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"Etat des forêts dans le monde : 30% des arbres seraient menacés d’extinction par des incendies et des déforestations ; actions pour la sauvegarde des massifs forestiers biodiversifiés" par Jacques Hallard

jeudi 4 novembre 2021, par Hallard Jacques


ISIAS Arbres Forêts

Partie 3 - Etat des forêts dans le monde : 30% des arbres seraient menacés d’extinction par des incendies et des déforestations ; actions pour la sauvegarde des massifs forestiers biodiversifiés

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 04/11/2021

Série Arbres Forêts Agroforesterie Climat :

Partie 1 - ’D’abord protéger les arbres existants dans les forêts et en planter d’autres en association avec des cultures pour assurer les productions alimentaires, préserver les espèces, stocker vraiment le carbone et donc contribuer à atténuer les dérèglements climatiques’, par Jacques Hallard

Partie 2 : ’Etat des forêts et des systèmes agroforestiers en France’, par Jacques Hallard

Partie 3 : Etat des forêts dans le monde : 30% des arbres menacés d’extinction par des incendies et des déforestations ; actions pour la sauvegarde des massifs forestiers biodiversifiés

Plan du document : Introduction Sommaire Auteur


Introduction

Ce dossier enrichit la série consacrée aux arbres et aux forêts : cette 3ème partie présente des documents qui ont été sélectionnés afin de faire un état des forêts au niveau mondial, de faire ressortir les dangers qui les menacent et de citer les mesures diverses qui sont prises, et parfois controversées pour ce qui concerne les tentatives de stabilisation des dérèglements climatiques.

Les zones forestières les plus affectées sont situées principalement en Afrique subsaharienne, dans de nombreux pays de l’Asie du Sud-Est, dans le bassin amazonien et dans le nord de l’Europe.

Sont précisément relatées des initiatives recommandées pour protéger les forêts au niveau mondial et des actions pédagogiques exemplaires, avec une gestion durable pour maintenir et renouveler les
massifs forestiers biodiversifiés, composés d’associations de différentes espèces végétales adaptées.

Par ailleurs, les articles étiquetés « ARBRES FORÊTS » et postés antérieurement sur ISIAS sont à retrouver à partir de ce site : https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=arbres+for%C3%AAts

Les documents traitant du même sujet « ARBRES FORÊTS » et postés sur[Yonne Lautre] ont été répartis en une vingtaine de rubriques : ils sont à découvrir sur ce site : https://yonnelautre.fr/spip.php?page=recherche&recherche=ARBRES+FOR%C3%8ATS+

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  • Les enjeux clés de la recherche agronomique portés lors du congrès mondial de la nature de l’UICN - Accès au document ‘cirad.fr’ - Événement du 22 septembre 2021 - biodiversité
    Le congrès pour la nature organisé par les membres de l’UICN, dont le CIRAD fait partie, a fermé ses portes le 10 septembre dernier. Par les transformations nécessaires qu’il appelle, ce congrès demande d’inscrire les actions de recherche agronomique en partenariat dans la durée, de renforcer le dialogue entre scientifiques et politiques et de continuer à s’orienter vers davantage d’impact.

Photo - Lors du congrès de l’UICN, à Marseille, les scientifiques ont partagé leurs messages avec les politiques et les représentants des membres de l’Union. © D. Bazile, Cirad

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Biodiversité : le Cirad engagé au Congrès mondial de la nature

Le Congrès de l’UICN se conclut par un appel à une reprise post-pandémie fondée sur la nature

Dans les médias :

L’Afrique centrale, entre impératif de croissance et défi de conservation environnementale (RFI, 14/09/2021)

Congrès de la nature : une centaine de motions adoptées, mais quel effet ? (Reporter, 13/09/2021)

Contact : Didier Bazile Montpellier, France Courriel - Christian Leclerc Montpellier, France Courriel

Source : https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2021/recherche-agronomique-et-congres-uicn-2021

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  • Un rapport de l’ONU dresse l’état des forêts du monde – Chloé Gurdjian - Publié le 12/06/2020 à 17h23 - Mis à jour le 12/06/2020 - Diffusé par ‘geo.fr ‘ - Source : https://www.geo.frAccueil Environnement Forêt
    Pourtant essentielles, les forêts sont soumises à rude épreuve, entre les incendies et la déforestation. L’ONU vient de publier un rapport sur leur situation.

Les forêts sont réputées pour être les poumons de notre planète. Mais elles sont malmenées. Dernièrement, de nombreux hectares sont partis en fumée, que ce soit en Amazonie ou en Australie. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture vient de publier un rapport complet sur l’état des forêts à travers le monde.

La répartition des forêts

Les forêts s’étendent au total sur 4,06 milliards d’hectares (ha), soit 31% de la superficie totale des terres. Si on regarde plus en détail, 45% des forêts sont tropicales, 27% sont boréales, 16% sont tempérées et 11% sont sous-tropicales. L’étude révèle que les forêts ne sont pas réparties de manière homogène sur la planète. Plus de la moitié (54%) est en effet concentrée dans seulement cinq pays : la Fédération de Russie (20% avec 815 millions d’hectares en 2020), le Brésil (12% avec 497 millions d’hectares), le Canada (9% avec 347 millions d’hectares), les États-Unis d’Amérique (8% avec 310 millions d’hectares) et la Chine (5% avec 220 millions d’hectares).

Les forêts primaires ’c’est-à-dire les forêts composées d’espèces indigènes dans lesquelles aucune trace d’activité humaine n’est clairement visible et où les processus écologiques ne sont pas sensiblement perturbés’, s’étendent sur 1,11 milliard d’hectares à travers le monde. On les trouve principalement au Brésil, au Canada et en Russie, ces pays comptant à eux trois 61% des forêts primaires. La superficie de ce type de forêt est en diminution depuis 1990.

La déforestation

Selon le rapport de l’ONU, environ 420 millions d’hectares deforêt ont été perdus dans le monde depuis 1990 à cause de la déforestation.

