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"L’agriculture à bout de bras : au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux de demain, pratiques alternatives possibles avec ‘Terre de Liens’, y compris le retour à la traction animale et les ZAP et PAEN" par Jacques Hallard
dimanche 6 mars 2022, par
L’agriculture à bout de bras : au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux de demain, pratiques alternatives possibles avec ‘Terre de Liens’, y compris le retour à la traction animale et les ZAP et PAEN
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 05/03/2022
Plan du document : Préalable Introduction Sommaire#ZUSAMMENFASSUNG Auteur

Locution « À bout de bras » : à bras tendus ; en faisant le maximum d’efforts pour aider quelqu’un, une entreprise… - Larousse – « Réaliser quelque chose de difficile, seul » (https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/14721/a-bout-de-bras/ - « (Figuré) - En faisant tout son possible pour maintenir en l’état ou pour consolider une situation. (https://fr.wiktionary.org/wiki/%C3%A0_bout_de_bras ).
‘Terre de Liens’ – C’est un mouvement citoyen français dont l’une des ambitions est de supprimer le poids de l’acquisition foncière pour les agriculteurs, ainsi que d’œuvrer à la préservation du foncier agricole. Notamment en luttant contre la spéculation foncière et l’artificialisation des terres agricoles. Wikipédia
Traction animale : exemple d’outils modernisés et adaptés au maraîchage dans la Drôme – Vidéo 5:02 - 05 décembre 2017 - La France Agricole – Source
ZAP – « Zone agricole protégée, créée — en France — par la Loi d’orientation agricole de 19991 désigne un zonage de protection foncière. C’est un des outils d’aménagement du territoire, de réflexion et de protection, visant à mieux prendre en compte la vulnérabilité de certains espaces agricoles face à la périurbanisation et à la construction d’infrastructures de diverses natures. La loi paysage permet aussi de classer et protéger certains éléments du paysage rural (alignements d’arbres, bocage, etc…). À elle seule, la ZAP ne garantit pas la viabilité ou la pérennité de l’agriculture, mais elle est un outil de protection du foncier agricole. Cette notion peut éventuellement aussi être évoquée dans le cadre de mesures conservatoires ou compensatoires, par exemple dans le cadre de remembrements ou d’une directive régionale d’aménagement visant à limiter les pressions de périurbanisation, ou dans le cadre de la trame verte et bleue, par exemple pour protéger des milieux prairiaux ou bocagers et les services écosystémiques qu’ils rendent… » - Source
PAEN – « Périmètre de protection renforcée et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains … qui s’applique aux zones A et N des PLU, confortant leur vocation agricole et naturelle… - Source
Ce dossier, construit avec une visée didactique, propose une vue d’ensemble actualisée de l’agriculture, de quelques alternatives actuelles et de perspectives envisageables.
Les premiers documents sélectionnés ont trait à l’essentiel de l’agriculture française avec des repères par branches d’activités, une rétrospective sur son évolution depuis les années 1950.
Puis sont développés les six chantiers prioritaires pour l’avenir de l’agriculture, élaborés par ‘theconversation.com’, ainsi que le « Rapport d’orientation de la Confédération Paysanne - Un million de paysans pour mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement et socialement juste » (1ère partie), émanant de ce syndicat pour l’agriculture et choisi parmi les divers syndicats professionnels du secteur agricole.
Plus généralement, est abordée la question agricole avec les éclairages des Nations Unies sur les systèmes alimentaire, de la FAO et de son Programme de développement durable et de l’OCDE ses Perspectives agricoles pour la période 2019-2028
Viennent ensuite des documents de ‘France Culture’ (L’agriculture au bout de leurs bras), une contribution d’Elise Bourmeau Directrice en Conseil agriculture durable et bioéconomie chez Greenflex (L’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux de demain), ainsi que les accès à 3 épisodes d’émissions de ‘France Culture’ (L’économie dans l’assiette).
La suite de ce dossier introduit le mouvement ‘Terre de Liens’ (qui œuvre à la préservation du foncier agricole) avec quelques exemples de réalisations concrètes sur le terrain : ferme maraîchère agroécologique ; installation comme paysan boulanger ; une ferme sur sol vivant ; faire des bottes de foin en traction animale et une vidéo qui aborde la traction animale « pour aller vers … une agriculture sans pétrole »
Plusieurs documents ont été sélectionnés pour traiter successivement les points suivants : la traction animale dans le monde avec quelques vidéos démonstratives, puis la zone agricole protégée (ZAP) et le Périmètre de protection renforcée et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) qui sont deux outils disponibles pour protéger la vocation agricole des terres. Pour appuyer ce point, sont rapportés un exemple de Zone agricole protégée (ZAP) à Chécy dans le Loiret et la politique de la métropole d’Orléans qui veut créer 2 nouvelles ’zones agricoles protégées’.
Ce dossier se termine avec les perspectives d’actions innovantes en agriculture avec la présentation au ‘Salon de l’agriculture 2022’ « de jeunes pousses inventent la ferme du futur » !
Tous les documents choisis pour ce dossier consacré à l’agriculture sont indiqués sont ordonnés et indiqués dans le sommaire ci-après.
Retour au début de l’introduction
- L’essentiel de l’agriculture française –Document ‘Assemblée permanente des Chambres d’agriculture
- Repères sur l’agriculture française en chiffres - 23 février 2022 à 14:48 • Document ‘AFP’ diffusé par ‘terre-net.fr’
- Introduction à l’Agriculture en France avec Wikipédia
- Evolution de l’agriculture - L’agriculture en France depuis les années 1950 – Document ‘pesticidesetagriculture.wordpress.com’
- Les six chantiers prioritaires pour l’avenir de l’agriculture française - 25 février 2022, par Yonne Lautre
- Reprise de l’article précédent : « Les six chantiers prioritaires pour l’avenir de l’agriculture française - Publié : 24 février 2022, 19:52 CET – Auteurs : Cécile Détang-Dessendre Directrice de recherche en économie, Inrae ; Christian Huyghe Directeur scientifique pour l’agriculture, Inrae ; Hervé Guyomard Chercheur, Inrae : Xavier Reboud Chercheur en agroécologie, Inrae
- Rapport d’orientation de la Confédération Paysanne - Un million de paysans pour mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement et socialement juste (1ère partie) - Lundi 25 avril 2011 à 17:23 • Frédéric Hénin • Document ‘Terre-net Média’
- La Confédération paysanne, syndicat pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs
- Pour mémoire - Quels sont les syndicats pour l’agriculture en France ?
- Des alternatives agricoles diffusées en audio par RCF
- Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires : pour l’avenir de notre agriculture et de notre alimentation, la France doit s’opposer aux résultats de cette initiative - Publié le 21.09.2021
- La FAO et le Programme de développement durable - Agriculture durable
- Rapport - Rendre les systèmes agroalimentaires plus résilients face aux chocs et aux situations de stress - La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture - Dernier numéro 2021 - FAO
- Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2019-2028 – Document ‘oecd.org’
- France - L’agriculture au bout de leurs bras - Diffusé le 25/02/2022 – Enregistrement de ‘France Culture’ - À retrouver dans l’émission de ‘France Culture’ « L’esprit d’ouverture » dans le cadre de l’émission Grand Reportage par Aurélie Kieffer et Anne-Laure Chouin
- « L’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux de demain » - 25 février 2022 - Par Elise Bourmeau Directrice en Conseil agriculture durable et bioéconomie chez Greenflex
- L’économie dans l’assiette - 3 épisodes – Emissions de ‘France Culture’ « L’esprit d’ouverture » dans le cadre de l’émission Entendez-vous l’éco ? Par Tiphaine de Rocquigny - Série L’économie dans l’assiette (3 épisodes)
- Informations sur le mouvement ‘Terre de Liens’ par Wikipédia
- Une ferme maraîchère agroécologique, les Jardins du Héron - FTD #17 - 15 juillet 2020 - Forme-toi Durable
- Exemple d’installation comme paysan boulanger - 7 mars 2021- France 3 Nouvelle-Aquitaine
- Une nouvelle acquisition en Auvergne : La ferme de Villevaud - Gerzat (63) - Vendredi 11 décembre 2020 – Document ‘terredeliens.org’
- Film - Une ferme sur sol vivant - 31 octobre 2021 - La Ferme de Cagnolle – Enregistrement 47:23
- Faire des bottes de foin en traction animale – Vidéo 6:24 -22 août 2018 - La petite ferme de Chanon
- Vers une agriculture sans pétrole : la traction animale, les Jardins d’Illas - FTD #18 – Vidéo 9:45 - 22 juillet 2020 - Forme-toi Durable
- Une note sur la traction animale dans le monde – Documentation ‘energie-cheval.fr’
- Quelques vidéos sur la traction animale
- La zone agricole protégée (ZAP) - Date de mise à jour : Cerema, Sarah Olei - 29/04/2020 – Document officiel
- ZAP et PAEN : 2 outils pour protéger la vocation agricole des terres – Document ‘territoiresbio.fr’
- La ZAP de Chécy : un exemple de Zone agricole protégée (ZAP) : une zone étendue et préservée
- La métropole d’Orléans veut créer 2 nouvelles ’zones agricoles protégées’ - Lundi 12 juillet 2021 à 3:47 - Par François Guéroult, France Bleu Orléans - Orléans – Document ‘francebleu.fr’
- Salon de l’agriculture. Ces jeunes pousses inventent la ferme du futur - Ouest-France Fanette BON. Publié le 04/03/2022 à 09h31 Retour au début du sommaire
Retour au début de l’introduction
L’essentiel de l’agriculture française –Document ‘Assemblée permanente des Chambres d’agriculture - Photo
Les hommes - 516 000 exploitations agricoles en France, en 2010
Le territoire - 16 % des terres agricoles de l’Union européenne
Les entreprises - Plus de 516.000 petites unités à dominante familiale
La production - Premier pays producteur agricole de l’Union européenne
Le commerce extérieur - L’agroalimentaire, une valeur sûre pour la France
Revenu agricole - Déficit de croissance de l’activité agricole en France
Les repères économiques de l’agriculture française - Consulter les différents tableaux de l’agriculture française :
Structures et résultats économiques des exploitations agricoles
Concours publics à l’agriculture : dépenses publiques en millions d’euros
Commerce extérieur agroalimentaire :
Commerce extérieur agro-alimentaire français par type de produits et zones d’échanges
Principaux postes du solde agroalimentaire en milliards d’euros
Principaux clients et fournisseurs de la France en milliards d’euros
Productions végétales :
Surfaces en milliers d’hectares par production
Valeur de production en millions d’euros
Productions animales :
Valeur de production en millions d’euros
Agriculture biologique :
Superficies et nombre d’exploitations biologiques dans l’Union européenne
Productions végétales biologiques en France
Productions animales biologiques
Autres langues :
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Repères sur l’agriculture française en chiffres - 23 février 2022 à 14:48 • Document ‘AFP’ diffusé par ‘terre-net.fr’ -
À la veille du Salon international de l’agriculture qui ouvre ses portes samedi à Paris, tour d’horizon de la « Ferme France », premier producteur agricole de l’Union européenne.
Photo - Les chiffres de l’agriculture française. (©Pixabay)
La France produit environ 47 millions d’hectolitres de vin, 24 milliards de litres de lait de vache ou encore plus de 15 milliards d’œufs par an. Premier exportateur mondial de vin en valeur, l’Hexagone est le premier producteur européen de céréales, d’œufs et de viande bovine, le deuxième pour le lait et le troisième pour le porc. Côté pêche et aquaculture, la France est le 3e producteur de l’UE.
Lire aussi > Salon de l’agriculture - Après deux ans de pandémie, l’heure des « retrouvailles » a sonné
L’industrie agroalimentaire, nourrie par les produits agricoles, est la première industrie française en termes d’emplois, avec près de 450 000 travailleurs, dont 100 000 dans la filière viande.
Les produits issus de l’agriculture et de l’agroalimentaire forment le troisième poste excédentaire de la balance commerciale de la France derrière l’aéronautique et spatial, et l’industrie chimique, parfumerie et cosmétique. Cet excédent est toutefois en recul depuis une quinzaine d’années, et avant tout porté par les vins et spiritueux ainsi que les céréales. Environ 20 % de la consommation alimentaire des Français est importée (plus de la moitié pour les fruits et légumes).
Secteur vieillissant cherche bras
Selon le ministère de l’agriculture, les « métiers du vivant » (agriculture, agroalimentaire, filière bois-forêt, pêche) représentent 3,4 millions d’emplois et entre 70 000 et 100 000 postes à pourvoir chaque année. Selon les résultats provisoires du recensement agricole, la France métropolitaine compte 389 000 exploitations agricoles (et 26.600 dans les départements d’Outre-Mer) - 100 000 de moins qu’en 2010 et quatre fois moins qu’en 1970.
Sur le sujet > Recensement agricole 2020 - En 10 ans, 100 000 exploitations de moins en France, pour une SAU identique
_> Artificialisation, concentration... 20 % de la surface agricole française va changer de main dans les 10 ans
À leur tête, la sécurité sociale agricole (MSA) recense près de 436 000 chefs d’exploitation (seuls ou associés). Un quart sont des femmes. En 2020, un million de personnes ont été employées dans les fermes françaises, dont plus de 600 000 saisonniers. 58 % des agriculteurs-exploitants sont âgés de 50 ans ou plus et donc susceptibles de prendre leur retraite dans les années qui viennent, posant la question du devenir des fermes et de l’attractivité du métier. En 2020, la profession comptait 19 359 nouvelles installations pour 25 316 départs : un taux de remplacement de 76,5 %.
Selon l’INSEE, près d’un ménage agricole sur cinq vit sous le seuil de pauvreté (18 % contre 13% pour l’ensemble des ménages ayant des revenus d’activité). On constate une grande disparité selon les productions : 25 % de pauvreté chez les éleveurs bovins et 13,4 % chez les viticulteurs.
Le monde agricole est largement dépendant des aides publiques, et notamment des neuf milliards d’euros annuels de la politique agricole commune (Pac) dont la France est le premier bénéficiaire.
Le bio progresse
La surface agricole utile française (SAU) s’étend sur 26,7 millions d’hectares, soit près de 50 % du territoire métropolitain en 2020, contre 63 % en 1950. En 2016, en France, 5% des surfaces agricoles étaient irriguées (jusqu’à 14 % en Provence-Alpes-Côte d’Azur).
La surface cultivée en bio couvrait 9,5 % de la surface agricole utile française fin 2020, soit 2,5 millions d’hectares. L’objectif d’atteindre 15 % des surfaces en bio en 2022 ne sera pas atteint, a reconnu le gouvernement.
En 2020, près de 6 000 fermes se sont tournées vers l’agriculture biologique, portant le total d’exploitations bio à plus de 53 000 dans le pays. En cinq ans, le marché du bio a doublé et atteint dorénavant 13 milliards d’euros.
Revoir > Agriculture biologique - De nouvelles règles s’appliquent depuis le 1er janvier 2022
Sources : Insee, ministère de l’Agriculture, ministère de la Mer, MSA, Agence bio
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Statistiques | |
---|---|
Principales cultures | blé |
% du PIB | 3,5 %% (2016) |
% de la population active occupée | 1,5 % (2018) |
Exportation | 59,5 milliards d’euros (2015) |
Importation | 50 milliards d’euros (2015) |
Superficie cultivée | 292.800 km2 |
% d’agriculture biologique | 8 % de la surface agricole, 10% des exploitations |
Reproduction : Champ de blé aux corbeaux, Van Gogh, 1890 (peint à Auvers-sur-Oise ; musée Van Gogh, Amsterdam).
Reproduction - Meules de foin, peintes par Claude Monet vers 1885-86 (Hill-Stead Museum (en), Connecticut).
L’agriculture de la France métropolitaine bénéficie d’une surface agricole utile importante (environ 1/2 hectare par habitant) et d’une situation géographique et climatique favorable, à cheval sur le 45e parallèle. Conjointement à l’aide apportée par la politique agricole commune (PAC), ces facteurs expliquent que la France soit devenue le premier pays agricole de l’Union européenne avec 18 % du produit agricole et agro-alimentaire européen. Par ailleurs, la France était, en 2011, le troisième pays exportateur mondial de produits agroalimentaires ex æquo avec le Brésil1.
Les principales productions sont les céréales (blé, 1er rang européen et 5e mondial ; maïs, 8e mondial) et le sucre (7e mondial), le vin (2e, derrière l’Italie), le lait (3e mondial) et les produits laitiers, les fruits et légumes, l’élevage (notamment en Bretagne) et les produits carnés (5e mondial pour la viande bovine). Ce dernier secteur a pu souffrir de crises successives (vache folle, grippe aviaire, etc). La majorité des terres étant destinée à nourrir le bétail2.
L’agriculture occupe 53,2 % de la surface de la France métropolitaine, et jusqu’à 75 % environ dans des régions telles que le Nord-Pas-de-Calais. Elle employait, en 2018, 410 000 personnes soit 1,5 % de la population active totale3. Elle s’est modernisée dans le cadre de la politique agricole commune, réduisant sans cesse la quantité de main d’œuvre employée. La somme des secteurs de l’agriculture, de la sylviculture, de l’agroalimentaire et de l’industrie du bois représentait, en 2003, plus de 1 800 000 personnes employées ou employeurs, générant 4,5 % du PIB français, soit un peu plus de 72 milliards d’euros4. L’agriculture bénéficie d’une grande partie des aides européennes mais le revenu agricole moyen reste localement très bas et s’établit en moyenne à 18 300 euros en 20165,6.
Selon l’ONUAA (données 2018), la France est le 8e producteur mondial d’abricots, le 8e producteur mondial d’artichauts, le 5e producteur mondial de blé, le 2e producteur mondial de céréales mélangées, le 6e producteur mondial de céréales entières, le 8e producteur mondial de champignons et truffes, le 1er producteur mondial de chanvre, le 8e producteur mondial de fibres de chanvre, le 9e producteur mondial de choux-fleurs et brocolis, le 4e producteur mondial de colza, le 7e producteur mondial d’épinards, le 7e producteur mondial de fèves sèches, le 7e producteur mondial de fruits à noyau, le 8e producteur mondial de graines de lin, le 9e producteur mondial de graines de tournesol, le 2e producteur mondial de haricots verts, le 8e producteur mondial de kiwis, le 1er producteur mondial de fibres et étoupes de lin, le 8e producteur mondial de maïs frais, le 9e producteur mondial de moutarde, le 10e producteur mondial de myrtilles, le 8e producteur mondial de noisettes, le 9e producteur mondial de noix, le 4e producteur mondial d’oeuillettes, le 2e producteur mondial d’orge, le 5e producteur mondial de poireaux, le 3e producteur mondial de pois frais, le 7e producteur mondial de pois secs, le 9e producteur mondial de pommes, le 8e producteur mondial de pommes de terre, le 2e producteur mondial de racines de chicorée, le 5e producteur mondial de raisins, le 3e producteur mondial de sarrasin, le 2e producteur mondial de betteraves à sucre et le 3e producteur mondial de triticales7.
Sommaire
- 1 Production
- 2 Histoire
- 3 Structure et poids économique
- 4 Occupation des sols et du territoire
- 5 Consommation d’eau
- 6 Énergie et effets sur le climat
- 7 Productions agricoles
- 8 Sylviculture
- 9 Pêche
- 10 Notes et références
- 11 Annexes
- 11.1 Bibliographie
- 11.2 Articles connexes
- 11.3 Liens externes
Source, de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_en_France
Evolution de l’agriculture - L’agriculture en France depuis les années 1950 – Document ‘pesticidesetagriculture.wordpress.com’
Pour comprendre l’importance des pesticides dans notre agriculture actuelle, il est intéressant d’observer l’évolution de cette dernière. Nous allons ainsi nous centrer sur son évolution en France au long des cinquante dernières années.
Qu’est-ce qu’une exploitation agricole ?
Photo - La première définition en fut donnée en 1955 par l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation. Il s’agit d’une organisation des Nations Unies, qui est le leader dans la lutte contre la faim et l’aide à la valorisation et modernisation de l’agriculture dans le monde, pour les pays en développement et développés.
Elle caractérise alors les exploitations agricoles comme « tout ensemble de terres d’un hectare ou plus en polyculture, 20 ares ou plus en cultures spéciales, quelle que soit l’activité principale de la personne en ayant l’acquisition ». On rappelle qu’un are correspond à 100m^2, un hectare à 100 ares, soit à 10 000m^2. La polyculture est la culture de plusieurs espèces végétales dans une même exploitation agricole.
Elle doit ainsi produire des denrées agricoles, dépasser une certaine taille et avoir une gestion unique.
L’agriculture française a ainsi connu des changements non négligeables durant cette période.
En effet, nous sommes passés d’une agriculture prise en charge par des exploitations familiales, à une véritable économie et mode de production que nous pourrions presque qualifier « d’industrialisé » de par la mécanisation des exploitations. Ainsi, petit à petit, les exploitations agricoles ont laissé place à des entreprises agricoles.
On distingue alors les exploitations professionnelles des particulières, les premières possédant un pouvoir économique, plus important des secondes, de par leur taille et donc leur rendement plus élevé.
De plus, de nouveaux enjeux apparaissent dans la seconde moitié du XXIème siècle. Durant cette période s’est produit ce que l’on appelle la « révolution agricole », qui a durablement changé l’agriculture en France.
En effet, l’évolution des techniques agricoles, couplée à la mécanisation des exploitations, au développement de l’irrigation et à l’utilisation de produits phytosanitaires ainsi qu’aux intrants de synthèse ont permis l’augmentation de la productivité et donc un meilleur rendement.
Graphique > Evolution des rendements annuels français moyens (source Agreste)
L’exemple de l’augmentation de la production de maïs nous montre bien comment la productivité française a explosé avec la révolution agricole à partir des années 1950. On remarque en effet que dans le cas du maïs, celle-ci a été multipliée par 9 en 50 ans !
Illustration > Néanmoins, cela s’est fait au détriment de l’agriculture traditionnelle et du système de « polyculture-élevage », fondé sur un équilibre entre l’alimentation du bétail par le fourrage produit sur place et les déjections animales contribuant à fertiliser les champs.
Ceci a induit de profonds changements. La France a alors perdu de la surface agricole, sans diminuer son rendement, bien au contraire : 72% du territoire métropolitain étaient consacrés à l’agriculture en 1955, contre 59% en 2003. La surface agricole française reste cependant importante. Elle représente 27 millions d’hectares, soit un peu moins de la moitié de sa surface totale. Cette « perte » de terres agricoles s’est faite au bénéfice des espaces forestiers et urbains, en expansion depuis les années 1950, même si l’expansion de ces dernières n’a pas évolué depuis les années 1970.
Voir : Carte de France et spécialités agricoles >
Voir le graphique : évolution de la répartition dans les territoires en 50 ans
Ceci a donc eu des conséquences sur le nombre d’exploitations, qui a fortement diminué : on en dénombrait 2,3 millions en 1955 contre 665 000 en 2000 et 516 000 en 2010.
Cette évolution des pratiques agricoles a également modifié le paysage : les grandes cultures entraînent des rotations plus courtes des parcelles, induisant l’utilisation de produits phytosanitaires chimiques. Tout cela provoque la disparition du couvert végétal hivernal, favorisant l’écoulement de l’eau, et donc de tous les produits phytosanitaires qu’elle peut transporter, le lessivage et l’érosion des sols.
L’élevage intensif et la monoculture, notamment céréalière, se sont alors développées, avec les effets que l’on constate : saturation des sols en déjections animales et grande consommation d’eau.
Photo – Mécanisation intensive
Pour permettre la mécanisation de l’agriculture et le passage des machines sur de grandes étendues, les cours d’eau ont été enterrés. Il s’est alors formé des passages pour les polluants, qui ont pu facilement traverser les sols.
L’évolution de l’agriculture et la qualité de l’eau sont donc étroitement liées.
Une autre conséquence est la professionnalisation et la modernisation des exploitations agricoles, d’où l’apparition d’entreprises agricoles de plus en plus nombreuses.
En effet, les agriculteurs sont de mieux en mieux formés, et en moyenne plus jeunes, grâce à la politique agricole commune (PAC) permettant aux exploitants agricoles de prendre leur pré-retraite à 55 ans depuis 1992.
De plus, ils sont passés de 17% à avoir une formation professionnelle en 1970, ils étaient 43% en 2003.
La modernisation des exploitations entraîne également une modification de la répartition des terres, avec pour objectif d’augmenter la production et le rendement pour augmenter les bénéfices.
Photo : élevage bovins
Ce remaniement des terres est aussi induit par les habitudes des consommateurs en perpétuelle évolution. Un exemple est l’augmentation de la consommation de viande. Les surfaces agricoles réservées à l’élevage ont donc augmenté, et celles d’herbes fourragères également, s’accompagnant de la création de prairies artificielles.
La modernisation des exploitations provoque aussi une baisse de demande de main d’œuvre. L’emploi agricole a donc fortement baissé au cours des 50 dernières années. Embaucher moins de personnel et investir dans la mécanisation permettrait à l’exploitant de faire plus de profit.
Statistiques des emplois en agriculture en Europe et population active française en 2010
Aujourd’hui, la France est l’un des pays agricoles européens employant le moins d’agriculteurs, ce qui peut paraître paradoxal, étant donné qu’elle est le premier producteur européen. La part de l’agriculture dans la population active française est donc basse : 0,75 million de personnes sur 28,5 millions d’actifs.
Depuis les années 1960 l’agriculture française connaît une période de croissance non-négligeable. Elle a ainsi vu doubler le volume de sa production totale entre 1960 et 2004.
Cependant, la hausse de la production entraîne une baisse des prix, donc une baisse des revenus de l’exploitant, car la production évolue plus rapidement que la demande des consommateurs.
Le rôle de la Politique Agricole Commune (PAC – Europe) dans cette évolution

