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"Etat de l’art dans les usages des différentes matières plastiques envahissantes et point sur des recherches innovantes et développements pour leur réemploi, leur réutilisation et leur recyclage" par Jacques Hallard

jeudi 22 septembre 2022, par Hallard Jacques


ISIAS Plastiques Economie circulaire

Etat de l’art dans les usages des différentes matières plastiques envahissantes et point sur des recherches innovantes et développements pour leur réemploi, leur réutilisation et leur recyclage

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 17/09/2022

Plan du document : Préalable Introduction Sommaire Auteur


Préalable : recyclage, réemploi et réutilisation, quelle est la différence ?

Trier et faire en sorte qu’un déchet soit recyclé est un geste presque connu de tous. Il existe cependant d’autres procédés encore plus respectueux de l’environnement comme par exemple, le réemploi ou la réutilisation. Quelle est la différence ?

Le réemploi est le simple fait d’utiliser un objet ayant déjà servi. Dans le langage courant, le réemploi est associé aux objets dits d’occasion ou de seconde main. Le problème avec ces termes, c’est qu’implicitement on retrouve la notion » d’usagé » alors que certains appareils sont en parfaite santé ! De plus, depuis quelques années maintenant, des « repair cafés » émergent dans les grandes villes de France et mettent à dispositions des outils et du matériel pour effectuer de nombreuses réparations : vêtements, meubles, appareils électriques et électroniques, vélos, vaisselle, jouets, etc. Désormais, n’ayez plus peur d’acheter ou de chiner un objet avec un peu de vécu ! Et si par malchance, plus aucune solution ne parvient redonner vie à votre objet, il existe toujours la réutilisation, qui elle, concerne les déchets.

C’est là toute la subtilité : la réutilisation est une opération qui permet à un déchet d’être utilisé à nouveau en le détournant, parfois, de son usage initial. Une réutilisation maintenant bien connue est celle des palettes en bois utilisées comme meubles. Comme les ‘repair cafés, il existe également de nombreux ateliers de bricolage pour se mettre à la réutilisation.

Enfin le recyclage est l’opération par laquelle la matière première d’un déchet est utilisée pour fabriquer un nouvel objet. Mais le traitement des matières est encore un procédé lourd et coûteux. De nombreux sites sont dédiés à la réutilisation de matière comme le bois grâce aux cagettes ou palettes, pour confectionner des objets de décoration ou d’ameublement par exemple ici ou ici.

A lire aussi :

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Introduction

Ce dossier, conçu à titre didactique, concerne spécialement le recyclage des plastiques et les premiers articles choisis présentent l’état des lieux en la matière.

Plus spécifiquement, des articles rapportent ensuite des résultats de la recherche innovante et du développement en cours :

* sur des micro-organismes « mangeurs de plastique » ;

* sur un moyen de recycler le plastique à l’infini

* sur « les efforts croissants qui sont déployés par le monde universitaire et l’industrie pour réduire les dommages causés par des siècles d’activité humaine qui ont rejeté dans l’atmosphère du CO2 et d’autres gaz qui piègent la chaleur… »

* la capture et l’utilisation du carbone (CCU) qui « permet de capter le CO2 et de l’incorporer dans des produits contenant du carbone, comme le ciment, le carburant pour les avions et les matières premières pour la fabrication de plastiques… »

* le mise en place « d’une économie circulaire qui réduit l’utilisation des ressources, réutilise les produits, puis les recycle en d’autres nouveaux produits… »

* « le dioxyde de carbone CO2 étant un gaz à effet de serre puissant et il est incroyablement stable et peut persister dans l’atmosphère pendant 300 à 1.000 ans. Cette stabilité rend le CO2 difficile à séparer et à ajouter à d’autres produits chimiques. Beaucoup d’énergie est généralement nécessaire pour la réaction… » - « Les catalyseurs offrent une réponse possible : ces substances peuvent augmenter la vitesse d’une réaction chimique et ainsi réduire le besoin d’énergie. Les scientifiques travaillant dans le domaine du CO2 dans les plastiques, ont passé plus d’une décennie à rechercher des catalyseurs capables de fonctionner à une température et une pression proches de la température et de la pression ambiantes, et d’amadouer ainsi le CO2 pour former une nouvelle identité chimique. Ces efforts se répartissent en deux grandes catégories : la conversion chimique et la conversion biologique… » - Exemples :

* un polyester fabriqué avec 29% de CO2 qui se dégrade dans l’eau à pH élevé, en matières organiques

* un industriel modifie génétiquement des bactéries pour transformer le dioxyde de carbone en éthanol et autres éléments constitutifs des plastiques et autres articles, tandis qu’un autre utilise des catalyseurs à base de nickel qui sont inspirés des bactéries pour faire de même, dans le but de décomposer le CO2 en utilisant peu d’énergie afin de fabriquer de nouvelles choses…

Par ailleurs, une coopération israélo-britannique va proposer un film compostable étanche et sans Polychlorure de vinylidène (PVDC) pour les besoins toujours croissants pour les emballages.

Ce dossier se termine avec les Appels à projets national « Recyclage des plastiques » mis en place par les autorités françaises – (En cours jusqu’au 30/09/2022)…

In fine, sont aussi rappelés les articles étiquetés « Plastique Plastiques » et postés antérieurement sur ISIAS qui sont à retrouver à partir de ce site : https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=plastique+plastiques

Les articles sélectionnés pour ce dossier sont indiqués avec leur accès dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

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  • Tout savoir sur le recyclage du plastique – Document IFPEN
    Le plastique fait partie intégrante de notre quotidien et de nos habitudes de consommation et continue d’être produit en grande quantité, causant toujours plus de déchets. Une situation complexe qui provoque diverses réactions réglementaires à travers le monde. En France et en Europe, la règlementation met la priorité sur les principes de l’économie circulaire, parmi lesquels le recyclage occupe une place de choix. Cependant, face aux limites du recyclage mécanique majoritairement utilisé aujourd’hui, les regards se tournent désormais vers le recyclage chimique.


Le plastique toujours plus produit, consommé et jeté  : 1,5 million de tonnes de plastiques ont été produites en 1950. En 2018, c’était 360 millions (dont 62 millions en Europe). Cela représente 9 milliards de tonnes de plastiques cumulés en presque 70 ans.

Cette quantité concerne pour une bonne part les emballages - 40 % des plastiques produits sont utilisés pour faire des emballages, aussi bien en Europe qu’au Canada ou aux États-Unis - qui se caractérisent par une durée de vie particulièrement courte

Et demain ? Selon les prévisions, cette production devrait augmenter de 40 % d’ici à 2030 et doubler ou tripler d’ici à 2050, pour atteindre plus d’un milliard de tonnes par an. Rien ne se perd, tout se transforme ? Ce n’est pas aussi simple pour le plastique : il faut en effet 10 à 20 ans à un sachet plastique pour se dégrader, et pas moins de 450 ans pour une bouteille plastique. Loin de disparaître, les micro- et les nano-particules issues de cette dégradation naturelle sont à l’origine d’une pollution invisible.

Du microplastique dans les gouttes de pluie

Si on estime entre 4 et 12 millions de tonnes les « gros déchets » (sacs plastiques, bouteilles, vaisselle) rejetés dans les océans tous les ans (pour un total de 150 Mt de plastiques cumulés aujourd’hui), il faut aussi compter quelques millions de tonnes de microplastiques dits « primaires », c’est-à-dire dont la petite taille (inférieures à 5 mm) est définie dès leur processus de fabrication, généralement pour des produits cosmétiques ou d’entretiens. 

Les Nations Unies ont déclaré en 2017 que l’océan contenait 51 trillons de particules de plastique, soit 500 fois plus que le nombre d’étoiles dans la galaxie. 

Fragilisés par l’exposition aux rayons UV, les gros déchets se dégradent eux aussi pour devenir des microplastiques secondaires présents dans tous les milieux aquatiques : rivières, eaux souterraines, sédiments des grands fonds marins, et jusqu’aux gouttes de pluie. Selon une récente étude de l’organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique (CSIRO), 14 Mt de microplastiques seraient descendues dans le fond des océans, un chiffre 25 fois supérieur à celui que donnaient les études jusqu’ici. 

Nous les retrouvons dans l’organisme des animaux marins, ou encore dans l’eau du robinet, que nous finissons par ingérer nous-mêmes.


Responsabiliser, interdire, recycler : quelle réglementation ?

Si le nombre d’initiatives et d’accords internationaux ne manque pas au sujet du plastique, leur absence de coordination en limite l’efficacité. En effet, si un nombre croissant de pays tentent de réduire l’utilisation d’objets en plastique via des interdictions et des lois, ces dernières diffèrent grandement : elles vont de la réglementation des microplastiques (notamment ceux qui sont ajoutés dans les cosmétiques) en Amérique du Nord, à l’interdiction des sacs plastiques dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. 

Par ailleurs, la Chine, suivie par d’autres pays, a également interdit l’importation des déchets plastiques sur son territoire, ce qui a complètement chamboulé le marché du recyclage.

Quels leviers actionner pour agir sur la pollution causée par le plastique ?

Outre légiférer de façon ciblée sur les sacs plastiques et les plastiques à usage unique, les États peuvent créer de nouveaux marchés pour les matériaux recyclés, supprimer les obstacles logistiques ou encore mettre en place une Responsabilité Élargies des Producteurs (REP). Basée sur le principe du « pollueur-payeur », cette dernière tient les fabricants, les importateurs et les distributeurs pour responsables de leurs produits pendant tout le cycle de vie.

En Europe, les législateurs ont commencé à formuler des objectifs chiffrés en 2018. La directive 2018/852 sur les emballages et déchets d’emballages préconise de recycler 50 % des emballages plastiques d’ici 2025 et 55 % d’ici 2030. En juin 2019, a été adoptée la directive « Single-Use Plastics » (SUP) interdisant les articles plastiques à usage unique comme les pailles et les couverts. Les États membres ont par ailleurs désormais un objectif de collecte de 90 % des bouteilles en plastique d’ici 2029. Les bouteilles commercialisées dans l’UE devront enfin contenir au moins 25 % de plastique recyclé en 2025 et au moins 30 % en 2030

Ces objectifs sont actuellement en discussion auprès de 14 pays européens et quarante entreprises signataires du « Pacte plastiques européen » pour la mise en place de mesures plus ambitieuses, à l’exemple de la France.

La loi française relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire du 10 février 2020 vise en effet à transformer une économie linéaire - produire, consommer, jeter, - en une économie circulaire - réduire, réparer, réutiliser, recycler, réinventer. Elle retranscrit en droit français des réglementations européennes dont la directive SUP, mais avec des délais beaucoup plus courts : elle vise 30 % de matière recyclée dans les bouteilles en 2030 et l’éradication des plastiques à usage unique en 2040

En jeu également, une réforme sur l’extension des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP) et l’obligation d’information pour que le consommateur puisse faire des choix éclairés, sur la base d’indices de réparabilité et de durabilité.

Le saviez-vous ?

Logo recyclage 

En France, la présence du logo sur les emballages plastiques n’indique pas la recyclabilité du produit, mais atteste simplement que l’entreprise productrice a payé une contribution à un éco-organisme (CITEO)


De nouveaux défis pour la pétrochimie ?

