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"Les divers types d’habitats passifs à hautes performances environnementales : avec notamment les usages particuliers du chanvre, des panneaux en bois massif et des briques en terre cuite ‘Monomur’" par Jacques Hallard

lundi 19 décembre 2022, par Hallard Jacques



ISIAS Bâtiments Constructions Habitations Ecologie Partie 1

Les divers types d’habitats passifs à hautes performances environnementales : avec notamment les usages particuliers du chanvre, des panneaux en bois massif et des briques en terre cuite ‘Monomur’

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 18/12/2022

Plan du document : Introduction Sommaire Auteur

Consommation énergétique comparée des constructions en Kwh/m² par an.

Détail des commentaires techniques dans ce dossier


Introduction avec quelques définitions

Ce dossier est la 1ère partie d’une série intitulée ‘Bâtiments Constructions Habitations Ecologie’  ; il rassemble des documents techniques qui sont répartis en 4 rubriques codées de A à D.

Rubrique A – Elle présente l’intérêt écologique des habitats passifs ou maisons passives pour toutes les constructions, notamment les maisons en bois avec leurs avantages et leurs inconvénients, y compris avec des conseils thermiques pertinents. Avec des exemples de réalisations à hautes performances environnementales…

« La « haute qualité environnementale » n’est pas une somme de normes, mais un ensemble d’objectifs (visant à approcher ou atteindre des « cibles ») posés au moment de la conception. Diverses normes visent certains des objectifs qui sont aussi ceux de la démarche environnementale appliquée à l’architecture… »

« La haute qualité environnementale (HQE) est un concept environnemental français datant de 2004, enregistré comme marque commerciale et accompagné d’une certification « NF Ouvrage Démarche HQE » par l’AFNOR1, qui concerne le bâtiment. Il vise « à limiter à court et à long terme les impacts environnementaux d’une opération de construction ou de réhabilitation, tout en assurant aux occupants des conditions de vie saine et confortable »2. La HQE est inspirée du label haute performance énergétique auquel il ajoute une dimension sanitaire, hydrologique et végétale. La démarche pour l’obtention de la certification peut être effectuée par l’association HQE, association française reconnue d’utilité publique en 20043. C’est une initiative associative d’origine privée, fondée sur un référentiel de quatorze cibles, qui peut être intégrée dans les offres d’architecture et d’ingénierie visant à améliorer la conception ou la rénovation des bâtiments et des villes, en limitant le plus possible leur impact environnemental néfaste. Concernant le volet énergie, ces démarches qualitatives tentent de surenchérir et de se substituer aux labels officiels haute performance énergétique (HPE). Contrairement aux labels publics français haute performance énergétique (HPE, HPE-EnR, HPE-2009) ou Bâtiment de basse consommation (BBC), la locution haute qualité environnementale (HQE) a fait l’objet d’un dépôt de marque commerciale par l’association HQE. En 2016, l’Association HQE et GBC-France (membre français du World GBC) fusionnent et deviennent l’Association HQE-France GBC4. La démarche HQE étant critiquée pour son manque de lisibilité et sa défense des intérêts commerciaux des industriels : l’association est dirigée par des représentants de l’industrie du bâtiment5, elle adhère au syndicat des fabricants de produits de construction (l’AIMCC). Certains professionnels lui préfèrent la méthode britannique BREEAM, la démarche Bâtiments durables méditerranéens et/ou des processus de conception liés aux labels publics français… » - Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haute_qualit%C3%A9_environnementale

Définitions :

« Le concept du bâtiment passif est que la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction (par les êtres vivants et les appareils électriques) et celle apportée par l’extérieur (par l’ensoleillement) suffisent à répondre aux besoins de chauffage. Un bâtiment occupé qui ne perd pas la chaleur interne n’a pas besoin de chauffage pour rester agréable à vivre. Dans un bâtiment traditionnel, le chauffage ne sert qu’à compenser les pertes de chaleur… »

« L’habitat passif est une notion désignant un bâtiment dont la consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire entièrement compensée par les apports solaires ou par les calories émises par les apports internes… » - Wikipédia

Rubrique B – Le chanvre est une plante cultivée qui consomme peu d’eau et n’a pas - ou a peu - besoin de produits phytosanitaires : il a des usages variés, notamment pour des textiles et comme composants isolants thermiques et phoniques, après avoir subi des transformations industrielles appropriées. Cette rubrique B réunit tous les usages du chanvre dans les matériaux de constructions, avec des informations sur une filière productive qui est bien organisée en France.

Rappels en matière d’isolation dans les constructions

« La performance thermique d’un matériau tient à sa capacité à retenir la chaleur et à la réguler selon les variations de la température extérieure. Cette capacité s’exprime techniquement par 3 coefficients de référence mesurant en laboratoire le niveau de résistance, conductivité et transmission thermique de l’isolant… » - Voir Comment évaluer la performance d’un isolant

« L’isolation thermique, bien que le moins cher des éléments d’une rénovation ou d’une construction bien réalisée, est la fourniture permettant de réaliser les plus fortes économies sur le long terme… »

Quelques isolants thermiques - Fibre de bois. Ouate de cellulose. Liège expansé. Laine de chanvre. Laine de coton. Laine de mouton. Isolant Lin… - Source

« La laine de chanvre a une conductivité thermique qui varie selon sa composition et son conditionnement de 0.039 à 0.050 W/mK. Sa composition fibreuse permet également d’obtenir une isolation phonique des parois… »

Note : W/mK - Watt par mètre Kelvin. Le Kelvin représente la variation d’un degré Celsius tandis que le mètre mesure le rapport entre l’épaisseur de l’isolant et la surface à isoler. On retiendra que plus la conductivité est faible, et plus le matériau sera isolant. Voir comment Convertir mK en °C (Millikelvin en Degré Celsius)

Suggestion de lectures préparatoires pratiques :

Comment bien choisir son isolant thermique - Quelle Energie

Comparatif des isolants - Conseils Thermiques

Quel est le meilleur isolant thermique ? Notre comparatif20 octobre 2022

Guide complet matériaux d’isolation - Choisir.com

Rubrique C – Tous les usages du bois dans les constructions sont abordés ici : ossatures en bois, panneaux en bois massif comme murs, etc... Applications et quelques fournisseurs.

Des articles canadiens de l’organisme ‘Écohabitation’ ont été inclus dans ce dossier car ils montrent les initiatives entrepreneuriales et des réalisations rapportées au Canada : ils peuvent être sources d’inspiration ailleurs, en particulier dans les territoires boisés ayant des possibilités locales et des débouchés à portée de main pour les bâtiments et les habitations… - « ‘Écohabitation’ est un organisme québécois indépendant qui accompagne les professionnels et les particuliers dans la réalisation de leurs projets durables par l’information, l’accompagnement, la certification et la formation, depuis plus de 20 ans ! » - Voir des vidéos dédiées > ici

Rubrique D – Finalement parmi les matériaux de construction, les briques en terre cuite sont comparées aux parpaings. En particulier, la brique ‘Monomur’ qui est une structure alvéolée pouvant aussi accueillir un matériau isolant, afin d’améliorer encore ses bonnes performances en isolation thermique dans les bâtiments.

Les articles choisis pour ce dossier sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire


Rubrique A – Habitat passif ou maison passive

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Rubrique A – Habitat passif ou maison passive


  • L’habitat passif d’après Wikipédia – Cliquer sur les images pour agrandir
    L’habitat passif est une notion désignant un bâtiment dont la consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire entièrement compensée par les apports solaires ou par les calories émises par les apports internes (matériel électrique et habitants).

Mouvement originaire du Nord de l’Europe, les textes de référence s’orientent essentiellement sur la partie chauffage. Cependant, il faut considérer cette démarche dans la globalité de l’habitation et du confort des habitants. Aussi, dans les zones climatiques chaudes (pourtour méditerranéen par exemple) les choix s’orienteront sur le confort estival en minimisant les dépenses liées au maintien des températures à un niveau confortable (inertie du bâtiment, ventilation naturelle nocturne...).

Pour être qualifiée de « passive », une maison doit fonctionner selon une logique de sobriété énergétique. Les normes françaises ne sont pas encore exactement définies sur cette question : elles le seront probablement à l’horizon 2020 avec la nouvelle réglementation environnementale (Re 2020)1.

Il est néanmoins fait mention de BEPAS (Bâtiment à énergie passive), version française des Passivhaus allemandes pour des bâtiments qui respectent une consommation minimale en énergie et qui ont une étanchéité renforcée à l’air2.

L’étape suivante est le BEPOS : bâtiment à énergie positive, ayant sa propre production d’énergie grâce à des énergies renouvelables.

Il s’agit d’une démarche avec obligation de résultat et non de moyens qui permet de choisir les solutions les plus pertinentes, cohérentes les unes avec les autres, intégrées dans la physionomie du site et des contraintes climatiques.

Le programme CEPHEUS (Cost Efficient Passive Houses as EUropean Standards) a contribué à développer le concept de bâtiment passif.

Dans ce cadre, l’Europe a financé des réalisations faites dans cinq pays : en Allemagne, en Autriche, en France, en Suisse et en Suède. Chaque pays participant devait démontrer la faisabilité technique et la rentabilité du projet et permettre la reproductibilité de ce type de construction.

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Maison passive à Darmstadt, en Allemagne.

Historique du concept

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Dr Feist, fondateur du « Passivhausinstitut » et coauteur du concept.

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Prof. Bo Adamson, coauteur du concept.

Les principes de base (murs passifs et utilisation du soleil) remontent à l’Antiquité mais ils bénéficient de savoirs et de matériaux nouveaux. Il existait déjà depuis le milieu des années 1970 des bâtiments économes en énergie. Le concept de construction passive a été développé à partir des expériences des années 1970. Une norme allemande (Niedrigenergiehaus3), ainsi que des normes suédoises ou danoises très exigeantes et adaptées aux pays froids ont contribué à l’idée d’habitat performant. La construction passive est alors devenue un standard de qualité dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse et pays nordiques notamment).

Un premier label a été formalisé en 1988 par le Pr Bo Adamson de l’université de Lund, (Suède) et Wolfgang Feist (Institut für Wohnen und Umwelt / Institut for Housing and the Environment4). Il a aussi été développé grâce aux aides du Land allemand de Hessen avec une première rangée de 4 maisons (à terrasses) construites pour des familles, par les professeurs et architectes Bott, Ridder et Westermeyer. Le concept a été validé à Darmstadt, avec une économie de chauffage de 90 % par rapport aux standards de l’époque. Puis un groupe de travail a été créé en 1996 pour développer techniquement et économiquement le concept en planifiant la production de matériaux, labels ou certification pour les fenêtres, ainsi que pour des systèmes de ventilation à hautes performances. Des maisons passives ont été construites à Stuttgart (1993), Naumburg, Wiesbaden, et Cologne (19975 et la filière s’est développée avec le soutien de l’union européenne via le programme CEPHEUS6 qui a validé le concept dans 5 pays européens l’hiver 2000 - 2001. Quelques procédés ont été inventés pour la construction passive (ex. : briques creuses collées de type Monomur©7). Des normes et labels ont été spécialement créés, d’autres sont de simples améliorations de techniques existantes (sur-isolation par exemple).

En France, les performances de ce standard n’ont pas été prises en compte dans la RT 2012, et il n’est pas prévu qu’elles soient inscrites dans la future réglementation environnementale française, annoncée pour 2018. En effet, même si l’étanchéité à l’air des bâtiments a été prise en compte en RT 2012, les niveaux exigés sont bien moins ambitieux que ceux des bâtiments passifs (environ 4 fois moins). Par ailleurs, là où le calcul thermique pour les bâtiments passifs s’appuie sur la norme EN 13790 (calculs de consommation prévisionnels réalistes), le calcul thermique en RT 2012 a un caractère uniquement conventionnel.

L’évolution de la maison passive est la maison à énergie positive. Par exemple, celle de l’agence d’architecture Karawitz (dessinée par Milena Karanesheva et Mischa Witzmann), construite à Bessancourt, est l’une des deux maisons à énergie positive certifiées en octobre 2009 en France selon les critères du label européen du « Passivhausinstitut ». Cette maison de 161 m2, ayant coûté 1 800 € HT/m2, dispose de 25 m2 de panneaux photovoltaïques produisant 4 485 kWh/an d’énergie positive, évitant l’émission de 1 887 kg/an de CO2 »8.

Définition

La « maison passive » correspond à une très basse consommation énergétique.

L’habitat passif a un surcoût mais il réduit la consommation d’énergie. Trois critères le définissent :

  • besoin en énergie de chauffage inférieur à 15 kWh/m2/an ;
  • étanchéité à l’air (test de la porte dite blower door) n50 < 0,6 h−1 ;
  • consommation d’énergie primaire inférieure à 120 kWh/m2/an. Le besoin en énergie finale ne doit pas dépasser 50 kWh/m2/an.
    Les critères énergétiques énoncés ci-dessus n’ont de sens que si les méthodes de comptabilisation de l’énergie et de la surface sont clairement précisées.

En matière de surface, c’est la TFA (Treated Floor Area) qui est considérée. Cette surface correspond à la surface intérieure nette du bâtiment. Elle a été définie spécialement pour permettre la comparaison de bâtiments issus de différents pays dans le cadre du projet CEPHEUS. Sa définition se trouve dans le rapport technique final du projet CEPHEUS9.

En France, il existe plusieurs organismes pouvant délivrer le label Maison Passive (PassivHauss) comme Propassif [archive] ou l’association la Maison Passive France10.

Principes

La conception d’un habitat passif (et/ou bioclimatique) repose sur six grands principes11[source insuffisante] :

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f2/Passivhaus_thermogram_gedaemmt_ungedaemmt.png/220px-Passivhaus_thermogram_gedaemmt_ungedaemmt.png

La thermographie montre dans l’infrarouge que la construction passive (à droite) perd beaucoup moins de chaleur (couleurs chaudes) qu’une construction classique (au fond).

L’isolation thermique est le premier principe de la construction passive. Elle doit être hautement performante et appliquée sur toute l’enveloppe extérieure du bâtiment, sans interruption afin de limiter les ponts thermiques. La construction doit être assez compacte, afin de limiter sa surface extérieure, et toutes les parties opaques du bâtiment, isolées de façon optimale. En principe, pour le climat européen central, leur coefficient de transfert thermique U ne doit pas excéder 0,15 W/m2 K, mais il est recommandé actuellement que cette valeur atteigne les 0,10 W/m2 K[réf. nécessaire]. Pour comparaison, la RT2005 (réglementation thermique française) impose un maximum de 0,45 W/m2 K et une valeur référence de 0,36 W/m2 K pour les murs en contact avec l’extérieur.

Les caractéristiques des fenêtres sont importantes car il est inutile de réaliser une isolation performante des murs si la chaleur est gaspillée par les vitrages. En effet, le coefficient de transmission de la fenêtre Uw ne doit pas dépasser 0,8 W/m2 K (à comparer avec Uw RT2005 = 1,8 W/m2 K et Uw RT2012 = 1,2 W/m2 K)[réf. nécessaire]. Compte tenu de ces caractéristiques, le triple vitrage, onéreux, est souvent utilisé. Outre la qualité du vitrage, l’ensemble de la fenêtre doit répondre à des exigences accrues, de même que son installation dans le bâti (un vitrage coûteux dont l’installation laisse une fente entre la maçonnerie et le bâti de la fenêtre est inefficace).

Pour le climat français, un peu plus doux que celui de l’Allemagne, il est possible de réduire la valeur de U (mur, toiture, sol, fenêtre) et de l’optimiser grâce à des calculs effectués avec le tableur Passivhaus Planning Package (PHPP) fourni par le Passivhaus Institut12.

Suppression des ponts thermiques

Les ponts thermiques peuvent être une source de déperditions conséquentes. Ils sont dus à l’assemblage des éléments structurels (mur avec dalle ou balcon, par exemple), auxquels la chaleur est transmise par conduction et dissipée à l’extérieur. Dans le cas d’un balcon, l’échange thermique suit le même principe que dans le cas d’ailettes de refroidissement). Dans la maison passive, il convient donc de réduire drastiquement ces ponts qui, aux niveaux d’isolation requis, prennent une part excessive dans les déperditions de chaleur.

Étanchéité à l’air

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Test d’infiltrométrie, permet de localiser et colmater les infiltrations parasites.

Limiter les déperditions thermiques qui sont induites l’étanchéité à l’air. La maitrise des infiltrations d’air parasites garantit la durabilité des systèmes constructifs et des isolants en évitant la condensation dans l’épaisseur des matériaux. Les déperditions de chaleur par une mauvaise étanchéité à l’air sont préjudiciables aux économies d’énergie. L’étanchéité à l’air doit être soigneusement conçue, en portant une attention particulière à sa continuité entre les éléments structurels, aux encadrements de baies et aux pénétrations (conduits de cheminée, canalisations…), aux qualités des produits utilisés. Pour vérifier la bonne étanchéité du bâtiment, on effectue après la construction un test d’infiltrométrie. Une maison passive est 4 à 5 fois plus étanche qu’une maison RT2012.

Ventilation double flux

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Schéma agrandi > Principe de la maison passive, tête de boucle ici avec puits canadien.

Une maison passive étant très étanche, elle doit comprendre un système de ventilation performant afin d’assurer le renouvellement de l’air. Une ventilation (ou VMC) double flux, qui comporte un récupérateur de chaleur, est alors incontournable[réf. nécessaire] pour limiter le rejet de chaleur via le système de ventilation.

La VMC double flux extrait l’air vicié des pièces humides (WC, SdB, cuisine) et insuffle l’air extérieur dans les pièces à vivre. Un échangeur de chaleur assure la récupération de l’air extrait pour réchauffer l’air insufflé.

La VMC peut être associée à un puits canadien (ou provençal). Il s’agit d’un système géothermique permettant de réchauffer (en hiver) et de rafraîchir (en été) l’air insufflé. Les modèles certifiés présentent des performances thermiques et une consommation électrique (environ 0,3 Wh/m3) permettant d’atteindre la sobriété énergétique visée.

Une ventilation double flux est encombrante [Combien ?] et requiert des longueurs de gaine importantes. L’emplacement de l’ensemble (dans le volume chauffé) et le cheminement des gaines dans la construction doivent être prévus dès la phase de conception.

Un entretien régulier est en outre nécessaire : nettoyage des gaines, changement des filtres. Certaines VMC thermodynamiques combinent une VMC double flux et une pompe à chaleur. Ces systèmes permettent de ventiler, chauffer, climatiser, voire de produire de l’eau chaude [réf. nécessaire].

Il existe des alternatives passives comme les fenêtres pariéto-dynamiques pour éviter d’installer une VMC double flux. Celles-ci ne sont pas étanches, laissent passer l’air et fonctionnent comme un échangeur de température entre l’air intérieur et extérieur [réf. nécessaire]. Elles doivent être orientées vers le sud pour profiter de l’apport solaire. La ventilation est alors assurée par une VMC simple flux. Un avantage de cette alternative est le coût d’installation et de fonctionnement moindre [Combien ?].

