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"Contributions associatives et techniques de Microfel, ‘Cartable à la main’, ‘Hiaraka Miasa Isika’, ASA France, ‘Yuan Agriculture’, Arcadie, Enercoop, Zéphyr & Borée en soutien aux populations malgaches dans une géopolitique mouvante" par Jacques Hallard

vendredi 2 septembre 2022, par Hallard Jacques


ISIAS Madagascar Développement durable

Contributions associatives et techniques de Microfel, ‘Cartable à la main’, ‘Hiaraka Miasa Isika’, ASA France, ‘Yuan Agriculture’, Arcadie, Enercoop, Zéphyr & Borée en soutien aux populations malgaches dans une géopolitique mouvante

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 27/08/2022

Plan du document : Introduction SommaireAuteur

Citation - « L’éducation est l’essence d’une société, l’outil qui permet d’ouvrir des yeux nouveaux sur le monde, la connaissance, la liberté, l’Autre » - Source

Windcoop - Une compagnie maritime militante

Illustration du cargo porte-conteneurs à la voile ‘bas-carbone Windcoop’ qui va relier en 2025 Madagascar à Marseille – Sujet développé dans ce dossier – Voir aussi > Vidéo


Introduction

Ce dossier est axé sur Madagascar (en malgache : Madagasikara), 5ème plus grande ile du monde située dans la zone intertropicale au sud de l’équateur, avec un relief qui confère une grande variété de climats, constituant un territoire très important pour la biodiversité, avec une grande partie d’espèces animales et végétales qui ne sont présentes que sur cette ile (espèces endémiques). La capitale et la plus grande ville de Madagascar est Tananarive (ou Antananarivo en malgache) et la langue malgache et le français sont les langues officielle du pays qui fut une colonie française entre 1895 et 1960… - La population est très diversifiée du fait de nombreuses migrations au cours de l’Histoire de peuples venant d’horizons divers ; Afrique, Sud-Est asiatique (Indonésie), Proche-Orient, Europe, etc… ; elle compte 27 millions habitants… avec un taux de natalité très élevé (environ 30 pour mille en 2020, comparé à 11,9 pour mille en France) et un taux de mortalité qui est lui aussi important, bien qu’en baisse… Sa population double tous les 30 ans… - Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde, classé dans les pays les moins avancés et une grande partie de la population vit de l’agriculture de subsistance qui est très dépendante des aléas climatiques…

Les premiers documents sélectionnés pour ce dossier constituent un rappel des difficultés qui traversent ce pays, victime de la première famine liée au changement climatique, qui n’est pourtant pas une fatalité et où l’agroécologie apporte un espoir après deux ans de famine et avec des ressources alimentaire locales typiques comme le Pois d’Angole (Cajanus cajan).

Un compte rendu d’un tour de Madagascar en famille avec Sonia et Alexandre Poussin donne un aspect de ce pays et une suite des contributions - indiquées dans le titre de ce dossier -, retrace des actions et des initiatives aussi bien du monde associatif comme Microfel, ‘Cartable à la main’, ‘Hiaraka Miasa Isika’, ASA France, ou gouvernementale comme ‘Yuan Agriculture’, que de petites entreprises innovantes, dont le programme d’Arcadie avec Enercoop, Zéphyr & Borée qui développe un cargo porte-conteneurs actionné à la voile : le ‘bas-carbone Windcoop’ qui va relier Marseille à Madagascar …

Parmi les plantes cultivées à Madagascar, et citées ici, à côte de la vanille qui pose quelques difficultés, plusieurs articles se rapportent au riz, une plante alimentaire essentielle pour les populations malgaches, avec le concours de chinois spécialisés.

La situation géopolitique - très mouvante - est abordée ensuite avec quelques informations sur le rôle de « la Chine qui tisse sa toile et chasse la France de Madagascar », avec l’achat et l’accaparement des terres cultivables dans ce pays, mais également en France !

Nonobstant, d’une part, un accord de coopération dans le secteur agricole a été mis en route en 2019 entre la Chine et Madagascar et, d’autre part, une information selon laquelle « la société civile malgache veut protéger les terres face aux investisseurs étrangers », selon Laure Verneau correspondante de RFI à Antananarivo qui rapporte que « le collectif Tany, issu de la société civile, s’oppose dans un communiqué à ce que les investisseurs étrangers puissent devenir propriétaires de terres malgaches. C’est ce que recommande pourtant la Société financière internationale (SFI) dans un rapport. La mise en œuvre de cette recommandation, d’après la société civile, pourrait avoir in fine des répercussions négatives sur l’agriculture malgache… » ; voir un texte par RFI du 30/05/2022 sur ce site : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220530-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-malgache-veut-prot%C3%A9ger-les-terres-face-aux-investisseurs-%C3%A9trangers

NB. La Société financière internationale (SFI) est une banque de développement international qui a été créée en 1956. La SFI fait partie du groupe de la Banque mondiale, dont la mission est de lutter contre la pauvreté… - Source

Dans un tout autre domaine, celui des transports maritimes respectueux du climat et des énergies, est cité le lancement prochain de ‘Windcoop’, dans le cadre d’un projet coopératif de voilier cargo, en cours de développant parArcadie, Enercoop et Zéphyr & Borée  : cette réalisation – dont une représentation est donnée au début de ce dossier – un porte-conteneurs à la voile, classé ‘bas-carbone’, qui est prévu pour relier en 2025 Madagascar à Marseille de façon écologique et économique en quelques semaines, pour suivre des marchandises exportées, en provenance de Madagascar vers l’Europe…

Pour terminer ce dossier, une place est faite pour « Tout savoir (ou presque) sur Madagascar grâce à Wikipédia ».

Les enjeux à Madagascar – là comme ailleurs – font apparaître le rôle capital de l’éducation et de la formation des hommes et des femmes pour améliorer le sort des populations et trouver les voies et moyens appropriés pour faire face aux défis à relever pour un possible et souhaitable progrès humanitaire, source de prospérité et de paix. La citation émanant de ‘Solidarité Laïque’, citée en tête de ce dossier y a toute sa place : « Pour changer le monde, changeons le regard ».

‘Solidarité Laïque’ est une association loi de 1901 reconnue d’utilité publique. L’association est un collectif de 51 organisations liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économie sociale et solidaire. Le collectif se mobilise pour l’accès de tous à une éducation de qualité, en France et dans plus de 20 pays… »

Les documents sélectionnés pour ce dossier sont indiqués en détails dans le sommaire ci-après qui se termine par des remerciements d’usage.

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Sommaire

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  • Climat - Madagascar : victime de la première famine climatique – Enregistrement de 39 minutes - Mardi 2 novembre 2021 - Par Jérôme Cadet - Extrait
    Ce soir direction Madagascar. Le sud du pays fait actuellement face à une sécheresse inédite. Selon un rapport d’Amnesty International publié la semaine dernière et l’ONU, cette famine est causée par le réchauffement climatique

Photo - Madagascar : victime de la première famine climatique. Ici le long de la route nationale 13 © AFP / RIJASOLO

Cela fait trois ans que le sud de Madagascar connait une sécheresse continue, mais depuis quelques mois la région connait la plus grande sécheresse en quarante ans selon l’ONU. Les champs se sont transformés en poussière et les terres sont devenues stériles. 30 000 personnes souffrent de la famine et 1.3 million de personnes souffrent de malnutrition aigüe.

A la place de la consommation habituelle de riz, de manioc et de maïs, les habitants du sud de l’île se sont mis à cuire des cactus et des tubercules sauvages, provoquant de sérieux maux de ventres. Selon l’Unicef, 44% des décès d’enfants de moins de 5 ans sont dus à la malnutrition. 

Le rapport d’Amnesty international publié la semaine dernière et l’ONU, affirment que la famine est causée par le réchauffement climatique qui vient aggraver la sécheresse. 

On en parle avec Marie-Christina Kolo, jeune militante écologiste malgache, en direct de Glasgow. Elle se bat depuis des années pour l’environnement et le droit des femmes, deux combats intimement liés selon elle. Elle a créé en 2016 l’association Green N Kool. 

Le bruit du monde ce soir est en Sibérie

Dans certaines régions du globe, les conséquences du réchauffement climatiques sont déjà bien réelles pour les écosystèmes et les habitants. C’est le cas en Yakoutie, une région de l’est de la Sibérie, réputée pour être l’une des plus froides au monde. Le réchauffement y est deux à trois fois plus rapide que dans les régions tempérées.

Et la suite, c’est Sylvain Tronchet qui vous raconte…

Source de cet extrait : https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-du-mardi-02-novembre-2021

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  • A Madagascar, la première famine liée au changement climatique- Par Fatine Gadri- Publié le 26/02/22 – Document ‘telerama.fr’
    Photo - Des habitants attendant devant une clinique mobile de Médecins sans frontières, en septembre 2021, à Befeno, village de la commune de Marovato, au sud de Madagascar. Photo RIJASOLO / AFP

Le magazine “Interception” diffuse ce dimanche 27 février 2022 un reportage déchirant sur la détresse des Malgaches, frappés par une grande sécheresse depuis deux ans.

Dans le sud de Madagascar, le silence des enfants est glaçant. Ils n’ont plus assez d’énergie pour rire ou bouger. Cette partie de l’île est frappée par le « kere », la faim dans le dialecte local. Interception nous immerge dans le quotidien déchirant de ceux qui vivent la première famine liée au changement climatique, selon les Nations unies. Les Malgaches, qui dépendent de l’agriculture, subissent une grande sécheresse depuis deux ans. Pour France Inter, Rémi Brancato a sillonné les villages aux murs de terre cuite pour rencontrer les malnutris, et ceux qui luttent pour les aider. « J’ai cherché à donner à voir par le son ce qui se passe sur le terrain, par exemple en enregistrant la détresse d’une foule, venue chercher des denrées auprès d’une organisation humanitaire », explique le journaliste. Selon Arduino Mangoni, directeur adjoint du Programme alimentaire mondial, la situation est « comparable aux pays en guerre ». À la fois captivant et terrifiant, ce reportage en rend efficacement compte.

Sur YouTube, alerte au réchauffement climatique Internet 15 minutes à regarder

► À lire aussi : Covid-19, climat… l’impossible solidarité mondiale ?

À écouter : Interception, dimanche 27 février, à 9h10, sur France Inter. Réalisation : Jérôme Chelius, avec l’aide de Martine Meyssonnier. 47 minutes..

France Inter Madagascar Changement climatique

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Source : https://www.telerama.fr/radio/sur-france-inter-a-madagascar-la-premiere-famine-liee-au-changement-climatique-7009008.php

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  • À Madagascar, l’espoir de l’agroécologie après deux ans de famine - Par Rémi Brancatohttps://twitter.com/remibrancato- Publié le 22 février 2022 à 5h51 – Document ‘franceinter.fr’
    Alors que le deuxième cyclone de l’année touche ce mardi Madagascar, le Sud du pays, lui, souffre toujours de la faim. 1,5 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire. Mais dans certains villages, les projets d’agroécologie permettent aux paysans de mieux résister aux sécheresses récurrentes.

Photo - Dans la commune d’Anja Nord, à Madagascar, des enfants travaillent dans une rizière © Radio France / Rémi Brancato

C’est ici le bloc agroécologique de Karoke, le premier bloc écologique que le CTAS a mis en place’. Dans la région de l’Androy, semi-aride, et frappée depuis deux par une sécheresse exceptionnelle depuis 40 ans, Stéphanie Andoniaina, la directrice adjointe du CTAS, le centre technique agroécologique du Sud, nous emmène en visite dans une sorte d’oasis. 

