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"La diversité génétique des humains est révélée chez les personnes touchées par COVID-19, notamment par la perte de goût et de l’odorat qui peuvent nécessiter une simple rééducation olfactive – Variant BA-2, vaccin nasal, test anal en Chine" par Jacques Hallard

dimanche 23 janvier 2022, par Hallard Jacques

ISIAS Coronavirus Goût Odorat Rééducation

La diversité génétique des humains est révélée chez les personnes touchées par COVID-19, notamment par la perte de goût et de l’odorat qui peuvent nécessiter une simple rééducation olfactive – Variant BA-2, vaccin nasal, test anal en Chine

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 22/01/2022

Plan du document : Introduction Sommaire {{}}Auteur


Introduction

Ce dossier fait, en quelque sorte, suite à un précédent document posté sur le site ISIAS : ’Le virus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de COVID-19 peut persister dans le corps des mois durant et se disséminer précocement dans le cerveau ; examen de ses variants successifs - dont Delta très agressif et Omicron très contagieux mais moins violent – et questionnements sur la nature vivante des virus et les perspectives sanitaires’ par Jacques Hallard - 19 janvier, par Hallard Jacques - ISIAS CORONAVIRUS

La diversité génétique des êtres humains est encore mise en évidence à partir des analyses qui ont été effectuées chez des personnes touchées par la pandémie de COVID-19. Cela permet notamment, d’une part, de comprendre pourquoi le coronavirus responsable de la pandémie de COVID-19 peut perturber le goût et l’odorat des personnes touchées et, d’autre part, d’expliquer pourquoi certaine personnes échappent à l’infection même en y étant exposées.

Dans un premier temps, les articles sélectionnés pour constituer ce dossier traitent de ces affections de perte du goût et de l’odorat : des définitions ; leur durée, parfois sur plusieurs mois ; des conseils pour préparer les repas lorsque l’on est privé du goût et/ou de l’odorat ; des exposés sur des exercices très simples et efficaces de rééducation olfactive en cas d’anosmie pour retrouver ces sensations.

Dans un deuxième temps, sont rapportées également trois informations de dernière minute :

  • L’apparition d’un nouveau sous-variant d’omicron dénommé ‘BA.2’, qui est en particulier fulgurant au Danemark, apparaissant encore plus transmissible que la forme originale d’Omicron : il y est suspecté d’être responsable d’une poursuite des infections de la 5ème vague, ou qui pourrait alimenter une 6ème vague de la pandémie.
  • La mise au point d’un vaccin qui serait efficace après des immunisations par voie nasale espacées de 3 semaines : ce vaccin nasal sera bientôt fabriqué en France près de Toulouse.
  • La situation sanitaire en Chine qui vient de se dégrader : on y réintroduit les
    tests par écouvillonnage anal, très discutés à l’étranger pour les voyageurs, à deux semaines de l’ouverture du début des Jeux olympiques d’hiver…
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Sommaire

Dernière minute - Covid-19 : un vaccin nasal bientôt fabriqué à Toulouse - Publié le 20/01/2022 à 17:17 – Par Salomé D. - Document ‘ladepeche.fr’ - Photo : le vaccin serait efficace après immunisations par voie nasale espacées de 3 semaines. INRAE - Vaccins contre le Covid-19, Toulouse, Haute-Garonne

Dernière minute - La Chine réintroduit les tests par écouvillonnage anal pour Covid deux semaines avant le début des Jeux olympiques d’hiver – Traduction du 22 janvier 2022 par Jacques Hallard d’un article de Rachael Bunyan Pour Mailonline - Publié : 10:39 GMT, 21 janvier 2022

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  • Génétique, groupe sanguin, immunité croisée... Pourquoi certains échappent-ils au Covid ? Par Véronique Julia - Publié le 19 janvier 2022 à 6h31 – Document ‘franceinter.f’
    À exposition égale, certains passent entre les gouttes et s’en étonnent même. Sont-ils simplement chanceux ? On manque de preuves encore, mais plusieurs pistes sont avancées pour tenter d’expliquer leur résistance au virus.

Photo - Groupe sanguin ? Immunité croisée ? Prédispositions génétiques ? Y a-t-il des facteurs qui protègent certains ? © Getty

C’est un phénomène que les médecins connaissent. Ils ne sont donc pas étonnés. Le chef d’un service d’urgences en région parisienne en témoigne : ’Sur une soixantaine de médecins autour de moi, qui ont soigné, et ’respiré’ du Covid pendant deux ans, un petit groupe, pourtant tout autant exposé que les autres, est passé entre les gouttes et n’a jamais fait de Covid.’ 

Cas contact mais jamais contaminé

Ce constat n’est pas une surprise, ’on sait que nous sommes inégaux face aux maladies’, explique-t-il. ’Pourquoi certains, infectés au VIH, déclarent très vite la maladie, alors que d’autres vont vivre avec le virus toute leur vie sans jamais que la maladie se déclare ? En médecine, on le sait, des susceptibilités génétiques sont à l’œuvre, qu’on ne s’explique pas’, dit-il. 

’J’ai été plusieurs fois cas contact. (...) C’est un peu l’impression de passer entre les gouttes, parce que même si je fais attention je ne m’empêche pas de vivre. Aujourd’hui, en habitant à Paris, au bout de deux ans, ne pas avoir contracté le virus, ça se fait un peu plus rare’, témoigne par exemple Julien, trentenaire, à France Inter. Après deux ans de pandémie, et surtout des semaines d’Omicron, pourtant bien plus contagieux encore que le Delta, les ’rescapés’ du Covid, ceux qui y ont échappé, sont de plus en plus rares et auraient même tendance à s’en étonner. Sont-ils chanceux ou simplement précautionneux ? Prédisposés ? 

Chanceux, précautionneux ou asymptomatiques ?

Evidemment, il y a ceux qui font très attention, ceux qui sortent peu, ou qui n’ont pas d’enfants, qui n’ont jamais été en situation de l’attraper. Il y a ceux aussi qui ont fait un Covid sans le savoir. Une forme asymptomatique et qui pensent, à tort, y avoir échappé. Pour le reste, il y a des hypothèses, mais peu de preuves encore. ’Tout ne s’explique pas toujours’, concède un infectiologue. ’On peut l’attraper ou pas parce qu’on est à l’instant T plus ou moins en forme avec un système immunitaire plus ou moins efficient. Si vous buvez, si vous fumez par exemple, si vous êtes fatigué... tout cela peut jouer.’

Quid des études qui disaient, il y a quelques mois, que la vitamine D pouvait jouer un rôle ? ’C’est complètement fantaisiste’, explique un immunologue. ’On sait que la vitamine D est importante pour la bonne marche du système immunitaire, mais ça ne veut pas dire pour autant que prendre de la vitamine D empêchera d’attraper le virus, attention aux raccourcis faciles !’

Une influence du groupe sanguin ? 

Autre piste : dès 2020, on a évoqué aussi l’influence du groupe sanguin. Appartenir au groupe O réduirait le risque d’infection mais aussi de formes graves, ont conclu au fil des mois plusieurs dizaines études, prises très au sérieux par l’Inserm en particulier. Cela ne veut pas dire que les personnes du groupe O ne présentent aucun risque vis-à-vis du Covid et peuvent s’affranchir de toutes les précautions, cela veut simplement dire que d’un point de vue observationnel, il semblerait qu’elles soient moins à risque que les personnes du groupe A, par exemple. 

Des débuts d’explication biologiques ont été avancés. D’autres facteurs génétiques et immunologiques pourraient être impliqués, mentionne également l’Inserm sans qu’on puisse à ce stade tout pleinement identifier ou expliquer. 

La piste de l’immunité croisée ?

On en avait parlé en début de pandémie : avoir fait des rhumes dus à des coronavirus protègerait du Sars-Cov-2. Pourquoi ? Parce que notre organisme garderait en mémoire la défense initiée a ce moment là et la remettrait en marche. Un temps mise de côté, cette hypothèse de l’immunité croisée a refait surface il y a quelques jours par le biais d’une étude de l’Imperial College de Londres.

L’étude menée au Royaume-Uni a suivi 52 participants vivant alors avec une personne infectée et donc exposés au virus, via ce proche. La moitié des participants ont été infectées, l’autre moitié ne l’a pas été. Chez ceux qui n’ont pas été infectés, les chercheurs ont, pour faire simple, constaté un taux significativement plus élevé de lymphocytes T préexistants. Ces lymphocytes T constituant notre mémoire immunitaire, ce sont eux qui reconnaissent et détruisent les cellules infectées.

La présence de ces lymphocytes T tendrait à prouver que des infections passées à d’autres coronavirus auraient préparé le terrain, et donc protégé ces sujets, déjà prêts à combattre ensuite un autre coronavirus. Ces cellules T cibleraient en effet non pas la protéine spike spécifique du Sars-Cov et qui est à sa surface, mais d’autres protéines internes, communes aux coronavirus. ’Notre étude fournit la preuve la plus claire à ce jour que les cellules T induites par les coronavirus du rhume jouent un rôle protecteur contre l’infection au SARS-CoV-2’, a expliqué le Pr Ajit Lalvani, coauteur de l’étude, ajoutant toutefois qu’il s’agit seulement sans doute d’une forme de protection, qui ne doit pas permettre de s’affranchir ni des gestes barrières ni du vaccin.

Un début d’explication peut-être. Une piste éventuelle aussi de prévention. Car des nouveaux vaccins ciblant ces protéines communes aux coronavirus pourraient induire une réponse des lymphocytes T, concluent les chercheurs. On disposerait ainsi d’un vaccin en quelque sorte ’universel’ contre les coronavirus. De fait, les laboratoires, dont ‘Moderna’, travaillent déjà (entre autres) sur cette piste.

VIDÉO à voir à la source - 24 minutes - INFO Pr Arnaud Fontanet : ’Le scénario du pire s’éloigne, le pic des infections au Covid-19 a été dépassé’

À lire - SCIENCES Groupe sanguin et coronavirus, un hasard génétique

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France Inter – Info, Culture, Humour, Musique

Réouverture de nos magasins : C. Dardenne montait au créneau ce matin sur France Inter. Et vous, vous avez signé ? - ÏDKIDS.COMMUNITY

Source : [www.franceiter.fr/societe/genetique-groupe-sanguin-immunite-croisee-pourquoi-certains-echappent-ils-au-covid#xtor=EPR-5-Meilleur19012022]

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  • Une analyse génétique permet de comprendre pourquoi COVID-19 peut perturber l’odorat des personnes touchées : des variations présentent près des gènes liés à l’odorat chez les êtres humains, peuvent engendrer un risque plus élevé de perdre l’odorat et/ou le goût - Traduction du 20 janvier 2022 par Jacques Hallard d’un article d’ Erin Garcia de Jesús en date du 17/01/2022, publié par ‘sciencenews.org’ sous le titre « A genetic analysis hints at why COVID-19 can mess with smell  » ; accessible sur ce site : https://www.sciencenews.org/article/covid-coronavirus-smell-taste-gene-genetic
    Photo - Des variations génétiques proches de deux gènes impliqués dans l’odorat peuvent rendre les personnes plus susceptibles de perdre leur sens du goût ou de l’odorat lors d’une infection à coronavirus. Ces gènes fournissent les instructions génétiques nécessaires à la fabrication d’enzymes qui métabolisent les odeurs. Dmitry Marchenko / EyeEm/Getty Images Plus

Pour de nombreuses personnes, la perte du goût ou de l’odorat est l’un des signes les plus rapides indiquant qu’elles sont atteintes de COVID-19. Les chercheurs ont mis en évidence certaines variations génétiques qui pourraient rendre plus probable la perte de ces sens par le coronavirus.