Les enjeux environnementaux posés par la pollution plastique ainsi que la mise en place de nouvelles législations de la part des États impactent fortement le secteur de la pétrochimie. Les professionnels de la plasturgie sont en effet désormais plus clairement incités à explorer de nouveaux modes de production parmi lesquels les plastiques biosourcés, ainsi que le recyclage, qui pourraient se conjuguer pour diminuer le contenu fossile des plastiques

D’autant qu’au regard des chiffres, les efforts à engager aujourd’hui en matière de recyclage du plastique sont considérables. Selon un rapport de Plastics Europe, 32,5 % de la collecte en Europe était envoyée en recyclage en 2018. In fine, les plastiques recyclés représentaient seulement 9,8 % de la consommation totale de plastiques en Europe alors que les papiers-cartons recyclés pour leur part représentaient 85 % de la consommation totale (chiffres 2019 du rapport 2020 du European Paper Recycling Council).


Recyclage du plastique ou recyclage des plastiques ?

L’origine des problématiques associées au recyclage du plastique repose sur sa fabrication : au départ, le naphta, un liquide issu du raffinage du pétrole, est chauffé à haute pression puis refroidi brutalement pour fragmenter les molécules d’hydrocarbures en molécules élémentaires, les monomères, qui sont composées de plusieurs atomes de carbone.

Ces derniers sont ensuite polymérisés, c’est-à-dire liés les uns aux autres pour former des polymères sous forme de granulés, de liquide ou de poudre. Leur sont ajoutés des adjuvants et additifs, substances chimiques – plastifiants, solvants, antioxydants, colorants, ignifugeant, etc. – qui modifient les caractéristiques du polymère : mise en forme, soudabilité, imperméabilité, transparence ou non, etc…

Il existe plusieurs dizaines de polymères différents et les formulations obtenues via l’ajout d’additifs varient elles aussi en fonction des applications.

Les polymères se classent en deux grandes familles de plastiques :

Les thermoplastiques - polyéthylène (PE), polyéthylène haute densité (PEHD), polychlorure de vinyle (PVC), polyéthylène téréphtalate (PET), polypropène (PP), polystyrène expansé (PS), polyamide (PA), etc. - ramollissent sous l’action de la chaleur et se durcissent en refroidissant de manière réversible, ce qui présente un avantage pour le recyclage mécanique. En effet, après avoir été collectés et triés, les déchets thermoplastiques ont la capacité de fondre et de se resolidifier pour la production de nouveaux objets.

Les thermodurcissables - polyuréthane (PUR), polyesters insaturés (UP), silicone, etc. - au contraire, durcissent progressivement sous l’action de la chaleur pour atteindre un état solide irréversible.

Les différents types de plastique - Source : Fondation Ellen MacArthur

Voir la classification des plastiques


Quelles techniques pour recycler les plastiques ? 


Le recyclage mécanique

À l’heure actuelle, 99 % des déchets thermoplastiques sont recyclés selon un recyclage dit « mécanique » : après avoir été collectés et triés pour obtenir des gisements par famille de polymères dits « homogènes », ces derniers sont sur-triés, lavés, broyés, extrudés, transformés en paillettes ou granulés, puis réutilisés sous la forme de matière première recyclée (MPR), ou matières premières secondaires, sans que soit modifiée la structure du polymère

Chaîne de valeur du plastique : de la ressource au recyclage des déchets post-consommation

Voir le schéma > Chaîne de valeur du plastique : de la ressource au recyclage des déchets post-consommation.

Ce recyclage connaît cependant des limites importantes. D’abord, les différentes étapes de tri et de séparation, ainsi que les procédés de régénération nécessaires au recyclage, sont complexes du fait de la diversité des résines polymériques et des pollutions externes survenues aux différents niveaux de vie du plastique, de sa fabrication jusqu’à son arrivée chez le régénérateur (souillures laissées par l’utilisation des emballages, contamination occasionnée par le contact avec d’autres matériaux, etc.).

Ensuite et surtout, tri, lavage, broyage et extrusion ne débarrassent pas les polymères des pollutions internes causées par l’ajout des additifs. Si les déchets plastiques à traiter sont très spécifiques (comme des bouteilles en plastique transparentes à base de PET par exemple), les granulés contenant polymères et additifs obtenus après extrusion – c’est-à-dire fabriqués dans un format donné sous l’action d’une pression – peuvent être réutilisés tels quels pour refaire des bouteilles transparentes. Le recyclage est dit alors en boucle fermée

Ce cas idéal est cependant rare. En effet, la diversité des déchets collectés conduit, même après tri par type de polymères, à des granulés présentant des additifs d’origine variée (comme des mélanges de couleur par exemple) qui interdisent alors de revenir aux produits initiaux. D’autres applications, moins regardantes sur la qualité des granulés, sont alors envisagées (comme la production de sacs-poubelles) : on parle alors de recyclage en boucle ouverte

Enfin, il faut aussi compter avec les effets de températures associés aux différentes étapes du processus de recyclage qui peuvent aussi être à l’origine de dégradations de la Matière Première Recyclée (MPR). Un phénomène qui limite de facto le recyclage mécanique tel que réalisé actuellement. Par exemple, le recyclage d’une bouteille est limité à 7 cycles, après quoi la dégradation de la matière est trop importante.

Le recyclage mécanique ne satisfait donc pas complètement les exigences de qualité et les objectifs réglementaires. Par exemple, intégrer 30 % de plastique recyclé dans les bouteilles d’ici 2030 suppose de disposer d’une matière recyclée de très haute qualité, en particulier pour les emballages alimentaires ou cosmétiques, et donc d’améliorer l’efficacité de la collecte, du tri et des méthodes de valorisation des MPR.


Le recyclage chimique

>> En savoir plus sur le recyclage chimique avec une infographie

D’autres solutions voient le jour, ou plutôt, connaissent une seconde naissance : développé dans les années 1990, le recyclage chimique intéresse de nouveau les professionnels de la plasturgie, précisément pour sa capacité à produire un polymère réutilisable en boucle fermée, y compris pour les applications les plus exigeantes.

Le recyclage chimique permet de produire de nouvelles matières premières par modification de la structure chimique du polymère et purification de(s) produit(s) ainsi formé(s). Il inclut les procédés de dépolymérisation et de conversion. Le premier consiste à revenir au monomère de base en découpant le polymère par solvolyse (usage de solvants) ou thermolyse (décomposition par augmentation importante de sa température). Le deuxième, qui a recours à la pyrolyse ou à la gazéification, produit pour sa part des coupes hydrocarbures, réutilisées ensuite pour former (entre autres) des monomères vierges.

Des procédés de dissolution sont également développés pour récupérer des chaînes polymériques exemptes d’additifs. Bien que la structure chimique du polymère ne soit pas modifiée et qu’ils constituent donc en ce sens une extension du recyclage mécanique, ces procédés impliquent très largement des étapes chimiques et sont donc souvent également associés au recyclage chimique. 

Pour le moment, le recyclage chimique représente environ 1 % des matières plastiques recyclées.

Les coûts de cette technologie sont pour l’instant élevés, c’est pourquoi certains industriels préfèrent pour le moment avoir recours à du plastique vierge, moins coûteux. La R&D est cependant très active dans le domaine et a déjà abouti à de nombreux pilotes et démonstrateurs, ce qui peut laisser espérer une croissance du recyclage chimique dans la prochaine décennie. 

La réduction des coûts de production des intermédiaires bio-sourcés et la sécurité d’accès à la ressource seront des facteurs clefs dans le déploiement de ces technologies.


À retenir :

1. La production mondiale de plastiques est de 360 millions de tonnes aujourd’hui et pourrait atteindre 1 milliard en 2050. 40 % concernent les emballages plastiques.

2. Face à l’augmentation des déchets plastiques, la directive européenne « Single-Use Plastics » (SUP) et la loi française relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire posent des objectifs ambitieux : l’éradication de l’utilisation des plastiques à usage unique, le recyclage d’une part croissante des emballages et davantage de plastique recyclé dans les bouteilles.

3. L’atteinte de ces objectifs dépendra d’une part de l’amélioration du processus du recyclage mécanique via un tri plus efficace et une meilleure valorisation des Matières Premières Recyclées (MPR), et d’autre part du développement de solutions chimiques de recyclage viables sur les plans économique et environnemental.

Grand quizz avec l’experte IFPEN Alexandra Chaumonnot - Fête de la Science 2020 Notre expertise > Recyclage des plastiques - Pour aller plus loin >

New Plastics Economy - Fondation Ellen MacArthur

Plastics Europe

Innovation et industrie – Actualités - septembre 2020 >

Recyclage du PET : Axens, IFPEN et JEPLAN vont démontrer et commercialiser un procédé innovant

Communiqués de presse

Climat, environnement et économie circulaire

Recyclage des plastiques

Innovation et industrie – Actualités - février 2019 > Production de bioparaxylène : vers des bouteilles 100 % biosourcées

Communiqués de presse - Climat, environnement et économie circulaire Recyclage des plastiques Énergies renouvelables Biocarburants

Recherche fondamentale – Actualités - septembre 2022 - Pollution plastique des sols : IFPEN rejoint la communauté scientifique française qui défriche le terrain

Géochimie

>> En savoir plus sur les travaux IFPEN en matière de pollution plastique et de microplastiques

Climat, environnement et économie circulaire - Recyclage des plastiques

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  • Le recyclage des plastiques - Comment sont recyclés tes bouteilles d’eau, flacons en plastique ? – Document ‘sitetom.syctom-paris.fr’
    Il y a deux types de plastique

2 types de plastiques

Les bouteilles en plastique transparent comme les bouteilles d’eau. Elles sont en PET (Polyéthylène Téréphtalate). Le PET est transparent, résistant aux chocs, de faible poids, imperméable à l’eau, aux gaz et aux arômes.

Les flacons et bouteilles en plastique opaque comme les bidons de lessive, bouteilles de lait. Ils sont en PEHD (Polyéthylène Haute Densité). Le PEHD est opaque ou translucide, rigide, résistant aux chocs, aux corps gras et produits chimiques.

Comment sont recyclées les bouteilles en plastique transparent ?

plastiques transparents

1 - Les bouteilles transparentes en PET passent d’abord dans un tamis. Les bouteilles sont secouées afin d’enlever les petits déchets et de la vapeur est injectée pour décoller les étiquettes. Les bouteilles et les bouchons sont ensuite broyés en paillettes.

traitement PEHD

2 - Les paillettes sont lavées pour enlever la colle. Placées dans l’eau, elles vont se séparer en deux types de plastique : le PEHD va flotter (paillettes de bouchon) et le PET va couler (paillettes de bouteilles). Ces paillettes sont ensuite pressées et séchées.

transformation des PET

3 - Recyclage
Les paillettes seront ensuite transformées par des sociétés spécialisées :

  • en nouvelles bouteilles.
  • en fibres polyester pour la fabrication de tissus, moquettes, polaires...
  • en ouate pour rembourrer des anoraks, couettes, oreillers...
    Comment sont recyclés les flacons et bouteilles en plastique opaque ?

bouteilles platiques en couleur

1 - Les flacons et bouteilles opaques en PEHD passent également dans un tamis pour enlever les petits déchets, puis sont broyés en paillettes.

traitement des PET

2 - Les paillettes sont lavées pour enlever la colle. Elles sont ensuite fondues, forment des joncs qui sont coupés en granulés gris de polyéthylène.

traitement des PEHD

3 - Recyclage
Les granulés seront ensuite transformés par des sociétés spécialisées :

  • en nouveaux flacons et bouteilles.
  • en arrosoirs, bacs à fleurs, chaises de jardin...
  • en gaines, tubes, canalisations...
  • en sièges auto...
    Le sais-tu ?

