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"L’alimentation joue sur un rôle capital pour la bonne santé des êtres humains, pour le bien-être individuel et social ainsi que pour le maintien d’un environnement sain et durable. Textes et vidéos de chercheurs, nutritionnistes et praticiens des médecines non conventionnelles" par Jacques Hallard
mardi 2 novembre 2021, par
ISIAS Alimentation Nutrition
Santé
L’alimentation joue sur un rôle capital pour la bonne santé des êtres humains, pour le bien-être individuel et social ainsi que pour le maintien d’un environnement sain et durable. Textes et vidéos de chercheurs, nutritionnistes et praticiens des médecines non conventionnelles
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 31/10/2021
Plan du document : Préambule Introduction Sommaire {{}}Auteur
Citation d’Hippocrate : « Que ton aliment soit ton médicament » - Voir par ici
Vidéo – Pr. Rodolphe ANTY - Colloque universitaire des médecines non conventionnelles - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 11:33
Le quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de Université Côte d’Azur “QUE TON ALIMENT SOIT TON MÉDICAMENT” (HIPPOCRATE)
A écouter sur ce site : https://www.youtube.com/watch?v=FT0Xp66oauE&list=PLj9fiEdhuiHqSyi6fRVvdxU8DsXFslJb2
Ce dossier, constitué à usage didactique, propose une mise à jour et un rappel de l’importance capitale de l’alimentation sur la bonne santé et le bien-être des êtres humains.
La vidéo indiquée dans le préambule ci-dessus expose brièvement l’effet de notre alimentation sur notre santé, qui est capital ainsi que pour le maintien d’un environnement sain et durable.
La fameuse expression « Que ton aliment soit ton médicament », attribuée à Hippocrate, figurant en exergue et souvent mise en avant par ailleurs, est fausse d’après des experts hellénistes et certains naturopathes (0.1 et 0.2).
Peu importe, si cette expression peut soutenir la cause du rôle de l’alimentation sur la santé et sur l’environnement, et par exemple servir de motivation pour des conseils aux responsables de restaurants d’entreprises, comme cela a été présenté en Belgique (0.3).
Une étude états-unienne vient de souligner que les enfants qui mangent plus de fruits et de légumes ont une meilleure santé mentale (1). Cela peut et devrait être considéré et généralisé dans toutes les cantines des établissements d’enseignement, pour les enfants en pleine croissance et formation de leur personnalité.
Des nutritionnistes ont élaboré est un nouveau système de profilage nutritionnel, dénommé ‘Food Compass’ et qui intègre une science de pointe sur la façon dont différentes caractéristiques des aliments ont un impact positif ou négatif sur la santé (2).
Dans le même but, l’organisation‘openfoodfacts’ a mis sur pied un système d’évaluation de la qualité nutritionnelle des produits alimentaires (3) et la démarche a été adoptée en France sous la dénomination de ‘Nutri-Score’ et recommandée par les services officiels ‘santepubliquefrance.fr’ Santé publique France (4).
En matière de qualité de nos aliments, des spécialistes et des journalistes se sont intéressés à une perte possible des nutriments dans les fruits et les légumes, particulièrement dans la période de 1950 à 2000 : le sujet fait encore l’objet de controverses techniques à propos des pratiques d’analyses, des échantillonnages, etc…, ainsi que sur les répercussions sur la santé en général (5 et 6).
Ce dossier est complété par l’ajout d’une série de vidéos qui ont été tirées des publications émanant du 4ème quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de l’Université Côte d’Azur – Janvier 2020. Chaque vidéo, traitant d’un point particulier en rapport avec l’alimentation, mérite une écoute attentive (7).
Juste pour terminer, voici un extrait succinct des recommandations glanées dans l’exposé de Denis Lairon voir notamment [« Il faut évoluer vers une alimentation plus végétale et bio ... » ], qui met aussi en évidence l’effet bénéfique des produits de l’agriculture biologique contenant moins de résidus de pesticides :
Aliments qui doivent être encouragés dans les menus : fruits et légumes, fruits à coques, légumes secs, produits céréaliers complets ou peu raffinés.
Aliments dont la consommation devrait être plus limitée : produits laitiers et fromages, viandes rouges et charcuteries en général, matières grasses ajoutées, aliments sucrés et sel dans les préparations culinaires.
Finalement, on ne peut manquer de (re)voir ce court entretien : Interview du Professeur Jean Trémolières - Janvier 1971 – 1er mai 2018 - Oum Naturel – Durée 6 minutes 16 – « Interview du Professeur Jean TREMOLIERES, spécialiste de la nutrition à l’hôpital Bichat à Paris, [et Professeur de biologie et nutrition au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) Paris] sur l’évolution de la société et de l’alimentation. Pour lui, le comportement alimentaire n’est pas rationnel et il est guidé par le plaisir. Il parle du rituel du repas familial comme un facteur d’équilibre psychologique et du repas collectif vécu comme une contrainte ». A écouter sur ce site : https://www.youtube.com/watch?v=I0ADoD-MwUM
Et puis encore cette pièce historique sur la nutrition : Jacques BLOCH MORHANGE s’entretient avec le Professeur Jean TREMOLIERES, avec Jean Royer, dans son laboratoire de l’hôpital Bichat, à propos de la faim et de la nutrition. « Il parle de la notion de faim qui est intuitive avant d’être scientifique, de l’énergie thermique, et de l’énergie chimique utilisée par notre corps. Il fait un schéma au tableau montrant comment l’énergie est récupérée par nos cellules. Le besoin en alimentation est relatif au genre de vie, l’homme n’est pas une machine, il n’existe pas de standard d’alimentation généralisable…. » - Page des sciences Journal télévisé - 22.02.1962 - Vidéo de 10 minutes 33 - A écouter sur ce site : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf97059058/jean-tremolieres-la-nutrition
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-
- “Que ton alimentation soit ta meilleure médecine !” ou la fortune exceptionnelle d’un adage pseudo-hippocratique (De alimento 19) – Article de Véronique Boudon-Millot - Revue des Études Grecques - Année 2016
- « Que ton aliment soit ton médicament » - Cette citation d’Hippocrate n’existe pas ! - 20/11/2019 – Par Noémie Vega naturopathe formée à ISUPNAT
- Conseils pour les restaurants d’entreprises selon « Que ton alimentation soit ta première médecine » dixit Hippocrate – Document ‘edenred.be’
- Les enfants qui mangent plus de fruits et de légumes ont une meilleure santé mentale - Traduction du 30 octobre 2021 par Jacques Hallard d’un article de ‘sciencedaily.com’en date du 28 septembre 2021intitulé « Children who eat more fruit and veggies have better mental health
- Un nouveau système de profil nutritionnel évalue la salubrité des aliments - Traduction du 30 octobre 2021 par Jacques Hallard d’une revue d’Emily Henderson, B.Sc. en date du 14 octobre 2021 publiée par ‘news-medical.net’ sous le titre « New nutrient profiling system assesses the healthfulness of foods »
- Comparez la qualité nutritionnelle des produits alimentaires avec le Nutri-Score ! Document ‘fr.openfoodfacts.org’
- France - Document officiel ‘Nutri-Score’ élaboré par ‘santepubliquefrance.fr’ - Publié le 4 octobre 2019
- Perte de nutriments dans les fruits et légumes entre 1950 et 2000 ? Fack Checking de Cash Investigation - 20 juin 2019
- Informations sur ‘Quoi dans mon assiette’ - Actualités scientifiques - Accueil - MES VIDEOS … - Auteur : Thibault Fiolet
- Série de vidéos choisies à partir du 4ème quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de l’Université Côte d’Azur – Janvier 2020
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0.1
“Que ton alimentation soit ta meilleure médecine !” ou la fortune exceptionnelle d’un adage pseudo-hippocratique (De alimento 19) – Article de Véronique Boudon-Millot - Revue des Études Grecques - Année 2016 129-2 pp. 329-348 – A découvrir sur ce site : https://www.persee.fr/doc/reg_0035-2039_2016_num_129_2_8419
0.2
« Que ton aliment soit ton médicament » - Cette citation d’Hippocrate n’existe pas ! - 20/11/2019– Par Noémie Vega naturopathe formée à ISUPNAT
Il a dit pleins de choses, mais pas ça. Cette citation du célèbre médecin et philosophe grec Hippocrate n’existe pas !!
[Pour mémoire : « Hippocrate de Cos, ou simplement Hippocrate (du grec Ἱπποκράτης / Hippokrátês), né vers 460 avant J.-C. sur l’île de Cos et mort en 377 av. J.-C. à Larissa, est un médecin grec du siècle de Périclès, mais aussi philosophe, considéré traditionnellement comme le « père de la médecine ». Il a fondé l’école hippocratique qui a révolutionné intellectuellement la médecine en Grèce antique. Il rend la médecine distincte et autonome d’autres domaines de la connaissance, comme la théurgie et la philosophie, pour en faire une profession à part entière. On sait très peu de choses sur la vie d’Hippocrate, sa pensée et ses écrits. Néanmoins, Hippocrate est couramment décrit comme le parangon du médecin de l’Antiquité. C’est l’initiateur d’un style et d’une méthode d’observation clinique, et le fondateur des règles éthiques pour les médecins, à travers le serment d’Hippocrate et d’autres textes du Corpus hippocratique… » - Article complet sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hippocrate ].
