’agro-développement international - s’y est aussi installée. Elle s’inscrit dans un département proactif en matière de recherche et d’innovation végétale. L’école forme des ingénieurs spécialistes des filières agricoles.

Photo - À Angers, les étudiants peuvent accéder gratuitement au prêt d’un vélo Vélocité pendant 24 mois. • © France Télévisions Olivier Quentin

Plusieurs dispositifs d’accueil sont proposés par la ville à destination des étudiants. Un ’Pack Bienvenue’ leur permet de recevoir un chéquier contenant des réductions et places offertes pour profiter d’activités sportives et culturelles, et ainsi découvrir la ville tout en ’économisant 200 €’

Le service Vélocité offre la possibilité d’accéder à un vélo prêté gratuitement pendant 24 mois sur présentation d’un dossier A’tout complet et d’une carte étudiante.

Ces économies ne sont pas à négliger, car Angers est la ville étudiante où la hausse du coût de la vie a été la plus forte en 2022, notamment à cause de l’explosion des loyers selon le syndicat étudiant UNEF. 

4. L’immobilier prend de la valeur

L’attractivité d’Angers draine une population croissante. L’agglomération Angers Loire Métropole a franchi le seuil des 300 000 habitants en 2019, dont 155 850 Angevins, soit 954 habitants en plus par an entre 2013 et 2019 selon l’Insee.

Le marché de l’immobilier angevin continue par conséquent à gagner de la valeur.

  • Achat de biens
    Le prix des biens au mètre carré est supérieur de 34% à la moyenne du département. Il atteint un prix de 3 461€/m² selon une enquête de Capital. Une valeur qui a augmenté de 38,1% entre 2020 et 2023.

’Le département connaît une augmentation constante des prix de l’immobilier depuis 5 ans, avec une accélération en 2021’, constate l’Agence départementale d’information sur le logement du Maine-et-Loire (ADIL 49) en octobre 2022.

Le coût des appartements a augmenté de 18% à l’achat, et de 9% pour les maisons. Le prix médian* s’établit à 295 000 € (prix net vendeur hors frais d’agence et de notaire) pour une maison (+25 000 €), et 150 000 € pour un appartement (+20 000 €).

’Pour devenir propriétaire d’une maison à Angers, les acquéreurs devront disposer d’un revenu supérieur à 4 500 € par mois’, conclut l’ADIL 49, qui souligne que cette flambée des prix éloigne les familles les plus modestes de la propriété. 

  • Location de biens
    Les loyers aussi sont à la hausse. Ils ont progressé de 3,2% par rapport à 2022, et de plus de 10% sur les cinq dernières années.

’Hors charges, le loyer médian* des appartements, toutes surfaces confondues, à Angers est fixé à 11 €/m² sur les 4 trimestres 2022’, rapporte Capital à partir des données de l’Observatoire Clameur.

  • Des projets de rénovation immobilière d’ampleur
    Plusieurs projets immobiliers sont en cours pour répondre à une demande de plus en plus importante.

Un nouveau quartier d’affaires avec 70 000 m² de bureaux verra le jour en 2025 à la gare TGV de Saint-Laud. Ce projet a vocation à redynamiser la ville à un emplacement stratégique depuis le développement de la ligne grande vitesse Grand Ouest, qui a rapproché Angers et Paris. La gare devient un pôle économique avec une création estimée de 5 000 emplois dans le tertiaire.

Les quartiers prioritaires Monplaisir et Belle-Beille font l’objet d’un programme de renouvellement urbain à hauteur de 500 millions d’euros. L’objectif est de revaloriser ces quartiers et d’y favoriser la mixité sociale d’ici 2026.

Photo - Démolition de la barre de l’Europe, quartier Monplaisir à Angers, le 17 juin 2020. • © France Télévisions

Ce renouveau passe par la destruction et la rénovation de logements jugés vétustes et trop énergivores. L’espace public sera réaménagé avec l’agencement d’une allée verte et la construction d’un pôle santé. Le complexe sportif de Monplaisir a déjà été entièrement rénové et inauguré en octobre 2022.

*Le prix médian indique que la moitié des loyers/ventes ont un prix au mètre carré inférieur, et l’autre moitié a un prix au mètre carré supérieur. Cet indicateur est plus représentatif qu’une moyenne car il est moins influencé par les valeurs extrêmes.

5. Une vie culturelle effervescente

La Ville d’Angers est depuis longtemps engagée pour la culture, conçue comme une source de lien social et de vie collective et citoyenne. 