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Schéma agrandi  : Ventilation double flux associée à un ballon d’eau d’inertie thermique et à deux micro-pompes à chaleur, offrant production d’eau chaude, appoint solaire, apports thermiques d’air insufflés et filtration d’air neuf.

Ventilation nocturne

Dans les régions chaudes, il convient de prévoir une disposition des ouvrants permettant d’assurer une ventilation nocturne (traversante et/ou par effet de cheminée) afin d’éviter la surchauffe en été. Il est également important de prévoir une structure massive à forte inertie thermique qui absorbe la chaleur de la journée et qui puisse être refroidie par la ventilation nocturne.

Solaire passif

Pour valoriser le potentiel fourni par le soleil en hiver, au printemps et en automne, il est nécessaire de capter sa chaleur, la stocker et la restituer. L’énergie solaire est captée par les parties vitrées de la maison. Ces vitrages isolants sont dimensionnés selon l’orientation du bâtiment : 40 à 60 % de surface vitrée sur la façade sud, 10 à 15 % au nord, et moins de 20 % sur les façades est et ouest. L’énergie solaire, qui pénètre via les fenêtres, est stockée à l’intérieur par des matériaux à forte inertie. La chaleur accumulée dans le bâtiment doit être restituée dans la pièce par convection et rayonnement, avec un étalement dans le temps. Afin d’éviter l’inconfort occasionné par les surchauffes en été, l’ensoleillement direct des façades est à maîtriser grâce à des protections solaires constructives (auvent, pare-soleil, persienne…) et à des vitrages avec un facteur solaire suffisamment faible pour limiter les apports énergétiques. Ces mesures constructives peuvent être complétées par des stores et une protection végétale.

Des appareils ménagers économes

Des appareils spécifiquement conçus pour l’habitat passif peuvent-être une bonne source d’économie énergétique nécessaire pour atteindre les normes d’habitat passif.

Si l’on utilise l’électricité par exemple, les 120 kWh/(m².an) d’énergie primaire correspondent donc à 120 / 2,58 (le coefficient de rapport énergie primaire/énergie finale que l’on connait bien avec le DPE) soit donc un maximum de 46 kWh/(m².an) de consommation totale de la maison.

L’utilisation d’appareils énergétiquement efficaces apporte en outre l’avantage de ne pas constituer un système de chauffage parallèle ce qui va favoriser le confort d’été.

Il faut noter que les besoins en chauffage sont inférieurs à 15 kWh/(m².an) ; souvent il n’y a pas du tout besoin de chauffage Note 1.

Réfrigérateur économe

Un cycle thermodynamique frigorifique marginal peu répandu, utilisant une source de chaleur pour fabriquer du froid existe : réfrigérateur à absorption de gaz (frigo à butane et propane ou utilisant la source de chaleur parasite par exemple d’un moteur thermique des véhicules) peut être conçu et adapté à l’énergie solaire. Une excellente isolation thermique de l’enceinte, doublé d’une inertie (chaleur massique interne) augmentée permet par exemple un fonctionnement discontinu (pour une utilisation uniquement quand la ressource énergétique est disponible).

On peut bien sûr aussi utiliser un réfrigérateur classique. Les modèles les plus économes en énergie ont des consommations inférieures à 200 kWh/an.

Lave-linge et lave-vaisselle économes

Environ 4/5 de l’énergie consommée par ces appareils provient des calories consommées pour élever la température de l’eau de lavage. L’usage d’eau déjà chaude provenant de dispositifs de production économe permet de très sensibles économies d’énergie primaire. Des électroménagers spécialement étudiés sont alors nécessaires, bien que raccorder les appareils standards simplement à une source tiède produite par un moyen passif ou économe apporte une nette économie globale.

Coût

Une maison passive coûte entre 7 et 15 % de plus qu’une maison traditionnelle (en théorie selon des constructeurs [réf. nécessaire] avec des matériaux non sains). L’ordre est plutôt au minimum 20 % avec une démarche environnementale logique, et en France. Selon les cas, l’investisseur rentre dans ses frais entre une dizaine et une vingtaine d’années grâce aux économies d’énergie réalisées13.

Toutefois, ce coût de construction est amorti très vite dans la mesure où les coûts d’exploitations (chauffage, électricité...) sont quasi nuls. En effet, 15 kWh/(m².an) est un besoin en énergie. Ces 15 kWh/(m².an) ne sont pas un hasard : des études ont montré qu’en dessous de cette valeur, les habitants et les appareils électroménagers suffisent pour chauffer la maison. Une maison performante de 250 m² coûte en moyenne autour de 600 000 euros (taxes comprises).

Freins

Un des freins identifiés est le manque d’artisans qualifiés, d’architectes formés à ces standards ; il s’ensuit une demande qui dépasse l’offre et se traduit par une hausse des prix. En outre, il faudra aussi adapter le positionnement de la maison passive14 et son orientation pour capter au maximum les sources de chaleurs naturelles. Ceci n’est pas toujours évident selon le terrain et peut aussi avoir un impact sur l’esthétique voulue.

Besoins, outils de formation et applicatifs

Le Parlement européen a souhaité qu’à partir de 2018, tous les bâtiments neufs soient conçus et construits sur le standard Maison Passive, et que la consommation énergétique des bâtiments diminue de 22 % de 2007 à 2010 en Europe, une Directive pour la performance énergétique des bâtiments (EPBD) est en cours de transposition depuis 2007 dans les droits nationaux. L’Europe et les États encouragent la formation, avec par exemple en France la mise en place par le Centre de développement des éco-entreprises d’une formation dénommée « Concepteur Européen Maison Passive/Passivhaus Certifié » (« Certified European Passive House designer »/CEPH) »,15,16. Depuis 2007, architectes et artisans peuvent s’appuyer sur un logiciel spécialisé dit PHPP (2007).

En 2007, les premières Assises françaises de la construction passive visaient à encourager :

  • la construction au standard passif (ce qui implique de mieux former les architectes, artisans, les élus et maîtres d’ouvrages, etc.) ;
  • l’utilisation de produits régionaux (bois, paille, etc.) pour le développement local et la diminution de l’empreinte écologique globale ;
  • le soutien aux filières de production de la construction passive, pour répondre aux attentes du marché.
    Enjeux

Chaque année en France, environ 44 % de l’énergie consommée provient du secteur du bâtiment qui devance dans ce domaine les transports (31,3 %). 124 millions de tonnes de CO2 sont également générées. En outre, l’adaptation du bâtiment à de nouvelles exigences énergétiques peut également susciter la création d’emploi1.

Les maisons passives et/ou « énergiquement positives » qui existent par milliers en Allemagne et Suisse montrent que les solutions techniques existent. Reste à les généraliser pour tenir l’objectif du facteur 4, ou du facteur 9 (diviser par 9 les consommations pour un service équivalent). Alors que l’on prédisait que le prix du pétrole et de l’énergie devraient inéluctablement augmenter (cf. manque de pétrole), une Directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments vise à réduire leur consommation énergétique de 20 % d’ici 202017.

Critiques Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2022). 

Les principales critiques faites aux standards passifs, sont qu’ils véhiculent une image de haute-qualité, sans imposer de qualité écologique ni sociale ou en termes de commerce éthique quant aux matériaux utilisés (toxicité, provenance) ou à la protection de la main d’œuvre (santé, sécurité au travail, rémunération équitable, etc.). Ce standard est d’ailleurs parfois confondu avec ceux du HQE, qui sont plus larges (14, voire 15 cibles) mais sans commune mesure de performance au niveau énergétique.

Les formes architecturales sont moins complexes, et souvent jugées architecturalement plus pauvres. Ceci résulte de la volonté d’avoir un bâtiment compact, donc moins énergivore.

En raison du faible nombre de fenêtres ouvrantes de certaines constructions, les claustrophobes peuvent se sentir enfermés dans ces maisons (par ailleurs très bien insonorisées), même si le renouvellement d’air y est mieux assuré que dans un appartement moderne classique. Des éléments-tampon de type véranda et des baies vitrées élargies peuvent atténuer ou faire disparaître ce sentiment, mais avec une augmentation de coût à la construction. Ce sentiment est par ailleurs souvent rapidement compensé par un confort thermique et sonore accru…

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2012). Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » - En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Article complet avec Notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Habitat_passif

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En deux mots, comment fonctionne un bâtiment passif ?

Imaginez un bâtiment parfaitement isolé, comme s’il avait été recouvert d’un manteau qui le protège autant l’hiver que l’été. Il fait bon à l’intérieur, puisque vous l’occupez et y rejetez de la chaleur. Si, en plus, le temps est ensoleillé, c’est encore mieux, et vous n’avez plus besoin de chauffer. Mais il faut éviter que le soleil n’y entre l’été, pour éviter les surchauffes.

Pour plus de détails techniques, vous pouvez consulter les pages Critères techniques et La labellisation.

Pourquoi « passif » ? - Il ne fait rien ?

Le concept du bâtiment passif est que la chaleur dégagée à l’intérieur de la construction (êtres vivants, appareils électriques) et celle apportée par l’extérieur (ensoleillement) suffisent à répondre aux besoins de chauffage. Un bâtiment occupé qui ne perd pas la chaleur interne n’a pas besoin de chauffage pour rester agréable à vivre. Dans un bâtiment traditionnel, le chauffage ne sert qu’à compenser les pertes de chaleur.

Quel est le problème du chauffage ?

Pollutions. Pour chauffer, il faut utiliser de l’énergie. Et nous pouvons tourner le problème dans tous les sens, l’utilisation de l’énergie engendre de la pollution. Plus ou moins selon l’énergie utilisée, mais le seul moyen de diminuer la pollution, c’est d’en consommer le moins possible.

La pollution de l’atmosphère par les différents rejets, si elle est la plus importante, n’est pas la seule : les pollutions sonores, visuelles et olfactives accompagnent tous les systèmes de chauffage traditionnels.

Aménagement intérieur - Aimez-vous les radiateurs ? Il y a ceux qui font du bruit, ceux qui sentent la poussière brûlée, ou ceux qui prennent une place démesurée. Il existe également des systèmes de chauffage intégrés au bâti, mais ils engendrent d’autres problèmes d’aménagement, de maintenance, etc…

Zones chaudes et froides - Si vous chauffez, vous créez des points chauds. Et donc, en toute logique, des zones froides. Plus vous chauffez, plus la différence entre les zones chaudes et froides est marquée. Au point que les zones de confort dans le logement s’amenuisent au fur et à mesure que le chauffage augmente. Quel gâchis !

Coût - Enfin, il faut payer le chauffage. L’énergie, dont le coût est inévitablement amené à augmenter, est un poste non négligeable. Le système de chauffage, lui aussi, représente un investissement conséquent. Il y a mieux à faire avec cet argent.

comparatif

Comment garder la chaleur ?

Isolation - Il est assez évident que pour garder la chaleur dans une construction (ou la laisser dehors lorsqu’il fait chaud), il faut bien isoler les parois. Car les principales pertes se font lors du passage de la chaleur à travers ces parois : tout d’abord le toit (l’air chaud monte), puis les murs et enfin le sol. Les portes et fenêtres sont considérées comme des parois particulières (transparentes et/ou ouvrantes).

En plus d’une isolation performante des parois, une attention particulière doit être portée à la suppression du passage de la chaleur par des points particuliers de la structure, appelés « ponts thermiques » car ce sont des passages (ponts) qui favorisent les pertes thermiques. Dans la pratique, l’isolation par l’extérieur doit être privilégiée, car elle supprime ces points de passage.

Les portes et fenêtres, moins isolantes que les parois opaques fixes, doivent aussi atteindre un niveau d’isolation supérieure. Le recours au triple vitragehttp://www.lamaisonpassive.fr/la-co...est conseillé, voire nécessaire pour atteindre une performance suffisante d’isolation dans un bâtiment passif.

Ventilation et étanchéité - Pour éviter les pertes thermiques, un bâtiment passif doit éviter tout passage d’air. Vous savez, ces filets d’air froid si désagréables dans les constructions mal finies ? Avant l’avènement de la ventilation contrôlée, ces passages permettaient le renouvellement de l’air, indispensable au bien-être des habitants. Ils sont dorénavant à éradiquer, car ils mettent en péril la performance thermique et peuvent causer des dommages à l’enveloppe.

De plus, la ventilation d’un bâtiment passif est le seul passage « obligé » de l’air, et non plus par les « fuites ». Tout comme l’isolation, l’étanchéité est donc un critère essentiel en passif. A noter que l’air qui passe dans une ventilation double flux est filtré, ce qui permet aux bâtiments passifs de bénéficier d’une excellente Qualité de l’Air Intérieur (QAI).

Récupération de la chaleur sortante - Une maison passive, comme toute maison moderne et confortable, est (très) bien ventilée. Mais comme la ventilation aspire l’air extérieur puis le rejette à l’extérieur après passage dans la zone chaude ; il n’est pas question de chauffer cet air entrant pour finir par jeter cette chaleur dehors. Lorsque l’isolation est satisfaisante, la ventilation devient un canal important de perte thermique. L’idée est donc simple : on récupère la chaleur de l’air sortant (pas l’air lui-même, juste sa chaleur) pour réchauffer l’air entrant. En période froide, plus question de faire rentrer de l’air gelé !

Pour cela, les constructions passives sont le plus souvent équipées d’une ventilation dite « double-flux » (flux entrant et flux sortant passent par le système de ventilation) avec échangeur de chaleur. Pour avoir sa place dans un bâtiment passif, ce système doit pouvoir récupérer plus de 75 % de la chaleur de l’air sortant pour la communiquer à l’air entrant (rendement calculé sur l’air extrait).

Il est désormais possible, pour faire encore plus d’économies, de récupérer la chaleur des eaux « grises » (lave-vaisselle, lave-linge, douche, lavabos) sortantes pour préchauffer les eaux entrantes venant du réseau (ou l’air entrant).

Sont-ils bizarres, les bâtiments passifs ?

Non, un bâtiment passif n’est pas bizarre. Rien ne ressemble plus à une maison passive qu’une maison qui ne l’est pas. Idem pour les écoles, les bureaux, les supermarchés… C’est une performance énergétique qui est exigée, pas une forme ou un aspect spécifique. Du plus classique au plus excentrique, les architectes peuvent concevoir des constructions passives comme des traditionnelles.

Le climat et les habitudes régionales restent les principales influences sur l’architecture des constructions passives. Cependant, elles ont souvent des murs épais, de fait de la quantité d’isolant nécessaire. Vous verrez aussi souvent de grandes fenêtres orientées au sud pour profiter de l’apport solaire et peu de fenêtres au nord pour éviter les déperditions.

De même, il est conseillé de concevoir des bâtiments compacts pour diminuer la surface de l’enveloppe à isoler. Là encore, les contraintes climatiques et économiques influencent la conception, comme c’est déjà le cas dans l’architecture régionale traditionnelle. Pourquoi ne pas vous en rendre compte par vous même pendant les Journées Portes Ouvertes ?

C’est comment, de vivre en maison passive ?

Pourquoi faire le choix d’une maison passive ? Quelle différence avec un logement traditionnel ? Est-ce plus confortable ?

A l’occasion des 10 ans du premier bâtiment passif français, une enquêtehttp://www.lamaisonpassive.fr/wp-co...a été menée auprès de 50 habitants. 96% d’entre eux se disaient satisfaits de leur maison : 74% la trouvaient « très confortable », et 86% la jugeait « beaucoup plus économe » qu’une habitation traditionnelle. Un des propriétaires interrogés répond aux questions fréquentes dans la vidéo ci-dessous.

C’est écologique, une construction passive ?

Oui car, par rapport à un bâtiment respectant les normes thermiques actuelles, une construction passive économise beaucoup d’énergie. La dépense énergétique pour le chauffage doit être 2 fois moindre que celle d’un projet respectant la RT 2012 (et dix fois moindre qu’un bâtiment classique). Comme nous l’avons vu plus haut, cette économie d’énergie diminue considérablement l’impact de l’habitation sur l’environnement.

Oui et non, si on estime qu’une construction n’est écologique que si elle est construite en matériaux naturels. Un bâtiment passif peut être construit avec de nombreux matériaux, du plus artificiel au plus naturel. Ceci dit, il est tout à fait possible d’avoir les deux : conception/construction écologique et performance passive. 80 % des maisons passives sont à ossature bois. C’est moins souvent le cas en tertiaire.

Les études sont formelles : le plus gros impact d’un bâtiment n’est pas lors de sa construction, mais sa dépense énergétique lors de ses années d’occupation.

Un bâtiment passif, ça coûte cher ?

Plus cher qu’un bâtiment traditionnel, si on ne prend en compte que l’investissement initial. L’étude thermique, la construction soignée, la quantité et la qualité de l’isolant et des autres matériaux, l’utilisation de menuiseries spécifiques augmentent le coût de construction d’un bâtiment passif. Il est estimé à 5-10 % en neuf par rapport à une RT2012 et proche de zéro en tertiaire (on peut économiser sur les systèmes, notamment en bureaux).

Mais beaucoup moins cher… si on prend en compte le coût de fonctionnement ! Grâce aux économies d’énergie que permet la construction passive, le coût de fonctionnement sera inférieur à celui d’un bâtiment « réglementaire » pendant des dizaines d’années. Le surcoût de construction sera donc amorti bien avant la période de fin d’occupation. N’est-ce pas la caractéristique d’un bon investissement ?

graphique-batiment-passif

Schéma agrandi

Le compromis à trouver entre investissement de départ et économie de fonctionnement a permis de calculer les valeurs optimales à respecter. Les critères chiffrés pour concevoir un projet passif sont donc issus d’un calcul économique qui optimise l’investissement, et non d’une estimation. Si la construction passive vous intéresse, c’est probablement que votre horizon ne se limite pas à l’année prochaine… Un des avantages du passif est d’être en avance sur la réglementation thermique actuelle.

En construisant (ou rénovant) selon les critères passifs, vous savez que la revente de votre bien sera plus facile que celle de l’immense majorité du parc immobilier. La valeur patrimoniale d’un bâtiment passif est sans conteste supérieure à celle d’un bâtiment réglementaire équivalent, avec un écart qui risque d’augmenter régulièrement, parallèlement à l’accroissement du coût de l’énergie.

Pour mieux comprendre ce concept, une étude chiffrée a été réalisée à l’occasion de la rénovation d’un pavillon lyonnais.

La technique de construction est-elle imposée ?

Non. La technique de construction d’une maison passive est libre : de la construction métallique à celle en paille, en passant par l’habituel béton et le bois, il n’y a pas de préconisation sur la technique de construction. La construction peut être artisanale ou industrielle, mais elle doit être soignée, ce qui n’est pas l’usage général en France.

On retrouve des caractéristiques communes dans toutes les constructions passives : isolation très renforcée, une ventilation mécanique à double flux, et éventuellement, dans les régions chaudes, un puits canadien (également appelé puits provençal). Les nouvelles contraintes thermiques sont, par ailleurs, le support d’innovations dans le bâtiment.