Une étude portant sur près de 70.000 adultes atteints du COVID-19 a révélé que les personnes, présentant certaines modifications génétiques sur le chromosome 4, étaient 11 % plus susceptibles de perdre l’odorat ou le goût que les personnes ne présentant pas ces modifications, ont rapporté des chercheurs le 17 janvier 2022 dans ‘Nature Genetics’. Les données proviennent de personnes dont l’ADN a été analysé par la société de tests génétiques ‘23andMe’ et qui ont signalé un cas de COVID-19.

L’épidémiologiste Janie Shelton de ‘23andMe’ et ses collègues ont découvert que deux gènes, UGT2A1 et UGT2A2, qui aident les gens à sentir, se trouvent dans la région du chromosome 4 liée à la perte sensorielle pendant l’infection. Les deux gènes fabriquent des enzymes qui métabolisent des substances appelées odorants, qui produisent des odeurs distinctives.

Des études suggèrent que la perte de l’odorat, un symptôme caractéristique du COVID-19, provient des infections qui s’installent dans les cellules de soutien de l’odorat appelées cellules sustentaculaires (SN : 6/12/20). Il est possible que les variations génétiques proches d’UGT2A1 et d’UGT2A2 affectent la manière dont les deux gènes sont activés ou désactivés, et perturbent ainsi l’odorat pendant une infection, explique Janie Shelton.

L’équipe a combiné la perte de l’odorat et du goût dans une seule question du sondage, de sorte que l’étude ne peut pas déterminer si les variations génétiques sont impliquées dans la perte d’un sens plutôt que de l’autre. ’Lorsque vous perdez votre odorat, votre goût est souvent très diminué’, explique le Dr. Janie Shelton. Le goût peut également disparaître sans perte d’odorat.

Chez certaines personnes, la perte de l’odorat est durable, même lorsque le coronavirus a quitté l’organisme, précise Mme Janie Shelton. Comprendre comment le virus supprime la capacité de renifler, de sentir les odeurs, pourrait aider les chercheurs à trouver des moyens de la rétablir.

Citations

J.F. Shelton et al. TheUGT2A1/UGT2A2locus is associated with COVID-19-related loss of smell or taste. Nature Genetics. Published online January 17, 2022. doi : 10.1038/s41588-021-00986-w.

About Erin Garcia de Jesús E-mailTwitter- Erin I. Garcia de Jesus is a staff writer at Science News. She holds a Ph.D. in microbiology from the University of Washington and a master’s in science communication from the University of California, Santa Cruz.

À propos d’Erin Garcia de Jesús : elle est rédactrice à ‘Science News. Elle est titulaire d’un doctorat en microbiologie de l’Université de Washington et d’un master en communication scientifique de l’Université de Californie, à Santa Cruz.

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Source : https://www.sciencenews.org/article/covid-coronavirus-smell-taste-gene-genetic

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2bis.
Covid-19 : pourquoi certains n’attrapent pas le virus même en y étant exposés ? – Par Maxime Poul, jeu. 20 janvier 2022, 9:56 AM·- Document ‘fr.news.yahoo.com’

Photo - Si personne ne sait réellement pourquoi certains individus en contact avec le Covid-19 n’attrapent pas le virus, les scientifiques émettent quelques hypothèses.

Alors que plus de 460.000 contaminations ont été enregistrées en France en 24 heures et que près de 15 millions de Français ont déjà contracté le Covid-19, certaines personnes y échappent malgré des contacts rapprochés avec des malades.

C’est l’un des nombreux mystères autour de cette maladie qu’est le Covid-19. Alors que le virus se transmet très facilement entre les personnes qui sont en contact étroit les unes avec les autres, ou même par les aérosols qui peuvent rester en suspension plusieurs minutes, certaines personnes semblent ‘incontaminables’. Depuis le début de la pandémie, certains ont attrapé une, deux, voire trois fois le Covid-19 pendant que d’autres, fortement exposés au virus en vivant par exemple sous le même toit que des positifs, n’ont jamais été testés positifs. Alors pourquoi ? S’il n’y a pas vraiment de réponse précise, les scientifiques ont quelques hypothèses.

Tout d’abord, les personnes n’ayant jamais été testées positives ont peut-être déjà contracté le virus de manière asymptomatique et pensent à tort ne jamais l’avoir eu. Mais plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que certaines personnes ne l’ont jamais attrapé, analysent les médecins. 

Inégaux face à la maladie

La première est que nous ne sommes pas tous égaux face à la maladie et que notre système immunitaire ne réagit pas de la même manière face au virus, comme pour chaque maladie. La réponse immunitaire face au Covid-19 peut donc est plus forte pour certains que pour d’autres. 

Interrogé par France Inter, un chef de service d’urgences d’un hôpital de la région parisienne s’explique : ’On sait que nous sommes inégaux face aux maladies (...) Pourquoi certains, infectés au VIH, déclarent très vite la maladie, alors que d’autres vont vivre avec le virus toute leur vie sans jamais que la maladie se déclare ? En médecine, on le sait, des susceptibilités génétiques sont à l’œuvre, qu’on ne s’explique pas’. 

’On pense que certaines personnes sont nées avec des variants ou des mutations dans un ou des gènes qui sont importants pour le SRAS-CoV-2, avance-t-il. Grâce à ces mutations, le virus ne réussirait pas à s’attacher aux cellules humaines’, explique à RadioCanadale spécialiste des maladies infectieuses Donald Vinh. Grâce à ces mutations, le virus ne réussirait pas à s’attacher aux cellules humaines de certaines personnes.

Et si votre génétique vous rendait résistant à une infection de la COVID-19 ? | Coronavirus https://t.co/TcTQ7KkXXz - — Don Vinh (@DonaldVinh) December 6, 2021

Une prédisposition génétique ’de plus en plus reconnue’

En octobre dernier, la revue scientifique britannique The Lancet soulignait dans un article que ’la prédisposition génétique de l’hôte face au Covid-19 est maintenant de plus en plus reconnue’, et que des études avaient été réalisées à ce sujet.

Le magazine Nature émettait quant à lui l’hypothèse que certaines personnes n’auraient pas de récepteur ACE2 fonctionnel suite à une mutation rare, un récepteur que le SRAS-CoV-2 utilise pour pénétrer dans les cellules. Un mécanisme déjà observé dans le cas d’autres maladies comme le VIH, même si ce virus implique d’autres récepteurs.

Le groupe sanguin pourrait également jouer. Selon une étude publiée dans la revue Epidemics, on aurait plus de chances de transmettre le virus à une personne du même groupe sanguin et donc moins le transmettre à quelqu’un de la même famille qui n’aurait pas le même rhésus, ce qui pourrait expliquer pourquoi une personne exposée de la même manière au virus qu’une autre personne de sa famille n’est pas infectée. Dès 2020, plusieurs études prises au sérieux par l’Inserm ont démontré qu’appartenir au groupe O réduirait le risque d’infection et de formes graves, notamment par rapport à ceux du groupe A.

Une étude récemment menée par des chercheurs de l’Imperial College London publiée dans Nature Immunology montre que les personnes auparavant infectées par d’autres virus comme le rhume ou la grippe sont moins vulnérables face au Covid et ses variants grâce aux cellules T développées par le corps : ’Des lymphocytes T créées par le corps lorsqu’il est infecté par d’autres coronavirus comme le rhume, peuvent protéger contre l’infection au Covid-19. [...] Notre étude fournit la preuve la plus claire à ce jour que les cellules T induites par les coronavirus du rhume jouent un rôle protecteur contre l’infection au SARS-CoV-2’, détaille le Professeur Ajit Lalvani, coauteur de l’étude.

En comparant les données de 52 personnes vivant dans la même maison qu’une personne testée positive, les chercheurs se sont aperçu que ceux qui avaient attrapé un rhume auparavant avaient un taux de lymphocytes T bien plus élevé que les autres et donc moins de probabilité de contracter le virus.

Mais si les théories et études sont nombreuses, il n’existe pas d’immunité absolue face au virus et tout le monde peut donc l’attraper. C’est pourquoi n’importe quelle personne doit continuer à prendre ses précautions en respectant les gestes barrières.

VIDÉO - Dr Christian Recchia : ’Le masque post-Covid deviendra-t-il un outil de prévention au quotidien ?’ – Voir à la source ci-après

À lire aussi >> Gastro, grippe, bronchiolite… Où en est la circulation des autres virus ?

Source : https://fr.news.yahoo.com/covid-19-pourquoi-certains-attrapent-pas-virus-meme-en-y-etant-exposes-085644281.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9uZXdzLmdvb2dsZS5jb20v&guce_referrer_sig=AQAAANoj_eoj1A8onoOSGE1d6raCmmjoe6MjQMgb-Dp2aEQ9TEWeBRrCZtNc-ARzDu9-h2kItmiC-miTy8QKDZyuZ8zE28cZKeSYF7_WkUH65fUxAOGze-GW-STabLYRyNflzBB7U86e0gcK6U409kDH3LF9bHwV6ACAbIJNmIn8xJt5

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  • Covid : on vous explique pourquoi la perte d’odorat peut durer plusieurs mois - La rédaction d’AlloDocteurs - Rédigé le 06/05/2021, mis à jour le 07/05/2021 – Document ‘static.allodocteurs.fr’
    L’infection durable des nerfs olfactifs causerait une perte d’odorat persistante, et permettrait aussi au virus d’entrer dans le cerveau. Ce phénomène pourrait expliquer les symptômes psychologiques ou neurologiques du Covid.

Après avoir eu le Covid, vous ne sentez plus rien depuis plusieurs mois ? Selon des chercheurs de l’Institut Pasteur, ce phénomène est ’attribuable’ à la persistance du virus dans la muqueuse tout au fond de la cavité nasale. L’inflammation que le virus y provoque entraînerait la perte de l’odorat.

Test PCR négatif

Parus dans la revue Science Translational Medicine, les travaux des chercheurs sur des patients humains et sur des hamsters syriens dorés expliquent les mécanismes de la perte de l’odorat lié au Covid, à court et à long terme.

Selon l’étude, les tests PCR classiques pratiqués à l’aide d’un long écouvillon dans le nez peuvent se révéler négatifs, même si le virus persiste au fond des cavités nasales, dans la muqueuse olfactive.

Chez les personnes qui ont perdu l’odorat, les chercheurs recommandent donc un brossage nasal, soit un prélèvement encore plus profond, pour compléter le prélèvement nasopharyngé.