Avec 12 bouteilles de soda recyclées, on fait un oreiller !

Avec 27 bouteilles d’eau en plastique recyclées, on fait un pull polaire !

Animations - L’avenir des plastiques

© Eco-Emballages

Comment se recycle un flacon ou une bouteille plastique ? 

Le recyclage des plastiques, ça se passe comment ?

Joue avec Tom !

Le parcours des déchets : Tom trieTom collecteTom traiteTom recycle

Le recyclage des papiers, cartons et briques alimentaires

Le recyclage de l’acier et de l’aluminium

Le recyclage du verre

Tom composte

Joue avec Tom > Je transforme mes déchets

Source : https://sitetom.syctom-paris.fr/le-parcours-des-dechets/tom-recycle/le-recyclage-des-plastiques.html

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2bis.
Le recyclage du plastique : méthodes, chiffres et conseils à connaître - Ilona Ragobert - Màj en juillet 2022 – Document d’entreprise ‘hellocarbo.com’

Bouteilles, chaises, vitres, le plastique se cache un peu partout dans notre vie quotidienne. Mais une fois qu’ils sont consommés, où vont nos déchets et emballages plastiques ? Et surtout, comment atteindre les objectifs fixés par la France pour 2040 ? Carbo vous explique tout sur le processus de recyclage du plastique et vous donne les clefs pour agir en tant que citoyen et en entreprise.

Le contexte - Mais au fait, pourquoi recycler le plastique ?

Sur 10 ans, la consommation d’emballages plastiques a été multipliée par 10. Vous vous en doutez, les matières plastiques sont loin d’être un atout pour l’environnement. Véritable tueur en série, le plastique détruit la faune et la flore, intensifie le réchauffement climatique et peut nuire à la santé des êtres humains. Un bilan peu glorieux pour cette matière pourtant présente partout dans notre quotidien.

Les chiffres actuels dans le monde et en France

  • Au total, entre 1950 et 2017, 9,2 milliards de tonnes de plastiques ont été produites ;
  • Environ 2,5 mégatonnes de déchets plastiques proviennent de l’industrie de l’emballage sur les 4,5 générés par an, en France.
  • Le recyclage d’une tonne de plastique permet d’économiser 830 litres de pétrole ;
  • Un français consomme en moyenne 15 kilos de déchets plastiques recyclables par an ;
  • En France, on a recyclé seulement 29% des emballages plastiques en 2019.
    Les objectifs

Les objectifs de la France concernant les emballages plastiques s’articulent autour des fameux « 3R ». Le principe est le suivant : réduire, réutiliser et recycler.

En février 2020, a été votée la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Cette loi stipule la fin des emballages uniques à l’horizon 2040. Cela concerne tous les produits et emballages plastiques (ménagers, industriels, commerciaux, biodégradables ou biosourcés). Pour atteindre l’objectif de 2040, plusieurs autres objectifs s’ajoutent :

  • 20% de réduction des emballages plastiques à usage unique avant fin 2025 ;
  • 100% de réduction des emballages en plastique à usage unique « inutiles » (comme les blisters plastiques autour des piles et des ampoules), avant fin 2025 ;
  • 100% de recyclage des emballages en plastique à usage unique avant 2025.
    Les différents modes de recyclage du plastique - (Re)connaître les différents plastiques est la première étape pour comprendre comment s’effectue le recyclage du plastique. Il faut ainsi se référer à la classification du plastique qui permet notamment de différencier les 7 catégories suivantes :

Plastiques recyclables et recyclés - En France, seulement 2 catégories de plastique sont majoritairement recyclées.

Plastique n°1 : le Polyéthylène Téréphtalate (PET)

Le PET est le plastique que l’on retrouve le plus souvent dans les produits de notre vie quotidienne. Ce terme technique désigne en fait une matière transparente, souple et légère. On retrouve principalement le PET dans les bouteilles d’eau, les bouteilles de jus de fruit, les barquettes alimentaires ou encore les emballages de cosmétiques.

♻️ PET et recyclage : le PET est 100% recyclable.

Considéré comme écologique, le PET nécessite peu d’électricité durant sa fabrication mais on ne peut pas l’utiliser très longtemps. En effet, les bactéries s’accumulent dans cette matière et se reproduisent rapidement. Il faut donc éviter d’utiliser pendant longtemps les bouteilles d’eau en PET. Pour protéger l’environnement, optez plutôt pour une gourde 😉.

😬 PET et santé : le PET peut relarguer des perturbateurs endocriniens.

Plastique n°2 : le Polyéthylène Haute Densité (PEHD)

On utilise souvent ce type de plastique pour fabriquer des bouteilles de détergents, des bouteilles de lait, des gels douches, des jouets, etc. Contrairement au PET, le PEHD est opaque, rigide et solide. Facilement recyclable, il est également considéré comme un des plastiques sûrs d’après le Réseau environnement santé en France.

Plastiques recyclables mais (souvent) non recyclés

Plastique n°3 : le Polychlorure de vinyle (PVC)

Souvent connu de nom, le PVC se retrouve dans les rideaux de douche, les vinyles, les tétines de biberon, les chaises de jardin, etc. Problème : pour notamment le rendre plus souple, on y ajoute des produits chimiques qui sont également des perturbateurs endocriniens... 

♻️ PVC et recyclage : ce plastique n’est généralement pas recyclable.

Plastique n°4 : le Polyéthylène Basse Densité (LDPE)

Les sacs d’épicerie, les sacs poubelles et les films alimentaires sont par exemple des produits composés de LDPE. À ce jour, il existe peu d’installations de recyclage pour ce plastique. Les produits en LDPE finissent ainsi en déchets, non recyclés donc, et nuisent à l’environnement.

Plastique n°5 : le Polypropylène (PP)

Le PP sert majoritairement à contenir directement des produits et aliments (pots de yaourt, de beurre, tupperwares). Une de ses caractéristiques majeures est qu’il résiste à la chaleur.

♻️ PP et recyclage : la plupart du temps, le PP finit en décharge à côté des autres déchets.

Plastique n°6 : le Polystyrène (PS)

Souvent utilisé dans les barquettes alimentaires, les couverts jetables, les plateaux à emporter, les couvercles de tasses à café, etc. Le PS se casse facilement en petits morceaux et participe ainsi grandement à la pollution de l’eau. En plus d’être néfaste pour l’environnement, il est suspecté d’être cancérigène par des institutions comme l’EPA.

Plastique n°7 : Autres

Cette catégorie regroupe toutes les autres matières plastiques en dehors de ceux nommés de 1 à 6. On le reconnaît par les lettres PC ou PLA. Certes compostable, il est cependant très peu composté et non biodégradable. On le retrouve notamment dans des produits comme les biberons.

🖐 Certains plastiques ne sont pas recyclés notamment pour des raisons économiques. En effet, ces emballages plastiques ne contiennent pas assez de matières premières. Sur le plan économique, le recyclage n’est donc pas viable. Une autre raison est la complexité de certains produits. Lorsque ceux-ci sont composés de nombreuses matières plastiques différentes, il est aujourd’hui difficile d’effectuer le tri nécessaire au recyclage.

Comment recycler le plastique ? - Recyclage du plastique : que dit la loi ?

Pour respecter nos objectifs et sortir du plastique à usage unique d’ici 2040, plusieurs mesures ont déjà été prises ou sont à venir. En voici une liste non exhaustive :

  • Août 2015 : la production, la distribution, la vente, la mise à disposition et l’utilisation d’emballages fabriqués à partir de matières plastiques oxofragmentables sont interdites ;
  • 1er janvier 2018 : toutes les entreprises de plus de 20 salariés doivent trier et recycler leurs déchets (dont le plastique). Pour la collecte et le recyclage de leurs déchets, elles doivent également faire appel à une société spécialisée ;
  • 1er janvier 2021 : interdiction de tout objet en plastique oxodégradable (pailles, couverts jetables, touillettes, etc) ;
  • 1er janvier 2023 : la vaisselle jetable sera interdite dans les ‘fast-food’ pour les repas servis sur place.
    Les étapes du recyclage du plastique

Le recyclage du plastique comporte 4 grandes étapes :

1. Le tri des emballages plastiques

En tant que citoyens, nous sommes aussi acteurs du recyclage plastique et pouvons agir pour l’environnement. La première étape est ainsi de faire le tri de ses déchets et de les déposer dans le conteneur de tri sélectif.

2. Le centre de tri

Vient ensuite la collecte des déchets qui sont acheminés au centre de tri pour être regroupés par catégories de matières (PET, PE, PS, etc). Une fois ce tri effectué au centre, les déchets sont aplatis et transformés en d’énormes cubes de matières appelés balles de plastique.

🖐 En France, seulement 60% des bouteilles en plastique PET arriveraient jusqu’à un centre de tri. 

3. La régénération du plastique

On collecte alors les déchets dans le centre de tri pour les amener dans des usines de régénération. Les balles de plastique y sont d’abord nettoyées, broyées et ramollies. Les emballages deviennent alors des paillettes colorées puis des granulés après lavage et chauffage.

4. L’usine de recyclage

À la fin du recyclage, ces granulés sont enfin utilisés pour fabriquer de nouveaux produits. Une bouteille de lait peut ainsi participer à la fabrication d’un arrosoir ou d’un siège auto. Une bouteille d’eau peut servir à rembourrer des ours en peluche. 

🖐 Contrairement au verre, le plastique ne peut pas être recyclés à l’infini. Ces différentes étapes du recyclage ne font que retarder l’incinération. C’est pourquoi, adopter une consommation responsable de matières plastiques est le meilleur moyen d’agir pour l’environnement.

Comment se mettre au recyclage du plastique ? - Comprendre les logos

Le cercle de Möbius - Ce logo universel indique aux consommateurs que le recyclage est possible pour un produit. Cependant, cela ne signifie pas que ces produits ou emballages vont nécessairement être recyclés.

Recyclage plastique : logo cercle de Möbius

Le ruban de Möbius prend généralement la forme de ce type de symboles : ♳ qui précise la catégorie de plastique présente dans le produit.

Triman - Né en 2015, le logo Triman signifie que le produit est récupérable. On le retrouve forcément sur les produits devant être recyclés. Pour encourager les citoyens à se mettre au tri, et donc au recyclage, le logo représente une silhouette qui passe à l’action 💪.

Recyclage plastique : logo triman

Point vert - Contrairement aux logos précédents, celui-ci n’indique pas que le produit est recyclable. Il signifie que l’entreprise qui vend le produit participe au financement de la collecte, du tri et du recyclage des déchets d’emballage. Ce logo porte à confusion sur le recyclage du produit, on l’utilise donc de moins en moins.

Recyclage plastique : logo point vert

Consignes de tri - Présents sur les packagings, les consignes Info-Tri visent à rendre plus compréhensibles les consignes de tri. Sont détaillés sur ce marquage l’ensemble des éléments et matières composants l’emballage.

Recyclage plastique : info-tri

🖐 ​​L’Info-Tri est le logo de recyclage le plus connu par les Français. 85% d’entre eux affirment qu’il donne envie de trier ses déchets et emballages.