Explication :
Hippocrate est considéré comme étant le père fondateur de la médecine occidentale. Ses œuvres servent encore de référence à la médecine moderne.
Nous avons tous un jour entendu cette citation d’Hippocrate : « l’alimentation est ta première médecine ». Malheureusement cette citation très largement répandue est FAUSSE.
Cette affirmation est confirmée par Jacques Jouanna, professeur émérite de littérature et civilisation grecques à l’Université de Paris-Sorbonne et spécialiste de la médecine Grecque. [Voir : « <Jacques Jouanna né le 27 mai 1935 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un universitaire et historien-helléniste français spécialiste de la médecine (Hippocrate, Galien) et de la tragédie de la Grèce antique…. » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Jouanna ] ; il est Professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne et, depuis 1997, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Une chose est sûre, c’est qu’Hippocrate ne pouvait pas parler de médicament car le terme de médicament n’a été inventé qu’en 1314 !
Alors la citation « que l’aliment soit ton médicament » n’est qu’une pure déformation de langage.
Cette phrase a été surutilisée par les spécialistes et pseudo-spécialistes de la santé pour justifier certains propos et appuyer leurs dires.
Hippocrate : porte-parole de l’importance d’une alimentation saine
Cependant cela ne change en rien le fait qu’il fut le premier à mettre en avant l’importance de l’alimentation dans la santé.
Il ouvrit la voie en prônant l’utilisation de végétaux.
Dans son ouvrage « De l’aliment », il met en avant 4 principes alimentaires :
1- La digestion est une cuisson des aliments
2- Pour faciliter la digestion, il est préférable de manger des aliments cuits
3- Le corps est composé d’éléments ou d’humeurs qui déterminent le tempérament
4- Il est recommandé de manger une nourriture équilibrée c’est-à-dire des aliments correspondant à son tempérament.
La médecine hippocratique était considérée comme un art et une science reposant sur deux impératifs alimentaires.
Tout d’abord, la nécessité d’adapter des aliments sains à la nature humaine : cela impliquait de les cuire, donc de les différencier des animaux. Deuxièmement, il était impératif de modifier et d’adapter le régime alimentaire des patients malades en fonction de leur état afin d’éviter les souffrances et la mort.
De ce fait, on classe les aliments en fonction de leur correspondance avec des 4 éléments (eau, terre, air, feu) qui correspond aux 4 tempéraments définis par la « théorie des humeurs » (lymphatique, mélancolique, sanguin et colérique.
Dans le serment d’Hippocrate il est dit : « Je ferai servir suivant mon pouvoir et mon discernement le régime diététique au soulagement des malades »
Noémie Vega naturopathe formée à ISUPNAT – Novembre 2019 –
Centre de formation Français en Naturopathie - Isupnat ...https://isupnat-naturopathie.fr–« ISUPNAT Paris, Institut de formation pour naturopathes qui est dédié à la formation professionnelle en hygiène de vie… » - Source : https://isupnat-naturopathie.fr/
Référence : Noémie Vega Naturopathe Paris 9 -Source : https://www.naturoquoi.com
0.3
Conseils pour les restaurants d’entreprises selon« Que ton alimentation soit ta première médecine » dixit Hippocrate – Document belge ‘edenred.be’ - Photo -
Depuis une dizaine d’années, la nourriture s’est invitée à la table des discussions de beaucoup d’employés et de responsables des ressources humaines. Bon nombre de sociétés, grandes ou petites, proposent en effet désormais à leurs collaborateurs des facilités pour le petit-déjeuner, le dîner ou même le repas du soir sur le lieu de travail. Et le tout, en faisant bien attention à la qualité des aliments sélectionnés. Certaines études, dont le baromètre Ipsos-Edenred 2018, permettent de mieux comprendre là où l’attention RH [Ressources Humaines] doit se porter.
Explications
Peu de gens se rendent compte que les impacts de notre alimentation se font directement dans les heures qui suivent les repas. Pour le dire de manière simple : la qualité et le type d’alimentation que nous consommons au bureau, le matin ou à midi, agissent sur notre esprit et sur nos efforts physiques ou intellectuels pendant notre travail. En 2015, le Bureau International du Travail et l’Organisation International du Travail ont publié la première grande étude mondiale sur le sujet. Et les résultats nous interpellent. Un régime alimentaire trop pauvre, une nourriture trop riche prise sur le lieu de travail ou une alimentation inadaptée peut pénaliser la productivité des entreprises. Cette étude affirme d’ailleurs qu’une meilleure nutrition au travail accroît les taux de productivité nationaux de manière conséquente. Elle démontre aussi que certains programmes alimentaires peuvent prévenir l’obésité mais surtout diminuer le nombre de jours d’arrêt maladie et d’accidents du travail.
20% de productivité en moins …
Pour le journaliste et auteur américain Christopher Wanjek « les pays riches sont confrontés au coût exorbitant des maladies chroniques et de l’obésité. L’action de proximité ne fonctionne pas. Fournir une nourriture saine au travail est le meilleur moyen d’amener chacun à manger au moins un repas décent chaque jour mais surtout de lutter contre les accidents et à une baisse de la productivité ». Dans l’étude du Bureau International du Travail de nombreux constats sont mis en avant. On apprend ainsi qu’une personne sur six souffre d’obésité ou de surpoids. On apprend également que mal se nourrir peut réduire la productivité de 20 %. Et qu’en termes de pourcentage, les maladies non-transmissibles, liées au régime alimentaire, représentaient 46 % des maladies et 60 % des décès dans le monde, les maladies cardiovasculaires représentant à elles seules 30 % des morts. Il est par ailleurs démontré que le risque d’absentéisme est deux fois plus élevé chez les travailleurs obèses que chez les travailleurs en bonne santé. Avoir une politique RH en matière d’alimentation est loin d’être futile…
Et en Belgique ?
En Belgique, la demande pour une alimentation saine et équilibrée est en plein essor. Et le rôle grandissant que peuvent jouer les entreprises dans le bien-être de leurs collaborateurs est de plus en plus reconnu. Aujourd’hui, la pause déjeûner n’est plus un simple break dans une journée mais une occasion de se faire du bien en mangeant sainement pour se sentir mieux l’après-midi.
La septième édition du baromètre Food d’Edenred (réalisée en 2018 auprès de 25.000 salariés et 1.400 restaurateurs dans 8 pays européens dont la Belgique) met en avant plusieurs aspects intéressants. 75% des Européens s’accordent un moment de pause pour déjeuner (+5% depuis 2014), 27% d’entre eux déjeunent souvent derrière leur bureau, 94% des Belges mangent régulièrement sur leur lieu de travail. Par ailleurs, les Belges restent attachés à leur lunch ‘homemade’ : pas moins de 57% d’entre eux amènent sur leur lieu de travail un plat fait maison. En 2013, seuls 28% des Européens choisissaient un restaurant en fonction des menus sains. Aujourd’hui, ils sont 43%. Aujourd’hui, 72% des collaborateurs européens (+43pt depuis 2016) estiment qu’une entreprise peut contribuer à l’alimentation saine et au bien-être de ses salariés, à travers plusieurs types de dispositifs.
Concrètement, quelles actions faire en entreprise ?
Tout d’abord, il faut oublier une vieille idée. « Nombre de pays et d’entreprises adhèrent encore à ce mot d’ordre d’après-guerre ‘engraisser la force de travail’ – l’idée étant de fournir au travailleur une nourriture abondante, sans veiller pour autant à la qualité de cette nourriture », fait remarquer Mr. Wanjek pour qui, il faut absolument changer.
Il existe plusieurs moyens d’y parvenir :
Certains pays mettent en place des politiques pour aider les entreprises à prendre soin du ventre de leurs collaborateurs. C’est le cas de l’Autriche où 12 % de sa population était atteinte d’obésité en 2001. En 2005, des syndicats et des sociétés se sont associés pour lancer un concept de restauration intitulé « Une Nourriture légère, saine et équitable sur le lieu de travail ». Un concept qui reposait sur 3 piliers : une information massive, une démonstration sur place, un accompagnement des RH.
Encore plus concret, l’attitude de Google ou Facebook (y compris en Europe) qui a sélectionné des restaurants selon certains critères (bio, recyclage, …) et qui paient les commandes de leurs employés dans ces restaurants.
Originale également, l’initiative La Ruche qui dit Oui, une start-up française. Elle a en effet installé une cuisine et tous les jours, des employés font à manger pour ceux qui se sont inscrits. C’est la société qui paie les ingrédients (tous bios et de qualité) et les ustensiles nécessaires à la préparation du repas collectif.