La municipalité a initié en 1998 la Charte Culture et Solidarité, qui regroupe associations et structures culturelles dans l’objectif de faciliter l’accès à l’art et à l’expression artistique sous toutes leurs formes aux personnes isolées, en situation de précarité ou en situation de handicap.

Plusieurs salles de spectacles permettent d’accueillir séances de cinéma, danse, théâtre ou concerts : Le Quai, Le Chabada, Amphitéa, le Grand Théâtre, les 400 Coups ou encore le Centre des congrès. Ce dernier est l’un des deux lieux de résidence de l’Orchestre national des Pays de la Loire.

Illustration - Affiche premiers plans 2023 • © Festival premiers Plans

Angers reçoit aussi de nombreux festivals historiques qui mettent à l’honneur une variété d’arts :

  • Les Accroche-cœurs, festival de théâtre de rue (depuis 1998)
  • Festival Angers BD pour la bande dessinée (depuis 1999)
  • Festival Premiers Plans, dédiées aux ’premières œuvres cinématographiques européennes’ (depuis 1989)
  • Festival d’Anjou, pour le théâtre (depuis 1950)
  • Tempo Rives, festival de musiques actuelles (depuis 2009)
    Pour aller plus loin :

urbanisme aménagement du territoire environnement transports économie sorties et loisirs culture festival événements immobilier transports en commun éducation société université

Notre sélection d’articles à explorer sur le même thème :

Angers, une ville étudiante attractive dont presque la moitié de la population a moins de 30 ans

VIDEO. Angers : les jeunes dynamisent la ville !

Revoir la cérémonie de clôture et le palmarès de la 35e édition du festival Premiers Plans d’Angers

REPLAY. Palmarès complet du festival Premiers Plans d’Angers 2023

Actualités - France 3 Régions

Fichier:France 3 régions 2018.jpg — Wikipédia

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/angers-de-nouveau-premiere-ville-ou-il-fait-bon-vivre-en-france-on-vous-dit-pourquoi-2721982.html

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14.
Angers accueille en mars la « COP3 Étudiante », événement national pour la protection de la planète - AFP – LIONEL BONAVENTURE - Le Courrier de l’Ouest Pierre-Louis AUGEREAU Publié le 14/02/2023 à 12h51 – Document ‘ouest-france.fr’ - Angers Étudiant Écologie Transition écologique Maine-et-Loire

​60 conférences, un forum des métiers, un festival artistique… Angers accueillera en mars 2023 la COP3 Étudiante, un événement national durant lequel il sera question de l’avenir de la planète et de la ville durable de demain.

Après Paris en 2019 et Grenoble en 2021, les étudiants d’Angers organiseront cette année la troisième édition des COP Étudiantes qui se présentent comme des rencontres nationales organisées par et pour les étudiants.

Elles auront lieu du vendredi 17 au dimanche 19 mars 2023 à Angersoù un millier d’étudiantes et d’étudiants sont attendus.

Les COP Étudiantes s’inspirent des Conférences des parties des Nations unies (la plus récente étant la COP27 de Charm el-Cheikh en novembre 2022) et partagent toutes un objectif majeur : permettre aux jeunes générations de participer activement à la transition écologique et sociale indispensable pour la défense du climat. 

Les organisateurs de ce rendez-vous rappellent que la Consultation nationale étudiante menée en 2020 avait montré que 90 % des 50 000 répondants estimaient que les intérêts des générations futures dans ce domaine n’étaient pas pris en compte. 

À l’initiative des étudiants des Arts et Métiers

Durant ces trois jours, trois événements seront organisés par des étudiants pour des étudiants : 1.Une COP avec des conférences et des tables-rondes (au Campus Saint-Serge) ; 2. Un festival Arts et Écologie (au Campus Saint-Serge) ; 3. Un forum des métiers pour la transition (au Centre de congrès Jean Monnier).

Plus de 60 conférences, tables-rondes, projections, débats… seront proposés, avec la participation effective du photographe et documentariste Yann Arthus-Bertrand, parrain de l’opération.

Lancée il y a un an à l’initiative des élèves ingénieurs Arts et Métiers d’Angers, l’association COP3 Étudiante compte aujourd’hui une cinquantaine de membres de plusieurs établissements d’enseignement supérieur, parmi lesquels l’ESTP, l’INSA de Rennes, l’IAE d’Amiens, la faculté de médecine et l’ESAIP d’Angers.