Les erreurs à éviter en tant que citoyen - Ci-dessous, quelques exemples d’erreurs trop souvent commises qu’il faut éviter pour protéger l’environnement en tant que citoyen :

  • Recycler les sacs en plastique : eh non ces sacs ne pourront pas être recyclés. Il faut donc les jeter dans une poubelle d’ordures ménagères classique.
  • Recycler les pots de yaourts et barquettes alimentaires : tout comme les sacs, ces déchets ne se jettent pas dans la poubelle jaune mais dans celle d’ordures ménagères. Cette règle peut varier dans les communes en Extension des Consignes de Tri (ECT).
  • Laver les déchets plastiques : inutile de laver vos déchets plastiques pour le recyclage, il suffit simplement de vider le contenu.
  • Imbriquer les déchets plastiques : c’est même l’inverse, il faut les séparer pour qu’ils soient ensuite compactés.
    Les solutions à adopter en entreprise - Quelques éco-gestes pour devenir une entreprise plus éco-responsable :
  • Connaître les consignes de recyclage particulières de sa ville. Voici par exemple les consignes de tri de Paris ;
  • Imprimer et afficher les consignes de tri dans ses bureaux ;
  • Adapter le design des 4 bacs de recyclage pour donner envie à ses collaborateurs de trier (apposer le logo de son entreprise, ajouter des étiquettes et décorations, etc) ;
  • Apporter sa propre vaisselle au restaurant à emporter pour éviter les couverts et récipients en plastique ;
  • Adopter une alimentation durable et manger du bio. Les aliments bio sont moins susceptibles de comporter de nombreux emballages plastiques.
    Ilona Ragobert - Content Manager chez Carbo - Et si vous mesuriez votre empreinte carbone avec Carbo avant de passer à l’action ? > Découvrir Carbo

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Source : https://www.hellocarbo.com/blog/reduire/recyclage-plastique/

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  • Recyclage des plastiques : la France se distingue par le dynamisme de sa recherche - l’essai en déployant ces innovations à l’échelle industrielle. Le 19 octobre 2021 | Philippe Collet – Accès à l’auteur ‘https://www.actu-environnement.com’ - Déchets 
    La France se classe à la deuxième place des pays européens en matière de dépôts de brevets sur le recyclage des plastiques et les bioplastiques. Elle doit toutefois transformer

© SMAK Photo La France peut se prévaloir d’une réelle spécialisation dans le recyclage des plastiques et dans les bioplastiques.

Actu-Environnement Le Mensuel N°419

Cet article a été publié dans Actu-Environnement Le Mensuel n°419
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« La France se distingue en se classant à la deuxième place des pays européens en matière de recyclage des plastiques et de bioplastiques. Mieux, il s’agit là d’une vraie spécialité française, puisque les chercheurs hexagonaux déposent plus de brevets ayant trait à ces deux domaines, comparativement aux autres secteurs. Toutefois, « la France (…) doit maintenant faire passer les technologies du laboratoire à l’industrie ». Telles sont les principales conclusions d’une étude de l’Office... »

Lire l’article complet à partir d’ici > https://www.actu-environnement.com/ae/news/recyclage-plastique-france-dynamisme-recherche-38383.php4

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  • Recyclage : la recherche sur les micro-organismes mangeurs de plastique progresse - Repéré par Nina Pareja — 06 février 2022 à 20h04 – Diffusé par ‘slate.fr’ - Repéré sur The Guardian
    Les enzymes capables de digérer le plastique pourraient bien aider les humains à développer de nouvelles manières de recycler. 

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Photo d’illustration, en juillet 2018, des volontaires s’activent pour trier des déchets plastiques à Taipei. | Chris STOWERS / AFP

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Les déchets plastiques sont un tel fléau, qu’au large de l’océan Pacifique, ils ont commencé à former une île, trois fois plus grande que la France. On sait aussi que la lutte contre les déchets plastiques a pour but de protéger les espèces sauvages qui ont tendance à les confondre avec de la nourriture et à se mettre en danger. Une solution un peu particulière émerge ces dernières années : les micro-organismes capables de digérer certains plastiques.

Pour rappel, en 2019, 368 millions de tonnes de plastiques ont été produites à travers le monde, un chiffre qui augmente quasiment tous les ans depuis 50 ans. La majorité se transforme en déchets polluants alors même que leur production a déjà libéré énormément de gaz à effet de serre.

Autant il semble impossible d’en stopper la production car ils présentent une certaine utilité, autant il semble possible d’améliorer leur recyclage. Dès les années 1990, des chercheurs découvrent des micro-organismes capables de « digérer » le plastique mais seulement de type biodégradable. Les recherches se poursuivent : d’autres enzymes avec des capacités similaires sont étudiées, elles ont évolué pour digérer de nombreux organismes dont certains types de plastiques.

En 2016 une équipe de chercheurs japonais trouve par hasard des enzymes capables de se développer sur un certain type de plastique (Polytéréphtalate d’éthylène ou PET) mais aussi d’en faire leur principale source de nutriments et donc de le dégrader. Le monde scientifique s’enthousiasme car ces enzymes-là ont évolué spécialement pour vivre sur le PET.

Deux ans plus tard, l’enzyme découverte par l’équipe japonaise est rendue plus efficace par une équipe scientifique anglaise : elle dégrade le plastique de type PET plus rapidement. Depuis, un centre consacré à l’innovation sur la recherche en enzymes a ouvert ses portes en Angleterre et a été doté de moyens financiers par le gouvernement. En 2020, l’équipe de recherche a créé une nouvelle « super-enzyme » combinant les effets de deux micro-organismes différents pour digérer encore six fois plus vite le PET.

https://www.slate.fr/sites/default/files/recyclage.jpeg{{À lire aussi : Nous sommes à la traîne sur le recyclage des vêtements

Il faut maintenant que les liens se resserrent entre chercheurs et industriels. L’université de Portsmouth aurait un projet en construction avec Coca-Cola, rapporte le Guardian, tandis que les scientifiques du projet international appelé Bottle négocient avec des grandes entreprises. Selon les calculs des chercheurs britanniques, le recyclage enzymatique ne coûterait pas plus cher que la production de nouveaux plastiques.

En France, le projet Carbios teste actuellement un système de recyclage enzymatique à Clermont-Ferrand, ce qui permettrait, en théorie, de recycler à l’infini le PET sans perte de qualité.

Cependant, le recyclage enzymatique n’est pas une solution miracle. Cette technologie ne fonctionne qu’en portant le plastique a une certaine température et en suivant un procédé industriel. Les enzymes dévoreuses de plastique ne peuvent pas opérer dans la nature comme service de nettoyage. Il faut donc accompagner ces technologies d’une refonte du système de production et d’une limitation des déchets.

En savoir plus : Sciencesplastiquerecyclagepollutionchangement climatique

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Source : https://www.slate.fr/story/223245/recyclage-la-recherche-sur-les-micro-organismes-mangeurs-de-plastique-progresse

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Article Wikipédia sur Slate (littéralement « ardoise » en français) : c’est la marque commerciale de trois magazines en ligne différents, propriétés de deux sociétés distinctes.

Le premier, à l’adresse slate.com, fut lancé aux États-Unis en 1996.

Une version française du webzine, slate.fr, a également été créée en 2009 par les journalistes Jean-Marie Colombani, Éric Leser et Johan Hufnagel, assistés de l’économiste Jacques Attali1 ; le magazine américain y est actionnaire mais de façon réduite, le contrôle est exercé par les fondateurs français. En 2011, la société française s’est augmentée d’une version africaine : SlateAfrique.com . Ces deux versions francophones ont aujourd’hui pour principaux actionnaires Ariane de Rothschild (via sa société Lampsane Investissement SA) et la Financière Viveris.

Ces médias sont situés à gauche[réf. nécessaire] de l’échiquier politique, et d’orientation progressiste[réf. nécessaire].

Slate.com - Le magazine de gauche a été fondé en 1996 par l’ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire américain The New Republic Michael Kinsley. Propriété de Microsoft, c’est alors un élément de MSN. Le 21 décembre 2004, le magazine est racheté par The Washington Post Company. Il est géré depuis le 4 juin 2008 par Slate Group, entité des publications en ligne créée par la Washington Post Company pour développer et gérer les magazines uniquement disponibles sur Internet. Slate, qui propose quotidiennement de nouveaux articles, couvre la politique, l’économie, la culture et le sport. Il vit des recettes publicitaires et est disponible gratuitement depuis 1999. Depuis juin 2008, David Plotz en est le rédacteur en chef, en remplacement de Jacob Weisberg, dont il était le rédacteur-adjoint. Jacob Weisberg est lui devenu président et rédacteur en chef du Slate Group. Slate a en moyenne six millions de lecteurs et est rentable2.

Slate.fr - Fondateurs et actionnaires

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Ancien logotype de Slate, encore actuellement utilisé par l’édition française, pendant que la version américaine a dévoilé en janvier 2018 sa nouvelle identité visuelle3.

Le 10 février 2009, un magazine en ligne homonyme français a été lancé, fondé par Jean-Marie Colombani, ancien directeur du journal Le Monde, Éric Leser, Johan Hufnagel, et Éric Le Boucher, journalistes, et Jacques Attali4. Slate Group ne possède que 15 % du capital du magazine français2 et ses cinq fondateurs indiquent en avoir le contrôle4. En 2009, le capital de la société E2J2, qui est l’éditeur du site internet slate.fr, est composé à 50 % par les cinq membres fondateurs, 15 % par le Washington Post et 35 % par Viveris Management (depuis la levée de fonds en juin 2009 au cours de laquelle Viveris Management a injecté 1,5 million d’euros)5.

En 2016, BFM Business relève que « la fine fleur de l’establishment français des affaires est [...] actionnaire du site web. [...] Le principal actionnaire (29%) est Benjamin de Rothschild, qui a apporté l’an dernier 2,85 millions d’euros via ses holdings luxembourgeoises. Le second actionnaire (22 %) est la Financière Viveris, un fonds qui utilise la déduction de l’ISF des investissements dans les PME. Les fondateurs (Jean-Marie Colombani, Éric Lesser, Éric Le Boucher et Jacques Attali) ne détiennent plus que 25 % du capital, car ils ont été dilués au fur et à mesure des levées de fonds successives. Au total, le site a ainsi englouti plus de 10 millions d’euros depuis sa création en 2008 ». En juin 2016, Benjamin de Rothschild monte à 46,2 % du capital6.

En juin 2017, Ariane et Benjamin de Rothschild prennent le contrôle de Slate à la faveur d’une augmentation de capital par l’intermédiaire de leur société Cattleya Finance7. Ce changement d’actionnaire s’accompagne du remplacement d’Éric Leser par Marc Sillam au poste de directeur général, et de celui de Charlotte Pudlowski par Christophe Carron comme rédacteur en chef7.

Forme et contenu - Slate.fr reprend le concept, la gratuité et l’habillage de la version américaine dont il propose aussi une sélection d’articles traduits, en plus de ses propres articles. Au contraire de journaux en ligne comme Rue89 ou Bakchich, Slate.fr reste sur une formule magazine, ne proposant ni actualités, ni scoops2.