Cela dit, il ne faut pas nécessairement beaucoup de choses pour changer les habitudes alimentaires des collaborateurs. Plusieurs conseils peuvent être appliqués. Premièrement, ne pas installer de distributeurs de canettes et/ou de friandises mais plutôt des points d’eau fraiche et des distributeurs de yaourts ou de fruits. Deuxièmement, proposer des paniers de fruits et/ou légumes ainsi que des jus naturels. Troisièmement, mettre à disposition des collaborateurs des lieux propices à manger est également recommandé (que ce soit via une cantine ou des endroits où les employés peuvent amener leur nourriture). Cela permet aux collaborateurs de ne pas manger devant leur ordinateur mais de s’arrêter et de se ressourcer. Cela permet également de développer la convivialité entre collaborateurs.
Edenred : Homehttps://www.edenred.be- « La mission d’Edenred en Belgique est d’optimiser la vie des salariés, de renforcer l’efficacité des entreprises et de développer leur chiffre d’affaires… »

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Les enfants qui mangent plus de fruits et de légumes ont une meilleure santé mentale - Traduction du 30 octobre 2021 par Jacques Hallard d’un article de ‘sciencedaily.com’en date du 28 septembre 2021intitulé « Children who eat more fruit and veggies have better mental health ; accessible sur ce site : https://www.sciencedaily.com/releases/2021/09/210928075004.htmFruit and vegetable | Credit : © ricka_kinamoto / stock.adobe.com
Photo : Déjeuner scolaire de fruits et légumes (stock image). Crédit : © ricka_kinamoto / stock.adobe.com
Source de l’information : University of East Anglia
[« L’université d’East Anglia (en anglais : university of East Anglia ou UEA) est une université publique de recherche située à Norwich, en Angleterre. Créée en 1963, elle est membre fondateur du groupe de 1994 (en), qui réunit les universités de recherche avancée. L’université d’East Anglia a été classée au 20e rang par le Good University Guide 2008 du Times pour le Royaume-Uni et au 57e rang pour l’Europe (et parmi les 200 premières dans le monde) par l’Academic Ranking of World Universities publié en 2007 par la Shanghai Jiao Tong University. Elle s’est hissée en 2013 à la première place des universités du Royaume-Uni en ce qui concerne la satisfaction de ses étudiants (d’après le Times Higher Education Student Experience Survey de 2013)… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_d%27East_Anglia ].
Résumé
De nouvelles recherches révèlent que les enfants qui mangent plus de fruits et de légumes ont une meilleure santé mentale. Cette étude est la première à étudier l’association entre la consommation de fruits et de légumes, les choix pour le petit-déjeuner et de déjeuner, d’une part, et le bien-être mental chez les écoliers britanniques, d’autre part. L’équipe de recherche a étudié les données de près de 9.000 enfants dans 50 écoles. Ils ont constaté que les types d’aliments et boissons pris au petit-déjeuner et au déjeuner par les élèves du primaire et du secondaire étaient significativement associés à l’état de bien-être.
Texte complet
Les enfants qui ont une meilleure alimentation, riche en fruits et en légumes, ont un meilleur bien-être mental, selon une nouvelle étude de l’Université d’East Anglia. Cette nouvelle étude publiée aujourd’hui est la première à étudier l’association entre la consommation de fruits et de légumes, les choix de petit-déjeuner et de déjeuner et le bien-être mental chez les écoliers britanniques. Il montre comment manger plus de fruits et de légumes est lié à un meilleur bien-être chez les élèves du secondaire en particulier.
Ainsi, les enfants qui consommaient au moins cinq portions de fruits et de légumes par jour avaient les scores les plus élevés pour le bien-être mental. L’étude a été menée par ‘UEA Health and Social Care Partners’ en collaboration avec le conseil du comté de Norfolk. L’équipe de recherche affirme que des stratégies de santé publique et des politiques scolaires devraient être élaborées pour garantir qu’une nutrition de bonne qualité soit disponible pour tous les enfants avant et pendant l’école afin d’optimiser le bien-être mental et de permettre aux enfants de réaliser leur plein potentiel.
La chercheuse principale, la professeure Ailsa Welch, de la ‘Norwich Medical School’ de l’UEA, a déclaré : ’Nous savons qu’un mauvais bien-être mental est un problème majeur pour les jeunes et est susceptible d’avoir des conséquences négatives à long terme. « Les pressions des médias sociaux et de la culture scolaire moderne ont été présentées comme des raisons potentielles d’une prévalence croissante du faible bien-être mental chez les enfants et les jeunes. ’Et il y a une reconnaissance croissante de l’importance de la santé mentale et du bien-être au début de la vie, notamment parce que les problèmes de santé mentale des adolescents persistent souvent à l’âge adulte, entraînant de moins bons résultats et résultats dans la vie. « Alors que les liens entre la nutrition et la santé physique sont bien compris, jusqu’à présent, on ne savait pas très bien si la nutrition peut jouer un rôle dans le bien-être émotionnel des enfants.
Nous avons donc entrepris d’étudier l’association entre les choix alimentaires et le bien-être mental chez les écoliers. ’ L’équipe de recherche a étudié les données de près de 9.000 enfants dans 50 écoles de Norfolk (7.570 élèves du secondaire et 1.253 élèves du primaire), tirées de l’enquête sur la santé et le bien-être des enfants et des jeunes de Norfolk. Cette enquête a été commandée par le département de santé publique du conseil du comté de Norfolk et le conseil de protection des enfants de Norfolk. Il était ouvert à toutes les écoles de Norfolk en octobre 2017. Les enfants impliqués dans l’étude ont déclaré eux-mêmes leurs choix alimentaires et ont participé à des tests de bien-être mental adaptés à leur âge, qui couvraient la gaieté, la relaxation et l’entretien de bonnes relations interpersonnelles.
La professeure Ailsa Welch a déclaré : ’En termes de nutrition, nous avons constaté que seulement environ un quart des enfants du secondaire et 28% des enfants du primaire ont déclaré manger les fruits et des légumes recommandés soit cinq par jour. Et un peu moins d’un sur dix les enfants ne mangeaient ni fruits ni légumes. « Plus d’un élève du secondaire sur cinq et un élève du primaire sur 10 n’ont pas pris de petit-déjeuner. Et plus d’un élève du secondaire sur 10 n’a pas déjeuné.
L’équipe a examiné l’association entre les facteurs nutritionnels et le bien-être mental et elle a pris en compte d’autres facteurs qui pourraient avoir un impact, tels que les expériences défavorables de l’enfance et les situations familiales. Le Dr Richard Hayhoe, également de la ‘Norwich Medical School’ de l’UEA, a déclaré : ’Nous avons découvert que le fait de bien manger était associé à un meilleur bien-être mental chez les enfants. Et que parmi les élèves du secondaire en particulier, il y avait un lien très fort entre une alimentation bien nutritive, avec des fruits et des légumes, et avoir un meilleur bien-être mental. ’Nous avons également constaté que les types de petit-déjeuner et de déjeuner consommés par les élèves du primaire et du secondaire étaient également associés de manière significative au bien-être. « Les enfants qui ont mangé un petit-déjeuner traditionnel ont connu un meilleur bien-être que ceux qui n’ont pris qu’une collation ou une boisson. Mais les enfants du secondaire qui ont bu des boissons énergisantes au petit-déjeuner avaient des scores de bien-être mental particulièrement faibles, encore plus bas que ceux des enfants ne prenant pas de petit-déjeuner.
« D’après nos données, dans une classe de 30 collégiens, environ 21 auront consommé un petit-déjeuner de type classique, et au moins quatre n’auront rien mangé ni bu avant de commencer les cours le matin. ’De même, au moins trois élèves iront en cours l’après-midi sans prendre de déjeuner. C’est préoccupant et susceptible d’affecter non seulement les performances scolaires à l’école, mais aussi la croissance et le développement physiques. « Une autre chose intéressante que nous avons trouvée : c’est que la nutrition a autant ou plus d’impact sur le bien-être que des facteurs tels que le fait d’être témoin de disputes régulières ou de violence à la maison.
La professeure Ailsa Welch a encore déclaré : ’En tant que facteur potentiellement modifiable au niveau individuel et sociétal, la nutrition représente un objectif de santé publique important pour les stratégies visant à lutter contre le bien-être mental des enfants.
« Des stratégies de santé publique et des politiques scolaires devraient être élaborées pour garantir qu’une nutrition de bonne qualité est disponible pour tous les enfants avant et pendant l’école afin d’optimiser le bien-être mental et de permettre aux enfants de réaliser leur plein potentiel. »
Source du matériel documentaire : Materials provided by University of East Anglia. Note : Content may be edited for style and length. Documents fournis par l’Université d’East Anglia. Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur.