Ils disent avoir travaillé dur pour mettre en place ces trois événements et soulignent un fait marquant de cette COP3 : leur volonté de partager les préoccupations des jeunes et des étudiants avec le monde de la culture et les acteurs économiques. 

Le Forum des métiers pour la transition, qui se tiendra vendredi 17 mars au Centre de Congrès Jean Monnier, attend en effet 60 entreprises et plus de 600 étudiants. Il a pour but de favoriser les rencontres entre étudiants et entreprises concernées par les principes écologiques et solidaires. Ces rencontres peuvent déboucher sur un emploi ou un stage : un ‘job dating’ sera mis en place sur internet à partir du 20 février. 

Enfin, dans le cadre d’un concours, huit projets étudiants seront sélectionnés et soumis à l’appréciation d’un jury. L’appel à projet vient d’être lancé.

Réfléchir à « la ville durable de demain »

Cette COP3 Étudiante s’est donnée entre autres objectifs de réfléchir à Angers à la ville durable de demain. Les étudiants expliquent que ce thème s’est imposé dès les premières réunions de l’équipe organisatrice, très certainement en raison de l’ADN d’Angers. Tournée vers l’écologie (maison de l’environnement, projet Smart City, assises de la transition écologique…), la ville compte une trentaine d’établissements d’enseignement supérieur de forte notoriété. Un quart de la population est étudiante (sur un total de 160 000 habitants). Élaborer la ville durable de demain, c’est donc favoriser les échanges entre les étudiants et les acteurs concernés (entreprises, associations, pouvoirs publics, étudiants…) pour y travailler ensemble. 

Le programme des trois jours est disponible sur le site internet : https://cop3etudiante.org/

Du cinéma, des arts et des débats

Le Festival « Arts et Écologie » se tiendra les 18 et 19 mars au Campus Saint-Serge de l’université d’Angers. Dans l’amphi Pocquet le samedi et l’amphi Volney le dimanche matin (350 places chacun) seront projetés six films de renommée mondiale, parmi lesquels : « Bigger Than Us » de Flore Vasseur, » Ruptures » d’Arthur Gosset, « Activist » de Gwenivig Cornon, » Cher Plastique » de Dorothée Adam.

Les projections seront suivies de débats avec celles et ceux qui ont conçu et réalisé les films. D’autres artistes ont répondu présent et participeront à la COP3 Étudiante et aux débats avec les étudiants.

 Nous pensons que l’art a une place cruciale dans la transition socio-écologique. Il rend visibles et sensibles les sujets et permet d’imaginer un nouveau récit de société pour rendre désirable un monde durable, explique Mathieu Le Marec, président de l’association COP3 étudiante.

Une opération de financement participatif (crowdfunding) vient d’être lancée : https://fr.ulule.com/cop3-etudiante/

Ouest-France : toute l’actualité en direct, l’info en continu

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Source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-accueille-en-mars-la-cop3-etudiante-evenement-national-pour-la-protection-de-la-planete-9b583b78-ac58-11ed-a56f-733a5557cad2

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15.
En pleine crise politique, Borne participe à un CNR jeunesse - Publié le : 18/03/2023 - 18:56Modifié le : 18/03/2023 - 18:54 – Document ‘france24.com’

Photo - La Première ministre Élisabeth Borne participe à un conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse, à Matignon, le 18 mars 2023 à Paris © Raphael Lafargue / POOL/AFP 2 mn

Paris (AFP) – La Première ministre Élisabeth Borne a participé samedi à un conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse, à Matignon, deux jours après avoir engagé la responsabilité de son gouvernement sur la très contestée réforme des retraites.

’Quelles que soient les circonstances, j’ai une priorité, c’est vous, les jeunes’, a déclaré la cheffe du gouvernement, souriante, entourée de plusieurs dizaines de jeunes, collégiens, lycéens, apprentis, étudiants, en ouverture de ce débat d’environ deux heures sur le thème de l’égalité des chances.

Elle était accompagnée de plusieurs ministres dont Pap Ndiaye (Éducation nationale), Olivier Klein (Ville et Logement), Jean-Christophe Combe (Solidarités), Isabelle Rome (Égalité femmes/hommes) et Charlotte Caubel (Enfance).

Interpellée sur les difficultés d’orientation des élèves, le harcèlement scolaire, les préjugés, la mobilité en zone rurale ou encore l’aide sociale à l’enfance, Mme Borne a évoqué des échanges et témoignages ’très stimulants, très inspirants’, et promis de ’relever le défi’.

