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"Face au risque d’une 6ème extinction de masse, les mesures qui doivent s’imposer pour le maintien de la biodiversité dans les milieux agricoles et urbains : initiatives des Observatoires Locaux de la Biodiversité (OLB) et des Centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE)" par Jacques Hallard

mercredi 20 octobre 2021, par Hallard Jacques


ISIAS Biodiversité Environnement

Face au risque d’une 6ème extinction de masse, les mesures qui doivent s’imposer pour le maintien de la biodiversité dans les milieux agricoles et urbains : initiatives des Observatoires Locaux de la Biodiversité (OLB) et des Centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE)

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 19/10/2021

Plan du document : Introduction Sommaire {{}}Auteur

« Le maintien de la biodiversité est basé sur la préservation des ressources biologiques des lieux et des territoires. À cet égard, il convient de préserver toutes les espèces vivantes et de prioriser celles qui sont soit en danger, qui sont fragiles ou qui se trouvent à la limite de leur zone de distribution ».


Introduction

Ce dossier, constitué avec une visée pédagogique, aborde tout d’abord en quelques documents d’origines diverses, le sujet de la 6ème extinction de masse, un phénomène planétaire qui se déroule sous nos yeux actuellement et qui résulte, selon les spécialistes, des actions des êtres humains, constituant ainsi une nouvelle ère dans l’évolution de la planète Terre, appelée l’Anthropocène, une époque de l’histoire de la Terre « qui a été proposée pour caractériser l’ensemble des événements géologiques qui se sont produits depuis que les activités humaines ont une incidence globale significative sur l’écosystème terrestre ».

Cette époque géologique nouvelle fait suite à l’Holocène décrit par antérieurement par les géologues et qui remonte au moins a environ 12.000 ans, à une époque à partir de laquelle le climat sur la Terre s’est adouci, provoquant la fonte des énormes calottes glaciaires qui recouvraient alors plus du quart des terres émergées. L’holocène marque aussi la fin de la dernière grande glaciation, connue sous le nom de glaciation de Würm.

Ce qui est désigné maintenant comme l’Anthropocène se traduit essentiellement par une disparition, à un rythme alarmant, des espèces vivantes, entraînant une érosion de la biodiversité, et causant cette sixième extinction massive dans l’Histoire de la Terre.

Ce sont bien les êtres humains – par leur activités – qui sont en train de causer cette sixième extinction de masse, comme beaucoup d’auteurs l’ont démontré, dont un expert de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en mars 2019.

Afin de tenter d’apporter des solutions concrètes à la perte de biodiversité qui en résulte, il a été mis sur pied l’Office français de la biodiversité : « un établissement public de l’État, créé par la loi 2019-773 du 24 juillet 2019 [archive], qui contribue, s’agissant des milieux terrestres, aquatiques et marins, à la surveillance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité ainsi qu’à la gestion équilibrée et durable de l’eau en coordination avec la politique nationale de lutte contre le réchauffement climatique. L’Office résulte de la fusion, au 1er janvier 2020, de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Il modifie également les missions des fédérations de chasseurs et a pour objectif affiché de renforcer la police de l’environnement… » - Source

En France, un ‘Plan biodiversité national’ [voir les détails 6] a été élaboré et publié dans un document officiel le mercredi 29 septembre 2021. Il comprend 6 axes :

  • Reconquérir la biodiversité dans les territoires
  • Construire une économie sans pollution et à faible impact sur la biodiversité
  • Protéger et restaurer la nature dans toutes ses composantes
  • Développer une feuille de route européenne et internationale ambitieuse pour la biodiversité
  • Connaître, éduquer, former
  • Améliorer l’efficacité des politiques de biodiversité – Source
    Ce dossier propose également des accès à des articles [7] qui portent sur le maintien de la biodiversité dans les milieux agricoles et urbains.

Enfin, il est proposé à tout un chacun d’être acteur, en vue du maintien de la biodiversité avec les Observatoires Locaux de la Biodiversité (OLB), travaillant avec le réseau des Centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE), qui allient les compétences de naturalistes et de pédagogues pour favoriser une meilleure connaissance en vue des initiatives et des actions à conduire pour tenter de maintenir la biodiversité et en faveur de l’environnement en général.

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Sommaire

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  • C’est quoi la 6ème extinction de masse ? – ‘Replay’ du samedi 12 juin 2021 - Par Benoît Prospero - France Bleu - Planète Bleue, les chroniques de Benoît Prospero - Les samedis et dimanches à 6h10 et 18h15
    Si vous visitez le Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris, il est possible que vous entendiez parler de la 6ème extinction de masse. C’est quoi ? Réponse avec Planète Bleue !

Euh, tu ne veux pas commencer par nous expliquer ce que c’est une extinction de masse ?

Une extinction de masse, que certains appelle aussi ’crise biologique’, est une période de disparition rapide et massive d’espèces. Pour qu’elle ait lieu, il y a 3 conditions à remplir :

  • La durée doit être relativement courte sur l’échelle de temps géologique
  • Cela doit se faire à l’échelle mondiale. 
  • Cela entraine forcément une importante chute de la biodiversité.
    Et toi tu parles de 6ème extinction de masse ? Ça veut dire qu’avant y en a eu 5 ? 
  • L’extinction de l’Ordovicien
  • L’extinction du Dévonien
  • L’extinction du Permien
  • L’extinction du Trias
  • Et l’extinction du Crétacé
    T’as pas plus simple comme explication ?