Référence de la revue : Richard Hayhoe, Boika Rechel, Allan B Clark, Claire Gummerson, S J Louise Smith, Ailsa A Welch. Cross-sectional associations of schoolchildren’s fruit and vegetable consumption, and meal choices, with their mental well-being : a cross-sectional study. BMJ Nutrition, Prevention & Health, 2021 ; e000205 DOI : 10.1136/bmjnph-2020-000205
Pour citer cette page : MLA APA Chicago - University of East Anglia. ’Children who eat more fruit and veggies have better mental health.’ ScienceDaily. ScienceDaily, 28 September 2021. www.sciencedaily.com/releases/2021/09/210928075004.htm
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Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2021/09/210928075004.htm
Un nouveau système de profil nutritionnel évalue la salubrité des aliments - Traduction du 30 octobre 2021 par Jacques Hallard d’une revue d’Emily Henderson, B.Sc. en date du 14 octobre 2021 publiée par ‘news-medical.net’ sous le titre « New nutrient profiling system assesses the healthfulness of foods » ; accessible sur ce site : https://www.news-medical.net/news/20211014/New-nutrient-profiling-system-assesses-the-healthfulness-of-foods.aspx
Source de l’information : Tufts University
[« L’université Tufts (en anglais : Tufts University) est une institution éducative de Somerville et Medford (Massachusetts), près de Boston, États-Unis, fondée en 1852… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Tufts ].
Une équipe scientifique de la ‘Friedman School of Nutrition Science and Policy’ de Tufts a développé un nouvel outil pour aider les consommateurs, les entreprises du secteur de l’alimentation, les restaurants et les cafétérias, à choisir et à produire des aliments plus sains et les autorités à élaborer une politique nutritionnelle publique judicieuse.
‘Food Compass’ est un nouveau système de profilage nutritionnel, développé sur trois ans, qui intègre une science de pointe sur la façon dont différentes caractéristiques des aliments ont un impact positif ou négatif sur la santé. Les nouvelles fonctionnalités importantes du système, rapportées le 14 octobre Z
2021 dans la revue ‘Nature Food’, incluent les points suivants :
• Considérer également les facteurs sains et nocifs dans les aliments (de nombreux systèmes existants se concentrent sur les facteurs nocifs) ;
• Incorporer une science de pointe sur les nutriments, les ingrédients alimentaires, les caractéristiques de leur transformation, les composés phytochimiques et les additifs (les systèmes existants se concentrent largement sur quelques nutriments seulement) ; et
• Notation objective de tous les aliments, boissons et même plats et repas composés à l’aide d’un score cohérent (les systèmes existants regroupent et notent subjectivement les aliments différemment).
« Une fois que vous avez dépassé le stade de « mangez des légumes, évitez les sodas », le public est assez confus quant à la façon d’identifier des choix plus sains à l’épicerie, à la cafétéria et au restaurant. Les consommateurs, les décideurs politiques et même l’industrie recherchent des outils simples pour guider tout le monde vers des choix plus sain ». Dariush Mozaffarian, responsable de l’étude et auteur correspondant, doyen de la ‘Friedman School’.
Le nouveau système ‘Food Compass’ a été développé puis testé à l’aide d’une base de données nationale détaillée de 8.032 aliments et boissons consommés par les Américains. Il note 54 caractéristiques différentes dans neuf domaines représentant différents aspects importants pour la santé des aliments, des boissons et des repas composés, fournissant l’un des systèmes de profilage nutritionnel les plus complets au monde.
Les caractéristiques et les domaines ont été sélectionnés en fonction des attributs nutritionnels liés aux principales maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète, les problèmes cardiovasculaires et le cancer, ainsi qu’au risque de dénutrition, en particulier pour les mères, les jeunes enfants et les personnes âgées. ‘Food Compass’ a été conçu pour que des attributs et des scores supplémentaires puissent évoluer en fonction des preuves futures dans des domaines tels que la santé gastro-intestinale, la fonction immunitaire, la santé du cerveau, la santé des os et les performances physiques et mentales ; ainsi que des considérations de durabilité.
Les utilisations potentielles de cette ‘boussole alimentaire’ (‘Food Compass’) incluent les points suivants :
• Encourager l’industrie du secteur alimentaire à développer des aliments plus sains et à reformuler les ingrédients des aliments transformés et des collations populaires ;
• Offrir des incitations à l’achat de nourriture pour les employés par le biais de programmes d’aide au bien-être, aux soins de santé et à la nutrition sur le lieu de travail ;
• Fournir les bases scientifiques pour les politiques locales et nationales telles que l’étiquetage des emballages, la fiscalité, les étiquettes d’avertissement et les restrictions sur la commercialisation auprès des enfants ;
• Permettre aux restaurants et aux cafétérias d’écoles, d’entreprises et d’hôpitaux de présenter des choix alimentaires plus sains ;
• Informer d’une façon générale la politique commerciale agricole ; et
• Guider les investisseurs institutionnels et individuels pour leurs décisions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG).
Textes liés :
• Les enfants présentent des taux de séroconversion inférieurs à ceux des adultes atteints de COVID-19 léger
• Prévalence élevée et croissante de l’infection au SRAS-CoV-2 chez les enfants d’âge scolaire en Angleterre
• Améliorer les expériences hospitalières des enfants à l’aide d’un robot social
Chaque aliment, boisson ou plat composé reçoit un score final ‘Food Compass’ allant de 1 (le moins sain) à 100 (le plus sain). Les chercheurs ont identifié 70 ou plus comme un score raisonnable pour les aliments ou les boissons qui devraient être encouragés. Les aliments et boissons classés entre 31 et 69 doivent être consommés avec modération. Tout ce qui marque un score de 30 ou moins doit être consommé au minimum. Dans les principales catégories d’aliments, le score moyen de ‘Food Compass’ était de 43,2.
• La catégorie de score la plus basse était les collations et les desserts sucrés (score moyen 16,4).
• Les catégories de scores les plus élevées étaient les légumes (score moyen 69,1), les fruits (score moyen 73,9, avec presque tous les fruits crus recevant un score de 100) et les légumineuses, noix et graines (score moyen 78,6).
• Parmi les boissons, le score moyen variait de 27,6 pour les sodas sucrés et les boissons énergisantes à 67 pour les jus 100 % de fruits ou de légumes.
• Les légumes féculents ont obtenu une moyenne de 43,2.
• La note moyenne pour le bœuf était de 24,9 ; pour la volaille, 42,67 ; et pour les fruits de mer, 67,0.
‘Food Compass’ est le premier système majeur de profilage nutritionnel à utiliser une notation cohérente pour divers groupes d’aliments, ce qui est particulièrement important pour les plats composés.
Par exemple, dans le cas de la pizza, de nombreux autres systèmes ont des algorithmes de notation distincts pour le blé, la viande et le fromage, mais pas le produit fini lui-même. Une notation cohérente de divers articles peut également être utile pour évaluer et comparer des combinaisons d’aliments et de boissons qui pourraient être vendus et consommés ensemble, comme un panier complet, le régime alimentaire quotidien d’une personne ou un portefeuille d’aliments vendus par une entreprise en particulier. « Avec son algorithme de notation accessible au public, ‘Food Compass’ peut fournir une approche nuancée pour promouvoir des choix alimentaires sains.
Référence de la revue : Mozaffarian, D., et al. (2021) Food Compass is a nutrient profiling system using expanded characteristics for assessing healthfulness of foods. Nature Food. doi.org/10.1038/s43016-021-00381-y.
Posted in : Life Sciences News
Tags : Blood, Bone, Bone Health, Brain, Cancer, Children, Chronic, Diabetes, Diet, Food, Fruit, Health Care, Heart, Hospital, Meat, Nutrients, Nutrition, Obesity, OCT, Research, Taxation, Vegetables, Wheat
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Source de l’article traduit : https://www.news-medical.net/news/20211014/New-nutrient-profiling-system-assesses-the-healthfulness-of-foods.aspx
Comparez la qualité nutritionnelle des produits alimentaires avec le Nutri-Score ! – Document ‘fr.openfoodfacts.org’
Eco-Score, la note environnementale des produits alimentaires - Depuis le 7 janvier, l’Eco-Score a fait son apparition sur le site et l’app Open Food Facts ! → Découvrir l’Eco-Score
Qu’est-ce que le Nutri-Score ?

NutriScore
Le Nutri-Score est un logo qui indique la qualité nutritionnelle des aliments avec des notes allant de A à E. Avec le NutriScore, les produits peuvent être facilement et rapidement comparés.
Illustration - Note Nutri-Score sur la face avant de paquets de céréales pour petit déjeuner dans un magasin Delhaize en Belgique (Mai 2019)
Comment le Nutri-Score est-il calculé ?