’J’ai bien noté que la confiance, c’est aussi de démontrer qu’on prend vos propositions, qu’on en fait des mesures et qu’on en suit la réalisation’, a-t-elle assuré dans son discours de conclusion, citant le permis de conduire à 17 ans, l’accompagnement de la sortie de l’aide sociale à l’enfance à sa majorité, la rénovation des logements étudiants du Crous et d’autres pistes évoquées par les participants.

Photo -La Première ministre Élisabeth Borne s’exprime lors d’un conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse, à Matignon, le 18 mars 2023 à Paris © Raphael Lafargue / POOL/AFP

’Je suis convaincue que plus que jamais, redonner confiance dans notre démocratie, c’est une priorité, au-delà des sujets dont on est en train de parler aujourd’hui’, a-t-elle ajouté, dans une allusion aux critiques des oppositions et des syndicats qui l’accusent d’être passée en force en recourant à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le texte reculant l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64.

Deux motions de censure doivent être examinées lundi après-midi par les députés. L’entourage de Mme Borne a précisé samedi qu’elle serait ’au travail’ dimanche, sans aucun événement public prévu.

Après l’écologie, la vie quotidienne et l’avenir professionnel, il s’agissait de la quatrième rencontre thématique autour de la Première ministre avant l’engagement et la citoyenneté, le mois prochain. Cette série de débats doit déboucher au printemps sur des annonces, dans le cadre d’une feuille de route interministérielle sur la jeunesse.

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France 24 — Wikipédia

© 2023 AFP - La une - Source : https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230318-en-pleine-crise-politique-borne-participe-%C3%A0-un-cnr-jeunesse

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16.
France - Avis : ’Inégalités de genre, crise climatique et transition écologique’ le CESE a adopté son avis - Des solutions pour bâtir une société durable et respectueuse de l’égalité de genre - Travaux et auditions - Publiée le 14/03/2023

Saisine liée : Inégalités de genre, crise climatique et transition écologique

Formation de travail liée : Délégation aux droits des Femmes et à l’égalité

Chapeau : Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté en séance plénière son avis intitulé « Inégalités de genre, crise climatique, et transition écologique ». 

Cet avis a été rapporté par Antoine Gatet (Groupe environnement et nature) et Aminata Niakaté (Groupe artisanat et professions libérales) au nom de la Délégation aux droits des Femmes et à l’égalité, présidée par Agathe Hamel (Groupe des Organisations étudiantes et des mouvements de jeunesse). Il a été présenté lors de l’assemblée plénière du 14 mars 2023.

L’avis « Inégalités de genre, crise climatique, et transition écologique » a été adopté à l’unanimité avec 121 voix pour.

Télécharger l’avis Télécharger le rapport

Télécharger la fiche de communication

Corps - La séance plénière en image - Vignette (crop 694x395)

les rapporteur.es de l’avis et la Présidente de la Délégation

Voir la galerie - Copyright : Martin Chang /SIPA 

Les femmes plus impactées par les conséquences des changements climatiques

Si les acteurs privés comme publics font montre d’une évolution positive sur la prise en compte dans leurs actions et leurs politiques de la problématique de l’égalité de genre et de celle de la protection de l’environnement, en témoigne notamment la mise à l’agenda par l’exécutif de la thématique de la transition écologique en janvier 2023, et le choix renouvelé de l’égalité homme-femme comme « grande cause du quinquennat » pour cinq années consécutives en 2022, aucun n’adresse encore spécifiquement l’enjeu de la protection de l’environnement et celui de l’égalité entre les hommes et les femmes sous un prisme commun.

Or, dans un monde profondément inégalitaire, où 70 % des plus pauvres sont des femmes, celles-ci sont aujourd’hui proportionnellement plus impactées que les hommes par le réchauffement climatique et la perte de biodiversité, qui viennent renforcer leur précarisation et aggraver les inégalités qu’elles subissent déjà. A titre d’exemple, lors du Tsunami de 2004 qui a touché les pays de l’océan Indien, 70% des personnes décédées étaient des femmes.

Les femmes, actrices majeures de la transition écologique

Un constat qui interpelle, d’autant plus que les femmes sont pourtant des actrices majeures de la transition écologique, tout en étant moins associées que les hommes aux décisions environnementales et climatiques et encore largement sous représentées dans les instances de décisions : seuls 35 % des membres des délégations permanentes à la COP 26 sur le climat étaient des femmes.

