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"Le financement de la faim dans le monde" par le Dr. Mae-Wan Ho et le Professeur Peter Saunders

jeudi 21 avril 2011, par Ho Dr Mae-Wan, Saunders Professeur Peter

ISIS Alimentation Economie OGM
Le financement de la faim dans le monde
Financing World Hunger
Comment les marchés financiers créent la famine en faisant d’énormes profits Par le Dr. Mae-Wan Ho et le Professeur Peter Saunders

Rapport de l’ISIS en date du 21/04/2010
L’étude originale en anglais, avec toutes les références, est intitulée Financing World Hunger. Elle est accessible par les membres de l’ISIS sur le site : www.i-sis.org.uk/financingWorldHunger.php
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Relance de la crise alimentaire mondiale ?

À la mi-2008, l’indice des prix des matières premières alimentaires a atteint un sommet à 230 pour cent de sa valeur de 2002, dont la plus grande part d’augmentation est due aux prix des céréales. Le maïs et le blé ont tous deux atteint 350 pour cent et le riz 530 pour cent, respectivement, de leurs valeurs de 2002 [1]. Les Nations Unies ont déclaré 2008 l’année de la crise alimentaire mondiale, avant même la flambée des prix [2], et on estime que 150 millions de personnes dans le monde ont été ajoutées à ceux et celles qui souffraient de la faim en cette année 2008 [3].

Bien que les prix des denrées alimentaires aient chuté depuis le sommet atteint à cette époque, ils sont restés bien au-dessus des niveaux de 2002. À la fin de 2009, plus d’un milliard de personnes étaient gravement atteintes par la malnutrition et/ou la faim, et on estime que 24.000 personnes meurent de faim chaque jour, et que plus de la moitié sont des enfants [3, 4]. Le Programme alimentaire de l’ONU est confronté à un déficit budgétaire de 4,1 milliards de dollars.

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation, Olivier de Schutter blâme [5] « l’inaction pour stopper la spéculation sur les produits agricoles et les politiques des biocarburants », et il met en garde contre une répétition de la crise des prix alimentaires de 2008, au cours des 2010 ou 2011.

Ce qui s’est passé en 2007-2008 a été une "crise des prix, pas une crise alimentaire", dit-il, une crise précipitée par la spéculation sur le marché financier qui n’est pas liée à l’insuffisance de nourriture produite.
Concernant la production alimentaire, ce serait une erreur de rejeter d’autres menaces, notamment le modèle agricole intrinsèquement non durable de la "révolution verte" qui dépend fortement de ressources en cours d’épuisement rapide, comme les combustibles et les carburants fossiles et l’eau, ainsi que les monocultures qui sont particulièrement vulnérables aux contraintes physiques et biologiques associées aux changements climatiques (voir [6] ’Land Rush’ as Threats to Food Security Intensify ). *
* Version en français intitulée - ‘La ruée vers les terres fertiles’ constitue une menace pour la sécurité alimentaire qu’il faut, au contraire, consolider -.

Néanmoins, l’influence disproportionnée des marchés financiers non réglementés sur l’économie réelle des biens et des services (voir [7] ] Financing Poverty, SiS 40) est la cause la plus dévastatrice pour l’accès à la nourriture, qui est pourtant une nécessité de base.

La commerce mondial des produits alimentaires de base et la dérèglementation de ce secteur

La nourriture est produite par les agriculteurs partout dans le monde, mais elle est surtout achetée et vendue comme des marchandises par des commerçants ‘intermédiaires’, et désormais essentiellement par les grandes entreprises commerciales qui opèrent au niveau international et mondial, et pas seulement dans un marché des matières premières, mais aussi dans le cadre d’un marché des produits dérivés financiers complexes qui pousse les cours des denrées alimentaires vers le haut, ce qui crée une volatilité des prix de la nourriture.

Les matières de base courantes sont des matières premières, alors que les « marchandises dérivées » sont des contrats financiers dérivés et éloignés de la valeur de la marchandise sous-jacente [8].

A la base des ‘marchandises dérivées’ se trouve le ‘contrat à terme’, qui réunit acheteurs et vendeurs sur un marché réglementé d’enchères comme le Chicago Board of Trade (CBOT) aux États-Unis, pour soumettre et régler un prix pour la livraison d’une certaine la quantité d’une marchandise, par exemple du maïs, à une échéance convenue (généralement 90 jours) et à un lieu donné.