La note Nutri-Score est déterminée par la quantité de nutriments bons et mauvais pour la santé :
Points négatifs : l’énergie, les graisses saturées, les sucres, et le sodium (des niveaux élevés sont considérés comme mauvais pour la santé)
Points positifs : la proportion de fruits, de légumes, de noix, d’huiles d’olive, de colza et de noix, de fibres et de protéines (les niveaux élevés sont considérés comme bons pour la santé). La formule détaillée du Nutri-Score est disponible publiquement sur le site Web de Santé publique France.
Comment puis-je voir le Nutri-Score des produits alimentaires ?
Le Nutri-Score apparaît sur l’étiquette des produits alimentaires uniquement dans certains pays et pour un nombre actuellement limité de marques, mais il est calculé pour tous les produits de tous les pays sur Open Food Facts depuis 2014 !
Vous pouvez voir le Nutri-Score des produits alimentaires avec l’application mobile Open Food Facts pour iPhone et Android, ainsi que sur le site Web Open Food Facts. Si le produit ne figure pas encore dans Open Food Facts, vous pouvez l’ajouter en une minute en ajoutant les informations nutritionnelles et en sélectionnant une catégorie. Le Nutri-Score sera calculé et affiché instantanément.

NutriScore sur l’application mobile Open Food Facts
Illustration - Obtenez le Nutri-Score avec l’application Open Food Facts !
Installer l’application mobile Open Food Facts
Pour analyser des produits alimentaires, obtenir leur note Nutri-Score, leur groupe NOVA pour savoir s’il s’agit d’un aliment ultra-transformé, des alertes sur les allergènes, et pour décrypter les additifs alimentaires, installez l’application gratuite Open Food Facts ! Vous pourrez également ajouter facilement de nouveaux produits à Open Food Facts et aider à créer un bien commun pour améliorer la santé et l’alimentation de tous. Merci !
Qui a créé le Nutri-Score ?
Le Nutri-Score a été proposé par l’EREN, une équipe de recherche publique française sur la nutrition, dirigée par le professeur Serge Hercberg. Il est basé sur le score nutritionnel de la FSA créé par la ‘Food Standards Agency du Royaume-Uni’.
[Serge Hercberg, né le 24 septembre 19511 à Paris, est un épidémiologiste français, professeur à l’université Paris-Nord (Paris 13), spécialiste de la nutrition et du nutri-score. Il a lancé le programme SU.VI.MAX et préside le Programme national nutrition santé… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Hercberg ].
Le Nutri-Score est présenté dans le rapport publié en 2013 ’Propositions pour un nouvel élan à la politique française de nutrition pour la santé publique dans le cadre de la stratégie nationale de la santé’ (pdf). Le professeur Serge Hercberg préconise l’adoption d’un système de grades de A à E sur le devant des produits alimentaires afin de permettre une comparaison aisée de la qualité nutritionnelle des produits.
Quels pays ont adopté le Nutri-Score ?
Le Nutri-Score a été adopté en France en 2016, en Belgique et en Espagne en 2018. Certains producteurs en Allemagne utilisent également le Nutri-Score. Le Nutri-Score est facultatif dans ces pays, mais un nombre croissant de fabricants de produits alimentaires l’affichent sur leurs produits :
- Marques avec le Nutri-Score en France
- Marques avec le Nutri-Score en Belgique
- Marques avec le Nutri-Score en Espagne
Des équipes de recherche dans d’autres pays, comme le Mexique, mènent également des recherches basées sur le Nutri-Score.
La pétition #PRONUTRISCORE : les consommateurs de l’Union Européenne unissent leurs forces pour un million de signatures
UFC-Que Choisir (France), Test-Achat (Belgique), VZBV (Allemagne), Consumentenbond (Pays-Bas), OCU (Espagne), Federajca Konsumentow (Pologne) et EKPIZO (Grèce), membres du Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC), se sont associées pour demander à la Commission Européenne de rendre obligatoire le Nutri-Score sur les emballages alimentaires.
Nous demandons à la Commission européenne d’imposer l’étiquetage simplifié « Nutriscore » sur les produits alimentaires, afin de garantir aux consommateurs une information nutritionnelle de qualité et de protéger leur santé.
- Rendre l’étiquetage nutritionnel plus facile à lire et à comprendre, afin que la valeur nutritionnelle d’un aliment puisse être comprise d’un coup d’œil face à la diversité des sources d’alimentation ;
- Agir sur les questions de santé publique en encourageant les professionnels à améliorer la composition de leurs produits ;
- Harmoniser les informations nutritionnelles au niveau européen en imposant un système d’étiquetage officiel unique, mettant ainsi un terme à la confusion des consommateurs européens face à la pléthore de logos existants.
Remerciements
Nous aimerions remercier le professeur Serge Hercberg et le Docteur Chantal Julia de l’équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN)de l’Université Paris 13 / Hôpital Avicenne pour leur aide et les données qu’ils nous ont communiquées pour calculer le score nutritionnel et les notes Nutri-Score.
En savoir plus sur le Nutri-Score
- Présentation officielle du Nutri-Scoreet FAQ scientifique et technique Nutri-Scoresur le site de l’agence nationale de santé publique française Santé publique France.
- Une vidéo de 2 minutes : Quel étiquetage pour les produits alimentaires ?
- Pétition pour un étiquetage nutritionnel simple, intuitif et compréhensible sur la face avant des emballages alimentaires
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Open Food Facts - Wikipedia
Source : https://fr.openfoodfacts.org/nutriscore
France - Document officiel ‘Nutri-Score’ élaboré par ‘santepubliquefrance.fr’ - Publié le 4 octobre 2019
Retrouvez dans cette rubrique tout ce qu’il faut savoir sur le logo et sur la procédure à suivre pour obtenir le droit d’usage de la marque Nutri-Score.
Dans cet article :
•Nutri-score, c’est quoi ?
•Comment est-il attribué ?
•Délivrance de la marque
•Gouvernance transnationale du Nutri-Score
Le règlement européen EU n°1169/2011, dit règlement INCO, établit les règles quant à l’information des consommateurs, leur permettant ainsi d’accéder à des informations de bases tel que la déclaration nutritionnelle ou la liste des ingrédients. Afin de faciliter la compréhension de ces informations, d’autres formes d’expression et de présentation ou d’information volontaire peuvent être fournies en complément de la déclaration nutritionnelle obligatoire en accord avec les articles 35 à 37 du règlement INCO.
A la suite d’une demande du Ministère des Solidarités et de la Santé, Santé publique France a créé un système d’étiquetage nutritionnel à l’avant des emballages : le Nutri-Score, qui peut être apposé par les producteurs sur leurs produits sur la base du volontariat. Le Nutri-Score a été développé pour faciliter la compréhension des informations nutritionnelles par les consommateurs et ainsi de les aider à faire des choix éclairés.
Le Nutri-Score a été mis en place pour la première fois en France en 2017, en se basant sur les travaux de l’équipe du Pr. Serge Hercberg* ainsi que l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Depuis son lancement en France, plusieurs pays ont décidé de recommander son utilisation : la Belgique, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Luxembourg.
L’ensemble des articles scientifiques et documents publiés relatifs au Nutri-Score est accessible ici.
* Serge Hercberg, président du programme national nutrition santé (PNNS) et directeur de l’unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle.
Nutri-Score, c’est quoi ?
- Un logo apposé en face avant des emballages qui informe sur la qualité nutritionnelle des produits sous une forme simplifiée et complémentaire à la déclaration nutritionnelle obligatoire (fixée par la réglementation européenne)
- Basé sur une échelle de 5 couleurs : du vert foncé au orange foncé
- Associé à des lettres allant de A à E pour optimiser son accessibilité et sa compréhension par le consommateur
alternative text
Comment est-il attribué ?
Le logo est attribué sur la base d’un score prenant en compte pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur :
- en nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses, fruits à coques, huile de colza, de noix et d’olive),
- et en nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel).
Après calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur.
Délivrance de la marque
Le droit d’utiliser le Nutri-Score est délivré gratuitement. Les entreprises souhaitant utiliser le Nutri-Score doivent s’enregistrer sur l’une des plateformes suivantes :
- Pour les marques commercialisées exclusivement sur le territoire français : toute personne éligible, souhaitant utiliser la marque Nutri-Score notifie son intention à Santé publique France en s’enregistrant sur le site : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/nutri-score_enregistrement_france.
- Pour les marques distribuées dans plusieurs pays (dont éventuellement la France) ou dans un pays pour lequel le régulateur n’a pas établi sa propre procédure d’inscription (Allemagne, Belgique et Luxembourg), les opérateurs doivent s’enregistrer sur le site : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ns_international_registration_procedure.
Cet enregistrement comporte :
- l’identification du demandeur et de son activité
- le détail par marque, du segment de produits concernés par l’usage de la marque
- l’engagement à utiliser le logo pour l’ensemble des Produits qu’il met sur le marché sous la ou les marque(s) qu’il inscrit
- l’engagement du demandeur à respecter le règlement d’usage
Les fichiers permettant l’usage de la marque seront transmis par voie électronique à l’Exploitant par Santé publique France, dans l’accusé de réception de l’inscription. Il est possible d’utiliser le logo dès réception des fichiers, sans attendre de validation de la part de Santé publique France.