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La PAC a en effet tenu un rôle important. Fondée après le traité de Rome (1957), elle fixe des prix de soutien, aussi appelés prix plancher, permettant un minimum de revenus aux agriculteurs, et les protégeant de la concurrence mondiale.
Cependant, lorsque la production européenne devint supérieure à la demande européenne, la PAC se réforma et imposa des quotas, nationaux ou européens, qui engendraient des sanctions économiques en cas de dépassement.
Carte d’Europe donnant ce que reçoivent les plus gros contributeurs de la PAC
Cela ne suffisant pas, elle baissa de manière significative les prix planchers pour faire de l’Europe une puissance compétitive dans le domaine agricole. Ceci a également induit une redistribution des aides, qui au lieu d’être mises dans le maintien de prix planchers, furent dorénavant directement versées sur le compte de l’agriculteur.
On remarque que la France, en tant que premier producteur européen, est l’un des pays à recevoir le plus d’aides de l’Union Européenne.
La réforme de la PAC aide alors à la restructuration de l’agriculture française, aujourd’hui en crise avec un nombre d’exploitation ne cessant de baisser. Les petites exploitations familiales disparaissant au profit des grandes exploitations (élevage ou monoculture par exemples). De plus, le revenu moyen des agriculteurs est en baisse constante depuis les années 50, alors que la production, elle, augmente. Une réforme de l’agriculture paraît donc nécessaire.