L’égalité des sexes doit aller de pair avec la préservation de la planète

Aussi, dans la lignée de l’Accord de Paris qui soulignait dès 2015 l’importance de « briser les silos et de développer des solutions permettant à la fois de limiter les impacts climatiques et de rééquilibrer les relations de pouvoir de genre », la Délégation aux droits des Femmes et à l’Egalité, (DDFE) du CESE a souhaité se saisir de ce sujet à travers cet avis qui rappelle que l’égalité des sexes constitue une évolution sociétale profonde qui doit nécessairement aller de pair avec la préservation de la planète.

Cet avis du CESE s’appuie sur un rapport particulièrement documenté, qui dresse le constat du décalage important entre des déclarations institutionnelles fortes et répétées sur la nécessité de prendre en compte la situation des femmes et de les impliquer dans l’action collective, et leur faible concrétisation. 

25 préconisations pour ‘visibiliser’ et résoudre les injustices environnementales subies par les femmes

Par cet avis, le CESE souhaite non seulement renforcer la visibilité des injustices environnementales subies par les femmes, tout en proposant des solutions pour les résoudre en levant les nombreux obstacles qui empêchent aujourd’hui les femmes de prendre toute leur place dans la transition écologique. Ces solutions opérationnelles seront soumises par le CESE aux actrices et acteurs concernés, privés comme publics, avec un calendrier concret de mise en œuvre. Elles sont présentées dans cet avis à travers 25 préconisations visant à :

Améliorer la connaissance et la recherche sur l’impact différencié sur les femmes des effets du changement climatique

Le CESE propose d’intégrer notamment dans les rapports du GIEC les études et données sexo-spécifiques disponibles relatives au climat, afin de construire des scénarios de transition écologique intégrant les inégalités de genre, ainsi que de systématiser aux échelles internationales, nationales et locales, le recueil de données ventilées par sexe lors de l’évaluation des effets des dégradations environnementales et des catastrophes naturelles et technologiques.

Construire des politiques publiques relatives au climat et la transition écologique basées sur des données ventilées par sexes 

Le CESE recommande de prendre en compte la dimension genrée dans l’étude d’impact préalable des projets et propositions de lois qui concernent la transition écologique et dans leurs évaluations, ainsi que d’intégrer un indicateur des inégalités de genre et, plus globalement, de la justice environnementale dans les planifications environnementales nationales et les décisions des collectivités territoriales.

Engager l’ensemble des acteurs et actrices vers l’intégration pleine et entière des femmes dans la lutte contre le réchauffement climatique et la transition écologique

Le CESE préconise d’identifier les données sexo-spécifiques dans les bilans carbone des entreprises, en formant les expertes et experts en bilan carbone aux questions de genre et accompagnant techniquement et financièrement les entreprises s’engageant dans cet exercice, ainsi que de renforcer la mixité des métiers « verts et verdissants » et la promotion des femmes aux postes à responsabilité dans ces métiers.

Démocratie environnementale : permettre aux femmes d’être des actrices centrales des débats

Le CESE propose d’instaurer la parité dans la représentation française aux COP et dans les instances décisionnelles des mécanismes et fonds climat (Fonds vert pour le climat (GCF) ou Fond pour l’environnement mondial (GEF) par exemples), mais également d’adapter le temps du débat démocratique en tenant compte des contraintes pesant sur les femmes (horaires des réunions, gardes d’enfants...), d’initier de nouveaux espaces de participation plus favorables aux femmes (living Lab, tiers lieux, maisons de projet, etc.), et de développer des techniques égalitaires et innovantes (éducation populaire, prise de parole alternée, etc…).

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17.
L’écologie, une nouvelle religion ? - Anne-Laure Filhol et Pascal Tournier - Publié le 18/03/2023 à 14h34, mis à jour le 18/03/2023 à 14h34 • Document ‘lavie.fr’

[Débat] - Pour la philosophe Corine Pelluchon et le théologien François Euvé, les valeurs d’humilité et de responsabilité portées par le christianisme nourrissent notre relation au vivant.

Fran&ccedil ;ois Euv&eacute ; est th&eacute ;ologie j&eacute ;suite et r&eacute ;dacteur en chef de la revue Etudes, physicien de formation.&nbsp ;Corinne Pelluchon est professeure &agrave ; l&#39 ;universit&eacute ; Gustave-Eiffel, sp&eacute ;cialiste de philosophie politique et d&#39 ;&eacute ;thique appliqu&eacute ;e.