Quant à la superficie forestière mondiale, ’qui correspond à la somme de toutes les pertes de forêt (déforestation) et de tous les gains de forêt (expansion de la forêt) sur une période donnée’, elle diminue aussi. Ce sont ainsi 178 millions d’hectares de forêt qui ont disparu depuis 1990. ’Mais le taux de perte forestière nette a diminué considérablement sur la période 1990-2020 en raison d’une réduction de la déforestation dans certains pays et d’une augmentation de la superficie forestière dans d’autres, due au boisement et à l’expansion naturelle de la forêt.’

C’est l’Afrique, avec 3,9 millions d’hectares, qui a eu le taux annuel de perte forestière nette le plus élevé entre 2010 et 2020. L’Amérique du Sud arrive deuxième, avec 2,6 millions d’hectares perdus. A l’inverse, c’est l’Asie qui compte la plus grande croissance nette, suivie de l’Océanie et de l’Europe.

Le statut des forêts

Plus de 700 millions d’hectares de forêt se trouvent dans des aires protégées. C’est l’Amérique du Sud qui en compte le plus, avec 31%.

Près de 10% des forêts ’sont affectées à la conservation de la biodiversité’, soit environ 424 millions d’hectares.

Enfin, ’environ 30% de toutes les forêts est principalement utilisé pour la production. Au niveau mondial, près de 1,15 milliard d’hectares de forêt sont gérés principalement pour la production de bois et de produits forestiers non ligneux. En outre, 749 millions d’hectares sont affectés à des usages multiples, ce qui inclut souvent la production’.

Source : https://www.geo.fr/environnement/un-rapport-de-lonu-dresse-letat-des-forets-du-monde-200930

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  • Déforestation : les chiffres à retenir du nouveau rapport de l’ONU - GEO avec AFP Publié le 15/09/2020 à 21h49 - Mis à jour le 16/09/2020 - Diffusé par ‘geo.fr‘ déforestation- Accueil Environnement
    Photo - Dans une exploitation agricole ayant recours aux incendies volontaires pour préparer la terre, le 15 août 2020 près de Novo Progresso, au Brésil © AFP/CARL DE SOUZA

La FAO vient de publier un nouveau rapport sur les avancées obtenues à l’échelle mondiale dans la réalisation des objectifs de développement durable. Parmi les thèmes évoqués, l’agence des Nations Unies se penche notamment sur la déforestation qui continue de progresser à travers le monde.

La forêt a perdu ’presque 100 millions d’hectares’ sur la planète en deux décennies, les superficies forestières ne ’cessant de décliner’, ’quoique plus lentement par rapport aux décennies précédentes’ et avec des tendances ’opposées’ selon les continents, indique la FAO dans un rapport publié mardi à Genève.

En chiffres, la proportion de forêts par rapport à la surface terrestre mondiale est tombée à 31,2% en 2020, couvrant au total 4,1 milliards d’hectares, alors qu’elle était de 31,5% en 2010 et de 31,9% en 2000, selon l’agence des Nations unies chargée de l’agriculture et de l’alimentation, qui supervise aussi les forêts. Mais ces tendances mondiales traduisent des dynamiques opposées selon les régions.

La déforestation touche surtout l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est, où elle s’est plutôt accélérée au cours des dix dernières années, ainsi que l’Amérique latine et centrale, où elle a plutôt tendance à ralentir.

Les pertes s’expliquent surtout par la conversion des forêts en terres agricoles destinées aux cultures ou aux pâturages, surtout dans les pays les moins avancés sur le plan économique ou les pays sans développement en littoral, selon la FAO.

Photo - La forêt a perdu ’presque 100 millions d’hectares’ sur la planète en deux décennies, selon les chiffres de la FAO. © Pixabay

En Asie du Sud-Est, la forêt recouvre 47,8% des surfaces contre 49% en 2015, et en Afrique sub-saharienne, 27,8% contre 28,7% il y a cinq ans. Des pays à vocation agricole comme la Côte d’Ivoire voient la forêt se réduire à 8,9% de la surface totale du pays contre 10,7% en 2015. Le Kenya, le Mali et le Rwanda résistent, avec des surfaces en très légère hausse.

En Amérique latine et centrale, la forêt n’occupe plus que 46,7% de la surface totale contre 47,4% il y a cinq ans. Au Brésil, les surfaces boisées ont ainsi régressé à 59,4% du territoire en 2020 contre 60,3% en 2015. Haïti continue sa déforestation avec seulement 12,6% de surfaces boisées contre 13,2% en 2015.

En revanche, dans la plupart des autres régions d’Asie, ainsi qu’en Europe et en Amérique du Nord, la superficie de forêts a ’globalement augmenté entre 2000 et 2020’, en raison des efforts déployés en faveur du boisement et de la restauration des paysages et de l’expansion naturelle des forêts dans ces régions.

En France, la forêt recouvre 31,5% de la surface totale en 2020 contre 30,7% en 2015. En Italie, elle occupe 32,5% du territoire national contre 31,6% cinq ans auparavant, en Autriche, 47,2% contre 47%. En Allemagne, les forêts sont restées stables, à 32,7% de la surface totale, ainsi qu’au Portugal, à 36,2%.

Le 🌎 n’est pas en voie d’atteindre la majorité des #ODD liés à l’agriculture durable, à la sécurité alimentaire et à la nutrition.