En juillet 2010, le site lance une nouvelle version, avec un design et une organisation articulée autour du magazine d’une part, et d’autre part des blogs et des contributions des utilisateurs : il est désormais possible de commenter à partir de comptes extérieurs au site. Le haut de la une est restructuré, et la section « Ici et Ailleurs » réapparaît sous le nom « Lu, Vu et Entendu ».

En 2014, Jean-Marie Pottier succède à Johan Hufnagel comme rédacteur en chef ; Les Inrockuptibles le présente comme appartenant à « la première génération de journalistes web »8.

Le 27 octobre 2014, Slate.fr met en ligne la version bêta de son outil de curation sociale Reader9, dont l’éditorial est assuré par les journalistes Nora Bouazzouni et Mélissa Bounoua. Le projet est financé à 60 % par le fonds Google pour l’innovation. L’objectif du site est de proposer à l’utilisateur une sélection du « meilleur de l’Internet » constitué d’articles, de tweets, photos ou vidéos. « La rédaction ne publie que ce qu’elle estime nécessaire ou indispensable, sans souci d’exhaustivité »10.

En 2016, Charlotte Pudlowski devient rédactrice en chef. Elle lance le premier podcasts de Slate.fr, Transfert11. Elle quitte le site un an plus tard pour fonder son propre studio de podcasts, Louie Media12, qui produira Transfert pour Slate13 jusqu’en mars 2020. Transfert est désormais produit en interne par la rédaction de Slate.fr.

Le 15 janvier 2019, Slate.fr lance korii., un verticale consacrée aux nouvelles économies et au nouvelles technologies.

Audience et résultats financiers et suite de l’article > https://fr.wikipedia.org/wiki/Slate_(magazine)

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  • La découverte d’une start-up française va enfin permettre de recycler le plastique à l’infini - Le 11/04/2020 à 11:08 – Document ‘bfmtv.com’
    L’entreprise clermontoise Carbios a mis au point une technologie révolutionnaire qui permet de recycler l’un des plastiques les plus utilisés dans le monde à l’infini, aussi facilement qu’on le fait avec le verre.

Une bonne nouvelle en ces temps chahutés : notre surconsommation de plastique pourrait bientôt ne plus poser aucun problème environnemental. Tout ça grâce à une start-up française, Carbios, qui vient de trouver un moyen de recycler à l’infini un des plastiques les plus utilisés au monde : le polytéréphtalate d’éthylène, plus communément appelé PET. Ce plastique très courant, qu’on retrouve aussi bien dans les bouteilles d’eau que les flacons de shampoings, de produits d’entretien et même dans certains tissus synthétiques, représente aujourd’hui plus de la moitié du total des déchets plastiques produits en France. 

10% du PET recyclé dans le monde

Or jusqu’à présent, les technologies de recyclage existantes ne permettent pas de récupérer 100% de la matière. Et le plastique recyclé n’a plus le même niveau de pureté que le PET originel, il ne peut donc plus être mis au contact d’aliments par exemple. En outre, ces procédés ne peuvent être reproduits qu’un nombre limité de fois. Au bout de cinq ou six recyclages, tout finit à l’incinérateur. S’y ajoutent les problèmes de collecte et de tri qui font que dans le monde, seul 10% du PET mis sur le marché est effectivement recyclé. Mais tout va changer avec la technologie de Carbios. Une innovation basée sur une enzyme que les chercheurs ont trouvée dans la nature, puis modifiée en laboratoire avec l’aide de l’Insa Toulouse, l’Inrae et le CNRS, pour en faire une formidable recycleuse de plastique. 

Du PET comme neuf

Cette molécule biologique résout en effet un des problèmes rencontrés pour recycler correctement le PET, à savoir séparer les deux résines qui le composent. “Il faut s’imaginer le PET comme un collier de perles, une perle étant d’une résine, la suivante de l’autre. Une perle rouge, une perle bleue, une perle rouge, une perle bleue, et ainsi de suite. L’enzyme vient couper le lien entre chacune, pour qu’on puisse purifier chaque perle, et ensuite les réassocier”, explique Sophie Duquesne, chercheuse INRAE au ‘Toulouse Biotechnology Institute’. 

Carbios

Schéma – Principe du biorecyclage enzymatique Carbios © Carbios

A la fin du processus, on récupère donc un produit “qui a très exactement les mêmes propriétés que le PET produit par l’industrie pétrochimique”, se félicite Alain Marty, le directeur scientifique Carbios. Ce PET-là peut donc même être utilisé pour l’emballage alimentaire.

Cette technologie révolutionnaire emballe les plus grands acteurs de la science, de l’investissement et de l’industrie. Ainsi la revue Nature, qui a consacré les plus grandes innovations de ces dernières décennies, du clonage de Dolly au séquençage de l’ADN, a consacré sa Une à l’enzyme de Carbios jeudi. 

Pepsi, Nestlé et L’Oréal comme bonnes fées

Et bien avant ses premiers résultats, Carbios a bénéficié de la confiance de poids lourds comme Truffle Capital, qui a investi à tour de bras depuis la création de la start-up en 2011, et de BPI France et l’Ademe qui ont également mis des fonds au nom de l’Etat français. D’autres comme Pepsi, L’Oréal, Orangina-Schweppes et Nestlé, ont joué les bonnes fées en aidant Carbios “à créer la chaine de valeur”, détaille son directeur scientifique. “Ces groupes nous ont mis en relation avec les prestataires de la collecte de déchets français pour qu’on récupère des déchets plastiques, et aussi avec des producteurs de PET, pour voir s’ils accepteraient de travailler avec nos matières recyclées. Ce club de marques nous aide aussi à tester notre matériau sur les produits qu’elles vendent. Nestlé envisage même de remplacer le plastique de ses pots de yaourt, qui se recycle très mal, par du PET’, détaille Alain Marty. Aussi bien entouré, Carbios peut avoir de grandes ambitions. L’entreprise construit un démonstrateur industriel dans la banlieue de Lyon, capable de recycler 2000 tonnes de PET, qui sera opérationnel en 2021. Deux ans plus tard, la start-up clermontoise se voit construire une énorme usine européenne d’une capacité de 100.000 tonnes par an, et une dizaine d’autres dans le monde avant 2030. 

Réhabiliter le plastique (!) - ’Nos usines seront installées juste à côté des usines de production de contenants en PET. Ainsi, au lieu de rentrer les matières premières issus du pétrole, elles récupéreront nos matières premières issus du recyclage”, s’enthousiasme Alain Marty. 

Sur le même sujet : Vrai ou Faux : Ce qui va changer dans notre quotidien avec la fin des plastiques à usage unique

Et au-delà de l’industrie agro-alimentaire, Carbios va chercher à se développer aussi dans le textile. Car des tissus comme la polaire ou ceux qui habillent les habitacles de voitures sont eux aussi faits de PET, et pourraient être recyclés par l’enzyme de Carbios. Cette technologie, c’est enfin aux yeux d’Alain Marty un moyen de réhabiliter le plastique à l’heure où le monde entier le stigmatise. Parce qu’il a quand même ’ des tas d’avantages, pour conserver au mieux la nourriture, rendre les véhicules plus légers et moins voraces en carburant, etc.”, rappelle Alain Marty. “Le problème n’est pas le plastique mais le déchet plastique. Si on le résout avec le recyclage, il n’y a plus de problème”.

https://twitter.com/ninagodart Nina Godart Journaliste BFM Éco - Source : BFMTV- PlastiqueRecyclagestart-up

Le Vistemboir sur BFMTV dans les infos du matin...et du soir ! - Les éditions du Vistemboir

Source : https://www.bfmtv.com/economie/consommation/la-decouverte-d-une-start-up-francaise-va-enfin-permettre-de-recycler-le-plastique-a-l-infini_AN-202004110148.html

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  • Une start-up française aurait trouvé le moyen de recycler le plastique à l’infini - Par Felix Gouty le 14 avril 2020 à 16h00 – Document ‘journaldugeek.com’
    Le polymère thermoplastique PET est utilisé pour fabriquer les bouteilles ou même des textiles. S’il peut être recyclé plusieurs fois, il finit toujours à l’incinérateur. Une start-up française pense pouvoir y remédier pour assurer un recyclage continuel sans perte.

https://www.journaldugeek.com/content/uploads/2020/04/plastique-bouteille-dechets-640x480.jpg

Déchets plastiques - Crédits : Tanvi Sharma / Unsplash.

“Le problème n’est pas le plastique mais le déchet plastique. Si on le résout avec le recyclage, il n’y a plus de problème.” Interrogé par BFMTV, le professeur Alain Marty pense avoir trouvé comment résoudre ce problème. Chercheur CNRS à l’INSA de Toulouse et à l’INRAE, l’Institut national de la recherche en agronomie, il est en partie à l’origine d’une start-up biotechnologique à Clermont-Ferrand, Carbios. Celle-ci a récemment fait une découverte qui pourrait révolutionner le recyclage du plastique, ou bioplasturgie, et qui fait déjà la Une de la prestigieuse revue scientifique Nature(voir ci-dessous).

This week on the Nature cover : Clearing the bottleneck. Engineered enzyme promises efficient route to recycle and reuse PET plastics. Browse the issue here : https://t.co/KULMDUTqv2 pic.twitter.com/t0RSzaolJg - — Nature (@nature) April 8, 2020

Carbios est parvenu à cultiver une enzyme capable de dépolymériser le polyéthylène téréphtalate (PET). Ce polymère thermoplastique est produit par l’industrie pétrochimique et est utilisé dans la fabrication des bouteilles en plastique (de la bouteille d’eau au flacon de savon), des fibres textiles polyesters ou encore des emballages alimentaires. Aujourd’hui, le recyclage de ce type de plastique est limité car à chaque fois qu’il est recyclé, il perd de sa pureté. En fin de compte, au terme d’un certain nombre de recyclages, il finit par être incinéré.

Selon BMFTV, seulement 10% du plastique en PET mis sur le marché est effectivement recyclé. La PET-dépolymérase de Carbios parvient à réduire le polymère plastique en monomères qui le composent, comme si ce dernier revenait à son état initial. Il suffit ensuite de les purifier, de les re-rassembler pour reproduire du PET, a priori sans aucune perte, qui façonnera de nouveaux produits en plastique.

L’avenir de l’industrie plastique ?

Fort de cette technologie, Carbios construirait déjà un démonstrateur industriel près de Lyon. Ce dernier devrait pouvoir recycler 2.000 tonnes de plastique en PET d’ici 2021. A l’avenir, Carbios projette même déjà d’établir une dizaine d’usines, capables d’en recycler 100 000 tonnes par an, près des plus grandes usines de production de plastique européennes dans les dix prochaines années. Outre les bouteilles, Carbios aurait dans l’idée de s’attaquer aussi au recyclage des textiles et des habitacles de certains véhicules. Verrons-nous bientôt les usines de production être toutes remplacées par des usines de recyclage ?

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Source : https://www.journaldugeek.com/2020/04/14/start-up-plastique-recyclage/

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7.
Les chiffres du recyclage en France – CITEO - https://www.citeo.com › Le Mag

1er juillet 2022 — Quel est le taux de recyclage des emballages et des papiers ? ... Les tonnes recyclées d’emballages en plastique qui se trient désormais ...