Pour faire simple, les 5 précédentes extinctions ont eu lieu à cause de changements climatiques. Soit à cause d’une période glaciaire importante, soit à cause de l’épuisement de l’oxygène dans les océans, soit des volcans et ou encore de la météorite qui s’est écrasée il y a 65 millions d’années et a éradiqué les dinosaures.

Donc, une extinction de masse c’est parfaitement normal !

Sauf que cette fois, il y a une différence majeure : ’Les êtres humains sont seuls responsables de ce qui arrive’. Et selon certaines études le taux d’extinction des espèces pourraient être 100 fois plus élevé que lors des précédentes extinctions massives. Et une fois que c’est fait, c’est irréversible. Parce qu’il faut plusieurs millions d’années pour rétablir un équilibre.

Ah ouais, ça fait long quand même ! Et donc ce sont les êtres humains qui seraient responsable de tout ce foutoir ? 

Pour de nombreux scientifiques, une nouvelle extinction de masse aurait commencée il y a environ 13 000 ans à la suite de la colonisation du monde par les êtres humains. On appelle cette période l’holocène. Ou encore 6ème extinction de masse.

Et euh… Admettons que ce soit vrai… C’est encore possible d’arrêter ça ?

Selon, Elizabeth Kolbert auteure de La Sixième Extinction qui a remporté le Prix Pulitzer : ’Nous avons autant d’occasions de changer la planète dans le bon sens que d’occasions de la détruire’.

Bon en résumé on retient quoi ? 

Que la 6ème extinction de masse c’est la perte de la biodiversité due aux activités humaines et seuls les êtres humains peuvent changer le court des choses.

Ah ouais, extinction c’est chaud quand même ! 

Mots clés : Les séries France Bleu - Benoît Prospero

AUDIENCES - France Bleu : une confiance confirmée

Source : https://www.francebleu.fr/emissions/planete-bleue/107-1/c-est-quoi-la-6eme-extinction-de-masse

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  • à l’Ordovicien terminal, il y a 445 millions d’années ;
  • au Dévonien supérieur, il y a 374 millions d’années ;
  • à la limite Permien-Trias, il y a 251 millions d’années, la plus massive de toutes avec la disparition d’environ 90 % des espèces ;
  • à la limite Trias-Jurassique, il y a environ 200 millions d’années ;
  • à la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d’années. Cette cinquième crise, qui a vu s’éteindre les dinosaures, aurait pu être causée par la chute d’une météorite et un épisode volcanique destructeur.
    Lors d’une extinction de masse, un nombre important d’espèces disparaissent dans le monde sur une période de temps relativement courte à l’échelle des temps géologiques. Il existe, certes, un processus naturel d’extinction des espèces (la durée de vie d’une espèce est de l’ordre de 5 à 10 millions d’années), mais le processus s’accélère lors d’une extinction de masse.

Une sixième extinction de masse est en cours

Des études de plus en plus nombreuses mettent en évidence la disparition importante d’espèces à un rythme élevé, laissant entendre que la sixième extinction de masse serait en cours. Vertébrés et invertébrés sont touchés. Les changements de climat et la perte d’habitat sont mis en cause.

D’après une étude parue dans Science, depuis le début du XVIe siècle, plus de 320 espèces de vertébrés terrestres se sont éteintes et celles qui restent - hors l’espèce humaine - auraient vu leur population diminuer de 25 %. Les grands animaux faisant partie de la « mégafaune » (éléphants, rhinocéros, ours polaires...) sont particulièrement touchés. Selon le WWF, les populations mondiales de vertébrés ont diminué de moitié en quarante années.

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Futura, Explorer le monde

https://www.offremedia.com/sites/default/files/vignette/article/nl1437-logo-futura.jpg

Source : https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/rechauffement-climatique-sixieme-extinction-masse-16134/

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  • La sixième extinction, aussi nommée extinction de l’Holocène ou entrée dans l’Anthropocène d’après Wikipédia
    L’extinction de l’Holocène est le nom donné habituellement à l’extinction massive et étendue des espèces durant l’époque contemporaine, dite « moderne », de l’Holocène, qui continue actuellement.

Ces extinctions concernent de nombreuses familles de plantes et d’animaux. Au début de l’Holocène, après la dernière glaciation, ce sont surtout les continents et les îles nouvellement peuplés par Homo sapiens qui ont vu leurs grandes espèces disparaître. Depuis le début du XIXe siècle, avec une accélération constante depuis les années 1950, les disparitions concernent des espèces de toutes tailles et ont surtout lieu dans les forêtstropicales humides, qui ont une grande biodiversité. Le taux d’extinction actuel pourrait être de 100 à 1 000 fois supérieur au taux moyen naturel constaté dans l’évolution récente de la biodiversité 1. En 2007, l’Union internationale pour la conservation de la nature évalue qu’une espèce d’oiseaux sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois et 70 % de toutes les plantes sont en péril, sur les un peu plus de 41.000 espèces qu’elle a évaluées2,3.