🔖 Un nouveau rapport de la @FAO détaille les progrès accomplis vers les #ODD 👉https://t.co/UdYf0QJXdm#OjectifsMondiaux #Agenda2030 #ODD12 pic.twitter.com/DqpBwTyVwu - FAO en français (@FAOenFrancais) September 15, 2020

A lire aussi :

En Amazonie, déforestation et impunité attisent les feux
⋙ Forêts primaires en danger : quels sont les pays les plus touchés ?
Les forêts tropicales pourraient relâcher du carbone avec le réchauffement climatique

GEO (avec AFP) – Source : https://www.geo.fr/environnement/la-deforestation-en-chiffres-selon-lonu-202081

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  • Le recul de la forêt africaine s’accélère, selon un rapport - AFP Publié le 07/05/2020 à 15h13 - Diffusé par ‘geo.fr ‘ - Mis à jour le 07/05/2020 - forêts
    Photo - Dans un parc naturel en République démocratique du Congo, le 30 septembre 2019 © AFP/Archives/ALEXIS HUGUET

L’Afrique est le seul continent au monde où le recul de la forêt s’accélère, selon les premiers enseignements d’un rapport quinquennal dévoilés jeudi par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Alors que certaines pays sud-américains sont souvent pointés du doigt pour une exploitation irraisonnée de leurs forêts, l’Amérique latine a divisé par deux le rythme de perte de ses surfaces arborées : alors qu’elle perdait en moyenne 5,2 millions d’hectares de forêts par an entre 2000 et 2010, la décennie suivante a vu le solde entre déforestation et régénération, naturelle ou de la main de l’homme, ramené à -2,6 millions d’hectares annuels.

A l’inverse, la perte de forêts en Afrique a accéléré entre ces deux périodes, passant de 3,4 à 3,9 millions d’hectares de forêts en moins chaque année et accentuant le triste rang octroyé au continent africain de leader de la déforestation.

’C’est effectivement une très mauvaise nouvelle’ pour le continent africain, a commenté Anne Branthomme, experte à la FAO, qui travaille au programme d’évaluation des ressources forestières mondiales.

’Une explication, c’est certainement la croissance démographique dans la région. Beaucoup de la déforestation dans la région est due à l’agriculture de subsistance à petite échelle’, a indiqué Mme Branthomme lors d’un entretien à l’AFP.

Un recul insuffisant de la pauvreté, combiné à la croissance démographique, ’fait que la pression sur les forêts est augmentée, ce qui est très dommage, puisque les forêts en Afrique représentent aussi une source très importante de nourriture, de bois de chauffage, de bois énergie’, a-t-elle ajouté.

Au niveau mondial, cependant, le recul de la forêt a poursuivi son ralentissement, mais cette tendance positive s’est nettement fragilisée ces dix dernières années : alors que la moyenne de perte de forêts au niveau mondial avait baissé de 2,6 millions d’hectares par an entre 1990/2000 et la décennie 2000/2010, il n’a baissé que de 0,5 millions entre cette dernière et 2010/2020, pour rester en moyenne -4,7 millions d’hectares annuels.

Depuis 1990, le monde a perdu 178 millions d’hectares de forêts, soit une superficie équivalente à la Libye.

Le total des forêts dans le monde représente un peu plus de 4 milliards d’hectares, soit environ 31% des terres émergées de la planète.

© 2020 AFP - Source : https://www.geo.fr/environnement/le-recul-de-la-foret-africaine-saccelere-selon-un-rapport-200620

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  • Forêt amazonienne : une délégation de Guyane avec Macron à l’ONU - AFP Publié le 17/09/2019 à 19h15 – Diffusé par ‘geo.fr ‘ - Outremer
    Photo - Vue de la forêt de Guyane française, sur la commune de Saül, le 20 octobre 2006 © AFP/Archives/JODY AMIET

Une délégation de la Guyane accompagnera Emmanuel Macron au sommet spécial climat lundi prochain à l’ONU, où il annoncera son plan pour la forêt amazonienne, a annoncé mardi la ministre des Outre-mer à l’Assemblée nationale.

Fin août, le président français avait fait des incendies qui dévastent actuellement la forêt amazonienne, notamment au Brésil, l’une des priorités du sommet du G7 à Biarritz. ’Nous sommes tous concernés. La France l’est sans doute encore plus que d’autres autour de cette table, puisque nous sommes amazoniens’ avec la Guyane, avait-il dit.

La Guyane, située dans l’est de l’Amazonie, est couverte à 98% de forêts.

La délégation guyanaise, menée par le président de la collectivité de Guyane Rodolphe Alexandre, comprendra également le président du Grand conseil coutumier des populations amérindiennes et ‘bushinengé ‘de Guyane, Sylvio Van Der Pijl. En fera également partie le président du parc amazonien, le plus grand parc de l’Union européenne qui couvre 34.000 km2, a indiqué Mme Girardin en réponse à la députée LREM Jennifer de Temmerman.

La présence d’une telle délégation ’est une grande première et c’est important. (...) J’ai toujours dit que les territoires d’outre-mer étaient des territoires d’excellence, des territoires de solutions et c’est souvent à partir de ces territoires que nous pouvons rayonner dans l’ensemble du monde’, a insisté la ministre.

Elle a précisé que ’le plan pour la la forêt amazonienne’ serait débattu mercredi à Matignon, au sein d’un comité interministériel outre-mer, présidé par le Premier ministre Edouard Philippe.

Fin août, la ministre et des élus de Guyane, ainsi que le président du Grand conseil coutumier, avaient signé une tribune commune, réclamant la création d’un fonds international ’contre les feux de forêt et pour le reboisement’.

Mais dans une autre tribune, le Grand conseil coutumier avait souligné que le feu n’était ’pas le seul danger qui menace ou détruit l’Amazonie’, pointant ’l’extractivisme (exploitation industrielle de la nature)’ qui ’a une grande part de responsabilité’.

Le Grand conseil coutumier avait notamment regretté qu’Emmanuel Macron ait ’attribué 360.000 hectares de forêt aux multinationales minières en Guyane’.

© 2019 AFP – Source : https://www.geo.fr/environnement/foret-amazonienne-une-delegation-de-guyane-avec-macron-a-lonu-197567

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  • Liste des pays du monde par superficie forestière - Wikipédia
    Bas du formulaire

Rang

Pays

Forêts (km2)

Forêts (%)

Région du Monde

1 Suriname 147 760 90,20 Amérique du Sud
2 États fédérés de Micronésie 630 89,74 Océanie
3 Seychelles 407 89,45 Afrique

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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_du_monde_par_superficie_foresti%C3%A8re

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  • Accès à une documentation de ‘GreenFacts’ sur les forêts
    Référence :

../../../../tmp/mozilla_pascal0/%20...https://www.greenfacts.org › 2-ampleur-deforestation

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  • Ressources forestières - Qui rase et qui plante des forêts dans le monde ? – Document QQF
    Photo - Ce n’est pas une surprise : les forêts continuent de disparaitre à l’échelle mondiale. 129 millions d’hectares -soit l’équivalent de la superficie de l’Afrique du Sud- de forêt ont été détruits depuis 1990. C’est ce que révèle la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) dans son dernier rapport d’évaluation des ressources forestières mondiales datant de 2015. Même si le rythme de perte du couvert forestier ralentit à l’échelle mondiale, ce sont encore et toujours les forêts primaires qui trinquent.