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8.
Comment fabriquer des plastiques recyclables à partir de CO2 pour ralentir le changement climatique : des chimistes manipulent ce gaz à effet de serre pour fabriquer des vêtements, des matelas, des chaussures, etc… - Traduction du 17 septembre 2022 par Jacques Hallard d’un article d’ Ann Leslie Davis en date di 09/09/2022 publié par ‘sciencenews.org’ sous le titre How to make recyclable plastics out of CO2 to slow climate change - Référence : https://www.sciencenews.org/article/plastic-carbon-dioxide-capture-recycling-climate-change

photo of models wearing pink and white Zara dresses where one model’s face looks to the camera and the torso of another model is visible

La société de vêtements Zara a lancé une ligne de robes fabriquées en partie à partir de déchets de CO2 en 2021. D’autres entreprises lui emboîtent le pas. Zara

C’est le matin et vous vous réveillez sur un confortable matelas en mousse fabriqué en partie à partir de gaz à effet de serre. Vous enfilez un T-shirt et des baskets contenant du dioxyde de carbone issu des émissions des usines. Après une bonne course, vous vous arrêtez pour prendre une tasse de café et jetez sans culpabilité le gobelet en plastique à la poubelle, persuadé qu’il sera entièrement biodégradé en matériaux organiques inoffensifs. À la maison, vous pressez le shampoing d’une bouteille qui a vécu plusieurs vies, puis vous enfilez une robe fabriquée à partir d’émissions de cheminée. Vous vous rendez au travail avec le sourire, sachant que votre routine matinale a rendu l’atmosphère de la Terre un tout petit peu plus propre en carbone.

Cela ressemble à un rêve ? Pas du tout. Ces produits sont déjà vendus dans le monde entier. Et d’autres sont en cours de développement. Ils s’inscrivent dans le cadre des efforts croissants déployés par le monde universitaire et l’industrie pour réduire les dommages causés par des siècles d’activité humaine qui ont rejeté dans l’atmosphère du CO2 et d’autres gaz qui piègent la chaleur (SN : 3/12/22, p. 16).

Il est urgent d’agir. Dans son rapport 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies a déclaré que la hausse des températures avait déjà causé des dommages irréversibles à la planète et augmenté le nombre de décès et de maladies chez l’homme (SN : 5/7/22 & 5/21/22, p. 8).

Pendant ce temps, la quantité de CO2 émise continue d’augmenter. L’année dernière, l’Administration américaine d’information sur l’énergie a prédit que si les politiques et les tendances de croissance actuelles se poursuivent, les émissions mondiales annuelles de CO2 pourraient passer d’environ 34 milliards de tonnes métriques en 2020 à près de 43 milliards en 2050.

Le captage et le stockage du carbone, ou CSC, est une stratégie d’atténuation du changement climatique dont le potentiel est considéré comme ’considérable’ par le GIEC. Cette technologie, qui existe depuis les années 1970, consiste à piéger le CO2 des cheminées ou de l’air ambiant et à l’envoyer sous terre pour le séquestrer de façon permanente.

Aujourd’hui, 27 installations de CSC fonctionnent dans le monde - dont 12 aux États-Unis - et stockent environ 36 millions de tonnes de carbone par an, selon le Global CCS Institute. La loi 2021 sur l’investissement dans les infrastructures et les emplois prévoit un financement de 3,5 milliards de dollars pour quatre autres installations américaines de captage direct.

Mais plutôt que de simplement le stocker, le carbone capturé pourrait être utilisé pour fabriquer des choses. Cette année, pour la première fois, le GIEC a ajouté la capture et l’utilisation du carbone, ou CCU, à sa liste d’options pour réduire le carbone atmosphérique.

Le CCU capte le CO2 et l’incorpore dans des produits contenant du carbone, comme le ciment, le carburant pour les avions et les matières premières pour la fabrication de plastiques. Encore aux premiers stades de développement et de commercialisation, la CCU pourrait réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre de 20 milliards de tonnes en 2050, soit plus de la moitié des émissions mondiales actuelles, selon le GIEC.

Cette reconnaissance est une grande victoire pour un mouvement qui a eu du mal à sortir de l’ombre de son cousin mieux établi, le CSC, déclare le chimiste et expert mondial de la CCU Peter Styring, de l’université de Sheffield en Angleterre. De nombreuses entreprises liées à la CCU sont en train de naître et de collaborer entre elles et avec les gouvernements du monde entier, ajoute-t-il.

Le potentiel du CCU est ’énorme’, tant en termes de volume que de potentiel monétaire, a déclaré l’ingénieur en mécanique Volker Sick lors d’une conférence sur le CCU à Bruxelles en avril. M. Sick, de l’université du Michigan à Ann Arbor, dirige la Global CO2 Initiative, qui promeut le CCU comme une solution climatique courante. ’Nous ne parlons pas de quelque chose qui est agréable à faire mais qui ne fait pas bouger les choses’, a-t-il ajouté. ’Elle fait bouger l’aiguille dans de très nombreux aspects’.

Le plastique à perte de vue

Les plastiques sont fabriqués à partir de combustibles fossiles, et leur production est en hausse. Les chercheurs espèrent faire les choses différemment, en utilisant le carbone qui se trouve déjà en surface pour fabriquer des plastiques.

Croissance mondiale de la production de plastique, 1980-2050

area graph showing the global growth in plastic production from 1980 to 2050C. Chang - SOURCE : IEA

Le paradoxe du plastique

L’utilisation du dioxyde de carbone dans les produits n’est pas nouvelle. Le CO2 est utilisé pour rendre le soda pétillant, garder les aliments congelés (sous forme de neige carbonique) et convertir l’ammoniac en urée pour l’engrais. Ce qui est nouveau, c’est l’accent mis sur la fabrication de produits avec du CO2 comme stratégie pour ralentir le changement climatique.

Le marché actuel des CCU, estimé à 2 milliards de dollars, pourrait atteindre 550 milliards de dollars d’ici 2040, selon Lux Research, une société d’études de marché basée à Boston. Une grande partie de ce marché est tirée par l’ajout de CO2 au ciment - qui peut améliorer ses propriétés ainsi que réduire le carbone atmosphérique - et au carburéacteur, qui peut réduire l’empreinte carbone importante de l’industrie. La transformation du CO2 en plastique est aujourd’hui un marché de niche, mais le domaine vise à lutter contre deux crises à la fois : le changement climatique et la pollution plastique.

Les plastiques sont fabriqués à partir de combustibles fossiles, un mélange d’hydrocarbures formé par les restes d’organismes anciens. La plupart des plastiques sont produits par raffinage du pétrole brut, qui est ensuite décomposé en molécules plus petites par un processus appelé craquage. Ces molécules plus petites, appelées monomères, sont les éléments constitutifs des polymères. Des monomères tels que l’éthylène, le propylène, le styrène et autres sont liés entre eux pour former des plastiques tels que le polyéthylène (bouteilles de détergent, jouets, tuyaux rigides), le polypropylène (bouteilles d’eau, bagages, pièces automobiles) et le polystyrène (couverts en plastique, boîtiers de CD, polystyrène) .

Anatomie du CO2

Il faut beaucoup d’énergie pour rompre les doubles liaisons solides entre les atomes de carbone (noir) et d’oxygène (rouge) dans une molécule de dioxyde de carbone. Pour économiser de l’énergie, les chercheurs expérimentent des catalyseurs chimiques et bioinspirés.

molecular structure of carbon dioxide showing one carbon atom in black and two oxygen atoms in pinkC. Chang

Mais fabriquer des plastiques à partir de combustibles fossiles est une catastrophe carbone. Chaque étape du cycle de vie des plastiques-extraction, transport, fabrication et élimination — émet des quantités massives de gaz à effet de serre, principalement du CO2, selon le ‘Center for International Environmental Law’, un cabinet d’avocats à but non lucratif basé à Genève et à Washington, D. C. Ces émissions à elles seules — plus de 850 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2019 — sont suffisantes pour menacer les objectifs climatiques mondiaux.

Et les chiffres sont sur le point d’empirer. Un rapport de 2018 de l’Agence intergouvernementale internationale de l’énergie basée à Paris prévoyait que la demande mondiale de plastiques passerait d’environ 400 millions de tonnes en 2020 à près de 600 millions d’ici 2050. La demande future devrait être concentrée dans les pays en développement et dépassera largement les efforts mondiaux de recyclage.

Les plastiques sont une grave crise pour l’environnement, de l’utilisation des combustibles fossiles à leur accumulation dans les décharges et les océans (SN : 1/16/21, p. 4). Mais nous sommes une société accro au plastique et à tout ce qu’il nous donne — téléphones portables, ordinateurs, ‘Crocs’ confortables. Y a-t-il un moyen d’avoir notre gâteau (emballé dans du plastique) et de le manger aussi ?

Oui, dit Sick. Premièrement, soutient-il, plafonner les puits de pétrole. Ensuite, fabriquer des plastiques à partir de carbone hors sol. Aujourd’hui, il existe des produits composés de 20 à plus de 40% de CO2. Enfin, dit-il, construisez une économie circulaire, qui réduit l’utilisation des ressources, réutilise les produits, puis les recycle en d’autres nouveaux produits.

“Non seulement nous pouvons éliminer le carbone fossile en tant que source afin de ne pas alourdir le budget carbone hors sol, mais nous pouvons également repenser la façon dont nous fabriquons les plastiques”, explique Sick. Il suggère qu’ils soient spécifiquement conçus “pour vivre très, très longtemps afin qu’ils n’aient pas à être remplacés ... ou qu’ils se décomposent de manière bénigne.”

Mais créer des plastiques à partir d’air mince n’est pas facile. Le CO2 doit être extrait de l’atmosphère ou des cheminées, par exemple, à l’aide d’équipements spécialisés. Il doit souvent être comprimé sous forme liquide et transporté, généralement par des pipelines. Enfin, pour atteindre l’objectif global de réduction de la quantité de carbone dans l’air, la réaction chimique, qui transforme le CO2 en éléments constitutifs des plastiques, doit être exécutée avec le moins d’énergie supplémentaire possible. Maintenir une faible consommation d’énergie est un défi particulier lorsqu’il s’agit de la molécule de dioxyde de carbone.

Un lien difficile à rompre

Il y a une raison pour laquelle le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre si puissant. Il est incroyablement stable et peut persister dans l’atmosphère pendant 300 à 1 000 ans. Cette stabilité rend le CO2 difficile à séparer et à ajouter à d’autres produits chimiques. Beaucoup d’énergie est généralement nécessaire pour la réaction.

“C’est le problème énergétique fondamental du CO2”, explique le chimiste Ian Tonks de l’Université du Minnesota à Minneapolis. “L’énergie est nécessaire pour fixer le CO2 sur les plastiques. Nous essayons de trouver cette énergie de manière créative.”

Les catalyseurs offrent une réponse possible. Ces substances peuvent augmenter la vitesse d’une réaction chimique et ainsi réduire le besoin d’énergie. Les scientifiques du domaine du CO2 dans les plastiques ont passé plus d’une décennie à rechercher des catalyseurs capables de fonctionner à une température et une pression proches de la température et de la pression ambiantes, et d’amadouer le CO2 pour former une nouvelle identité chimique. Ces efforts se répartissent en deux grandes catégories : la conversion chimique et biologique.