Représentation - Le dodo, un oiseau de l’Île Maurice, s’est éteint vers la fin du XVIIe siècle après que les humains eurent détruit les forêts où les oiseaux faisaient leur nid et introduit des animaux qui mangeaient leurs œufs.

Site pour consulter la totalité de l’article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_de_l%27Holoc%C3%A8ne

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  • Sixième extinction de masse : « Il faut identifier les espèces rares qui ont le plus besoin de conservation » selon la BGU et la TAU - Le 14 octobre 2021 par Israël Science Info desk
    Some of the range-restricted evolutionary unique species. The Red ruffed lemur (photo credit : Charles J Sharp), Madagascar fish eagle (photo credit : Anjajavy le Lodge), Hula painted frog (photo credit : Gopal Murali - own image), and Chinese Crocodile Lizard (photo credit : Holger Krisp). All images from Wikimedia Commons.

Photos à consulter - Certaines des espèces uniques du point de vue de l’évolution et dont l’aire de répartition est restreinte. Le lémurien à collerette rouge (crédit photo : Charles J Sharp), l’aigle pêcheur de Madagascar (crédit photo : Anjajavy le Lodge), la grenouille peinte Hula (crédit photo : Gopal Murali - image personnelle), et le lézard crocodile chinois (crédit photo : Holger Krisp). Toutes les images proviennent de Wikimedia Commons.

« La sixième extinction de masse a déjà commencé et les activités humaines font disparaître à jamais des centaines de milliers d’espèces. Pour inverser la tendance de la crise de la biodiversité, nous devons identifier les régions et les espèces qui ont le plus besoin de nos efforts de conservation », déclare le Dr Gopal Murali, chercheur principal, étudiant post-doctorant du Dr Uri Roll à l’Université Ben Gourion du Néguev.

Dans cette nouvelle étude, Uri Roll et ses collègues se sont concentrés sur les espèces présentant deux caractéristiques distinctes particulièrement favorables pour les efforts de conservation. Primo : ils sont confinés dans un seul endroit très petit et sont donc confrontés à un plus grand risque d’extinction. Secundo : ils sont uniques sur le plan de l’évolution – ils n’ont pas de proches parents sur « l’arbre de vie », et leur perte représentera une perte de millions d’années d’évolution. Les espèces qui possèdent ces deux attributs sont donc d’une grande importance pour la conservation car elles représentent des composantes uniques et menacées de la biodiversité.

Pour identifier les régions abritant ces espèces (« régions de haut endémisme phylogénétique »), ils ont collecté des données concernant les relations évolutives et la répartition géographique de 84 % des espèces de vertébrés terrestres (environ 30 000 espèces d’amphibiens, d’oiseaux, de mammifères et de reptiles). Ils ont ensuite cartographié les « points chauds » mondiaux de ces espèces pour comprendre les conditions uniques qui les soutiennent et évalué leur protection et leurs menaces actuelles. Le Dr Roll et ses collègues ont découvert que les points chauds d’endémisme phylogénétique se produisent principalement dans les régions tropicales montagneuses et dans l’hémisphère sud, le long des chaînes de montagnes et des îles.

En combinant les points chauds des amphibiens, des mammifères, des reptiles et des oiseaux, ils occupent 22% de la masse continentale totale. Les îles des Caraïbes, l’Amérique centrale, les Andes, l’est de Madagascar, le Sri Lanka, le sud des Ghâts occidentaux en Inde et la Nouvelle-Guinée étaient importants pour les quatre groupes. Certaines de ces régions ont déjà été priorisées pour des actions de conservation, mais certaines sont en dehors des centres de biodiversité bien connus. Par exemple, les montagnes d’Asir en Arabie saoudite abritent des oiseaux de petite taille, uniques sur le plan de l’évolution, et le Maroc abrite des reptiles endémiques phylogénétiquement.

« Dans l’ensemble, nos résultats soutiennent l’idée que les montagnes tropicales jouent un rôle important dans la création et le maintien de la biodiversité », explique le Dr Murali. Ils ont également quantifié la manière dont les activités humaines et le changement climatique menacent ces points chauds. De manière alarmante, ils ont constaté que les bâtiments, les routes, la conversion de terres naturelles à des fins urbaines et agricoles, la forte densité de population humaine et le changement climatique rapide sont plus élevés dans ces points chauds que dans les régions en dehors d’eux.

