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"L’huile de soja soit disant ’saine’ provoque des changements génétiques dans le cerveau qui sont liés à des maladies neurologiques" par GMWatch

Traduction et compléments de Jacques Hallard

mercredi 1er septembre 2021, par GMWatch



ISIAS Santé Alimentation Lipides

L’huile de soja soit disant ’saine’ provoque des changements génétiques dans le cerveau qui sont liés à des maladies neurologiques

Ajout d’informations sur les huiles végétales alimentaires

Traduction du 30 août 2021 par Jacques Hallard – avec un ajout d’informations sur les huiles végétales alimentaires - d’un article en date du 04 février 2020 publié par ‘gmwatch.org’ sous le titre « ’Healthy’ soybean oil causes genetic changes in the brain linked to neurological disease  » ; accessible sur ce site : https://www.gmwatch.org/en/news/latest-news/19304-healthy-soybean-oil-causes-genetic-changes-in-the-brain-linked-to-neurological-disease

Soya oil bottle

Une étude montre que l’huile comestible la plus consommée aux États-Unis pourrait être mauvaise pour le cerveau - et que l’huile de soja génétiquement modifié pour être plus saine est tout aussi mauvaise pour la santé

La consommation d’huile de soja a déjà été liée à l’obésité et au diabète [1]. Maintenant, de nouvelles recherches menées par des scientifiques de l’Université de Californie à Riverside montrent que cela pourrait également nuire aux conditions neurologiques comme l’autisme, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, l’anxiété, la schizophrénie et la dépression. [2]

L’étude dément également les allégations publicitaires selon lesquelles le soja Plenish à faible teneur en acide linoléique, développé par ‘DuPont Pioneer’, a un « profil nutritionnel plus sain » lorsque la « santé » est considérée de manière holistique.

L’huile de soja est utilisée pour la friture de restauration rapide, ajoutée aux aliments emballés et donnée au bétail. C’est de loin l’huile comestible la plus produite et consommée aux États-Unis, selon le département américain de l’Agriculture. Le soja Plenish est génétiquement modifié pour avoir un faible taux d’acide linoléique, ce qui donne une huile réputée saine car elle génère moins de lipides ‘trans’ pendant la cuisson. Les lipides ‘trans’ sont liés aux maladies cardiaques.

La nouvelle étude, publiée dans la revue ‘Endocrinology’, a comparé des souris nourries avec trois régimes différents riches en graisses : l’huile de soja ’conventionnelle’ (riche en acide linoléique), l’huile de soja Plenish et l’huile de coco. Il y avait également un régime de contrôle faible en lipide supplémentaire.

Les chercheurs ne définissent pas l’huile de soja « conventionnelle » dans leur document, mais il est presque certain qu’elle est dérivée du soja GM ‘Roundup Ready’, car environ 94% de la récolte de soja américaine est de ce type et les chercheurs ne décrivent pas dans leur article quel serait un processus complexe d’approvisionnement en huile à partir de graines sans OGM. L’auteur correspondant, Margarita Curras-Collazo, un professeur agrégé UCR de neurosciences, n’a pas répondu aux demandes de clarification de GMWatch à ce sujet.

Les chercheurs ont effectué une analyse transcriptomique, un type d’analyse moléculaire qui examine l’expression des gènes, sur tous les groupes d’animaux.

[Pour plus d’informations sur les analyses transcriptomiques, on peut se reporter à ce document de l’INSERM : Méthodes et outils de caractérisation de l’impact de xénobiotiques sur la reproduction – Extrait :

https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/222/p4-c4-1-thumbnail.png

Figure 20.1 Représentation schématique des trois grands niveaux de caractérisation des systèmes biologiques ].

[Autre document suggéré : Génomique et transcriptomique ; unité technologique : génomique et transcriptomique - Caractérisation des gènes et intégration de données multi-omiques pour la découverte de biomarqueurs. ]

Suite du texte traduit

Les chercheurs n’ont trouvé aucune différence entre les effets de l’huile de soja Génétiquement Modifié à faible teneur en acide linoléique et l’huile « conventionnelle » sur le cerveau. Plus précisément, les scientifiques ont découvert des effets prononcés de l’huile sur l’hypothalamus, où un certain nombre de processus critiques ont lieu.

[D’après Wikipédia, « L’hypothalamus (du grec : πό, hypo = dessous et θάλαμος, thálamos = chambre, cavité) est une structure du système nerveux central, située sur la face ventrale de l’encéphale. Cette partie du cerveau est constituée de plusieurs sous-structures, appelées noyaux. Ces noyaux sont des ensembles anatomiquement indépendants de neurones qui assurent diverses fonctions. L’une des fonctions les plus importantes de l’hypothalamus est de réaliser la liaison entre le système nerveux et le système endocrinien par le biais d’une glande endocrine : l’hypophyse. Comme son nom l’indique, cet organe est situé en dessous du thalamus, juste au-dessus du tronc cérébral et forme la partie ventrale du diencéphale. Tous les vertébrés possèdent un hypothalamus. Chez l’humain, il est à peu près de la taille d’une amande. Grâce à ses connexions avec l’hypophyse, l’hypothalamus est responsable de plusieurs processus métaboliques et d’autres activités du système nerveux autonome. Il permet la synthèse et la sécrétion de neurohormones hypothalamiques dans la tige hypophysaire (ou tige pituitaire), qui à leur tour stimulent ou inhibent la sécrétion d’hormones hypophysaires. Il intervient ainsi dans la régulation du système nerveux autonome et des fonctions endocrines. Il intervient également dans le contrôle d’une large gamme de fonctions corporelles comportementales, incluant la reproduction, la thermorégulation, le contrôle du rythme circadien ou encore la faim… » - Animation ! Vue tridimensionnelle de l’hypothalamus (en rouge). Article complet à lire ici > https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothalamus ].

Suite du texte traduit

Les résultats ont montré que, comparativement aux régimes à base d’huile de noix de coco et le contrôle témoin à faible teneur en matières grasses, les deux régimes à base d’huile de soja ont entraîné une dérégulation significative de plus de 100 gènes hypothalamiques, y compris ceux impliqués dans les voies neurochimiques et neuroendocrines et sur les troubles métaboliques et neurologiques.

’L’hypothalamus régule le poids corporel via notre métabolisme, maintient la température corporelle ; il est essentiel pour la reproduction et la croissance physique ainsi que votre réponse au stress’, a déclaré Margarita Curras-Collazo.

L’équipe de chercheurs a déterminé qu’un certain nombre de gènes chez les souris nourries à l’huile de soja ne fonctionnaient pas correctement. Un de ces gènes produit l’hormone « d’amour », l’ocytocine. Chez les souris nourries à l’huile de soja, les niveaux d’ocytocine dans l’hypothalamus ont baissé.

[Ocytocine - L’ocytocine : hormone de l’amour, de la confiance et du lien conjugal et social - Rémy C. Martin-Du Pan– Document ‘revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012’

Résumé - L’ocytocine est un octopeptide synthétisé dans l’hypothalamus qui permet de stimuler l’émission de lait ainsi que les contractions utérines. Cette hormone se comporte dans le cerveau comme un neuropeptide. Elle pourrait inhiber, via le système gaba-ergique, l’activité de l’amygdale limbique qui est impliquée dans la détection de la peur. Parallèlement, elle favorise le comportement protecteur de la mère envers ses petits, via le système dopaminergique. Chez l’homme, on a mis en évidence un effet de l’ocytocine sur la confiance, l’empathie, la générosité, la sexualité, le lien conjugal et social et la réactivité aux stress. Des études cliniques commencent à tester l’effet bénéfique possible de l’ocytocine dans des cas d’autisme, de phobie sociale et de dépression. Toutefois, les résultats sont encore préliminaires… » - L’article complet est accessible sur ce site : https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2012/revue-medicale-suisse-333/l-ocytocine-hormone-de-l-amour-de-la-confiance-et-du-lien-conjugal-et-social ].

Suite du texte traduit

L’équipe de recherche pense que leur découverte pourrait avoir des ramifications non seulement pour le métabolisme énergétique, mais aussi pour le bon fonctionnement du cerveau et des maladies telles que l’autisme ou la maladie de Parkinson. Cependant, il est important de noter qu’il n’y a aucune preuve que l’huile provoque ces maladies.

Une étude distincte réalisée par des chercheurs du DUC avait révélé en 2015 que l’huile de soja induit l’obésité, le diabète, la résistance à l’insuline et le symptôme du foie gras chez la souris [3]. Puis, dans une étude de 2017, le même groupe avait appris que si l’huile de soja est génétiquement modifiée pour être pauvre en acide linoléique, elle induit moins d’obésité et de résistance à l’insuline [4].

En ce qui concerne la nouvelle étude sur les effets cérébraux, l’équipe de recherche n’a pas encore identifié quels produits chimiques dans l’huile sont responsables des changements qu’ils ont trouvés dans l’hypothalamus. Mais ils ont exclu deux candidats.

Ce n’est pas de l’acide linoléique, car l’huile modifiée a également produit des perturbations génétiques ; ce n’est pas non plus le stigmastérol, un produit chimique semblable au cholestérol que l’on trouve naturellement dans l’huile de soja.