L’utilisation d’isolants sous vide, de verres spéciaux, de nouveaux appareils de récupération de chaleur, de matériaux à changement de phase et de nouvelles techniques de préfabrication émergent pour répondre aux nouveaux besoins exprimés par la construction de bâtiments passifs.

La base de données des bâtiments passifs donne un bon aperçu de la variété des modes constructifs.

« Bâtiment passif », c’est une expression, un label ?

plaque labellisation

Au sens français, c’est un mode de construction doublé d’un label, car l’appellation ne fait pas l’objet d’un règlement national. Mais les performances énergétiques de l’habitat passif dépassent celles du BBChttp://www.lamaisonpassive.fr/la-co...(Bâtiment Basse Consommation), le niveau réglementaire français depuis la RT 2012.

Une vraie construction passive doit répondre à 4 critères précis. La certification vous donne la garantir que ce sera le cas :

  • Le besoin de chauffage doit être inférieur à 15 kWh/m²/an. C’est le résultat de l’optimisation économique (pas de système de chauffage indépendant). Pour une maison de 100 m², cela représente donc un maximum de 1 500 kWh pour une année complète.
  • La consommation d’énergie primaire doit être inférieure à 120 kWh/m²/an (ancien critère) et inférieure à 60 kWh/m²/an d’énergie renouvelable (nouveau critère) tous usages confondus, du chauffage à l’électroménager. Selon la source d’énergie utilisée, la conversion de l’énergie primaire en énergie finale est pénalisante ou non. Les énergies renouvelables sont bien plus favorisées par cette conversion.
  • L’étanchéité à l’air n50 < 0,6 /h : ce critère est difficile à comprendre pour un néophyte, il suffit de savoir que cette étanchéité à l’air est testée à l’aide du test « BlowerDoor » et qu’elle signifie l’absence de fuites et de passages d’air.
  • La limitation de la surchauffe. Ce critère de confort, unique en France, défini que moins des 10 % des jours de l’année doivent connaitre des pics de température dépassant les 25°C. Une garantie de confort essentielle pour les occupants.
    Ces critères ont été éprouvés depuis 1991, date à laquelle le premier bâtiment passif est sorti de terre en Allemagne. 25 ans plus tard, les performances énergétiques de ce petit immeuble sont toujours aussi élevées qu’au moment de la livraison.

La certification passe par la validation de la conception et le calcul des consommations, puis par le test d’étanchéité à l’air et enfin par un suivi des consommations. Bref, une simple déclaration ne suffit pas ! Méfiez-vous des publicités mensongères, vous en savez maintenant assez pour débusquer les tromperies les plus grossières.

Le bâtiment passif, ça marche aussi en rénovation  ?

Toute construction existante peut se transformer en bâtiment passif. Là où les résultats sont particulièrement spectaculaires, ce sont les immeubles indépendants des années 70. On y applique une couche d’isolant extérieur qui a l’avantage d’isoler en même temps tous les ponts thermiques. On en profite pour installer des fenêtres triple vitrage et une ventilation double-flux. Le gain est de l’ordre du facteur 10 ! Même les rénovations où l’isolation extérieure n’est pas possible, peuvent voire leurs consommations divisées par 4 !

En parallèle, le standard de certification pour la rénovation, le label EnerPHit, est assoupli pour intégrer les spécificités des projets de réhabilitation, tout en garantissant un niveau de performance optimal. Aussi, les critères sont les mêmes que pour le neufhttp://www.lamaisonpassive.fr/la-la...(120 kWh/m²/an de consommation d’énergie primaire totale, très grande étanchéité à l’air, maximum de 10 % de jours à 25°), sauf pour le chauffage qui peut atteindre les 25 kWh/m²/an.

Le bâtiment positif, ce n’est pas mieux ?

Le bâtiment à énergie positive (BEPOS) est souvent vu comme la panacée en matière d’habitat « durable », car il produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Le souci est qu’il produit souvent quand ce n’est pas utile et consomme autant que d’autres lorsqu’il ne produit pas. Générer de l’énergie au prix fort ne doit pas se substituer à une diminution importante de la consommation.

Une construction passive, de par sa faible consommation énergétique, est la meilleure base pour un bâtiment positif. Il est en effet bien plus facile et moins coûteux de compenser la faible énergie consommée par une construction passive que celle consommée par un bâti standard. Les dernières évolutions du label Bâtiment Passif, Plushttp://www.lamaisonpassive.fr/le-la...et Premium, récompensent d’ailleurs les constructions qui intègrent des énergies renouvelables.

Je veux en voir !

Il existe environ 3 000 constructions passives en France (dont 200 certifiées Bâtiment Passif), et plusieurs milliers dans le monde. En Belgique, dans la région de Bruxelles, le passif est désormais le standard obligatoire, tout comme au Luxembourg. D’autres métropoles (New-York, Dublin), régions ou pays s’engagent également dans cette voie. En France, la ville de Renneshttp://www.lamaisonpassive.fr/renne...fait figure de pionnière : elle a inscrit l’obligation de construire passif dans son Plan Local de l’Habitat.

Une fois par an, en novembre, les bâtiments passifs ouvrent leurs portes partout en Europe, ce sont les Journées Portes Ouvertes. À l’occasion du Salon Passi’bat, une journée de visites guidées permet de découvrir des bâtiments exemplaires avec une approche plus technique.

C’est pour quand ?

Beaucoup de bâtiments passifs existent, de nombreux autres se construisent ou se rénovent. C’est donc pour tout de suite. À l’avenir, tous les bâtiments devront se rapprocher de la performance « passive ».

En France, le Grenelle de l’Environnement a tracé une feuille de route pour la progression de la performance thermique. L’objectif est d’atteindre les Bâtiments Passif (BEPAS) et positif (BEPOS) en 2020. En 2014, l’Office Parlementaire des Choix Techniques et Scientifique du Parlement (Sénat et Assemblée Nationale confondus), confirmait l’intérêt de généraliser ce mode constructif.

Je veux construire passif !

La construction passive est applicable sous n’importe quelle latitude et dans n’importe quelles conditions. Mais sa conception est exigeante, et pour atteindre l’objectif de réduction par 4 des consommations énergétiques, une grande rigueur est nécessaire.

C’est pourquoi une formation diplômante, le CEPH, a été créée. Elle offre aux professionnels les compétences-clés de la conception passive et aux propriétaires la garantie d’un chantier bien mené. Pour répondre aux enjeux spécifiques de chaque public, la formation CEPH se décline à destination des artisans, et des grands maîtres d’ouvrage.

L’annuaire en ligne vous permet également d’identifier un professionnel compétent près de chez vous.

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Les actus de la construction passive :

Source : https://www.lamaisonpassive.fr/la-construction-passive/quest-ce-que-la-construction-passive/

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  • Tout savoir sur la maison passive en bois - Par L’équipe de rédaction – Document communiqué ‘calculeo.fr/eco-travaux’
    La maison passive en bois constitue une option de choix, si vous souhaitez vivre dans une habitation à la fois économique au niveau de l’énergie, esthétique et écologique.

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Quel est le principe d’une maison passive en bois ?

Le principe de ce concept de construction se résume ainsi : la chaleur dégagée par les occupants et les appareils électriques ainsi que par l’extérieur (soleil) suffit à répondre aux besoins de chauffage du logement. Au contraire, dans un bâtiment de construction traditionnelle, le système de chauffage n’a pour rôle que de compenser les pertes de chaleur. La maison passive en bois gagne toutefois à respecter les critères suivants, pour en assurer la pleine efficacité :

  • Elle doit être parfaitement étanche.
  • Son isolation * doit s’avérer de qualité supérieure (toit, murs, combles).
  • Elle doit comporter un système de ventilation fiable et performant (VMC).
  • Il doit régner à l’intérieur un climat confortable tout au long de l’année, sans recours à un système traditionnel de chauffage.
     *isolation de 25 à 40 cm d’épaisseur pour les murs et de 20 cm pour les sols ; 45 cm pour le toit.
    ** L’ajout d’un triple vitrage aux fenêtres en optimise l’isolation thermique et acoustique.

Avantages et les inconvénients de la maison passive en bois >>>

La maison passive comporte un grand nombre d’avantages :

  • La construction ne prend que trois mois, alors qu’une maison classique peut nécessiter jusqu’à 24 mois.
  • Avec une maison passive, l’air intérieur est plus sain, car il est filtré à intervalles réguliers et ne nécessite pas d’aération aussi fréquente.
  • Les odeurs ne stagnent pas dans l’habitat et les problèmes reliés à l’humidité diminuent notablement.
  • La température demeure homogène et confortable dans tout le logement.
  • Aucune contrainte sur le plan architectural.
  • Ce type de construction s’avère écologique car le bois ne rejette aucun CO2 dans l’air et sa transformation n’utilise qu’un très faible pourcentage d’énergie grise. De plus, la quantité d’énergie nécessaire à sa fabrication est de 10 fois inférieure à celle d’une maison classique.
  • Une ossature bois permet de gagner de l’espace intérieur, puisque qu’elle est plus fine que les autres matériaux généralement utilisés dans la maison traditionnelle.
     Elle a cependant quelques inconvénients :

 Le prix de base d’une maison passive en bois s’avère un peu plus élevé (entre 10 et 20%) que celui d’une maison de construction classique.

  • Afin d’éviter que l’intérieur de l’habitation ne surchauffe, surtout pendant les journées chaudes de l’été, il faut installer des protections solaires.
  • Il faut porter une attention particulière aux ponts thermiques, ces ’passages’ d’air responsables de pertes de chaleur.
  • Dans une maison de ce concept, le vitrage étant concentré au sud, les pièces au nord sont moins éclairées.
  • Si la maison est installée en ville, les gratte-ciels environnants peuvent nuire à l’utilisation de l’énergie solaire passive pour optimiser le chauffage. Il faut alors renforcer l’isolation thermique au maximum.
  • La réalisation d’un plan de maison passive en bois ;
  • L’obtention d’une étude thermique/bioclimatique préalable ;
  • L’achat des matériaux de construction de base
  • L’achat des menuiseries passives (par exemple, fenêtres triple vitrage).
  • L’achat de la VMC Double Flux.
    Les principaux postes de dépenses (hors pose) Quel en est le prix ?

Considérez que le coût des travaux pour faire installer une maison passive en bois se situe aux environs de 1 800 € le mètre carré. Par contre, cela reste un investissement très rentable, grâce notamment aux économies que vous réaliserez au niveau de la facture de chauffage. De plus, il est intéressant de savoir que, lorsqu’un propriétaire entreprend des travaux écoénergétiques, il peut bénéficier de différentes aides financières de l’État et d’autres instances :

  • Le crédit d’impôt transition énergétique
  • l’Éco-Prêt à taux zéro applicable sur des bouquets de travaux d’isolation thermique (vitrage, toit, murs, combles)
  • les subventions de l’Agence nationale de l’habitation (ANAH)
  • et d’autres dispositifs offerts par les régions et les départements.
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Source : https://www.calculeo.fr/eco-travaux/isolation-thermique/la-maison-passive-en-bois

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  • Tout savoir sur la maison passive - Par L’équipe de rédaction – Document ‘laprimeenergie.fr’
    Que ce soit pour des motivations écologiques ou économiques, chacun cherche à diminuer au maximum sa facture énergétique. La plupart optimise donc son équipement pour tendre vers un bâtiment ‘basse consommation’. Mais savez-vous qu’il est possible d’avoir une maison passive  ? C’est-à-dire une maison qui dépense très peu d’énergie et qui recycle ce qu’elle produit ? Conçue pour la première fois en 1988, encore peu répandue, elle gagne cependant progressivement du terrain. Désormais plus de dix mille maisons ou bâtiments passifs ont été construits en Europe. Voici son principe de fonctionnement, ses avantages et inconvénients, ainsi que son prix.

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La maison passive, principe, architecture et fonctionnement

Principe

Le principe de la maison passive est très basique : elle est optimisée pour conserver une température ambiante douce de 21°C tout au long de l’année, sans utiliser de système de chauffage ou de climatisation. Ainsi, elle est dotée d’une bonne isolation thermique, d’un système de ventilation de l’air efficace, et puise son énergie dans le solaire.

Son architecture

Une maison passive n’est pas très différentes des autres, son architecture peut tout à fait revêtir des caractéristiques régionales. Cependant, tout dans sa conception est mis en œuvre pour augmenter sa passivité. Elle est donc orientée si possible plein Sud, afin d’engranger un maximum d’énergie solaire. Elles ont ainsi généralement de grandes ouvertures vers le Sud, et très peu côté Nord pour minimiser les pertes de chaleur. Les murs sont épais, et afin de diminuer les surfaces à isoler, les volumes des maisons passives sont compacts. Les matériaux utilisés sont de grandes qualités, permettant une très bonne isolation et une excellente étanchéité.

Son fonctionnement

Le fonctionnement de la maison passive repose sur le principe d’optimiser les sources de chaleurs présentes pour améliorer son confort. Ainsi, la chaleur dégagée à l’intérieur, par les occupants et les appareils électriques, associée à celle apportée par l’extérieur, grâce au soleil suffisent à répondre aux besoins de chauffage. Sa bonne isolation permet de conserver la chaleur interne sans perte, contrairement aux bâtiments traditionnels ou le chauffage est présent pour compenser ces pertes. Grâce à ça, son énergie de chauffage ne dépasse pas les 15 kWh par m² et par an.

Les règles de conception d’une maison passive

Si l’on souhaite construire une maison passive, ces grandes règles sont à suivre :

  • isolation haute performance et ouvertures de grandes qualités
  • capter l’énergie solaire
  • supprimer tous les ponts thermiques
  • très bonnes étanchéité du bâtiment
  • limiter les consommations électriques des appareils ménagers
  • installer une ventilation double-flux afin de récupérer la chaleur des pièces
  • orienter au sud les ouvertures
    Un entretien simple

Voilà un autre point fort d’une maison passive. Le coût d’entretien est quasi nul. En effet, il n’y a pas de panne, et la durée de vie des équipements du système passif est la même que votre maison, vu que tout réside dans son architecture et orientation.

Labels des maisons passives

Il existe plusieurs labels décernés aux maisons passives. Passivhaus et Passive House sont les plus connus. Pour obtenir le label PassivHaus (allemand), la maison doit avoir les critères suivants :

  • besoins annuels en chauffageinférieurs ou égaux à 15 kWh/ m2
  • besoin annuel total en énergie (électroménager inclus) inférieur ou égal à 120 kWh/m2
    Avantages et inconvénients d’une maison passive

De nombreux avantages découlent d’une maison passive, et peu d’inconvénients.

Avantages d’une maison passive

Confort Qualité de l’air   Économies   Écologie
Température douce et stable toute l’année De l’air sain circule dans chaque pièce 90% d’énergie consommée en moins Utilisation de l’énergie solaire
Température homogène dans chaque pièce Pas de moisissures Pas de factures de chauffage N’émet pas de gaz à effets de serre
Optimisation de l’isolation acoustique Pas d’humidité Absence de panne Maîtrise des niveaux de CO2

 

Les quelques inconvénients de la maison passives sont :

  • Prix de construction plus élevé
  • Nécessité de s’adresser à des artisans spécialisés
  • Coût de la certification Maison Passive (non obligatoire mais plus-value lors d’une vente)
    Prix d’une maison passive

Le coût d’une maison passive est de 15 à 25% plus élevé que celui d’une maison traditionnelle, soit entre 1700 et 2000 euros par m2. Cependant, le retour sur investissement en vaut la chandelle, vu la quasi absence des dépenses énergétiques par la suite.

Cependant, des aides financières existent pour ce type de construction.

Le saviez-vous ?

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Source : https://www.laprimeenergie.fr/les-travaux/les-travaux-deconomies-denergie/maison-passive

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  • La maison passive : les avantages, les inconvénients – Document ‘Écohabitation Mise à jour : 20 mars 2012 – Adaptation au Québec Canada

NB. Les nombreuses photos et illustrations sont à découvrir dans le document source ‘Ecohabitation’

Des factures légères… mais une conception ardue : ce qu’il faut savoir avant de vous lancer - Vous voulez réduire votre consommation énergétique ? - Participez à notre formation ! - Inscrivez-vous

Les avantages de la maison passive

  • Des factures plus légères. Une maison unifamiliale classique québécoise consomme environ 20 000 kWh par an en chauffage. Une maison de conception solaire passive en consomme jusqu’à 90% de moins !
  • Un système peu coûteux. Comparativement aux autres systèmes de chauffage, les coûts du solaire passif sont minimes. Tout est dans le design de la maison et l’isolation ; on se passe d’équipements de chauffage coûteux.
  • Une maison sans pannes. Le solaire passif n’utilise aucun appareil pouvant tomber en panne. La durée de vie du système sera aussi longue que celle de la maison.
  • Un habitat hors-gel. Si elle est réellement passive, avec une très bonne isolation et une très bonne étanchéité, la maison reste chaude même en cas d’absence, sans pour autant consommer d’énergie. Moins de risque que les conduites d’eau explosent pour cause de gel.

    Maison solaire passive, Maison Orfie LEED

Photo - Au Québec, la maison Orfie © Céline Lecomte pour Écohabitation

Les inconvénients de la maison passive

  • Les pièces orientées au nord sont peu éclairées. Dans une maison solaire passive, on concentre le vitrage au sud. Cependant une bonne répartition des pièces et architecture intérieure permettent de limiter ce problème. Il est aussi possible d’ajouter des fenêtres de qualité thermique exceptionnelle sur la face nord sans perte d’efficacité trop notable.
  • Bâtiment et végétation doivent s’adapter aux contraintes du solaire passif. Forme spécifique du bâtiment, orientation au sud, arbres feuillus et non conifères du côté sud… Les règles du jeu sont précises.
  • Construire passif en ville est difficile. Difficile de trouver un terrain qui permette d’intégrer les notions d’orientation et d’ombrage… Dans une aire urbaine de haute densité, les gratte-ciel environnants constituent un obstacle à l’utilisation du solaire passif pour fin de chauffage. On peut cependant, à défaut de construite une maison passive au sens strict, renforcer l’efficacité énergétique de sa demeure.
  • Des problèmes de surchauffe sont assez courants, particulièrement en période d’équinoxe (printemps/automne).
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  • Conseils thermiques - Construire une maison passive – Document technique ‘conseils-thermiques.org’
    La RT 2012 impose des normes exigeantes en termes de performances thermiques et constitue le standard actuel dans le neuf. Les ’maisons passives’ vont encore plus loin et sont capables de se passer d’un mode de chauffage traditionnel. Mais que valent véritablement ces constructions passives ? Sont-elles plus performantes, plus rentables ou plus écologiques que des maisons classiques ? Eléments de réponse…

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maison passive

Photo

Une maison passive vise la très haute performance énergétique. Cela suppose un vrai travail de conception en amont du projet, une étape qui peut facilement durer 5 à 6 mois. L’objectif va être d’orienter la maison de façon à capter au maximum les apports solaires en hiver et à s’en prémunir en été. On retrouve donc des maisons largement ouvertes au sud (confort d’hiver). Elles sont, dans le même temps, très bien protégées par des casquettes solaires ou des brise-vus orientables (confort d’été). Exemple avec cette maison passive construite en béton cellulaire qui dispose de nombreux vitrages sur ses façades Sud :

plan maison béton cellulaire

Dessins agrandis

Consultez notre article dédié à l’architecture bioclimatique pour en savoir plus.