Photo - François Euvé est théologie jésuite et rédacteur en chef de la revue Etudes, physicien de formation. Corinne Pelluchon est professeure à l’université Gustave-Eiffel, spécialiste de philosophie politique et d’éthique appliquée. • JEAN-LUC BERTINI POUR LA VIE

Agrégé de physique, le théologien François Euvé est entré dans l’écologie par le biais de la science. La philosophe Corine Pelluchon, par le biais de la bioéthique. Réunis par La Vie, ils s’interrogent sur les liens que peut entretenir notre rapport au vivant avec la religion et en particulier le christianisme.

Ayatollahs verts, conversion, jardin d’Éden… Bien des mots qui renvoient à l’écologie puisent dans le champ lexical religieux. L’écologie serait-elle une nouvelle religion ?

François Euvé. Rien de surprenant là-dedans. L’écologie n’est pas d’abord une affaire de transformation technique. Se jouent un rapport à l’avenir, une possible catastrophe, une confrontation à des questions d’ordre métaphysique et spirituel. Dès les années 1960-1970, en Californie, les mouvements écologistes montraient un intérêt pour les spiritualités orientales. Très tôt s’est opéré un rapprochement entre la sensibilité pour la nature et les courants spirituels à dimension cosmique. On s’est tourné vers la tradition amérindienne ou chamanique, et non vers le catholicisme, considéré comme trop anthropocentrique.

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Corine Pelluchon. L’écologie renvoie à ce qui nous dépasse, aux générations futures, à ce qui nous relie aux autres. On peut parler d’une transcendance dans l’immanence. L’écologie, c’est notre habitation de la Terre, et cette dimension universelle nous invite à sortir d’une fondation seulement individualiste de l’éthique de la politique. Il s’agit aussi de prendre conscience de nos limites et de celles de la Terre. Mais attention, il est dangereux de confondre écologie et religion. Les religions peuvent diviser. Ce n’est pas rendre un bon service à la religion quand on s’en sert pour défendre un programme politique. Je me méfie aussi des religions type new age et du syncrétisme, où finalement l’ego triomphe. Les grands textes religieux comportent des sources précieuses. Je pense au double récit de la Création, où Dieu fit les animaux selon leur espèce et non du point de vue des humains.

Il peut exister chez certains écologistes une vision dogmatique. Ils peuvent virer dans la tyrannie du bien…

C.P. La souffrance animale dans les élevages, les abattoirs, suscite moins d’indifférence. Le broyage des poussins, la corrida sont intolérables ! Ceux qui les dénoncent sont les sentinelles d’un progrès moral qui passe par l’élargissement de la sphère de sa considération aux autres vivants. Mais ce traumatisme est notre honte commune. Si l’on s’en excepte et que l’on n’a pas conscience de sa faillibilité, on risque de s’enfermer dans le dogmatisme, de désigner des coupables, voire de se prendre pour un gourou.

Comment faire en sorte que l’écologie, qui s’appuie sur des données scientifiques, puisse allier rationalité et spiritualité ?

F.E. Il n’y a pas d’incompatibilité. À condition de ne pas prendre la raison dans son sens instrumental et plus technicienne, qui peut verser dans la toute-puissance. Il s’agit d’appréhender la raison selon sa racine grecque (logos), qui renvoie aux idées de langage et de communication. L’écologie, en ce qu’elle rappelle les idées de vulnérabilité et de confrontation au vivant, peut nous aider à renouer avec cette approche de la raison. Ce qui nous fait un être humain, ce n’est pas la puissance, mais la relation et la capacité d’être affecté par autrui.

L’écologie dessine-t-elle une nouvelle anthropologie ?

C.P. Pensée comme la sagesse de l’habitation de la Terre, l’écologie exige un remaniement intellectuel, moral et psychique considérable. Une vraie révolution anthropologique. Jusqu’ici, nous avons privilégié la dimension individuelle du sujet, pour fonder un État sur la liberté et l’égalité de chacun en dignité. Il fallait cette abstraction que sont les droits de l’homme pour accomplir cela. Mais ce faisant, nous avons négligé la corporéité, la dépendance à l’égard des autres, humains et non-humains. Aujourd’hui, l’idée que le progrès repose sur une croissance illimitée apparaît comme une erreur complète. Il nous faut aussi apprendre une manière d’être ensemble qui ne soit pas structurée essentiellement par la compétition et la rivalité, qui nous ont été enseignées dès le plus jeune âge.

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Quelles ressources peut apporter le christianisme à l’écologie ?