Photo - ’Ici, on voit des cultures vertes en bande, ce sont les cajanus, qui vont servir de brise vent, cela s’appelle aussi le pois d’angole, c’est une légumineuse, comme le petit pois’ détaille-t-elle. Ces cultures en bande permettent de contrer le vent qui assèche trop souvent les terres dans cette région, une des nombreuses techniques enseignées ici par l’ONG aux paysans du village.

Des plantations en bande pour contrer le vent

Madagascar s’apprête à subir encore les assauts de la nature : un deuxième cyclone doit toucher les côtes de l’île ce mardi, après Batsirai, qui a causé plus de 120 morts il y a bientôt trois semaines. Mais la Grande île souffre encore de la sécheresse, la plus sévère depuis 40 ans, qui a frappé les régions du Sud. Une famine meurtrière y sévit et 1,5 million de personnes sont encore en situation d’insécurité alimentaire, selon le cadre intégré de classification de l’insécurité alimentaire

Photo - Face à cette situation, et alors que l’aide humanitaire d’urgence, indispensable, s’est mise en place, des organisations proposent des solutions à plus long terme. Ainsi, le CTAS mise sur ses ’blocs agroécologiques’ : des étendues de culture où les paysans sont convertis à des techniques plus résilientes à la sécheresse et qui s’étendent aux autres villages, séduits par la réussite de leurs voisins. A Karoke, depuis 2014, les agriculteurs ont changé leurs pratiques. ’Le vent ici est fort : il assèche les terres et emporte les parties fertiles’ pointe Stéphanie. Ainsi, le CTAS a mis en place des bandes de culture pour abriter les parcelles et propose des semences plus résistantes, qui nécessitent moins d’arrosage, du mil et du sorgho notamment.

Une diffusion des techniques agroécologiques

Il n’y avait que les cultures de maïs auparavant et les patates douces qui n’arrivaient pas vraiment à protéger le sol’ raconte Stéphanie, ’ce qui appauvrit les sols’. ’D’abord, on a procédé à la plantation de cajanus en bande, qui sert de bouclier contre le vent’ raconte Loharano, paysanne référente du projet dans le village : ’quand les feuilles tombent, elles se décomposent et ça améliore la fertilité de la terre’.

Photo - Dans le village de Karoke, les cultures agroécologiques de l’ONG CTAS © Radio France / Rémi Brancato

Dans le village, les pratiques ont changé : moins de déboisement alentours pour se fournir en bois de chauffe, afin de limiter les effets néfastes de la déforestation, et une diversification des aliments. ’La production a beaucoup augmenté depuis qu’on a suivi ce projet du CTAS’ confirme Mandelimana, son mari. ’Le mil est beaucoup plus facile à cultiver, alors on n’a pas autant besoin d’eau’ assure-t-il. Le bouche à oreille a fait son effet et les blocs agroécologiques se sont multipliés s’appuyant sur l’adhésion spontanée des paysans des villages voisins. 

Déjà 6.000 hectares de blocs agroécologiques

Dans la région, le ’kere’, les famines à répétition, sont documentées depuis le XIXème siècle, mais pour Tolotra Henintsoa Ranaivoharimanana, directrice du CTAS, la sécheresse des deux dernières années est ’la plus grosse’ qu’elle a pu observer. Pour elle, la région doit s’adapter à son climat, semi-aride. ’En Israël, ils ont des infrastructures adaptées, des techniques de micro-irrigation par exemple, le goutte à goutte qui permettent d’irriguer de vastes étendues pour nourrir la population’ défend-elle. Elle plaide pour une adaptation des cultures aux conditions climatiques, même si les fonds manquent pour le moment pour étendre les mesures.

Photo - Loharano et Mandilamana, paysans à Karoke © Radio France / Rémi Brancato

Avec 6 000 hectares et 7 200 bénéficiaires, le CTAS tente d’étendre ses actions au plus grand nombre, ’21 000 personnes en 2020’. Selon elle, les ménages qui bénéficient du programme ont mieux résisté à la famine. ’Il y a beaucoup de ménages qui n’ont pas émigré par le fait que les cultures des blocs agroécologique fructifiaient encore’, souligne la directrice de l’ONG. Pour elle, la famine ’n’est pas une fatalité mais pas seulement pour le Sud, ce n’est jamais une fatalité’.

Thèmes associés : MondeMadagascarfamineagriculture

Articles liés :

Face aux épisodes de gel tardif, peut-on protéger les cultures agricoles ?

PHILO - ’Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie’, Claude Lévi-Strauss

À écouter - MondeÀ Madagascar, les conséquences de deux ans de famine4 minutes

Source : https://www.franceinter.fr/monde/a-madagascar-l-espoir-de-l-agroecologie-apres-deux-ans-de-famine

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  • Une ressource alimentaire locale à Madagascar : le Pois d’Angole - Cajanus cajan – Document Wikipédia

    Description de cette image, également commentée ci-après

Pois d’Angole : reproduction botanique

Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Cajanus

Espèce

Cajanus cajan
L., 1753

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Sous-famille Faboideae

Le pois d’Angole (Cajanus cajan, syn. Cajanus indicus) est une espèce de plante vivace de la famille des Fabaceae.

Aussi sous le nom de pois cajan, pois-congo, ambrevade ou pwa di bwa en créole Guadeloupéen, le pois d’Angole est une légumineuse vivace à graine cultivée en agriculture pluviale dans les régions tropicales semi-arides.

Autres noms vernaculaires : arhar (hindi/bengali), red gram, toovar/toor (gujarati/marathi/panjabi), toovaram paruppu (tamoul), toovara paruppu (malayalam, മലയാളം « തുവര പരിപ്പ് » ), togari (kannada), Kandi (telugu), sândaek kléng (សណ្តែកក្លិង្គ, littéralement : haricot indien) ou sândaek kroap sâ (សណ្តែកគ្រាប់ស, littéralement : haricot à graines blanches) (khmer), gandul, guandul, Congo pea, Gungo pea, Gunga pea, et no-eye pea, amberivatry (malgache)….

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pois_d%27Angole

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  • Madagascar : la famine est-elle une fatalité ? – Enregistrement 47 minutes - Par Vanessa Descouraux , Philippe Bardonnaud , Manuel Ruffez – Dimanche 27 février 2022 - Document ‘franceinter.fr’ - Interception
    A Madagascar, deux années consécutives de sécheresse provoquent aujourd’hui une famine sans précédent dans la région semi-aride du Grand-Sud de l’île. Un million et demi d’habitants sont menacés.

Photo - Dans la région de l’Androy, des paysans rapportent chez eux des sacs de riz après une distribution du Programme Alimentaire Mondial © Radio France / Rémi Brancato

Il s’agit, selon le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, de ’la première et seule famine liée au changement climatique aujourd’hui sur Terre’.

Nous sommes à Madagascar, ancienne colonie française, indépendante depuis 1960.

Plus précisément dans la région semi-aride du Grand Sud de l’île.

Il y a malheureusement d’autres famines dans le monde, mais toutes sont liées à des conflits ou des guerres civiles.

Dans cette région du sud, grande comme deux fois la Suisse, 80% de la population dépend de l’agriculture, et donc des pluies.

Un million et demi d’habitant sont menacés, c’est la moitié de la population du secteur. Dont 300 à 400.000 sont déjà obligés de vendre leurs biens, leur terre ou leur habitation pour acheter à manger.

Les enfants, entre 6 mois et 5 ans sont en première ligne et souffrent pour beaucoup de malnutrition sévère, dont on sait qu’elle peut conduire à des retards de développement, physiques et cérébraux.

Photo - Dans le sud de Madagascar, une mère et sa fille de 8 mois en état de malnutrition © Radio France / Rémi Brancato

Voilà donc un des pays les plus pauvres de la planète, qui contribue le moins au dérèglement climatique, première victime des hausses de température et des baisses de pluviométrie.

Mais la réalité est plus complexe. Si on dit d’elle qu’il s’agit de la première famine climatique, dans cette région du Grand Sud, la sécheresse et la faim sont récurrentes depuis plus d’un siècle. Et pêle-mêle, l’inaction de l’Etat, la déforestation, la corruption à grande échelle, mais aussi la crise sanitaire du Covid, ont largement contribué à cette situation dramatique. Dans ce Grand Sud, cette province du bout de l’île, les routes ne sont que des pistes souvent impraticables, en particulier pour les camions des ONG. Les villages sont isolés. On manque d’écoles, d’hôpitaux. D’eau. De tout. Et la plus grande peur serait de vivre une 3ème année sèche.

On parle de famine climatique, mais c’est un raccourci. Ou un moyen d’attirer l’attention et d’appeler à l’aide. Les défaillances de l’Etat malgache sont tout aussi responsables de la situation. Il est même accusé d’avoir abandonné ce Grand Sud. Pour compenser, le gouvernement a promis de grands investissements. 141 projets au total. La réfection de la nationale 13, principale artère économique de la région, des soutiens à l’agriculture, la construction de centres de santé de proximité. Et puis, un pipeline de transport d’eau pour approvisionner la région de l’Androy. Une infrastructure de 70 km, qui permettrait d’arroser 2.000 hectares de terre, de fournir de l’eau à 60 localités.

Aujourd’hui donc, c’est l’aide humanitaire massive, du Programme Alimentaire Mondial, du Programme des Nations Unis pour le Développement, de l’UNICEF, de Médecins sans Frontières, d’Action contre la Faim qui permet à la population de subvenir à ses besoins. Ou encore d’autres ONG qui dispensent des conseils pour des cultures plus résilientes.

Madagascar : la famine est-elle une fatalité ?” Un reportage de Rémi Brancato. Prise de son Alexandre Abergel. Réalisation Jérôme Chélius assisté de Martine Meyssonnier. Mixage Cédric Chatelus. Documentation Eléonore Lanoë.

Pour aller plus loin

Comment le changement climatique a contribué à la crise alimentaire à Madagascar The Conversation, 04/10/2021

Les famines liées au changement climatique se multiplient dans le monde Reporterre, 02/07/2021

« Pour éradiquer la famine dans le sud de Madagascar, il faut d’abord s’attaquer à la sécheresse » Le Monde, 18/06/2021

Le changement climatique a fait baisser de 21 % la croissance agricole mondiale depuis 1960 Agence ecofin, 02/04/2021

Les catastrophes liées aux changements climatiques constituent une menace majeure pour la sécurité alimentaire Rapport de la FAO, 19/03/2021

Agriculture, Alimentation et Réchauffement Climatique Bruno Parmentier, 2018

L’équipe : Jérôme Chelius Réalisateur - Martine Meyssonnier Attachée de production

Contact : FacebookContact- Thèmes associés : SociétéMadagascarfaminesécheresseréchauffement climatiquemalnutrition

France Inter – Info, Culture, Humour, Musique-Accueil Émissions Interception

France Inter, 1re radio en Ile-de-France.

Source : https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-du-dimanche-27-fevrier-2022

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https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bc/Flag_of_Madagascar.svg/45px-Flag_of_Madagascar.svg.png

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Madagascar-Androy_Region.png/170px-Madagascar-Androy_Region.png

Localisation de la région d’Androy à Madagascar.

Androy est l’une des vingt-deux régions de Madagascar. Elle est située dans la province de Tuléar, dans le sud de l’île. Les habitants de l’Androy sont les Tandroy.

Géographie - Sa capitale est Ambovombe. La population de la région est estimée à environ 476 600 habitants, en 2004, sur une superficie de 19 317 km21. La région est difficile d’accès et très aride, l’eau y fait donc défaut. Des pipelines solaires ont récemment été installées pour approvisionner les habitants. Cette partie de Madagascar est considérée comme en voie de désertification, la tendance des précipitations étant négative2.