Une isolation thermique renforcée

Le besoin de chauffage d’une maison passive doit être inférieur à 15 kWh/m²/an. Cette exigence est environ 3 fois plus forte que le standard RT 2012. Une isolation renforcée permettra de réduire efficacement les déperditions thermiques de la maison. D’une manière globale, on peut tabler sur environ 20 cm d’isolants au niveau du sol, 30 cm pour les murs et 40 cm pour la toiture.

isolation maison passive

Photo - En parallèle, les ponts thermiques doivent être tout simplement éliminés. Il s’agit de points de rupture dans la continuité de l’isolation qui surviennent aux jonctions entre les éléments (une liaison entre un mur et un plancher par exemple). De ce fait, on privilégie souvent une isolation thermique par l’extérieur qui facilite le traitement de ces liaisons.

L’isolation par l’extérieur permet aussi de profiter de toute la masse du matériau porteur à l’intérieur du logement. Cela confère aux maisons passives maçonnées une très forte inertie thermique. Un vrai plus pour le confort d’été car les températures sont lissées. Au final, on obtient une température quasi-constante toute l’année.

fenetre maison passive

Photo - À cela s’ajoute des menuiseries très performantes thermiquement, la plupart du temps en triple vitrage. Le coefficient de transmission thermique de la fenêtre Uw (châssis + vitrage) doit être inférieur à 0,8 W/m²K contre plutôt 1,1 W/m²K pour une très bonne fenêtre en double vitrage.

Aussi, le facteur solaire g (c’est-à-dire la ’perméabilité au soleil’) doit être supérieur à 50 % pour garantir des apports solaires passifs satisfaisants. Enfin, il faut veiller à une mise en œuvre impeccable au niveau de la jonction bâti/châssis pour obtenir de bons résultats.

Une étanchéité à l’air à toute épreuve

test porte soufflante maison passive

Photo - Il faut également maîtriser les pertes thermiques du bâtiment liées à des défauts d’étanchéité à l’air (infiltrations d’air parasites au niveau des fenêtres par exemple). Cette étanchéité à l’air est mesurée physiquement par le test de la porte soufflante. Une porte avec un ventilateur remplace la porte d’entrée et insuffle de l’air dans la maison, la mettant ainsi sous pression. Cela permet de quantifier et de localiser les fuites d’air parasites. Retenons que l’exigence Passivhaus en termes d’étanchéité à l’air est environ 4 fois supérieure à la RT 2012. La construction passive demande donc une haute technicité et une très bonne coordination de la part des artisans. Cela n’est pas à la portée de toutes les entreprises.

Une consommation d’énergie maitrisée

La consommation d’énergie primaire totale (y compris l’électroménager) d’une construction passive doit être inférieure à 120 kWh/m²/an. Cela n’est pas réellement contraignant et reste plutôt une valeur garde-fou pour des bâtiments tertiaires.

definition maison passive

Schéma agrandi -Au niveau des systèmes, on retrouve le plus souvent une VMC double flux pour le renouvellement de l’air. Cette ventilation évite de percer des arrivées d’air au niveau des fenêtres (étanchéité à l’air) et récupère les calories de l’air extrait. On limite ainsi les pertes thermiques par renouvellement d’air (on ne jette pas directement l’air chaud dehors) et on améliore le confort (préchauffage de l’air insufflé).

Pour le chauffage, les besoins sont très faibles. Une résistance électrique peut être placée au niveau de la ventilation pour apporter un complément (préchauffage de l’air neuf). Un poêle à granulés ou un poêle à bois d’une faible puissance peuvent également être envisagés pour l’agrément.

Comme pour une maison neuve classique, la production d’eau chaude est assurée soit par une production solaire, soit par un chauffe-eau thermodynamique.

consommation énergie maison passive

Schéma agrandi

Une attention particulière doit aussi être portée à l’électricité spécifique qui va en définitive occuper une part importante de la consommation. On choisira donc des systèmes électriques performants (éclairage LED, électroménager A+ à A+++).

En réalité, toutes les solutions peuvent être techniquement envisagées, mais les faibles besoins en chauffage font que les solutions onéreuses ne seront jamais rentables.

Une maison passive, est-ce écologique ?

Oui et non. Au sens où elle consomme vraiment très peu d’énergie au cours de sa vie, on peut clairement affirmer que ce type de construction est écologique. Cependant, pour un écobilan vraiment favorable, on utilisera en priorité des matériaux biosourcés. Une maison passive construite avec des matériaux écologiques entraîne un surcoût non négligeable estimé à environ 300 €/m².

construction maison passive

Photo - Le bilan environnemental dépend aussi des matériaux employés lors de la construction

Gardons quand même à l’esprit que c’est bien au cours de sa vie que la construction consomme le plus d’énergie. Une maison passive réalisée avec des matériaux synthétiques vaut toujours mieux qu’une maison mal isolée construite avec des matériaux biosourcés.

Est-ce une maison à énergie positive BEPOS ?

Non. Par définition, une maison à énergie positive produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, ce n’est pas le cas de la maison passive. Cependant, la maison passive constitue une base parfaite pour une maison à énergie positive, car les besoins en énergie sont très faibles. Il suffit par exemple de rajouter quelques panneaux solaires photovoltaïques pour obtenir une production d’électricité supérieure à la consommation.

maison passive énergie positive

Photo - Comme une maison passive coûte logiquement plus cher à l’achat, cet investissement reste le plus souvent différé.

Une maison passive, est-ce rentable ?

Question épineuse car chaque situation est unique. Assez globalement, on peut estimer le prix de revient d’une maison passive entre 1500 €/m² et 2000 €/m² quand une maison RT2012 peut se chiffrer entre 1300 €/m² et 1700 €/m².

Pour 100 m² et en considérant des tarifs moyens, une maison passive coûtera autour de 170 000 € contre 150 000 € pour une construction traditionnelle, soit une différence de 20 000 €.

Prenons maintenant en compte les frais de chauffage et de fonctionnement. Pour une maison passive, on partira sur 500 €/an contre 1000 €/an pour une construction RT 2012 soit une différence de 500 € par an. Le temps de retour est alors estimé à 40 ans environ.

prix maison passive

Photo - Mais attention, car il faut aussi considérer l’augmentation du coût de l’énergie, les frais liés au remplacement du matériel de chauffage et les frais d’entretien. Aussi, l’effort de conception sur une maison passive (orientation au soleil, sur-isolation, inertie, excellente étanchéité…) amène un confort supérieur mais difficilement chiffrable.

Des alternatives existent pour réduire le prix d’une maison passive. Par exemple, la certification « Passivhaus » qui coûte entre 1500 et 2000 € n’est pas obligatoire. On peut également tendre vers le « niveau passif » sans remplir absolument tous les critères techniques. Concrètement, le remplacement des fenêtres triple vitrage par du double vitrage peut faire économiser 10 000 € sur l’ensemble de la maison. La démocratisation de ce type de construction devrait aussi faire baisser le prix initial.

Une chose est sûre, la rentabilité sera d’autant plus rapide que le prix de la maison passive se rapproche de celui d’une maison RT 2012. Si vous avez un projet de construction, il est donc important de réaliser plusieurs chiffrages.

Pour cela, Conseils Thermiques s’associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.

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Comparatif RT 2012 et maison passive -

On se propose de dresser un comparatif entre une maison RT 2012 et une maison passive. La démarche reste bien sûr assez caricaturale car chaque projet est différent. Cela permet néanmoins d’identifier les deux solutions pour faire ses arbitrages :

{{}} Prestations RT 2012 Maison passive
Exigences
https://conseils-thermiques.org/contenu/images/comparatif-rt-2012-passif-1.png|Consommation|50

kWh/m²/an

15 kWh/m²/an
Etanchéité à l’air 0.6 m³/h/m² 0.16 m³/h/m²
Certification RT 2012 Passivhaus
Concep. bioclimatique Facultative Obligatoire
Bâti
https://conseils-thermiques.org/contenu/images/comparatif-rt-2012-passif-2.png|Isolation

murs

Intérieure Extérieure
Isolation murs 15 à 20 cm 20 à 30 cm
Isolation sol 15 cm 20 à 25 cm
Isolation combles 25 à 40 cm 40 cm
Fenêtres Double vitrage Triple vitrage
Systèmes
https://conseils-thermiques.org/contenu/images/comparatif-rt-2012-passif-3.png|Ventilation|Simple

flux

Double flux
Chauffage Principal Appoint
Eau chaude Solaire ou thermodynamique
Aspects pratiques
https://conseils-thermiques.org/contenu/images/comparatif-rt-2012-passif-4.png|Confort

hiver

Bon Excellent
Confort d’été Aléatoire Excellent
Factures énergie 1000€ 500€
Prix TTC au m² 1300 à 1700€ 1500 à 2000€

avantages maison passive{{}}Photo

Avantages de la maison passive

  • Conception bioclimatique (lumière et chaleur)
  • Confortable hiver comme été
  • Consommation d’énergie très faible
  • Compatible maison à énergie positive
  • Ecologique
    Inconvénients de la maison passive
  • Plus coûteuse qu’une maison traditionnelle
  • Prix de la certification Passivhaus (facultative)
  • Artisans spécifiquement formés (conception et mise en œuvre)
    Crédits Photos
  • La maison passive France
  • Gwenn Flachot Architecture
    Les maisons passives, performantes mais plus coûteuses à l’achat

Les maisons passives offrent donc d’excellentes performances énergétiques (conception bioclimatique, isolation renforcée, étanchéité à l’air maîtrisée, forte inertie) et sont confortables été comme hiver. En contrepartie, le surcoût reste important et la mise en œuvre nécessite une formation spécifique de la part des artisans. Pour aller plus loin sur la maison passive, découvrez…

Sur le même thème :

https://conseils-thermiques.org/contenu/images/vn_construire_paille.jpg_ Construire une maison en paille ?

https://conseils-thermiques.org/contenu/images/vn-avis-maison-passive.png_ Avis sur une maison passive

https://conseils-thermiques.org/contenu/images/vn_plan_architecte.jpg_ Dessiner des plans fonctionnels

Source : https://conseils-thermiques.org/contenu/maison_passive.php

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Rubrique B – Usages du chanvre dans la construction et la filière productive


  • Explications sur le chanvre, un matériau intéressant dans les constructions
    Les matériaux plus écologiques explosent dans le domaine de la construction, notamment depuis la règlementation RT 2012 et dans la mouvance d’une écologie toujours plus active. De nos jours, les futurs propriétaires souhaitent faire construire une habitation saine et la plus naturelle possible. Le chanvre est une solution intéressante dans la mesure où ce matériau écologique est issu d’une plante simple à cultiver et connue pour ses vertus isolantes, résistantes, durables et pour sa contribution à améliorer la qualité de l’air. Faisons le point sur ce matériau intéressant en construction.

Le chanvre, matériau intéressant en construction : explications

Qu’est-ce que le chanvre ?

Le chanvre est une plante dont la culture est millénaire. Elle pousse facilement, sans engrais ni traitement spécifique et elle se développe très facilement sur des types de sols très variables, y compris pauvres. Si sa production a été interdite au cours du dernier siècle, elle a été récemment relancée en raison de ses atouts indéniables dans le domaine de la construction. En France, elle ne cesse de croitre et la filière est aujourd’hui très bien organisée.

Le chanvre est en effet un matériau écologique qui permet de répondre aux nouveaux critères en matière de construction. C’est une alternative très intéressante face aux matériaux courants, toxiques et polluants. En outre, c’est une plante dont la culture est favorable à l’environnement, dans la mesure où elle contribue à dépolluer les sols, et dont l’utilisation ne nécessite qu’une très faible énergie grise.

Quels sont les atouts du chanvre dans le domaine de la construction ?

Le chanvre est un matériau écologique, mais aussi entièrement naturel, très résistant et durable, ainsi qu’un excellent isolant. Naturellement respirant, il est idéal dans les projets d’écoconstruction, car il permet de maintenir un taux d’hygrométrie optimal dans la maison. En effet, il absorbe le trop-plein d’humidité dans l’air et le restitue lorsque ce dernier est trop sec.

Excellent isolant thermique, il protège l’habitation du froid en saison froide et du chaud en saison chaude. Il répond par ailleurs à la règlementation RT 2012 pour ses performances isolantes et pour son inertie importante qui permet de réaliser des économies d’énergie non négligeables.

Enfin, il faut savoir que le chanvre est un matériau peu coûteux, ce qui le rend d’autant plus attractif.

Comment le chanvre est-il utilisé dans le domaine de la construction ?

Le chanvre peut être utilisé dans de nombreux domaines de la construction. Il se décline sous plusieurs formes pour répondre à ces divers besoins.

Le béton de chanvre

Le béton de chanvre est formé par l’association de la partie centrale de la tige de chanvre et d’un liant composé de chaux. Cela constitue un matériau très isolant, extrêmement performant et fiable en termes phoniques et thermiques.

Le béton de chanvre est utilisé pour les doublages de murs, pour réaliser des cloisons intérieures et des faux plafonds. Il se décline sous la forme de briques, de rouleaux, de panneaux ou en vrac.

Le mortier de chanvre

Le mortier de chanvre est utilisé pour améliorer l’isolation thermique de l’habitation. En effet, c’est un matériau idéal pour réguler les ponts thermiques et la température intérieure.

La laine de chanvre

Vendue sous forme de rouleaux ou de panneaux, la laine de chanvre est utilisée pour isoler les combles, les cloisons et les planchers. C’est un matériau très performant connu pour ses qualités en matière d’isolation thermique et phonique et de résistance à l’eau, aux nuisibles et aux champignons.

Le feutre de chanvre

Le feutre de chanvre est constitué de fibres de chanvre imprégnées de carbonate de sodium. Il sert à isoler les planchers, les cloisons et les structures en bois.

Vendu sous forme de rouleaux essentiellement, il est connu pour ses propriétés en matière de régulation phonique, de protection des éléments en bois contre l’humidité, de climatisation naturelle et également pour sa capacité à améliorer la qualité de l’air.

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Source : https://jardinage.lemonde.fr/dossier-3598-chanvre-materiau-interessant-construction.html

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Encadré - Avec près de 300 salariés et ses 17 900 ha cultivés en France en 2020, la filière chanvre reste une petite filière. Pourtant, le dynamisme des acteurs et l’innovation produits placent le chanvre au premier rang de toutes les cultures pour répondre aux attentes environnementales de la société.


  • Le Plan Filière Chanvre en France - L’interprofession du chanvre – Document PDF distribué par le Ministère de l’Agriculture
    A consulter à partir de ce site : « chanvre - Ministère de l’Agriculture : https://agriculture.gouv.fr

https://agriculture.gouv.fr › telecharger

La Filière chanvre en France : de la culture aux différentes utilisations

La culture du chanvre

Bien que les surfaces cultivées restent très modestes en 1973, cette culture fait aujourd’hui l’objet d’un intérêt croissant et les producteurs français ont su mettre à profit leur expérience.

Champ de chanvre ©HASegalen

(Photo : champ de chanvre© HA SEGALEN)

La culture de chanvre dans la production agricole

Capable de produire de dix tonnes de matière sèche par hectare en quelques mois, sans traitement phytosanitaire et sans malmener les sols, le chanvre est une plante respectueuse de l’environnement même en culture industrielle.

La culture du chanvre a de nombreuses qualités qui en font une culture particulièrement intéressante. Grâce à sa vitalité, les apports en engrais dits « chimiques » sont réduits. Il ne nécessite ni intrant phytosanitaire (désherbant, insecticide ou fongicide). De plus, la puissance de son système radiculaire permet d’améliorer la structure de terres réputées difficiles.

Enfin, bénéficiant d’une croissance très rapide, la culture de chanvre est une production de masse végétale importante et à ce titre une grande consommatrice de CO2.

Trois grandes phases pour la filière de culture du chanvre industriel

La production agricole inclut, en premier lieu, la production de semences pour laquelle la France bénéficie d’un outil de qualité unique en Europe comprenant, d’une part, un ensemble de variétés, toutes propriété de la Fédération Nationale de Producteurs de Chanvre (FNPC) qui assure également le développement génétique, et, d’autre part, une coopérative spécialisée dans la production de semences qui approvisionne, entre autres, la très grande majorité des besoins européens.

Pour ce qui concerne la production agricole, le chanvre s’insère parfaitement dans la rotation des cultures comme une excellente tête d’assolement laissant des terrains propres - la vitalité du chanvre étouffant les adventices - et ameublis en profondeur grâce à un système racinaire qui peut descendre jusqu’à deux mètres sous le niveau du sol ; il permet ainsi une amélioration sensible du rendement de la récolte suivante, généralement des céréales.

La récolte de la graine (le chènevis) exige d’attendre sa maturité, qui arrive généralement à partir de la mi-septembre, malgré un risque de détérioration dû aux conditions météorologiques moins favorables. Suivant les zones climatiques et les choix culturaux, les producteurs ne récoltent donc pas systématiquement le chènevis, limitant la récolte à la paille, conditionnée en balles rondes ou parallélépipédiques.

La première transformation

Après une récolte et un défibrage mécanique, utilisant peu d’énergie, toute la plante est valorisée.

Suivant les régions et les conditions le chènevis sera valorisé ou non. Dans le premier cas, il est récolté à la moissonneuse-batteuse, puis les pailles sont conditionnées en balles cylindriques ou parallélépipédiques qui sont stockées à l’abri, généralement chez les producteurs. Tout au long de l’année, ces balles sont acheminées vers l’atelier de défibrage où a lieu la séparation des fibres et de la chènevotte.

Les procédés de défibrage sont totalement mécaniques, sans traitement chimique. C’est une technique propre, sans déchets, et peu gourmande en énergie mais qui demande un outillage performant pour obtenir une productivité suffisante.

Globalement ces unités de défibrage sont de deux types :

  • des unités dites ’industrielles’, en mesure de traiter quelques milliers d’hectares de production,
  • des unités dites ’artisanales’ adaptées à des productions de quelques dizaines d’hectares. Ces unités, conçues et fabriquées par de petits groupes d’agriculteurs ingénieux, ont fait leur apparition récemment et sont orientées vers les commercialisations en circuits courts.
    Le défibrage sépare mécaniquement la fibre de la chènevotte

Ce travail a deux aspects importants : le défibrage proprement dit qui consiste à « décoller » la fibre de la chènevotte et le tri des différents composants – fibres, chènevotte et poudres.