Selon ‘chups.jussieu.fr/’ (Médecine Sorbonne Université) - Lipides - Acide linoléique –

L’acide linoléique est un acide gras à chaîne longue qu’on trouve dans les huiles végétales. On le symbolise par les nombres 18:2 (n-6, n-9) pour indiquer qu’il a 18 carbones et deux liaisons éthyléniques situées sur les atomes de carbone n° 9 (n-9) et n° 12 (n-6) : c’est un acide gras insaturé, et même polyinsaturé. A la température de notre corps c’est un liquide (huile) qui ne se solidifie qu’à -12°C. En présence d’air, il s’oxyde rapidement (rancissement). Son nom vient de l’huile de lin, mais il est abondant dans toutes les huiles végétales. L’acide linoléique ne peut pas être synthétisé dans l’organisme des animaux. Il est reçu exclusivement par voie digestive (huiles végétales) et c’est un composé indispensable de notre ration alimentaire. L’acide linoléique est essentiel à la formation de la barrière imperméable de la peau (épiderme). Il est aussi le précurseur de plusieurs hormones (eicosanoïdes). Parce qu’il doit être présent dans notre alimentation et qu’il est irremplaçable dans ses fonctions, on le qualifie d’acide gras indispensable et essentiel… - Source : http://www.chups.jussieu.fr/polys/biochimie/STbioch/POLY.Chp.7.4.html ].

[D’après Wikipédia, « Le stigmastérol est un phytostérol présent dans un grand nombre d’aliments, notamment dans les huiles de soja, de colza et de fève de Calabar. Structure chimique :

Stigmasterin.svg

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stigmast%C3%A9rol].

Suite du texte traduit

L’identification des composés responsables des effets négatifs est un domaine important pour les futures recherches de l’équipe. ’Cela pourrait aider à concevoir des huiles alimentaires plus saines à l’avenir’, a déclaré Poonamjot Deol, assistant scientifique du projet dans le laboratoire de ‘Sladek Research Group’ et premier auteur de l’étude. [UC California – Riverside - Department of Cell, Molecular, and Systems Biology]. « Le dogme est que les graisses saturées sont mauvaises et les graisses insaturées sont bonnes. L’huile de soja est une graisse polyinsaturée, mais l’idée qu’elle est bonne pour nous n’est tout simplement pas prouvée », a déclaré le groupe Sladek.

En effet, l’huile de coco, qui contient des graisses saturées, a produit très peu de changements dans les gènes hypothalamiques. Les lecteurs de ‘GMWatch’ noteront qu’il n’est pas nécessaire de « concevoir » des huiles plus saines, lorsqu’il existe déjà des huiles naturellement saines - l’huile de coco en est un exemple.

’S’il y a un message que je veux que les gens retiennent, c’est celui-ci : il faut réduire la consommation d’huile de soja’, a déclaré Deol. De plus, l’équipe note que les résultats ne s’appliquent qu’à l’huile de soja - pas aux autres produits à base de soja ni aux autres huiles végétales. « Ne jetez pas votre tofu, lait de soja, edamame ou sauce de soja », a déclaré Frances Sladek, [Dr. Sladek by e-mail ] toxicologue du DUC et professeur de biologie cellulaire. « De nombreux produits à base de soja ne contiennent que de petites quantités d’huile et de grandes quantités de composés sains tels que les acides gras essentiels et les protéines ».

‘GMWatch’ ajouterait que si vous mangez des produits à base de soja, il est essentiel de se procurer du soja biologique et non du soja OGM, à tout le moins pour éviter les résidus de glyphosate qui peuvent être présents à des niveaux élevés dans le soja OGM tolérant au glyphosate. Des études sur l’alimentation animale ont révélé que le soja OGM produisait des effets néfastes sur le foie, le pancréas et les testicules masculins. Personne ne sait si cela est dû aux résidus de glyphosate, ou à un certain effet mutagène du processus OGM sur les plantes de soja, ou les deux à la fois.

[Si vous avez besoin d’en savoir plus, nous vous suggérons de prendre connaissance des articles étiquetés « résidus de glyphosate  » et postés sur ISIAS, sont à découvrir à partir de ce site : https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=r%C3%A9sidus+de+glyphosate ]

En regardant la situation dans son ensemble, la nouvelle étude donne une leçon pour ceux qui se passionnent pour les aliments OGM dits ‘améliorés nutritionnellement. C’est-à-dire qu’un profil nutritionnel sain doit être défini de manière holistique, et pas seulement en regardant un ou quelques nutriments. Il est tout à fait contre-productif de concevoir un aliment censé être sain pour le cœur s’il est susceptible d’endommager la fonction cérébrale !

Notes :

  • Voir : * Costa CA, Carlos AS, dos Santos Ade S, Monteiro AM, Moura EG, Nascimento-Saba CC. Abdominal adiposity, insulin and bone quality in young male rats fed a high-fat diet containing soybean or canola oil. Clinics 2011 ;66(10):1811–1816.
    * Deol P, Fahrmann J, Yang J, Evans JR, Rizo A, Grapov D, Salemi M, Wanichthanarak K, Fiehn O, Phinney B, Hammock BD, Sladek FM. Omega-6 and omega-3 oxylipins are implicated in soybean oil-induced obesity in mice. Sci. Rep. 2017 ;7(1):12488.
    * Deol P, Evans JR, Dhahbi J, Chellappa K, Han DS, Spindler S, Sladek FM. Soybean oil is more obesogenic and diabetogenic than coconut oil and fructose in mouse : potential role for the liver. PLoS One 2015 ;10(7):e0132672. https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0132672
    * Mamounis KJ, Yasrebi A, Roepke TA. Linoleic acid causes greater weight gain than saturated fat without hypothalamic inflammation in the male mouse. J. Nutr. Biochem. 2017 ;40:122–131.
    2. Deol P et al. Dysregulation of hypothalamic gene expression and the oxytocinergic system by soybean oil diets in male mice. Endocrinology 2020:bqz044. https://doi.org/10.1210/endocr/bqz044

    3. Deol P et al. Deol P, Evans JR, Dhahbi J, Chellappa K, Han DS, Spindler S, Sladek FM. Soybean oil is more obesogenic and diabetogenic than coconut oil and fructose in mouse : potential role for the liver. PLoS One 2015 ;10(7):e0132672. https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0132672

    4. Deol P, Fahrmann J, Yang J, Evans JR, Rizo A, Grapov D, Salemi M, Wanichthanarak K, Fiehn O, Phinney B, Hammock BD, Sladek FM. Omega-6 and omega-3 oxylipins are implicated in soybean oil-induced obesity in mice. Sci. Rep. 2017 ;7(1):12488.
    ---
    La nouvelle étude :
    Dysregulation of hypothalamic gene expression and the oxytocinergic system by soybean oil diets in male mice - Poonamjot Deol et al (2020)
    Endocrinology, bqz044 - Published : 08 January 2020
    https://doi.org/10.1210/endocr/bqz044 (open access)
    Résumé

La consommation d’huile de soja a considérablement augmenté au cours du dernier demi-siècle et elle est liée à l’obésité et au diabète. Pour tester l’hypothèse selon laquelle le régime d’huile de soja modifie l’expression du gène hypothalamique en conjonction avec le phénotype métabolique, nous avons effectué une analyse ARN-seq en utilisant des souris mâles nourries avec des régimes suivants :

  • Huile iso-calorique riche en graisses à base d’huile de soja conventionnel (riche en acide linoléique, LA),
  • Huile de soja génétiquement modifié (faible teneur en LA) (cultivar Plenish) et
  • Huile de noix de coco (riche en graisses saturées, ne contenant pas de LA).
    Les deux régimes d’huile de soja ont eu des effets similaires, bien que non identiques, sur le transcriptome hypothalamique, tandis que le régime d’huile de noix de coco a eu un effet négligeable par rapport à un régime témoin faible en gras.

Les gènes dérégulés étaient associés à la signalisation de l’inflammation, neuroendocrine, neurochimique et de l’insuline. Oxt était le seul gène présentant une pertinence métabolique, inflammatoire et neurologique régulée à la hausse par les deux régimes à base d’huile de soja par rapport aux deux régimes témoins.

L’immuno-réactivité de l’oxytocine dans les noyaux supraoptique et para-ventriculaire de l’hypothalamus a été réduite, tandis que l’ocytocine plasmatique et Oxt hypothalamique ont augmenté. Ces effets centraux et périphériques des régimes d’huile de soja étaient corrélés à l’intolérance au glucose mais pas au poids corporel.

Aucune altération de l’Oxt hypothalamique et de l’ocytocine plasmatique n’a été observée dans le régime alimentaire à base d’huile de coco enrichi en stigmastérol, un phytostérol qui est présent dans l’huile de soja.

Nous en déduisons que ni le stigmastérol, ni LA ne sont responsables des effets des régimes d’huile de soja sur l’ocytocine et que les niveaux d’ARNm d’Oxt pourraient être associés à l’état diabétique.

Compte tenu de sa présence omniprésente dans le régime alimentaire américain, les effets observés de l’huile de soja sur l’expression des gènes hypothalamiques pourraient avoir d’importantes ramifications pour la santé publique.

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Ajout d’informations sur les huiles végétales alimentaires

Huiles alimentaires – Extrait de l’article Wikipédia

Une huile alimentaire est une huile végétale comestible, fluide à la température de 15 °C produite par le secteur agroalimentaire quand elle est destinée à la commercialisation.