Population – Photo - Famille du Sud, sur la côte.

Une grande partie des habitants se trouve en 2021 en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Les périodes de sécheresse récurrentes (amplifiées par les effets du changement climatique et des pratiques comme la culture sur brûlis et la déforestation), l’accroissement démographique et l’insuffisance des projets de développement en sont la cause2.

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Androy

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MMMMMMMMM

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  • Actions de l’association à caractère humanitaire MICROFEL notamment à Madagascar
    Découvrir MICROFEL et ses actions

Micro-projets en Fruits et Légumes dans les pays en développement (MICROFEL) - Micro Projects in Fruits and Vegetables in Developing Countries

Microfel est une association à caractère humanitaire, qui depuis plus de 37 ans, soutient des projets de développement des cultures vivrières en faveur des populations locales. Microfel a été créée par des personnes travaillant dans la filière fruits et légumes, elle compte une soixantaine de membres. Les actions et les équipements sont réalisés et gérés avec les bénéficiaires.

Microfel étudie la faisabilité des projets et privilégie ceux qui s’inscrivent dans la durée. Il accompagne leur réalisation pour s’assurer de leur continuité.

Des partenariats locaux et des échanges avec des Associations de Solidarité Internationale sont recherchés pour ajuster les réponses aux besoins et assurer la continuité des projets. Une formation, démonstration, accompagnement technique comme un soutien documentaire sont proposés.

Accueil / HomeActualitésActionsDocumentationshttps://www.microfel.org/photosGalerieContact / Soutien -Compte rendu AG du 30/04/2022 -Lettre d’infos 2022

Source : https://www.microfel.org/

Une conférence publique a été donnée à Eygalières Bouches-du-Rhône 13 sur quelques actions de Microfel en Afrique, et notamment à Madagascar

Notes de Philippe Moras :

Microfel intervient, ou est intervenu, dans plusieurs pays d’Afrique essentiellement (cf. site internet microfel.org). Pour Madagascar, c’est compliqué, et encore plus compte tenu des évènements climatiques. Nous essayons d’être très concrets dans nos
actions, grâce aux relais que nous avons sur place. Cela demande du temps et des moyens comme très souvent. Nous sommes ouverts à toutes formes d’échanges et collaborations qui vont dans le même sens que nos engagements.

Je vous joins les derniers éléments ’in extenso’ reçus de Madagascar par notre technicien Thor. Nous contribuons, avec votre aide et nous vous en remercions, à redonner un peu d’espoir à ces paysans qui ont tout perdu. Nous continuons avec d’autres associations à apporter les moyens pour reconstruire et envisager leur avenir alimentaire. Bien cordialement. Pour Microfel, P. Moras

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Pour en savoir plus, consulter les documents PDF auprès de l’organisation Microfel 

Microfel

Localisation de Vohipeno - Vohipeno est une commune rurale malgache, chef-lieu du district de Vohipeno, situé dans la partie sud-est de la région de Fitovinany, sur la fleuve Matitanana.

Vatovavy-Fitovinany est une ancienne région administrative de l’Est de Madagascar. Elle était située dans la province de Fianarantsoa et comprenait six districts : Ifanadiana, Ikongo, Manakara, Mananjary, Nosy Varika et Vohipeno. Son chef-lieu, Manakara, en était aussi la plus grande ville. Le 11 août 2021, la région est scindée en deux régions distinctes : Fitovinany, avec Manakara comme chef-lieu, et Vatovavy, avec Mananjary1. Son chef-lieu était Manakara. La population de la région était estimée à environ 1 097 700 habitants en 2004, 1 454 863 en 20142, sur une superficie de 19 605 km23. La région est dévastée en 2010 par la tempête tropicale Hubert. Les inondations y font au moins 22 300 sinistrés4. En 2020, un projet de scission est avancé proposant de créer deux régions regroupant chacune trois districts5 :

  • Vatovavy (district de Mananjary, Nosy Varika et Ifanadiana ; la ville de Mananjary serait alors le chef-lieu) ;
  • Fitovinany (district de Manakara, Vohipeno et Ikongo ; la ville de Manakara continuerait donc d’être le chef-lieu d’une région cette fois rétrécie).
    Ce projet aboutit en 2021 et la scission est officialisée le 11 août de cette même année.

Patrimoine naturel - La région abritait le Parc national de Ranomafana.

Description de cette image, également commentée ci-après

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vatovavy-Fitovinany

Transcription d’un extrait du compte-rendu du diagnostic des dégâts causés par le cyclone Basirai à Ifatsy et à Antananabo à Madagascar

Les communes d’ifatsy et d’Antananabo se trouvent dans le district de Vohipeno, les deux communes se situe au Sud– est du district en suivant une piste de 16 Km pour Ifatsy et 21 Km pour Antananabo ; ces deux commune sont les plus isolées par rapport aux autres. Toutes les populations de ces deux communes sont des cultivateurs : ils vivent des productions végétales et de quelques petits élevages (zébus et poulets). Ces sont les personnes de l’extérieur qui sont des fonctionnaires (médecin) mais les instituteurs sont des jeunes originaires de là. Il n’y a aucun agent de sécurité (policiers, gendarmes ou militaires)…

Mais récemment les cultures sont déjà frappées par la saison sèche trop longue, puis le ravage causé par le cyclone Basirai. Les paysans n’ont pas perdu l’espoir après le passage de ce cyclone. A ce moment, les paysans n’ont plus la coutume d’entre-aide, comme cela était visible durant le chantier de nettoyage des bois qui étaient tombés sur la route.

Les responsables de la commune n’arrivent pas à exercer une pression pour que les gens (populations) fassent le nettoyage, car les gens sont très occupés pour trouver de quoi à mangeur le jour même. La plus part des paysans vendent leur épargne (zébus ou terrain cultivable) pour acheter de riz afin de faire vivre leur famille. Au moment où je fais ce diagnostic, tous les paysans veulent être sinistrés pour recevoir des aides. C’est très malheureux de voir des enfants pleurer et souffrir de faim, et des vieux qui dorment avec le ventre vide dans le coin de la maison…

Informations sur le cyclone Batsirai qui est le deuxième système tropical, et le premier à atteindre le seuil de cyclone, de la saison cyclonique 2021-2022 dans l’océan Indien sud-ouest. Il touche l’île Maurice, La Réunion et Madagascar.

Évolution météorologique - Il s’est formé à partir d’une perturbation tropicale détectée le 24 janvier 2022 dans l’océan Indien. Son intensité a fluctué mais il est devenu une tempête tropicale modérée le 27 janvier. S’intensifiant ensuite de manière inattendue en un cyclone tropical intense avant de faiblir au cours des jours suivants en raison du cisaillement du vent et de l’air sec le long de sa trajectoire. Il a de nouveau rencontré des conditions beaucoup plus favorables et s’est rapidement intensifié en un cyclone équivalent à un ouragan de catégorie 4 sur l’échelle Saffir-Simpson le 2 février en se dirigeant vers Madagascar1.

Du 2 au 4 février 2022, le cyclone touche La Réunion. Les vents dépassent 150 km/h sur Les Hauts. Les précipitations sont qualifiées d’« exceptionnelles » avec 600 mm dans les cirques et 1500 mm sur le piton de la Fournaise2. La tempête a subi le lendemain un remplacement de son mur oculaire et a fluctué en intensité avant de toucher terre à Madagascar le 5 février, en tant que cyclone de catégorie 3, puis de s’affaiblir très rapidement en raison du terrain montagneux1. Le système est ressorti comme tempête tropicale entre le Mozambique et le sud de Madagascar le 7 février, puis s’est transformée en dépression post-tropicale le 8 février1. Cette dernière s’est dirigée vers le sud et fut absorbée au cours des jours suivants par un creux barométrique3.

Trajectoire du cyclone Batsirai – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclone_Batsirai

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  • Le tour de Madagascar en famille avec Sonia et Alexandre Poussin : ‘MadaTrek’, par Amélie Gazeau - RCF, le 26/01/2021 à 17:02 - Modifié le 29/07/2021 à 10:09
    Pendant plus de quatre ans, la famille Poussin a fait le tour de l’île rouge, Madagascar, dans une charrette à zébus. ’Madatrek’, un voyage familial à la rencontre des plus pauvres.

Photo - Alexandre et Sonia Poussin et leurs enfants

Cette semaine, Sonia et Alexandre Poussin sont au micro de Thierry Lyonnet dans Visages pour raconter leurs aventures familiales au bout du monde. Ils sont partis avec leurs deux enfants, une charrette et quatre zébus rencontrer la population d’un des pays les plus pauvres du monde : Madagascar. Ils publient aujourd’hui un livre sur leur périple, Madatrek aux éditions Robert Laffont ainsi qu’une version DVD.

L’aventure dans les gènes

Après Africatrek, la traversée de l’Afrique à deux (de 2001 à 2004), c’est avec leurs deux enfants que Sonia et Alexandre Poussin se sont lancés dans une nouvelle aventure, Madatrek. Pour ces deux journalistes, documentaristes, réalistes et, avant tout, voyageurs il paraissait évident de repartir sur les routes mais cette fois-ci en famille ! ’Un pommier fait des pommes, un voyageur fait des voyages’ résume Alexandre Poussin.

Pourtant cette nouvelle aventure a tardé à prendre forme d’abord parce que le couple a accueilli deux enfants, Philaé et Ulysse, et retapé une maison, aussi parce que de nombreux projets de voyages sont tombés à l’eau. Après 10 ans, l’appel de la route s’est fait entendre, c’est à Madagascar qu’ils étaient attendus.

Photo : Alexandre et Sonia Poussin en déplacement

Il faut être heureux maintenant, il faut vivre maintenant et il faut aider les autres - ’Impossible n’est pas poussin’

Malgré les moments de bonheur intense et les paysages paradisiaques voyager en famille n’est pas toujours de tout repos. Tout d’abord, la préparation du voyage qui a demandé une certaine audace face aux mises en garde multiples de proches de la famille mais aussi des malgaches qui pensent le voyage impossible.

Mais aussi devant la dureté de ce pays, l’un des plus pauvres du monde, à laquelle les enfants n’étaient pas toujours préparés.On a mis six mois à partir parce qu’on a compris que ça allait être très difficile’ raconte le père de famille.

Un voyage humanitaire

Notre projet c’était de faire le tour de ce pays et de rencontrer des humanitaires, des missionnaires qui essayent de s’atteler au problème là où le gouvernement ne le fait pas à la hauteur de ce qu’il devrait faire’ explique Alexandre Poussin. Plus qu’un projet familial, cette aventure devait permettre aux Poussin de vivre au plus proche des malgaches.

En plus de suivre différentes missions de développement, la famille a choisi de se déplacer à la malgache pour être au plus proche des populations. La charrette à zébu, typique de ce pays, a donc été une évidence. ’On voulait faire disparaître la frontière qu’il y a éternellement entre les riches et les pauvres, entre les noirs et les blancs’ explique Sonia Poussin.