La forêt, pas si facile à quantifier

Parler de déforestation, c’est d’abord parler de forêt. Mais qu’entend-on par forêt ? La définition la plus largement acceptée et utilisée est celle de la FAO. Est considérée comme forêt une zone de plus de 0,5 hectare de surface avec des arbres qui peuvent atteindre des hauteurs de 5 mètres et une couverture de 10%. En sont exclues les zones arborées à vocation urbaine (parcs et jardins) ou agricole (oliveraies, palmier à huile etc…).

Pour quantifier le couvert forestier, il existe deux méthodes. La première, la plus précise mais aussi plus coûteuse, est l’inventaire forestier de terrain. Des techniciens vont mesurer les arbres et peuvent donc vérifier directement in situ si la parcelle répond à la définition de la FAO. La deuxième, c’est la télédétection. On calcule informatiquement à partir de photographies aériennes ou d’images satellitaires la superficie du couvert végétal.

Un bilan contrasté

Ces méthodes ont permis à la FAO d’affirmer que c’est dans les tropiques, particulièrement en Amérique du Sud et en Afrique, que la forêt a le plus régressé. Ces régions abritent pourtant les dernières forêts dites primaires (qui n’ont que peu ou pas été perturbées par l’homme) de la planète. Sur le podium du nombre d’hectares déboisés entre 2010 et 2015, c’est le Brésil qui l’emporte. En cinq ans, ce sont 984 000 hectares par an qui ont disparu. Mais en proportion, c’est le Nigéria qui enregistre le plus de perte : entre 2010 et 2015, le pays a perdu chaque année 4.5% de sa surface forestière. Certains pays, quant à eux, ont gagné en couvert forestier. C’est le cas de la Chine, en première position mondiale, où 1 542 000 hectares ont été reboisés chaque année entre 2010 et 2015.

Avec 113 000 hectares reboisés par an, la France a la plus forte progression forestière parmi les pays d’Europe et se positionne à la dixième position mondiale.

Il apparait nettement dans le rapport de la FAO que ce sont les pays au revenu le plus bas dans lesquels on observe les plus fortes pertes de surfaces forestières et qu’à l’inverse, les zones du globe au plus fort revenu connaissent une progression de leur forêt.

Alors qu’entre 1990 et 2000, 0.18% de la forêt a disparu chaque année, entre 2010 et 2015, ce taux a baissé pour atteindre 0.08%. Le rythme de perte aurait donc ralenti… Cela s’expliquerait par la baisse globale des déboisements et l’augmentation des plantations.

Les forêts primaires en ligne de mire

Attention cependant. L’opposition forêt/non forêt est un peu simpliste car toutes les surfaces forestières n’ont pas la même valeur biologique ou économique. « Si le ralentissement de la baisse des surfaces forestières dans le monde peut apparaître comme une bonne nouvelle pour les forêts, il cache un phénomène inquiétant : la perte rapide des forêts dites primaires, celles dans lesquelles l’impact humain est resté faible, que les statistiques de la FAO n’arrivent pas encore bien à évaluer. » explique Jean-Luc Dupouey, chercheur en écologie forestière à l’INRA. « En effet, à l’échelle mondiale, la part des forêts plantées artificiellement, ou régénérées naturellement sur d’anciennes cultures abandonnées, augmente rapidement. Le problème, c’est que la valeur biologique (en termes de biodiversité) de ces forêts secondaires est le plus souvent plus faible que celles des forêts primaires qui étaient présentes avant la plantation, ou avant la mise en culture de la terre. Ces changements sont quasiment irréversibles puisque la forêt, même si on la laisse se régénérer naturellement, mettra des centaines voire des milliers d’années pour revenir à un état proche de celui qu’elle aurait eu si elle n’avait pas été détruite » poursuit le chercheur. C’est pour cela qu’il est nécessaire de préserver les forêts primaires, encore trop convoitées à l’échelle mondiale.

  • On calcule son empreinte sur la forêt et on change nos habitudes de consommation : par exemple, on évite les produits alimentaires contenant de l’huile de palme, ou la viande nourrie avec des aliments (soja) produits sur des terres de déforestation.
  • On fait attention à la provenance du bois de nos meubles en vérifiant les certifications.
  • On peut lutter localement pour la sauvegarde des forêts anciennes, par exemple la forêt de Bialowieza - sanctuaire européen de biodiversité - dont la partie polonaise est actuellement massivement déforestée, en signant la pétition. 
  • Ou celle-ci, contre le fabricant des biscuits Oreo qui participe à la déforestation des forêts indonésiennes en plantant des palmiers à huile pour la fabrication de ces produits.
  • On peut compter les arbres près de chez nous. 
  • On peut utiliser cet outil gratuit mis en place par le World Research Institute, un institut de recherche indépendant sur les sujets environnementaux, et rendu possible avec de nombreux partenariats dont des universités, Greenpeace et Google. On peut observer la couverture arborée de la Terre et les zones menacées de déforestation en direct et isoler les forêts primaires sur la carte pour se rendre compte de leur rareté ! Attention cependant, le site est à utiliser avec prudence. Parce que les données ont été acquises suivant diverses méthodes et à des dates différentes, il est préférable de ne pas trop zoomer ni de comparer les cartes entre elles.
    Olympe Delmas _Qqf https://www.qqf.fr -Un nouveau média pour comprendre les grands enjeux planétaires d’aujourd’hui et de demain et les relier à notre quotidien pour agir de manière concrète.