Sommaire

Les huiles alimentaires sont constituées à 100 % de lipides (environ 99 % de triglycérides, le reste étant composé principalement de lécithines - suivant l’huile - et de vitamine E), elles ne contiennent pas d’eau et sont très caloriques. Les huiles sont un mélange de triglycérides (i.e. esters glycériques d’acides gras) différents dont la composition moyenne est connue. Leur teneur élevée en acides gras mono-insaturés ou poly-insaturés est bénéfique pour la santé. Chaque huile a une composition en acides gras différente1,2 :

Acides gras majoritaires dans la composition des huiles

saturés mono-insaturés poly-insaturés
oméga-9 oméga-3 oméga-6
Coco / Coprah

Palme

Amande

Arachide

Argan

Avocat

Colza

Lorenzo

Neem

Noisette

Noix de cajou

Noix de macadamia

Olive

Pistache Palme (oméga7)

Riz

Tournesol oléique

Cameline

Lin

Sacha Inchi

Bourrache

Carthame

Chanvre

Coton

Germe de blé

Maïs

Noix

Œillette

Onagre

Orge

Graines de courge

Pépins de raisin

Pois

Sésame

Soja

Tournesol

On peut mesurer le degré d’insaturation global d’une huile végétale en recherchant son indice d’iode. Plus celui-ci est élevé, plus l’huile contient des acides gras (AG) insaturés.

La vitamine E est liposoluble, c’est-à-dire soluble dans l’huile. Les huiles alimentaires contiennent de la vitamine E ou tocophérol. Antioxydante, la vitamine E protège les corps gras contre l’oxydation. Une partie de la vitamine E des huiles raffinées a été éliminée lors du processus de raffinage, on peut en rajouter juste avant l’embouteillage.

Les margarines, par rapport aux huiles, sont des produits solides à température ambiante. Ce sont souvent des mélanges d’huiles végétales partiellement hydrogénées (palme, palmiste, coprah, tournesol, colza), l’hydrogénation élevant le point de fusion des triglycérides. Les margarines contiennent aussi 20 % d’eau ou de lait. Dans l’industrie, sont utilisées des margarines sans eau appelées « shortening ». Le beurre est également un mélange de triglycérides spécifique, dont la consistance est assurée par la présence d’eau (12 à 14 %). Le beurre dont l’eau est supprimée se nomme « huile de beurre » ou « butteroil en anglais ». Cette huile est utilisée dans l’industrie agroalimentaire.

….

Liste des principales huiles alimentaires

Selon les végétaux dont elles sont extraites

En cuisine, il existe une grande variété de végétaux susceptibles de fournir des huiles alimentaires de qualités variées :

  • Algue - Huile d’algue
  • Amande - Huile d’amande extraite du noyau des amandes. C’est une huile délicate et très peu colorée, avec un arôme et un goût d’amande prononcés, mais elle est relativement chère.
  • Arachide - Huile d’arachide, extraite de l’arachide. c’est une huile claire très polyvalente qui convient bien aux plats cuisinés asiatiques préparés au wok.
  • Arganier - l’Huile d’argan
  • Avocat - Huile d’avocat. C’est une huile riche en acides gras mono-insaturés, qui s’utilise à froid dans les vinaigrettes et la mayonnaise, et pour parfumer les grillades de viande blanche et de poisson.
  • Blé - huile de germe de blé. C’est une huile riche en acides gras polyinsaturés et en vitamine E. Elle a des usages cosmétiques surtout.
  • Cameline - Huile de cameline, la cameline est une des plus anciennes plantes oléagineuses connues. Elle est riche en acide α-linolénique.
  • Carthame - Huile de carthame. Le carthame connu sous le nom de safran bâtard, produit une huile légère, riche en acides gras polyinsaturés. Elle est excellente pour les assaisonnements et pour faire une mayonnaise légère.
  • Chanvre - Huile de chanvre ou de chènevis. Obtenue à partir des graines du chanvre.
  • Colza - Huile de colza (ou canola), extraite des graines de colza. Elle peut être raffinée. Elle peut être vierge et dénommée nouvelle huile vierge de colza si sa teneur en acide érucique est inférieure à 5 %. Elle est très pauvre en acides gras saturés.
  • Coton - Huile de coton, extraite des graines des capsules de coton.
  • Coprah - Huile de coprah ou huile de noix de coco, obtenue à partir de la chair de la noix de coco.
  • Graine de courge - Huile de graines de courge, extraite des graines de courges. C’est une huile de couleur foncée à la saveur de noisette, excellente avec les salades.
  • Eucalyptus - Huile d’eucalyptus, spécialité australienne, cette huile claire et parfumée s’utilise dans les desserts avec du caramel ou du miel, dans les sauces contenant de la coriandre, de l’ail ou du miel. On peut aussi la badigeonner diluée sur le saumon fumé ou les viandes grillées. Le goût est cependant puissant.
    • Huile de menthe australienne, spécialité australienne, au goût très puissant de menthe poivrée et d’eucalyptus. Elle est utilisée avec parcimonie pour parfumer la crème, le lait, l’huile, le vinaigre ou le bouillon.
    • Huile de myrte citronné, spécialité australienne, parfumée au Lemon-grass, citron et citron vert. C’est une huile de couleur jaune clair, utilisée juste avant de servir et avec parcimonie, pour aromatiser la crème, le lait, les desserts, mais aussi l’huile, le vinaigre, les sauces, et les soupes.
  • Figuier de Barbarie - Huile de figue de Barbarie, extraite du noyau du fruit. En raison de sa faible capacité de production et de son coût très élevé, cette huile est encore peu répandue dans l’alimentation. Elle est déjà reconnue dans le secteur des cosmétiques (lotion hydratante, nourrissante et adoucissante).
  • Lin - Huile de lin
  • Maïs - Huile de maïs, extraite des germes des grains de maïs. C’est une huile à frire peu onéreuse à l’achat, très utilisée en Amérique du Nord. Lorsqu’elle est non raffinée, elle a un goût prononcé de maïs.
  • Moutarde - Huile de moutarde, extraite des graines de moutarde. C’est une huile très pauvre en acides gras saturés, et n’a pas le goût de moutarde.
  • Noisette - Huile de noisette, extraite des noisettes pressées. C’est une huile peu colorée, avec une saveur très parfumée, excellente dans les salades.
  • Noix - Huile de noix
    • Huile de noix « raffinée » extraite mécaniquement de noix considérées habituellement comme non comestibles. L’huile ainsi extraite est alors raffinée pour éliminer toutes les impuretés. L’huile de noix raffinée n’a pas de goût, ni d’odeur et ne présente qu’un très faible niveau de vitamine E, phytostérols et polyphénols.
    • Huile de noix « pure » assemblage à froid ou à chaud d’huile de noix « raffinée » et d’huile de noix « vierge ». C’est le produit courant dans la grande distribution. Il présente l’avantage d’avoir en partie le goût de l’huile de noix vierge à un prix concurrentiel.
    • Huile de noix « vierge » extraite à partir des cerneaux de noix pressées. C’est une huile peu colorée, avec une saveur très parfumée, excellente dans les salades, avec certains légumes, les fromages, etc. Cependant c’est une huile onéreuse du fait des nombreuses étapes manuelles pour la produire et qui peut se rancit assez rapidement si on n’y prend garde (conservation au froid impérative).
  • Noix de macadamia - Huile de noix de macadamia, spécialité australienne, extraite à partir des noix de macadamia pressées. C’est une huile de couleur jaune clair, utilisée pour aromatiser salades et légumes.
  • Olive - Huile d’olive
    • « Huile d’olive vierge extra » extraite à partir de la première pression à froid d’olives fraîches, elle a une belle couleur jaune ou verte caractéristique « vert olive ». Elle n’a pas de défaut organoleptique et son acidité doit être inférieure à 0,8 %. Elle est riche en antioxydants et s’utilise en assaisonnements, sur les fromages et dans les plats froids.
    • « Huile d’olive vierge » également extraite à partir de la première pression à froid d’olives fraîches, mais son acidité, exprimée en taux d’acide oléique, peut aller jusqu’à 2 %, et peut comporter des défauts organoleptiques jusqu’à 3,5/10, comme le rance ou le moisi.
    • « Huile d’olive composée d’huile d’olive raffinée et d’huile d’olive vierge » raffinée, extraite à chaud ou résultant d’un mélange d’huiles d’olives. Elle a un goût plus neutre et peut s’utiliser en friture et dans les assaisonnements.
  • Onagre - Huile d’onagre.
  • Palmier à huile - Huile de palme est une huile extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. De couleur rouge, elle est appréciée pour l’alimentation (friture, fabrication de margarines…). L’huile de palmiste, de couleur blanche, extraite des graines décortiquées, à haute teneur en acidité, est surtout utilisée dans l’industrie (savons, lubrifiants, bougies…). Ces deux huiles sont riches en acides gras saturés et sont à l’état solide à température ambiante (on devrait alors plutôt parler de graisses).
  • Pavot - Huile d’œillette. Obtenue à partir des graines de pavot bleu.
  • Pistache - Huile de pistache, extraite à partir des pistaches pressées. C’est une huile colorée, riche en acides gras mono-insaturés. Elle donne un goût agréable de pistache aux vinaigrettes, marinades et salades à bases de fruits oléagineux.
  • Raisin - Huile de pépins de raisin, extraite des pépins de raisin. C’est une huile légère, avec une belle couleur dorée, très goûteuse, elle rehausse le goût des assaisonnements et peut s’utiliser aussi en friture.
  • Ricin - Huile de ricin
  • Sésame - Huile de sésame, extraite des graines de sésame. Elle a un goût très puissant. C’est une huile très pauvre en acides gras saturés.
  • Soja - Huile de soja, extraite des graines de soja. C’est une huile qui n’est pas adaptée à la friture, comme toutes les huiles contenant des poly-insaturés (environ 60 % dans le cas de l’huile de soja).
  • Tournesol - Huile de tournesol, extraite des graines de tournesol. C’est une huile plutôt légère, excellente pour la friture et la vinaigrette. On peut la trouver en « extra vierge ».
  • Sacha Inchi - huile de Sacha Inchi, extraite des graines de Sacha Inchi. Une huile au goût léger provenant de l’Amazonie du Pérou avec un contenu de 48 % d’oméga 3.
  • Souchet - huile de souchet
    Lire l’article complet est à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_alimentaire

Huiles alimentaires : noix, colza, olive... quelle huile choisir pour ma santé ?