Photo : Alexandre et Sonia Poussin en route

Pour aller plus loin - Podcasts les plus écoutés voir tout

Saviez-vous que RCF existe grâce à vous ? - La publicité est quasiment absente de nos ondes pour préserver l’indépendance de la radio et la qualité de nos programmes. Réseau de radios associatives, d’intérêt général, RCF vit essentiellement grâce au soutien de ses auditeurs ! RCF est créé en 1982, à l’initiative de l’archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l’origine, RCF porte l’ambition de diffuser un message d’espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l’actualité. Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d’intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs. Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité. Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles. En savoir plus

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Source : https://rcf.fr/articles/culture-et-societe/sonia-et-alexandre-poussin-madatrek-le-tour-de-madagascar-en-famille

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  • Association en lien avec Madagascar : ’Un Cartable à la Main’ - Association Loi 1901 - Aide au développement durable à Madagascar
    L’Association ’Un Cartable à la Main’ a pour but de venir en aide aux enfants de Madagascar, en participant au développement éducatif, social, sanitaire et alimentaire. Notre priorité s’oriente vers la scolarisation des enfants les plus démunis. Afin de ne faire aucune différence, le Parrainage est collectif.                  

...Partageons leur sourire, offrons leur un avenir...

A Madagascar, il est malheureusement trop fréquent de rencontrer des enfants dans la rue, livrés à eux-mêmes : familles trop pauvres, parents décédés, ou mères seules ne pouvant plus assumer financièrement. Dès leur plus jeune âge, les enfants se retrouvent souvent confrontés à des difficultés quotidiennes (malnutrition, manque d’hygiène, maladie, etc...)

Chaque jour est une survie

​L’analphabétisation reste un problème majeur dans ce pays, faisant partie d’un des plus pauvres au monde. C’est en scolarisant un enfant que nous améliorons ses conditions de vie. Lui apprendre à lire, écrire et compter, reste primordial pour l’aider à reprendre confiance et à se projeter dans un avenir meilleur.

Soutenir sa vie scolaire, c’est aussi lui donner les moyens de tisser un lien social avec les autres, d’éveiller sa réflexion sur son devenir professionnel et quelque peu soulager sa famille en situation très difficile. Un arrêt en cours de scolarisation risque d’entraîner les enfants vers l’inconnu la délinquance, la prostitution, ou la mendicité.

Dossier Parrainage - Je fais un DON par virement - Je fais un DON par chèque

La coordination - L’association reste en contact régulier avec la direction des écoles dans lesquelles les enfants sont scolarisés.

Notre responsable, à Ambatolampy, assure une relation étroite entre l’enfant, l’école et l’association. Son accompagnement auprès des enfants est précieux et d’un grand soutien.

La présidente de l’association se rend à Ambatolampy pour vérifier le bon fonctionnement et voir les besoins et actions futures. Siège : les Jonchiers 26170 Beauvoisin France - Tél : 06 45 53 94 27 - Courriel : uncartablealamain@orange.fr

L’ASSOCIATION -ADHERER / SOUTENIR -PROJETS REALISES -BULLETINS D’INFORMATION -Nous Contacter –EVENEMENTS -

Site : https://www.uncartablealamain.com

Atafana 5 rue notre dame la brune Buis-les-Baronnies (26170) Artisanat de Madagascar est solidaire avec l’association ’un cartable à la main’ – Communiqué

Bijoux, vannerie, déco, broderies, luminaires. Nombreux articles sont fabriqués à partir de matières recyclées. En vous proposant cet artisanat, nous soutenons également différents petits artisans et ateliers de réinsertion à Madagascar.

Voir les modalités de livraison, paiement et commande - Tous les rayons

Les animaux et baobabs- les véhicules- les bijoux- les broderies- autour de la table- les petits objets- décoration maison- Les sacs, les paniers et les chapeaux- pratique- luminaires- jeux

Source : https://fairemescourses.fr/buis-les-baronnies/atafana-artisanat-de-madagascar

Voir également :Un cartable à la main - Postshttps://www.facebook.com › UnCartableALaMain › posts -Association Madagascar un Cartable à la Main soutient des enfants démunis. Parrainage collectif : scolarisation, aide alimentaire, médicale, logement, etc...

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  • Actions éducatives sur Madagascar avec ‘Hiaraka Miasa Isika’ - Depuis Daumeray, commune de Maine-et-Loire France : une association finance à 100% une école à Madagascar - Par Lucas Jariais - Publié le 02 Août 2022 à 9:00 - Les Nouvelles de Sablé - Mon actu
    L’association Hiaraka Miasa Isika, qui compte un groupe de membres à Daumeray et qui finance à 100% une école à Madagascar. Claude Moreau, président du secteur d’Anjou, nous en parle.

Une quarantaine d’élèves étudient dans l’école

Photo - Une quarantaine d’élèves étudient dans l’école ©Hiaraka Miasa Isika

Depuis une dizaine d’années, l’association Hiaraka Miasa Isika, qui compte un groupe de membres à Daumeray (MaineetLoire), finance entièrement une école à Madagascar. Claude Moreau, président du secteur d’Anjou, nous explique son histoire, son fonctionnement et ses projets.

Une randonnée pédestre - Le samedi 11 juin 2022, l’association Hiaraka Miasa Isika organisait une randonnée pédestre à partir de l’hippodrome des Rairies. Au programme, une randonnée ludique de 7 km. Un second parcours de 12 km était aussi prévu à travers la forêt de Chambiers.

L’association, qui a son siège à Blois, compte aussi des bénévoles dans le secteur de Daumeray. Groupe dirigé par Claude Moreau. L’école financée par Hiaraka Miasa Isika, traduit par « Travaillons ensemble », se situe dans la région de Port Bergé, au Nord-Ouest de Madagascar. Elle compte 40 étudiants, répartis dans deux classes, encadrés par 5 enseignants. 

Une école à Madagascar dinancée à 100% - L’association, qui compte près de 10 membres, a été fondée en 2010 par Daniel Piquet, de Blois, et le Père Bertrand, déjà sur place à Madagascar. À ses débuts, l’association fournissait du matériel agricole à des jeunes du village, mais n’étant pas fonctionnel, les membres ont décidé de construire une école de A à Z. L’école compte notamment deux classes et un internat puisque « les élèves viennent d’un rayon de 50km environ », explique Claude Moreau. Elle finance à 100% : la construction de l’école, l’entretien, le fonctionnement et le salaire des enseignants. Cela représente plus de 10 000 € par an.

Photo - L’école coûte environ 10 000€ par an à l’association ©Hiaraka Miasa Isika

Deux sources de financement

Hiaraka Miasa Isika arrive à financer l’école grâce à deux sources : les dons et les deux manifestations annuelles organisées par l’association. Chaque année, une randonnée est organisée en mai ou juin. Puis en fin d’année, en novembre souvent, un week-end théâtre a lieu à Durtal, dans la salle Odyssée. La randonnée existait déjà avant l’arrivée de Claude Moreau en 2018. Mais il est à l’origine du week-end théâtre.

Être autonome - « Notre objectif est de former les jeunes à être autonomes pour leur métier, mais aussi pour alimenter leur village », explique-t-il. En effet, dans l’école sont enseignés des mathématiques, du français, du malgache, les sciences et vie de la terre, mais aussi une formation de maraichage, horticulture, aviculture, apiculture et riziculture. 

« Nous souhaitons continuer dans cette direction pour que l’école vive le plus longtemps possible et même qu’elle puisse se gérer elle-même un jour », conclut Claude.

À lire aussi : PHOTOS. Zoo de La Flèche : qui sont les nouveaux petits arrivants ?

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Ne manquez pas cette vidéo très éducative ‘Centre de formation Agricole de Port Bergé.mov’, avec un rappel sur la culture du riz notamment : https://www.youtube.com/watch?v=RnuuXsK5svc

« Le centre de formation Agricole de Port-Bergé (MADAGASCAR) a ouvert en septembre 2009 grâce à Monsieur Daniel Piquet un industriel de Blois, en collaboration avec le diocèse de Port-Bergé. Depuis le mois de septembre 2010 c’est le Père Bertrand de Bourran qui est responsable du CFPA, aidé par l’association Hiaraka Miasa isika (’travaillons ensemble’) de Blois. L’objectif est de former des jeunes en deux ans aux techniques agricoles afin d’améliorer les cultures et l’élevage dans leur village d’origine. Le centre s’inspire de l’expérience du Père de Laulanié et développe le SRI (Système de riziculture intensive). Cette initiative permet à ces jeunes et à leurs familles de s’en sortir par leurs propres moyens. C’est un projet durable qui a besoin de votre soutien pour se développer ».

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  • Présentation de l’ASA France- Accompagnement des familles de la précarité vers l’autonomie à Madagascar - Haut du formulaire
    Bas du formulaire

Vimeo

Exemples : Des bidonvilles d’Antananarivo aux terres des Hauts Plateaux - En trois ans des familles de Sans-Abri en grande difficulté deviennent de vrais paysans sur leurs propres terres

Remise des titres de propriété aux villageois - La sécurisation foncière, garante de la lutte contre la pauvreté, reste un réel défi. Elle fait partie d’un des piliers du développement surtout en milieu rural. Le 16 juin 2022, Lire plus ...

Activités au Centre des Métiers ruraux - Le Centre des Métiers Ruraux de l’ASA poursuit inlassablement ses activités génératrices de revenus (AGR) afin d’avoir une autonomie financière. De là est née la ferme agricole où l’on cultive Lire plus ...

Centre administratif ASA - Un panneau qui réjouit : plus que 11km300 de piste pour atteindre Ampasipotsy, là où le projet ASA s’est construit et évolue depuis 1998. Actuellement : 21 villages ASA, 1 300 Lire plus ...

Nous connaitre : ASA France : association française à but humanitaire engagée depuis l’année 2000 aux côtés dehttps://aplc.fr/asa/asa-madagascar/l’ASA à Madagascar pour :

  • Réinsérer socialement des familles en très grande précarité à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde.
  • Leur permettre de se construire un nouvel avenir,
  • Les accompagner progressivement dans leur parcours vers l’autonomie et la dignité retrouvées.
    Le rôle d’ASA France : coordination et gestion
  • Soutenir financièrement l’action de l’ASA à Madagascar : assurer l’interface entre les donateurs en France et l’ASA, dans le respect de la législation française.
  • Soutenir l’ASA dans un esprit de partenariat solide et exigeant,
  • Coordonner la diffusion des informations fournies par l’ASA : communications sur les stratégies de fonctionnement mises en place, sur les actions conduites auprès des familles.
    Pour répondre à la demande de soutien de l’ASA à Madagascar, 15 associations réparties sur le sol français ont peu à peu été fondées, convaincues de la nécessité d’agir. ASA France mutualise les idées, régule les dons, favorise les liens entre les associations. >>> faire un don- à la découverte de l’asa ! > asa france

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    Actions de l’ASA Provence à Madagascar – Un exemple
    La réinsertion par l’agriculture à Madagascar - 20 mai à 19h00 - 23h00 – Exemple d’évènement passé : Salle des fêtes de PUYRICARD Av. Jean Orsin, AIX EN PROVENCE, Bouches-du-Rhône

Soirée film conférence sur l’ASA qui permet depuis 30 à des familles sans abri, la formation puis l’installation d’agriculteurs sur les hauts plateaux de Madagascar. Nous revendons l’artisanat et les huiles essentielles chémotypées qu’ils produisent afin de les accompagner vers l’autonomie. Nous proposons aussi le parrainage de leurs enfants et des bourses d’études aux plus grands. Le directeur de l’ASA, Hervé Rasamison sera là pour répondre à toutes vos questions. Soirée suivie d’un apéritif partagé - Lire la suite…-

Sources : https://www.quinzaine-commerce-equitable.org/organisateur/asam-provence/

Et https://www.quinzaine-commerce-equitable.org/evenement/la-reinsertion-par-lagriculture-a-madagascar/

Addenda - La notion de chimiotype, ou race chimique (en anglais chemotype), officialisée dans l’Union européenne en 2006 avec l’adoption du règlement REACH, désigne une entité chimique distincte au sein d’une même espèce (ensemble d’individus interféconds). Certaines espèces de plantes, de champignons ou de micro-organismes (bactéries entre autres) présentent des variations chimiques de leur métabolite secondaire en fonction des influences de leurs écosystèmes (altitude, humidité, ensoleillement, biotope, etc.), bien que leur morphologie ainsi que leur génétique ne soient pas substantiellement transformées, seul leur phénotype chimique est mouvant. Ce terme s’applique à tout type de composés chimiques appartenant au métabolite secondaire. Les huiles essentielles tiennent une place prépondérante dans ce phénomène. Le chimiotype est utilisé en biologie moléculaire surtout dans ses applications médicales (aromathérapie) et agricoles mais également en parfumerie.