Documents mis à disposition
- règlement d’usage (version française / version anglaise) avec ses annexes dont :
- l’annexe 2 : charte graphique avec les spécifications techniques et modèles d’usages (version française / version anglaise)
- l’annexe 4 (disponible en cliquant ici) : fichier à transmettre à l’Observatoire de l’alimentation (Oqali) dans un délai d’1 mois à compter de l’apparition sur le pack ou en e-commerce, uniquement pour les marques commercialisées en France, via ce lien. A noter : la transmission de ce fichier doit se faire uniquement via le site, et non par mail.
- questions-réponses scientifique et technique (version française / version anglaise)
- un tableur (version française / version anglaise) permettant le calcul du Nutri-Score de vos produits (ce fichier n’est pas à transmettre à l’Oqali)
Pour tout renseignement
Pour toute question relevant du calcul du score, de l’usage de la marque et de la charte graphique, merci d’écrire à l’une des adresses ci-dessous, selon le marché concerné :
- marché français : nutriscore@santepubliquefrance.fr
- marché belge : nutri-score@health.fgov.be
- marché suisse : nutri-score@blv.admin.ch
- marché luxembourgeois : nutriscore@alim.etat.lu
- marché allemand : nutri-score@bmel.bund.de
- autres pays : nutriscore@santepubliquefrance.fr
Concernant la transmission des données à l’Oqali, adresser vos questions et remarques à oqali@anses.fr.
Gouvernance transnationale du Nutri-Score
Les autorités compétentes de Belgique, France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Suisse ont mis en place un mécanisme de coordination transnational pour faciliter l’utilisation de l’étiquetage nutritionnel Nutri-Score sur la face avant des emballages. Cette coopération se fera au sein d’un comité de pilotage et d’un comité scientifique.
Le comité de pilotage a tenu sa première réunion le 25 janvier 2021. Celui-ci coordonne la mise en œuvre et le déploiement du Nutri-Score. Le comité réunit des représentants des autorités nationales chargées de la mise en œuvre du Nutri-Score au sein de chaque pays. Son objectif est de faciliter l’utilisation du Nutri-Score par les industriels du secteur alimentaire, d’aider les petites entreprises et de faire le lien avec les consommateurs, en mettant en œuvre des procédures communes et efficaces
Le comité scientifique a organisé sa première réunion le 12 février 2021. Sa tâche est d’évaluer les évolutions possibles du Nutri-Score pour une meilleure efficacité sur la santé des consommateurs, en synergie avec les recommandations alimentaires.
Transmission de requêtes sur le Nutri-Score au comité scientifique européen
Dans ce cadre, les opérateurs et associations de consommateurs sont invités à transmettre, s’ils le souhaitent, des requêtes portant sur des propositions de potentielles évolutions de l’algorithme. Ces requêtes sont à adresser avant le 15 septembre 2021 aux membres français du comité de pilotage (Santé publique France : nutriscore@santepubliquefrance.fr ; la Direction générale de la santé : dgs-nutriscore@sante.gouv.fr). Les requêtes validées à la majorité des deux tiers des membres du comité de pilotage des 7 pays engagés pourront ensuite être transmises aux experts du comité scientifique pour examen. Des premières recommandations du comité scientifique sont attendues pour fin 2021 – début 2022. Les requêtes soumises après le 15 septembre 2021 seront considérées dans un second temps.
A lire aussi
- Mandat du comité scientifique :
- Accord général entre pays participant au système Nutri-Score :
- version française
- version anglaise
En savoir plus
- 7 pays européens se sont engagés à faciliter le déploiement du Nutri-Score (communiqué de presse du 12 février 2021)
- Gouvernance Nutri-score : 3 questions à Anne-Juliette Serry, responsable de l’unité alimentation et activité physique à Santé publique France
Voir également > Manger bouger - Retrouvez sur le site mangerbouger.fr toutes les informations sur la nutrition, outils et conseils pour manger mieux et bouger plus ainsi que de nombreuses recettes.

Fichier:Sante-publique-France-logo.svg — Wikipédia
Perte de nutriments dans les fruits et légumes entre 1950 et 2000 ? Fack Checking de ‘Cash Investigation’ - 20 juin 2019 – Document ‘quoidansmonassiette.fr’
Quoi dans mon assiette5 Commentaires Agroalimentaire, Composition nutritionnelle, fruits et légumes, Nutriments, Perte de nutriments, Vitamine C, Vitamines
Illustration - Cash Investigation sur France 2 nous alarmait d’une perte en nutriments importantes des fruits et légumes au cours de ces 50-60 dernières années aux États-Unis et en France. Cette diminution de qualité nutritionnelle serait liée à la sélection de variétés à plus haut rendement. Cependant, il faut interpréter ces comparaisons historiques avec précaution à cause de la faible qualité des données d’il y a 50 ans et la grande variabilité naturelle liée au climat, l’espèce et l’état de maturité du produit.
Quelles études montrent une perte nutritionnelle ?
Les chiffres de ‘Cash Investigation’
Cash Investigation a comparé les valeurs de la table CIQUAL, la table de composition nutritionnelle de l’ANSES, Agence Nationale de Sécurité Alimentaire. Ceux-ci constatent« en 60 ans, les 70 fruits et légumes les plus consommés par les Français, ont perdu en moyenne 16% de leur calcium, 27% de leur vitamine C et 48% leur fer ».
Je n’ai pas eu accès à leur fichier Excel, mais on peut remarquer qu’ils ont fait une simple soustraction des données de 1960 et de 2017. Ils n’ont pas d’information sur les variations (sous forme d’écart-type = la dispersion des valeurs) ni effectué vraisemblablement de tests statistiques à la différence d’autres études que je vais vous présenter.
Principales études aux Etats-Unis et au Royaume-Uni sur la perte en nutriments
- Aux États-Unis, le Dr Donald Davis de l’université du Texas a étudié l’évolution des teneurs de 13 nutriments (protéines, lipides, glucides, fer, thiamine, riboflavine, niacine et l’acide ascorbique…) dans les fruits et légumes entre 1950 et 1993 à partir de la base de données de composition nutritionnelle américaine du Département de l’Agriculture Américain USDA. Les données de 1950 ont été normalisées par rapport à la teneur en eau de 1999 dans les légumes. Les auteurs ont calculé les ratios des teneurs moyennes et médianes des nutriments de 1999/1950 afin de pouvoir comparer ces 2 périodes.
Le verdict est qu’un déclin significatif entre 1950-1993 a été identifié sur les 43 aliments pour les protéines (-6%), le calcium (-16%), phosphore (-9%) et le fer (-15%), la riboflavine vitamine B2 (-38%) pour les valeurs médianes alors qu’il n’y avait pas de changement significatif pour les autres nutriments.

- Une étude de Mayeret al. (1997) a identifié une perte minérale pour le calcium, le magnésium et le cuivre et le sodium pour les légumes entre 1930 et 1980 en utilisant des tables anglaises de composition nutritionnelle UK Government’s Composition of Foods. Cependant l’auteur écrit dans la conclusion que ces variations pourraient être dûes à des erreurs de mesures analytiques, d’échantillonnage, de changements de pratiques culturales, de variétés… “The changes could have been caused by anomalies of measurement or sampling, changes in the food system, changes in the varieties grown or changes in agricultural practice.”
- Le Dr. David Thomas a fait le même type de comparaison avec les tables de composition nutritionnelles du Medical Research Council (tables de McCance) entre 1940 et 1991 au Royaume-Uni. Des pertes en nutriments ont été constatées pour le sodium, le potassium, le magnésium, le calcium, le fer et le cuivre. Cette étude n’a pas appliqué de tests statistiques et ne fournit pas d’écart-type (dispersion des valeurs mesurées).
Au final, les chiffres de ‘Cash Investigation’ sont plus élevés que ceux de ces 3 études scientifiques pour les fruits et légumes.
L’effet de dilution
Une hypothèse pour expliquer cette baisse de qualité nutritionnelle des fruits et légumes est l’effet de dilution : une augmentation de l’utilisation de fertilisant azoté pour les plantes serait inversement corrélée à une baisse de la quantité en nutriments dans ces pantes. Une croissance plus forte et plus rapide, assurée par la fertilisation et/ou l’irrigation, peut provoquer un “effet dilution” des constituants mineurs dans la matière sèche.
Une comparaison trop simple avec ses limites ?
La représentativité des échantillons (le nombre), la précision
Dans l’étude de 2004 de Donald Davis, la base de données de 1950 manque de précision puisqu’elle ne contient aucune information sur la variabilité au sein d’un groupe d’aliments : les variations (caractérisées par l’Ecart-type) n’ont pas été rapportées en 1950. On a des valeurs moyennes qui proviennent également en partie de valeurs de la littérature scientifique de l’époque.