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Pour en savoir plus sur la PAC et son histoire : http://www.chambres-agriculture.fr/agriculteur-et-politiques/tout-savoir-sur-la-pac/
Source : https://pesticidesetagriculture.wordpress.com/evolution-de-lagriculture/
Les six chantiers prioritaires pour l’avenir de l’agriculture française - 25 février 2022, par Yonne Lautre
Avec 77 milliards d’euros de production en valeur pour 2019, la France est la première puissance productrice agricole européenne. Sur 48,5 % du territoire métropolitain, les 390 000 exploitations agricoles recensées en 2020 façonnent les paysages.
En 2022 et dans les années qui viennent, les défis à relever demeurent toutefois nombreux.
L’agriculture française a d’une part un impact négatif sur l’environnement et le climat, étant source d’émissions brutes de gaz à effet de serre non compensées par le carbone stocké dans les sols et les biomasses. Elle ne réussit pas d’autre part à générer un revenu décent à de nombreux agriculteurs, en dépit de soutiens publics importants. Le fossé se creuse également entre agriculteurs et consommateurs, exigeants, mais souvent peu enclins à dépenser davantage pour leur alimentation.
Dans un tel contexte, l’agriculture française doit résolument s’engager sur une autre voie en répondant à six grands défis.
1. Réduire (enfin) l’usage des pesticides
2. Diminuer les émissions de gaz à effet de serre agricoles
3. Assurer le développement de l’agriculture biologique à grande échelle
4. Adapter l’offre agricole aux nécessaires évolutions des régimes alimentaires
5. Concilier protection de l’environnement et revenus agricoles
6. Rendre le métier d’agriculteur plus attractif…
Source : https://yonnelautre.fr/spip.php?article9461 qui renvoie ici >https://theconversation.com/les-six-chantiers-prioritaires-pour-lavenir-de-lagriculture-francaise-175198
Reprise de l’article précédent : « Les six chantiers prioritaires pour l’avenir de l’agriculture française - Publié : 24 février 2022, 19:52 CET – Auteurs : Cécile Détang-DessendreDirectrice de recherche en économie, Inrae ; Christian HuygheDirecteur scientifique pour l’agriculture, Inrae ; Hervé GuyomardChercheur, Inrae : Xavier ReboudChercheur en agroécologie, Inrae
Déclaration d’intérêts : Hervé Guyomard a reçu des financements de la Caisse des Dépôts - Banque des Territoires, des Conseils régionaux de Bretagne, de Normandie et des Pays de la Loire, d’InVivo, du Parlement européen et de la Commission européenne.
Xavier Reboud a reçu des financements de l’OFB dans le cadre de travaux conduits sur Ecophyto
Christian Huyghe et Cécile Détang-Dessendre ne travaillent pas, ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’ont déclaré aucune autre affiliation que leur poste universitaire.
Partenaires - INRAE apporte des fonds en tant que membre fondateur de ‘The Conversation FR’. Voir les partenaires de ‘The Conversation France’.
Photo - Plantation d’asperges dans une exploitation bio en Alsace. Sebastien Bozon / AFP
Avec 77 milliards d’euros de production en valeur pour 2019, la France est la première puissance productrice agricole européenne. Sur 48,5 % du territoire métropolitain, les 390 000 exploitations agricoles recensées en 2020 façonnent les paysages.
En 2022 et dans les années qui viennent, les défis à relever demeurent toutefois nombreux.
L’agriculture française a d’une part un impact négatif sur l’environnement et le climat, étant source d’émissions brutes de gaz à effet de serre non compensées par le carbone stocké dans les sols et les biomasses. Elle ne réussit pas d’autre part à générer un revenu décent à de nombreux agriculteurs, en dépit de soutiens publics importants. Le fossé se creuse également entre agriculteurs et consommateurs, exigeants, mais souvent peu enclins à dépenser davantage pour leur alimentation.
Dans un tel contexte, l’agriculture française doit résolument s’engager sur une autre voie en répondant à six grands défis.
1. Réduire (enfin) l’usage des pesticides
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’agriculture « intensive » s’est construite sur la mécanisation et la chimie. Ses impacts négatifs sur la santé des hommes et des écosystèmes sont établis.
Depuis 2008, le gouvernement français porte un plan de réduction massive des produits phytosanitaires, traduction de a directive européenne 2009/128/CE, ambition reprise à l’échelle européenne dans le cadre du Pacte vert. Mais elle a permis d’accélérer le retrait de certaines molécules parmi les plus préoccupantes et en particulier les CMR (cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques), cette initiative n’a pas produit la baisse escomptée.
Photo - Pulvérisation de pesticides dans le nord de la France (2013). Philippe Huguen/AFP
Les différents plans Ecophyto auront néanmoins permis d’identifier de nombreux axes de progrès :
- les pratiques agroécologiques pour gérer la fertilité des sols et contenir les ravageurs ;
- l’agriculture de précision portée par la géolocalisation et le numérique de façon à augmenter l’efficacité des usages de pesticides (avec un gain espéré d’environ 10 %) ;
- la sélection variétale orientée sur la résistance génétique des cultures aux maladies, avec de réels progrès déjà enregistrés sur le blé et la vigne notamment ;
- le développement du biocontrôle.
Le réseau des fermes Dephy mis en place dans le cadre d’Ecophyto montre que de telles évolutions sont possibles. D’autre part, le dispositif du conseil en agriculture, réellement séparé de la vente de produits phytosanitaires, doit être mis au service de la généralisation de ces expérimentations.
Les politiques publiques, notamment la politique agricole commune (PAC), doivent être mobilisées en renforçant la redevance pour pollutions diffuses appliquée aux achats de pesticides, en obligeant les vendeurs de ces produits à participer à l’effort de réduction (par l’offre d’alternatives dans le cadre du dispositif des certificats d’économie de produits phytosanitaires), en rémunérant les agriculteurs pour les efforts importants de réduction (y compris en couvrant la prise de risque) et en soutenant les investissements de matériels permettant de réduire les usages de pesticides.
2. Diminuer les émissions de gaz à effet de serre agricoles
https://images.theconversation.com/...
Consulter un document officiel - Les émissions de gaz à effet de serre agricoles. Ministère de l’Agriculture (à partir des données CITEPA)
D’après le CITEPA, l’agriculture représentait, en 2020, 21 % des émissions françaises de gaz à effet de serre sous forme de méthane CH4 (45 %), protoxyde d’azote N20 (42 %) et dioxyde de carbone CO2 (13 %). Ces émissions sont stables (-0,1 % entre 2015 et 2018).
Les émissions de méthane sont directement liées à la taille du cheptel, notamment de bovins chez qui elles sont essentiellement produites lors de la digestion de la cellulose des fourrages.
Elles peuvent être légèrement diminuées en modifiant l’alimentation des animaux – grâce notamment à l’incorporation de tourteaux de lin et d’additifs, dont les effets sont prometteurs, mais restent à confirmer –, en augmentant la productivité des animaux, ce qui permet de réduire leur nombre à production constante, et en réduisant la taille du cheptel dans le cadre de régimes alimentaires des humains moins riches en viande rouge.
Les émissions de N2O et de CO2 seront diminuées en jouant sur les formes et les modalités d’application des engrais, et surtout en utilisant moins d’engrais azotés minéraux et organiques grâce à un recours accru aux légumineuses et à une meilleure articulation des productions végétales et animales dans les territoires.
Le stockage de carbone dans les sols, promu avec l’initiative 4/1000, a l’avantage additionnel d’améliorer leur fertilité et leur structure. L’agriculture peut aussi contribuer à la production d’énergie renouvelable sous diverses formes (méthanisation, photovoltaïque, etc.)… à condition qu’il n’y ait pas concurrence avec la production alimentaire et la restitution du carbone au sol.
À lire aussi : L’initiative « 4 pour 1 000 », qu’est-ce que c’est ?
Ces voies de progrès sont au cœur de nombreuses démarches : agriculture de conservation des sols, agriculture du vivant ou régénératrice, permaculture, etc… Ces pratiques sont à encourager par les politiques publiques, selon la même logique que celle appliquée aux pesticides, soit en mobilisant plus strictement les principes émetteur-payeur et stockeur-bénéficiaire.
3. Assurer le développement de l’agriculture biologique à grande échelle
Le cahier des charges de l’agriculture biologique (AB) garantit une production sans intrants chimiques, avec des bénéfices sur la qualité des sols, de l’eau et de l’air, la préservation de la biodiversité, et la santé des agriculteurs, des habitants et des consommateurs du fait d’une moindre exposition aux contaminants.
Ses bénéfices nutritionnels comme son impact sur le climat font toujours l’objet de débats. Si les pratiques de l’AB permettent bien de réduire les émissions de gaz à effet de serre rapportées à l’hectare, ce n’est pas toujours le cas quand elles sont mesurées par unité de produit du fait d’une moindre productivité. Pour la même raison, l’agriculture bio nécessitera davantage de terres pour produire les mêmes quantités de biens.
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Voir le schéma illustré >Évolution des surfaces cultivées en bio en France. Agence Bio
Ces rendements plus faibles requièrent des prix des produits finaux plus élevés. L’équilibre économique des exploitations en AB a été assuré jusqu’à aujourd’hui par un marché tendanciellement porteur et par des aides, notamment lors de la période de conversion vers l’AB pendant laquelle les produits ne sont pas labellisés.
La poursuite du développement de l’AB nécessite des innovations (sélection variétale, pratiques agronomiques, etc.) pour accroître et stabiliser les rendements. Elle exige aussi que le marché reste dynamique et soit accessible à tous.
Les politiques publiques doivent ainsi favoriser l’accès des plus précaires à l’alimentation biologique, par exemple par un système de chèques alimentaires. L’AB gagnera aussi à ce que les services négatifs de l’agriculture soient plus explicitement pénalisés, et les services positifs récompensés.
Enfin, des changements de régimes alimentaires et la réduction des pertes et gaspillages seront nécessaires, notamment pour limiter les besoins en terres du fait des moindres rendements de l’AB, comme le soulignait en 2018 le scénario TYFA de l’IDDRI.
4. Adapter l’offre agricole aux nécessaires évolutions des régimes alimentaires
Des régimes alimentaires trop caloriques et trop déséquilibrés (trop de sucres, de graisses, de sel, de charcuteries et de viandes rouges ; pas assez de protéines et de fibres végétales, de fruits et de légumes) ont des effets négatifs sur la santé, entraînant surpoids, obésité et maladies chroniques.
En France, en 2016, le coût social annuel du surpoids et de l’obésité s’élevait à 20,4 milliards d’euros, comparable à celui du tabac et supérieur à celui de l’alcool. Pourtant, les politiques nutritionnelles, essentiellement basées sur la norme, les recommandations, l’information et l’étiquetage (Nutri-Score), et très peu sur des mesures fiscales incitatives (taxes ou subventions), restent très modestes.
Les changements de régimes alimentaires ne seront pas sans conséquence sur l’offre agricole (et agroalimentaire). Ils impacteront négativement les consommations de produits animaux, baisse à laquelle les producteurs doivent se préparer en compensant la réduction des volumes par une augmentation de la qualité.
Cette perspective est aussi l’occasion de revoir la spécialisation marquée des troupeaux de bovins lait et viande en favorisant des races mixtes, comme la Normande ou l’Aubrac qui valorisent à la fois la production de lait et de viande, et peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre des bovins.
À lire aussi : Comprendre la carte de la France agricole
Il convient simultanément d’encourager le développement de filières structurées et compétitives de fruits, de légumes et de protéines végétales. Ces dernières requièrent de travailler la production, la collecte, la transformation (nouvelles recettes), et les habitudes de consommation grâce à l’éducation et à l’information. Plusieurs expérimentations, à l’image de celle du territoire d’innovation « Alimentation durable 2030 » à Dijon, sont prometteuses.
5. Concilier protection de l’environnement et revenus agricoles
Les revenus des exploitations agricoles françaises sont très dépendants des soutiens budgétaires de la PAC qui, en 2019, représentaient en moyenne les trois quarts du revenu courant avant impôt.
Cette dépendance est encore plus grande, supérieure à 100 %, pour certaines catégories d’exploitations (250 % pour les bovins viande, 136 % pour les bovins viande et lait, 128 % pour les céréales et oléo-protéagineux). Elle rend très difficile toute modification des modalités d’octroi des aides, notamment pour satisfaire des objectifs écologiques, qui mettrait en péril la viabilité économique de nombre d’exploitations.
Le statu quo écologique n’est toutefois plus une option.
Sortir de ce dilemme requiert de renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs pour mieux répartir la valeur (regroupement de l’offre, biens adaptés aux attentes des consommateurs, développement de circuits courts).
Il exige aussi de développer des sources complémentaires de revenu, en mobilisant ces différents axes : réduire les coûts de production en mobilisant toutes les sources de progrès (génétique, numérique, optimisation de l’usage de la biomasse, innovation ouverte…) ; exploiter le consentement à payer des consommateurs pour des produits issus de systèmes plus respectueux du climat et de l’environnement, et accorder parallèlement aux ménages les plus pauvres des aides leur permettant d’accéder à ces produits ; développer les paiements pour services environnementaux financés par le contribuable, mais aussi l’usager ; limiter les distorsions de concurrence entre agriculteurs de l’espace européen et ceux des pays tiers grâce à l’introduction de mécanismes d’ajustement aux frontières européennes au titre du climat, de l’environnement et de la santé.
Une réflexion plus globale devra d’autre part être engagée quant à l’utilisation des économies réalisées grâce aux dépenses de santé et de dépollution en baisse. Ce seraient plus de 50 milliards d’euros qui seraient dépensés chaque année en France pour la seule dépollution des eaux en pesticides et nitrates…
6. Rendre le métier d’agriculteur plus attractif
En 2019, 55 % des agriculteurs français avaient plus de 50 ans. Et quand 10 d’entre eux partent en retraite, 7 seulement s’installent. Au vieillissement de cette population s’ajoute donc le non-renouvellement des générations.
Le paradoxe actuel étant qu’une agriculture plus agroécologique nécessite davantage de main-d’œuvre (pour surveiller plantes et animaux, assurer le désherbage mécanique des cultures, développer des activités de transformation et de vente, etc.), avec des qualifications plus étendues et plus élevées. Ces difficultés ne sont pas propres à la France et se retrouvent, avec des spécificités nationales, dans les différents pays européens.
Photo sinistre - À Lyon en décembre 2008, lors d’une manifestation contre la baisse du prix du lait. Fred Dufour/AFP
Selon le Comité économique et social européen, plusieurs facteurs défavorables expliquent cette double spirale négative : les écarts de revenu entre l’agriculture et les autres secteurs d’activité ; la charge administrative d’accès aux aides de la PAC ; des normes européennes plus contraignantes que dans la plupart des autres pays ; des difficultés de trésorerie, de financement des investissements et d’accès au foncier ; la faiblesse des retraites agricoles ; et des contraintes liées à la vie en milieu rural (accès plus difficile aux services publics et privés).
Les leviers d’action devront combiner politiques sociale, foncière, agricole et territoriale. La revalorisation des retraites et leur conditionnement à la transmission du foncier à des entrants limitera la rétention des terres par les plus âgés.
Une politique foncière efficace ciblera deux objectifs : la protection vis-à-vis de l’artificialisation des terres et leur accès en priorité aux actifs agricoles.
Au-delà de sa mission productive, une refonte du métier pourrait être menée en inscrivant l’exploitation agricole dans une dynamique d’entreprise à mission qui redéfinirait le contrat social qui lie la société à ses agriculteurs.
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Rapport d’orientation de la Confédération Paysanne - Un million de paysans pour mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement et socialement juste (1ère partie) - Lundi 25 avril 2011 à 17:23 • Frédéric Hénin• Document ‘Terre-net Média’
« Avec 500.000 paysans en 2011 contre 1,3 million en 1987, il temps de mettre fin à l’hécatombe. » A Lille, le rapport d’orientation adopté par la Confédération paysanne, réunie en congrès, définit « 10 mesures pour sauver et installer des paysans ». Cette feuille de route pour les deux prochaines années constitue à la fois le programme de campagne pour les élections des Chambres d’agriculture de 2013 mais aussi les orientations portées à Bruxelles où le syndicat est représenté au sein de l’European coordination Via Campesina.
Photo - Philippe Collin, porte-parole de la CP (© Terre-net Média)
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Le rapport d’orientation, proposé à l’approbation du congrès de la Confédération paysanne, « rassemble les paysans de la Confédération paysanne pour rallier ensuite, autour d’un projet, tous les paysans qui refusent la disparition annoncée de leur activité ».
« Pour mettre en place une agriculture qui respecte l’environnement et socialement juste, il est nécessaire que le nombre de paysans travaillant en France augmente. La recherche effrénée de la compétitivité ne nous mènera nulle part, sauf à la disparition de l’agriculture productive, car nous ne serons jamais compétitifs vis-à-vis de pays qui n’ont, ni les mêmes règles sociales, ni le même souci de préservation de l’environnement. Ne restera plus alors que quelques structures hyper productives et hyper concentrées et une agriculture paysagère ou de loisir. »
« La Confédération paysanne veut inverser la tendance, peser sur les politiques qui seront menées dans l’avenir à tous les échelons territoriaux. C’est pourquoi, la Confédération paysanne propose 10 mesures, lesquelles sont destinées à sauver et installer les paysans. »
Ces dix mesures sont :
- Agir sur les prix
- Agir sur les politiques agricoles
- Réinvestir l’aval
- Lutter pour la préservation des terres agricoles, la terre est un bien d’utilité publique
- Mettre en place une politique publique de gestion dynamique du foncier
- Favoriser l’accès au statut agricole
- Transmettre
- Faire reconnaitre le projet social, syndical et économique
- Développer l’autonomie (Faire respecter le droit de produire et vendre des semences paysannes et de ferme, Protéines végétales, Outils de proximité : abattoirs, ateliers de transformation, Biodiversité animale et végétale, sauvage et cultivée)
- Gagner un cadre adapté à l’agriculture paysanne : « Il s’agit pour la Confédération paysanne de faire en sorte que les politiques agricoles évoluent vers l’agriculture paysanne mais aussi de faire adopter des politiques agricoles en faveur de l’agriculture paysanne. Concernant la question des normes, l’agriculture paysanne ne doit plus apparaître comme dérogatoire d’une politique agricole industrielle. L’agriculture industrielle est souvent présentée comme la solution aux crises alimentaires, rien n’est plus faux, et il faut contrer l’acceptation d’une agriculture bipolaire, à deux vitesses. »
Pour lire la suite de l’article portant sur les dix mesures du rapport d’orientation de la CP, cliquer sur le lien dans l’encadré.
Pour en savoir plus sur le même sujet, cliquer sur :
Le rapport d’orientation de la CP
et lire la suite : Un million de paysans pour mettre en place une agriculture respectueuse de l’environnement et socialement juste (2ème partie)
terre-net.fr Actualité agricole - Marchés et prix agricoles - Prévisions météo