Exemple du thym – Photo - Biotope aux sols chauds, secs et calcaires de Thymus vulgaris (Bouche-du-Rhône) - Article détaillé : Thymus vulgaris. Source de l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chimiotype

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  • Le riz hybride chinois cultivé à Madagascar obtient à nouveau des rendements élevés - Rédacteurs : Ying Xie, Yishuang Liu – Document ‘le Quotidien du Peuple en ligne’ | 19.05.2021 14h59
    Actuellement, le riz hybride chinois cultivé à Madagascar est dans la saison de la récolte. Malgré les multiples épreuves comme le retard de la saison des pluies, la sécheresse et des températures basses, le rendement du riz hybride de cette saison a tout de même été satisfaisant, avec un rendement mesuré de 11,87 tonnes de riz par hectare, montrant l’excellente capacité à haut rendement du riz hybride chinois. Le riz hybride constitue une « solution chinoise » pour que Madagascar atteigne l’objectif national de sécurité alimentaire.

Photo

Le ministre malgache de l’Agriculture a exprimé sa conviction qu’avec le renforcement de la coopération en matière de technologie agricole entre la Chine et Madagascar, davantage de variétés de riz hybrides locales de haute qualité pourront être cultivées et la production annuelle de riz à Madagascar sera considérablement augmentée, atteignant finalement l’objectif d’autosuffisance alimentaire.

Photo - L’équipe tripartite du projet agricole Chine-Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)-Madagascar pour la Coopération Sud-Sud a fourni des conseils techniques à plus de 1 000 riziculteurs locaux et à près de 100 techniciens agricoles depuis le début du projet à Madagascar.

Le Quotidien du Peuple en ligne—Page d’acceuil—People’s ...

Nouveau logo pour le Quotidien du Peuple en ligne

Source : http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2021/0519/c31355-9851771.html

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  • Madagascar a tiré profit du riz hybride chinois - RCI 2021-06-03 15:13:30 - Document ‘french.cri.cn’ –
    Photo - Yuan Longping, père du riz hybride, fait visiter des riziculteurs malgaches les champs de riz hybride à Changsha, dans la province du Hunan, le 14 septembre 2008.

Depuis 2007, la société Yuan Longping High-tech Agriculture, basée dans la province du Hunan, a envoyé des experts en techniques agricoles à Madagascar pour vulgariser les techniques de culture du riz hybride. Dix ans après l’implémentation des technologies du riz hybride, Madagascar dispose désormais d’une plus grande superficie de plantation du riz hybride au plus haut rendement en Afrique, et est devenu le premier pays africain à avoir réalisé le développement de toute la chaîne industrielle du riz hybride : la sélection de semences, la production de semences, la plantation, la transformation et la vente.

Li Yanping, chef du projet de la société Yuan Madagascar, a déclaré que l’on remarquait de plus en plus de terres sur lesquelles est cultivé le riz hybride. Selon elle, « Jusqu’à présent, on a cultivé plus de 750 000 mu, soit 50 000 hectares de riz hybride à Madagascar. Parmi les 22 régions malgaches, la moitié a cultivé du riz hybride à grande échelle. L’année dernière, le MAEP a acheté 500 tonnes de semences de riz hybride chinois, pour étendre la plantation du riz hybride et augmenter la production céréalière de Madagascar. »

Contrairement à de nombreux pays du continent africain, qui cultivent principalement le maïs, le manioc et d’autres cultures, la grande île de Madagascar a une longue histoire de la riziculture, d’autant plus que le riz est le principal aliment consommé par les habitants locaux. Les conditions naturelles locales conviennent d’ailleurs à la culture du riz. Ainsi, la promotion du riz hybride à Madagascar présente un avantage unique. Mais d’un autre côté, les semences de riz du pays se sont sérieusement dégradées et le rendement unitaire a continué de baisser, jusqu’à tomber dans la fourchette de 3 tonnes de riz/hectare. Un faible rendement qui explique le déficit céréalier constant dans ce pays.

Auprès de Li Yanping, nous avons appris que le gouvernement et la population malgaches désirent, par le biais de la promotion du riz hybride, augmenter la production céréalière et répondre aux besoins alimentaires de la population. Elle a précisé : « Les dernières données du MAEP montrent que le rendement du riz local est d’environ 2,8 tonnes/hectare. Le rendement moyen du riz hybride chinois oscille néanmoins entre 6 et 7 tonnes/hectare, et peut dans certain cas atteindre 10 tonnes/hectare. Un taux de rendement qui permet de résoudre les problèmes liées à la carence de la nourriture. Les différents milieux malgaches, y compris les fonctionnaires et les agriculteurs, apprécient beaucoup le riz hybride. Le ministre malgache de l’Agriculture a déclaré qu’il faudrait soutenir vigoureusement le développement du riz hybride chinois, car ce dernier peut résoudre efficacement le problème de la crise alimentaire à Madagascar et jouer en même temps un rôle actif dans l’augmentation de la production céréalière malgache et le rétablissement de son statut de pays exportateur du riz. »

D’après Li Yanping, de nombreux agriculteurs locaux ont activement participé à la formation organisée par la partie chinoise, dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie en plantant du riz hybride. Elle a dit : « Les agriculteurs qui travaillent avec nous ont beaucoup amélioré leur niveau de vie. Avec un rendement élevé, ils peuvent vendre du riz et gagner de l’argent, ce qui leur permet d’envoyer leurs enfants à l’école, d’acheter des vaches, de construire de nouvelles maisons et d’améliorer l’environnement dans lequel ils vivent. »

Aujourd’hui, on trouve un bouquet de riz hybride imprimé sur le billet de 20.000 ariary (nom de la monnaie malgache). Après la disparition de Yuan Longping, le ministre malgache de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Fanomezantsoa Lucien Ranarivelo a, dans un communiqué publié sur sa page officielle de Facebook, souligné que grâce aux résultats des travaux de recherche réalisés par cet académicien chinois, et au partenariat solide entre l’Institut de recherche et de développement du riz hybride chinois à Changsha en Chine et le Centre national de recherche et développement sur la technologie du riz hybride à Mahitsy à Madagascar avec le MAEP, les producteurs malgaches ont pu bénéficier de cette technologie qui a révolutionné le rendement rizicole, le faisant passer de 3 tonnes/hectare de paddy à 10 tonnes.

D’après M. Ranarivelo, « La disparition de l’académicien, professeur Yuan Longping, père du riz hybride, c’est une grande tristesse et une grande perte pour l’humanité. Une grande perte aussi pour la République populaire de Chine. Mais grâce au partenariat que nous avons développé avec son institution de recherche et de développement et de sous-centre de recherche et de développement du riz hybride de Madagascar, l’héritage qui nous a laissés va permettre à notre pays de réaliser sa vision d’éradiquer la famine dorénavant. »

Source : http://french.cri.cn/news/world/686/20210603/671724_1.html

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15.
Notice sur le chercheur chinois Yuan Longping (1930-2021) selon Wikipédia

Yuan Longping in 1962.jpg

Photo du chercheur chinois Yuan Longping

Fonction
Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
Biographie
Naissance 7 septembre 1930

Peking Union Medical College Hospital (en)

Décès22 mai 2021

(à 90 ans)
Xiangya Hospital, Central South University (d)

Nom dans la langue maternelle袁隆平
Nom de naissance 袁隆平 (Yuán Lóngpíng)
Nationalité Chinoise
Domicile Changsha
Formation École secondaire de l’Université normale de Nanjing (en)

Wuhan Fourth Middle School·Educated Middle School (d)

Southwest University of Science and Technology (en) (1949-1953)

Activités Biologiste, ingénieur, inventeur
Période d’activité À partir de 1960
Enfant Dingyang Yuan (d)
Autres informations
A travaillé pour Hunan Agricultural University (en)
Membre deAcadémie chinoise d’ingénierie (en)
Académie américaine des sciences (2006)

Yuan Longping (chinois : 袁隆平 ; pinyin : yuán lóngpíng), né à Pékin le 7 septembre 1930 et mort à Changsha le 22 mai 20211, est un professeur et agronome chinois de l’université agronomique de Changsha (Hunan) spécialisé dans la culture du riz. Il est également directeur-général du Centre national chinois de recherche et développement du riz hybride. En 2004, il reçoit le Prix Wolf (agriculture).

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yuan_Longping

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16.
Articles concernant le riz chinois, mis en ligne sur ISIAS :

’Un ‘super-riz’ sans avoir recours aux OGM : le rêve de la Chine devient réalité’ par le Professeur Li Kangmin

’En Chine, le ’riz d’eau de mer’ tant vanté est un autre succès génétique : ce riz n’est pas génétiquement modifié (non-OGM, ni par transgénèse ni avec CRISPR)’ par Claire Robinson

A lire également : A travers la Chine : une étudiante malgache réalise un documentaire sur ’l’amitié du riz’ entre la Chine et Madagascar - Source:xinhua 2022-06-07 06:00

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17.
Madagascar - Vanille malgache : des exportateurs pointés du doigt - Par : Marie-Pierre Olphand - Publié le : 01/07/2022 - 00:26 – Document ‘rfi.fr/fr/podcasts’ - Chronique des matières premières

Audio 01:46 –Photo - Paniers de vanille verte fraîchement récoltée à Sambava. Sarah Tétaud/RFI

La campagne de la vanille malgache s’est terminée hier. Et au vu du non-respect des prix par certains exportateurs, la filière est bien décidée à faire le tri.

La prochaine campagne malgache ne ressemblera pas à la précédente. C’est en tout cas le souhait du CNV, le Conseil national de la vanille. L’organisme, qui regroupe des planteurs, des collecteurs et des exportateurs, sous la tutelle du ministère du Commerce, a annoncé son intention de faire le ménage dans une filière «  trop libéralisée depuis 20 ans » pour citer un des acteurs.

Ceux qui sont pointés du doigt sont les exportateurs qui n’ont pas respecté le prix minimum de vente à l’export – 250 dollars le kilo – et qui ont cédé la vanille à moitié prix, voire moins. Avec leurs pratiques, « ils ont gagné d’énormes parts de marché » confie un membre du CNV. Pour le plus grand bonheur des importateurs qui ont fait affaire avec eux.

La filière veut réduire le nombre d’exportateurs

L’année dernière, les exportateurs étaient 90. Pour la prochaine campagne, ils pourraient être moins de 40. C’est ce que le Conseil a fait comprendre lors d’une récente sortie de terrain.

Ceux qui parmi les acheteurs de vanille ont profité de ces prix cassés, vont devoir payer plus cher pour avoir de la vanille malgache, l’idée étant de renouer avec des prix qui rémunèrent le producteur à un prix plus juste. Ces nouvelles règles seront présentées lundi aux principaux pays acheteurs, par les représentants de la filière vanille réunis à Paris.