De plus, ils ont découvert que la plupart des hotspots ne sont pas suffisamment protégés. Environ 70 % des régions du hotspot ont moins de 10% de chevauchement avec des aires protégées. Certaines de ces régions, qui nécessitent une action de conservation urgente, sont le sud des Andes, la Corne de l’Afrique, l’Afrique australe et les îles Salomon. « Notre étude montre que de nombreuses espèces particulièrement rares, qui peuvent jouer des rôles distincts dans leurs écosystèmes, seront probablement parmi les premières à disparaître en raison du changement global« , selon les chercheurs, « à ce jour, la plupart des stratégies de conservation se concentrent encore sur les régions riches en espèces ou les espèces phares, et peuvent passer à côté de régions avec des espèces particulièrement rares dont l’histoire évolutive est unique. »

Le Dr Uri Roll et son étudiant postdoctoral, le Dr Gopal Murali, sont membres du Département d’écologie du désert Marco et Louise Mitrani de l’Institut suisse de recherche environnementale et énergétique des zones arides des Instituts Jacob Blaustein pour la recherche sur le désert sur le campus Sde Boker de l’Université Ben Gourion du Néguev. Parmi les autres chercheurs figuraient le Dr Rikki Gumbs du Département des sciences de la vie, Imperial College London et la Société zoologique de Londres et le Dr Shai Meiri de l’Université de Tel Aviv. La recherche a été soutenue par l’Israel Science Foundation (ISF) (numéro de subvention 406/19).

Traduction/adaptation Esther Amar pour Israël Science Info - Je m’abonne - Je soutiens

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Source : https://www.israelscienceinfo.com/environnement/6eme-extinction-de-masse-il-faut-identifier-les-especes-rares-qui-ont-le-plus-besoin-de-conservation-selon-la-bgu-et-la-tau/

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  • Les êtres humains sont en train de causer la sixième extinction de masse, selon un expert de l’ONU - 04 mars 2019 – Document ‘news.un.org’ - Droits de l’homme
    Photo - UNICEF/Mungunkhishig Batbaatar - Un garçon attendant son bus à Ulaanbaatar, en Mongolie, où la pollution de l’air est à un niveau dangereusement élevé.

Un expert indépendant de l’ONU a mis en garde, ce lundi à Genève, sur « les conséquences majeures » du changement climatique et du déclin de la biodiversité, sur la jouissance des droits de l’homme dans le monde. 

« Nous vivons sur la seule planète où la vie est possible selon nos connaissances d’aujourd’hui. Les êtres humains sont pourtant en train de causer la sixième extinction de masse », a déclaré, devant le Conseil des droits de l’homme, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement, David R. Boyd.

Une situation d’autant plus préoccupante que depuis la révolution industrielle, les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont atteint plus de 400 parties par million, « le niveau le plus élevé depuis 650.000 ans ». « Ce qui provoque un changement climatique dangereux et imprévisible », a fait valoir le Rapporteur spécial. « Les taux d’extinction sont des centaines de fois supérieurs à la normale, ce qui indique que les humains sont à l’origine de la sixième extinction de masse sur 3,8 milliards d’années de la vie sur cette planète », a-t-il ajouté.

Dans ces conditions, les conséquences sont sans appel avec près de « 90% de la population mondiale exposée à la pollution atmosphérique ». En outre, la pollution de l’air cause sept millions de décès prématurés dans le monde par an, dont 600.000 enfants âgés de cinq ans ou moins.

« C’est davantage de décès que ceux causés par la guerre, les meurtres, la tuberculose, le VIH/sida et la malaria réunis », a insisté M. Boyd. Une vie humaine s’achève prématurément toutes les 5 secondes, soit 800 décès par heure, à cause de son exposition à la pollution atmosphérique.

Photo OMM/Alfred Lee - Dans des villes comme Beijing, en Chine, la pollution de l’air est un problème sanitaire majeur.

Impact de la pollution de l’air sur la santé humaine

Cette pollution cause notamment des maladies respiratoires, de l’asthme, des cancers du poumon, des problèmes à la naissance, ou des troubles neurologiques. Or les risques liés à la pollution atmosphérique ne sont pas répartis de manière équitable. Les personnes vulnérables telles que les enfants, les communautés autochtones, les personnes âgées ou les femmes, souffrent de niveaux d’exposition plus élevés. Et la plupart des décès sont recensés dans les pays à revenus faibles ou modérés.

Selon l’expert indépendant onusien, il ne fait aucun doute que la mauvaise qualité de l’air est une violation de nombreux droits fondamentaux. « Il ne peut y avoir de doute que tous les êtres humains ont le droit à un air pur », a fait valoir le Rapporteur spécial qui a aussi pointé du doigt une lacune dans le système des droits de l’homme. « L’ONU doit reconnaître le droit à un environnement sûr, propre, sain et durable et les États ont des obligations de protéger la jouissance des droits de l’homme contre les dégâts environnementaux », fait-il remarquer.

A cet égard, il a décliné sept mesures clés pour que les États puissent remplir leurs obligations pour ce qui est des droits de l’homme et d’un environnement sain. Ils doivent ainsi surveiller la qualité de l’air ; identifier les sources de la pollution atmosphérique ; informer le public et l’inclure dans le processus décisionnel ; promulguer des lois ou des normes pour déterminer des limites claires dans le domaine de la pollution ; élaborer des plans d’action dans ce domaine ; appliquer ces plans en y accordant des ressources suffisantes ; et évaluer les progrès dans ce domaine.