Le virus présent dans les neurones

Les chercheurs ont sélectionné sept patients atteints de Covid qui ne nécessitaient pas d’hospitalisation et ont signalé une perte d’odorat. Ils ont ensuite analysé à l’intérieur de leur cavité nasale une muqueuse appelée le neuroépithélium olfactif, qui a pour fonction de détecter les odeurs.

Dans cette muqueuse olfactive, les chercheurs ont découvert que le coronavirus infectait et se répliquait dans les neurones olfactifs, les cellules immunitaires et d’autres types de cellules. Cette infection entraîne une inflammation et la mort de cellules au sein de la muqueuse, donc une perte d’odorat.

Une « entrée dans le cerveau »

De plus, l’Institut a observé des hamsters ayant perdu le goût et l’odorat. Les chercheurs ont détecté une présence virale, non seulement dans la muqueuse olfactive, mais aussi dans le cerveau des animaux. Ils en concluent que l’infection des neurones olfactifs pourrait ’constituer une porte d’entrée dans le cerveau.’ 

Ce passage dans le cerveau pourrait expliquer ’pourquoi certains patients développent diverses manifestations cliniques, d’ordre psychologique (troubles de l’anxiété, dépression) ou neurologiques (déclin cognitif, susceptibilité à développer une maladie neurodégénérative), qui doivent faire l’objet de nouvelles études’, relève l’Institut Pasteur dans son communiqué.

Le virus présent pendant plusieurs mois

’Selon nos résultats, la perte de l’odorat dans le Covid peut persister plusieurs mois chez certains patients. Cette persistance des signes cliniques est attribuable à la persistance du virus et de l’inflammation dans la muqueuse olfactive,’ commente Marc Lecuit (Pasteur, Inserm, AP-HP), co-auteur de l’étude.

Les chercheurs ne savent pas formellement si les patients dont le test PCR est négatif sont contagieux. ’S’ils le sont, c’est sans doute au pire très faiblement. Des études sont en cours pour le déterminer’, a indiqué à l’AFP Hervé Bourhy (Pasteur), également co-signataire de l’étude. 

Après avoir eu le Covid, vous ne sentez plus rien depuis plusieurs mois ? Selon des chercheurs de l’Institut Pasteur, ce phénomène est ’attribuable’ à la persistance du virus dans la muqueuse tout au fond de la cavité nasale. L’inflammation que le virus y provoque entraînerait la perte de l’odorat.

Test PCR négatif

Parus dans la revue Science Translational Medicine, les travaux des chercheurs sur des patients humains et sur des hamsters syriens dorés expliquent les mécanismes de la perte de l’odorat lié au Covid, à court et à long terme.

Selon l’étude, les tests PCR classiques pratiqués à l’aide d’un long écouvillon dans le nez peuvent se révéler négatifs, même si le virus persiste au fond des cavités nasales, dans la muqueuse olfactive.

Chez les personnes qui ont perdu l’odorat, les chercheurs recommandent donc un brossage nasal, soit un prélèvement encore plus profond, pour compléter le prélèvement nasopharyngé.

Le virus présent dans les neurones

Les chercheurs ont sélectionné sept patients atteints de Covid qui ne nécessitaient pas d’hospitalisation et ont signalé une perte d’odorat. Ils ont ensuite analysé à l’intérieur de leur cavité nasale une muqueuse appelée le neuroépithélium olfactif, qui a pour fonction de détecter les odeurs.

Dans cette muqueuse olfactive, les chercheurs ont découvert que le coronavirus infectait et se répliquait dans les neurones olfactifs, les cellules immunitaires et d’autres types de cellules. Cette infection entraîne une inflammation et la mort de cellules au sein de la muqueuse, donc une perte d’odorat.

Une « entrée dans le cerveau »

De plus, l’Institut a observé des hamsters ayant perdu le goût et l’odorat. Les chercheurs ont détecté une présence virale, non seulement dans la muqueuse olfactive, mais aussi dans le cerveau des animaux. Ils en concluent que l’infection des neurones olfactifs pourrait ’constituer une porte d’entrée dans le cerveau.’ 

Ce passage dans le cerveau pourrait expliquer ’pourquoi certains patients développent diverses manifestations cliniques, d’ordre psychologique (troubles de l’anxiété, dépression) ou neurologiques (déclin cognitif, susceptibilité à développer une maladie neurodégénérative), qui doivent faire l’objet de nouvelles études’, relève l’Institut Pasteur dans son communiqué.

Le virus présent pendant plusieurs mois

’Selon nos résultats, la perte de l’odorat dans le Covid peut persister plusieurs mois chez certains patients. Cette persistance des signes cliniques est attribuable à la persistance du virus et de l’inflammation dans la muqueuse olfactive,’ commente Marc Lecuit (Pasteur, Inserm, AP-HP), co-auteur de l’étude.

Les chercheurs ne savent pas formellement si les patients dont le test PCR est négatif sont contagieux. ’S’ils le sont, c’est sans doute au pire très faiblement. Des études sont en cours pour le déterminer’, a indiqué à l’AFP Hervé Bourhy (Pasteur), également cosignataire de l’étude. 

A lire aussi : Covid : à quelles séquelles faut-il s’attendre ?

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La rédaction d’AlloDocteurs

Source : https://static.allodocteurs.fr/btf-11-32513-thumb-660/d5801fa5418fd66a0b17ef5402d050cb/media.jpg

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  • Définition de l’absence du sens du goût ou agueusie par Wikipédia
    L’agueusie est l’absence du sens du goût. Il s’agit d’un trouble quantitatif de la perception du goût, par opposition à la dysgueusie, ou paragueusie, qui est un trouble qualitatif. Au sens strict, l’agueusie désigne une altération de la perception des saveurs primaires (chémoréception par les papilles gustatives de la bouche), et non des flaveurs, ces dernières faisant intervenir l’olfaction. À l’inverse, une personne souffrant d’anosmie (perte de l’olfaction) se plaindra d’une altération voire d’une disparition du goût des aliments alors même que leur sapidité (sucré, salé, etc…) est conservée. L’hypogueusie est une forme atténuée de la perte du goût… » - Article complet à lire sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agueusie

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  • Comment expliquer la perte de goût (agueusie) et quelles sont les solutions ? - 17/08/2021 - Article paru dans Femme Actuelle le 23 août 2021 – Document ‘elsan.care’
    L’agueusie correspond à une perte complète du goût. Quelles sont les causes possibles ? Est-ce réversible ? Le point avec un spécialiste.

Agueusie  : de quoi s’agit-il exactement ?
Petit point étymologie : le mot ’ agueusie ’ vient du grec ancien ’ geusis ’ (qui signifie ’ goût ’) auquel a été accolé le préfixe privatif ’ a- ’ (comme dans ’ anormal ’, ’ apolitique ’ ou encore ’ atypique ’). En clair : le mot ’ agueusie ’ fait référence à une perte complète du goût. ’

L’agueusie appartient à la famille des dysgueusies quantitatives, explique le Dr. Vincent Dupuch, médecin ORL et chirurgien cervico-facial au Pôle Santé République. Dans cette catégorie, on peut également mentionner l’hypogueusie (il s’agit d’une diminution du goût) ou encore l’hypergueusie (a contrario, celle-ci se traduit par un goût exacerbé).

Il existe également des dysgueusies qualitatives : ’ certains patients présentent une altération du goût : par exemple, le goût du sucré devient différent ’, illustre le Dr. Vincent Dupuch. D’autres patients vont même avoir un goût ’ fantôme ’ qui persiste dans la bouche.

Agueusie : que ressent-on ?

’Les patients qui souffrent d’agueusie décrivent souvent une sensation d’avoir du carton dans la bouche (ou du papier mâché) lorsqu’ils consomment des aliments ’ explique le spécialiste.

Agueusie : quelles sont les causes les plus fréquentes ?

Attention : l’agueusie reste un phénomène assez rare. Les causes les plus fréquentes d’agueusie sont :

  • Les médicaments : certains antihypertenseurs (comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou IEC, par exemple), mais aussi certains anxiolytiques (les benzodiazépines, en particulier), certains antibiotiques (la pénicilline, en particulier) et certains anti-inflammatoires (anti-inflammatoires non-stéroïdiens ou AINS, par exemple) peuvent induire une sécheresse de la bouche, donc une perte du goût. Idem pour certains traitements anti-cancer (comme la radiothérapie, par exemple) ;
  • Une infection virale ou bactérienne : par exemple, la grippe peut être à l’origine d’une agueusie ;
  • Une maladie du système endocrinien : le diabète ou l’ hypothyroïdie, par exemple, peuvent favoriser l’apparition d’une agueusie ;
  • Une maladie auto-immune : le syndrome sec ou une déficience en zinc autoimmune, par exemple, peuvent aboutir à une agueusie.
  • Une maladie neurodégénérative : la maladie de Parkinson, par exemple, peut causer une agueusie.
  • Et aussi... ’Une chirurgie de l’oreille peut être à l’origine de lésions nerveuses conduisant à une agueusie ’ ajoute le Dr. Dupuch.
    À savoir. Dans la majorité des cas, les troubles du goût découlent de troubles de l’odorat : ’ lorsqu’on perd l’odorat, en général, on perd également le goût ’ précise l’expert. Ainsi, en cas de Covid-19, on peut observer une destruction de certains neurones olfactifs, conduisant à une perte de l’odorat (anosmie), elle-même éventuellement responsable d’une agueusie / d’une hypogueusie.

Agueusie : comment est-elle diagnostiquée et comment est-elle prise en charge ?

Agueusie : c’est grave, docteur ? Oui. ’ L’agueusie constitue une véritable souffrance pour une grande partie des patients qui en sont atteints : il devient (par exemple) compliqué de s’alimenter lorsqu’on a perdu le goût, et on peut voir apparaître une perte pondérale majeure, voire une dépression en lien avec l’agueusie ’ réagit le Dr. Dupuch.

Agueusie : le diagnostic

Le diagnostic de l’agueusie passe d’abord par un examen clinique du patient : ’ on va aller observer la bouche, les dents et les glandes salivaires, mais aussi repérer un éventuel trouble de l’odorat ’ précise le médecin ORL. Outre des examens biologiques (concrètement : il s’agit d’une prise de sang), des tests du goût spécifiques pourront être réalisés dans un centre spécialisé.

Agueusie : les traitements

La prise en charge de l’agueusie repose principalement sur le traitement de sa cause.

Agueusie : est-ce que c’est réversible ?

Bonne nouvelle : ’ une partie des troubles du goût sont passagers, par exemple lorsqu’ils sont provoqués par une cause infectieuse ou la prise d’un médicament ’, nous rassure le Dr. Dupuch. En
revanche, les troubles du goût liés à des maladies neurodégénératives (comme la maladie de Parkinson, par exemple) ou à une atteinte nerveuse (après une opération chirurgicale, par exemple) peuvent être irréversibles.

Merci au Dr. Vincent Dupuch, médecin ORL et chirurgien cervico-facial au Pôle Santé République à Clermont-Ferrand (groupe ELSAN).