« Des prix pas assez contrôlés  »

Les exportateurs qui se savent sur la sellette dénoncent la concentration du marché aux mains d’un cartel. Certains planteurs protestent aussi, car ils demandent, de leur côté, une libéralisation totale du secteur pour avoir le droit d’exporter eux-mêmes, ce qui est impossible s’ils n’ont pas d’agrément. Le vrai problème, explique l’un d’eux, c’est le manque de contrôle sur les marchés, assure-t-il, les acheteurs qui négocient les prix à la baisse ne sont jamais sanctionnés. C’est encore le cas depuis l’ouverture de la nouvelle campagne de vanille verte le 22 juin, à Tamatave, où les gousses se vendent trop souvent à seulement un tiers du prix fixé.

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18.
Convoitise - Comment la Chine tisse sa toile et chasse la France de Madagascar - Par Vladimir de Gmeline- Publié le 23/01/2022 à 11:00 – Document ‘marianne.net’ - AccueilMondeAfrique

Grande comme une fois et demie la France, en proie à une terrible famine et à l’instabilité politique, dixième pays le plus pauvre au monde, l’île dispose pourtant de grandes richesses naturelles, et d’un emplacement privilégié pour les échanges commerciaux. Des atouts qui attirent bien des convoitises, à commencer par celles de la Chine.

Photo - C’est un pays aux richesses fabuleuses, où fruits, légumes, poissons, minerais et pierres précieuses abondent. Un pays, le dixième plus pauvre du monde, dans le sud duquel sévit une terrible famine et où les enfants se nourrissent de lanière de cuir bouillies dans de l’eau. Hans Lucas via AFP

C’est un pays aux richesses fabuleuses, où fruits, légumes, poissons, minerais et pierres précieuses abondent, où «  sur les hauts plateaux, on peut faire jusqu’à trois récoltes de riz par an, faire pousser du blé et cueillir des fraises  », se souvient un Français qui y a longtemps vécu. Un pays, le dixième plus pauvre du monde, dans le sud duquel sévit une terrible famine et où les enfants se nourrissent de lanière de cuir bouillies dans de l’eau.

Un pays où deux anciens officiers français, diplômés de l’École militaire de Saint-Cyr, sont détenus pour un supposé coup d’État contre le président Andry Rajoelina. Le premier, franco-malgache, Paul Maillot Rafanoharana, cerveau désigné du projet « Apollo 21 », a été condamné le 17 décembre dernier aux travaux forcés à perpétuité. Le second, Philippe François, à dix ans. Des lampistes, sans doute, égarés dans une affaire qui les dépasse. Une guerre d’influence où la France le dispute à Madagascar sur la question de la souveraineté sur les îles Éparses, réserve écologique certes, mais aussi gigantesque gisement de pétrole et de gaz. Où la Chine, déjà bien installée, avance ses pions, ses ports et ses navires. Où un président aux prises avec une crise économique, sanitaire et humanitaire, doit bien trouver un moyen de jouer sur la corde nationaliste pour relancer sa popularité.

On parle peu de Madagascar, et pourtant ce pays grand comme une fois et demie la France, dont il fut une colonie jusqu’en 1960, attire les convoitises. Pour ses richesses naturelles, d’une part, et pour son emplacement au sud-ouest de l’océan Indien, de l’autre. Un ensemble de facteurs qui font de « Mada » l’objet de nombreux enjeux économiques et stratégiques. « Les ressources du pays sont énormes : litchi, poivre, cannelle, bananes, mangues, crevettes, céréales, bois précieux, pierres précieuses, mais aussi minerai, avec quatre mines d’uranium  », détaille la Franco-malgache Lova Rajaoarinelina, chercheuse à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), et spécialiste des questions nucléaires. Elle a vécu sur l’île, où elle a exercé des responsabilités politiques de 2012 à 2017. Elle y a vécu la transition après le coup d’État de 2009, puis l’élection présidentielle de 2013.

La Chine en embuscade

Selon la chercheuse, si la France n’y a pas d’intérêts particulièrement importants, un certain nombre de PME appartenant à des Français, descendants de familles de colons arrivés au dix-neuvième siècle, et même de pirates installés depuis le dix-huitième, tiennent le haut du panier dans des domaines comme la vanille : « L’abondance est telle que certains peuvent être milliardaires uniquement dans le commerce du litchi sans toucher à la vanille ! », déclare-t-elle ainsi. Rémy Lescure, membre du comité de soutien de Philippe François, communicant de métier, a dirigé un hôtel à Madagascar. « En quelques décennies, les structures étatiques du pays sont tombées dans un grave état de déliquescence, la corruption est très présente, et l’état des infrastructures, notamment routières, ne permet pas un bon acheminement des marchandises, comme on pourrait le faire avec le riz des hauts plateaux, par exemple  », explique-t-il. Madagascar exporte ainsi quantité de fruits exotiques mais peine à nourrir sa propre population.

Les métaux rares représentent un autre objet de convoitise : «  On trouve du tungstène à foison, des pierres précieuses, notamment le saphir. Celui qui est censé venir de Birmanie ou d’Inde arrive en réalité, via des filières de contrebande, de Madagascar », poursuit Rémy Lescure. Mais la contrebande et les trafics sont un des fléaux de la Grande Île : «  Il y a la cocaïne, avec des cartels très présents, mais aussi le bois de rose et le zébu, qui sont parmi les premières sources de revenus des mafias.  » Quant aux métaux qui rentrent dans la fabrication des composants de batteries, ils attirent évidemment les investisseurs étrangers, que cela soit la Chine, l’Inde ou l’Afrique du Sud voisine. «  Les premiers essais de la bombe atomique française ont été effectués avec de l’uranium malgache, rappelle Lova Rajaoarinelina. Il n’est pas étonnant que les Iraniens, les Nord-Coréens et les Chinois regardent de ce côté. Ils s’y intéressent.  »

La Chine figure parmi les principaux partenaires de l’Île, comme le rappelle Emmanuel Véron, professeur à l’École navale et à l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales) : «  En dehors des commerçants présents depuis longtemps, nous sommes en présence de la relation classique entretenue durant la guerre froide avec les pays post-Tiers-monde, avec tout le discours contre les anciennes puissances coloniales, en l’occurrence la France, qui l’accompagne, explique-t-il. Et depuis vingt ans, la Chine prend des parts importantes dans le domaine économique. Il y a la prédation sur le bois de rose et des espèces endémiques, l’acquisition de terres agricoles, la construction de réseaux routiers, et des infrastructures sur lesquelles Pékin est en concurrence avec d’autres puissances : une entreprise française a d’ailleurs réussi à écarter la Chine d’un projet sur un nouvel aéroport.  » Surtout, la Chine importe beaucoup de denrées, mais voit aussi Madagascar comme une étape importante de la « route de la soie maritime », pendant par la mer de la « nouvelle route de la soie », projet pharaonique d’acheminement commercial qui traverse les steppes d’Asie centrale jusqu’à l’Europe de l’ouest.

L’anti-France

Mais Emmanuel Véron tempère aussi cette importance : «  Madagascar a son importance mais l’essentiel des exportations passe par le nord de l’océan Indien et par la mer Rouge. Et puis le niveau de pauvreté est tel à Madagascar que ce n’est pas un marché viable, il n’est pas consolidé. On a tendance à exagérer l’ampleur des relations commerciales entre le Chine et Madagascar, mais c’est un marché très secondaire par rapport au Kenya et à l’Éthiopie.  »

En revanche, les eaux très poissonneuses constituent une vraie mine pour les entreprises de pêche chinoise. «  La Chine est très active dans toutes les zones autour des pays africains. On assiste à un véritable pillage et à une prédation sur les ressources halieutiques  », poursuit Emmanuel Véron. Pékin construit des installations portuaires, et se livre à un gros travail dans les organisations internationales comme l’ONU sur des questions d’interprétation du droit maritime. L’objectif ? Permettre d’obtenir des décisions qui feront jurisprudence pour d’autres régions du monde où la Chine a des prétentions territoriales et commerciales.

« Quand je travaillais là-bas, il était frappant de voir à quel point le discours des Chinois vis-à-vis des Malgaches était l’’anti-France’, il s’agissait de fustiger l’ancienne puissance coloniale », se souvient Lova Rajaorinelina. Ce discours s’est encore durci après la découverte de gigantesques gisements de gaz et de pétrole dans le canal du Mozambique où se trouvent les îles Éparses, restées françaises après la décolonisation et revendiquées par Madagascar. Un trésor pour la Grande Île dont le président a fait campagne en 2018 en insistant sur l’indépendance de son pays et le rejet de l’ingérence étrangère.

En octobre 2020, Madagascar a demandé aux Nations Unies l’extension de sa Zone économique exclusive (ZEE) au-delà des 200 milles marins, ce qui lui permettrait d’exploiter une partie de ces ressources énergétiques, selon le journal Midi-Madagascar. Qui précise également que pour l’assister dans les travaux de relevés sismiques, le pays est accompagné par un institut de recherches océanographique… chinois.

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Source : https://www.marianne.net/monde/afrique/comment-la-chine-tisse-sa-toile-et-chasse-la-france-de-madagascar

Selon Wikipédia, « Marianne est un magazine d’actualité hebdomadaire français, créé en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran. Le journal se veut « de combat et d’opinion, jamais partisan, toujours militant »3. Sa devise est cette phrase d’Albert Camus : « Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti ». Sa ligne éditoriale, souverainiste, antilibérale et laïque, emprunte à la fois à la gauche et à l’universalisme républicain. Alors que le journal était détenu en majorité par Yves de Chaisemartin, 91 % du capital du journal sont cédés au milliardaire tchèque Daniel Křetínský en juin 2018. Natacha Polony prend la direction de la rédaction dans la foulée.

Historique et ligne éditoriale - Le journal est fondé en 1997 par Jean-François Kahn et Maurice Szafran. Son titre reprend celui de Marianne, un ancien journal politique et littéraire orienté à gauche qui fut publié à Paris dans les années 1930.

Promotion d’un « centrisme révolutionnaire » contre la « pensée unique »… - Lire cet article complet ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marianne_(magazine)

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19.
Accaparement des terres : la Chine achète aussi en France - Rédigé par Pauline Petit, le 27 avril 2016, à 7 h 30 min - Document ‘consoglobe.com’ - CONSOGLOBE > Ma Planète

L’accaparement des terres agricoles est un phénomène préoccupant qui concernait jusqu’ici principalement les pays africains. Or, un fonds d’investissement chinois a récemment acheté 1.700 hectares de terres agricoles dans le Berry. Vers un accaparement des terres de France ?

Photo - Depuis la crise alimentaire de 2008, on a beaucoup parlé d’accaparement des terres, en Afrique notamment. Il s’agit de l’achat de terres agricoles d’un État par un fonds d’investissement, une entreprise ou un autre État. L’accaparement des terres est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur avec les changements démographiques et climatiques, et qui pourrait avoir des conséquences désastreuses : si la tendance continue, trois milliards de paysans pourraient se retrouver sans emploi d’ici 2050.

Le phénomène concerne principalement les pays africains : le Soudan, Madagascar, l’Éthiopie et le Mozambique sont les plus concernés par l’accaparement des terres. Les investisseurs viennent principalement d’Asie orientale et des pays du Golfe. Toutefois, le rachat de terres ne concerne pas que l’Afrique : un mystérieux fonds d’investissement chinois vient d’acheter 1.700 hectares de terres agricoles dans le Berry.

Le rachat de terres berrichonnes par des chinois inquiète

Le syndicat agricole de l’Indre a récemment alerté les médias sur ce phénomène : une société chinoise, Hongyang, a racheté plusieurs exploitations agricoles du département, pour un total de 1.700 hectares. La société est inconnue des locaux, a son siège à Pékin et serait spécialisée dans les équipements de station-service. Les intentions de cette société restent floues.