Terre-net publie un reportage sur la formation à la commercialisation par PILOTER SA FERME — Piloter Sa Ferme
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La Confédération paysanne, syndicat pour une agriculture paysanne et la défense de ses travailleurs -Photo
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Nos positions :
- Par production, par thème, les propositions de la Confédération paysanne pour une agriculture d’avenir
- Dix mesures pour être et devenir paysan
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Mobilisations :
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Source : https://www.confederationpaysanne.fr/gen_article.php?id=8&t=Qui%20sommes-nous%20
Pour mémoire - Quels sont les syndicats pour l’agriculture en France ?
Syndicats agricoles généralistes principaux :
- Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA, 1946), 212.000 membres.
- Jeunes Agriculteurs (JA, ex-CNJA, 1957), 50.000 membres (en 2012)
- Coordination rurale (CR, 1992), 15.000 membres.
- Confédération paysanne (1987-), 10.000 membres.
Plus…
Découvrez les principaux syndicats agricoles https://fermelaitpresverts.fr › les-principaux-syndicats-a...-06 mai 2021 — FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) · Confédération Paysanne · Jeunes Agriculteurs (JA) · Coordination Rurale.
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Des alternatives agricoles diffusées en audio par RCF
25 min - Pourquoi se convertir à l’agriculture biologique ? 14.08.2020
6 min - Qu’est-ce que l’agriculture de conservation des sols ? (5/5) 24.09.2021
5 min - Qu’est-ce que l’agriculture de conservation des sols ? (4/5) 23.09.2021
6 min - Qu’est-ce que l’agriculture de conservation des sols ? (3/5) 22.09.2021
5 min - Qu’est-ce que l’agriculture de conservation des sols ? (2/5) 21.09.2021
5 min - Qu’est-ce que l’agriculture de conservation des sols ? (1/5)

Radio chrétienne francophone — Wikipédia
Ecouter ces épisodes à partir de cette source : https://rcf.fr/culture-et-societe/terres-de-demain?episode=63530
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Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires : pour l’avenir de notre agriculture et de notre alimentation, la France doit s’opposer aux résultats de cette initiative - Publié le 21.09.2021| Mis à jour le 07.01.2022 – Appel / Document ‘ccfd-terresolidaire.org’
Alors qu’il devait répondre à un enjeu crucial, la transformation de systèmes agricoles et alimentaires, le sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires du 23 septembre fait fausse route depuis le début. Dénoncé, par la majorité des organisations paysannes et de la société civile pour son manque d’inclusivité et de légitimité, ce sommet, auto-baptisé « sommet des peuples », met en péril l’avenir de notre agriculture et de notre alimentation.
Annoncé par le secrétaire général des Nations unies en 2019, le sommet sur les systèmes alimentaires promettait de répondre à un enjeu de taille : transformer nos systèmes agricoles et alimentaires pour les rendre plus durables, résilients et diversifiés. Que ce soit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ou le Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE), la recherche internationale est unanime sur le sujet : le système agricole et alimentaire industriel est à bout de souffle, met en péril l’avenir de notre planète et de l’humanité, et ne parvient pas à endiguer l’explosion de la faim.
Pourtant, alors qu’il partait d’un constat nécessaire, ce sommet s’avère finalement être un danger pour la lutte contre l’insécurité alimentaire et la transformation de notre agriculture et de notre alimentation.
Coopté par quelques multinationales du secteur agro-industriel et des nouvelles technologies, certains scientifiques et des économistes triés sur le volet, ce sommet s’est émancipé des vrais processus de consultation internationaux et de toute négociation multilatérale quant aux solutions à mettre en œuvre. Marginalisant les voix de la société civile et des Etats qui proposaient des alternatives, les organisateurs du sommet ont construit ce dernier uniquement selon leurs perspectives, leurs connaissances, leurs intérêts et leurs partis pris.
Au lieu d’une réelle transformation des systèmes agricoles et alimentaires en faveur de l’agroécologie, l’accent a été mis sur ce que les organisateurs considéraient comme des solutions technologiques « révolutionnaires », favorables aux investissements des multinationales et susceptibles de s’intégrer dans le système industriel en place.
Délaissant plus de 20 ans de recherches et d’avancées dans la lutte contre la faim, ce sommet porte ainsi un coup sans précédent à la gouvernance internationale de l’alimentation. En stipulant qu’un petit groupe d’acteurs, selon des règles floues, peut décider de l’avenir des systèmes agricoles et alimentaires mondiaux, ce sommet affaiblit profondément le multilatéralisme et la négociation entre états, qui représentaient la norme jusqu’ici. Le « multi-acteurisme » qu’il prône en remplacement, s’apparente à une illusion marketing : prônant une inclusivité de façade, il est particulièrement excluant pour les Etats les plus pauvres et les acteurs les plus vulnérables. Tout le contraire du sort réservé à quelques acteurs du secteur privé dont l’entrisme a largement permis de poser leur vision comme base des termes du débat.
La France doit jouer un rôle pour limiter les impacts néfastes de ce sommet
Investie de longue date dans l’initiative, la France défend pourtant officiellement une agriculture familiale et agroécologique et un multilatéralisme inclusif sur la scène internationale. Il est urgent que notre gouvernement prenne enfin conscience du danger que représente ce sommet pour l’avenir de notre alimentation et de notre agriculture et agisse en conséquence.
Pour ce faire, nous demandons à Jean-Yves Le Drian [Ministre des Affaires étrangères] d’utiliser son allocution du 24 septembre prochain à l’assemblée Générale des Nations unies pour :
1/ S’opposer à la mise en place de toute forme de nouveau mécanisme de suivi du sommet, (telle la création d’un secrétariat même temporaire) et refuser la création de la nouvelle interface science-politique voulue sur l’agriculture, qui ne fera qu’amoindrir le poids politique du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) et du HLPE déjà existant.
2/ Dénoncer l’absence de réelle consultation et l’absence de négociations quant aux solutions émanant du sommet et réaffirmer l’importance du multilatéralisme, de la transparence et de la consultation dans toute initiative internationale traitant des sujets agricoles et alimentaires.
3/ Dénoncer l’échec de ce sommet à mettre le droit à l’alimentation au cœur de la transformation des systèmes alimentaires et dénoncer l’impact et les coûts climatiques, environnementaux et humains de la majorité des solutions qui y sont proposées.
Contact presse : CCFD-Terre Solidaire – Sophie Rebours – 07 61 37 38 65 – s.rebours@ccfd-terresolidaire.org