« Les États ont l’obligation légale de garantir un environnement sain »

Le rapport contient aussi une série de bonnes pratiques, a poursuivi le Rapporteur spécial ; la limitation de l’essence avec plomb ou la réduction du contenu en souffre dans les combustibles en sont des exemples. Des politiques bien conçues peuvent réduire les émissions de gaz et ainsi améliorer la qualité de l’air et lutter contre les changements climatiques, a ajouté M. Boyd. « La pollution de l’air est un problème évitable. Les solutions - lois, normes, politiques, programmes et technologies - sont connues. La mise en œuvre de ces solutions nécessitera des investissements importants, mais les avantages d’assurer un air pur pour toute l’humanité sont incalculables », a-t-il déclaré.

Des investissements annuels de 4,7 milliards de dollars pourraient ainsi permettre un accès universel à une cuisine propre d’ici 2030. Cet investissement relativement modeste produirait d’énormes résultats, avec des millions de décès prématurés évités chaque année, une amélioration de la santé, une amélioration de la qualité de la vie, un élargissement des perspectives économiques, une réduction de la déforestation et une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le Rapporteur spécial a plaidé pour l’adoption d’une résolution par le Conseil des droits de l’homme, pour que toute personne ait le droit de vivre dans un environnement propre, sûr, sain et durable. Bien que l’ONU n’ait pas encore expressément reconnu le droit à un environnement sain, de nombreux États membres l’ont fait.

Au moins 130 États ont ratifié des traités régionaux relatifs aux droits de l’homme qui incluent explicitement le droit à un environnement sain - traités couvrant l’Afrique, l’Amérique latine et les Caraïbes, le Moyen-Orient, certaines parties de l’Asie et de l’Europe. Le droit à un environnement sain jouit d’un statut constitutionnel dans plus de 100 pays. Selon l’expert indépendant de l’ONU, plus de 100 États incluent ce droit dans leur législation environnementale. Au total, plus de 150 États ont déjà reconnu légalement le droit à un environnement sain.

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environnement|changement climatique|pollution de l’air|Conseil des droits de l’homme

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Impact de la pollution de l’air sur la santé humaine

Autres articles :

Journée de l’environnement : il est encore temps de réparer les dommages causés aux écosystèmes, selon Guterres

COP24 : agir pour le climat pourrait sauver un million de vies d’ici 2050 (OMS)

Climat : l’OMS appelle à protéger la santé face aux conséquences du changement climatique

Suivre l’actualité : précédents articles sur le sujet :

La biodiversité, si cruciale pour notre alimentation et notre agriculture, disparaît de jour en jour (FAO) 22 février 2019 - Climat et environnement

Le premier rapport du genre sur l’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture présente des preuves de plus en plus tangibles et inquiétantes que la biodiversité qui sous-tend nos systèmes alimentaires est en train de disparaître, menaçant gravement l’avenir de notre alimentation, de nos moyens de subsistance, de notre santé et de notre environnement.

Secrétaire général : @antonioguterres

Essayez avec cette orthographe : www.un.org/news

ONU Info

Stratégie pour l&#39 ;inclusion du handicap

Source : https://news.un.org/fr/story/2019/03/1037721

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  • France – Le Plan biodiversité et ses objectifs. Le mercredi 29 septembre 2021 – Document officiel
    Le Plan biodiversité vise à renforcer l’action de la France pour la préservation de la biodiversité et à mobiliser des leviers pour la restaurer lorsqu’elle est dégradée. Dévoilé le 4 juillet 2018, il a pour objectif d’améliorer le quotidien des Français, et de garantir celui des générations à venir.

Protéger la biodiversité, c’est protéger les Français

La France est un pays riche de sa biodiversité. De la Guyane aux Alpes, du Pacifique à la Corse, des Antilles aux grandes forêts du centre de la France, notre pays est riche d’une diversité d’espèces et de milieux naturels, sur terre comme en mer.

Patrimoine commun et capital pour l’avenir, cette nature doit être protégée, car la nature nous protège. C’est la nature qui nous nourrit grâce à l’agriculture et nous fournit en eau potable, c’est de la nature que nous tirons notre énergie et les matériaux essentiels pour nous loger et pour notre économie. Les écosystèmes sont également des alliés incontournables de la lutte contre les dérèglements climatiques.

Pour toutes ces raisons, il est urgent d’agir au cœur de nos politiques publiques, dans nos territoires, avec l’ensemble des acteurs. La France se doit d’être exemplaire et profiter de son leadership sur le climat pour y arrimer la biodiversité.

La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a inscrit l’objectif de réduire à zéro la perte nette de biodiversité. Le Plan biodiversité vise à mettre en œuvre cet objectif, mais aussi à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour la biodiversité qui court jusqu’en 2020. Il a vocation à renforcer l’action de la France pour sa préservation et à mobiliser pour la première fois des leviers pour la restaurer lorsqu’elle est dégradée.

L’ensemble du Gouvernement prend des engagements à travers ce Plan et les feuilles de route de chaque ministère. La réussite de sa mise en œuvre implique une intégration de l’enjeu biodiversité dans l’ensemble des politiques sectorielles, pour une cohérence renouvelée de l’action publique, dotée de moyens à la hauteur de son ambition.