L’article dans Femme Actuelle

Source : https://www.elsan.care/fr/pole-sante-republique/nos-actualites/agueusie-comment-expliquer-la-perte-de-gout-et-quelles-sont

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  • Définition d’un trouble de l’odorat dénommé anosmie par Wikipédia
    L’anosmie est un trouble de l’odorat qui se traduit par une perte totale de l’odorat, temporaire ou permanente1. L’anosmie est habituellement bilatérale mais peut être unilatérale. Elle peut être associée à une perturbation du sens du goût, voire d’une perte totale appelée agueusie. Les conséquences peuvent être lourdes et multiples.

Ce handicap peut être congénital c’est-à-dire acquis dès la naissance. Il est plus souvent d’origine traumatique ou infectieuse.

L’anosmie est fréquemment causée par l’altération du nerf olfactif situé sous le bulbe olfactif qui se trouve au-dessus de la racine du nez mais peut aussi survenir en cas d’atteinte[Quoi ?]. C’est une lésion fréquente dans les traumatismes crâniens où le choc est antérieur : les filets du nerf olfactif qui traversent la lame criblée de l’os ethmoïde, sont déchirés à ce niveau.

Dans de nombreuses maladies virales comme la grippe, une perte d’odorat partielle, temporaire et bénigne résulte de l’obstruction du nez. Dans le cas particulier de la Covid-19, qui ne provoque généralement pas de congestion nasale, l’anosmie est plus systématique (environ 80 % des malades) et provient, selon une étude publiée en octobre 20202, d’une détérioration de l’épithélium olfactif, sans atteinte des neurones3.

Le nombre de personnes touchées par l’anosmie reste incertain. Une étude réalisée au Royaume-Uni en 2014 indique que 5 % de la population générale souffrirait d’anosmie4. Aucune étude n’a été réalisée en France… » - Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Anosmie

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  • Covid-19 : découverte des mécanismes de l’anosmie à court et à long terme - 05.05.2021 - Communiqué de presse de l’Institut Pasteur
    Microscopie électronique à balayage montrant les changements de l’épithélium olfactif après infection par le SARS-CoV-2. A la périphérie de la photo, les cellules ciliées sont normales. Au centre : perte de cils 2 jours après infection. Les particules virales bourgeonnent à la surface des cellules infectées ayant perdu leurs cils. © Unité Perception et Mémoire – Institut Pasteur

La perte de l’odorat, ou anosmie, est l’un des symptômes précoces les plus fréquents de la Covid-19. Les mécanismes impliqués dans cette anosmie étaient jusqu’ici non élucidés. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm, d’Université de Paris et de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, ont élucidé les mécanismes impliqués dans la perte d’odorat chez les patients infectés par le SARS-CoV-2 aux différents stades de la maladie. Ils ont découvert que le SARS-CoV-2 infecte les neurones sensoriels et provoque une inflammation persistante de l’épithélium et du système nerveux olfactif. Par ailleurs, chez certains patients porteurs de manifestations cliniques persistantes, l’anosmie présente est associée à une inflammation prolongée de l’épithélium et du système nerveux olfactif et à la présence durable du virus dans l’épithélium olfactif. Ces résultats ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine, le 3 mai 2021.

La Covid-19, causée par le virus SARS-CoV-2 est principalement une maladie respiratoire mais de nombreux patients présentent des symptômes extra-respiratoires. Parmi ceux-ci, une perte soudaine de l’olfaction chez les personnes infectées par le SARS-CoV-2 a été signalée dans le monde entier dès le début de la pandémie. Le rôle direct du virus dans l’anosmie est resté jusqu’ici incertain. L’une des hypothèses communément admises jusqu’à ce jour était qu’un œdème transitoire au niveau des fentes olfactives empêchait le passage de l’air qui amène les molécules odorantes vers les cellules nerveuses olfactives (la fameuse sensation du « nez bouché » lors d’un rhume classique).

Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm et d’Université de Paris, de l’AP-HP, ont élucidé les mécanismes impliqués dans l’anosmie liée à la Covid-19. L’étude a été conduite auprès de patients ayant la Covid-19 et complétée grâce à des analyses sur un modèle animal. Cette étude montre de façon inattendue que les tests classiques RT-qPCR pratiqués sur les écouvillonnages nasopharyngés peuvent se révéler négatifs alors même que le virus persiste au fond des cavités nasales, dans l’épithélium olfactif. Cette découverte montre qu’un diagnostic du SARS-CoV-2 par brossage nasal peut être envisagé pour compléter l’écouvillonnage nasopharyngé du test PCR chez les patients présentant une perte d’odorat.

Ce travail élucide également le mécanisme de la perte de l’odorat liée à la Covid-19 en révélant, de manière chronologique, différentes étapes :

1) la disparition des cils portés par les neurones sensoriels, après l’infection virale. Or, ces mêmes cils permettent la réception des molécules odorantes par les neurones sensoriels ;
2) la présence de virus dans les neurones sensoriels ;
3) la désorganisation de l’épithélium olfactif (organe sensoriel) liée à l’apoptose (phénomène de mort cellulaire). L’épithélium est organisé en lamelles régulières qui se trouvent être déstructurées par l’infection au coronavirus ;
4) l’invasion du virus dans le premier relai cérébral du système olfactif, le bulbe olfactif ;
5) la présence d’une neuroinflammation et d’ARN viral dans plusieurs régions du cerveau.

Voir à la source le schéma représentant les différentes étapes qui surviennent au niveau de l’appareil sensoriel et qui concourent à l’anosmie liée à la Covid-19.

Cette étude montre que la perte de l’odorat est aussi la conséquence d’une dégradation de l’organe sensoriel situé au fond des cavités nasales. « En effet nous avons constaté que les neurones sensoriels sont infectés par le SARS-CoV-2, mais aussi le nerf olfactif et les centres nerveux olfactifs dans le cerveau  », commente Pierre-Marie Lledo, chercheur CNRS, responsable de l’Unité Perception et mémoire (Institut Pasteur/CNRS) et co-auteur responsable de l’étude.

« Un autre point important de cette étude tient à l’observation portée sur les modèles animaux qui révèle que le virus, une fois entré dans le bulbe olfactif, se propage à d’autres structures nerveuses où il induit une importante réponse inflammatoire  », explique Hervé Bourhy, responsable de l’unité Lyssavirus, épidémiologie et neuropathologie à l’Institut Pasteur et co-auteur responsable de l’étude. L’infection des neurones olfactifs pourrait donc constituer une porte d’entrée vers le cerveau et expliquer pourquoi certains patients développent diverses manifestations cliniques, d’ordre psychologiques (troubles de l’anxiété, dépression) ou neurologiques (déclin cognitif, susceptibilité à développer une maladie neurodégénérative), qui doivent faire l’objet de nouvelles études.

Enfin, Marc Lecuit, responsable de l’unité Biologie de l’Infection (Institut Pasteur, Inserm, Université de Paris, AP-HP) et co-auteur responsable de l’étude, conclut : « Selon nos résultats, la perte de l’odorat dans la Covid-19 peut persister plusieurs mois chez certains patients, et cette persistance des signes cliniques est attribuable à la persistance du virus et de l’inflammation dans la muqueuse olfactive  ». Ces éléments devront être pris en compte pour adapter le diagnostic et la prise en charge des manifestations à long-terme de la Covid-19.

En résumé, les 4 faits marquants de cette étude sont les suivants :

  • Le brossage nasal révèle la présence du virus quand l’écouvillonnage ne le détecte pas ;
  • Le SARS-CoV-2 peut persister au sein de l’épithélium olfactif pendant plusieurs mois ;
  • Le SARS-CoV-2 infecte les neurones sensoriels et provoque un recrutement de cellules immunitaires dans l’organe sensoriel ;
  • Le SARS-CoV-2 peut provoquer une inflammation persistante de l’épithélium olfactif et du système nerveux olfactif.
    L’étude a reçu un financement du Fonds de dotation Per Fumum et d’AG2R La Mondiale. 

Source : COVID-19-associated olfactory dysfunction reveals SARS-CoV-2 neuroinvasion and persistence in the olfactory system, Science Translational Medicine, 3 mai 2021

Auteurs : Guilherme Dias de Melo1‡, Françoise Lazarini2‡, Sylvain Levallois3‡, Charlotte Hautefort4‡, Vincent Michel2,5, Florence Larrous1, Benjamin Verillaud4, Caroline Aparicio6, Sebastien Wagner2, Gilles Gheusi2, Lauriane Kergoat1, Etienne Kornobis7,8, Flora Donati9,10, Thomas Cokelaer7,8, Rémi Hervochon11, Yoann Madec12, Emmanuel Roze13, Dominique Salmon14, Hervé Bourhy1*, Marc Lecuit3,15*, Pierre-Marie Lledo2*†

1 Lyssavirus Epidemiology and Neuropathology Unit, Institut Pasteur, 75015 Paris, France.
2 Perception and Memory Unit, Institut Pasteur and CNRS UMR3571, 75015 Paris, France.
3 Biology of Infection Unit, Institut Pasteur, Paris, France ; Inserm U1117, 75015 Paris, France.
4 Otolaryngology-head and Neck Surgery Department, Hopital Lariboisiere, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Inserm U1141, Université de Paris, 75010 Paris, France.
5 Institut de l’Audition, Institut Pasteur, Paris, France ; Inserm U1120, 75012 Paris, France
6 Emergency Department, Hôpital Lariboisière, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Université de Paris, 75010 Paris, France.
7 Plateforme Technologique Biomics – Centre de Ressources et Recherches Technologiques (C2RT), Institut Pasteur, 75015 Paris, France.
8 Hub de Bioinformatique et Biostatistique – Département Biologie Computationnelle, Institut Pasteur, USR 3756 CNRS, 75015 Paris, France.
9 National Reference Center for Respiratory Viruses, Institut Pasteur, 75015 Paris, France.
10 Molecular Genetics of RNA Viruses, CNRS UMR3569, Université de Paris, Institut Pasteur, 75015 Paris, France.
11 Otolaryngology-head and Neck Surgery Department, GHU Pitié-Salpêtrière, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Sorbonne Université, 75013 Paris, France.
12 Emerging Diseases Epidemiology Unit, Institut Pasteur, 75015 Paris, France.
13 Sorbonne Université, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Département de Neurologie, Inserm U1127, CNRS UMR 7225, Institut du Cerveau, 75013 Paris, France.
14 Infectious Diseases and Immunology Department, Cochin Hotel Dieu Hospital, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Université de Paris, 75015 Paris, France.
15 Université de Paris, Necker-Enfants Malades University Hospital, Division of Infectious Diseases and Tropical Medicine, Institut Imagine, AP-HP, 75015 Paris, France.

‡ These authors contributed equally* These authors share senior authorship
†Corresponding author

Aurélie Perthuison Responsable des relations presse - Myriam Rebeyrotte Attachée de presse - Nathalie Feuillet Chargée des relations presse

Institut Pasteur

Outils de communication | Institut Pasteur

Source : https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/covid-19-decouverte-mecanismes-anosmie-court-long-terme

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  • Covid-19 : combien de temps peut durer la perte de goût et d’odorat ? - Publié le 01 juillet 2021 à 11h56 – Document ‘numerama.com’ SciencesSantéMédecine-
    La perte de goût et d’odorat est un symptôme fréquent provoqué par le coronavirus. Ces sens peuvent se rétablir spontanément en quelques jours, mais également persister. Que sait-on sur les délais de recouvrement ?