Le CCFD-Terre Solidaire fait peau neuve - Terre Solidaire
Source : https://ccfd-terresolidaire.org/sommet-des-nations-7111/
- Les systèmes de production et les politiques et institutions qui appuient la sécurité alimentaire sont de moins en moins suffisants.
- L’agriculture durable doit favoriser des écosystèmes sains et une gestion durable de la terre, de l’eau et des ressources naturelles, tout en garantissant une sécurité alimentaire mondiale.
- Pour être durable, l’agriculture doit répondre aux besoins des générations présentes et futures quant aux produits et aux services, tout en garantissant une rentabilité, une santé environnementale, et une équité sociale et économique.
- La transition globale vers une alimentation et une agriculture durable requiert d’importantes améliorations en ce qui concerne l’efficacité de l’usage des ressources, la protection de l’environnement et la résilience des systèmes.
- Une agriculture durable requiert un système de gouvernance globale dont les politiques et régimes commerciaux promeuvent la sécurité alimentaire, et dont les politiques agricoles soient revues en vue de renforcer les marchés agricoles locaux et régionaux.
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Les niveaux élevés de faim et de malnutrition qui persistent – 793 millions (2015) de personnes souffraient de faim chronique dans le monde en 2014-2016 – et la charge insupportable et croissante des activités humaines sur les capacités de la terre mettent à rude épreuve l’agriculture, qui subit en outre la pression d’une croissance démographique mondiale continue. Pour répondre à la demande croissante de la population mondiale à l’horizon 2050, soit 9 milliards de personnes, et aux changements attendus du régime alimentaire, il faudra augmenter la production agricole mondiale de 60 pour cent au cours de la même période. Parallèlement, environ un tiers des aliments produits – soit 1,3 milliard de tonnes chaque année – est perdu ou gaspillé dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, entrainant ainsi des coûts financiers et environnementaux importants.
Il existe un lien frappant entre la croissance agricole et l’éradication de la faim et de la pauvreté. L’agriculture, dans le sens large du terme – c’est-à-dire la production animale et végétale, les pêches et la foresterie – fournit, entre autres biens et services, des revenus, des emplois et des aliments à la plupart des personnes qui vivent actuellement dans la pauvreté. Il en découle qu’en moyenne, à l’échelle mondiale, la part de croissance du PIB imputable à l’agriculture est au moins deux fois plus efficace pour réduire la pauvreté que celle liée aux secteurs non agricoles, et jusqu’à cinq fois plus efficace que d’autres secteurs dans les pays à faible revenu et dont les ressources sont limitées.
Principaux enjeux
La trajectoire actuelle qu’effectue la croissance de la production agricole n’est pas durable et ce, en raison de ses effets négatifs sur les ressources naturelles et sur l’environnement. Un tiers des terres agricoles se dégrade, on note jusqu’à 75 pour cent de perte en ce qui concerne la diversité génétique des cultures et 22 pour cent des races animales sont en danger. Plus de la moitié des stocks en poissons sont pleinement exploités et, au cours de ces dix dernières années, quelques 13 millions d’hectares de forêts ont été affectés annuellement à d’autres usages.
Les défis globaux auxquels notre époque est confrontée sont la rareté croissante et la dégradation rapide des ressources naturelles. La demande en denrées alimentaires, en aliments pour animaux, en fibres et en produits et services agricoles (notamment la récolte, l’élevage, la foresterie, la pêche et l’aquaculture) augmente rapidement. On prévoit que la croissance démographique sera la plus élevée dans les zones qui dépendent de l’agriculture et qui ont déjà des taux élevés d’insécurité alimentaire. D’autres facteurs – dont beaucoup sont étroitement liés – compliquent la situation :
- Les rivalités relatives aux ressources naturelles vont continuer à s’intensifier. Ceci peut découler de l’expansion urbaine, de la concurrence entre les nombreux secteurs agricoles, de l’expansion de l’agriculture au détriment des forêts, de l’utilisation industrielle de l’eau, ou encore de l’utilisation des terres à des fins récréatives. Dans de nombreux endroits, ceci a pour effet d’exclure les usagers traditionnels de l’accès aux ressources et aux marchés.
- Alors que l’agriculture contribue considérablement au changement climatique, elle est également victime de ses effets. Le changement climatique réduit la résilience des systèmes de production et contribue à la dégradation des ressources naturelles. La température augmente ; les régimes climatiques modifiés et les évènements météorologiques extrêmes devraient s’aggraver de manière significative dans le futur.
- La circulation croissante des personnes et des marchandises, les changements environnementaux, et les modifications de pratiques de production génèrent de nouveaux risques de contagion (tels que les mouches de fruits téphritides), ce qui peut affecter la sécurité alimentaire, la santé humaine et l’efficacité et la durabilité des systèmes de production. Les menaces sont aggravées par des politiques et des capacités techniques inadéquates, ce qui peut mettre l’ensemble de la chaine alimentaire en danger.
- L’agenda politique et les mécanismes de production et de conservation des ressources sont pour la plupart mal articulés. Il n’existe pas de gestion claire et intégrée des écosystèmes et/ou des paysages.
Que faut-il faire ?
Cinq principes fondamentaux sont issus des défis exposés ci-dessus, et visent à guider le développement stratégique de nouvelles approches ainsi que la transition vers la durabilité :
- Principe 1 : Améliorer l’efficacité dans l’utilisation des ressources est fondamental pour l’agriculture durable.
- Principe 2 : La durabilité exige des actions directes pour conserver, protéger et mettre en valeur les ressources naturelles.
- Principe 3 : Une agriculture qui ne réussit pas à protéger et améliorer les modes de vie ruraux et le bien-être social n’est pas une agriculture durable.
- Principe 4 : L’agriculture durable doit améliorer la résilience des populations, communautés et écosystèmes, en particulier en matière de changement climatique et de volatilité du marché.
- Principe 5 : Une bonne gouvernance est essentielle pour garantir la durabilité des systèmes tant naturels qu’humains.
En vue de faire face à la rapidité des changements et à l’incertitude croissante, la durabilité doit être perçue comme un processus, et non comme un point final singulièrement défini à atteindre. Ceci exige alors le développement de cadres techniques, politiques, de gouvernance et de financement qui soutiennent les producteurs agricoles et les gestionnaires de ressources engagés dans un processus dynamique d’innovation. En particulier :
- Il est nécessaire d’avoir recours aux politiques et aux institutions qui fournissent des mesures visant à inciter à l’adoption de pratiques durables, afin d’imposer des règles et des coûts aux actes qui réduisent ou dégradent les ressources naturelles, et pour faciliter l’accès à la connaissance et aux ressources requises.
- Les pratiques de l’agriculture durable doivent exploiter pleinement les technologies, la recherche et le développement, mais en intégrant davantage les connaissances locales qu’auparavant. Cela exige des partenariats nouveaux et renforcés entre les organisations techniques et les organisations axées sur les investissements.
- La planification et la gestion des secteurs agricoles, reposant sur des données factuelles, exigent des statistiques appropriées, des informations et cartes géo-spatiales, des informations et des connaissances qualitatives. Les analyses devraient se concentrer tant sur les systèmes de production que sur les ressources naturelles et socio-économiques sous-jacentes.
- Les défis liés aux stocks et aux taux d’utilisation des ressources naturelles transcendent souvent les frontières nationales. Les mécanismes et les processus de gouvernance internationale doivent soutenir la croissance durable (et le partage équitable des bénéfices) dans tous les secteurs agricoles, en protégeant les ressources naturelles et en décourageant les dommages collatéraux.
- Investing in smallholder agriculture for food security (HLPE, 2013)
https://www.fao.org/fileadmin/templates/faoweb/images/icons/home.pngAperçu Nouvelles Évènements Objectifs Partenariats en action Mesurer les progrès Indicateurs Contexte
- La FAO et le Programme de développement durable à l’horizon 2030
Agriculture mondiale - Objectifs de développement durable
Sécurité alimentaire et droit à l’alimentation Nutrition Élimination de la pauvreté Résilience Protection sociale Changement climatique Écosystèmes, biodiversité et génétique Énergie Pêche, aquaculture, océans et mers Forêts et montagnes Terre et sols Agriculture durable Droits fonciers Eau Cibles et Indicateurs
Les négociations intergouvernementales sur un Programme de développement pour l’après-2015
- Les moyens d’action et la Troisième Conférence internationale sur le financement du développement
- Groupe de travail ouvert sur les ODD
Contactez-nous - Termes et conditions - Alerte aux messages frauduleux - Signaler un cas de mauvaise conduite - Emplois - Achats - Organes directeurs - Bureau de l’Inspecteur général - Évaluation - Bureau juridique - Bureau de la déontologie - Départements et Bureaux de la FAO - Bureau régional pour l’Afrique - Bureau régional pour l’Asie et le Pacifique - Bureau régional pour l’Europe et l’Asie centrale - Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes - Bureau régional pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord- Bureaux sous-régionaux
© FAO, 2022 – Source :https://www.fao.org/sustainable-development-goals/overview/fao-and-post-2015/sustainable-agriculture/fr/
13.
Rapport - Rendre les systèmes agroalimentaires plus résilients face aux chocs et aux situations de stress - La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture - Dernier numéro 2021 - FAO
À propos de la collection – « La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture », principale publication annuelle de prestige de la FAO, a pour objectif d’offrir à un public plus large des évaluations équilibrées reposant sur des données scientifiques sur des aspects importants de l’alimentation et de l’agriculture mondiale. Chaque édition du rapport présente un panorama très complet, mais facilement accessible, de questions qui revêtent une importance capitale pour le développement rural et agricole et pour la sécurité alimentaire mondiale.
La pandémie de covid-19 a fait apparaître au grand jour la vulnérabilité des systèmes agroalimentaires face aux chocs et aux situations de stress et entraîné une augmentation de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition au niveau mondial. Des mesures doivent être prises pour rendre les systèmes agroalimentaires plus résilients, plus efficients, plus durables et plus inclusifs.
L’édition 2021 de « La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture » présente des indicateurs de la résilience des systèmes agroalimentaires au niveau des pays. Ces indicateurs permettent de mesurer la solidité de la production primaire et des disponibilités alimentaires et l’accès physique et économique à l’alimentation, et peuvent donc aider à évaluer la capacité des systèmes agroalimentaires d’absorber les chocs et les situations de stress, un aspect essentiel de la résilience.
On trouvera dans le présent rapport une analyse des vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement alimentaire et de la manière dont les ménages ruraux font face aux risques et aux chocs. On y examine les solutions qui peuvent être envisagées pour parvenir au meilleur équilibre possible entre le renforcement de la résilience, l’efficience et l’inclusivité. Le but du rapport est de donner des indications sur les politiques à suivre pour renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement alimentaire, soutenir les moyens d’existence au sein des systèmes agroalimentaires, et assurer de façon durable, même en cas de perturbation, l’accès de tous à une alimentation suffisante, sûre et nutritive.
Rapport digital | Rapport | Résumé | Livre électronique MOBI/EPUB - Ressources numériques - Rapport numérique - Explorez la version numérique facile à utiliser du rapport « La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2021 ».
Département du développement économique et social
Division de l’économie agricole et du développement
Pertes et gaspillages alimentaires
Base de données sur les pertes et le gaspillage alimentaires
Documents d’orientation :
International trade and the resilience of national agrifood systems
Robust transport networks support agrifood systems’ resilience
Ensuring economic access to healthy diets during times of crisis
Documents de base :
Drivers and stressors of resilience to food insecurity – Evidence from 35 countries
Resilient food systems – A proposed analytical strategy for empirical applications
Collection complète des publications phares
Contact - Information technique : Andrea Cattaneo - Renseignements pour les médias :
FAO News and Media
Organigramme de la FAO : Emplois Contactez-nous Termes et conditions Alerte aux messages frauduleux Signaler un cas de mauvaise conduite
© FAO 2022 – Source : https://www.fao.org/publications/sofa/sofa-2021/fr/
Selon un rapport annuel de l’Organisation de coopération et de développement économiques et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la demande mondiale pour les produits agricoles devrait augmenter de 15 pour cent lors de la prochaine décennie, tandis que la croissance de la productivité agricole devrait augmenter légèrement plus vite, provoquant ainsi une inflation des prix des principaux produits agricoles qui de leur côté, devraient rester à leur niveau actuel ou légèrement baisser.
Présenté à Rome aujourd’hui, le rapport de l’OCDE et de la FAO sur les Perspectives agricoles propose cette année une évaluation des perspectives pour le secteur agricole et pour les marchés des produits de la pêche aux niveaux national, régional et mondial pour les 10 prochaines années.
« L’agriculture mondiale a évolué et s’est transformée en un secteur très hétéroclite avec notamment des agriculteurs de subsistance et leurs exploitations face à de grandes multinationales agricoles », ont écrit M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO et M. Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE dans la préface du rapport. « En plus de fournir de la nourriture, ces agriculteurs sont d’importants gardiens de l’environnement naturel et sont devenus des producteurs d’énergie renouvelable », ont-ils ajouté.
Les Perspectives prévoient de meilleurs rendements et une plus grande intensité de la production grâce notamment aux innovations technologiques qui permettront d’augmenter la production même si l’utilisation des terres agricoles mondiales reste relativement stable. Les émissions de gaz à effet de serre provenant directement de l’agriculture devraient augmenter de 0,5 pour cent chaque année lors des 10 prochaines années, soit en dessous de la moyenne des 0,7 pour cent enregistrée ces dix dernières années et inférieure aux prévisions concernant le taux de croissance de la production, une situation qui reflète par ailleurs une baisse de l’intensité du carbone.
Mis à part les risques auxquels est confrontée habituellement l’agriculture, de nouvelles incertitudes émergent. Il s’agit notamment des perturbations issues des tensions commerciales, de la propagation de maladies végétales et animales, de la résistance aux antimicrobiens, des nouvelles réglementations encadrant les techniques phytogénétiques et des événements climatiques extrêmes qui se font de plus en plus fréquents. L’évolution des préférences alimentaires face aux problèmes de durabilité et de santé et les dispositifs politiques capables de répondre au taux d’obésité en hausse à travers le monde font également partie de ces incertitudes.
Croissance de la population, urbanisation et styles de vie
Au niveau mondial, l’utilisation de céréales pour l’alimentation devrait augmenter de près de 150 millions de tonnes pendant la période concernée – soit une hausse de 13 pour cent – due en grande partie au riz et au blé. Le facteur le plus important derrière cette hausse de l’utilisation alimentaire de produits de base est la croissance de la population, qui devrait augmenter plus vite en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud.
« Malheureusement, les régions en ayant besoin le plus devraient voir la croissance de leurs revenus ralentir et donc expérimenter très peu d’améliorations au niveau de leur état nutritionnel », a averti M. Máximo Torero, Sous-Directeur général de la FAO pour le développement économique et social. Les conclusions du rapport indiquent une baisse de la sous-alimentation dans son ensemble. Néanmoins, au rythme d’amélioration actuel, nous serions loin d’atteindre notre objectif Faim Zéro d’ici 2030 », a-t-il ajouté.
« Le rapport sur les Perspectives indique clairement que le commerce est essentiel à la sécurité alimentaire mondiale. Les régions qui connaissent une croissance rapide de la population ne sont pas nécessairement celles où la production alimentaire peut augmenter de manière durable, donc il est crucial que tous les gouvernements soutiennent des marchés agroalimentaires ouverts, transparents et stables », a indiqué M. Ken Ash, Directeur pour le commerce et l’agriculture à l’OCDE.
Le rapport indique également que la consommation de sucre et d’huiles végétales devrait augmenter, reflétant les tendances actuelles qui pointent vers une hausse de la consommation d’aliments plus préparés et transformés, notamment dans de nombreux pays à faible et à moyen revenu qui s’urbanisent rapidement. Les inquiétudes entourant la santé et le bien-être devraient vraisemblablement pousser les pays à revenu plus élevé à diminuer leur consommation de viande rouge et à s’orienter vers le beurre aux dépens des huiles végétales.
De plus, la demande pour les cultures vivrières devrait dépasser la croissance de la production animale dans les pays où le secteur de l’élevage est en train d’évoluer pour passer des systèmes de production traditionnels aux systèmes de production commercialisés, tandis que l’utilisation de denrées agricoles en tant que matières premières pour produire des biocarburants devrait surtout augmenter dans les pays en développement.
Le commerce des denrées agricoles et de celles liées à la pêche devrait se développer d’ici les dix prochaines années (en hausse de 1,3 pour cent), soit moins rapidement que lors des dix dernières années (moyenne de 3,3 pour cent) tandis que la croissance de la demande mondiale d’importations devrait également ralentir. Du côté des exportations, l’Amérique latine et l’Europe devraient augmenter leurs ventes en direction des marchés étrangers.
Gros plan sur l’Amérique latine
La publication de cette année présente un chapitre dédié à l’Amérique latine et aux Caraïbes, une région qui représente 14 pour cent de la production mondiale et 23 pour cent des exportations mondiales de produits agricoles et de ceux liés à la pêche – une part appelée à augmenter de 25 pour cent d’ici 2028.
Malgré cette croissance impressionnante, la région fait face à des défis persistants en termes de sécurité alimentaire, alors que de nombreux foyers ne sont pas en mesure de se procurer la nourriture dont ils ont besoin. La région fait également face à des défis croissants au niveau de ses ressources naturelles. Montrer la voie de manière durable et inclusive pour améliorer la croissance agricole dépendra des progrès réalisés dans plusieurs domaines tels que la nutrition, la protection sociale et environnementale et le soutien aux moyens d’existence.
Il existe de nombreuses « opportunités de croissance » dans la région pour produire par exemple des fruits et des légumes de grande valeur, ce qui devrait également avoir pour effet de fournir de meilleures opportunités aux petits producteurs et de permettre à la population de mener une vie plus saine. Selon le rapport, des politiques ciblées pourraient aider les agriculteurs et les consommateurs à tirer profit de ces opportunités tout en protégeant les ressources naturelles de la région.
Publication - Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2019-2028
Les Perspectives agricoles 2019-2028 sont le fruit de la collaboration entre l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les deux organisations mettent en commun leurs connaissances spécialisées sur les produits, les politiques et les pays, ainsi que les informations fournies par leurs pays membres afin de produire tous les ans une analyse des perspectives des marchés nationaux, régionaux et mondiaux des produits agricoles de base pour la décennie à venir. Le chapitre spéciale pour cette édition sera dédié aux développements agricoles en Amérique latine.
Note de politique : » Access all of our agriculture and fisheries policy briefs
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Source : https://www.oecd.org/fr/agriculture/perspectives-agricoles-ocde-fao-2019/
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France - L’agriculture au bout de leurs bras - Diffusé le 25/02/2022 – Enregistrement de ‘France Culture’ - À retrouver dans l’émission de ‘France Culture’ « L’esprit d’ouverture » dans le cadre de l’émission Grand Reportage par Aurélie Kieffer et Anne-Laure Chouin
Sans eux, pas de nourriture dans notre assiette. Les salariés agricoles sont sortis de l’ombre à la faveur du premier confinement, lorsque la fermeture des frontières a failli mettre les récoltes en péril. Or leurs métiers disent beaucoup de la transformation du monde agricole.
Photo - Récolte de choux fleurs en Bretagne, hiver 2021-2022 • Crédits : Thomas Brégardis / Ouest-France - Maxppp
Spécificité historique de l’agriculture française, le modèle de la ferme familiale a vécu. Il y a de moins en moins d’exploitants agricoles et près d’un actif sur trois est salarié. Les statuts souvent précaires, les faibles rémunérations et la pénibilité de certains travaux saisonniers rebutent de plus en plus les Français, et la part des travailleurs étrangers dans ces métiers ne cesse d’augmenter. Une dépendance mise en évidence par la crise sanitaire. Avec la fermeture des frontières, comment faire venir la main d’œuvre d’Espagne, de Roumanie ou du Maroc ?
En mars 2020, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume avait lancé ’un grand appel à l’armée de l’ombre’ pour assurer cueillette et récolte. Au bouche à oreille et aux annonces de Pôle Emploi s’était ajoutée l’opération ’des bras pour ton assiette’, pour mettre en relation agriculteurs et candidats. Mais si plus de 300 000 Français s’étaient portés volontaires à la fin du confinement, seuls 15 000 d’entre eux avaient obtenu un contrat de travail. C’est que les fraises et les asperges demandent du doigté, que les chefs d’exploitations attendent de la productivité.
L’an dernier, les maraîchers du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône ont d’ailleurs changé de méthode et obtenu des dérogations pour affréter directement des avions depuis le Maghreb. Et cette année, qui sera dans les vergers, dans les champs, dans les vignes ? Qui pour labourer, semer, épandre du fumier, cueillir, arracher, ou pour prendre soin des animaux ?
’L’agriculture au bout de leurs bras’, un ’Grand Reportage’ signé Anne-Laure Chouin, réalisé par Annie Brault, avec deux invités : Diane Granchamp, secrétaire fédérale de la FNAF CGT (qui rassemble les travailleurs des secteurs agro-alimentaire et forestier) Et Benoit Dedieu, directeur de recherche à l’INRAE (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
Intervenants : Diane Granchamp secrétaire fédérale de la FNAF CGT et Benoit Dedieu directeur de recherche à l’INRAE (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement)
À découvrir :
Des exploitations agricoles moins nombreuses, mais plus grandes : quelle agriculture pour demain ?
Souveraineté alimentaire : petites mains et faux semblants
Tags : Agriculture Salon de l’agriculture Droit du travail France Économie
L’équipe – Production : Aurélie Kieffer – Réalisation : Annie Brault Journaliste, Anne-Laure Chouin