Premières tentatives

Les premières expériences se sont concentrées sur l’ajout de CO2 à des monomères hautement réactifs comme les époxydes pour faciliter la réaction. Les époxydes sont des cycles à trois chaînons composés d’un atome d’oxygène et de deux atomes de carbone. Comme un ressort sous tension, ils peuvent facilement s’ouvrir. Au début des années 2000, le chimiste industriel Christoph Gürtler et le chimiste Walter Leitner de l’Université d’Aix-la-Chapelle en Allemagne ont trouvé un catalyseur au zinc qui leur a permis de briser le cycle époxyde de l’oxyde de polypropylène et de le combiner avec du CO2. Après la réaction, le CO2 a été lié de manière permanente à la molécule de polypropylène et n’était plus sous forme de gaz — ce qui est vrai de toutes les réactions CO2-plastique. Leur travail a abouti à l’un des premiers produits commerciaux à base de CO2 — une mousse de polyuréthane contenant 20% de CO2 capturé. Aujourd’hui, la société allemande Covestro, où travaille désormais Gürtler, vend 5 000 tonnes de produit par an dans les matelas, les intérieurs de voitures, l’isolation des bâtiments et les revêtements de sol sportifs.

Des recherches plus récentes se sont concentrées sur d’autres monomères pour élargir la variété des plastiques à base de CO2. Le butadiène est un monomère hydrocarboné qui peut être utilisé pour fabriquer du polyester pour les vêtements, les tapis, les adhésifs et autres produits.

En 2020, le chimiste James Eagan de l’Université d’Akron dans l’Ohio a mélangé du butadiène et du CO2 avec une série de catalyseurs développés à l’Université de Stanford. Eagan espérait créer un polyester à carbone négatif, ce qui signifie qu’il a pour effet net d’éliminer le CO2 de l’atmosphère plutôt que de l’ajouter. Lorsqu’il a analysé le contenu d’un flacon, il a découvert qu’il avait créé quelque chose d’encore mieux : un polyester fabriqué avec 29% de CO2 qui se dégrade dans l’eau à pH élevé, en matières organiques.

two gloved hands hole a degradable polyester material

Photo - Le chimiste James Eagan et ses collègues ont créé un polyester dégradable fabriqué en partie avec des déchets de CO2. L’UNIV. D’AKRON

’La chimie, c’est comme la cuisine’, explique Eagan. ’Nous avons pris des pépites de chocolat, de la farine, des œufs, du beurre, nous les avons mélangés, et au lieu d’obtenir des biscuits, nous avons ouvert le four et trouvé une tourte au poulet.’

L’invention d’Eagan a des applications immédiates dans l’industrie du recyclage, où les machines peuvent souvent être gommées par les adhésifs non dégradables utilisés dans les emballages, les étiquettes de bouteilles de soda et d’autres produits. Un adhésif qui se décompose facilement pourrait améliorer l’efficacité des installations de recyclage.

Tonks, décrit par Eagan comme un concurrent amical, a poussé le processus breveté d’Eagan un peu plus loin. En faisant subir au produit d’Eagan une réaction supplémentaire, Tonks a rendu le polymère entièrement dégradable pour le transformer en CO2 réutilisable - un objectif d’économie circulaire du carbone. Cette année, Tonks a créé une start-up appelée LoopCO2 pour produire une variété de plastiques biodégradables.

L’aide microbienne

Les chercheurs ont également exploité les microbes pour transformer le dioxyde de carbone en matériaux utiles, notamment en tissus pour vêtements. Certains des microbes les plus anciens de la planète sont apparus à une époque où l’atmosphère terrestre était riche en dioxyde de carbone. Connus sous le nom d’acétogènes et de méthanogènes, ces microbes ont développé des voies métaboliques simples qui utilisent des catalyseurs enzymatiques pour convertir le CO2 et le monoxyde de carbone en molécules organiques. Dans l’atmosphère, le CO réagit avec l’oxygène pour former du CO2. Au cours de la dernière décennie, les chercheurs ont étudié le potentiel des microbes à éliminer ces gaz de l’atmosphère et à les transformer en produits utiles.

LanzaTech, basée à Skokie (Illinois), utilise la bactérie acétogène Clostridium autoethanogenum pour métaboliser les émissions de CO2 et de CO en divers produits chimiques industriels, dont l’éthanol. L’année dernière, la société de vêtements Zara a commencé à utiliser le tissu en polyester de LanzaTech pour une ligne de robes.

L’éthanol utilisé pour créer ces produits provient des deux installations commerciales de LanzaTech en Chine. La première transforme en éthanol les déchets de CO, une des principales émissions des aciéries. L’éthanol passe par deux autres étapes pour devenir du polyester. LanzaTech s’est associée à des aciéries situées près de Pékin et dans le centre-nord de la Chine, pour introduire le monoxyde de carbone dans le bioréacteur rempli de microbes de LanzaTech.

La production d’acier émet près de deux tonnes de CO2 pour chaque tonne d’acier fabriquée. En revanche, une étude d’évaluation du cycle de vie a révélé que le processus de production d’éthanol de LanzaTech réduisait les émissions de gaz à effet de serre d’environ 80 % par rapport à l’éthanol produit à partir de combustibles fossiles.

En février, des chercheurs de LanzaTech, de l’université Northwestern d’Evanston (Illinois) et d’autres ont indiqué dans la revue Nature Biotechnology qu’ils avaient génétiquement modifié la bactérie Clostridium pour produire de l’acétone et de l’isopropanol, deux autres produits chimiques industriels à base de combustibles fossiles. Jennifer Holmgren, PDG de la société, explique que le seul déchet produit est constitué de bactéries mortes, qui peuvent être utilisées comme compost ou comme aliments pour animaux.

D’autres chercheurs se passent des microbes vivants et se contentent d’utiliser leurs catalyseurs. Il y a plus de dix ans, le chimiste Charles Dismukes, de l’université Rutgers de Piscataway, dans le New Jersey, a commencé à étudier les acétogènes et les méthanogènes comme moyen d’utiliser le carbone atmosphérique. Il a été intrigué par leur capacité à libérer de l’énergie lorsqu’ils fabriquent des blocs de carbone à partir du CO2, une réaction qui nécessite habituellement de l’énergie. Avec son équipe, il s’est concentré sur les catalyseurs au phosphure de nickel de la bactérie, qui sont responsables de la réaction de libération d’énergie du carbone.

Dismukes et ses collègues ont mis au point six électrocatalyseurs capables de fabriquer des monomères à température et pression ambiantes en utilisant uniquement du CO2, de l’eau et de l’électricité. La voie de libération d’énergie des catalyseurs à base de phosphure de nickel ’abaisse la tension nécessaire pour faire fonctionner la réaction, ce qui réduit la consommation d’énergie du processus et améliore l’empreinte carbone’, explique Karin Calvinho, une ancienne étudiante de Dismukes qui est maintenant directrice technique de RenewCO2, la start-up que l’équipe de Dismukes a créée en 2018.

RenewCO2 prévoit de vendre ses monomères, dont le monoéthylène glycol, à des entreprises qui souhaitent réduire leur empreinte carbone. Le groupe a prouvé que son concept fonctionne en utilisant du CO2 apporté dans le laboratoire. À l’avenir, l’entreprise compte obtenir du CO2 à partir de la biomasse, des émissions industrielles ou de la capture directe de l’air.

Activités liées aux bactéries

LanzaTech modifie génétiquement des bactéries pour transformer le dioxyde de carbone en éthanol et autres éléments constitutifs des plastiques et autres produits. RenewCO2 utilise des catalyseurs à base de nickel inspirés des bactéries pour faire de même - décomposer le CO2 en utilisant peu d’énergie pour fabriquer de nouvelles choses.

Capture du carbone par conversion biologique

flow chart showing how CO2 emissions are converted via the LanzaTech process using bacteria and the RenewCO2 process with bioinspired catalysts. LanzaTech uses a fermentation chamber to turn CO2 into ethanol, acetone and isopropanol, which are then used to make fuels, proteins and plastics. Renew CO2 creates building blocks like methylglyoxal, 2,3-furandiol, and monoethylene glycol to make end products like resins used in furniture, plastics and pharmaceuticals.C. Chang

Obstacles au changement

Pourtant, les chercheurs et les entreprises se heurtent à des difficultés pour développer le captage et la réutilisation du carbone. Certains obstacles se cachent dans le langage des règlements rédigés avant l’existence de la CCU. Le programme de l’Agence américaine de protection de l’environnement visant à accorder des crédits d’impôt aux entreprises qui produisent des biocarburants en est un exemple. Ce programme est axé sur les carburants d’origine végétale comme le maïs et la canne à sucre. L’approche de LanzaTech pour la fabrication de carburéacteur n’est pas admissible aux crédits parce que les bactéries ne sont pas des plantes.

D’autres obstacles sont plus fondamentaux. M. Styring attire l’attention sur la pratique de longue date des subventions aux combustibles fossiles, qui ont dépassé les 440 milliards de dollars dans le monde en 2021. Selon l’Agence internationale de l’énergie, les subventions gouvernementales mondiales à l’industrie pétrolière et gazière maintiennent les prix des combustibles fossiles à un niveau artificiellement bas, ce qui rend difficile la concurrence des énergies renouvelables. M. Styring préconise de réorienter ces subventions vers les énergies renouvelables.

’Nous essayons de travailler sur le principe du recyclage du carbone et de la création d’une économie circulaire’, explique-t-il. ’Mais la législation actuelle est mise en place pour perpétuer une économie linéaire’.

Faire le calcul du carbone

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Photo - MoMo Productions/DigitalVision/Getty Images Plus

Alors que les entreprises tentent de réduire leur empreinte carbone, nombre d’entre elles procèdent à des évaluations du cycle de vie pour quantifier le coût carbone total de leurs produits.

La routine du matin heureux qui rend le monde plus propre en carbone est théoriquement possible. Ce n’est pas encore ainsi que le monde fonctionne. Atteindre cette économie circulaire, où la quantité de carbone au-dessus du sol est finie et contrôlée dans une boucle sans fin d’utilisation et de réutilisation, nécessitera des changements sur plusieurs fronts. La politique et les investissements gouvernementaux, les pratiques des entreprises, le développement technologique et le comportement humain devraient s’aligner parfaitement et rapidement dans l’intérêt de la planète.

En attendant, les chercheurs poursuivent leurs travaux sur la molécule de dioxyde de carbone.

’J’essaie de planifier le pire des cas’, explique Eagan, le chimiste d’Akron. « Si la législation n’est jamais en place pour réduire les émissions, comment opérons-nous au sein de notre système capitaliste pour générer de la valeur de manière renouvelable et responsable ? En fin de compte, nous aurons besoin d’une nouvelle chimie.

Une version de cet article est parue dans le numéro du 10 septembre 2022 de ‘Science News’.

Citations

R. Rapagnani, et al. Tunable and recyclable polyesters from CO2 and butadiene. Nature Chemistry Vol. 14, August 2022, p. 877. doi : 10.1038/s41557-022-00969-2.

L. Espinosa, et al. Degradable Polymer Structures from Carbon Dioxide and Butadiene. ACS Macro Letters. Vol. 10, October 3, 2021, p. 1254. doi.org/10.1021/acsmacrolett.1c00523

K. Calvinho, et al. Selective CO2 reduction to C3 and C4 oxyhydrocarbons on nickel phosphides at overpotentials as low as 10 mVEnergy & Environmental Science. Vol. 11, 2018, p. 2550. doi : 10.1039/c8ee00936h

F. Liew, et al. Metabolic engineering of Clostridium autoethanogenum for selective alcohol production,Metabolic Engineering. Vol. 40, March 2017, p. 104. doi.org/10.1016/j.ymben.2017.01.007

J. Langanke, et al. Carbon dioxide (CO2) as sustainable feedstock for polyurethane production. Green Chemistry, Issue 16 (4), March 2014, p. 1865. doi : 10.1039/C3GC41788C.