Le 02 juillet 2021 à 12h36 – Document publié par ‘femmeactuelle.fr’

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Les huiles contiennent toutes la même quantité de matière grasse (environ 99 % de lipides) et aucune ne peut se prétendre plus légère. Toutefois, elles n’ont pas toutes les mêmes qualités nutritionnelles. On fait le point.

En comptabilisant une plus grande proportion de bons acides gras, certaines huiles sont meilleures pour la santé, surtout si on les choisit bien. Optez de préférence une huile vierge bio de première pression à froid, ce qui garantit qu’elle n’a pas été chauffée au-delà de 40 °C et que ses nutriments n’ont pas été dénaturés.

Huile d’arachide

Extraite des graines d’arachide (cacahuètes), elle renferme 20 % d’acides gras saturés, 40 % d’oméga-9, 40 % d’oméga-6. Et des vitamines A, B, E.

Quels bienfaits ? Sa composition en acides gras mono-insaturés se rapproche de l’huile d’olive mais elle demeure la deuxième cause d’allergies alimentaires dans le monde !

Cuite ou crue ? Sa forte teneur en acide oléique (oméga-9), qui supporte la chaleur jusqu’à 230 °C, en fait l’une des meilleures huiles de cuisson.

À alterner avec... de l’huile de colza ou de noix, pour un apport en oméga-3.

Huile de cameline

Extraite des graines d’une plante de la famille des crucifères, elle referme 7 % d’acides gras saturés, 20 à 25 % d’oméga-9, 35 % d’oméga-6, 35 à 40 % d’oméga-3. Et de la vitamine E.

Quels bienfaits ? La recherche a montré qu’elle lutte contre l’inflammation et les maladies cardio-vasculaires, à raison d’une cuillère à soupe par jour (qui couvre la totalité des apports journaliers en oméga-3).

Cuite ou crue ? Elle ne s’utilise qu’à froid.

À alterner avec... de l’huile d’olive ou d’arachide pour la cuisson.

Huile de chanvre

Extraite des graines du chanvre agricole, elle referme 10 % d’acides gras saturés, 12 % d’oméga-9, 58 % d’oméga-6, 20 % d’oméga-3. Et de la vitamine B1.

Quels bienfaits ? « Concurrente » de l’huile de cameline ou de lin avec un bon taux d’oméga-3, des études ont prouvé son rôle préventif des maladies cardio-vasculaires.

Cuite ou crue ? À froid, en salade, pour son goût fruité.

À alterner avec... les huiles de cuisson (arachide, olive, tournesol).

Huile de colza

Extraite des graines de colza (ou canola), elle referme 7 % d’acides gras saturés, 64 % d’oméga-9, 15 à 17 % d’oméga-6, 8 à 10 % d’oméga-3. Et de la vitamine E.

Quels bienfaits ? Elle réduit le mauvais cholestérol (LDL). Ses antioxydants sont des alliés de poids contre les maladies cardio-vasculaires et Alzheimer.

Cuite ou crue ? On ne la cuit pas. Son goût neutre se prête à toutes les préparations.

À alterner avec... l’huile d’olive pour la cuisson et l’assaisonnement.

Huile de lin

Extraite des graines de lin, elle referme 14 % d’acides gras saturés, 18 % d’oméga-9, 18 % d’oméga-6, 50 % d’oméga-3. Et des vitamines E, F, K ainsi que minéraux (cuivre, fer, calcium, phosphore, magnésium, iode).

Quels bienfaits ? Elle est l’une des plus riches en oméga-3 (dont on manque), qui préviennent les maladies cardiaques, les cancers, l’hypertension...

Cuite ou crue ? Longtemps interdite en France car elle s’oxyde vite et devient impropre à la consommation, elle est à réserver à l’assaisonnement et à conserver en bouteille opaque au réfrigérateur.

À alterner avec... avec les huiles de cuisson (arachide, olive, tournesol).

Huile de noisette

Extraite du fruit du noisetier, elle referme 80 % d’acides gras saturés et 6 à 10 % d’oméga-6. Elle fournit aussi de la vitamine E.

Quels bienfaits ? Elle lutte contre l’anémie car elle est riche en fer. Elle est vermifuge et favorise le bon cholestérol (HDL).

Cuite ou crue ? Crue, sur la salade où elle développe tous ses arômes, et en fin de cuisson sur un poisson, des fruits de mer, des pommes de terre, etc.

À alterner avec... l’huile de tournesol (cuisson hors friture) en raison de sa richesse en acides gras mono-insaturés (oméga-9).

Huile de noix

Extraite du fruit du noyer, elle referme 10 % d’acides gras saturés, 28 % d’oméga-9, 50 % d’oméga-6, 12 % d’oméga-3. Et des vitamines B 6 ainsi que des minéraux (magnésium, fer).

Quels bienfaits ? Hypocholestérolémiante, elle protège les artères et lutte contre l’hypertension et l’inflammation.

Cuite ou crue ? Crue car elle perd ses valeurs nutritives une fois chauffée. Et en petite quantité, son goût étant très prononcé.

À alterner avec... l’huile d’olive pour la cuisson. On obtient alors un bon équilibre entre oméga-3 (noix, 12 %) et oméga-6 (olive, 13 %).

Huile de noix de coco (ou coprah)

Extraite de la pulpe de la noix de coco, elle referme 92 % d’acides gras saturés, 6 % d’oméga-9, 2 % d’oméga-6. Et de la vitamine E à l’état de trace.

Quels bienfaits ? Aucun ! Elle bat des records en acides gras saturés nocifs.

Cuite ou crue ? Même si elle convient pour la friture, on l’oublie ! Pour les frites ou les beignets, on préfère l’huile d’arachide ou, à défaut si l’on est allergique, l’huile de palme, qui contiennent moins de graisses saturées (20 % et 50 %).

Huile d’olive

Extraite du fruit de l’olivier, elle referme 13 % d’acides gras saturés, 73 % d’oméga-9, 13 % d’oméga-6 et 1 % d’oméga-3. Et des vitamines A et B ainsi que des minéraux (calcium, soufre, phosphore, fer, manganèse).

Quels bienfaits ? Cette huile « santé » a fait l’objet de nombreuses études qui ont démontré ses atouts contre les troubles cardio-vasculaires et les thromboses artérielles. Elle abaisse le mauvais cholestérol (LDL). Sa richesse en antioxydants combat le vieillissement cellulaire et notamment la formation de cellules tumorales (cancer du sein et du côlon).

Cuite ou crue ? Les deux mais attention de ne pas la chauffer au-delà de 160°C.

À alterner avec... l’huile de colza, de noix ou de cameline, pour combler nos besoins en oméga-3.

Huile de palme

Extraite du fruit du palmier à huile, elle renferme 50 % d’acides gras saturés, 42 % d’oméga-9, 8 % d’oméga-6. Et de la vitamine K à l’état de trace.

Quels bienfaits ? Aucun. Son taux élevé de graisses saturées augmente le mauvais cholestérol.

Cuite ou crue ? Comme l’huile de coco, on l’oublie et on repère la mention « sans huile de palme » sur les étiquettes des produits alimentaires.

Huile de pépins de raisin

Extraite des pépins du raisin, elle renferme 12 % d’acides gras saturés, 16 % d’oméga-9, 67 à 70 % d’oméga-6 et 0,5 % d’oméga-3. Et de la vitamine E.

Quels bienfaits ? En luttant contre l’artériosclérose, elle prévient les maladies cardio-vasculaires.

Cuite ou crue ? Les deux mais comme elle est chère, on apprécie souvent sa finesse en assaisonnement.

À alterner avec... les huiles d’olive ou d’arachide pour la cuisson.

Huile de sésame

Extraite des graines de sésame, elle renferme 16 % d’acides gras saturés, 43 % d’oméga-9, 40 % d’oméga-6 et 0,5 % d’oméga-3. Et des vitamines E et du groupe B.

Quels bienfaits ? Ses antioxydants renforcent les membranes cellulaires. Elle combat le mauvais cholestérol (LDL) et l’hypertension.

Cuite ou crue ? Excellente en assaisonnement du fait de son goût de noisette grillée très prononcé.

À alterner avec... l’huile de colza ou de noix, riches en oméga-3.

Huile de tournesol

Extraite des graines de la fleur, elle renferme 12 % d’acides gras saturés, 25 % d’oméga-9, 63 % d’oméga-6. Et de la vitamine E.

Quels bienfaits ? Elle protège et nourrit le système nerveux. Elle peut contribuer à abaisser le taux de mauvais cholestérol (LDL).

Cuite ou crue ? Tous usages (hors friture).

À alterner avec... des huiles généreuses en oméga-3 (colza, noix, cameline, lin, chanvre...).

Auteure - Merci à Nathalie Négro, responsable du centre nutritionnel des Thermes de Brides-les-Bains.

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Source : https://www.femmeactuelle.fr/sante/alimentation-equilibree/nutrition-guide-huile-choisir-6660

Synthèse sur les huiles végétales – Publication ‘passeportsante.net/’ – Photo

Sommaire :

Valeurs nutritionnelles

Bienfaits

Bien choisir

Préparation

Contre-indications et allergies

Histoire

Toutes les huiles sont composées, en proportions variables, de trois types d’acides gras : saturés, mono-insaturés et polyinsaturés. On les classe selon les acides gras prédominants. Les huiles d’olive et de canola (ou de colza) sont composées en grande partie de gras mono-insaturés. Ceux-ci sont reconnus pour exercer plusieurs effets bénéfiques sur la santé. D’autres composés actifs présents dans ces huiles peuvent apporter des bienfaits pour la santé.