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Retrouvez nous sur :
https://www.franceculture.fr/emissions/grand-reportage/l-agriculture-au-bout-de-leurs-bras
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« L’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux et sociétaux de demain » - 25 février 2022 - Par Elise Bourmeau Directrice en Conseil agriculture durable et bioéconomie chez Greenflex ; elle a piloté une étude sur les leviers d’accélération de l’atténuation du changement climatique dans ce secteur, pour le ministère de l’Agriculture. Photo - Propos recueillis parNadia Gorbatko, journaliste - Rédactrice spécialisée - Interview | Agroécologie | Nadia Gorbatko | Actu-Environnement - ©
Tous droits réservés Actu-Environnement Reproduction interdite sauf accord de l’Éditeur ou établissement d’un lien préformaté [39170] / utilisation du flux d’actualité. Source : https://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-enjeux-environnementaux-societes-greenflex-39170.php4#xtor=ES-6
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L’économie dans l’assiette - 3 épisodes – Emissions de ‘France Culture’ « L’esprit d’ouverture » dans le cadre de l’émission Entendez-vous l’éco ? Par Tiphaine de Rocquigny - Série L’économie dans l’assiette (3 épisodes)
Blé, élevage porcin et marché du fromage. Toutes ces industries agricoles se placent au cœur des processus économiques induits par la mondialisation. Cependant, la prise en compte de l’enjeu environnemental et de la protection des savoir-faire renouvellent les dynamiques du monde agricole.
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Tous les Épisodes :
58 minutes Épisode 1 : Un blé plus vert : PAC ou pas cap – Le 28/02/2022 - Le blé est au cœur des stratégies agroalimentaires, dans un contexte de globalisation croissante des échanges et face aux impératifs de sécurité agricole...
Photo - Le blé, souvent garant d’indépendance alimentaire, est un secteur stratégique pour les états. • Crédits : Heritage Images - Getty
58 minutes Épisode 2 : Un cochon dans la mondialisation - Le 01/03/2022 - Viande la plus consommée en France, sa production polluante est sous le feu des critiques. Dans un contexte de compétition mondiale, comment la filière...
Photo - La filière porcine symbolise les problématiques qui concernent le secteur agroalimentaire mondialisé • Crédits : Heritage Images - Getty
Episode 3 : à venir …
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Retrouvez nous sur : https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-l-eco/un-cochon-dans-la-mondialisation
Cadre | |
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Zone d’influence | France |
Fondation | |
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Fondation | 2003 |
Identité | |
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Siège | 25 quai Reynier, 26400 Crest |
Site web | terredeliens.org |
‘Terre de Liens’ est un mouvement citoyen français dont l’une des ambitions est de supprimer le poids de l’acquisition foncière pour les agriculteurs, ainsi que d’œuvrer à la préservation du foncier agricole. Notamment en luttant contre la spéculation foncière et l’artificialisation des terres agricoles1,2.
Sommaire
- 1 Les structures
- 2 Origine du projet
- 3 Communication
- 4 Voir aussi
- 4.1 Articles connexes
- 4.2 Liens externes
- 4.3 Références
Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_de_Liens
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Une ferme maraîchère agroécologique, les Jardins du Héron - FTD #17 - 15 juillet 2020 - Forme-toi Durable
Les Jardins du Héron est une petite ferme biologique située en Ardèche. Installés en 2015, Adrien et Charline ont transformé un champ de céréales en une véritable terre maraîchère, guidée selon les principes de l’agroécologie ! 👨🌾🍅🥬 Au cours des deux semaines passés chez eux, nous avons pu apprendre beaucoup sur leurs pratiques culturales et échanger autour de l’installation en maraîchage et de ses difficultés ! Pour en savoir plus : 🌐 La page Facebook des Jardins du Héron : https://www.facebook.com/lesjardinsdu... 🌐 Notre site web : https://forme-toi-durable.wixsite.com... 👥 Notre Facebook : https://www.facebook.com/lesagronautes 📷 Notre Instagram : https://www.instagram.com/laroutedapres/ 💸 Notre page de crowdfunding sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/association... 📬 Notre newsletter : http://eepurl.com/gyi0sX Musiques : 🎵 New World - Ian Post 🎵 Ohio - Low Light 🎵 Nowhere to Hide - Instrumental Version Daniel Robinson 🎵 Once upon a Time - Alex Keren
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=R6j1aE8oJMc
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Exemple d’installation comme paysan boulanger - 7 mars 2021- France 3 Nouvelle-Aquitaine
Gros plan sur l’association Terre de Liens. Elle permet à des investisseurs de placer leur épargne dans des projets agricoles locaux et à ’taille humaine’. Lieu : Le Vigen (87) Intervenants : Gaël Le Coz (paysan-boulanger à la ferme des Sailles), Vincent Laroche (administrateur et bénévole à Terre de Liens) Reportage : Noëlle Vaille, Colyne Rongère, Chrystèle Reynard Cette vidéo est la propriété de France Télévisions et est protégée par les droits d’auteur. Toute duplication est formellement interdite. Toute infraction sera sanctionnée. Toute l’actualité en Nouvelle-Aquitaine ► http://france3-regions.francetvinfo.f... Rejoignez notre communauté Facebook ►https://www.facebook.com/France3Nouve... Suivez-nous sur Twitter ► https://twitter.com/F3NouvAquitaine ► https://twitter.com/F3NoA ► https://twitter.com/F3limousin ► https://twitter.com/F3PoitouChtes Suivez-nous sur Instagram ► https://www.instagram.com/france3aqui... Suivez-nous sur TikTok ► https://www.tiktok.com/@fr3nouvelleaq... Regardez en direct France 3 NoA ► https://france3-regions.francetvinfo.... Téléchargez l’application France 3 Régions ► http://bit.ly/1FPo7Ga Abonnez-vous à notre newsletter gratuite ► http://france3-regions.francetvinfo.f...
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=maKXDHJLdKw
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Une nouvelle acquisition en Auvergne : La ferme de Villevaud - Gerzat (63) - Vendredi 11 décembre 2020 – Document ‘terredeliens.org’
La ferme de Villevaud est une exploitation céréalière, située sur la commune de Gerzat, dans la plaine de la Limagne. Au départ à la retraite de Philippe Boile en 2020, se pose la question de la transmission. Il souhaite que perdure cette ferme à laquelle il a consacré tant de temps et d’énergie, et dont il est propriétaire (80 hectares), le reste étant exploité en fermage (110 hectares). Son salarié, Vincent Marrand, présent sur la ferme depuis 1996 - il avait alors 16 ans- souhaite depuis toujours devenir agriculteur, sans avoir la capacité financière pour devenir propriétaire des terres et du bâti. Philippe Boile a pris sa retraite en août 2020, et Vincent Marrand s’est installé en septembre, avec le soutien des propriétaires qui lui ont confié leurs terres en fermage. Philippe Boile souhaite consolider l’installation de Vincent et garantir que ses terres resteront agricoles en vendant ses 80 hectares à Terre de Liens. Avec les conseils et le soutien de ses voisins de la ferme des Raux (1ère ferme Terre de Liens du Puy-de-Dôme – Voir La Ferme des Raux : Paysan Meunier Boulanger Bio), il veut rapprocher son système d’exploitation du leur et convertir les terres en bio. La collecte d’épargne est lancée ! En confiant votre épargne à la Foncière Terre de Liens, vous permettez l’achat de 80 hectares de terres agricoles, et l’installation d’un jeune céréalier, en conversion vers l’agriculture biologique. Souscrire une ou des actions d’une valeur de 104€, c’est permettre à votre épargne de jouer un rôle utile pour notre société et pour une économie humaine !
https://terredeliens.org/Villevaud-.html - Toutes les actualités en Auvergne » En savoir plus sur l’association régionale en Auvergne »
Source : https://terredeliens.org/une-nouvelle-acquisition-en.html
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Film - Une ferme sur sol vivant - 31 octobre 2021 - La Ferme de Cagnolle – Enregistrement 47:23
Une petite ferme de Dordogne répond aux défis posés par l’agriculture moderne en plaçant le sol au centre des préoccupations agronomiques, avec la profonde conviction que l’activité biologique intense est la solution. Un film de Romain Baudry https://baudro.fr/ Le site web : https://fermedecagnolle.fr/ Le mail : contact@fermedecagnolle.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/lafermedecag... INSTAGRAM :https://www.instagram.com/ferme_de_ca... YOUTUBE : https://www.youtube.com/c/LaFermedeCa...
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Musiques utilisées dans cette vidéo et source du film : https://www.youtube.com/watch?v=T6cFPxLRkTs
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Faire des bottes de foin en traction animale – Vidéo 6:24 -22 août 2018 - La petite ferme de Chanon
Aujourd’hui c’est la course, l’orage menace, il faut botteler les regains (deuxième coupe de foin de l’année) et ranger les bottes. L’avant train à moteur auxiliaire est utilisé avec une botteleuse basse densité : une John Deere F81. Le nom du modèle est ’la coccinelle’ ... c’est marqué dessus ! Un reliquat de poésie des années 60 en matière de mécanique agricole. C’est marrant par ce qu’aujourd’hui on voit plutôt comme nom de baptême des XYZ2000 PRO ou des noms à la TERMINATOR ou DOMINATOR ... un signe des temps ! Enfin, tout à été bottelé, chargé et rangé à temps. Il faut dire que c’est assez rapide cette année car elle n’est pas folichonne en termes de quantité de foin.
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=IGTUOP2eQCo
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Vers une agriculture sans pétrole : la traction animale, les Jardins d’Illas - FTD #18 – Vidéo 9:45 - 22 juillet 2020 - Forme-toi Durable
Guillaume s’est installé il y a 11 ans en Ariège pour créer une ferme écologique se passant au maximum des énergies fossiles. Il s’est ainsi formé à la traction animale, une alternative au tracteur pour cultiver ses légumes. Il est aujourd’hui devenu formateur et aussi créateur de matériel pour la traction animale avec son associée Magalie.
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Sa démarche peut-être dite ’low-tech’, puisque les outils développés sont : utiles puisqu’ils permettent de produire de la nourriture ; durables car réparables localement et robustes ; et accessibles, autant économiquement qu’au niveau de l’accès aux plans. Pour en savoir plus : 🌐 Le site internet des Jardins d’Illas : http://www.formations-agroecologie-tr... 🌐 Notre site web : https://forme-toi-durable.wixsite.com... 👥 Notre Facebook : https://www.facebook.com/lesagronautes 📷 Notre Instagram : https://www.instagram.com/laroutedapres/ 💸 Notre page de crowdfunding sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/association... 📬 Notre newsletter : http://eepurl.com/gyi0sX Musiques : 🎵 Love - Ben Winwood 🎵 I Wish Instrumental Version - Ziv Moran 🎵 Untroubled Mind Instrumental Version - Ben Bostick
Source : https://www.youtube.com/watch?v=crn8H1EZwAE
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- JH2022-03-05T07:48:00J
Une note sur la traction animale dans le monde – Documentation ‘energie-cheval.fr’
La traction animale, qu’est-ce c’est ?
La traction animale est l’utilisation d’animaux domestiques par l’homme pour le transport et les travaux agricoles.
L’utilisation de la traction animale dans le monde
Malgré les immenses mutations technologiques du XXe siècle, dans le domaine agricole comme dans les autres secteurs de l’économie mondiale, la traction animale, bien que très ancienne, reste importante dans de nombreux pays ; par leur travail, les animaux contribuent encore significativement à réduire la pénibilité des travaux agricoles et de diverses autres activités, comme les transports ; ils permettent ainsi d’améliorer les conditions de travail et les revenus dans les petites exploitations agricoles.
Photo - © JL Dugast – Traction animale équine en Roumanie
L’utilisation principale de l’énergie animale concerne les travaux agricoles tels que les labours, les semis, les buttages et les sarclages. Elle contribue donc à la production de biens alimentaires destinés à l’autoconsommation ou à la commercialisation. Les animaux de trait jouent aussi un rôle important pour le transport des personnes et de divers matériaux utiles pour l’exploitation familiale : bois, eau, récoltes, fourrages, fumier ; ils facilitent ainsi la circulation, la distribution et la commercialisation des produits agricoles. Ils épargnent, aux femmes et aux enfants notamment, le temps et les efforts consacrés au transport de l’eau et du bois.
L’énergie animale peut aussi être utilisée pour d’autres activités qui requièrent de l’énergie, telles que : le pompage de l’eau, le broyage des grains et divers travaux artisanaux. Les animaux, par leur travail, peuvent aussi participer à des travaux d’aménagement du territoire comme des dispositifs anti-érosifs, des aménagements de parcelles, des créations de chemins, des travaux de terrassements.
La place de la traction animale dans le monde
En ce début de XXIe siècle, la place de la traction animale est extrêmement variable d’un pays à l’autre, avec, schématiquement, trois types de situations :
- celle de la plupart des pays industrialisés qui ont pratiquement abandonné l’utilisation de l’énergie animale,
- celle de nombreux pays en développement ou émergents où les évolutions des systèmes de production sont rapides et tendent souvent vers le remplacement des animaux de trait par des tracteurs ou des motoculteurs,
- celle enfin de pays moins avancés où la traction animale est encore d’actualité et présente même souvent des solutions d’avenir pour les petites exploitations agricoles, encore majoritairement en travail manuel.
Dans les systèmes de production agricole des pays en développement, l’utilisation de la traction animale reste une réalité importante en ce début de XXIe siècle. On considère classiquement, d’après la FAO, que plus de 400 millions d’animaux participent à cette fourniture d’énergie dans l’agriculture, à travers le travail du sol et les transports.
Au plan mondial, toujours selon la FAO, la majorité des agriculteurs (environ les deux tiers, soit plus de 800 millions) travaille encore essentiellement à la main ; viennent ensuite, en termes d’effectifs, les utilisateurs de la traction animale (environ un tiers soit plus de 400 millions) suivi par ceux qui bénéficient de la mécanisation motorisée (environ 30 millions).
Sur son site Web, cette dernière propose une comparaison entre pays en développement et pays développés des proportions des terres cultivées en travail manuel (homme), en traction animale et en travail motorisé :
L’utilisation de l’énergie animale se maintient ou continue de se développer dans certaines régions du monde grâce à ses nombreux avantages pour l’agriculture familiale des pays moins avancés et moins industrialisés :
- source adaptée d’énergie renouvelable pour les petites exploitations agricoles (culture, transport, pompage de l’eau, battage des céréales, etc.) ;
- amélioration de la productivité du travail humain et de celle rapportée à l’unité de surface cultivée ;
- diminution de la pénibilité du travail et libération partielle des membres de la famille ;
- contribution déterminante à la production agricole, à la génération de revenus et à la réduction de la pauvreté ;
- amélioration de la sécurité alimentaire des petites exploitations et de la durabilité des systèmes de production familiaux ;
- épargne sur pieds dans les zones caractérisées par une certaine pénurie des services financiers.
Dans de nombreux pays, l’utilisation de la traction animale connaît une forte croissance. En Afrique sub-saharienne, en particulier, le recours à cette forme d’énergie pour les travaux agricoles et le transport rural s’étend chaque année. Il en est de même dans certaines régions d’Asie et d’Amérique latine où l’utilisation de la traction animale croît et se diversifie. Dans d’autres pays à forte croissance urbaine et industrielle (par exemple, l’Inde, le Mexique, le Brésil, l’Afrique du Sud), l’utilisation de la traction animale reste importante et persiste. Par ailleurs, notamment en Europe, un grand nombre d’exploitations agricoles de petite taille continuent à réaliser leurs travaux au moyen des animaux de trait. Aux Etats-Unis, les agriculteurs amish, utilisent uniquement la traction animale.
Photo - © JL Dugast – Traction animale équine aux USA
Photo - © JL Dugast – Traction animale équine en Afrique du Sud
Partout dans le monde, alors que la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement et la gestion écologique du développement agricole prennent de plus en plus d’importance, l’utilisation des animaux est de plus en plus opportune dans un contexte de développement durable et respectueux de l’environnement.
Malheureusement, au cours des dernières décennies, les médias occidentaux ont eu tendance à exagérer le déclin et l’aspect démodé de l’énergie animale. La réalité contemporaine de cette technique et ses perspectives d’avenir sont trop souvent méprisées. Cela se traduit par une méconnaissance générale des décideurs et des scientifiques et conduit à des politiques qui marginalisent encore plus les communautés rurales.
Sources : FAO, Traction animale… une vue schématique / La traction animale de Philippe Lhoste, Michel Havard, Éric Vall.
En savoir plus sur : La traction animale dans le monde :
- https://www.thebrooke.org/
- > http://www.fao.org/home/fr/
- > http://www.fao.org/ag/fr/magazine/0009sp1.htm (French and Spanish only)
- > http://www.assoprommata.org/
- > http://hippotese.free.fr/blogdocs4/fao-traction-animale-vue-schematique-AGSE.pdf (French only)
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Source : https://www.energie-cheval.fr/menu-principal/energie-cheval/la-traction-animale-dans-le-monde/
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Quelques vidéos sur la traction animale
APERÇU5:03 Les outils modernisés pour la traction animaleYouTube· La France Agricole 5 déc. 2017
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APERÇU8:12 GAEC du Matet : la traction animale en maraichageYouTube· Osez l’Agroécologie 22 juil. 2019
APERÇU4:21 La traction animale en agriculture biologiqueYouTube· Le moulin à images 21 oct. 2020
APERÇU2:06 futurs agriculteurs, ils se forment à la traction animale -YouTube· France 3 Pays de la Loire 28 mars 2019
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La zone agricole protégée (ZAP) - Date de mise à jour : Cerema, Sarah Olei - 29/04/2020 – Document officiel
La zone Agricole Protégée (ZAP) est un outil qui permet de protéger durablement la vocation agricole de certains espaces et de les soustraire à la pression de l’urbanisation.
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En quelques phrases :
La zone agricole protégée (ZAP) est une servitude d’utilité publique (SUP) qui permet de préserver la vocation agricole des zones présentant un intérêt général en raison :