Structuré en 6 axes stratégiques, 24 objectifs et 90 actions, le Plan biodiversité aborde la lutte pour la préservation et la restauration de la biodiversité dans sa globalité.

Le Plan biodiversité

  • 6 axes stratégiques
  • 24 objectifs
  • 90 actions
    Axe 1 - Reconquérir la biodiversité dans les territoires

Le Plan biodiversité vise à freiner l’artificialisation des espaces naturels et agricoles et à reconquérir des espaces de biodiversité partout où cela est possible, en ville comme dans les espaces ruraux : sur des friches industrielles, dans les villes denses, à la périphérie des métropoles…

Objectif 1.1 - Développer la nature en ville et offrir à chaque citoyen un accès à la nature

Dans les espaces urbains (villes moyennes, métropoles, etc.), la nature apporte de nombreux bienfaits et contribue à notre bien-être (lutte contre l’effet d’îlot de chaleur urbain, amélioration de la qualité de l’air, maintien des sols…). Le Plan biodiversité a pour ambition de faire de la biodiversité une composante clé de la construction de la ville de demain et de l’aménagement durable des territoires ruraux.

Objectif 1.2 - Déployer les solutions fondées sur la nature pour des territoires résilients

Le Plan biodiversité vise à renforcer l’utilisation des solutions fondées sur la nature, pour contribuer à notre adaptation aux changements climatiques et favoriser la résilience des territoires. Pour répondre à cet enjeu de société, les solutions proposées s’appuient sur la préservation et la restauration d’écosystèmes en bon état.

Objectif 1.3 - Limiter la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers pour atteindre l’objectif de zéro artificialisation nette

L’étalement urbain et l’artificialisation des sols, en détruisant et en morcelant les espaces naturels, agricoles et forestiers, contribuent directement à la dégradation du fonctionnement des écosystèmes et à l’érosion de la biodiversité. Les politiques d’urbanisme et d’aménagement commercial seront revues afin d’enrayer l’augmentation des surfaces artificialisées (bâtiments, infrastructures de transports, parkings, terrains de sports...), de favoriser un urbanisme sobre en consommation d’espace et d’améliorer la mise en œuvre de la séquence « éviter – réduire – compenser ».

Axe 2 - Construire une économie sans pollution et à faible impact sur la biodiversité

L’objectif du Plan biodiversité est de réconcilier développement économique et préservation de la biodiversité en limitant les pressions et en renforçant les synergies. Dans la poursuite des travaux engagés au niveau national par le Plan de réduction des produits phytosanitaires et par la Feuille de route pour une économie circulaire et pour répondre à la directive européenne relative aux déchets, le Plan propose une série de mesures permettant de réduire l’ensemble des pollutions (plastique, chimiques, lumineuses…). Pour être à la hauteur des enjeux, les entreprises doivent aussi s’engager à mieux prendre en compte la biodiversité dans leurs activités, que ce soit aux phases de production, d’approvisionnement ou d’investissement.

Objectif 2.1 - Mettre fin aux pollutions plastiques

Le Plan biodiversité fixe un objectif ambitieux de zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025.

Objectif 2.2 - Faire de l’agriculture une alliée de la biodiversité et accélérer la transition agroécologique

Le Plan biodiversité vient renforcer et actualiser les plans favorisants l’agroécologie (Écoantibio, Écophyto, énergie méthanisation, autonomie azote, ambition bio, protéines végétales, semences et agriculture durable, agroforesterie, apiculture, enseigner à produire autrement). Le projet intègre la feuille de route issue des États généraux de l’alimentation, et les objectifs du Plan climat.

Objectif 2.3 - Réduire les pollutions lumineuses

L’éclairage public et l’illumination des bâtiments perturbent de nombreuses espèces d’insectes, d’oiseaux et de chauve-souris. La réglementation encadre déjà les horaires de fonctionnement des éclairages de bâtiments (façades, bureaux, vitrines…). Parallèlement, de nombreuses collectivités ont pris des mesures locales ambitieuses sur ce sujet. Une adaptation des normes concernant les types d’application de la lumière doit permettre de limiter fortement l’impact de près de 11 millions de points lumineux sur la biodiversité.

Objectif 2.4 - Renforcer la prise en compte des enjeux de biodiversité dans les politiques de santé humaine, animale et végétale

Cet objectif vise à renforcer l’intégration des enjeux de biodiversité dans les politiques de santé humaine, animale et végétale. Il prévoit de développer des mesures spécifiques pour réduire l’utilisation des biocides et des médicaments vétérinaires, en complément des actions prévues par le plan d’actions sur les produits phytopharmaceutiques validé le 25 avril 2018.

Objectif 2.5 - Mobiliser les entreprises

La biodiversité peut constituer le moteur d’une production et d’une consommation plus durables et plus responsables afin de réduire l’empreinte écologique de la France, que ce soit à l’international ou sur le territoire. Le Plan biodiversité veut inciter les entreprises à qualifier leur empreinte biodiversité, notamment au travers de démarches RSE (responsabilité sociale des entreprises).