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9
. Environnement - TIPA (Israël) et Aquapak (RU) veulent créer de nouvelles solutions d’emballage circulaires innovantes - Le 05 sept. 2022 par Israel Science info desk – Référence : https://www.israelscienceinfo.com/environnement/tipa-israel-et-aquapak-ru-veulent-creer-de-nouvelles-solutions-demballage-circulaires-innovantes/

https://www.israelscienceinfo.com/wp-content/uploads/2022/09/granules-300x195.png

Les biopolymères de la société israélienne TIPA et le système Hydropol de la société britannique ‘Aquapak Polymers’ combinés veulent offrir une plus large gamme d’applications alors qu’il existe actuellement peu d’alternatives viables, offrant à l’industrie des solutions de recyclage organique plus valables et uniques.

Cette recherche devrait aboutir à une solution d’emballage innovante unique ; un film compostable barrière et sans PVDC. La collaboration entre TIPA et ‘Aquapak Polymers’ verra la création de nouvelles solutions matérielles d’emballage adaptées à l’économie circulaire.

Ces deux leaders des matériaux durables unissent leurs forces pour proposer une gamme plus large de matériaux innovants alors qu’il n’existe actuellement aucune alternative viable. La toute dernière solution à venir est un film compostable barrière et sans PVDC pour l’emballage. Ensemble, ils répondent à une demande toujours croissante du marché pour des solutions d’économie circulaire réellement réalisables, en particulier sur les marchés de l’emballage et d’autres produits de grande consommation, où TIPA et Aquapak ont indiqué qu’il n’existe actuellement aucun matériau qui réponde à toutes les exigences fonctionnelles du marché.

TIPA a développé une gamme de films et de laminés compostables haut de gamme, y compris sa récente sortie de T.LAM 608, une solution transparente compostable à domicile pour les emballages alimentaires. Le matériau Hydropol d’Aquapak, un polymère hydrosoluble de haute performance, est à base d’alcool polyvinylique, qui possède une synergie unique avec les polymères biosourcés. Il offre une fonctionnalité de barrière et de résistance tout en conservant de multiples options de fin de vie, que ce soit par le biais de flux de recyclage ou de biodégradabilité en cas de rejet involontaire dans l’environnement. Dans un premier temps, TIPA se concentrera sur l’introduction de polymères compostables en combinaison avec Hydropol pour mettre sur le marché une nouvelle technologie de film compostable à haute barrière et sans PVDC.

En outre, les deux sociétés veulent augmenter la fonctionnalité des emballages à base de papier, qui seront organiquement recyclables. La combinaison des polymères compostables de TIPA et de l’Hydropol sous forme de film laminé ou co-extrudé, dans de nouveaux mélanges ou en tant que revêtements sur papier, permet de nouvelles conceptions rentables qui s’adaptent à l’économie circulaire tout en ciblant à la fois les performances primaires et la fin de vie.

Daphna Nissenbaum, PDG et cofondatrice de TIPA, a déclaré : « Nous sommes à la pointe du développement de produits utilisant des solutions matérielles de haute qualité, mais il est urgent de stimuler davantage l’innovation dans l’industrie. La collaboration avec Aquapak créera une large gamme de solutions compostables et ouvrira des portes pour combiner nos compétences, amplifier les voix soutenant les solutions de recyclage organique et introduire des alternatives plus viables pour les consommateurs ».

Mark Lapping, président-directeur général d’Aquapak, a déclaré : « Le besoin actuel de combinaisons de matériaux complexes montre qu’il n’existe pas de solution miracle pour le secteur des matériaux qui réponde au besoin de fonctionnalité dans les emballages, tout en créant des options de fin de vie pour concevoir des produits véritablement circulaires comme solution d’emballage. Cette collaboration va combiner les capacités des deux entreprises, pour développer ces nouvelles combinaisons de matériaux à grande échelle, qui permettent la conception d’emballages qui ont à la fois des performances fonctionnelles et une responsabilité environnementale ; donc, en augmentant le choix des avantages environnementaux pour les consommateurs, sans avoir à faire de compromis sur leur fonctionnalité ».

Traduction/adaptation Esther Amar pour Israël Science Info - Je m’abonne - Je soutiens

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Le Figaro : le film plastique de Tipa (Israël) est 100% biocompostable En savoir +

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Source : https://www.israelscienceinfo.com/environnement/tipa-israel-et-aquapak-ru-veulent-creer-de-nouvelles-solutions-demballage-circulaires-innovantes/

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10.
France – Appel national à projets « Recyclage des plastiques » - En cours (jusqu’au 30/09/2022 - 15:00 - Heure de Paris) – Diffusé par ADEME

Cet Appel à projets a pour objectif d’accompagner les investissements nécessaires à l’industrialisation de nouvelles capacités de recyclage des plastiques.

Etes-vous concerné ? - L’AAP cible les entreprises et en priorité les acteurs émergents portant des projets innovants et ambitieux. Le coût total d’un projet doit être de 2 millions d’euros minimum (sur le volet 1 qui est le seul volet ouvert actuellement).

Quel(les) région(s) ou pays proposent ce dispositif ? National

Je vérifie mon éligibilité - Appel à projets - Recyclage des plastiques - Conditions éligibilité et de financement - Mai 2022.pdf (PDF, 0.26 Mo)

Le détail de l’aide - Cet Appel à projets comporte un premier volet sur le recyclage chimique ou enzymatique et un volet qui sera ouvert au second semestre 2022 sur le recyclage mécanique.

Les dates de clôture sont les suivantes (échéance limite à 15h00 (GMT +1)) :

2022 : 01/04/2022 ; 01/07/2022 ; 30/09/2022

2023 : 06/01/2023 ; 07/04/2023 ; 30/06/2023

Tout dossier déposé après l’échéance limite de la date de clôture X sera instruit à partir de la date de clôture X+1, l’accusé de réception de la demande d’aide faisant foi.

Le recours aux technologies industrielles de recyclage des plastiques et d’utilisation de matières premières recyclées (MPR) est indispensable pour passer d’une économie linéaire à une économie circulaire. Cette transformation permet de limiter la consommation de ressources vierges, notamment fossiles, et de réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie du plastique. La production de MPR peut en outre contribuer à réduire la dépendance de notre industrie aux ressources fossiles et être un levier de croissance majeur pour la compétitivité et l’emploi en France.

Cet appel à projets s’inscrit dans le plan d’investissement France 2030 qui vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir. L’une des premières conditions pour atteindre les objectifs fixés par ce plan est de sécuriser l’accès aux matières premières, en mobilisant notamment les matières issues du recyclage. À cet effet, France 2030 mobilisera une enveloppe de 300 millions d’euros de soutiens publics pour renforcer l’investissement dans la chaîne de recyclage et d’incorporation de matières plastiques.

Dans la continuité de la stratégie nationale « Recyclabilité, Recyclage et Réincorporation des matériaux recyclés » présentée par le Gouvernement le 13 septembre 2021, ce volet de France 2030 cible spécifiquement le soutien à l’industrialisation de procédés de recyclage des plastiques. Il vise à faire émerger les acteurs innovants au sein de la filière, pour répondre aux besoins de l’économie française à l’horizon 2030.

Cet appel à projets (AAP) « Recyclage des plastiques » est doté de deux volets. Il ambitionne de favoriser le développement des technologies industrielles du recyclage des plastiques en France et la fabrication de MPR venant notamment soutenir une trajectoire ambitieuse de découplage entre croissance économique et consommation de ressources naturelles. Le recyclage, qui conduit à substituer aux matières premières vierges (MPV) des MPR, contribue à ce découplage.

Le premier volet de l’AAP porte sur le développement de nouvelles capacités industrielles de recyclage chimique ou enzymatique des plastiques. Ce type de recyclage permet en effet de recycler des déchets qui le sont difficilement par voie mécanique et d’obtenir des niveaux de qualité de matières recyclées quasi identiques aux matières premières vierges, qui ne peuvent être obtenues par les technologies industrielles actuelles. Cela permet ainsi d’envisager des applications à plus haute valeur ajoutée telle que les applications techniques dans les transports ou l’utilisation de matières recyclées en contact alimentaire.

En cohérence avec nos objectifs environnementaux, l’AAP prévoit de limiter le recours aux technologies de recyclage chimique ou enzymatique aux situations où leur bilan environnemental est favorable ou neutre par rapport aux technologies de recyclage mécanique. De manière plus générale, la prise en compte par le porteur de projets de la problématique d’approvisionnements en déchets sera un des éléments de sélection des projets.

Ce premier volet porte ainsi sur les priorités suivantes :

  • investissements à l’étape de préparation de la matière permettant d’améliorer la qualité des gisements de déchets en entrée d’unités de recyclage ;
  • investissements à l’étape de recyclage permettant l’obtention d’une matière première issue du recyclage (MPR) prête à servir à la fabrication d’un nouveau produit ou matériau.
    L’AAP soutiendra les meilleurs projets d’investissement en accompagnant des initiatives ambitieuses sur le territoire français, portées par des acteurs émergents aptes à devenir des compétiteurs de niveau mondial, ou par des acteurs d’excellence en place. La sélection de projets d’acteurs émergents sera priorisée dans le cadre de cet appel à projets.

Un second volet portera sur le recyclage mécanique des plastiques ainsi que sur la réincorporation des matières premières issues du recyclage des plastiques. Il sera ouvert et son contenu précisé au cours du second semestre 2022, les projets de cette nature pouvant d’ici-là solliciter le soutien des mesures France Relance mises en œuvre par l’ADEME (ORPLAST régénération et ORPLAST incorporation).

Plus de précisions sur le périmètre et les dates de dépôt des projets à l’AAP Recyclage des plastiques sont apportées dans le document « Conditions éligibilité France 2030 – Recyclage des plastiques ».

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1. Téléchargez tous les documents utiles pour vous accompagner dans vos démarches :

  • Guide de dépôt.pdf (PDF, 0.36 Mo)
    L’opération pour laquelle vous sollicitez une aide financière ne doit pas avoir commencé ou ne doit pas avoir donné lieu à des engagements fermes (sous quelque forme que ce soit : marché signé, commande signée, devis accepté…).

2. Rassemblez l’ensemble des documents

KBIS de chacune des entreprises
RIB de chacun des partenaires
3 dernières liasses fiscales de chacune des entreprises

Calendrier - À partir du : 14/01/2022 - 08:00 - Heure de Paris - Jusqu’au : 30/09/2022 - 15:00 - Heure de Paris

Contactez-nous - Vous avez consulté l’ensemble de la page et vous avez besoin d’informations supplémentaires sur ce dispositif.

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Collecte de documents et agencement, traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 17/09/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Plastiques Economie circulaire Etat de l’art dans les usages et recyclages.7.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, un site sans Facebook, Google+ ou autres GAFA, sans mouchard, sans cookie tracker, sans fichage, un site entièrement géré sous Linux et avec l’électricité d’Énercoop , géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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