Source : https://www.qqf.fr/article/qui-rase-qui-plante-les-forets-dans-le-monde

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https://www.lemonde.fr › Planète › Climat - 2 juin 2020 —

La destruction de la forêt tropicale en hausse de 12 % en ... - https://www.lemonde.fr › Planète › Biodiversité - 31 mars 2021

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    Les forêts en Suède d’après Wikipédia
    Photo - Une forêt dans le Gotland.

En 2010, la superficie totale de la forêt européenne était de 38 %. La Suède comprend à elle seule 17,6 % des forêts de l’Union européenne1. Au niveau de l’exploitation industrielle, ce pays comprend 15 % du total de l’UE [pas clair].

De plus, avec moins de 1 % de la forêt mondiale, la Suède assure 6 % de la production mondiale de bois scié et 4 % de la production mondiale de papier 2. La Suède possède 22 millions d’hectares avec un taux de boisement supérieur à 70 %. Elle a un volume de bois sur pied de 2,6 milliards de m³3.

Dans l’économie nationale, les produits forestiers procurent un excédent commercial important, qui lui permet de payer ses importations de pétrole, denrées alimentaires, produits chimiques, vêtements, etc…

Géographie et climat

La Suède, située entre 55° et 69°, ne peut pas être considérée comme un pays jouissant de conditions écologiques et biologiques favorables à la foresterie. Le Sud du pays est plutôt plat et agraire, rappelant le Danemark. Le Nord est plus accidenté : on y trouve de grandes forêts de résineux et de nombreux lacs. C’est aussi là que se trouve la région montagneuse des Alpes scandinaves. La Suède comporte 53 % de forêt, 17 % de montagnes, 9 % de lacs et rivières et 8 % de terres cultivées.

Article détaillé : Géographie de la Suède.

Son climat est plutôt rude, mais tempéré par l’influence du Gulf Stream (courant océanique) et des vents d’ouest.

Essences présentes

Les grandes forêts se trouvent principalement dans le Norrland (territoire du nord recouvrant les 3/5e de la superficie totale du pays). Les essences de cette partie de la Suède sont principalement des résineux : le pin, le sapin et l’épicéa. Le bouleau est rare. Les essences du Sud sont des ormes, des frênes, des tilleuls, des chênes. Ces feuillus sont particulièrement utilisé pour la construction des navires.

En Suède, les essences qui peuplent les forêts sont :

  • en premier lieu, avec 46 % des volumes recensés sur pied, l’épicéa ;
  • en second lieu, avec 38 %, le pin sylvestre ;
  • en troisième lieu, avec 11 %, le bouleau ;
  • et enfin, les feuillus divers (tremble, chêne, hêtre...) avec 5 %.
    (D’après La Forêt privée, « La forêt multifonctionnelle des Suédois », no 228, 19964)

Importance de la forêt au XIXe siècle

Au cours du XIXe siècle, il y a une interaction entre la forêt et la population. À l’origine, la forêt servait à la chasse, comme une source de combustible pour la cuisson des aliments et enfin comme source de matière première pour la construction d’habitations et de structures.

Dans le premier quart du XIXe siècle, la Suède entre dans l’ère de la sylviculture grâce aux premières tentatives de rationalisation. Le chêne est l’essence au centre des débats pour ces tentatives de rationalisation, car c’est un bois très utilisé, reconnu pour ses formes naturelles et sa solidité qui permettent l’élaboration de pièces de charpente idéales pour la construction de navires.

L’exploitation forestière se situe sur le grand tiers Sud du royaume. En raison des conditions difficiles de l’agriculture, la production sylvicole devient une source de revenus importantes et s’étend sur tout le pays. Le secteur sidérurgique occupant une place centrale dans l’économie du pays, les forêts sont réservées à ce secteur, afin d’alimenter les forges en combustible. Une gestion fine apparaît aussi judicieuse que nécessaire. Ainsi, à cette époque, les scieries ne représentent pas une priorité, ni une opération rentable. Seules les forêts éloignées des centres de productions sidérurgiques sont utilisées pour fournir au marché des produits directement issus de la transformation du bois.

Photo - Exploitation forestière en 1905. Les grumes sont apportées sur un lac gelé, d’où elles seront flottées vers la côte au printemps.

Au niveau européen, la concurrence est forte à cette époque, notamment avec la Norvège et les pays baltes. La diminution de la concurrence encourage une prise de conscience politique à la fin du règne de Charles XIV Jean. À partir de 1842, la Suède donne à l’industrie du bois les outils nécessaires à son développement en abolissant les quotas de coupe. Les scieries suédoises prennent de l’importance avec l’ouverture du marché anglais et la demande constante française, allemande et danoise.

Ainsi l’arbre n’est plus considéré comme une ressource énergétique mais comme une richesse rentable5.

Répartition de la forêt suédoise

La propriété forestière en Suède est divisée en 4 parties. Les propriétaires privés en possèdent 48 % (ils sont entre 200 000 et 250 000), les groupes industriels 25 %, l’État 19 % et les communes 8 %. (D’après La Forêt privée, « La forêt multifonctionnelle des Suédois », no 228, 19966).

Forêt familiale

En Suède, 300 000 propriétaires privé se partagent environ 50 ha[pas clair] sur une surface totale de 30 000 000 ha.

En 1903, une loi oblige une replantation après les coupes, c’est ce qui marque le début de la restauration des forêts suédoises. Un écart se forme entre les grands groupes industriels et les exploitations familiales. Cependant, au début des années 1980, l’exploitation familiale devient le modèle idéal de la sylviculture, basé sur les préoccupations culturelles et environnementales. Ainsi, le savoir-faire se transmet-il de génération en génération.

Photo - Vue aérienne d’une forêt de résineux en Suède.

Ces propriétaires privés se sont regroupés en coopératives pour acquérir des matériaux plus modernes et plus performants. Il y a un manque de communication dans le monde forestier sur les pratiques, le but des coupes, éclaircie afin de préserver des forêts différentes et donc avoir une riche biodiversité7.