F.E. Un point important dans la tradition chrétienne est la valorisation de la personne humaine dans sa liberté et sa responsabilité. Les Pères de l’Église insistent très fortement. La destinée humaine n’est pas inscrite dans le fonctionnement du cosmos. Ce qui doit nous conduire non pas à un ordre humain qui serait celui de la liberté ou à un ordre naturel qui serait celui de la nécessité et du déterminisme, mais à se dire que dans l’autre qu’humain il y a aussi une forme de responsabilité. La personne humaine ne dépend pas du monde. Mais il ne faudrait pas inverser et mettre la nature en dépendance de l’homme, qui pourrait l’exploiter à sa guise. Tout l’enjeu est de trouver un mode de relation qui respecte la distinction des ordres.

C.P. Il y a chez bon nombre de figures chrétiennes, comme Bernard de Clairvaux, une connaissance du cœur humain, sans laquelle il est vain de parler d’éthique et de politique. Alors que les Grecs célèbrent la magnanimité, cette grandeur d’âme qui explique que l’on attende moins du monde que de soi-même, c’est l’humilité qui est au cœur de la morale chrétienne. L’humilité, qui vient de humus (sol, terre), rappelle à chacun sa condition charnelle et engendrée et sa faillibilité. Elle rend possible le sentiment d’égalité et permet de conserver la mesure, d’éviter le revirement du courage en témérité. On la galvaude quand on la confond avec la modestie. Elle manque souvent aux personnes qui ont des responsabilités, aux élites, à tout le monde !

Qui dit religion dit grands récits qui nous emportent et suscitent le désir. Dans l’écologie, on parle beaucoup de fin du monde, de décadence. Et les écologistes eux-mêmes peuvent être austères…

C.P. Le récit implique la créativité et l’imaginaire. Il n’y a pas de réponse univoque aux problèmes écologiques. L’agriculture ou l’énergie, par exemple, sont très dépendantes du climat, de la géographie, du contexte socioculturel. Alors que l’écologie exige de l’imagination et de l’énergie, certains de ses représentants sont, en effet tristes, moralisateurs et utilisent à l’envi la culpabilisation, alors que, sans estime de soi, on ne change pas durablement son style de vie. Je ne suis pas pour que l’on jette un voile pudique sur la gravité du mal, ni sur la violence de notre modèle de développement qui est fondé sur la réification totale des autres vivants, l’exploitation illimitée de la Terre et la spoliation des autres cultures. Le capitalisme génère de la souffrance dans tous les domaines. Qui dit écologie dit non à la domination et dit pluralité. Dit aussi expérimentation et transition. L’écologie est un projet d’émancipation. Chacun doit se libérer de schémas obsolètes, à sa manière, à son rythme, pour habiter autrement la Terre, cohabiter avec les autres, humains et autres qu’humains, de manière plus juste. Si déjà on portait ce message partout, à l’école, dans les médias, dans les entreprises, en politique, ce serait formidable.

F.E. Certes un récit est mobilisateur, mais on a aussi besoin d’éléments concrets et efficaces. Je crois que les initiatives individuelles peuvent être inspirantes pour d’autres et faire boule de neige. Je pense aussi au film Demain, qui, à partir d’expériences à différentes échelles, montre que c’est possible. Le risque de discours catastrophistes ou radicaux, c’est de penser que la transition est impossible. C’est tellement exigeant qu’on n’y arrivera pas…

Que dire à la jeune génération guettée par l’écoanxiété ?

F.E. On voit bien que les jeunes sont coincés dans ce modèle de réussite personnelle, qu’ils savent faux, mais qui reste la norme. Quels sont les modèles qui donnent envie de s’engager ? Il en existe, et c’est plutôt par l’exemple et le témoignage que par les discours que la jeunesse sera convaincue. Cela passe ainsi par des personnes qui se sont accomplies dans la relation, qui sont dans l’action et qui rayonnent de vie. Il y avait par exemple chez Bruno Latour une joie de vivre et un optimisme susceptibles d’entraîner l’adhésion.

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C.P. La prise de conscience de la gravité de la situation peut conduire à la dépression. En même temps, les jeunes souffrant d’écoanxiété montrent qu’ils refusent le déni et ne veulent plus de paroles en l’air. Ils ont besoin de sincérité et attendent des décisions courageuses. Il importe de mettre en valeur les alternatives crédibles aux modes de production industrielle et d’aider les personnes à se reconvertir, à innover. Il faut aussi leur dire qu’un mouvement est en cours, qui fait le lien entre les générations et vise à défendre le vivant.