- soit de la qualité de leur production,

- soit de leur situation géographique,

- soit de leur qualité agronomique.
Ces ZAP sont délimitées par arrêté préfectoral pris :
- sur proposition ou après accord du conseil municipal des communes intéressées
- ou, le cas échéant, et après avis du conseil municipal des communes intéressées, sur proposition de l’organe délibérant de l’établissement public compétent en matière de plan local d’urbanisme (PLU, PLUi) ou de schéma de cohérence territoriale (SCoT).
Cet outil permet de soumettre à l’avis de la chambre d’agriculture et de la commission départementale d’orientation de l’agriculture (CDOA) tout changement d’affectation ou de mode d’occupation du sol qui altèrerait durablement le potentiel agronomique, biologique ou économique de la ZAP. En cas d’avis défavorable de la chambre d’agriculture ou de la CDOA, le changement d’affectation ne peut être autorisé que sur décision motivée du préfet.
Le changement de mode d’occupation n’est toutefois pas soumis à ces mesures dans certains cas définis par le code rural et de la pêche maritime.
Les zones agricoles protégées font partie des servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (SUP n°A9). A ce titre, elles sont annexées aux plans locaux d’urbanisme (PLU, PLUi) et aux cartes communales (si les territoires concernés sont couverts par ces documents d’urbanisme) et s’imposent par ce biais (ou par leur publication sur le Géoportail de l’urbanisme) aux autorisations d’occupation du sol (permis de construire…).
Pour en savoir plus : Vous pouvez notamment consulter notre ’fiche outils sur les ZAP’
Textes de référence :
Principalement les articles L. 112-2 et R. 112-1-4 à R. 112-1-10 du code rural et de la pêche maritime, mais aussi les articles L. 152-7, L. 153-60, L. 162-1 et R. 425-20 du code de l’urbanisme.
NB : les liens ci-dessus vers le code rural et de la prêche maritime sont permanents. Ils proposent donc une actualisation automatique des articles du code au fur et à mesure des évolutions législatives et réglementaires.
Dernière évolution de ces textes :
Uniquement pour les articles précités du code rural et de la pêche maritime :
- Décret n° 2017-1246 du 7 août 2017 modifiant les livres Ier et II de la partie réglementaire du code rural et de la pêche maritime ;
- Ordonnance n° 2015-1174 du 23 septembre 2015 relative à la partie législative du livre Ier du code de l’urbanisme ;
Aidez-nous à améliorer notre site : en déposant vos observations via notre formulaire de contact
FICHE OUTILS - Les zones agricoles protégées (ZAP)publié le 29 avril 2020 - Pour en savoir plus sur les zones agricoles protégées (ZAP) - LIRE LA SUITE
SITE UTILE - Le géoportail de l’urbanismepublié le 2 janvier 2020 (modifié le 13 août 2020) - Un site qui a vocation à intégrer les servitudes d’utilité publique (dont celles liées aux (...) - LIRE LA SUITE
Cerema, climat et territoires de demain. Aménagement et ...