Photo - Il semblerait, d’après la FDSEA, qu’ils auraient pour projet d’acquérir 10.000 hectares dans le département, soit 70 exploitations. La société achète les exploitations à des agriculteurs proches du départ en retraite, à un prix trois fois supérieur à celui du marché. Une aubaine pour les agriculteurs ? En tout cas, pas pour les jeunes qui ont déjà du mal à s’installer à cause des prix du foncier.

En plus de l’augmentation des prix du foncier, une telle acquisition comporte d’autres risques. Les terres seraient exploitées par des salariés agricoles : qu’ils soient français ou chinois, c’est le métier d’agriculteur, déjà en crise, qui est mis en péril par l’achat de ces terres.

Une menace sur la souveraineté alimentaire ?

La production agricole réalisée sur ces terres sera destinée à l’exportation. Si ce phénomène prend plus d’ampleur, la France courrait un risque pour son autonomie alimentaire.

Selon Emmanuel Hyest, président des organismes de gestion des terres agricoles françaises (FNSAFER), « L’autonomie alimentaire d’un pays est très importante. Or, si les terres sont détenues par des capitaux étrangers, c’est toute la production qui risque d’être exportée  ». Sans aller jusqu’à ces extrêmes, la situation peut être inquiétante.

L’agriculture familiale en péril

En 2011, l’accaparement des terres dans le monde concerne 56,6 millions d’hectares, soit la superficie de la France. Le phénomène doit être strictement contrôlé et évité. Il peut en effet aboutir à des injustices dramatiques en ce qui concerne l’accès à la nourriture. Les États de la corne de l’Afrique déjà en crise pourraient bien rencontrer de plus en plus de problèmes de famine dans leurs pays.

D’autre part, l’accaparement des terres se fait au détriment des petits paysans et contribue à l’augmentation des concentrations de terres. On voit déjà apparaître des exploitations agricoles géantes très mécanisées, basées sur des monocultures, au détriment d’une agriculture familiale diversifiée, écologique et pourvoyeuse d’emplois.

Enfin, l’accaparement des terres se fait souvent pour l’installation de cultures non alimentaires : le coton ou les agrocarburants dominent, ce qui accentue les risques et la pression sur le prix des denrées alimentaires.

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Source : https://www.consoglobe.com/accaparement-terres-chinois-france-cg

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20.
La Chine et Madagascar lancent un accord de coopération dans le secteur agricole - Texte par : RFI - Publié le : 05/10/2019 - 01:41 – Document ‘rfi.fr/fr/afrique’

Image - L’accord de coopération sino-malgache concerne notamment la riziculture. (image d’illustration) Christian Science Monitor / Getty

La Chine apporte son expertise pour améliorer le secteur agricole malgache. Vendredi, les deux pays ont lancé un accord de coopération dans les domaines de riziculture, d’élevage et d’agribusiness.

Améliorer la culture du riz avec des semences hybrides, développer de meilleurs élevages de chèvres, de volailles ou de bœufs, promouvoir l’agribusiness... Tels sont les ambitions de l’« Empire du Milieu ».

Neuf experts agricoles chinois vont collaborer sur le terrain avec leurs homologues malgaches. La Chine est un modèle pour Madagascar, explique Lucien Ranarivelo, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage.

« Le partenariat avec la Chine est un partenariat de longue date. La Chine est un exemple dans le domaine de développement agricole. C’est pour cela que cette coopération a été développée pour qu’on puisse aussi copier ce processus de développement qui s’est opéré en Chine dans le domaine agricole et qui nous a beaucoup séduit. »

Cette collaboration entre ces deux pays du sud s’est faite sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). « La FAO et la République populaire de Chine ont établi un programme global de coopération Sud-Sud dans le secteur de l’agriculture et du développement rural. Dans ce cadre, la Chine a mis à disposition de la FAO un fonds fiduciaire qui permet de financer un certain nombre de projets dans les pays en développement, notamment en Afrique mais aussi en Amérique latine », indique Patrice Talla Takoukam, le représentant de la FAO à Madagascar

Ce programme de deux ans doit contribuer, entre autres, à la sécurité alimentaire et l’autosuffisance en riz. Promesse répétée de nombreuses fois par les régimes successifs de la Grande Ile alors que 80% de la population vit de l’agriculture.

« L’agriculture occupe une place importante dans l’économie malgache, souligne Yang Xiaorong, ambassadrice de Chine à Madagascar. Pour arriver à une autosuffisance alimentaire, il y a encore des routes à parcourir. La Chine a réalisé l’autosuffisance alimentaire pour 1,4 milliard de population donc nous voulons échanger ces expériences, ces techniques pour soutenir Madagascar. »

Premier partenaire commercial de Madagascar, à l’origine notamment de la construction de nombreuses infrastructures, la Chine a investi 1,1 milliard de dollars dans le pays l’année dernière.

Mots clefs : Chine Madagascar Agriculture et Pêche

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Radio France internationale — Wikipédia

Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20191005-accord-cooperation-agriculture-chine-madagascar

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21.
Lancement de Windcoop, projet coopératif de voilier-cargo - Par Hubert Vialatte Hubert Vialatte (Correspondant ‘Les Echos’ à Montpellier) - Publié le 20 juillet 2022 à 10:00 - Mis à jour le 20 juillet 2022 à 14:35 – Document ‘Les Echos’

L’entreprise gardoise Arcadie lance, aux côtés d’Enercoop et de Zéphyr & Borée, une compagnie de transport maritime décarboné en coopérative. En 2025, un premier porte-conteneurs à voile transportera des marchandises entre Marseille et Madagascar.

Photo - Gard - Morbihan - Le navire de 85 mètres de long est conçu pour transporter une centaine de conteneurs. (DR)

Bientôt un voilier-cargo pour transporter des produits entre la France et Madagascar  ? C’est le projet porté par Matthieu Brunet, président de l’entreprise gardoise Arcadie , spécialisée dans le conditionnement et la distribution de produits bio, Julien Noé, président-fondateur d’Enercoop, coopérative d’électricité, et Nils Joyeux, président de Zéphyr & Borée, constructeur de voiliers-cargo modernes. Nom du projet : Windcoop, une compagnie coopérative de transport maritime décarboné, basée à Lorient (Morbihan) et dirigée par Louise Chopinet.

L’objectif est la construction d’un grand voilier dédié au transport de marchandises. Le coût total du projet est estimé à 20 millions d’euros, dont 3,5 millions en financement participatif. « Nous voulons participer à la mise en place d’un nouveau modèle de logistique, décarboné, transparent et citoyen, explique Matthieu Brunet. Nous rêvons depuis longtemps de transporter nos épices sur des voiliers plutôt que des porte-conteneurs propulsés au fioul lourd ».

Un modèle de cargo voilier

La mise en chantier du premier porte-conteneurs Windcoop est prévue en 2023, pour une première rotation entre la France et Madagascar en 2025. Au départ du port de Marseille, il va aussi desservir Mayotte et plusieurs ports malgaches. Le temps de traversée est estimé à 35 jours avec une vitesse moyenne de 8 noeuds. Le navire de 85 mètres de long est conçu pour transporter une centaine de conteneurs pour un tonnage maximal de 1.400 tonnes qui permettra d’économiser jusqu’à 90 % en énergies fossiles sur une ligne transatlantique. Le cargo est aussi prévu pour accueillir 12 passagers vivant au rythme de l’équipage pour une expérience à bord de l’un des premiers voiliers cargo au monde.

La campagne de levée de fonds, à travers un financement participatif, est accessible sur le site de Windcoop . « En choisissant de lancer ce projet sous la forme d’une société coopérative d’intérêt collectif, nous voulons permettre aux citoyens de reprendre en main le sujet du transport des biens, en créant un modèle qui agisse à la fois sur les côtés écologique, social et financier. Nous pensons qu’à l’avenir, il faudra réduire drastiquement la quantité de marchandises transportées par bateau, et donc choisir avec soin à la fois celles que nous continuerons d’importer et la manière de le faire », conclut Matthieu Brunet. L’entreprise basée à Méjannes-les-Alès compte 120 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros.

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Source de l’information : Lancement de Windcoop, projet coopératif de voilier-cargo

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22. Addenda - Windcoop - Une compagnie maritime militante - Windcoop souhaite faire bouger le transport maritime au niveau écologique - Communiqué

Photo - Des voiles et des Hommes

Windcoop opère des porte-conteneurs à la voile, propulsés en majeure partie par l’énergie du vent, inépuisable, propre et gratuite. Ces navires innovants contribuent à développer un transport moins polluant. Notre premier cargo à voiles entrera en construction en 2023. Notre ambition est qu’il soit détenu par une foule d’armateurs désireux d’accélérer la transition du transport maritime.

Structuré en coopérative, Windcoop propose à chacun, particuliers, entreprises et collectivités, de devenir sociétaire afin de proposer un nouveau modèle de compagnie maritime. Ce projet militant, permettra à toutes les parties prenantes de développer un modèle de transport bas-carbone, soucieux des Hommes et de l’environnement.

windcoop

Vidéo 2 minutes - Une offre bas-carbone et sur mesure

Notre première ligne reliera Marseille à Madagascar. Le navire Windcoop, long de 85 mètres, a été optimisé pour atteindre les meilleures performances de navigation à la voile. Il sera opérationnel sur notre première ligne France-Madagascar, qui ouvrira en 2025. Ce cargo Windcoop sera le premier d’une longue série. Nous voulons développer une flotte de navires bas-carbone pour répondre aux enjeux du transport international.

Notre objectif : dessiner des routes maritimes qui s’adaptent aux besoins de nos clients. Importateurs, producteurs, chargeurs… Nos prochaines lignes dépendent donc de vous ! Contactez-nous, nous sommes à votre écoute.

Le porte-conteneurs Windcoop en quelques chiffres : 100 conteneurs de 20 pieds transportés - 90% d’économies d’énergie sur une route transatlantique – 1.400 tonnes de marchandises transportées par trajet

illustration

Pourquoi une coopérative ? - La coopérative c’est la raison d’être de Windcoop.

Parce que ce modèle collaboratif offre la possibilité à chacun de devenir acteur de la transition et décisionnaire sur le transport des marchandises qui font notre quotidien. En devenant tous sociétaires, nous agissons en commun pour l’émergence d’un transport plus juste à travers notre gouvernance partagée.

Engagés au-delà du transport bas-carbone :

Militant - La vocation de Windcoop est de faire bouger les lignes du transport maritime. Nous militons pour un modèle économique différent en donnant le pouvoir aux consommateurs, utilisateurs, clients, partenaires…

Transparent - Au sein d’un secteur maritime opaque, Windcoop se positionne comme transparente à travers son organisation coopérative intégrant l’ensemble des parties prenantes de son activité à son capital, une gouvernance partagée, et aucun tabou sur sa structuration financière.

Citoyen - Nous serons la seule compagnie maritime composée de milliers d’armateurs dont l’intelligence collective permettra de développer un nouveau modèle de transport de marchandises durable, performant et réaliste.