Ce qui explique que le Dr Donald Davis écrit lui-même que les erreurs aléatoires au numérateur et au dénominateur rendent impossible d’interpréter les résultats au niveau individuel de l’aliment. Dans certains groupes, les effectifs sont très faibles. Les auteurs signalent que 40% des analyses des aliments ont moins de 2 échantillons par nutriment. Cependant, les auteurs ont essayé de quantifier cette incertitude qui est grande : le coefficient de variation (CV) est une mesure relative de la dispersion des données autour de la moyenne. Celui-ci était élevé pour certains nutriments 30-40% pour le calcium, la vitamine A, la thiamine, la vitamine B2, la vitamine C et de 53% pour le fer et 59% pour les graisses.
“analysis of changes in individualfoods and nutrients was further limited by lack of Ns and SEsin USDA’s 1950 data” “for many foods we are limited by missing or poorly adequate data ” - D. Davis
Globalement, dans ces anciennes tables de données, il manque de l’information sur les minimums, les maximums et le niveau de confiance dans les données (méthode analytique, contaminations…).
L’effet de la maturité, de la saisonnalité sur la qualité nutritionnelle
Plusieurs autres facteurs jouent sur les teneurs en nutriments. Manger une tomate verte (pas mûre) et une tomate bien rouge (mûre) est différent en nutriments. Je vous présente une étude (Slimestad2005) qui a mesuré les teneurs en vitamine C de ‘tomates-cerises’ au cours du temps. Plus les tomates cerises deviennent mûres (le temps de stockage augmente), plus les teneurs en vitamine C augmentent.

De même au cours d’une année, on peut voir des variations non négligeables pour la vitamine C et des antioxydants. Cela est sans doute lié aux conditions climatiques qui varient (ensoleillement, température, humidité, pluviométrie…). Mayer et al. (une étude conduite en Angleterre sur la perte en nutriments) écrivait : « The changes could have been caused by anomalies of measurement or sampling, changes in the food system, changes in the varieties grown or changes in agricultural practice.”

Grande variabilité naturelle par rapport aux changements historiques
On a également des variations naturelles de teneurs en nutriments selon les espèces. Donald Davis (l’auteur d’une étude sur la perte en nutriment) précise qu’en 1948, une étude de Bear et al. avait trouvé une large variation dans les teneurs en éléments minéraux pour 204 échantillons de 5 légumes qui ont poussé dans 10 États des États-Unis.

https://quoidansmonassiette.fr/wp-content/uploads/2019/06/vitamine-C-baisse-france-2.jpg
Cash Investigation évoquait des variations historiques de -16% pour le calcium, -27% pour la vitamine C et 48% pour le fer.
Dans la table CIQUAL, si on prend l’exemple de 100g de brocolis cru, les teneurs varient de 0,34-1,39mg (variations de 408%) pour le Fer, de 85,2 à 121 mg (142% de variations) pour la vitamine C et de 17,4 à 105mg (603% de variations). Également pour une tomate crue : les teneurs varient de 7,8 à 23,1mg pour la vitamine C (variations de 296%) et de 3,41 à 18mg pour le calcium (variation de 527%). Les variations naturelles sont beaucoup plus importantes que les pertes historiques.
Robin J.Marles de Santé Canada (Ministère de la Santé) évoque dans une publication scientifique que les teneurs en cuivre varient de 0,11 à 1,71 mg pour les légumes et de 0,01 à 2,06 mg pour les fruits, soit une variation de 20 600% pour les fruits.
Évolution des méthodes analytiques chimiques
Les méthodes d’il y a 50 ans (qui se basaient plus sur des dosages) et celles d’aujourd’hui (par exemple l’analyse par activation neutronique NAA, la fluorescence aux rayons X, la spectroscopie, la spectrométrie de masse/chromatographie) différent en terme de précision, extraction des nutriments, diminution de la contamination des échantillons (la spécificité et la sensibilité). Au vue de l’importance des erreurs aléatoires et systématiques, il est également utile d’utiliser des tests statistiques (test de Student pour comparer des moyennes ou modèles de régression) afin d’avoir des intervalles de confiance des moyennes estimées.
Certains nutriments sont absents des analyses des années 50 comme les acides gras polyinsaturés (nutriments indispensables), les polyphénols, les fibres. La définition des fibres a également évolué (avec les fibres solubles/insolubles/mixtes).
Des comparaisons à prendre avec des pincettes
En conclusion, il est très compliqué d’interpréter ces comparaisons avec le faible nombre d’échantillons dans certaines catégories alimentaires. Les erreurs de mesure (pas toujours quantifiées), la variabilité intra- et inter-espèce des fruits et légumes, l’influence des sols de culture, des conditions climatiques et des variations dans l’état de maturité engendrent beaucoup d’hétérogénéité non contrôlée.
La comparaison directe de tables de compositions nutritionnelles d’aujourd’hui des autorités de santé avec des publications scientifiques d’il y a 50-60 ans n’est pas possible facilement par rapport à l’évolution de la teneur en éléments nutritifs au fil du temps.
« The apparent overall decreases for some nutrients are interesting and potentially of concern, but like Mayer and Johnson, we urge caution about their interpretation [nous appelons à interpréter avec une grande précaution ces résultats] »
Une hypothèse oubliée : l’influence du CO2 sur la qualité nutritionnelle des aliments
Le réchauffement climatique pourrait agir sur la nutrition humaine de deux façons :
- Sur les rendements agricoles
- Sur les valeurs nutritives des productions
Aujourd’hui la teneur moyenne de l’atmosphère en CO2 est autour de 405 parties par million (ppm). Une étude dans la revue Science Advance(Zhu et al. 2018) avait testé l’effet d’une atmosphère enrichie en CO2 à 568-590 ppm sur les valeurs nutritives de 18 variétés de riz plantées en plein air en Chine et au Japon. Cette hausse de CO2 était associée à une réduction significative de 10,3% de la teneur en protéines, de -8% pour le fer et -5,1% pour le zinc et des vitamines B1, B2, B5 et B9. A l’inverse, la teneur moyenne en vitamine E avait augmenté.
Les mécanismes expliquant ces phénomènes sont inconnus. Plusieurs hypothèses ont été avancées : une inhibition de la photorespiration et de la production de malate des plantes, une assimilation plus lente de l’azote ou l’effet de dilution des glucides. La dilution des glucides porte sur une augmentation de la production de sucres stimulée par le CO2 ce qui diluerait le reste des composants.
En conclusion, les études des variations au cours du temps ou géographique des teneurs en nutriments sont très complexe à interpréter à cause de nombreux facteurs qui entrent en jeu dans la synthèse des nutriments des plantes.
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Références :
Donald R. Davis et al. Changes in USDA food composition data for 43 garden crops, 1950 to 1999
Mayer A.-M.1997 Historical changes in the mineral content of fruits and vegetables Brit. Food J.99207211
Slimestad et al. Seasonal Variations in the Level of Plant Constituents in Greenhouse Production of Cherry Tomatoes, J. Agric. Food Chem. 2005, 53, 3114-3119
Slimestad et al. Content of Chalconaringenin and Chlorogenic Acid in Cherry
Tomatoes Is Strongly Reduced during Postharvest Ripening, J. Agric. Food Chem. 2005, 53, 7251-7256
Thomas D. A study on the mineral depletion of the foods available to us as a nation over the period 1940 to 1991. Nutr Health. 2003 ;17(2):85-115.
Davis D.R., 2009. Declining fruit and vegetable nutrient composition : what is the evidence ? Hortscience, 44, 15-19.
Zhu et al. Carbon dioxide (CO2) levels this century will alter the protein, micronutrients, and vitamin content of rice grains with potential health consequences for the poorest rice-dependent countries. Science Advances 23 May 2018 : Vol. 4, no. 5, eaaq1012
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Permalien - En tant que statisticien, je suis très satisfait des analyses faites sur les différentes études comparatives. Mais l’important est de savoir que, de nos jours, beaucoup de maladies dégénératives ont comme base principale des carences nutritionnelles.
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Informations sur ‘Quoi dans mon assiette’ - Actualités scientifiques - Accueil - MES VIDEOS … - Auteur : Thibault Fiolet
Contact - Le but de « Quoi dans mon assiette » est de vous décortiquer certains enjeux actuels de l’alimentation et la santé, de vous donner les moyens de réfléchir et comprendre votre alimentation, mais également de partager quelques recettes. Je ne veux en aucun cas imposer tel ou tel régime, mais juste vous fournir les dernières informations scientifiques.
Qui suis-je ? - Diplômé ingénieur AgroParisTech spécialisé en nutrition et santé et d’un master 2 en Santé Publique de l’Université Paris Sud XI/Paris-Saclay, je suis passionné par l’actualité autour de ces sujets et également de la Science en général. Je suis en thèse de santé publique sur les polluants organiques persistants. J’ai également fait de la recherche sur les liens entre les produits ultra-transformés et le risque de cancer.