Problème des partenariats

En 1996 et 1997, la Fédération suédoise des propriétaires forestiers voudrait intégrer le processus du Forest Stewardship Council (F.S.C), qui lui permettrait de mettre au point une certification et des critères de gestion forestière durable (S.F.M). Seulement, elle délaisse l’importance d’arriver à[pas clair] une bonne pratique forestière, ce qui ne convient pas aux propriétaires privés qui préfèrent garder une gestion durable et des bonnes pratiques pour les générations futures.

Certains pays comme le Danemark, la Finlande et la Norvège, ainsi que la Confédération des propriétaires forestiers, soutiennent les propriétaires privés suédois en rejetant le F.S.C et en créant leurs propres systèmes de certification.

Depuis 1990, certaines O.N.G couvertes par le F.S.C posent une autorité supranationale sans base légale ni démocratique[pas clair]. Elle[Qui ?] possède un pouvoir grâce à d’étroites relations avec les médias. Leur[Qui ?] souhait serait que les propriétaires acceptent ses règles et payent des droits qui leur assureraient un revenu très important. Par contre[Quoi ?], le F.S.C ne possède pas les qualités requises pour être reconnu comme une autorité publique. En effet, il a subi plusieurs échecs économiques en Suède induit par sa politique. Ces erreurs ont coûté cher à la société (label vert à la Ford Taunus, électricité verte, pâte à papier Södra sans chlore, recyclage à outrance…). De plus, il[Qui ?] ne prévoit pas de procédure d’appel.

Les propriétaires privés suivent donc les travaux du C.E.P.F[Quoi ?] et lui font confiance car grâce à cette confédération, ils peuvent établir un cadre de travail commun sur la gestion durable dans lequel chaque pays pourra développer son propre système.

Il existe, en fait, deux grandes menaces pour les forestiers :

  • l’ignorance de la population sur la manière et les techniques de gestion des forets, qui crée des réactions négative sur le marché forestier. Cela est dû principalement aux médias.[pas clair]
  • la concurrence tel que le plastique, l’acier, aluminium [Quoi ?]
    Voir l’article complet avec notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_en_Su%C3%A8de

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    Scandinavie : les forêts de Suède - Théophane Le Méné Directeur Général (photo) – Document ‘ecotree.green/blog’
    La Suède est la première superficie boisée de l’Europe, mais l’aménagement intensif de ses forêts lui attire des critiques.

Photo- La Suède est l’un des pays les plus boisés de l’Europe, et un cas scandinave très intéressant. Les produits forestiers sont de première importance dans son économie, mais l’aménagement intensif de ses forêts attire certaines critiques. Faisons un rapide état des lieux.

Quelle est la surface forestière de la Suède ?

La surface totale de la forêt européenne représente près de 40% de son territoire. La Suède compte, à elle seule, environ 18% de la surface totale des forêts de l’Union européenne, et 70% de son territoire est couvert de forêts. Avec 31 millions d’hectares de forêts, la Suède est le pays européen le plus boisé, devant l’Espagne (28 millions d’hectares), la Finlande (23 millions d’hectares) et la France (18 millions d’hectares). En Suède, la forêt joue par conséquent un rôle économique de premier plan. Les essences forestières les plus importantes de la Suède sont :

  • l’épinette de Norvège (Picea Abies), 46% des volumes recensés sur pied
  • le pin sylvestre (Pinus sylvestris), 38% des volumes recensés sur pied
  • le bouleau pubescent (Betula pubescens), 11% des volumes recensés sur pied
    Quelle est l’économie forestière de la Suède ?

La Suède fait figure d’Etat pionnier, pour ce qui concerne l’aménagement des forêts. Au Moyen Age, déjà, les forêts étaient récoltées pour l’exportation de matériaux de construction navale. Puis, le charbon et le goudron de bois ont joué un rôle essentiel dans le développement économique du pays. Mais au XIXe siècle, en l’absence de cadre réglementaire, la surexploitation du bois a entraîné une dégradation des forêts. Dans le même temps, la poussée démographique et l’extension de l’agriculture qui l’accompagna, grignotèrent largement les massifs forestiers du Sud du pays. Au début du XXe siècle, l’Etat imposa le reboisement après récolte. A la même époque, les industries forestières se développèrent. L’industrie forestière suédoise est alors resplendissante et le pays devient l’un des plus importants exportateurs de bois sur le marché européen. Toutefois, dans cette perspective, les Suédois ont développé une sylviculture intensive qui n’épargna que le massif forestier situé près de la Norvège, lequel demeure son unique forêt primaire.

Sylviculture intensive en Suède

 Depuis 1950, la coupe totale est la principale technique de récolte en Suède, ce qui n’est pas sans poser de problèmes écologiques. Ce type de coupe s’appuie sur une rentabilité économique, qui laisse assez peu de place au respect de la biodiversité et des écosystèmes. Si la récolte est toujours suivie d’une plantation d’arbres, c’est une façon de procéder qui déstabilise les écosystèmes. Monoculture, scarifiage, utilisation de pesticides et plantation d’espèces exotiques sont des techniques d’aménagement courantes. Mises en place sur de grandes superficies, elles ont des effets négatifs sur l’intégrité de l’écosystème.

Vers une gestion continue des forêts

Heureusement, une prise de conscience a eu lieu, ces dernières décennies. Les scientifiques ont en effet démontré qu’un siècle d’aménagement intensif avait nui à la biodiversité des forêts du pays, dont 90% sont classées en forêts productives commerciales, c’est-à-dire pouvant être récoltées. Environ 2000 espèces s’y trouvent en danger et plusieurs centaines risquent l’extinction définitive, à cause des pratiques forestières intensives. Depuis les années 1990, beaucoup de choses ont été faites et des lois ont été votées pour aider à la conservation des écosystèmes lors des phases de production et de récolte du bois. La restauration de la biodiversité se fait lentement. Il reste toutefois du travail. Le grand défi de la Suède est de restaurer la biodiversité de ses forêts et d’installer une sylviculture durable et respectueuse de l’environnement, tout en étant économiquement productive. 