Caractéristiques des huiles végétales

  • Grande richesse en lipides ;
  • Haute teneur en calories ;
  • Peuvent favoriser la santé cardiovasculaire ;
  • Pouvoir antioxydant ;
  • Sources potentielles de phytostérols.
    Valeurs nutritionnelles et caloriques des huiles végétales

L’huile de colza est une bonne source de vitamine K tandis que l’huile d’olive en est une source. La vitamine K est nécessaire pour la synthèse (fabrication) de protéines qui participent à la coagulation du sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.

De plus, l’huile de colza et l’huile d’olive sont des sources de vitamine E. Il est à noter que le contenu en vitamine E est généralement plus élevé dans les huiles de première pression à froid que dans les huiles raffinées. Antioxydant majeur, la vitamine E protège la membrane qui entoure les cellules du corps, en particulier les globules rouges et les globules blancs (cellules du système immunitaire).

Que vaut une « portion » d’huile ?

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Poids/volume Huile d’olive, 10 g Huile de canola (colza),10 g
Calories 90 90
Protéines 0,0 g 0,0 g
Glucides 0,0 g 0,0 g
Lipides 9,9 g 10 g
-saturés 1,5 g 0,73 g
-monoinsaturés 7,3 g 5,97 g
-polyinsaturés 0,71 g 2,7 g
-oméga-3* 0,1 g 0,75 g
Cholestérol 0 g 0 mg
Fibres alimentaires 0 g 0 g

Les bienfaits des huiles

Les huiles d’olive et de colza sont composées à plus de 85 % d’acides gras insaturés (mono-insaturés et polyinsaturés). Les gras insaturés exercent des effets positifs sur les lipides sanguins (par exemple le taux de cholestérol), lorsqu’ils remplacent les gras saturés et les gras trans dans l’alimentation. Ils diminuent en effet le risque de maladies coronariennes.

Les bienfaits de l’huile d’olive

L’huile d’olive occupe une place importante dans l’alimentation traditionnelle des pays méditerranéens (Grèce, Italie, Sud de la France, Tunisie, Maroc, etc…). C’est là leur principale source de matières grasses6. Des études ont rapporté une réduction du risque d’infarctus du myocarde, de la mortalité par maladie coronarienne et de la mortalité totale chez les gens consommant une diète méditerranéenne, incluant la consommation d’huile d’olive.

L’impact précis de l’huile d’olive sur le risque de maladies coronariennes reste tout de même controversé. En effet, sa consommation a parfois été associée, d’autres fois non, à une diminution du risque d’infarctus du myocarde dans différentes cohortes.

Par ailleurs, la consommation d’huile d’olive est reliée à l’amélioration de différents facteurs de risque de maladies cardiovasculaires : meilleur contrôle de la tension artérielle, diminution des taux sanguins de triglycérides, de glucose, de cholestérol total et de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) ainsi qu’un effet anticoagulant.

Certaines études indiquent un lien entre l’apport en huile d’olive (ou en acides gras mono-insaturés provenant, entre autres, de l’huile d’olive) et la prévention des cancers du sein et du côlon.

Profil lipidique de l’huile d’olive

L’huile d’olive contient une quantité particulièrement élevée de gras mono-insaturés, qui représente 80 % de son contenu en lipides. Une alimentation riche en gras mono-insaturés est liée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires. Ces gras possèdent le potentiel d’abaisser les taux de cholestérol total et de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) dans le sang, lorsqu’ils remplacent les acides gras saturés dans l’alimentation. De plus, ils pourraient également augmenter les taux de cholestérol-HDL (« bon » cholestérol) lorsqu’ils remplacent une partie des glucides de l’alimentation. Aussi, les gras mono-insaturés protégeraient contre l’oxydation du cholestérol LDL, permettant ainsi de prévenir l’athérosclérose.

Même si les Nord-Américains consomment beaucoup moins d’huile d’olive que les habitants des pays méditerranéens, leur apport en acide oléique serait tout de même semblable à celui de ces populations. Dans l’alimentation nord-américaine, cet acide gras provient principalement de la viande et de la volaille (tels que le porc et le poulet), plutôt que de l’huile d’olive.

Pouvoir antioxydant de l’huile d’olive

Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Toutes les huiles végétales contiennent naturellement des antioxydants, en plus ou moins grandes quantités. C’est ce qui les protège contre l’oxydation. De façon générale, plus une huile est insaturée, plus elle est riche en antioxydants.

  • Composés phénoliques. L’huile d’olive (vierge ou extra-vierge) contient une quantité importante de composés phénoliques, dont les principaux sont l’hydroxytyrosol et l’oleuropéine. Il est bien démontré que les composés phénoliques de l’huile d’olive possèdent une activité antioxydante in vitro et qu’ils sont absorbés efficacement dans l’organisme. Par contre, leur véritable effet antioxydant chez l’humain reste encore controversé. Selon certains auteurs, la quantité de composés phénoliques dans l’alimentation serait trop faible pour protéger le cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) contre l’oxydation. Par contre, d’autres études révèlent que la consommation d’huile d’olive riche en composés phénoliques pourrait diminuer le stress oxydatif dans l’organisme, une protection supplémentaire contre l’apparition de certaines maladies, incluant le cancer et les troubles cardiovasculaires ;
  • Squalènes. Comparativement aux végétaux et aux autres huiles végétales, l’huile d’olive contient des quantités élevées de squalènes, ces derniers faisant partie de la grande famille des lipides. Une fois absorbés, les squalènes sont convertis en cholestérol. Ils pourraient être en partie responsables de l’augmentation du cholestérol sanguin parfois observée à la suite de diètes riches en huile d’olive. L’effet à long terme des squalènes présents dans l’huile d’olive devra faire l’objet d’études chez l’humain.
    Les bienfaits de l’huile de colza

Le canola est une variété de colza, une plante de la famille des crucifères. Le canola est largement cultivé au Canada, particulièrement pour l’huile qui en est extraite. Comparativement à l’huile d’olive, l’huile de canola a un goût plus neutre et son prix est plus abordable.

Selon les résultats d’une étude d’envergure menée auprès d’hommes souffrant de troubles coronariens, une alimentation méditerranéenne combinée à une margarine à base d’huile de canola pourrait réduire de 50 % à 70 % les récidives d’incidents coronariens, comparativement à une diète faible en gras. La plupart des études cliniques révèlent que l’huile de canola diminue les taux sanguins de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) et total et de triglycérides, comparativement à une diète riche en gras saturés.

Profil lipidique de l’huile de colza (ou de canola)

Tout comme l’huile d’olive, l’huile de colza est particulièrement riche en acides gras monoinsaturés. Ces derniers représentent près de 60 % du contenu en lipides de l’huile de colza. Les effets reliés à la consommation d’acides gras monoinsaturés ont été décrits précédemment.

L’huile de canola se démarque de l’huile d’olive et de certaines autres huiles par son contenu élevé en acides gras polyinsaturés qui représentent près du tiers de ses lipides totaux. De façon générale, ces acides gras ont pour effet de diminuer le cholestérol sanguin, particulièrement le cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol), lorsqu’ils remplacent les acides gras saturés dans l’alimentation. Ils contribuent ainsi à diminuer le risque de maladies coronariennes.

L’acide alpha-linolénique (AAL) fait partie de la famille des acides gras polyinsaturés oméga-3. Comme cet acide gras ne peut pas être fabriqué par l’organisme, on le dit essentiel, car il doit essentiellement être fourni par l’alimentation. Dans le corps, il peut se transformer en acides gras à longue chaîne, bénéfiques pour la santé cardiovasculaire. L’huile de canola fait partie des huiles riches en acide alpha-linolénique (soit 9 % de son contenu total en lipides), avec l’huile de lin (56 %), de noix (10 %) et de soja (7 %). L’effet protecteur des acides gras oméga-3 contre les maladies coronariennes est bien connu. Certaines études d’observation ont révélé l’efficacité de l’acide alpha-linolénique à cet égard. Pour profiter de ces bienfaits, l’apport quotidien optimal en acide alpha-linolénique pourrait représenter jusqu’à 2 g (une portion de 15 ml ou 1 c. à table d’huile de canola fournit 1,3 g d’acide alpha-linolénique).

Pouvoir antioxydant de l’huile de colza

Tout comme la plupart des huiles végétales, l’huile de canola contient des antioxydants. Essentiellement, ses composés antioxydants diffèrent de ceux de l’huile d’olive.

  • Vitamine E. L’huile de canola contient de 7 à 17 fois plus de vitamine E que l’huile d’olive, soit environ 17 mg par portion de 15 ml, dont plus de la moitié est sous forme de gamma-tocophérol. Les étapes de raffinement et de désodorisation de l’huile réduisent en partie le contenu en vitamine E des huiles végétales. On compense souvent cette perte en ajoutant des tocophérols synthétiques dans l’huile. D’après une étude, une diète riche en huile de canola augmente de façon significative les concentrations de gamma-tocophérol dans le sang, comparativement à une diète standard ou riche en gras saturés. Certaines études démontrent que des taux élevés de gamma-tocophérol dans le sang pourraient avoir un effet protecteur contre le cancer de la prostate. Davantage d’études seront nécessaires avant d’établir un lien entre la consommation d’huile de colza et la prévention du cancer ;
  • Canolol. Un antioxydant nommé canolol a récemment été découvert dans l’huile de canola non raffinée. Ce composé prévient l’oxydation des lipides et des protéines in vitro. De nouvelles études devront être menées pour déterminer si ces effets peuvent se produire dans l’organisme. Il faut préciser que la plupart des huiles de colza sur le marché sont raffinées : elles pourraient ainsi présenter une capacité antioxydante inférieure.
    L’huile de colza, une source naturelle de phytostérols

L’huile de canola contient environ 100 mg de phytostérols par portion de 15 ml, soit deux à sept fois plus que l’huile d’olive. D’après certaines données publiées dans la littérature scientifique, la quantité de phytostérols dans le sang est plus élevée après la consommation d’huile de canola que d’huile d’olive.