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Source : https://www.lavie.fr/actualite/societe/lecologie-une-nouvelle-religion-86939.php

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18.
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Annexe - Publication du 6ème rapport de synthèse du GIEC - Le Lundi 20 mars 2023 – Documents officiels

Photo d’illustrationIllustration - Crédits : Arnaud Bouissou / Terra

La synthèse du sixième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est publiée ce lundi 20 mars 2023. Ce document a été adopté à l’issue d’une session d’approbation qui s’est tenue du 13 au 17 mars en Suisse avec les représentants des 195 pays membres du GIEC.

Un document de référence

Fruit d’une collaboration internationale, ce nouveau rapport du GIEC synthétise les connaissances scientifiques acquises entre 2015 et 2021 sur le changement climatique, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour l’atténuer et s’y adapter.

Ce 6ᵉ rapport d’évaluation constituera la base scientifique principale pour le premier bilan mondial de l’Accord de Paris, qui aura lieu lors de la COP28 à Dubaï (Émirats arabes unis) à la fin de l’année 2023.

Depuis plus de 30 ans, le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement climatique et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.

Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile.

Des émissions de gaz à effet de serre toujours en augmentation

Dans ce rapport, le GIEC rappelle que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines ont réchauffé le climat à un rythme sans précédent : la température de la surface du globe s’est élevée d’ 1,1 °C par rapport à la période pré-industrielle.

Quels que soient nos efforts actuels, le GIEC estime que le réchauffement de la planète atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.

Limiter ce réchauffement à 2 °C ne sera possible qu’en accélérant la baisse des émissions après 2030 pour :

  • ramener les émissions mondiales nettes de CO2 à zéro ;
  • réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de serre.
    Je salue le rapport du GIEC qui rappelle l’extrême urgence à réduire nos émissions si nous voulons éviter de dépasser un réchauffement de 1,5 degrés et les risques climatiques qui y sont associés. C’est tout le sens de l’action que je mène tant au niveau national avec deux lois sur l’accélération des renouvelables et sur la relance du nucléaire, qu’au niveau européen avec la réduction de 55% des émissions européennes d’ici 2030 actée en juin dernier sous présidence française. Nous devons aller plus loin au niveau international, notamment en accélérant la sortie des énergies fossiles lors de la prochaine COP28.

Agnès Pannier-Runacher

Des risques qui s’aggravent

Le 6e rapport d’évaluation du GIEC atteste d’une augmentation des risques (vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresses, fonte de la cryosphère, changement du comportement de nombreuses espèces…) pour un même niveau de réchauffement par rapport au 5e rapport d’évaluation de 2014.

Les risques climatiques et non climatiques vont s’aggraver et se multiplier, ce qui rendra leur gestion plus complexe et difficile.

Rapport de synthèse du GIEC. Le changement climatique aujourd’hui
L’essentiel en un clic - Crédits : MTE/Dicom

La France et le GIEC

En France, de nombreuses équipes de recherche travaillent sur ces sujets, impliquant plusieurs centaines de scientifiques, qui contribuent à différentes phases d’élaboration des rapports du GIEC.

La France est l’un des principaux contributeurs financiers au budget du GIEC. La contribution française volontaire au budget du GIEC s’élève à 1 million d’euros par an.

La France est plus que jamais déterminée à agir

Ce nouveau rapport conforte la France dans sa détermination à agir. Sa stratégie énergétique repose sur quatre piliers : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, l’accélération du développement des énergies renouvelables (EnR) et la relance de la filière nucléaire française.

Elle comprend différents outils, notamment la stratégie nationale bas-carbone (SNBC) qui a pour ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Depuis 2017, les émissions de gaz à effet de serre de la France ont ainsi baissé de 9,6 %.

La France se prépare aussi aux impacts devenus inéluctables du changement climatique à travers son plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC).

« Le dernier rapport du GIEC nous le rappelle : le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète. Nous devons donc accélérer nos actions pour anticiper au maximum les risques que le changement climatique fait peser sur nos territoires. Les conclusions du GIEC seront la base sur laquelle nous allons fonder les travaux pour le 3e plan national d’adaptation au changement climatique. Le déni n’est plus possible. »

Christophe Béchu

Pour en savoir plus : Résumé pour décideurs du Rapport de synthèse du 6rapport d’évaluation du GIEC

Ce qu’il faut retenir du 6e rapport d’évaluation du GIEC

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Source : https://www.ecologie.gouv.fr/publication-du-6e-rapport-synthese-du-giec

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