Dès les premiers mois de la pandémie, il est apparu que la maladie Covid-19 était reconnaissable à certains symptômes habituellement rares : la perte du goût et de l’odorat. Du jour au lendemain, des patients ne sont plus en mesure de différencier des aliments en les mangeant (agueusie), ou de les reconnaître à l’odeur sans les regarder (anosmie). Cela peut aussi entraîner une altération des goûts (dysgueusie, parosmie…). Ces symptômes typiques du covid peuvent être particulièrement difficiles à vivre. A noter que la perte d’odorat entraîne souvent une perte au moins partielle du goût : ces deux symptômes sont donc liés.

Après un an et demi de pandémie, les scientifiques commencent à avoir suffisamment de recul, au fil d’études, pour préciser les contours de cette perte de goût et d’odorat. On sait, par exemple, que cela concerne aussi bien des formes légères que des formes plus sévères de la maladie Covid-19. Le coronavirus infecte les neurones sensoriels, ce qui provoque une inflammation persistante de l’épithélium et du système nerveux olfactif. En clair : le coronavirus peut détériorer les cellules du bulbe olfactif, ce qui génère l’anosmie et l’agueusie.

Il faut ensuite du temps pour que ces cellules se régénèrent et pour que le cerveau se rééduque à reconnaitre les odeurs. Des études sont sorties pour détailler, justement, la durée de ce recouvrement.

De quelques semaines à plusieurs mois

Ce sont des symptômes qui peuvent avoir une durée très courte. Les sens se rétabliront alors spontanément assez rapidement. On considère que l’anosmie et l’agueusie deviennent en revanche persistantes dès lors que cela dépasse 7 à 15 jours sans amélioration.

Les derniers travaux en date sur l’anosmie persistante due au coronavirus ont été publiés le 24 juin 2021 dans la revue médicale JAMA. Les auteurs y ont suivi 97 patients dont la perte d’odorat dépassait sept jours, afin d’évaluer l’évolution de ces symptômes. Pour une grande partie de l’échantillon, cela a duré quelques semaines à quelques mois. Après quatre mois, 8 patients (soit 15,7 %) n’avaient toujours pas recouvré ce sens. À partir du huitième mois, deux patients avaient encore les symptômes, et, pour ces derniers, cela a duré une année complète. L’étude dresse donc une limite maximale d’une année pour retrouver l’odorat (sauf cas rares). Une majorité de recouvrements a lieu entre 15 jours et 4 mois, ce qui reste long à vivre.

« Nous avons également confirmé l’existence de divergences entre l’auto-évaluation et les tests objectifs, les participants ayant tendance à sous-estimer le retour de la normosmie [le sens de l’odorat]. Cela souligne l’importance d’appliquer les deux méthodes pour l’évaluation des troubles olfactifs post-viraux », ajoutent les auteurs dans leur papier de recherche.

Même de très bonnes odeurs sont indétectables en cas d’anosmie.

Ces derniers résultats sont assez cohérents avec une précédente étude belge menée avec 1 363 patients situés dans 18 hôpitaux européens différents. Ces travaux publiés en janvier 2021 concluaient que 328 patients (24,1 %) n’avaient pas retrouvé l’odorat à 60 jours après le début du symptôme. À 6 mois, 95 % des patients avaient finalement recouvré le sens.

L’éventail des délais reste assez large. L’anosmie peut durer un certain nombre de mois, mais seule une faible portion de personnes voient ce symptôme durer au-delà de 4 à 6 mois. « Selon nos résultats, la perte de l’odorat dans la Covid-19 peut persister plusieurs mois chez certains patients, et cette persistance des signes cliniques est attribuable à la persistance du virus et de l’inflammation dans la muqueuse olfactive  », commentait, en mai 2021, Marc Lecuit, responsable de l’unité Biologie de l’Infection (Institut Pasteur, Inserm, Université de Paris, AP-HP) et co-auteur d’une étude de l’Institut Pasteur dédiée à comprendre les mécanismes de cette perte de goût.

Ce sont des délais bien supérieurs à ce qui advient pour la perte d’odorat due à une grippe ou à une rhinosinusite, maladies habituelles où cela ne dure que 3 à 7 jours maximum.

La nécessaire rééducation

Les patients touchés par la perte de goût et d’odorat peuvent, ceci dit, être aidés par de la rééducation, qui vise à retrouver ces sens lorsqu’ils ne semblent pas revenir naturellement. Après la perte des cellules liées à l’olfaction, le cerveau perd l’habitude de la reconnaissance d’odeurs : il a donc besoin de réapprendre ce mécanisme. Le cerveau va le faire naturellement, mais il peut être aidé.

« Mettre en route le plus rapidement possible la rééducation olfactive est primordial car cela reste pour le moment le seul traitement ayant prouvé son efficacité lors de prise en charge d’anosmie post virale », recommandait la Haute autorité de Santé dans un document publié en février 2021. Cette rééducation doit advenir rapidement, et être encadrée — il faut veiller à ne pas suivre n’importe quel conseil trouvé sur internet, mais se fier à des recommandations médicales.

Pour aller plus loin : Une app de rééducation olfactive quand on a perdu l’odorat à cause du Covid-19, ça marche ?

L’évolution de ces symptômes d’anosmie et d’agueusie peut donner lieu à d’autres symptômes parallèles. Dans certains cas, les pertes de goût et d’odorat provoquées par le coronavirus entraînent un phénomène nommé parosmie : la stimulation olfactive ne correspond pas à ce qui est effectivement ressenti. C’est une distorsion de l’odeur réelle qui, en général, fait percevoir aux patients une odeur désagréable. Ces parosmies « sont fréquentes lors de la récupération neurosensorielle et plutôt de bon pronostic », explique la HAS. C’est une situation qui peut toutefois s’avérer assez longue dans des cas rares, des témoignages rapportant une dizaine de mois parfois.

Pour tout comprendre à l’épidémie du Coronavirus (Covid-19)

Fichier:Logo-numerama.svg — Wikipédia

Source : https://www.numerama.com/sciences/723089-covid-19-combien-de-temps-peut-durer-la-perte-de-gout-et-dodorat.html

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  • Covid-19 : comment se faire à manger sans goût ni odorat ? - Par Jane Roussel Le 06 nov 2020 à 11h57 mis à jour 26 août 2021 à 14h56 – Document ’ topsante.com’ - Photo © Getty Images/iStockphoto
    Difficile de cuisiner lorsqu’on a perdu le goût et l’odorat. Les conseils d’un ORL et d’un chef cuisinier pour une rééducation toute en saveurs.

Quelques jours après les premiers symptômes du Covid-19 et un test positif, Anna se réveille, se prépare un café, le boit. Et rien ne se passe. Son goût ? Aucune idée. Son odeur ? Rien non plus. Elle déclare, comme de nombreux patients touchés par le coronavirus, une anosmie et une agueusie simultanées. Fini le plaisir du carré de chocolat, du bon petit plat réconfortant, ’même ma cigarette n’a plus aucun goût !’, se désole la trentenaire, qui avoue avoir perdu le moral en même temps. Ajouter un peu de cannelle dans son porridge ? ’Pourquoi faire, je ne sens rien !’

Sur le même sujet : ’Des patients sentent des odeurs fantômes’, un nouveau symptôme du Covid décrypté par un médecin

Si Anna est dépitée, elle se console avec des soupes de légumes, avec l’idée que ’quitte à ne rien sentir, autant manger sain’.

Si les études récentes, montrent que la grande majorité des patients récupèrent leur odorat et leur goût au bout de deux mois, certains patients doivent patienter plus longtemps, ’plusieurs semaines, voire plusieurs mois’, comme le souligne le docteur Kamami, ORL.

Une rééducation rapide même si on ne sent rien

Lorsqu’on perd le goût et l’odorat, on perd aussi tous nos repères’, explique-t-il. La première chose, selon lui, est de voir s’il reste quelques saveurs ou senteurs perceptibles, cela permet de savoir ce que l’on peut travailler. Autre conseil, en cas d’anosmie ou d’agueusie, ’favoriser la consommation de la vitamine B, qui aide au bon fonctionnement des nerfs, ainsi que d’oligo-éléments comme le zinc ou le cuivre argent, qui favorisent la récupération’. Mais surtout, le docteur Kamami insiste sur l’importance de commencer une rééducation immédiatement.

’Il faut travailler l’olfaction, même si on ne sent rien sur le moment. Pour cela, choisissez des odeurs phares : du vinaigre, de la vanille, du clou de girofle, de la terre et de la cannelle. Entraînez-vous à les sentir 10 à 15 minutes deux fois par jour.’ Idem du côté du goût : ’les patients doivent continuer de stimuler leur palette de goûts, en mangeant des aliments acides, amers, sucrés et salés, poursuit-il. Mais attention à ne pas trop saler ou trop sucrer ses repas pour autant, cela risquerait de saturer les récepteurs. Ce n’est pas forcément utile, ce serait comme faire écouter de la musique très fort à quelqu’un qui a perdu l’ouïe...’

Stimuler les goûts : les astuces d’un chef cuisinier

Mais alors comment solliciter ces goûts ? Et comment se faire à manger de manière générale ? Le chef cuisinier Raoul Dehe, propriétaire de deux restaurants en région parisienne, le Bel Ami et Le Réminet, nous partage ses conseils pour stimuler les saveurs essentielles :

  • Pour le sucré, on s’oriente vers un aliment naturel et saturé en sucre : du miel  !
  • Pour le salé, on peut se faire une plâtrée de lardons grillés, ou cuisiner ses légumes à la sauce soja par exemple.
  • Du côté de l’acide, on mise sur les fruits de saison : la clémentine, qui se mange autour d’un rituel très agréable, entre l’épluchage, le côté explosif du quartier en bouche, la douceur de la pulpe. On peut aussi agrémenter les plats de citron ou privilégier les oranges.
  • Pour l’amertume, le pomelo est tout indiqué.
    Miser sur nos autres sens, éveiller les souvenirs

’Certes, on n’a plus le goût. Mais on a encore la vue et le toucher, et c’est très important’, souligne Raoul Dehe. Il conseille donc de s’en remettre aux sens restants, comme pour évoquer des souvenirs olfactifs et gustatifs au cerveau. ’Misez sur les couleurs’, reprend-t-il : ’par exemple, si vous vous faites une purée, choisissez du potimarron. Et associez-y du brocoli grillé.’ Du orange et du vert dans l’assiette, parce que l’esthétique de ce que l’on mange compte beaucoup !