EcoTree https://ecotree.green-Devenez propriétaire d’arbres avec EcoTree sur des massifs forestiers gérés durablement en France. Profitez des bénéfices écologiques et économiques - Adresse : 110 rue Charles Nungesser 29490 Guipavas France
+https://ecotree.green/blog/scandinavie-les-forets-de-suede - 33 (0)1 75 85 03 22

Source : https://ecotree.green/blog/scandinavie-les-forets-de-suede

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12.
Vidéo / Suède : abattre des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique - Publié le 11/10/2021 23:09 - Durée de la vidéo : 3 minutes - Article rédigé par L. Desbonnets, B. Boussouar - France 2 - France Télévisions - 20 Heures - Édition du lundi 11 octobre 2021

La lutte contre le réchauffement climatique peut avoir un effet néfaste sur l’environnement. C’est le cas en Suède, où des arbres sont abattus dans les forêts, car ils n’absorbent pas assez de CO2 en comparaison avec des pousses plus jeunes. Ce choix impacte tout l’environnement local. Reportage.

La vue sur la forêt est magnifique en ce début d’automne, les pointes des pins se teint de rouge sur des kilomètres. Mais ce spectacle risque de disparaître. En cause, la lutte contre le réchauffement climatique. La Suède a décidé d’abattre les arbres les plus anciens, présents sur des parcelles entières, afin de planter des pousses plus jeunes. ’Près de 108 par heure’, selon un homme chargé de l’abattage.

Un désastre pour la biodiversité

L’abattage de ces arbres a également un fort impact sur la biodiversité présente dans ces forêts : les insectes, oiseaux et champignons disparaissent du paysage en quelques heures. Une catastrophe pour les biologistes. Cependant, la Suède a décidé d’abattre ces arbres, car ils ne peuvent plus aspirer autant de CO2 que prévu. Le bois abattu servira à la construction de meubles en bois ou à la fabrication de papier.

Source ; https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/suede-abattre-des-arbres-pour-lutter-contre-le-rechauffement-climatique_4803823.html

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13.
Environnement - Arbres - 30% des arbres en danger d’extinction dans le monde. En Israël : 3% (BGCI) - Le 04 oct. 2021 par Israël Science Info desk – Document ‘israelscienceinfo.com’ - Source : https://www.israelscienceinfo.com/wp-content/uploads/2021/10/graphique-deux.png

Voir le graphique mondial

Israel21c. Le rapport de ‘Botanic Gardens Conservation International’ (BGCI), évaluant l’état des arbres dans le monde, a révélé que 30 pour cent des espèces d’arbres sont menacées d’extinction. Mais bonne nouvelle, il semblerait que seulement deux des quelque 60 espèces d’arbres d’Israël soient menacées 3% le sont. Le rapport sur l’état des arbres dans le monde, publié en septembre 2021 dans le cadre de l’évaluation mondiale des arbres par le BGCI, a examiné les données sur le risque d’extinction des 58.497 espèces d’arbres dans le monde. « Nous savons maintenant que 30% des espèces d’arbres sont menacées d’extinction, et au moins 142 espèces d’arbres sont enregistrées comme éteintes », note le rapport.

Les principales menaces pesant sur les espèces d’arbres sont le défrichement des forêts et d’autres formes de perte d’habitat, l’exploitation directe du bois et d’autres produits et la propagation de ravageurs et de maladies envahissants. Le changement climatique a également un impact clairement mesurable. Le rapport ne mentionne pas quelles espèces d’arbres israéliennes sont menacées, notant seulement leur nombre ainsi que le fait que deux espèces d’arbres sont endémiques, ce qui signifie qu’elles poussent dans une zone limitée.

La liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) montre qu’Israël abrite 61 espèces d’arbres, dont 45 étaient dans la catégorie la plus basse, « moins préoccupante », quatre autres étaient « quasi menacées » et une seule était « en danger ». « Cinq autres espèces n’ont pas été évaluées et les six autres présentaient des données insuffisantes.

Full report on this link - Source : Naama Barak 28 septembre 2021 pour Israel21c

Voir les statistiques

Israël Science Info - Le magazine de la recherche, de l ... -Je m’abonne - Je soutiens

Source : https://www.israelscienceinfo.com/environnement/30-des-arbres-en-danger-dextinction-dans-le-monde-en-israel-3-bgci/

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    Accès à 4 épisodes de ‘France Culture : « Dans les forêts du monde » - 2019
    Une semaine pour explorer les différents types de rapports entre les arbres et les Hommes sur la planète : possession, exploitation, protection, connaissance, fascination..

À retrouver dans l’émission

Cultures Monde par Florian Delorme

Tous les Épisodes

58 min

Épisode 1 : Amazonie, Bassin du Congo, Madagascar : quand les cultures envahissent les forêts

LE 09/09/2019

Les feux en Amazonie semblent marquer le retour de la déforestation brésilienne. En cause, l’agriculture, responsable à 80% de la déforestation qui cause...

58 min

Épisode 2 : Commerce du bois : Pékin à l’assaut des forêts

LE 10/09/2019

Pékin joue un rôle incontournable dans le commerce florissant du bois. Après avoir sacrifié toutes ses forêts à la construction pendant la période maoïste,...

58 min

Épisode 3 : Des FARC aux Maï-Maï, la jungle repaire des conflits armés

LE 11/09/2019

De nombreux groupes armés s’accaparent les forêts et en font leur repaire, leur base arrière. La forêt est une cachette, un terrain de guerre qu’ils maîtrisent,...

58 min

Épisode 4 : Des Papous aux Yanomami : les peuples autochtones, éternels oubliés ?

LE 12/09/2019

Les manifestations survenues suite à l’arrestation d’une quarantaine d’étudiants papous viennent couronner des mois de tensions croissantes, notamment...

À propos de la série

Une semaine pour explorer les différents types de rapports entre les arbres et les Hommes sur la planète : possession, exploitation, protection, connaissance, fascination.. 