Axe 3 : Protéger et restaurer la nature dans toutes ses composantes

Le Plan biodiversité veut renforcer l’action sur les écosystèmes les plus menacés. Tous statuts confondus, les aires protégées françaises, qui couvrent près de 20 % du territoire, à terre comme en mer, protègent la biodiversité, tout en permettant aux Français d’aller à la rencontre du vivant et de beaux paysages. Protéger la biodiversité, c’est aussi renforcer le régime des espaces protégés (des parcs nationaux aux réserves naturelles en passant par les aires marines) et notamment la gestion de ces espaces existants.

Objectif 3.1 - Créer de nouvelles aires protégées et conforter le réseau écologique dans les territoires

Les aires protégées constituent des réservoirs importants pour la biodiversité. L’extension du réseau des aires protégées est un levier pour préserver la biodiversité, notamment les espèces et les écosystèmes les plus fragiles ou ceux qui sont menacés. La création de nouveaux espaces protégés contribue également à la mise en place d’un réseau écologique (ou trame verte et bleue) sur le territoire national.

Objectif 3.2 - Protéger les espèces en danger et lutter contre les espèces invasives

Des mesures spécifiques seront prises pour les espèces en danger tandis, qu’en parallèle, d’autres viseront les espèces invasives qui prennent la place des espèces autochtones et contribuent à la dégradation de la biodiversité.

Objectif 3.3 - Agir pour la préservation de la biodiversité des sols

Le Plan biodiversité a pour ambition d’améliorer nos connaissances sur la biodiversité des sols et de développer les pratiques agricoles et forestières permettant de la conserver, de la restaurer et de la valoriser.

Objectif 3.4 - Promouvoir la diversité génétique

Il s’agit de renforcer la prise en compte de la diversité génétique, notamment pour les espèces utilisées en agriculture et dans les potagers. Cette diversité est indispensable pour préserver l’adaptabilité du vivant aux conditions de vies futures.

Axe 4 : Développer une feuille de route européenne et internationale ambitieuse pour la biodiversité

À l’instar de ce qu’elle a mené sur le climat, la France souhaite assumer un leadership mondial sur les questions de biodiversité et les inscrire au sommet des agendas européens et internationaux, tant dans les accords commerciaux que dans les cadres d’action sur les océans ou le trafic d’espèces. Pour cela, il est nécessaire de mobiliser un maximum d’acteurs étatiques et issus de la société civile.

Objectif 4.1 - Porter à l’international un nouveau cadre ambitieux pour la biodiversité

L’objectif est de donner une impulsion à la Convention sur la diversité biologique (CDB) par l’aboutissement d’un cadre international ambitieux pour la décennie à venir, en suscitant la prise d’engagements de la part des États. Pour atteindre les objectifs qui seront fixés, la France souhaite aussi porter la mise en place d’un agenda d’actions concrètes et multilatérales de la part des acteurs non étatiques.

Objectif 4.2 - Inscrire la biodiversité comme une priorité de l’agenda européen

L’échelle européenne est une échelle cruciale pour les politiques de biodiversité. Un objectif du Plan biodiversité sera d’obtenir un budget beaucoup plus ambitieux auprès de l’Union européenne pour défendre cette cause.

Objectif 4.3 - Lutter contre le trafic des espèces sauvages et protéger leurs milieux

Il s’agit de renforcer les mesures de lutte contre le commerce illégal des espèces et leurs dérivés, de renforcer le contrôle sur l’ensemble du territoire et d’améliorer la gestion des animaux saisis. Cela nécessite d’engager un travail de coopération avec les pays concernés pour mieux préserver les milieux naturels de ces espèces, notamment les forêts tropicales ou pour encadrer des usages et consommations locaux qui sous-tendent les réseaux illégaux.

Objectif 4.4 - Agir pour la préservation des océans

Le Plan biodiversité vise à renforcer les discussions multilatérales sur la mer pour qu’elles aboutissent rapidement à des engagements concrets en matière d’aires protégées, de pêche et de protection de la biodiversité en haute mer.

Objectif 4.5 - Prendre en compte la biodiversité dans l’élaboration et la mise en œuvre des accords commerciaux

Il est nécessaire de veiller à ce que soient pleinement pris en compte et développés, dans tous les accords commerciaux de l’Union européenne, les modes de production européens favorables à la biodiversité.

Axe 5 : Connaître, éduquer, former

Pour mobiliser tous les acteurs et tous les citoyens, une explicitation plus claire des enjeux et un meilleur accès à l’information sur l’état des milieux et des espèces et surtout sur les leviers permettant à chacun d’agir à son niveau, est nécessaire. Cela passe par des actions d’amélioration de la recherche, de diffusion des connaissances, de formation et d’éducation à l’environnement, mais aussi par des actions innovantes qui s’appuient sur les nouvelles formes de mise en réseau et d’apprentissage (réseaux sociaux, communautés apprenantes, etc.).

Objectif 5.1 - Développer la recherche et la connaissance sur la biodiversité

La recherche scientifique doit être renforcée afin que l’état des connaissances scientifiques sur les espèces vivantes et les écosystèmes soit le plus complet possible, notamment pour mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes, leur résilience et leurs interactions avec l’être humain. Le Plan biodiversité met l’accent sur une recherche au plus près des politiques publiques et de tous les acteurs pour accompagner les changements de modèles et de pratiques nécessaires.