Pour éviter les chutes soudaines des prix touchant les utilisateurs des produits de base ou les commerçants, et pour éviter les brusques augmentations de prix, le contrat à terme permet aux vendeurs des produits de base, tels que les exploitants de silos à grain, d’éviter les brusques augmentations de prix, et il est généralement considéré comme une sorte d’assurance. Mais il a cessé de fonctionner en tant que tel, après la déréglementation de l’agriculture sur les marchés mondiaux.
La déréglementation des marchés agricoles mondiaux a fait partie de la déréglementation économique favorisée par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Il s’agit d’un processus qui fut initié par les accords de Breton Woods en1944 dans le but de normaliser le commerce international et les politiques de marketing pour faciliter le commerce mondial [9]. Il a éliminé l’intervention du gouvernement sur les marchés agricoles, le démantèlement des accords mondiaux des matières premières, le soutien des prix, et d’autres mécanismes qui ont contribué à stabiliser les approvisionnements mondiaux et les prix.

L’Accord de l’OMC sur l’agriculture, et d’autres accords de libre-échange multi-latéraux et bilatéraux, y compris le North American Free Trade Agreement (NAFTA), l’Accord de libre-échange de l’Amérique du Nord (ALENA), ont ouvert les marchés partout dans le monde en développement à une agro-industrie de plus en plus puissante à l’échelle industrielle mondiale.

La conséquence de la déréglementation a été [10] "de remplacer l’accès au marché local pour la majorité des petits agriculteurs, par l’accès aux marchés mondiaux pour quelques sociétés transnationales travaillant au niveau mondial. Grâce à une absence d’application de mesures anti-trusts et à une intégration verticale rampante, trois sociétés - Cargill, Archer Daniels Midland (ADM), et Bung - contrôlent la grande majorité des échanges mondiaux de céréales, alors que Monsanto contrôle plus d’un cinquième des fournitures sur le marché mondial des semences".

Les agriculteurs ont pu bénéficier d’une manne de prix plus élevés payés pour leurs produits dans le court terme, mais ils ont dû payer plus cher pour les intrants comme les engrais et les carburants, notamment le gazole pour les tracteurs. Seules les sociétés de l’agrobusiness ont pu tirer profit à long terme de la hausse des prix sur les marchés [10, 11].
Les bénéfices au troisième trimestre 2007 pour Cargill avaient augmenté de 86 pour cent, ceux de General Mills de 60 pour cent, et ceux de Monsanto de 45 pour cent. Au troisième trimestre 2007, Bunge a vu ses bénéfices augmentés de 77 pour cent par rapport à la même période de l’année précédente.

ADM, le négociant en céréales placé au deuxième rang dans le monde, a vu monter ses bénéfices avec une augmentation de 65 pour cent, pour atteindre un montant record de 2,2 milliards de dollars. Thailand’s Charoen Pokphand Foods, un acteur majeur sur ce marché des grains en Asie, avait prédit une croissance de ses revenus de 237 pour cent pour 2008.

La déréglementation du marché agricole est pire que celle du marché financier, comme le souligne l’Organic Consumer Association, l’Association des Consommateurs Bio [10], tandis que la Réserve fédérale américaine et les banques centrales à travers le monde conservent encore la capacité « d’adoucir les pics et les plongées de notre système monétaire », aucun mécanisme tampon n’existe sur les marchés des denrées alimentaires. Les réserves de grains de céréales, qui ont contribué à stabiliser les prix pendant des siècles, ont été autorisées à être diminuées et elles sont maintenant à leur plus bas niveau depuis trois décennies.

Après la crise des prêts hypothécaires, qui a fait chuter les marchés boursiers partout dans le monde, et au lieu de placer leur argent dans des matières premières de base, les investisseurs ont mis leur argent disponible dans le nouveau boom des ‘biocarburants’, ou, mieux, agrocarburants. Les négociants en céréales ont commencé à retenir à la source les fournitures de grains dans l’espoir d’une hausse des prix, sachant que les réserves de céréales avaient diminué, et en misant sur la volatilité des prix.

Dans le même temps, les investisseurs spéculatifs ont commencé leur prise d’actions risquées en se couvrant et en pariant sur le marché des grains à terme, accélérant ainsi la hausse des prix à un niveau encore plus élevé. Le boom des biocarburants a encore aggravé la spéculation et les prix élevés, mais ce boom n’aurait jamais été possible sans un marché mondial déréglementé [10].

Le niveau supérieur des grands acteurs non réglementés

La déréglementation a amené des acteurs plus importants, même sur le marché des produits dérivés, comme les grandes banques d’investissement. Steve Suppen de l’Institut international des politiques de l’agriculture et du commerce, souligne que ces grandes institutions financières, non réglementées, - non utilisatrices des produits de base - dominent aujourd’hui le marché des matières premières, beaucoup plus que les utilisateurs de ces produits de base [12, 13].