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Source : https://www.franceculture.fr/emissions/series/des-arbres-et-des-hommes

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  • Reforest’Action, la start-up qui protège les forêts du monde entier - Maude SEBAIHI Publié le 21/03/2019 à 16h02 - Mis à jour le 22/03/2019 – Diffusé par ’Geo.fr’ - Reforest’Action - Forêt
    À l’occasion de la journée des forêts, Stéphane Hallaire, fondateur de l’entreprise Reforest’Action parle du rôle des forêts dans la lutte contre le réchauffement climatique et des actions menées par la start-up pour la protéger.

Préserver et restaurer les forêts. Voilà l’objectif de Reforest’Action, startup créée en 2010 par l’ingénieur de formation Stéphane Hallaire. “Il manquait une dimension d’intérêt général dans mon métier”. C’est lors d’un voyage au Sénégal que le déclic a lieu. “J’étais là-bas pour un séminaire sur l’agroforesterie, j’ai planté mon arbre et j’ai compris l’importance qu’ont les forêts”.

Les différents rôles des forêts

Le premier rôle d’une forêt est d’ordre environnemental et climatique : “c’est un îlot de fraîcheur”, constate Stéphane Hallaire. Elles absorbent par photosynthèse une grande quantité de Co2 contenu dans l’atmosphère ce qui permet de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et plus globalement contre le réchauffement climatique.

Mais les poumons verts ont aussi un rôle économique et social. “Notre entreprise n’est pas dans une logique de mécénat”, rappelle Stéphane Hallaire, “elle a vocation à financer des projets visant à restaurer des forêts”. Ces projets ont une portée sociale : “on a financé un projet de plantations de cacaoyers en Haïti et notre but est de faire en sorte que les locaux qui les cultivent puissent avoir des revenus”. Pour cela, Reforest’Action travaille avec des associations locales ou des coopératives forestières. Le secteur forestier est aussi porteur d’emploi et selon le rapport de l’entreprise, 440 000 vivent de la forêt en France.

C’est pourquoi il faut “sensibiliser les populations à l’avenir des forêts et les renforcer sur le long terme”, explique le fondateur de Reforest’Action, “on les sensibilise à leur rôle sur la santé et sur la biodiversité en ligne via le site internet et sur le terrain”.

Agir pour protéger les forêts

Reforest’Action propose des solutions : ils analysent les meilleures façons de protéger les forêts dans différents endroits de la planète et financent des projets pour leur venir en aide. Elle opère dans une quinzaine de pays à travers le monde. “Il existe deux grands types de projets : ceux dans les zones intertropicales et ceux en Europe ou aux Etats-Unis”. Les premiers sont des projets de reforestation, souvent de type agroforestier. C’est-à-dire qu’arbres et cultures sont mélangés. En Europe et aux USA, les projets sont le plus souvent dédiés à la protection des forêts face aux aléas et au changement climatique.

Ensuite, la start-up intervient de différentes manières. Si la forêt peut se régénérer naturellement : sa mission est de protéger les jeunes pousses pour qu’elles puissent grandir sans accroc. Si la forêt se trouve dans l’incapacité de se renouveler seule, la mission sera de planter des arbres. “Il faut bien choisir les espèces en fonction des régions du monde et des éventuels aléas auxquels font face les forêts”.

En France par exemple, Stéphane Hallaire explique qu’il faut éviter de planter des frênes “en ce moment, ils sont tous malade à cause d’un champignon. On va préférer planter une espèce qui ne le craint pas”.

À lire aussi :

Dans les bois, une immersion captivante dans l’intimité des forêts primaires de Lituanie

Un cinquième des forêts méditerranéennes de France menacées

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Le magazine de la photo et du voyage - Magazine photo : Geo.fr

Ressources des partenaires scientifiques et audiovisuels - Pariscience

© Reforest’Action - Source : https://www.geo.fr/environnement/journee-de-la-foret-reforestaction-agit-pour-preserver-les-forets-du-monde-entier-195015

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    Les actions pédagogiques exemplaires de ‘forestiersdumonde’ - La forêt biodiverse est composée de différentes espèces
    Pourquoi et comment apprendre aux écoliers à bâtir une forêt pédagogique biodiverse ? - Découvrez en détails les étapes d’une création forestière ! A l’échelle planétaire, les forêts couvrent plus de 29 % de la surface terrestre. Les constats planétaires en matière forestière ...

Lire la suite »

Le guide pédagogique « Bâtir la forêt ; Ensemble, développons la biodiversité et luttons contre l’effet de serre par l’afforestation biodiverse ». Troisième version préfacée par Messieurs Philippe MEIRIEU et Francis HALLE.

Forestiers du Monde® propose aux enseignants des élèves d’écoles élémentaires un guide pédagogique intitulé « Bâtir la forêt ; Ensemble, développons la biodiversité et luttons ...

Lire la suite »

Plan National d’Actions volontaire (PNAv) en faveur du Damier du frêne (Euphydryas maturna) validé le 21 mars 2018.

Le Damier du frêne est une espèce de papillon forestier en voie de disparition. Forestiers du Monde® lutte activement pour la protection de cet insecte. Découvrez notre plan régional d’actions ...

> Présentation de nombreuses autres actions en cours pour les forêts >

Composition du conseil d’administration et du bureau de l’ONGE Forestiers du Monde®. Mandat 2021-2024. L’assemblée générale du vendredi 25 juin 2021 de Forestiers du Monde®-France fut l’occasion conformément aux dispositions statutaires, de procéder à l’élection du nouveau conseil d’administration et du nouveau bureau en charge de la gestion et du développement de l’O.N.G.E. pour les exercices 2021 à 2024. Les adhérents ont été invités […]


Source à consulter en détail : http://forestiersdumonde.org/

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Collecte des documents et agencements, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 04/11/2021

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Série Arbres Forêts Agroforesterie Climat Partie 3 Etat et sauvegarde des forêts biodiversifiées dans le monde.7.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

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Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – /10/2021

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