En raison de leur structure chimique proche, les phytostérols entravent l’absorption du cholestérol dans l’intestin. D’où un effet sur les taux de cholestérol sanguin. Une méta-analyse de 41 essais cliniques a révélé que la prise quotidienne de 2 g de phytostérols réduisait de 10 % le taux de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol). Cette réduction pouvait atteindre 20 % dans le cadre d’une diète faible en gras saturés et en cholestérol. Cette quantité de 2 g par jour est pratiquement impossible à atteindre seulement par l’alimentation. Les aliments qui en contiennent naturellement comme l’huile de colza demeurent intéressants pour la santé cardiovasculaire.

Le mot du nutritionniste

L’huile de colza peut être hydrogénée ou partiellement hydrogénée afin de pouvoir supporter des températures de cuisson élevées. Une telle huile peut être utilisée dans des margarines, pour la friture ou dans différentes préparations alimentaires (pâtisseries, craquelins, etc.), parfois en combinaison avec d’autres huiles, hydrogénées ou pas. Il est important de déceler la présence d’huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées, afin de limiter la consommation d’acides gras trans, connus pour leur effets néfastes sur la santé cardiovasculaire.

Comment bien choisir une huile végétale ?

Les huiles végétales sont des corps gras composés de lipides et, pour certaines, de substances antioxydantes. La différence entre les huiles se fait surtout grâce aux différents acides gras, essentiels ou non, qui les composent. Les huiles végétales sont incontournables en cuisine et s’utilisent partout à travers le monde. Le goût d’une huile végétale est très variable et plus ou moins prononcé, ce qui permet un large choix.

Carte d’identité de l’huile végétale

  • Famille : corps gras ;
  • Origine : multiples ;
  • Saison : disponible toute l’année ;
  • Couleur : translucide à dorée ;
  • Saveur : plus ou moins prononcée.
    Santé cardiovasculaire : huile d’olive ou de colza ?

L’huile d’olive et de colza seraient équivalentes quant à leurs effets bénéfiques sur les lipides sanguins, selon plusieurs études d’interventions comparant ces deux huiles. D’autres soulignent que l’huile de canola serait un peu supérieure. Leurs différentes proportions en acides gras (notamment en acide alpha-linolénique), phytostérols et squalènes pourraient expliquer en partie les meilleurs résultats de l’huile de colza.

Par ailleurs, la consommation d’huile d’olive prévient davantage l’oxydation du cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) et la coagulation du sang, deux facteurs de protection contre les maladies cardiovasculaires.

En résumé, les deux huiles sont bénéfiques pour la santé cardiovasculaire.

Les différentes méthodes de production

  • La pression mécanique à la presse hydraulique. C’est la plus ancienne méthode et celle qui donne l’huile la plus proche de son état naturel. Les graines ou fruits sont broyés, puis pressés à froid ou légèrement chauffés avant d’être pressés, et l’huile est ensuite simplement filtrée ou centrifugée afin d’en éliminer les particules ;
  • La pression mécanique à l’expeller (ou presse à vis sans fin). Les matières sont d’abord chauffées à des températures variant de 90 °C à 120 °C, puis soumises à la pression. Bien que ce ne soit pas toujours le cas, l’huile ainsi obtenue est ensuite généralement raffinée, processus qui comprend de nombreuses étapes : filtration ou centrifugation, blanchissage, désodorisation, frigélisation, coloration, etc. Des préservateurs chimiques sont ajoutés pour assurer la longue conservation de ces produits ;
  • L’extraction à l’aide de solvants chimiques. Les matières sont broyées, chauffées à la vapeur, puis mélangées à un solvant (habituellement de l’hexane, un sous-produit du pétrole) qui en extrait l’huile. Le solvant est ensuite séparé de l’huile par distillation et cette dernière est soumise aux diverses étapes du processus de raffinage. La température peut atteindre 200 °C ou plus durant l’une ou l’autre des étapes du raffinage. C’est la méthode qui permet d’obtenir la plus grande quantité d’huile d’une substance donnée et, par conséquent, d’en abaisser substantiellement le prix de vente. Toutes les huiles ne portant pas la mention « vierge » ou « extraite par pression » sont obtenues par cette méthode.
    Comment différencier les huiles végétales ?
  • Huile pressée à froid. À aucun moment du processus, l’huile ou les matières de base ne doivent atteindre une température de plus de 50 °C. Les huiles de cette catégorie ne sont pas raffinées ;
  • Huile de première pression à froid. Cette définition concerne surtout l’huile d’olive et indique qu’il s’agit de la première huile obtenue par pression mécanique à froid. Par la suite, les mêmes olives pourront être de nouveau pressées pour en tirer une deuxième huile et, dans certains cas, une troisième. Le recours à la chaleur et aux solvants chimiques s’impose alors ;
  • Huile vierge de... Elle provient d’une seule graine ou d’un seul fruit, et est obtenue uniquement par des procédés mécaniques. Clarifiée par des moyens physiques ou mécaniques, elle n’a subi aucun traitement chimique ni aucune opération de raffinage. Cependant, elle peut avoir été chauffée à haute température ;
  • Huile de... Elle est extraite d’une seule graine ou d’un seul fruit et a été raffinée ;
  • Huile végétale. Un mélange d’huiles qui ont été raffinées.
    Bien choisir son huile végétale

L’huile pressée à froid ne doit être ni trop pâle ni trop foncée. Si l’huile est translucide, c’est qu’elle a été raffinée, et si elle est très foncée, c’est qu’elle a été préchauffée ou pressée à haute température. Son arôme et son goût devraient rappeler ceux de l’oléagineux dont elle est issue. Afin de limiter les effets délétères de la lumière, les bonnes huiles sont conditionnées dans des bouteilles (ou autres types de contenants) opaques, la plupart du temps en verre, parfois en métal ou en plastique. La date de péremption ou la date de production devrait être inscrite sur l’étiquette.

Pour une conservation optimale

Toutes les huiles sauf l’huile de lin peuvent être conservées hors du frigo, dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière. Leur durée moyenne de conservation avant ouverture est d’environ un an. De façon générale, les huiles saturées et monoinsaturées se conservent plus longtemps que les huiles polyinsaturées, qui sont chimiquement moins stables et résistent mal à l’oxygène et à la chaleur. À moins d’en faire un usage quotidien, conserver les huiles non raffinées au réfrigérateur, une fois entamées.

L’huile de lin se conserve en tout temps au réfrigérateur, pendant quatre mois si la bouteille est scellée, et quatre semaines une fois qu’elle est entamée. On peut aussi congeler les huiles pour en prolonger la durée de conservation.

Comment préparer les huiles végétales

En cuisine, les huiles végétales sont incontournables et permettent une multitude de préparations. Elles peuvent être utilisées pour assaisonner, pour cuire ou pour remplacer le beurre en pâtisserie. Attention toutefois, certaines huiles riches en acides gras essentiels ne tolèrent pas la cuisson, il est donc important de bien lire les étiquettes avant de passer en cuisine.

Mise en garde avant de passer en cuisine

Une huile qui fume est une huile toxique, dans la mesure où elle entraîne la formation de composés cancérogènes, notamment du benzopyrène, substance que l’on retrouve également dans le goudron du tabac. Si, par mégarde, on a laissé chauffer notre huile au point qu’elle commence à fumer, il n’y a qu’une chose à faire : la jeter et recommencer à zéro.

Pour la cuisson ou pas ?

L’huile d’olive, incluant l’huile d’olive extra-vierge, et l’huile d’arachide conviennent bien à la cuisson en raison de leur contenu en acides gras monoinsaturés et leur point de fumée élevé. Les huiles polyinsaturées (canola ou colza, arachide, maïs, tournesol, carthame, pépins de raisin) résistent à la cuisson si elles ne sont pas réutilisées. Les huiles de soja et de germe de blé, riches en acide alpha-linolénique, supportent mal la cuisson.

À noter que les huiles perdent leurs vertus gustatives lorsqu’elles sont soumises à la chaleur. La cuisson à feu élevé détériorerait aussi les qualités nutritives des huiles. Pour la friture, choisir une huile raffinée possédant un point de fumée élevé. Les huiles d’arachide et d’olive conviennent tout particulièrement à ce type de cuisson.

Quelques idées pour cuisiner avec les huiles végétales

Les huiles alimentaires s’apprêtent d’une infinité de manières. En voici quelques-unes.