En Mars 2008, Goldman Sachs (accusé de fraude sur les ventes des hypothèques « toxiques » [14]) et Morgan Stanley étaient propriétaires de contrats à terme pour un montant de 1,5 milliards de boisseaux de maïs, auprès du Chicago Board of Trade, tandis que tous les opérateurs de couverture financière réglementée ne détenaient ensemble que 11 millions de boisseaux (soit un rapport de 136:1).

Ces banques d’investissement opèrent à travers les fonds indiciels qui mettent ensemble jusqu’à 24 produits de base agricoles et non agricoles, dans un portefeuille unique d’investissements ; généralement, ces banques d’investissement misent sur les prix qui vont monter.

Lorsque les contrats de ces composantes vont arriver à expiration - 90 jours pour les contrats à terme agricoles, six mois pour les produits non agricoles - les banques vont vendre les contrats pour encaisser des bénéfices, ce qui entraîne la création de la volatilité des prix dans le sillage de la vente. Depuis 2003, la spéculation sur l’indice des produits de base a augmenté de 1.900 pour cent, pour un montant estimé qui est passé de 13 milliards à 260 milliards de dollars.

L’économiste Christopher Gilbert de l’Université de Trento en Italie [15] fait partie de ceux qui ont attiré l’attention sur ces investissements fondés sur un indice non réglementé à terme sur des marchandises de base, et qui contrôlaient 33 pour cent de tous les contrats à terme agricoles des États-Unis en 2006-2008, mais qui ne sont pas encore intégrés dans les modèles de marché académiques.

En Juin 2008, l’auteur, financier et philanthrope George Soros a déclaré au Congrès américain que l’investissement dans des instruments liés aux indices de matières premières est devenu "l’éléphant dans le magasin de porcelaine", faisant valoir qu’il pourrait accentuer et exagérer la hausse des prix [16].

Les fonds de placement indiciels des produits de base, malgré l’énorme quantité d’argent qui est en jeu, ont à la fois fait augmenter les prix des matières premières et les ont rendu si volatiles, que de nombreux opérateurs de couverture physique, tels que des importateurs de céréales, en particulier dans des pays en développement, ne pouvaient plus utiliser les marchés à terme pour gérer les risques liés aux prix [12].

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, estime que la facture des importations alimentaires dans les pays en développement, est passée de 191 milliards de dollars en 2006 pour s’établir à 254 milliards de dollars en 2007.

« Les banques d’investissement jouent sur le marché, non pas pour gérer la volatilité des prix des produits de base inhérents (par exemple, liée aux conditions météorologiques), mais pour provoquer la volatilité par le biais d’énormes "paris" qui sont permis par la déréglementation des services financiers », écrit Suppen [12].

Les prix des marchandises ont augmenté avec leurs paris jusqu’en juillet 2008. Alors que les prix des matières premières agrégées ont chuté, depuis leur sommet de juillet, de 60 pour cent à la mi-Novembre, ces banques ont perdu leur pari, et elles ont dû demander au gouvernement de les renflouer par les contribuables. D’ici là, selon le Wall Street Journal, la spéculation sur les produits de base a contribué à hauteur de 1,5 milliard de dollars pour chaque banque d’investissement [17], environ un tiers de leur revenu net prévu en 2008.

Une réglementation pour bientôt ?

En mai 2008, Gary Gensler, un ancien partenaire de Goldman Sachs, et le président nouvellement nommé à la tête de la Commodities Futures Trading Commission (CFTC), la Commission du commerce futur des produits de base, avait proposé de nouvelles mesures réglementaires sur les échanges de gré à gré, en anglais ‘over-the-counter’ (OTC), et les réserves de capital pour couvrir les pertes.

Les transactions de gré à gré (OTC) ont lieu entre des parties privées, elles ne sont pas déclarées ni validées sur le marché public boursier réglementé. On estime que 85-90 pour cent de l’investissement non-commercial (par les banques d’investissement) dans les marchés des matières premières, se fait par des transactions de gré à gré, pour lesquelles l’organisme CFTC n’a pas de données et sur lesquelles il n’a aucun pouvoir.

En d’autres termes, l’organisme CFTC a pas ou peu d’informations sur la quantité de contrats de gré à gré et sur la solvabilité des parties liées à ces contrats ; ainsi des parties insolvables pourraient bien continuer à compter sur le gouvernement pour les renflouer sur leurs pratiques commerciales imprudentes.