Le défibrage permet également d’affiner les fibres afin d’obtenir la qualité souhaitée, en cherchant un compromis entre finesse et longueur. Par exemple, en ce qui concerne la fabrication de laine isolante, la finesse des fibres peut avoir une influence significative sur la résistance thermique.

Le deuxième objectif, le tri des différents coproduits, est rendu difficile par l’enchevêtrement des matières après le défibrage. Il est toutefois indispensable, pour de nombreuses utilisations, d’obtenir un taux de séparation élevé ; c’est le cas, entre autres, pour les matériaux composites plastiques qui demandent des fibres contenant de très faibles quantités de chènevotte ou encore des bétons de chanvre dont les qualités seront altérées par la présence de poussières (poudres) dans les granulats.

D’autres utilisations, comme l’isolation en vrac, sont moins exigeantes mais n’en demandent pas moins une maîtrise de l’outil de transformation.

Les chaines de 1re transformation actuellement en service sont de dimensions et de natures extrêmement différentes et tous les outils ne permettent pas de répondre à tous les marchés.

Pour les utilisations du chanvre dans le bâtiment – mais aussi pour nombre d’autres utilisations – les chanvrières doivent, afin de garantir les performances des matériaux finis, être en mesure de fournir des matières premières présentant des caractéristiques maitrisées et stables.

Pour les mortiers et bétons de chanvre, ces caractéristiques sont garanties par le Label Granulats Chanvre Construction.

La culture du chanvre se pratique couramment en production biologique mais elle présente, y compris en culture conventionnelle, des qualités environnementales particulières.

Outre que cette culture ne demande que de faibles quantités d’engrais, la vitalité de la plante lui permet d’étouffer les adventices et de n’être sensible à pratiquement aucun parasite, insecte ou champignon. Cette caractéristique, unique en grande culture, permet d’éviter le recours à l’épandage de produits phytosanitaires (herbicides, insecticides et fongicides) et garantit une qualité sanitaire.

La deuxième transformation

Les coproduits de la culture du chanvre et leurs principales utilisations

À l’issue de la 1re transformation, les coproduits peuvent être utilisés directement – c’est le cas des granulats pour la confection de bétons de chanvre – ou subir d’autres transformations pour obtenir des produits élaborés.

La production du chanvre fournit trois coproduits et un sous-produit :

Le chènevis (la graine) : riche en acides gras essentiels (« Oméga-3 et Oméga-6 »), le chènevis a également une bonne teneur en protéines et en autres éléments nutritifs comme les vitamines E ou B1, des minéraux ou de la lécithine.

Le rendement agricole, dans de bonnes conditions, est de l’ordre d’une tonne à l’hectare.

Les fibres : situées en périphérie de la tige de chanvre, les fibres forment « l’écorce » de la plante et sont reconnues pour leur solidité et leur résistance. Ces qualités ont justifié pendant des siècles l’usage du chanvre pour la confection des cordages et des voilures de la marine et, traditionnellement, il était cultivé en occident pour obtenir ces fibres.

À l’issue du défibrage, celles-ci représentent 30 à 35% du poids de la paille initialement transformée soit un rendement d’environ 2,5 tonnes par hectare.

La chènevotte, le « bois » central de la tige de chanvre, présente une structure poreuse qui lui confère une faible masse volumique, une forte capacité d’absorbation de l’eau et une résistance thermique élevée.

Traditionnellement considérée comme un sous- produits, la chènevotte est devenue, grâce aux valorisations modernes, en particulier dans le bâtiment, un véritable coproduit. La recherche de matières de qualité est prise en compte tout au long de la chaine avec des impacts significatifs sur les procès de production et de transformation.

D’autre part, la valorisation de la chènevotte fait partie intégrante de l’équilibre financier des filières et devient même l’objet prioritaire de certains groupes de producteurs.

A l’issue du défibrage, elle représente environ 50% du poids de la paille initialement transformée soit un rendement de 3 à 4 tonnes par hectare correspondant à un volume foisonné de 30 à 40 mètres cubes.

L’évolution des utilisations contemporaines

Traditionnellement le chanvre était cultivé pour obtenir des fibres destinées à la confection de textiles ou de cordages ; certaines de ces productions ont perduré en France jusqu’au milieu du XXe siècle. À partir des années 1970, le renouveau du chanvre en France est initialement lié à l’industrie papetière et à la volonté des agriculteurs de l’Aube de mettre en place un outil performant pour répondre à ce marché.

Dans un souci de rentabilité, les producteurs ont ensuite initié des travaux de développement pour trouver d’autres valorisations.

Sans que cela soit exhaustif, il est probable que l’avenir du chanvre se fasse selon trois axes principaux de développement :

  • l’alimentation basée, à l’instar du modèle nord-américain, sur les spécificités du chènevis et l’intérêt croissant pour la diététique ;
  • les composites plastiques, secteur en expansion pour lequel les fibres végétales, en substitution aux fibres minérales ou d’origines fossiles, sont en mesure d’apporter des réponses à des exigences tant environnementales que techniques. Le chanvre possède des caractéristiques qui lui permettent de trouver des débouchées pertinentes dans ce secteur d’activités et de nombreux travaux sont réalisés dans ce sens.
    La construction automobile et les volumes potentiels de ce secteur d’activité fascinent durablement les producteurs. Mais les composites plastiques ont des utilisations dans beaucoup d’autres secteurs d’activités, parfois beaucoup moins exigeants sur les aspects technicoéconomiques ; c’est le cas du bâtiment qui consomme plus de 20 % des composites plastiques. Enfin, 
  • les matériaux de construction, gros consommateur de matières premières et acteur essentiel du développement durable, pour lesquels les végétaux, et en premier lieu le chanvre, sont en mesure d’apporter des solutions à des problématiques souvent difficilement conciliables, qu’elles soient techniques, environnementales, sociales ou économiques.
    Pour différentes raisons, les développements concernant le secteur du bâtiment ont, en très grande partie, été démarrés en France où ils continuent à être particulièrement dynamiques.

Les poudres

Les poudres, mélange à taux variable de poussières végétales et minérales et de fibrilles, n’ont trouvé, jusqu’à ce jour, que peu de valorisations importantes et sont considérées comme un sous-produit.

À l’issue du défibrage, elles représentent 15 à 20 % du poids de la paille initialement transformée soit environ une tonne par hectare.

La place de la culture française du chanvre en Europe

La France est le premier producteur de chanvre avec environ 10 000 hectares par an, soit quelques 75 % de la production européenne. Cette position se confirme d’année en année en dépit des décisions d’autorisation de production prises par les autres pays de l’Union Européenne depuis maintenant plus de 15 ou 20 ans. Il est certain que l’historique de la production du chanvre, évoqué plus haut, et le potentiel agricole français joue en faveur des producteurs de l’hexagone. Toutefois, le développement des surfaces est directement dépendant des outils de 1re transformation sans lesquels la production ne peut être valorisée. La zone d’approvisionnement de ces outils étant relativement restreinte, le nombre d’outils et leurs potentiels conditionnent directement le développement.

Or, comme cela est exposé ci-dessous, la filière française connaît depuis plusieurs années un accroissement rapide du nombre de chaines de 1re transformation et des groupes de producteurs qui les exploitent ; ce phénomène semble spécifiquement français et ne se retrouve pas, à ce jour, dans les pays voisins.

Évolution de la production du chanvre en France

Longtemps implantée dans l’Est de la France, la production de chanvre contemporaine a tendance à se diffuser de plus en plus sur l’ensemble du territoire national. En Ile-de-France, la filière chanvre s’organise depuis quelques années avec des structures telles que Planète Chanvre qui regroupe une dizaine d’agriculteurs et qui propose aujourd’hui différents produits issus de la culture du chanvre et Chanvre Avenir-PNR du Gâtinais qui va produire et transformer du chanvre sur le territoire du Gatinais (Sud Seine et Marne et Sud Essonne).

Culture du chanvre

La structuration française de la filière chanvre

L‘EXCEPTION FRANÇAISE ET SON ORGANISATION. Au delà des atouts évoqués ci-dessus, la filière française du chanvre a mis en place des structures opérationnelles, mais elle a surtout su les faire évoluer pour s’adapter aux besoins.

Cette filière met en synergie toute la chaine de valeur, depuis l’amont agricole jusqu’aux utilisateurs, particulièrement pour la filière construction chanvre. Elle permet également de fédérer les moyens, afin d’optimiser les ressources d’une filière de dimension encore beaucoup trop modeste et lui permettre de faire face à des développements ambitieux

Les producteurs (environ un millier) sont regroupés au sein de la FNPC (Fédération Nationale des Producteurs de Chanvre) et les transformateurs au sein de l’UTC (Union des Transformateurs de Chanvre). Par ailleurs, Interchanvre, interprofession reconnue (depuis 2011) et constituée des producteurs agricoles (représentés par la FNPC) et des transformateurs (représentés par l’UTC), est un outil de promotion et de lobbying pour la filière.

Techniquement, elle dispose de variétés de chanvre (propriété de la FNPC) et d’un organisme de production de semences performant, la CCPSC (Coopérative Centrale des Producteurs de Semences de Chanvre), unique en Europe, voire au monde. Elle peut également s’appuyer sur un centre technique spécialisé (département du CETIOM – Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux et du Chanvre). En collaboration avec ces différentes structures, l’association Construire en Chanvre (CenC), qui regroupe les acteurs des filières agricoles et du bâtiment, a pour mission de développer l’utilisation du chanvre dans la construction.

Les organismes de la filière chanvre

La FNPC (Fédération Nationale des Producteurs de Chanvre) assure la représentation des groupements, syndicats et associations français des producteurs de chanvre au niveau des pouvoirs publics et des acteurs professionnels agricoles et de la filière chanvre. Par ailleurs, elle est propriétaire des variétés de chanvre produites par la CCPSC (voir ci-dessous) et développe des programmes de création variétale.

La CCPSC (Coopérative Centrale des Producteurs de Semences de Chanvre) a pour objet la production et la commercialisation de semences de chanvre.

L’UTC (Union des Transformateurs de Chanvre) est une association, créée en 2003, qui fédère les acteurs de la 1ère transformation du chanvre industriel.

INTERCHANVRE, association créée en 2003, a acquis le statut d’Interprofession reconnue par le Ministère de l’Agriculture le 1er mars 2011. Son mandat principal est de représenter la filière du chanvre industriel (production et première transformation) auprès des pouvoirs publics nationaux et communautaires. Interchanvre a aussi pour mandat d’améliorer la visibilité de la filière auprès de la société civile.

Le CETIOM (Centre Technique Interprofessionnel des Oléagineux et du Chanvre) est un centre technique comprenant un département « CULTURE DU CHANVRE » travaillant sur la production agricole et le machinisme de récolte CenC (Construire en CHANVRE), organisme indépendant, a été créé en 1998 par les professionnels du bâtiment et l’amont agricole persuadés de l’avenir du chanvre dans la construction, pour rassembler des compétences et des énergies, échanger et confronter des expériences, faire évoluer et acquérir des savoir-faire et des connaissances et former de nouveaux professionnels.

Les missions de l’association Construire en Chanvre concernent le développement technique (particulièrement dans le but de répondre aux exigences réglementaires), la formation (dont la formation et l’agrément des formateurs) et la communication (promotion de la filière et des bonnes pratiques).

Par ailleurs, au travers des compétences de ses différents adhérents, CenC accompagne les développements, qu’il s’agisse d’analyser les potentiels, d’élaborer des stratégies, de mettre en réseau différents acteurs ou d’assister les maîtres d’oeuvre ou les maîtres d’ouvrages.

Au niveau européen deux structures de promotion et de développement des marchés d’application du chanvre coexistent : l’EIHA (European Industrial Hemp Association) et la CELC (Confédération Européenne du Lin et du Chanvre).

Les différentes utilisations des coproduits issus de la culture du chanvre

Des plus traditionnelles au plus modernes, les possibilités d’utilisation du chanvre sont nombreuses : cordages, textiles, pâtes à papier, litières, mais aussi fibres techniques, matériaux composites, cosmétiques, pharmacie, et, bien sûr, isolant et composant de bétons légers isolants 

Chènevis

http://www.vegetal-e.com/visuels/1462551682_chenevis_chanvre2.jpg

  •  alimentation animale (poissons, oiseaux, …)
  •  huiles alimentaires
  •  produits diététiques
  •  cosmétiques
    Fibres

http://www.vegetal-e.com/visuels/1462553359_fibres_de_chanvre2.jpg

  •  pâte à papier
  •  corderie et ficellerie
  •  laines isolantes
  •  matériaux composites
  •  textile
    Chènevotte

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  •  litières pour chevaux, petits animaux,
  •  matériaux de construction
  •  horticulture
    Bas du formulaire

A lire :

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VÉGÉBUILD est un nouveau relais d’information sur les matériaux biosourcés réalisé par RND asbl (Belgique) >

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Partenaires :

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Typha Combustible et Construction en Afrique de l’Ouest

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Groupe de réflexion sur les bétons végétaux

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Une convention-cadre de partenariat, signée pour soutenir la filière des biosourcés

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  • La filière chanvre est une solution agricole au manque d’eau - Par François Lefebvre Publié le 24 Août 22 à 8:00 par L’Éveil Normand
    Le chanvre consomme peu d’eau, n’a quasiment pas besoin de produits phytosanitaires, une aubaine pour nos agriculteurs, une alternative au lin, filière menacée par le manque d’eau.

Damien Odienne, qui cultive le chanvre à Chamblac.

Photo - Damien Odienne, qui cultive le chanvre à Ferrières-Saint-Hilaire. ©François Lefebvre

Le contraste est saisissant, d’un côté des cultures hautes de près de deux mètres, bien vertes. De l’autre, une herbe sèche et jaunie. « Le chanvre résiste bien à la sécheresse », confirme Damien Odienne, exploitant à Chamblac, près de Broglie (Eure), avec son père Eric. Bonus, « la plante étouffe les mauvaises herbes. » Autre bon point : récolté en septembre, le chanvre est aussi un réservoir de biodiversité, un abri pour le petit gibier. Les insectes peuvent y loger quand les autres cultures sont moissonnées. En revanche, il ne donne pas un fort rendement en graine. « Nous ne faisons que huit quintaux l’hectare », renseigne Damien.

Côté débouchés, on peut tout faire avec du chanvre ou presque. D’année en année, la filière trouve de nouvelles utilisations. La preuve, Damien valorise sa culture de chanvre bio dans le secteur des plastiques : on l’utilise pour rigidifier les tableaux de bord de voiture. L’eussiez-vous cru ? La graine, de son côté est destinée à la production d’huile ou consommée à la manière d’une amande. 

Cette année, l’habitant de Chamblac a semé 4 ha à Ferrières-Saint-Hilaire. La culture n’est pas une nouveauté pou lui, c’est plutôt une tradition familiale. « Mon grand-père faisait déjà du chanvre », assure le jeune homme qui y voit une diversification bien utile.

« Je sème différentes cultures pour réduire les risques liés au climat et aux aléas type ravageurs ou maladies. En bio, nous avons moins de possibilités d’agir, il est plus difficile de venir à bout d’une maladie. » - Damien Odienne

Ludovic Rivière, l’un des pionniers dans le la filière chanvre de l’Eure.

Photo - Ludovic Rivière, un des pionniers de la filière chanvre de l’Eure. ©François Lefebvre

Un levier contre le réchauffement climatique

Non loin, à Saint-Pierre-du-Mesnil (commune de Mesnil-en-Ouche), Ludovic Rivière fait figure de pionnier. Lui a commencé avec son père. « Nous cultivions déjà du chanvre il y a une vingtaine d’années, pour une papeterie. » L’agriculteur cherchait des cultures adaptées qui répondent aux exigences environnementales.

« Comme en bio, en conventionnel, nous devons nous adapter. La population mondiale augmente, il faudra la nourrir et trouver des solutions. Or, le chanvre n’a pas besoin de produits phytosanitaires et demande très peu d’eau. » - Ludovic Rivière

À cela, une explication : la tige s’enracine très profondément jusqu’à deux ou trois mètres. « C’est une plante qui capte autant de carbone qu’un chêne ! », s’enthousiasme l’habitant de Mesnil-en-Ouche. Le tout en quelques mois et avec une croissance rapide.

« Si chaque agriculteur en semait de trois à cinq hectares, nous aurions un levier pour lutter contre le réchauffement climatique. » - Ludovic Rivière

De surcroît, il y a de nombreuses propriétés thérapeutiques intéressantes, « notamment pour les problèmes de peau. »

Vidéos : en ce moment sur Actu

Le chanvre, une plante qui consomme peu d’eau et n’a pas ou peu besoin de produits phytosanitaires.

Photo agrandie - Le chanvre, une plante qui consomme peu d’eau et n’a pas -ou a peu- besoin de produits phytosanitaires. ©François Lefebvre

Avec sa femme Isabelle, Ludovic a valorisé le chanvre sous différentes formes : en farine (sans gluten), en graine pour les apéritifs ou les salades. Il a développé une gamme de pâtes, avec un prestataire. Les qualités nutritionnelles en font un mets de choix. « C’est bourré de protéines », vante l’Eurois qui a même commercialisé un savon de rasage.

« Je crois dur comme fer à cette filière qui a de multiples débouchés : dans l’alimentaire, le textile, le bâtiment. » Dans les années à venir, la recherche va continuer de développer les utilisations du chanvre. « Il y a déjà trois à quatre ans que je discute du cannabidiol en bureau de la FNPC, (Fédération nationale des producteurs de chanvre). L’inflorescence est une forme de haute valeur ajoutée. Je pense que cela a beaucoup d’avenir », fait-il valoir. 

Ludovic a même installé une unité de transformation dans son exploitation, pour extraire l’huile. Il a stoppé il y a un an, à la suite de la crise Covid-19. « Tout était devenu plus compliqué, nous écoulions nos produits en vente directe, principalement sur les marchés et le weekend, pendant les salons. » La pandémie a évidemment cassé cette dynamique.