  • Employer les huiles pressées à froid, de préférence crues, dans les salades tièdes ou froides, sur les crudités amères (chicorée, endive, radicchio), sur les légumes grillés, les pommes de terre en robe des champs ou en purée, les céréales entières, les pâtes alimentaires, les tomates confites ou séchées, le maïs en grain, la polenta, le fromage frais, les carpaccios de coquille St-Jacques ou de saumon fumé, les fruits de mer, ou dans les marinades ;
  • On pourra également les ajouter en fin de cuisson aux plats sautés ou dans les plats qui cuiront au four, particulièrement ceux qui n’exigent pas de haute température, les pâtisseries par exemple, dans lesquelles l’huile de noix, de noisette, d’amande, de pistache, de sésame ou de pignon feront merveille ;
  • Les très bonnes huiles d’olive se servent simplement versées dans une coupelle et assaisonnées (ou non) d’un soupçon d’un bon vinaigre, en accompagnement de l’entrée ou du plat principal. On y trempe son pain ;
  • Comme elle est inodore, l’huile de pépins de raisin constitue une bonne base à laquelle on pourra ajouter des huiles très goûteuses, dont on désire atténuer la saveur. En outre, comme elle capte bien les arômes, on pourra s’en servir pour préparer des macérations aux herbes : hacher finement les herbes de son choix, les ajouter à l’huile et laisser macérer quelques jours, voire quelques semaines ;
  • On peut se servir des huiles pour émulsionner une sauce, un coulis, une soupe (la minestrone par exemple), un court-bouillon, ou pour monter une mayonnaise ;
  • Étaler du homous dans une assiette en ménageant une sorte de petite mare au centre dans laquelle on versera un filet d’huile d’olive ou de sésame. Servir avec un pain plat à l’épeautre ;
  • Mettre en bocal du fromage de chèvre avec une bonne huile d’olive ou de noix, du thym, du romarin, de la sarriette et du poivre, réfrigérer et attendre que le fromage soit moelleux avant de consommer ;
  • Croûtons à l’ail : couper des morceaux de pain rassis en dés, les faire revenir dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient bien grillés, les égoutter et frotter chacun d’eux avec une gousse d’ail. Servir ces croûtons dans les soupes ou dans une salade de chicorée ;
  • Grillades au barbecue ou au four : avant de les faire griller, passer des morceaux de viande, de poisson ou de légumes dans une huile d’olive ou une huile dans laquelle auront mariné de l’ail et des fines herbes ;
  • Dans les préparations à crêpes, à gaufres, à gâteaux et à biscuits.
    Contre-indications et allergies aux huiles végétales

En matière d’huiles végétales, il existe une grande disparité. Si certaines sont excellentes pour la santé, consommées avec modération, d’autres n’ont un intérêt que limité. En effet, il conviendra toujours de privilégier les huiles peu raffinées et riches en acides gras dits essentiels. Quoi qu’il en soit, les huiles végétales doivent être consommées avec modération et dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, sans quoi elles risquent de favoriser la prise de poids.

Huile de colza et OGM

La majeure partie du canola cultivé au Canada serait génétiquement modifiée. Cette pratique est destinée à rendre le canola résistant aux herbicides pour faciliter le contrôle des mauvaises herbes. Elle contribuerait à maintenir l’huile de canola à un coût relativement bas. Les huiles extraites du canola génétiquement modifié ne sont toutefois pas considérées comme des OGM, car les composantes typiques des OGM (ADN modifié et protéines associées) ne s’y retrouvent pas, sinon à l’état de traces. Les huiles dérivées de cultures génétiquement modifiées sont donc identiques, en pratique, aux huiles extraites et purifiées des variétés traditionnelles que l’on retrouve dans les produits courants ou bios. Néanmoins, les gens qui préfèrent éviter de consommer des produits issus de cultures génétiquement modifiées peuvent maintenant trouver sur le marché de l’huile de colza biologique.

Attention à la prise de poids

D’après les résultats d’une étude, consommer de l’huile d’olive dans le cadre d’une alimentation de type méditerranéen ne serait pas associé à une prise de poids après deux ans de suivi. L’huile d’olive rehaussant le goût des salades et des légumes cuits, on associe souvent son ajout à une consommation plus élevée de légumes. Cela pourrait contribuer à minimiser l’impact des calories contenues dans l’huile d’olive. Un gain de poids, faut-il le rappeler, résulte d’un apport en calories plus élevé que les dépenses en énergie. Si l’huile d’olive remplace d’autres sources de calories dans l’alimentation et n’est pas ajoutée en surplus, il est possible de profiter de ses bienfaits santé sans craindre une prise de poids. Une conclusion semblable pourrait être émise pour l’huile de colza. En effet, dans une étude menée auprès d’hommes atteints de troubles coronariens, il n’y a pas eu de variation significative du poids à la suite de l’ajout d’une margarine à base d’huile de colza dans leur alimentation.

Histoire et anecdotes

Le terme « huile » est apparu au début du XIIe siècle sous la forme de « olie », « oile », puis « uile ». Il vient du latin oleum, « huile d’olive », qui est dérivé de olea, « olive », indiquant que, pour les Romains, huile et olive étaient synonymes. Le h du mot français est apparu pour éviter toute confusion entre « uile » et « vile » à l’époque où la consonne v s’écrivait u.

Un peu d’Histoire

Les premiers corps gras utilisés étaient probablement des graisses animales que l’on prélevait sur les animaux terrestres ou marins abattus durant la chasse. Contrairement aux huiles végétales, leur préparation ne nécessitait pas d’opération complexe puisqu’il suffisait de les faire fondre. Ces graisses ne servaient pas tant pour l’alimentation que pour l’éclairage, les rituels religieux, comme lubrifiant ou encore comme base pour les préparations médicinales. Les besoins alimentaires en lipides de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs étaient plutôt couverts par la très grande variété de grains et de fruits secs riches en huile dont ils disposaient dans la nature. Grillés entiers sur le feu ou grossièrement broyés pour en faire une sorte de purée, ces grains, dont nous ne consommons plus aujourd’hui que quelques variétés, satisfaisaient leurs besoins énergétiques, tout en leur fournissant fibres, vitamines et minéraux et, dans le cas de plantes comme l’arachide, protéines.

Puis, à un moment donné de la préhistoire, on inventera le pressoir à huile. On ne sait pas à quand remonte exactement cette invention, mais on a retrouvé des mentions à ce sujet dans les écrits védiques de l’Inde ancienne, tandis que, dans le bassin méditerranéen, les pressoirs se répandent à partir du 3e millénaire avant notre ère. L’histoire des huiles végétales et de leurs usages sera directement liée aux avancées technologiques qui ont permis de passer, au fil du temps, du pressoir à main rudimentaire à l’expeller moderne (ou presse à vis sans fin) en passant par l’ouvrage gigantesque creusé dans le rocher ou bâti en pierre, et alimenté par le courant d’une rivière.

Les premières huiles seront celles que l’on tire de l’olive, à l’Ouest, et de la graine de sésame, à l’Est. Leur extraction n’exigeait aucune cuisson préalable et ne demandait qu’une force mécanique relativement faible, que pouvait fournir l’être humain ou l’animal de trait. Elles resteront pendant longtemps les seules huiles comestibles. On ne les employait que parcimonieusement, car elles étaient dispendieuses. Puis, s’ajouteront les huiles de fruits secs – noix, noisette, cajou, pistache, etc. – des fruits de divers palmiers – cocotier, noix de palme, noix palmiste – et, plus récemment, celles des graines de moutarde, colza et coton.

Avec l’avènement de l’ère industrielle, on mettra au point des procédés de raffinage permettant d’extraire l’huile de matières réfractaires à la simple pression à froid – soya, maïs, pépins de raisin. Dans certains cas, on les désodorisera pour éliminer les principes amers qui, autrement, en limiteraient la comestibilité. L’huile qui, jusque-là, était essentiellement extraite mécaniquement dans des pressoirs artisanaux, deviendra un produit de consommation courante et, toutes proportions gardées, son prix ne cessera de baisser.

Production mondiale d’huiles végétales

Aujourd’hui, la production mondiale d’huiles végétales et de gras animaux oscille autour de 75 millions de tonnes par année. Tandis qu’il y a 50 ans à peine, l’huile de soya n’avait qu’une importance marginale, c’est désormais la plus grande source de lipides alimentaires, bien que la teneur en huile du grain de soya soit plus faible que celle d’autres oléagineux : 18 % à 20 %, contre 45 % à 50 % pour la noix de palme, 25 % à 45 % pour le tournesol et 35 % à 60 % pour le canola, les trois autres huiles qui la suivent en importance.

À côté des huiles de grande consommation, on trouve dans le commerce des huiles artisanales, c’est-à-dire qui sont pressées directement chez le producteur, lequel ne met en marché qu’une quantité limitée de bouteilles chaque année. Ces huiles du terroir sont appréciées des gourmets de la même façon que le sont les bons vins, auxquels ils ont emprunté le langage imagé. On parle d’un parfum chaleureux à dominante de pain grillé et d’amandes séchées, d’une forte identité, d’une riche attaque ou d’une bonne longueur en bouche, d’une expression végétale avec note de bois de chêne en arrière-plan, etc.

De nombreux travaux ont été menés au cours des 50 dernières années pour modifier la composition en acides gras de certaines huiles afin qu’elles présentent un meilleur profil lipidique. C’est ainsi qu’on a croisé des variétés de tournesol dont les graines sont plus riches en acide oléique (oméga-9) et moins riches en acide linoléique (oméga-6) et en acide palmitique (gras saturé).

On observe également une autre tendance dans le commerce, soit la formulation de mélanges d’huiles présentant un profil lipidique se rapprochant des valeurs perçues comme idéales, par exemple le mélange sésame, canola, olive et noisette, qui est riche en monoinsaturés et possède un bon rapport oméga-6/oméga-3.

Des formulations plus complexes sont offertes dans les magasins de produits naturels. Elles comprennent généralement de l’huile de lin, de l’huile de sésame, de l’huile de tournesol et sont additionnées d’huile de bourrache, d’huile de germe de blé, de germe de riz et de germe d’avoine, de triglycérides à chaîne moyenne, de lécithine, etc.