Fichier:Logo CEREMA.png — Wikipédia
Source : http://outil2amenagement.cerema.fr/la-zone-agricole-protegee-zap-r466.html
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ZAP et PAEN : 2 outils pour protéger la vocation agricole des terres – Document ‘territoiresbio.fr’
La protection des terres agricoles par les documents d’urbanisme (SCoT et PLU) ne s’exerce qu’à court et moyen termes. Pour agir sur le long terme, deux dispositifs peuvent être engagés : les ZAP et les PAEN.
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La protection des terres agricoles par les documents d’urbanisme (SCoT et PLU) ne s’exerce qu’à court et moyen termes puisque ces documents peuvent rendre urbanisables de nouveaux secteurs à l’occasion de révisions. Pour assurer une préservation sur le long terme, deux dispositifs introduisant des protections réglementaires fortes peuvent être engagés à l’initiative des collectivités : les zones agricoles protégées (ZAP) et les périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN).
Qu’est-ce qu’une zone agricole protégée (ZAP) ?
Instaurée par la Loi d’orientation agricole du 8 juillet 1999, la ZAP est un zonage de protection renforcée de l’agriculture qui dispose d’un statut de servitude d’utilité publique. La ZAP est instaurée par arrêté préfectoral à la demande des communes.
La ZAP permet de protéger les zones agricoles dont la préservation présente un intérêt général, soit en raison de la qualité de leur production, soit de leur localisation géographique. Sa mise en place implique que tout changement d’affectation ou de mode d’occupation du sol qui pourrait altérer durablement le potentiel agronomique, biologique ou économique de la zone, est désormais soumis à l’avis de la Chambre d’agriculture et de la Commission d’orientation de l’agriculture. En cas d’avis défavorable de l’une d’entre elles, le changement ne peut être autorisé que sur décision motivée du Préfet.

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Qu’est-ce qu’un périmètre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) ?
Créé en 2003, un PAEN est un périmètre de protection renforcée qui s’applique aux zones A et N des PLU, confortant leur vocation agricole et naturelle au-delà des révisions et modifications de SCoT ou de PLU. Le PAEN doit être compatible avec les SCoT, les PLU et les chartes de Parc Naturel Régional le cas échéant. Le périmètre ne peut pas inclure de parcelles situées en zone urbaine ou à urbaniser de PLU ou dans un périmètre de zone d’aménagement différé. Seul un décret interministériel permet une modification à la baisse du périmètre.
Au-delà du zonage, le Conseil Départemental qui porte le PAEN doit élaborer, “en accord avec la ou les communes ou EPCI compétents, un programme d’action qui précise les aménagements et les orientations de gestion destinés à favoriser l’exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages au sein du périmètre.”(art. L-143-2).
Cet outil de protection comprend également un nouveau droit de préemption spécifique pour réaliser des acquisitions foncières, à l’amiable ou par préemption. Ce droit peut être exercé à la demande et au nom du Conseil départemental via la SAFER.

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Pourquoi et comment intégrer l’agriculture biologique dans une ZAP ou un PAEN ?
La ZAP ne permet pas en tant que telle de favoriser l’agriculture biologique ou les circuits de proximité. Cependant, les conditions de réussite d’une proposition de ZAP, à savoir une forte mobilisation conjointe des élus, des agriculteurs et des habitants qui nécessitent de reconnaître l’identité agricole du territoire, sont des moyens de développer une réflexion sur l’agriculture souhaitée pour le territoire.
C’est ainsi essentiellement dans son couplage avec d’autres dispositifs, une volonté politique forte et un dialogue territorial de qualité que la ZAP peut permettre de favoriser l’agriculture biologique et les circuits de proximité.
L’instauration d’une ZAP peut également avoir pour effet de diminuer les prix du foncier agricole en limitant la spéculation, et ainsi de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs, éventuellement en agriculture biologique.
Par l’association systématique d’un plan d’actions au(x) périmètre(s) de protection, un PAEN peut permettre de favoriser le développement de l’agriculture biologique de manière plus claire qu’une ZAP, à condition que le plan d’actions soit assorti de moyens de mise en œuvre.
Le PAEN instaure par ailleurs sur les espaces agricoles un droit de préemption du Conseil Départemental. Par ce biais, il peut orienter ses acquisitions foncières, directes ou par l’intermédiaire de la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER), vers des projets d’installation en agriculture biologique et en circuits de proximité.

https://territoiresbio.fr/wp-content/uploads/2020/04/Tableau-ZAP-et-PAEN.png
Quelques expériences réussies : ZAP de Condette (62) • ZAP de Vernouillet (78) • ZAP de Montlouis-sur-Loire (37) • ZAP de Châteauneuf-sur-Isère (26) • PAEN du Rhône (69) • PAEN de la Vallée du Gier pilatoise (42) • PAEN Velaux (13) • 3 PAEN de Loire Atlantique (Guérande – la Turballe ; Saint-Nazaire ; 3 vallées).
Dossier réalisé en partenariat avec Terre de Liens. Eléments tirés du guide “Agir sur le Foncier Agricole”.
Terre et eau, des destins liés – un film de Terre de Liens

Territoires Bio - FNAB
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Un exemple de Zone agricole protégée (ZAP) : une zone étendue et préservée https://www.checy.fr › biodiversite -La ZAP de Chécy, créée par arrêté préfectoral en avril 2013, est la première ZAP du Loiret, et la deuxième en région Centre-Val de Loire …
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La métropole d’Orléans veut créer 2 nouvelles ’zones agricoles protégées’ - Lundi 12 juillet 2021 à 3:47 - Par François Guéroult, France Bleu Orléans - Orléans – Document ‘francebleu.fr’
La métropole d’Orléans lance la procédure pour créer deux nouvelles zones agricoles protégées : 800 hectares, qui s’ajouteraient aux 1.200 hectares existants. Avec le but de préserver des terres pour l’activité agricole et l’espoir d’attirer de nouveaux exploitants.
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Photo - Préserver des terres pour développer de la production en circuit court : c’est l’une des ambitions des ZAP © Radio France - Photo illustration
Agriculteur en milieu urbain, c’est un métier d’avenir ! La métropole d’Orléans va créer deux nouvelles ZAP, comprenez des ’zones agricoles protégées’. Ce sont des territoires à vocation uniquement agricole. Objectif : préserver les terres des pressions foncières et développer les circuits courts.
800 hectares concernés à l’Est d’Orléans
La première zone agricole protégée dans la métropole date de 2013 - c’était à l’initiative de Chécy. Depuis, Olivet, Saran et St Hilaire St Mesmin ont rejoint ce modèle. Cette fois-ci, 2 nouveaux secteurs sont envisagés : l’un du côté de Saint-Jean-de-Braye et de Semoy, l’autre du côté de Bou et de Combleux - soit un total de 800 hectares qui s’ajouteraient aux 1.400 hectares déjà classés en ZAP.
La ZAP est créée par arrêté préfectoral, elle est donc en quelque sorte gravée dans le marbre, au contraire du plan local d’urbanisme qui peut évoluer au gré des révisions et des alternances politiques. C’est ce qui rend cet outil particulièrement efficace : ’C’est une formule qui fonctionne,’ explique Laurent Baude, vice-président d’Orléans métropole en charge de l’agriculture. ’Cela permet en fait de répondre à un double enjeu : le premier, c’est de préserver de l’espace agricole pour éviter une urbanisation croissante et tentaculaire ; le second enjeu, c’est de donner des garanties aux futurs exploitants, car quand un exploitant s’installe, il investit et il a besoin d’avoir de l’assurance que le foncier mis à sa disposition sera pérenne.’
200 exploitants agricoles actuellement dans la métropole
Actuellement, on compte sur la métropole orléanaise environ 200 exploitants agricoles, essentiellement en maraichage et en horticulture. Avec ces nouvelles ZAP - dont une partie est déjà exploitée par des agriculteurs, mais le reste est à l’état de jachères, voire de friches - l’espoir est de susciter des vocations. ’L’un des enseignements très forts des assises de la transition écologique que nous avons menées ces 6 derniers mois, relève Christophe Chaillou, le président d’Orléans métropole, c’est qu’on sent qu’il y a, chez bon nombre de citoyens, la volonté très forte que la métropole s’empare pleinement du sujet de l’alimentation, des circuits courts, notamment pour nos cantines.’
La semaine dernière, les élus du conseil métropolitain ont officiellement lancé la procédure pour la création de ces deux nouvelles zones agricoles protégées : il revient à présent à la préfecture de lancer une enquête publique préalable, pour ensuite prendre un arrêté - une procédure qui devrait prendre environ 1 an.
Agriculture Collectivités locales François Guéroult France Bleu Orléans
France Bleu – L’actualité en direct, info locale et nationale

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Salon de l’agriculture. Ces jeunes pousses inventent la ferme du futur - Ouest-FranceFanette BON. Publié le 04/03/2022 à 09h31
Le numérique et l’innovation prennent une place croissante au Salon international de l’agriculture, à Paris. Cinquante start-up sont rassemblées, du 26 février au 6 mars 2022, au stand de la Ferme digitale.
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Photo - Maxime Zahedi, responsable agronomique à la start-up Weenat, spécialiste de capteurs météo. | VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE
Elle pousse vite ! Fondée en 2016 par cinq start-up, l’association La Ferme digitale compte aujourd’hui quatre-vingts entreprises européennes, qui emploient près de 1 200 salariés. Leur ambition ? Accompagner la révolution agricole grâce à l’innovation et au numérique. Dans des domaines variés : traçabilité, gestion des exploitations, jeux vidéo, fermes verticales… L’association vient de lancer avec le gouvernement un plan baptisé « French AgriTech », pour faire émerger davantage de start-up de l’écosystème « agritech » (contraction d’agriculture et technologie), d’ici à 2030. Elle se taille une place grandissante au Salon de l’agriculture. Cinquante jeunes pousses sont présentes cette année sur près de 600 m² dans le pavillon 4. Rencontre avec trois d’entre elles venues de l’Ouest.
Weenat, la météo connectée - Lancée à Nantes en 2014, cette start-up propose aux agriculteurs de piloter en temps réel leur irrigation via une application mobile, grâce à des capteurs connectés et des données météo spatialisées. Nouveautés cette année : « Nous avons développé deux modèles prédictifs pour anticiper les aléas climatiques : l’un qui prévoit les teneurs en eau du sol et l’autre le risque de gel sur les vignes », souligne Maxime Zahedi, responsable agronomique à Weenat, qui compte aujourd’hui 8 000 capteurs en France (huit modèles différents), 12 000 utilisateurs, quarante salariés et se déploie en Allemagne et en Espagne.
Agriloops, l’élevage de gambas en aquaponie – [Voir : https://www.aquaponia.com/aquaponie-by-echologia/index.php/monde-aquaponia/qu-est-ce-que-l-aquaponie-definition ] - Le premier système d’aquaponie en eau salée. C’est ce que développe cette start-up installée sur le site d’Agrocampus Ouest, à Rennes. « Notre système circulaire produit des tomates, du mesclun et, surtout, des gambas locales : leurs effluents fertilisent la partie maraîchère. En France, la majorité des gambas sont importées d’Amérique centrale et d’Asie », explique Candice Boivin, membre de cette équipe de onze personnes, dirigée par deux ingénieurs. Après deux ans de tests dans une ferme pilote, le modèle est prêt pour l’échelle industrielle. Le démonstrateur, intitulé Mangrove #1, sortira de terre dans le pays de Brocéliande d’ici à fin 2022. « Il permettra de produire 25 tonnes de gambas et 60 tonnes de fruits et légumes par an. »
Linkinfarm, les travaux de cultures délégués - À l’origine de cette start-up calvadosienne, une histoire familiale : « Mon beau-père a cédé ses terres dans le Nord car ses enfants ne reprenaient pas la ferme. Ça nous a déçu de perdre ce patrimoine, nous aurions aimé pouvoir gérer cette terre à distance », raconte Benoît Poirier, qui a fondé, il y a cinq ans, cette société de quatre associés et deux salariés. Pour aider les agriculteurs à gagner du temps et de la rentabilité, leur plateforme en ligne gratuite référence 900 prestataires agricoles français et 9.000 prestations, en proximité. « Les agriculteurs peuvent aussi nous déléguer la gestion de leurs cultures. Ils définissent leur assolement et leurs itinéraires techniques avec nos chefs de cultures, qui coordonnent ensuite tous les travaux ».

logo-Ouest France - Reporters d& ;#39 ;Espoirs
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Les articles étiquetés « AGRICULTURE » et postés sur ISIAS sont à découvrir à partir de ce site : https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=agriculture
Les articles étiquetés « TERRE de LIENS » et postés sur ‘Yonne Lautre’ sont à lire à partir de ce site : https://yonnelautre.fr/spip.php?page=recherche&recherche=TERRE+de+LIENS
Collecte des documents, agencement, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 05/02/2022
Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales
Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : ISIAS Agriculture Enjeux environnementaux et sociétaux Pratiques alternatives ‘Terre de Liens’ Traction animale ZAP.7.docx
Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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