Goldman Sachs et Lehman Brothers ont été parmi une poignée de banques qui ont été exemptées de réserves obligatoires du capital prudentiel en 2004, par la Securities Exchange Commission, la Commission des échanges sécurisés des États-Unis. Cela a conduit à des ratios extrêment élevés de la dette, relativement aux réserves et à d’autres participations.
En vertu de la proposition de Gensler, les transactions de gré à gré (OTC) sont encore autorisées, mais les critères de gestions des risques de prix déclarés, entre des parties privées, seront resserrées ; dans le même temps, les exigences en réserve de capitaux, pour couvrir les pertes, seront augmentées.

La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a franchi une étape supplémentaire, appelant à un accord international qui vise à empêcher la spéculation excessive sur les marchés des matières premières.

L’accord pourrait être financé par une taxe sur les transactions financières (FTT), qui, si elle avait été appliquée en 2007 sur toutes les transactions financières portant sur les échanges nationaux à terme des produits de base, avec un taux de 0,01 pour cent, aurait généré environ 10 milliards de dollars. Une taxe sur les transactions financières aurait un avantage supplémentaire : celui de réduire la fréquence des échanges, qui sont grandement responsables de la volatilité des prix.

Des politiques sur la sécurité alimentaire et énergétique avant les échanges commerciaux

Pour mettre le commerce mondial des produits de base en perspective, la production mondiale de céréales en 2009 était au total de 2.122,99 millions de tonnes, dont seulement 275,59 Mt, soit 13 pour cent, ont été négociés sur le marché mondial des matières premières [18].

Il est absurde que tant d’argent des contribuables et tant d’efforts de la bureaucratie soient dédiés au commerce mondial et à sa réglementation, qui finissent par profiter aux agro-industries et aux grandes banques, ainsi qu’à affamer certaines populations qui souffrent de la faim, dont un grand nombre sont des agriculteurs et des ouvriers agricoles qui produisent ces grains.

Sur le milliard de personnes qui sont mal nourries, et dont la moitié est constituée de petits paysans, un quart sont des paysans sans terre qui travaillent dans les plantations et le reste sont des citadins pauvres qui ont migré à partir des zones rurales, car ils ne pouvaient plus trouver chez eux de quoi vivre [5].

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation note [5] que de nombreux pays en développement, qui étaient dans le passé des exportateurs de denrées alimentaires, sont devenus des importateurs nets, car ils étaient convaincus qu’ils pourraient toujours acheter de la nourriture à bas prix sur le marché international, une illusion vite brisée par la crise alimentaire mondiale de 2007/2008. Il a déclaré que ces pays doivent maintenant réorienter les investissements vers d’autres activités, afin de se nourrir eux-même de façon autonome, et qu’il est vital pour eux « de réduire leur dépendance sur les aléas du marché international ».

Les gouvernements et les organismes inter-gouvernementaux doivent consacrer davantage d’efforts à la promotion de l’autosuffisance alimentaire et de la durabilité de l’agriculture au lieu d’être axés sur le commerce, ou de s’adonner seulement à la promotion du commerce lorsque les besoins alimentaires de sa population sont satisfaits.

L’autosuffisance alimentaire et l’autonomie énergétique devraient être les mesures et les étapes les plus importantes du développement durable (voir [19] (Sustainable Agriculture and the Green ‘l’agriculture durable et l’économie verte’, document qui fut présenté lors de la Rencontre pluriannuelle d’Experts sur les produits de base et le développement qui s’est tenue les 24-25 Mars 2010, à la CNUCED, à Genève. Ce document intitulé Multi-year Expert Meeting on Commodities and Development, est disponible en anglais seulement à partir du site suivant : http://www.unog.ch/80256EE600586F34/%28httpEvents%29/D8589EDDD431CE70C12576E30054E2EC?OpenDocument

Les gouvernements doivent mettre en place un éventail de politiques et de programmes d’actions pratiques qui prennent en charge une agroécologie, une agriculture biologique à petite échelle ; ces mesures doivent permettre d’améliorer l’accès à la terre et à la propriété foncière pour les petits agriculteurs, d’encourager la production locale et la consommation des denrées alimentaires et les énergies vertes, de permettre de récupérer les variétés cultivées indigènes qui sont adaptées aux conditions locales et donc beaucoup plus résistantes et plus adaptables aux changements climatiques que les plantes cultivées dans les monocultures industrielles, de stimuler les marchés locaux et d’ aider à établir des coopératives avec les agriculteurs et les consommation, et enfin d’assurer la promotion d’un commerce régional, ainsi que la coopération dans le partage des ressources et des connaissances.

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Définitions et compléments

Traduction, définitions et compléments :

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles
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