Quelques-unes de mes publications dans des journaux scientifiques internationaux :
- Fiolet T, Srour B, Sellem L, Kesse-Guyot E, Allès B, Méjean C, Deschasaux M, Fassier P, Latino-Martel P, Beslay M, Hercberg S, Lavalette C, Monteiro CA, Julia C, Touvier M. Consumption of ultra-processed foods and cancer risk : results from NutriNet-Santé prospective cohort. BMJ 2018 ;360:k322. British Medical Jounal. doi : 10.1136/bmj.k322. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29444771
- Vandevijvere S, De Ridder K, Fiolet T, Bel S, Tafforeau J. Consumption of ultra-processed food products and diet quality among children, adolescents and adults in Belgium. Eur J Nutr. 2018 Dec 3. doi : 10.1007/s00394-018-1870-3. PMID : 30511164 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30511164
- Sellem L, Srour B, Guéraud F, Pierre F, Kesse-Guyot E, Fiolet T, Lavalette C, Egnell M, Latino-Martel P, Fassier P, Hercberg S, Galan P, Deschasaux M, Touvier M. Saturated, mono- and polyunsaturated fatty acid intake and cancer risk : results from the French prospective cohort NutriNet-Santé. Eur J Nutr. 2018 Apr 3. doi : 10.1007/s00394-018-1682-5 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29616321
- Lavalette C, Adjibade M, Srour B, Sellem L, Fiolet T, Hercberg S, Latino-Martel P, Fassier P, Deschasaux M, Kesse-Guyot E, Touvier M. Cancer-Specific and General Nutritional Scores and Cancer Risk : Results from the Prospective NutriNet-Santé Cohort. Cancer Res. 2018 Aug 1 ;78(15):4427-4435. doi : 10.1158/0008-5472.CAN-18-0155 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30049821
- Lécuyer L, Victor Bala A, Deschasaux M, Bouchemal N, Nawfal Triba M, Vasson MP, Rossary A, Demidem A, Galan P, Hercberg S, Partula V, Le Moyec L, Srour B, Fiolet T, Latino-Martel P, Kesse-Guyot E, Savarin P, Touvier M. NMR metabolomic signatures reveal predictive plasma metabolites associated with long-term risk of developing breast cancer.Int J Epidemiol. 2018 Jan 19. doi : 10.1093/ije/dyx271 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29365091
D’autres projets de recherche scientifique auxquels j’ai participé : https://www.researchgate.net/profile/Thibault_Fiolet
Cité par l’agence nationale de santé publique - Dans le nouveau rapport de Santé Publique France page 12, une de mes infographies est citée comme référence dans les “Choix de représentations visuelles alimentaires internationales et françaises (sites internet, par exemple Quoi dans mon assiette)” – Lire le document
Déclaration de conflits d’intérêts :
- J’ai travaillé 2 ans au Ministère de la Santé (Service Public Fédéral) belge sur tout ce qui touche en évaluation et gestion de risques alimentaires. J’ai été le représentant belge à l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire) dans le réseau scientifique sur les Novel Food EFSA, Scientific Network for Novel Food.
- J’ai également travaillé à l’ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et j’ai effectué un long à Sciensano (ex-Institut Scientifique de Santé Publique) et dans la recherche publique universitaire (Paris 13, Lille). J’ai fait également un court passage dans le monde des relations presses/publiques liées à l’agro-industrie.
- Les travaux de recherche que j’ai eu l’occasion d’effectuer ont été financés par des fonds publics uniquement.
Ce blog est purement de mon initiative personnelle afin d’essayer d’apporter un éclairage à certains sujets débattus. Cela ne reflète en aucun cas l’opinion de mon employeur actuel ni de mes précédents employeurs.
Bien entendu je ne suis pas médecin, si vous avez des soucis alimentaires, la meilleure chose est d’aller contacter un médecin-nutritionniste ou un diététicien (diplôme reconnu). Ces articles sont juste le résultat de mes recherches (et des fois de mon avis strictement personnel) à partir d’informations scientifiques en essayant d’avoir les sources les plus sûres au possible. Un grand merci à ma sœur et mes amis pour leur soutien.
Pour poser une question ou proposer un sujet qui vous intéresse, n’hésitez pas : thibault.fiolet [a] gustaveroussy.fr
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Série de vidéos choisies à partir du 4ème quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de l’Université Côte d’Azur – Janvier 2020
Vidéo - Dr Véronique NEGRE - Colloque universitaire des médecines non conventionnelles - 18 janvier 2020 - UCA santé – Durée 4:31
Le quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de Université Côte d’Azur “QUE TON ALIMENT SOIT TON MÉDICAMENT” (HIPPOCRATE) Dr Véronique NEGRE – PH Pédiatrie CHU Nice, coordination centres spécialisés en obésité - Production : Service de la communication Faculté de Médecine de Nice Université Côte d’Azur - Directeur de la publication Pr Patrick BAQUÉ - Directrice de la production Isabelle CALLEA - Scénario & réalisation : Emmanuelle DUCHEZ Jean-Christophe VIALLE medecine.unice.fr 2019 - 2020 Facebook : http://www.facebook.com/UCASante
Source : https://www.youtube.com/watch?v=CfBogFRbk2A
Vidéo - Denis Lairon - Impact de l’alimentation sur la santé humaine (nutrisanté) - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 34:09
Le quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de Université Côte d’Azur “QUE TON ALIMENT SOIT TON MÉDICAMENT” (HIPPOCRATE) IMPACT DE L’ALIMENTATION SUR LA SANTÉ HUMAINE (NUTRISANTÉ) Denis LAIRON Nutritionniste et directeur de recherche INSERM - Production : Service de la communication Faculté de Médecine de Nice Université Côte d’Azur - Directeur de la publication Pr Patrick BAQUÉ - Directrice de la production Isabelle CALLEA - Scénario & réalisation : Emmanuelle DUCHEZ Jean-Christophe VIALLE medecine.unice.fr 2019 - 2020 Facebook : http://www.facebook.com/UCASante
Vidéo - Dr Françoise Wilhelmi de Toledo : un siècle d’expertise en jeûne thérapeutique - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 43:51
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=79UFBs6iVak
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=y6deZGYwu5s
Vidéo - Dr Martine Baspeyras - De l’assiette à la peau : liens entre peau et alimentation - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 24:58
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=_heFeZNAk6s
Vidéo - Dr Patrick Chavaux - Microbiote et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (ou MICI) regroupant la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH) - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 28:44
Le quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de Université Côte d’Azur “QUE TON ALIMENT SOIT TON MÉDICAMENT” (HIPPOCRATE) MICROBIOTE ET MICI Dr Patrick CHAVAUX – Médecin généraliste Marseille - Production : Service de la communication Faculté de Médecine de Nice Université Côte d’Azur - Directeur de la publication Pr Patrick BAQUÉ - Directrice de la production Isabelle CALLEA - Scénario & réalisation : Emmanuelle DUCHEZ Jean-Christophe VIALLE medecine.unice.fr 2019 - 2020 Facebook : http://www.facebook.com/UCASante
Source : https://www.youtube.com/watch?v=eqWM1iPunmU
Viédo – Pr. Bruno Bonaz - Syndrome de l’intestin irritable et stimulation du nerf vague - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 27:35
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=y6qk2l_Whig
Vidéo - Mohamed Benahmed - Nutrition, nutrigénomique, nutrithérapie - 17 janvier 2020 - UCA santé – Durée 37:46
Le quatrième colloque universitaire des médecines non conventionnelles de la Faculté de Médecine de Université Côte d’Azur “QUE TON ALIMENT SOIT TON MÉDICAMENT” (HIPPOCRATE) NUTRITION, NUTRIGÉNOMIQUE, NUTRITHÉRAPIE Mohamed BENAHMED Directeur de recherche INSERM Nice - Production : Service de la communication Faculté de Médecine de Nice Université Côte d’Azur - Directeur de la publication Pr Patrick BAQUÉ - Directrice de la production Isabelle CALLEA - Scénario & réalisation : Emmanuelle DUCHEZ Jean-Christophe VIALLE medecine.unice.fr 2019 - 2020 Facebook : http://www.facebook.com/UCASante
Source : https://www.youtube.com/watch?v=j672bCg7Wrs
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Source : https://www.youtube.com/watch?v=IePTE0gVNS4
Les articles étiquetés ALIMENTATION NUTRITION et mis en ligne sur ISIAS sont à consulter à partir de ce site : https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=alimentation++nutrition
Les documents également étiquetés ALIMENTATION NUTRITION et mis en ligne sur [Yonne Lautre] sont à lire à partir de cette adresse : https://yonnelautre.fr/spip.php?page=recherche&recherche=alimentation+nutrition
Collecte des documents, agencement, traductions, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 31/10/2021
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Fichier : ISIAS Alimentation Santé Rôle capital des aliments sur santé et environnement.7.docx
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