« Il y a du travail, j’avais des clients à Paris, à Rouen, à Évreux, mais c’est aussi beaucoup d’investissement, je n’ai plus assez de temps pour cela. Cette année, je devais en faire mais j’ai préféré me concentrer sur mon projet de chanvre textile en conventionnel. » - Ludovic Rivière

Alternative au lin

La filière pourrait être une alternative au lin, un savoir-faire normand menacé par le réchauffement climatique. « Moi-même, j’ai 65 ha de lin et j’ai peur de ne pas pouvoir le récolter », confie Ludovic Rivière. « Nous avons semé au mois de mars et nous n’avons pas eu une goutte d’eau pendant un mois. Il faut que la plante lève à 65-70 cm autrement, on ne peut pas teiller. Nous serons peut-être dans l’incapacité de le faire pour beaucoup de surfaces. »

Quelques inconvénients, mais beaucoup de potentiel

La production de chanvre a quelques inconvénients. D’abord, les semences sont plutôt chères. La culture est surveillée de près par les autorités qui réalisent des contrôles très réguliers. Rappelons que la variété cultivée, ne contient pas - ou seulement de très infimes traces - de THC (tétrahydrocannabinol), la molécule réputée pour ses effets psychotropes et utilisée pour un usage récréatif. Les graines utilisées doivent provenir d’un organisme agréé, il est donc interdit à un agriculteur de semer les graines issues de sa production.
Par ailleurs, les outils de production classiques ne sont pas adaptés. Toutefois, les choses évoluent. Ludovic Rivière va ainsi acquérir une nouvelle machine qui permettra de couper en deux les longues tiges de chanvre, pour permettre une récolte à la manière du lin, et laisser rouir dans le champ (macérer à même la terre). « Nous espérons être opérationnels l’année prochaine », indique l’agriculteur de Mesnil-en-Ouche. 
Cette nouvelle machine pourrait être un formidable bond en avant. Un jour peut-être nos agriculteurs récolteront les fleurs, ce qui ouvrirait la filière à la production de cannabidiol, ce produit légal et sans THC, qui a tant de succès dans les boutiques dédiées. Pour le moment, dans l’Hexagone, les fleurs et les feuilles cultivées doivent être détruites. Seules les graines et la tige sont valorisées.

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Source : https://actu.fr/normandie/bernay_27056/la-filiere-chanvre-une-solution-au-manque-deau_53306863.html

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    L’arrêté ministériel ouvre de nouvelles perspectives à la filière du chanvre Réservé aux abonnés - Publié par Bruno Salaun le 03 janvier 2022 à 06h00 - Document ‘letelegramme.fr’

    Jusqu’ici, seules les graines et fibres du chanvre étaient susceptibles de faire l’objet d’une utilisation industrielle ou commerciale.

Jusqu’ici, seules les graines et fibres du chanvre étaient susceptibles de faire l’objet d’une utilisation industrielle ou commerciale. (Photo d’archives François Destoc)

L’arrêté était attendu avec impatience par les acteurs de la filière du chanvre en France. Signé le 30 décembre 2021, il ouvre des perspectives de marché, mais l’interprofession pointe encore quelques flous.

Avec 20.000 hectares de culture, la France est le premier producteur de chanvre en Europe et le troisième dans le monde. L’interprofession InterChanvre, créée en 2003, recense actuellement 1 500 producteurs. L’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (Uivec), qui prétend peser 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 15.000 salariés, estime le marché français du cannabidiol (CBD), la molécule non psychotrope du cannabis, à 700 millions d’euros dès 2022.

Bâtiment, plasturgie, cosmétique, alimentation humaine, textile : les applications du chanvre se confirment multiples.

Autorisations étendues à toutes les parties de la plante

InterChanvre et l’Uivec attendaient une décision du gouvernement, avec impatience, en faveur de l’extension de l’autorisation de « la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale » des variétés de chanvre. L’arrêté du 30 décembre 2021, signé par les ministres de l’Agriculture, de la Santé et deux ministres délégués à l’Économie et publié au Journal Officiel le lendemain, précise que les autorisations s’appliquent désormais à toutes les parties de la plante de chanvre et non plus uniquement aux fibres et graines.

À lire sur le sujet Le secteur du CBD en pleine angoisse

L’arrêté stipule également que les fleurs et feuilles de chanvre pourront être récoltées, importées ou utilisées pour la seule production industrielle d’extraits de chanvre. Cela signifie que le cannabidiol, mais aussi d’autres cannabinoïdes non stupéfiants (CBG, CBC, etc.) pourront être fabriqués en France. Cependant, ces fleurs et feuilles de chanvre ne pourront pas être vendues aux consommateurs dans leur forme brute.

Taux maximum de THC relevé à 0,3 %

Le texte insiste sur le fait que « seuls les agriculteurs actifs au sens de la réglementation européenne et nationale en vigueur peuvent cultiver des fleurs et feuilles de chanvre ». L’arrêté permet, par ailleurs, aux acteurs de la filière, de produire et valoriser plus de variétés de chanvre, en adéquation avec le « catalogue » européen. Enfin, il rehausse le taux maximum de THC à 0,3 % dans la plante entière. La limite était jusqu’alors fixée à 0,2 %.

À lire sur le sujet Le CBD fait un tabac dans le Pays bigouden

« Une nouvelle filière française d’excellence, celle des extraits de chanvre, va désormais pouvoir se structurer. Il s’agit maintenant de donner à nos entreprises la possibilité d’investir pleinement ces marchés d’avenir en clarifiant les réglementations applicables aux différents produits finis et en les alignant sur celles de nos homologues européens et anglais pour jouer à armes égales », réagit Ludovic Rachou, le président de l’Uivec.

« Un contrôle de l’amont agricole impératif »

Même satisfaction - « nous le demandions depuis 2017 » - mais aussi même exigence de clarification exprimées par le président d’InterChanvre, Franck Barbier. « Il est impératif que le contrôle sanitaire de ce nouveau marché intègre un contrôle de l’amont agricole pour éviter que cette nouvelle production ternisse l’image de la filière chanvre à usage industriel et que les boutiques de CBD contiennent des produits avec des taux de THC supérieurs à la réglementation en vigueur », insiste-t-il.

Il regrette que ce contrôle de terrain ne puisse intervenir qu’avec l’instauration de la nouvelle Politique agricole commune, en 2023. Il réclame, par ailleurs, une formation spécifique des gendarmes afin qu’ils sachent repérer les différentes formes de chanvre et distinguer les semences autorisées et celles qui sont proscrites.

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Source : https://www.letelegramme.fr/france/l-arrete-ministeriel-ouvre-de-nouvelles-perspectives-a-la-filiere-du-chanvre-03-01-2022-12898868.php

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    Écohabitation - Du chanvre dans la maison - Mise à jour : 9 mars 2021 - Mike Reynolds et Lydia Paradis Bolduc- Adaptation au Québec Canada
    Le chanvre a de multiples applications dans la maison : isolant, béton, enduit, et désormais panneaux de construction ! Une belle alternative biosourcée aux produits standards !

Le chanvre présente de nombreux avantages, aux utilisations presque infinies : des fibres tissées aux graines comestibles et cosmétiques, aux bioplastiques en passant par les huiles et enduits. Et l’une de ses nombreuses utilisations les plus prometteuses ? Comme matériau de construction. Mais parce qu’elles se ressemblent beaucoup, la plante de chanvre est souvent confondue avec celle de la marijuana, cette plante de la même famille que l’on consomme pour des besoins thérapeutiques et depuis peu de manière récréative.

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C’est par ailleurs pour cette raison qu’on la connaît si peu ; incomprise, il a été longtemps interdit de la cultiver. Exploité sous forme de fibre, le chanvre est pourtant très durable, et sur la voie de (re)devenir un matériau traditionnel accessible, notamment sous forme d’isolant (en matelas), giclé, en natte ou même en béton. 

Chanvre : une matière première organique

Photo - Le chanvre : à ne pas confondre avec la marijuana !

Le chanvre : une matière première organique au cycle de vie très intéressant

La culture et la récolte du chanvre constituent des processus très durables. Le cycle de culture est court, la croissance de la plante ne requiert pas l’usage de pesticides ou produits toxiques, et elle nécessite très peu d’eau.

Une période de croissance unique

Le chanvre peut passer de la graine à un plant prêt à la récolte en moins de 120 jours, ce qui en fait l’un des matériaux les plus rapidement renouvelable au monde ! Certains bois peuvent prendre plus de 120 ans à produire la même quantité de biomasse que le peut le chanvre en trois mois. Ce cycle de croissance extrêmement rapide présente un avantage unique et indispensable, avec des capacités de séquestration du carbone également très rapides : au moment de la récolte, une tonne de chanvre aura séquestré 1,62 tonne de CO2 en moyenne. Ce carbone restera séquestré pendant tout le cycle de vie du matériau !

La chènevotte de chanvre, prête à la transformation en matériaux de construction

Photo - Le chanvre, très intéressant en construction © Sunstrand LLC

Énergie grise, stockage CO2 et fin de vie

Un bâtiment possède une très forte empreinte écologique et contribue activement aux changements climatiques. Une manière de réduire cet impact consiste à troquer les matériaux issus de la pétrochimie, de très grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES), contre des matériaux recyclés ou biosourcés, comme le chanvre. En fait, le chanvre ne fait pas que réduire les émissions de GES, il peut aussi en capter : une maison de taille moyenne construite en maximisant l’utilisation de chanvre serait en mesure d’emprisonner plus de 20 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) ! 

Pour ce qui est de l’énergie grise de l’isolant de chanvre, elle n’est que de 50 kWh/m3, alors que celle de la laine de roche et de verre est beaucoup plus élevée, soit de 150 kWh/m3 et 250 kWh/m3 respectivement.

Le béton de chanvre peut également réduire un autre gros problème : les déchets de construction. Le béton représente par exemple plus de la moitié des débris générés par la construction et la démolition des bâtiments. Et bien que le béton de chanvre ne puisse pas être utilisé pour les sections structurelles d’un bâtiment, il peut être utilisé pour jouer le rôle d’isolant. Le béton de chanvre peut également être utilisé à la place des matériaux de construction courants comme les cloisons sèches et le plâtre, qui représentent environ 8 % des débris de construction.

Blocs de béton de chanvre pour les murs de la maison

Photo - Le béton de chanvre : parfait pour les murs de la maison © www.isohemp.com

Une matière première alternative saine 

Les matériaux de chanvre sont non toxiques et ne contiennent aucune colle ou autre résine nuisible pour la santé. Les liants sont généralement faits à base de sucre, tout simplement. Afin de respecter les normes de sécurité industrielle, un traitement ignifuge à base de sel peut être utilisé pour préparer les panneaux et isolants, ce qui permet également de réduire les risques de moisissures ou d’infestations de nuisibles (insectes et rongeurs). Finalement, les procédés de fabrication réduisent non seulement le risque d’exposition aux COV dans la maison, mais ils aident à protéger l’environnement (eau, sol, air), puisqu’ils ne nécessitent aucun herbicide ou pesticide pour la culture des plans !

Le chanvre est ainsi un substitut vraiment intéressant, moins néfaste pour l’environnement que plusieurs matières premières.

Matériaux de chanvre : d’excellentes composantes pour un bâtiment écologique et performant

Isolant thermique naturellement hygroscopique et insonorisant durable

Puisque le chanvre est léger, durable et solide, c’est un choix idéal pour de nombreuses applications dans les maisons : isolant, finition, moulage, armoires, étagères, meubles, tables et même comptoirs s’ils sont bien scellés. En outre, il est facile à travailler, et son poids léger réduit les frais de fabrication et de livraison.Le chanvre : nombreux autres avantages.

Sa principale utilisation dans le bâtiment exploite ses qualités isolantes : le chanvre est un excellent isolant thermique (R 3.7 pour la laine et R 2.1 pour le béton de chanvre). Il est aussi insonorisant, très résistant et très durable. Le chanvre se « pétrifie » et prévient les infiltrations d’eau, de vent, de moisissures (antifongique), de bactéries (antiseptique) et même de rongeurs et d’insectes. Selon les experts, l’espérance de vie d’une maison de chanvre est de plusieurs siècles… Les optimistes parlent même de millénaires !

où trouver de l’isolant de chanvre

Photo – Le chanvre résiste au feu et a bonne masse thermique

Le chanvre est un matériau isolant massique : il offre également une bonne résistance au feu. Après avoir passé quatre heures sous une flamme de 650°C, un mur de chanvre ne présentera aucun signe de combustion, et la température de l’autre côté de la paroi n’aura augmenté que de 2°C.

Le chanvre constitue aussi une bonne masse thermique. En effet, un mur de chanvre s’adapte presque intuitivement aux changements de températures, et même d’humidité ! Ainsi, aucun déshumidificateur, climatiseur ou humidificateur n’est nécessaire.

Isolation, finition extérieure et intérieure : le chanvre sous toutes ses formes

Isolant de chanvre en natte et en matelas

On retrouve sur le marché québécois principalement de la laine de chanvre, vendue en matelas ou en nattes comme la laine de verre, du béton de chanvre, et du chanvre projeté. La laine de chanvre en nattes ne constitue pas un produit fondamentalement différent des autres options d’isolants naturels sur le marché, et elle peut être posée sans l’aide de professionnels, dans toutes les parties de la maison (sauf au sous-sol).

L’isolant de chanvre est plus dispendieux que la laine de roche, mais moins que l’uréthane : par exemple, les produits de Nature Fibres, des panneaux de laine de chanvre de 5,5’’ coûtent 1,90 $ et ceux de 3,5’’ pour 1,35 $ le pied carré

Panneau Naturchanvre, utilisé pour l’isolation des murs, toits et planchers

Photo - Le panneau ‘Naturchanvre’, utilisé pour l’isolation des murs, toits et planchers

Les blocs de béton en chanvre : abordable mais non structuraux

Les murs avec des blocs de chanvre, ou béton de chanvre, sont possibles grâce à la technique du coffrage : de longs morceaux de tige de chanvre sont compressés sous haute pression pour former des blocs très isolants. On pose ceux-ci entre les montants de bois, et on solidifie le tout avec du mortier.

Le chanvre projeté a un coefficient d’isolation intéressant ; les briques feront un mur certainement plus durable (sur une très longue période), mais reste qu’il s’agit du même matériau dans des formes différentes. Le confort sera donc le même. On choisira la technique selon le type de charpente du bâtiment.

Le chanvre n’est pas adapté pour les murs de fondation, il n’est pas porteur : du béton de chanvre a été fabriqué en laboratoire avec une résistance à la compression de 3 mégapascals (MPa). Mais les blocs de béton typiques, utilisés pour la fabrication de murs, ont plutôt des valeurs de résistance à la compression variant entre 5 MPa et 20 MPa.

Une ossature de bois est donc nécessaire. Charpente traditionnelle, pièce sur pièce, double ossature, bois massif… Idéalement, on opte pour une structure de bois certifié FSC et local. 

Des blocs de chanvre dans votre prochaine construction

Photo - Des blocs de chanvre dans votre prochaine construction ? © www.astm.org

NOTE : L’électricité et les plomberies doivent être installés avant les travaux d’isolation en chanvre et de façon définitive, comme dans le conventionnel. Les fils électriques devraient être en bx, fils électriques avec gaine de métal, ou en tubulures.

Pour les murs extérieurs (10 po), on évalue les coûts entre 20 et 30 $/pi2, avec la finition. Tout dépend de la situation géographique, si le projet est clé en main ou si seule une assistance technique à la construction est nécessaire.

Nouveauté : les panneaux de construction en chanvre

Sunstrand, une compagnie basée à Louisville, dans le Kentucky, a commencé par cultiver et transformer le chanvre industriel. Peu après sa fondation, en 2014, la compagnie a commencé à fabriquer différents produits finis. Après avoir remarqué que le marché tardait à s’adapter, ils ont voulu aider d’autres entreprises à prendre conscience du potentiel du chanvre comme matériaux de construction. Après nombreuses recherches et développements, l’un des produits créés par Sunstrand a été le Hemp Coreboard, une planche légère composée à 100 % du noyau de la tige de chanvre. Il est destiné à remplacer de manière durable les panneaux de particules. 

Une planche légère composée à 100 % du noyau de la tige de chanvre

Photo - Une planche légère composée à 100 % du noyau de la tige de chanvre © Sunstrand LLC, all rights reserved.

Les enduits de chanvre : sains et authentiques

L’enduit de chanvre s’applique aussi bien sur les murs intérieurs qu’extérieurs. Il est imperméable, étanche, ne fissure pas et durcit bien au contact de l’air et de l’eau. 100 % naturel, il s’adapte aux mouvements des murs et offre une bonne résistance au feu. L’enduit de chanvre et chaux permet aux murs de rester ouverts à la diffusion de vapeur d’eau en jouant un rôle de régulateurs hygrométriques. Autre avantage : le liant est aussi un antiseptique, un antifongique et un antistatique !

L’enduit de chanvre ou de chaux est aussi idéal pour rénover les bâtiments ancestraux. Ces types de constructions posent des défis particuliers : ils sont généralement constitués de maçonnerie de pierre, de terre, de torchis, de bois… des matériaux naturels perméables à la vapeur d’eau : ce qui signifie que l’humidité va circuler d’une matière à l’autre jusqu’à ce qu’elle s’évapore.

Selon Samuel Pépin-Guay de Linéaire éco-construction et membre de notre Cercle d’experts, le plus prudent est d’opter pour un isolant respirant. Gabriel Gauthier, deArtCan, abonde dans le même sens : « Un matériel plus perméable et régulateur d’humidité sera approprié et indiqué pour améliorer l’efficacité énergétique d’un bâti ancien, tout en respectant le besoin de laisser respirer ce type de construction. ». 

Les enduits de chanvres, pratiques en jolis !

Photo - Les enduits de chanvres, pratiques en jolis ! © DuChanvre

Un enduit imperméable, tel qu’un béton de ciment, emprisonne cette vapeur dans les murs. La condensation ainsi formée pourrait accélérer la dégradation des parois et de la structure, ce qui n’est vraiment pas souhaitable ! L’enduit de chaux, lui, est perméable aux échanges gazeux. Il permet donc à l’eau de s’évaporer librement.

De plus, il adhère très bien aux matériaux naturels, et se prête autant aux murs de briques, de pierres, de coffrages ou encore au murs type poutres sur poutres. C’est pourquoi il est aussi primé dans la restauration des bâtiments anciens. Mieux vaut demander à un pro, car sa pose demande un certain savoir-faire.

Des professionnels d’ici

En général, les personnes intéressées par la construction en chanvre sont aussi auto-constructeurs. Si c’est votre cas, nous vous conseillons de suivre une formation avant de vous lancer. Idéalement, allez visiter un chantier de construction pour voir comment les choses se passent en pratique ! 

Vous pouvez aussi trouver des entrepreneurs qualifiés pour bâtir votre maison de rêve entièrement écologique, ou encore pour vous assister dans votre construction. Au Québec, la filière est en pleine expansion. Isolants locaux, assistance technique, formation, entrepreneurs qualifiés… Coup d’œil sur des entreprises d’ici… 

ArtCan, maçonnerie organique et design vivant

Gabriel Gauthier, l’entrepreneur artisan maçon derrière l’entreprise ArtCan, a introduit l’utilisation du chanvre dans la construction dès 2006. Il devenait ainsi le premier spécialiste de la construction en chanvre au Québec. En collaboration avec des partenaires entrepreneurs et architectes, l’entreprise a développé plusieurs modèles de maisons de chanvre clé en main très bien adaptés à notre climat nordique. Pour ceux et celles qui veulent tenter l’expérience de l’auto-construction, ArtCan vous offre également une assistance technique et de nombreuses formations. 

Le lancement récent des ateliers d’ArtCan R&D inc. une division qui se spécialise dans la production de maisons actives et vivantes préfabriquées en chanvre, vous permettra d’acheter une maison en chanvre préfabriquée ! 