D’autre part, le Chef incite à varier les cuissons pour rappeler au palais le plaisir de la multiplicité des textures. ’On peut manger de la soupe, parce que c’est doux, c’est chaud, c’est réconfortant’, conseille-t-il. Mais pas uniquement, ’il faut alterner avec des aliments plus crunchy’. Alors on varie : des pommes de terre sautées, des courgettes revenues à la poêle. Et ç l’inverse, on évite les légumes potentiellement spongieux comme le champignon cru, ou les légumes difficiles à mastiquer comme le fenouil. ’On se concentre sur les légumes phares et on laisse de côté les légumes anciens, plus compliqués en bouche.’

Pour les adeptes de viandes et de poissons, Raoul Dehe conseille de les faire rôtir ou à la poêle. ’Cela permet d’avoir une matière intéressante, d’abord grillée puis tendre’. Autre option, on peut aussi choisir de faire mijoter la viande dans un plat en sauce, ’elle devient filandreuse, elle n’est pas difficile à mâcher, c’est fondant et facile à ingérer, précise le chef cuisinier. Et surtout, on garde espoir en se disant qu’on ne fait pas tout cela pour rien, et que le goût et l’odorat nous reviendront.

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Magazine TOP SANTE août 2017. - Coeur de cigale - Soins cosmétiques naturels de Provence

Source : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/perte-gout-odorat-comment-se-faire-a-manger-reeducation-639616 Bas du formulaire

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    Un exercice (très simple) de rééducation olfactive en cas d’anosmie – Document ‘topsante.com’ - Par Apolline Henry Le 30 avril 2021 à 11h28 mis à jour 26 août 2021 à 06h08
    Pour soigner les patients atteints de Covid-19 qui souffrent d’une perte d’odorat (anosmie), des chercheurs britanniques proposent un exercice tout simple.

Parmi les symptômes les plus surprenants de l’infection au coronavirus SARS-CoV-2, il y a la perte d’odorat (anosmie). Selon une étude européenne publiée au mois de mai 2020, l’anosmie constitue l’un des symptômes les plus fréquents du Covid-19, juste après les maux de tête (céphalées) ; les troubles de l’odorat surviennent soit avant l’apparition des symptômes (généraux et ORL) (dans 12 % des cas), soit pendant (65 % des cas) ou soit après (23 % des cas) ; les femmes sont étonnamment plus concernées que les hommes.

Sur le même sujet : Perte du goût et de l’odorat : ’je n’ai pas pensé au coronavirus’

Pour venir en aide aux patients qui souffrent d’anosmie, la Haute Autorité de Santé (HAS) a établi un protocole de rééducation olfactive au mois de février 2021 : celui-ci consiste à sentir 2 fois par jour des parfums assez forts (vanille, clou de girofle, huiles essentielles spécifiques...) et à pratiquer quotidiennement des lavages de nez avec du sérum physiologique.

Anosmie : un ’entraînement olfactif’ plutôt que des médicaments anti-inflammatoires

Il existe toutefois une autre possibilité : une récente étude de la ‘University of East Anglia’ (en Angleterre) décrit un ’entraînement olfactif’ à destination des patients souffrant de perte d’odorat. Mis au point par le Pr. Carl Philpott, spécialiste de l’anosmie, ce protocole (qui joue sur la neuroplasticité) consiste à sentir 4 odeurs différentes à la suite, 2 fois par jour, pendant 3 à 6 mois. Du côté des ’testeurs’, il y a du choix : gousse de vanille, thé à la bergamote ou au jasmin, bouquet de roses ou de lys, huile d’olive ou huiles essentielles (attention aux contre-indications), fromage ou herbes aromatiques...

En revanche, d’après les chercheurs anglais, l’utilisation de médicaments anti-inflammatoires n’aurait que peu d’intérêt pour soigner la perte d’odorat : ’les corticostéroïdes n’ont pas démontré d’efficacité particulière contre l’anosmie : de plus, ils peuvent être responsable d’effets indésirables (œdèmes, hypertension artérielle, troubles de l’humeur...)’ expliquent-ils dans la revue spécialisée International Forum of Allergy & Rhinology.

Bonne nouvelle : selon l’étude internationale mentionnée ci-dessus (qui portait sur 1420 patients atteints du Covid-19 dans 18 hôpitaux européens), quasiment la moitié des patients souffrant d’anosmie récupèrent leur odorat dans un délai court de 15 jours.

À lire aussi :

Site Fixe Topsante.com - ACPM

Source : https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/anosmie-reeducation-olfactive-covid-643615

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    Comment retrouver le goût et l’odorat après la Covid - Par Jennifer Rofes - Publié le 14 Sep 21 à 8:40 mis à jour le 14 Sep 21 à 8:44 - La Dépêche de Tahiti – Document ‘actu.fr’ - Mon actuPhoto (©JR)
    Grâce à un travail de rééducation dispensé par les orthophonistes, il est possible de récupérer rapidement ses sens perdus.

En stimulant, par le biais d’exercices de mémoire et de perception, le système neurologique des patients souffrant d’anosmie et d’agueusie, la récupération du goût et de l’odorat est plus rapide.

« J’ai perdu l’odorat en contractant la Covid. Cela fait plus de 15 jours et je suis toujours incapable de détecter la moindre odeur », confie Rémy, qui est loin d’être un cas isolé. Pamela, Jeanne, et Vairea ont, elles aussi, perdu l’odorat mais aussi le goût. « Je n’ai pas été très malade, un peu de fièvre durant deux jours avec quelques courbatures et un peu le nez qui coule mais rien de bien grave. Par contre, très rapidement, j’ai perdu mes sens olfactif et gustatif. Je suis officiellement guéri depuis dix jours mais mon goût et mon odorat ne reviennent pas. Je ne sens absolument rien et tout ce que je mets dans ma bouche a un goût de papier mâché. C’est super handicapant », raconte Vairea.

La perte de l’odorat et du goût, appelées anosmie et agueusie, font partie des symptômes largement décrits par les patients atteints d’une forme légère à modérée de la Covid.

Selon les dernières études scientifiques sur le sujet, ces signes surviennent dans 40 % à 68 % des cas de Covid et touchent plus souvent les femmes.

Si la durée de ces symptômes est en général temporaire et que la plupart des patients récupèrent naturellement leurs sens au bout d’une quinzaine de jours, certains ne parviennent toujours pas à les retrouver plusieurs mois après leur infection.

« Il y a des personnes chez qui ces symptômes vont persister durant des mois, voire jusqu’à un an », explique Myrtille Morfin (en photo), présidente du Syndicat des orthophonistes de Polynésie, qui en précise la raison.

« L’odorat est directement relié au centre de la mémoire et des émotions. C’est une voie directe vers le cerveau, et la Covid impacte le cerveau. Elle produit une atteinte inflammatoire dans certaines zones cérébrales, qui crée des lésions et des dysfonctionnements. Quant à l’altération du goût, elle serait due au fait que le virus vienne se fixer sur les récepteurs de la langue, influençant ainsi les mécanismes de perception et reconnaissance du goût. »

Si la persistance de ces symptômes est aujourd’hui scientifiquement expliquée, ce que l’on sait moins, c’est qu’ils peuvent se soigner grâce au travail de rééducation olfactive et gustative dispensée par les orthophonistes.

« En Métropole, où l’épidémie de Covid a de l’avance par rapport au fenua, les orthophonistes ont largement été formés à cette rééducation car cela touche entre quatre à six patients sur dix », précise Myrtille Morfin qui, avec ses consœurs de Tahiti et de Raiatea, a aussi été formée pour aider les patients à récupérer leurs sens.

« Nous ne sommes pas tous égaux. Certains n’auront plus du tout d’odorat alors que d’autres arriveront encore à sentir certaines odeurs. Idem pour le goût. C’est pourquoi il est important de dresser un premier bilan avec le patient pour déterminer quel est le degré de l’atteinte, et ainsi adapter au mieux les exercices de stimulation. Ce qui est certain, c’est que si le patient n’a pas récupéré ses sens au bout de quinze jours, il faut tout de suite agir car plus on attend, plus la reprogrammation du cerveau va être longue. »

En savoir + > Syndicat des orthophonistes de Polynésie française Tél. : 87 24 48 48

Myrtille Morfin, présidente du Syndicat des orthophonistes de Polynésie française : « Plus vite on agit, plus vite on récupère »

Quel est le rôle de l’orthophoniste pour aider le patient à récupérer ses sens ?

Notre rôle s’apparente à celui d’un entraîneur. Au travers de plusieurs exercices de stimulation de la mémoire, des récepteurs olfactifs et des percepteurs de saveurs du patient, qui va aussi devoir réaliser des exercices tous les jours chez lui, on va permettre au cerveau de réacquérir les fonctions perdues.

Car le cerveau est très plastique. Donc bien qu’une zone ait été affectée, que les neurones aient été abîmés, nous pouvons emprunter d’autres chemins dans le cerveau pour reprogrammer les nerfs sensitifs, et ainsi permettre au cerveau de réapprendre à reconnaître les odeurs et saveurs altérées.

Combien de séances faut-il pour récupérer entièrement son goût et son odorat ?

Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte, notamment depuis combien de temps la personne a perdu son ou ses sens car bien que le cerveau soit plastique, il peut aussi être capricieux. C’est pourquoi il faut le stimuler rapidement, sinon il va s’habituer à ne plus sentir certaines odeurs, et la récupération sera plus longue.

Cela dépend aussi de l’âge du patient, un enfant va récupérer beaucoup plus vite qu’une personne âgée. Enfin, cela dépendra aussi du patient lui-même, s’il fait bien ses exercices tous les jours ou pas. Cela va donc forcément varier d’un patient à l’autre mais ce qui est certain, c’est que plus vite on agit, plus vite on récupère.

En cas d’anosmie ou d’agueusie, le patient peut-il venir vous consulter directement ?

Non. Si le patient a besoin de rééducation, il doit se rendre chez son médecin traitant ou son pédiatre, s’il s’agit d’un enfant, qui prescrira des séances de rééducation. Cependant, les patients peuvent toujours nous contacter s’ils souhaitent plus de précisions sur les séances ou savoir qui sont les orthophonistes qui proposent cette rééducation près de chez eux, car tous ne le font pas.

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Source : https://actu.fr/societe/coronavirus/comment-retrouver-le-gout-et-l-odorat-apres-la-covid_44890882.html

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    Santé - Covid-19 - Comment retrouver l’odorat ? Lire la bioCéline Deluzarche Journaliste -Publié le 25/12/2021 – Document ‘futura-sciences.com’
    La perte de l’odorat est l’un des symptômes les plus fréquents de la Covid-19, et elle se prolonge parfois pendant plusieurs mois. À quoi est-elle due ? Combien de temps cela peut-il durer ? Et comment retrouver plus rapidement son cinquième sens ? Tout ce qu’il faut savoir sur l’anosmie et la Covid.

Jusqu’à 70 % des patients atteints de Covid-19 souffrent d’une perte modérée ou sévère de l’odorat, selon une étude menée par le docteur Jérôme Lechien, ORL à l’hôpital Foch de Suresnes. Cette étude, qui suit depuis le mois de mars une cohorte de 2.500 patients recrutés dans 18 hôpitaux européens montre que la perte d’odorat dure en moyenne 22 jours, mais que 6 % des patients n’ont toujours pas retrouvé leur sens six moins après la maladie.