Le pressoir à huile du mont des Oliviers

En araméen, Gethsémani signifie « pressoir à huile ». Ce lieu, qui était sacré pour les premiers chrétiens, consistait en une oliveraie située au pied du mont des Oliviers, connu pour être le théâtre de la Passion du Christ.

Écologie et environnement

Présentement en plein essor, le domaine des biocarburants intéresse les chercheurs et les industriels désireux de trouver des solutions de rechange aux carburants fossiles, qui ne sont pas renouvelables, et accessoirement, de se libérer de la dépendance énergétique vis-à-vis du pétrole.

Toutefois, les écologistes sont nombreux à mettre en doute le bien-fondé des carburants verts (qui sont faits d’alcool, d’huiles végétales ou d’un mélange d’alcool et d’huiles), les plantes servant à leur fabrication étant généralement très exigeantes en engrais chimiques (eux-mêmes des sous-produits du pétrole) et source d’une pollution parfois considérable.

Par contre, il y a des situations où les biocarburants pourraient être plus écologiques. Ainsi en est-il de l’huile de pourghere (Jatropha curcas), un arbuste tropical de la famille des euphorbiacées dont les graines fournissent une proportion élevée (40 %) d’une huile non comestible, traditionnellement employée en médecine et pour fabriquer du savon. Le pourghere présente l’avantage d’être facile d’entretien, de ne pas nécessiter d’engrais et de résister à la sécheresse. Se contentant de terres marginales, trop pauvres pour les cultures vivrières, il n’entre pas en concurrence avec les plantes destinées à l’alimentation humaine, qui nécessitent des terres plus riches. À cause de son odeur, les animaux n’y touchent pas, si bien que les fermiers le plantent généralement en haies vives autour de leurs champs ou de leurs jardins, afin de protéger les cultures. En plus d’empêcher l’accès des animaux aux champs, ces haies luttent contre l’érosion par le vent et par l’eau.

Avec ses 10 000 kilomètres de haies de ‘pourghere’ et un taux de croissance annuel de 2.000 kilomètres, le Mali dispose d’un potentiel de production d’huile de près de 1.700.000 litres par an. On lui connaît déjà de nombreuses applications technologiques. Ainsi, à Kelaya, village de 3.000 habitants où, jusqu’à tout récemment, on ne disposait pas de l’électricité, on s’éclaire désormais grâce au courant produit par un générateur alimenté à ce carburant.

En prime, le tourteau qui reste après l’extraction de l’huile est un engrais organique de très bonne qualité, dont la composition minérale est comparable à celle du fumier de poules. Pour l’agriculture des pays sahéliens, où l’humus est rare, c’est une excellente solution de rechange aux engrais chimiques, trop dispendieux pour la très grande majorité des fermiers.

Mise à jour : Léa ZubiriaPhoto - Diététicienne-Nutritionniste - 12 avril 2021, à 17h02

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De quoi sont constituées les huiles végétales ? Document ‘compagnie-des-sens.fr’

Les huiles végétales sont des corps gras et sont essentiellement composées d’acides gras saturés ou insaturés avec les composés : oméga 3, oméga 6 ou oméga 9. Cette composition leurs confèrent des propriétés très utiles en cosmétique, aromathérapie et alimentaire. Pour comprendre comment une huile agit et surtout si elle est bonne ou non pour nous, il faut déjà savoir de quoi elle se compose. La Compagnie des Sens vous a fait un petit résumé des principaux constituants d’une huile végétale.

Introduction à la composition biochimique des huiles végétales

On qualifie huile végétale, une huile obtenue par pression à froid ou par extraction, mais également un macérat huileux qui résulte de la macération d’une plante dans une huile végétale. Etant un corps gras, l’huile végétale n’est pas miscible dans l’eau ni dans l’alcool, c’est-à-dire qu’elle ne va pas se dissoudre dedans. En fonction de la température à laquelle l’huile est liquide, on peut parler d’huile ou de beurre : par exemple, l’Argan produit une huile liquide à température ambiante, tandis que le Karité se retrouve sous forme de beurre à la même température.

Composition en acides gras des huiles végétales

Les acides gras sont des molécules qui représentent une source d’énergie pour l’Homme. Apportés en majeur partie par l’alimentation, les acides gras peuvent également être synthétisés par notre organisme. Néanmoins certains ne peuvent pas être synthétisés et sont obligés d’être apportés par l’alimentation, ces acides gras sont dits essentiels. Ensemble, les acides gras forment les lipides.

Un acide gras se compose d’un enchaînement d’atomes de carbone et d’hydrogène, avec à une extrémité une fonction acide carboxylique COOH. Cela forme une chaîne plus ou moins longue selon le type d’acide gras. En fonction du nombre d’atomes d’hydrogène que l’on retrouve sur ces carbones, on distingue plusieurs configurations d’acides gras : les insaturés et les saturés. 

Ci-dessus : Fonction acide carboxylique COOH

Acides gras insaturés

Les acides gras insaturés se composent d’une ou plusieurs doubles liaisons carbone-carbone (C=C), permettant de les classer en deux catégories :

  • Les acides gras mono-insaturés, c’est-à-dire qu’ils comportent une seule double liaison. On retrouvera par exemple les oméga 9 comme l’acide oléique. Ces acides gras mono-insaturés supportent bien la chaleur et sont donc idéaux pour la cuisson. Connus pour leurs effets bénéfiques sur le cholestérol et pour réduire les risques d’hypertension, les oméga 9 ne sont cependant pas des acides gras essentiels, car le corps humain peut en produire naturellement, à partir d’autres acides gras insaturés.
  • Les acides gras poly-insaturés, sont quant à eux constitués de plusieurs doubles liaisons carbone-carbone (C=C). On retrouve dans cette catégorie les omégas 3 et 6, comme l’acide alpha-linolénique ou l’acide linoléique, qui sont des acides gras essentiels. La différence entre ces deux types d’acides gras résulte de leur structure moléculaire, le numéro 3 ou 6 correspond à la position de la première insaturation ou double liaison (C=C). Ils seront tous les deux bénéfiques pour la santé et sont une grande source d’énergie.
    Acides gras saturés

A la différence des acides gras insaturés, les acides gras saturés ne possèdent que des liaisons carboniques simples, c’est-à-dire que tous les carbones sont reliés à des atomes d’hydrogène. Les acides gras saturés se présentent en général sous forme solide à température ambiante, une huile composée principalement d’acides gras saturés pourra donc avoir un aspect solide comme la Coco ou le Beurre de Karité. Lorsqu’ils sont dosés convenablement, dans une alimentation saine et équilibrée, les acides gras saturés peuvent être de très bonnes sources d’énergie et de vitamines.

Voici quelques exemples d’huiles végétales classées selon leur composition en acides gras :

Même si les huiles végétales sont composées en grande partie d’acide gras, il est important de noter qu’il existe d’autres composés comme les insaponifiables. C’est une sorte de résidu insoluble dans l’eau, appelé partie non glycéridique, et qui est obtenu par saponification de l’huile. La saponification est le procédé pour transformer une huile en savon par ajout de soude. La nature de ces insaponifiables varie selon l’huile végétale utilisée, les principales catégories d’insaponifiables sont les caroténoïdes (précurseurs de vitamine A), les tocophérols (puissants anti-oxydants) et les stérols (excellents pour l’élasticité de la peau). Même s’ils sont en très faible quantité dans l’huile végétale, souvent moins de 1%, leurs actions n’en restent pas moins très efficaces.

Parmi ces insaponifiables la catégorie des vitamines est très intéressante, on va retrouver par exemple :

  • La vitamine A qui est un anti-oxydant puissant, qui préserve la peau et protège l’organisme des infections. En ingestion, elle peut aussi permettre de faciliter la croissance des os et favoriser une bonne vision. On en trouve des précurseurs dans l’huile de Carotte, mais également dans l’huile de Jojoba.
  • La vitamine B dans sa généralité contribue à la production d’énergie par l’organisme. Chaque sous-catégorie de vitamine B (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9 et B12) possède des propriétés un peu plus spécifiques. On retrouve par exemple la vitamine B dans l’huile de Germe de Blé et l’huile de Sésame.
  • La vitamine C est aussi un anti-oxydant puissant qui contribue au bon état de santé des os. Elle permet également d’accélérer la cicatrisation. On retrouve la vitamine C dans l’huile de Rose Musquée et d’Avocat.
  • La vitamine D est assez connue, puisque c’est celle qui est sécrétée lors d’une exposition au soleil. Elle est utile au bon fonctionnement du système immunitaire et à la bonne santé des os et des dents. On la retrouve dans l’huile d’Amande Douce et de Bourrache.
  • La vitamine E est l’une des vitamines les plus antioxydantes. Anti-inflammatoire, elle participe également au bon fonctionnement du système cardiovasculaire. On la trouve dans l’huile de Noisette et d’autres fruits à coques, mais aussi dans l’huile de Chanvre.
  • La vitamine K est utile pour coaguler le sang et durcir les tissus mous. On la retrouve dans l’huile de Carthame mais également dans celle de Brocoli.
    Toutes ces vitamines peuvent être présentes dans les huiles végétales et apporter leurs propriétés pour agir au cœur de votre organisme, qu’elles soient utilisées en application cutanée ou en ingestion suivant l’effet souhaité.

Source : Compagnie des Sens, 2, rue saint Jean de Dieu, 69007 Lyon. Site : https://www.compagnie-des-sens.fr/chimie-huile-vegetale-acide-gras/

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Traduction, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 30/08/2021

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

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Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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