DuChanvre

À la tête de l’entreprise DuChanvre, située à Sherbrooke, Anthony Néron supervise des chantiers résidentiels depuis 2009. Spécialisé autant au niveau de la construction que du design, Anthony crée des projets remarquables. Restauration, finition, construction… DuChanvre a lancé en 2016 une campagne Kickstater pour amasser les fonds nécessaires à l’achat d’une presse à blocs de chanvre pour augmenter tangiblement la productivité.

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Projet RIAD

Nature Fibres

En 2017, grâce un appuie de la MRC des Sources, une manufacture de produits isolants à base de chanvre est née. Située en Asbestos, l’entreprise Nature Fibres Inc.devient ainsi la première en Amérique du Nord à fabriquer des matériaux écologiques à un niveau industriel. On peut donc s’attendre à ce que cet isolant écologique performant devienne de plus en plus populaire, et accessible, dans les années à venir !

MEM Végétal

L’entreprise Matériaux écologiques pour la maison (MEM), située à Rimouski et créée par Sébastien Bélec, propose un isolant de laine de chanvre, en matelas ou en nattes, que l’on peut poser soi-même aussi bien lors d’une construction que d’une rénovation.

Elle offre également un panneau acoustique semi-rigide que l’on peut installer dans les cloisons intérieures afin de réduire la transmission sonore entre les pièces. Le chanvre vient de Bretagne, en France, arrive en vrac au port de Montréal où il est ensuite transformé en nattes ou en matelas. Les produits isolants sont vendus à l’Etoffe Rustique, dans le joli village du Bic, près de Rimouski, mais on peut également le commander en ligne.

DEUXMAX, fournisseur de matériaux écologiques

Située à Cowansville, l’entreprise DEUXMAX a pour objectif de promouvoir la construction écologique. Elle aide les gens d’ici à avoir accès facilement aux matériaux et experts en habitation écologique. L’entreprise se démarque en s’affiliant avec des vétérans et experts pour vous offrir produits, services et formations ! 

Chanvre du Québec

Cet OBNL se donne pour mission de promouvoir le chanvre sous toutes ses formes auprès des Québécois. Apprenez-en plus sur les textiles, l’alimentation, la construction, les soins corporels et les soins médicinales du chanvre ! 

Source : Hemp building products, par Mike Reynolds

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Rubrique C - Les usages du bois dans les constructions – Cliquer sur les images pour les agrandir

Petit bâtiment de bois.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4f/Oregon_Caves_Chateau_OR1.jpg/220px-Oregon_Caves_Chateau_OR1.jpg

Construction en bois dans l’Oregon.

Il existe depuis longtemps de nombreux types de maison en bois, dont les principaux modèles constructifs sont :

  • la maison à structure poteaux/poutre ;
  • la maison en panneaux de bois massifs contre-collés ;
  • la maison à ossature en bois ;
  • la maison en bois massif empilé (madriers, troncs ou rondins, parpaing en bois).
    Écologique et durable

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/Paris-Volta.JPG/150px-Paris-Volta.JPG

Maison de 1644, rue Volta, à Paris.

Le bois peut être durable face au temps. Il existe par exemple des maisons à colombages plusieurs fois centenaires dans différentes régions d’Europe (Allemagne, France, Norvège, Suisse, etc.) ou en Asie. Le bois a joué en très grande partie dans leur longévité et résistance[réf. nécessaire] face aux années.

Les techniques constructives scandinaves, plusieurs fois centenaires, comme le quartier de Bryggen, à Bergen, permettent de se rendre compte de la longévité des constructions ainsi produites. Au-delà du seul aspect financier et patrimonial, l’investissement dans une maison bois massif est un réel investissement écologique : le CO2 contenu dans le bois, que celui-ci a absorbé pendant sa vie de pousse, est une protection longue durée pour la planète.

En plus d’être recyclable et biodégradable (s’il n’a pas été verni ou traité), le bois est aussi une source d’énergie grâce à sa combustion.

Matériau peu énergivore

La consommation d’énergie nécessaire au transport et à la transformation des matériaux utilisés dans la construction d’une maison en bois demeure actuellement inconnue. En effet, il n’existe pas pour les maisons en bois de fiche de déclaration environnementale et sanitaire qui permettrait de chiffrer clairement l’impact carbone de ce matériau.

Le bois face au CO2

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/af/WuzhenWaterway.jpg/220px-WuzhenWaterway.jpg

Village de Wuzhen, en Chine

Pendant la fabrication des matériaux utilisés dans l’élaboration de n’importe quelle habitation, de l’énergie est consommée mais surtout de la pollution est libérée dans l’atmosphère sous forme principalement de CO2. Selon les matériaux transformés, la quantité de CO2 produite diffère. Le bois peut offrir une réduction de moitié de la quantité de CO2 relâchée dans l’atmosphère. En outre, le bois a une capacité de stockage de CO2 importante ce qui permet de limiter son dégagement. Toutefois, la destruction du bois (naturelle ou par combustion) entraine le rejet dans l’atmosphère de la totalité du CO2 précédemment stocké.

Un autre aspect environnemental d’un chantier mettant en œuvre du bois est la faible quantité de déchets sur le chantier car toutes les chutes peuvent être recyclées ou brulées dans une chaudière.

La maison à structure poteau/poutre

La structure porteuse de la maison est constituée de poteaux et de poutres généralement en bois massif ou lamellé-collé, assemblés rigidement entre eux ce qui lui donne une grande indéformabilité. Entre ces éléments porteurs sont insérés des baies vitrées qui, lorsqu’elles sont fixes, peuvent être installées sans recourir à une menuiserie intermédiaire, des blocs de maçonnerie isolants non porteurs (par exemple des blocs de béton de chanvre), d’éléments de murs qui peuvent être constitués d’une ossature bois (comme dans la maison à ossature bois décrite ci-après) ou d’un empilage de madriers comme dans le cas de l’ossature « à la mégevanne » (région de Megève. Ces murs font office de remplissage et n’ont pas de rôle porteur. La construction peut se faire sur le lieu même, mais gagne énormément en précision et en fiabilité à être réalisée dans un atelier. Ce type de construction permet de réaliser de grandes portées préservant de grands volumes libres et des façades très ouvertes. Sa complexité de réalisation la réserve habituellement à des réalisations de qualité ou aux façades sud des constructions bioclimatiques.

La maison en panneaux de bois massif

Ce mode de construction tend à se développer en France. Il est par contre commun en Autriche, en Allemagne, Belgique et en Suisse. Les principaux fabricants sont : Schilliger, KLH, Finnforest, Binderholz, MHM, Biospeedhome, etc.

Un mode intéressant

Cette technique de construction bois est une combinaison des systèmes ossature et madrier massif : esthétiquement, il présente les mêmes intérêts d’aspect que la maison ossature bois (bardage, enduit, peint ou brut à l’extérieur sur une isolation rapportée et avec de multiples finitions possibles pour l’intérieur, y compris l’aspect bois naturel des panneaux), avec les performances du bois massif en termes d’inertie. Le matériau panneau massif permet d’optimiser l’utilisation du bois en lui donnant des caractéristiques mécaniques équivalentes dans toutes les directions, en supprimant le voilage et les déformations dues au vieillissement ou à l’hygrométrie, et en permettant une liberté architecturale inédite.

Ce système est appelé à se développer avec l’augmentation de la performance énergétique et thermique des bâtiments. Il est également reconnu que les constructions en panneau massif résistent mieux aux séismes[réf. nécessaire]. Il existe actuellement des bâtiments de plus de six étages composés de panneaux, certains atteignant même dix étages.

La stabilité dans le temps

Les techniques actuelles permettent la réalisation dans les usines de pans de murs de grande longueur (jusqu’à 24 m)et d’épaisseur variable (de 7,8 cm à 50 cm) obtenus par l’assemblage de planches de bois collées ou clouées les unes aux autres en multiples plis croisés. Ce type de construction de bois assure une remarquable stabilité de l’ouvrage dans le temps.

De multiples utilisations

Ces panneaux contre collés peuvent permettre de réaliser une maison du sol au plafond. La maison peut être construite sur une dalle de béton classique, ou sur des pilotis, auquel cas, le plancher pourra lui aussi être posé en panneau. Tous les murs réalisés avec ce type de panneau sont porteurs. Les planchers et toitures peuvent également être réalisés ainsi.

Des réalisations surprenantes

Ces panneaux résistent à de forts porte-à-faux ce qui permet de réaliser des balcons sans soutien par des poutres.

La maison à ossature en bois (M.O.B.)

La maison à ossature en bois est la technique de construction qui s’adapte le mieux à la plupart des styles régionaux. C’est donc la plus répandue. Les murs de la maison à ossature en bois sont réalisés sur la base d’une structure constituée de membrures de bois espacées de 40 ou 60 cm (en général) entre lesquelles sont placés les matériaux isolants. Cette technique de construction permet également une préfabrication de murs complets en usine, à l’abri des intempéries. L’achèvement du clos-couvert peut être obtenu en quelques jours seulement, car il n’y a pas de temps de séchage. La tendance à mieux isoler les maisons conduit de plus en plus à doubler cette ossature d’une isolation périphérique extérieure en matériau isolant lourd (type fibre de bois par exemple) qui améliore l’isolation, procure un meilleur déphasage thermique au bénéfice du confort d’été et supprime tous les ponts thermiques imputables à l’ossature bois. La maison à ossature en bois permet des agrandissements plus économiques et rapides à mettre en œuvre.

Le parement extérieur

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/df/Maisons_bois.jpg/220px-Maisons_bois.jpg

Maisons de vacances en bois, dans le Jura

Il sert de rempart contre les intempéries. Il est souvent réalisé en bardage, c’est-à-dire en planches de bois qui peuvent être peintes, traitées ou laissées naturelles. Le bois (surtout non traité) exposé aux rayons solaires et aux éléments prendra une teinte grise avec le temps, mais ne perdra rien de ses qualités mécaniques. Le parement extérieur peut également être réalisé grâce à un enduit.

Une grande liberté de finition intérieure

Les parois internes des murs sont le plus souvent réalisées avec des panneaux de plâtre offrant de multiples possibilités de finitions (peinture, papier peint…). De par ce fait, la maison ossature bois séduit les adeptes d’une présence modérée du bois.

Une idée fausse

Il est souvent donné comme argument en faveur de la maison en bois le fait que pour une qualité d’isolation identique à celle d’une construction maçonnée, le mur d’une construction en bois est moins épais de 40 %, cela représentant des mètres carrés supplémentaires appréciables en cas de contraintes d’urbanisme et lors de la revente. Dans la pratique, l’intérêt de la construction en bois réside, entre autres, dans la possibilité de réaliser une maison bien mieux isolée et plus confortable qu’une maison en maçonnerie. Dès lors, il est logique d’augmenter fortement l’épaisseur d’isolant, comme expliqué plus haut, le surcoût étant très limité en pourcentage du prix total de la construction, et en tout cas minimal par rapport aux économies d’énergies escomptées. De plus, une maison en bois n’étant pas conçue sur le modèle d’une maison maçonnée, il y a de fortes chances que l’architecture et les surfaces diffèrent. Le gain de surface n’est donc plus significatif et n’est, en tout cas, pas un bon argument de vente face aux détracteurs de la maison des trois petits cochons « en planches ».

Cependant, la résistance thermique des matériaux utilisés pour la construction de maisons à ossature en bois est différente des matériaux utilisés pour la construction de maisons traditionnelles. L’épaisseur des différents matériaux pour une même résistance thermique (0.50 m².°C/W) est la suivante[réf. nécessaire] :

  • béton plein : 88 cm
  • parpaing creux : 52 cm
  • pisé : 39 cm
  • brique pleine : 28 cm
  • bois résineux : 7,5 cm
  • béton de chanvre : 6,5 cm
  • liège, panneaux de cellulose, laine minérale : 2 cm
    Le gain de surface dépendra donc du type de construction ainsi que du type de matériau utilisé.

La préfabrication

Un des avantages de la construction à ossature en bois est qu’elle autorise la fabrication en atelier des panneaux de mur, au sec, en sécurité. Une fois les murs terminés, ceux-ci sont chargés sur un semi-remorque puis montés sur le site du chantier au bras de grue ou à la grue.

Ainsi, en deux jours, les murs sont debout ; il ne reste que les planchers ou charpente à monter avant que la maison soit hors d’eau. Ce mode de fabrication requiert anticipation, bonne gestion des approvisionnements, conception maîtrisée au millimètre près, synchronisation avec les autres corps de métier, mais elle garantit que les bois n’ont pas été soumis pendant plusieurs semaines aux intempéries (contrairement au montage des murs sur la dalle).

Un stade plus abouti de la préfabrication revient à fabriquer à l’avance, en atelier, les planchers et les charpentes. Par exemple, une charpente se présente sous la forme de caissons qui sont montés sur site par une grue.

La maison en bois massif empilé et maçonnerie en bois

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Construction traditionnelle, Europe de l’Est

Souvent appelée chalet, elle est constituée de murs en bois massif montés par empilement de madriers (finition rectangulaire), de rondins (finition lisse) ou de fustes (finition rustique).

La maçonnerie en bois consiste à utiliser des parpaings de bois massif. Ceux-ci sont empilés en utilisant la technique de la maçonnerie. Cette technique donne la possibilité de réaliser toutes architectures, favorise l’auto-construction et la réalisation de maison en bois massif avec un minimum d’outillage.

De nouvelles techniques permettent ainsi désormais de réaliser le montage d’un chalet en bois par assemblage de madriers prédécoupés en kit. L’épaisseur des madriers se situe en général entre 28mm et 60mm selon les fabricants et la gamme1. Le montage se déroule par étape en suivant une notice et ne nécessite que très peu de connaissances en menuiserie ou en charpente.

Un manque d’inertie

En dépit de son épaisseur, le bois massif possède une inertie dite légère. C’est pourquoi cette technique de construction en bois est très répandue dans les pays nord-américains ou dans les régions montagneuses de l’Europe.

Par contre, le bois est un isolant moyen (coeff lambda 0,12) par rapport aux matériaux spécifiquement destinés à cet usage (0,04 en moyenne pour la laine de roche, la fibre de bois, la cellulose ou le chanvre). Il est donc indispensable, pour obtenir un coefficient d’isolation comparable à celui d’un mur à ossature en bois, d’ajouter une épaisseur d’isolation, idéalement par l’extérieur, de manière à bénéficier de l’inertie du bois massif à l’intérieur de la construction. L’isolant extérieur pourra ensuite être doublé de planches de forte épaisseur qui permettront de retrouver l’esprit « chalet ». Il n’est ainsi plus nécessaire de prévoir une isolation à l’intérieur. Cela permet aux occupants de profiter pleinement de la présence chaleureuse du bois, pour longtemps.

La conception moderne de la construction en madriers massifs empilés permet des gains thermiques très importants de par la conception même des murs des bâtiments : simple madrier avec isolation par l’extérieur (permet d’éviter les ponts thermiques sources d’importantes fuites thermiques) ou double madriers emprisonnant l’isolant (dont l’épaisseur peut être variable en fonction des régions d’implantation et des besoins).

Les essences les plus fréquemment utilisées pour cet type de construction sont le mélèze, l’épicéa, le red cedar, le pin sylvestre et le douglas.

Les nouvelles maisons en bois proposent généralement une isolation très fiable grâce à un système de doubles madriers avec un isolant entre les deux. Par exemple au lieu d’avoir une épaisseur de bois de 120 mm, il y a deux madriers de 60 mm avec une couche de 80 mm d’isolant à l’intérieur.2

Les solutions innovantes

Il existe aussi beaucoup d’alternatives innovantes et performantes dans la construction bois, en accord avec les problématiques actuelles. Certains fabricants proposent des solutions livrées en kit, dont la mise en oeuvre est facilitée, et ouverte à tous les acteurs du bâtiment et les auto-constructeurs. La démocratisation de la construction bois constitue une étape importante pour les objectifs environnementaux bas carbone.

Ces solutions sont souvent très qualitatives, elles visent des performances thermiques élevées pour la construction de maisons modernes proches du passif. Certaines solutions reprennent le principe d’ossature en bois, et intègrent des isolants locaux et biosourcés à base de paille, directement en usine. D’autres solutions ne sont pas composées d’une ossature en bois massif, ce sont des caissons porteurs et isolés à hauteur d’étage, qui ne nécessitent pas de moyens de levage. Labellisées, certifiées, nous pouvons notre quelques innovation intéressantes : Activ Home3, Blokiwood4, Sylcat5, Paille-Tech Positive House6, ...

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Une des dernières maisons en bois de Manhattan située 203 East 29th Street.

L’importance du moment de la coupe de l’arbre et du séchage du bois

Le travail du bois doit répondre à certains critères pour disposer d’une habitation offrant la meilleure qualité possible. Il est important de prendre en considération le moment où l’arbre doit être abattu, et la méthode de séchage, pour obtenir du bois résistant et de bonne conservation.

L’arbre doit être coupé en hiver, voire éventuellement en automne, lorsque l’arbre est au repos et que la sève circule très lentement [réf. nécessaire]. On dit alors qu’il est ’hors sève’, et donc moins sujets aux fermentations et aux attaques d’insectes.

Le séchage naturel, qui peut prendre au minimum un an, offre encore une meilleure résistance au bois de construction [réf. nécessaire] . Il doit pour cela être à l’abri des intempéries, mais stocké à l’air libre, pour avoir une bonne circulation de l’air et éviter ainsi l’accumulation d’humidité et donc une prolifération de champignons et autres parasites, puis être stocké pendant une semaine au sec, dans un dépôt, avant d’être travaillé.

Le bois industriel, ne respecte pas forcément la bonne saison de la coupe. Il est également coupé au printemps et en été, et subit un séchage au four, ce qui donne du bois de construction, certes moins onéreux à l’acquisition, mais aussi, de moins bonne qualité et qui devra être traité plus souvent7.

Article complet avec Notes et références à cette source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_en_bois

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https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/50/Wood-framed_house.jpg/220px-Wood-framed_house.jpg

Exemple de maison à ossature-bois au Texas, États-Unis d’Amérique

L’ossature bois à plateforme est la technique de construction à ossature bois la plus utilisée dans le monde, en particulier en Amérique du Nord, en Australie, en Suède, au Japon et en France. Ce système s’inspire de deux modes de construction :

  • d’une part, les maisons à colombage construites par la méthode des bois courts : l’ossature ne fait qu’un étage et le plancher du premier sert de plate-forme pour la construction de l’étage suivant ;
  • d’autre part, les maisons fabriquées selon le système balloon frame : les pièces de bois sont de faible section et les montants sont très rapprochés.

Historique

Ce mode de fabrication est contemporain. Il s’est surtout développé avec l’apparition des panneaux dérivés du bois et des systèmes d’assemblage (connecteurs, crampons, pointes torsadées…) au milieu du XXe siècle.