Comment s’explique la perte d’odorat ?

On ne connaît pas encore exactement la cause de ce symptôme, appelé anosmie. On a d’abord pensé que le virus infectait les neurones olfactifs, mais il semble que les atteintes du cerveau soient très rares. Une des principales hypothèses est l’infection des cellules de l’épithélium nasal qui supportent les neurones olfactifs. Des chercheurs italiens ont également remarqué que la perte d’odorat correspond à une augmentation d’une molécule pro-inflammatoire appelée interleukine-6. On observe aussi des différences entre les sexes (les femmes sont moins touchées que les hommes) et les ethnies, ce qui suggère une cause génétique.

Illustration - 6 % des patients atteints de Covid-19 n’ont pas retrouvé l’odorat six moins après la maladie. © Microgen, Adobe Stock 

Perte d’odorat : des conséquences parfois graves

Même si la perte d’odorat peut paraître un symptôme relativement anodin, elle est très handicapante dans la vie de tous les jours. Car la perte d’odorat entraîne aussi généralement la perte et l’altération du goût : les patients se plaignent que toute nourriture a « un goût de carton » et que certains aliments ont une saveur dégoûtante. L’anosmie peut même avoir des conséquences beaucoup plus graves. Une étude de 2014 a montré que les personnes atteintes d’anosmie sont deux fois plus à risque de consommer de la nourriture avariée, d’être intoxiquées par une fuite de gaz ou exposées à un départ de feu. La perte d’odorat peut également entraîner une carence nutritionnelle.

Quelles sont les chances de retrouver son odorat ?

Plus on recouvre tôt son odorat, plus les chances d’un retour à la normale sont grandes. « Dans la perte d’odorat persistante due à la grippe, après six mois, il n’y a plus que 30 à 50 % de chance de guérison spontanée », témoigne Carol Yan, rhinologue à l’université de Californie à San Diego, dans le magazine Pour la Science. Il y a bien eu des cas de guérison après deux ans, mais au-delà, « la capacité de régénération est entravée et les chances de guérison sont malheureusement assez minces », prévient la scientifique.

Comment retrouver l’odorat ?

Dans la phase aiguë, un traitement anti-inflammatoire peut être prescrit. Carol Yan recommande par exemple l’irrigation des sinus avec du budésonide, un puissant stéroïde local dont une étude de l’université de Stanford a montré qu’il améliorait les résultats chez des personnes ayant perdu leur odorat pendant plus de six mois après une grippe. Mais de l’aveu même de la rhinologue, les résultats ne sont pas faramineux.

Pour la plupart des patients, le principal traitement consiste à « entraîner » son odorat, avec par exemple des huiles essentielles, des savons, un loto des odeurs ou en goûtant différentes saveurs (chocolat, pamplemousse, menthe...). «  Entraînez-vous plusieurs fois par jour à associer les odeurs en sentant le café tout en regardant la tasse, conseille par exemple Jérôme Lechien. Même si vous ne sentez rien au départ, cela permet à votre système olfactif de recapter les odeurs et de créer une association dans le cerveau  ». Les fruits et légumes, riches en antioxydants, ou les vitamines B9 et B12, permettraient également de mieux récupérer son odorat.

L’association anosmie.org a quant à elle a mis au point une application appelée « Covidanosmie.fr » pour retrouver plus vite le sens de l’odorat. Élaborée en collaboration avec des médecins, elle s’utilise avec un kit d’huiles essentielles (en vente via le site) et offre un suivi personnalisé et des conseils de spécialistes.

Voir aussi Télécharger l’application TousAntiCovid

Futura, Explorer le monde

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Source : https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/odorat-covid-19-retrouver-odorat-15038/

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Dernière minute – Covid : Fulgurant au Danemark, plus transmissible qu’Omicron… Que savons-nous de ce nouveau variant BA.2 qui pourrait alimenter une 6e vague ? – Par Stéphane Sicard ; suivre ce journaliste - Publié le 19/01/2022 à 18:37 – Document ‘lindependant.fr’

Photo - Les données sur le variant BA.2 sont plus nombreuses. Pixabay

Déjà présent en France, le variant BA.2 est déjà majoritaire au Danemark. Dangerosité, transmissibilité, résistance aux vaccins… voici ce que l’on sait, actuellement, de ce sous-variant d’Omicron.

Vendredi 14 janvier 2022,L’Indépendant évoquait ce sous-variant d’Omicron appelé variant BA.2. Si l’OMS n’a pas encore classifié ni renommé ce sous-variant, des spécialistes se sont penchés sur son cas à travers le monde entier.

Ce que l’on savait déjà

Plusieurs mutations. Le sous-variant BA.2 présente plus de mutations que le variant Omicron originel.

Découvert en Inde. Il aurait été découvert en Inde. C’est d’ailleurs un voyageur de retour d’Inde (un homme de 31 ans) qui l’aurait importé en Chine, selon une première parution chinoise sur le sujet en date du 3 janvier.
Vendredi dernier, BA.2 avait été repéré dans plusieurs pays : en Inde et en Chine, donc, mais aussi au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, à Singapoure, en Afrique du Sud et en Australie selon les 89 séquences disponibles sur la plateforme GISAID (partage de données sur les virus).

Indétectable aux tests PCR. Le sous-variant serait plus difficilement repérable. En effet, BA.2 diffère de la variété ’standard’ d’Omicron car il échappe à la stratégie SGTF qui permet de détecter le variant via les tests PCR.

Ce que l’on sait désormais

Qualifié de variant furtif à tort. BA.2 est dépourvu des mutations sur la protéine Spike et c’est la raison pour laquelle, il a échappé aux tests qPCR. Ce test avait été utilisé pour estimer la vitesse de propagation d’Omicron. Indétectable, BA.2 a ainsi été décrit à tort comme une ’variante furtive’.

Majoritaire au Danemark. Le variant est désormais présent dans la plupart des pays d’Asie mais également en Europe. Il y aurait 0,19% des tests avec ce variant actuellement en France. Il est toutefois devenu majoritaire au Danemark ces derniers jours. C’est le pays d’Europe où sa présence est la plus prononcée actuellement.

“CovGlobe view of areas which may be ahead of the curve on BA.2 (and which are also reporting fast enough for this to show up)” https://t.co/OZqx1wmLwj pic.twitter.com/XMSLyuAiOE - — Theo Sanderson (@theosanderson) January 19, 2022

Plus transmissible. La présence de plus en plus signalée dans autant de pays à travers le monde démontrerait ’dans une certaine mesure que BA.2 serait plus transmissible qu’Omicron’, selon Tom Peacock, virologue au département des maladies infectieuses de l’Imperial College de Londres.

“Some predictions by @jbloom_lab suggest the Spike RBD mutations are likely to have a fairly minimal impact on antigenicity compared to BA.1”. https://t.co/MhKUqgBtAI — Tom Peacock (@PeacockFlu) January 19, 2022

Dangerosité. Actuellement, il n’y a pas de données assez solides pour tester une éventuelle dangerosité supérieure du variant BA.2 par rapport à Omicron.
Tom Peacock évoque toutefois des ’observations très précoces de l’Inde et du Danemark qui suggèrent qu’il n’y a pas de différence dramatique de gravité par rapport’ à Omicron. ’Ces données devraient se solidifier (d’une manière ou d’une autre) dans les semaines à venir.’

Efficacité des vaccins ? Si la dangerosité supposée de BA.2 est assez proche de celle d’Omicron, il devrait y avoir la même réponse des vaccins. Soit une efficacité prouvée sur les formes graves mais pas sur les transmissions.

Une sixième vague ? Il est bien entendu trop tôt pour le savoir, l’OMS n’ayant pas encore placé le variant BA.1 dans ses radars. Mais, à travers le monde, ils sont nombreux à travailler sur ’le séquençage et la surveillance’ et ils vont garder ’un œil attentif sur BA.2’. Tom Peacock doute, lui,’ que BA.2 aura un impact substantiel sur la vague actuelle d’Omicron de la pandémie…’ Si BA.2 provoque ’une deuxième vague d’Omicron, même avec une transmissibilité légèrement plus élevée, il ne s’agit absolument pas d’un changement tel que l’épidémie l’a connue avec le passage de Delta à Omicron’. Si 6e vague il y a, elle ’est plutôt susceptible d’être plus lente et plus subtile’.

Les premières réponses sur ce que sera l’avenir de ce variant BA.2 ne sont pas attendues avant plusieurs semaines. En attendant, Omicron fait toujours la une avec des records de contaminations notamment en France.

L’Indépendant (Pyrénées-Orientales) – Wikipédia -https://fr.wikipedia.org › wiki › L’Indépendant_(Pyréné...-Coronavirus, Sciences et techniques, Actu - L’Indépendant est un journal quotidien régional français, dont le siège se trouve à Perpignan. Il est diffusé principalement dans les départements de l’Aude… 

Fichier:L&#39 ;indépendant.jpg — Wikipédia

Source : https://www.lindependant.fr/2022/01/19/covid-fulgurant-au-danemark-plus-transmissible-quomicron-que-savons-nous-de-ce-nouveau-variant-ba2-qui-pourrait-alimenter-une-6e-vague-10056169.php

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Dernière minute - Covid-19 : un vaccin nasal bientôt fabriqué à Toulouse - Publié le 20/01/2022 à 17:17 – Par Salomé D. - Document ‘ladepeche.fr’ - Photo : le vaccin serait efficace après immunisations par voie nasale espacées de 3 semaines. INRAE - Vaccins contre le Covid-19, Toulouse, Haute-Garonne

L’essentiel - Le vaccin nasal 100% français contre le Covid-19 passe à la vitesse supérieure. Une start-up a été créée et sera chargée de l’exploitation de la solution qui devrait être produite dès ce semestre dans un laboratoire pharmaceutique de Toulouse, Bioways.

L’aiguille du vaccin bientôt remplacée par une injection dans le nez. Depuis juin 2020, l’équipe de recherche BioMAP de l’Inrae-Université de Tours s’est engagée dans la mise au point d’un vaccin nasal contre le Covid-19. Ce jeudi 20 décembre, cette élaboration d’un vaccin protéique 100% français vient de franchir une nouvelle étape : la création d’une start-up chargée du développement et de l’exploitation de la solution, a annoncé l’INRAE lors d’une conférence de presse.

En effet, de nouveaux résultats précliniques ont permis cette nouvelle étape. Ils ont été obtenus avec le variant Delta cet hiver, et montrent la robustesse du vaccin, qui bloque toute contagiosité du Covid-19.

La start-up française, LoValtech, a donc pu voir le jour, et détient à partir de ce jeudi une licence exclusive d’exploitation mondiale du brevet portant sur le vaccin, concédée par l’Université de Tours et INRAE.

C’est d’ailleurs cette start-up qui pilotera les essais chez l’homme, qui devraient aboutir à une autorisation de mise sur le marché du vaccin fin août 2023, voire début 2024. Le vaccin devrait être produit dès ce semestre par la société Bioways, basée à Toulouse.