Objectif 5.2 - Investir dans l’éducation et la formation

Il s’agit d’essayer de toucher toute la société. Cela passe par un renforcement de l’éducation et la formation à la biodiversité dans les champs scolaires (notamment dans l’enseignement supérieur et les formations professionnelles), sportifs et dans ceux de l’éducation populaire. Enfin, la sensibilisation des jeunes peut être accélérée grâce au déploiement de projets innovants, comme les aires marines et terrestres éducatives.

Objectif 5.3 - Mobiliser l’ensemble des acteurs à agir

La mobilisation de l’État ne suffit pas pour atteindre les objectifs en matière de biodiversité. L’objectif du Plan biodiversité est à la fois de préparer finement l’organisation du Congrès mondial de la nature, qui aura lieu à Marseille, en mobilisant tous les acteurs non étatiques, mais aussi de limiter l’empreinte biodiversité d’autres événements de grande envergure qui auront lieu en France.

Axe 6 : Améliorer l’efficacité des politiques de biodiversité

Il s’agit de mieux mobiliser et de mieux coordonner l’ensemble des acteurs pour une mise en œuvre plus efficiente des politiques de biodiversité, notamment en matière d’application du droit de l’environnement. L’efficacité de la police de l’environnement doit être améliorée, afin d’assurer une meilleure application du droit.

Objectif 6.1 - Consolider le droit de l’environnement

Le droit de l’environnement dispose déjà d’un large panel d’outils dont il convient néanmoins de renforcer l’application. Cela passe par des actions emblématiques et structurantes, qui impliquent de modifier la constitution ou de faire appel à la diplomatie environnementale, mais aussi par des actions très concrètes de formation du personnel judiciaire.

Objectif 6.2 - Financer la biodiversité et les espaces naturels

Les actions de protection de la biodiversité doivent être financées, en se tournant aussi vers des financements alternatifs, pour compléter les financements plus classiques : nouveaux dispositifs, ouverture au mécénat, participation du public...

Objectif 6.3 - Réformer les aides publiques dommageables à la biodiversité

Le Plan prévoit d’identifier les subventions qui peuvent avoir des conséquences négatives sur la biodiversité, dans l’optique de les réduire. Une attention particulière sera également portée à l’analyse des finances publiques au regard des objectifs environnementaux, y compris en matière de biodiversité.

Objectif 6.4 - Renforcer les moyens et l’efficacité de l’action

Les moyens d’action sont non seulement financiers, mais ils sont aussi humains et organisationnels. Il s’agit de mettre en œuvre les conclusions de plusieurs rapports de l’administration pour une meilleure efficacité de l’action publique en matière de biodiversité.

Découvrez l’intégralité du Plan biodiversité

[Document] Le Plan biodiversité (PDF - 642.44 Ko)

Dévoilé le 4 juillet 2018 et constitué de 6 axes, 24 objectifs et 90 actions, le Plan biodiversité vise à renforcer l’action de la France pour la préservation de la biodiversité et à mobiliser des leviers pour la restaurer lorsqu’elle est dégradée.

[4 pages] Préserver la biodiversité, c’est protéger le vivant ! Le Plan biodiversité du 4 juillet 2018. (PDF - 570.7 Ko)

Avec le Plan biodiversité du 4 juillet 2018, l’État se mobilise avec les collectivités, les ONG, les acteurs socio-économiques et les citoyens pour préserver la biodiversité. Ce ‘4 pages’ présente le Plan biodiversité et ses objectifs.

Portail Biodiversité.gouv.fr - Consulter le site dédié au Plan biodiversité (actualités, infos, documentations…

Ressources :

Le portail biodiversite.gouv.fr

Le site Internet de l’Office français de la biodiversité

[Brochure] La biodiversité s’explique (PDF - 3.5 Mo)

La biodiversité, c’est quoi ? En quoi est-elle menacée ? Quelle est la situation en France (métropole et outre-mer) ? Climat-biodiversité, quelles relations ? Quelles sont les politiques menées en France ? Une brochure qui explique la biodiversité.

[4 pages] Biodiversité, il est plus que temps d’agir (PDF - 642.62 Ko)

Nos concitoyens sont prêts, ils sont même déterminés à agir en faveur de la biodiversité. La consultation lancée en mai 2018 par le ministère de la Transition écologique et solidaire a enregistré plus de 25 000 contributions et plus de 92 000 votes.

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Source : https://www.ecologie.gouv.fr/plan-biodiversite

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Favoriser la restauration de la biodiversité en milieu urbain https://journals.openedition.org › vertigode B El Jai · 2015 — Quatre projets de restauration de la biodiversité ont été étudiés dans les ... La biodiversité offre de nombreux bénéfices aux humains tels que le maintien ...

Etre acteur du maintien de la biodiversité http://olb.cpie.fr › OLB › Je participe -Les Observatoires Locaux de la Biodiversité (OLB) du réseau des CPIE allient les compétences naturalistes et pédagogiques des CPIE en faveur de la connaissance…

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Traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 19/10/2021

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

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