Suivez notre actualité > L’Usine Nouvelle La compagnie coopérative Windcoop lancera en 2023 la construction de son premier...- 02/08/2022 - En voir plus

Le journal de la Marine Marchande Wind.Coop, projet coopératif de porte-conteneurs entre la France et Madagascar 26/07/2022 - En voir plus

Made in Marseille e premier porte-conteneurs à voiles doit relier Marseille à Madagascar en 2025 - 1/07/2022 - En voir plus

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23.
Tout savoir (ou presque) sur Madagascar grâce à Wikipédia

20° S, 47° E – Madagascar - (mg) Repoblikan’i Madagasikara - (fr) République de Madagascar

Drapeau
Drapeau de Madagascar

Blason
Sceau de Madagascar

Devise en malgache : Fitiavana, Tanindrazana, Fandrosoana (« Amour, Patrie, Progrès »)
Hymne en malgache : Ry Tanindrazanay malala ô (« Ô, notre chère patrie »)1:03
Fête nationale 26 juin
· Événement commémoré Indépendance vis-à-vis de la France (1960)

Description de l’image Madagascar (centered orthographic projection).svg.

Description de l’image Madagascar-carte.png.

Administration
Forme de l’État république à régime semi-présidentiel et unitaire
Président de la République Andry Rajoelina1
Premier ministre Christian Ntsay2
Parlement Parlement
Chambre haute

Chambre basse

Sénat

Assemblée nationale

Langues officielles Malgache et français
Capitale Antananarivo18° 54′ 44″ S, 47° 31′ 18″ E
Géographie
Plus grande ville Antananarivo
Superficie totale 587 041 km2

(classé 48e)

Superficie en eau 0,95 %
Fuseau horaire UTC +3
Histoire
Indépendance

Drapeau de la FranceFrance

26 juin 1960 (62 ans)
Royaume de Madagascar 1817-1897
Colonie de Madagascar et dépendances 1897-1958
République malgache 1958-1975
République démocratique malgache 1975-1992
République de Madagascar 1992-2010
Démographie
Gentilé Malgache
Population totale (20203) 26 955 737 hab.

(classé 53e)

Densité 46 hab./km2
Économie
PIB nominal (2013)

en diminution10,61 milliards de dollars4

PIB (PPA) (2020)

en diminution10,61 milliards de dollars5

PIB (PPA) par hab. (2013)

en augmentation1 414 dollars

IDH (2013) 0,498 (faible ; 155e)
Monnaie Ariary (MGA)
Divers
Code ISO 3166-1 MDG, MG​
Domaine Internet .mg
Indicatif téléphonique +261

Madagascar (Madagasikara), en forme longue république de Madagascar (Repoblikan’i Madagasikara), est un État insulaire situé dans l’Océan Indien et géographiquement rattaché au continent africain, dont il est séparé par le canal du Mozambique. C’est la cinquième plus grande île du monde après l’Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de 1 580 km et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 587 000 km2. Sa capitale est Antananarivo6 et le pays a pour monnaie l’ariary. Ses habitants, les Malgaches, sont un peuple austronésien parlant une langue malayo-polynésienne : le malgache. Le pays est entouré par d’autres îles et archipels dont Maurice, les Seychelles, Mayotte, les Comores et la Réunion.

Durant la majeure partie du XIXe siècle, l’île est administrée par le royaume de Madagascar, cette administration s’exerce dans le cadre du protectorat français de Madagascar après 1883, à la suite de la première expédition de Madagascar. Considérant que le protectorat est peu appliqué par le gouvernement malgache, la France organise une deuxième expédition militaire à partir de 1895. Les établissements français de Diego-Suarez, de Nosy Be et de l’Île Sainte-Marie sont rattachés au protectorat le 28 janvier 1896. Les troubles consécutifs à l’intervention militaire française conduiront, en 1897, à la fin de l’autonomie malgache, à l’annexion de l’île par la France et à la réunion de l’ancien protectorat et d’autres territoires français au sein de la colonie de Madagascar et dépendances. Le premier gouvernement autonome malgache revoit le jour le 10 octobre 1958 lorsque la république de Madagascar est proclamée sur le territoire de l’ancien protectorat (territoire de l’ancien Royaume mérina et des anciens établissements français de Diego-Suarez, de Nosy Be et de l’île Sainte-Marie). En 1960, la République malgache accède à l’indépendance, ce qui fait du pays l’un des premiers à devenir indépendant dans cette zone de l’océan Indien.

Le pays est divisé en six provinces (faritany) historiques, de même nom que celui de leurs capitales : Antananarivo (ou Tananarive), Antsiranana (ou Diego-Suarez), Fianarantsoa, Mahajanga (ou Majunga), Toamasina (ou Tamatave) et Toliara (ou Tuléar).

Durant vingt siècles, Madagascar a été façonnée par des peuples venant d’horizons divers (Afrique, Sud-Est asiatique (Indonésie), Proche-Orient, Europe, etc.) pour créer la société pluriculturelle malgache actuelle. Ce pays de plus de 26 millions d’habitants est très diversifié sur le plan culturel et compte 18 ethnies distinctes (foko), ou nations autochtones, parlant des langues austronésiennes, ainsi que trois minorités arrivées au cours des trois derniers siècles, les Karanes, les Sinoas et les Vazahas.

Madagascar appartient au groupe des pays les moins avancés selon l’ONU7.

Géographie Articles détaillés : Géographie de Madagascar et Environnement à Madagascar.

Toponymie

L’île de Madagascar a été nommée de bien des façons au cours des siècles par les différents peuples qui l’ont visitée : on lit chez les navigateurs les noms de Ménouthias (dans la Géographiede Ptolémée, mais il n’est pas sûr qu’il désigne bien cette île), Phébol, Qanbalû (par les Arabes), Bukini (en swahili), Wakwak (pour certains peuples malgaches), Cerné, Malichu ou Madeigester, sans qu’il soit toujours certain que tous ces témoignages se rapportent bien à la même île8.

Le nom arabe de Madagascar est « Ķ(u)mr’ » (homonyme d’une montagne africaine, peut-être le Kilimandjaro et non de la lune - qamar - comme souvent affirmé), qui a peut-être désigné toutes les îles situées sous le nuage de Magellan avant d’être finalement réservé aux îles Comores (« Jouzour al qomr »)9. Quant aux Portugais, ils la baptisent brièvement Sao Lorenzo9.

Le terme « Madagascar » est d’origine européenne, et semble être une translittération de l’arabe بالإيطالية soit malay-jazayra, « île malaise » (les Arabes ayant remarqué la parenté linguistique entre Malgaches et Malais, avec qui ils commerçaient). Ce mot a d’ailleurs également eu des traductions latines en malai insula, abrégé en malains[h]u puis Malichu, forme que l’on retrouve sur certaines cartes de la Renaissance8. Certaines sources suggèrent que ce serait également l’étymologie de Ķ(u)mr’, qui pourrait être apparenté à khmer (même si khmers et malais sont des peuples bien distincts)9.

Situation, délimitation

Situé dans la partie sud-ouest de l’océan Indien, au sud de l’équateur et traversé par le tropique du Capricorne, Madagascar est la cinquième plus grande île du monde en superficie (591 896 km2)10 après l’Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Elle fait partie de l’Afrique, le canal du Mozambique, d’une largeur d’environ 400 km, la séparant de l’Afrique de l’Est continentale.

La Grande Île, parfois appelée « l’île Rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km d’est en ouest avec un maximum à 575 km. Elle est entourée de l’archipel des Comores (300 km au nord-ouest), des Seychelles (1 000 km au nord), de La Réunion (800 km à l’est), de l’île Maurice (868 km à l’est), du Mozambique (400 km à l’ouest) et est ceinturé par les Îles Éparses de l’océan Indien (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Europa).

Relief

Le relief divise le pays en trois bandes : à l’est, une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien ; des hauts plateaux au centre, enfin à l’ouest, une zone plus large et plus étalée, occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité jusqu’au canal du Mozambique.

Les hauts plateaux centraux dans le sens nord-sud ont une altitude oscillant entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l’île ; ils s’élèvent brusquement lorsqu’on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l’ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana, qui possède le plus haut sommet de l’île (un pic volcanique de 2 876 m d’altitude, le Maromokotro), au centre le massif volcanique de l’Ankaratra avec 2 642 m d’altitude au Tsiafajavona et au sud l’Andringitra, qui culmine au pic Boby à 2 658 m.

Outre ces ensembles montagneux majeurs, on distingue aussi au nord, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest du Maromokotro, dans la région Diana, la chaîne Tsiafapandroaka, dont l’altitude moyenne est de 508 m. Toujours dans la même région, on trouve la chaîne de l’Andrafiamena, qui culmine à une altitude de 760 m. Elle fait partie de l’aire protégée Andrafiamena-Andavakoera. Au sud-ouest, répartie sur les régions Menabe et Atsimo-Andrefana, se situe la chaîne de Makay, d’une longueur de 120 km sur 50 km de large et culminant à environ 750 m d’altitude. Très sauvage, sillonné de nombreux canyons, cet ensemble montagneux est encore peu connu du grand tourisme. Plus au sud, dans la région d’Ihorombe, se dresse le massif de l’Isalo, très original par son relief ruiniforme et ses canyons, et qui, pour ces raisons, a fait l’objet d’un parc national. Son altitude atteint 1 304 m au Mitsinjoroy11. Au sud et sud-est, en se dirigeant vers la côte orientale, on rencontre les monts de l’Ivakoany, qui s’élèvent à 1 644 m. De là partent vers le nord les monts Kalambatritra (1 842 m) qui séparent la vallée de l’Onilahy (qui coule vers le canal du Mozambique) de celle de l’Ionaivo (qui coule vers le nord pour se jeter dans la Mananara)12.

La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail. La côte nord-ouest (sur le canal du Mozambique) comporte de nombreuses îles dont celles de Nosy Be et Nosy Mitsio.

Hydrographie Article détaillé : Liste des cours d’eau de Madagascar.

Le pays dispose d’un large réseau hydrographique répartis sur cinq bassins versants. Le bassin Est accueille les fleuves Faraony, Mangoro, Manambatana, Manampatrana, Mananara, tandis que coté Ouest on trouve les fleuves Betsiboka, Mahatsiatra, Mangoky, Tsiribihina, Fiherena. L’Alaotra (182 km2) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar….

Lire la totalité de cet article sur Madagascar, très complet et bien documenté, sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Madagascar#Culture_et_patrimoine

JH2022-02-27T12:17:00J²

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24.
Citation de ‘Solidarité Laïque’ – « Pour changer le monde, changeons le regard »

« L’éducation est l’essence d’une société, l’outil qui permet d’ouvrir des yeux nouveaux sur le monde, la connaissance, la liberté, l’Autre »

Voir : Solidarité Laïque : Page d’accueil grand public

« Solidarité laïque est une association loi de 1901 reconnue d’utilité publique. L’association est un collectif de 51 organisations liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économie sociale et solidaire. Le collectif se mobilise pour l’accès de tous à une éducation de qualité, en France et dans plus de 20 pays.

Mission - Ses programmes en France et dans le monde cherchent à faciliter l’accès aux droits fondamentaux, en particulier le droit à l’éducation. En partenariat avec la Ligue de l’enseignement , Solidarité laïque pilote la campagne de solidarité internationale « Pas d’éducation, pas d’avenir. »

Solidarité laïque agit en France et dans plus de 20 pays pour améliorer l’accès à l’éducation. Solidarité laïque est membre du réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation1. Le collectif est également chef de file de la Coalition Éducation2

Histoire - Lire la suite sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarit%C3%A9_la%C3%AFque

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Remerciements à :

Yuan Longping (1930-2021) pour ses partages antérieurs de recherches et d’expériences sur le riz - Philippe Moras / Microfel  et Véronique Douillet [asamprovence@gmail.com - www.asa-madagascar.org ; sites pour la vente des huiles essentielles asaroma.com et www.boutikasa-madagascar.com] pour leurs contributions éditoriales - Françoise Hallard pour ses investigations de terrain et son appui documentaire.

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Collecte des documents et agencement, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 27/08/2022

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