’Ce projet peut contribuer à la sortie de la crise pandémique’

Selon l’Inrae et l’université de Tours, la plus-value de ce vaccin réside dans sa capacité à couper la transmission entre individus, en agissant directement sur la muqueuse nasale. En laboratoire, des tests précliniques ont permis de démontrer l’efficacité du vaccin après deux immunisations par voie nasale espacées de trois semaines. 

À la fin de l’année 2021, d’autres tests précliniques de ce vaccin à base de protéines virales, encapsulées dans des nanoparticules à base d’amidon et de lipides, avaient montré des résultats ’très positifs’ sur des souris et des hamsters dorés. Ces essais avaient validé son efficacité vis-à-vis de Delta.

’Le vaccin, constitué de la protéine Spike et de protéines virales non soumises à mutation, permettrait donc de protéger contre la souche de SARS-CoV2 circulant actuellement malgré les mutations multiples’ affirme l’Inrae dans un communiqué.

’Ce projet peut contribuer à la sortie de la crise pandémique, sous réserve du respect d’un planning serré et d’investissements externes suffisants’, ont annoncé les experts.

A lire aussi : Vaccin contre le Covid-19 : bientôt un spray nasal révolutionnaire pour stopper le virus ?

A lire aussi : Vaccins par voie nasale : l’espoir de limiter la transmission des virus

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Source : https://www.ladepeche.fr/2022/01/20/covid-19-un-vaccin-nasal-bientot-fabrique-a-toulouse-10058019.php

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Dernière minute - La Chine réintroduit les tests par écouvillonnage anal pour Covid deux semaines avant le début des Jeux olympiques d’hiver – Traduction du 22 janvier 2022 par Jacques Hallard d’un article de Rachael Bunyan Pour Mailonline - Publié : 10:39 GMT, 21 janvier 2022 | Mis à jour : 11:41 GMT, 21 janvier 2022 - Document ‘dailymail.co.uk’

Au moins 27 personnes ont subi des tests par écouvillonnage anal dans un immeuble d’habitation à Pékin. Elles vivaient dans le district de Haidian, où le premier cas d’Omicron a été détecté dans la ville. Les Jeux olympiques d’hiver auront lieu dans deux semaines, mais les organisateurs ont imposé des restrictions.

Deux semaines avant le début des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, la Chine a rétabli les tests de dépistage du Covid-19 par écouvillonnage anal afin d’enrayer la propagation de la variante Omicron.

Selon le journal chinois ‘The Beijing News’, au moins 27 personnes ont subi les tests controversés par écouvillonnage anal dans un immeuble d’habitation de Pékin où une femme de 26 ans avait contracté la variante Omicron, le premier cas de cette variante enregistré dans la ville.

Les tests anaux consistent à insérer un coton-tige stérile jusqu’à 5 cm dans le rectum et à le faire tourner plusieurs fois. L’écouvillon est ensuite retiré avant d’être analysé dans un laboratoire.

La ville de Pékin est soumise à un régime strict de confinement et de tests après que la ville a signalé sa première infection locale par l’Omicron le 15 janvier 2022, et 11 cas ont été confirmés dans la capitale à la date de jeudi après-midi, selon l’agence de presse officielle Xinhua.

Illustration - Schéma utilisé par un médecin chinois pour expliquer l’utilisation de tests anaux pour le Covid-19, une pratique qui a suscité les protestations de plusieurs gouvernements étrangers

Photo - Un agent de sécurité portant un masque facial marche non loin des sites des Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022, à Pékin, en Chine, le 17 janvier.

En début de semaine, la Chine a annulé ses projets de vente de billets au public pour les Jeux olympiques et a déclaré que seuls des spectateurs ’sélectionnés’ seraient autorisés à y assister, alors que le nombre de cas de Covid-19 dans le pays a atteint son plus haut niveau depuis mars 2020. Les organisateurs ont également déclaré aujourd’hui que le relais de la flamme olympique, déjà réduit, sera interdit au grand public en raison des mesures prises contre le Covid.

Le quartier résidentiel du district de Haidian où vit le cas confirmé d’Omicron a été bouclé, avec de grandes barrières érigées pour empêcher les gens d’entrer et de sortir, pendant que des tests - y compris des prélèvements anaux - sont effectués.

Les tests par écouvillonnage anal sont utilisés en Chine depuis 2020, mais sont devenus dominants à Pékin en janvier 2021 après qu’un garçon de neuf ans a été testé positif au virus.

La Chine a suscité une nouvelle controverse en mars de l’année dernière lorsqu’elle a étendu l’utilisation des écouvillons anaux à tous les voyageurs étrangers se rendant à Pékin.

Un membre du personnel du département de contrôle des épidémies de Pékin avait alors déclaré aux médias d’État chinois que les autorités sanitaires pouvaient ordonner à tous les arrivants internationaux dans la capitale de se soumettre à ces tests, bien que ceux-ci ne soient pas obligatoires pour tous. Et à Shanghai, les voyageurs en provenance de régions à haut risque et ceux qui arrivent par avion avec au moins cinq cas positifs ont dû subir une batterie complète de tests, y compris des prélèvements anaux.

Les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud et l’Allemagne ont tous fait part de leurs inquiétudes quant à ces tests, bien que la Chine ait démenti les affirmations selon lesquelles les diplomates américains étaient soumis à ces tests. Les médecins ont déclaré aux médias d’État que les tests peuvent empêcher de passer à côté d’infections, car les traces sont détectables plus longtemps dans les voies respiratoires.

Photo - Un agent de santé porte des vêtements de protection alors qu’il aide les gens à s’inscrire pour un test d’acide nucléique pour le COVID-19 dans un site de test privé le 17 janvier 2022 à Pékin, en Chine.

La Chine a largement évité les épidémies majeures de virus grâce à un régime de confinement, de tests de masse pour le COVID-19 et de restrictions de voyage, bien qu’elle continue de lutter contre les poussées dans plusieurs villes, y compris le port de Tianjin, à environ une heure de Pékin.

Pékin a testé plus de 13.000 personnes après le premier cas Omicron, à la recherche de cas de transmission croisée.

L’immeuble de bureaux où travaillait la femme testée positive a été isolé du monde extérieur sans avertissement préalable dimanche, les employés étant interdits de sortie et soumis à un test Covid-19 obligatoire.

Des fonctionnaires masqués chargés du contrôle du Covid ont été vus en train de transporter de grandes boîtes de literie à travers l’entrée du bureau pour les travailleurs bloqués à l’intérieur.

L’apparition d’Omicron à Pékin et la notification de 130 cas de Covid par jour en moyenne ont amené les organisateurs des Jeux olympiques d’hiver à appliquer des restrictions strictes.

Aujourd’hui, les organisateurs ont annoncé que le relais de la flamme olympique serait interdit au grand public en raison des mesures de lutte contre le Covid.

Le relais, auquel participeront 1.200 porteurs de flamme, se déroulera sur les trois sites des Jeux et se rendra également dans des attractions touristiques telles que la Grande Muraille, du 2 au 4 février 2022, date d’ouverture des Jeux. La sécurité sera toujours une priorité pour ce relais de la flamme’, a déclaré Yang Haibin, un responsable du comité d’organisation des Jeux chargé du relais de la flamme. Compte tenu des considérations liées au contrôle de l’épidémie, le relais de la flamme et les activités cérémonielles seront organisés dans des lieux fermés sûrs et contrôlables.

En début de semaine, la Chine a annulé ses projets de vente de billets au public pour les Jeux olympiques d’hiver de Pékin et a déclaré que seuls des spectateurs ’sélectionnés’ seraient autorisés à y assister.

Photo – Un garçon est examiné par un agent de santé lors d’un test d’acide nucléique pour COVID-19 sur un site de test privé le 17 janvier 2022 à Pékin à la suite du test positif d’une femme de 26 ans dans la ville Pékin avait déjà annoncé qu’aucun fan de l’extérieur de la Chine ne serait autorisé aux événements – en partie en raison des exigences de quarantaine du pays pendant des semaines – mais ils avaient promis d’autoriser le public national.

Cependant, ces plans ont été abandonnés lundi par les organisateurs, la Chine ayant signalé 127 nouvelles infections locales deux semaines seulement avant le début des Jeux olympiques d’hiver. L’annonce de lundi publiée sur le site Web du comité d’organisation a confirmé les attentes selon lesquelles les Jeux d’hiver auraient peu de spectateurs sur les sites, dans des conditions encore plus strictes que celles imposées lors des Jeux olympiques d’été de l’an dernier à Tokyo. Les restrictions de voyage à Pékin ont été renforcées, tous les visiteurs devant fournir des résultats de test négatifs récents, alors que la Chine lutte contre de multiples épidémies à l’échelle nationale.

Photo - Un agent de santé (à gauche) prélève un échantillon sur un homme pour le tester sur le Covid-19, à Pékin, le 20 janvier 2022.

En dehors de Pékin, plusieurs millions de personnes restent confinées dans des locaux fermés dans le cadre de l’approche de la ’ tolérance zéro ’ adoptée par la Chine pour faire face à la pandémie, ce qui a permis d’éviter des épidémies d’une ampleur comparable à celle des États-Unis et d’autres pays.

Le nombre de nouveaux cas a considérablement diminué au cours des derniers jours grâce au strict respect du port du masque, des restrictions de voyage et des fermetures d’écoles, ainsi qu’à un taux de vaccination qui dépasse désormais les 85 %.

Certains experts médicaux craignent que le manque d’exposition au virus ne nuise à la capacité de la population chinoise à faire face aux futures vagues d’infection.

Les Jeux d’hiver ont été assaillis par des controverses politiques similaires, en plus des considérations médicales. Il y a six semaines, les États-Unis, le Royaume-Uni et plusieurs alliés ont déclaré qu’ils n’enverraient pas de dignitaires aux Jeux en signe de protestation contre les violations des droits de l’homme par le régime du Parti communiste.

Les athlètes ont été menacés par le comité d’organisation de ’certaines sanctions’ s’ils disaient ou faisaient quoi que ce soit qui puisse offenser leurs hôtes chinois, tandis que plusieurs délégations ont exhorté les personnes se rendant à Pékin à prendre des téléphones ’brûleurs’ au lieu de leurs appareils personnels, car elles craignent que leurs informations personnelles ne soient compromises. La Ligue nationale de hockey a invoqué l’incertitude causée par la pandémie pour retenir tous ses joueurs du tournoi olympique.

Et plus tôt cette semaine, le diffuseur américain NBC a déclaré qu’il n’enverrait pas d’équipes en Chine, invoquant les mêmes inquiétudes concernant le virus que celles qui ont conduit le réseau à retirer la plupart de ses diffuseurs des Jeux de Tokyo.

Pour en savoir plus > 新京-好新闻,无止 (NKJV - Bonne nouvelle, pas d’annulation en vue)

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Daily Mail reports on Facewatch&#39 ;s success in deterring crime : Facewatch

Source : https://www.dailymail.co.uk/news/article-10426431/China-brings-anal-swab-testing-Covid-two-weeks-Winter-Olympics-begin.html

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Traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 22/01/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

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