Principe

Les montants de l’ossature ont une longueur équivalente à la hauteur de l’étage. Ils sont espacés de 40 à 60 cm et sont fixés sur des lisses basses et hautes ou sablière par clouage. Les pièces de bois ont une section minimale de 100 × 36 mm. Les niveaux sont autonomes : le premier peut être monté sur une dalle en béton ou en bois qui sert de plate-forme pour monter le niveau suivant. La sablière supporte les solives du plancher de l’étage supérieur. Le plancher monté peut ensuite recevoir l’ossature du deuxième niveau. Le dernier niveau reçoit la charpente (dans la majorité des cas industrialisée).

La structure est ensuite recouverte et équipée de divers éléments pour assurer l’étanchéité et l’isolation thermique et acoustique de la paroi. De l’intérieur vers l’extérieur, la paroi est recouverte d’un revêtement de finition telle qu’une plaque de parement en plâtre cartonné ou du lambris, puis d’un film pare-vapeur. Une lame d’air peut être aménagée pour le passage des gaines et tuyaux. Un isolant thermique est disposé dans l’espace situé entre les montants.

Pour contreventer l’édifice, un voile en panneaux dérivés de bois (panneaux OSB ou de particules) sont cloués ou vissés sur les pièces de l’ossature. Pour parfaire l’étanchéité à la pluie et au vent, un pare-pluie est disposé devant le voile de contreventement. Ensuite, des tasseaux sont fixés sur le voile au droit des montants. La lame d’air créée par les liteaux assure la circulation de l’air permettant le séchage d’éventuelles condensations au dos du revêtement extérieur. Ce revêtement peut être un bardage en bois massif ou de la brique, un enduit hydraulique sur support, un revêtement plastique épais sur panneau bois ou tout autre matériau.

Points forts

  • Méthode de construction souple, offrant davantage de possibilités architecturales que les bâtiments construits sur le principe du balloon frame.
  • Système de construction économique.
  • Possibilité de construire les panneaux en usine pour limiter le travail sur le chantier.
  • Méthode également adaptée aux petites entreprises avec la technique du « précoupé ». les pièces sont prédécoupées aux dimensions standard et la maison est entièrement montée sur le chantier

Limites

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    Quel mode constructif choisir ? Ossature bois ou panneaux en bois massif ? Communiqué de l’entreprise
    Voici un comparatif pour vous permettre de faire votre choix !

Maison ossature bois

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Maison panneaux bois massif

Maison en panneaux bois massif

La construction en panneaux bois massif consiste à monter et assembler des panneaux préfabriqués* sur mesure qui constituent les murs porteurs ou non porteurs, les planchers, les cloisons et même les plafonds. Le panneau bois massif (appelé CLT) est constitué de plusieurs couches de bois massif collées de manière croisée. 

Liberté architecturale

Cette structure porteuse offre une finition intérieure. Profitez de la beauté et des sensations uniques du bois naturel. Selon le projet de décoration vous pouvez également opter pour des murs peints ou teintés. Vous économisez sur le poste finitions !

Rapidité de préfabrication

La préfabrication des panneaux bois massif est réalisée par notre partenaire CLT NOVATOP, au millimètre près selon le plan de montage prédéfini pour recevoir les passages techniques (eau, électricité…). 

Rapidité d’assemblage

Les murs, planchers et toiture sont assemblés en seulement quelques jours sans aucun temps de prise ou de séchage. Il suffit généralement d’une semaine pour mettre le bâtiment « hors d’eau » (toiture posée).

Légèreté

Ce mode constructif combine légèreté et solidité, il se prête parfaitement aux agrandissements, notamment aux étages supplémentaires. De plus, vous épargnez sur les fondations de votre maison.

Performance thermique

L’épaisseur et la densité font des panneaux CLT un matériau isolant très performant et étanche. L’isolation thermique est posée à l’extérieur (ITE) et peut recevoir tout type de parement (bois, enduit, pierres,…).

Synthèse des avantages

  • Grandes fenêtres et portées accessibles.
  • Modularité et évolution de votre maison.
  • Passages pour les gaines techniques sont préparés en usine.
  • Finition intérieure « qualité bois visible ».
  • Pas besoin de parement pour finir le côté intérieur.
  • Grande inertie thermique.
  • Efficacité acoustique performante.
  • Grande résistance au feu. 
    Voir d’autres réalisations

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Lesage Constructions Bois 06 83 12 29 40 06 84 92 61 17 - 8 bis chemin du Collet Assou
06460 Saint-Vallier-de-Thiey

Source : https://www.lesageconstructionsbois.fr/construction-en-ossature-bois-ou-panneaux-bois-massif/

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    Bois de construction, panneaux – Communiqué ‘cba-materiaux.fr’ – Cliquer sur les images pour les agrandir
    Découvrez ici notre univers bois de construction, panneaux.

Ossature et charpente de maison en bois sur fond de ciel bleu

Bois d’ossature et bois reconstitués

Structure de maison en bois, panneaux et bastaings

Panneaux de structure (bois, contreplaqué, MDF, OSB)

Pile de panneaux en contreplaqué

Panneaux d’agencement

Planches de bois de menuiserie clair empilées en vrac

Bois de menuiserie brute

Volets de bois entrouverts

Lames à volet, barres, écharpes

Bois de construction, panneaux

Bois d’ossature et bois reconstitués

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    Maison passive : quand esthétique et durabilité se rejoignent dans le Haut-Jura - By Béton - 25 juin 2021 – Vidéo
    Lauréat de plusieurs trophées pour ses maisons passives, Yves Acquistapace nous présente ses réalisations de maisons individuelles passives. L’occasion d’aborder le rôle central du matériau béton dans ce type de constructions, particulièrement durables, écologiques, et économiques. Découvrez l’article original sur ByBeton : https://bybeton.fr/maison-passive-qua...

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Rubrique D - Usages de briques en terre cuite dans les constructions


  • C’est quoi une brique en terre cuite ? - Brique ou parpaing : avantages et inconvénients

    Résultat de recherche d’images pour ’briques en terre cuite wikipédia’

La plupart du temps, une brique en terre cuite est principalement fabriquée avec du sable et de l’argile. C’est la coloration de cette dernière qui donne un coloris à la brique. Elle est généralement jaune ou rouge. Cette brique de fabrication manuelle est cuite à 1200°C au sein d’un four. 04 avril 2021

Quels sont les différents types de briques ?

Quels sont les différents types de briques ?

  • La brique pleine. La brique pleine, que l’on appelle également brique rouge, est fabriquée en terre cuite grâce à un savant mélange d’argile et de sable cuit puis séché. ...
  • La brique creuse. ...
  • La brique réfractaire. ...
  • La brique ‘monomur’....
  • La brique de parement. ...
  • La brique de verre.
    La brique est deux à quatre fois plus chère que le parpaing. Nous parlons ici du coût du matériau brut, car, comme nous l’avons dit précédemment, le parpaing nécessite bien plus d’isolant, ce qui réduit finalement l’écart de prix.

Construction de maison, brique ou parpaing : avantages et inconvénients

Lors de la construction d’une maison, le choix du matériau se pose : brique ou parpaing ? En effet, ces deux matériaux sont les plus opposés dans le domaine de la construction, bien qu’ils ne soient pas les seuls, puisqu’on utilise également la pierre ou encore le bois. En revanche, ces deux matériaux présentent des spécificités propres, des avantages et des inconvénients. Pour vous aider à mieux faire votre choix, découvrez les caractéristiques de chacun et optez pour la solution qui vous convient !

Construction de maison, brique ou parpaing : avantages et inconvénients

Les avantages et les inconvénients du parpaing

Le parpaing est un élément de maçonnerie taillé de dimension variable et réalisé à partir de ciment, de sable, de graviers et gravillons. De forme parallélépipédique, il peut se présenter en bloc plein, en bloc creux, en bloc multifonction pour les coupes et les angles et en bloc à isolation thermique intégrée.

Jusqu’à il y a peu, le parpaing était le matériau le plus utilisé en France pour la construction de maisons. En effet, il est utile pour construire une habitation solide et fiable à un prix intéressant.

Les avantages du parpaing

Le parpaing présente des avantages indéniables qui ont conduit à son succès :

  • le parpaing est un matériau très facile à trouver.
  • le parpaing présente un prix très avantageux, car il est deux à quatre fois moins cher que la brique.
  • le parpaing offre une excellente résistance au feu puisqu’il est incombustible.
  • le parpaing résiste également très bien au gel.
  • le parpaing se pose très simplement et n’exige pas de savoir-faire particulier. Il est parfaitement maîtrisé par les artisans.
  • le parpaing présente une masse volumique intéressante (avec environ 1950 kg/m3).
    Les inconvénients du parpaing

Malgré ses nombreux avantages, le parpaing présente toutefois des inconvénients réels :

  • le parpaing a un mauvais bilan écologique, car il est conçu notamment à partir de ciment issu du calcaire et de l’argile chauffés à 1450°C pour les transformer en clinker, responsable d’une importante émission de CO2 et donc de gaz à effet de serre. L’énergie grise du parpaing (l’énergie consommée lors de la production, de l’extraction, de la transformation, de la fabrication, du transport, de la mise en œuvre, de l’entretien et du recyclage du matériau) est estimée à 650 KwH/m3.
  • le parpaing est un mauvais isolant thermique. Ainsi, si son prix à l’achat est nettement inférieur à celui de la brique, il faudra y ajouter le coût d’une isolation renforcée, intérieure et/ou extérieure.
  • le parpaing présente une taille imposante, ce qui ne permet pas de construire tous les types de projets. Il ne laisse pas de place à l’originalité.
  • le parpaing résiste mal à l’humidité, raison pour laquelle il nécessite un vide sanitaire ou un dispositif anticapillaire.
  • le parpaing n’offre pas non plus de régulation de l’apport d’humidité, ce qui contraint à l’installation systématique d’une VMC.
    Les avantages et les inconvénients de la brique

La brique est un matériau de construction fabriqué à partir de terre argileuse. Celle-ci est ensuite pétrie, façonnée en forme parallélépipédique et séchée avant d’être utilisée.

Matériau historique, la brique a pourtant longtemps perdu de son succès avec le pouvoir attractif du parpaing. Néanmoins, elle est redevenue le premier matériau utilisé dans la construction en France, notamment en raison des faiblesses de son concurrent direct.

Les avantages de la brique

  • la brique est plus solide que le parpaing et offre une grande résistance.
  • esthétique, la brique est le plus souvent recouverte d’un enduit de façade, mais celui-ci n’est pas systématiquement nécessaire.
  • la brique offre une bonne régulation de l’humidité et y résiste parfaitement.
  • la brique est facile à poser.
  • la brique demeure un matériau écologique et elle s’avère moins polluante à produire que le parpaing même si son énergie grise est de 800 KwH/m3 (à cause de l’énergie nécessaire à la cuisson).
  • la masse volumique de la brique est supérieure à celle du parpaing, avec près de 2050 kg/m3.
  • la brique résiste très bien au feu.
  • la brique est un matériau de construction naturellement très isolant.
    Les inconvénients de la brique

Si le bilan de la brique révèle ses nombreux avantages, elle possède néanmoins quelques inconvénients de taille qui maintiennent l’usage du parpaing en France à un bon niveau.

  • La brique est deux à quatre fois plus chère que le parpaing. Nous parlons ici du coût du matériau brut, car, comme nous l’avons dit précédemment, le parpaing nécessite bien plus d’isolant, ce qui réduit finalement l’écart de prix.
    Vous connaissez désormais les avantages et les inconvénients de chacun. À vous de faire votre choix !

 https://jardinage.lemonde.fr/dossier-2921-construction-maison-brique-parpaing.html

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    La brique ‘Monomur’ – Document technique – Communiqué de ‘renovationettravaux.fr’
    La brique ‘monomur est conçue avec de la terre cuite. Elle se distingue par sa structure alvéolée pouvant accueillir un matériau isolant, afin d’améliorer ses performances en isolation thermique. Faisant entre 30 et 37 cm d’épaisseur, ce matériau est plus épais que la brique traditionnelle en terre cuite. 13 novembre 2020.

Sommaire :

•L’utilisation de la brique monomur

oBrique monomur classique

oBrique monomur à isolation intégrée

•Les caractéristiques de la brique monomur

oAvantages de la brique monomur

oLimites de la brique monomur

•Prix de la brique monomur

La brique monomur se distingue des briques classiques pour ses multiples qualités techniques. Elle peut être utilisée pour la construction d’une maison, mais aussi en rénovation. Compte tenu de ses atouts, le prix de la brique monomur est assez intéressant. Découvrons un peu mieux ce matériau de construction isolant et de haute qualité. Demandez gratuitement plusieurs devis d’artisans pour vos travaux

L’utilisation de la brique monomur - La brique monomur est surtout utilisée dans le cadre d’un projet de construction. Elle se décline en deux grandes catégories adaptées à des applications spécifiques.

Brique monomur classique

Moins technique des deux solutions, la brique monomur classique est adaptée à la construction d’une maison « standard ».

En effet, ce matériau possède des qualités isolantes peu élevées. Il faut ajouter une couche d’isolant comme la laine de roche par l’intérieur et par l’extérieur pour améliorer sa performance et atteindre les exigences de la RT 2012. Elle reste néanmoins plus isolante qu’un parpaing classique.

Capable de soutenir une charge technique équivalente à 5 étages, la brique monomur peut servir pour la construction de bâtiment collectif.

Utilisation d’une brique monomur

La brique monomur permet de créer des murs épais.

Brique monomur à isolation intégrée

La brique monomur à isolation intégrée et une brique isolante réalisée avec des alvéoles remplies de laine de roche. Ainsi, elle possède d’excellentes performances énergétiques.

Ce matériau peut être utilisation pour la construction d’une maison basse consommation. Pour en savoir plus sur les maisons BBC, veuillez suivre ce lien.

Cette brique monomur est plus coûteuse, mais permet de faire des économies sur le coût d’isolation d’une maison.

Comparez les devis d’artisans gratuitement et sans engagement

Les caractéristiques de la brique monomur

La brique monomur est conçue avec de la terre cuite.

Elle se distingue par sa structure alvéolée pouvant accueillir un matériau isolant, afin d’améliorer ses performances en isolation thermique.

Faisant entre 30 et 37 cm d’épaisseur, ce matériau est plus épais que la brique traditionnelle en terre cuite. Elle est donc naturellement plus isolante qu’une brique classique. Voilà pourquoi la brique monomur est de plus en plus utilisée dans la construction neuve, elle qui permet d’atteindre plus facilement les standards de la réglementation thermique.

Avantages de la brique monomur

La brique monomur possède de multiples avantages. Ce matériau de construction est :

  • Facile à mettre en œuvre  : sa pose est relativement facile, grâce à sa structure. La création d’un mur en brique monomur permet de bénéficier de jusqu’à 30% de gain de temps par rapport à la construction d’un mur en parpaings.
  • Un isolant thermique et phonique performant  : cette brique possède une conductivité thermique comprise entre 0,12 et 0,18 W/m.K pour les briques monomur classiques et une forte inertie thermique. Si vous utilisez des briques monomur à isolation intégrée, il n’est généralement plus nécessaire d’utiliser un isolant complémentaire ou des rupteurs de ponts thermiques lors de la construction.
  • Sain  : la brique monomur est un matériau respirant, capable de régulier l’humidité. Elle ne génère pas de particules polluantes ou toxiques. Ce matériau est également résistant aux rongeurs.
    La création d’un mur en brique monomur permet en même temps d’améliorer l’isolation thermique du logement.

Limites de la brique monomur

Le principal inconvénient de la brique monomur est son prix plus élevé, par rapport à celui d’une brique traditionnelle.

Lors de la construction d’une maison individuelle, la différence de prix peut aller entre 2000 et 3000 €. Bien que relativement simple, la pose d’une brique monomur demande une certaine technique pour assurer l’étanchéité thermique de la construction.

Demandez des devis d’artisans gratuitement

Prix de la brique monomur

Le prix de la brique monomur se situe entre 40 et 135 € par m², sans la pose. Ce tarif varie en fonction du :

  • Type de brique monomur  : brique monomur classique ou à isolation intégrée ;
  • L’épaisseur de la brique monomur  : elle peut faire entre 30 et 37 cm d’épaisseur ;
  • La largeur de la brique monomur  : elle est généralement comprise entre 25 et 37 cm ;
  • La hauteur de la brique monomur  : elle est généralement comprise entre 20 et 25 cm.
    En ce qui concerne la pose d’une brique monomur, il faut compter entre 25 et 50 € par m².

Voici un tableau récapitulatif du prix d’une brique monomur :

Intitulé

Budget à prévoir

Brique monomur classique Entre 40 et 70 € par m²
Brique monomurà isolation intégrée Entre 75 et 135 € par m²
Pose d’une brique monomur Entre 20 et 50 € par m²

Pour découvrir d’autres sortes de matériaux de construction, cliquez ici.

Si vous avez besoin de faire réaliser des travaux, notez que notre formulaire de demande de devis vous permet de recevoir gratuitement plusieurs devis d’artisans, sans aucun engagement.

Source : https://www.renovationettravaux.fr/la-brique-monomur

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    Les techniques de construction pour les murs – Communiqué de l’entreprise
    Chez Pierre et Construction, nous réalisons l’ensemble des murs de votre maison en brique de terre cuite isolante. Cet isolant naturel, régulateur thermique et hygrométrique résistant, répond à toutes les réglementations en matière de construction. Ce sont pour vous et votre maison des atouts de confort et de sécurité supplémentaires.

Pierre et construction vous propose plusieurs techniques :

  • Monomurs Bioclimatiques.
    Maçonnés en briques auto isolantes, ils ne nécessitent aucun doublage isolant supplémentaire. Confort assuré !
  • Murs BBC-RT2012.
    Pour une maison ou un bâtiment basse consommation, cette solution est entièrement réalisée avec des briques de structure à Hautes Performances thermique. Économies au rendez-vous !
    Bien entendu, Pierre et Construction travaille en partenariat étroit avec les plus grands industriels créateurs de ces matériaux efficaces et innovants.

La construction de votre maison avec le monomur en terre cuite

Charge de rupture au mètre linéaire des monomurs en terre cuite

Vous pouvez nous joindre aux heures de bureau : Tel : 04 42 20 92 40 - Email : info@pierreetconstruction.fr - Horaires : 8h00/12h00 - 13h30/18h30 - Adresse : Lotissement Le ‘Jallas’ - RD 18 - 13510 Eguilles

Source :

https://www.pierreetconstruction.fr/techniques-de-construction/mur-rt-2012-brique-monomur.html

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A suivre : la partie 2 dans la série ‘Bâtiments Constructions Habitations Ecologie’


Collecte de documents, agencement et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 18/12/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Série Bâtiments Constructions.Habitations Ecologie Partie 1 .10.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, un site sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, sans mouchard, sans cookie tracker, sans fichage, un site entièrement géré sous Linux et avec l’électricité d’Énercoop , géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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